Wahab Diop Physique WTL LSLL
Wahab Diop Physique WTL LSLL
Wahab Diop Physique WTL LSLL
M. WAHAB
DIOP
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nergie ......................................................................................................................................... 6
1.
2.
3.
4.
II.
2.
3.
4.
I.
1.
Principe de l alternateur.......................................................................................................... 9
2.
3.
II.
Constitution ........................................................................................................................... 10
2.
3.
4.
III.
1.
2.
3.
IV.
1.
Installation domestique......................................................................................................... 14
2.
3.
Le noyau .................................................................................................................................... 26
1.
2.
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II.
2.
3.
4.
5.
III.
Radioactivit .......................................................................................................................... 29
1.
Dfinition ............................................................................................................................... 29
2.
3.
IV.
1.
La fission ................................................................................................................................ 32
2.
La fusion ................................................................................................................................ 33
3.
V.
1.
2.
3.
4.
VI.
1.
2.
3.
4.
5.
6.
Datation ................................................................................................................................. 37
7.
Gnralits ................................................................................................................................ 45
1.
2.
Dfinitions ............................................................................................................................. 45
3.
II.
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2.
3.
III.
1.
2.
3.
4.
5.
6.
IV.
1.
2.
V.
2.
3.
Gnralits ................................................................................................................................ 57
1.
2.
3.
4.
II.
2.
3.
III.
1.
Propagation ........................................................................................................................... 61
2.
IV.
1.
2.
V.
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2.
OBSERVATIONS ......................................................................................................................... 63
3.
I.
1.
2.
3.
Conclusion ............................................................................................................................. 66
4.
II.
2.
III.
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nergie
1. Notion d nergie
L nergie est la capacit qu a un corps de produire du travail. Longtemps l Homme n a utilis que son
nergie musculaire et celle des animaux pour se dplacer, effectuer du travail, fabriquer des objets.
La chaleur libre par la combustion du bois lui permet de se chauffer et transformer la matire:
cuisson des aliments et des poteries, mtallurgie.
Trs tt, il inventa des machines pour rendre ces travaux moins pnibles: machine vapeur, moteur
explosion, moteur lectrique.
Pour toutes ses activits et pour faire fonctionner ces machines, l Homme a besoin d nergie qu il
puise diffrentes sources.
2. Les diffrentes sources d nergie
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mgz o z(m)
-1
Units: dans le systme international d units, une nergie est mesure en Joule (symbole: J). on
emploie aussi d autres units comme:
-
1000W 1h
1 kWh
1000W 3600s
3,6106 J
3,6106 J
4. Conversions d nergie
L'nergie ne peut tre ni cre ni gnre, elle ne peut tre convertie d'une forme une autre. Une
conversion d'nergie est le passage d une forme d nergie donne une autre.
-
II.
1. Intensit du courant
C est le dbit de charges dans un circuit: si la charge q, traverse le circuit pendant la dure t,
l intensit, suppose constante du courant est donne par:
I
q
o I(A) l intensit en Ampre; q(C) la charge en coulomb; t(s) la dure en seconde
t
On a aussi q
lmentaire de valeur e
1,610
19
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V
100
3. Puissance lectrique
a) En courant continu
Un diple de bornes A et B, parcouru par un courant circulant de A vers B d intensit I, reoit une
puissance lectrique dfinie par:
UI o I(A); U(V) et (W). L unit de puissance est le Watt
b) En courant alternatif
L intensit et la tension correspondant un courant alternatif sont variables en grandeur et en signe
(donc en sens pour l intensit) au cours du temps.
Si elles se reproduisent identiquement elles mme toutes
les T secondes, le courant est priodique et de priode T(s).
Le phnomne est aussi caractris par la frquence N ou f,
1
inverse de priode: N f
; N s exprime en Hertz (Hz)
T
et la priode en seconde (s)
Remarque: en courant alternatif, les appareils de mesure
indiquent une valeur dite efficace de la grandeur mesure.
k UI o U(V) tension efficace; I(A) intensit efficace et k = facteur de puissance (0
4. nergie mise en jeu
Si un diple reoit une puissance constante
1)
t reprsente
1 1,6.10
19
1V
1,6.10
19
1eV
1,6.10
19
1.106 1,6.10
19
1V
1,6.10
13
1 MeV
1,6.10
13
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Les alternateurs
1. Principe de l alternateur
a) Exprience
Relions les bornes d une bobine (enroulement
de fil de conducteur) celle d un oscilloscope.
Faisons l'osciller (mouvement de va et de vient)
devant l un ou l autre des ples d un aimant.
Nous observons l apparition d une tension
alternative priodique sur l cran de
l oscilloscope si la bobine tourne d un
mouvement uniforme.
On obtient le mme rsultat si on fait tourner
l aimant autour de la bobine.
Au cours de cette exprience nous avons reproduit ce qui se passe dans lalternateur vlo.
b) Conclusion
En prsence d un aimant en mouvement de rotation, une bobine se comporte comme un gnrateur
de tension alternative: c est le phnomne d induction lectromagntique.
2. Quelques dfinitions
Un alternateur est un convertisseur d nergie mcanique en nergie lectrique. Il comporte une
partie mobile appele le rotor (ici bobine) et une partie fixe appele le stator (ici aimant).
La bobine aux bornes de la quelle apparat la tension alternative est appele induit.
L aimant l origine du phnomne d induction est appel inducteur.
Le courant qui parcourt la bobine est appel courant induit.
3. Puissance et rendement d un alternateur
UI ;
as
exprime en
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soit
Le rendement nergtique
m
1)
et de la puissance mcanique
m:
Puissance moyenne Pm
Alternateur
Puissance perdue PP
Remarque: les rendements nergtiques des alternateurs sont gnralement voisins de 0,95, soit
95%.
II.
Les transformateurs
1. Constitution
Un transformateur simple se compose de deux bobines trs rapproches mais lectriquement isoles
l une de l autre. Elles sont enroules sur une carcasse de fer feuillet et constituent un circuit
d entre appel circuit primaire et un circuit de sortie dit circuit secondaire.
2. Symbole d un transformateur
Un transformateur possde deux types de reprsentations, une normalise et une autre non
normalise.
Primaire
Secondaire
Schma normalis
U2
Primaire
Secondaire
10
N2
N1
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10
11
Si m
N2
N1
U2
Si m
N2
N1
U2
Remarque:
-
L enroulement primaire, alimente par une tension de valeur efficace U1, est parcouru par un
courant I1. Il reoit la puissance 1 telle que: 1 k1U1I1 (k1 1)
telle que
k2U2I2 (k2
2
2
2)
atteindre 95%)
1
Alternateur
III.
Alternateur
et k1
k2
1 d o
U2
U1
I1
I2
N2
N1
L lectricit est produite dans les centrales lectriques o une turbine maintient en mouvement le
rotor d un alternateur. L ensemble turbine-alternateur transforme l nergie mcanique (lie au
dplacement d un fluide) en nergie lectrique.
Une centrale lectrique fonctionne grce :
- un rservoir dnergie dite primaire qui sera transforme en nergie mcanique,
- une turbine qui possde de lnergie mcanique du fait de son mouvement de rotation (sauf
centrale olienne),
- un alternateur qui convertit lnergie mcanique de la turbine en nergie lectrique.
11
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b) Centrale thermique
Dans une centrale thermique, la turbine de l alternateur est entrane par de la vapeur d eau
La chaleur produite dans la chaudire par la combustion du charbon, gaz ou autre, vaporise de l'eau.
Cette vapeur d'eau est alors transporte sous haute pression et sous haute temprature vers une
turbine. Sous la pression, les pales de la turbine se mettent tourner. L'nergie thermique est donc
transforme en nergie mcanique. Celle-ci sera, par la suite, transforme son tour en nergie
lectrique via un alternateur. A la sortie de la turbine, la vapeur est retransforme en eau
(condensation) au contact de parois froides pour tre renvoye dans la chaudire o le cycle
recommence.
Les centrales thermiques polluent par les dgagements de dioxyde de carbone (CO2), doxydes
dazote (NO, NO2) et de soufre (S) responsables des pluies acides ou de leffet de serre.
12
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12
13
c) Centrale nuclaire
Le mode de fonctionnement est identique la centrale thermique si ce nest que la chaleur est
produite par des ractions de fission au cur du racteur. En fait la diffrence est que cette source
de chaleur ncessite imprativement un confinement (isolation totale du milieu extrieur) pour
viter un contact, entre le circuit primaire et le circuit secondaire, qui contaminerait toute la centrale
en lments radioactifs.
Les centrales nuclaires produisent des matriaux de fission prsentant un niveau de radioactivit
important et qui ne diminue que faiblement au cours du temps.
2. Transport de l lectricit
a) Problmes soulevs par le transport
Le transport doit se faire avec le moins de pertes possibles or une ligne lectrique aussi parfaite soitelle, n a jamais une rsistance nulle. D aprs la loi de Joule, une ligne de rsistance R, cre une chute
de tension en ligne U RI. La puissance joule dissipe (perdue) sous forme de chaleur dans la ligne
est
UI
RI 2
b) Solution adopte
La puissance d entre de la ligne est
p
Rligne I12
Rligne
U1I1 (pour k1
e
U12
Rligne
U1
e
2
p
Rligne
U1
Ainsi pour minimiser les pertes, il faut utiliser des tensions les plus leves possibles et des lignes de
rsistance minimale. C est pourquoi on transporte le courant alternatif sous de trs haute tension ou
THT de (225 kV ou 400 kV). Les lignes haute tension ou HT (90 kV et 63 kV) assurent la distribution
rgionale et alimentent certaines entreprises de grandes consommatrices d nergie. Les lignes
basses tension ou BT (380V et 220V) assurent la distribution vers les usagers domestiques
(particuliers).
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10 kV
Transformateur
24 kV
survolteur
225 kV
Centrale lectrique
400 kV
63 kV
Transformateur
90 kV
sousvolteur
220 V
400 V
20 kV
Sous-station :
producteur au consommateur
Trajet de l lectricit duTransformateur
IV.
Utilisation domestique
1. Installation domestique
14
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14
15
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c) Somme due la Snlec = montant hors taxe + taxe communale+ redevance + TVA
= 40390 + 1009,75 + 920 + 7270,2 = 49589,95 FCFA
3. Danger du courant lectrique
a) Le court-circuit :
On cre un court-circuit en reliant, accidentellement ou pas lentre ou la sortie dun appareil
lectrique.
Exemple de court-circuit : On relie le + et le dune pile avec de la paille de fer trs fine.
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16
17
vers le sol.
Supposons que la machine laver soit dfectueuse : la phase est prsente par accident sur les parties
mtalliques accessibles. Si nous touchons la machine laver, le courant lectrique traverse notre
corps et revient la centrale de la SENELEC par le sol. Nous sommes lectrocuts.
Normalement, la machine laver possde une prise de terre relie au sol. Le courant lectrique
schappe par cette prise de terre. Le courant lectrique qui revient de la machine laver par le
neutre est moins fort que le courant qui est arriv la machine par la phase. Le disjoncteur
diffrentiel, qui compare le courant qui arrive dans linstallation au courant qui repart de
linstallation saperoit de la perte dlectricit. Le disjoncteur diffrentiel coupe alors le courant
lectrique.
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Si le courant qui sort de linstallation est plus faible que celui qui y est entr, le disjoncteur
diffrentiel coupe le courant. Le disjoncteur diffrentiel vite une lectrocution possible. Il ne faut
jamais toucher une personne qui slectrocute sans avoir arrt le courant au niveau du compteur
lectrique. Sinon, on slectrocute soi-mme son contact.
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19
7) Un aimant en mouvement devant un circuit ferm provoque dans ce circuit le passage dun
courant lectrique. Comment appelle-t-on ce phnomne ?
8) Quel est le rle en termes de conversion dnergie,
Dun moteur lectrique?
Dun racteur nuclaire?
Dune turbine?
Dun panneau solaire?
Exercice 3 : Complter les phrases suivantes
1) Un aimant en mouvement devant une bobine dont les bornes sont relies un milliampremtre
provoque le passage dun courant lectrique. Ce phnomne est appel.et le courant mis en
vidence est appel
2) Un alternateur est un gnrateur de .alternatif. Il transforme de lnergieen nergie
3) On trouve dans lalternateur une partie fixe appele .et une partie mobile appele.
4) Dans une centrale lectrique, lnergie .est convertie en nergie..grce une.
quentrane elle-mme un.
5) A la sortie dune on lve la tension. Afin de limiter les par effet . ; lnergie
lectrique estpar des lignes de..
6) Le phnomne d.lectromagntique est lorigine du fonctionnement des..et des
7) Un alternateur convertit de lnergie en nergie
Exercice 4:
Le primaire dun transformateur T intgr dans un poste souder larc comporte 2000 spires. Il est
aliment sous une tension efficace U=230V. Le rapport de transformation est m=0,01.
1) Dterminer le nombre de spires du secondaire.
2) Calculer la valeur efficace de la tension obtenue aux bornes du secondaire.
3) Le primaire du transformateur T est parcouru par un courant dintensit efficace I=2,5A.
Calculer lintensit efficace du courant obtenu au secondaire.
4) On admet que le transformateur T est parfait.
a) Indiquer ce qui caractrise un transformateur parfait.
b) Calculer la puissance apparente du transformateur T.
Exercice 5:
1) Le dplacement dun aimant par rapport une bobine dont les bornes sont relies un
microampremtre produit un courant lectrique : cest le phnomne
2) Un transformateur est un dispositif qui permet, suivant sa conception et son utilisation, dlever
ou dabaisser une .
3) Lalternateur est une application du phnomne d.. son principe repose sur la rotation
dun . devant une bobine fixe que lon dsigne par ..
4) En rgime sinusodal, la . est le produit de la tension efficace et de lintensit efficace.
5) Un transformateur ne fonctionne pas en .
Exercice 6:
Un spot halogne est aliment par un transformateur branch sur une prise de courant.
Entre 240 V
19
12 V Sortie
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Exercice 9:
Le transformateur abaisseur est monophas 230V / 30V. Sa puissance apparente nominale est
Pa = 8,0 KVA.
1) Dterminer les intensits I1 au primaire et I2 au secondaire.
2) Calculer le rapport de transformation m.
3) La mesure de la puissance lectrique au primaire indique P1 = 7,0 kW quand le transformateur
absorbe son courant I1.
a) Calculer le facteur de puissance k1.
b) On a mesur les pertes du transformateur PJ=300W.
i) Calculer la puissance lectrique P2 dlivre au secondaire.
ii) Calculer le rendement du transformateur.
Exercice 10:
Le rchauffement d l'accroissement de l'effet de serre est l'une des plus importantes menaces
pour la plante. Principal responsable : le CO2
Transports, commerces, services, industries, vie quotidienne : nous avons besoin d'nergie sous des
formes les plus diverses. L'lectricit que nous consommons provient de diffrentes sources :
nergies fossiles (ptrole, charbon, gaz), renouvelables (hydraulique) ou nuclaire. Le choix entre ces
sources n'est pas sans consquence sur l'environnement.
Si, pour fournir chaque franais les 6700 kWh dont il a besoin chaque anne, on devait recourir au
charbon, on rejetterait dans l'atmosphre 6,7 tonnes de CO2, 5,4 tonnes avec le ptrole, 4 tonnes
20
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20
21
avec le gaz.
Avec 54 centrales lectronuclaires et 2000 usines hydrolectriques, la France couvre 90% (75%
nuclaire, 15% hydraulique) de ses besoins en lectricit sans produire un seul gramme de CO2.
Pas de CO2, pas d'oxyde d'azote, pas de dioxyde de soufre : la production d'lectricit nuclaire
n'met pas de gaz polluants.
1) Quels sont les principaux produits de combustion des nergies fossiles ?
2) Parmi les nergies suivantes, hydraulique, ptrole, solaire, olienne, charbon, indiquer celles qui
sont renouvelables.
3) Citer un autre grand secteur producteur de dioxyde de carbone en France.
4) Le texte prcise que "la production d'nergie nuclaire n'met pas de gaz polluants". Pensezvous pour autant qu'elle soit sans risques? Donner deux arguments.
Exercice 11:
1) Vous tes pour linstant aliment en 110V, la rsistance de la ligne qui amne le courant votre
rfrigrateur est de 0,2. La puissance absorbe par le moteur, quand celui-ci fonctionne, est de
400W.
a) Quelle est lintensit du courant qui circule dans la ligne, en supposant que la tension est de
110V aux bornes du moteur et que le facteur de puissance du moteur est de 0,9 ?
b) Quelle est la puissance dissipe par le transport du courant du compteur au rfrigrateur ?
Quelle est la puissance totale consomme ?
2) Votre installation est maintenant alimente en 220V utilise un transformateur.
a) Quel est le rapport du nombre de spires du circuit primaire celui du circuit secondaire ?
b) Le transformateur transmet 98% de la puissance quil reoit. Quand le moteur fonctionne,
quelle est alors lintensit qui circule dans le circuit secondaire ? dans le circuit secondaire ?
(On supposera que la tension est de 220V aux bornes du secondaire ; on prendra le facteur
de puissance du circuit primaire gal 0,9.)
c) Quelle est la puissance totale consomme par votre installation ?
Exercice 12:
1)
2)
3)
4)
Dfinir un alternateur
Indiquer le phnomne responsable du fonctionnement d un alternateur.
Quel est le rle d un transformateur?
Pour quelles raisons la SENELEC est elle oblige d utiliser des lignes T.H.T. pour transporter
l nergie lectrique sur de longues distances?
5) Prciser les termes suivants: rotor, stator, induit et inducteur.
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Questions :
1)
2)
3)
4)
5)
6)
7)
8)
Quelles sont, daprs les documents ci-dessus, les trois sources dnergie fossile ?
Quel est lavenir de ces trois sources dnergie ?
Quel principal problme posent-elles ?
Quelles sont les sources dnergie qui pourraient remplacer les sources dnergie fossile ?
Quelles sont les trois principales sources dnergie renouvelable ?
Expliquer le terme nergivore .
A laide des graphiques, justifier ce qua t le programme nuclaire ambitieux de la France
Pour lanne 2000, expliquer les diffrences entre la consommation mondiale dnergie et la
consommation franaise dnergie.
9) Lunit lgale dnergie est le Joule (J) mais on utilise galement le Wattheure (Wh) et la tonne
dquivalent ptrole (tep). Une tonne dquivalent ptrole correspond lnergie libre par la
combustion dune tonne de ptrole. On donne : 0,222 tep = 1 MWh = 106 Wh et 1 Wh = 3600 J
a) Quelle est la consommation nergtique annuelle dun Amricain en Wh ?
b) Quelle est la consommation nergtique annuelle dun Chinois en J ?
c) Quelle sera en 2020, la consommation dnergie nuclaire en France sachant que la
consommation totale dnergie pour cette anne sera de 323,5 Mtep ? On donne : 1 Mtep =
106 tep.
Exercice 14:
Un transformateur de laboratoire porte l indication suivante: 220V/48V 300 V.A.
22
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22
23
En utilisant ce texte, dcouper le en trois parties distinctes et donner chacune delle un titre.
Donner les diffrentes tapes de production dlectricit dans les rgions volcanisme actif.
Quelle est lorigine de la chaleur gothermique ?
Quelle distinction faire entre lnergie gothermique haute nergie et lnergie gothermique
basse nergie ?
5) Citer quelques applications de lnergie gothermique basse nergie.
Exercice 16 :
Complter les phrases suivantes :
23
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1) Un aimant en mouvement devant une bobine dont les bornes sont relies un milliampremtre
provoque le passage dun courant lectrique. Ce phnomne est appel .., ..et
le courant mis en vidence est appel ..,..
2) Un alternateur est un gnrateur de .alternatif. Il transforme de lnergie.
en nergie.
3) On trouve dans lalternateur une partie fixe appele .et une partie mobile
appele.
Exercice 17 :
Les mesures relatives un alternateur idal comportant N1 = 1100 spires au primaire et N2 = 60
spires au secondaire, ont donn des rsultats consigns dans le tableau ci-dessous.
1.
2.
3.
4.
I1 = 0,5 A
I2 = .A
Tension efficace
U1 = V
U2 = 12 V
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24
25
Questions :
1) Quels sont les cinq principaux types de centrales lectriques ?
2) Quels sont les lments indispensables la production de courant lectrique dans une
centrale thermique ?
3) Quelle est la transformation ralise dans lensemble turbine alternateur ?
4) Quel est le mode de fonctionnement dune dynamo de vlo ?
5) Quels sont les points communs entre une centrale thermique et une dynamo de vlo ?
Exercice 21:
1) Le dplacement dun aimant par rapport une bobine dont les bornes sont relies un
microampremtre produit un courant lectrique : cest le phnomne
2) Un transformateur est un dispositif qui permet, suivant sa conception et son utilisation,
d lever ou d abaisser une .
3) L alternateur est une application du phnomne d .. son principe repose sur la
rotation d un . devant une bobine fixe que l on dsigne par ..
4) En rgime sinusodal, la . est le produit de la tension efficace et de l intensit
efficace.
5) Un transformateur ne fonctionne pas en
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I.
Le noyau
1. Caractristiques du noyau
Un atome est constitu dun noyau charg positivement, autour duquel gravitent des lectrons
chargs ngativement. Un atome isol est lectriquement neutre.
Le noyau atomique est un assemblage de particules appeles nuclons. Il existe deux types de
nuclons, caractriss par leurs masses et leurs charges :
les protons : mp = 1,673.10-27 kg; qp = 1,602.10-19 C
les neutrons : mn mp = 1,675.10-27 kg; qn = 0 C
14
6C
A
Z
protons et 14 - 6 = 8 neutrons.
2. Notion d isotopie
Un lment chimique est constitu par les nuclides de mme numro atomique Z. Les isotopes d'un
lment chimique sont les nuclides de cet lment, qui diffrent entre eux par le nombre de
neutrons.
Ainsi,
A
Z X
et
A'
Z X
ayant mme symbole X, mme numro atomique Z, mais des nombres de masse A
26
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26
27
Exemples :
1
1H
12
6C
234
92 U
II.
13
6C
et
235
92 U
14
6C
et
238
92 U
Albert Einstein (1879-1955), prix Nobel en 1921, est l'un des plus grands esprits scientifiques de tous
les temps. Sa thorie de la relativit rvolutionna les conceptions scientifiques, rpondant ainsi de
nombreuses interrogations.
1. Dfaut de masse: cohsion des noyaux atomiques
Les forces lectriques rpulsives entre les protons devraient conduire l'clatement des noyaux. S'il
n'en est rien, c'est qu'il existe une interaction attractive forte qui assure la stabilit des noyaux.
On constate par ailleurs, que la masse dun noyau (au repos) est toujours infrieure la somme des
masses des nuclons spars (au repos), qui le composent.
m( ZAX ) mnuclons spars
m( ZAX ) Z . m p ( A Z ). mn
soit
Le dfaut de masse m dun noyau, est la diffrence entre la somme des masses des nuclons
spars (au repos), et la masse du noyau (au repos).
Pour un noyau
A
Z X
Il y a donc lieu de penser que la cohsion des nuclons rsulte du dfaut de masse du noyau !
2. La thorie d Einstein
La dissociation dun noyau en ses diffrents nuclons ncessite un apport d'nergie E important.
Elle saccompagne dune augmentation de masse m.
En 1905, Albert Einstein postule quune particule possde de lnergie du seul fait de sa masse. Cest
pour cette raison quil appelle cette nergie, nergie de masse.
Lnergie de masse E dune particule de masse m est exprime par la clbre relation :
E = m.c2
E : nergie de masse (en J) ; m : masse (en kg) ; c : clrit de la lumire dans le vide (c = 3.108 m.s-1).
Remarque : En physique nuclaire, le joule est une unit dnergie mal adapte. Cest pourquoi on
prfre utiliser llectronvolt.
1 eV = 1,602.10-19 J
3. Unit de masse atomique (u) et nergie
La masse d'un noyau ou d'un atome est souvent exprime en unit de masse atomique (symboles u).
Lunit de masse atomique est le douzime de la masse d'un atome de carbone 12 :
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1u
12.10 3
1,66054.10 27 kg
12.N A
D'aprs la relation ci-dessus, une masse gale 1 u correspond une nergie d'environ 931,5 MeV.
1u=1,66.10-27
(3.108)2
1,6.1019106
= 931,5 MeV/c
1u=931,5 MeV/c
En rsum :
nergie
Nuclons
lis
Nuclons
spars
nergie
Exemple : Quelle est lnergie libre lors de la formation dun noyau dhlium au repos partir de ses
nuclons spars, au repos ?
Donnes :
m( 24 He ) = 6,644.10-27 kg ;
mp = 1,673.10-27 kg ;
mn = 1,675.10-27 kg.
Calculons la somme des masses des nuclons spars, au repos. Le noyau dhlium possde 4
nuclons (A = 4) dont 2 protons (Z = 2) et 2 neutrons (N = 4 - 2 = 2).
mnuclons spars = Z.mp + (A - Z).mn = (2 1,673.10-27)+( 2 1,675.10-27) = 6,696.10-27 kg
28
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28
29
EA
E
avec
A
Remarque: EA permet de comparer la stabilit des noyaux entre eux. Les noyaux dont l'nergie de
liaison par nuclon est la plus grande sont les plus stables.
III.
Radioactivit
1. Dfinition
La radioactivit (naturelle) est l ensemble des transformations (dsintgrations) spontanes,
alatoire et inluctables des nuclides instables (radiolments).
2. Lois de conservation: lois de Soddy
Lors d'une dsintgration radioactive ou il y a conservation du nombre de charge Z et du
nombre de nuclons A.
Considrons la dsintgration d'un noyau X (appel noyau pre). Cette dsintgration conduit un
noyau Y (appel noyau fils) et l'expulsion d'une particule P (particule ou ). L'quation de la
dsintgration s'crit:
a) Radioactivit
Dfinition:
Des noyaux sont dits radioactifs s'ils expulsent des noyaux d'hlium 42He.
29
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Par exemple, l'uranium 238 est un radionuclide . Son quation de dsintgration s'crit:
Caractristiques
Le noyau fils obtenu est un noyau de thorium. Les particules mises ont une vitesse de lordre de
20000 km.s-1. Elles provoquent lionisation de la matire quelles rencontrent, mais sont peu
pntrantes : une simple feuille de papier suffit les arrter.
b) Radioactivit
Dfinition:
Des noyaux sont dits radioactifs - s'ils mettent des lectrons nots
Les radionuclides - sont des radionuclides qui possdent trop de neutrons par rapport aux
nuclides stables de mme nombre de masse A. La transformation de ce neutron excdentaire
produit un lectron suivant le bilan:
30
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30
31
Caractristiques
Lnergie libre par ce type de dsintgration est emporte par llectron, ject une vitesse de
lordre de 280000 km.s-1 et par lantineutrino de vitesse presque gale celle de la lumire dans le
vide. Les lectrons ainsi produits peuvent traverser une plaque mtallique de plusieurs millimtres.
Les neutrinos ninteragissent pratiquement pas avec la matire et peuvent traverser la Terre sans
tre arrts.
c) Radioactivit
Dfinition.
+.
Des noyaux sont dits radioactifs + s'ils mettent des positons (ou positrons)
quation de la dsintgration.
+
Par exemple, le phosphore 30 est un radio metteur +. Son quation de dsintgration est:
+
Les radionuclides - sont des radionuclides qui possdent trop de protons par rapport aux
nuclides stables de mme nombre de masse A.
La transformation de ce proton excdentaire produit un positon suivant
le bilan:
Caractristiques
Les vitesses et nergies des rayonnements mis sont du mme ordre que pour la radioactivit -La
radioactivit + est qualifie de radioactivit artificielle car elle ne se produit que sur des nuclides
fabriqus artificiellement.
31
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A
Z
A
Z
A
Z
Type de radioactivit
Particule mise
Noyau fils
He
A 4 *
Z 2
0
1
A *
Z 1
0
1
A *
Z 1
4
2
Le noyau fils est en gnral dans un tat excit (renfermant un excs dnergie), il est alors not Y*. Il
libre son excs dnergie sous forme de rayonnement : Y* Y + .
Exemple:
Rn
Rn
La frquence de ces rayonnement est de lordre de 1020 Hz, et leur capacit de pntration est trs
importante : un rayonnement gamma peut traverser plusieurs mtres de bton.
IV.
Une raction nuclaire fait intervenir des nuclides et des particules lmentaires (neutrons,
protons, lectrons); elle peut tre source de rayonnements nergtiques ( par exemple).
1. La fission
Une raction de fission est une raction nuclaire provoque, au cours de laquelle un noyau lourd
se scinde en deux noyaux plus lgers sous limpact dun neutron. Le noyau lourd, fissile, est en
gnral un noyau duranium 235.
Pour tre absorb, le neutron doit tre lent (donc peu nergtique); on le nomme neutron
thermique. Cette raction libre deux ou plusieurs autres neutrons rapides ...et beaucoup dnergie!
32
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32
33
X Z2 Y x 01n
A
Exemples :
235
1
94
1
38
Sr 140
92 U 0 n
54 Xe 2 0 n
235
1
85
1
35
Br 148
92 U 0 n
57 La 30 n
Aprs ralentissement, les neutrons librs peuvent leur tour provoquer la cassure dautres noyaux
lourds : d'o un effet multiplicateur appel raction en chane.
2. La fusion
Une raction de fusion est une raction nuclaire provoque, au cours de laquelle, dans certaines
conditions de temprature et de pression, deux noyaux lgers s'unissent pour former un noyau
plus lourd.
On parle aussi de raction thermonuclaire. Cette raction libre ventuellement une particule
lmentaire (neutron, proton, ...) et beaucoup dnergie !
Exemples :
2
3
24 He 01n
1 H 1 H
33
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m m( 235
92 U ) m( X ) m(Y ) ( x 1). mn
2
E m( 235
92 U ) m( X ) m(Y ) ( x 1). mn c
E m c 2
La majeure partie de cette nergie apparat sous la forme dnergie cintique des fragments forms,
nergie rapidement transforme en chaleur.
V.
Dcroissance radioactive
1. Caractre alatoire
Un noyau meurt sans jamais vieillir, cest--dire quil ne prsente aucun symptme avant de se
dsintgrer. Une dsintgration radioactive est un phnomne alatoire, sur lequel il est impossible
dagir : il nexiste aucun facteur susceptible de modifier les caractristiques de la dsintgration dun
noyau.
2. Priode radioactive ou demi-vie
La priode radioactive T est la dure au bout de laquelle la moiti des noyaux radioactifs initialement
prsents se sont dsintgrs. Elle s exprime en seconde et est dfinie par la relation:
T
o
ln2
est la constante radioactive, elle sexprime en seconde moins un (s-1) et dpend du nuclide
34
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34
35
Remarques
Selon les lments, les demi-vies radioactives peuvent varier de quelques nanosecondes
quelques milliards dannes Les lments dont la demi-vie est de lordre de lge de la Terre
nont pas encore compltement dsintgrs donc ils sont encore prsents ltat naturel sur
Terre (exemple de lUranium 238, de demi-vie gale 4,47 milliards dannes).
On dit quun noyau radioactif ne vieillit pas puisque quel que soit son ge, ses chances de
dsintgrations restent les mmes tout moment. Par exemple, un noyau de csium 137 a une
demi-vie de 30 ans, ce qui signifie quil a une chance sur deux de se dsintgrer dans les 30 ans
qui viennent. Sil ne se dsintgre pas durant ses 30 ans, il aura une chance sur deux de se
dsintgrer dans les 30 ans suivants, et ainsi de suite Ses chances de dsintgrations
naugmentent donc pas avec son ge
3. Loi de dcroissance
Soit N0 est le nombre de noyaux radioactifs initialement prsents. Au bout du temps n T le nombre
de noyaux prsents est donn par la relation:
N
No
2n
N0e
t)
4. Activit radioactive
L activit A d une quantit donne d un lment radioactif est le nombre moyen de dsintgration
par seconde. Lactivit est exprime en becquerels dont le symbole est Bq. Un becquerel correspond
une dsintgration par seconde.
Henri Becquerel a dcouvert le phnomne de la radioactivit le 1er mars 1896 partir de sels
duranium. Il a reu le Prix Nobel de Physique en 1903 conjointement avec Pierre et Marie Curie, qui
ont prouv de leur ct que le phnomne ntait pas caractristique seulement de luranium, et qui
ont isol le radium.
35
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A0
avec A0
2n
N0
2n
N0
VI.
A0
2n
A0e
1. Bombe atomique
Au cours dune raction de fission, lnergie dgage devient trs vite considrable. Non contrle, la
raction en chane conduit une explosion : cest le principe de la bombe atomique ou bombe A.
2. Centrale nuclaire
Convenablement matrise dans un racteur nuclaire, cette raction en chane constitue la source
dnergie thermique dune centrale lectrique, dont voici le schma de principe.
barres de contrle
vapeur chaude
alternateur
turbine
condenseur
racteur
pompe
pompe
changeur
eau de rivire
de chaleur
36
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36
37
La fusion nuclaire contrle serait une source d'nergie quasi inpuisable. Malheureusement, elle
reste toujours au stade de la recherche.
4. nergie stellaire
La fusion existe naturellement dans les environnements extrmement chauds
que sont les toiles, comme le Soleil. Il y a, au cur du Soleil, une temprature
de lordre de plusieurs dizaines de millions de degrs qui permet la fusion de
noyaux lgers comme ceux dhydrogne en hlium.
Les principales ractions de fusion se font partir de lhydrogne et de ses
isotopes : le deutrium
et le tritium
Par exemple :
Ces ractions de fusion thermonuclaire librent beaucoup dnergie et
expliquent la trs haute temprature qui atteint en surface les 5 700 C. Une trs
petite partie de lnergie rayonne par le Soleil atteint la Terre et permet la vie
sur celle-ci.
5. Effets biologiques de la radioactivit
En traversant le corps, les particules et , ainsi que le rayonnement , provoquent des destructions
cellulaires. A faible dose ces rayonnements sont responsables d'une augmentation des cancers et
d'anomalies gntiques.
On parle d'irradiation lorsqu'un organisme se trouve proximit d'une source radioactive. Il reoit
alors une partie du rayonnement mis par la source. Il y a contamination lorsque les produits
radioactifs sont absorbs par les voies digestives ou respiratoires. Ils peuvent alors se dsintgrer au
sein mme de l'organisme.
Le danger augmente avec l'activit A de la source radioactive, la proximit de la source, la dure
d'exposition et le type de radioactivit (les particules sont arrtes par une feuille de papier ; les
particules par une fine plaque daluminium ; le rayonnement par une forte paisseur de plomb ou
de bton).
6. Datation
Le carbone 14 est produit en permanence par le rayonnement cosmique partir de lazote dans la
haute atmosphre. Les changes qui se produisent entre l'atmosphre et le monde vivant
maintiennent quasiment constant le rapport entre la quantit de carbone 14 et celle de carbone 12.
Mais, ds qu'un organisme meurt, le carbone 14 qu'il contient n'est plus renouvel puisque les
changes avec le monde extrieur cessent ; sa proportion se met dcrotre car il est radioactif (t1/2 =
5 568 ans). Pour dterminer l'ge du matriau mort, on mesure l'activit rsiduelle du carbone 14
d'un chantillon de matriau mort et on applique la formule :
A A 0 .e
.t
avec A0 est, en premire approximation, constante pour les tres vivants est gale 814 4 Bq pour
un chantillon de 1 g.
37
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1
0
1
0
5) Attribuer chaque symbole le nom qui lui correspond : 0 n, -1 e, 1 p, , , 1 e , ?
6) Donner la dfinition de lactivit dun chantillon.
7) Quappelle-t-on priode radioactive, ou demi-vie, dun nuclide ?
8) Donner le nom et le symbole de lunit dactivit.
9) Sous quelles formes est libre lnergie produite par une raction nuclaire ?
A
10) Dfinir lnergie de liaison par nuclon pour un noyau Z X.
11) Quappelle-t-on fission nuclaire ? Citer un exemple de noyau fissible.
12) Quel est le projectile utilise pour provoquer la fission dun noyau duranium ?
13) Quest-ce quune raction nuclaire en chane?
14) Quappelle-t-on fusion nuclaire ? Donner un exemple de raction de fusion.
15) Nommer un systme qui est le sige de ractions de fusion.
Exercice 2 :
1) Le noyau de latome de chlore contient 17 protons et 18 neutrons. Donner la reprsentation de
ce nuclide.
2) Le noyau duranium 238 a pour reprsentation
238
92
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38
39
235
92
m( 235
= 3,902.10-25 kg
92 U )
-25
94
m( 38
Sr ) = 1,559.10 kg
m( 139x Xe ) = 2,306.10-25 kg
mn = 1,675.10-27 kg
C = 3.108 m.s-1
1 eV = 1,602.10-19 J
Exercice 7 :
Une centrale nuclaire type REP utilise comme combustible de luranium enrichi en uranium
39
235
92
U.
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1) Un noyau duranium
235
92
144
56
Ba et
89
36
Kr .
-25
m( 235
kg
92 U ) = 3,902.10
1 eV = 1,602.10-19 J
Exercice 8 :
Le constituant principal du Soleil ainsi que des autres toiles jeunes est lhydrogne. Lorsque le cur
de ces toiles atteint une temprature de lordre de 107 K, les protons fusionnent. Cette fusion peut
seffectuer selon un processus dont le bilan est : 411H
24 He 210 e
1) Calculer lnergie libre lors de la formation dun noyau dhlium en J et en MeV.
2) On considre que toute lnergie produite par les ractions de fusion est rayonne par le Soleil.
La puissance rayonne, suppose constante, est gale 3,9.1026 W.
La masse mS du Soleil est de lordre de 2,0.1030 kg.
On value son ge 4,6 milliards dannes.
a) Calculer la perte de masse mS subie par le Soleil depuis quil rayonne.
b) Calculer la fraction de la masse actuelle que cela reprsente.
Donnes :
eV = 1,602.10-19 J
Exercice 9: Enjeux plantaires nergtiques.
En France, 78% de l'lectricit est d'origine nuclaire. C'est l'une des plus comptitives d'Europe."
Grce son parc de 58 racteurs, la France atteint un taux d'indpendance nergtique proche de
50%, lui garantissant une grande stabilit d'approvisionnement.
Le nuclaire est une nergie qui n'met pas de gaz effet de serre. Dans un contexte de lutte contre
le rchauffement climatique phnomne dsormais bien compris des scientifiques, et dfini comme
inluctable, il apparat indispensable d'utiliser des modes de production d'nergie qui n'agissent pas
sur ce rchauffement, afin de ne pas l'aggraver encore. Le nuclaire a sans aucun doute, aux cts
d'autres nergies, comme les nergies renouvelables, un rle important jouer pour contribuer
prserver l'environnement.
D'aprs le site Internet du CEA (Commissariat l'nergie Atomique) www.cea.fr/fr/jeunes/QR/nucleaire_1 .htm
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40
41
4) D'aprs le texte, que peut-on dire des centrales nuclaires du point de vue du respect de
l'environnement ?
5) Proposer deux inconvnients des centrales nuclaires qui nuancent les propos de ce document.
6) Que reprsentent les nombres 235 et 92 ?
7) Comment appelle-t-on la raction nuclaire que l'on fait subir l'uranium 235 dans une centrale
nuclaire ?
Exercice 10: Rpondre par vrai ou faux
1)
2)
3)
4)
5)
La masse dun noyau est infrieure la somme des masses de ses nuclons.
Plus lnergie de liaison par nuclon est grande, plus le noyau est stable.
Deux isotopes ont des noyaux de mme masse.
Un noyau contient toujours autant de neutrons que de protons.
On donne: 104Be ; 94Be ; 84Be ; 74Be ; 73Li ; 126C ; 105X.
a) 74Be et 73Li sont isotopes.
b) La raction nuclaire produisant 73Li partir de 74Be est du type +.
c) La raction nuclaire produisant 105X partir de 104Be est du type +.
d) Un atome de 94Be fixe une particule alpha pour librer :
i) un neutron et 126C.
un neutron et 84Be.
ii)
Exercice 11 :
Une certaine substance radioactive dont la demi-vie est de T
seconde.
6) Le nuclide
41
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Indices Horizontaux
Indices Verticaux
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
Exercice 14:
la fission d un noyau d uranium 235 bombard par un neutron, fourni divers produit. Parmi les
ractions qui se produisent, on peut citer:
42
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42
43
235
92
A'
1
U 01n 148
57 La Z ' Br 3 0 n;
235
92
A ''
1
U 01n 144
Z '' La 35 X 4 0 n.
235
92
1) Dterminer A, Z, A , Z , A et Z
2) A partir des rsultats obtenus, dduire la nature de X.
Exercice 15:
Lire attentivement le texte et rpondre aux questions.
Le samedi 26 avril 1986 1h 30 min, la suite de manuvres aberrantes, une explosion de vapeur
deau se produit dans le racteur n4 de la centrale nuclaire de Tchernobyl.
La dalle de bton situe au-dessus du racteur, dune masse de mille tonnes, et plusieurs dizaines de
tonnes de combustible radioactif fondu sont projetes sur les btiments environnants, y allumant
des incendies. Le graphite, modrateur du racteur, senflamme. Une partie des produits radioactifs
dactivit estime environ 1018 Bq ; celui-ci survolera ensuite une grande partie de lhmisphre
Nord .
1)
2)
3)
4)
5)
Exercice 16:
La constante radioactive du csium 137 est =7,32.10-10s-1.
1) Calculer, en anne, la priode radioactive du csium 137 (On exprimera le rsultat en une valeur
entire)
2) Dterminer l'activit A0 d'un chantillon de csium 137 la date t=0 si le nombre de noyaux
initialement prsents est N0=1,0.1024.
3) Dterminer son activit au bout de 30 ans et au bout 60 ans.
4) D'une faon plus gnrale, exprimer son activit au bout de n demi-vie en fonction de A0
Exercice 17:
Un laboratoire tudie un chantillon de csium 137 de date de
fabrication et de masse inconnues. Le graphe reprsente l'volution
de la masse de csium 137 en fonction du temps.
partir du graphe, choisir la bonne rponse:
1) La demi-vie du csium 137 est :
1957 ans ; 1965 ans ; 35 ans ; 30 ans.
43
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2) On considre une substance radioactive qui met 2 107 particules alpha par seconde et dont la
demi-vie est 10 s.
Le nombre de noyaux radioactifs dans cette substance est : 2 108 ; 1,4 106 ; 1,4 107 ; 2,9 108.
3) L'uranium 238 subit plusieurs dsintgrations successives de type et - et se transforme en
plomb 206 selon l quation de la raction:
Pb + xe + y He
Le nombre de dsintgrations de chaque type pour passer de l'uranium 238 au plomb 206 est :
-
8 dsintgrations de type
6 dsintgrations de type
8 dsintgrations de type
4 dsintgrations de type
et 6 dsintgrations de type
et 8 dsintgrations de type
et 1 dsintgrations de type
et 3 dsintgrations de type
.
.
.
.
-
Exercice 18:
He + 2p
3) Calculer l nergie de cohsion d un noyau d hlium He. En dduire son nergie de liaison par
nuclon.
Donnes: Masses des particules: m(He ) = 3,0149u; m(He) = 4,0015u; mp = 1,0073u; 1u=931,5
MeV/c
44
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44
45
Gnralits
1. Signal ou perturbation d un milieu au repos
a) Dfinition d un signal
On appelle signal ou perturbation toute modification temporaire et locale dun milieu.
b) Expriences
Que se passe-t-il si on exerce une perturbation sur un milieu matriel ?
Exprience a: on fait tomber une
goutte sur un plan deau au repos.
Exprience c : on pince
brivement quelques spires
dun ressort pos
horizontalement.
c) Observations
Dans ces trois expriences, on observe que :
- la dformation se propage (se dplace) tout au long du milieu matriel
- la dformation est une perturbation, car le milieu matriel revient dans son tat initial : le
repos
- globalement, la matire ne sest pas dplace
2. Dfinitions
a) Dfinition dune onde mcanique
On appelle onde mcanique le phnomne de propagation dune perturbation dans un milieu
matriel sans quil y ait transport de matire.
Remarque importante
Une onde mcanique ne peut pas se propager dans le vide, puisque, par dfinition, elle se propage
au sein de la matire.
45
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Dans les trois expriences, on a donc affaire une onde mcanique. Le milieu de propagation de
cette onde est :
- la surface de leau pour lexprience a:
- la corde pour lexprience b
- le ressort pour lexprience c
b) Dfinition de la source dune onde
On appelle source de londe lendroit o nat la perturbation.
Dans les trois expriences, la source de londe est :
- le point dimpact de la goutte sur le plan deau pour lexprience a
- lextrmit de la corde pour lexprience b
- les spires pinces pour lexprience c
3. Nature dune onde mcanique
a) Dfinition dune onde progressive
Une onde mcanique est dite progressive si la perturbation quelle provoque sloigne de plus en plus
de la source de londe au fur et mesure que le temps scoule.
b) Dfinition dune onde mcanique progressive longitudinale
Une onde mcanique progressive est dite longitudinale si la
matire affecte par la perturbation oscille paralllement la
direction de propagation de londe.
46
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46
47
II.
1. Direction de propagation
Une onde se propage, partir de la source, dans toutes les directions qui lui sont offertes. On
distinguera ainsi les ondes une, deux ou trois dimensions.
2. Clrit de l'onde.
On appelle clrit v de l'onde la vitesse de propagation de l'onde. C'est le rapport entre la distance
d parcourue par l'onde et la dure t du parcours.
d
V= t avec
t en seconde (s)
On prfre le mot clrit au mot vitesse auquel est associe la notion de dplacement de matire
(vitesse d'une automobile, d'une particule etc...).
La clrit de l'onde est une proprit du milieu de propagation et ne dpend pas de la faon dont
la source a engendr l'onde. Elle est donc constante dans un milieu donn dans des conditions
donnes.
Par exemple la clrit du son dans l'air dpend de sa temprature.
La clrit d'une onde se propageant sur une corde dpend de sa tension et de sa masse
linique (masse par unit de longueur).
V
avec
m
L
V(ms-1); T(N) et
(kg.m-1)
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III.
2. tude exprimentale
Soit une source S imposant une perturbation priodique sinusodale au milieu de propagation
(chelle de perroquet ou corde).
On constate qu'une onde progressive priodique se
propage dans le milieu.
3. Priodicit temporelle T
Ci-contre, l'aspect de la corde un instant donn.
L'longation de la source et d'un point M
quelconque est en gnral diffrente, mais on peut
remarquer une priodicit dans le mouvement de
chaque point de la corde.
48
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48
49
4. Priodicit spatiale
L'aspect de la corde un instant donn est une fonction
sinusodale de l'abscisse x de chacun des points du milieu.
Dfinition: On appelle longueur d'onde (note ) la
priode spatiale de l'onde progressive priodique.
= V.T
en mtres
v en mtres par seconde
avec
T en secondes
Les points M, M' et M'' conservent la mme longation quelque soit l'instant t. On dit que les
points M, M' et M'' vibrent en phases.
Remarque: tous les points dune corde, spars par des distances , 2, , n (n ) ont
tout instant la mme longation: ils vibrent donc en phase
n
,
2
, 2
, . , n
49
ont
(2n 1)
2
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IV.
Ondes rectilignes
2. Ondes sonores
Les ondes sonores sont des ondes mcaniques longitudinales de compressiondilatation. Elles ne peuvent se propager dans le vide et leur propagation
ncessite un milieu matriel lastique. Les points M1 et M2 vibrent en phase si
|d2-d1| = k. . (voir image ci-contre).
V.
50
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50
51
Onde
incidente
Onde
rflchie
i1
Milieu 1
Milieu 2
i2
Onde
rfracte
b) Dfinitions
Lorsqu une onde arrive contre un obstacle, elle est renvoye par celui-ci. Ce phnomne est
appel la rflexion.
La rfraction est le brusque changement de direction de propagation de l onde lorsqu elle
traverse la surface de sparation de deux milieux transparents.
c) Lois de la rflexion et de la rfraction: loi de Descartes
L onde incidente, l onde rflchie et l onde rfracte sont contenues dans un mme plan
appel plan d incidence.
L angle de rflexion est gal l angle d incidence.
L onde incidente et l onde rflchie sont situes de part et d autre de la normale la surface
de sparation.
Les ondes incidente et rflchie ont la mme longueur d onde , la mme clrit V donc la
mme priode T.
2. Diffraction d'une onde progressive sinusodale
51
Cas n2
L'ouverture est de petite taille par rapport la longueur
d'onde
( non ngligeable par rapport a).
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Dans le cas n1, l onde est de mme nature que l onde incidente rectiligne mais elle pouse la forme
de l ouverture: elle est dite diaphragme.
Dans le cas n2, l'onde change de direction et de comportement sans changement de sa longueur
d'onde: elle est diffracte (le phnomne mis en vidence s'appelle la diffraction).
3. Interfrences mcaniques
Linterfrence est un phnomne qui rsulte de la superposition de deux ondes de mme nature et
de mme frquence. Les sources mettrices de ces ondes doivent tre cohrentes.
a) Dispositif exprimental
Une fourche munie de deux pointes est fixe lextrmit dun vibreur.
Les pointes O1 et O2 ont ainsi mme frquence et constituent deux
sources cohrentes. Elles font natre la surface de leau des ondes
circulaires.
b) Observations
A la surface libre du liquide on observe des rides fixes, bien nettes
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entre O1 et O2. Elles ont la forme darcs dhyperboles dont les foyers sont O1 et O2. On les appelle des
lignes ou des franges dinterfrence. Elles disparaissent si lune des pointes vibre sans toucher leau.
Remarque: Un milieu dispersif est un milieu ou la vitesse de propagation dune onde dpend de sa
frquence
c) Interprtation
Supposons que les deux pointes frappent leau exactement au mme instant: O1 et O2 constituent
alors deux sources synchrones. Si elles pntrent la mme profondeur dans leau elles constituent
des sources synchrones de mme amplitude.
Interfrences constructive
Lorsque les deux ondes issues de O1 et O2 arrivent en phase en un point M: les interfrences sont
constructives et les amplitudes des deux ondes s ajoutent (clairement).
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sommet
Sommet
+
Sommet
Creux
Creux
+
Creux
Interfrences destructives
Lorsque les deux ondes issues de O1 et O2 arrivent en opposition de phase en un point M: les
interfrences sont destructives et l'amplitude rsultant des deux ondes s'annule (obscurit).
Creux
Rien
+
Sommet
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Exercice 2:
Une trs longue corde lastique inextensible est dispose horizontalement sur le sol. A la date t = 0,
un oprateur cre une perturbation en imprimant une brve secousse verticale lextrmit S de la
corde.
La clrit de londe mcanique cre vaut v = 10 m.s1. La figure ci-dessous reproduit la courbe des
variations temporelles de laltitude yS du point source.
1) Un point P se trouve sur la corde une distance SP = 4,0 m de lextrmit. Quelle dure spare
lmission du signal en S et son arrive en P ?
2) Influence de quelques paramtres sur la clrit de londe.
Les courbes ci-aprs donnent lvolution au cours du temps du dplacement vertical dun point K de
la corde, situe la distance fixe d = SK du point source S; les conditions exprimentales sont
prcises pour chaque exprience.
Toutes les rponses doivent tre justifies en utilisant les reprsentations graphiques.
a) Influence de la tension de la corde.
Lors de lexprience 1.a, la tension est plus faible que lors de lexprience 1.b.
La tension de la corde modifie-t-elle la clrit, et si oui, dans quel sens ?
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La masse linique est la masse par unit de longueur ; pour une corde de masse M et de longueur
L, on a donc :
M
L
La masse linique de la corde utilise pour lexprience 2.a est plus faible que celle de la corde
utilise pour lexprience 2.b.
La masse linique modifie-t-elle la clrit, et si oui, dans quel sens ?
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Gnralits
1. Sources lumineuses
On appelle source lumineuse un corps ou un dispositif qui met de la lumire. On distingue deux
types de sources:
-
sources primaires ou relles: ce sont des sources qui produisent elles-mmes la lumire
qu elles mettent. Exemples: bougie, lampe incandescente
sources secondaires ou apparentes: Ce sont des sources lumineuses qui ne produisent pas de
la lumire, elles ne font que diffuser les rayons reus d'autres sources lumineuses, c'est-dire qu'elles renvoient les rayons dans toutes les directions. . Exemples: lune, plante
Une source de lumire peut tre naturelle (exemples: le soleil, les toiles, la lave, luciole) ou
artificielle (exemples: lampe lectrique, le laser).
2. Classification des milieux matriels
On distingue entre:
-
Les milieux transparents: ils se laissent parfaitement traverser par la lumire et permettent
de percevoir travers eux nettement des objets placs derrire.
Exemples: l air, le verre, l eau, la cellophane, etc.
Les milieux translucides: ils se laissent traverser par la lumire en l absorbant partiellement
et ne permettent pas de percevoir nettement les objets (sinon seulement les contours).
Exemples: le verre dpoli, le papier huil, la porcelaine mince, etc.
Les milieux opaques: ils arrtent totalement la lumire.
Exemples: le bois, la pierre, les mtaux, etc.
Remarque: la transparence et l opacit sont toutefois des proprits relatives qui dpendent de
l paisseur des milieux traverss. Ainsi par exemple une feuille d or trs mince quelques micromtre)
devient translucide; d autre part, l eau sous une paisseur de quelques dizaines de mtres, devient
opaque.
3. Propagation rectiligne de la lumire
a) Exprience 1
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Observation: la tche lumineuse observe sur l cran est nettement limite et correspond la
section par l cran du cne ayant pour sommet S et s appuyant sur les contours du diaphragme.
b) Exprience 2
Remarque: le pinceau de lumire est rendue visible avec l aide de la fume d une cigarette.
c) Conclusion:
Principe: dans un milieu transparent, homogne (qui a les mmes proprits en tous ses points) et
isotrope (qui a les mme proprits dans toutes les directions), la lumire se propage en ligne droite.
Remarque: La formation des ombres est une consquence immdiate de la propagation rectiligne de
la lumire.
4. Rayon et faisceau lumineux
La direction suivant laquelle se propage la lumire s appelle rayon lumineux. Un tel rayon n a
cependant pas d existence physique relle (il ne peut pas tre isol). En ralit on dispose de
faisceaux lumineux qui sont considrs comme un ensemble de rayons lumineux.
Faisceau parallle
Faisceau convergent (tous les rayons qui le
composent se dirigent vers un point; le faisceau
se resserre)
Faisceau divergent (tous les rayons qui le
composent viennent d un mme point; le
faisceau s largit)
II.
a) Le phnomne de la rflexion
La lumire qui tombe sur un miroir plan (ou sur toute autre surface suffisamment bien polie) est
renvoye dans une direction privilgie: c est la rflexion.
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b) Lois de la rflexion
MP = miroir plan
I = point d incidence
SI = rayon incident
IR = rayon rflchi
i = angle d incidence
r = angle de rflexion
1re loi: le rayon incident, la normale au miroir au point d incidence et le rayon rflchi sont situs
dans un mme plan.
2me loi: l angle d incidence et l angle de rflexion sont gaux: i
2. La rfraction de la lumire
a) Mise en vidence du phnomne de la rfraction
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1re loi: le rayon incident, la normale la surface de sparation et le rayon rfract sont situs dans
un mme plan. Le rayon incident et le rayon rfract sont situs de par et d autre de la normale au
point d incidence.
2me loi: Lors du passage dun rayon lumineux dun milieu 1 dindice dans un milieu dindice, les
angles dincident et rfract vrifient n1sini1 n2sin2 (relation ne pas valuer)
3. Diffraction de la lumire
Dirigeons un faisceau lumineux sur un cran portant une ouverture.
o
Pour isoler un rayon lumineux on peut rduire la fente ou le diamtre de louverture circulaire.
Ralisons l'exprience suivante:
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On observe sur l'cran une figure de diffraction. Ce phnomne se produit lorsque l'ouverture par
laquelle passe la lumire est de petite taille. On dit que l'ouverture a diffract (met dans toutes les
directions) la lumire du laser.
Remarque:
III.
De faon gnrale, la lumire peut tre considre comme une onde lectromagntique. En
particulier, la lumire mise par le laser peut-tre dcrite comme une onde lectromagntique
sinusodale de frquence donne.
1. Propagation
La lumire se propage dans le vide, et dans les milieux transparents (air, eau, gaz, verre, etc.). Dans le
vide, la clrit de la lumire est c = 299 792 458 m.s-1 (on retiendra c
3.108 m.s-1).
Remarque:
La clrit de la lumire dans l'air est pratiquement gale celle dans le vide (cair
Dans un milieu matriel transparent, la vitesse v est infrieure C :
C
v= n
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avec n
cvide).
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2. Les priodicits
Une onde lumineuse a une double priodicit
-
La frquence note pour une onde lumineuse, caractrise la priodicit temporelle et ne dpend
que du milieu :
1
T
La longueur donde 0 dans le vide ou dans lair et la frquence sont lies par lexpression :
CT
Remarque : la diffraction dune onde par une ouverture se manifeste lorsque les dimensions de celleci sont de lordre de la longueur donde.
IV.
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V.
2. OBSERVATIONS
On observe sur lcran E une tche de diffraction strie de fines bandes
sombres (ou franges) rectilignes, parallles, quidistantes et de direction
normale la direction S1S2. Lensemble des franges alternativement claires
et sombres constituent des franges dinterfrences.
Si les ouvertures sont des fentes, on observe la figure ci-contre.
3. INTERPRETATION THEORIQUE
Pour expliquer les rsultats de lexprience, il faut considrer le caractre
ondulatoire de la lumire
Interfrences constructives et destructives
En un point M dune frange brillante se superposent les ondes lumineuses issues des fentes S1 et S2,
arrivant en phase : les interfrences sont constructives.
En un point M dune frange sombre se superposent les ondes lumineuses issues des fentes S1 et S2,
arrivant en opposition de phase : les interfrences sont destructives.
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Milieu 1
Milieu 2
Exercice 3 :
A- Pour les phrases suivantes prciser, dans lordre, les mots manquants.
1) Le rayon lumineux qui arrive la surface de sparation de deux milieux transparents est le
. .. Le rayon qui se propage dans le second milieu est le . tandis
que celui qui retourne dans le premier est le
2) Le rayon renvoy par le miroir dans une direction privilgie est appele
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On envoie un faisceau de lumire riche en rayons ultraviolet sur une lame de zinc relie un
lectroscope initialement charg, on constate que:
-
Si llectroscope est charg positivement: il ne se passe rien (les feuilles restent carter)
Si llectroscope est charg ngativement il se dcharge (les feuilles retombent)
Si on interpose sur le trajet de la lumire une lame de verre le phnomne ne se produit
plus.
2. Analyse de lexprience
Lorsque la lame de zinc et le plateau de llectroscope sont chargs ngativement, ils portent un
excdent dlectrons. Quand la lame est expose la lumire, des lectrons sont arrachs du mtal:
cest leffet photolectrique.
-
si llectroscope est charg on peut considrer que les lectrons extraits sont rattirs par
la lame.
Si llectroscope est charg ngativement, les lectrons extraits sont repousss par la lame
qui se charge . Les charges ngatives portes par llectroscope viennent neutraliser les
charges positives de la lame donc llectroscope se dcharge et les feuilles tombent.
Llectroscope est charg ngativement, si on intercale une lame de verre sur le trajet de la
lumire, celui-ci ne se dcharge pas car le verre absorbe le rayonnement ultraviolet. Seules
certaines radiations sont capables de provoquer dans le cas du zinc lmission dlectrons.
3. Conclusion
Leffet photolectrique est lmission dlectrons par un mtal lorsquil est clair par une lumire
convenable.
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II.
1. Hypothse dEinstein
Une onde lectromagntique, comme toute onde, transporte de l'nergie. On peut s'attendre ce
qu'un faisceau de forte intensit apporte l'nergie ncessaire pour extraire des lectrons d'un mtal.
Or l'tape 3 de l'exprience d'Hertz montre qu'il n'en est pas toujours ainsi. L'nergie apporte, bien
que quantitativement suffisante, ne l'est pas qualitativement. Pour expliquer l'effet photolectrique,
nous devons renoncer au modle ondulatoire et recourir au modle corpusculaire de la lumire.
Einstein interprte leffet photolectrique en formulant les hypothses (ou postulats) suivantes.
-
hC
W0
L'nergie h du photon incident est insuffisante pour extraire un lectron du mtal : l'effet
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EC =EW0=h (0)=hC
2
1 1
m ( vmax ) =h (0)=hC
0
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Exercice 3 :
On considre un mtal pour lequel le travail dextraction dun lectron est Wo = 1,9 eV.
1) Quelle est la longueur donde o du seuil photolectrique ?
2) Quelles sont les longueurs donde des radiations susceptibles de donner leffet photolectrique ?
3) Une radiation de longueur donde = 0,40 m permet-elle leffet photolectrique ? Justifier.
On donne : constante de Planck : h = 6,62.10-34 J.s-1 ;
Clrit de la lumire dans le vide : C = 3,00.108 m/s ; Masse de llectron : me = 9,10.10-31kg
Exercice 4 :
Clrit de la lumire C = 3,00.108 m/s.
1) On donne les longueurs donde dans le vide (en nm) et une srie de couleurs.
Associer les longueurs donde dans le vide et les couleurs.
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Jaune
480
?
Bleu
590
?
Rouge
660
?
2) Une lampe mercure, utilise pour le bronzage du visage met une radiation de frquence
1,18.1015 Hz.
a) Calculer sa longueur donde dans le vide.
b) A quel domaine appartient-elle ?
400 nm
visible
750 nm
Exercice 5
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Exercice 6
Exercice 7
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Exercice 8
Exercice 9
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