Le Regime Pharaonique PDF
Le Regime Pharaonique PDF
Le Regime Pharaonique PDF
LE RGIME PHARAONIQUE
DANS SES RAPPORTS
AVEC l'volution
DE
LA MORALE EN EGYPTE
B |5T4 re
LE
RGIME PHARAONIQUE
DANS SES RAPPORTS
AVEC L'VOLUTION DE
LA MORALE EN EGYPTE
PAR
Jules
BAILiliET
Ml
DOCTEUR S-LETTRES
TOME PREMIER
o''^^
Rue Haute,
1912
PREFACE
De
tout
l'originalit
de ses murs,
les
la curiosit.
Ses monuments,
captivaient
voyageurs,
des
l'attention
des
des
savants,
gens
instruits,
modernes
se passionnrent
la
pour
elle.
Au
et
le
permis de renouveler
l'histoire
l'intrt
C'est l'humanit
l'Egypte.
muses, ont
faits.
elle seule.
Nul pays en
effet,
jusqu' ce jour, ne
lui fournit
autant
Le monde
civilis classique et le
Que
l'on se
qu'ils
ne
l'ont
monde moderne
avou
et qu'ils
ont reu de
ne s'en doutent
celle des
il
est indispensable de
recourir TEgypte.
permettent de jalonner de
faits,
champ
des hypothses.
C'est, sans doute,
origines que
pour
claircir sur
et politiques avait
PREFACE
II
la
question de rvolu-
Outre
le
l'Acadmie (qui
lui
il
s'est
comme
ne
l'avait
dtails.
Il
Il
consi-
gnrale et se
rservait de reprendre,
et les
mthodes, en
les traitant
tels
ou
mmes
tels
des
Egypte.
femme,
ment
aux
rapports
il
gouvernement
du
pharaonique avec
est Torigine
le
du prsent
ouvrage.
Comment dans
l'Egypte
antique,
gouvernants
et
gouverns
lis
ces
obligations
Quelles
moraux?
Dislinguaient-ils, plus
une morale
la vie
Sur quoi
sanctions
les
prive? Et encore
Un
conqurant
des
murs
de ces origines
Conservaient-ils, plus
celles
nette, la
mmoire
comme
ou moins
fait
d'Hrodote
et autres
III
la dialectique.
coutumes
de rfractaires l'abstraction
traits
et
pour
la sagesse
Pour eux,
et,
comme pour
mme
le
le reste, elle
l'homme moral et
la cit offraient
S'il
subordonns,
les
la
des adminis-
s'agissait
du chef
mme du
gouvernement,
n'tait-il
S'il
pas lui-mme
la
gnages,
fait
mme
eux-mmes
pourvu seulement
auxquels
ils
se fussent refuss.
ici
non seulement
les
devoirs des
hommes
gouvernants et du pharaon
mme
positifs.
Non
auxquels
ils
ils
Nous
dont la fameuse
auxquels
prohibitions,
les
ne songeaient pas
se pliaient de gr
pourquoi
Platon, Rpublique,
1.
iv.
et tandis qu'ils
croyaient la
PREFACE
IV
immuablement depuis
justice fixe
le
En revanche, on
queront
que
vrir
est
le
le
Que
Ton veut
l'on sourie, si
Mais n'y
a-t-il
est-ce utile ?
si
nous o
distants de
envers
soit
pu
- Discuter gravement
elles ont
quelle
fleurir
si
dieux,
les
mesure
des
soit
quel
Je ne demanderai pas
si,
si,
dans
les ides
des
loigns de pareilles
opinions et
toutes
chistes, bourgeois
divinit, attendent
ides
comme
de
regardent l'tat
socialistes,
sicles
Politique
il
ne
aprs
comme une
deux
soient tant
que Bossuet a
fois, la
tir
reprendre plus de
de l'criture sainte sa
s'agit point
de ressasser
les
Non
ne
me
En
traitant
du rgime pharaonique,
je
mais seulement,
et la
tche
suffit
bien, de l'exposer, de
MORALE ET MORALITE
systme
qu'ils ont
ici
ce n'est pas le
et ses
jugement qu'un
ou
les
si
on
le transportait
magique-
ment dans une socit semblable. A vrai dire mme, ce n'est pas
tant ce gouvernement lui-mme et cette socit, mais plutt les
ides que s'en faisaient les contemporains, les vertus qu'ils
Mon
administrative ni conomique, mais une tude morale. Je n'analyserai pas tous les
rouages du gouvernement ni
actes,
suscitait.
Mon
et les
la moralit
les
des gyptiens,
anciens gyptiens
tels qu'ils
blme ou mprise
de rprobation
Non que
je la
lis
et
je
ou digne
de l'exactitude mticuleuse
de ses
non plus
la diversit
le
prix
Mais
entrevu
d'un
la pratique
l'idal
la vie
plupart du temps,
l'histoire
que
le
saint
je sais
au
Fhomme
la
de Thumanit.
De
l certaines
Entre
le
Bulletin de la bataille de
marches stratgiques
Ramss
II
et
Kodech
deuxime
l'autre instruit
et le
et les
pome de Pentaour
mieux sur
les
sentiments de
conteurs.
En Egypte, comme
officiels
ne
ailleurs, ils
ne
disent pas ce qui fut en ralit, mais ce que l'on prsenta pour
PREFACE
VI
que
la ralit, ce
ou ce qu'on voulut
faire,
comme peu
rejeter
les
Au
vridiqucs?
surtout
Faut-il
fait.
vantage aux
faits
et je les
que
mme
De
nous
exacte
la notion
plus utiles
faits.
trompent-elles
superflues
tienne.
comme
regarde presque
Non
point
La lumire de
Non, certes
elles
gloire
Mais
tenons-nous pour
les
la
vie
fiers
rations
et les vices
satisfaits
de
comme
soi, aient
mme
remords
ni
la
de
le
la
mthode
mmes
aspects que
comme
le
gouverne-
le voulait Aristote,
politique et socio-
d'exposition,
scien-
morale gyptienne
En
Paradis terrestre.
les
ni aspi-
ment?
les
sommes
de nos vertus,
et
vertueuses, ni
en parlant des
imaginons-nous panouis
crimes
tant,
Quelque
l'analogie cesse
si
l'on n'tayait
Serait-ce qu'
inversement que
En
vrit,
la
les
si
l'on constate
identit parfaite
Il
ou
PLAN DE l'ouvrage
VII
les principes
de
la
morale indi-
simplement
comme
particuHre
de
lien
une discussion.
Le pharaon
est le
le
cur de
collectif
de
l'Egypte.
Si
pharaon
l'tre
social,
est le centre
et
commencer
reli-
notre
tude.
Or on ne saurait comprendre
mine d'abord
la
nature qui
lui tait
pharaon apparat
nos ides
cultes gyptiens,
assimilation
sortie
du
du
du pharaon,
attribue.
comme un
antiquit, le
et
le rle
Ds
les origines
la
l'on n'exa-
plus haute
de
des
la religion et
roi
si
les
ges cette
la
soit
il
est certain
que
le spectacle
de
la
royaut
image que
l'on a
conu
les
dieux
comme
monde
qu'ils
gouvernent, y assi-
dvouement
et les
vertus.
PREFACE
VIII
l'on se
part,
devoirs sociaux
les
La nature du pharaon,
les dieux.
il
Leur
fils
hommes
des
d'abord sur
gouvernement pharaonique
le
roi et dieu,
la divinit
d'autre part,
du
il
roi.
comme
leur incarnation,
nement du monde.
Comme un
fils
anctres, le roi adore les dieux, construit et entretient leurs temples, fournil
Gomme un
ennemis
il
fait la
fils
il
guerre leurs
et,
soumis,
la
mission
tions.
Envers ses
parler
sujets,
rvolts.
Aux
lui-mme
se doit
11
il
trangers,
s'ils
comme
rejettent sa domination,
;
s'ils
se soumettent,
assure,
et doit
le rle
par sa nature
de devoirs proprement
le
soleil,
le
il
fait
il
les traite
Aux
habi-
du dehors,
la vie
il
et le
l'ordre
immuable
qu'il
que
les
jugements
posthumes ressemblent
ses
faveurs dont
il
comble ses
et
dvouement
le roi
de leur puissance.
magnifient sa grandeur
rcompenses aux
fidles.
leurs chti-
terrestres,
ils
dcoulent de
Ils
la diffrence
adorent sa divinit
aiment sa beaut
et sa
bont
ils
leur
du
roi
les
conditions
QUESTIONS SECONDAIRES
de leur obissance
et la
IX
le rle
de conseiller
que celui de
Cependant
du
en excutant
ils
ou
les ordres
chet'
les dsirs
d'en haut,
ils
:
collaborent au gouvernement
leur bont,
peuple,
en
et,
lui
reflet
de
la
bont royale,
mme
vivre le
subalternes participent
le
fait
aux
et
ment en vertus
uvres de
hommage
individuelles,
charit.
et
Les
providence administrative en
hommes, dont
sont des
petits
la
les
toutefois ce
du
roi,
gaux
l'opinion de ses
et
vis--vis
mme
de
de ses infrieurs.
sieurs de ces
ai
qu'un
tel
ou
tel titre.
et
ses
j'ai insist
comparaisons ncessaires
sanctions.
Tout un chapitre
sur la
avec
traite
de
ou
la poliorctique,
PREFACE
du
roi vivant
roi
comme
vue de
la conduite.
me
pu
drober
Tout
la
le culte
le culte
des
importance au point de
n'ai
le
mme
la
le
j'ai
mme
cherch reproduire
Le risque d'alourdir
moindre que
fiables.
En
rpandus
A
et
et
ceux-ci
mon
pour
et
exposition
mes
de ton original.
notes,
m'a paru
gyptiens,
textes
les
effet,
mme
un auteur classique,
il
suffit
de noter avec un
titre le chiffre
d'un
les
rarement connus
tantt
ils
d'ailleurs, plus
un
commentateur, tantt
;
possesseur antique
tel
le
ou un traducteur, ou un
diteur,
ou
tel
recueil de textes
ou
telle
ces rfrences
mieux,
le
d'un texte,
conserve, tantt
revue
souvent
le titre
j'ai
indications.
ductions,
si
varies ramnent au
mme
passage. Faute de
On ne trouvera pas
je les
emprunte
le
ici
plus souvent
aux matres de
la
Du
les
hommes, des
obligations morales
CITATIONS.
avoues par
les
SYNTHESE PHILOSOPHIQUE
XI
comme
hommes
pour
elle-mme.
vie des
la
fin la vie
dans leurs
L'homme
n'est-il point la
et
mesure de
quement
D'o proviennent
la
terreur
la
et
qu'ils
si
que sup-
pourrait
intermittence
dpens.
Comme
le
le
pharaon prouve sa
tous les
ennemis de l'Egypte
les
humains
et
par
rapprennent leurs
le
il
aime
il
est
les
divinit.
Il
la multipher.
lauteur de
la vie,
jouit de la vie
pour
biens du
tels.
par l sa bont
Bon Dieu
sant
et
de
Taureau
brille
noms de
ou
Du mme coup
s'illuminent et l'essence
du bien
du mal
et le
hommes,
c'est
et
humaine. Le mal,
c'est la
c'est ce qui la
connaissance de
diminue ou
la vie et
vertu d'une
loi
et
de leurs causes
c'est la
imprgn, transform
La morale,
mre des
la dtruit.
le
la
combat.
PREFACE
XII
bon
supprime
la vie
crimes, car
c'est
diminuent
ils
pourquoi
les
le
brigand, le violent,
le
pour
le
ou ses agrments
pharaons
gens
et
comme
le
lumire
la
ombres
pharaons contre
tribunaux rendus au
nom du
roi
les
la soif
elles
les
rpandent
elles
les
malfaiteurs
le rle vivificateur
du
les
roi et
animaux qui
et
ser-
pre nourricier de
le roi est le
et charit se
partent d'un
perptuent
tres
la
faim
simples particuliers
confondent ou s'engendrent,
mme
la vie
principe et tendent au
humaine sur
la terre. Elles
elles
de vivre
la joie
elles
comme
le
l le
tombeau, l'Egyptien
bien suprme
espre s'unir
il
du
Nil,
me
aile revenir
comme eux
visiter invisible
per-
la rbellion,
et les
les
vgtaux
l'autre
rsultat
rer, se
de
fils
et
multiplient
mal
La vertu imite
Bonne administration
mme
le
assistent le
car l'une
les
et
par
son peuple
rprime
de village, traquent
la vie,
a cr
les
ou de
de
le
et
de subjectif,
le
la vie, le
bien
comme on
l'a
systme picurien.
propre
il
diminuerait dans
le
monde
la
somme
de
la vie
au
profit
l'individu passe
la
DES CONCLUSIONS
vie et
mme
la nature.
Le bien
immuable de
rien de la loi
la loi,
mme
temps que
la
phmre
du dieu auteur de
mal
ni le
hommes, ne change
sa loi aux
XIII
La
ralit
vie,
pr-
sente, porterait
cependant pas
insister.
Pour gyptiens, en
pas
amasss
le droit
de morale
de
ils
il
dans un
et disposs
me
me
ne
que soient
ef'et,
les
Egyptiens
ensemble. Je ne
tel
les
me
crois
portique ou
le
agenant suivant
si,
tirs
de divers monu-
comme
le
dicton,
et clocher
portail de
On
Reims, nef
de Chartres; on construi-
citerait pas
faire
le
on ne ressus-
mon
tude incomplte
ait
occup
et l'histoire
la
scne du
si
elle se
d'un seul
monde? Un
hommes
se
mme,
si
l'auteur s'effor-
PREFACE
XIV
ait
Ne
troit,
le
reproche
faits
Parmi
hommes du
la
authentiques
et
des
pass, ne cher-
nature et
la
destine de
peut dclarer
Thomme
sauvages, auxquels
les
intressants sinon
comme image
l'indiffrence,
moins que
la science de
et la contribution qu'elle
lui est
apporte
l'homme en soi^
s'imposait donc
sions philosophiques
Egypte
il
l'on n'y
riques.
un anthropologue moderne
l'histoire
Il
? Si
ou
mme
du
roi,
le
dtail
quelles taient en
comment
s'oprait l'accord,
comment
s'tabhssait le
gouvernement
entre le
et les ides
harmonie prtablie
si,
J'ai
signal une
influence
directe mais
moraht
par
et
la loi
et les
ai
exphqu
les ractions
et c'est
pourquoi
mon
tude
mme
avait suivi dans son plan les degrs de la hirarchie, not l'impor Aprs tout les Aruntas et autres black fellows sont peu intressants en tant que
sauvages ce qui nous attire vers eux, ce qui nous fait trouver profit les tudier,
c'est qu'ils nous offrent l'image de ce que pouvaient tre les anctres des Grecs, des
Celtes, des Germains, etc., une poque que l'histoire n'claire pas. (Salomon
Reinach, L'Anthropologie, 1902, p. 669; Cultes, I, 84-85).
- Cr. Waddington, Rapport sur le concours, 1893
(G.-R. de l'Acadmie des Sciences
morales, CXL, p. 578-579 =: La philosophie ancienne, 1904, ch. n, p. 43-45).
1
DES CONCLUSIONS
XV
le
le
monde
eux-mmes. J'en
depuis
comme
la
un ge
d'or,
aurait
pu
ensemble
diffrer
li
et
mais
logique
tel
:
je
quel,
il
ne puis
s'enchane
me
comme
mthode
En somme,
vrifie-t-elle
hypothse
les
et
forme un
me demande
et
quels arguments
thories que la
morale. L'volution,
la
donnes gyptiennes
ne
semblent
et l'hrdit
des
choses
mais
celle-ci
mme
suprme par
la
nature et
ne dispense pas de
le
cause premire.
Puiss-je satisfaire la fois les amis de l'histoire et les dvots
de
la philosophie,
PRINCIPALES ABRVIATIONS
Ac.
Acadmie
B.-L.)
(I.
^g
M. Z
Ak. (Wiss.)
Ann
grecques).
Bibliothque gyptienne (Maspero).
B. E(j
Br.
British
Cat
C.-R
d
Musum.
Catalogue.
Comptes-rendus.
Descr.
E. E.
dynastie.
Description de l'Egypte (Jomard, etc.).
Egypt Exploration Fund.
Egypte, gyptien, gyptologique.
tudes.
Genre pistolaire (Maspero).
Gesellschaft.
Geschichte.
Maspero, Histoire ancienne des peuples de l'Orient,
Eg
Et
G.
Ep
Ges
Gesch
H. A
(4" d.,
H. Or
H. I.
v.
in-12
1886).
(DilMICHEN).
Hierg., Hirat
Hist
I.
Hiroglyphique, Hiratique.
Histoire.
Insc
J.
As
Sav
h.
/.
M. M. C
M., M. D
Ml
Mon. (R.,
Mmoires de
Mariette,
Mlanges.
Civ.).
la
Monuments
Monuments; Monument!
(Reali, Civili).
Mus
Muse, Musum.
Not
Notice.
Pap
Pr. (ou Tr.) S. B. A.
Papyrus.
Proceedings (ou Transactions) of the Society of Biblical Archaeo-
H. Eg
B. Tr
logie.
.
Rec
Bev
Rec. Past
Sel.
Select Papyri.
Sub verbo
(voir ce mot).
Sitzungsberichte.
V
Silsb
Ths
s.
Thsaurus (Brugsch).
Urk
Z. d. M. Morg. Ges.
Zeitschrift der
PREMIERE PARTIE
LE ROI
CHAPITRE PREMIER
DIVINIT DU
APPEL dieu,
Le
du roi vivant.
IMAGE DES DIEUX, LEUR INCARNATION, LEUR FILS LU ET EN-
Le roi-dieu et la morale.
ROI
PHARAON
et
Entre
monde
et le cercle
Les
et
et plus prs
sommet
des dieux
le roi.
titres
par lesquels on
le
II, le
L'Horus, taureau puissant, aimant la vrit, seigneur des ftes trentenaires comme
le seigneur des deux diadmes, qui soigne l'Egypte et chtie
son pre Ptah-Totounen,
les nations,
divin,
les
deux mondes,
toute vie, tout salut, toute force, matre des annes, le trs
l'ilorus
victorieux,
le
roi de la
Haute
et
de
la
Leyde,
Ch.vb.\s,
PHARAON
DIVINITE DU
tel,
moins
Gab
1er
de Ppi P
(Sib),
tels
(?),
Ppi
aim de tous
le
monarchie, du
triple
les dieux,
et
du Nord, Ppi
Elle
gard,
numrera ses
comme
devoirs,
morale
quelque chose
a-t-elle
Tous
devoirs des
envers les
l'accomplissement. Mais la
hommes
il
loi,
devant ce Tout-puissant
au
l'unisseur
La morale
tre
du Midi
le roi
la
roi
compte de
De qui
pour demander
?
ses actes ?
l*-.
La voix du peuple, selon Diodore, aurait eu ce pouvoir prodigieux. Aprs la mort d'un roi, dit-il, au jour des funrailles, on
procdait au jugement de tout ce que le roi avait fait pendant sa
vie.
posthume,
le
roi
de spulture
et ins-
la
et pris
mme
l'autocratie royale.
Pyramide de Ppi
DioDORK,
I,
.5/i/., I, 72.
1.
6b
{R. Tr.,
V,
167).
Seulement
le rcit
il
a tout
l'air
tombe sous
mmes
les
comme
mme
historien
des particuliers,
si
si
du jugement d'outre-tombe, ne
l'autre vie et
soufflent pas
mot
Diodore
importantes que
lui
attribuent
Probablement on a con-
que
ou
le
la rcitation
s'il
de
la
On
Khops
et
Kphren auteurs
haine populaire
eux-mmes ont pu
momie d'Amasis
civiles
stle
'
et qui a
pu
de ce
III
mme
fit
textes tels
que celui de
(c'tait
Il
est dit
son rival)
en roi matre de
la
la rvolte et la
subir la
de l'an
Les Egyptiens
et servir
de
la
le fit
enterrer
l,
lui-mme,
car Sa Majest
perfection,
l'tablissant
avait dcid de lui pardonner son pch envers les dieux. Elle
la
nombreux
absolument faux,
2
Jbid.,
HRODOTE,
HRODOTE,
an
I,
64.
II, 127.
III, 16.
Rmen
III,
(St.
d'Amasis,
DIVINITE
Mais
un
roi
DU PHARAON
mort sur
le
un
roi
vainqueur qui,
sans tribunal, sans crmonial, dcide du traitement d'un roi dtrn, et encore pardonne-t-il et dcerne-t-il les honneurs divins.
Quand
il
Il
me
du
mes
se
la
et
doubles garantissent
et plusieurs
\ Sa destine ne
roi
ne se mle pas
diffre d'eux
le roi
la survie
la leur.
Il
ne
dpendance de personne
la
Il
juge
Mais
il
loin de l,
il
^
.
n'est pas
il
est dieu.
et
Il
de leur vie
vit
il
il
Il
sige
participe
s'assimile eux,
il
s'identifie
il
dpend de
lui et l'adore.
Nephtys
le saisit
et toutes deux
Des
lui
dieux en proscynme
tranant
sur la face,
les Indestrucen se
tibles en courbant l'chin
joie,
les
son pre le Soleil qui avait 7 mes et 14 doubles (Bergmann, Hier. Inschriften,
Cf. Herms Trismgiste, III. 2, trad.
Maspero, Contes, 2 d., p. 216, n. 2
Comme
pi. 62. 2
(Pyr.
Ppi
dirige
Ppi.
ne
Ppi, aucun prince
ne gouverne
Maspero, R. Tr., XIV, 138).
,
Pyr. d'Ounas,
1. 496
1.
[Ibid.,
Il
p. 59).
C'est
la
Et
Il
il
prend
le sceptre,
a support
en
le ciel
et
vie,
commande aux
il
il
C'est
le ciel
en force,
c'est
la terre
Pyramides clbrent
et sa toute-puissance. Ils
hommes
et
clestes.
Il
la leur.
Lumineux
les
et le
Il
Douaoumaoutef
suivent
ils le
dieux viennent
comme
il
^.
Il
femmes,
chairs
fait
il
fait la
tous.
lui
rendent
et prside
soumet
les
R lui-mme
lui
Tantt
*.
-.
et tantt
domine
complte
lui
les
Kobhsonouf,
et
en courbant Lchine
lui
il
leurs
roi
leur ennade^;
grand que
hommage
grandeur du
la
*.
Sa puissance surpasse
Les Khou,
en joie
sait
il
que Ppi
est plus
en use despotiquement
il
s'amuse avec
et se repat
de leurs
lutterait
hommes?
avec
lui
quant ce colosse, jugeant celui devant qui se prosternent ettremblent les dieux
Non
aux funrailles
'
Pyr. Ppi
I, 1.
I.
48.
Pyr. Ounas, 1. 233. Cf. Chassinat, R. Tr., XIX, 29, les Ns/cyf.
* Gab lance un bras au ciel, l'autre bras la terre
il
montre (infode, awu)
Ppi R et Ppi lui prsente (soumet khorp) les dieux
les dieux viennent lui en
courbant l'chinc, les Lumineux suivent Ppi cause de son me (puissante)
ils
comptent leurs masses, brandissent leurs armes de guerre Ppi, car il est le grand.
(Pyr. Ppi I, 1. 338-341
R. Tr., VII, 156).
5 Pyr. Ppi I. 91 (R. Tr., 171). Cf. Il est devenu plus fort que lui
(Toum). (Pyr.
Ounas, 1. 502; R. Tr., IV, 59).
6 Pyr. Mirinr, 1. 774 {R. Tr., XI, 27).
7 Pyr. d'Ounas, 1. 491-521 (Maspero, R. Tr.,\, p. 59-61
B. Eg., \, p. 156-158).
3
DIVINIT
d'un roi ne
le
prenait pas de
DU PHARAON
si
haut
dans
la
Donc contre
du peuple
le roi
monde o triomphe
sa
divinit.
Le
roi dfunt
dans ses
cueil qui
ciel
est dieu et
qu'il
renferme sa momie,
de translation
et
comme
de restauration de
le
la
offi-
momie d'Amnths
I"-.
dans un procs-verbal
fils
de Dieu
et
vraiment Dieu
lui-
mme.
2.
Diodore
dit
que
les
lateur une telle vnration qu'il fut le seul roi qui de son vivant
ait
reu
pos de
le
nom
la ralit.
Tout pharaon
tait
l'tait
il
mme
avant
NON APOI'HEOSE
DIVINITE
de natre
Ttait
il
dans l'uf
^
,
c'est--dire dans le
sein de
sa mre.
Il
la divinit
Un
fils
d'une mortelle,
hommes ou
Au
contraire les
ils l'taient.
mais leurs
La
divinit
thume
on
si
du pharaon ne
le dit
l'autre
monde
dans
sjour des
nit
le
dans
le
il
le
mnes
ressort
le
contraire.
comme consquence
elle
prolonge
et
Sa divinit
de sa divi-
sur la terre.
Le pharaon
un
de rsidence
et
esprit divin.
l'origine
comme un
l'ide
de
les autres
la divinit
hommes
du
roi
frappait
DIVINIT
yeux
les
ennemis sentaient
lui; ses
DU PHARAON
poussire;
lui rsister,
le
on se perdait; se soumettre
nom
le
mme
il
la
n'tait pas
titre
que
une
s'levait,
mme
du
ne pouvait rester
roi
s'purait, s'unifiait.
d'elles ^
fit
comme
apparaissait donc
Redoutable ou bienfaisant,
La
11
on
lui,
et tout puis-
que
le roi ft dieu.
pouvait
La
l'on cesst
un
triage, tablissait
solution?
Renoncer au
La puissance des
prestige
la
Comment
de leur divinit
roi et
il
l'tre.
un choix
de
de croire
les
mort,
leur
que
douter
crotre.
et sembl une
mme
En
un faux dieu
lui
tomb,
la
de
la
le roi, souffrant et
le
trpas d'Osiris;
soit
l'eu
quune
un accident
du
Soleil
le
mort
roi
sans
s'incliner,
transformation,
lever
d'objections,
et
En consquence,
thologie
sages dployaient
les
monuments
officiels
enregistraient le rsultat de leurs lucubrations et les transcrivaient en beaux titres tincelants et sonores.
et expliquer la
divinit royale.
Pour dsigner
noutir -,
et surtout
minations ne
lui
spcialement
surtout
le
l'occasion toutefois,
Par
divin.
il
si
est
iiofir.
Ces dno-
devient l'occa-
le
Son
palais se
nommera
sa
femme,
la
roi
ou
lui
solliciter.
un dieu qui se
appartient sera
le palais divin.
Sa mre
l'pouse divine
ou
double terre
la
est la
divine
fait les
dieu grand
11
le
noutir
approche du
pouse du matre de
''\
mre divine
nen
11
dieu bon
le
dieu bon
venge
couramment
dit
le
dieu grand
on
roi,
le
il lui fut
fleuve et le
Chabas,
p. 76
;
le
est inexact
l'avance
et 23
i
Stle de
III, 223).
10
PHARAON
DIVINIT DU
Tout ce que
au
l'on fera
on
roi,
fera
le
humain que soit l'acte La nourrice de Thotfemme du ministre Amonemhabi, se glorifie d'avoir
vulgaire, quelque
ms m,
Bki,
lev le dieu
cet
d'avoir
attouchement
En
un dieu^ quelque
transfigure
l'a
sujets,
en
et
^.
bon
un dieu que
lui obissant,
soumet
se
l'en-
im dieu.
La puissance du
dieux.
Il
la terre,
roi
du
Ta
roi
fait
tait le
dieu visible,
comme
le
le
de
le roi
l'ide
pour
le
R ou
le
dieu de
de l'autre dont
il
On
est l'image.
dieu et rciproquement
on peut
rai-
sonner par analogie de l'un l'autre; qui voit l'un voit l'autre;
qui connat l'un connat l'autre.
On
dit
couramment que
le roi
ou de
tel
dieu, sa forme {qodnoii, kaa), sa ressemblance (snen), son portrait (hd), sa statue
ou
Toutes
qu'il est
comme
du
les qualits
lui
ou
encore
qu'il
est son
second
{ma).
roi servent
de prtextes pour
et
rappro-
le
de juge souve-
changeant de
(Stle
nom comme
de Berlin, n 14.197
de
Eiim.\n,
rain,
11
il
crateur.
Dans
les
batailles,
il
ressemble tous
dieux terribles
les
et
guerrier de Thbes,
et
d'Horus.
Dj on
La
lui
lit
Baal
dans
les
il
cielles
II
d'Ombos
La
comme
Sit
^.,
mme
des potentats
^,
guidant l'existence
comme
Ap-rchi,
de Thot par
Il veille rendre la justice tous les hommes d'Egypte comme Thot
ses lois
deux fois grand <*. Bon administrateur, ses penses justes ds l'enfance sont
semblables aux desseins d'Aah (Thot-Lunus). .
Mdinet-Habou, 2 pylne sud, face ouest G<^^ inscr. de Ramss III, an V, 1. 30
Jugeant et pntrant comme Thot
(DiiMicHEN, H. /., Chabas, Et., p. 229.
en leurs curs. Daressy, M.-H., p. 111).
* Ibid
1" pyl., face 0.
Inscr. de Msori, an XI, 1. 8 et 30 (Daressy, p. 80 et 82
avis)
*,
ou
offi-
des premiers
jugeant (au
etc.
Sit,
usent et abusent du
cur
dieu
le
Conteurs*, potes \
rois
formes asiatiques de
et les autres
car
Montou,
Sit, le
pyramides
Il
est l'image
<=.
DiiMiCHEN, H.-I.,
<"
Hammamat
pi. 18).
Stle de
Ramss
III
219
Pierret, R. Arch.,
1869, 277).
Dcret de Memphis % 15 St. de Damanhour, 1. 18. Rosette, 1. hirogl. 11, 1. gr. 19.
Mdinet-Habou, l'' pyl. N., face E. inscr. de Mchir, an XI (Daressy, M.-IL, p. 70).
2 II a surgi comme Ptah au milieu des multitudes pour
tablir des lois excellentes
sur les deux terres ". Grand des pangyries comme Ptah *, il se montre dans
les ftes semblable lui
" Inscr. de Mnptah (Maspbro, H. A., p. 2S5).
* Protocoles de Ramss II (Pap. Leyde I,
348
p. 4, pi. 148), de Ramss III
(Mdinet-Habou
D.vressy, p. 64, 69, 206), etc.
Dcret de Ptah (Daressy, M.-H., p. 66).
<*
<^.
3
*
comme Sokhmit
I qu'il rpand
la terreur sur
en une anne de peste {Contes, p. 101).
nations
les
Cf.
(St)
comme
le fils
de Nout,
trangres
V de
Stle de l'an
d'Hliopolis,
le
vaillant
trs
les dtruisant
par
ilamme dans l'espace d'un moment . (Pap. Anastasi 2, II, 1. 5 sqq Maspero,
Genre Epist., p. 81-82).
6 Dans le rcit de ses campagnes en Asie, Thotms III s'avanait sur son char dor,
en armes comme Horus qui brandit la pique, tout puissant comme Montou Thbain .
(Annalex, an XXIII, Karnak (L. D., III, 32
Sethe,
Tr., III, 142
M.aspeuo. R.
Urkunden, III, 657).
La prouesse d'Amnths II gala la puissance mystrieuse de Sit en son heure
)>
sa
12
PHARAON
DIVINIT DU
del
ou de leurs successeurs-,
XIX dynastie',
les
mmes
loges
galent aux dieux les rois vainqueurs. Sur les murailles de Mdi-
net-Habou, en particulier
les
rcits
III
Tous
pour quelque
son valable, en
avec
parallle
roi.
le
Notices,
185
II,
Thotms IV
rai-
. (Stle de Karnak, 1. 6
Ghampollion,
Maspero, jE. Z., 1879, p. 57 H. A., p. 204; B. Erj., VIII, 202).
combat avec son glaive comme Montou . (Inscr. d'Amada de Roug,
:
bras
ft
<'
Ib., 2
9 Ib.,
Ramss
parmi
1" reg.
1" reg.
f Ib.,
/6.,l"reg.dr.etg.,tabl.l(p.58et70).
>
(p. 68).
Ib.,
II, le
les
comme Montou,
et vaillant
il
enchane
les ttes
Sit-Noubti...., faisait
puissant
de Nout. (Stle
Guieysse, R. Tr., X, 63.) Le mme,
quoique apocrj'phe, est un dieu
comme
le
terrible....,
fils
-o
''
Montou sur l'Egypte, trs vaillant comme Baal contre les nations " il prcipite
aux Enfers, le Montou aux bras victorieux qui se plat dans la mle "
leur chef
disent les ennemis est semblable Sit, p ... il nous poursuit comme Baal frappant
l'impur
Msori an XI,
<^
Cf.
Grande
Rechpou
mme
deviennent
semblables Montou...
1.
inscr.
de
l'an
V,
1.
Msori an XI,
1"
1.
22 (Dmichen,
pi.
Mchir an XI (Dmichen,
Daressy, p.
71).
Ramss
II,
son aspect,
en pair
et
et clbrer sa
13
Ramss
III
comparaisons"^.
C'est au soleil
que
plus souvent on
le
Horus
'
*
i
compare
Toum, Aton,
le roi,
ou
surtout
ses
et
Grande
))
14
PHARAON
DIVINIT DU
actes
rapprochent
le
astres
dieux
des
Vivificateur
ou
du protocole
comme R
dou de vie
^.
gyries
comme
comme R
C'est
des
roi
du
ou
solaires
Ptah-Totounen*,
pre
son
ou
comme Montou
un privilge que
lui
le qualifie
participe la
Il
riche
en
annes
% ou comme Toum
'.
celle
divins,
Tht
et la
la description
geste
Msori an XI (Daressy,
p. 87).
La fte sed, pangyrie, triacontatride, a t interprte comme priode astronomique (De Sacy, Letronne, Lepsius), jubil aprs 30 ans de rgne (Brugsch, Thsaurus,
3
6
'
Ibid., p. 69.
Ibid., p. 206.
Gf.
Amon-R
Maout
et
Khonsou
lui
donnent des
millions de ftes, une infinit d'annes comme leur fils. [Ibid., p. 69).
* Amon Sti I
Je le donne
la dure de R et les annes de Toum
Ta dure
de R au ciel. (Karnak, mur. N., l'' reg. dr., tabl. 4. (Champollion, Mon. 302;
Brugsch, Rec, 47 R. Tr., XI, 75) etl" reg. g., tabl. 3. (L. D., III, 128; R. Tr., XI, 61>
A Abydos, Isis semblablement Ramss II Ta dure de vie est gale celle de mon
fils Horus
la dure du ciel
les annes du double Horus. (Maspero. Essai, p. 8).
Thot Ramss II J'inscris pour toi la dure de R, les annes d'Horus
ce que
sont les uvres du disque en splendeur, que tes travaux le soient galement.
(Raraesseum Champollion, Not.; de Roug, Ahms, p. 85).
Tu te rajeunis comme le dieu Lune, tu te renouvelles sans cesse l'image du dieu
Nil
nombreuses tes annes plus que les grains de sable du rivage tu rgnes sur la
terre comme R, et Thot crit pour toi les doubles ftes comme pour ton pre
Totounen. (Sphinx de Ramss II l'isthme Maspero, Rev. Arch., 1877, II, 322
:
est celle
B.Eg.,\n\\, 18).
9 Toum le dcrte sa dure de vie
Thot, sur les peintures qui sont ct
du Ss"" universel et du grand cycle divin, ma parole a figur cela. (Inscr. ddie.
d'Abydos,
1.
106
Maspero,
p. 64).
COMPARK AU SOLEIL
ROI
I,E
15
remontent aux
ori-
".
mme ^
voire
mme
l'image du soleil, ou
lui
un second
soleil
Rarass
III
D., III,
(L.
Daressy,
33j
p.
le
soleil lui-
pour
Z>., 124 d)
Abydos
Mdinet-Habou pour
Edl'ou pour Ptolme IV (L. D., IV, 17 b;
et
0.,
Sti
I"
p. 221,
I.
(L.
fig.)
<*
i^
2, pi.
i.
II
Louqsor (Ghajpollion, Mon. pi. 332).
Ramss III
Mdinet-Habou, 2 pyl. S., face E. (Daressy, p. 99).
R ni Qmit khd-f r oun miriti ni rekhiou. (Protocole de Ramss sur l'oblisque
de Thotms I Karnak (L. D., III 6 o).
Rd Pettiou : Je les donne mon pre Amon, en reconnaissance de ce qu'il m'a
fait reconnatre comme Soleil des Neuf-arcs .
(Amnths III, Stle FI.
Ptrie, 1. 16
R. Tr., XX, 41).
Dans les tablettes de Tell-el-Amarna, les Asiatiques nomment prcisment le mme souverain, le roi, mon soleil, le soleil du
ciel. (Tabl. de Pitia d'Ascalon
yE. Z., 1889, 53 Maspero, Ei. eg., II, 278, n. 2).
Harmhabi (Karnak
Brugsch, Rec. II, pi. 57,3
Mariette, M. D., pi. 38
Maspero, Qq. navigations
Bibl. g. VIII, 104 Tombeau de Houi QournetMurra L. D., \\l, 117), et Sti I sont aussi qualifis Soleil des Neuf-arcs .
(Karnak, salle hyp., mur N.
Champollion, Mon., 302; Brugsch, Rec, 47; R.
(^
infra, p. 17, n. 1.
Karnak, mur N., l'' reg. g., 2" t. (Champollion, Not. 91 Rosellini, Mon.,
2 L. D., III, 127 a; Brugsch, Rec, 48 c. R. Tr., XI, 59).
^ A Abydos les grands convoqus en conseil nomment Ramss II notre soleil ou
soleil, vie de la terre autant que le soleil , et son pre lui-mme lui rappelle qu'il est
venu en qualit de soleil, vie des tres intelligents . (Inscr. ddicatoire d'Abydos,
1. 36, 39 et 116
Maspero, Essai, p. 23, 25 et 07).
A Mdinet-Habou, les nobles qui entourent Ramss III, puis les chefs trangers lui
disent
Tu es le soleil, tu brilles autant que lui quand tu te montres aux vivants.
Daressy, p. 77). Tu es le soleil, le bon prince, tu est le portrait
(M. -H., 1" pyl. revers
de ton pre, le matre des dieux
ton aspect pntre d'amour, comme celui du soleil,
6 Lumire des Barbares. (Mdinet-Habou, Pavillon
Daressy, p. 52).
5 Introduction de l'inscr. de l'an V
(Mdinet-Habou, 2 pylne, Daressy, p. 110)
<c
Enfant divin ds sa naissance comme Harmakhis,
On voit son apparition comme celle de Toum...
Les trangers viennent de leur pays pour l'adorer,
Pour voir le grand soleil d'Egypte qui est sur eux
Ils le voient comme le disque, un second soleil,
Apparaissant, brillant sur terre, le Shou de l'Egypte.
A celui qui est leur ciel, ils disent
Que se montre le soleil en nos paysl
Nous nous perdons sur terre, vivant dans les tnbres.
''Sti
pi. 49,
16
PHARAON
DIVINIT DU
La langue commune
exprime
les actions
du
tire
marche du
tion de la
solennit religieuse
aspects ^
S'il
ou
aux
palais ressemble
Sa vie
comme
ne
le soleil
soleil
mme
en ses divers
acte
du
soleil qui
retraites
les vulgaires
disant qu'il
du
ciel
son
Enfin
^.
le roi
ne meurt pas
remonte au
ciel
naissance de chacun des trois enfants de Rouditdidit, qui fondrent la V"^ dynasdesses qui assistent l'accouche, prdisent C'est un roi qui apparatra en ce
la
tie, les
roi
suit la
\ Le
l'aurore
on songe au
un resplendissement
comme
dans sa
soit
civile,
la descrip-
la porte
est
lever ou d'apparition
mais se lve,
le trne,
S'il se
termes emprunts
soleil.
Pays Entier.
beau lorsqu'il parat sur le trne de Toum, qu'on le voit comme R au matin. c,
Grande incr. de Ramss III, an V, 1. 50 (Dmichen, H. /., pi.
Mdinet-Habou
Ilest
Ibid..
A Abydos,
i"
Daressy. p. 113).
an IX,
1.
pelle
la
tu pntres
(c
<*
A HORUS
LE ROI COMPAR
17
mtaphores dans
i'ptre la plus
peine
dithyrambique ^ De
la
le roi le
mme
la
et protecteur divin
le
totem, anctre
les abori-
Dans
la
de
la
double terre
les
la
du Midi
est
il
lui.
Le
du Nord
qu'il divise
avec
et
et
triomphe de
il
venge
le
ou partage
Sit
semblable Horus
et le rincarne
il
est
et visible, agissant,
le
pouvoir
un Horus
rgnant et
fait
l'hiroglyphe
un
envoy
soleil
toi qui illumines les deux rgions de tes
Disque des humains, qui carte les tnbres de l'Egypte
[periections,
Shou au
s. f.,
le
le
lever,
il
1. C19
Anastasi IV, pi. V, 1. 6-19 Maspero, G. Ep., p. 79-80).
totmisme gyptien, voir Frazer, Totmisme (tr. Vidal, 189S), Osiris (190())
LoHET, Horus le Faucon, 1903 (Bull. Inst. Caii^e, III, l-24j L'Egypte au temps du totmisme, 1905) Ann. Mus. Guimet, XIX); ^Kwihh^, Religion, 1906, [Ibid, XXIII, p. 37-41);
S. ReinacHj Totmisme animal [Rev. Scient., 13 oct. 1900 =: Cultes, mythes, religions,
1905, ch. II et passim); Gayet, Civilisation, 1907, p. 5, 10, 20; A.-J. Reinach, Egypte
Sur
le
<^.
18
DIVINIT
DU PHARAON
comme
l'image
pronom de
d'Horus
partir
de
la
du protocole
dynastie'
symbole
le
officiel
des
au moins, com-
net
rvolts,
Celui-ci,
rois-.
la
'.
((
''
34 et 38).
p.
i
'
46).
Tout en
tte^
au-dessus du
accessoire
c'est le signe de sa divinit souveraine et immortelle. Sous les 1"* dyn.,
ce titre et ce nom constituent l'essentiel et souvent le tout du protocole royal (R. Weill,
Evolution primitive du protocole, R. Tr., XXIX, 37-43). Un second pervier introduit le
deuxime nom en cette place il est toujours juch sur le signe de l'or, symbole de
il
indique dans le roi 1' Horus vainqueur de
l'clat du soleil et de ses triomphes
tous ses ennemis, protgeant l'Egypte et chtiant les Barbares, matre de la terre
' entire.
Sur le signe mme de l'or, l'pervier peut tre associ un autre signe
:
unique et constituer ainsi tout le nom divin L'Horus d'or prime, Khafr , L'Hor
d'or est dieu, Anou , L'Hor d'or ressuscite, Amonemht I , L'Hor d'or existe,
Snousrit III . (Maspero, loc. cit., p. 234). Plus souvent le nom, moins bref, suit
l'pervier. Au dbut on hsita entre l'pervier sur l'or et le disque solaire sur l'or
(Protocole de Zosiri, III" dyn.. Pyramide degrs de Saqqarah
L. D., II, 2f; stle du
Srapeum Mariette, S., pi. 3, p. 181), voire mme l'uroius sur l'or (Inscr. de Den,
I''^ dyn.. Ptrie, Royal Tombs, II, pi. 7. n 12). L'pervier l'emporta: cependant le disque
reparat associ l'pervier dans les deux noms d'Horus sous l'empire Thbain, et
quelquefois seul l'poque grco-romaine. (Stle de Pithom
/E. Z ., XXXII, 79; Sethe,
Urkunden, II, 81).
Le titre Horus d'or, R. Tr.,
Cf. Moret, Royaut, p. 21-23
XXIII, 23-32; R. Weill, Farines anciennes, R. Tr., XXIX, 35-37.
2 Cf. Grbaut, Hymne Ammon, p. 185-215; Erman, /Egypten, p. 88;
Maspero, Sur
Amlineau,
les quatre noms officiels (Et. Eg. II, 273-288)
Moret, Royaut, p. 17-32
Journ. Asiat. l'JOU, p. 244-256 Setiie, Beilrge sur ltesten Gesch (JJntersuchungen III, i);
R. Weill, R. Tr., XXIX, 26-53; // et IIP dynasties eg., 1909. Gf. infra, ch. ix, | 3.
Le pi'emier protocole complet est celui de Ppi I" Mritooui-Merir-Mrikhet-Ppi
de la vi dyn., (de Roug, Six dyn., p. 117; /. H., I, 75). Antrieurement Khfr les
deux noms d'Horus et de roi existent seuls associs un nombre variable de titres
(R. Weill, Evolution). Khfr, de la vf^ dynastie, inaugure un nom de nebti driv du
nom d'Horus (Sch.eker, /E. Z ., 1904, 88) et un nom distinct d'Horus d'or. Le cartouche
ovale apparat la lin de la ni" dynastie avec Snofrou (au Sina
L. D., II, 2). Le pre:
**
19
titres, suivis
',
le roi
et
noms
un Horus.
Comme
le
matre de la double
diadmes du Midi
du Nord ^
et
priode pharaonique,
la
l'tat politique
et le
la
Midi ado-
Le
roi
du midi
un
Sit.
Quand
fois
Horus
comme
prime
et Sit et runit
runissait leurs
il
le titre
un Horus ^
en
le
Midi
celui
et le
du nord pour
Nord,
fut la
il
deux personnalits ^
des reines de la
v"
\ Plus anciennement
appeles
encore
tte
la
du protocole des
rois, l'hiroglyphe
mier exemple de double cartouche serait, selon de Roug, celui de Ousirnir-An [ibid. 88)
mais dj Khnoumkhouf-Khoufou en portait deux qui se suivent dans l'inscr. de Metnlri
et les titres de Chri, prophte de Pirabsen et prophte de Senda ,
(L. D. II, 26)
qui se remplacent mais ne fusionnent jamais sous la forme habituelle prophte de
Pirabsen et de Senda , pourraient donner croire que les deux cartouches taient
attribus au mme roi de la n'= dynastie.
1 On se rappelle que ce
1" le nom d'IIorus ou de double (jadis nom d'enseigne
sont
ou de bannire), 2" le nom d'Horus d'or, 3" le nom de Double Seigneur (nebti, le vautour
;
et l'urus), 4 le
et l'abeille
de
le
fils
du
N.),
cartouche carr;
5 le
nom
les
doux
))
20
DU PHARAON
DIVINIT
seul
monuments
d'Abydos, de Negadah
sur certains
fouilles
et
devant
premier
le
blme de
Sit".
et
Quand
comme
celui de Sit,
Egypte,
em-
le culte
les
seulement
le roi fut
mme,
nom
l'Horus
ou
la
Basse-
double Horus
le
^
;
Horus
d'or^.
En revanche, quand
la
xvm
Horus avec
Sit^,
Amon-R avec
le roi et Sit,
comme
avec
nits,
et leur fusion
que
I, 5,
n 12;
Khsokhemoui
Wady-Maghara
(Ptrie,
Ib.,
II,
Khoufou au
"^
p. 110).
Stle
21
compltement
dans
le
sens antrieur du
protocole
le
la
mtaphore
de Thiroglyphed'Horus
titre et
prit
le prestige
le titre
deSit no
Le
qui
donc
roi est
demeure dans
rgion de lumire
Ramss
De gnration en gn-
III
Lors
roi.
le
'.
Tu m'as
fils.
mme
mme
disent
Ramss
II
ou
auquel on reconnat un
jour de l'intronisation
elle clate
Le
roi, c'est
ne s'abusent point,
disent-ils. Ils
R parmi
l'image vivante de
et toutes les
anciennes expres-
il
sortit
au
soleil qui se
lve^
pareilles
Lorsque
tait
roi
le
semblable
De
les vivants ,
les
Egyptiens, des rapprochements flatteurs et des jeux d'une rhtorique ingnieuse, mais l'expression simple et exacte de
Le mot
image de R
d'
nous donne
le
change.
Il
ou
veille
de Thot
/"
du
foyer.
Il
en
tait
d'Harmakhis
reflet qui
donne peine
ft
p. 8).
1"
(Daressy, p. 62).
ne
Ibidem.
Cf. ibid. face 0., 1. 16-17 (Daressy, p. 81).
J Stle de Pithom (Brugsch, JS*. Z., 1894, XXXII, p. 76
Sethe, Urkunden, II, 81).
Stle de Mends (Brugsch, /E. Z., 1873, 36
Sethe, Urkunden, II, 33).
Dcret de Ptah, in-fine (Daressy, p. 68).
Stlede l'intronisation, fin (Mariette, 4 payea, p. 10-13 Sch.\efer^ Urk\inden,\\\,\.^^\'
Il
ff
ou
la ralit.
22
PHARAON
DIVINIT DU
du
traits
chaque jour
Une
roi
il
le
textes des
dont
Pyramides distinguent
la
Au
contraire,
les
lui
qu'un avec
Quand
mme. Quelques
roi.
dans
animait les
il
me ^ son double
\ Disons mieux
))^?.
chairs
Il
'
;
'^
ou son
la
membres
invisible.
double puis-
le
image vivante
sa
est le dieu
ou encore,
L'hommage des
R lui-mme
il
est le soleil
'^
statue
les
termes
ou bien,
II est
il
on ne
ils
gnrateur des
Ramss
chefs captifs
aussi rellement
de Phr-Harmakhis
R en
dieux
il
em-
d'un gyptien
Tti,
et
anime
est
qu'Horus subjugue
les
sant
lui*.
Le
'.
rsidait
du
que
Horus retrouve
lui,
en
roi et habitaient
fils
Mdinet-Habou,
"^
{Ibid.)
^ Plusieurs expriment par leur nom mme qu'ils ont en eux rame des dieux. Ainsi
Mnptah se nomme Bd ni Rd me du Soleil , Siptah et Ramss VIII Khou Rd
esprit lumineux du Soleil , et avant eux Amnths IV Khou ni Aton esprit du
Disque . (Cf. ScH.iFER, M. Z., 1896, XXXIV, 166-167).
Lors mme qu'il est moins
explicite, le nom solaire, celui qu'enferme le
cartouche, par cela seul que toujours il
glorifie R, fait du roi Thabitacle du dieu, comme le nom d'une statue y appelle le double
du dieu ou du roi. (Cf. infra, eh. IX, | 3.)
Pn ko. dd n. pa Rd-Hor-akhoiili pitlite de Ramss H (Pap. Sailier I, titre).
l"^''
fi
Cf.
^
XVIII,
1.O9-160).
Cf.
Statue du prince
"
Stle
18 (Ciiabas, p. 461
(Stle de l'an 400, 1. 2).
I.
1.
{R.
Tr.,
p. 10.
de Kouban,
Rd mos nutru
supra,
cf.
Grbaut,
Hymne
Amon-R,
p. 187).
de leurs
que
fils
le soleil
Ousirmar-Mriamoun
pays
leste
du Midi
et
conte de Sinouhit
le
du Nord,
-,
et
de
parcourir
comme
ma
mre,
sein de
donn sa substance,
fais
sans
rien
lui^
il
a plac en
Et
il
uf
dit
divin.
d'Hraclopolis
Ds
Le
le
Dieu m'a
moi sa personne,
roi
le
comme
firmament en barque c-
le
enfant dans un
j'ai t
ce sont
roi
mme que
le
le
c'est le roi
Dans
*.
les
23
je
ne
complte
quand
tisan,
dessus des
de
dommage'.
mme
lui
il
rpond
constellations
qu'il
Vois
s'tait
Les
le soleil^, et
il
il
manait, et se
redevient le
lu-
^.
diA'^erses
roi,
deux
se distinguait
du
mme
Longtemps en effet on
fortune.
soleil
les
III
identifications jouirent de la
avait
ofl'rant ses
compltement confondu
Et., p. 282).
2
3
Contes,^. 125-126.
Stle de Pinkhi,
1.
68.
Ibid.
1.
T6.
Osiris disait de
rique du
6
ton
Tu
roi.
te lves
pre
).
Toum,
luminaire de
24
DIVINIT
R avec
le soleil
que
riel et l'essence
alors
Tirnage
DU PHARAON
ou
le
corps de lia
le
soleil
ne fut plus
De mme
le roi,
il
non pas
La doctrine de l'manation
la
tait
moindre
du
roi et
lui,
s'intitule dj
gros-
du dieu.
carnent en
venue con-
la
du dieu suprme.
au
nommment
R, Harmakhis, Horus
il
se
dieu
fils
de dieu
s'in-
de dieu. Ppi
fils
l^^
^.
du
roi
Si elle
l'a
la
d pr-
cder dans l'ordre des temps. Elle ne s'accommode pas moins bien
du totmisme
ment ^ Le
l'humanit
et
roi sans
on
bien. Toutefois
le
il
nommait donc
n'tait pas
dieu
lie ncessaire-
comme
suprieur
lgitimement.
C'est
pompe
qu'il s'en-
avec
le
le roi,
dveloppement de
la richesse
gnrale et de la civilisation),
la
forme
et l'aspect
perptue
simples mortels,
le fils
lement
du pre,
les traits
le
Les rois sont dits souvent manation de R par exemple, al Rd. Or, propreparler, al c'est l'image des objets que nous voyons dans la pupille de l'il. Los
anciens physiciens lui attribuaient une existence propre indpendante de l'objet reflt.
Au contraire de nos conceptions modernes, la figure eilxSkov sortait de l'il et allait donner leur l'orme aux objets. Ainsi l'me royale, mane de la personne divine, en est-oUc
un prolongement, une cxtrionsation.
1
ment
2
3
25
par une
roi s'expliquaient
Le
filiation divine.
instinctif avait cr
faveur
on
des rois
demi -dieux,
croyance
cette
des
prcisant l'origine
peuples,
panouie
s'est
Seulement,
'
deux
des
gnie
comme
regardait
les
yivo vB,owv
7,a/^ay
du
diffrence
mme raisonnement
le mme prjug en
familles
en
en
vertu
de
alors
qu'en
Grce
mythologiques,
lgendes
royales
en Egypte,
la
elle
de
est
la
thologie.
Quoi
qu'il
en
chaque
de l'origine de la croyance la
soit
du
roi,
lui
consacre un monument,
ple de
fois
que
Memphis, Ptah
celui-ci
se dit
il
le fils
Thbes,
lui-mme
fils
il
accordent ce
titre
filiation divine
leurs prdcesseurs
il
d'Amon
Isis
proclame ou
se
Dendrah
Les rois
Philse.
comme
prennent
ils le
pour eux-mmes-.
Les exemples abondent.
en est
Il
mme
celui
du Bouc
de Mends
dou de
Il
la
est vrai
le
aim
Bouc sacr
le
fils
un grand
ici
dieu, Ptah.
Si
cour,
leur
particuliers,
parent
un temple,
dans
rvre
d'eux,
se
rois
les
dans
de
il
le
ce
titre
serait
le
parlent-ils
comme
roi
la
divinit
qu'autour
ou de contester ses
lui.
de
fils
invraisemblable
quelqu'un se permit de
qu'affirme
de
rvoquer
droits.
Ainsi, l'architecte
en
doute
ce
Souti,
s'adressant
26
Amon
Ce
ne
fils
n'tait
d'Amon
il
venant
aim
III dit
Ton
sanctuaire que fa
'.
salut Alexandre
du nom de
le
de Jupiter,
fils
nai Lio.
Par
faisait
le fils
d'Amnths
et parlant
ton
fait
DU PHARAON
DIVINITE
visiter
et le
comme
le
tre considr
nom
-.
l,
Roi
comme
de Jupiter servait
lui
la part
du prtre gyptien
selon leurs
Mais en
rois
filiation
t-il
titre
invoquent, les
les
trne et
qu'ils
fils,
ils
prtendent
exprimer une
fait-il
tes
et tes
est
Sema-or'^
ments,
le Ciel et la
Il
dire
roi
n'est
Tu f es
fait
points cardinaux)
dans sa gnalogie.
raUt. Le
les plus
mres sont
les
jeunes
*.
grands que
le
roi inscrit
Si-k-mer-k. Stle des architectes Souti et Hor (Pierret, Rec, 4873, p. 72). Cf. Salut
Sorkar, fils d'Amon, sorti de sa chair (Proscynme de Nibnofri, slclc B 4 de
Copenhague R. Tr., II, 181).
Banir
tu es tabli la plafe de ton pre
llareniakhou. (Pap. Anastasi 3, pi. vu. Ode Mcnptah I
Ch.\b.\s, Et., p. 220
Maspero, g. Ep., p. 78)
St. d'ilammanaat.
2 Cf.
MAsi'iiuo, Comment Alexandre devint Dieu en Egypte (Ann. de l'Ec. des
1
toi,
'
27
c'est--dire
en tant que dfunt, que d'aprs les textes funraires, Sibou etNout
enfantent
au
le
dieux
Maout, Nt,
pour pre,
etc.,
Toum
le
du monument
d(^
la
\ Ptah
les
Thot
',
\ elc.
textes^ et se dcle
l'authenticit
mais
la prire,
(Pierre de
Cheikh-Moua
Mos nutru
iiebu. (Cf.
3 Ppi I"
s'intitule fls de Toura d'On et d'Hathor de Dendrah (Cartouche
Bubastis
Naville, R. Tr. X, 160).
Sur une stle de Suez, Raniss II prsente le gteau sacr son pre Touiii , et
celui-ci lui rpond
<>
58
66; MoRET, Royaut,
La grande desse allaite Harmhabi debout
(Ch.ampollion, Mon.,
Roselli.ni, Mon. Stor.,
44
120' Maspero, H. 0.,
L. D.,
263,
Isis allaite Sti h' assis sur ses genoux Abydos, plusieurs Hthor
debout (Mariette, Abydos,
25 L. D.,
131-173).
Amonit allaite Philippe Arrhidce Karnak D., IV,
pi.
fig.)
p.
Silsilis
pi.
III,
I,
I.
pi.
109;
fig.)
l'allaitent
III,
(L.
2").
Voir encore Ramss II Silsilis, Karnak, Bct-el-Oualli (L. D., III, 122, 1301, 177).
Ramss III Mdinet-Habou (L. D., III, 218^), Ghchonk I"'- Karnak (L. D., III, 233
IV, 2),PtolmeII Philae (II, 6 a). Cf. M.^spero, Notes, Pr. S. B. A., XIV, p. 308,
Moret, Royaut, p. 63-65, 222 et 246 fig. 8, 10, 62.
:
28
DIVINIT
du
L'assimilation
numents aussi
mme
limite
avec ce
on dira que
de
priode prhistorique,
la
de dieu
fils
le roi,
loin
de
titre
roi
DU PHARAON
les
mo-
l'antiquit et la
s'accorde facilement
son clan
de
sitaire
il
puissance du totem, on
la
tait
le
aine,
fils
uf du grand Faucon
lgende,
n'est-il
pas
divin
le
^ On ne
Ppi
dieu
prhistoriques
mmes
eux-mmes.
rapports
la
dieu
personne sortie de
De mme
THorus de
par excellence?
Comme
du cycle
qu'avec
d'un
fils
divinits
les
tout cas,
fils
P""*
fication,
En
faucon.
Il
doit
de
cation
dieu
-.
la
nait
seul qui
le
le
tous
les
bien
aussi
qualifi-
depuis
rois
qu'aux rois
de cette identi-
corollaire
Osiriaque ont
avec
roi
le
pre^
les
Isis est
est
^
le
''
fi
LE ROI
avec
remplit
Elle
Neftis
DE RA
FILS
mmes
les
29
fonctions
comme
son
le
berc dlsis
fils;
comme
respecte
Thotms
III,
le
Mais
est
roi
ment,
c'est R.
donner
La
Ramss
le
d'Horus
frre
II qualifie
fils
fils
du
de R
du protocole classique,
comme
royal,
prcde
le
et
Soleil
prcde toujours
l'nonc du titre
frquence de ce
le
la
nom
second cartouche
'^
premier.
il
Horus-roi
premire
fois
Horus
de
dans
3 roi
le
de
dynastie s'intitule
dans
un
titres
mme
1.
/.
susdits
au
roi,
la v dynastie
mme
apparat
du Ouadi-Magarah,
bas-relief
JMais
la
plus frquem-
le
intgrante et essentielle
fait partie
protocole.
pour
Sit
^.
iv^
de
^.
la
et
comme
qualit de
d'or"
et la
ont not que les rois rpudiaient leurs pres naturels pour
titre et
se
seulement
le
reoit
le
protge,
le
lui
nourrisson de
due
Isis l'aime,
le
auprs Je
endroit,
8).
p. 363).
Un
1. 236
Sit et Thot, tes deux
R. Tr., III, 208) lui dit
Thotms III Je leur fais voir ta Majest, semblable tes deux
frres Horus et Sit, dont j'ai runi les bras pour assurer ta puissance. (Stle du
Caire
Mariette, Karnnk, pi. 11" Maspero, Guide n" 127, p. 74).
i Stle d'Ibsamboul. (L. D., III, 93; Guievsse, R.
Tr., X, 61.)
5 Bau/Xc'wv irarpoc ovx sKt^ai'vovjt, Xk. in; nra i>7oo HX/ou ircxpalioov^i. (Bio\,
ap. Rvillout, Bev. Eg., I, p. 16).
6 Souten bail (khabou ou ket. Cf. Sethe, M. Z., XXX, 113
Piehl, M. Z., XXXVI, 85).
7 Ou Horus vainqueur
Hor noub. Cf. supra, p. 18, n. 1.
8 De Rodg, Six dynasties, p. .56.
9 De
Roug, Six dynasties, p. 100.
Les deux cartouches de Ousirinr-An ne
paraissent pas ensemble [supra, p. 18, n. 3). Ceux de Khoufou ne suivent pas encore les
frres
Araon dit
titres traditionnels.
30
DU PHARAON
DIVINIT
Une
du cartouche
l'intrieur
Si Hthor
zta
nom
aprs le
inscription
comme
R nkh
Si
le titre
Si
d'Horus*.
(a vi^
dynastie,
On peut
par cette hypothse que les dynasties memphites ont trouv dans
l'hritage des
dynasties thinites
culte
le
d'Osiris
d'Horus.
et
purement
local,
la
Basse-Egypte^: ainsi
aux prcdents
Tous
le
les rois se
ment dans
culte d'Ainon.
nomment
ainsi
fils
du
Soleil
non seule-
En toute
de R
et
occasion
ils
se disent
appellent R,
issus
le Soleil,
du
uf sorti
^ Aucun souverain ne
Soleil ,
leur pre
''
fait
forment
la tradition.
La reine Hatchopsou,
ni plus ni
moins que
XI, 1889).
5
Supia,
p. 27, n.
1.
Dj Snoi'rou inclut dans un cartouche unique presque tout son protocole (L. D. II,, 2')
ainsi les cinq
on retrouve quelquefois cette mode sous les deux empires thbains
noms de Snouserit 1"" (L. D., II, 121, tombeau d'Amoni).
Cf. Montouhotpou et
Ousirinri au Sina (L. D., II, 152).
Voir Abydos (Mariette, I, 41b; Moret,
loi/aut, p. 298), un cartouche de Sti l" trs complexe.
' Cf. Moret, Royaut, p. 32-36.
Sti I allirme plus fortement cette filiation en introduisant dans son cartouche-prnom des synonymes d R, et ar n R. Temple de Qournah (L. D., III. 131 et*^).
Avant lui, Thotms I" sur chaque face d'un oblisque de Karnak, complte ainsi son
cartouche ar n R, au N. sotep n R, l'E.; mer n Rd, au S.
at Amon, l'O.
(L. D.,U\, 6; Sethe, Urkanden, IV, 92-94).
7 A la place de l'ordinaire
Si R devant le cartouche de Ramss III (MdinetHabou, Msori an XI, 1. 31 Daressy, p. 82).
Puisse la vie, la stabilit, la srnit, la joie tre avec son double comme
avec celui de son pre le Soleil (ma tef Rd) . Inscr. de Thotms IV Amada.
Ramss III est un dieu bon, un divin garon auguslt;, sorti de R, bel enfant
comme le fils d"Isis . (Mdinel-Habou, pyl. N., face 0., 1. 16: Umiciien, //. /., XVIII;
Daressy, p. 81).
'*
**
fils
lgitime de Ra
d'Amon,
ou
aussi
mme
naturellement
s'intitule
nommer
se laisse
-;
mais
se
le culte
il
nomme
de R, engendr par R
fils
lui-
R ou
cation divine
makhis
d'Aton
fils
^ Le
roi
31
du
Soleil. Tels
lui
c'est le soleil
clat,
dominant
les
Ilai-
deux hori-
pos de R-Harmakhis,
Aussi
dans
rcits,
les
on trouve
Amon
la capitale,
soit
dans
ou inversement
bon pre
tifie
alors
les dialogues
appellations
Amon
Amon
de Napata
dit
les
R ou Harmakhis
avec
D'ailleurs, souvent
**.
lors, soit
pre
son
numre
pour pre^ Et ds
l'adopta-t-il
le roi
ces
le roi le
Ainsi
Amon
roi
le
son
s'iden-
sera
fils
Litt. fils
Ton
fils
Dit
32
PHARAON
DIVINIT DU
cosmique
et
mystique en
mme
les
adorations
hommes ^
des
Enfin
si l'on
unifis en
le roi, fils
choquant de
n'est pas
s'il
de divers dieux
lui
nommer
au cours du
mme
ceux-ci dans le
mme
temple
et
texte
Comment chacun
des rois
d'Osiris, de Ptah,
? et
les droits
son tour et la
fois, fils
Comment
se transmettent
de R ou d'Amon
aux princes
tait-il ainsi,
de la royaut
Tous
les gyptiens,
grands
humaine des
mmes
a transmis le trne
fils
parmi lesquels
Ils
ils
vit
leur successeur
les avoir
Ceux-ci
ils
rois.
Que le fils du Soleil^ le pharaon soit vnr pour ses mrites; qu'il soit ador quand
tu te lves bienfaisant l'horizon oriental du ciel. C'est lui qui dirige ta course, ren verse tes ennemis devant toi, repousse tous tes adversaires, examine pour toi l'il en
))
son lieu. (L. D., VI, pi. 117 Maspero, H. A., p. 284 B. Eg., Il, 467).
2 Ainsi Philfe, Ptolme II est simultanment en divers endroits du temple l'manation [at) d'Atoum, la chair {d) de R et d'Ounnofris, l'image vivante de R {sen dnkh)
1
))
ou de son pre
Osiris (chop dnkh nez tef-f), le fils (si) d'Amon, d'Osiris, d'Harmakhis,
Tentant (mes) d'Isis, le fils de Khnoum et l'enfant de Satit et d'Anoukit, le fils de
Hapis et l'enfant de Sokhmit (Sethe, Urkunden, II, 109-110).
Cte cte, sur le premier pylne de Mdinet-Habou, s'talent un grand discours
d'Amon au fils de son flanc Ramss III, et le dcret de Ptah en l'honneur de son
fils chri , le mme Ramss III (Cf. Daressy, p. 61 et 64)
plus loin, l'inscription de
l'an VIII, qui clbre en lui l'image de chacun des dieux, le dit dans son protocole mme
courageux comme son pre Montou (1. 1) et fils du Soleil (1. 2)
puis vante l'abondance rpandue sur son passage comme sur celui de son pre Nofir-hi-noun (1. 9)
c'est--dire Ptah sous la forme du Nil
et relate un discours du roi qui commence par
ces mots
Apprenez la vaillance de mon pre auguste, Amon, l'auteur de mes perl'eo tions (1. 14
Greene, Fouilles; Chabas, p. 246-9).
* Sti \" lve le temple de Radsih sous le grand nom de ses pres les dieux
(L. D., III, 13i;-140; Chabas, Insrr. hist. de Sti I, Bibl. Eg. IX, 44 et 46). Le protocole de Ramss II Kouban mentionne que sa naissance, ce fut un cri de
joie au ciel
les dieux dirent
c'est nous qui l'avons engendr
les desses
rpondirent
c'est nous qui l'avons mis au monde pour rgner sur le royaume
de R (Prisse, Mon. 21, 1. 3-4; Chabas, Mines d'or, Bibl. Eg. X, p. 203 et pi. 1);
Erman, jEgypten, p. 91).
5 Tels Ramss II Ibsamboul et Louqsor, Ramss III Mdinet-Habou.
" Usertsen, Ousortasen, Ssoslris, Snosiris, Sanouosrit.
^
)>
33
descendants
ceux
et
du temple de Sti
ddicatoire
alternativement
dieux Osiris ou
parler
du
rejette
qu'il
le
nom
R'-.
mme ^ Comment
les prtentions
la
Abydos,
P*"
grande inscription
Kamss
donne
II
mme
Les sujets
pre du roi
^ Dans
ou du
ne font aucune
du
fils
roi
difficult
devenu
de
roi lui-
Le
roi est
lu de Dieu
le
trne
il
La gnration humaine ne
faut de plus
un choix
suffit
Sans
divin.
Mais
prdcesseurs.
mle en mle
la
et par ordre de
progniture. La
xiii
renoua par
les
xxi% au
nom
mre^
Si la nouvelle
le fils
commander
2 II
(1.
DIVINIT DU
34
PHARAON
Ahmos
teur
Ramss
dont
pouse Nofritari,
XIX* dont la
la xviii^
le
et
fonda-
pour
la
que
tablie qu'aprs
II
l'associa
au trne encore
petit
garon
\ Malgr
du
roi,
les
Ptolmes, usrent de
Augustes Romains
partagrent
le titre
hritier prsomptif.
Mais on
vit
rois
Captiens
et l'autorit
premiers
les
et
la
II
fils
ils
an,
pre.
la
le 13*
de ses
mort de son
trois
de ses
fils,
et
frre
pre*'-.
fils,
le
ne
fut associ
Khamos,
le 4*
Aprs Ramss
1*',
le
2*
au trne que
III
et le
des
fils
de
rgnrent
8*.
Dans
"'
//.
A., 217-218.
Ibid., p. 266.
"
Inscr. du Sphinx (Grbaut, Mus. Eg., I II. Tr., VU, 142; Erm.\n, Sitsungsb. Akad.
Berlin, 1904, p. 1.063; Sethe, Urkunden, IV, 91).
" C'tait Amon-nofir-neb-cf (Mariette, M. D., pi. 73, p. 68. Cf. Wiedem.\nn, Proc.
SB A. XII, 257 sq.; /?. Tr. XVllI, 121.
12 De ran XXX l'an LV (Maspero, Inscr. d'Abydos, p. 80); H.A.,t^. 255
Et, Eg. II, 279,
;
LECTION EN ETHIOPIE
cissait les
mort
35
que
n'tait
de
la servante
son lu.
De
rois, partir
Harmhabi
ainsi
de
de
ou
tel
tel
dieu.
'.
Ramss
III,
nom
second
Amon-R
C'est
hritiers, les
dit
moi
il
...
d'
roi
Elu de Ptah
l'a
(la
Apprenez
Le
fils
de
la vaillance
d'Amon
xx),
insiste
R ou
lu roi^
m'a
de
officielles
qui
mon
les
tre roi...,
en paix^
tait notifi
hommes
le
connaissaient par certaines allusions dans les textes gravs sur les
voire
mme un
et
libell
le
nom
complet
comme
le
dve-
de Dcret de Ptah
le
leur rvlaient
d'abord.
Quand, aprs
la
1 Amonmossou
et Mnphtah II, de la mme dynastie, Raoss lY, Ramss VII,
Ramss X, Ramss XI, de la suivante, Ghachonqou I et Osorkon I"'', de la xxri".
' Ramss XII de la xn." et Khabicha de la xxii".
Ramss IV de la xx", puis Siamon, Psiouklianou, Amoncmopi, les Tanites de la xxi"
en concurrence avec les Thbains premiers prophtes d'Amon, et Pinozmou II l'un des
cinq
successeurs immdiats
Osorkon
III
de
Hakori de la xxix.
Nectanbo I, de la xxx".
Mdinet-Habou, Inscr. de Msori, an XI (Dumichen, H.,I, xviir, 1. 27 Daressy, 82).
Mdinet-Habou, 2" pyl. N., face E., 1. 14-15 (Gueene, Fouilles 1855; de Roug,
;
Alhenmum Franc,
blissement du fils sur le trne paternel de roi des nations du Midi et du Nord, sans gal
de lui. (Mariette, Abydos, I, 22 Ghuaut, //. Amon-Id ; p. 21!)). Voir in/'ra sur
testament de R, p. 44, n. 3.
36
DU PHARAON
DIVINIT
et religieuse
les
prtres.
crmonies
s'y tablit
celle
de
xxi^ dynastie
main des
il
et le rituel
fut
la
signifie
de son avnement. Le
la
dsign
roi tait
tue d'Amon.
11
proclam
est aussitt
comme un
l'adore et le vnre
dieu,
roi
comme
par
peuple qui
le
tenait sa souve-
s'il
Ce tmoignage de Diodore,
de Synsios
Sur
l'
dcouverte
la
mais
circonstancis,
d'Aspalout.
C'est
au
fond
analogues,
l'intronisation
l'arme
de
le
core...
est le dieu
pas en ignorance de
prononce en ignorance de
le
pays son
il
de l'Ethiopie
lui,
Allons,
marchons vers
Posons
lui.
vivre
Puis c'est
lui,
ne parlons
le cas
le
temps de R.
le dfil
il
Il
nous
donne
le
des prtendants
connaissions en-
qui l'aime.
la statue et la
et s'crie
fait
fils
devant
Mais
le
dit
et
couronnement du nouveau
Diodore,
III, 5
cf.
uvres,
transporte en Egypte
2
Synsios,
trad.
comme on
A Thbes,
clerg de Napata,
importante
tait
ou un signe de
croirait,
tte,
exprimait sa volont
que hotms
effet,
111
'.
I,
temple de Karnak;
un jour de
Amon,
royal,
me
dit-il,
Amon
<'
ft le
la
xviii*'
en particu-
rois,
concubine de Thotms
de l'invention du
37
or,
il
servait
fte
le roi
le
venait au temple
motif de ses actions, et chercha Ma Majest partout. Lorsqu'il m'et reconnu, il s'ar rta en face de moi et me fit venir sur l'espace vide; je me tins les bras ballants devant
lui et il me plaa devant Sa Majest c'est--dire il le dsigna au roi comme hritier
prsomptif. Le roi en effet l'associa aussitt la visite du dieu en son sanctuaire.
le
Alors
place sur
On
les
retrouve bien
l,
et
encore mort
Mais
il
et les
le
dieu.
Mais
pas seulement
le roi n'est
tion divine,
le fils
l'avnement
du
ception.
Le
sorti
fds
du
du
sein
et
mme
ds
le sein
de sa mre
^,
ou, selon
Cf.
* St.
d'Hammamat, an
de Pinkhi,
St.
1.
68.
III
de Ramss IV
38
DU PHARAON
DIVINIT
terme gyptien,
le
Le
roi
Majest d'Horus
la
fils
uf
pervier divin
ds la sortie du sein,
terre
Le texte
-.
mme
parfait
ma
y>
nid, car
il
fils
j'tais
il
ss
ta nature est
Thotms
III
[qui a cr]
qui
il
^ Entre
les
dieux
y a la communication et la similitude de
d'Amon,
(Amon)
C'est lui
admirable d'Harmakhis,
et
Tu
semblable
es vritablement le
Ram-
la sienne , disent
fils
sang
le
Grecs pour
Agamemnon,
la srie
fils
ainsi. Ils
mme. Les
(ar-ni-f),
(si
fils
ni khet-ef),
souhit
au
mme
authentiques
de son corps
fils
(si
du
Pap. Anastasi
1.
Soleil,
fils
ni ^ei-ef)^,
87, etc.
Je
suis
tous,
mme
titre
de sa procration
fils
rois d'Egypte
plus
compte de leurs
ne procdent pas
le
et Tantale descendait
numraient aussi
les
Egyptiens d'analogue
les
{si
un
fils
les
les
de ses uvres
de son ventre
ni kheper-fy,
roi de naissance,
ses
un souve-
monde, ds
))
qu'il jn'avait
temps que j'tais nourrisson je n'tais pas encore chapp des langes
dj intronis matre des hommes, me crant lui-mme la face des morn tels, il m'a fait trouver faveur devant l'Habitant du Palais (le roi qui le choisit parmi
ses frres) quand j'tais adolescent. (Ddicace d'Hliopolis par Senouserit I
Stebn,
JE.-Z., 1874, p. 87
Maspeuo, ff. 0., I., 505).
2 Mdinet-Habou, an IX, 1. 1 (Ghabas, p. 24G
Dahessy, p. 92).
I
Inscr. Karnak, Op. cit., supra, p. 37, n. 2; Maspeho, loc. cit., p. .530-531.
*
R-Toum, ton fils vient toi...., c'est ton fils de ton corps jamais (Pyramide
d'Ounas, 1. 294).
s Cf.
Son pre qui a cr son corps , dit par exemple le Khcm de Coptes pour Raniss IV, Hammamat (L. D., III, 219, 1. 8).
le
''
THOGAMIE RALISTE
39
{ ni-f)K L'ide
de
la filiation particulire
le
peuple ou
parmi
les
Mais
c'est vraisemblable.
accepte
de chaque roi
grands
C'est
officiellement.
semble
ne
elle
les
et
pas avoir t
que se
seule
rapportent la
l'autre
le
Aussi bien
le roi n'est-il
d'un Dieu
le fils
lement
il
pas
lui, rel-
et
lments corporels
et spirituels
Amon,
l'nnade
de sa personne
C'est ton
tu as engendr et que tu
diadme
ventre
fils,
{si
-.
dit
Dans
les
ni khet-ef)
munis de ce que
expressions dj cites,
l'on pourrait voir
etc.,
Celui-ci,
comme
sa semence),
Abydos,
ici
il
seigneur,
II
les rvoltes'.
tions
({
engendr
la
de sa chair
tant
exprime
comme
Amon-R...
l'a
le
fils
mme
:
lui
a donn
^ A Ibsamboul, comme
corps du Soleil
des uvres de H,
l
il
il
explique
fait
cesser
C'est
choisi
Il
de son
fils
une mtaphore
cr de sa race (littralement
par exemple
Kamss
se fait dire
l'a
et
donn,
tu lui as
et
moi qui
membres
me
suis
sont divins;
approch de
j'ai pris
ta royale
DIVINIT DU
40
mre
'.
Ni
ne voyaient
PHARAON
peuple
III reprit le
salles
tion des
germe
et le
Khnoum
^ Quand
double du futur
roi,
le
et
sur le
commentaire en
la desse
lui
dit
la reine, dj
quand
dieu. Puis
;
Amon
accueille le
le
le
panthon
aventure
s'em-
de son ventre
fils
le
On
reine Maoutemouat.
la
lit
Hthor vante
fait le
dcora-
la
En
cette
1 Dcret de Plah
pour Ramss II, Ibsamboul, 1. 3 (Naville, Tr. S. B.A., XII. p. 122),
pour Ramss III, Mdinet-Habou, {"x pylne sud (Daressy, p. 64).
2 II ne faut voir sans doute qu'une
mtaphore dans l'expression Bouc de Mends ,
dsignant Ptah, comme dans cette autre qualification de Mnptah, ou la mtaphore est
indniable
issu de R, enfant engendr du taureau de On
(Pap. BritishMusum Grbaut, //. Ammon-Rd, p. 45).
3 Mdinet-Habou (de Roug, /. H., pi. 131; Naville et Daressy, //. cit.)
i Champollion, Mon., pi. 199, 265, 339-341
Lepsius, D., 111,74-75; Bouriant, R. Tr., IX.
61-68
Louxor,
L'Egypte,
Gayet,
M. M. C, XV, pi. 63-67.
84
LoRET,
p.
p.
" Amenhotep, Amonhotpou, Amnophis.
6 Les mmes scnes avec des textes presque identiques se retrouvent Der-el-Bahari
pour la naissance d'Hatchepsou (N.wille, D.-el-B., II, 1896. pi. 46-55; Maspero, /. des Sav.
1899, 401-444) au Ramesscum pour Ramss II (Daressy, Mdinet-Habou, p. 12), et Erment
pour Ptolrae Csarion (L. D., IV, 60). Outre le Dcret de Ptah, divers textes font allumodlement par Khnoum (Ramss II Beit-Oually,
sion des dtails de lathogamie
L. D.. III, 177), allaitement par Amon (Harmhabi, statue Turin Birch, Tr. S. B. A. III,
p. 486), allaitement au sein des desses (passim; cf. supra, p. 27, n. 6 et 7). Les reprsentations des mamisi s'appliquent la fois Ilorus et au pharaon. Cf. Moret, Boijaut,
:
p. 48-73.
7 Il (Amon-R) se
transforme en
la
Il
trouve
reine couche au milieu des splendeurs de son palais. Elle s'veille environne de
parfums divins, elle demeure en extase devant la Majest d'Amon. Il s'approche d'elle
qu'il s'est retir
il se montre elle dans son activit divine. Aprs
pour la possder
d'auprs d'elle, elle reste en joie la vue de ses splendeurs. L'amour du dieu circule
en tous ses membres, le palais s'emplit de parfums divins exhalant toutes les sen1)
leurs de l'Arabie. Aux remerciements et aux effusions de la reine, Amon rpond
Amnths,
c'est le nom de mon fils,
est en ton sein. Apprends-lui, par les paroles
la
qui sortiront de ta bouche, qu'il est destin exercer la royaut souveraine sur la
terre en son entier, que mon me est avec lui, et que je lui lgue ma couronne afin
qu'il
le soleil.
41
THOGAMIE DE LOUQSOR
comme Jupiter
Amon-K prend celle
doute,
qu'Amon au
enfin,
Amphitryon
ment
les
Maoutemouat
des situations,
blance
la
ressem-
se fche tandis
Amenths
Der-el-Bahari,
Louqsor, n'avait
III
Halchopsou
Mme
sait
contraire
fait
en
fit
'.
ses sujets
comme
bien divinit, la
^)
fille
obir au ordres de
du dieu
son pre
le
Majest..., car
Malgr
ils
connaissent
les analogies,
malgr
les
dieux
la
que
et
le
ils
mme
fille
est
protgent pour
-.
publirent le
pre de la
Les sujets
nom
divine
la drivation
de Sa
'.
probable,
il
n'y a point parit entre la lgende grecque et la doctrine gyptienne. L, Jupiter ne recherche qu'une satisfaction libidineuse
ici
Amon
la vie
l'apparence d'iVmphitryon
Amon-R,
le
Amon-R
il
au
roi rgnant.
mme
s'identifie
qu"il quitte
chaque matin, de
en Horus,
comme
le fils
aprs le pre,
Bitias renat
comme
Osiris se perptue
t tu plusieurs fois.
Un
faon
texte
le
scandale,
si
les
Naville, Deir-el-Bahari, II, loc. cit. et R. Tr., XVIII, p. 92. La mme lgende qui
Hatchopsou est rpte pour les naissances des dieux Phil, Esneh, Edjou,
sert
Dendrah.
2
^
1.,
18 (R.
42
PHARAON
DIVINIT DU
mon aim
Nib-mat-R,
ma
mme Amnoths
fils de mon sein,
lui
mes
Th-
dit-il,
hommes
III
comme monar-
{rekhion)
'.
'
mon
sortie de
sein, tout
mme
tage du trne de
reu
comme Horus .
que
Amon
Toum^
ou Ptah
desse associe
la
vache
Isis l'a
et la
du
dans
la reine,
membres de Sokhmit^
touche
le
de
mme
de
fils
, et
Thbaine, ou Sokhmit,
la triade
la reine
il
mre de Snouserit
dj Ppi
Toumd'On
stle
d'Amnths
mme
roi, la
^
s
III
prince
l'unie
aux
d'Hthor de Dendrah
et
XX,
d'Amon
(Spiegelberg, R. Tr,,
se qualifiait la fois
fils
Si
traits
43).
le divin
De mme
et de
Maout,
antiq. 1902
et
l'humain
Amon
si,
Legrain.p-
mess Mot.
7).
145).
le
(Stat.
2
Isis, la fidle
I,
s'intitulait
protocole
l'hri-
Montouhotpou quaUfie
cr de
l'a
form pour
pouse d'Osiris
encore les
et enfant l'hritier
Amon
mme
taureau Qamoutef
le
Et de
On peut rapprocher de
Maspero, p. 8).
Moret, Royaut,
trad.
(Souriant, Ml.
p. 329).
Daressy, R.
Tr.
X,
R. Tr., X, 100).
Cf. p. 26, n. 4.
ces te-ttes cet autre bien antrieur, s'il ne
43
elle
Au fond,
filiation
humaines ^
du pre-
les
continue
le
il
le fils
il
fait
nom
vivre le
de son pre,
de Tun est
voque Ramss
11,
sont
Amon
de Tautre
personne du
iils
et,
est la
personne
".
s'enfante
fds,
de
lui-mme
le soleil
du jour
est fds
pour
mme
les
la
qui Ta engendr
la chair
en
le
en
rgnent en
le
soleil
de
la
choisissant
communiquent
lui
prolongent en
ils
du
lui leur
person-
lui.
la divinit
du
ou procration
directe,
du
roi
combiner
descendance
roi et
l'essence surnatu-
La question de
image
et leur incarnation, le
pharaon
'.
Et par consquent il n'y a pas lieu de distinguer entre la naissance des pharaons
lgitimes et celle des pharaons plus ou moins btards. La thogamie,
s'accomplissant en partie double, est universelle selon la thorie de M. Moret Royaut,
1
tout--l"ait
p. 63).
2
1.
oi (supra, p. 34, n.
7).
^4
DIVINIT DU
La
monde,
il
Donne que
comme un
revendique ce
la
PHARAON
titre
Sur
la terre,
monde
qui la transmet,
fait
donc
Celui-ci
toujours,
Ppi
Tti matre
435
tient
couronne
sa
comme
-.
'.
il
matre du
des
"%
comme un
trans-
fils.
de toute
dieux,
dignits
ses
patrimoine, non
'^
et
ternit
sa
et
pour
puissance'.
Il
I.
du trne de Gab,
1.
Thotms
;"
Cf.
MoRET, Royaut,^.
14-17).
comme
solaire
la
n. 9 et p. 15, n. 1.
du
ciel,
Depuis
l'existence
Ethiopie
Donne moi
la donne son fils qui l'aime
et le roi Aspalout s'crie son tour
la couronne en me montrant par l l'amour de ton cur. (Stle de l'intronisation
De mme qu'Horus fils disis a pris la
Mariette, M. /)., pi. IX; 4 pages, p. 11-12).
couronne, le roi du Midi et du Nord, Ramss a pris la couronne. Formule du lcher
des oiseaux au couronnement (Mdinel-Ilabou Darkssy, M.-H., p. 126).
6 Je te donne toutes dignits (aaui), fils bien-aim. (Amon Rarnss II, Ibsamboul
Champollio.v, Not., p. 75.) Tu l'tablis dans ta dignit {auul) de roi du S et du N. en tant
que chef du circuit du disque solaire {k R sur Thotms I:L. /)., III,107a; Morkt, p. 28).
7 Ptah dit son fils chri de son flanc
... T'ayant plac comme roi pour l'ternit,
te confiant le gouvernement pour toujours,... je t'ai donn la dignit divine et tu gou vernes l'Egypte comme roi du Sud et du Nord. (Dcret de Ptah : Ibsamboul, 1. 10; et
s
par
sige
Ilorus
djc
tait
tut sige
Mdinel-IIabou,
hommage
sur
de
l'hritier
Toum^
13-14).
1.
Amon) pour
trne
le
d'Amon^, de
grce
leur
ses
de Shou
d'IIorus
pres
et
",
^
;
divins,
comme
et
son substi-
R- ou Amon-R^
de
trne
le
45
de
Donne
la
Ramss
toujours
Celui que ce dieu souverain des dieux a fait grand de l'Egypte pour
2 cour, sud, Inscr. de l'an V, 1. 29: Dumichen, H. /., pi. 46 a
III
(Mdlnet-Habou,
Amon-Rd
Amon-R
dit son fils Ramss III
Je t'ai donn la souvex'ainet de Toum, l'accession au trne de R. (Mdinet-Habou, 2" cour, mur S.-E.
Daressy, M.-H., p. 108.)
Il est l'Horus puissant en annes, le rejeton de R, de sa propre chair, qui l'a ins tall comme maitre du glaive, tabli sur son trne. (Mdinet-Habou, Inscr. de Msori,
an XI, 1" pyl. N.-O. Dumichen, H. I., pi. 26 Daressy, M.-H., p. 86.)
^ Amon
Hatchepsou leve par Amon lui-mme sur son trne dans On du midi.
(L. D., III, 24, s, 3-4; Grb.'Vut, H. Amon-Rd, p. 44.)
Dit Thotms III
Je suis son fils ( Amon) qui il a command d'tre sur son
trne, tandis que j'tais encore comme l'oisillon en son nid. (Mariette, Karnak, pi. 14;
de Roug, I.-H., pi. 165
Brugsch, Thsaurus, VI, 1241 Maspero, 7. rfes Sav., 1902, p. 530).
Ramss IIl dit son pre Amon-R
Tu m'as tabli ta place sur ton trne.
(Mdinet-Habou, 2" cour, fte d'Amon, 2 tabl.
Daressy, p. 120.)
Amon a install son fils (Ramss III) sur son sige
tout le circuit du Soleil est
runi dans son poing (Mdinet-Habou, Inscr. de l'an V, 1. 19-20
Dumichen, I.-H.,
pi. 26; Daressy, M. H., p. 110).
Toum :
Osiris dit Ramss II
Tu t'es lev en roi sur le trne de Toum .
(Inscr., ddie. d'Abydos, 1. 6
Mariette, pi. 5 Maspero, p. 8.)
Ramss III Je suis l'instrument des desseins du Seigneur universel, mon auguste
pre
je suis roi des deux terres sur le sige de Toum les dieux m'ont plac comme
souverain sur l'Egypte. (Mdinet-Habou, 2 pyl. N.-E., Insci'ip. de l'an IX, 1. 26
Greene, Fouilles, pi. III; Ghabas, Et., p. 252 D.'VRessy, M.-H., p. 96.)
Ptolme II tabli sur le trne de son pre Toum. (Stle de Pithom, Brugsch M.,Z.,
XXXII, 31). Il est galement tabli sur le trne de R et le trne d'Horus chef des
3
=>
XXXIV,
'
p. 4.)
Sibou-Gabou
p. 44,
n. 2).
(Stle d'Isral,
Amon Sti
I"
13, jE.
1.
Z.,
Tu passes
46
divinIt du
gendre
place
successeur direct.
engendreur des
Ptah,
dit
comme un
mais
intrus
comme
dieux
les inscriptions
t'ai
du Nord
du Sud
et
que
crs
j'ai
je
en-
ma
K C'est
le
Dcrets de Ptah,
les
ou
Ramss
le Soleil
pharaon
la divinit,
fds
du
la
monarchie
-,
la doctrine
ne varie
hritier tous.
social.
du
roi tait
donc
utile,
De
si
la
Les uns et
si
du moins Horus
et
une double
le soleil,
l'ternit
Karnak,
1.
en
roi
sur
le
Lgende du tableau en tte du Dcret de Ptah Ibsamboul (L., D., III, 194).
Le roi rpond Moi je suis ton fils tu m'as plac sur ton trne, tu m'as transmis
ta souverainet
tu m'as enfant l'image de ton corps, me donnant de commandera
ce que tu as cr, tu n'as mis comme Seigneur unique tel que tu l'as t. (Ibsamboul,
1.
30
'
L.
Z>., III,
DMiCHEN,
- Isis
ff.
194
/., pi.
10
Shou,
le
Mdinet-IIabou,
1.
41-42;
3f.-//., p. 68).
roi
:
47
Toutefois on peut observer que, dans les rapports du roi avec les
hommes,
d'autre part, dans ses rapports avec les dieux, c'est surtout sa
filiation.
et les
poques
suivantes.
comme ceux
de R. Mais
fils
les
frres, et
quent
monde
sur tout
la supriorit
le
mme
divin
parfois
^ De
mme
ils
les
revendi-
telles prtentions
Ce changement pique
la curiosit.
Eh quoi?
quand
souverain semble
puissance,
c'est
quand l'eml'autorit
du
le
le
premier de tous
les tres
mais
il
du
la distance
il
domine sans
ciel
la terre,
il
dans l'univers
dpositaire.
d'autrefois
est, n'y
Il
mme
pense
Pourquoi
del toute-puissance,
dotale? Mais
Est-ce
il
pour
il
lui redire
les
louanges
pas.
le rsultat
par lui-mme,
soit
Le
roi y a la
haute main,
ment
mme
les
La
1
Cf.
et surtout
p. o.
ils
exercent une
du rationalisme, a port
les
48
DIVINIT
DU PHARAON
faits
et ses
procds
Au temps
grossire,
naturahsme matrialiste.
marche de
Mais
la divinit est
fort
et
le
le roi
la rflexion, aide
vie par elle, scrute la nature de la divinit. Elle dgage les caractres d'immatrialit, d'ternit, d'essence incre, d'unit
s'lve ainsi dans les hauteurs mtaphysiques.
Elle
mme.
L'ide
de
diminue, par un
effet
on
clestes. Le
mais
il
terre,
leur
les explications
du dieu
terrestre
chouaient
aux potentats
fils
et leur
hommes
image.
seulement,
et,
CHAPITRE
II
Amour
1.
filial.
I 4. Mission
Comme
fils
2.
des dieux,
Il
| 5.
que
la pit
filiale
filiale
les
qui
peut inspirer.
est l'objet
il
3.
le roi a vis--vis
En rcompense,
guerrire.
dieux.
I 1".
Trs frquentes,
et
Amour
comme
de
filial.
style,
empire,
de
pagnent presque
famille
aim
son
toujours
fils,
(meri-f,
trs
l'indication
meri-n-f)^.
la
et
rciproquement du
passim.
aime
et
accom-
relations
de
dont
est
d'extraordinaire
il
leur
L. D., II,
d'ailleurs,
de leurs
qu'il
Rien
roi
particuliers, ds l'ancien
naturelles
ou sa femme,
En
tombes de
les
formules,
telles
fils,
noms thophores, de
50
nombreux
mme
de leurs cartouches*,
De
l les
Mri-R
et
xxm% et
Ce mot
((
les
Ptolmes
ami d'Amon
mme
est
protestent de cet
amour pour
les
Amon-R de Hib
mes
ainsi
Alexandre
II
qui aime
',
mutuel
Darius
mais on
dun mot
un dveloppement
elle attendrira
cet
amour
de point de dpart
fils
et
promet ou panche
le roi proteste
le sien*^.
quelque uvre du
roi,
s'il
s'agit
de vanter
alors, l'amour, le
hommes
et la
recon-
grand amour du
roi
Gabou
''
AMOUP, FILIAL
51
le
mme
exemple,
ou
tel
R,
aim de
et qui est
dieu
tel
lui
Thotms
^'.
III
l'amour
titres
"
ou bien
jure
dans
le
jouit auprs
il
se dit
roi.
Amon
qui aime
il
du
filial
d'Amon
Le
par
cur de
lui
porte
^ Le
ciel
^ Tous leurs
H. Or.,
II, 244).
motive ainsi ses dons son pre Amon de Thbes Je les donne
(m--m en cur juste, meti ab) de ce qu'il m'a fait
reconnatre pour Soleil des Neuf-Arcs. (Stle Flinders Ptrie, Karnak, 1. 16: R. Tr.,
Toutnkhamon, vengeur de son pre qui lui a cr sa royaut , faisait
XX, 41).
des monuments dans l'quit de son cur (kd ab) son pre Amon [loc. cit., 1. 26-27).
Sti I envoie des prsents Amon cause de la puissance qu'il lui a donne , ou
des victoires qu'il lui a donnes sur tout pays (Karnak, mur I^
L. D., III, 27-29;
Cf. Lgende de Sti II sur un colosse de Ramss II
R. Tr., XI, 63 et 73).
Abou-Simbel pour rendre hommage celui qui lui a donn la vaillance. (L. D., III,
204 f; Sh.\rpe, Erj. In., II,2'J Chabas, X/A' d., p. 124).
^ Meri-Amon et Mer-ni-Amon. Cependant Mer-Amon signifie aussi bien l'un et l'autre,
Amon-m-pul avec le suffixe de l'lat
et c'est cette forme que l'thiopien transcrit
passif (Cf. Brugsch, /E. Z., 1887, 31-32).
Cf. Meri-Rd Ppi I et Miri-ni-Ra Mihtimsaouf.
* Par exemple Nekhtharhibi lier hdli Hdr-Shefi, mer Bast (Naos du Caire: R. Tr. XI V, 29)
5 Par ma vie! par l'amour que R a pour moi (nkh-a, meru-a Rd, ho.su-a tef-a),
par la faveur dont je jouis auprs de mon pre Amon. (Annales : AUsplro, R. Tr.,
II, 1879, .53: B. E(/.,\IU, 219; Sethe, Urkunden, IV, 6.50).
> Quand tu apparais sur le
trne de la grande salle, les dieux et les hommes
Les dieux
Daressy, M. -H., p. 6j).
acclament ton nom. (Dcret de Plah
t'acclament dans le ciel pour ce que tu as fait. (Hymne des quatre points cardi.
2
Amonhotep
mon
III
pre, en reconnaissance
naux
: Daressy, Ib., p.
73).
Moi je suis ton
Ptah, le pre des dieux, dit son fils chri de son liane
pre
Sachant que tu me vnroi-ais, que tu ferais honneur ma personne,
jo t'ai cr
En te voyant, mon cur exulte; je te saisis sur ma poitrine d'or;
je t'associe
je l'unis la vie, la srnit;
je te joins la sant, au plaisir
82
ment de
leur
fils^
comme un
qu'elle inspire, le
les biens
fils-.
Au nom
pour
et
de cette parent
et
des sentiments
^ longue vie
et
rgne
fils
2.
Le
aux actes de
roi
ne manque point
la pit filiale.
l'allgresse
Je t'accorde mes annes par
j'unis la vie et la srnit tes
place sur mon trne
chairs; ma protection s'exerce sur tes membres;
je te l'ends victorieux, toute la
Daressy,
terre est tes pieds. (Dcret de Ptah; Ibsamboul et Mdinet-IIabou
aux transports de
cycles, la
joie,
au contentement,
ma
royaut
p. 64-67).
1
Qu'Amon-R
vienne moi
Que tu me donnes la couronne en me montrant
Mariette, p. 11).
par l l'amour de ton cur. (Stle de l'intronisation
2 Or est bien divinit la fille du -dieu, car les dieux combattent pour elle, ils tendent
leur protection derrire elle tous les jours, comme l'a ordonn son pre, le matre
des dieux. (Inscr. de l'intronisation d'Hatchopsou, 1. 18. Der el Bahari).
3 Oh! Rl donne toute vie au Pharaon Donne des pains son ventre, de l'eau
:
son gosier, des parfums sa chevelure Oh! bienfaisant R-Harmakhis, navigue avec
lui! {Hymne R-Harmakhis
L. D.j VI, pi. cxvi-cxvu Maspero, H.-A., p. 282).
Que mon corps soit vigoureux! que mon il soit resplendissant! que mon cur
Mariette,
soit heureux chaque jour! (Stle de Ramss IV Abydos, 1. 3i-Ho
I
Abydos, II, pi. bo Piehl, j:E. Z., 1885, 18). C'est toi qui me donnes la sant, la vie,
la longue dure d'un grand rgne, la verdeur de tous mes membres, la vue de mes
yeux, l'oue de mes oreilles, la satisfaction de mon cur en perfection. C'est toi qui
c'est toi qui me fais boire jusqu' la dsalt me fais manger jusqu'au rassasiement
ration; c'est toi qui me prpares les manifestations augustes de la royaut sur terre,
perptuit, ternellement! C'est toi qui me fais tre dans ma quitude de chaque
jour
C'est toi qui fais le salut de mon corps, la sauvegarde de mes membres
(Prire de Ramss IV, an IV, Abydos (1. 13-17, 27) Pierret, R.Arch., 1869, p. 281, 283).
* Dans le texte prcit, Ramss IV demande les 67 ans de rgne de Ramss II (1. 21-23).
5 Viens au Pharaon, donne-lui ses
mi'ites dans le ciel, sa puissance sur laterre.
(Hymne Rd, loc. cit.; Maspero, p. 283).
6 Soyez prsents dans l'cole de mes fils, qu'ils soient levs
dans ce pays, qu'ils
soient forts comme|Shou et Tafnout. Oh justes, justes (dieux)! rendez bien ordonne
ma grande dignit pour mes hritiers et que vous dtestiez leurs ennemis. (Stle de
Ramss IV Abydos Piehl, jE. Z., 188S, 18, 1. 31-35).
7 Que je dompte les rebelles, etc
Donne que le pourtour du disque solaire soit
sous ma domination, que je l'offre vos ka, vous qui l'avez cr, soyez ma protec tion tous les jours et cartez tout mal qui s'approche de moi. (Ibid.).
8 Le glaive de victoire m'a t donn en plus de mes armements par les dieux et les
desses au cur aimant
Leurs mains sont pour moi comino un bouclier de genou
(Mdinet-IIabou, 2 pyl. N.,
afin d'loigner de mes membres les coups des ennemis
Daressy, p. 96).
face E., an IX de Ramss III, 1. 27 et 37-38
;
Le souhait
le plus
de laisser un
c'est
demeure
53
fils
vivent ternellement
autrefois
d"gypte.
leur
fils
ils
mais
ils
les
leur place
heureux d'entre
occupe
le roi
ressuscit
Comme
est-il
les
ils
eux-mmes
humains,
ils
vivaient
le
ils
!)
peuple
ont laiss
R ou de Toum,
pour cet hritier un de-
trne de
le
nom, d'entretenir
la
d'y
Du
vit
souverain pontificat du
un dieu.
roi
'
preuve de
la
la filiation divine et
dieux de l'Egypte et du
du
les
monde comme
comme une
de
la pit
Chef de
locales,
il
De mme que
continue aprs
titre
tout
fils
fils
et privs.
des anctres-, de
lui le culte
mme qu'Horus
de mme le roi,
comme doublement
partout et toujours,
A lui
de
de famille.
rendu
affaire
Il
se considrerait
si,
dans
la
et
Cf.
2<=
le serviteur
partie
Le
ou
le
roi prtre
supplant du
n'est
fils-
p. II0-2O8.
Ces obligations (du roi vis--vis des dieux) se rsument en le culte des dieux, de mme
les devoirs des fils se rsument en le culte des anctres. (Moret, Royaut, p. 116).
5 En change, je clbrerai les rites en tous lieux, vritablement, en toute stabilit
et dure, toujours et jamais
tant qu'ils (les dieux) seront sur terre, je les leur
clbrerai, moi le fils du Soleil. (Mariette, Abydos, I, pi. 42 b; Moret, Royaut, p. H7].
-
que
54
Dans
prtre.
deuil; mais
du pre de famille,
les funrailles
il
le fils
an
assister, aider,
nom
on
le
leur
recommande
offi-
ils
prennent bien
et ils
roi.
reprsenter, dans
^ Lui absent,
attitrs
du
rle. Ainsi
devant
se fait
Il
esclaves, dont
cient en son
le
il
mne
ils
s'effaceraient
le
nomme
dle^.
Il
comme
prtre infi-
ment de
le
il
la
maison
et assigne
fils
son office
prend
le
comme au
Un
fils
1 II
y en a mme un quelquefois qui porte le titre de roi en personne, souton-ses-efn.
(Mariette, Dendrah, I, pi. 76 Moret, Royaut, p. 120, n 4; Cf. Abydos, I, pi. 21).
- Faites offrir la table sacre aux dieux de la province Sud d'Elphantine, en faisant
les prires pour la personne (?) v. s. f. du roi de la Haute et Basse Egypte Aakhoperka
Erman, jE. Z.,1891,
R vivifcateur. (Circulaire de Thotms I"'. Stle de Wady-Halfa
;
XXIX,
le dieu.
IV, G p. 53).
^ Pour le nouvel empire thbain, la preuve
existe dans l'autobiographie de Boknikhonsou, grand prtre d'Amon Thbes
Statue de Munich (Devria, Rei\ Arch.,
1862
B.-Eg., XV, 109-118
B.-Eg., IV. 269-374 A. Baillet, Ren. Arch., 1863
Mas
(jui
Id. ch.
H.-Or., II, io9). Pour le premier empire thbain, la stle d'Antouf V donne
l'exemple la fois d'une destitution et d'une collation hrditaire (Ptrie, Coptos, pi. vu
PERo,
Bien entendu, l'institution d'un culte nouveau, ou la restauration d'un culte dsuet amenaient la cration d'un clerg nouveau par le fondateur;
la nomination royale s'tendait alors tous les membres de ce clerg, prophles,
prtres, etc., choisit parmi les enfants des notables du pays , comme aux moindres
hirodules colloques dans le temple ou ses dpendances (Karnak, stle de Toulnkhauion,
1. 17
Leghain, R. Tr., XXIX, 168 et 173.
Mdinet-Habou R. Tt\, XIX, 16, 1. 12 et 22.
Cf. Inscription ddicatoire d'Abydos, Papyrus Harris, etc., ei enfin le Dcret de Ganope).
> Kaf-Saofrou, petit-fils de Snofrou, prtre d'Apis (L. D., II,
Merher, fils de
16-17).
Khoufou, trs titr (L. D., II, 18-20).
Ptahchopss, gendre de Chopsskaf, grii pr. de
Ptah.chefdu temple d Sokar, proph. de Khont-Tatonen, d'Osiris, etc. (Mariette, Mast.,
451 E-n: DE RotiG:';, Six dyn., 71).
Cf. L. />., II, et Mariette, Mastabas, passiin.
Infra, ch. IX et cli. XI, | 3.
Moret, Royaut,
p. 194, n. 5).
>
de droit
phis^
matre de Tuvre
temps une
d'Amon ou du
de
le
la
Cependant,
si le
de
Au
il
cours des
la politique
primitivement
membres de
dlgue habituellement
roi
Nil-.
procdera quelquefois de
telle distribution
et
le retient
c'tait
la famille.
de grand
le titre
quelquefois.
On
lit
rizon en son
nom
de Shou dans
Disque
le
Mem-
55
dans
le
protocole
On du midi
^
;
c'est--dire
qu'il a
porte le
il
comme
titre,
le titre
prnom son
pre divin
titre
^.
tel
III
En
le
c'tait
comme
en
s'il
de
prophte de Bast
dans
le
L o
il
quand
se trouve, le roi,
de grand prtre,
mme
il
s'il
titre
le
Thbes,
Cf.
liste
*
5
6
7
Ramess
Cf.
II, 317.
On
la
bari
de R (Derr,
56
il
enlever rien de
lui
majest,
sa
ses
fonctions
du
se rend en procession
d'Amont Loin de
palais
sacerdotales le
-.
au temple. On l'entrevoit de
Il
domine
la fois et
son
des habitants de la
ville qui,
par exemple,
il
Sokar-Osiris,
d'Amon ou de Min,
pre
arrive
humblement
monument,
et excute
lui,
ou dirige tous
comme un bon
le ton. Il
fils
donne
roi celles
non chez un
chants et donne
personne du
donc
beauts de son
C'est
les
Si,
prtres attendant
sur le
pour voir
ftes de
les actes
du
culte ^
Il
commande
les
aux pleureuses
et
prononce
le
Rainss III, dans l'numration de ses bienfaits envers Amon et son temple de
Mdinet-Habou mentionne son assistance aux processions lors de toutes les grandes
ftes d'Amon Karnak et celles de la Valle sans exception (Mdinet-Habou, mur
extrieur sud, 1. 13-16; Daressy, R. Tr., XIX, 16
Mdinet-Habou, p. 177; Cf. p. 100,
'
116-126 et 180-181).
2 Pinkhi n'est pas tellement press de conqurir son royaume qu'il ne s'arrte, autant
par politique que par dvotion, dans toutes les villes qu'il traverse, Napata, Thbes,
Memphis et tous les sanctuaires du Delta, et n'y fasse sacrifices, processions, etc.
Aprs avoir clbr les ftes du Nouvel An, quand j'aurai sacrifi Amon [de Napata]
mon pre, dans sa fte excellente o il apparat en procession du Nouvel An, quand
il m'aura envoy en paix contempler Amon [thbain] dans ses l'tes de Thbos, et
quand j'aurai promen son image en procession Louqsor dans la fte qu'on lui clbre
w parmi les ftes thbaines, la nuit de la fte tablie en Thbade et que R institua la
cration, quand je l'aurai men en procession et amen sur son trne, le jour d'intro duire le dieu, le 2 Athyr, alors je ferai goter l'ennemi le got de mes griffes.
(Inscr. de Pinkhi
1. 25-26
Mariette, M. D., 1869, pi. 2; de Roug, Chresf. IV, 1876;
ScH.KFER, Urkunden, III, 1905, p. 14; Maspero, H.-O., III, 174).
3 Mdinet-Habou, galeries de
la 2 cour {Lov^^-, L'Egypte, p. 43-46; Isambert, 6'Mirfe,
p. 560; Daressy, p. 118, 121-122, cf. p. 100).
* Ton
fils
pontifie pour accomplir tes crmonies. Hymne Atoii (Bouriant,
:
M. M. C,
l,
13).
pangyrique du dfunt.
l'autre.
ou
Il
Dans
reoit des
paternelle.
Il
l'un est la
prcde immdiatement
le fils
marche en
Il
comme
dire
le
le dieu,
purifie la
fils
comme
il
le fils
le fils
fait le
tombe
devant
le vin,
humaines
et ani-
dcoup en images,
;
obsques.
tte des
la statue
les
consquence logique de
il
comme
il
le
purifier
le
momie du
males
'
comme
barque du dieu,
la
les processions,
la
aime
Il
B7
d'ailleurs,
non
loin
l'avertit
de
lui
coin,
dans chaque
du geste
salle,
le
de sa mmoire.
Seul,
a qualit
il
conditions
ncessaires
leur entire
privilge
lui-mme
il
peut se
les rites
avec toutes
les
efficacit
car, outre
sa
et sans intermittence,
du md-khrou, de
comme
les dieux, le
subjugue
la
mme ^
raconte
Alors la Majest du roi Khopirkari la voix juste, dit cet officier
(Contes, p. 111). Ce n'est pas l une simple distraction du rdacteur, qui pirlc d'un roi
mort depuis des sicles quand il crit; c'est l'expression de la raliL (Cf. Maspero,
L'expression M-Khrou, Bibl. Efj. I, 106-109; Moret, Rituel, p. 163-105).
;
58
Personne ne saurait
comme
lui
louer
vivifier les
demande pour
tous; car,
famille terrestre;
dpendent de
est le fds
s'il
hommes
du
la
arrache ou
que l'Egypte
de
C'est sa prire
ne
fait
que
le
Ses pres du
il
'
le sanctuaire,
de son pre.
comme
Il
derrire lui un
ciel lui
pre
et
des biens
des dieux.
l'obtient
^.
mystrieuse de
dans
les
la fte.
Le
le roi
roi pntre
appartements secrets de
la
dans
maison
Il
du dieu pour
lui
mieux tmoigner sa
peu de
ouvre
Que
mieux
et
la
lumire du jour.
il
pit filiale'.
Pour tous
Il
comme au
tion,
lui.
car
lui,
la divinit n'accepterait
la
reste
de
Mais
est le chef
il
Il
il
-.
ciel,
vit,
la terre; et ce qu'il
champs
lui les
comme
solliciter, les
que tous,
nourrir et
et glorifier, servir,
la porte.
Le
du
Il
va jusqu'au taber-
dieu.
Il
rompt
le
sceau
dinaire pour les simples mortels, rien que de naturel pour une
telle personnalit. Parfois
Tout au moins,
il
lui
le
commence un
(L. Z>.,
CONSTRUCTION DE TEMPLES
59
comme
entre
pre et
confiance
dvouement
roi
son pre;
le prie
il
aime;
est trs
bons conseils
promet
et lui
la gloire
son
de continuer sa protection
l'avenir.
il
convient
il
Le
fils.
il
pour
il
fils
donne de
lui
la prosprit
lui,
qu'il
le
pour
souve-
un nouveau sceau
Le
du dieu
fils
s'est acquitt
famdial.
*
*
1-
Un
fils
pieux
fait
nom
vivre le
perptue
le
nom,
les titres et
comme
du dfunt, en
l'tat civil
murs des
fai-
lit
plus,
si les rites
ont t interrompus,
si le
le
nom
de l'aeul
descendant cons-
cient de ses devoirs fait rparer les dgradations, regraver les ins-
Le
nant de ce qu'avait
mme
fait
leur double.
C'est
les
roi
Osiris
dit
se souve-
nom
Ramss
agit de
et
sert
IV, qu'un
fils
claves sans nombre. Et voici que je n'ai pas nglig le bien [je
n'ai
pas manqu] de
le faire
vos doubles
accompagnant
la
car
mon cur
tait
60
d'amour
plein
et
peut dire
veut
la
beaux matriaux
truire en
maison
/9/r
carrires de
qu'il
une
le
bou^ (Elphantine
et
ou leur
albtre.
matriel digne de
commmorer
et les
sonne du dieu,
Des
lui.
nom du
dieu et sa
crmonies
les
Le
histoire.
^,
faire,
les anniversaires
ou instruiront sur
la per-
du temple, en perptuant
le
monumentale de
Il
Sur
1
les
st.
de Ramss IV,
PiEHL, T.
1884, 41
1.
31
et
du nord au midi,
(Champollion, Not.
II,
489;
le
Mariette,
Abydos,
II,
pi.
5S;
1885,18).
Di oun Amon pi, ma khouit nti pet : Oblisque de Thotms I Karnak, inscr. de
Ramss III (L. D., III, 6 o).
3 Amonemht III, l'an XIX, va lui-mme Hammamat chercher la pierre ncessaire
'^
138 d;
cf.
138 b;
Maspero, H. 0.,
2).
*L. /)., II, 143; III, 3, 71. Cf. Vyse-Perring, Pyramids, 1837, III, p. 70-99; Isnard,
Descr. de l'Eg., t. v, 672-674; Brugsch, Das 'Efjypt. Troja, ^. Z., 1867, 92; Bec, pi. 10.
s GoLENiscHEFP, Soc. arck.
de Saint-Ptersbourg , 1888, II, 65-79, pi. 1-18 : L. D., II,
Maspero, Hev. or., 1877, I, 327-341
115, 136 A, 138, 149 (vi et xi-xn d.
B. Erj. VIII.
1-14)
L. D., III, 219 e (Ramss IV Ghabas, Ml. I, 52-54, II, 144 Brugsch, Gesch., 620-623
y'^?/p/., 38, 227-232)
/6., III, 75 a-d (Ahmasis);
Ib., III, 283 (Darius: Burton,
Exe, pi. 3-4, 14 Rosellini, Mor. Stor. II, 174).
6 Inscr. d'Ouni, 1. 37-45 (Mariette, Abydos,
I, pi. 44-45; cf.
Maspero, ^.-^^r., VIII,
340-345).
"^
Ibid.,
1.
1890-91, p. 27-28;
383-384).
W.
p.
401;
p. 73-82;
Maspero,
//.
Or.
I,
Stle
COiNSTRUCTION DE TEMPLES
61
et
nombre
et la
mme
c'est
mme
l'unit
du royaume
conteste
les
ment
ils
en confirment
la justesse.
comme celui de Karnak K Quand Thbes est devenue capitale et Amon dieu du monarque, la chapelle antique qui sufet
du pays
fisait
au
entier,
un
difice
nouveau
surgit et,
Antouf-a avait embelli Thbes et rpar son temple (Mar., M. D., pi. 49, p. 15);
Snousorit I l'agrandit en mme temps qu'il consolide
I le reconstruit
la dynastie (Wilkinson, Modem Egypt, II, 248; Mariette, Karnak, pi. VIII a-e,
p. 41-42; ViREY, Notice, p. 41. n 131; Maspero, H. Or., I, 507; piliers retrouvs
Legrain, 2^ rapport, p. 12-14, Annales, 1902). Les Sobek-hotpou et les Nofirhotpou de
la XIIP dynastie y travaillrent et l'embellirent de leurs statues (Mariette, Karnak,
Virey, Notice, p. 39,
p. 44-46, pi. VIII k-m statues, n-o bloc, ix-x tables d'offrandes
n" 123; Maspero, H. Or., I, 530). La domination des Hycsos ruine le temple aussi bien
que la monarchie nationale. La XVIII dynastie relve l'un et l'autre
Ahms rouvre
pour Amon Thbain les carrires de Roufou (Stle de Tourah L. D., III a, 1. 34;
de Boug, Ml. I, 41; Maspero, H. Or. III, 92, fig. p. 93); les quatre Thoutms, la reine
Htchopsou, les Amnths II et III restaurent et prolongent l'ancien sanctuaire,
accumulent au devant chambres, salles hypostiles et cours cariatides, construisent
trois pylnes, rigent de grands oblisques, ornent, remanient et achvent les constructions l'un de l'autre. Thotms III entoui'e l'difice d'une enceinte que doublera
Ramss II; Ramss I lve un nouveau pylne et la grandeur de la XIX dynastie se
reflte dans la grande salle hypostyle que construisent Sti I et Ramss II; l'instar
des Thotms, ils en ornent les murs du rcit de leurs exploits et Mnptah en achve
la dcoration. Aux alentours du grand temple, Thotms I commence les Propyles du
Sud que continuera Harmhabi; Thotms III btit le grand difice de l'Est ainsi que les
temples de Ptah et de Montou; Amnths III relie ce dernier au grand temple par uneavenue de sphinx criocphales et btit le temple d'Aton et le temple du Nord; Sti II,
le petit difice de l'Ouest; l'Ouest aussi Ramss III consti'uit un nouveau temple
d'Amon et celui de Khonsou auquel s'attachent ses successeurs. Les prtres-rois de la
XXI dynastie se contentrent de clbrer par des stles les oracles d'Amon. Les
Bubastites se remirent btir et fermrent la premire cour. Les Ethiopiens et les Sates,
entre les invasions assyriennes et perses, continurent les constructions et, entre autres,
dressrent les grandes colonnes de la preinii'e cour. Les Ptolmes restaurrent le sanctuaire et insrrent dans la grande enceinte le premier pylne d'Amon et celui de Klions
Isambert, Guide, p. 577, tableau des poques
(Cf. Mariette, Karnak, plan en couleurs
du grand temple; Borchakdt, Zur Baugeschichte des Amonstempel von Karnak,
Untersucliungen de Sethe, V, 1905).
1
Amonemht
62
ou vgtant
comme
elle.
de
Memphis* ou
chaque
valle
possdait son
ville
riches.
noms. Les
Abydos- ne s'enor-
d'Osiris
moins
monar-
sanctuaires de Ptah
la
Tout du long de
monument de
la gnrosit
la
des
Aprs
le
telle
ou
et
Memphis
et
de son
de
la partie belle.
La
endommageaient
le
ddain de
le
sa
renomme, prtextaient
les
en tirrent gloire
Ils
mme
Peut-tre
restauration quand
dans
le calcul
mais on
HRODOTE,
II,
craient
ils
vitait
la
au contraire, on
le
99 (Mens), 101 (Mris), 108, 110 (Ssostris), 112 (Prote), 121 (Rhamp(Amasis); Diodore, I, 50-51 (Uchoreus et Mris),
RESTAURATION DE TEMPLES
quit recule
63
Nous ignorons
la
dcou-
et la
mme.
le
seul' qui
demeure de
l'ancien
empire. Mais la plus ancienne mention qui existe de constructions sacres a trait justement des rparations.
Malgr
mau-
la
vaise rputation que leur ont faite les romanciers gyptiens et dont
Hrodote a
recueilli l'cho-, ni
Khops,
ni
Khphron,
les cons-
fermrent
les
princesse Honitsen,
stle
que ce
roi
fille
trouva
Au
contraire, la
le
temple
d'isis
la
fit
cela pour sa
la sienne
mre
Isis et
propre dans
criptions de
le
Dendrah
les suivants
faisaient
d'Horus. Son
petit-fils
nombreux souverains
les imitent.
honneur de
rtablir l'ordre et
do donner
La
la
qu'il
ils
tiennent
difices.
de
et
du temple d'IIthor^,
fils,
rit
dit-elle,
fond par
Khops,
nouveau. Restaurer
les
les
luttes
Seul en flehors des temples lunraires des rois, si le temple de granit n'en
lui-mme et date d'un temps antrieur aux pyramides.
1
2
3
2 d., p.
207-209
Mon.
est pas
div., pi.
un
33
30.
64
il
les sanctuaires
monuments d'Aton-,
et
l'histoire
de
la xix dynastie,
Il
rorganisa ce
sr du
moyen de
acclamations
un prtendant surtout
Tout
^.
ou des
rsis-
rallier sa
fait-il
Va en
paix
rends
la vie l'Egypte,
des divinits
et
en sa place pour
Rtabhs
aux desses,
les offrandes
pour
les
et
mnes
images
aux dieux
Remets
le prtre
crmonies du culte
autocrates romains, ne
relve les
et les
bien qu'on
cet article
dsastres
si
traditionnels
qui avait t
Haute-Egypte, se
la
rta-
le
hommages
s'il
tances. Ainsi le
du
partielles,
fail-
rparer les
oud'embel-
Toutnkhamon,
la
M.
6
D., pi. 7,
Ptolme
du midi
et
j).
2; ScH/EFER,
convoqua
du nord
II
Urkunden,
les
III, 05).
lissements, ni des
Phil \ Edfou-,
monuments aujourd'hui
Dendrah^Kom-Ombo
libralits.
la religion
et
'',
la
s'arrtent
65
pas
fils
filiale.
rachvement du
lorsqu'il a termin le
du mort,
les fournir.
Les
programme
envoie
Isis,
Khnoumou pour
il
dlivrer
et
il
Ils
ajoute
Il
comme
le
complment naturel de
ils
cette prdiction
vant
rtablir le
III, 331,
540
66
ils
augmenteront
ils
Memphites
Horus
du temple
pour
comme
Je suis venu
le
dieu-
au couronnement,
le
la
j'ac-
chteau de
je
d'illustre
semblerait que
et d'utile
d'Amon
le
relative
n'ait
pas
Haute
Apitou *
l'a
et
faire
Toutnkhamon
le
des
dit
fondations^
mme
Amon
positivement
Amon
dans
Ramss
III l'affirme
les
pour en
dieux
faire
pres
ses
m'as donn
les terres,
un
roi...
Et
Tu m'as mis
Karnak... Tu
sition*^ .
En
ils
ils
rglementent
ils
Ils
le
ou
prcisent en qualit et en
l'an
XXII, Thotms
III
Contes, p. 77.
Ddicace d'Hliopolis par SenouseritI" (Stern, ^.Z., 1874, 87; Maspeko, H.-O., 1,503.
3 Mennou, comme monuinenta, tout ce qui rappelle et perptue le souvenir
difice,
image, solennit, etc.
* Rituel d'Amon, ch. VI, p. in, 1. 2-3 (Moret, Rituel, p. 27).
5 R ar khoutou atefou nouterou nebou (Stle de Karnak, 1. 3-4). Toutnkhamon dtaille
son cur et
S. M. dlibrait en
ensuite ce qu'il a l'ait et dit entre autres choses
recherchait toute occasion de laire une chose parfaite, s'inquitant du culte (hehi
[Ibid., I. 11-12; Legrain,
khoutou) de son pre Amon, fondant son image auguste
2
mur
extrieur sud,
1.
XIX,
p. 15).
LITURGIES ET CALENDRIERS
Amon
comble de dons
fte
commmorative de
de Karnak,
il
67
soir,
Lorsqu'il
pour
relve
rites et institue
temple
Ptah
de
Thbain,
et
le
le
vin,
de
etc^
restaure
mme
la
de Min,
les offrandes
les
le
chaque
emploi pour
spcifie leur
ses
roi pr-
d'Amon (Ptah)
le
dieu de
mois de Chomou
la
anniversaire de la
de faire tre
fte
Ramss
III
dresse de
Mdinet-Habou"
mois, demi-mois,
mme
d'un temple,
Ne
ft-ce
ou rclamer
l'institution
son existence
la trace
le
murs de
certains temples K
d'une fte ou
mme, on
le
patrimoine
retrouve ou l'on
le
une
de Karnak, pylne
Inscr.
couronnement du
spculation
le
la bienfaisance
trne d'Egypte,
1" quartier,
comme
de retrouver
affecte
divin.
que
liste
respectives-.
que remonte
Si haut
ciel, sortie
le 6, le 10, le
les provisions
une longue
du
ftes
et fixe
(L.
D.,
III,
30
b;
Britgsch,
Rec,
I,
43-44;
Sethe,
60 pains, 2 cruches de bire, 2 coufes de lgumes, des miches. Pour le 20 du 1'' mois
de Chat un taureau, une grande mesure de vin, 4 lois de nombreuses victuailles,
4 boisseaux de grains, des crales en 4 pains coniques, 2 coufTes de lgumes, 20 cru
chons
et 10
20 pains blancs
68
ou abandonner
Tout dans
la pleine proprit
la socit
mdiatement ou immdiatement
remonter
lui et
de domaines importants.
pour
aller
comme
plus
conception de
lui
dpendait de
et naturelles
Comme
funraires.
le roi constitue
Parmi
iv**
la
le
les titres
du temple de Sokaris
et
la
de
la
Sahour
mme
dynasties
-.
Un
texte de la
gnage sur
en
Snofrou
les
les
mobiles de
la
humains
dial d'offrandes et
et les esprits
de services
Il
fait saisir
qu'il
Nofir-
mme temps
de retour
et ses
et
le
mcanisme des
rela-
sokhit suien heak (Mauiette, Mast., 451 e; de Roug, Six dyn., p. 71).
Calendrier de Paenne (u Roug, Six dyn., p. 74; PELLh:GRiNi, Nota sopra
uniscrizione (Arch., slor. Sicil. 18%); Naville, R. Tr., XXI, 112-117, et XXV. 64-81;
ScH^FER, Abh. Akad. Berlin, 1902; K. Sethe (Ualersuchungen, III, 1) Beitrge
sur ltesten Geschichle Jig., % 3, 1903; Maspero, R. Crit., 1899, I. 1; 1903,
Cf. Donations de Mcnkar et Ousirkaf Ilathor de Ranit (Inscr. de Nou1, 383).
1
Khorp
knkliou
Masi'euo,
1902,
III,
canaux
qui Ounas
clestes,
69
a attribu des
pains et des
mesures de R
Rles
Le dieu comble
mage au
dieu, et
dons divins
le roi
il
du
pour
roi
hommes,
distribue les
recommandera au moment de
lui
le
hom-
vassaux du dieu
de revanche,
titre
il
fait
du
roi
que
celui-ci
Toutes
du
roi
les
dans
le
commun
culte
Chaque
lui
recommande
permette
de pren-
il
sait
de demeurer vaine
pourquoi
la
que
si
la garantie
celle
demande de faveurs
du
et
roi
ne
la sanctionnait.
le
nom du
roi-.
En
comme
il
faut donc
le
quer
le vouloir, la pit
ncessaires pour
aux dieux
le
du
stle.
mme
il
La
1.
le roi autorise
manque
point d'invo-
il
la
il
atteste, sans
au sanctuaire
les rentes
honore
ainsi satisfait-il
et
Ils lui
stle
d'Ounas,
roi,
et ceux-ci
temps
du
que
Du mme coup
en
effet ces
C'est
le
mme
ont
Pjt.
70
dvous
dieux dont
les
ils
hommes
et
grossiront la clientle'.
Gomme
son tour
roi, lui
morts
lui.
prend
il
me
Telle
souten-di-hotep
les
semble
la meilleure
du
interprtation
zls; les sujets, l'assurance des biens futurs; les dieux, de riches
tomba dans
risa et
tituer
le
au
roi
il
ne fut
l le
un brevet
les
particulier
la seule
les
mais, la plupart du
les
choachytes et
dbourser, ni
do-
le
aucune rforme.
le
aient t
et
autorisant chacun
Que
il
versant les
personnage qui
si petit
le culte
ressemble
liste
fort
II
reli-
des gn-
une de ces
la quantit
et
((
les
^.
La
1 Cf.
MoRET, Les fnu.r, R. Tr., XIX, 126 et sqq.; Royaut, p. 197-208. Il croit au
transport effectif des offrandes divines dans les tombes.
2 Cf. Maspero, La table d'offrandes, p. 4o-46.
5 Stles d'Amada et de Vienne, sub fine (Bekgmann, R. Tr.,
IV, p. 38).
Les deux
cultes sont pareillement unis dans le titre de la charge du chef de magasin Sehotpouabrnkh sous Amoncmht IV qui donne les offrandes divines aux dieux et les offrandes
funraires aux morts, selon l'ordre de l'IIorus matre du palais. (Stle de Leyde V 1:
Breasted, .-E. Z., XXXIX, 85; Moret, Royaut, p. 206).
OFFRANDES DIVERSES
71
Le butin
dans
pris
em-
Stle d'Ikhernofrit,
III,
pour restaurer
le
temple
d'Osiris et orner le saint des saints avec l'or que S. M. a rapport de ses conqutes
de Nubie. Mus. Berlin, n 1.204, (L. D., II, 135; Sch^efer, Mysterien des Osiris in
Abydos, 1904; ap. Sethe^ Untersuchungen, IV, lasc. 2).
Inscr. de
Thotms
39 c
III
Karnak
Brlgsch, Rec,
don de
pi. 43).
Cf.
or,
Tombeau de Pouami-
quantit.
D.,
l'Assassif (L.
d'Amnoths III Leur argent, leur or, leurs troupeaux, les pierres prcieuses
de leur pays, par raillions, centaines de mille, dizaines de mille et milliers, je les
donne mon pre par reconnaissance. (St. FI. Ptrie, Karnak, 1. 15 R. Tr., XX, 41).
Stle de Toutnkhamon Karnak
Il a augment leurs biens en or, argent,
bronze, mtal fondu, sans limite....;
double, triple, quadruple, en lectrum, or,
lapis-lazuli, turquoises, toutes pierres prcieuses, byssus, lin, chanvre, huile, gomme,
graisse,.... parfums, encens et myrrhe, sans parcimonie dans ces choses excellentes,...,
barques en acacia du pays des Echelles.... incrustes d'or. (Legrain, R. Tr., XXIX,
Stle
165-106,
18-22).
1.
Tableau de Karnak Envoi des prsents faits par S. M. (Sti I") son pre Amon
son retour du vil pays de Rotennou en argent, or, lapis lazuli, turquoises, pices de
prix et toutes pierres prcieuses, et des chefs qu'il a tenus en sa main. Mur N.,
:
VII, 232-235).
Harmhabi
leur alloua (aux villes des dieux) des biens et des offrandes pour chaque
qu'une vaisselle sacre toute d'or et d'argent (Statue de Turin, 1. 24
Bhcgsch, Gesch., 444; Thsaurus, 1078; Maspero, H. Or., II, 346).
Ramss III i
2
jour, ainsi
72
de bires ou d'huile,
en sacs ou en
les
paquets d'toffes,
le bl et
autres crales
Nil
le
-.
et
des
et leurs poulaillers se
champs, fermes,
Amon
mme,
travers toute
J'ai
toi; j'ai
XX,
40-46).
73
DONS DE DOMAINES
rgypte^
de serfs
et
d'hommes
soldats, d'artistes,
libres,
de travailleurs, de contre-matres, de
rivalise de gnrosit
davantage, tous
1
D'aprs
calendrier
le
les
rois de la v dynastie,
Hatchop-
d'Hliopolis, R-sep, etc., de petites proprits de 36, 24, 44, 43, 54 aroures (Eisenlohk,
WiEDEMAXN, Gesch.,
74
Amonde
dcern toutes
l'indit
et plant
encens
elle
demander
Ramss IV ne semble
Osiris
sionner
-.
Ramss
II
cielles
offi-
monde
entier.
Nous
taxerions
bole courtisanesque,
taire
nous n'avions
si
le
papyrus Harris
du
livre,
et
il
inven-
libralits
de
R chaque matin
Ab.,
1
pi.
55
104; Sethe,
Urkunden, IV,
1885, 15).
2-4 et 13-16 (Na ville, D.-el-B., 75;
1.
R. Tr., XVIII,
350-3).
an IX,
Inscr. de Der-el-Bahari,
))
M.-H., 149).
(Daressy,/?. Tr., XIX, 19
temple ternel
Etudi par Birch et Eisenlohu, M. Z., 1872-1874, publi et traduit par Birch, facsimil, 1876. Cf. BiiiiGscH, M(j!jploln(iie, p. 271-274; Maspero, H. 0., I, 303; II, 558;
MoRET, Royaut,^. 195; Ekman, Aigyplen, p. 405-410; Zur Erkldvung des P. H., Sitzb.
d. Berlin, Akad., 1903, p. 456-474.
POUILL DE RAMSS
Ramss
Amon
III
'
prend
du
lion
'
;
possdait
il
ceux
de R,
normes
^,
10
fois
et ses
a pass
Je
revenus valaient 5
t'ai
jamais tablis
mon nom
qu'ils soient
tu
les a
donnes depuis
ma
je te
que
Chacun, suivant
et
d'Amon de Thbes
soumets
la
je possde,
naissance ^
la part
fois
me
la lettre
'
le 9
-.
au pied de
:
75
III
double
comme
les rois se
montrrent
les ressources
Seulement aprs
la
de son
XX* dynastie,
quant une prfrence bien naturelle pour leurs capitales. Les Pto-
la
mme
manire d'agir
et le
zle d'un
1
Ou de ses prdcesseurs, dont
prits des temples.
il
temps comme
il
est prescrit
aux pro-
puis
il
rcapitule (67-74).
trangres 9, gyptiennes 56 sur 161, esclaves des deux sexes 86486 sur
de btail 421362 sur 493386, aroures de terrains 898168 sur 1071780,
vignobles et vergers 433 sur 514, et toutes les statues de dieux, 2756 en or, 11047 en
argent (Ermax, .^g., 409).
* Calcul d'EisENLOHR {R.
Tr., XVIII, 40), d'aprs l'quivalence du sata et de l'aroure
avec 100 coudes carres (27,56 ares) dcouverte par Griffith (Siut, pi. vm, 1. 313 et
Pr. S. B. ^.,XIV, 415).
5 Evaluation d'ERMAN (JSg., 410).
6 Parmi les dons royaux, notons
88 barques, 107150 deben d'objets de bronze ou cuivre,
8896 de plomb, 95 d'tain, 47 de lapis, 18168 de pierres prcieuses, 4743 de bois de cdre
ou persa; et en outre, au fonds des sacrifices 1663 deben de vases et parures d'or,
3598 d'argent, 30 de pierreries, 19114 de bronze, 50877 vtements de lin fin,
331702 cruches et 1933766 morceaux d'encens, miel ou huile, 228380 cruches de vin,
466303 de bire, 1075635 amulettes, scarabes ou sceaux, 2382605 fruits, 20602 bufs,
367 gazelles, 1843 sacs et 355084 briques de sel ou natron, 6944428 pains ou gteaux,
3100 deben de cire, 494000 poissons, 19130032 guirlandes de tleui's, 5279652 sacs de
bl, etc. (Cf. d. Birch, 67-74; Erman, 406-408; Brugsch, 274).
7 Mdinet-IIabou, mur sud, 1. 16-17 (Daressy, R. Tr., XIX, 16; Moret, Royaut, p. 197).
8 Philadelphe, dans les vingt premires annes de son rgne, a permis aux temples de
3
Villes
113433,
ttes
76
du
roi
royaut s'appauvrit,
elle
dans
dut
les relations
mme
les dieux.
Aux
produit
jours mauvais o la
comme
elle
d'une rserve.
vrai dire, les biens des dieux n'avaient jamais t sans charges
dj
Amden
(Maten)
avec
s'est
*
;
les
comme
revenus
temple d'Amon
la
cour du roi^;
le roi
thiopien Aspalout
fille,
temples
^ Amasis
^, il
aprs avoir
fait
dont
ses mercenaires
supprimer
la reine
re-
la
le conseil
de prlever provisoirement
les
toucher 10.050.000 livres d'argent de revenus, soit une moyenne de 302.500 livres, et,
pendant la vingl-uninie, porte cette somme 750.000 (Stle de Pitoura, 1. 26-27 Naville,
The store City of Pithom, 1884: Brugsch, ^'Ej., p. 274; yiS'. Z., 1874, XXXII, p. 74; Sethe,
Urkunden, II, 103). Naville (.^. Z., l'J02, XL, 74), lit pour la premire somme 150.000
livres de taxes annuelles.
Dans le dcret de Memphis, le concile des prtres glorifia
Epiphane d'avoir donne aux temples de grandes sommes d'argent et de nombreux dons
en nature maintenu les privilges et revenus des temples sur le mme pied que son
pre, largement subventionn les crmonies du culte, surtout celui des animaux sacrs,
pour lequel il a dpens plus que ses anctres (Stles de Rosette et Damanhour
:
d. A. Baillet, || 2,
8,
25-27).
Cf.
W.
Otto,
Priester
und TempeL
I,
und Ein/ia/imen der Tetnpel, Y. 2'iiS-kQ5; Bouch-Leclercq, JI. des Lagides, III,
ch. xxiri, I 2, Les bie?is du clerg, p. 191-229).
1 L. D., II, 6, I. 4-5; Sethe, Urkunden, I, 4
Maspero, Et. Eg., II, 223-226.
Des rois
mme usaient pour eux de ce systme le roi Horus de la xui" d. s'tait tabli sur la
pyramide d'Amonemhat III pour participer aux revenus des wakfs (noutir-hotpou) de ce
dernier; de mme iMrikar Khti de la ix" sur la pyramide de Tti Sakkarah.
2 Pap. Boulaq n 18, compte du 26 Paophi (Borchardt, M. Z., 1890, p. 83).
3 Stle du Louvre c 100 (Pierret, Et., 1873, 96-109; Sch^fer, M. Z., XXXIII, 107-108;
Besits
77
la
droits de
les
merce extrieur
et
II
et associe le clerg
du trsor royal K
et
Hounit, retient
et d'Oklos, et
les
Gambyse
Perses et
aprs eux les Ptolmes respectrent les biens des temples, mais
ils les
grevrent d'impts^
l'arrir, la
Mem-
du trsor
comme un don
de pure grce
et valut
au donateur de chaleureux
les
commencement de l'abomination de
le
de troubles,
cette priode
la dsolation,
ces annes
de nant
comme
en
qui prc-
de l'autre
hommes,
il
et,
le
comme on
dieux de
mme
que
les
I,
stle de Naucratis,
p. 40;
M.
3
Z).,pl. xin;
| 21,
hrg. 16-17,
1.
gr. 28-29),
ramena revenus et redevances ce qu'ils taient l'an I de son pre (| 8,1. 8-9/14-16).
Letronne, Inscr. d'Eg., I, 275; Revillout, R. Eg., l, 58-60).
s Pourtant le budget des cultes, aivra^i ainsi constitu
et limit suffit, grce une
svre administration, pour les belles restaurations ptolmaques. Cf. Boucu-Leglercq,
Lagides, I, 109; III, 101-205.
On peut comparer le tableau trac par Ramss III celui de hbes lors de l'avnement de Toutnkhamon (supra, p. 64, n. 1).
7 Grand pap. Harris, pi. lxxv, 1. 5-6 (Maspero, H. A., p. 260). Les diverses interprtations de cette phrase fecerunt numina ut homines offrent un intressant exemple de
* Il
Cf.
>
78
Le plus grand
Au
o tous
d'augmenter
du
fils
Soleil.
Obissance filiale.
3.
le culte
le roi tout le
vrais
qu'un
devoir
travaillent
fils
La
filial.
une associa-
famille est
commun
et
s'efforcent
le
et
commande il
bien commun,
pre
le
de chacun pour
le
jouisse le
fils, il
Non seulement
consulte et lui
il
obit
aime
^;
et
et,
roi,
du dieu
fils
honore
le
dieu
mot d'ordre
il
mais
doit agir en
il
l'coute, le
combat
ses
comme un
de-
il
et
que
Il
nature divine,
lui inspire sa
suprieur, une
confesse-t-il,
loi
d'Amon
roitelet
;
de
la
tre
Harmakhis
un
un
doit se soumettre
m'a cr pour
il
dcrets-.
xx dynastie, tout
c'est Snouserit
(Ousertasen,
comme
les
lui,
chose
facile
puisque
conflit philologique
en
le roi
Chabas {XIX''
noms comme
hommes abandonnrent
le
pays
; d'autres
comprirent
sujets
:
On
Les dieux
sculpta des
dieux anthromorphes .
Nectanbo II, se nommant l'IIorus qui fait ce qu'aiment les dieux ar mer noulerou ,
exprimait soit son obissance, soit son indpendance divine.
2 Ddicace d'Hliopolis par Snouserit I (Man. Berlin
Stern, jE. Z., 1894, 87; Chabas,
Choix de textes, p. 7-9; Maspero, H.-O., 1, 504-505).
79
dans ses penses. Par une aperception directe, par une communication ou une
communion
ment
ainsi
mais
les
il
consquences de
ne cadrent pas
la logique
toujours avec les exigences de la ralit et celle-ci rclame de rationnelles inconsquences. Donc, afin
que
le roi
comprt mieux ou
que
1rs sujets
les
secrte.
Chaque
est sr
Ramss IV
Osiris,
c'est
une
te parle.
Dans
toi
faite cette
ma
le
le
le
s'il
le
flotte
la recherche des
pays de Pouanit.
mais
il
un ordre
-.
De mme,
III
dieu, dont
Ht-
sandales
la reine
J'entendis, raconte-t-elle,
le sanctuaire,
conforme.
chelles de l'en-
dans
ta substance
il
double
Thotms
, dit
roi rvlera
, le
image de
il
cens
Car
qui entends
et
le silence et
ordres.
et sa prire
^.
il
Or ce
Quand
n'est pas
Amon
mme qu'il
nations trangres, ce
les
de son pre
il
un ordre reu
s'il fait
80
sa
lui avait
D'autres
fois, le
au devant du
c'est
R^
le roi vint
monuments authentiques
cit
royaut
et lui
il
allait
-,
Thotms
la
montagne
IV, alors
lui,
des
voisine de Mernphis,
ou moins apocryphes
ditions plus
apparut,
lui
lui
promit
pendant
le
combat.
Il
avait
manda de
le roi
mme
manuvre
la
temps
de
et
elle lui
lui
remit
la victoire,
*.
comla
et lui
Si le
roi
d'Ethiopie
mina
qu un songe
lui avait
promis
la
pendant
le
cendit ct de lui et
le Delta, c'est
mme
^.
Les
Smends
s'veilla et
^'.
le
l'excute.
roi
Il
s'ingnie
(L. D., III, 31 b; Maspeuo, R. Tr., II, 49; Sethe, Urkunden, IV, 647),
infra, p. 85, stle du Chant triomphal.
2 HROD., II. 152; DiOD., I, 53 et 65.
3 Stle du Sphinx (L. D., III, 63; Brugsch, M. Z., 1876, p. 91
Maspero, H. Or., II, 294hritier, de l'exisprince
pour
le
produit
sous
Thotms
h',
l'ait
s'tait
295 fig.) Le mme
tence duquel parat douter Erman (Sphinx stle et Ein neues Denkmal von der grossen
^Annales
cf.
Sphinx:
Sitzunrjsb.
1904).
Inscr. de
Karnak,
1.
''
Inscr. do Gebele'n,
1.
X, 135-137).
81
TRIOMPHES MYSTIQUES
pour prvenir
ou
les
combler;
recherchant ce
le
et
du
La guerre
4.
n'est pas
comme
ras-
au dieu,
encore tout
dans
de
le reste
la paix.
Mission guerrire.
seulement pour
d'un
la satisfaction
le roi
ou bien un passe-temps, un
instinct brutal,
plaisait
'.
il
il
guide.
ments rehgieux
comme
qu'on connt
veille toujours
de son pre
est l'honneur
il
un
plaisir glorieux,
sacr vis--vis des dieux. Elle fait partie intgrante de son rle
Comme
d'Horus.
Horus
il
encore
Horus,
s'occupe de
la
il
c'est
c'est bien
comme Horus
Il
aussi,
s'en acquitte
comme
bien;
doit
il
venger
de plusieurs
manires.
Sa justesse de voix
lui fournira
le
il
Jriompher son
adversaires^
-dire
la
les
parti,
il
percera
le
il
cur de
combattra
ennemis du Seigneur^
bellion
il
seronttrans la
Inscr. de
il
Sit*,
il
Osiris,
et
sera
il
emprisonnent ses
Khem
(Min), c'est-
loi d'Osiris,
compagnons
il
monde
il
anantira
fils
de la r-
chambre d'immolation de
Ramss IV Hammamt
(L.
1.
ils
l'Orient, dcapits,
B. Eg.^
VIII, 110).
2
XVII, 12.
8XVIII,23.
82
jamais
la
emprunt
parliculiers ont
avec
formulaire
le
eux aussi,
sont,
se
et
simples
les
ennemis
les
d'Osiris.
Ds sa
terrestre, le
vie
remportera d'autres
roi
le culte,
et la victoire contre
dont
grand matre,
est
il
triomphes
leurs ennemis
R pour naviguer
assiste
lutte
pour
d'Horus contre
rus, perce
deux
il
coopre galement
fois,
Ptolme, en
Sit,
mme
temps qu'Ho-
bte,
la
foule
roi
est
Louqsor
le
l'incarnation d'Horus
roi
Ptolme
comme
comme
Sit
dieu,
le roi suit le
mouvements. Le
la
fois,
la
Sit.
de sa lance l'ennemi,
une troisime
ciel,
Il
-.
cette coopration^';
le
il
soli-
Mais du mysticisme
prendre pied dans
et
de
la ralit.
mythologie
la
Le
roi,
et
en os
L. d. M.,
Hymne
Edl'ou,
XIX,
qu'il
IV, 35 c
et
os, a
Osiris; c'est
l'assistance de ces
triomphe visiblement de
Sit.
L'habilet
12-14.
Rd-Harmakhis
mur
en
et
ce sont ceux-l
(L. D.,
faut descendre et
Horus en chair
il
Maspero, B. Eg.,
[h. D., VI, 117
d'enceinte 0. (Naville, Mythe d'Horus, 1870,
;
Il,
457
H.A.^.
pi. 1, 7, etc.).
284).
Cf. Philoe
d).
Quand Thotms
III
attribue sa voix juste ses triomphes sur les Syriens, c'est proil accomplit les rites et oblige ainsi les
lui
accorder
la victoire qu'il
demande
(Cf.
1,111).
^
Que
je
dompte
soient serrs
comme
tu as
dans
fait.
mon
poing
et
83
de
la politique
Vraisemblablement
pas invent
il
ennemis
les
d'Osiris.
le
loisir
guerre
la
fut
mais
du pass.
non un
homme
difi,
mais
trne,
la
campagnes men-
de succession ou de conqute
mythe
tait
rois
rduite du pass, le
l'avenir.
modle aux
Or
en
mme
en gnral. Image
rois futurs.
l'histoire
roi devait
et des guerres
de
Sit, les
fils
la
soit
couronne, avec
Soleil,
impurs
du
et les
les pre-
de prince de
Kouch%
qu'il
Mme
le
le
Sud,
il
avait
commenc
ses
le
La pyramide du
roi
le
plus ancien
le
I,
Voir
la
lOgende d'Amnphis,
^.
Z.,
fils
147-148
1877,
84
comme
xiL
son
fils
et
pour cela
qu'il le
mme
ce
signe,
un pharaon de
la
il
eux-mmes par
de Sit
et victorieux
mes
Donc s'il
ment mon
arrive qu'un de
roi n'est
pontifie pas
moi
sa gnration vient de
fils,
Le
fils
pas de moi
que
les
il
est l'image
armes,
l'a
il
du
j'ai tablie,
fils
mon
et celui-ci a
il
ne
champ de
le
la laissera
sa gnra-
le
Amon
fils,
^.
dieu, Ptah ou
est vrai-
il
remis
la
il
khopech de
du
la victoire.
la
au
roi
par
le
la
la
remise de
la
mission de conqurir
khopech
le
monde
par ta
Prends ta khopech,
roi fort,
immdiats au
Pyr. d'Ounas,
2
3
1.
Scranh
III, 196).
ne
il
que prciser
fait alors
la
Amon, en
fie
85
GUERRIRE
MISSION
donn
l'levant
lui avait
comme
con-
souve-
et
Thot
son retour
matre et
le
roi,
potiquement
a enregistr le dcrets
lui
la force
lui le
du
la
le roi,
et
dans
J'accorde, rpond Amon Thotms III qui vient l'adorer, que les rebelles tombent
sous tes sandales, et que tu crases les rcalcitrants, car je t'assigne par dcret la terre
en son long et en son large; les gens de l'Occident et ceux de l'Orient sont sous le lieu
sonne qui
sur eux.... Je donne que tes conqutes embrassent toutes les terres..., qu'il n'y ait
les
jusqu'au pourtour du
mais que
insurg contre
toi
comme
puis,
la prose,
mme
pays trangers,
cielj
les
mon
il
tri-
ordre.
surcharge d'images, ne
triomphales
le
suffit
plus
s'exhale en strophes
venu, je te donne d'craser les grands du Zabi, je les jette sous tes pieds
montagnes,
je donne qu'ils voient Ta Majest telle qu'un matre de
splendeur rayonnante quant tu brilles en leur face en ma forme
Je suis venu, je te donne d'craser ceux qui sont dans les les, si bien que les
peuples qui vivent au milieu de la Trs Verte sont atteints par tes rugissements,
je donne qu'ils voient Ta Majest comme un vengeur qui se dresse sur le dos de sa
victime.
Je suis
travers leurs
si
Je
tes
mer
la
de ses
1
s'tait ligus
fidles,
il
contre lui
mais
Amon
III.
Les peuples de
sur
veillait
le
peuple
le
Ramss
53). Cf.
Thotms
(Inscr.
PiEHL, Petites
et., p. 1;
86
celui-ci explique
proclamation au pays tout entier qui fut grave sur les murs de
Mdinet-Habou en Fan
lui a
remis
VIII.
Il
khopech symbolique
la
mon
Amon
Amon, fcondateur de
sa mre, Fauteur
vaincre,
pour immoler
pour
donn)
son glaive puissant
me l'a
de mes perfections
sa main tait
quiconque se montre mon adversaire, il a ordonn pour moi la victoire
avec moi. Tous ceux qui ont viole ma frontire ont t immols, saisis dans ma main
ferme, car il m'a choisi, il m'a trouv parmi des centaines de mille, il m'a install sur
Apprenez
la vaillance
de
pre auguste,
(il
puis
il
^.
rend compte de
la rsolution
d'Amon
la coalition
de
et
Alors la volont
il
les
consquences de
il
Je suis
la victoire
(Amon-R) m'a
qu'il
le
rappporte encore
la
pro-
lui,
en
conseils
n'a donc fait que suivre les ordres de son pre et jouer le rle
1.
26-31
Spiegelberg, R. Tr.,
XX,
43) et
ceux de Ramss
III
2
3
Amon-R
tait
ma
droite et
ma
gauclie
sa
il a voulu
dignit redoutable, ses terreurs taient dans mes membres. Rjouissez-vous
que mes penses se ralisent. Amon-R a t un flau pour mon ennemi, afin de
livrer le monde entier dans ma main ferme (Mdinet-Habou, mur ext. N., 9" tableau:
Celui qui dirige la terre selon tes
Dmichen, H. L, II, 47 a; Chabas, Et., p. 257).
Tu es le pre
))
ordres souverains, marchant entirement dans ta voie est en paix
auguste crateur de ma beaut. Voici que tu m'as choisi pour matre des barbares
mets ta main avec moi pour massacrer mes agresseurs, loigne tous les mchants de
!
mon
corps
(Mdinet-Habou,
pylne
S.,
face E.
Daressy, p.
99).
87
TERREUR SACRE
Si les dieux
de remporter l'avantage
ordonne pour
lance
comme
lui
'.
La
le roi,
victoire sur le
Comme homme,
il
il
ne peut manquer
monde
entier a t
se targue de sa vail-
il
La peur
Le
du
fait l'office
roi,
de son diadme
lui
ennemis se soumettre.
et rentre
II,
baron de Siout,
Les commandants du Sud et les archontes d'Hraclopolis, leurs jambes vacillent sous
eux quand Turus royale, rgente du monde, vient pour refouler le crime, la terre
tremble, le Midi s'enfuit en barque, tous les hommes se sauvent perdus, les villes se
soumettent, car la crainte envahit leurs membres ^.
Ainsi triomphe
J'ai
Thotms
III
par la grce
d'Amon
rament prisonniers
enchans les peuples de Qodi, qu'elle consumt de sa flamme ceux qui sont dans
leurs marches, qu'elle trancht la tte des Asiatiques, sans que put s'chapper aucun
de ceux qu'elle saisissait.
''
Ramss
pays
".
s'intitule
III
Seigneur de
allis, justifient
une flamme
la terreur
ils
dans tous
les
se troublent,
ils
sentent
se sont paralyss
parla
terreur.... C'est,
disaient-ils,
le
brise-
ment de nos os qui est prs de nous dans le pays d'Egypte son seigneur a dtruit
nos mes pour jamais. Malheur eux
qu'ils voient leurs danses changes en
Nous ne
massacre! La desse Sokhmit est leur poursuite la terreur est sur eux.
marchons pas (s'crient-ils) sur un chemin o l'on peut marcher, nous marchons sur
de l'eau, entirement de l'eau Leurs guerriers (les gyptiens) n'ont pas mme
combattu contre nous dans la mle. Il (le roi) a t une destruction pour nous, une
flamme contre nous toutes les fois qu'il l'a voulu ds que nous nous sommes approchs, la flamme nous a saisis, et nulle eau n'tait nous *.
!
2 Cf.
88
Le pangyriste de Mnptah
dtails plus prcis
Tandis qu'ils combattaient, le vil chef des Lybiens... il eut peur, son cur dfaillit
son arc et son carquois dans sa
il se mit courir [de toute la vitesse de ses] pieds
prcipitation [restrent] par derrire, ainsi que tout ce qu'il avait sur lui, un
une grande teri'eur circulait dans ses membres '.
violent dsespoir s'empara de lui
et
trangers,
roi,
son eau
combat
le
les bras
devant Sa Majest,
la terreur sera
le
la crainte de Sa Majest
ceux qui sont sous son influence
les choses rentrent dans l'ordre lgal 2.
;
donn que
Quelque usage
la
mtaphore
et
et
de Thyperbole,
figures de rhtorique.
Terreur
y a
il
style
le
gyptien fasse de
ici
flamme rappellent
et
les textes
mystiques ^
Il
brle
comme
la
flamme
la glose,
est la
il
((
pagnons de
flamme
l'outrage...
lui,
Comme
R,
il
ennemis d'Osiris
il
est Ouadjit,
malheur eux
Sit .
c'est
les
Il
dame du
car, selon
com-
ennemi par
prcipite son
'".
la
Comme
Temples,
p.
13-14).
et.
col. 9,
1.
7).
89
TERREUR SACRE
Horus,
met
ciel
du Sud,
la
force ses
Horus
est
du
l'pervier
pre dans
ennemis par
Thot du
et
les rebelles
du combat
cette nuit
'.
ne sont plus
, il
enlve toute
parce qu'il
ennemis de son
les
et
du
Il
et
du Nord
ciel
mes des
de
fils
texte sacr,
la rbellion
-.
que
les rois
tiques.
Depuis
qu'il est
tection le suit.
Asiatiques
combent^
parvenu
l'adolescence,
membres,
Il
sont
pris
de
et les
et
lui
suc-
du
ennemis
terrifient ses
roi,
pome de Pentaour,
Amon
crit
Ramss
c'est
Khtas
mrite et se vante de
mmes Ramss
par les
hommages
Osiris
Somme
qu'ils lui
la
II
sur les
le
le
Thbes ou pour
Thbes,
;
et
rendent
domination
qu'il
*.
C'est
exerce
"',
Amon ^.
en dernire
ton
le
filial,
ce serait calcul.
^
3
L.D.M.,\\\n, I. 15-16.
Hammamt, st. de Ramss
L. 23-23.
Tu
es
pour moi
III (L.
dire
Tu
es
mon
Barkal (JUspero,
III,
113-136).
III,
233
fait
C'est ta crainte
D.,
qui
Abydos,
IV, an
comme un
4.
p. 283).
Guide,
p.
61;
Mariette,
31.
D.,
pi.
11-13, p. 3; Sch^efer,
Urkunden,
90
le
dieu
pour Ta Saintet
En
Ramss IV
Osiris,
traversant la terre
tous je les
j'ai
renverss pour
ai
pien Pinkhi se
fait
en
enfant
titre
Haute-Egypte,
la
seulement
d'ennemis du
ciel
il
il
mme
n'a pas
s'est
se vante de sa douceur,
il
fait
pleurer un petit
les
airs
de guerrier
et
de dvot,
Il
et sa
se faire reconnatre
Chmoun
sige de
merci,
pour
fils
mais
du dieu
aux Memphites,
Aprs l'attaque
local.
il
va de temple en temple
il
possession du butin au
il
nom d'Amon
la ville
du nome Memphite
offrir
des offrandes
et
en
il
le roi a le droit
ciel
dont
il
A
de
la
qu'il fait
campagne, Pinkhi
la rsistance
-. Il
prie,
inopine de Memphis,
panthre
mais
comme une
et des environs
il
mme
pour
Pinkhi
qu'ils lui
est sr d'obtenir.
chaque pas
La place
Lieutenant du
sacrifie
On
va se reposer
rendue
conquise,
et le
prend solennellement
et
que l'thio-
^ Cette
toi
Amon
il
comprend que
agit ainsi
1.
devant
il
mais bientt
main divine
7-8
cela est
Piehret,
II.
Arch., 1869,
p. 279),
91
Loin
laiss
(l'tre
lui-mme par
qu'il
les dieux,
inspire
accomplit leurs
il
Shou,
sort; aussi
le
il
entre
d'o je sors,
il
demandent capituler
et le
fait l'instant,
dieu
comme
Ce que tu dsires,
disent-ils, se
ce qui sort de la
t'a
uvres
^.
la protection paternelle
dons
ses
et tous
ses services
il
justement rcom-
est
mer confdrs
la
par
la vaillance
de son pre
sauvegarde
n'avaient
ils
tous
les
pu repousser
dieux,
les
son tour,
roi,
Ptolmes,
les
envahisseurs, c'est
qui respectent
traditions,
les
invoque
fils
anciens rois
qu'enfin
les
et qu'alors
ennemis
et
de
semblables
titres.
Les
et
que
alors
et la
Chaque
toutes
de
Amon
les
rendre
celle-l,
redoutables
leurs
leurs services
Parmi tous
^
les
tmoignages de dvotion
filiale
1 stle de Pinkhi, 1.
93 (Mariette, M. D., pi. 4
de Roug, Chrest., IV, 90 Sch^fer,
Urkundeii, 111,32).
" Cf. la dispute entre le garde du
roi de Tyr et le voyageur gyptien qui il concde
l'ombre de pharaon, non celle de son matre (Voijaqe d'Onou-Amon en Syrie, Pap. Golenischeir, p. II, 1. 4b-4G R. Tr., XXI, 92.
3
Stle de Pinkhi, 1. 79 (de Roug, Chrest., IV, 88).
* Inscr. de Karnak, 1. 2-3, 40 (Dumichen, H. L, 1
Chabas, tudes, A^ Y, 197).
5 En rcompense de ce qu'il a fait, que lui soient donnes la victoire, la force avec la
joie, de sorte que sa terreur soit parmi tous les peuples trangers. (Dcret de Ptolme I", 1. 17 Js. Z., 1871).
Aprs les 27 considrants, le dcret de Memphis ajoute
En rcompense de ce qu'il a fait, les dieux lui ont donn la victoire, la puissance, la
vie, la sants la force et toutes choses bonnes en quantit
sa dignit tant tablie
pour lui et ses enfants jamais. (Aug. Baillet, Dcret de Memphis, Bibl. Eg.,
;
XV,
p. 391).
92
on
de Ramss
la prire
le
bataille,
Amon!
pre
toi ? n'ai-je
il
Je t'invoque,
le
champ de
dans
II
doit rserver
mon
peroit l
ajoute
On
il
hommes
un accent
Amon
n'est rien,
personnel et parti du
sincre,
les
pangyriques
On entend moins
le roi
et autres actions
de grces
haranguant solennellement
fiJs
cur.
dans tous
'.
que
officielles.
dieu pour
le
auquel
il
5.
Gouvernement intrieur du
pays.
fils
et
de
la prosprit
abuser indiffremment
la jouissance,
c'est
un patrimoine dont
Dans
la
les diverses
comme
Sans doute
il
le roi,
comme
dans
le
certes,
on ne
les laissera
il
bien de famille.
ont transmis
ils lui
ils lui
comme un
puisse user et
conduite de la guerre,
regarde
un hritage dont
il
-.
1.
34.
en
le roi
93
tire gloire
cette terre;
il
qui est en
l'CSIil
lui,
Comme
me fut donn
me conciliant le
Le monde
j'ai
le lui
Il
s'enor-
a donn
P""
car
mon
oeuvre,
et je fus
dieu
*.
les
raons en lieutenants du
pour
ciel
la
le
les
je t'ai confi la
Je
t'ai
inonde
donn
uvres de
comme
T'ayant plac
nom
les ministres
roi
pour
paix'-.
Ptah
pour combler
Nil
pour
dit
l'ternit, te confiant le
le
le paj^s,
les
deux
Ramss
comme
terres
souverain
3.
il
toi,
fils,
le dieu, et
me donnant
tel
94
Ce dernier
dtail doit se
prime pour
le roi
prendre
la lettre. L'intrt
des dieux
il
ment,
malheur
dvelopper
culte cesserait de se
le
:
il
enrichit de
mais encore
il
Il
il
ne
le
et d'agri-
dieux,
il
C'est
le
en carter
et
les
ennemis
mais
^ La
IV se
ss
sent-il
prend
qu'il
et
c'est le
dieu qui
et
il
en rpond devant
rpand
fait qu'il
elle.
pieux envers
les actes
C'est
te place
*.
le roi relve
mon cur
Ainsi
les
R dans son
toi, c'est
Ram-
mesures
pit.
moi qui
doit la dfendre
dans
dieux
le
il
^. Il
les
il
arche... ses
mt)
et
avec qui
la faus-
ainsi
de l'approba-
cres les humains, tu fais natre les gnrations, (afin que), toi le sachant, ils
aux constructions des dieux. (Aussi) tout dieu, toute desse se rjouit de
efforts
tout leur bon plaisir, c'est ce que tu as fait. (Abydos, escalier, discours
tes
;
de Thot Mariette, Abijdos I, 5:2, 1. 17-18 Maspero, R. Crit., 1870, II, 40 G. Ep. 98).
Cf. C'est toi qui me donnes des inondations trs grandes pour alimenter tes offrandes
et pour alimenter les offrandes tous les dieux et desses du Sud et du Nord.
(Abydos, Prire de Ramss IV, 1. 17-18 Mariette, Ab., Il, 35; Pierret, R. ^rcA., 1869,
1
Tu
travaillent
p. 281).
2
Montou
lui
l'Egypte. (St.
R. Arch.,
3
a donn ses facults dans leur plnitude entire pour faire vivre
Pierret,
L. D., Ill, 223
de Ramss IV ilammamat, an II, 1. G
:
p. 277).
stle
* St.
II, pi.
LE ROI BIENFAITEUR
fait
en compte juste
comme un
il
sait
que
les
comme
roi sur
le
tait
de l'Egypte
il
comme eux
uvre
de
et
en paix,
dances
dfaut dans
ses efforts,
et
il
effet
pays
comme
leur
il
la terre
Le
soleil
le
lui
le
^.
Il
si elle fait
au bonheur du pays.
Pour prix de
et
En
pas indiffrentes.
il
II
95
on implore ce
*.
les soucis
du
Amonemht P%
roi.
le
comment
l'amiti
royale et
il
le rappelait
Je
fis
Npra;
je
fis
des adorations et
le
il
L'inondation annuelle,
un
amour pour
le roi
Son pre
cur
Ramss IV compte
pour moi l'amour dans les curs c'est toi qui me donnes des
inondations trs grandes pour alimenter tes offrandes..., pour l'aire vivre l'Egypte...,
pour faire vivre la totalit des hommes de ton pays (ainsi que) tous leurs troupeaux
'^
d leur
Stle de
1.
Ramss IV Abydos,
Quant ce que l'on m'accorde en partage suivant mes mrites, que ce soit une
grande puissance sur la terre, la terre en paix, etc. (Stle de Ramss IV, 1. 31;
PiEHL, loc.
*
La
cit., 18).
vie est
Protge ton
dans
fils
ta
main,
qui t'aime, le
la force
Sg-"
est
en
toi;
A,
III,
Hymne au
II,
an VI de M-
96
et leurs plantations
saurais l'abandonner....
Le
Tu
(ton)
tu ne
pays est
:
*.
roi continue
y collabore
il
comme
ne
de
ni
Cependant
mon-
soit
Le pharaon
la
trera plus
qu'il
roi
Qui
t'a
fait
lui
point libre
n'est
il
le
de se conduire en tout sa
fantaisie,
trairement.
Au-dessus de
obir
lui
comme un fils
Or avant
En
loi.
aiment l'ordre,
doit
ait, il
la rgularit, la tradition,
ou non
comme eux-mmes
d'Egypte
en
la
le
plane la
les
crites.
Le
roi doit
maintiennent dans
le ciel et
dans
l'univers.
par
l,
remonter Mt vers
les
la
en leur apportant
dieux
vers
donnent Mt R
l'avant de la grande
le
matre de Mt'^
du bassin de feu
du
Soleil
Mdit^.
Prire Oairis,
L. d. M.,
Ib.,
1.
ont
bien^
ont
ils
vers
y),
fait
barque
ils
'*;
ils
cynocphales, gardiens
monter Mt vers
les
remonter Mt
qui l'aime
^ En agissant
fait
celui
debout l'avant de
Comme
LXXIX,
CXXX, 17.
le
purificateur,
et font
Sokhmit aussi
installa
Ils
et
la loi,
la
le
Seigneur suprme
'
;
3
'
LXXI,
4.
* Ib.,
CXXVI,
1.
ii,jd.,
Ib.,
Ib.,
CXXIV,
CLXIV,
10.
3-4.
Jb.,
XCVI,
1.
97
l'utopie de diodore
qu'eux,
remonter Mt vers
le roi faisait
de R
il
Quand
roi
le
vu
Du moins Ram-
le ciel.
desse Mt auprs
la
en
et
mme
va au temple,
la principale
temps
crits
crmonie de
l'office
En
prsent'-.
prsenter Mt
au dieu
divine.
loi
ment ou
Le
loi l'obligeait-elle?
lui laissait-elle
liait-elle troite?
Se bornait-elle
vernement?
nait-elle corps
Diodore a
dans quelque
crit trois
en trace. C'est
garde de
le
crit
ou quelque
beaux chapitres
'
institution ?
sur le gouvernement et la
rgne de
la
ou bien pre-
le
tableau qu'il
la loi.
au contraire, (dans
dance
rgl par les prescriptions des lois, non seulement leur adminis-
tration,
tout,
la vie
leur rgime
et
S'il
il
ne s'en
parat
journalire,
droit ni de juger,
quelqu'un, soit par passion, soit par colre, soit par toute autre
il
ils
n'avaient le
stle
98
chaque matire.
constitution, Diodore
place prs du roi les prtres qui, par leurs exemples, leurs haran-
l'in-
mort du
qui, aprs la
roi, aurait
quand
il
programme de gouvernement
raUser
la
murmures
Quand
de
ralit
que
traits
d'Egypte
si
pour
passage du
prcisment
vient
et, si
Auguste
Rome,
cons-
cesser
crit,
d'offrir quel-
royaume
le
son monarque
d'avoir
laisse
ni
de
elle cette
ne laisse pas
elle
nales, ni lui
les
le
celle
peuple sur
demander
l'Egypte, on peut se
titution et plus
propre
le
du Grand Roi.
cercueil
ques
il
les
premiers surtout,
que
du
les
murs
mais
et les
ils
croyances
gement rentes
rien, pas plus
certes
et
ils
mme
honneurs
ils
derniers
lar-
ne s'asservirent personne ni
point les
le solide
d'entre
eux
qui,
et ce
ne furent
n'coutant que la
a-t-il
entendu
les
prenant pour
la ralit
de Diodore? Non.
Il
le
fictifs
il
s'est
99
RESPONSABILIT DU ROI
jugement de
la salle d'Osiris
Il
a t confirm
les
Khops
a pris le
Il
et autres btisseurs
que
l'ide
fit
est
s'il
ingnieux
il
mme
d'admonestation,
gure. L'histoire
et
Les preuves de
la pit
la
cour du
roi
temple
et le
ni
sacrifice
mignon,
ni
page
il
d'Amon eurent
assez d'influence
ment
alors
n'tait pas
Thbes perd
mais prcis-
un monopole de
la classe sacerdotale.
du
L encore,
palais
il
y a
les
hommes
la
que
confession ngative.
poser que
mme
il
soUicite
ou dans
un
la
se reconnat sujet
arrt favorable.
doit-il
On
pourrait sup-
fils
do dieu,
soit, cette
lui-
de
logique qu'elle
il
le roi
d'Osiris
famille
dont
100
vogue. D"ailleurs
l'ide
monde
conception antrieure,
la
d'aprs une
tait sujet,
rpartiteur des
rcompenses,
s'il
tait
:
le
morale
ordonnateur du travail
ou au contraire juge,
le
ou dieu. Mais
roi
jugement ne
cette
fut plus
un
prambule ncessaire;
s'y insinua.
et
d'Osiris,
passa
il
et
de cor-
juste
et
descendirent du trne,
ils
le
et,
tout en gardant
arrt.
finale
comme
durent
ils
examen
et
d'Evhmre a
disciple
pour
blissons
habemus^
en
effet
il
l'a
fait
galement
confitentes reos.
comme pour
le
monde;
les
Certaines apologies
d'eux prennent
de
la
confession ngative.
Dj, dans les textes des Pyramides, on en trouve le
germe
et isoles
enfin elles
elles
le roi
dfunt.
ne se groupent
demeurent vagues
et
ne
accumule
du souverain, date de
rapport les hauts
Thbes,
les
la xi dynastie.
faits
les rparations
Thinite), ajoute:
Le
de son rgne
(les
de son temple
et la
embellissements
de
conqute du nome
101
CONFESSIONS NGATIVES
dans
xiii*^
roi
les
De Ramss
IV,
ngatives. Dans l'un^ aprs avoir rappel les manifestations positives de sa pit et de sa justice,
numre
il
les
ne suis pas venu malgr Dieu devant lui dans le sanctuaire de son temple *
Je
prononc de paroles magiques contre aucun dieu.
Je n'ai olfens aucune desse.
Je n'ai pas ouvert l'uf frais (?) s.
Je n'ai pas mang ce que dteste Dieu ^
je
n'ai pas protg les poissons que Dieu abhorre.
Je n'ai pas pris au filet (les poissons
sacrs).
Bast.
prononc
Je
n'ai
Je
n'ai
le
nom
le
de Tatonem
contre
le
je n'ai
le
sur le sige
les
chemin du
Je
n'ai
Nil l o
pas tu
Je
de son pre
i*".
n'ai
le
Je
coule
pas coup
le bl
n'ai
pas
les faibles
il
^.
sujets
L'autre stle laisse distinguer, parmi ses lacunes, des protestations analogues
juge
et se
Je n'ai pas coup les bls dans leur totalit, eux tant en herbe
Je n'ai pas
mang
que dteste le dieu] [mais j'ai clbr]... la fte des Six. Je n'ai pas outrag les dieux
par une action mauvaise. Je ne
mon adoration I... J'ai clbi^ la fte de la desse
en son jour
Je n'ai pas ddaign les actes du culte (?) des dieux
(Je n'ai pas)
en bonne voie. [Je n'ai pas touch l'homme assis sur le sige de] son pre. Je ne
l'aborde que par son titre.
Accorde-moi la rcompense des actes mritoires que
j'ai accomplis pour toi".
[ce
endommag
la
2
3
13-19).
'
Ihid.A
L. 15.
Stle
p, 280).
15.
5 Cf.
9
L. d. M.,
LXXXV,
9.
10
L. 16.
1.
7-13
l. 16.
l. 16-17.
L. 18-19.
Arch., 1869,
102
Si brves,
si
cieuses pour
listes,
des limites
fixait
l'absolutisme royal.
La
presque
seul,
le
et
rois,
vie
demanderaient
de leur administration,
et
compte.
Voil qu'elle
moins,
dont
il
depuis l'ge de
monarchie thbaine au
la
Il
la mettait
la
yeux dans
fut,
Il
ou bien
il
dans
les contes
en imaginait
la contre-
dmence
s'il
exista.
et
Mais
et
s'il
finit
qui
comment
de Carabyse scandalisrent
et
accepter par
fit
les
et
'
;
nous ignorons
peuple
le
le rcit
sacrilges authenthiques
ameutrent contre
lui
tous
les
gyptiens.
mme un
vieil
Le cas d'un
ou
tel
roi,
un Ptolme, un Amasis,
filiation cleste et sa
tel
ait
s'il
y croyait.
ses sujets.
Une
telle
exception
Manthon, d. Unger,
hommage
p. 107.
l'opinion publique.
mme
de cet
CHAPITRE
III
Le
1.
Souverainet universelle.
2. Protection
le roi
Tous
que
les
envers
lui,
drivent de la
mme
lui et les
source.
raillait
affaires,
Amasis
ils
signifi-
buvait,
Cette
permettaient
condition qu'il
d' Amasis lui
don-
nrent entendre:
roi, tu n'as
car tu devrais,
homme
homme,
royal
'
te
convienne, quand tu
te
montres
si
lger
et
Ils
104
certains plaisirs',
Or
il
tait
plaisirs dgradants-.
La per-
homme.
premires dynasties.
Aux
contraire le
peu depuis
les
le
pharaon, roi
et dieu,
n'apparut jamais
qu'entour de sa double majest, royale et divine, qu'il fut touselon une antique formule,
jours,
sant
le roi
rgnant,
le roi n'a
dieu di-
On peut donc
le
dire
celui de vivre
et d'agir
roi. Il n'est
pas sur
le
trne pour
il
doit se
il
les dieux*.
fils
fait
Il
Il
ne
fait
seulement
le
il
comme
il
est ce
que sont
il
est le
dans
est
n'est pas
mo-
La danse et les chants ont la cour un caractre religieux' (Cf. chap. ix, | 1). Le danga
nain danseur de Ppi II danse le dieu (Bescrit Ilirkouf d'Assouan Maspeuo, R. Tr.
XIY, 486-193 et XVII 1-4; Sethe, Urkundea, I, 128-131). Snofrou-nofir matre chanteur de
Pharaon , sorte d' intendant des menus plaisirs (Piebret) est aussi prophte du
feu roi Assi (Table du Caire, n" 720 Maspero, Guide, p. 430 L. /)., II, 59 CHAiiPOLLroN,
NoI.., p. S60
Ghabas, EgypL, I, 49-.S0). Les yjlaisirs du harem, figurs Mdinet-IIabou,
sont secrets. C'est grande faveur pour Ahanakhti de voir la danse en ses ordonnances
diverses (Maspero, R. Tr., XIII, 188).
* Mme ceux de la table n'avaient pas toujours t suspects
Ta bouche se remplit
de vin,
de bire, de pain et de viande;
des bufs sont tus, des vins entames
de doux chants clatent devant toi. [Pap. Anast. IV, pi. 3, 1. 7-8
Ghabas,
Z/Z dyn., p. 118).
3 Maspkro, Et. Eg., II, p. 13.
* Haroris dit au roi Ramss I"
. Je t'ai donn la naissance du Soleil, pour que tu
sois comme lui. (Tombeau de Ramss I
Devria, Pap. jud. de Turin, p. 127, n 2).
1
105
SOUVERAINET UNIVERSELLE
ressemble parce
qu'il entre
dans leur
La ressemblance
rle.
n'est
c'est la loi
en
laisser agir
Ses
lui.
titres sont
et la
ses qualits
une manifestation de
la
Pro-
vidence.
La souverainet du
montrer l'image
A
rit
Le roi souverain.
1''.
sur le
roi
de
et la suite
la
monde
leur faire
hommage
a appels
vait
on a cr
rien
rois,
pu donner
dieux l'image
seigneurs et matres
au-dessus du
roi.
renverse
de l'auto-
l'ide
des rois,
pour
et
Mais une
:
cette ide
fois
et
ceux-ci,
en devient
parce
vertu
doit se
la proposition s'est
afin
les
hommes
souverainet divine.
divine
et les
qu'il
D'abord
cause.
la
tait
plus tard
roi,
mmes
de ces
La consquence
titres,
dieu,
le
de
Horus
Pharaon
d'o l'on
fait
grandeur
leur
de R
et fils
n'est
roi
driver ses
qu'en
autres
titres
ou
Soleil
lui
des
divinits solaires.
humaine du Pharaon
des levers
Neb khou
Cf.
et
du
de
et sont
emprunts au
de
matre
du disque
so-
106
laire
la
*
;
terre
marquent des
D'autres titres
munes
entre le soleil et
dans sa course
Le
lui.
sa droite
qu'
et
Comme
et
lui et
gauche,
sa
un
autre
ou plutt
terres
Midi
et
du Nord
de
le
^
le
la
nomme-t-on
de
ciel et
dieux
les
ainsi le
sei-
la terre
^.
com-
sur
point
de sa grce,
qui
plus sensiblement
qualits
spare idalement,
il
illumine
et
^ comme
l'ternit
et
de
vue
le
ciel
et
mridionale, places
lesquelles
Pharaon
tranche
la terre
ment,
attribue-t-on
ainsi lui
il
joint
il
est
galerunit.
et
double terre
double seigneur
rgne
ou
le
le
roi
du
matre
du proto-
1 Hiq chonit aton : Hymne Aton-R (L. D. III, 107, a; Grbaut, op. cit. 216).
Iliqi
chonit nkht n Aton-R: hotms I""" Tombos (L. D., III, 5 a Sethe Urkunden, IV,
neb n chonit n aton : Thotms II Karnak (L. D., III, 14).
82)
2 Sati snou, sehaz tooui (Mariette, Abydo,s, I, 31 b.
Grbaut, Hymne A-R, p. 222).
3 Cf.
Ouaheni mestou (Amonemht I" et Sti P'), nkii me.'itou (Snouserit I'"'), noutir
mestou (Snouserit III). Celui qui renouvelle ses naissances, qui ne subsiste que par ses
naissances . kheper kheperou (Amonemht IV), Formateur de ses transformations
(Ghabas, je/., 11,65-68; Grbaut, op. cit. 191).
* Neb hebiou. Cf. supra, p. 14, n. 3 et 4.
s St. Abydos, Ramss IV, 1. 1-2 (Pierret, R. Arch., p. 279).
6 Lgende de Khouniaton (L. D., III, 81 i).
7 Neb tooui. Tout est double pour le roi comme pour le soleil
son palais est la double
grande maison, pir-ddoui son trsor, la double maison blanche, pir-has oui ; ses conqutes sont des terres doubles comme l'Egypte mme double pays des Asiatiques ou
Phniciens, sheti Satiou (Rochemonteix, Edfou, p. 449, 1. 2).
Sur la double terre,
ciel et
cf. Grbaut, Hymne Ammon-Rd, p. 161-170, o il combat le sens; 2 rgions
kher-tooui, samou ou
enfer;
p. 190 et 203, o il cite encore des titres analogues
sam-tooui, mer-tooui, skeper-tooui sankh-tooui, snofer-tooui, ouaz-tooui, spod-tooui le
possesseur de la double terre, son organisateur ou runisscur, celui qui l'aime, la fait
voluer ou subsister, en fait le bien ou la prosprit, qui l'approvisionne .
8 Souton bati (Ci', supra, p. 19, n. 1).
On trouve quelquefois la formule redondante
khabou a longsouton bati ris mehit. Plusieurs lectures ont t proposes pour l'abeille
temps eu vogue; bat ou bati a t dtermin par Sethe {/E. Z., 1890, XXVIII, 125-126
Jusqu' Grb.\ut (op. cit.,
1892, XXX, 113-119; Cf. Piehl, y. Z., 1896, XXXVI, 85).
173-184
210-226)
roi
la
Haute
XXVII,
et
on
rendait
par
de
et de la Basse Egypte ,
p.
traduction approximative, qui, dit-il, ne convient point pour les dieux, surtout ceux
du ciel et des enfers, et ne correspond point au rle solaire du roi.
9 Nebti. GooDwiN, {^E. Z., 1868 p. 57) expliquait le seigneur de la rgion de droite et
de la rgion de gauche symbolises par le vautour et l'uraeus, en comparent l'orientaErman (y.
tion des Egyptiens celle des Hbreux (Cf. Grbaut, op. cit., p. 195-203).
Z., XXIX, 57-58) traduisait l'unificateur (ou le double unificateur) de l'Egypte , par
une spcieuse quivalence du titre samut, samit ou samiti avec le titre en .question.
Cf. supra, p. 19, n. 3.
;
SOUVERAINET UNIVERSELLE
cole.
Il
mmes
de R et d'HorusS
porte les
forme
composant
107
et
mmes
pskheni,
casques,
panaches,
les
coiffures
diverses
des
dieux
il
diadmes,
le
et
la ru-
plumes, cornes,
solaires^,
avec
NiP
de bonne
s'est
la
solaire,
vers.
^.
Le cartouche
Cf.
chap.
I,
d'Egypte
le
domaine du
roi aussi
p. 43-46.
le roi
Le
matre de tout
limites.
sur la
L'urBus est affermie sur ta tte ( R-Harmakhis), le diadme du Midi et la couronne du Nord sont affermis sur ton front. [L. d. M., XV, 4).
La couronne atef est pose sur ton front, tu as pris la crosse et le fouet. (MdinetHabou, Pavillon, passage, mur S. Daressy, p. 53). Je me couronnai du diadme atef
avec lesurajus; je m'ajustai la couronne double plume comme le dieu Totounen.
Je m'assis sur le pavois d'Harmakhis et me revtis de parures comme Toum. [Discours de Ramss III, Pap. Harris^ p. 76, 1. 3-4, cf. 1. 6 XIX dyn., p. 28 et 73).
Cf. Fils aim de Toum, il lve la couronne blanche et la couronne rouge,
avec la double plume comme Tanea,
il repose
sur le trne comme Osiris, ayant
pris ses ornements, matre des 2 royaumes, matre des 2 rgions; les urteus du Nord
et du Sud demeurent sur son front; il a saisi de ses mains la crosse et le fouet.
(Mdinet-Habou, an X, 1. 8-9 Daressy, p. 93).
Les couronnes blanches, Yatef, sont
sur sa tte,' les desses (les 2 uraeus) y sont en leur place et l'entourent. (MdinetHabou, an XI, 1. 17; Daressy, p. 81).
* L'uraeus est pose sur son front comme sur celui de R. (Mdinet-Habou, an XI,
3
1.
25
Daressy, p. 96).
D'aprs la lgende relate sur une stle de Chabakha,
:
titres.
108
bien que
yeux que
que tout
du
course du
la
gouverne
le roi
monde
le
Thorizon solaire
soleil et
le circuit
clair par le
piliers
du Naharina
tion
du
du
ciel x
^,
jusqu' la corne du
ou
^,
jusqu'aux bras du
monde
ciel
d'Amon-R
circuit
en son long
Terre Entire
et
et ce qu'enserrent
en son large
On
s'est
^'^
;
Gab
et
aux limites
comme R
le
Nout
en un mot,
Nord
^,
de
sance sur
thme
le
Sud
et
de sa
le
La pr;
mais
les
puis-
^^ Ce
Kahoun
le
Cf.
la
1.
la
la valle
Nord
le
la terre
cadre de sa
domination sur
proclame pas
le
possde
il
nom
on n'en
qui
roi
jusqu'aux
et
Midi et
le
ou
Les rayons
-.
moins
soleil
soleil
du
rappelle aux
il
Cf.
Ramss
1.
11 (Daressy, p. 94);
an V,
1.
10 (Ibid., p. 110).
Dit
Amon-R
Ramss
II)
pi.
19; Daressy,
81).
Amon dit
I Radsih (L. D., III, 139 a)
Je te donne le Nord
A toi
Sud unis sous tes sandales .
Inscr. de Ptolmce Alexandre P""
est donn le Sud jusqu'aux bras du vent, et le Nord jusqu' la grande mer, l'Es
jusqu'au lever du soleil et l'Ouest jusqu' son coucher; toutes les nations sont soumises tes esprits, ta victoire est dans les curs (Rosellini, M. R., pi. 166; Birch,
8
Inscr. de Sti
comme
Patre;
le
B. Eg.,
IX, 252).
Inscr.
cit.,
p. 110).
p. 85, n. 2).
109
CHANTS TRIOMPHAUX
traite
le
'
;
mais
drivent-,
particulirement
plus
son empire
chant
le
et
dcret de Ptah en
Amon
montre AmnthsIII
Je
renouvelles ta jeunesse,
toi
tous leurs
toi
tributs
mon
je fais
et je fais
Nord
pour toi des merveilles
pays extrmes de l'Asie,
avec tous leurs tributs sur le dos.
ils accourent pour que tu
se livrent eux-mmes toi avec leurs enfants
leur donnes le souille de la vie.
Je tourne
se
III et le
ils
visage vers
venir
le
toi les
mon
Je tourne
Ils
Je tourne
mon
pour implorer
et je
pays de Pounit,
fais
Il
Il
Il
Il
les
dons de ta main,
et respirer
l'air
leurs rgions.
-o'
que tu donnes
est
venu,
est venu,
est venu,
est
Il est
redoutaient point
Maspero, B. Eg. VIII, 408-409).
Cf. dans le discours
deux (Thot et Safekhit) nous avons rassembl pour toi les
deux rgions sous tes sandales
tous deux nous avons runi pour toi la plante du
Midi la plante du Nord, et tu es devenu roi des deux Egyptes. Tu t'avances en roi du
bas pays
tu as saisi les deux mondes en mme temps que la double couronne.
(M.\RiETTE, Abydos, I, 31, 1. 39-40 Maspero, G. Ep., 96).
2 Cf. supra, p. 85-86 et 93.
3 Stle FI. Ptrie, 1. 27-31 (Karnak, temple de Mnptah I"
W. Spiegelberg, R. Tr.,
Sti I" imita ce chant Karnak (Salle hypost., Mur ext. N.) avec de trs
XX, 34-33).
notables changements (Ch.ampoluon", Not. II, p. 93-97, Mon., pi. 294 Rosellixi, Mon. Stor.,
M.\spero, G. Ep. p. 90
Guievsse, R. Tr. XI, 63-67).
pi. 60-61; Brugsch, Rec, pi. 60 c, d
A son tour Ramss III le reproduisit avec de nouvelles variantes Mdinet-Habou,
(i'' pyl.
N., face E.; Dmichen, H. I., pi. 17; Chabas, Et., p. 113; Daressy, M. H.,
72-73).
Voici la version de Sti
p.
mon fils de mon flanc, que j'aime, seigneur des deux rgions,
Menmar, matre
du glaive sur tout pays
je suis ton pre et j'tablis les terreurs sur le Rotennou suprieur et infrieur
Je tourne
et
110
Pharaon
commande
il
rgne en
effet
sur ses sujets gyptiens par son gouvernement direct, sur ses allis
par son protectorat, sur les autres nations par sa terreur. Tous
disent d'une
commune \oix
humblement
et
On ne
es le matre
K Tous obissent
joyeusement Sa Majest.
Tu
vie 2 .
Il
fonde pour
pas
le
risquent,
nous savons
comme on
ma
Je tourne
les traite
*.
comme
affecte
de
S'ils sollicitent
que tu
une alliance ou
et je
les lies
s'y
ma face
vers l'Ouest
je t'accorde de chtier les nations de Tahennou ;
chefs poussent des cris,
en se retournant dans leur fuite tes clameurs,
les chefs (de tous pays et de toutes rgions) sont t'adorer.
Je tourne
leurs
ma
Je tourne
ta naissance,
ma
Je tourne
>)
les
je
comme R
l'aurore,
je
t'accorde
toi
du
ciel,
renouvellement, comme R
quand il passe au milieu du jour.
et
ton
ma
prparation pour
comme
te
des victoires
sur tous pays.
toi
donnant
l'ternit
trne de Gab .
1 Les souffles sont en ta main,
roi tu es la vie, la condition de la terre est selon
ce que tu as ordonn, Roi vainqueur, tu as mis fin l'opposition de nos pays; nous
sommes venus et ta crainte nous a crass, la terreur pntre nos membres, tu fais
que les plus braves des combattants s'enfuient ton aspect sur le champ de bataille
ton grand nom vainc les Barbares. L'Egypte et nous disons d'une seule voix
Tu es
le matre (Mdinet-Habou, Pavillon
Daressy, 52).
2 Der-el-Bahari, insc. del croisire en Pounit (Dmichen, Die flotte, pi. xviii, a; ff./.,
XX, 1. 1-6; Mariette, D.-el-B.^ pi. x; Sethe, Urkunden, IV, 341; Ghabas, Etudes, p. 156;
Maspero, Qq. navigations, B. E(j., VIII, 83).
Gf. Stle de Thotms III Karnak.
3 Il a runi les peuples sous sa domination
Ce qu'est son nom les Asiatiques s'en
souviennent; ils apprcient ce qu'il a fait sur terre
c'est un dieu qui se venge , et
ils flchissent sous leurs tributs. Ramss IV, stle d'Hammamat, an II, 1. 6 sqq.
(L. D., 223; PiERRET, Rev. Arch., 1869, p. 277). Gf. Ramss III, an VIII, 1. 4-5 (Chabas,
roi sur le
p. 247).
* Gf.
chap.
IV, I 1.
111
SOUVERAINET ABSOLUE
des relations
sion
au
pacifiques,
on n'y
souverain lgitime
avec
les ngociations
lementaire
flatte
Khtas,
les
de son
thorie
la
trop
forts
ment ce langage,
reconnurent
tiques
les
le
Khtas
prtentions du Fils
d'autres peuples
Rarement on
parmi
les
ralit,
les
si
quivalents,
*
;
le
asia-
Pharaon pour
les archives
de Tell-el-
encore.
se contente de revendiquer
suprmatie d'honneur
simple
la
admet
et
et
Amarna en tmoignent
Soleil
fiers,
en termes
du
Dans
empire universel ^
ou trop
soumis-
et
leurs
qu'hommage
voit
de glorifier
et
royauts de la terre
sa tte
exalte
des dieux
'^.
Amon-R
livre
son
fils
\ pour
Contes, p. 113.
Les dieux dans leurs conseils lui ont donn tout ce qui
Mdinet-Habou, an V, 1. 33; Chabas, p. 230).
7 Dit Amon-R Sti \" .....
6
amen
(Ramss
le joint.
III,
Je
t'ai
[Je te
les
112
S'il
aime
la guerre,
il
la
monde
buts du
S'il
Egypte
affluer en
la
il
prfre la paix,
et se
il
verra les
qui obissent,
l'Egypte
roi
le
sera
les
trangers l'enrichiront de
rsistent
leur
tri-
Amon-R.
jouira
il
comme
bienfaiteur,
de
celui
^
*
Il
sent en
lui.
l'esprit,
il
des divers
les sujets
de Pharaon ne reconnais-
les a toutes.
rois.
De
de ddaigner
fort
vite
du cur
que
le lettr
et
de
l'loge
gyptien
ne
le
l'originalit, et si la varit
au centon
et
mme
au plagiat
Ne
se .pr-
de
la divinit qu'il
incarne
Tous
les rois
ils
s'efforaient l'envi de
ne constituaient-
comme
mme
dieux
que
les
rois et
ceux o
mmes
traits, les
gantes, la
mme
ils
Oui,
les sculpteurs
du
reprsentent les
mmes formes
l-
mmes
quaUts
beaut
* Toutes les
eaux, toutes les terres, toutes les nations, fais en ton bon plaisir. Je
dcrte qu'elles t'adorent jamais. Anion Htchopsou, Der-el-Bahari (Dmichen.
H. /., pi. 20; Chadas, Et. p. 158).
Les dieux ont attribu tous les pays Ainn ths III, pour y faire son bon plaisir (L. /)., III, 73 b; R. Tr., XIV, 122).
2 Puisse-t-il connatre ton nom, dit Sinouhit au chef de Tonou, par l'hommage que
tu adresseras S. M.
car ne fait-il pas le bien au pays tranger qui lui obit ?
[Contes, p. 104).
BEAUT DU
et force,
qualits
les
113
llOI
des souverains,
relles
inscriptions
ou
officielles,
romanesques, clbrent
rcits
On
moins lidal
qualits dont
les
se proposaient.
qu'ils
souverains
les
une
moindre.
le roi rjouit
On ne
on
le Fils
de ce Soleil qui
la
comme R
visage
*.
et la
mmes
les
symbolise.
les
Son
roi parat
comme
dcurs
comme
le
et celle
rayons qu'
palais
comme Ptah
or,
nofri-ho, dieu
langue vulgaire
beau de visage
La posie
elle
Pharaon
le
est
du
mme
au
frais
multiplient les
l'astre, et l'urfleus
comme
le
le
de sa coiffure
point du
ciel
d'o
soleil
de l'Egypte
sa demeure est
on aime son image
Amon-R se rjouit en voyant ses splen;
3 .
et
met
le
monde en
fte:
Que ton apparition
hommes
les
ta
royaut
A le
adorent ta force
nous
vainqueur
comme R
brillant
au matin... Tous
* .
Il
est clatant
de la lumire
<
statue de Zod-Khonsou-aoufnkh Louqsor (Daressy, R. Tr., XVI,
sens solaire de ce titre, cf. Gubaut, Hymne, p. 27'J.
2 Cf. chap. I, p. 13-16.
' Mdinet-Habou, mur S. (Daressy, p. 181).
p. 58-59).
Ibid., p. 179.
Sur
le
114
d'Aton
le
manifeste
(le
ciel,
bons
il
disque solaire);
le
met en
terre
joie
de
sa joie
serviteurs
la
possder
sont rjouis
d'Aton qui
plaisir
La
moins que
le
Les termes
qui^
Que
ta voix
Mdinet-llabou
est
III
est
beau
douce en parlant
clbrent
beaut,
cette
le
la vaillance
que leurs
Qu'il
ses
et
K L'entendre non
sans
voyant,
le
dans
terre en s'veillant,
personne...
sa
en
brille
Tel
il
les peintures
Thoriquement, tous
en
Volontiers
exaltent
ils
taureau fort
les rois
d'un d'entre
plus
fait,
le
champ de
en
partait
il
la
*.
eux
leur
bataille
de
taient
force
de
comme
hommes.
beaux
beaut,
leur
et
leurs titres.
Nous pouvons
juger
les
le
comme
de nos contemporains,
tels
et la
Epiti'c
est
beau
Toum,
pi.
Mnplah,
13).
stle d'Isral,
1.
2 (Spiegelberg,
on l'acclame, on se
beau ds l'enfance,
.4S.
rjouit;....
comme
c'est
le fils d'Isis.
Six temples,
IIS
FORCE DU ROI
taille
de
renomme -.
Amonemht
tait
P""
d'Homre un
hrditaire,
droit
physiques
Ulysse,
band
par
la
Achille,
et faisait coin
pouvait
et
par
il
'
tait
comme
mais
comme
compagnons
loin
athlte,
II
dfier
il
dans
pareil
de
supriorit
dans
devanait
les bataillons
hros
les
seulement par
avantages
ses
la
mle
ses
comme
ennemis;
tout rival
pu
tre
Routen^
Ils
aimaient
I,
264-281; M.
dans
les
exercices
M. C, I; Guide,
p.
du
323, 324,
337-348, 347.
Le plus grand
XVII'
i, 9, m, 3).
Sa momie a t retrouve par Loret dans son tombeau inviol, mais laisse en place.
116
Jeunes,
corps.
ils
s'exeraient
comme image
Soit
natation
la
et
l'quita-
monter en char.
de
la
comme
sport
Amonemht
Comme
grand chasseur*.
la
cour de
la iv^ dynastie
I"
fut
celle de la
Amnths
I^' ",
1 Khiti
I^ prince de Siout, lev la cour d'Hraclopolis, apprit nager avec les
Mariette, 31. D., pi. 68 d de Roug, /. H.,
enfants royaux. (Inscr. de Siout, 1. 22
Gbiffith, Sut, pi. 13; Maspero, Rev. crit., 1889,
pi. 288; Brugsch, Thsaurus, p. 1901
Le Livre des Pjjratnides suppose ce talent aux rois
415. H. 0., I, 4.56).
11,
pour cette le de la Terre vers laquelle ce Ppi a nag
ce
Ppi
est
juste
0! nocher....,
Mihtimsai', 1. 570 Maspero, R. Tr., VII, 162;
et qu'il a atteinte. (Pyr. Ppi I^ 1. 400
:
(v d.
Tombeaux
Ibid., iZ);
;'
d'Ourkouou
de Nibemkhout (Saqqarah, iv d. L. D., II, 12)
de Rachopss
de Pehenouka (Ibid., 46, btes du dsert);
de Ptahhotpou {Ib., 96; Dumichen, Resulde Snozemab [Ib., 77);
(Ib., 60);
de
de Khounes (L. D., II, 106);
63
fig.)
8-9;
Maspero,
H.
0.
I,
pi.
tate I,
Dumichen, Resultate, t. ii, 10; Maspero, H. 0. I, p. 62, fig.);
Ti (Saqqarah, vi" d.
de Sabni (Assouan,
de Mererouka (Daressy, Mm. Inst. Egypt., 1898, 523);
de Khnoumhotpou (Bni-Hassan, xn dyn. L. D., II, 130,
vi dyn.
R. Tr., 185
de Rekhmar (Thbes, xvni= dyn.
au marais et au dsert)
131,
132, 136,
M. M. C, V. 169) d'Amonemhabi (xviii% M. M. C, V, 273-274 Ghabas, Ml. IV,
de Menkhoper (M. M. C, V,
de Pehsouker (M. M. C, V, 30.5-306);
297);
de Nakhti
335-336
d'Amounizeh [M. M. C, V, 353 et R. Tr. VII, p. 44-45)
de Snemaah (wiw, Cheikh-abd-el-Gournah, R. Tr.,
{M. M. C, V, 479-481, fig. 4);
XIII, 174);
d'Harmhabi (M. M. G., V, 429, pi. 6; V^ilkinson, fig. 361, p. 102J
Poignard de Nhiman,
R. Tr., IX, 98-99)
de Nbamon (xviip Drah-aboul-ngah
suivant du roi hycsos Appi (Daressy, Ann. Serv. Antiq., VII, 115-120 et pi.);
Cf. Ermah, Mgyptea, 322-334
Sarcophage d'Ounuofir (Mariette, M, D., pi. 59, p. 19.
WiLKiNSON, Manners, 1878, II, ch. 8, 78-135; Maspero, Lectures, 106-117, et H. 0., I,
60-64.
Les deux desses Sokhit et Heb prsidaient la pche et la chasse dans les
marais [M. M. C, V, 106-107 et 273).
* Devenu vieux, il se rappelait avec fiert et bonheur ses chasses au lion et au crocodile {Instructions : Pap. Sallier II pi. II, 1. 9).
B Amdon (Maten),
au nombre de ses titres, quand ses charges l'appelaient prs du
dsert, en porte un figur hiroglyphiquement par un chasseur tenant un chien (Stle,
L. D., II, 3; Maspero, Et., II, 192; Sethe, Urkunden, I, 2 et 62).
^ Le prpos aux marais de plaisance qui prparait et suivait la chasse
de son
matre, et possda le cur du souverain, lorsque S. M. voulait se distraire et
se rjouir son heure, en parcourant les marais de To-ch, et on naviguant sur
les lagunes, tuant (les fauves), chassant les poissons et les oiseaux, car il est le
chasseur royal . (Incr. de Sobek-hotpou
Muse Borly R. Tr., I, 108-110). Cf. Inscr.
de Khnoumhotpou).
7 Amnths I"' chassa le lion (Stle du Louvre
Rosellini, Mon. Stor. III, p. 110 et
pi. 2 e; Maspero, //. Or.. II, 577 fig.)
courre. Gf.
H7
SANT ROYALE
Thotms IIF
Ramss IV ^
Ramss IIP
du
le rle
Pharaon
m^
et
la destruction
devoir et
et
roi protecteur
le
de son peuple^.
de possder
P*"
de
membres
thorie
mais on cache
la
ralit
o,
ta
^.
Fort bien, en
le
sage
prcipue
Comme
dieu
Ramss
III
s'tait
I 1)
officiers.
Plusieurs d'entre les fauves sont des incai-nations de Sit, qu'un Horus doit combattre
supra, p. 82). Tous les rois d'Orient, ceux d'Assyrie autrefois, ceux de l'Inde et de
l'Indochine encore aujourd'hui sont fiers de remplir ce devoir de guerre aux fauves.
6
(cf.
supra, ch.
p. 14-15.
Cf.
i,
la
1.
vigueur
p. 64).
9
pi. III,
1.
4.
118
saniis nisi
letins
cum
pituita molesta
mdicaux du double
palais
Nous n'avons
est.
:
mais
la
point de bul-
momie de Thotms
II
envoler au
fit
ciel
'
sur celle de
Ramss V papules
et
Le
beaut
I 2.
la
bubons
tait pied-bot'-.
roi protecteur
de l'Egypte et vainqueur
des trangers.
Par sa force
protge l'Egypte.
et sa vaillance le roi
la sauver,
criminels
tout mal,
du
hros ^ Sous sa
du
le roi le
roi qui
combat
tutelle, le
pays
Le protocole des
rappelle
leur
le
victoires.
connatraient pas.
exalte leur
rois
nom
Symboles,
puissance
titres
protectrice
solaires
ou mentions
grandeur
et
de
la confiance
ou
la surface
sa
en sa protection victorieuse.
les stles
et
les
posies
emphase
ou
'
la confiance
la glorification
du pays,
les
promesses d'assistance du
tire
du Sud [supra,
ch.
roi
ii,
p. 84).
la fron-
119
PROTOCOLES BELLIQUEUX
A son lever le
soleil
tion de victoires,
au protocole des
escomptes ou
rois.
rus gorgeur
-.
tout pays
massacre tous
leur
nom
et
souvent
relles, s'incorpore-t-elle
men-
D'autres
nomment
le
le
barbares
les
Hor-din, THo-
^,
touche, tantt
ils
s'en dtachent
du
soleil.
ennemis. Tantt
mmes
ils
usent des
barbares qu'autrefois
figurent.
Un
mmes
;
disait
les
nomment
les
nouveaux adversaires y
:
triomphes sur
expressions et
tantt de
pyramides
texte des
contraire, manifestent
promesses de
ou des
souvenirs
duire des
les bien-
Un
Thotms
VIII, 124).
Ppi
I*"-
neb;
5
Sak[Monit]da
Pyr. Ounas.
1.
120
qii'Horiis
rieux
le
Neuf-Arcs
Asiatiques
Arcs^
le
fds de
d'or...
mille,
cimeterre,
R assommant
massacrant
du
centaines de mille
les
assommant
les Syriens,
grands de
taureau fort
loigns de lui
vaillance
la
vile
frappe
qui
))'\
celui qui
l'
le
**,
Horus
de
les
))*^
thiopiens
et
))^'\,
assommant
ou bien, en gnral,
qui
rduit
le
terres
les
par sa
les dsastres
Ramss
II et
ses successeurs.
(supra, p.
\l
Ils s'intitulent le
souverain
Ka
irifra, p. 125).
13).
m,
Silsileh (L.Z).,
<j
xvms
*^
(jui
))^-,
pays,
tout
protecteur de l'Egypte,
>
'^.
Opposer
de Khta
Ethiopie
iiakht.
Neuf-
les
les
les
Neuf-Arcs
destructeur des
plat
-,
brave contre
le Fils
victo-
l'lorus d'or,
le
seigneur du
ou
le
les
taureau puissant
le
K D'autres s'intitulent
le
s'appellent
d'or,
Ad
35);
81).
III
:
Stle de
Panopolis et Ghataoui; Stle de Berlin (L. D. III, 114) cf. [dar] Satiou, Amnths III
Scarabe Mnasc (R. Tr., XVI, 62).
8 Sokhem
khopech, dar Pettiou, Sti I"
Inscr. de Radsih (L. D. III, 138 a, e, h,
140 B Chabas, B. E<j., IX, 31); Autel de Vienne (B. Tr., XII, 6).
^ Si Rd, petpet hefennou, Sti I'"'
Karnak, mur N. (L. D., III, 129).
Aha hefennou,
Thotms III Scarabe (Ptrie, Hist. Se, 1066; Sethe, Urk., IV, 557).
'0 Tannuro ni hebou, kem ni hefennou, smam Kharou, petpet Kaichou, Sti I"'
Silsilis
;
12
Ramss
Ramss
II
"Ramss
II
II
G.).
II,
233
Z?.
Eg.,
VIII, 19.
Hou hiqou
Karnak,
/.
c.
121
PROMESSES DIVINES
^ ou
des
le
nations
nations
-,
ou
des Neuf-Arcs
(Ethiopie) au nant, et
opposition
empoigne
l'Ethiopie
frapps dans
mahou
dor
ses
pour gorger
Mnptah
^.
endort
leur
est
la Syrie,
le
^,
dompte
Kazar,
Ramss
'^
il
dpouille
les
l'Egypte...
pays de Kouch
repousse
et
et
frapper
massacre
Anou
".
les
les
Au
Satiou '^
et
III
pays
s'applique
le
le
propre
agrandit l'Egypte
qui
fait
ordres
les Libyens,
et les
agrandit
au double pays
rduit
II
valeureux...
trs
fait
la paix
les
. Le
et les rgnes,
il
barbares
'^
Ta ^
il
Tahonnou, sa crainte
Psammtik
contraire,
comme
les
rois
ar-
chaques.
dans
les
scnes de remise de
la
Sti II
Tombeau
Mdk
roi.
l'ori-
Dans
les
p. 14, n 39).
1* Cf.
supra,
p. 84 sqq..
122
pour l'Egypte,
dit
Sti
P""
dieu dcrte
le
mains royales.
les
khopech, roi fort, Hor puissant par tes arcs, pour abattre les grands de Kouch
couper leurs ltes
tes mes entrent anantir leurs corps, comme Sokhmit
forte en sa tempte ^ m.
la
Amon
Ainsi Uadsih,
le
Prends
ta
la vile et
dit
Ramss
II
Je te donne... que ton sabre protge l'Egypte, largissant ta frontire, que tu prennes
les
l'Egypte
roi, le
2.
dieu le complimente de
exemple
Amon-R... dit ... Ramss III Viens en paix, dieu bon, matre du glaive, qui t'es
w empar des barbares tu as t fouler les nations, tu as tranch la tte de leurs chefs
les trangers qui s'taient approchs de tes frontires sont abattus sous ton couteau.
Des nations qui ignoraient l'Egypte viennent toi, leurs tributs sur leur dos par
suite des victoires que j'ai dcrtes pour toujours * .
sance du
Amon,
De par
roi.
taureau fort *,
le roi est a
titre
rpand partout
la Y\e,
mais
Le
victoires.
roi s'appelle
L. Z).,
III,,
139
le
Ka
nakht.
Cf.
grand de forces
le
matre de
ou
le
la victoire qui
prince vainqueur
^, le
de
grand
s'em-
grand de
a.
victoires
le
le
donc
voque aussi
il
la
imm-
supra,
= S.
S.
Ad-nakhtou dans tous les protocoles de Ramss II, qui dtache spcialement l'pithte pour la joindre son nom dans celui de la ville qu'il fonde dans le Delta.
Ad nakhtou m toou nehou Sti II, Stle de Karnak [li. Tr., XIV, 30).
7 Dur nakhtou ati
Ramss IV {jE. Z. 1884, 37 Rev. Arch., 1869, 273).
8 Neb nakht, di toou nebou
Tholms III, Stat. de Karnak (Legrain, .4w. 1902, p. 107).
5
<>
Thotms
123
LE MAITRE DU GLAIVE
ou
bravoure
puissant
de
grand de vaillance
victorieux
celui
de terreur
vaillance
le
*,
le
vainqueur vaillant
seigneur de vaillance
",
))^,
le
le
le
le
celui
le
en tous pays
^,
))^",
le
grand par
la terreur
Certaines
que
bas -reliefs o
les
Amon
))^'.
confie
lui
la
khopech ou cime-
matre du glaive
le
pays
du glaive sur
'-^
Ad neraou
*^ le
le
grand par
le
la terre entire ^% le
le
glaive
^^ Y
comme
'^, le
puissant par
le
matre
glaive
*^,
nera
toou
i*
"i
XVIII, 159).
mm-N.
6
Ka
R. Tr.,
P'',
(fi.
I^'',
Tr.,
Karnak,
130 a).
Amada
Sti
Ramss
III,
Mdinet-IIabou, an XI,
I.
(Lieblein,
96).
supra,
p. 87-89.
" Ad chefit m toou neb Thotms III, Sarbout-el-khadim (Weil, Sina, p. 196; Sethe,
Urkunden, lY, 599).
12 Neb khopech
Thotms III, Mdinet-Habou, Karnak (Sethe, Urkunden, lY, 555)
Sti I"'-, Radsih (L. Z>., III, 141 a); Karnak (L. D., III, 129);
Ramss II (L. D.,
III, 143 a)
Ramss III, Mdinet-Habou, an IX (Ghabas, 249; Daressy, 92) Ramss lY,
obi, de Thotms I"' Karnak L. D., III, 6 e).
13 Neb khopech lier nakht khast nebt
Amnths lY, Stle de Zernik (Legrain, Notes,
Ann. Serv., 1902, III, 260).
1* Neb khopech her khast neb
Sti I", Radsih (L. D., III, 140 a).
13 Ramss III, Mdinet-Habou (L. D., III, 210 a
Dmichen, 17 Ghabas, 115 Daressy, 72).
16 Ouser khopech
Thotms P-' Obi. Karnak (L. D., III, 6, N.).
" Ad khopech Thotms III, Mdinet-Habou (Sethe, Urkunden, lY, 555);
Amnths III, oblisque de Latran (Sethe, 585). Supra, p. 120, n. 1.
:
124
bras vainqueur...
sa frontire o
lui plat... le
glaive
victorieux
il
ou encore
^
,
fort, le
le
la terre
''
.
il
comparaisons avec
aim d'Amon ou
les dieux.
Non
d'Osiris, etc.,
on affirme
qu'il
Amon
seigneur brave,
Nout
le fort et
le
comme
puissant
le roi
le vaillant
le
les
on
III,
crit
comme
^, le
de
fils
priphrases
roi.
Ramss
est
".
le
le vaillant...
Quelquefois
lits
le
nommer
Le dieu bon, Montou sur l'Egypte, trs vaillant comme Baal contre les nations, dont
le glaive est tranchant, au cur magnanime, la double corne, terrible par sa vaillance, mur couvrant l'Egypte (lu'aucun peuple ne peut percer .
des cinq
dit, la srie
noms
offi-
et triples, et
omet suivant
la
il
faut
le
un cadre plus
xix et xx dy-
en succde un second,
dieu bon
noms
<
Ramss
III,
Mdinet-Habou, an
(Daressy, 108-10!)).
khopech-f ken
Pouhti
"
Ramss
Ramss
* 9"
tabl.,
ma Am.on
III,
III,
nmr
Ramss
N. (Dumichen,
//. /.,
cf.
Daressy,
92).
p. 191).
\<"^,
III,
i25
LOGES POTIQUES
La
stle
de Kouban,
une date
seulement
ici
nom
et le
et terrible
de Hamss
11
de sa puissance protectrice
et
les esprits
dont
nom
le
le roi
la
rgne en tout pays cause des victoires que ses bras ont remportes...,
Ramss...
Ibsamboul-
cole deviennent
Fhonneur du
et
Mdinet-Habou",
mme un thme
roi,
dont
le
nom
littraire,
la
du
territoire
posie religieuse.
du proto-
comme un
revient
les amplifications
encontre ds
le
lendemain de
:
Tusage doit
la
ges,
jusque
mme poque
les
au moins remontent
mtaphores
dans
et
les
renonciation
les expressions
officielle
ima-
irruption
fait
noms royaux.
Elles
de
grce,
dans
des
compositions
la
louange du
longues murailles,
1 stle de Kouban,
Erman, jEg., 90-91).
1.
comme
1-7 (Prisse,
Mon
celles
Eg.,
pi.
roi,
retraant
de Karnak
21
Ch.\bas,
dans l'explication
sa
gloire
Mdinet-
ou de
Mines
d'or;
sur de
1863, p. 13-39;
Protocole amplifi de Ramss II (L.Z>., III, 195; Gcieysse,/?. Tr., X, 61-63) infra, p. 142.
an V, 1. 1-17 (de Roug, /. H., 139-140; Daressy, M. H.,
Protocoles de Ramss III
108-110); msori an XI, 1. 1-23 (Dmighen, H. L, 18-19; Daressy, M.-H., 80-81); an XI,
1. 1-12 (Greene, i^ou/Z/es, pi. 1; Daressy, M. -H., p. 92-94).
* Karnak, 1. 1-21 (Legrain, Ann. Serv., IV, 27-29; Sethe, Urkunden, IV, 14-20).
2
126
HaboQ,
la varit est
veler l'expression.
les
de l'Egypte
cho d'une
assemble
III,
et terreur
des ennemis.
Exultent
Exultent les deux rives de l'Est et de l'Ouest par tes exploits, car tu as largi leurs
Exultent
Grand
les
!...
dpendances
remparts !...
))
est, le
il
deux
les
Grand
Grand
Grand
il
Grand
il
est,
il
Matre do
le
est ce
lui
il
est ce refuge
est, le
est, le
lui
est, le
poursuivi
il
est le
il
mur
de son ennemi
qui s'oppose
comme
Sokhmit,
le craintif
I...
comme un
est
il
mont
il
!...
la
tu as protg leurs
terres
la desse-tigre,
contre les
Il est
venu,
il
a protg
les
Il est
venu,
il
il
de l'Est et de l'Ouest
qui ne le
redoutaient point
!
Il
est venu,
Ides,
il
a consolid sa frontire, et
il
a repouss
comparaisons
protectrice.
la
Tuas
scell la
d'elle
Que
hommage
les
dieux prennent
la
parole,
que
les
grands
tants 2;
guerres loin
rendent
les
fortifi l'Egypte,
dit Sti
P""
les ailes
tu es pour elle
Pap. Ptrie (Griffith, pi. i-ni, p. 1-3; Maspero, B. Eg., VIII, 406-409).
le bel pervier de vermeil, qui couvre l'Egypte de ses ailes et tend son omhfe
sur ses habitants, la forteresse de puissance et de victoire. Ramss II, Stle de
Kouban (Prisse, Mon., 21, 1. 2; Chabas, Mines d'or).
3 Cf. Thotms I
forteresse de ses soldats mennou ni menfiou-f. St. de Tombes
Ses paroles sont comme un rempart. loge
Mnptah
(L. D., III, 5, 1. 10).
1
2 Cf.
CHANTS ET DISCOURS
127
Il veille
de l'Egypte...
il
va,
il
il
des peuples de
III
l'ort
L'inscription de
de Ramss
il
mer
la paix
que le Seigneur des dieux a ordonn pour tre, ds sa jeunesse, roi des deux
mondes, souverain de tout le circuit du Soleil le bouclier qui a couvert l'Egypte
son
son poque 2, elle se repose sous son ombre;... valeureux est son double glaive
poing puissant est plac sur leurs ttes. ^
Celui
suit
un long discours du
roi,
celui-ci
d'Amon
montre comment
il
a sauv
et la force
l'aire vivre, dit-il au peuple rassemJamais vous ne serez plus en proie au flau des barbares. Je l'entoure (l'Egypte),
je la tranquillise par mon glaive victorieux. Je me suis lev, semblable Phr en roi
sur l'Egypte, je la protge pour elle, je dtruis les barbares.... J'ai agi comme un
athlte qui connat sa valeur et qui tend le bras sur son peuple au jour de la
mle.
bl....
Il
barbares
))
))
))
car
fait
il
sa scurit
et terrifie les
Poussez des
cris d'allgresse
jusqu'au
Egypte
ciel,
!...
(Amon-R) m'a
tabli
en roi
sur l'Egypte pour vaincre les terres, abattre les eaux.... Chassez donc l'inquitude qui
(plus
entier
Aux
'^
dernires heures
de
la
et
Cf
H.
3
/.,
II
Mdinet-Habou, an V,
1.
3 (de
Roug,
Fouilles,
*
1.
on assemble
128
Le roi fort, qui donne le repos l'Egypte, le mur d'airain qui protge le pays de
Kamit; le grand de vaillance, dont les bras agissent; le matre du cimeterre, qui
terrifie (?) les mes quand il regarde les ennemis; qui transperce les curs des
mchants rvolts: qui fait le bonheur de ceux qui vont dans ses eaux, si bien qu'ils
reposent jusqu'au jour '.
La bravoure du
roi est
Sinouhit, gyptien
si
rfugi
de Tonou, souponn de
pays
le
il
parle de sa vaillance
un brave qui certes agit de son glaive, un vaillant qui n'a point son semon le voit qui s'lance contre les barbares et qui fond sur les pillards. C'est
plus ne peuvent,
lanceur
de javeline qui rend dbiles les mains des ennemis
un
ceux qu'il abat, soulever le bouclier. C'est un intrpide qui brise les crnes
nul n'a
on ne l'atteint point
tenu devant lui. C'est un coureur rapide qui dtruit le fuyard
courir aprs lui. C'est un cur ferme en son heure. C'est un lion qui frappe de la
griffe jamais il n'a rendu son arme. C'est un cur ferm la piti
quand il voit les
subsister
derrire
lui.
multitudes^ il ne laisse rien
C'est un brave qui se lance en
avant quant il voit la rsistance c'est un soldat qui se rjouit quand il s'lance sur
C'est
blable
comment
il n'a jamais eu
il bondit,
besoin de redoubler
son coup; il tue sans qu'il soit possible de dtourner sa lance, et, mme sans qu'il
tende son arc, les barbares fuient ses deux bras comme des lvriers, car la grande
desse (Sokhmit) lui a donn de combattre qui ignore son nom, et, s'il atteint, il
n'pargne point,
))
les
barbares
ij
saisit
il
ne
son bouclier,
-.
Ramss
et
II
de Ramss
III,
un
athlte agile
'^.
stle de Naucratis,
1.
Son bras
est fort,
'\
de
^.
Z.,
Erman,
p. 794;
1900, 128).
Pap. de Berlin, n 1 (L. D., VI, pi. 104; Maspero, Contes, p. 102-103).
Ibsamboul, faade Protocole amplifi (L. D., III, 195; Guieysse, R. T'r., X, 61-63):
Grande salle,
Dcret de Ptah (L. D., III, 194; Naville, Tr. S B A., 1880, VII, 117-138);
tableaux (Champollion, Mon., 11-36; L. D., III, 186-189; Gi'ieysse, R. Tr., VIII, 120-143).
* Mdinet-Habou
Discours d'Ainon (Dmichen, pi. 11-12; Daressy, p. 61-62);
Dcretde
Chant des
Ptah (DiiMicHEN, pi. 7-10; de Roug, /. H., pi. 131-138; Daressy, p. 64-68)
quatre points cardinaux (L. D., III, 210 a; Dumichen, 17; de Roug, 109-113; Daressy,
72-73)
les rcits des victoires, les lgendes des scnes de guerre.
6 Snouserit; Ramss III, an VIII, 1. 14.
2
3
Ramss
III,
an V,
1.
mur
129
PORTRAIT DU ROI
rapide
son
main
sa
-.
'.
de guerre est un
cri
rugissement terrible
beaux plans
d'animer
et
de sa personne.
faut
gneur de Thbes
l'attaque
Tous
'.
Il
l'offensive
champs de
mprise
rue...
cur calme,
les millions
des sauterelles
taille
il
il
il
comme
bons
compte qu'a-
les
les
millions,
trophes
Lorsqu'il se
devant
))^-.
lui
comme une
Casque en tte'^
il
s'lance.
massue sa
la
il
valles^*^.
il
le sei-
on relve
les
le
ne recule pas'^
et
ne
s'il
un chef pour
c'est
envahit leurs
et
paye
il
seul
^ ou
aime
vivacit de
voix et du geste,
la
^,
ya;
troupes de
les
combat
Il
Il
La
'^
course
Il
il
le
voit
comme
assomme
et
droite, la lance sa
C'est
un chef pour
Lors de ses
l'attaque
Ramss
pap. Sallier
IV,
expditions,
an
III,
il
a l'impluosit d'un
Hanimaml
(L.
D.,
III,
219;
PlERRET, p. 278).
9
Cf.
Amonemht
I,
1.
6.
Ibsamboul, grande salle, paroi S. (CuAMPOLLio^f, Mon., 12 Guieyesse, JR. Tr., VIII 123).
" Ramss III, an XI, 1. 7 et 18 (Dmichen, //. /., pi. 18; Daressv, p. 80-81).
Gf. Il
1"
(Daressv,
un
seul.
Mdinet-Habou,
mur
tabl.
infinits
comme
N.,
les
voit
p. 186).
12 Ramss III, an V, 1. 63 (de Rolg, pi. 146; Daressv, p. Ho).
13 Ramss III, an V, l. 71 part combattre coiff du casque comme St (de Rorc, 147;
10
Daressv, 116).
Tous ses membres sont investis de force victorieuse de sa droite il saisit des
multitudes; sa gauche s'tend sur ceux qui sont devant lui, semblable des flches
contre eux, pour les dtruire; son glaive est tranchant comme celui de son pre
Montou. Ramss III, an XI (Dmichen, H. /., 14; Chabas, p. 238).
1*
))
('
130
gauche
sue,
Toutes
^
.
hache,
la
armes
les
la lance,
seigneur du glaive
vigoureux pour
flche
il
atteint de prs
qui ne
comme
javehne ou
la
^;
flche
la
il
^,
lui plat
il
loin;
le
il
est
but
le
*^
il
seul
lui
la respiration
il
prit par
,
il
piti,
il
ouvre
il
matrise des
Seigneur victorieux
'-.
Nul ne
Qui
chappe
lui
sme
il
son passage
la frayeur sur
sa vue;
no se retourne pas,
les
fait
il
les plus
tomber genoux,
les
on
le
ou on
fuit
fermes dfaillent
curs navrs;
Cf. Sinouhit,
lui^^^
Ramss
^,
peuples
frappe sans
11
Bras
il
'''.
ou de
multitudes
se jette terre,
un
C'est
-.
Il
mas-
se lasse pas^\
l'pe, la
manque jamais
de Tare
tirer
sont bonnes
lui
il
^'\
d'Isral,
13
1*
1.
12 (Spiegelberg,
Supra,
Supra,
n. 8.
n. 7.
^.
Z., 1890,
3).
COMPARAISONS ET MTAPHORES
lant
dresse
131
sur
le
dos de sa victime
'.
Les potes
pieds
ou
-.
dieux
et les
qui se re-
sous ses
renverss ple-
mle,
Ainsi
((
mon-
tagnes
tendus
""
et toute la terre se
courbe devant
lui
'
le
son
cur
s'apaise en
voyant
le
avec l'hyperbole,
champ o
fleu-
les
comparaisons
la
et
mtaphores.
les
rois.
Comparaison
Stle triomphale de
sur
le sol,
Beaucoup de statues ou de bas-reliefs reprsentent sous les pieds du roi assis soit des
neuf arcs, symboles des ennemis.
* Ramss III, 2'= pyl., face 0. (Daressv, 106).
C'est ce que l'on voit pour Ramss II
sur les pylnes de Louqsor et du Ramessuni, sur les murs de Karnak, dans la grande
3
salle
5
s
"
Ramss
Ramss
p. 60).
132
puisque
facile!
les
il
de
comme Montou,
vaillanls
franchira vite
distinguer en eux
les
de
le seuil
mtaphore
la
comme
terribles
On
on
les reconnatra
Sokhmit,
etc.
et l'on dira
que
ou simplement
qu'il est
Montou
Mme
le roi
est
Montou
est
on
en
lui.
dieux
et
les
d'autre part
si
thories gyptiennes.
paraison.
et l'obstacle qu'il
clier
-,
un
roc,
com-
le roi
sera un bou-
rsistant et
qu'aucun
deviendra^
il
qui a vu
mme
voire
coups,
de
2
3
carnage
le
un
taureau,
''
un
lion,
d'aroures
aux
griffon
^ Pour
il
du Midi
fantastique
miUions
de
ailes
le
un
la
pas
agiles,
de
rapidit
l'aile
aux
ses
matre
**^
, le
Ramss
7 B,
6
| 4).
:
Daressy, p. 115)
provient d'une
traduction fautive.
'
Ramss
III,
parant de ce
8
Ramss
III,
Ibid.,
68.
10
I.
Tholras
Mdinet-Habou, tribune sud (Daressy, 180). Lopard dvorant s'emAn V, 1. G2 (de Roug, /. H., 146; Daressy, 115).
an V, 1. 61 (Daressy, p. 115); cf. 1. 43-40 [Ibid., p. 113).
qu'il atteint.
III
Ta Majest,
dit
Amon
l'hippopotame seigneur de
COMPARAISONS ET MTAPHORES
chacal
ou
'
le lvrier
bondit aprs
qui
il
proie
fascinent leur
de toutes
armes
les
Par
^ au
ou
elle,
133
un coursier
comme
les
lion
ou
la panthre^' qui
nommer
le fera
glaive
mle
il
y>
ttes, sans
les saisissant
moineaux
'-
par millions
ou
Les ravages en
relles^"',
ressemble
l'pervier
toiles
^*^
))^',
ou
la
un
la
verge
Nul ne
griffon meurtrier
^,
un chacal
l'ide
des saute-
'^
**.
ennemi voqueront
territoire
^,
du
soleil*^
ou
celle d'une
flamme
jaillis-
'
Thotms
Non
la
cf.
infra, p. 134-133.
6
7
An
8
Ibsamboul, grande salle, paroi S. (Champollion, Mon., 12; Guieysse, R. Tr., VIII, 123).
Ramss III, an VIII, 1. 3 (Chabas, p. 247).
Ils sont frapps comme des gerbes.
"
St.
1*
Ramss
Chabas, p. 256).
62).
134
sant quand
lant qui se
qui
met
dveloppe dans
Son choc
les os
dans
astres
les
de
nature et aux
la
au vent \
-,
'',
sur la tte
pour
s'emparer de leurs
beaux
les peuples,
le ciel
qu'elles
d**.
insondable engendrant la
'*,
un ouragan
'-.
penser aux
l'incendie
foudre,
des ennemis*-,
cataclysmes
la
les chairs*.
scintillants
chanent, la tempte
comme
sur flche
flche
grandes forces
C'est
les
le feu,
lance
Il
il
lui
ne sauraient
tenir, pailles
gcrs
mur
An
comme
N.,
XI,
1.
l'haleine
du
Msori an XI,
1.
(>
de mta-
soleil
5"=
le lion*^ se
srie
sur
(f
les
II
deux
terres.
te les souffles
(Daressy, p. 80).
ravagea le pays des Rotennou, massacra leurs chefs et fit dire aux
Qu'est-ce cela? Il est comme une flamme jaillissant quand il n'y a pas d'eau
il ravit le souffle
Il fait cesser tous les rvolts toute opposition de leurs bouches
de leurs narines. Sti I, Karnak, mur N., dr., 2 reg., 4 tabl. [R. Tr., XI, 73).
Guieysse, R. Tr.,
Cf. Ibsamboul, grande salle, mur S. (Champollion, Mon., pi. xv-xvi
il est une flamme quand il s'lance .
(Ramss II) fait dire aux Ngres
VIII, 124)
2 Ramss II, Ramessum [R. Tr., VIII, 142): Ramss III, an V, 1. 45 (D.\ressy, p. 113).
1
S.
captifs
Ramss
III,
sches quand
R. Tr., X, 62).
pi.
s
Ramss
1.
19 et msori
(Chabas, p. 238-240;
Dmichen,
//.-/.,
"'
ressy, p. 107).
St.
de Pinkhi,
I.
96.
/.,
12; Dabessv,
51 et 62).
Ramessum (L. D-, pi. 166; Champollion, pi. 331; Bhugsch, J/ow., pi. 54; Guieysse,
R. Tr.,^\\\, p. 142).
1^ Cf. le dieu thiopien Mav^ouX/
ma, lion -f- ntul, v\o\jki, thoJ, grand (Bri-gsch,
Mandoulis == Maroul, comme
Cette explication est conteste
jE. Z., 1887, 78-80.
Osimandyas
Ousimr).
12
COMPARAISONS ET MTAPHORES
Lion
le roi
est
de Sokhmit
i'e(]outabl(3, fils
comme un
entre en fureur
',
lion;
135
rugit
il
comme un
lion
-,
^; il
terrible
mle,
se
il
un
ou
((
c'est
les
ennemis
un
'.
hommes
et
taureau,
le
^
;
lion furieux
pose
il
^', le lion
les
le
griffe
sa
^
;
champ de
dvore
^-,
le
lion
'^
des choses,
mme mot
bataille, le
mot
vu
taureau fort
le roi
quand
l^]nfin,
Comme
un
tombent sous sa
le
',
reste
roi est
le
un procrateur, un mle, un
mais
le
))^^
;
il
propos de
Nous avons
encore taureau belliqueux''. En
* Thotins III
le lion redoutable, le fils de Sokhmit [Comment Thoti prit Jopp :
Contes, p. 138).
2 Ptolme Phil, mau ur puliti (Champoluox, Not., I, 207).
3 Dit par Amon
Je donne que rugisse Ta Majest sur tous pays Sti I, Karnak,
mur N. (CiiAiPOLLioN, Mon., 29'J; R. Tv., XI, 7i).
Ramss III, Dcret de Ptah, 1. 32
(Daressy, p. 67).
Ramscs II, faade d'Ibsamboul, 1. 14
C'est un lion victorieux,
s'lanant sur les fuyards en poussant des hurlements, faisant retentir de ses cris les
valles du pays des antilopes. (L. D., III, 195; Guiesse, R. Tr.j X, 61-63).
C. supra,
:
p. 128, n. 8.
*
Ramss
III,
fascinateur
XI, p. 55).
fascinateur
Il
Ramss
s
est
an XI (Ghabas,
p.
239).
Cf.
Il
comme
le
Le
234,
cit.
roi
Moret, R. Tr
mkhir an XI,
32 (DQmichen, H.
Snouserit [Slnouhit, Contes, p. 132).
III,
les
chargeait
comme un
lion
hosa). Sti I", Karnak, mur N. (L. D., 126 a; Guieysse, R. Tr.,
ne connat pas le lion qui est devant lui; R-nib-m, c'est un lion
(ma mau
1.
clied)
XVIII,
pour
87).
des gazelles.
terrifier
I., 15).
**
136
nations voient
lui les
comme un
Attaqu,
il
transforme rapidement
comme un
-.
Il
on
Si
possde
l'irrite, il est le
dfensive en offensive
la
tait
sa tte
reau qui
'.
Ne craignant pas
Il
approche de
le
^.
Dans
le
beuglements
combat,
'^,
ou
est tau-
il
un tau-
c'est
qui attaque
des
les
Enfm
la force
pieds,
Libyens
corne
et sa
ce taureau
dompte
s'tait
les
"
pays
Ainsi louange sur tous les tons, le roi guerrier est considr
sans conteste
comme
le
comme
le
^^, le
',
et aussi
bien
rempart de ses
l'J06,
Louvre, le taureau cornes convergentes, le dieu Bat, selon Naville {.E.
.,
Sur une
XLIII, 77-83), terrasse un ennemi (Legge, op. cit., Naville, /. c, fig. 1).
palette divise entre le Louvre et le ritish Musum, un taureau 2 ttes contemple la
Le Livre des Pyramides,
lutte d'un lion et de 2 archers (Legge, pi. 2; Naville, fig. 2).
compare le roi soit au dieu Bat (Ppi I, 1. 267; Miruri, 1. 480; Ppi II, 1. 1240 R. Tr.,
R. Tr., III, 1%, IV, 63 VII, 147.
soit un taureau (Ounas, 1. 179, 538; Ppi I, 1. 229
Ou retrouve le taureau, foulant aux pieds un homme, sur un scarabe de Thotms III (Petwe, Hist. Scarabs, 993, cf. 996; Newberry, Cat., pi. 28, n 34, cf. n 12), et
pitinant deux ennemis l'intrieur d'un naos sur une barque dans un tableau de
Thotnis
II
(Der-el-Bahari
Comparez, dans
Morgan, Dahchour, p.
la
mme
Maspeko,
430; Vernier, Bijoux, n 52.002,
Cat. gn. Mus., pi. i,'p. 4; Mtn. Inst. fr. d'Arch., 1907, pi. 9; Capart, Art g., pi. 50),
et celui du dos de fauteuil d'Amnths III au tombeau de Khmht (Abd-el-Gournah
L. Z)., III, 76 B, 77 c).
(de
64,
pi.
19 et 21
n. 10.
/.
'>
fi
13 (Dumichen,
137
LE TRIOMPHE ROYAL
dfend
les
il
tranquilles;
car
Egyptiens
'
les
armes puissantes
'
mmes
ombre
le roi
La
la frontire
marche travers
la
ciens jouent
donne
le
et chars,
les
du tambour, de
trompette et de la
la
dans
et
Des musiflte.
Les
trophes, armes
^.
Ceux
ou l'esclavage.
il
scnes.
leur exemple
fait
mais
l'entre de sa capitale,
ville traverse,
il
anime-
son arme
cur
temple o
les
'^
et
il
''
qui se reposent, le
est
il
non seulement
Porne de Pentaour
Louqsor,
1.
qui
^^,
le
dracins,
ramens
esclaves
en
I, 7).
(Daressy, p. 94).
' Cf. la l'entre triomphale de Sti I aprs l'expdition en Canaan et contre les Khtas
(Mur extrieur nord de l'hyposlyle, 3 tabl. g.
^. Tr., XI, 59).
L. D., III, 138, a b
8 Ode sur Pa-Ramss de Penbsa (Pap. Anastasi III, pi. 3
Chabas, Ml., II, p. 133;
:
Inscr. de l'an V,
1.
41 (Chabas, p. 231).
138
et
du Sud au Nord.
Egypte
richesses
-.
de palmes cartent
Le
roi
et
coup de nerfs
la foule.
lin
clatante de blan-
qu de sa dahabieh luxueuse,
il
s'avance,
les
main^ Dbar-
la
',
^ Sur
lis
forment
litire
le
ses
les
et tirent le
parfois
mme
char
la
de sa famille.
1
IbicL,
1.
| 2.
Inscr. de l'an
Pap. Anastasi
II, pi. v,
1.
XIX
d., p. 93).
parmi vous,
C'est
un
Mdinet-
LE TR1051PHE ROYAL
Au
139
siastes.
hauteur du
Grands
ciel'.
dmonstrations
jusqu' la
cris d'allgresse
confondent dans
et petits se
les
les
mmes
grands fonction-
rehaussent
et leur attitude,
renomme
port au loin sa
pays; oui
**
dfaite et rendent
ils
clbreront son
nom
dans leur
hommage au vainqueur
courage, les
leurs
et
Courbs par
la terreur
devant
lui,
sans
magnifient son
prsents
ses tributs
nom
toute rgion,
))''\
la fait
il
le
poids de
sa colre
et ses
conqutes en
lui
affaire lui
harem
prviennent
l'E-
parler de sa vaillance
/.,
ils
'
Ibid.,
1.
Ramss
Ib.,
26.
an V, 1. o6 (Chabas, p. 2.54).
50 (Chabas, p. 253).
*" Pap. Anastasi II, pi. n (Maspero, G. Ep., p. 82).
*' Ils repartent en personne et arrivent en fte,
conduits comme tributs devant la
royale prsence, semblables des merveilles. Leurs fils de chefs sont en adoration,
respirent la terre et rampent devant ma face. Je les donne tous les cycles divins de
ce pays pour concilier leur direction chaque matin. (Ramss III, pap. Harris, p. 77,
1. 13; 78, 1. 1).
Cf. M.vspero, //. 0., Il, 271.
III,
1.
Par exemple, dans les tributs des Routennou Thotms III {Annales, I. 104,
an XL L. D.. III. 32; Maspero, B. Efj., VIII, 132, 140 Sethe, Urkunden, IV, 608).
13 Cf.
Les chefs des nations qui ignoraient l'Egypte
disent en exaltant Sa M.
Sti I, Karnak
Guieysse, R. Tr., XI, 62).
12
140
venus en adoration,
et sont
bres^
De partout
implorent
On
fit
mem-
protectorat du
tribus
le
ils
le
monde
et
donne leurs
agre et
entier
leur
cur
tressautait,
s'chappait,
dans leur sein leurs faces fixes sur le l'oi semblable Toum, celui ([ui
a bris les reins de Taraahou pour la dure du rgne de Sa Majest. Ceux dont les
pieds s'taient approchs de la frontire de l'Egypte, ils ont bais la terre
les
guides de leurs guerriers ont t forms en tribus sous la puissance (du roi) noms
stables au grand nom de Sa Majest 2.
n'tait plus
))
Le
soir,
au bord de Ttang du
palais,
autour du kiosque o
les potes
de
la
lui
rap-
sans
Il
Il
ils
passer (devant
lui)
fait
comme
le
de Nout
par
par sa flamme,
dans l'espace d'un moment.
tranchant, renverss sous la pointe (de son pe)
il s'est donn son sabre pour toujours et jamais.
le fils
(Sit),
les dtruisant
le
.
Ramss Meiamoun
v. s.
f.
seigneur du glaive,
Par
la suite, le roi
temples
le
'
la
et
de vie
mursles dcoupent en scnes successives. Les autres luttent d'imagination avec leurs confrres, soit qu'ils remplissent de lgendes
explicatives les vides des tableaux, soit que, disposant aussi de
grandes surfaces,
il
les
Ramss
An V,
III,
141
EXPLOITS HISTORIQUES
s'unissent pour exalter la gloire d'un grand roi. Ainsi dans la stle
d'Ibsamboul
Vive
saires
'.
Dieu bon, vaillant, victorieux'! Acclamations lui, le matre de ses adverfixant ses frontires sur la terre son gr
le protecteur de ses soldats,
R ', clairant de sa face l'orbe de la terre *, le roi de la Haute et de la Basse
le
',
comme
vie
le Fils
du
Soleil
Ramessou-Mriamon, donnant
la
Les chefs tremblent son aspect '; sa puissance et sa vaillance sont comme (celles de)
Montou '
il enchane leurs ttes comme le fils de Nout
il est comme un taureau
bien muni de cornes '. comme un buf renversant les ennemis qui l'entourent ', le
roi de la Haute et de la Basse Egypte, etc.
C'est un chacal la course rapide pour atteindre (son) but', il parcourt l'orbe de la
il fait des offrandes comme seigneur divin, auguste
terre dans la dure d'un moment*
il
et bien pourvu
immole les grands des nations (qu'il a) captivs ' les chefs, il en
*,
fait la destruction
le roi de la Haute et de la Basse Egypte, etc.
Prince valeureux dans la mle par (le nombre de) ceux qu'il a immols ', lorsque
les vents coniondent leurs hurlements dans la Grande Verte ', (il rend) l'onde unie
comme la (sui'face d'une) stle
nul ne peut l'approcher ', ceux (qui viennent) prs
de lui sont prcipits dans le Douaou ', le roi de la Haute et de la Basse Egypte
Ousir-ma-R Sotpou-ni-R, le Fils du Soleil, matre des diadmes, RamessouMriamon.
Ne
faut-il
pas se dfier de
bavardage, ni
le
la jactance, ni
mme
Ils
ne dtestaient ni
la hblerie. Ils
avaient l'ima-
prime
pnombre
et dcolore les
Sina,
Que
victoire.
Il
tel roi
est
bon de
le
la
titres mirifiques,
les
ou du
de sonores bulletins de
justes.
du dieu R, nous
le
renverrons tous
Ibsamboul, faade
la
142
mme
la
dmasquons
coup-
de son
Ramss
fils.
chas ou
prouva
II
Que Mnptah
qu'il
''
:
les
ray leur
nom
un mot. Qu'un
mer
terrible
nous sourions de
la
de
Machouade
la surface
pouvant
la
mme
et ananti les
la gloire
scribe loue le
Cependant tout
nous ne comp-
la
l'artifice et
massacr tous
peuples de
Que
Jude
y inscrive les
111,
mme
d'inscrip-
du combat.
chimrique dans de
telles prtentions.
L'Egyptien a connu les conqutes authentiques, les victoires clatantes, les faits d'armes indniables, et les rois y ont pris
une part
prpondrante.
Il
titres
du caractre conventionnel
gieux et rappellent
la divinit
du
roi,
son avnement,
ception,
taureau
grand de
et
la
mme
fort,
sont reli-
ils
des
Le
roi
histoire,
le
on ne pr-
est ds l'heure
de
seigneur de
la
L. D., IIF, 232, Champollion, Not., II, 113; Maspeuo, M. Z., 1880, 44-49 et //. A., p. 361.
S. M. (Sti !) 1(3S (Khtas) massacra (l"un seul coup; elle ne laissa pas de desccn-
dants parmi eux. Ce qui chappa de sa main fut emmen prisonnier en Egypte.
(Karnak, mur N., g., 1"' reg., 3 labl., Chasipollion, iVo/i., 202; L. D., III, 128; R. Tr.,
XI, 60).
Janoumm est ananti, Isralou est ras et n'a plus de graine, Kharou est comme
n" 622; Navili.k,
une veuve d'Egypte. (Stle d'Isral, 1. 27 Petiue, Contemp. Rev
R. Tr.,XX, 37: Maspero, H. Or., II, 436).
* Tous les peuples (jui s'taient mis en marche ont apei'cu le roi (Mnptah I"), dans
le combat, les montagnes n'eussent pas tenu contre lui. Ils ont t frapps de crainte
^
fi
Et., p.
19j).
Z).,
III,
199 a; Chabas,
143
EXPLOITS HISTORIQUES
dominateur de
crainte,
que ce sont
Avant
la
mis
le
champ de
pied sur un
un
parce
l titres solaires*
qu'il ait
seul ennemi,
peut dire
il
ou que ses
bataille,
qu'il prci-
impies, les perce de son glaive, les dvore par sa flamme, que
par
les
il
met
le
les
monde en
renverse
qu'il
les
gure pour son rle terrestre, mais tout cela n'est d'abord essentiellement que l'nonc de ses fonctions
clestes
hasard
les
triomphe
rempHt
son pre.
le Soleil
nommaient pas au
Il
qu'il
se rjouissaient de
ils
leur prdestination,
et,
rsumant leur
le
la ralit confirmait
En
cus.
tout cas,
quand
mme
pour
l'histoire
pour
des vnements,
il
les rois
du
comme
le
ciel.
dveloppement
la
valeur person-
l'on
ne peut
rvoquer en doute.
C'tait bien
en personne que
les
cer
du fond de leur
de se dranger lui-mme.
Il
la peine,
assiste
du geste
voure
Hymne
rcompense
Cf.
'
Ibid., col.
Ibid., col. IX et x.
m.
il
aux
i-iii.
le roi
il
ne manquait pas
batailles
remarque
enfin souvent
ils
et les
il
encouf&ge
les actes
de bra-
donne l'exemple.
144
premiers souverains de
preuve pour
les
d'Avaris,
accompagne
il
char^; mais
promesses
d'
Ahms
Ahms,
le roi
roi n'assista
le
sige
et
homonyme,
s'emparer de
alla
peuples
la bataille
de Tent-to-kabou
Au
la xviu dynastie.
fit
et la dfaite
Sa Majest
massacra
capitaine
s'il
P''
Petti de
ms
reste,
du
roi
le
ne
le retenait
que
affaiss
la
panthre,
Ahms
la tte
de
la
Sa Majest
partit
carnage ^
tomba
cekii-ci
Enfin holms se
pour
pays de Rou-
le
Sa Majest rencontra
Sa Majest en
fit
un grand
Lorsque dans
s'est
Le
ten
la
dcocha sa premire
il
genou de ce misrable
et
il
bos
valeur
mit
vit sa
P""
jest
Sa Majest
mme
Le
Sa Majest frappa ce
ne fut pas en
le
le
Sa Majest
jusqu' extermination-
de
teignirent-ils
biographe l'affirme,
la
Charouhana sur
Ttann. Les
roi
le
d'Abina, en fournit
fils
troisime cataracte,
prsent en Nubie,
Thotms
dans
l'le
Tom-
cherchant un guerrier,
de
Urkunden, IV,
1-11
il
n'avait
Ghabas, Pasteurs,
p. 19, I 2).
2 Ibid., Ghabas, p. 20-21, | 7-11.
3
Ibid., p.
21,
12.
100 et 106).
*
roi
comme
II
145
EXPLOITS HISTORIQUES
brave
et
il
men lui-mme
ses
campa-
il
lui,
n'tait
vigoureux.
Amnths
personne
si
II,
la guerre.
Une
stle
Karnak commmorait
Dans une
bataille,
tua
il
Sa Majest
fit
ses succs
elle-mme
le
hommes
sonniers dix-huit
il
s'il
leur a montr qu
jour,
il
qu'il a
il
il
et
fit
Un
pri-
autre
il
se para de ses
armes de guerre
III
J'ai
compagnon de
sa force et sa valeur, le
Sa Majest
prit tout
cur
intrpide
Kodech, o
. Il
il
chasse
sa merveilleuse
aux
ne
j'tais
vu
le
quitta pas et
lphants prs
de Ninive
Thotms
III
toutes ces
Amonemhabi
se
un
victoire Takhis,
participation de
son
barbares flchirent
les
cependant
Thotms
et sa
et
le
ainsi la
campagnes et sa prsence
battait. Malheureusement
lui-
Tombos (L. D., III, 5 a, 1. H-13; Piehl, Pet. Et., p. 4; Sethe, Urkunden,
Maspbro, H.-O., Il, 229).
2 Stle
Ghampolmon, Mon.,\\,\)\. 185-186; Legrain, ^nn. AVru., 1903,
de Karnak
5. Eg., VIII, 197-202; H.-O., II, 291).
126-132; Maspero, ^. Z., 1879, 55-58
1
stle de
IV, 85
Stle
d'Amonemhabi,
1.
1-3,
22, 25-32
M.M.C,
10
14-G
mme
sa gloire. Les
murs de Karnak
son rogne.
Un
passer par
s'irrite,
file
l'accuse de peur.
lui. Il se
on
lui
le
suivront;
met lui-mme
il
marche
le
premier
de caractre et un
seulement rcolt
les fruits
Comme Thotms
III,
Ramss
courage personnel.
Il
entrait
Pendant toute
n'entendait pas
III
Il
plus tre le
dans
on n'y mar-
il
dissuadait de
le
le
chait qu'en
un conseil de
tint
On
C'tait
la
mle
comme
(un lion) et
peuples de
la
mer,
il
-.
combat
Prpars par
lui,
leurs
officiers, sachant trouver leur main
chevaux frmissaient dans tous leurs membres, prpar fouler des nations sous
leurs pieds. J'tais, dit-il, comme le dieu Montou le belliqueux, je restais devant eux
ils voyaient comment mes mains saisissent ^ .
taient
S'il
Son glaive
Mais
le
est puissant
*.
Ramss
fit
II,
le
la
1 Annales de Karnak
(L. D., III, pi. 31 b; de Roug, Annales de Thotms ///; Sethe,
Urkunden,\N, 647-654; Maspeuo, R. Tr., JI, p. 51-S5 := B. Eg., VIII, 208-216, 218-219;
//.
Or.,
256-237).
II,
Ramss
]bid.,
1.
Ibid.,
1.
III.
et disent aux
(Dauessy, p. 93). Cf.
RAMSS
au
roi prs
tenant
A KODECH
II
le rcit
de contrler
et le bulletin
valeur
rle
le
du
roi
la bataille
stratgiques, pour
et l'auroler
comparaisons classiques du
pervier,
de
avec un
roi
fait
prcis.
mettre en
lion,
un taureau ou un
il
permet
con-
autour d'un
pour
la vracit
fond,
147
Ramss marchait
montagne de Kodech,
rallie sa
maison
On
avise
Ramss;
il
vue de ceu.x qui taient derrire lui, il se trouva envelopp par deux mille
cinq cents chars, coup dans sa retraite par tous les guerriers du pervers Khta et
par les peuples nombreux qui les accompagnaient, par les gens d'Arad, de Mysie et de
Pdase chacun de leurs chars portaient trois hommes et ils s'taient tous runis 2.
avanc
la
Tous
les pisodes
l'abandon critique o
dgager
le roi se
en chargeant
il
faire ressortir
tout coup,
il
Alors
s'adresse
il
filiale, et
Amon,
lui
Ibid.,
1.
24-23.
148
accourt
il
aime sa vaillance
est satisfait.
il
Amon
le
Soutenu par
il
lui,
l'entend et
un cur courageux
a trouv
Ramss massacre
et
ennemis:
les
Pareil
suis
comme
relvera
pas ^
C'est en vain
Ramss
encourage ses
soldats.
Entour par
moment sa confiance
cuyer Manna qui le supplie
aucun
hardie et calme
de s'arrter
si
assaillants,
les
il
et
mal
et
il
ne perd
il
rassure son
six fois
encore
gourmande
il
le soir, le
gros
le glorifient;
mais,
lui,
roi
il
Le lendemain, nouvelle
bataille,
nouvelle vic-
sur
la paix
le
double
trne de son pre Atoum, tous les peuples renverss sous ses
sandales
-.
hros authentiques.
1
Pome de Penlaour,
1.
3^-38.
donc pour
glorifier
des
CHAPITRE IV
LA GUERRE
2.
L'Egypte a lgu
des
plus
nom
ce
qui
| 3.
la postrit le
Mfaits de la guerre.
1.
Guerre et religion.
nom
le
monde. Sous
gloire militaire.
leurs yeux
Quoique
effet
assur l'Egypte
ne
la
brillt point
la
mmoire d'expdi-
ou de
constitution
du peuple gyptien.
Si
donc
la guerre,
il
il
Ce
ils
fut les
la valle
du
armes
Nil.
la
main que
Venues de
les
l'Est, soit
ils
y respectaient.
'
Parmi les historiens modernes, les uns voient en Ssostris les Snouserit
(Sa-n-Ouosrit, Ousortasen) de la xii dynastie; d'autres, avec Maspero, retrouvent dans
le nom un sobriquet de Rarass II Sestou-B , dans la lgende un bloc des conqutes
et victoires de tous les Thotms, Aninths et Rampes du 2<' empire thbain. Ramss III
est appel Ses par abrviation Mdinet-Habou (Pavillon
Dakessy, p. 57).
:
LA GUERRE
150
mer Rouge,
dpossdrent violemment
tiou,
premiers habitants,
les
de race Libyenne,
puis
sous un
mme
Anou
Mens,
si
et
Pit-
conqutes
disputrent leurs
se
leurs tribus
l'on veut
runit
paraissent dans les rares vestiges de ces temps. Les lgendes pos-
o non
seulement
la
possession du
humaine pouvait
servir
sol,
mais
d'enjeu.
la
capture
mme
ce temps, en
de
la chair
effet,
si
la
remontent
tion-,
dont
queurs,
les
les
festins
des
anthropophagiques^
vain-
humains.
Les monuments de l'ge historique, sans rvler une civilisation
idyUique, montrent plus de douceur dans les
murs
et
moins de
Mais
Mme
les
lorsqu'il
place au
ne
soleil,
s'agit plus
pour
les
le
bonheur de l'humanit.
les agres-
imm-
diatement de caractre.
Ne cherchons
d'abord
Sur cette conqute et ces guerres, nous avons une double srie de sources
lgende d'Horus surtout dans le texte d'Edfoufcf.swpra^p. 107, n. 3etm/"ra,p. 173, n. 3),
et d'autre part les monuments prdynastiques et protodynastiques, palette de Nar-Mer,
statues de Khsokhem, tablette de Aha-Mns Ngadah, tablette Mac-Grgor, et
autres portant des figures de vaincus ou d'enseignes (Amlineau, Nouvelles fouilles
de Morgan, Red'Abyclos, 1896-1899; Ptrie, Nagadah, 1896; Royal /o^ws, 1900-1901
cherches sur les origines, 1896-1897; Quibell, Hiracnnpolis, 1900-1902; etc.); ces monuments laissent trs controverse la question des origines (cf. Maspero, Les forgerons
d'Horus, 1893: B. Eg., Il, 313-336: Na ville, Les plus anciens mon., R. Tr., 1899, XXI,
10.O-123; Religion, 1907, ch. i; Gacart, La fte de frapper les Anou, 1901; Newberry,
Pr. S.B.A., 1904, 1906; Newberry-Garstang, A short history of ancient Egypt, 1904;
LoRET, Horus le Faucon, 1903; L'Eg. au temps du totmisme, 1906; Ptrie, A hist.
of Eg., I, 2 d., 1903; Breasted, Hist., 1906; K. Sethe, Beitrge sur ltesten
Gesch. /Eg., 1906; Moret, L'Eg. avant les pyramides, 1907; Amlineau, Prolgomnes,
1907; A.-J. YKv.mKGH, L'Eg. prhistorique, 1908; cl', infra, p. 170-172).
2 Pyramide d'Ounas, 1. 496-525. Maspero {R. Tr., IV, .'i9-62; H. Or., I, 97-98) y voit une
1
la
allgorie cosmographique.
3
Ptrie (Nagadah and Ballas, 1896, p. 32, 62), avait cru tort en retrouver les traces,
il ne faut voir qu'un procd pi-imitif d'inliuniation. Cf. Ebkrs, Menschenfrcsserei,
(j-E.
Z., 1808,
XXXVI,
106-113).
RAVAGES ET MASSACRES
lol
ces poques lointaines aucune trace de droit des gens. Faire le plus
le
plus de profit
Mfaits de la guerre
[er^
cadavres, butin.
La guerre, raconte par
tendre
rat,
les
L'idal dans la
La
gure que
le
les richesses
mme
ou dtruites. Le pays
c'est la dvastation
massacre,
monuments
est
rendu improductif
relation d'une
et
inha-
campagne ne con-
P*^
arme alla en paix elle entra comme il lui plut au pays des Hiroushatou.
arme alla en paix ; elle crasa le pays des Hiroushatou. Cette arme alla en
paix
elle fit brche dans toutes leurs enceintes fortifies. Cette arme alla en paix
elle coupa leurs figuiers et leurs vignes. Cette arme alla en paix
elle incendia [tous
leurs bls]. Cette arme alla en paix
elle massacra leurs soldats par myriades. Cette
arme alla en paix elle [emmenaleurs hommes, leurs femmes et leurs enfants] en grand
nombre comme prisonniers vivants, ce dont Sa Saintet se rjouit plus que de toute
autre chose. [Sa Saintet m'envoya craser ses ennemis et j'allai] cinq fois frapper la
terre des Hirouchatou pour aller abattre leur rbellion avec cette arme
et j'agis de
telle sorte que le roi fut satisfait de cela plus que de toute autre chose
Voici que cette
arme se mit en chemin elle les battit tous, et dtruisit ceux d'entre eux qui s'taient
assembls
Cette
Cette
2.
Je
puits
me
;
suis
j'ai
il
empar de
n'a pas
leurs
Ramessum
chang de systme
femmes
III
j'ai
j'ai saisi
le
feu
leurs
'^.
Stle d'Ounas (de Roug, Mon. six dyn., pl. vii-vni, 1. 22-32; Mariette, Abydos,
44-43; Setue, Urkundea, l, 103-105; Maspero, H. A., p. 83).
2
II,
3 Insc. de Semnh (L. D., II, 136 h, 1. 14-16; Ghabas, Et., p. 133).
Insc. de Tell-Basta
N.wiLLE, Bubastis, pl. 24 a et p. 9-10). Cf. Maspero {H. Or., I, 493-4)4) qui compare les
campagnes d'Ismal-pacha en 1822, d'aprs Caillaud, Voyarje Mro, ch. 37-42.
152
LA GUERRE
mmes termes
les
quand
je sortais,
de
mme
Le
Timihou
ferm
et
quand
la piti
il
tait
Snouserit
la merci de
et glorieux
d'avoir
pour
au
vassaux
mon
le
glaive,
cur de
pays
des
il
de
faisait la
ou chefs de
guerre
-.
le bilan
Au temps
lieu
de tout saccager
aux
et
vaincus
de se
qu'il
et se
''
Au
le
assige
rendent ou se soumettent
organise sa conqute et
Il
bestiaux innombrables
bls,
mon
sa population
louait
mme.
j'avais fait
Sinouhit
je prenais
fait
la
conclure
Cependant
les
promnent
le
Thotms
cageant
III
les vergers,
Maspero, Coules,
Ibid., p. 97 et 102.
en ravissant
le btail et
en dvalisant lesgre-
p. 106.
153
RAVAGES ET MASSACRES
niers et les magasins*. Si lorsqu'il
les
quent par
vengeance. Le mpris
la
conqute, des
maux
ou
lorsque
tenait
debout
L'abattement
celui
le
s'tait fait
dans
les terres
arroses par
le
et
le Nil
Hycsos
des
que l'Impur
''",
de ceux
des triomphes de
narrateur
le
de leurs projets de
Ramss IIP
de
mer donna
chantre
il
peuples de la
les
elles
se
voulaient se sou-
main
mettre l'ennemi qui avait viol toutes les frontires du pays les armes
L'Egypte dsole et abandonne aux incursions de toutes les nations, les barbares
dvastent ses frontires des rvolts la violent chaque jour tout le monde pille. Les
ennemis dvastent nos havres mme ; ils demeurent des jours et des mois
ils s'ta-
blissent
la
arrivent
[Ils
Aprs
la dfaite,
Tous
ont
rable,
'
les
le
plus misrable
manqu
soldats... le
XXIX
(Louvre, C 51 et Karnak
s.
r-
les
promesses
odieux ses
Annales, an
une
il
Mnptah
fait
un mis-
peser sa ter-
Karnak,
290-302; L. D.,
III,
sont dtruites en une fois; leurs plantations et tous leurs gens sont rduits en
cendres. An IX, 1. 34 (Dmichen, 22; Daressy, 97). Voir m/^ra, p. 179.
^ Inscr. triomphale de Karnak, 1. 39.
s Ibid., 1. 4, 18-19, 21-23, 42-44 (Chabas, Et.,
p. 191-198; Maspero, H. Or., II, 433-434).
Ses femmes talent entranes loin de ses yeux
Cf. stle d'Isral, 1. 7-8
pills les
vivres de sa cantine
Son camp tait incendi et rduit en cendres; tous ses biens
servaient de butin aux soldats. Quand il revint dans sa montagne, il fut en butte aux
maldictions.... Prince dchu chien de malheur! panache de roseau! lui criait-on.
(Spiegelberg, m. Z., 1896, 2-3 et 12).
>>
154
LA GUERRE
rats;.... ils
comme
vivent d'herbages
les
animaux
'
et leur
le
la ralit la
nombre de
l'ar-
ses victimes
-.
peu, plus que jamais la littrature se complut dans les ampHfications sanguinaires.
del rbellion,
sacre des
mots
les
fils
dans
se trouvaient
y prendre; un
roi
le
la
fait
comme on n'en
dvot triomphait
vu
a point
lgende dlorus
un grand mas-
il
comme
)).ou tel
prirent
tait
^ Ces
de bon ton de
Tonouatamon
mme,
Ton regarde
si
Memphis
et
sculptures
des pylnes
temples,
massacrent avec
le
Pinkhi
les
les
'.
et
Et
des
souverains
Nar-Mer \
Quand
le
narrateur ajoute
La terreur de Sa Majest
sa crainte
(1.
30),
il
Sous
terreur
2
3
la
se
la
xi
vieille
formule
dynastie, Tobscur
Tonouatamon,,
Stle
pages, p.
de
4;
1.
16-18 (Sch.efer,
;
fi
185
COMPARAISONS
ont-ils ressass
Mtaphores
rieux
et
signifier
et
l'lan
la
et
mriques;
elles brillent
arme,
bravoure de son
Emprunts
le roi victo-
la
la nature, les
vers ho-
et rappellent certains
et leurs
sujets.
Comme
des vaillants,
comme
))
dieux Hechep
les
matres
Leurs
''.
reptiles
'-,
dmembres
jette
un vautour
tombs dans
le filet
'^,
des moi-
devant l'pervier
Le monde entier est dans la crainte la vue du roi Mnptah Baenz'a. Inscr. de
P'-, Karnak, 1. 3 (L. D., III, 199 a; Dumichen, H. I., pi. 1
Mariette, Karnak,
32; DE RouG, /. H., 179; Legrain, Aiin. Sero., 1903, IV, 2-6
Chabas, Et., p. 191).
Mnptah
pi.
irrsistibles
par un lion
officiers sont
Cf.
supra, 131-136.
Ramss
M.-H., p.
III,
an V;
1.
24 (Dumichen, H.
/., pi.
43 a; Chab.\s,
Contes, p. 120.
^
5
6
7
10
p.
229
et
274;
Daressy,
111).
u Ramss
'2
M. H.,
13
11
13
16
24;
Chabas,
p. 85).
Ramss
Ramss
Ramss
III,
an V,
1.
34.
Ramessum
III,
an V,
1.
3).
p.
1S6
LA GUERRE
o pntre Fpervier
volire
tombant sous
la griffe
du
roi
-,
la paille
dsordre
sant
de leur
^ des
*,
fuite,
ou dans une
le souffle
des
",
',
qu'emporte
bois
par leur
des
le
flau
par
le
aux
enfin
chs, pareils des oies couches sur une barque, sous les pieds
de Sa Majest^-.
Toutes
les
Mnptah
coaliss
P'^
peuples de
les
la
mer
Les ennemis lurent renverss dans leur sang; il n'en resta pas. Les auxiliaires de
Sa Majest firent six heures de massacre parmi eux; on les passa au tranchant du
glaive 1^ .
rcit
le
drob par
1.
21
les prisonniers ^^
la fuite.
(Dumichen, H.
/.,
pi.
comptes
les
joints
au
ennemis tus,
M. -H.,
70,
107).
Ramss
33-34
1.
s'est
Mkhir an XI,
cf. p.
les
*
s
7
8
^
lo
" Ramss
12 Ramss
13
H.
/.,
1'
pi.
La
stle
(Masi'euo,
yfi".
de l'an
V donne
le
chitre
de 9,300;
les chifTres
157
EXTERMINATIONS
mmes
coalition des
pril fut gal,
cependant
moins nombreux,
^
;
nanmoins
le
le
le
champ de
Le
les
l'Egypte,
ils
ont bais la
Ainsi parlait
terre....
Ramss
III
en
l'an
trois
2.
hymne de
victoire
Ceux qui approchent de mes frontires ne quittent pas la terre, leurs mes sont
retenues pour jamais. Tous ceux qui ont viol ma frontire ont t immols... Ce fut un
achvement, jamais
ils
^.
encore et
le
roi
Les ennemis ont t envelopps par la flamme, leurs os ont t calcins dans leurs
ils marchaient sur la terre comme s'ils eussent march sur le lieu du supplice;
leurs forces militaires furent massacres sur place; on leur ravit leur bouche pour
jamais ils tombrent d'un seul coup
La mort s'est place sur eux dans l'Egypte; ils
feu de la vaillance
chairs
roi
Sa Majest
le
nom
les crasa, et
des Machaouacha
^.
Malgr
les
de
subsister.
dithyrambes
chifl're
I.,
pi.
et les
Inscr. de
1.
14-15.
mkhir an XI (Dmichen, H.
Prlude de l'inscr. de msori an XI, 1.
/., pi.
[Supra,
p. 131, n.
7).
1, 9-10,
158
LA GUKKRK
eux seuls
sieurs
les
comme
captifs et esclaves.
formrent plu-
tribus ^
en
il
les
enfants des immigrs qui n'avaient pas tous t capturs grandirent sur place et se multiplirent
seulement
nombre de
troupe
si
ils
le sol
gyp-
une
Semblable
est
le
'*.
lors,
Pharaon avait
Les chefs se prosternent pour faire des salamalecs; il n'y a personne pour hausser
parmi les Neufs-Arcs. Les Libyens sont crass; Khti pacifi; Canaan prisonnier en tout ce qu'il a de mauvais. Ascalon est transplant; Gzer captif; lanouamim
rduit nant; Isral dracin et sans graines. La Syrie est comme une veuve de la
terre d'Egypte
tous les pays sans exception sont en paix s.
la tte
Aprs
mme
tout, les
guerre on tue
bataille,
le
champ de
le
Qu'on ravage
la
le
le
la
forme de rqui-
et
Ainsi que
l'a fait
pour jamais,
3
remarquer Ghab.\s
[Et., p. 234).
C'est, disaient-ils, le
Ibid.,
1.
40.
au Srapum, Louvre, S. 1898, 1904 et 1905 (Mariette, Athenum franB. Eg., 191-202; Srapwn, pi. 24, 20; Chassinat, R. Tr., XXII, 9-11;
cf. Ghabas, Et., 244; Maspeko, H. Or., II, 765-7(38 et III, 161).
Stle Flinders Ptrie ou d'Isral, in fine (Ptrie, Contemporary Revien, n" 365,
p. 622; Six Temples ai Thebes, pi. 13-14, p. 20-28; Spiegelherg, Sitzb. Akad. Berlin,
1890, XXV, p. 593 sqq.; .E. Z., 1896, XXXIV, 1-25; Ma\ Mulleu, Indepcndent,
mai 1897,
R. Tr., XX, 31-32; Naville, R. Tr., XX, 32-37; Maspero, //. Or., II, 436;
ViREv, Note sur Mnptah et les temps de l'exode.
*
Stles de Ptisis
ais, 1855, p. 10
''
PAS DE TORTURES
159
la destruction
monuments gyptiens
mination totale
titu la tuerie
femmes
et les
il
comme
considre
elle
elle
la
fallu
des
envers
mme
le
elle
les
sicles
ces
progrs
relatifs.
Dans toute
l'antiquit,
les
prisonniers vivants
la
et les
non-
merci du vain-
aucun
droit,
pas
mme
ils
exercrent
le
subis par les vaincus-, Ihistoire n'en dit plus rien. Si une part des
captifs arrosait
dans
de son sang
les
des combattants de
faits,
les autels
hommes
on
la
bataille.
les attachait
dos% souvent
le
le
rudement
lis les
ou sous
le
bras derrire
trne du roi\
DioDORE (II, 36), suit son systme de morale en actions pseudo-historique, quand
Les guerriers (dans l'Inde) se massacrent les uns les autres dans le combat,
mais ils ne font aucun mal aux laboureurs qu'ils regardent comme leurs bienfaiteurs
communs; ils n'incendient jamais les champs de leurs ennemis et n'y coupent point
il
crit
les
arbres
Ainsi
palette de
humaine tenue en
pi.
29
Cf.
5
le
1.
160
LA GUERRE
mais
et
mls
la
la ralit,
taient bientt
ils
allaient rejoindre
commun -.
Si la vie pesait
un
sort plus
du
roi ?
Du
y a l souvent un clich
l ils travaillaient
heureux
il
doux que
dans
les
mines
les
les plus
mal-
criminels de droit
tures raffines
tiques.
Il
comme
n'est question ni
femmes
assomms ou brls
fants
vifs, ni
de chefs corchs
et d'en-
vifs, crucifis
ou corch
vif
reurs,
monuments.
les
:
Ils
on ne voit point
On ne
se contentait pas de
et
En
tte des
III
et
Mnptah
1 Sur la stle triomphale d'Amnths III (Mus. Caire, n" 293, ancien 1377), on voit des
prisonniers asiatiques et ngres, antou
sak ankh, lis sur le char et d'autres attachs
aux chevaux. Ceux qu'on voit sur le char de Sti I (mur N. de Karnak, campagne
Champollion, Mon., 292; Not., II, 91; Rosellini, Mon. Sto?\, 50-51; L. D.,
d'Asie
BuRTON, xc. hier., 36; Brugsch, Rec, 48-49), comme sur celui de Thotms IV
728 A
(Mus. Caire Carter, Tomb of Thnvtniosis IV, pi. 12), ou comme sur le socle du laucon de
Nar-Mer (Quibell, Hiracnpolis, ^\. 29) ne sont que des sculptures symboliques.
2 DlODORE, III, 11.
3 cr. Annales dAssournazirabal, Salmanazar III, Tiglatphalasar III, Sargon, Sennakhrib, Assourbanabal (Maspero, H. Or., bibliog., III 13, 51, 118, 223, 273, 383:
II, 639, III, 203,235,857, 545-540; traits
fig.
11,637-639,111, 18,20,40,50-51,67, 91,191,
Bible (Jud., I, 6-7; I, Sam., XI, 2;
234, 240, 242, 289, 385, 410-413, 423, 438, 440);
II, 31; I, Chrun., XX. 3; IV, He/., XXI, 16, XXV, 7).
Brl selon Manthon (d. Muller-Didot, Fragm. hist. grc, II, 593),
corch
selon Je.\n d'Antioche (Maspero, H. Or., IV, 540).
I!
'^
161
TROPHES SANGLANTS
Au
soir
mme
soin. Csar
fit
comme
III aliils
res-
eux; les
couper
la
main
la tte
le dit
expressment
de Sti
Egypte a t conteste
P"^
sang;
Sous
coupe
il
les ttes
Amon,
fit
les victoires
bien
se dlecte la
Sti se
vue du
Amnths
ramena
Cepen-
ll,
de Karnak,
et
tement
est noter
'.
des rebelles ^
dynastie prcdente,
la
cur
lit
-.
11
expdia
le
mme
trai-
Les rois se rjouissent souvent de manier le cimeterre et parfois de couper les ttes
I"' supra, p. 122 et 131
Ramss III, ap. Daressy, p. 98 et 139), mais rien no dit
qu'on les ramasse.
2 Les deux textes seuls invoqus
Er hieb ab die Kopfe ihrer Grossen (Amonemhabi Erman, jE. Z., 1873, 8) et
elle tranche la tte des Amous sans qu'ils
puissent rsister (St. de Thotms III
renferment une
Maspero, G. Ep., 87),
mtaphore et doivent se traduire ainsi Il a li en faisceau les principaux de leurs
chefs , et Ecrasant les chefs des barbares d'Asie.
(Cf. PiehLj M. Z ., 1885, 86
1
(Cf. Sti
1888, 114-116).
mur
Karnakj
-t
11
162
LA GUERRE
en Asie K Pourtant
d'un chef nubien,
navire pour
De
le
le
qu'il
Thotms I"
P""
au cadavre
blable que
Thotms
ait
les
campagnes
d'Asie''^.
On lit en effet
Il a enlev leurs
chevelures aux Amou-Kennou et aux Hrouchaou
Il ne lui
manque pas de tresses de cheveux ^.
Les monuments tmoignent d'une autre sorte de mutilations
opres sur les cadavres d'ennemis. Les soldats de Mnptah P^
mis qui
l'en
menaaient.
dit l'inscription
de. la
des
avec
elles,
plus loin on
contelit
les
chiffres
Ramss
111
coups ^
Il
imite en cela
Non seulement
mme Ramss
II, le
mais
tassent en plusieurs
et
membres
grand anctre ^
Ramessum, dlbsamboul
les arts
de
murs du
^.
fire et sereine
le
roi
1 L'ablalion,
le recensement, l'exposition des ttes taient en effet des coutumes
asiatiques. Cf. Annales de Tiglat-Phalasar I"''
Je les dcapitai et couronnai de leurs
ttes les jnurs de leurs villes. (Col. I, C2-88
Lotz, Die Jnsch'. Tiglathpilezers
:
Ibid.,
1.
50-56.
TROPHES SANGLANTS
Ce traitement
inflig
aux ennemis
163
fut-il
tion des
Les Egyptiens,
couper
les
disait
mains
et les
membres
virils
fois cet
aux progrs de
trs dfavorable
Le
la civilisation
gyptienne
toute-
deux femmes
un ennemi
et
l'an
une main
la
'.
Par
le
mot
l'affir-
d'Ahms,
V, au sige de Charouhana,
a prlev
il
l'inscription
citait ailleurs
main
il
il
fils
prit
dsigne
les
ils
ne guerroyaient
que 400 ans plus tard, mais plutt des Asiatiques ou des Pasteurs.
Peut-tre
mme
comme
indices.
L'mas-
Il
est affirme
non de
la mutilation
La mutilation
la
d'un mort,
chaleur du combat.
puisqu'elle
du
moins
elle
du roi privs des mains et des parties sexuelles comme pour dire qu'ils
ne s'taient pas montrs hommes dans leur courage et qu'ils taient rests inactils au
milieu des dangers w. Ce symbolisme drive de l'explication donne par Hrodote (11,
102) des hiroglyphes hittites. Quant aux tableaux mmes, Diodore n'a pas compris le
rcit dont il se servait et en a pris le contrepied
ils reprsentaient non des prisonniers
mutils, mais le produit des mutilations de cadavres.
1 Stle d'El-Kab, (L. D., III, 37; Sethe, Urkunden, IV, 9; de Rouge, Mm. sur l'Inscr.
d'Ahms, p. 171 Ciiadas, Ml. I, 33). Ce mot main n'est pas synoyme de prisonnier
mle un p(;u plus loin Ahms dit positivement je fis prisonnier un homme et trois
femmes, total quatre ttes, w
2 Cette interprtation ressort avec vidence du compte des prises faites par Thotms III
Mageddo en l'an II. Les deux premiers articles sont prisonniers vivants 441, mains 83.
Cette mention oppose les deux termes et fournit un nouvel exemple de la coutume en
question (Inscr.de Karnak, 1. 89 et 96 L. D., 111,32, Sethe, Urk. IV, 663; Masi'eho,
les prisonniers
Tr.,
3
II,
Pyramides, passim.
164
LA GUERRE
le
peine du talion
la
infli-
les outrages.
et
mieux
tats.
le
mais chefs
Dans
sang.
le plaisir
mle,
la
le
frappaient de leur
ils
avant tout
et soldats envisageaient
froce de tuer
rsul-
les
tion des arbres et des puits faisaient le vide devant les frontires
et abritaient le
Le type idal de
facile et profitable.
la
En Asie
bon plaisir
nou pour
sirs,
du
on
s'en
Amnths
III
les
pour
le
pour-
les attirrent
la razzia, courte,
infi-
dieux ont
qu'il
alla vers le
fit
son
Roten-
les conoit
pillage sur le
au
champ de
excitait et entretenait
La promesse
lardeur guerrire
*.
Parfois
famour du
pil-
du
1
roi.
aille
de Mageddo
ville d'assaut,
seulement aprs
2
3
la
le dfil
le roi
du butin
'^.
gourmanda
Sur
le
les pillards,
champ de
mais
bataille
on
Caillaud parle de Timpatience des soldats d'Ismal-pacha qui se faisaient une fte
de tuer, couper les oreilles, piller, brler ou violer Voyage Mroe, II, p. 92. Cf.
*
))
<>
165
LE BUTIN
chevaux
on amenait devant
et les
les
le roi les
prison-
campagne
la
on
armes offensives
',
les
Aux
les tributs
'^
dfaite.
courbs sous
prises de
comme
la
de toute
les princes
la terre
le
les bois
du prince en
mander la vie
Les Thotms
tte
, et
jusqu'au dtail de
ane
la fille
et lui de-
et les
vils soldats
* Des palais du roi de Mageddo, dans les villes de Janoua, Onogas et Horongor, on
apporta entre autres choses
Or et argent en anneaux 966 debnou
statue la tte d'or,
le socle en mail 1
petits autels en ivoire, bne et bois de cdre, orns d'or 6
ivoire
et bois de cdre orn d'or de toute espce de pierres prcieuses 1
statue de ce vaincu
{Annales, 1. 98-102
en ivoire orn d'or, 1; etc
Sethe, 664-667 Maspero, B. Tr., III,
:
148).
On rpartit le sol cultiv en pices que les ingnieurs de la Maison Royale valurent pour en enlever la moisson
S. M. emporta, des pices de terre de Maggedo,
froment 208.400 boisseaux, plus ce que les soldats de S. M. couprent en maraudant.
{Annales, 1. 102-103
Sethe, 667 M.vspero, B. Tr. III, 149.)
* Voir tombeaux Thbes de Houi
(L. D., III, 117-118), de Rekhmara, d'Amounizeh
5
{M.M.C., Y).
7 Cf. Stle de Paris (Maspero, Contes, p. 216) et Ainales de
Thotms III,
(R. Tr., ll, 149, 150) tributs du chef d'Assour et des chefs de Rotennou.
I.
103-110
LA GUERRE
166
du verbiage
y a souvent
il
dveloppements po-
et des
sem-
En
au
roi,
mais
il
principe, la totalit
la gloire
mme
Pentaour
militaire.
dit
compagnaient
pour
guerre
les
pays,
le
qu'il
d-
qu'il l'avait
et
il
la
et ses
le zle
de
du butin reve-
l'ac-
le
Un contemporain de
III le
chante ainsi
Il
est venu,
il
a prodigu des
Ahms
hommes
prisonniers
et
le
cadeau des
lion d'or,
d'argent,
choses
mais
il
et toutes sortes
de bonnes
mme
cause pro-
La cupidit animait
les
combattants. Mais la
rois et particuliers,
pargnaient les
et le tribut
la
au massacre ou
2
**
Pome de Pentaour,
Inscr.,
1.
400).
d' Ahms, p. 171.
167
mire
dans
fois
la XII dynastie
du Sud
le
promenait
mais
savait,
il
quand
un partisan ds
prince de Siout,
les
la
dans
Hraclopolites, Tefabi,
rois
les
nomes
il
*.
Le
2.
le roi.
d'honneur. L'
honneur divin
rcompenses
les
En quoi
noutir douaou,
consistait-il?
une
dis-
on lignore-; on
sait
tait
faits militaires
Mais,
si la
satisfaction
le reut, la joie
membres
des cris -de joie rpercuts dans le pays tout entier, par des accla-
mations dans
accomplis
ment on
^,
les villes
le plaisir
de
comme
voit,
et les
la lutte
campagnes exaltant
les
prodiges
vif.
rois, l'lan
Rarede la
et
maraudes, con-
que
le
1 Griffith, Insc.
456-457.
of Sit,
Stle
Insc. de
d'Amonemhabi,
Mnptah,
1.
1.
pi. xi-xii;
lev au courage
28.
II,
mal-
415-418; H. Or.,
I,
168
LA GUERRE
heureux S au dvouement ou au
Tlimistocle et des Alexandre
un Godrus,
clbr ni un Hector, ni
ni
Hycsos
elle n'a
L'Egypte a eu des
sacrifice.
bataille
le roi
en efforant de chasser
les
On n'admire gure
Thotms H en Asie-.
les assauts
auxquels
il
Il
numre avec
les
campagnes de
assistait,
y a prise et ne nglige pas de dire chaque fois quelle rcompense il en reut; enfin il s'tend avec une certaine complaisance
sur ses exploits au sige de Kodech. L'ennemi, pour jeter
murs une
cavale furieuse
bravement Amonemhabi
le
se mit sa poursuite
firement au roi
comme
trophe
la
queue de l'animal
Amonemhabi, aprs
En
gnral,
il
premier
le
la
espagnol.
voil
D'ailleurs,
il
mme
se rendre
compte qu'
lui.
les ra-
Exceptons,
mer au
si
l'on veut,
un
illustre,
le dfier
Papinakhti d'Elphanline,
(jui
prit
son pays par son compatriote Saimi (de Morgan, Cat. Mon.,
Urkunden, I, 131-135, 135-140; Maspeko, //. 0,\, I, 432).
d'Amonemhabi,
Inscr.
1.
vils,
reconnat en lui
il
Il
ne dcrie pas
un
I,
le
dans sa tente
il
avait dtruit
Sethe,
169
Mais
c'est l
Le plus souvent, on
moque de
C'est
un
si
que
la fuite
des ngres
crocodile le poursuivait
ce
affiche le mpris.
hommes
les habitudes.
Le
le
et tout le
il
ne rpond pas
il
s'est
mis
fuir,
comme
la
bataille,
lorsque
Teniiemi a
tourn
le
le violent
Mon
tout
[sur
le
^
;
donc
son trne]
c'est
amnils
les
Contre de
de
et sa fuite prcipite
voici
il
laissera
qu'il dbite
tous les
mensonge,
les
*.
tomber arc
un
vils adversaires,
chaient pour
lui, la
ventre.
;
il
Malgr l'horreur
ct
qu'ils affi-
ment
Ils
ils
mais
bon
droit
Pap. Berlin,
Inscr. de
I,
1.
Semnh
*>
170
LA GUERRE
mes
III,
qui la dfend,
de
il
lui livrer la
canne magique du
et
roi
Menkhopirr
coup de
peu
Si le vil
chef
signal
canne
Le chef mort,
loyal.
la livre Thotii.
Il
reste la ville.
Un autre
armes, des
fait
porter dans
donn,
semble sur
du
la
a t bien crdule,
frre et
fait
stratagme
l'autre vient
comme un
bien assn et
les
retenu de ce conte
le
nom
le
stratagme qui
la
lgende,
le
souvenir
c'est
La
religion se
3.
la
Guerre et religion.
mme
la vie
fait aussi
important que
la
guerre
du
maux
qu'ils attribuaient
honneurs
divins.
Que
'
DioiJOUE,
I,
86.
Plutahque,
De
les
et,
aux ani-
animaux
les
171
LES ENSEIGNES
que
la thorie relate
soit,
plusieurs faits
Les monuments,
les plus
anciens
comme
le culte.
la stle
relief
triomphal de celui-ci au
fille
comme
de Khoufou,
Sina'', la palette
le
de Nar-Mer
bas-
',
des
plaques ou autres monuments des premires dynasties*^, reprsentent de ces sortes d'enseignes mihtaires surmontes d'oiseaux
nomes ont conserv comme armoicomme hiroglyphes de leurs noms des enseignes ana-
ou de quadrupdes
ries et
divins. Les
la
guerre
nomes
nomes ^
Chaque unit
ponyme,
le
Hor ou Harchfi,
de cheveux Khonsou
etc.,
divisera en rgiments
khou*^.
comme
et
boucle
Ramss
se
de Soute-
combat
et varies.
3 stle refaite sous la xxv d., d'aprs l'original de la iv (Mus. Boulaq Caire n 82,
Mariette, Album, pi. 27; Maspero, H. Or., I, 413, fig. Guide, 1908, p. 68).
;
L. D.,
II,
B.
Nar-Mer (Quibell, 1900-1902, ///erarr5/?po/<s, pi. 29, p. 10; y^'.Z., XXXVI, 81-84,
R^ Tv., XXI, 1899, p. 118-121 Le dieu de l'oasis, p. 3, fig. Piehl,
Sphinx, III, 184-185; Maspero, R. Crit., 1901, I, 385; Capart, Dbuts de l'art, fig. 67).
6 Boucliers
votifs et massues d'Hiracnpolis et d'Abydos, fragments de poteries
diverses (Petrie-Quibell, Nagadah, 1896, 67; de Morgan, Recherches, 1896-97, pi. 2-3;
Ptrie, Roijals tombs, 1900, I, 7, 22; II, 7, 10; Abydos, 1902-1904; Quibell, Hiracnpolis,
pi. 19,26; Journ. of. Anthr^opological Institute, 1900; Spiegelberu, M. Z., XXXV, 7-H;
Cf.
Capart, Fte de frapper les Anou,\). 12-13 [Rev. Hist. Rel, XLIII, 1901) Torr, Prtendus navires gypt. (Anthropologie, IX), Legge, Carved Slates, 1900 {Pr. S.B.A.,'KXM
5
Palette de
et pi. 12-13
Naville,
p.
172
LA GUERRE
avec
une
lui.
et,
Ainsi associe en
fait
gyptienne ne
la
tout d'abord,
en
tira
profit
mme, accepta
victimes et les
les
ne ragit sur
et
pour en temprer
elle,
les horreurs,
mmoire sont
entre eux
les
les
Egyptiens conservaient
hommes,
la
soit
La lgende de
la
hommes
a laiss
^ Les tombeaux de
l,
(1.
dieu-roi, les
1-2).
de Ramss
la Valle
la
hommes
hommes.
hommes. En
Majest de R
se mirent
III,
destruction des
du
de R dans
Sti P'"et
elfet l'auxiliaire
murmurer
secret, leur
et
comploter
et
avec
3-2). Hthor-Sokh-
(1.
hommes
le
(1.
20-21). Cependant
tourmente
il
se lasse
flots
satisfait et jure
se repent
du voisinage des
la terre.
Avant
de leur sang
(1.
de ne plus tuer
12les
hommes
et
prend ses
hommes,
les
173
rotou ou romitou
(l.
et leurs arcs
hommes
mais R arrte
le
carnage
30-36) et per-
(1.
d'animaux ^
La guerre d'Horus contre Sit est connue par des allusions perptuelles dans les hymnes ou les textes funraires des Pyramides
des papyrus, par une stle du British Musum-, et par un rcit
et
dtaill
d'Edfou^ Allusions
Dans
trs diffrents.
et.
une querelle
marches
et
cependant
gam des
Dans
cite la
dtails pris
les
de tableaux, d'hymnes
et
de narrations opposent de
aux divers
du mythe.
tats
deux lgendes de R
guerre
et d'Horus, la
mme
cause sus-
hommes
qui
qui
^,
La qualification de
'^.
con-
villes,
est
fils
de
la
rebelles
rbellion
le
ou
Livre des
On remplaa
WiEDEMANN, Religion,
*
5
6
7
p. 38-42.
HRODOTE,
174
LA GUERRE
le
qui lance dans les espaces clestes son cri de guerre malfaisante
immobiliss,
Chmounou
'\
dcapits
fois ils
cette occasion
**.
sacrs,
qui
les
les
torturent,
ils
ennemis du
les
Gab
(Sib)^-,
les
combat
le
remis des
dpcent
^^,
du
lieu
en
lui-
sont tombs la
ils
coupe leurs
l'Orient,
fte
dcapitent,
les
chambre d'immolation de
Mais
mme
une
et clbrent
'.
bourreaux qui
'
un jour d'avan-
ttes,
spare leur
Valle 'K
Terrible aux vaincus, la guerre apportait aux vainqueurs agr-
ments
Les mythes de R
et profit.
et
lui
donnait ce
yeux des
ICgyptiens.
et
la
cause
comme
les
dans
monde
le
L. d. M.,
2/6f.,
XXIX,
10.
Ltopolis
Ibid.,
Ibid.,
la lgitimit
Ibld.,
I,
1-3.
CXL, 11.
CLXIV. 3.
de leur pouvoir, en
L. d. M., LXXII, 5
XIX, 6;
^^
Jbid.,
jijid.,
i^'
8.
I,
invisible
combattre prouvera
monde
le
3-7;
CXLV,
XVUl,
3.
78.
6, 8.
i^
3, 5, 0, 8.
i^
Cf.
ii,
mme
XCIX, 31.
1; LXIV, 13-14:
XX,
supra, chap.
| 4, p. 81-92.
17 S
cause
la
comme
les
uvre
est le
des impies
la tte
massacre
, il saisit
ennemis
ils
or,
en
de compte, ce sont
fin
Monitiou et
les
bonne
le
mmes. Shou
la
les
partager
et leurs titres
Prolongeant
dvouement
et tranche
les Satiou
'
les bas-rehefs
il
du Sina
R, Montou, Ilorus,
Sit,
II,
Sokhmit,
anantir l'hu-
faillit
honneur
Abou-Simbel, fait
<lans
Il
la
a conculqu
destruction
le
3.
*.
Les rois n'attaquent donc jamais que les ennemis des dieux, les
violateurs
du
droit,
les
de l'Egypte, ou
mme
fils
de
la rbellion
commode Les
!
'\
Mais combien
la
conqute
avant d'envahir
Tamahou
le
royaume de Ramss
avaient
couv
ils
les
traite-t-elle la
les
rvolte
III,
les
mme,
Machaouacha
et
\ L'expdimotive par un
l'iniquit et la rvolte
I
Pap. mag. Harris; Litanies de Shou, pi. n, 2 m, 5 (Chabas, ML, IV, 250).
cf. sipra, p. 119, n. 2, 3 et 4.
II, 3 A c, 39 F, 116 A
3 Inscr. d'Abou-Simbel (Ibsamboul)
(Chajipollion, 3Ion , 29o; L. D., Ill, 195; Chabas,
iML, I, 37: II, 101; Guieysse, R. Tr., X, 63).
*Cf. chap. I, p. 11-18.
5 Cf. Ses esprits enchanent les mchants (duu).
Pap. Anastasi II, pi. m, 1. 6
Maspero, g. Ep., 82.
^ De Roug, Mon. six dyn.; Chabas, El., 117.
7 Pyine de Mdinet-IIabou (Dmichen, H. I., 22-27; Chabas, Et., p. 241),
1
L. D.,
176
LA GUERRE
et le
Amon
charge
de massacrer
le roi
tram
la rvolte ,
impies ^ La cause
les
du
Takellthis
la rvolte
cleste-.
rprima avec
II
l'aide
les
comme un
de
fils
cataclysme
Sa Majest
Osorkon
fils
de son
des
^ Aprs
fils
stle
de
pour immortaliser
la rbellion sortis
grand
pour combattre
de Lycopolis, Ptolme
la rvolte et le sac
le
les
le
Malgr
la parole
triomphe
ments
phis
fait
dans
Sa Majest gorgea
comme
l'avaient fait
les
Thot
impies
dcret de
le
du jour o
La conduite des
vaincus aprs
il
pour
lui
les
nomes
les
accordrent de
les abattre
de Sit
les
"
la
la bataille.
Le
droit de
et
il
ou de mort appartient
vie
le
d-
compagnons de
Sit Isis
avec son
fils
Horus
ils
mur
nord, 1" reg. g., 3 tab. (Ghampollion, Not. II, 93; R. Tr., XI, 60.
1. 7; Chabas, Ml, II, 104.
Songe (Mariette, 4 pages, p. 4 Maspero, R. Arch., 1868, XVII, 336 =iB. Eg.,
Karnak,
Stle
du
Memphis dans
On donnera
qu'ils veulent
hors
VII, 14).
* Pierre de Rosette, 1 19-20, 1. hirg. 13-17; ]. gr. 22-28: Stle de
(BouRiANT, IL Tr., VI, 7-8; Aug. Baillet, Dcret, y>.
B. Eg.,
XV
fi
''
Mem-
contre eux, en ce lieu autrefois. Quant aux impies qui avaient assembl des
ces vne-
faites
rvolts
et leur avait
il
Basse Egypte de
la
les
impies
173, n. 3).
Damanhour,
XV, 384-387).
[supra, ch.
ii,
p. 94).
1.
20-23
177
Aussitt Horus
aux
valents. Ainsi
la tte
Je
concde son
fils
Ramss
t'amne,
lui
chefs
les
dit-il,
aux
numrant tous
le
licteurs le
rle
Grand y savourait un
le
acre plaisir
Un
III
eni'ants
vie
Amon
ni les
les services
que Ppi a
ali'ute
le
couteau, qui
tranche les ttes, qui coupe les curs, tranche les ttes et coupe les curs de ceux qui
les font naviguer [tous deux], voici que ce Ppi vient toi, Osiris, et il tranche les
reliefs
polis^,
dieux.
la limite
de ses forces
et
de ses moyens,
imite et le roi et les dieux. Lui aussi s'associe aux querelles des
dieux
c'est
lui
le
indique. Quelque
agissant
il
kii faut
comme
En temps
eux.
ordinaire,
tion mystique et
il
le.
2
3
*
fic-
qu'il
12
LA GUERRE
178
J'ai combattu pour toi... Tes compagnons sont les miens, Osirisl Je suis l'un de ces
dieux ns de Nout, qui massacrent les ennemis de l'Immobile de cur, qui empriTes compagnons sont les miens, Horus J'ai comsonnent pour lui ses adversaires.
auprs
de ta personne i.
rang
battu pour toi, je me suis
<f
compagnons
d'orus,
Horus a
bativit.
les fils
de Nout et les
il
ennemis
service des
le
((
nommera, comme
tions injurieuses-
des
misrables
nouis
',
leur
On ne
fds de la rbellion .
,
^,
mnage pas
renverss
pervers
ou
ou encore
comme
comme
d'orus. Ses
les
compagnons
trne, on les
les
Les sujets de
avec
s'incarne,
(c
ou de R,
les appella-
^ des
On ne
va-
% des
',
natu-
infirmes
des impies
regarde pas
les
dies, razzias
passe pour acte de barbarie. Contre eux, la guerre est uvre pie.
Et on les massacrait sans scrupule, pour imiter les compagnons
d'Osiris et d'orus.
les rois
Pasteurs qui
dynastie
nationale,
resta
dans
L. d. M.,\, 1-3.
Cf. supra, p. 1G8-4G9; et aaditiou, pestes
peuple
souvenir du
le
infra, p. 180.
Kherou. Ce mot
est parent de
kher
immoler
't
))
Dmichen, H. L,
pi.
xxv; Daressy, p.
86).
INJURES
mme
pas
les
la rivalit
pour
tenaient
Mais
une
bataille
Ahmos
le
On
les
Soqnounr
du Nord.
le roi
il
Pasteur Apopi
la
sommation de
populaire conserva
la tradition
c'taient
ou Soutekh;
Sit
ce n'taient
partisans
Les Hycsos
souverainet.
179
au souve-
mon
D'ailleurs les
manire de
gnant pas
ennemis ne se
de
justifier cette
les
en n'par-
dnonaient leur
ils
hostilit
Les
nes
vils
C?)
Asiatiques et les
dfaite
hommes
voir le
c'tait la
Tahonnou
la
valeur de l'Egypte
Dans
la
la
grande
mmoire du peuple,
les
'
Harris, p. 7b,
1.
(Pap.
6).
le
Tan V,
1.
LA GUERRE
180
mpris. Manthon ne
crimes contre
les
Dieu, je ne sais
manque pas de
hommes
irrit
hommes
de race
incendirent avec cruaut les villes et renversrent les temples des dieux de
se conduisirent de la manire la plus barbare contre les habitants du pays,
ignoble...
plus
ils
uns
et
femmes
et les
Aussi les dieux prdirent-ils leur dfaite dans des oracles qu'on
encore longtemps aprs-. Pour ces maudits, on avait
rptait
pestifrs,
purs^
les
que
les
peuples de
la
les
Le temps brouillant
avec
sos,
fivreux
les souvenirs,
mer
on confondit
les
im-
Hyc-
et les
au temps de
l'athisme,
la
de
fin
s'entretuaient et s'entrepillaient
mme
de
temples
que
*,
les
hommes,
et aussi
avec
la xix^
comme on
et,
et
traitait les
dieux
il
Hbreux qui
les
se vantaient d'avoir
naquit la
))
>>
'^
Cf.
Maspero
l\iivv\?.,
T^\.
p. 179, n. 2.
(//.
75,
1.
Or.,
6
II, 57).
(Chabas,
p.
6;
Maspeko, H. A.,
PATRIOTISME
Josphe. Amnths
prmuni
du iVord contre
Mnptah
mage
fils
les frontires
181
Ramss
et
les invasions'
III
lgende
la
lil,
avait
que repousfit
de lui un
maux de lEgypte. En
effet, les
Impurs, runis
villes
man-
Amnophis
et
la nation
juive-.
et
lgendes entretenaient
et,
toujours
revenir
le
lieu
morts ou
les
vifs,
et,
de
que des
serfs
ment comme
^.
Ils
la plus
propres expressions,
le
le bel
ils
Ils
taient fiers de
Thotms dclarant
taient ns
le
les autres
pays n'taient
doux verger
la
le
horizon de la Fortune
c'tait
ils
comme
makhis,
monde,
le
;
souhaitaient y
par dessus tout, qu'un jour leur
proment par
Ils
fois
^ Les
luttes
guerres nationales
de H-Harcontre les
et
guerres
les
gyptiens, pas
rtent, car
II,
^
*
^
448-449.
142).
LA GUERRE^
182
Chacun
il
les
mme
gage de
la veille le
la
victoire.
hommage aux
dracin
les avoir
ramenes en Egypte
divinits
'.
Dj sous
les
il
est vrai,
dieux de l'Egypte.
Ram-
nations trangres et de
la vi dynastie,
La
Timihou du dsert
xvni dynastie
davantage
fit
hommage quelconque
elle
ses dieux
Thotms
et
III
du
difia
roi
dans plu-
l les
Asia-
-.
d'Amon
tiques
faut voir
Hgnes de
mme
ds la
stle d'Antouf,
il
xi dynastie,
les dernires
comme gouverneur
d'une
ville,
il
la
tifia,
demeures de
*.
nullement
les convertir,
Baal pour
Amon. Ne
les
valait-il
faire
scission religieuse
Mdinet-Habou,
Tombeau
//.
O.,
\.,
et dlaisser
Dans une
changer de culte
et partant
peu dangereux
2<' pyl.
S., face 0., Inscr. du l'an V. 1. 17-18 (Darkssv, p. 110).
d'IIirkhouf (Sethe, Urkunden, I, 124; Maspero, Rev. Crit., 1892. II,
432).
Pap. Jfarris, pi. 68 a, 1. 1 et pi. 9, 1. 1-3. Lettre des habitants de To'unipa (BezoldBuDGE, n 41, p. Lxx-L\xi).
Inscr. de Ramss II (Brugsch, Rec, II, pi. 64; Gesch.,
Cf. Maspero, H. 0., II, 271).
p. 514.
* Si, de plus, la stle d'Antouf (Louvre C 26
de Roug, Catalogue, p. 89 Piehl, Inscr.,
p. 12; Amlineau, Evolution, p. 146 et 362) ne date pas de la xvm dynastie.
'
183
PATRIOTISME ET RELIGION
Toumposiou
Pirdoutkhaou,
semblance ne
s'y
oppose point,
parole s'accomplit
peine du talion et
la
et la vrai-
ils
du moins
les
fit
le roi leur
K Ni
appliqua
les
Empe-
reurs Romains, ni les Sleucides n'ont donc invent les perscutions religieuses.
Le diffrend de Napata
les
dieux nationaux.
s'agissait
Et de
un
Mme
dans
il
ne
mme,
les tentatives
culte secondaire
solaires,
non substituer
Lorsque
qurants,
mme
en
les
ils
ne se
comme
tique en systme
les
la
noms
mode
fils
toilette et divertissements
On
on leva des
;
on
au contraire,
les
les
la pra-
fit
alla
mme
stles
jusqu'
en l'honneur
noms dans
qu'une mode
pays. On se
entrer leurs
Sans riger
superficielle sans
victoire
ils
trangers.
noms de
tributaires.
Romains,
les
le
la
On
effet iden-
Urkunden, lU,
Ramss
II.
184
LA GUERRE
Perses victorieux.
En
Cambyss
vain,
se
qu'il
fit-il
aux mystres
initier
comme une
aux mystres
et
le culte et les
murs,
aux
de l'Egypte,
livres sacrs
regard
et fut
il
comme un
il
en prit au srieux
retour de la fortune
On implora
les cala-
tiques
Ils (les
les
elle
Grecs) ont
un cur
mme
d'airain
Ils
la
voix de
la justice
La
donc
un sens moral,
lui assignait
quelque sorte.
guerre
la
un but surnaturel
et FidaHsait
divines
sanctifiait
en
la
En triomphant de
de leurs protecteurs
une forme du
et rappelaient
culte.
Ce
n'tait
de
la proie, le plaisir
vers
de
la
avec
la
les
gnral
'
2
^
dsintres-
nus
fait
nomes
le
sont deve-
185
GUERRE ET RELIGION
comme
gion en Egypte,
foyer du patriotisme
dans toute
en stimulant
le
cit
La
reli-
antique, entretenait le
courage guerrier,
elle pr-
peuple qui
l'y
de
la
guerre renforce
un temps,
il
d'abord
mpris
la
le
guerre
mme
le
et la
guerre;
haine de l'tranger
elle
mais
augmente tout
elle
insinue dans
fier
tre
un jour
la
conception
la force,
la
la ruiner.
et la distinction
et peut-
la guerre, c'est
l'veil
de
nit
dans
avec
le
le
guerre et glorifier
la paix.
la
CHAPITRE V
PAIX ET FRATERNIT
1.
2.
Hospitalit en Egypte.
5.
Religion et fraternit.
Tout en considrant
les
les
3.
Expansion au dehors.
trangers
comme
4. Diplomatie.
d'entretenir des
rapports paci-
La
valle
du
que
le
vivre isol du reste du monde. Par toutes ses frontires, elle entrait
en contact avec
les
les
le
la fusion
et forgerons*,
la civilisation
gyptienne se dveloppa sur place par sa vigueur interne. Cependant rgypte ne ressemble pas un
vase clos
selon l'expres-
M. Maspero qui y a renonc depuis-. Audessus d'un fond national immuable, ou lentement transform par
sion trop absolue de
agi-
constamment
PAIX ET FRATERNIT
188
Sans cesse, de
l'Est
Sur
les flancs
de
ou des tablissements
ques. L'Egypte les
mme. Les
la valle, les
;
le
pil-
infiltrations
qu'aux
Grecs
et
luttes
suprmes contre
des Romains,
dit la sienne, et
et
les
elle rsista
le
bloc de ses
murs
et
de
or
faisait
donc de
la
dement
La
sicles,
attitude
roi
on a pu constater chez
les
le
cours des
Mnptah
I*"^
le
elles
les
voulaient se sou-
armes
la
main
2.
que
les
mnagement
le roi
Sans doute,
de leurs armes
et la force vive
conqurir,
il
la
denrler
veulent vaincre ou
s'ils
pour repousser
auxiliaires,
il
les
vaincus
-.
les
peuples
constituent le lien
ils
au manque de troupes
de
mais,
ils
189
du
Dj,
Fun de
reste,
il
^.
Mais Mnptah ne prtendait pas avoir invent l'usage des troupes auxiliaires. Ramss
Thotms
et,
aux
comme
sous
son pre,
Amnths"^,
et les
Amonemht
II,
et les Snouserit^,
Le plus vieux
moyen empire
rcit dtaill
les
soit
parvenu
Egyptiens,
d'Ethiopie
les
vi dynastie,
seulement des
chez
pour
de l'arme gyptienne
midi et du nord
s'y
de la
ne suffisent pas
commande
I,
quatre
nations
du
dans
employrent
le
triomphe,
il
la fois
^.
L'gyptien organise
occupe autour du
la bataille,
il
et
Malgr leurs prtentions exterminatrices, qui leur donnent quelque peu parfois des
plus
Aprs
plus
s'tre fait
airs
l'oreille
la piti.
humains
qu'ils
Ils
se montraient alors
ne voulaient
un cur impitoyable,
en
le
paroles,
paratre.
pour
les
Inscr. de
n'avait
Timihou.
{Ibid.,
Ibid.,
2t)
'*
Inscr.
\.
1.
213-44, p. 197).
et 60.
d'Amonhotpou-Houi (Karnak,
pi. 37,
1.
29-37).
infra, p. 192, n.
4, p.
190
PAIX ET FRATERNIT
agresseurs et combattants
comme un aveu
qui
rsistent,
involontaire un
mot de
piti
ses
nptah
La devise
I".
pargnent celui
vaillants
soldats
dit
laissent
chapper
pour
vaincus
ils
les
Mamoum
qui
s'est
v.s. f.,
humili
de-
lchant de victoire de M-
jmrcere subjectis
et
debellare superbos
ennemis
les
rem-
les
plit
met
la ville
Sa Majest
l'ut
comme une
en fureur
par
ma
(Hraclopolis)
pas leurs
Il
il
portes,
Comme
nrosit
ils
menace de mort
mais
il
ajoute
se rendent sans
fut tu
de ceux qui
respire la modration et la
coup
frir,
Ne
Shou
firniez
^.
la ville
Quand il
pas
arriva
sa proclamation
pas vos portes, ne combattez pas, vous qui tes dans l'intrieur
tait
n'ouvrent
Pinkhi tale sa g-
s'y trouvaient
bonhomie
Kheninsou
qu'il tint
un homme ne
les
ce
devant Memphis
ne
S'ils (ses
laissent chapper
Combien de
roi
s'ils
panthre.
s'ils
et je
sortirai
comme
>.
Le dieu
lui
^...
Je
Cf.
Ibid.,
Jhid.,
f'
Maspeho
C'est--dire, sans
l.
1.
78.
80.
:
contre
le
RENOMME PACIFIQUE
traiterai
pas.
191
Memphis avec douceur elle sera pargne. Les enfants ne pleureront mme
les nomes du Midi, personne n'a t tu en dehors de ceux qui blasph;
Voyez
maient
le
dieu
'.
Et,
plus loin,
de
la vie civile
reprend
il
dans
la
le
de sensibilit,
trait
conduite de
la
guerre
qu'il transporte
Les
soldats ne
ne pas repousser
rendent
ce serait
vil
'".
demohar
II.
Un
personnage,
c'est--dire brave
ou
de mohar
^.
un
c'est
que celui
mohar
s'il
plaint seulement le
mohar des
sol-
pour
n'est pas
pourtant
plus pris
le
se glorifie au
le
il
semble qu'on
affaire
envisage
la vie
Un
ait
gyptien
bien conduite
soit
par duca-
d'avoir
Ibid.,
1.
85-86.
Ibid.,
1.
95.
1.
96.
Ibid.,
Khas pou
Pap. Anastasi
t"
Egyptiens
les
Supra,
(ibid.,
1.
I, pi.
p. 189.
Tholms
III
des subal-
96).
p. 176).
192
PAIX ET FRATERNIT
III
des
cent deux lions abattus de sa main, dans les dix premires annes
de son rgne
^,
Ramss
du champ de
tint loin
paya de sa personne
II
mais son
et
Pen-
Mnphtah
fils
la
se
bataille, et justifia
ordre de Ptah^
Parmi
toires.
illustraient
on clbrait
vic-
la
dides monuments. Ds
le
grande
et
ils
affaire
du rgne,
les ministres
on
les ddicaces,
s'occupent
les rois
croirait
que
temples
les
c'est
habiles y
plus
les
et
lire
ne se pro-
Amonemht
armes
main
la
vers
les
les Asiatiques
lui
comme
se rend
Nanmoins
moins
le
''
;
il
il
a reri-
emmen
marcher prs de
tmoignage de n'avoir
% quoique
il
ait
d parfois
ne regrette point
il
des lvriers
le
temps pass
et,
lui
pour
prte-t-il
il
ma-
la
Du
ces
Inscr.
Pap.,
11-12; Maspero,
pi.
''
lijid.,
Ibid.,
H. Or.,
I,
pi.
pi.
III,
n,
4Go).
1.
6 (Amklineau,
1.
II,
14
m,
1.
(Binon, Select
100).
(DiiMiciiEN,
Haremverschwrung
JE.
Z.,
1874,
30;
Maspero,
SATIttKS
de l'agriculture
lui
193
DU MILITAIRE
parat plus
Son
rle de prolecteur
premier
qu'une vic-
patron.
Mmes
militaires
leurs
d'infanterie
'
que
et
mprisent
les
satires
comme peu
enviable; leurs
J'ai lait
l'endeuill
(Ibid., pi.
8-10
Jbid., pi.
II, 1.
(cf.
:
que
pisi,., p.
pi.
77;
de l'officier de chars
l'cole par son pre et sa mre
possdant cinq esclaves,
il en donne deux.
Aprs qu'on l'a dress, il part pour choisir un attelage, dans les curies en prsence
de S. M., V. s. F.
il se l'jouit grand bruit.
peine a-t-il pris les bonnes cavales,
il se met galoper;
Pour arriver avec elles dans son bourg,
(mais) il n'est bon qu' galoper sur un bton;
et ne sait pas ce qui l'attend.
(puis) il emmne son char:
Il donne ses biens son pre et sa mre,
n le timon en pse (lui cote?) trois debenou,
tandis que le char pse cinq
Il part au galop l-dessus
debenou.
Il rencontre un reptile,
se rejette dans un buisson d'pines;
ses jambes sont attaques parle reptile,
son talon est perc par la piqre.
Lorsqu'on vient passer la revue de ses effets,
sa misre est son comble
on l'allonge sur le sol,
on le frappe de cent coups.
^ Satire de l'officier d'infanterie : Pap. Anastasi III, pi. v, 5, vi, 2, et Pap. Anastasi IV, IX, 4 v, 1 (de Roug, Dincours d'ouverture, p. 34-35; Ermax, Mg., 722;
Maspero, G. Ep., i:l-i2; H. Or., II, 457).
Arrive! que je te peigne le sort de l'officier d'infanterie,
l'tendue de ses misres
On l'amne tout enfant, la tresse sur l'oreille,
pour l'enfermer dans la caserne.
(On le bat) et ses flancs sont crevasss de plaies;
sur son il est une plaie contuse
ses deux sourcils sont couturs de plaies
une plaie a fendu sa tte
bref, on tape sur lui comme sur un papyrus
et il est bris par la bastonnade.
Arrive! que je te dise sa marche vers la Syrie,
ses expditions en pays lointains!
Ses pains et son eau sont sur son paule comme le faix d'un ne;
et traitimt
son cou et sa nuque comme ceux d'un ne
les jointures de son chine sont rompues,
et il ne boit qu'une eau corrompue.
Il monte une garde perptuelle
(mais) atteint-il l'ennemi,
il est comme une oie qui tremble,
il n'a plus de valeur en tous ses membres.
(Enfin) revient-il en Egypte,
il est comme un vieux bois rong par le ver;
il est malade, il doit s'aliter,
et on l'emmne sur un ne,
tandis que des filous lui volent son linge,
et ses esclaves dtalent.
Autre satire sur le service de garde en temps de paix Ostracon hirat. de Florence
n 2,619 (Erman, ^\ Z., 1880, 96):
Ah! que je te conte les misres de rolficicr!
Ils vont et viennent
dans la
grande salle du Palais royal.
Eux, plt au ciel qu'on connt leur travail!
A
Arrive
))
))
PAX ET FRATEHNIT
194
Il
est vrai
civils.
mais
manque
rplique nous
pagnes
la
crivaient pas
emplois
et
que
ils
Ils
d'une province
fiers
remis,
taill,
l'artiste, le savant,
dans
l'tat et
verain.
le
Mme
le
commerce
faveur du sou-
et la
gaux
ne sont pas sans prils ^ mais non plus sans jouissances* qui sduisent l'imagination.
de
postrit.
la
glorieux
d'avoir
denre nouvelle
titres la
mmoire
remport
dix
victoires
sur
les
Nubiens,
en
il travaille
on (le) charge comme un ne;
peine est-il l'veill, et il l'est tout seul,
il a faim,
jusqu'au coucher du soleil.
Quand arrive pour lui la tombe de la nuit,
vie.
il
en
son ventre est rompu
est mort quoique
1 Bataille
Lepsis, Auswahl,
entre les rats et les chats (Pap. du British Musum
pi. 23 b; Devru, apud Champfleury, La caricature antique, 2" dit., p. 20-28; OlivierBeauregard, La caricature gyptienne, 1894; M.\spero, H. Or., II, 453 et 501.
- Voir infra, ch. xi, | 3 et 4.
3 Ppinakhiti d'Elphantine prit dans une expdition au Sina (Inscr. de son tombeau
de Morgan, Cat. Mon., I, 175-170, 146 sqq.; Sethe,
et de celui de Sabni, fils de Mkhou
Urkunden, l, 132-135 et 135-140; Maspero, H. Or., I, 345).
* Cf. infra, p. 202-210. La littrature de voyages, lgendaires ou rels, tait Tort
le Conte du Naufrag (Pap. 1 115 de St-Ptersbourg
gote il nous en est rest
GoLNiscHEFF, Anctcn conte, 1881; 5""" Orientalisten Congress, 1882, II, 100-122; R. Tr.,
1906, XXVIII, 73-112; Maspero, Contes, 2" dit., 1889, p. 131-146; 3% 1906, p. 84-92),
L. D., IV, 104-107; Pap. Amherst: Griffith,
le Conte de Sinouhit (Pap. de Berlin n 1
Pr. S.B.A., 1891-1892, XIV, 452-434; Newberry, Amherst pap., 1901, 1, pi. i m-o, p. 9-10;
Pap. Golnischeir Maspero, Bibl. d'FA., I, 1906, p. 32-34; Oslracon du Brit. Mus. n 5.029
BiRCH, Rev. yl/r/i., 1858, p. 204; Inscr. hirat., 1868, pi. 23, p. 8; Ostracon du Caire:
Maspero, J/m. Inst. Eg., 1866, II, 1-23; Daressy, Cat. gn. Ostraca, n 25,216, pi. 41,
Chabas, Les pap. de Berlin, 1870, p. 37-51; Goodwin, Frasers Magazine, 1865;
p. 47;
Maspero, Ml. d'ai^ch., 111, 08-82, 140; Contes, 2 d., p. 87-130, 3, p. 55-83; Bibl.
d'tudes, I, 1906; Ptrie, Egijptian taies, 1895, I, 97-142; Griffith, Library of best
le Voyage
Literature, 1898, p. 5238-5249; Euman, Pap. der K. Museen, 1899, p. 14-29);
Birch, Select Pap., pi. 33-62; Chabas, Voyage d'un Egypen Syrie (Pap. Anaslasi I
le Voyage d'Onoutien, 1866; Brugsch, Gesch., 55 5-561; Maspero, //. Or., 11, 407):
Amon (pap. Golnischeir Gol.mscheff, R. Tr., 1899, XXl, 71-104; Erman, ^. Z., 1900,
XXXVIII, 1-14; Maspero, Contes, 3 d., p. 186-201).
195
RSCLAVES ET COLONS
moins
tira
danseur,
le
tique
du
fiert
pour
roi
le
les tributs
de
la
douceur ducKmat,
du
Rapports pacifiques
2.
L'gyptien,
donc
la fertilit
sol,
tout
conqute pacifique
changes amicaux
la
prdisposait,
Hospitalit
d'instinct la
l'y
les
propre, la
aux trangers.
trangers,
prfrait
conqute sanglante,
la
guerre d'extermination. Le
mur
bti
les
en
les envahisseurs,
mais non
monde
domaine de
le
Pharaon,
bon
le
soleil
pour tout
le
Des envahisseurs
ou une
et elle accueille
razzia,
mme
l'Egypte
on dispersait
les
tirait parti.
des temples^ ou dans les mtairies royales, sauf ceux qui taient
ennemis vaincus, on
les
roi.
4"
s.,
2.
196
PAIX ET FRATERNITK
masse
tant en
du
S'inaX
(C/msoif) dans
//oy?7zo/)
dans
Ngres vers
les lieux
le
pays de
levs
les
pays du
les
Bdouins
Libyens (Ta-
'.
ou en colons, quand
caplii's
il
pu
n'avait pas
en esclavage. Les
les rduire
etc.^
peinaient aux
canaux, cultivaient
les terres
et l'on
mme
et faisaient
chie pharaonique,
s'il
moins
vite
dans
remonte lorigine
est vrai
lamalgame de
par
l'Exode''*.
la
population indi-
aprs
si
gne
que
le
Il
mme
semble que
de
la
monar-
de clans
les habitants
la suite
une place
de la valle du Nil.
Ngres pour
les faire
le
ministre
Ramss
II
R. Tv., VIII,
2
les
mne en guerre
mmes Madjaou
formeront une
Exode,
Sous
nom
le
et
fi
197
MERCENAIRES TRANGERS
sorte de
gemlarmerie charge de
la
la
mme
Ma-
Egyptiens
les
et
et
d'Europens
participent
ils
les
com-
bou on
A^oit
les
pour Psammitik
la
rle
le
lgende des
de mercenaires
hommes
mais
d'airain
la
'
on rdite
avec lesquels
il
Asmakh^, comme
pour
les
Grecs ouvre
le
ne
la milice indigne
I,
mme
Takhos
et
s'entoure de Grecs
Nectanbo
II
de Tind-
^,
Nforit
I,
s'appuyrent sur
aux Perses.
Grecs dans
les
Comme
deux partis
vit
des
Les arts de
en Egypte
les trangers.
renomme de
rvolutions ou
la
Terre Noire,
ils
Des
la fertile
champ
))
PAIX ET FRATERNIT
198
femmes
Amou,
riastie, les
et enfants,
deMihi,et
Abicha
devant
lui offrent
en
se prsentent avec
armes
et
bagages,
de Khnoumhotpou, gouverneur
le fils
pays parce
de pture pour
les brebis
de tes
le
et
dont
ils
Kanaan
le fils
en Egypte, selon
le
Harem-
accueillis
porain 'K
Loin de repousser
les trangers,
garanties.
Semnh,
trangers
est
on cherchait
royales
Snouserit
III,
leur assuraient
grave sur
les
certaines
rochers
de
Frontire tablie eia l'an VIII sous la majest du roi de la Haute et de la Basse
Egypte Khkaour, vivificateur ternel. Qu'aucun Ngre ne la franchisse en descendant
le courant, sauf dans les barques transportant gros et petit btail appartenant aux
Ngres, et l'exception du Ngre qui viendrait se mettre gages Aken, y tant
appel. Qu'il soit fait ceux-ci, au contraire, tout espce de bien.
Qu'il ne soit permis aucune barque de Ngres de passer devant Hah (Semnh)
jamais
6.
Tombe de Khnoumhotpou
p.
I,
487).
CHARTES DE PNTRATION.
L'Egypte
tait
COMMERCE
199
traditions d'hospitalit.
Delta soit
comme
sujets
gyptiens,
comme
soit
le
esclaves ^ et
et
Autour des
colonies
les
de
ciens captifs et
mercantis.
Quand
on smitisa
la
y mit la
mme
mode
commerce de
sa
la
acti-
mme
ses produits^ et
rrent le
communiquant
La Syrie,
Mditerrane
et
du
Nil,
accapa-
ils
lit
na Khetaou.
Inscrip. d'Amnths
a\hi]t
Il,
284-286.
200
PAIX ET FRATERNIT
et des entrepts
dans toutes
grandes
les
Basse-Egypte
la
Sais, Bubaste,
devinrent une
de
villes
Memphis
en
au quartier Ankhtoui
ville
se
ils
firent
marchands. Malgr
Juifs,
dans leur
plus volontiers
les
cit
fils
de
leurs parents.
commerciale sur
la
P""
les
puis
il
velle
branche Bolbitine
la
Amasis
les transporta
Memphis "
ville
nou-
de Prote
A la suite des
les savants,
et
de
de Busiris.
*.
Ils
Mme,
les rois
tionnaires trangers.
Dans
la moiti
des
ils
III,
les
le
palais, cour,
ou d'gyptiens d-
Le camp des Tyriens, Tu/j/cov arparoTrto-j (FIkuodote, II, H2. Cl'. Brugsch, jE. Z.,
H. A., p. 237-237).
2 HRODOTE, ir, 154: Str.\ron, XVTI, \.
3 HRODOTE, H,
178-17!) etc. Cl'. Petrie-G.\rijner, Naukralh, 1 et II, 1884-1888; M.vllet,
Grecs en Egypte, 1893, M.M.C., XII; M.\spero, H. Or., III, 497 et 647-649.
'Cf. GuTSCHMin, Kleine Schriften, I, p. 35-149, 168-183; Letronne, Civilisntion gyptienne, p. 11-12; LuMRROso, Economie, p. 222-223; M.vspero, //. Or., 789-804; Wiedeman.x,
JEy. Gesch., p. 103-117; Mallet, Ptrir, op. cit.
s Devria, Pap. judiciaire de Turin.
est vrai tiiic depuis plu.sicurs .sicles ou
II
voyait parfois des Egyptiens pur sang s'aiubler de noms trangers.
1
4863, 9; Maspero,
MARIAGES INTERNATJONAUX
201
guiss
motif
aucune
d-
faveur.
Mais
il
y a plus
des trangers
'.
mme
Thotms
La
IV,
famille royale
Amnths
leurs
fils
nom
Si-Montou pouse
Irit,
fille
hittite,
fille
II
III et
femmes
suit leur
de Khitisarou\
nom
d'Isis
squences
'%
pouvaient comporter
les plus
graves con-
ainsi
princesse Mihitinous-
la
I)
'
ww
'^
202
PAIX ET FRATERNIT
khit
',
fils
Osorkon
la fille
de
temps de la pr-
la
-,
comme Kachto
Sabakon, ne se rattachaient
et
la famille
Th-
nom
si
haut.
lations,
le
comme
homme ni
femme
peuple
ils
y parvinrent
et
desCa-
de
comme
la population,
moins
trait
formaient nan-
3.
Les besoins du
commerce
par terre et par mer, des Egyptiens hors de leur pays et des trangers en Egypte. Dj les pyramides et les mastabas renferment,
1
Cf. Maspero, h. a., p. 3S9, n. 1, les diverses hypothses sur Torigine libyenne,
asiatique, babylonnienne, susienne ou assyrienne de la xxii^ dynastie.
2 Mariette, 'm. D., pi. 48 s; de Roug, Ml., I, 87-88.
Cf. Raret. Rev. Et. anc. juillol 1909.
Hkrodote, HI, 1, 2.
* HRODOTE, II, 41 {WiEm-.MAm, Hei'odots II Buch, 187-188; Maspero, H. Or., III, 797).
s Aristagoras de MiLKT (fragm., i" d., Mller, Fi'ogrn. Hist. 6Vc., H, 98)
d'ajtrs
;i
Etienne de Bizance
'EXX'i^y/^'v
Ka) KapiKov,
Tti'^a.jj.la,
irpo.
Me/t'^/Va
tttoi
KapiKy,
TTOirjGii.EVOi.i
Mi/^ip/o/,
cccp
totto '/h^ccv v
Y^apotj.siJirj^lTai
cbv
'VS}CkriVoiJ.iiX'sfiTai
Msfi.'jii'hi,
fils
ha
d'inaious
ick-^-^ijav.
K/3
(Cit.
ap.
(l'ap. gr.
COMMERCE PAR
nomment
figurent ou
LA.
203
VOIE DE SYRIE
cauries
ou industriels de l'Egypte
ceux de
taient
la Syrie,
mme
de ou
de plus
et
rappor-
comme
l'ambre de
Baltique
la
'
ou
l'tain
Mais
rons,
condamns
politiques
ou de
droit
commun,
s'lanaient har-
mar-
les
pays trangers
le
fabricant
et le
mais
fois
dehors,
voudraient
il
le
avant de franchir
le
mur du
garder
un
et lui offrent
territoire
par sa vaillance,
il
pousera
la fille
lui aussi,
Prince
une
du Sina qui
mais
il
s'y distinguera
il
ne se
il
serait
combrants
prs,
ifs
ou de
Amon,
1
tofTes, etc., et
mme
pour
comme
les bois
de construction
les objets
cdres,
en-
sapins, cy-
Cilicie
le
p. 229-238.
204
PAIX ET FRATERNIT
il
du naufrage
l'Ile
que
celle
telles
les esprits
descendu sur
la
Grande Verte,
'
gracieux
et
et tu as baiss la
tiHc,
tu as
courbe tes
bras,
mer
'
des Offrandes)
fils
Pour
qu'il
parcoure
la terre
la
mamelle,
comme
on pourrait
le
craindre.
Des
la
les intrts
rire
le
nom
les
Les peuples de
les Egyptiens.
la
Mditerrane
' Haou-nibou,
nom
aux Grecs
privs''.
la
et transcrira
Ce
lit
plu-
'-
78-90).
'
'-
L. I)., II.
D'aprs Champollion, Roskuaki (Mou. S/or.. III, I et 421-1-26), E. Curtius (Die Joner,
Lepsius (Naincii dcr Joner, Monalsb. d. Akad. Berlin, 1855, p. 497 sqq.),
LiEDLEiN, Mallet Grccs en Egypte, p. fi) (R. Tr., XVI, 133-134). Contra Bihcii (Gnllenj
ni' A/dif/uities, p. 89), E. m: KoKi {Inscr. d'Afuns, p. 43-44), Buugsch {Ooij. Inscr.,
III, 47), Max Mullek, (Asien und Europa, p. 30-31).
Cf. Maspeko, //. 0;'.,I,p. 391,n.3).
7
p. 10-1 1, 48),
205
NAVIGATIONS RN MKDITEnRANKK
Snkh-ka-R-Montouhotpou
do
la
i""
Haou-nibou
tablis
lui
au Fayoum,
ants, qui,
rompu
aux
le jarret
comme
captifs,
et
'.
nom
trusque
'.
La reine Htchopsou
s'intitule
de
Haou-nibou
habi les
lui
fait
-\
Thotms IV
^'
aux extrmits de
la terre
sujettes des
Pharaons
la Phnicie
et
les
Ramss
et
'^
qu'il a
P"",
.seigneur des
nomment
Harem-
Chypre
peuples du milieu de
Thotms
,
la
III
III
de la Grande Verte
parlent des
comme
tributaires
se vante d'avoir
Grande Verte
'",
ou
pouvant
et
Thotms
ph-
et
lies
de possder
les
les
les
II et
Ramss
III.
En son nom.
1.
pi.
I,
19)
322
ct du
(=
nom
Bihl. Eg.,
VIII. 392).
Thotms
III, 5
''
Chant triomphal de Thotms III, %% iv, vi, vu (Mariette, Karnak, pi. 11;Sethe,
Urkunden,\N, 015-617 de Roug, Mon. de Thotins III, p. 29; Ghabas, Et., 181-182;
^^^
206
PAIX KT FflATERNlT
le
mar, reoit
a
les tributs
captur
donn tous
avait
Verte
de
la
les
Ramss
'.
mer
pays
III
le prfet
^
;
de Thbes Rekh-
guerriers
les
les
"
Amon-R
car
au milieu de
les les
et
foule
mer
la
Ramss
aux pieds
le
la
II
lui
Grande
les
^,
commer-
Au
mer Rouge
et
ou Arabie, peut-tre
la
Khalde
et l'Inde.
Les Egyptiens ne se
Mnes
et celui
ouadys
pillards,
pla-
ils
poursuite
la
des
l'est et
Hirkhouf parcourut
les dserts
de Nubie, prit
ou en barre,
encens,
gomme mme
;
rgne d'Assi,
le
plumes
la terre des
et,
pre-
ramena de
d'autruches,
il
et
le
renouvela
pour avoir
pelleteries,
la
offert
ivoire,
bne,
II
un nain danga de
flicitations officielles
\ Tous ne
num,
1855, p. 957).
Ibsamboul (Rosellini, M. H., pi. 114, 1. 17; Ch.\bas, B. Eg., IX, 244).
s Mdinet-Habou (Dmichen, //. /., II, 47 d).
"Cf. B. Grkskh, Seetrctien der aUe/i Mg. (ap. Dmichen, liesultale, I,
*
1-27);
Maspkro,
De
qq. nanigations, 1818, II. Or., I, 396-398, 433-434, 494-498; II, 246-253; Lieblein,
/E. Z., 1885, p. 127 .S([. Ilnndel und Schi/fahrl, 1886; Das Land Puiif 1890; Schiapa;
KELLi,
7
La Calena
de Ppi II (Schiaparelu,
Una tomba
dlia
EXPDITIONS
russirent pas
Nubie
et
si
bien
POUAMT
i:.\
207
laissa au
moment de
s'em-
reprendre
firent
et
ils
annex-
de
roi
la
xi
gommes,
de luxe,
les bois
mtaux prcieux,
les
les pierre-
dont
elle
Bahari
*,
fit
retour triomphal et
le
marchandises
gs de
exotiques,
et
serviteurs.
103-104; H. Or.,
I,
arbres
dfil
marins char-
inconnus
avec leurs
Haremhabi^
Thotms 111%
XV,
grand
le
Sti
P'^ Ram-
Morg.
II,
430-434).
Mon.,
I,
175-176; Sethe,
Urkun-
den,
Inscr. de
rOuady-Haaimamt
p. 9-11;
p.
150;
p. 14-46, 131-16U).
Tributs (Mariette, Karnak, pi. 23-31) et listes de l'an XXIII (Mariette, Listes Gog.,
En une fois on apporta 1,085 boisseaux d'aroaiates. Annales, an XXXIII,
1.
27 (Lepsius, Auswahl, 12; L. D., III, 30 a; Sethe, Urk., IV, 701) et an XXXVIII,
1. 8-9 (L. D., III, 31 A,
Sethe, Urk.. IV, 721).
Cf. de Roug, Notice de l'inscr. de
Karnak, p. 19; Maspero, Qq. navigations, B. Eg., VIII, 104; H. Oi ., II, 200 et 267.
Mur d'Haremhabi Karnak (^Mariette, M. D., pi. 88 et p. 27; Brugsch, Rec, II,
pi. 57, 3; Maspero, Qq. navigations,^. 104; Cf. Bouriant, R. Tr., XVII, 43). Les gens
du fouanit, reprsents en amis, vius comme les Egyptiens, sans chanes ni corde au
cou, apportent leurs tributs d'or, gomme, plumes et rendent hommage, mais n'encourent
point l'pithte de khesou.
'
Sti I dit Osiris
J'ai plac pour toi un vaisseau charg de ballots sur la Grande
Mer. A toi sont prsents les trsors du To-Noutir et des marchands faisant le commerce
avec leurs apports et leurs marcbandises parmi lesquelles il y a de l'or, de l'argent
et du bronze. (Mariette, Abydos, I, pi. 8 et 84; Ch.abas, Poids, mesures, etc., p. 27).
5
p. 60 sqq.).
>
))
208
PAIX RT FRATKHNITK
Kamss
ses II',
Ramss IV ^ renouvelrent
111- et
ces exploits,
et,
posrent un
quipages
trijjut
naviguaient des
changes commerciaux
comptables
et
les
pour
les
J'quipai des vaisseaux et des galres, pourvus de nombreux matelots et de noiiibreux ouvriers. Les capitaines des auxiliaires maritimes y taient avec des chefs de
corve et des comptables, pour les approvisionner des produits innombrables de
rgypte il y en avait de toute sorte par dizaines de mille. Allant sur la grande mer
de l'eau de Qodi, ils arrivrent au pays de Pouanit, sans que le mal les abattit, et prparrent le chargement des galres et des vaisseaux en produits du Tonoutir, avec
toutes les merveilles mystrieuses de leur pays, et en des quantits considrables des
parfums de Pouanit, chargs par dizaines de mille, innombrables. Leurs fils, aux chefs
du Tonoutir, vinrent eux-mmes en Egypte avec leurs tributs ils arrivrent sains et
sauls au pays de GopLos, et abordrent en paix avec leurs richesses. Ils les apportrent
en caravane d'nes et d'hommes et les chargrent sur le fleuve, au port de Goptos *.
II''
tout
tait
fait
conforme
ques ^
comme
Thotms
et les
Ramss y
se-
et
de prlever
grands dignitaires de
Le papyrus Hood
les tributs.
la hirarchie les
',
cite
Administrateurs
les
et
les
Listes (Maspero,
Grand Pap.
Qf/.
ou
Pttst.,
dictes
1.
^ Les correspon-
p. lOLi).
Ghadas, Recherches, p.
(Cf.
5:j-60
t.
III,
219;
1.
8-9;
Maspero,
(/.
navigations, p. 109-110.
2).
HRODOTE, IV, 42, contest par Ephore (Muller-Oujot, Frag?n. Rist. Gr., I, p. 201,
par Polybe (III 38). Cf. IIkuodote, IV, 42, Romoii, Priples d'Afrique, p. 7-14:
WiLL-Mui.i.Ku, Ihnseglung, 1889;
H. Berger, Gesch. der Erdkunde der Griechen, I,
37-40; Maspero, H. Or,, III, 532-1)33).
Une statue de Sembellaouin lait connatre une expdition militaire vers la mme
poque, celle d'un messager royal, combattant pour son matre au pays du Sud en
Pouanit l'Orient des
Terres-Divines c'esL--dii'e peut-tre en Arabie (Foucard,
/?. Tr., XVII, 100).
Tenons pour non avenus, et pour cause, les scarabes de Bubastis
'
p. 96 a) et
fi
[C.-It.,
'
Acad. des
Pap. Uood,
1.
21 (M.\spero,
Et.
Eg.
II,
9 et 49).
^
Eg..
II, 49).
pa souten huiza ni
to
ceroulouf
Pap. Uood,
1.
21 (Maspero, Et.
209
LA CONQUTE ASIATIQUE
la
cour thbaine
messagers royaux
allis
et
connatre
le scribe
Thotms
fait
qui de-
III,
La
ils
des vivres,
messagers
du
^.
ou ses
roi
ncessaire et l'agrable
le
officiers
le
la frontire
de Djarou,
Un
bel esprit
dont
les difficults
frisil
h-
Des marchands
outils,
et ustensibles,
ou ses
meubles
denres asiatiques,
guerriers
introduits
et
des archers de
dans Qathna
j)
mon
[Tablets,
v et
wZl,
1.
6-9 (Ghabas,
XIX' dyn.,
p. 56-59,
96, 106).
Annales de Thotms III, 1. 12. Or, toutes les nations o arrivait S. M. taient
munies de pains fins, de pains bis, de l'huile, d'encens, de vins, de miel, de fruits, de
Lettre d'Akissi Amnths III
toutes les productions agrables de ce pays.
Lorsque les guerriers et les chars de mon matre sont venus, on a fait sortir des provisions, des boissons, des bufs, des moutons, du miel, de l'huile. (Bezold-Budge,
''
'
14
210
PAIX ET FRTEHMT
chevaux
et chars,
comme
une principaut
Thotii Jopp
mais
etc.
'
.
en Asie
tailler
convoitaient
ils
se
d'Egypte,
de
du farniente de
las
Naharana
la fille
du Prince prdestin
ce
voyage
cour,
d'un roi
fils
incognito
il
du
la
roi,
On
main
la
il
en
se
met
sur les rangs, triomphe dans les preuves, et conquiert la princesse malgr la colre
ma
rais
au transfuge gyptien
fille
ou au
gnreux du Tonou
roi
((
''
je
donne-
Combien de
du Naharana
fille
un jour heureux
une princesse au
teint
ple,
avec
l'es-
les dlasserait
Que de compagnons
Moi
et leur livre-
les
l'hritage
d'un roi
leurs os en route
pour quelques-uns
ce n'tait
le
Ils
partaient
gament
uns laissaient
les
qu'une bonne
fortune ^
Mais
le
mohar
de Jopp,
pour Takhos,
c'tait
nive sa
mre
n'tait
qu'une
Nitocris par
fille
^.
Et
si celle-ci
lais-
etc.; Correspondances
Maspero, H. Or., II, 282-287, 352).
2
Comment Thotii prit Jopp : Papyrus Harris n 500 (Goodwin, Tr. S.B.A., 1874,111,
340-348; Maspero, Journ. Asiat. 1878; Et. g. 1870, I, 49-72; Contes, 2<= i'ii. p. 151-100;
3, 93-99
Petbie, Eg. Taies, II, 1-12).
^ Le
Prince prdestin. Papyrus Harris n" 500 (Goodwin, Tr. S.B.A., IH, 349-356;
Maspero, El. Eg., I, 1-47; Conts, 2" d., p. 231-235, 3s p. 170-173).
^ Aventures de S inouhit,Vti.\\. de Berlin n 1, sup7Yi, p. 194 (Maspero, Contes, 2^ d.,
p. 104-106, 3s p. 03-67).
s Voyage en Syrie, Pap. Anaslasi
I, p. 25, 1. 2-0 (Ghabas, Voyage, p. 250-260).
6 Contrat de British Musum, W. A. J., III,
49 (Oppert, Congrs Or. Paris, t. Il,
Thse de Paturet,
p. 227; Hec. Past., VII, p. 115; Documents juridiques, p. 220 sqq.
1
d'El-Amarna;
etc. (Cf.
p. Lir-Liv).
211
RELATIONS DIPLOMATIQUES
comme
dans
Dans un autre
contes.
les
les
nomm
tmoins un
hatanou, gendre du
aussi, et qualifi
roi
Sekhons, Egyptien
'.
Onou-Amon
lui fit
le roi
Kardouniach de
lui
lui rciter
Si
-.
de Diro
se trou-
Amnths
refusa au roi de
111
filles
Salomon
et
Iladacl
statue d'Istaret
envoie de
et,
mme
le dieu,
roi
d"gypte
la
Ramss Mimoun
dieu Khonsou-le-bon-conseiller
le
maries au
Rome
par
La
4.
Relations diplomatiques.
mier
trait
mesure d'ordre
les
intrieur, tait
unilatral.
Le pre-
pouvoir
du commerce.
de Ramss
II
soumettre sa domination
il
Il
le
212
PAIX ET FRATERNIT
^ Dans ce document
dune
ides
les
nrations
que
officiel, les
race! L'alliance
dura- pendant
Khtas,
le fils
la
plusieurs g-
mer
'.
aux Athniens,
Ramss
Psamitik IV
Plus tard,
et
^
;
une anne
^,
Khtas par
reconnaissance se
de
de bons
et
Hakori au
envoya
mme du
de Chypre gavoras
roi
bl
lui-mme rappelle
les traits
P*"
et
de l'extension de l'empire,
la
nths
III et
d'iVmnths IV Tell-el-Amarna
a rvl l'exis-
Aux
Pharaon
parlait
comme un
matre,
leurs dnonciations
rciproques, et
avec sa protection
Trait de l'an
XXI
^.
il
Ramessum
L. D.,
m, UG
Bbugsch, Rec,
I,
pi.
et
28
ti
p. 29 sqq.).
ARCHIVES DE TELL-EL-AMARNA
dtendent tout
relchent, se
se
simples alliances
avec
les rois
les
et laissent place
fait
de
213
s'taient dresss
devant
foi.
armes
les
pharaons, en apportant leurs tributs, se contentaient de les assurer de leur amiti, d'changer avec eux des cadeaux, et de les
mme
de frres, voire
traiter
Les
messagers royaux
connu
ou proconsuls en Syrie,
inspecteurs
de gendres-.
monde
ne sont plus
ils
grecques
^
;
du fond de
les
la
alliances, comptitions,
princiers,
querelles
rois, intrigues,
particuliers,
questions
marchands dtrousss ou
s-
extrads.
l'intrt
dfaut
dun
de ngociations ^
la suite
les so-
Quand
les
le
amalgamrent
En
fut pas
encore entame
diles et
lazar, vers
iiOO)^
mais l'Asie
lui
chappa. Depuis
les
la
1 Delattre,
Corresponda7ice asiatique (Rev. Quest. hist., LIV, 334-361),
H. Or., II, 279.
2 Lettres de Douchratta, roi de Mitani (Winckler,
Thontafelfund, p. 17
Maspero,
p. 282.
S'wpm,
H. Or.
Lettres de
n^ 1-3
II,
croco-
Maspero,
p. 211).
277, n.
2.
de Babylone
(Bezold, Tablets,
214
PAIX ET FRATERNIT
leur
susciter
Damas, Phnicie
ou
influences
et Syrie furent
les
Psioukanou
armes.
Salomon
s'allia
II
'
dmembra
Isral;
malgr
le
Tglathphalasar
les
(722), Les
Chabakou (Sabacon)
l'thiopien
Taharqou
.avait
Asarhaddon
le
vainquit,
contre
empire
la
Khalde se relve
et
Tgypte
par
aprs,
:
mais
Nikhao
;
P"",
Assourba-
la
les
sate
garnison en Egypte
dmembra
ans
Sennakhrib
donna Memphis au
et laissa
(714). Quarante
Jude
la
et brl
et
Sargon
secouru
que
Damas
III abattit
fondent
l'avait
un nouvel
devance
elle
voulu hriter de
Syrie,
de Psamitik
la
P""
Nikhao
et
suzerainet d'Assour
II.
Mais
la
Khalde et
Nikhao s'empara de
la
de Juda
Nabuchodorossor
l'en
nacs par
le pril
commun
de Babylone
et les
une
Ahmasis
Lacdmoniens
II
d'Egypte, Nabounahid
la
Lydie
les
vieux empires
Ahmasis
la rbellion d'Inaros
I Rois, III, \.
Listes de Karnak (L. D., III, 252; Champollion, Not., II,
1888, 44-49).
avait
s'appuya
H3
sqq.;
Maspero,
M.
Z.,
215
sur
la flotte
athnienne
les derniers
Chypre
aprs que
et
Alexandre
comme un
sauveur (330) \
commerce mondial
le
grand
entrept du
central dldes,
et le laboratoire
o prirent
de l'antiquit.
I 5.
Au
Religion et fraternit.
cours des temps, les ides des Egyptiens sur les trangers
De l'ignorance
se
initiale,
par
les p]gyptiens
ment
d'eux-mmes.
diffrents
moins de bonheur,
ils
ne
Mme
comme
foncire-
depuis eurent
face humaine.
Sans doute,
et,
ils
rodou ou ronidou,
qu'ils taient les
Fils d'une
comme
c'est--dire
hommes
mme
race,
hommes
le
mot
donnant entendre
ou se cro^^ant
tels,
ils
se considraient
Sources
Hrodote,
Diodore,
vol. II et III.
Strabon,
Cf.
etc.
Rawlwson, The
216
PAIX ET FRATERNIT
quand Nakhtsli
donc affirme
Mais
rtablit
pendant
lui
si
longtemps^ .Voil
la fraternit nationale.
il
Il
sions
que
mprisantes.
les
Arabes ou
Quand Amon
les
main
-,
et
manquent de
armes
virilit et
main,
la
qu'ils se laissent
L'inscription de Snouserit
III
hommes
dignes d'gards
Semnh
Les Ngres
hommes. Seulement
ils
cette restriction,
les
ils.
honneur de
l'ide
de
frir.
hommes comme
les autres
la fraternit
Se posrent-ils nettement
des
le
comme
l'ide
On peut donc
leur
humaine.
problme de
l'unit
de l'espce
agirent
semble
mme
dans
humaine
ils
le
aient affirm, au
et
les races,
Inscr.
'
de.
On
hommes.
ce point de
y voit
vue d-
'
Il
principales races
ils
Un
les
Avec
expres-
la lettre certaines
assistant
aux
funrailles
du
Romdou,
puis les
Ce sont en
roi.
Amou,
Nahsou ou Ngres
Libyens
Touest,
Mais
ailleurs ^
mme
tiens
Europens.
et
ici la
gyptiens eux-mmes ou
tle les
les
et,
procession
Cette
mmes
crateur et les
de
et
retrouve
se
trangers
le
2i7
I*""
c'est elle
mes
2.
Docherit
est
le
monde
entier.
un terme gnrique
Un comtemporain
et
Kamit
Doet
c'est la valle
du
au nord
l'ouest.
et
et
au sud,
l'est et
net-Habou,
Amon
dit
Ramss
III
Je tourne
ma
parle de
myriades d'impies
repousser del
ville
Une
Asit-Ouirit
^.
Mdi-
face vers le
;
tu as foul
inscription d'Edfou
les
traits
^.
Docheritouy)
^.
Les
en ennemis. Cepen-
218
PAIX ET FRATERNIT
la protection
comme
le texte prcit
y met les
grand de Docherit
souveraine de Docherit
Dr-el-Baliari appelle la
une
stle
Arcs
*.
Les peuples de
la
peuples,
peut-tre, se
cette
Horus, Sokhmit,
si
desse
la
sur
III
les
Hou-
mme
Osuns d'Amonem-
Il
elle,
Hthor, Osiris,
partagent ce protectorat.
commune
quable.
semblable-
d'Amonms^
dence
mme
et
Mditerrane eux-mmes,
les
la
^ Tandis qu'Amnths
ht
seigneur
la qualifie la grande, la
ment Iltchopsou
de
titre
le
Cette ide
dune
Provi-
encore
d'autres
une sorte de
fraternit
Le spectacle de
la ralit s'opposait
violemment cet
idal de
un mo-
la
on
tas,
Pour
vit, dit
seul
un papyrus,
cur avec
Ramss
II,
pour clbrer
le
la
Ici
les
peuples de
Kh-
temps du dieu R
paix qu'il a
^.
conclue,
A EDFOU
d'or,
219
les
et loin
fraternelle sous la
d'un crateur
logiquement
de
Une
doctrine contraire
l'a
la lgitimation
monument
dans un
si
beaucoup des
d'ge ptolmaque,
dtails
de
St.
ou contempo-
la rconciliation officielle
Tautre est
lui.
de
comme
la guerre,
la paix.
On
trouve
la
le
la
de
le
Pyramides en font
la partie
de
la
foi.
Nous avons
et
de
Sit.
Aprs de nombreuses
des
Horus
les allusions
l'issue des
guerres de
batailles, et autant
de mas-
Chasou
il
On
<
Amou,
il
en advint
l'orient,
il
les
Amou
en advint
a dj rapproch ce texte
ressortir l'opposition.
dieux de l'Egypte
D'une part
d'autre part
faire
Membres dans
si
le
premier
on voit encore
les
pi. xxi,
1.
3; Cuabas,
Etudes,
p. 91.
220
PAIX ET FRATERNIT
Comme
la
et
Sit,
Terres rouges
Sans doute
ficatif.
couleur
la
Typhon
sacr
Typhon
nom
tirait
et
la
couleur fauve du
hommes,
sur le rouge,
;
nom mme
il
Je Nout,
et
ainsi,
piti,
compagnons d'Horus
de
Gab
Terre rouge
quivalait donc
terre de
mme
peut tre
le
poils roux ^ Quoiqu'il en soit, les htes des Terres rouges furent
traits
comme Horus
gnons de
tre
vil,
lui-mme
Sit et Sit
taillable
compagnons avaient
et ses
et
Tout tranger
-.
massacrable, corvable
compa-
trait les
un
asservissable
et
des
murs du temps o
suite,
elle se
et
ne se maintenir que
la
comme
la
mme,
et la
les vestiges
manducation des
de
pri-
sonniers ^
barbarie
Seulement
clipses.
celte
fraternit universelle.
Ni
du coup
la
et
d'une
un
idal
de plus.
'
DroDORE
(I,
88) dit
qu'on appelait
Osiris.
2
3
Cf.
p. 173-177.
Typhonicns
les
rousseaux
et
qu'on
les sacrifiait
CHAPITRE
YI
1.
DE LA vie.
I 4,
fait
la
sur la force
Le
dieux
1^
hommes
hommes ne
dieu
le roi
est
lui, le roi
fonde
s'est
ou croyaient en
tabli
retirer.
et bienfaisant.
hommes ne peuvent
hommes n'ont aucun droit
les
sur
lui.
Les
ni ralentir le
les
R incarn
pas son gouvernement. La marche du
est
type ternel
Le gardien
Le despote sage
participent
soleil est le
comme
cours du soleil
inflexible
un autocrate
le roi est
3.
ment ne peut
elle
vie.
dans
L'auteur de la
tisme s'exerce
d'abord en
2.
fils
de
Soleil,
il
rgle, de
la
minemment
porte ce
du
le
mme
est
la
seigneur de
titre
il
loi
dominatrice
la rgle iieb
et
mt^
est le seigneur
de
la
222
PHARAON
aussi le
loi , et
BIKNFAITIUR ET VIVIFICATEUR
Taureau vivant de Mt
Donc
volont
fait
, c'est--dire
loi,
lui
l'poux
sa
aussi
discussion-, ses
si
les
hommes
faire.
le
par eux
qu'il n'a t cr
soleil a t
mais
ils
fait
Ils
ils
ne vont pas
jouissent gratuitement de sa
non
plus, les
hommes
essence,
le
lui ils
ne
ils
en
tre,
Je rgne sur
le
monde,
sous
dit
mes
Ramss
pieds
pour
Le
comme
III,
lui
et
Mon
de mes ordres
Vous
dsir
*.
et la sagesse s'unissent
La beaut
le
Ka dnkh
nouiir nofri^,
1.
1, etc.).
comme
"Qwo^pi;. Il
est
Sur le roi 7n
aux dieux par le roi, voir supra, 96-97.
khrou, supra, p. 81-82 et 119. Ce pouvoir souverain de la voix s'exerce non seulement
contre ses ennemis, mais sur tous ses sujets en leur faveur, tant en son royaume que
dans le monde qui tout entier doit lui tre soumis. Ainsi Amnths II saisit la terre
L. D., III, (il).
on (lualit de normal do voix di io m ma khrou (Karnak, 3" pylne
3 A
Mdinct-Habou, une sorte de litanies montre toutes terres, tous pays des
Montiou et Satiou runis en un lieu sous les pieds de ce dieu bon, prince de joie,
chaque reprise introduit, au lieu des mots
matre de la double terre. Ramss III
en italique, le nom d'autres peuples et l'Egypte mme, io ris, io mehil (Dumichen, IL /.,
Cf. Les ennemis pareils des oies couches dans une barque sous les
Il, 47 i>).
pieds de S. M. (Mdinel-Habou, mkhir an XI
Ch.\b.\s, Et., p. 239) et les ennemis
sous les sandales du roi (supra, p. 131. 1?J6, 159.
:
Pap. Marris,
/bid., p. 80,
p. 79,
1.
1.
3-4.
1.
" Souvent cette dnomination remplace les autres titres du protocole, soit pour annoncer les cartouches, soit pour iiilroduin une longue srie de louanges formant un
deuxime protocole, soit enlin pour dsigner le roi en abrg par une seule expression.
223
BIENFAISANCK ROYALE
le
le
monkh\
bienfaisant
bienfaiteur
du sud
Remplir
bienfaisante
Sa bont,
mondes
et qu'elle vivifie le
dance
et le
euphmisme
c'est--dire
monde,
Son autorit
est appele
un scribe,
dit
du nord^
et
*.
le
est
la
fois qu'elle
ne s'puise jamais,
rpand
qu'elle y
la
fertilit,
l'abon-
bonheur ^
La bienfaisance des
rois
d'Egypte
reconnaissance de leurs
et la
du
il
Avec son
docto-
par ces motifs que les gyptiens respectent et adorent leur rois l'gal des
dieux. L'autorit souveraine, dont, selon eux, la providence a revtu les rois, avec la
volont et le pouvoir de rpandre des bienfaits, leur parait tre un caractre de la divi C'est
)>
nit
7.
Le
ici
la
l'effet.
faits
la divinit
L'ide de la divi-
croyance
le
En
authentiques.
pharaonique
entendu du souverain ne
Tous
les
Ramss
Ramss
hommes
L'intrt bien
lui,
III,
III,
))
*<
'
224
bait,
La tyran-
lui.
de
la vie universelle
On ne
c'tait la
tement du
ciel
le Nil
la solidarit.
les tnbres
de Tavenir rece-
peuples
des
Ou
voir leur
morales,
et
mme
de
riche,
la justice
ne
calculs
Les vertus
florissant ?
se nourrit d'ar-
J'ai
mri-
Seigneurs et matres
La bienfaisance
rire-penses. Quant
et
domaine prospre,
le culte
dieux
bien leurs
de rgypte, du sol
les
il
songe
de
la
au
venu
et
le roi
Nibkanir
Que
sa
femme
le
Le
Conte du paysan,
le
ne s'oublie pas
roi
le
les petits, le
Puis
il
fait
pains sa
il
faut
lui
fait
donner un pain
femme en
l'Oasis
du
sel-.
et
ce qui est
puni, c'est donc moins l'injustice que le tort fait au roi, au trsor
et
aux approvisionnements.
C'est
une mesure
d'intrt
bien
Directement ou mdiatement,
proprit
1
2
a
du
roi d'Egypte.
le sol et ses
Or un propritaire ne
1.
14 et 18.
habitants taient la
37-41).
se nuirait-il pas
225
SAGESSE DU ROI
lui-mme en corchant
troupeau aulieu de
le
tondre, en pui-
le
Le despotisme
libral des
pharaons
n'tait
ils
trs
un rgime
arbitraire,
qu'il veut,
mais
il
et
de sagacit. L'Egypte
ne veut que
ne
roi
parce qu'il
le bien_,
le
vit
fait
sous
que ce
mieux
voit
que personne.
Sans doute de bons conseillers l'entourent^
parfois de profitables avis
mais
est vrai,
il
mais
c'est bien
insinuent
de simples mortels
lui
lui
et
aux conseils du
les rsolutions
du
roi a
est le matre
Tel
la
le
de
mental,
ment
les
le
esprit,
il
passe douce-
sil faut
en croire
la terre,
la tradition,
le train
pour son
dicte
fils
il
du monde,
et ses
successeurs,
fils,
de la royaut
et
il
Snouserit
P""
il
l'ge, et
il
la sagesse .
de
lui
plir
Contes, p. 102.
15
22()
Il
Amonemht,
les
Le
la raison.
un sage,
roi est
instruit
lumires de
l'image de
effet,
il
est
Il
a l'me grande
jets
Karnak
L'esprit
du
leures leons.
mener
les
bonne
dieu gra-
roi excellent
^, le
^.
roi a t
Il
s'en flatte
Il
En
R en sagesse
fin-.
du sage
et
form par
les meilleurs
a frquent les
Il
enseignements
les
d'autrefois.
en Abydos
instruit
cette ville
lier
Il
comme Ramss
eu pour prcepteur
et a
t,
ses
crits
le
dieu Hou^.
Son pre
II
lui
IV,
grands de
est fami-
a transmis
a tout vu,
il
tout tudi;
il
est savant
en son intelligence ds
lumires surnaturelles.
Sa science
sujet,
de omni re scibili
[science]
comme
communiquent
Mon
nat mon
el-Bahari,
3
i
8
6
'
cit.,
l'ail
t^.
que
intelligence. Je dis de
2, 6
il
elle
totalise le savoir
comme Thot
s'tend tout
comme
^ Les dieux
fut grand dans toutes mes actions. Il congrandes choses. Inscr. de l'an IX d'IItchopsou, Dr-
p. 276).
Ramss
lui
Wd).
mon cur
R, la
pro (Ainon) a
1.
universelle
et
Pth,la sagesse
profonde
est
227
OMNISCIRNCE DU ROF
S'il
vie
traits
monde,
vivre le
fait
^ Aussi
n'tait-il
c'est
qu'il
de mdecine et d'anatomie,
fils
Je
pourvu,
t'ai
>
cur
un sage, savant
est
l'on attri-
et
:
compost des
le roi
il
Ptah, d'un
lui dit
les
temps anciens
'^
et sage, plus
renomms de
Il
l'en-
son royaume.
Il
ce qu"il
sait
n'a point vu, ce qu'il n'a point entendu, ce qu'on ne lui a point
appris.
les
ne
chappe
lui
mme
Ce que tu as
c'est le destin
dit,
de toute
Mme
tandis que
la terre,'
tu
Tu entends
))
s. f.
oreille.
Si
on
Parce
Contre
et
que
certain, tandis
:
leurs
la
curs
lui .
comme Thot
propos insenss
rahs
le
, les
*.
monde.
barbares
sagesse royale
apprciables devant
succs
le
ne sauraient tenir
il
les souffles
comme
de la bouche du roi
des
s'est
Infra, p. 235, n.
10.
ignores.
Pap. Anastasi II, pi. vi, I. 1-4; Anastasi IV, pi. v, 1. 10-12 (Maspero, (i. Ep., p. 80).
5 P7'ceptes d'Amonetnht, | viii
Je ne craignais pas cela puisque je ne l'ignorais
pas. {R. Tr., X, p. 119).
-i
Ramss
III,
an Y,
1.
30 et 23 (Chadas, p. 230,229).
228
appuyent volontiers
Les textes
pense
de
et
la
parole du roi^
loge de Snouserit
Sa (dieu de
plissent
la
Hou
sur cette
Elle
est
-.
donne au
roi inluctable,
il
conforme
^ Mais par
bouche
sa
du
l'action
il
lui-mme
de la
infaillibilit
est
''
Sa volont
est toute
mes
puissante
projets s'excutent
hommes
inonde
les
aussitt,
'-,
les
quelque chose
et
il
la
valeureux, le fort;
;
mon
donne aux
elle
;
sa voix,
cur
l'appel de son
Qu'il veuille
le
champs
Je suis
le
le Nil se gonfle et
la
s'effectue
bouche de Dieu
*^.
Cf.
Chabas, Choix de
textes, p. 8).
*
En excution de
(Ramss
^
III,
je prpare s'excute.
193).
dlai, entire-
infra, p. 234, n.
11
12
4).
Cf.
13
Ramss
"
Stle de Pinklii,
II, Stle
39).
PENSES
tion ni retard.
c'est fait
par
lui
Je suis
ce que
mme
mon cur
excutent docilement
les
pense,
le
dieu bon
Le
bras le
ce que je dis,
fait
ou bien
pour
rgypte
dire,
du
vient-il
le fait
Rosette, qu'il
roi,
a affermi la double
l'Egypte
saluait de
reux,
mme
le
pour
un
II,
les
dieux
comme
les individus
bont, donne-t-il
commun
lieu
que de
rendu florissante
terre et
pour tous
fut
l'origine de
^*
jour heu-
roi,
la joie l'Egypte
Ramss
l'allgresse
oii le ciel et la
vraiment ce
dieu,
le
hommes
les
matre et
roi est le
comme
agit
Il
sagesse et sa
le
bonheur
Ainsi, tout
III
mon
peu importe
mais
Snouserit
le roi, dit
il
229
El'
un million de
mme
et les
fois
'.
la
donna
naissance de
Amon,
monde
Je mets Mt en sa place
^
;
la terre est
le
maintenant
si
En
".
reculant encore dans l'ordre des sicles, on voit que les rois des
Un canon
Ce
des devoirs de
la
royaut nous
fait
**,
et
dfaut. Existait-il?
Du
1
Cf.
Nok souton, zodou arou . Inscr. de Semnh (L. D., II, 136 h).
reines zodtou khetou neb, artou-n-s (Sethe, M. Z., 1898, XXXVI, 113).
2 Ramss III, an V, 1. 9-10 (D.\ressy, p. 109).
5 Dcret de Meinphis, protocole et | 8.
le
titre
Chant d' Amon-nakhtou : Ostracon de Turin (R. Tr., II, 116). Cf, chap. x, | 1.
Stle de l'an III (L. D., III, 19; Pierbet, Rev. arch., 1869, p. 277).
Je fais rgner l'Ordre ternel .
C'est--dire
Stle de
"
*
5
Kouban,
1.
3-4.
WW,
103).
que
de
230
le
recons-
tituer.
Du
livre
plus
le
et,
qu'il fera,
en celui-ci.
qu'il a fait
vivres
enfin
vivre le pays
fait
il
des
puis
il
bataille
il
il
particuliers
"%
'
du
roi
reproduisent ou dveloppent
le
mme
pro-
gramme. On y retrouve les devoirs ou les fonctions du roi guerrier, du roi justicier, du roi vivificateur, auteur et distributeur
de tous
les biens.
I 2.
Du
Le
roi
auteur de
En maint
la vie.
comme
endroit,
les dieux,
la
Il fait
cartouche
partie
ddnkh
amplifient ce titre
on voit reprsent
un des
du protocole
,
premier de tous
le roi
les biens,
tenant la main,
donne.
la vie.
le roi
di
et suit
N* qui donne
nkh
ordinairement
la vie
le
dernier
Diverses variantes
dinkh neb, vivificateur universel, d nkh zta heh, vivificateur ternel jamais
ou d nkh dad ouas zta, qui donne
'^,
I",
43-44,403, 415-417.
l'(jpi
1.
>
fi
ternellement
231
-,
La mention, dans
et justifie
mme
souverain,
le
comme
explique
roi,
qu'aucun
la vie,
depuis les
leve
n'a
for-
modle du
Soleil,
absolu,
plus
Souvent ces
jna Rd,
roi et
norme de donner
prtention
cette
du
ces formules,
du
*.
rois
d'Egypte.
Peut-tre cependant sera-t-il plausible d'en tenter une autre
explication laquelle celle-l se serait superpose.
t qualifi de
comme
Sur
vivificateur
le
leur fait
champ de
mordre
bataille, le roi
ses victimes;
Victorieux,
en
il
il
la poussire
^ Toutefois,
met
le
qu'il
regard
tait
le
sacrifice.
Il
il
tue qui
membres
peut enlever
la vie
'.
il
il
bon
lui
semble
dispose des
*;
il
mais
il
il
il
choisit
lui plat
))^.
il
ordonne
les
immole
des ennemis*^;
grce
roi n'aurait
que parce
Le
la politique
ou l'impuissance,
'
(f
-/j
6 (Chabas, p. 247).
232
le roi
tement
le
race de
pargne
Il
Kouch
serait-il
la vie
place
il
il
Comme
bon pour
mas-
le dit jus-
toi
de tuer
inerme dont
il
laisse vivre
il
tes serviteurs ?
la
pargne
il
la foule
pargne
mme
des adversaires de
marque
Les nations qui avaient fait violence,... elles ignoraient leur seigneur; maintenant
viennent humblement, demandant les souffles de la vie celui qui est la tte
de l'Egypte 3.
bon souverain, au bras victorieux... , lui demandent les vils
Le souffle de la vie
accorde-nous le
chefs des misrables Amaor et des Libyens S on vit par tes levers
souffle de la vie que tu peux donner
car tu es la vie pour celui qui
Accorde-nous les souffles pour que nous respirions
^
elles
''
le roi
Ce droit de vie
et
de mort,
il
peut l'exercer
le
car
il
est
".
mme
roi
sans autre
Khoufou veut
du magicien Didi qui passe pour recoller aisdes dcapits, il donne Tordre d'amener un prison-
vrifier l'habilet
ment
les ttes
nier et de l'abattre,
comme
la chose,
du monde
art
c'est le
la plus naturelle
et
On t'amne des prisonniers barbares... Tu donnes la vie qui tu veux, tu fais mourir
Tu massacres qui tu veux; tu
qui tu veux. (Ramss U, Ibsamboul, 1. 19-21).
Celui que tu ne reconnais pas ne vit plus. (Tonouatamon.
fais vivre qui tu aimes
Mahiette, Quatre pages, p. 5; M. D., pi. 8; Maspero, B. Eg.,
Stle du songe, 1. 33-38
Urk., III, 74-75).
Cf. Ramss III, Mdinet-IIabou, Hymne des
223
ScHiEFER,
16
VII,
et
;
4 points cardinaux, 1. 6-7 (L. D. III, 210 a; Daressy, 72).
1 Amnths III, campagne de l'an V
en Ethiopie (Graffite d'Assouan L. D. III, 81; De
Morgan, Cat. Mon., I, 4; Na ville, R. Tr. XX, 33).
83.
Pome de Pentaour,
Ramss III, an V, 1. 11 (Daressy, M. H., p.
Cf. Ramss II,Louqsor (Champollion, Mou.,
1.
nos narmes
B Ramss III, Mdinet-Habou, salle hypostyle, mur sud (Chabas, Et., p. 282; Daressy,
M. H., p. 138 Cf. Jbid., p. 46, .^1, etc.
6 Mdinet-Habou, mur N., 10 tabl. (Daressy, p. 193). Cf. 2' cour, portique N(p. 108).
7 iuscr. hierat. of Brilish Musum, pi. xii (Chabas, Ml. III, p. 204).
captifs
Contes, p. 73.
233
FONCTIONS VlViFICATRICES
Le
roi
Tout
rvolte.
La mort
rebelle,
prenne en
Accorde-nous
n'accorde
piti et
, dit
mort
car
le
moins que
Pakrourou de Pasoupti en
Tonouatamon,
rcompensent Tobissance
de
et le
roi
est
ne
le roi
le
accorde-nous
il
le
la rvolte
dvouement
mconnat
te
de
les souffles
La
'.
coutez ses paroles et acceptez ses ordres , dit Ainon lors de l'intronisation
d'Htchopsou celui qui l'honore vivra, mais celui qui dira une chose mauvaise et con traire Sa Majest, celui-l mourra
Si quelqu'un l'aime dans son cur et l'adore
mais si quelqu'un parle
tous les jours, son champ prospre et verdit extrmement
contre le nom de Sa Majest, les mains des dieux le tueront aussitt -.
;
Le
en
roi, sil
ou suppler
main des
la
dieux.
Aux
mme
faits
laisse la vie
il
il
leur fidlit et leurs services. Dire que le roi leur laisse la vie,
quand
de
sujets fidles,
il
la vie,
mme,
que de
lui
dpend tout
bonheur de
le
la vie et la vie
simplement que
le roi
donne
la vie ?
s'il
est sage,
venu
Il est venu
Il est venu
Il
vivificatrices.
entier,
est
il
en profite aussi
a donn
il
la vie
'
et
mais
le
il
'
et
il
fait respirer
'
librement
les
'
Stle
du songe,
1.
'
Urkunden,
1868,
329;
bienfaits
Guide,
p.
Ode de Kahoun
(Pap. Ptrie
I...
69;
Mariette,
III, 74.
!...
humains
monde
l'Egypte noire
il
le roi
Maspero, B.
III,
234
pangyriste de Snou-
III,
Ramss
le
II lui
mmes compliments
adressent les
ils
en
l'identifiant
tion
de
conseillers
les
on tendent
l'ac-
Nous venons toi, seigneur du ciel, seigneur de la terre, soleil, vie de la terre
l'gal du soleil...., Toum (=z crateur) des humains, seigneur du conimencenient,
crateur
donnes
de
le souffle
La nature
sme
sa parole
la vie
le
et
roi
tu es la vie
la
-^
avec
lorsque
ds qu'il parle
Tu
lui,
chaque jour.
resteras toujours
En
Il
est
n'est
fait,
le
il
ne cesse de donner
comme
le soleil
bon
ton pre
aux hommes
pour tout
heureux tous
les
le
monde
le soleil.
humains. C'est
du
^.
le
souverain par-
Sa bont cratrice
Les courtisans de Snouscrit I'"' lui disent de mme dans le Conte de Sinouhit
la vie mon nez
Donne que vive celui qui est dans l'anantissement! Donne-nous de respirer l'aise dans la bonne voie o nous sommes!
'
vigueur est
donnant
les souffles, la
i)
comme en
enrichit, rend
subsister
ils
cela,
soleil.
Il
fait
il
Donne l'emblme de
(Contes,
2
^
'
p.
125-126),
'
Ramss
III,
msori an XI,
1.
du
roi,
Chasou
235
de l'Egypte
soleil
lune
Le
(Je
aussi est
la vie
fait vivre.
soleil
hommes,
le
matre de
pour tous
naissances
par son
est
Il
les tres
^ un
amour
, fait
dire de
Ramss
II
fies les
Ramss
II;
ta
sagesse
Ramss
gr 'S)
Le
soleil rveille le
image de
la
ment
et
de
monde
l'inertie
ter le repos
Sur
le roi
Soleil
1 h);
Tu
vivi-
Ptah
dit
^'.
de sa lthargie nocturne,
les actes sont relle-
hommes
a forc les
dtes-
'-.
H Kainif, Aah
Kamit, Aah n keftou
^
dont tous
vivent
et le tire
hommes
III:
roi
l'auteur de
"'
Le
'.
renouveleur ou multiplicateur de
des plantes
et
comme Aton
cration
la
le
les
est aussi
il
Hos Barbares,
n toou nebou
:
Hd
:
Peltiou
Sti I'%
Karnak (supra,
(L. D.,
IV, 7
Soleil des
b,
1.
Barbares
i,
p.
7;
p. lo, n. 3
f,
4 et ^.
Bd n
Sethe, Urkunden, II,
Ramss III, Mdinctn.
IS,
h).
synonyme du mot
9
'f*
II
Mdinet-Habou,
Mdinet-Habou,
mur
1.
12.
(Daressy, 87).
Cf.
l'Egypte, paraissant pour faire subsister les deux terres.
12
Mnptah, Karnak,
1.
N., o^ tabl.
b.
Tu
es le
roi qui
claires
236
Le
soleil
donne
la vie et la sant
la vie
la
Fortune
II,
pour
^ Le
des humains-
Ramss
la vie est
TAbondance (Cha
et
roi a le
mme
Tu ouvres
la
privilge-
bouche
qui tu veux,
fortifier
le
mme
ses soldats
titre
au
galement
est
Le
le
la
il
le
De
son double'^
est-il
nom
ta
de R
celle
On donne
la vie
monde ^
le
Sa
de pre
ses sujets
II
:
je suis
sollicitude
''
Je suis
l^^gyptien, le roi
Comme
chacun d'eux.
Hymne
Amon-Rd
Inscr. de
un pre
:]
en
"^
Noum
le
et
Ptah encore
lui
assainit
On
il
comme
fait
la
Rannout)
et
;
conserve.
main
ta
es
Sti P'
roi*^,
''.
, dit
car tu
On
dans
ou
Plus vritablement,
Roni Karnak,
1.
(Stekn,
M. Z
.,
1873, 74-75
'>
la
<>
noms (|Ui dsignent le roi, ati, n'est-il pas en relation avec les mots ai, marose, at vulva, ni ou (id enfant, al ou atef pre, et n't]uivaudrait-il pas
L'un des
nation,
ad
patriarche
i
Karnak,
1.
16-17 (Maiuette,
pi.
52
11.
433).
237
DON DR LONGVIT
c'est
la loi
du pre,
du pre,
etc.,
au tombeau de Rekhmar,
ainsi
le
dsignent
loi.
du
L'action vivifiante
dune manire
du
soleil et
roi
sur l'ensemble
gnrale
maison
la
deux
Amon-R
Non seulement
plaisir:
il
discernent et choi-
teurs fidles-.
Ils
Le
fait
est le
roi aussi
grce de
la vie
donne
la vie qui
il
veut^
mas
donn une
hommes,
ton favoris.
Sti
faits
hommes
P""
et
L'auteur de
mme Horkhem
Et de
prince
le
qui joue
m'a cr moi
la vie la
Non seulement on
et
mon
conserve
rle
le
parmi
d'Horus
attribue la protection
recul ^
mme
double terre
lui fasse
vieillesse se dcrte
et
la
comme
20-22).
Seigneur de
Par exemple
les
la
La
Rnou-
Viennent
matires o
lui
le
12}.
III,
(Dr-el-Bahari,
62; Mariette,
an IX, socle du
pi.
iv;
Naville,
vi).
Hymne
Stle
d'Horkem,
1.
6. Cf. p.
3.
234, n. 5.
nuter nofer).
8
le
pre, en toutes
le
que
Festival-hall, pi.
mais on
son mari
toutes les
veut.
il
les
les
double*^.
et la
se fhcite, dans
V, 236).
du dieu bon
fin
hostu
238
Rnmtan
sir
Amonisonbi
il
vu
les
ordonne
"inspecteur
Par
faveur
la
vieillesse
heureuse dans
le
spulture excellente
l'ambition satisfaite.
et
la vieillesse
faut, le
cur combl de
on
roi,
dans
l'exil
les potes
le
comprend
loin
du
Prs du
soleil, dit
Sinouhit
roi,
amoureux
une
passage la
le
et
une
faveurs du
Loin du
d'or,
))
roi, les
Ce bonheur dans
-.
la fois
beaucoup
lui octroie
vient;
le
la
vieillit
comme
rajeunissent,
se
m'a envahi,
faiblesse
demande
voir le roi,
sa voie et sa vie^.
Sans
roi, le
peuple,
comme
mort pour
l'Egypte et pour
le
manqu
Mme
ne saurait
est arriv
il
que
le
Cependant,
c'tait
stle
Stle
si
le roi
venait mourir
un dsarroi gnral,
du Louvre C H,
d'Horkheni,
1.
1.
1-3
le
peuple
tait tout
dsempar, dans
II,
10;
De Roug,
Cat.
p. 159-160).
Une vieillesse trs heureuse en qualit de fal (Mariette, Mastabas, 195, ap. Moret,
R. Tr. XIX, 133).
* Stle de Turin (Chabas, ^. Z., 1870, ICI; JLvspero,
R. Tr., IV, 134; Moret, /?. Tv.,
XIX. 130).
Maspero, Contes, 3 d., p. 69.
La 2 portait Ah! c'tait lui la jeunesse de mes
membres (p. 110-111) et en note: littralement
Ah! la jeunesse de ses (?) membres,
son eau (Cf. semen regis^ ou vis Herculea); j'aurais compris plutt
ma jeunesse
w c'est de lui obir, de naviguer dans ses eaux .
3
f>
239
l'attente
saient vers
d'Aspalout
On
Amon-R
cri
le
faire vivre* .
accompagn
la
Tels
les
Mnptah,
royal.
Sti
ce
II,
fut la
dbcle. Les
comprimait pour
dsolaient le pays.
le
Dj
depuis
affaibli le
pouvoir
Sti
les
Aprs
mort de
la
II.
chefs
des nomes
Aucune
scurit, ni
pour
pour
les biens, ni
les
temps
sinistres
pays entier
le
allait
tait
en dsordre,
s'y
grand
le
trouvaient,
ils
n'avaient
plus de chef suprme, et cela pendant des annes nombreuses, jusqu' ce que vinrent
tait aux mains de chefs de nomes qui se tuaient
vinrent aprs cela, pendant des annes de
temps
entre eux, grands
nant (m. m. annes vides), o un Syrien, nomm Irisou, fut chef parmi les nomes
chacun complotait avec le proet fora le pays entier prter hommage devant lui
chain pour piller les biens l'un de l'autre; et, comme on traitait les dieux de mme
que les hommes, il n'y eut plus d'offrandes faites dans les temples 2.
d'autres temps
car
le
pays de Kamit
et petits. D'autres
Au
sortir
monde
et
son fds
Ram-
hommages
Nakhtsti fut
le
Aprs
lui,
traditionnels
Ramss
<*.
III
Jbid., p. Lxxvi,
1.
XIX"
119).
d., p. 23-27;
Maspero, H. A.,
p. 26G.
240
vivre
J"ai fait
femmes;
le
relev6 tout
j'ai
La nature
humains,
et les
peuples
les
Les sujets se
sage
flicitent
bonheur;
comme
Commencement
au
roi.
lui
seul
attendent vie
ils
et
De
roi.
et leurs actions
potique,
la divinit solaire et
bienfaisante du
et
doivent
et les individus,
de l'instruction
du
sujet fidle
a
qu'il
faite
ses enfants
donnent l'ternit,
des choses qui donnent une vie nouvelle et une existence longue et paisible.
Adorez le roi Amonemht \\\ en vos seins, ' ayez toujours Sa Majest prsente en
je vais
vous
et
dont
les
vos curs,
les
Soleil
dont on voit
les
l\
claire les
disque du
le
soleil;
'
il
que
il
remplit
il
les
et
le
de vie
"
;
suivent,
'
il
fait fleurir le
donne
le Nil
la
que
le roi;
'
c'est
les
membres,
les
deux gyptes,
'
mais
il
est
L'loquence ou
la
*.
le
geste
de sa main
'
les
tres intelligents;
quand on adore
3.
c'est
C'est
tuelle
-
l'inondation;
fracheur au nez
))
C'est la vie
rayons.
pays mieux
et autres figures
de rhtorique. Cepen-
2
'
dant,
24 i
extrieure
scuurrii
si
de
gyptienne,
rechercher quelques
renseignements plus d-
taills.
Le
3.
en
vivre
leur
Le
roi
gardien de la
Tgypte
vie.
et
et
de
l'avenir.
Du
rire
ct de l'extrieur,
^ Mais
mortelle, ni
il
les protgeait
la crainte inspire
mme
suffisante
pour
une admi-
Gomme
la
Au
sud, un long
mur de douze
abords de
la cataracte
m^ dynastie -. La xn"
la
tire,
on
la
disait
la restaura,
le
celles de Derr,
manda
des forteresses,
la fron-
comme
quand
la frontire
y fut ramene'.
et
avait
pour craser
les
Nomiou-Chaou
et
du haut
Cf.
16
242
desquels veille
lit
la
nom du
le
et
aux bienfaits de
le jetrent
mme
peut-tre
R^'.
bas ou
nom
fallait-il
En
plusieurs
se
reporter
tout cas, le
mur du
imaginations populaires et
les
de comparer
Amonem-
les
Pasteurs
K Mais
le roi
ce
remparts Les
le
men-
tionne un
mur
ce
qui est sr, c'est que les xviii^ et xix^ dynasties reconstruisent
travers l'isthme plusieurs forteresses
Ramss
Sous
II ft
les
Hbreux une
travailler les
Ptolmes,
le
comme
mur
celle
ville forte
existait encore^".
de Zalou
voisins et
ou de
places
comme
pillards,
fortes
nom
de son
Mais l'Egypte
et
^
mme
comme
ne
suffisait plus;
fille
du
les
princesses
roi des
de Mitani ou de
Pap. de Berlin n 1, 1. 16-19 (Chabas, Les Pap. de B., p. 38-39, 81-82, 91; ML, II, 128;
Maspero, Contes, p. 99; H. Or., II, 49).
Gt. Ode de Kahoun [supra, ch. m, p. 126).
2 Ppi I, 1. 27
Mirinr, 38 et 142 (cf. Erman, M. Z., XXIX, 45).
Tti, 274
* Pap. Berlin, I, 1. 16-17; Pap. de Saint-Ptersbourg I; Inscr. d'Ouni, 1. 21 (Maspero,
1
//.
Or., 3S1-3S2).
5 Cr.
*>
probablement de
Il,
57
Maspero, H. Or.,
renomme de Snouserit
la
(cf.
II,
469).
Setiie, Ssostris;
Ssostris
hrite
Maspero, J. des
JOIF.S
243
DK LA PAIX
le
la politique et la
la guerre,
gage de bonheur
et
de bien-tre
l'endeuill
vivre
fait
mme
ses
heureux
la paix et
le roi,
ardeur
Il
et puiseraient leur
Amonemht, que
royaumes qui
reusement
petits
se reposer de
leur
cur a
villes,
mon temps
couchant
la
La reconnaissance des
pour
de leurs
la scurit
que
membres
le roi
2.
leur
assure par sa force et ses victoires, est d'autant plus chaude que
maux de
la
et sa joie
de vivre dans
la libert
Il
il
du disque
souffles
fait voir
la
la terre
244
PHARAON
BIENFAITliUR ET VIVIFICATEUH
cur de Memphis
du triomphe sur ses rebelles
libre le
Il
il
fait
ouvre
ennemis
de
les portes
donne Ptah
il
qui
la citadelle
Mnptah
roi
I",
qui
lui
pntrer
lait
les soulles
la joie
taient closes
Oui, l'Egypte, depuis (le rgne) des dieux, est la fille seule et unique de R;
c'est son fds celui qui est sur le trne de Shou;
il
ne montre pas un cur indulgent
pour qui en attaque les habitants
(Anion dit :....) Qu'il soit le dfenseur de Memphis, qu'il soit lo champion d'Hliopohs;
qu'il ouvre des cits qui taient fermes; qu'il dhvre les foules prisonnires
en tout nome;
qu'il permette aux grands de reprendre leurs biens
qu'il
permette aux petits de retourner dans leurs villes.
Il fut le champion de qui tait opprim par tout pays tranger
que lui soit
lgue l'Egypte comme hritage car il la gouverne bien pour l'lernil.
Que ses victoires en protgent les habitants, les femmes, les enfants toujours; que
sa vaillance devienne le souffle de vie pour ses vaillants guerriers;
qu'ailluent les
biens ceux qui sont sans malice; que ses angoisses s'abattent sur ceux qui travaillent au mal.
Une grande allgresse rgne en Egypte; des cris de joie s'lvent du Pays
Le
il
millions, (jui
gyptien
Il
route,
champs comme
les
foi'ts
ils
les-
Naou
que
et les
veulent.
Les bestiaux sont aux champs, lchs dans les pturages, sans bergers pour passer
les marcages du Nil;
ne se crie plus d'appel dans la nuit Halte alerte, alerte
de la bouche des gens.
Qui marche va en chantant; il n'y a point de plaintes d'hommes qui gmissent;
:>)
les villages
A
Le
mangera
i.
ses moissons,
l'intrieur, la tutelle
du
passe dans
mais
le
Comme
pays.
comme homme,
il
dieu,
il
a besoin de
une police
lion surnaturelle.
Chaque jour
afflue
La voie hirar-
11
Six
temples,
correspondances directes de
.,
245
POLICE INTRIEURE
certains privilgis,
et les
du
roi
qui les lisent, les classent, prparent des rponses et les prsentent
au
roi
ordres.
Xnophon- admire
du
les
roi .
royal
la
un des
bouche du
roi
ou
les
yeux
donne ses
et
la
'.
Le
importants du Palais,
langue du
roi
hraut
s'intitule
Certains grands
entire
les
nord)
deux
yeux du souton
"^
oreilles
mme'- de ces
les
(roi
du midi),
deux yeux du
dans
les
roi
, les
dans
nomes du nord
'*
roi qui
palais
du bal
les villes
(roi
du midi,
Quant
^.
du
ses
la fonction
ou de missi domi-
yeux du
Cf.
1.
c).
Cl',
l'ap.
Hood,
3), ces deux derniers pntrant partout chez le roi ; Pachronptah, grand-prtre
Cf.
Reinisch, Chrestom., pi. 21; Brugsch, Ths., 941).
sous Ptolme XIII (Stle, 1. 3
Amonemhabi, bouclie du souton, oreilles du bat {M.M.C.,\. 270 et 275).
'* Tomb. de Khmhit (L. D., III, 70 b; Prisse, Mon. pi. 39
de Roug, Ahms, p. l'6).
Tr.,
Statue anonyme du Caire, Ep. gr. {R.
XV, 161).
*2 Des femmes portent des titres analogues (L. D., III, p. 272).
1.
246
nici,
on
la
bablement
de
date-t-elle
homme
(FAntef,
fils
La
Peut-tre ne
de confiance de son
et faisant le rapports
roi,
envoy
-.
campagnes,
la paix
villes,
les
Pro-
Khouou,
*.
arme
et des
bureaux
civils.
Elle
com-
de carrire, surveillaient
garde,
intervenaient dans les disputes, relevaient les infractions et consignaient leurs observations sur des carnets que, de temps autre,
ils
rsume
le contenu''
ils
tenu au jour
en relevaient
le
les
jour,
un
note
donnes sur
comme
un jour, pour
pects ^ Ce
nom
de
liaires fminins,
<
2
3
il
dont
au tribunal, une
la
garde Boukaaf
liste
de gens sus-
'.
Cr.
Chab.vs,
((
1.
la fournir
la
dont
Hste de voleurs
Stle de Khouou, fils d'Antef, Mus. Caire (R. Tr., X 83, an XI du roi
Sur la police et les Madjaou. Cf. Bhugsch, jEgijpt., p. 243-247 et 391) 301.
Gericldsticrfahren,
cette
j-E.
:
247
valent sans doute d'une sorte de police secrte, qui, en dehors des
surveillants attitrs et connus, compltait l'uvre de la police offi-
mme
en
cielle et
temps
dont
ils
ont connaissance.
de
la ville
de
mon
moi d'entendre
Au papyrus
Abbot,
le
commandant de
la
fait
homme
et la volont
la surveillance
rflexion suivante
la
matre
Ils
de les celer
du
'.
Encourags par
roi,
que
tel
mulation
pour sa bienfaisance, gouverneurs de nomes ou princes hrdipourvoient la police dans leur ressort, y pourchassent
voleurs et y rassurent les gens tranquilles-. Lui-mme, enfin,
taires
les
le roi
il
fidles
Directement ou indirectement,
saire
le
roi
maintient
Il
tient
en respect
la paix.
Il
fait
c'est lui
on
et
au
lments de dsordre
les
et
sait
'\
Son empire
c'est
qu'il chtie
rigoureusement.
veillant sur
paix nces-
Il
la
eux
et
en leur procurant
antissement du mal.
11
tourbillons de la tempte, et
248
remet
il
mondes en paix
les
rgner
'.
la justice,
extermine
il
le
crime
et
ou neutralise
lments de dsordre.
les
campagnes,
Il
des
veille la scurit
des villes
la tranquillit
et
Le
roi
garde
le
^ Mais
rempart des
petits, le soutien
des misreux
Il
les
Grand
Grand
Grand
est, le
il
car lui
roi
il
seaux, et
j'ai
ennemi
homme
contre
le
chaud du jour!...
au
frais
pendant
Tu
Ramss
III,
permis aux
et les biens
pousser dans le pays tout entier des arbres et des arbrisde s'asseoir leur ombre s.
hommes
Il
l't
est le coin
l'expriment
il
est^
il
car lui
est, le
il
car lui
Grand
Le
il
maux
il
eux
il
est, le
il
car lui
Grand
est, le
il
car lui
comme
les
le
C'est sur
))^.
est
homme
est
heureux dans
la ville.
Ramss IV, an III, Ilammamt (L. I), III, 217; Pierret, ft. Arch.. p. 277).
Cf. infra, ch. vu, | 2;
-Cf. Mariette, Deudrah, chambre du Meskent.
d'IIarmhabi [R. Tr., IV, 41-.5I).
3 Statue d'IIariiihabi, 1. 3.
Cf. Dcret d'fla?v?ihabi (Sliile, loc. cit.).
'
Stle de l'aour, 1. 2 (Dumiciien, //. /., Il, 41).
s Pap. Ptrie, n 1 (Maspero, B. Eg., VIII, 407-408).
6 Pap. Harris, p. 78, 1. 8 (Chadas, XIX" d., p. 68).
Stle de l'an III d'Amasis, 1. 8-9 (Daressy, l{. Tr., XXII, p. 2-4).
1
'
et
stle
249
S'il
chaque
famille,
il
vu
de
la
mange
Le souci de
'.
la scurit
des paysans est un devoir qui s'impose imprieusement tout souverain de rgypte, ce pays avant tout agricole
dans
c'est
les
et
une
la police
activit
coup
le
et
Tappt
se rfugient facilement
s'tale
au grand
soleil
La
amplement;
tifie
mais
le
le
paysan
demeure
clt sa
et
enferme son
btail,
Un
mme
au bout du rgne
il
homme
il
marche de
Or,
nuit.
merci
le
est forc
le
de traverser
un beau matin,
du chemin
peur de Sinouhit,
il
s'il
cet
il
vo-
un
rejoignit
homme
dnoncer? Non.
les
va-t-il lui
demande
-.
Pour chtier
et
Il
Or
le
le
souverain veille
monde
en jouisse,
faut
une
la scurit
pu-
il
que voyageurs
ni pril,
et
qu'aussi
250
d'uvre', qu'une
d'tre outrage
que Ramss
La
terre est
sur sa tte
Et ailleurs
J'ai fait
une couche
qu'elle se
victoire
(?)
sans angoisses
que
la
femme
qui
le lieu
lui plaira!
marcher
effet
III
la
femme
misrables, ni d'autres
En
les
d'Egypte,
le
ne l'outragent sur
femmes vont
le
chemin
^.
le lieu
et
des villes
Grecs.
les appellent le
commerce ou
le
un
la
question de
la scurit
sur les
Ngres
n'est-il
cir-
l exclus.
Peut-tre primi-
les dtrousseurs
l'intrieur
du pays,
il
fallait
en obtenir
le droit;
or
mme
le roi
l'ac-
tabas de
de
l le
circuler sur
'\
et
mme
la
cir-
Satire
davantage, de
szal)
amkhou
fier
sen (Ma-
gens,
petites
batelier,
mme
251
en Asie
et
dans
les
Sous
xn dynastie,
la
le
Mur du
un aman en bonne
Encore sous
la
xix%
une
de Ramss
le trait
11
avec
migr,
il
due forme
-.
fois
et
Khtas stipule
les
autorisation
commis d'autres
^ En revanche,
du
la protection efficace
roi s'tend
sur ceux qu'il envoie au loin ou qu'il autorise partir. Pour dfendre les mineurs du Sina, les souverains memphites font la
mamt. Montouhotpou
Ramss IV
III
un moindre nombre
ou sur
la
mer Rouge
Sur
la
de ramener tous
les
le
haut
des sol-
hommes ^
les
eaux de
4.
Le roi auteur
L'uvre du
purement ngative
et rpressive.
D-
fendre son peuple contre les trangers et les brigands, c'est lui
Maspero, H. Or., I, 308).
H. Or., I, 308, n. 3.
L. 22-36 (BouRiANT. R. Tr., XIII, 156-1S8 ou XIV, 68-69).
L. D., II, 2 A, B, c, 39 F, 116 A, 152 a; Sethe, Urkimden, I, 7,
Inscr. d'Amonemht (L.D., II, 149 d; Maspero, B. Eg., VIII,
Graff. d'Hammamt sous Ramss IV (L. D., II, 115 a-m, 219
Maspero, Contes,
^
'
e.
BRiuisr.H,
Cl'.
/Eg.,
p. 228-232).
d'artiste.
B. Eg., VIII.
Graf.
(vers
l'Egypte)
sans diminution;
(?),
II,
aucune usure
aucune perte
149 e;
Maspero,
p. 11.
pi. 23-28;
252
que
possibilit
la
de vivre, non
vie
la
mme.
lui
donner
Or nulle part
ailleurs
assistance positive
du gouvernement. Outre
moyens de soutenir
de l'orner
Jour heureux!
)>
le signal
de toute joie
Jour heureux
chantent-
ils
comme
le ciel et la terre
Ceux qui
sont en joie;
'
'
'
Panem
demandaient
et circenses ,
les
pompes
les
riosit
tidien.
ou royales
religieuses
mais
ils
le
Romains
leurs
thtre ni le cirque
attendent et rclament de leur roi leur pain quoest le pre qui distribue
les
de sa protection.
champs du pre de
Il
animaux dont
<
comme
il
dans
les abrite
em-
comme
Il,
celui-ci
manque de
tirera
rien, car
Hfi-H7
= B. Eg.,
VIII, 24!)-252.
toute
sa
l'abon-
Noun au
253
NOURUICIKH DK l'GYPK
I.K
K C'est
qui
que
beau visage
provisions
-,
existaient auparavant
quoi
qui
lui
lui
fait
augmente
\ C'est par
que
lui
deux terres
les
ce pour-
nomme
bon droit
Tami de l'abondance,
le
se
il
le
mondes
matre de l'abondance
le
seigneur
le
',
mme
vtements
11
donne
le
pain de l'Egypte
comme
et
ou son
toutes ses
*^
Le
De
lui
drive tout bien, toute richesse, pour prserver de la faim ses sujets et
se
, dit
Tu
dort;
matre de
les biens!
soient
la cration
comme
comme
les sables
la
Aton
ville,
dit A
au
multiplies, le
^-
roi
lui obit et
soleil se lve
elle
fait res-
Mdinet-Habou, Rarass lit, an VIII, 1. 9 (Chabas, Et., p. 248. Cf. Daressy, p. 93).
Le gnie Anom-Miri-f accorde que l'iigypte du nord et l'Egypte du sud soient
dans ses mains, si bien que toute terre regorge de provisions . Table de Ficoroni
Nectanbo II (Maspero, ap. Lafave, Dhrinils d'Alexandrie, p. 363).
3 Ramss III, Mdinet-Habou, mur S., 3 porte (Daressy, p. 18:J).
* Mdinet-Habou, Ramss III, an V, I. 18-19 (Daressy, 110).
5 Sesaf-taoui, nom du double de Kamos (xvni" d.). Mer-sefaou, Nib-sefaou, noms de
deux rois de la xnp d.; le nom d'un autre commence par S'eza/"(Gf.BnuGSCH,//w^, p. 169).
<
''
Ramss
'
Rarass
II,
Abydos (supra,
p. 232, n. 3).
9 Cf.
infra, n. 14.
i CL supra,
p. 228 et 234.
" Sinouhit [Contes, p. 126). Maspero (n. 1) explique Le roi est rassasi de tout
bien et par consquent gal aux dieux qui ne souffrent jamais de la faim .
12 Abydos (Mariette, pi. 51, 1. 26-27, 3.5-36; Maspero, G. Ep., p. 94-35).
13 Toinb. de Ai
llagi-Qandil (Daressy, R. Tr., XV, 46-49). Cf. Stle de Kouban
:
{infra, p. 43).
1' M.\SPER0, Contes, Sinouhit, p. 121 et 122.
254
))
toi ,
disent au
mme
souverain
Amis royaux,
les
car
Ta Ma-
'
Il
pouab-R^ dans
le
comme
dcret de Ptah
',
ou dans
le
chant en l'honneur
ment
la
ralit.
S'il
le reste,
que
expriment
roi
le
stricte-
dispose de
l'air
commerce dpendent de
La famine
n'est pas
le
pays.
le
et des
et d'Atfi^^
le
mme
contemporains de
la
xi'^
dynastie, relatent
le roi Zosiri
del m dynastie'-.
1 Parchemin de la fondation
d'Hliopolis, p. n, 1. 3-4 (Stern, JE. Z., 1874, p. 88-89
Ghabas, Textes, p. 9).
2 Stle de Naucratis (Maspero, C.-R. Acad. Inscr., 1899, 793-795; Erman, jE. Z., 1900,
;
128-129).
*
Cf.
supra, p. 240.
* Cf.
supra; ch.
Cf.
supra,
''
'"
"
"
11,
p. 93.
p. 152.
denes., XL-XLI-XLVil.
El-Kab (Bhugsch, ^g. Gcsch., 246).
Bni-Hassan (Maspero,
l.
Tr.,
I,
174.
XIV,
21).
Elphantine, stle Wilbour (Brugsch, Die biblischen sieben Jahre der Hungernoth,
p. 131 sqq.; Maspero, //. 0., I, 210-242.
255
DISTRIBUTION DK VIVRES
Le
pour
Incessamment
d'Egypte
de nourrir tous
les rois
dpeupl
combattirent.
ouvriers qui travaillent
les
le
il
fait
damns
fait btir
il
d'Egypte-. Le tombeau de
milles
^ Le carnet d'un
ou
grves
officier
et les
aux ouvriers
de police rvle
les distribu-
et leurs fa-
les souffrances,
l'irrgula-
L'arme
est la
charge du
c'est--dire en vivres.
son temps
Tous
roi.
La solde
Hrodote indique
s'y
paye en nature,
la ration
quotidienne en
d'Hermoty-
du
roi
deux mines de
'^.
liabi et
les
approvisionnements
tions de vivres
font dfiler,
et
magasins de l'arme,
et
des distribu-
trs hauts
personnages
lui-mme,
officiers et
Tous
Douaouf-si-Khrodi
'
Manthon, Fragm.
Exode, XVI, 3.
M.M.C., V, pi. X et
le
des provisions du
II,
la
roi.
Saib^e des
539-540.
3
XI, p. 50.
De mme on voit, dan.s son hypoge, Snemaah,
comptable des crales et des pains sous Htchopsou, prsider une distribution de
vivres (Bourunt, R. Tt\, XIII, 174).
Le papyrus de comptes publi par Lieblein et
Chabas (Z)eM3?/)ap. hirat. du Muse de Turin, 18(38) parle des distributions en nature
faites aux samtot du Kher, ou manouvriers du quartier funraire (Ghabas, Ml., III, p. 85).
* Cf.
5
6
7
p. 13-14 et 83).
256
mtiers
palais
Certes
du
il
roi v. s.
f.
^ Or on
sait
mme
tachent, tout cela tait assur par des pensions ou des bons
du
tr-
Quand Sinouhit
fils, il
reoit
du
et
outre
lui
On
Joseph
se rappelle l'histoire de
et
fois
des greniers o
par jour^
il
ras-
lit
grande chelle.
suprme de ce
maison du
Les
la circonstance et
roi
^,
chargs
fonctionnaires,
service, les
de
la
direction
la hirarchie et
cour^
mais
roi
Nibkaniri prend
sous
du peuple. Quand
le
Contes, p. 127-128.
'i
etc.
souton.
(Maspeko, Et. Eg., II, 30-31. Cf. les
archyprtes ptolmaques
dans LuMBiioso, Econom. polit., p. 203).
6 Voir les rclamations du papyrus Mallet
Qu'ils soient
Aprs qu'on m'et dit
donnes! , on ne donne point de pains pour le temple o je suis, et on ne donne point
de bufs, et on ne me donne point d'oies. (Pap. Alallet, f" I, pi. 1-2; Maspeko, B. Tv.
l,^8,B. Eg., VIII, 24-24 et 39; Ekman, AiJg., 178)
celles des Jumelles du Srapum
(Pap. de Paris (Bhunet dk Puesles, 1805, n 22-60), de Londres (B. Petuon, 1841 Kenvon,
1803, I, p. 7-43), du Vatican (B. Peyhon, 1841, n"' a-d), de Leyde (Leemans, n"' b-e)
Bouchk-Lecleucij, Lagides, IV, 250-258)
et do nombreux comptes d'entres et sorties
(Spiehelberg, Reehnungen...; Studien sufii Rechtswesen, 181(2).
5
Pap. Ilood,
1.
15-11)
257
PROTECTION A l'aGRICULTURE
d'abord
tout
sa vie
Miroutensi Tordre de
le
marchandises,
et ses
il
il
fait
remettre chaque
l'ordre
les aliments
eux-mmes, mais
Le pharaon protge
rle divin dont
il
moyens de
les
non
se les procurer.
^.
un
C'est l
et ses
un cas exceptionnel.
Dans
femme
la culture
des
dont se nourrissent
les
verdoyer
champs^;
les
il
commande au
tion
divine
Aprs de
modles,
le roi
les
il
Nil de
^ Nopra
tels
hommes, comme
fconde et
venir
fait
^ Gabou
est la personnifica-
animaux de
la
terre
^.
champs.
Loin de
Les dieux
dit
tat
l,
le lui
Amon
^.
Ramss
essentiels de sa charge.
III,
des Nils
J'ai
fertiles, les
la
grande
fte
toi,
champs en bon
roi
donn pour
en tout cas
il
la
grande
le
coui-
Contes, p. 47-48.
5
6
'
8
Ibid.
Il, 7; X, 6.
Ibid., VI, 5.
Hymne au Nil.
Hymne Amon-Rd,
Mdinet-Habou,
CL Dcret de Ptah
9
2"=
Pap. de Boulaq,
cour, mur N., reg.
et Stles
vm,
2.
17
p. 120).
258
Mdinet-Habou, se trouve
pristyle de
de
celle
moisson. Le roi
la
par
servant'.
le
sent dans
les
pour
le Nil,
dieu
une corve,
les
ni
de Mn,
Champs Aalou ne
le roi
fait
charrue,
la
il
le roi,
mme
la forte
il
Comme
ni
la
donne l'exemple
et
tn mettant
la
besogne,
encourage l'agriculture
et la
un chtiment,
mystique.
;
eaux du
labourage
le
constituent ni
qu'un simulacre
main
terre avec
laisse
le bl
est repr-
moisson dans
fte
mais
il
la dirige
ensuite de haut par ses ordres. C'est ainsi qu'un souverain pose de
ses
mains
de l'avoir
la
bti,
doute que, ds
entend
les
ayant dirig
quand on
roi,
vante ensuite
le
du
le rle
le travail
et qu'il se
dit qu'il
et
mme
auparavant, on
Champs Aalou.
Dans ses sages Instructions, Amonemht se montre aussi bienfaisant dans les arts de la paix
combattu
sditieux;
il
a mis la
mme
que redoutable
de
mme
que
les
la guerre.
ennemis ou
Il
les
J'ai fait
Je suis
Bref
il
labourer
le
le
fut
la
et
consacra ses
Mdinet-IIabou,
mur
dit., p.
III,
l"-'
2 cour,
344 sqq.; L. Z).,
IRRIGATIONS
En
cultive, petit
ou grand, rcolte
veut
Dans
le climat.
compte
l'eau
la
259
ciel,
temps auparavant,
le
du
domaine
roi.
Ainsi le
ne pleut presque
dispense? Le roi
disait
*.
scribe
qu'il
seme, soigne,
qu'il a
Haute-Egypte,
la
dfaut de l'eau du
du
moisson
Basse-Egypte,
dans
du
la
au Nil
CANAUX
le
effet,
NIL ET
Hymne
donnes
l'Egypte
tu irrigues les vergers;..., tu
n abreuves la terre en tout lieu;... tu produis le bl et l'orge;... ton travail l'ait vivre sans
fatiguer leurs doigts des milliers de malheureux;... tu es crateur comme Khnoumou...
Tu
La
Quand
le
dieu
qu'on
tait
le
nom
d'Hpi.
regarda
comme une
suprme
lit
triel.
c'est
du dieu crateur,
belle dfinition
la
Le
et
roi adresse
Hymne au
invisible et
Nil
imma-
bois les pleurs de tous les yeux^ et tu prodigues l'abondance de tes biens.
de choses. Le fleuve
on
la vie
le
monde,
ngative,
il
que
l'on n'a
canaux
de
la
confession
nel, dclarer
Le peuple
Au moment
Ton n'a
dtourn
le
de sa
et aussi dtester la
de ces travaux,
qu'il
ne conoit pas
le
monde
des mes,
le
paradis
Le gouvernement n'a aucune influence sur la pluie ou la neige qui tombe dans la
Bcauce ou dans la Brie; mais, en Egypte, le gouvernement a une influence immdiate
sur l'tendue de l'inondation qui en tient lieu. {Mmoires de Napolon dicts par lui,
publis par le gnral Bertrand en 1847).
2 Hymne au Nil (Pap. Sallier II, pi. M-14; Anastasi VII, pi. 7-12
Maspero, //. au Nil,
1868; GuiEYssE, R. Tr., XIII, 1-26).
3 L.d. ;i/.,CXXV, 10.
^
260
mme
temps
il
ima-
du dfunt, devront
et place
Teau dans
Les
les
champs,
fertiliser les
canaux, transporter
le
faire courir
divines
on s'en dcharge
sinon
amnage
du Nil
des canaux,
et
du
fleuve et son admission dans les canaux; c'est lui qui prvient les
dsastres des inondations trop fortes ou trop faibles; c'est lui qui
tient la
ordonne tous
les
fait
canaux
marcages
sant
et
sous
le
perptuellement,
sable aride
l'inondation
sans
lui, les
directe
berges s'exhaus-
n'aurait
elle se ruerait
plus
lieu
en cataclysme,
sans
canton; sans
lui,
C'est
que
donc
le
lui,
et finiraient
vie.
lui qui,
Nil inonde
les
de rcolte, plus de
lui,
^ C'est donc
faire vivre la
mme
double terre
nommait
Raniss
an XI,
1.
83
III,
la rigole qui
(ih., p. 87).
p. 89). Cf.
msori
IRRIGATIONS
et la
CANAUX
NIL ET
ou encore qu'on
desse Fcondit, en
Rannout de tout
*,
homme
le
261
Fidentifiait
nommant
au dieu Nil
Hpi de Tgypte,
-.
mme
aujourd'hui
raons'.
On
faisait
une
dote, toute
proccupe encore
elle
et
exist
ait
ou non, on ne
se
l'arrosement de
d'Osiris.
dit
la
terre
'^
qui
trompait point
Un
rend florissant
le
les
texte de la
le
adonner dans
marca-
fonda Memphis^.
il
du fleuve
les plaines
Que Mnes
des pha-
les hritiers
les
domaine
le
roi s'y
grands souverains
avec
d'tendre
Amonemht
nouserit
la
P""
la rpartition
P'^
^,
et la
il
des eaux
'
.
S-
construisit des
la rpartition
Les canalisations
prosprit.
'^
;
Snouserit
Ptolme
III,
II
nom
169;
cf.
infra, p. 263).
Inscr. de
Cf. stle
Khnoumhotpou
de Merri
Bni-Hassan.
3 (Pierret, Rec.,
Louvre G
57.
II,
104).
262
Amonemht
III
se distingua par-
ticulirement.
que
curiosits de
les
admiraient
visitaient,
du
nilo-
et citaient le
Diodore
niloscope de
Memphis
Hrodote semble
les
affirme
que
les
et
observations faites au
remonter au
Mris-. Le premier
roi
notre
Ce qui demeure
re.
granit
rochers de
des
hotpou \
au
confi
d'
Amonemht
et
du Nil
de Sobek-
d'conomiser l'eau.
et
Mais
c'taient l,
car
Moyenne
la
artificiel,
et la
Basse-Egypte
et la
mme
fut
anne
et
doubler ainsi
les
ressources du pays.
que Napolon
et louait le
<
la
Amonemht
en administration, admirait
dans
celui
le
nom
du fondateur,
DionoRE,
I,
36.
Hkrodote, 11,13.
3 Celui de Raoudah fut bti l'an 96 de l'Hgyre pour remplacer celui d'Hloun
{Description de l'Egypte, XX, p. 2H).
* L. D., II, 151 B et u; E. de Roug, Inscr. Semnh.
Mris
riqiie
bvue de donner
et la
'
nom
le
263
de lac, miri,
au
souverain constructeur.
Ncessaires l'agriculture et la production des denres, le
Nil et les canaux le sont encore aux transports et la circulation
de
dans
la vie
le pays.
Le Nil
tablit
dans toute
longueur de
la
doublent
des
bienfait
le
pyramides
royales,
mme
celui-ci,
de
pour
entrait
qu'il
dans
canaux travers
mme
la plaine
le
et
pour
il
c'tait
s'occupa de canaliser
la batellerie, le
commerce
flotte et
le
-.
la
En
difficiles
commune
besogne
et
effet,
que
les
dont on
premire cataracte
rires
Ouni
navigation.
afin d'ouvrir
la
sud
P*"
avait envoy
construire une
blement,
il
Ppi
Snouserit
occasion,
III,
en Tan
l'an
pays
et vit ce qu'il y a
dans
le
pays
8,
fit
il
III,
le
l'an 50,....
'.
cette
canal
ordonna
em-
de creuser
En
^
le
chaque anne
'.
commodes
Diodore donne une variante de Mris dans Marrhus, un des souverains auxquels on
Assis sur ton trne de fer, portant ta matire au ciel pour toi, tu as mis en tat les
voies et les canaux (?).... le matre des chargements (offrandes) te rassasie comme le
chacal emplissant les canaux (?), comme Anubis qui est dans la terre de purification...
T'asseyant sur ton trne^, soulevant ton couteau, c'est le Pskhent, matre des canaux
qui te prodigue tes provisions. (Ppi I", 76^ 80, 81
R. Tr., V, 169. Cf. supra, p. 261).
3 Incr. d'Ouni, 1. 45-48.
* Ptrie, A season in Egypt, 1887, pi. xiii, n 338.
5 Stle d'lphantine au British Musum (Bibch, ^. Z., 1875, p. 50-51).
Graffito deShel (Wilbour, R. Tr., XIII, 202).
2
fi
264
et sres,
en particulier vers
les
points
Certains
s'en font
sons, Sti
I''^
Ramss
II,
comme
gloire
des plus
belles
la xvni" dynastie a
',
Mnptah, Ramss
III
ont cr ou rpar
mer
Rouge au
la
la
les
mer Rouge.
o n'atteignent pas
fournit
il
ds l'ancien
empire, Ounas, Assi, Imhotpou, Ati et Ppi I" y font prendre des
pierres pour leurs pyramides
taouir,
de
la
xi*'
^
;
des
la
Montouhotpou
III
mme un
canal
^;
Nib-
dans
le roi
sous
hommes
de la
Pap. Anastasi
III, 6-5
(Chabas,
X/X"
d., 95-97).
/bid. etPap. Harris, p. 77, 1. 6-9 (Chabas, X/X^ d., 56-59, 96, 106).
3 Entre Qoubti (Coptos, Oouft) et Touou (Qocir). Cf. Maspero, Monum. de Hammamdt :
B. Er/., VIII, 1-14; Golinischeff, Rsultats piRev. Or. et Amric, 1877, I, 327-341
2
rOuady-Hammamdt,
1887;
dans
pour
la valle, ft
un grand
(bienfait)
pour
les
animaux du
dsert,
un
(bienfait)
inconnu
(L. D-,
II,
149 f;
26o
pelles \
ment creus un
120
de
puits
Raniss IL
souverain au
le
tagne, qui
ss
II
russit'.
ici
soif
Viens sur
pour voir
tire
les
et
les
,
mon-
montagne
la
jaillir les
plusieurs reprises
recevant
mais,
meurent de
coudes
mne
au Nil
Pharaons se proccu-
mer Rouge
et
la
Mditer-
rane, une autre voie que celle des caravanes travers le dsert
oriental.
gyptiens
lui
remontra que,
le
niveau de
Landkarte
Akad. Minch,
il
la
mer Rouge
faudrait craindre
(Sitz.
1870,
II,
(Roc.
266
hommes abandonna
100,000
l'entreprise.
nettoyer
le
En
ralit,
un sicle; Darius*
P"^
le
le
canal
rouvrit,
pour en accaparer
la
gloire.
De
montagne
l'initiative directe
du
et son
pays, aucun
le
le
la
et le dsert,
riaux de belles constructions. Lui seul possde en quantit suffisante dans ses chantiers les bois d'Asie, les
granits, les
grs-
mtaux
et
ments. Tous
les
mines
roi
et
le
choisissait
les
ville
et
de
de leur
keri,
Voies de Snouserit
xu^
et
la xix^ cette
mais chaque
la
pour
valle
l surveiller l'rection
sous
111 ,
v*'
s'y
btir
de sa pyra-
perptuaient
villes
Demeure de
dynastie ^ Hirou-Kha-
Sahouri
signale toute
originaire,
nom
une recrudes-
et
carrires
royaume
un point quelconque de
le
seul,
tale;
lui
Pi~Ramss-Anakhtou
la
Demeure de
III, 712.
5
Strabon et DioitoRE,
Ordre
().
I,
Lotiforme,
390, n. 2.
267
VILLES ET MONUMENTS
Ramss
II le
Victorieux
que chantrent
potes
les
'.
Les
villes
Ssos-
tris
dans
les environs,
ordonna de
mme
de la
ville
la faire revivre;
ou rpare
rebtit
amonceler en leves
le
*.
exhaus-
en qualit de
du dieu
fils
le
local,
il
travaux du
sousl'ancien empire,
de tous
les
roi"'
monde
un
ingnieur,
tecte,
mais un
peintre,
le
*^
1'
directeur
excuteur
l'poque th-
spcialiste, archi-
ministre qui
commande
cour
la
il
a ses entres
et
et
;
les
flabellifres.
ni
En rsum, sans le
vie mme. Ramss
roi
II,
il
quand
fait
il
Si je
raient de rien,
Pap. Anastasi
ils
votre seigneur,
comme
c'est
Sans
fais vivre
ne joui-
lui, ils
ne seraient rien.
II, pi. 1;
IV,
pi.
6;
III, pi.
3 (Chabas,
ML,
II,
132-134,
151; Maspero,
G. Ep., 105-106).
semble bien que ce soil pour cette raison principalement que les Thotms rasrent
grand temple de Karnak bti sous la xii" dynastie et reconstruisirent le leur sur le
sol exhauss des dcombres. (Cl'. Legralx; 2" rapport Ann. Serv. Ant., 1903, IV, 30-35).
3 HRODOTE, II, 137; DiODORE, I, 65.
* Bubaste parut aux Grecs la plus surleve.
s Mir katou niboii ni souton , passim.
8 Iri katou khout 7iib tooui . Pap Hood, 1.
15 (Cf. Maspero, Et. Eg., II, 26-27;
H. Or., I, 403, n. 3.
de Roug,
Pome de Pentaoir {Vap. Sallier I, vi, 1; Louqsor, 1. 46; Karnak, 1.40
2 II
le
''
268
donne au
sol sa
il
ne pourrait
mme
pas
exister.
Un
ministre du
moi
appliqu
mode turque
la
rellement paternel
vernement des
Un
d'impts merci.
et l'tablissement
fils
comme
du
La circulation de
il
tel
Ttait, en thorie
du moins,
s'il
le
est
gou-
Soleil.
la
les
mesures
commerce
la
L'impt prlevait
part
du
lion.
Il
la
part
du
qui
roi,
servait subvenir
aux dpenses
aux largesses
et
l'entretien de
ses soldats et
La rentre de l'impt
tion tous les degrs,
tration et tout
tait,
il
((
le
le
le roi
revenait
d'abondance.
gouvernement
et l'administra-
comme pour
toute adminis-
gouvernement; mais
Khnoumhotpou montre
de
le
un gros souci,
l'absence de numraire et
tir et
pour
et
Il
le
grossissaient en Egypte
le
rpar-
l'indulgence, la justice et
la
du produit'
La bont
et
d'abondance. Nulle
fiert
greniers
du
roi?
Sous
le
mme
et les prsents
I,
16i2).
269
LA RICHESSE PUBLIQUE
La peur d'un
demande. Loin de
on s'en
du
glorifie
roi.
presque
infinie
les
faveurs par leurs services: d'autres les captent par leur savoirfaire et leurs flatteries; d'autres y ont droit
Si,
se font
et,
c'est
Le sage Amonemht
P"^
rsum
l'loge de
son rgne ce
point d'altr
un nouveau
sujet
d'amour
mes
singulirement belle
rit,
liers,
une leon de
la plus
pure charit.
maxime
d'administration et
CHAPITRE
Vil
LA JUSTICE DU PHARAON
Le matre de la
justicier
loi.
| 1.
Le lgislateur
lois,
investitures, impts.
2.
Le
La
nues
Le
ter, la
et
tre,
Un rgime
On
ou de coutumes recon-
les
mmes
mains.
au
despotique les
la thocratie et le
conqute ou
roi,
la
caractre sacr
dfense militaire.
la lgislation
la police et le reste.
le
Il
et les
11
tribunaux,
est vrai
comme
l'administration,
Pourtant au-dessous de
sition
avec
elle,
existait
la
suprmatie royale,
presque en oppo-
et
Le
roi est
thoriquement
le seul lgislateur
et le
grand
justi-
272
pharaon
jusTrcE du
cier.
Il
est
mulgue des
lois qui
-.
donnent l'allgresse ^
Il
plac
parfaits,
il
pro-
encore remonter
ou Ptah. Depuis,
Osiris'^
nombreuses
Heure,
il
lois
bonnes;
et
Il
le roi est
il
il
rend
la justice
Comme
'.
tabh des
lois
pour
Seigneur universel
faisant la justice
le
le
prince de la justice
le
le
du double pays
cier
de la justice
le
matre des
On
''.
le
Ramss
t.
III,
Diodore,
an VIII,
1.
la justice ,
ou
Son trne
est le
encore
chef des
le
lois
(De Roug,
/.
H.,
bon
le
M. H.
loi
la loi
^^ le
))^,
y>
'-,
justi-
lgislateur
pays entier
*^
IS
p. 94).
139; Daressy,
pi.
monarque
dans
est le
Il
de la
gnrateur vivant de
nomme
an V,
Ptah,
en faisant hom-
et
lois ^^.le
III,
^\ le
^*.
l'image
M. H.
p. 109).
94.
1,
5 Grande est la justice, invariable et assure; elle n'a pas t trouble depuis
l'poque d'Osiris dit Ptah-hotpou dans ses Prcep/^s (Virey, p. 39 Pap. Prisse, VI, S).
6 Ramss IV, an III (L. D., III, 219).
' Sar-f n-f haqou asou nofi^ou, smen-f hapou nou ousa soser, ma Thot her ar mt:
Frise d'Esnh, sous Tibre (Brugsch, Dict., 1682; Suppl., 1388; Loret, R. Tr., XVI, 40).
Cf. comme la bouche de Thot quand elle quilibre la justice ma ro n Thot her ousa
mmt
Cf.
supra, ch.
229, n.
vi, p.
Neb mdt:
72 (De Roug,
I.
pi.
G.
cf.
Serv., 1901,
17
II,
266
XXIX,
IX, Edfou
au
roi
du
hapou n Am-ahd
l'habitant
169).
palais
, acj
suivent ses
lois,
littralement
273
LE KOI LGISLATEUR
Tous ces
titres
le roi fasse
la loi
Il
Au
mais
c'est
un
fait
presque exceptionnel.
servateur de la
lois
loi.
11
afermit la justice
tout
rgions
Shou,
Les
^,
1^''.
lois
ments ^
^
;
il
il
est
il
Il
empche
'.
les
Il
de
de R
fils
des dieux
pays
le
'
Yis--vis des
hommes, comme
comme
vis--vis
Le lgislateur
lois,
investitures, impts.
taient,
ils
rendaient la justice ^
Nous n'avons
quoique
les
Grecs
et
il
**,
11
perptuant
le
.,
18
274
JUSTICE DU
mme
pour
PHAKAON
de cette stle
par
le roi
il
en matire criminelle,
au
sujet
Il
devait
comme
il
et religieux.
yeux que
quent
la
littraires
et
par cons-
compilation d'arrts
et la
de textes pistolaires,
la
et
dique complet.
Hommes ou
Diodore a conserv
tiens
Cette
le
lois.
et Darius-.
bien suspecte ^
275
mme comme un
sages,
disaient-ils,
rpubliques
afin
vilgi,
de
instruire
que sur
Jeux
renseignements
pour eux,
dans
la nuit
et
peu
prs
Tout
mme
pour
toute,
exacts
ils
ne
prcis
et
des
plupart
la
le
antrieur se
pass
le
consult
meilleures rgles
Somme
Olympiques.
dernires gnrations.
les
confondait
tiens,
les
les
leurs
pays pri-
ce
Elens avaient
les
de
recueillirent
de l'Egypte
s'y
regar-
la
Ils
dans
tablir
de leurs hritiers.
et
avaient
roi d'Egypte,
les
gyp-
noms.
Mais
il
dcharge que
les
murs
empcher de distinguer
comme
Le
point
roi
le
plus
du butin,
difi
Mais
faits,
s'agissait-il
change
orgueilleux
on ne se
le
comme
La
Il
ne se
avait
rapport
trangers,
prdcesseurs depuis
de ses hauts
des rois,
de-
la plaine
remport
la tradition
du dsert a nivel
le sable
et l'esprit
nul de ses
glorification
de religion,
flatte
de
murs ou
de
lois,
le
style
lgislateurs
et
de plus frquentes
HERODOTE, 11,225.
Diodore, I, 95.
du
innovations.
rcit
Ce
nombreux
qu'il
faut
276
PHARAON
JUSTICE DU
lois,
respect qui les leur faisait attribuer leur plus ancien roi
-et
mme
ou
prche d'exemple
la lgislation positive
personne autre
n'est
il
ne
fait rien
Lui-
dclare solennellement
roi.
il
Ramss
III
-.
Le
roi
le res-
pect de la justice.
Dans
rpartition
la
des
dignits,
l'amour du droit
l'inscription
le
guide.
Sa Majest le roi Amonemht I" l'avait tabli prince Jirditaire..., avait fix une stle
au midi, dressant celle du nord..., avait divis le bras principal du Nil en
milieu...,
son
crasant le mal...., restaurant ce qu'il avait trouv en ruine, sparant
de limite
chaque
ville
grande amour
Le
qu'il a
roi s'inspire
saux et
nommer
flattent
de
la
pour
de
le
juste (rndt)
la justice
pour donner
faveur du
roi.
il
y a des titres
En
thorie, res-
comme
d'une grce
Du moins mettre le
vante Ramss II devant ses
d'accorder un
fds
(ce dont se
soldats dans le
pi.
dans
la place
le roi
fils
les
du pre,
pome de
Dans tout
Hammourabi
2
l'Orient,
lait
277
Pentaour)
lui
',
constitue-t-il
un
titre
la
reconnaissance
des
les
mme
leurs enfants
En
pra-
successoral.
gard,
du pass,
c'est le respect
le
de tout
et
que
le
mal
comme
et
mmes
fils
le soleil,
11
ne trouverait per-
un
fief
ne dtruit
il
il
attend de
rait intrt
ou son
le titulaire
la forfaiture
tel tait le
la
n'au-
il
fils
que
cas du sire
I^'"\:
telle cas
moins
la famille d'IIapi-Zaoufi,
si
fidle
cela,
comme
lui
en
tout,
il
les dignits
fils
du
territoire
nistratif,
d'une
il
du pre
ville,
^ En
c'est
ou du domaine
soit
d'un grand
Chaque jour je fais parmi vous des princes et je transmets au fils les honneurs de
son pre (Pome de Pentaour, Louqsor, 1. 46-47).
2 Le roi Noubkaouri (Amonemht II) me confra moi comme fils d'un baron (hd)
la succession de la principaut ihaqit) du pre de ma mre, selon la grandeur de son
amour pour la justice; car c'est Toum lui-mme que le roi Noubkaouri (Inscr. de
Khnoumhotpou Brugsch, Hist. d'Eg., p. 93; Maspero, R. Tr., \, 163.
3 Stle trouve par Ptrie Coptos en 1894 (Maspeko, H. Or., I, 464, n. 2).
* Cf. Gbiffith, Sil, pi. iv; Maspeuo, /6rf., p. 3.
3<= heure (Jquier, p. 60) et 6
Le Livre de l'Amdouat
heure (Jbid., p. 86; Maspero,
Hypoges, Bibl. Eg.. III, 54-oo, 87 s.jq. Moret, R. T., XIX, 142).
Hymne Osiris: St. d'Ammons, 1. 9 (Bibiioth. nat. Chabas, 5. Eg. IX, 105).
7 Fap de Leyde 344, verso, pi. xii, in fine (Leemans, pi. 125; Chabas, Notice
Bibl. Eg.,
1
fi
X, 141).
278
PHARAON
JUSTICE DU
Khnoumhotpou
au midi du nome de
au nord
et
erpa h,
hrditaires
princes
Nakht,
fils
il
elles.
Pour
mme
parle
Chvre
la
gouverneurs,
faits
des stles-limites
aussi
et
parle des
les limites
qui
du nome attribu
de quinze bornes ^
Plusieurs
du
la suite
roi, soit la
l'tat
Thotms
geddo
Karnak,
III
ils
du canton de Ma-
et
de partager
et
faire
pour
canaux,
les
les
le
ne
Il
mme
demeuraient
striles.
le
ou
Nil
les
donc encore
fallait
Il
pas
travail restait
terres
suffisait
de chacune Le
droit de
le
poisson
roi
fixait -il
droits
les
de chacun,
s'il
ne
les
''.
crait
point.
que
l'quit se
mais
il
rament
induirait en
l'galit?
Hrodote
le laisserait croire
1 Grande
inscr. de Bni-Hassan (L. D., II, 124-125; Brugsch, Mon. Eg., pi. 15-16;
H. d'Eg., p. 101; Maspero, B. Eg., VIII, 151-156, 161-163).
2 Bornes
de Tokhou Montouhotpou, l'an XXVIII d'Amonemht I (Coll. Edwards
Bornes du domaine d'Antouf, an XIV de Snouserit (Mariette, 1/. Z>.,
M., 71/. D., p. 30).
Bornes de Kha, sous Thotms IV (Mariette, M. D., pi. 47 a Maspero,
p. 30, pi. 106 g).
Stle de Bouhani Wady-IIalfa (Giium, Pr. S.B.A., J8'J3, t. xvi,
H. Or., 329. fig.).
Kliounialon, assignant les limites de sa nouvelle capitale,
18-19).
Stles
de
p.
Tell-el-Amarna (Prisse d'Avesnes, Mon., pi. 13-15; L. D., III, 91 a, 110 a, 119 u; Daressy,
:
R. Tr.,
XV,
36-02).
'"'
Iap.
Bni-Hassan, ul supra.
HRODOTE, II, 149; Diouore,
HRODOTE, II, 109.
I,
43.
279
il
Si le fleuve
trouver
roi et lui dclarait ce qui tait advenu. Ssostris alors envoyait des inspec-
le
champ d'un
pou,
rglait
tmoignage de Khnoumhot-
la
la
L'assiette
rsultats taient
en Egypte sensijjlement
portionnalit, aussi juste
le
mme
que sage
donc en
Egypte ^
Cet impt proportionnel soit au capital, soit aux revenus, tout
le
monde le
payait-il
galement? Oui,
dit
comme
JUSTICE DU
280
PHARAON
d'impts
dit-il,
taient
exempts
Les rois, ajoute Diodore *, tirent de leur portion du sol les ressources employes
aux dpenses de la guerre, la splendeur de la cour et leurs libralits envers les
hommes de mrite, sans accabler d'impts les particuliers ^ .
Cette
exemption
bien relle?
tait-elle
impts pour
le
compte du
champs
et
ils
roi,
auquel
les
il
remet fidlement.
toiles, etc.,
au
roi et ses
la contri-
les biens
par
tt
la quotit
innove plu-
de en droit dans
il
le
fait
Pour
les
temps pr-
comme une
il
conformait
la loi,
comme
le dit
En
l'tablissant,
Khnoumhotpou,
le
roi se
et suivait les
principes crits dans les livres aussi bien que pour la rpartition
>
DiODOHE,
I,
73.
le roi, celui-ci n'aurait tir de l'cvenus que d'un sixime du pays. Sans doute
en pouvait sortir dj de fortes sommes, surtout en y joignant quelques autres
sources de revenus comme le fermage de la pche dans le lac Mris, qui lui seul rapportait un talent d'argent par jour pendant les six mois de la saison sche, 20 mines
pendant l'inondation, au dire d'HRODOTE (II, 149).
prtres et
il
281
LE ROI JUSTICIER
des
tenait la
main ce que
la
le
roi
la
justement peru.
2.
au
Le justicier
du
impartialit, cour
du
roi,
recours
tribunaux et procdures,
roi,
pnalits.
justice royale^ doit tout spcialement rprimer les infrac-
La
aux
tions
monde, selon
Pyramides,
Tu
dans
tronc de fer
t'tablis
sur le
Aux
le roi
tes
sen empare
aussitt
domaines d"Horus,
et tu leur
rends
^.
Livre des
domaines de
St, tu t'assieds
tu parcours tes
la justic-j
le
la
rois,
que
audiences o
les
ils
282
DU PHARAON
JUSTICE
encore
la divinit
et
c'est
mal
le
Thot,
le
frends du
et fait justice
des coupables
monde
mme idal:
Il
et
juge
les dif-
grand
Sa langue
est
fois
^'.
Il
assigne chacun la place qui lui revient, les fonctions qui lui
conviennent dans
le
labourage
tances laquelle
il
a droit.
Il
et la
moisson,
rcompense
part de subsis-
la
bons serviteurs,
les
et ses volonts, et
De
hommes dans
la
barque
morales. Dans
solaire,
la
il
Grande
ou
monter
et
salle de la
de la Justice),
V?'il (ou
il
sa suite,
le
qui
des qualits
assist
de Shou,
noms
redoutables,
il
plaidoyer du dfunt
le
il
s'il
la
s'en produit, et
balance
aime
l'quit,
est-il le
rprime
la loi,
cur
il
sanc-
'.
le
comme
lui,
'<
'^
Stle de Kouban.
Livre des Pyramides, passini, et Livre des Morts, surtout ch. cxxv.
283
la vertu et
la
procdure
de
mme chacun
comme
eux justicier
';
qu'Osiris et les dieux rois et juges sont la copie des premiers rois
justiciers, plus
et
les
venus.
Je suis
avec
les rois
de
Uamss
dclare
le
Vigilant (Osiris),
en terminant
III,
la
de juger
une conspiration de
la (double) justice
souverain de l'ternit!
justice
il
de magie couvrant
membres de ce tribunal
Que par ces rois de la
Amon-R de son
cette qualit
tnbres et
grands. Le
cachs
il
n'en proclame
suprme du juge'. Le
luit
il
la justice
pour tout
roi, soleil
soleil,
monde
le
hommes galement
tous les
il
adresse aux
srail, et
il
roi
du
ciel,
chasse les
et
des
Les Seigneurs de
la justice, qui
l'iniquit,
sont
ce qu'il contient
Le respect est immuable pour ses lois:.... la justice est affermie
par son Seigneur qui menace rini(}uit. Hymne Osiris., stle d'Amonms, 1. 17-19,
23-24 (Ghab.\s, B. Eg., LX, 109-110 et 113).
2 Pap. jud. de Turin lU, 4-b (Devria, p. 17; Chadas, Ml, III, p. 10).
Parmi
les gnies,
compagnons de Thot,
assesseurs d'Osiris,
les Huit, les
284
JUSTICK DU
PHARAON
il
Comme
contre le fort
Boulaq, est
Celui
reux
et
le roi
protgera
faible
le
invoqu au papyrus de
dlivraoL
du puissant
le
(]ui
est
dans l'oppression
et la vnalit
De
Comme Amon-R,
vers lui
crie
il
Topprim contre
la partialit
des juges.
tout temps,
on
les a
souponns ou accuss ouvertement de corruption, de complaisances coupables en faveur du riche et du puissant. Le texte d'un
autre
ailleurs,
S'il
modle divin
la justice.
et incorruptible
l'oreille
malheureux
le
tribunal!
le
rle de
magistrat suprme
(sat)
pour
est
et
Le dieu
est
le
qu'on attribuait
Anion! prte
comme
et
(alors) le
la justice; le
l'aire
homme
sortir
un
de la misre
tablement puissant.
Le chef savant (lui-mme) invoque la grce d'Amon, qui est le gouvernail [excellent].
C'est toi ( Amon!) qui donnes du pain qui en manque, et qui fais vivre
les serviteurs de ta demeure ^.
qui n'exige point de baqchich,
Tu es ( R!) un juge quitable,
lorsqu'il relve l'ananti,
[ou qu'il protge le petit].
Tu ne donnes point la main au fort. ^
Hymne
Amon-Rd
fi
Sphinx, IV,
145-158).
285
IMPARTIALIT ET FORFAITURES
Au
un mora-
liste
Faites
le
magistrat
louera.^
le
Ces soupons contre l'impartialit des juges n'taient pas grachimriques. Des preuves de certaines forfaitures sont
tuits et
quatre
la plainte
des ouvriers
donnmes deux
-dire
coffrets et
un subalterne qui
une
tablette
au porte-ventail
nous
, c'est-
neur^'.
de
l'or,
et
menaa de
faire
clore la bouche,
le
pour
lui
tion
le bl
homme met
ou
lire la
les
dnonciations de
Il
reproche sa
femme
^
5
286
JUSTICE DU
elle
sante
tait
mari rappelle
connus
PHARAON
qu'il
admis
et
car le malheureux
audience seulement
reu son
les
lui
gens
appor-
Dandm,
Paris, chez
homme
pauvre
il
graisser le marteau
fallait
le
Alceste
affaire,
il
faut laisser
manire seule
diffre.
Un
qui
bien
puis l'vinc
le
la
s'en
le
enfin
il
le
afin
contraint d'envoyer en
de
le laisser pai-tir
avec
mme,
il
tait
si
la ncessit
fois,
marche rgulire de
ils
affectionnaient la devise
possible
les surcrots
pas d'affaires
se prsentt dont
la justice.
de besogne
ou
le
moins
on n'et rien
de Londres ^
Un paysan de
l'Oasis
du Sel en voyage
de plus
l'a
rou de coups.
Il
s'est
vu voler
le fils d'Asari,
qui
Plainte au khou de dame Onkhari : Pap. hirat. 371 de Leyde, A7A' d. (Leemans,
Mus(''c de Leyde, II, pi. 183-184; Chabas; ibid., prface, p. 19: Maspero, Journ.
Et. Eg., I, 145-159).
Asiat., mai-juin 1880
' Le voyage d'Ounam on : Pap. d'El-Kargh (Golnischeff, li.
Tv., XXI, 74-104; Mas1
il/oA(.,
2 d.,
1' d., p.
dpend Thotnakhti
Mii'ouitensi de qui
cet instant, et le
mais
287
seigneur sort en
le
Du
leur rapporta
bandit
il
dit
on
le
dmarches
il
en tout cas
Sans doute
et
il
a invoqu la
et le
voil
nombreuses
et
dans
s'agit plus
mme
ne
et client.
du pays
est
il
il
l'affaire
le roi lui-
mme.
Mme
de l'inspection de tous
et
charg en outre du
Sit,
temples sur
les
le
mme
11
donne des
ins-
cependant
blique
le
il
((
Ce
que
nous ignorons
fait,
bon
droit,
si
ce qu'on
le
fait
hommes
finit
d'aujourd'hui
par
!
on devra pourtant
lutter contre la
quelque formaht
et
et
polis
Ramessou
avait
Bok-ni-Amon
fils
fait le
gistrement qui
lui
un esclave en
le
prophte d'Hermo-
Bok-ni-Amon de remettre
ncessaire
donne
le
Le Syrien
nom
il
met en branle
Maspeuo, Contes,
et
main dessus.
la
sobriquet de
le
il
ML,
IV, 151).
la police
de re-
288
JUSTICE DU
cherches, ou prive ou
fini et
au muse de Bologne.
mal adress
faire
mais
Khemap
celui-ci
:
la
brigade royale.
la
sourde oreille et
lui dit
s'tait
Il
Pas de
ramener.
en disant
Khemap de
fit
aujourd'hui conserve
lettre,
alla
Il
discours
qu'il l'explique
est retrouv
pas
officielle,
PHARAON
Il
alla
son tour
fit
donc chez
sourde
la
Nous n'avons
le
gouverneur Mrisokhmit;
oreille, ainsi
rien y voir
Il
ne
donc
lui restait
nouveau possesseur de
le
l'esclave drob
Nous
ne savons'.
c'est
que
mme
la
ba-
comme
devant
pyrus Abboll. La
prit
rivalit jalouse
truction criminelle
que
de deux fonctionnaires et
l'es-
la
lui-mme
le vizir
dsirait touffer.
Ta Qonbit dd ni nout (Ci'. Chabas, Ml., III, 133 Spiegelbebg, Studien, p. 13-63.
nom, lu d'abord Tat, cf. Griffith, Proe. S.B.A., XIII, 1890, p. 140; Spiegelbebg,
le
Sur
l.
c.
Maspebo, h. 0. I, 336).
2 Pap. de Bologne 1086, 1. 9-23 (Chabas, Ml.. III, 232).
3 Le Commandant, seigneur de la ville (hd, pa our ni nout) et le Commandant de
l'occident, suprieur des gendarmes, grand seigneur de l'auguste ncropole (hd n Ament,
mour Madjaou, our dd n Kher chops) avaient fait chacun un rapport au Poliarquc-Gouverneur ou vizir (mour nout, cnt) Khmos, pour dnoncer les dpi'dations commises
dans la ncropole et surtout le pillage des tombes royales. Une commission compose du
Poliarque, d'un contrleur royal, du majordome de la demeure de la divine adoratrice
d'Amori et d'un lieutenant royal, qui s'taient adjoints encore d'autres personnages,
expei'ts, scribes, policiers, etc., descendit sur les lieux et inspecta un certain nombre de
tombes. Sur 10 monuments royaux, 9 taient intacts, un viol; mais pour 2 autres, il y
quant aux tombeaux
avait eu tentative. Sur 4 tombes de prtresses, 2 taient intactes
et chapelles de particuliers toutes avaient t violes (Pap. Abbott, p. ii-iv, Chabas, Ml.,
III, 1). 60-66). L"cn<iute parait donc pai'iaitement justifie. Mais ici intervient le commandant suprieur des Madjaiou. .laloux sans doute de l'initiative de son collgue de la
ville et patronnant les gens de la ncropole plus ou moins solidairement responsables des
mfaits dnoncs, il va s'applifjuer faire avorter l'enqute tout en talant son zle. Il
rdige donc un rapport sur la visit(! faite, donne par crit les noms de prtendus coupables et les fait arrter (l'ap. p. iv, 1. Fi-lO
Chabas, p. 74-7S). Puis ds le lendemain,
19 athyr, il gare la justice, il mne la commission dans une autre partie de la ncro;
289
raison
tribunaux
et
visible,
C'est dans
Sti
le
dieu in-
un loge du
roi
la loi.
II,
le
Amon-R
on visite les tombes des reines et des princes qui sont l'cconnues sans dommage,
on confronte les dtenus, leur innocence clate; on les relche, et la population de la
ncropole se rpand dans la ville (Pap. Abbott, p. iv, 1. 11-18 v, 1-11 p. 77-81). Le prfet
de la ville est de mauvaise humeur, quoique le mme jour, une 2 instruction ait convaincu
de leurs crimes 8 individus arrts comme auteurs du pillage de la tombe royale viole
(Pap. Amhurst, p. ii et
Ghabas, Ml., IV, p. 8-19) et que la Commission les ait dfrs
au roi. Le prfet s'agace d'autant plus que les gens de la ncropole affectent de parler
devant sa porte avec l'air de le narguer il s'emporte contre eux, il les menace, il jure,
il cite les tmoins dont il a recueilli les dpositions, et il en appelle au roi (Pap. Abbott,
il rdige
p. v, 1. 12-18: Ghabas, p. 95-96). Le commandant de l'occident tient sa vengeance
avec dlices un long rapport sur les paroles imprudentes de son collgue il insinue que
il incrisuspecter la police de la ncropole c'est offenser le roi gardien de ses anctres
mine les tmoins invoqus par le prfet de la ville, 2 scribes de la ncropole qui
auraient d s'adresser lui-mme (on voit bien ici sa rancune et les raisons de sa
conduite) il rclame enfin une enqute sur les paroles de son collgue. En dplaant
ple,
l'affaire
il
1.
19, vi,
24: p.
1.
103-106).
En
effet
le
lieu les
19
290
JUSTICE DU
Amon-Rl
le vizir
Qui
le
premier
fait roi,
des faibles,
ne
dit
pas
le
dieu de la premire
les
tmoins dcisifs!
fois,
Qu'on amne
PHARAON
Amon-R! qui
Le
d'aprs
seur
le
le
dogme
des
de voix en Occident
et les justes
hommes, chef de
dynasties
toutes les
fils
en qui
s'incarne.
il
Cependant
le roi
ne rend pas
sou-
vent par lui-mme. Si haut que Ton remonte par les textes, on voit
ou Ton devine
juger,
comme un
Dans
dans
le roi
le
le rcit
suzerain fodal.
de
la destruction
tombeau de
des
Sti I"", R,
dieux, grav
et
des dieux
Au temps
1 Pap.
Anastasi II, pi. vi, 1. 4 et sq. (Masperg, Genre Epist., p. 80-81) et Pap. de
Les 4 premiers vers forment
Bologne 1094, p. n, lettre 4 (Chabas., Ml., p. 145 et 158).
j'ai cit la
manifestement 2 strophes. Au milieu il reste des bribes d'une autre strophe
traduction de Chabas pour en ligurer plutt l'allure que le contenu. Chabas traduit tout
dill'remment les deux derniers vers il dsigne le coupable, et celui-l est pour la
demeure du feu
le juste, et celui-l est pour la droite. Il y voit une formule anticipe
du Jugement dernier selon l'vangile. Mais Anastasi porte makliroti au lieu do maou;
Ament ne signifie pas forcment la droite et khd est l'illumination non la combustion.
M. Maspero ne s'est pas assez dgag de l'influence de la l" traduction ; en traduisant
qui condamne les malfaiteurs au bcher, lui dont la parole est puissante dans l'Occi dent. Quelque sduisant que paraisse le rapprochement imagin par Chabas, il faut, ce
semble, l'abandonner dfinitivement.
2 L'absence absolue d'Amon dans ce texte permet d'en attribuer les
ides un ge
p. 4-7).
291
ciaire.
comme
et tout prince
On trouve
Ppi,
Voire
mme,
ils
et
dans
la
On
".
un devoir
C'est
il
pour
strict
le
Ces choses,
mon
(amkhou)
dit
un bon
vis--vis de
l'on
et l'exercice
roi,
non seu-
nombreux
personnellement oiens, ne
roi,
tribunal,
justifierait
femme,
du
Qu'on m'amne
les
mon
sujet.
On
Le secret de
la
n'en
fait
il
le
amena
lui
sa
v.
s.
f.,
femme,
que
il
je les instruise de
suffi-
sante pour supprimer les assesseurs du roi. C'est avec grand mystre
il
de
la
y participer. Encore
de Ppi
P'"
le
procs
le roi
l'y appela-t-il
les
et le soin, la fiert
avec
les-
lui, et insiste
292
(le
PHARAON
JUSTICE DU
combien
procdure
cette
'.
met
de nuire en
mais
le faisant
la
femme ne
prononc".
mme
le
Un
gouverneur,
si
mieux m-
libralement de la
fait
Amonms
gouverneur
un personnage minent
et lui
chappera
aura
n'avait pas
qu'il ft,
rite, alors
plainte
haut plac
si
le roi
et
dfaut de ce
manque de formes
invoquer
le roi.
Entre l'esclave et
tiples chelons.
on lve
les
le roi,
regards vers
gouverneur
//.
Inscr.
d'Ouni,
Or.,
419).
l,
1.
11-13
(Erman,
juge
et le
Car on
de l'opprim
de tous
',
M.
Z.,
1882,
10-12;
il
recours
est l'arbitre
qu'il
directement appel au
le sait
qui ne
la force.
faible, espoir
acception de personnes et
les
on attend de
le roi,
ou l'abus de
du pauvre, appui du
le
Cependant de tous
suprme,
il
fait
point
ne connat
lieu
de suivre
roi'*.
^gypten,
p.
205; Maspero,
Khoufou
293
RECOURS AU ROI
communiquer avec
commandant de
le
la
du service
ordinaire,
d.w
ils
mon
le roi.
qu'il
tous
, dit le
et
il
commandant de
aux gens de
fait
commandant
la ville
qui
fait
jour, mentionne
le roi:
papyrus Amhwst,
le
commandant de
contrleur, le lieutenant et le
le
Je suis le
Effective-
mme
dat du
ncropole
la
matre, afin
les magistrats
nomarque,
la ville-.
le
Toutefois
le
le
commandant de
dant qu'il
tait
De simples
galement
aurait
particuliers,
prouvent. Le
le
du ct du Midi^
faire
souverain.
contre
la ville, est
fils
pu ne pas
prcisment
il
au gouverneur*
le
plainte
mais
il
l'accuse
raon^
homme
roi
termine l'avertis-
le scribe
Amon-nakhtou
et le
III, p. 200).
5
Ml,
III, p.
188-J89).
JUSTICE DU
294
PHARAON
s'ils
ne rpriment
mais
le secret,
il
mon
seigneur
'.
faire
ont
Ils
l'ouvrier a gard
roi.
Un
ne
roi
lui fait
Amnths
et si le
divine prsence
roi
que
le
greffier
en sa
me
fasse
semblablement encore
le
il
roi^ Le
fait tort
dsignent vrai-
ces mots
m'a
posses-
le
encore
et
roi,
leur
tait
c'tait le
^ ne
privilge de tous^
Mme
cas
nullement rserv,
au
les
il
appert au
par
crit.
Une
duction la cause
roi.
Mais
il
doit le
un rapport
rend
crit
les faits
authen-
p. 214-215).
*
Pome de Pentaour.
'
295
tiques
seul
il
met en mouvement
et
saisit
la justice
royale*.
l'histoire
et qui
Ce n'est pas
une
fin
supplie pour
l
veillance
car
ordonne de
le roi
le
et
n'a-t-il
pas
la
dant de la
ville n'a
fait
deux scribes de
que
elles,
le
la
scribe des
on ne
seulement
il
s'est
il
des
et
ncropole
deux quartiers de
pas tu
l'affaire
elles
mon
scribe ainsi
relativement
la ville... et
Un papyrus
de Turin
Ensuite
ressemble
Khnoum
et
de
d'lphantine,
Cette procdure a
beaucoup frapp
Grecs
les
chez eux
les
En Egypte, au
contraire,
rquisitoires oraux et
plaidoyers sont remplacs par des rapports crits. Les Grecs ont
l'on
juge
les
paroles
^ Pour
signifier
1 C'est
pourquoi Zod-Khonsou-af-nkh se dclare fort transmettre des crits
jusqu'au roi quand il s'agit d'empcher le mal w [R. Tr., XVI, 57).
2 Si tu ne veux pas troubler ma srnit, ne rponds rien ce qu'il dira. Veux-tu,
quoiqu'il dise ou qu'il se taise, nous le rapporter par crit? Nous couterons ce qui
nous sera transmis de la sorte.
s Histoire d'un paysan (Maspero, Contes,
p. 47; 3 d., p. 52-53).
4 Pap. Abbott, p. VI (Chabas, Ml., III, p. 105, 122 et 98).
5 Pap. de Turin (Pleyte et Rossi, pi. 51-60; Spiegelberg, jE. Z., 1891, p. 73-84.
6 Diodore, I, 75. Cf. Gre.nfell, .4m/(!<'/'.i'/>r/;j?/r/, 1891, p. 38 (an 157 av. J.-C).
7 Supra, p. 291, n. 3 (Mariette, Mastabas, 185; R. Tr., XIX, 124).
PHARAON
JUSTICE DU
296
Et de
ne
Il
fait
L'apologue du
Procs du ventre
devant
plaideur
la
les
:
de la
et
juges suprmes
Aprs que
le
parole longuement.
ncropole,
tte
le vizir
imagine
plaidoyers faits
et
les
coutume ^ Dans
C'tait la
l'afTaire
un expos de
la
de la
Grandes
les
les
tmoins dposent;
Mme
on entend
uns et
les
accuss
les
les cris
mme
Qu'on
est loin l
roi s'impose la
ne s'estime
saisi
mme
s'il
se rpte,
mme
s'il
Pour
le
sort de la
soumettra encore
la suite,
il
Il
se
la loi.
Le Y\z\Y{zat), une
fois saisi
Il
interrogent^
tion^.
Le
Les juges
runis en commission,
tels
fait
dune
il
ou
ne
fait
subordonns, gnralement
tels
faire les
'
un
499,
greffier
op.
cit.,
Prceptes de Ptah-Hotpoij
Pap. Prisse, ix, 3-7 (Virey, p. 59-60).
Sur le Zal, gouverneur, grand-juge ou vizir, et la cour des Qonbitiou, voir Ghabas,
Ml., III, 133 et 165-167; Spiegelberg, Studien, p. 5-63; Revillout. Actions, p. 71-77;
supra, p. 288, n. 1.
fi
'
297
Khmos dans
Ainsi agit
de la ncropole
l'affaire
18 athyr,
le
il
commandant de
accompagn d'un
il
21,
fait partie
lui-mme toutes
la sentence.
Tantt
mmes
et se
lation,
le
ne juge
Tantt
lui.
il
prononce
et
l'affaire.
les rois
recueilli le souvenir
t-il
que
le roi
de ses assesseurs
les avis
se contente de
il
De mme
les
assiste
vizir;
pas
du
secrtaire
le 19,
il
l'occident
mais aussi par leurs jugements. Ainsi Diodore mentionnede Bocchoris et l'quit d'Amasis
la sagacit
Plutarque
et
Isis
au premier
quand
femme d'Oubaouanir
relate
la
sentence de Nibka.
stle
par
et le rappeler la justice
il
Une
malheureusement
inscription,
Voici que
le
justice en Egypte.
d'anantir
le
crime
Il
et
tint
[prit la
de dtruii'e
:
fraude.
la
Harmhabi
fait
nous
mutile,
fort
[et s'arrta
la
la rsolution]
le
cabinet de
l'Egypte et dcouvrir les actes de violence [qui se commettaient sur la terre d'Egypte.
et nuit
pour rechercher
le
bien
de
appela un scribe pour transcrire les ordi-es] de Sa Majest. Le scribe prit palette et
Il
papyrus
et crivit
veilla jour
la terre
d'Egypte
*.
donn, savoir
les
Rechercher]
les
actes de violence
commis sur
1 Pap. Abbott,
p. I, I. 9; p. u, 1. 1; p. iv, 1. b sq.
p. iv, 1. H; p. vu, 1. 1 sq. (Ghabas,
Ml., III, 65, 74, 78, 131).
2 Diodore, I, 94 et 9.t.
3 Plutauque, De la fausse honte, III.
* Stle d'IIarmhabi Karnak (U. Bourunt, R.
Tr., VI, 41-51; Muller, jE. Z., 1888,
p. 70-94. Cf. Maspero, H. Or., II, 346-347; Revillout, Notice des papyrus, introduction.)
;
298
JUSTICE DU
PHARAON
barque
n'a
et
pour
avait t construite
comparer
la saisie
condamne
Il
pu payer l'impt.
rait-on
roi cette
le
commerce des
faire le
rapport
le
Cette barque
bois
ne pour-
cette dcision
le
harem de
ture
la reine.
de leurs fonctions,
des esclaves
lant
les
mle
maraud,
et femelle
Un
plaintes.
et-
ont
autre
d'impts
soldats collecteurs
vol
vol
le
abusant
qui,
du fourrage
un loge pompeux du
encore
est
mme
et
d'herbes
ont
qui
recueil-
puni.
La
qui venait en
roi
prvarications des
les
grands.
Au temps
de
on
la xxi dynastie,
une crmonie
vit s'introduire
que
le
dans
les
Amon-R lui-mme
devant
dieu grand
le
coupable.
le dclarait
qui disait
dit qu'il
mme
l'un dclarait
Le grand dieu
Amon-R,
mon bon
le
peuple.
seigneur,
Thotmos.
Thotmos
il
est
La
fut pro-
Si
quelqu'un l'attaque,
devant
le
dieu
dit l'oracle,...
le
Thotmos
299
ARRTS d'aMON
dans sa dignit*
au bon
de roi
plaisir
du
roi,
En
procdure
ralit cette
livrait
et
Tinculp
et
pouvait
le
la pro-
procdure
et
Au
justice.
lieu
prsider le tribunal
comme
roi-prtre,
le
non content de
par
le
pass.
Le plus souvent,
jugement.
Il
le roi
se bornait dsigner,
tribunal^.
Mme,
vizir-poliarque {zat
vizir
mour
hauts fonctionnaires
le roi
la
qui leur a
royaume
les
fois
mme
parmi
vince, et
de
la pro-
la justice, le grand-juge-
les
tribunaux du
entier*.
TafTaire de la ncropole, le
Naville,
Une
inscription historique de
Pinodjem
62-69.
Cf.
* Il
JUSTICE DU
300
hommes du
roi
pour
PHARAON
Mais
'.
le vizir-po-
Pakhar
deux coaccuss
et ses
aboutir un non-lieu
outre
qui,
vizir,
le
dj
la
contrleur lieutenant du
comprend
mis en
d'enqute
dont
liste
le
l'instruction,
comme
mme
procureur,
la
inter-
de
la reine
Noub-
crit, et les
fait
le
mme
-.
voleurs
premier cas, du
pharaon
le
instruire la sentence
En
le
et
du tombeau de Sobekemsaouf
khs. Aprs
majordome de
violateurs
Puis la
agissant
fut
de
chargs
procs doit
le
capitaine de cavalerie et
traire le
roi
le
le
Grandes Assises,
contrleur royal,
que
est-ce parce
Ce tribunal
le
adoratrice
divine
convoqu
et
manire.
la multiplicit des
lui,
plus encore que pour les accuss, une garantie; tous sont des fonctionnaires dpendant de lui, parfois jaloux les uns des autres, et
s'inspectant rciproquement. Probablement, certains d'entre eux
surveillaient-ils spcialement la
les
se passe rgulirement,
tue par
rations.
*
>
nom du
roi.
Parmi
procdure au
Pap.
Pap.
Pap.
Pap.
le
Le
vizir,
et
comme, dans
la
heutenant royal
\ qui
insti-
Oualiem souton
sous-commission
301
le rle
roi.
tait
s'il
l'accus. Le tribunal
certaines garanties
offrait
s'il
du papyrus
trs clectique.
Nous y voyons
commandant de
demeure de procder.
la scurit
d'Amon semble
ct des
publique, on ne distingue
la
celle des
prophtes
et
que
les
comme
le tribunal,
conspirateurs, tait
III
les
de juger des
juges
nomms
un
seul prtre de
se peut
Pakhit.
Il
trsorier,
un capitaine d'archers, un
le roi
dpendt de
la
nature de l'accusation et de
la qualit
de l'accus
Quoi
jury
qu'il
nomm
en
soit
par
d'ailleurs, cette
le roi,
peut-tre
nome
du
civiles ressortissaient
au tribunal hira-
Pap. de Turin,
DiODORE, I, 75.
III, 8).
302
PHARAON
JUSTICE DU
Le tribunal dsign
comme
dans
le vizir
l'affaire
devoirs, et se retirait.
palais,
dont
il
y>
t arrts et
fait l'appel
emprisonns
nominal
puis
il
III
ajoute
complique
;
les crimi-
aux juges,
Pakhar,
il
Il
pouvoirs
serment
jugez-les
l'Eternit
Par
la suite, plusieurs
membres du
tribunal furent
condamns
et
Revillout, Z/e tribunal gyptien de Thbes : Rev. Eg., 1883, III, p. 9-13.
Les rois d'Egypte, d'aprs une des lois du pays, faisaient promettre par serment
aux juges que, si le souverain leur ordonnait de rendre une dcision contraire la
justice, ils s'abstiendraient de juger. (Plutarque, ApoplUhegmes, Usages des rois
d'Egypte : Capart, Esquisse, p. M).
3 Quand j'tais au conseil (qonbit), la loi tait ferme. Je n'annulais pas les dcisions,
mais je me taisais en prsence des faits, afin d'exciter des cris d'allgresse et de
joie. (Pap. Turin, xvn, 9 sq.; Spiegelberg, Studien,p. 34-35; Moret, L'appel, p. 148;
1
Cf.
une intervention du roi au cours des dbats pour stimuler la svrit des juges,
ou punir leur indulgence il tablit que cette interprtation pchait par la base.
natre
303
du nez
pour rien
et se ft subs-
Mais
le
titu
blme
inflig
au commandant de
la ville
pour
le
citation tmraire,
les
la responsabilit
des magistrats
que leur
grve
si le
serment
le
au tmoignage de Plutarque^ de
faire
de
Si l'administration
la justice
chappait l'influence du
roi,
et,
comme
loi
Ghabas,
le notait
la
vieilli
>;
polices
sible,
civilisation
La condamnation de l'innocent
en dpit de
la protection officielle
du
murs douces
n'tait pas
roi
mais
et
impos-
elle tait
de la lgalit.
S'il
succombait,
procdure rgulire
c'tait
la
Rsumons succinctement
les
les
premires formalits
3
*
suivons
sides.
et
Devkru,
DiOUORE, I, 77.
Cf. supra, p. 302, n. 2.
Ghabas, Ml., IV, p. b8.
304
JUSTICE DU
PHARAON
attentat fait
une
plainte.
Un
le
nomme
s'il
ne
pouvait,
le
la
mort, en ne
un chtiment
papyrus de Turin 1
dix personnes
et
punies
entendues ou
les
'.
mme
du
bnfices
vol*,
d'un
une vengeance ou
torit, policier,
La
loi
mme
la justice.
il
la dlation,
en dehors
Rome
du premier
sicle
les
lois
et
ne jouis-
temps
elle
Diodore, I, 77.
Pap. Turin, I,
iv,
6-15; v,
(Devlria, p. 22-27).
'
SOS
PLAINTES, ARRESTATIONS
il
s'exposait
un recours conventionnel
le
calomni
faisait
et
retomber l'accu-
Le magistrat
saisi
et Tincarcration
crit
et le
Uat) qui
degr de
les
la hirarchie.
le faisait
il
tait
parvenir au
Celui-ci
roi.
Dans
le
comman-
et le
mot de crime,
propos
conduite des deux scribes qui ont dpos devant son collgue
de
la
de
la ville
'.
Le
un rapport
faisait
transmettait au vizir
le
il
s'il
le croit
lui, le roi
nomme
des juges.
utiles,
reprsentants de la force
semble avoir eu
le droit
ils
pubUque ou
experts.
Mme
tribunal
de la ncropole ^
le
de
l'arrt.
en
effet les
uns devant
six
Pour
nomm
au discours
nomms prennent
connais-
ncessaires.
la
I.
* Cf.
5
A moins qu'il ne faille IdentiGer ce Meitious-Amon au scribe Phrnihabi ou au lieutenant du roi Pcn-Renou qui ne figurent dans aucune des deux commissions (Pap. 1
de Turin, p. ii, 1. 1-4; iv, 1; v, 6). Devria suppose que le scribe servit de greffier la
2= commission, et le ouahmou tint le rle d'interprte dans les deux.
>
20
306
PHARAON
JUSTICE DU
silencieux.
On
Il
s'en faut de
beaucoup que
le
prtoire soit
Mayor
A et B,
gistrats et les
le rcit fait
Le serment
teur
'%
les
admis en justice
est
tmoins^, et
de preuve ^ L'accusa-
titre
d'accuss*^,
hommes,
bante dfaut de
Que
je sois
all
que dans
tre la
mis mort
si
mort,
mens
je
les lieux
civiles, le
Le faux serment
titres crits^'\
jamais
qu'il n'est
est rigoureuse-
comme
!
l'affirme
jure l'accus
p. 24-28.
gendarmerie.
Pap. Amhurst, pi. ii-(Ghabas, Ml. IV, 8-12).
Spiegelberg, Studien, p. 71-81
Translation, p. 74
Revillout, Interrogatoire,
R. Eg., 1897; Capart, Esquisse, p. 2a-26 et 28.
* Ils (les juges) lui firent supplier le nom du Pharaon (au pre divin, demandeur).
Pap. Van de Burgh (Revillout, Actions, p. 21, n. 2).
5 Par exemple, le contrleur Pentahataux Pap. Vassali et Harris 499 (Revillout, Inter On lui dfra le serment
rogatoire; Actions, p. 116 et 133)
par le roi de ne pas
mentir sous peine de mutilation. .
6 Papyrus cits, passim.
roi
Il fit serment par le
La formule pouvait varier
Tout ce que j'ai dit est vrit, sinon qu"on me rduise en servitude. (Pap.IIarris \, v,
col.
Par le poids de la colre d'Ainon, par le poids
; Revillout, Actions, p. 139).
del colre du prince! Si l'on me trouve (coupable)
il me mutilera et me rduira
en servitude. (Pap. Harris 499, v, vi
ibid., p. 149-lDO).
7 Par exemple
l'habitante Ghet, 2 fois (Pap. Vassali
Revillout, Actions, p. 133)
ib.,
Saou, Arinofritj Maoutemouat, Maoutemhib (Pap. Harris 499, v", col. m, iv, vi, vu
ib., p. 153).
p. 147-150); Annouro (Pap. Mayor A, r, c.
s Le bok Pauckhou (Pap, Harris 499.
v, c. m; ib., p. 147); les honoii Arnenabtob et
2
Paounnakhtouenap
(Pap.
Mayor
B,
r", c.
et
ib., p. 155).
))
307
Paounch
oreilles
Le plus souvent,
'.
ou
-,
les
c'est la mutilation
du nez
ou
des
et
peine du
la
y^
en Ethiopie
^.
On use de
la
btonne
question
comme on
les
mains
appliqua
leur crime
la torture leurs
la
et leurs
^.
ils
avaient
sicle contre
les
la
commis
Rappelons-nous que
On
confirmer ou r-
faire
Ils
manire dont
tinrent le
mme
on leur
langage
y>^^.
voleurs) n'y ont pas renonc encore contre des gens inoffensifs.
Cependant
pour
de
la
les
la reine Isis
cependant
il
qu'il a vol
au tombeau
ML,
III,
'"
<
p. 296, n. 5.
'
Bas-relief
308
JUSTICE DU
ment
il
PHARAON
vide.
Le tmoignage des
tiers
ss, accusateurs,
tions de la vie civile soit crites, soit verbales, des tmoins inter-
connais
la
elle ?...
Ne
femme
femme
Katouti
Tu
avec
elle ?...
^ Lorsque Sinouhit
et
il
a recours au tmoignage de
cependant qu'on
cite
ou bien encore on
devant
le
crit
arrive
il
fait
tions.
il
tribunal des
la
comparution
les
gens de
la
le
:
peut se
et
Aussi
bon
con-
le
de mensonge accusateur
et
tmoin.
))
est loue
le
309
et exposerait
des
peines.
Mais ce qui a
Nous avons vu
le
Un magistrat
dposition.
Un
une
plai-
prcautions de justice
Le correspondant de Katouti s'en sert pour obtenir son tmoignage-. Mais sa propre lettre a une importance,
de signaler en terminant
Un
Tu garderas ma lettre
fera titre
un autre jour
faire titre,
gardez
^ Un procs
ma
prend soin
qu'il
Vois, (ceci)
lettre
elle
vous
ou criminel ne se
civil
termine pas sans que l'on constate par crit les droits reconnus
par
l'arrt. Ainsi se
du
l'affaire
fils
papyrus
d'Harmhabi, se conclut
l'an 21
De mme,
',
lui
adjuge
la
maison dllermias
chytes*^.
titres
et
conservait-elle
les dossiers
du procs
tion de Bocchoris
titres
de
avec un
jugements Les
les fouilles
de M. Ptrie au
et
de
la lgisla-
Fayoum
ont rendu
mme
ni
de
la
xn^ dynastie
je n'ai
111, 07-68).
Loc. cit.
Pap. Mallet, f" u. pi. IV, 1. 5-7 (R. Tr., , 51).
* Pap. Abbott, p. vir, 1. 16
On lui crivit une l'euille d'inscription.
Ul, lo2). Ils ont sign au registre qui l'ut dpos dans les archives du
"-
(M.\si'ERO,
s
>
Enqute,
(Ch.^bas, ML,
gouvernement
p. 260).
Ostr. 5.624
du
RKvrLi.ouT,
Br.
(Cf.
3i0
JUSTICE DU
par
le
mot amitou pi
PHARAON
, et certifis
'
par des serments et des tmoins. C'est d'aprs ces crits de toutes
ou prives, qu'Amonemhat
dans
Rien de
champs ou
selon ce qui
-.
les livres
que
tel d'ailleurs
prises d'eau,
P""
la
litige
ou
galement
profitent
et
faute de mieux. C'est une descente sur les lieux que Katouti
avait assist
roi
femme
elle a
scribes
les
le
emmen une
du gouverneur sont
videmment,
et
ils
alls la
demeure de
l'odysse des
ils
ils
et
visitent
ils
une vingtaine de
explorant
l'intrieur,
puits et
extr-
Mdinet-Habou
le
Sobekemsaouf
enfin
au
roi. Ils
remarquable
activit
Cependant
Les
fouilles
on peut dire
les
passe en longueur
<
Pap. Ptrie
*.
(Grikfith,
mme
Hierat.
de Khnoumliolpou,
Pap. Anastasi, /.oc. cit.
Chabas, ML, IV, 21.
et 457-460).
2 Iriser,
fait
STfi.
311
SENTENCES, PNALITS
le
nomme
les
Nicha'.
Commenc
Ahms
sous
fameuse de ce monarque
seulement sous Ramss
il
I*^',
la dynastie
Harmhabi,
se termina
repris sous
II,
l'Oasis de
il
de plus de
trois
sicles.
confront
interrog,
si
longtemps
La
dans
(emprisonn
et
le
la sentence. Arrt,
l'affaire
ment ou de
un acquittement.
Le tribunal
institu par
Ramss
III
mesure
le
De mme dans
d'Amon
gele
la
mais chacun
^.
est l'objet
sa responsabilit. Sans
la
tre de style, le
lit
le
nom
et la
qua-
mante, puis
le
le
chtiment:
lieu
en culpabilit;
disposrent de
Il
et
comparution,
le
verdict,
du jugement;
rus Lee
la
ils
ils lui
sur place,
lui
ils
l'onttrouv
mourut lui-mme
du
ou
ils
^ Les papy-
Torab. de Mes Saqqarah (Loret, Fouilles, p. 11-12; ^. Z., 1901, XXXIX, 1-10;
MoRET, M.' Z. b., 11-39: Al. Gardineu, Untersuchungen de Sethe, 1905, IV, l'asc. 3).
1
Mayor
Cf.
A, v,
Mariette,
passim.
Catalogue
et
312
pables, les uns y sont
tion
PHAHAON
JUSTICE DU
du nez
et
condamns
mort
d'autres
l'abla-
forcs
Le supplice de
du
l'ablation
le
femme
le
'
les
le
mot
mutilation^
Il
appliqu
est
La
exaction''.
d'Harmhabi
stle
Har-
par
aussi
et
relate,
des con-
le
typique
ici,
avec ce dtail
La bastonnade
est
La relgation ou
la
bonne garde, de
la forteresse
de Zalou^ Le
les criminels
dont
la
coupables dports
papy rus
peine a t
et
commue,
occups dans
les
femmes
juges
et les
Quoi
par
la mutilation et les
dore raconte ce
([u'tait
pour
les
condamns
le
travail des
mines
'
'^
PEIN^:S,
en Ethiopie
313
MORT, TORTl'RKS
'.
Ramessum-.
La peine de mort pouvait
Les thiopiens brlaient
d"Oubaouanir
Dans
le
Toutefois
le
hrtiques ^
les
ses semblables'*.
flammes
ainsi
ou par
fer^
le
La femme adultre
conte de Snosiris,
le
il
ft livr
le
mme
crime
glaive
On
la
mains
de
la
mme
voit
et les
ennemis de R.'^
dcolla-
Enfers'*'.
que
et
passaient au fd de
Il
la souffrance, ni qu'ils
les
m,
12-14.
Donn aux
Libration
scribes qui taient dtenus (nti zdliuu), pains luanj^er
du scribe Ptabiiits. du serviteur Ptahemmennou, et de Bok. Par la suite l'ut relch le
scribe Hordanour, midi. (Pap. Leide, I, 3.50, col. m, 1. U-14
R. Tr. XVII, 147).
3 L'existence d'autres supplices capitaux est douteuse
on ne connat de pendaison
que celle du panetier dans la Gense (XLl. 13) la strangulation de victimes humaines
au tombeau de Montouhikhopchoul (M.M.C., V, 432) relve du temple non du tribunal;
2
supplice de Pentaorit enseveli vivant {H. 0., II. 480) est hypothtique ; le supplice
mis sur le bois di ker khet, o Ermax [Gerichtscerfahren, M. Z., 1879, p. 83) et
AUsPERo (//. 0., I, 337 II, 539) voient le pal, ne serait selon Spiegelberg (Studien, 76-78
et 125-126) qu'un mode de question.
* Stle de l'excommunication {M.a.riette, Mon. die, pi. 10; Maspero, R. Arch., 1871, II,
p. 329 sqq. Sch^eker, Urkuiiden, III, H1-H3).
Khoufou et les magiciens, Pap. Westcar {Contes, p. 63).
le
d'tre
HRODOTE, II, IJ 1.
^Maspero, J. des Sarants,
Les deux frres {Contes,
''
**
fbid. p. 17.
10
Cf. J.
XXXVl,
125-126.
L'ivre
II,
!v
de VA mdovat.
p.
pi.
47-49;
314
PHARAON
JUSTICE DU
La bastonnade
taient douces.
lits
mais
aux accuss
inflige
elle n'tonnait
et
aux
La mort
l'ouvrier ngUgent.
Encore
lables.
tait
permis de
est-il
prompte
saisir
et
ou de souponner certains
(?)
de
la
peine de
Un
Diodore ^
s'il
Le
la
mchoire
commuer
la peine.
de punir, a
Son
de
le droit
il
il
ou de
aussi de gracier
ennemis de
^.
mme
que
la socit.
Le capitaine Paas
personne,
s'il
et cinq autres
les
femmes
les
enleves
))
de
la
Diodore,
IInoDOTE,
I,
60.
infra, p. 317, n.
mutils, qui
est dit d'eux
plus
eux-mmes
peut-tre jouissent
le roi ft l'auteur
lit
le
DioDoitE, [, 65.
C'est cependant sur une stle de ce mme roi
dcret de Ptah instituant la peine de mort (Ch.\bas, Ml. III, 269;
Chabakou, qu'on
il
le lieu
pour eux
3 Cl',
seraient morts en
loin
et
condamns
2).
supra, p. 312.
315
commua
la
Le
Ramss
trait entre
ciale relative
mais
tif,
et
aux transfuges
ils
la
mme
comme
contribuables retardataires
il
et lui
Ram-
eurent
Ptolmes
condamns,
gnrosit,
certains
ils
montra
ss III
II
le roi.
la reprirent
pour
pacifier
Ils firent
^.
Se pro-
de
dcourager
de
la
Mais
la rcidive et l'imitation,
la
et
peines indique
des
varit
Cet effet
dommage, une
pour
lide
d'une
apprciation
comme une
restitution force
bien dtruit
le
demnit donne
le
rpression est trop manifeste pour qu'ils n'y aient pas song.
morale
lent
par lntimidation
wehrgeld
la
la
simple rparation du
Non, on ne
victime et rachetant
le
moralisation du coupable
Certainement,
eux din-
ils
cherchaient-ils la
attribuaient la bas-
DiouoRE, I, 34.
supra, p. 314, n. 2).
3 Qu'on ne fasse pas s'lever son crime contre lui
qu'on ne dtruise pas sa maison,
ni sa femme, ni ses enfants qu'on ne tue pas sa mre qu'on ne le frappe pas dans
> ses yeux, ni dans sa bouche, ni dans ses pieds; que mme aucune accusation crimi nelle ne soit leve contre lui. (Trait de Ratnss et de Khitisar, 1. 33-34
35-36).
* J'ai tir tout individu de son crime, je lui ai donn les soulTles, je l'ai dlivr de
1)
la force brutale qui pesait sur lui, je mis chaque individu en repos dans sa ville.
(Grand Pap. Harris, p. 78, 1. 13 79, I. 1
M.\spero, P;w. S.B.A., 189J, Chabas, XIX d.
1
2 Cf.
>)
p. 72).
^
Cf. Stle
19-30).
p. 7-8)
inscr.
de Rosette
(1.
gr. 13-14,
316
JUSTICE DU
PHARAON
documents ne disent
la raison
voyaient-ils
la faute
de
une expiation
perdre
fait
Les
rien de semblable.
Diodore numrant
cherche
comme
qu'ils aient
les justifie,
Il
particuliers,
immdiat de
gyptiens
ruine
la
convenance de
moyen de rprimer
la patrie
l'abri les
hommes. La
les
crimes
et les
mener la socit
la
sa
mort;
et
le
murs douces
pable envers un
peine la
la
ne pas priver
les
celui des
met
ou par
l'tat,
homme
et
libre.
Le chtiment
choisi
un repentir qui
pour
dtourne de
les
les infan-
femme
en-
un innocent.
du nez
la
femme coupable %
quelle le crime a t
commis,
loi.
et sert
les prend-il?
au plus
les tient-il
317
suivaient-ils
le
le
hommes
nable aux
hommes,
il
et
les a attaqus
la
Non seulement
culateurs
mais
le
langage courant
le
s'est
il
des sp-
comme
regardent
tel;
lui
conduisit
comme un ennemi
de R
\ La peine du malfaiteur
Ennemi des
il
sous
le
coup de
la loi
le
il
agissant en ennemi,
dieux,
combattent, l'emprisonnent et
Le
roi,
pour
mal
et
du
c'est la loi
temps de
la proportionnalit
abominations et
le Soleil
actes
hommes,
il
les offense
il
les
repousse d'eux
du chtiment
et
en
le
:
mme
et
du criminel
le
peine de mort
les
fait.
mettent mort
protecteur des
le
lui la
venge en svissant
nom des
Les hommes
est frapp
fait loi
coupable tombe
le
mchancets
les
qu'il a faites ,
,
mais
dont
et les plus
grandes excra-
Aprs
;
le rcit
de
la cration
318
DU PHARAON
JllSTICK
de
la terre
et
condamnent
tions
Soleil,
le
criminel
le
desse
et toute
main
qui tue, on
mme
Dans
la
ont
qu'ils
ait
retombe
fait
le
Celui
le
^
rpression du crime et l'oeuvre de la justice, les Egyp-
que de
Plus tard
mme
thiopienne ce
le
appliquent
Ils
'.
qu'excre
la ncessit
de trouver, de convaincre
et
de chtier l'auteur
les
mmes
pas les
la dignit
personnelle
dans
l'autre.
mais
elle
les
Certes
satisfaits
elle le suit
question
Elle s'applique
Il
mme
vrai
est
ne montre
suffit d'tre
la
bastonnade
ou
cas, inutile
ce qui nous
des tmoins,
que
ont
Il
les
semble monstrueux.
la
ils
gyptiens traitaient
les
comme
de simples
tmoins.
responsabilit leurs yeux n'tait pas
La
nelle.
Au
assassinat
XIX'' sicle
encore,
solidaire de
un
village
territoire.
purement person-
femmes en prison
listes, l'une
3
*
Pap.
Pap.
Pap.
Pap.
p. 28
\^ papyrus
May or A
Mayor A,
Cr.
supra,
p.
0;
126-132).
C.apaut,
Esquiss,
JUSTICE
femmes subissent
la
bastonnade-.
Si le criminel
pour
il
le
pre;
les
meurt avant
interrogatoire et
319
Nessouamon avoue
pas encore un
n'tait-il
le
rpond
sans se rappeler
fait
de
solidarit
comme on
le
la famille
se poursuit
mme
sa maison, ni sa
mre
femme,
soit individuelle
pas
comme
cette
manire de
du criminel, en soustrayant
sister
Ramss
voir"'
la
parents,
les
la faute
celui-ci
et
II
la faute
coupable,
enfants
ni ses
'".
tageaient
chtiment,
le
dans
la
par-
au
lis
mort naturelle
au chtiment,
sub-
laissait
ration.
*
la juridiction,
de
la
procdure
et
remonter au
roi le
mrite de
la justice
rendue. C'est au
nom
roi,
de qui se rendent
plaignants satisfaits,
litiges,
et
dans
les arrts
du
roi
ils
reconnaissent l'action
de R et
les
C'est ce
dieux
mme
se sont dclars.
qu'exprimait, dans la
sarcophage, Ounnofris.
fils
son
mon-
qu'il se
p. 296, n. 5).
9;
contra
Deut.,
320
JUSTICE DU
par ailleurs.
trt
acquitt
Ils
PHARAON
fut
il
connurent
ma
j'ai fait le
je n'ai
point
me
me
son temps; son urus se dchana contre eux. Pour moi je sortis en md-krou, au
palais du Roi par l'ordre des dieux '.
Ounnofris triomphe
(les
Ils
il
la porte
du juge
si
virent et
du Roi de
le
l'on
tribunal peut-tre
compos d'un
seul juge.
Il
tement sur
bouche du
liste
la
la terre, et
ou de
roi
il
ses. reprsentants.
De mme
la Providence
Celui
quia
la vrit, et le
Entre
la
le
le
la
vieux mora-
triomphe
final
grce
religion,
(le
l'ordre
menteur).
social
le
dieu discerne
et
la
moiale individuelle,
proque
et drivation naturelle.
II,
21-22;
CHAPITRE
VIII
PHARAON
LES FAVEURS DU
i.
La Faveur royale.
2.
du
Faveurs et rcompenses.
les sujets
prouvent
La Dfaveur du
3.
roi.
et manife.stent l'gard
cipe dsintress.
comme un
matre et
et
aime
le roi
comme un
dieu,
comme un
aim de
pour devenir
lui,
louanges
et
connat,
rcompenses
il
loue qui
le
comme
sert,
il
son pre R,
protge qui
il
connat qui
le suit
'
il
le
veut
Pour beaucoup de
les
sujets elles
il
les sanctions
humaines
la colre
ou
humaines
mais de toutes
la satisfaction
du
roi se font le
comme
la
justice
du
roi
est le proto-
Inscr.
du
collier.
/., II,
oO e;
M. M. C, V,
21
322
FAVEURS DU PHARAON
Se
La faveur royale.
l*^
remarquer du
faire
ses faveurs
c'est
et
ment
mriter la premire
belles actions
mrite
Alors
^.
rain et dira
autrement
-,
me
Sa Majest
quil
les
sache
le
mais
''.
Le
qu"il a fait
de
dit,
roi
le
pourra obtenir
il
non seule-
faut
11
nom
de pair son
faire sortir
des hon-
la carrire
neurs
de toutes
Mais
il
ne russira que
nom,
et se fait
mes
si le
roi
renseigner sur
un
serviteurs; c'est
sujets. Lui,
Sahour
roi
roi
monuments de
prennent, des
cousins
la reoivent,
Mais
de
il
Sokhmitninkh
connue du
l'ancien empire.
petits-fils
De
fait,
roi
du
qualification
de
de
la
bien qu'on y a
le roi et
comme Amden
du
La
la famille
^.
mme
vu d'abord l'expression
ses
, dit
ou
moindre de ses
titre
mdecin
le
connu du
me
il
le
l elle
^.
^ Skhent n
Anioiinizh (R. Tr., VIII, 36;
inonkhou-f ast-f, pir raa her art ?ndou
Amoneinhabi (M. M. C, V, 234;
M. M. C, V, 342, 1. y). Saf-sou her arout khouou
:
Tonna
Ainoiibescf (Louvre G 65
Devhia, B. Ey., IV, 315;
II ('onnat mes qualits en son cur
aoufrekh nofriou-i her ab-f y>
Cf.
V, 65),
Dumiciien, //. /., II, 41).
Stle de Paour, 1. 10
* Stle biogr. d'Anna, 1.17-18 (Bouiuant, R. Tr., XII, 107; BoirssAc, M. M. C, XVIII;
Sethe, Urkunden, IV, 60).
Sek sou rekh hend chesou rzerf (Mariette, Mastabas, 204).
6 Stle d' Amden (L. D., II, 3).
^
bat-f
323
setvice de
L'amour du
lui.
roi appelle
Le plus souvent,
dans
roi^
le
comme
aim de
deux ides
les
des provinces
la tte
et les
pitaphes ou ex-voto.
les inscriptions,
on
fleurisse
florissant auprs
Le
sujet souhaite
d'af'ection et
donc que
aussi directement.
Amnths
nier)
II
le
-.
Or
roi,
toi
aim de
dieu
^ Ce
qui aimes
dit
un
dit
artiste*^.
seigneur de la
le
'
un guerrier^
Le
qu'il a remplies,
et
le
je fus
il
l'affec-
et paie
charges
la
La femme du ministre
cadeaux
les
titre
tu es
le roi sert
roi lui
estime ce
dans
mon
vu s'exprime
Amonemhabi fait au roi
cette prire
double terre,
et
fils,
que tous
comme
, dit celui-ci
auprs du Souverain,
du Matre de l'univers
comme un
divinit, et l'aime
sa cour
basilicogrammate Harmhabi
le
un hymne R,
celle
demande d'occuper
lui
il
aspirait.
le titre officiel
Il
des
la liste
324
FAVEURS DU PHARAON
\ ou
ils,
de son cur
qui illumine
jour
\ ou
^ ou surtout
sur son
'.
et le retour
dvouement''
^ ou bien
ou
-,
dans
j'entrais
^,
dont
pay
est
il
charme
le
qui rempUt
le
qui
cur
disent-
J'tais,
la
place
ou
je
la fois leur
et se qualifient; celui
^.
VI' d. (de
IX, 94).
s Sam hdti n neb-i
Montounsisou (Louvre G 1, 1. 8). A cause du contexte qui numre des causes de faveur, je croirais qu'il faut traduire je m'unis de cur mon
matre, je me dvoue lui , comme d'ailleurs on traduit an sam hdti-i n tu je n'ai
point aim le mal (Pilier d'Houi-chera, Louvre G 66
Pierret, Lex., p. 486). Gf. sam
hdti pou, Amonhotpou-Houi (Mariette, Karnak, pi. 36, 1. 15).
La qualification de palme d'amours banr mertu que se donne Merri [supra, n. 3)
et que portent souvent des femmes, aprs l'pithte grand de qualits , me semble
signifier non qu'il est trs aim, mais que, comme le palmier produit beaucoup de bons
:
'
fruits, le
fait
roi.
Khou
hdti n suten
//m,
Stat.
d'Amonenmht
dit
Souroro (Louvre A
51
Pierret, Inscr.
p. 325, n. 2 et 3.
'^
AMOUR DU
325
ROI
Amonemhabi
s'appelle
cur du
nation du
Nord
moiti de son
du Midi, l'instrument
roi
-,
cur
le
du
fidle
partage
je
ou
du
celle qu'il
du
roi
la
roi
:
faisais
ce
qui
roi
s Le roi
Le cur du roi tait plein de moi plus que d'aucun de ses serviteurs
m'aime plus qu'aucun de ses princes, plus qu'aucun de ses nobles, plus qu'aucun de
ses serviteurs
*".
du
roi
que de
se dire
un
fils
pour
(am
hii
et autres)
quon
parmi tous
lui
hti,
am
son affection
et ses
nobles
les
ast hdii,
^.
meh
sentiments
les
services.
Ils
sont
par
1.
loc. cit.).
meh
hdti
monkh n
au pre, ou par
le fils
meh
neb-f,
hti
monkh n
femme au
la
neb tooui
Amonemhabi
(Thbes
M.M.C., V, 271)
'
vio
Stle,
"
S i- il-f
1.
sou
chopsou neb
<////t.,pl. vii,p.
Nakhtnbouf, xxx"
122;
Maspero,^. Or..
d. (Naucratis
1,418-419).
il).
FAVEURS DU PHARAON
326
mari.
et
On peut
mertou, hosi
et
le roi
l'amour du
roi
comme
solides.
a t dit
il
mieux
pour l'amour du
il
suscite des
roi,
on se d--
Honnou termine un
y>
porte
'.
le
ils
Je
fis
tout cela
me
mmes
la
c'est
avec une
telle
perspective et un
tel
encouragement
de ses compatriotes
tient l'estime
Honnou? Mais
Gama
la
termes, quand
fait
rcit
le capi-
Il
les dieux,
il
et friand d'loges. Il
et les
fait
qui le charge'*.
En attendant,
le
sa
Un mot
du
flatteur
lui parat
un
roi et s'attirer
de
et
par tout
Inscr. rt'Honnou
xii, |.l.
I 50-31) et infra, ch.
* Il n'y a ni accusation ni opposition contre lui.
p. 377).
Cf.
Aucun tmoin ne
327
comme Antouf
le
monde un
il
C'est une
hommes
mauvais n'a
Majest,
et
il
par le
cit
aucun
t dit par
entre
Seigneur l'Horus
le
la plus
roi,
Jamais rien de
loges et qu'il
que
l'loge
faille
du
musique par
roi
les
traduire le
la
(hosou ni souion)
mot
plus matriellement.
sistres
mme
de
^
;
ses
les
Habou,
stles
et
en
cour devant
officiel,
le roi qui,
de Kouban
et
air
connu
Si les
De mme
qualits
compars un formulaire
chants
un personnage, sur
roi
recueillis,
et
louange royale
la
que
ait
mme
semble
Il
et
de Mdinet-
tillons
On
mme, de
louanges avec
dieux
'.
C'est
rien et ne
compromettent
le
^.
point.
pistolaire
Mais
si les
des
la
faveur des
vux ne
vux
satis-
cotent
se sont raliss,
Ak
Tomb. de Samnofir,
(L.
Antef (Louvre C
m,
26,
1.
5).
81).
Cf.
Aou
116711
hosit
louange de par
du divin pre
le roi, la(|iielle
FAVEURS DU PHARAON
328
ment
de Sa Majest
',
ou,
du
Le souverain m'a
-.
trs
grandement
de louanges dans
le palais
du
roi
la terre
Mais,
lou
l'on a
si
longue, plus
dieu bon
Sans doute
il
du
favoris
qualifi
vieillesse
lou par
Ma
''
la
roi
et
grand
se
depuis sa naissance
heure, plus
pour
^\
la carrire
'^
a t
et aussi plus
atteindre la
descendre en paix
^'\
du prince
louange (hosl-i),
'%
dieu bon,
le
ce que
Amoni?
roi
))^',
commenc de boime
il
Le
J'ai fait
viter de
En
le
'-
ou
ou
ou d'tre
*^
se
que
roi
lou
bonnes grces
les
dit
obtenu
et
Urkunden, IV,
5
(L.
Hostou
D.,
14-15,
(Sayce,
xvni d.
123).
souton pi
Hymne
R,\. 7
Sethe,
Amoni, Bnihassan,
xn'^ d.
II, 122).
Senmaah,
Stle de
Thotnofri, Turin,
1.
xviii d.
(Souriant, R. Tr.
V,
174; Sethe,
xiii,
Urkunden, IV,
495).
127).
Montounsisou,
xii" d.
p. 155).
20.
10
Amoumos,
329
l'h()n>eur divin
les
Aprs avoir
valoir
fait
comme rcompense
douaoul), V
obtenue du
adoration
roi,
{douaouV)
dpasser encore.
quelques-uns signalent
services,
leurs
la
honneur divin
iiioutri
'
Amonemhabi,
Je reus
que
fit
que
la joie
Ni
le
remplit
mon
sein et
l'allgresse transfigura
Amoni^
ni
qui
la
crmonie
honneur,
reut pareil
susdit
Amonem-
ne
dcrivent.
le
D'autres se montrent un peu plus explicites Amonisonbi avait restaur le temple d'Abydos
Il
me
le roi vit
satisfait
rendit un honneur divin plus grand que toute autre chose en disant
choses
lentes les
qu'il
travaux, et
Rekhmar
or de la faveur
lui est
rendu
Excel-
relie la
De mme, au sou-
cause qui
qui en fut
la famille
le
mrita, ses
consquence^. Les
la
de Ka s'associent
Comme
conclusion, Ka ft
acclamations de
la foule,
promu en
dignit.
'
R-sen
pi.
5, p.
douaoutou
113)
nom
cet honneur?
nouter douaout
Aux
IV,
Est-ce tout?
xviii'"
d.
pi.
(Chabas,
"
FAVEURS DU PHARAON
330
Nous pouvons
que
croire
le roi,
du
un solennel
salut
du
emprunt aux
cour et
la
roi,
le
rites
peuple
mains
haut
si
sujets, tenons
voult lever
qu'il
le
per-
pour invraisemblable
homme,
comme la force
ou seulement
la
forme
l'estime
s'limait par
du mot',
de
le traitt
du
et
du sens de
l'honneur divin
qu'il
en
soit
ce tmoignage de
roi tait,
La louange du
roi tait le
gage de
la
comme
loges
compliments
par
(c
le roi. Ainsi
Je fus
fit
mme
fodal; car
faisait partie
Snouserit
grandement clbr
le roi
temps de La Fontaine,
le
du souverain, renouvelaient
et cela
la cour,
me distingua parmi
on rp-
riait
on
II
de
la
et amplifiaient ses
rcompense voulue
pour Khnoumhotpou
sesnobles,
et
me
voil
moi. La fleur des familiers du Palais clbra mes louanges; tels les hommages qu'on me
rend, telles les louanges qui se produisent la face du roi lui-mme, et pareille chose
n'tait jamais arrive des serviteurs de la part de leur matre. Je fus lou ainsi,
parce qu'il connaissait ma discrtion..., et que je fus un fal du roi, lou auprs de ses
Seul
le
roi pouvait
rcompenser matriellement
Mon
tife les
mrite ,dit
le vieil
honneurs qu'on
Amonhotpou
me
fils
d'Hapou
rend au vu de tout
le
le
mrite, mais
et ministre
monde
Quoiqu'on adresst aux dieux le douaou, celte marque de respect ne comportait pas
forcment reconnaissance de la divinit de son objet, non pas mme de la divinit relative dont jouissait les morts. Dj Ptah-hotpou emploie le mot avec ce sens attnu,
(juand il dit Mieux vaut un compliment (ou une courbette, douaou) ce qui dplat,
Pap. Prisse, x, 6-7).
que la rudesse (Ptah-hotpoii, Prceptes, % 20
2 Sinouhit (Contes, IS.")).
3 Inscr. de Khnoumhotpou (Maspeho, R. Tr. 1, 164-16.^
Newbekhy Beni-Hasan, I, 24).
1
que
un tmoignage de
par
l'on prie
le roi, et je
Le
durerai
HO
ans!
on y
j'atteins les 80
"?
On
un autre la vrit se
fait
grandement lou de
ans,
parvient rarement
russit, cela
et, si
me
les
331
car un
le
tromper,
moment ou
d'un rival jetteront sur les fautes une lumire inopportune. Tout
gyptien
menacent
les surveillants
abus
de
la
roi
des ouvriers
ou extraordinaires inspectent
ciaux ordinaires
et
contrlent la
les
courtisans se
comme
Egypte
On
jalousent et s'pient.
en tout pays,
pour relever
l'office
Phrmhabi
commence
grait et
de ses ennemis ^
renseignent.
ou
Non que
no.]s
de
dun
la profession
foi
de triomphe de Theureux
C'est
ici le
tombeau de
un ami
y trouvions les
le
fait
prophte
menes
la
le
Basile. Quelquefois
homme
embches
Avec des
chacun en
lettre
trne.
les
et
allusions
lui
venu
^.
vits,
avec
kodnu-i mefer-f aritu n-i au mbd lier nebu. An niava-i tlhlu-f ma kodnu-i, n
m aaui. Pehu-i ronpit 80, ur hosu suten kher ; au- r
kem ronpit 110: Stle d'Ainonhotpou, Karnak (Maspero, -4nn. Serc. 1901, II,2S1).
2 Voir les plaintes de Nakhti dans la biographie de Khnoumhotpou (Maspero, R. Tr.,
Au
ur khepertu-7i-i, meteru n mt
I,
166).
3
t
Cf.
p. :287.
332
FAVEURS DU PHARAON
roi
mme
livre le texte
du
un officier
I^"^
du
palais
fli-
spulture excellente
dit
d'or
'
Texposaient plus
Une
rcompensant
roi,
le
et
que
il
aux
tout autre
pu atteindre une
la rprobation.
du dcor,
formules,
celle
fait
cris
de joie
roi,
et
des
que celui-ci
en
fait
remonter
l'initiative
si
le
la divinit et dit
Amon
Mon
seigneur
sement pour
le reste
I 2.
le roi,
un
Faveurs
et
chatouillt la
Ainsi dis-
nage dans
le ravis-
de sa vie.
rcompenses.
sujet
-.
vanit,
la
bouche du
roi passait
quelque dlicieusement
ft
qu'il
l'me de tout
333
Egyptien,
ne
il
point
suffisait
une
comme un
que
fin,
le
un gage de rcom-
en
Presque
de faveur'
royal
comme
considrer moins
signe prcurseur et
stimuler
On admet pas
Approcher du
le
roi est
venu
premier
dans l'entourage
Sabou-Abeba sous
velles rcompenses.
dans l'intrieur
Thotms
111,
Salle d'or,
meure sacre
il
comme Haroua \
privilge d
taisie
^
,
est
entrer
le
premier
bon
Cf. iiifra,
ch
combl de
il
est appel
chefs...
et
dans
dans
la
la
de-
en sortir le dernier
ou celui de
roi
dit
des faveurs du
se
Tti se
de nou-
jouit
et d'aspirer
le palais,
le roi ?
sa fan"'
>->
plus on voit
Plus
le roi
ix, | 3.
.^i.
[L.
7
d. M.,
lu
(Ibid,
I,
isahi)
34g3
).
mmes expressions.
Ouahabr-nofri (Mariette, M. D.,
14-15); ce sont
ast-f neb
pi.
3i a^
p. 9):
Samtafnekht
FAVEURS DU PHARAON
334
de
roi
la
permission daller
et
de venir
dans
prsence du
bienheureux
pas compts
roi qu'
D'ordinaire on n'entre en la
'
Ahanakhti au contraire
donnances diverses
, et
est
qui trouve un
accs
^ D'habitude on
une
est astreint
un
or-
srie
le
mme
faveur
en
:
du
prsence
Sa Majest
roi
lui
''
roi,
la
de
gonfle
fiert
"
pangyries
les
Amounizh,
du dieu
tisan (choni)
et
il
s'approche de
pas
**.
et
.
il
ne quitte pas
avec
Un
lui
titres d
le
entre dans
privilge analogue
sans
se dit
membres
les
de
l'lu
ami (smer)
la fa-
de cour-
et
amkhent). ptrophore,
palais royal
Quand Amonbsef,
palais,
Quoique prince du
il
Hors du
et le dis-
archiviste,
est
lui
il
chaque jour
Si Thotinofri,
il
de sa
fidlit et
conduit lui
s'attache tous
en se vantant d'tre
, il
uni au dieu
de sa vertu
au
ses
veut
d'autres
Stle
de Nakht-
et 189).
Amonbsef
ordonne
(>
Tomb. de l'tahchopss
333
marquent par
rances
tique
ils
au
ils
peuvent se livrer:
laffeetion
joint
quel point
roi
pistes voient l
et
^
;
la
faveurs
les
dans
banquet du retour
le
pour Rekhmar
la garantie
Force
son mari
royales
qui est
la vie,
les
har-
la terre, associ
Vie-Sant-
Quelquefois
la
On
bizarres ou inattendues.
quelques
parmi ses
ne
titres
enfance
pas
si
dit
France pour
d'avoir
celui
c est--dire
appartenu au
inscrit
depuis son
roi
Memphis ou
ce ft
le
Thbes,
comme
la cour de
le fouet
au lieu
et
place du dauphin coupable. Mais Khiti, prince de Siout, se rappelle avec orgueil
enfants royaux
L'honneur
que
les
^.
n'allait
purement honorifiques
pliments rehaussaient
se doublaient de prsents,
le prix,
mais dont
la
Les
amakhou
insigne de leur
et
titre,
les
un
sahou ne
on
ne
fleurs
<
sait.
*^
don du
collier,
portaient-ils
nom?^
roi,
que reprsentent
fleurir le
comme
les
Smer outsa
point,
collier
de
n'est peut-tre
236).
Tomb. de Khiti, Siout (Mariette, M. D. pi. 68 d, p. 22; Griffith, Sit, pi. 15, 1. 22;
Maspero, Rev. crit., 1889, 11,414-415; //. Or., I, 300 et 436.
5 Moret le croit pour les amakhou,
tout en indiquant d'autres insignes, anneaux,
charpes, ounkhou, ou amulettes divers {R. Tr., XIX, 144-147).
* Comme j'tais parvenu la dignit de fal, je reus les gratifications d'auprs du
roi
j'ai t frott d'huile, un collier de fleurs mon cou, comme fait le roi celui
qu'il glorifie. (Mariette, Abydos, II, 33 a; Moret, R. Tr., XIX, 143.
*
FAVKURS DU PHARAON
336
En
mtaux devaient
tout cas,
d'or tiennent
les colliers
une
Plusieurs
les
yeux
tels
murs de
scne
D'autres ont
funraire'.
mobilier
mme
de
Rames
l'officier
la
on voit
le
accompagn de
palais
d'or les
colliers
fait
sculpter ou
peindre la
main d'Am-
mme
roi
tombeau de M-
le
une fentre-balcon
de son palais,
la reine et
que
du
souvenir de
le
lui
Qu'on lui mette l'or au cou, par derrire, aux pieds, puisqu'il a obi aux instructions
les
comme
dans
rendus
la
et
rcompenses
les
visent directement
consacr ce souvenir.
2
3
grands
de
la
le
Ici la
deux
le
cour
et
lui
remmorant
accordes.
du prtre Nofirhotpou,
stle
discours
scne,
la
texte
le
parent
le
Parfois,
^
ci-dessus,
fait
personnage
comphmenter. D'autres
comme
ne
fois les
au tombeau de
*^,
colhers.
La
stle
Cf.
gteaux.
Ml. Arch. I, 196-197; Maspero, Com?n. sur Hrod., B. Eg., VII, 404; Journ. d. Dbats,
19 janvier 1894; Bkndite, M.M.C, V, pi. 5, p. 497). Nofirhotpou rcompens en or
et eu argent par h; roi lui-mme n (M. M. C, V, ibid.). Supra, p. 332.
Le mme Sti I"'' dcora le nomarque de hbes, premier prophte d'Amon, Paour
(DUMICHEN, //. /., II, 41).
*
ti
337
relate
du discours du
texte
le
roi
et
dignitaire. Ces
de l'action de grce du
collier d'or n'tait
le
pas
civils
leurs services
exceptionnels.
roi
ses
La principale de ces
rcompenses
de
la vaillance
-.
11
le
For des
nom
de
l'or
cieux,
colliers,
Une
diffrente.
On
dit
le
distinction.
,
Il
du
en
raconte
mme
du pays
J"ai t gratifi
Ahms
fois la
fait
par
le
il
note qu'il a t
lieutenant
du
roi; ailleurs
il
exploits'.
pagnes d'Ahms
la vaillance ,
F' et
Amonemhabi
suivit
en Asie Thotms
Gargamich, le roi le
donna
Cf.
supra,
p. 332.
la
l'or
de
De mme pour
III
il
n'a
mention de ses r-
des rcompenses",
l'or
aux cam-
des poignards ^
compenses
prit part
des
savoir
Senzar,
il
anneaux d'or
lui
et
la dcoration
de Nakhtou-Ramss, une
discours officiel du roi Ramss IX Khmos (Dmichen, H. /., II, 42).
~ Amonemhabi emploie les deux expressions de noub hostou (1.
12 et 21) et de noiib
her kenn (1. 15. Chabas, Ml., IV, pi. xvi M. M. C, V, 239).
3 Trois fois il use de la variante le collier d'or de la vaillance . Hypoge d'Ahms
El-Kab (Champollion, Not., I, 665; L. D.. III, 12, d b c Lepsius, Auswahl, xiv; Sethe,
Urkunden, IV, 1-11; de Rougi':, Mm. Acad. I.B.L., 1833; Ghabas, Z,es /^as^eM/'-s, p. 19-22).
inscription
de
Louvre C
Noub
49,
1.
hosfou.
22
338
FAVEURS DU PHARAON
Kodech,
d'argent
tous, savoir
et
savoir
lion et
et trois
quatre anneaux
Kodech,
deux
d'or affin,
le lion
For pour
la vaillance,
en prsence de
deux
colliers
^ deux casques
des
rcompenses,
akhis,
un esclave
aprs
la
deux casques,
assortiments de vtements
l'or
de
l'or
de
doigt
lin fin,
un
d'or...
la
mode Zaho
:
rangs
a t rcompens
collier quatre
ptolmaque
de
le
dsir,
il
est vtu
un anneau d'or au
et
^.
du
cadeaux
Les anneaux,
roi,
et
d'Amonem-
comme
signe
l'anneau
nobles-,
prtre
tait
comme
Le port de
fonction.
catgories de
Aza, rcompens
par Snouserit
P'"
taire royal, et
ma
canne
tait
me
Sa Majest
comme
tout digni-
^ La
nom du
et devait
titulaire
vritable investiture
se dire
promu
servir de cachet
comme au moyen
ge.
Le
du
'.
Chcbi.
Selon ViREY
*
5
6
XXX,
un
trsor,
ou
Ainsi une
dfinit-elle
lion et
30).
une
loctit'
le
bnficiaire pouvait
alors
c'tait
il
[R. Tr.
XIX,
98), Cf.
Autre stle
ANNEAUX,
indiffremment
royal
fils
Dans
ou
Tanneau
qu'ils
portent au doigt
(art.
'.
12),
du dieu Epiphane,
royal
fils
Memphis
2) et de
de
la fonction
transmission de la fonction au
les
339
STATUES
graveront leur
titre
sur
officielle.
le roi
comme
III gratifia le
Louvre porte
cette inscription
''.
que
la statue
introduisait
ths
II
pour
le
du
mme
fit
du
roi et
gie
Amn-
III
'.
Un
autre favori
et d'argent,
colliers, etc.
du
tel
et
roi
et coUiers, prsents
de Tan
le
prophte Nbouaou
lui
roi
le fidle sujet
ou
tel
mmo temps
l'effi-
du mobilier de sa
l'autorisation do la
Tomb.de Houi. Thbcs, xvin" d. (Brugsch, Thesaitrus,Y H3j; Moret, /?. Tr. XIX, 144).
Maspero, Contes, p. 150.
i Aou m host lit kher souton (Dirch, Patre : Soc. Antiq. Fr. 18u8, t. xxiv, B. Eg., IX,
225 sqq. Cf. Maspero, H. Or., II, 277; Petpje, Hist., II, 142).
* Une diidicace analogue orne un vase d'albtre donn une nourrice de prince royal
arit m ho.wu nli kher souton hositou n nouter nofcr (British Musum, Eg. room, 4499 a
1
BiRCH, op.
^
p. 232).
Ouahm-ni hostou
1876,
*
cit.
5)
Stle de
Tomb.
13
rou-R.
Les contrats d'Hapi-Zaoufi avec son prtre de double et les prtres du temple de
Siout, apprennent que de lui deux statues taient dposes, l'une dans le temple d'Ouapouatou, seigneur de Raqririt, l'autre dans son hypoge, d'o certains jours on la
"'
FAVKURS DU PHARAON
340
fut
Sa Majest qui
ajouter,
l'introduisit
dans
la
comme
un homme du commun
vrit, je fus
Ce n'est pas
qui
en a
il
comme
on
roi...,
lui
du
a fait
fait
-.
dides obtenues
comme
xu dynastie nous
fait
la famille royale
et
''.
On
et
roi
par ordre
la salle
divine
rcompenses splen
^ Un inventaire
et
dans
le
II,
de Snouserit
III et
des
parmi
Aby-
de pierre.
membres de
Le prince d'Hermopo-
faveurs du souverain
monarques
la
en
et.
de
que
stle
fte
autant;
Thot-lotpou, a
lis,
pouvait-i!
matire,
la
du
fait
et ce
signe de bienveillance
tait cisele
l",
Telles celle
Abydos^
le
du
temple du
Siisit,
au
mme
Siout,
La
plutt celle
salle
du temple
59-60).
PROVISIONS EN NATURE
temple',
Tliotnis
par Lepsius
retrouves
temple de Mot
m,
',
les
pylnes deKarnak
'.
Par
l-mme
Ilile
de Nesihor, prfet
celle
".
grande qu'elles
les stles et
dposes
la
',
comme
elles, ils se
elles taient
ot
devant
prires, et par
de
et
monde
Htchopsou
et favori
-,
chopsou,
ntlis
341
de
tout ce qui
de ces dieux.
On peut
se
demander
si le
Donn en rcompense
de
la vaillance
ne
d'Ahms
marin, au
le
commencement de
'
')
11).
roi
la xvm*^ dynastie.
Zrenr (xm^ ou
xiv" d.)
Que
Elle
al klier soute a.
Lepsius, Auswalil, 11
Wiedemann,
4).
mention
les statues
5).
342
FAVEURS DU PHARAON
dons du
mais
collier le
personnage auquel
le roi
il
plus pratique
la
parmi
les
humble
roi,
rend
et
La
communiqu au nom du
ordre laudatif
la
Toutefois remar-
roi'.
tombe de Nofirhotpou,
la
la
ment comme
rcompenses de
du
la part
roi
millions de toutes
viandes, gteaux
longtemps
depuis
-.
les
ordinaire.
et d'objets
comme
son que
le roi lui
donne, daprs
temporain de ces
l'argent
et
stles,
le
de monnaie. Dans
Sinouhit trouve
La richesse
mai-
des richesses
d,
de
Des vivres
donc
voil
le
cadeau
royal le
le
mette dans
ment de
la
de
visions en naturel
fonciers,
comme
nouvel
le
couffes de lgumes^.
Le
lui, et
Ja
plus
usit
magicien Didi,
le
maison du
qu'on
lui
royal
fils
donne un
aux
traite-
et
cent
donne
les provi-
stle d'Amonisnib,
Cf. stle
Supra,
'
Sinouhit, {Contes, p.
C'est
1.
13-15
p. 336, n. 5.
127).
12,
C M).
et
travailleurs
de
343
RENTES ET RQUISITIONS
sa cour on
bouche
et
fait
bonne chre
pour
la
de son beurre
puis en sa compagnie
got avec
qu'il a
'
douceur
la
le
Sa desserte charme
il
les courtisans
Anna
lui
chaque jour,
y>
savoir
il
participaient,
comme
la
Tout
le
ainsi
dame
le roi,
la table
bire de
.
que
dtaille tout ce
du
mme
Des femmes
roi
qualit,
mme
Tanii,
de tout grade,
et suivants
vit
le roi,
Sans
faire partie
de ses libralits.
de l'entourage immdiat du
Il
roi,
on jouit encore
servent bien. Des dcrets leur ont assign sur les terres du
qui
le
roi,
un bon du
Amden
trsor. Ainsi
du chteau de double de
fois,
la
:'
faveurs dont
'
sa
lui,
le
Sa Majest Ta combl
d. (R.
que
Tr.,
les
XVI,
58-59).
ce qui lui
'>
lui servait
elle,
sa bouche
la fale de
la reine.
=>
Inscr.
d'Amden, m^
1.
5;
II,
211, 224-226).
FAVEURS DU PHARAON
344
il
il
publics
entrepts
ramenait de Nubie
et
du
La
choix
en
guise
cres
fonctionnaire
vivres,
le
et
des
greniers
rgime ha-
en dplacement pour
de
rcompenses
'.
Mme
de
comestibles
mme
subsiste
le
surtout
et
on rappelait des
la xx" dynastie,
que
tous
Ce devint
-.
relatif
jouit sur
de
pole
le
II,
le
roi.
distribution
,
il
des temples
service
dcret de Ppi
le
il
Jamais
se trouverait en voyage.
rcompense, vers
surveillants
donn des
le
mme
de
lorsque
murs ^ Sous
de
ncro-
la
provisions sa-
temps, l'entre-
preneur Panba^.
Ce genre de
libralits fut
monde comme
dont
il
rgime
les pains et
de nourriture de
vie
le
comme une
la
maison du
roi.
Inscr. de
Sabou-Abba
On apporta
34u
posthumes sont
seulement
la
de parure
et d'entretien.
on se pare avec un
double
plaisir
roi l'ait
mis
Outre des
dans
la
de ceux que
vtements de
maison que
lui
avaient
fait
donne
lui
se parfumer,
la
le roi,
trouve de
'.
Il
et
essences royales
:
Je
me
les
son cou
vtement viennent
le collier
Les provisions,
Une
ne
parai de fin
frotter.
nomme
venait
lin
trs
je
Au
pays des
tait
il
roi
chef
et
d'Egypte
la civilisation.
Avec
les accessoires
de
toilette.
de fieurs que
mme
et
me donna du
on
-.
l'irr-
montre
se
11
lit;
Avec
le
membres
gommes
riche propritaire
que
Sinouhit-,
rparer
(juoi
l'objet qu'il
il
Sittiou,
est fier
garde-robe royale
perdre sa chevelure
la tte
le roi
le roi
Le pro-
la tte et
sur
^.
consommer.
effets et fournit
en droit de tout
roi, propritaire
il
veut ^ Cette
*>
FAVEURS DU PHARAON
34r6
du monde,
pliie
Snofrou
le
terres, dont
celle
lui
le roi
donnant des
sa famille
la suite
compagnons, des
ses
le
d'Hthor un champ
et
une maison,
Aprs
un chantre
attribue
P""
-.
comme rcompense
royale
le
La
fils
d'Ouahabr, atteste
fte
qu'il a
faits,
prsents en termes
la
xix
^.
le
liesse et lui
d'or et d'argent le grand frre qui s'tablit dans son bourg on lui donna
des biens nombreux et Pharaon v. s. f. l'aima boaucoup, beaunombreux,
gens
coup, plus que tout homme en la Terre-Entire. ^
On chargea
des
provisoirement,
Ou
le
fils
royal,
lui
Un
certain train de
courtisans
La
'
II,
2
mais
les libralits
du
roi
en font
et
les frais.
(Maten), in<^ d. (L. />., II,6et3; Sethe, Ufk., I, 1-5; Masperc^"/. -^gr.,
p. 211 et 226, 168 et 230; Revjllout, /. As., 190.i, 195).
Stle d'Ahras le marin, El-Kab, 1. 3, 22, 24 (L. D., III, 120; Sethe, Urkunden, IV,
Tomb. d'Amden
Contes, p. 26-27.
Ihid. p. 127-128.
'
Stle
(/?.
Eg., V, 84 et
pi. 25).
347
nom, une
ou tous
les
distribution
que l'on
roi,
ment
d'Amden, d'Anoupou
et autres,
Un
c'est
de
le
dans
la
ges de Bni-Hassan
dans
les
hypo-
'.
gouverneur du nome de
la
Chvre
Snou-
prince de Monat-Khoufou
serit P',
de princesse hritire
puis
il
chef
(A<^)
la
comme
et
promit
le
la
titre
de
rcom-
Il
et leurs
Khnoum-
nome du
fille
dignit
la
la
celte maison.
Le
il
toutes sortes
et
il
Le
roi
En Egypte
les richesses
monde
et
aspire
de postes de
nombreux dvouements.
(rokh-soulon), de
comme ceux
tout le
charges
dispose de
grandes, et rcompenser de
roi
que par
titres
comme
donnant entre
celui de
connu du
et offices
la cour
vernements de
'
villes
Maspeho,
li.
Tr.
I,
et
des
348
FAVEURS DU PHARAON
quelque chose.
hommage
lui font
roi. Ils le
dont
savent et
nomarque d'Abydos
Antef^
deur viennent du
lui
ils
le disent.
et peut-tre
acclam: quand
sort,
il
il
honneurs
les
est lou .
la
Quand
entre,
il
au
est arriv
Il
demeure insigne
fate
Il
est la tte
il
il
est
des
dirige
de l'ad-
du
palais
en est plutt
il
place
Au
il
Il
le
il
tuteur,
celui qui
amne
contraire,
il
pour
il
de Tarme
lui
les
il
C'est
lui.
du
roi
un
mais
du pouvoir.
pharaon en
traite pas le
nomme
souverains leur
ralit
la
roi fai-
il
la
rsume
J'ai
rempli tous
est coul.
rection
J'agissais en cela de
qu'il
ne donnait
mon
Humblement,
Majest
le
stle
II, 2b).
de
la
xvnr.
de satisfaire
'.
la
xu*'
dynastie.
comme
comme un contemporain
que
son
aux pieds de Sa
tait
'
proteste de
il
nRANDES
Chef de tous
travaux du
les
3i9
Dir.NITKS
roi.
charg
du
mme
dans Tempire
On
lui
grands personnages
tait
honneurs
de grands
sa grandeur
mais
roi,
qualification de
la
marchait
il
Quand
de la
'.
du
la tenait
il
I".
arrivait, les
il
roi
la Gazelle,
belle principaut,
second
le
pour
et et clips
rendait
au
impts
et fixant les
gouverna une
et firent
prosprer
l'hrdit, les
mariages
souverain
il
ma
discrtion
sait
d'auprs du
amis.-
et
et
mon
humilit
fus
je
et
cour
et
que
du
de Thbes Rekhmar a
administre tout
le
hommage
les attributions
et
des courtisans;
faire
du
terre entire,
le
et
111 qu'il
mais
veut tre
il
et
reprsente aux
il
premier
satis-
a plu l'Habitant
quand
il
Le ministre dWmnlhs
1 Stle d"Abydos
Qo 61 DK RouG, /.
;
de
noblesse
les
les cratures
fal
roi,
un
Boulaq, magasin
//., pi.
confirma
et
la
^
ll,
o, stle
Amonhotpou
fils
78 (Mariette, Abydos,
II,
d'Hapi
pi.
23:
qui
III, p. 144,
FAVEURS DU PHARAON
350
dans
vieillit
les
honneurs
que
et
les
mate
et toutes celles
qui suivirent
comme
autant de rcompenses
du dieu bon^
la faveur.
mieux encore ce
peut-tre
Leur autobiographie
et leur
qu'ils
propre loge
Zod-Khonsou-aouf-nkh, dj
palais,
honneurs qu on
les
lui
rend
cit,
Un
du
officier
Je suis
;.
les
j'ai t
ma
et
les pitaphes.
dune charge
roi%
fils,
l'hrdit des
avec la permission du
^ Seulement
il
de
la
que
statue
la plupart
fait,
les plus
et
famille
la
De
vux
Mon
'
fi
Voir
Hassan
rclamations du baron
R. Tr., I, lOG).
les
:
fils
Nakhli (Bni-
HKRKhlTi:,
le roi
on ne manque pas de
sance au roi
signaler
le
SEPULTURE
VIKILLESSE,
fils
quand
et d'en
3S1
cas se prsente,
le
exprimer sa reconnais-
-.
vivre heureux. Le
fils
du
donne
Soleil
il
hommes
il
prolonge jusqu'
un don de
lui^;
HO
il
la
Vivants et prospres
c'est
roi
^.
parviennent et entrent
Aprs
le
bonheur sur
lui,
nen
fait
repose
comme un
fal,
raille
de Sa
Majest
comme
C'est
comme
favori,
ge avanc
en
fal
titre,
que
l'on espre
roi
Nakhtouramss a pu lguer
fils
Amonhotpou qui
a soin de se dire
pos-
>
^.
Les bienfaits du
Sennofir,
Voici
la
premire.
souverain pontificat
sur le sige de
le
tabli
(Virey,
R.
Tr., XXII,
supra, ch.
ses meilleurs sujets
85).
Cf.
vi, p.
237-238.
le
))
I,
Sur
XIX,
128).
cf.
FAVEURS DU PHARAON
352
L'loge de Snouserit
faisance
Il
IIL
est venu,
il
Comme
le roi
et
conc-
et
d'ternit,
tidienne.
du double.
Il
y a les
Il
lomaines
ou au
creusera profondment
le puits
d'inhumation ou
la
L on
syringe(s),
monument
le
Quoique
incultes,
tient pas
au premier venu de se
les
le
commandant de
ncropole
la
fixe
n'appar-
il
la
faut
Il
une
l'occident
Au nom du
roi,
Thbes
veillent
Tadministration de
rarchie ^
l'ap. Ptrie I
m'a jug digne d'une belle tombe dans la montagne met-nf-oui r het't roud
Ptahmos,
Stle de Thoti, Km-el-ahmar, 1. 14-15, xvni" d.; (Sethe, Urk.. IV, 132).
premier prophte et nomarque du Pathyrite a reu d'Amnths III le droit une sDevria, Notice sur le muse de L., B. Eg., IV, 82 et pi. rv
pulture (Stle de Lyon
Un ostracon de Londres n 5,624 (1. 5 sqq.) mentionne
Tr.,
XXVI, 83).
Legrain, R.
par la suite, des usurpaune semblable concession laite par Amnths m, l'an XXI
2
Il
tions motivrent des plaintes jusqu'en l'an VII d'IIarmliabi, contre le fonctionnaire
Thotms charg de dlivrer l'emplacement (Biuch, Insc. hi&rat. and demot., pi. xiv;
Maspero, EiK/utejudic, p. 272 n. 4, et p. 274, n. 1 ; AiMlineau, Spultures, p. 55).
Mme une femme peut obtenir une telle faveur royale, ainsi
Cf. inf'ra, p. 3o.j, n. 2, etc.
Boqil,
<i
353
SPULTURE
La
roi
grand personnage
clientle d'un
suit
le
dans
la
tombe. Le
la
roi
Donc,
'.
admet son
intimit quelques
membres de
sa famille et quelques
les environs.
comme un
la
ncropole
ton, s'lve
il
centre majestueux
alentour se rangent et
s'tagent les tombes des grands qui, durant leur vie, se pressaient
autour du
ci, le
roi.
Il
y a
le cercle
des pyramides
et,
parmi
fouilles
dans
la
petits, et
les
les
taient
ils
On
-.
moins
celles-
on en
vie des
pendent de
les
la
rangs dans
".
Comme
les fonctions d-
ncropole.
le
voisinage de la
tombe d'un
roi, la
proximit
tombeau
et
une statue %
soit
la
tombe
de permissions spciales
et
de faveurs du
touhotpou
le
du temple
note expressment^
entire.
soit
une
stle
le
moins
comm-
La
stle
de Mon-
(Mastabas, p. ^54), en qui Moret voit un administrateur des magaou bureaux de subsistance des faux royaux (R. 7'?\, XIX).
1 Krast nofrt ni kher sutn Stle d'Horkliem, xix d. (Louvre G 213
Moret, R. Tr.,
De Roug [Cat. Louvre, p. 159) avait traduit selon le
XIX, 145; PiEUUET, Rec, II, 10),
sens courant de nt kher une belle spulture due aux bienfaits du roi .
laux royaux
sins
Contes, p. 91 et 115.
LouET, Fouilles, p. 7.
* Cf.
supra,
p. .339-341.
la stle d'Ikhernofir
la
formule fait ou
23
354
FAVEURS DU PHARAON
C'est un ordre royal... Montouhotpou, qu'on te fasse une spulture prs de l'escalier
du dieu grand, seigneur d'Abydos, perp*,uant toutes tes dignits, toutes tes laveurs.
On t'a fait une statue, place dans la salle divine, comme un serviteur du dieu
grand
>.
est attribu
comme
les rois
tombes sur
le
ou
le puits
la syringe et
ture
suivant
particuliers,
l'dification
de leurs
la place
C'est la perspective
que
d'un sarcophage
et celle
il
le fils
comme
les
-.
mort que
eux-mmes, s'occupent de
permet de creuser
comme
la
rois
la reine
On me
fonda,
dit-il,
fal et
d'une spul-
royal
d'or, etc.
Des documents authentiques prouvent que ces contes empruntaient bien leurs lments la ralit.
le
mnag
une chapelle
donn par la faveur du roi, ant m hoslu kher suten, du m hostu nt sutn (par
Spiegelberg, R. Tr. XIX, 97-98; Setue, Urk. IV. 208)
exemple, Stle de Nebouou
:
employe sur les stles, voir plus haut, p. 341, n. 9, inf'ra, p. 355, n. 2, 3 et 4.
1 Stle d'Abydos (Mariette, Cat., III, n" 617, v", 1. 2; cf. supim, p. 340, n. 1).
- Elle nomma loufi 2 prophte Abydos (cf. supra, p. 54) et intendant de ses biens
puis elle lui concda un tombeau prs de l'escalier du dieu grand , ainsi que des
statues tablies dans le temple parmi la suite du dieu, avec des inscriptions ,
cause de ses services et de l'affection qu'il lui a inspix'e (Stle de Drah-Abou'1-Neggah
;
'^
/.
c, 128).
Variante de l'ostracon.
Contes, p. 128-129.
Cette
la
tombe,
dans
le
domaine
rel situ
dans
la
valle
et
dpen-
3o5
MOBILIKH FUNRAIRE
truite
roi
toujours,
'.
comme
prventives,
il
tions de Ilagi-Qandil
pour
le
mme temps
nouvelle ncropole en
et y
Un
au
seul
mot de Sinouhit
mobilier ncessaire
de
du
roi relatives
la
Comme
si
du
vivant,
celle
du mort peut
luxueusement meuble
et
tre
discrte.
maison
la
le roi se
ce mobilier ^
numrent
les pices
de
phages de prix
formes peintes
'
et
coffres de
dores
l'autre.
de choix, calcaire
fin,
"',
pierre
ils
ou de bois
et gaines
granit, albtre,
que
le roi
leur a donnes ou
de leur mastaba ou
{/L Tr.
2
I,
Aton
le
montagne de Khout-Aton. (A
R. Tr., XV, 47).
Les tableaux du tombeau d'Amonemhabi le montrent
w la
*
d.
me donne une bonne spulture de par son ordre dans le noinede Khouit(Tombe anonyme, Hagi-Qandil; R. Tr. XV, 41).
J'ai le don d'une bonne
(le roi)
II
fils, xii"
167).
Cl',
p. 352, n. 2.
dans sa maison terpour regarder ses ustensiles funraires et recevoir ses monuments
statues en pierre, consacres pour les temples, par la faveur du roi
assis
rcstre Thobes...,
spulcraux, les
[M.M.G., Y,
p.
/,
H.,
pi.
126-127, p. 91).
Tourah,
M.
kt^asit nof'rit
Khouit-Aton
(xviii d.
Stles
Z. 1896, 64-66).
(krasit) dsigne les uns cl les autres et mme tout ce qui a trait la
spulture, selon cfue l'indiquent les dtermintes, cuve cubique, coffre dme, boite
figure, mme simple tertre ou signe des tolfes.
et 29.746
356
PAVEURS DU PHARAON
tels
et
Ppi". D'autres ont reu des bois prcieux, bien ouvrs, peints,
incrusts, pour leur cercueil et tous les coffrets qu'on enfermait
dans
la
tombe Le
viscres''',
lette
de
roi y
momie ^
la
des
litires
pour
le
les
toi-
les prires
funraires.
la
ncropole,
il
?Ioi
me
j'ai
t agrable
retraite mystrieuse
de
l'ternit*^ ,
complment
me
soit
donn de
la
et
au souverain, quil
reposer dans
au
Dans
le
la
de traverser en paix
^.
Le souve-
ami de R (Sahour)! qui m'a donn une stlede pierre pour ce tombeau die l'Amenti , rapporte de la mme carrire que les
stles destines parle roi sa propre pyramide (Mariette, Mast., 202-205; Maspebo,
^. Eg., VllI, 335; Moret, R. Ti\, XIX, 132).
Qq. termes d'arch.,Proc. S.B.A., 1889
2 Sa Majest (Ppi P') accorda qu'on m'apportt une pierre blanche pour sarcopliago
des carrires de Tourah, et S. M. fit pailir en bateau un homme au collier du dieu,
avec un peloton d'hommes... On m'apporta ce sarcophage du Tourah. Il vint avec lui,
dans un grand ciialand de l'administration l'oyale. avec son couvei'cle, une stleporte, l'encadrement, deux blocs pour le fond et le soubassement. Jamais pareille
chose n'avait t faite aucun serviteur. Inscr. d'Ouni, ). 68 (Maspero, Qq. termes
d'arch., Proc. S.B.A., 1889= B. Eg., VIII, 339-348; Moret, li. Tr., XIX, 132).
3 En don du roi, un sarcophage en bois de cdre vert, peint et sculpt, comme pour
un cliel' de la bonne demeure, un lit funraire en or fin, incrust (khakrou) de lapis
vrai, comme on l'ait un rane bien quip )>. Stle de Mour-kaou, xn= d. (Louvre C
la, l. 8; Gavet, pi. U\ Maspero, Ml. d'Arch., III, 157, n. 8 Moret, R. Tr., XIX, 135).
* Le roi Monhotpour me fit l'aire mes 4 canopes, avec mon
sarcophage en albtre, il
fit l'aire pour moi tout ce qu'on fait un homme de qualit {ma qodnou), et me donna
des offrandes. (Ostracon de Florence 2.616-2.617; Golenbcheff, R.
Tr., III, 6: Mas1
porte
))
mon pre, le commandant Zaou, avec tout son attirail qui tait
d'un commandant, et j'y ai pourvu selon ce qui avait t dcid avec la Majest
de son matre, le roi Nofirkr (Ppi II) donnant la vie jamais, de fabriquer un
cercueil, du linge funraire, des parfums de l'te pour ce Zaou. Sa Majest fit apporter
par les terrains boiss, le bois, le parfum de fte, 200 pices de toile, de tissu de
l" qualit (?) et de belle toile du midi (?), ainsi qu'il convenait, tires de la double
maison blanche du palais royal, ce Zaou; jamais n'avait t faite un autre homme
chose pareille ce qui lui a t fait. (Inscr. de Bni-Mohammed-el-Koufour
SayceMaspero, r. 7'r.,XIII, 60-69; Davies, Deir-el-Gebrawi, pi. 13; Sethe, Urkunden, I, 145).
6 Stle de Phsoukher, 1. 10 (M.M.C., V, 300-302).
7 Stle de epmnkh (Mariette, Mast. 195; Moret, R. Tr., XIX, 133).
celui
)>
))
))
FUNRAILLES, OFFRANDES
hit
en Egypte, Snoiiserit
mire classe ^ Le
frais
mais puisqu'il
ne
roi
P"^
dit
lui
ordonn Sinouhit de
que
357
celui-ci y
laisser l'tranger
toilette
Une
dans
fois
comme
en celui-ci,
la
il
assigne
saires
est
lui
Aux
uns,
roi
le
donne des
champs qui fourniront toutes les oblations rituelles pour les repas
funraires
tel le champ de cinq feddans, dont la borne-hmite
:
donn en
marque de faveur royale au double du chef des ouvriers d'Amon. Kh... *. Aux autres il attribuera une sorte de rente ou
On t'a donn, la nuit o l'on applique les huiles d'embaumement, les bandelettes
par la main de la desse Tat. On a suivi ton convoi au jour de l'enterrement gane
dore (ou
lit funraire dor, selon Moret, R. Tr., XIX, 129, n. o), tte peinte en bleu,
un baldaquin par dessus toi fait en bois de cyprs. Des bufs te tirent; des chanteurs
sont devant toi
(Kasa demande la spulture, etc.. et dos louanges ou des chants dans
le Grand Occident de Thbes
et on excute pour toi
Naos de Turin, R. Tr.,n, 197)
les danses funbres; des pleureurs sont accroupis la porte de ta syringe; on fait
pour toi haute voix l'numration des liturgies rglementaires
on tue des victimes
pour toi sur tes tables d'offrandes, et tes stles sont dresses en pierre blanche, dans
le cercle des Enfants royaux. Tu n'as point de second, aucun homme du peuple n'ar rive jusqu' ta hauteur; tu n'es pas mis dans une peau de mouton quand on t'ensevelit; tout le monde frappe la terre et se lamente sur ton corps, tandis que tu vas la
tombe.
[Omtes, p. 114-115.)
2 Nous connaissons un contrat du temps de Khfr, iv dyn. (de Roug, I.-H., pi. i
Bhcgsc, Ths., VI, 1210 sqq. Sethe, t^r/ir., I, H-15 Bheasted, Ancient Records of Eg.,
celui de Senounkh, v' d. (Mariette,
1006, I, 91-93; Moret, yZ. Tr., XXIX, 73-91);
ceux de Ilapi-Zaoufi Siout, tomb. 1, xii" d. (Mariette,
Masl., 318; Sethe, Urk., I, 36);
M. D., 6o-67; de Roug, /. H., pi. 231-234; Griffith, Siut, pi. 6-8; Erman, jE. Z., 1882,
enfin celui de Khnoumhotpou Bni-Hassan
159-184; Maspero, 5. Efj., I, 62-74);
L.Z)., II, 124, 1, 86-99; Maspero, B. Eg., VIII, 154-162).
Stle 138 du Brit. Mus. (Birch, ap. Cuabas, Ml., II, 338).
sous Thotms IV (Mariette, M. D., pi. 48 a, p. 14; Maspero, Guide,
Stle de Kh
1
>)
^)
">
))
'
p. 147
//.
Or.,
I,
329, fig.
FAVEURS DU PHARAON
358
nom
tels
ou
temples.
tels
Des
stle et sur le
que
aliments seront
inscrits leur
les vivants
magasins ou
sines, les
les ateliers
et
la
monde
des autres
dieux. Des temples une partie des offrandes promises seront rel-
lement
et
saires
le
manire
invisible,
par
Mnes
les
invisibles.
Le
roi,
s'assurera
il
sement sur sa
mentionnera soigneu-
stle aprs la
:
la
il
sera reconnaissant de la
le sujet
a t l'objet et
il
embarrasse
d'ailleurs
de dire que
le
choix seul
il
indites."
11
n'est
si
petit
personnage dans
n'aspire recevoir
un jour
les
la fonction la
compliments du
plus
roi
humble qui
ou des rcom-
monuments royaux
alors
que
les
un
pillage rgulier^.
un
et
dire, se livrait
Tu
monuments inachevs
gratuites et commodes
accord
lais
double et
I>ap. Sait.
(Chabas,
ML,
III, 179).
359
COLRE ET DFAVEUR
je n'aperois plus
en disant
de voP
et
donn
les
t plus mrite.
Dfaveur
3.
et
monuments
sont
beaucoup
plus
Nul
discrets.
les
ne
particulier
s'empresse de se vanter sur sa stle funraire des disgrces prouves, des cbtiments subis
pour en retrouver
Cependant
le roi
ne louait
trace,
et
conque
lui a
Or quand
il
manqu
se fche,
Il
est
faut recourir
ou procs-verbaux.
il
qu'il
Il
ne
les pro-
-.
comme un
lopard du midi
sa colre
^,
^.
il
Mnptah
d' oies
Dans
fait
tremblantes
II
l'ont laiss
en
pril,
et
2
3
*
5
mme
des
offi-
tmoins pour
'
traite
se rpand en reproches
et
et les
^.
le
officiers
le
combat,
il
Cf.
supra,
cuyerMenna;
p. 132, n. 7
133, n. 4.
FAVEURS DU PHARAON
360
venu,
le soir
tise
le roi, enfin
dgag par
de Tarme, stigma-
le reste
Que dira la terre entire, lorsqu'elle apprendra que vous m'avez laiss
un second? que pas un prince, pas un officier de chars ou d'archers n'a
la mienne?
seul et
sans
joint sa
main
Que ne
encore,
dirait-il
si
cet
abandon n'avait
pour sa vaillance
l'loge de ses
qu
et qui
son palais
La
colre
promet de servir
il
man-
main dans
l'orge de sa propre
du
roi
bunaux
ont pas
lui
ct
11
des actes
il
chtiait
au
nom du
tri-
svres
La rpression
commis par de
roi.
La mort,
la
baston-
manquements
Mme
les
professionnels,
dtournements,
les
l'abri
des foudres du
pour
la
chapitre vu,
Pylne de Louqsor,
I.
Sinouhit,
fit
Porae de Pcntaour
2 CI',
les
roi.
l'hostilit
leur famille
^ La tideur ou
les violences.
fils
de Soua-
peines
vi).
(p. 311-319).
de Karnak (R. Tr., VI!, 41-51 vC. Z., 1888, 70-90; supra, ch. vu, p. 297-298).
Un papyrus de Leyde contient le reu d'une amende paye sous Philadelphc par Je
contrleur de l'impt du vin sur les terres sacres de Syne, propoR d'un contrle mal
^
St.
fait
R
^
l,
464.
(Revilloi-t, R. Eg.,
I,
p, 113).
361
amon, ne se
tira
sations*.
mme du
dans Tentourage
dans sa famille,
roi et peut-tre
et
des
Autant
autant
il
bon
le roi est
se fait
dur
et
et
fidles serviteurs,
comme une
bienfaisante.
honorifiques ou matrielles.
En
ses vengeances.
ils
l'aiment ou le
cherchent
Ils
En accomplissant
craignent
lui
Ils
plaire
cela, finlrt
inutile
d'insister.
Mais
cherchent aussi
ils
lui plaire
pour
s'attirer
moins
dnonce.
le
la
bien et
Non seulement
le
mal, ou du
le roi,
comme
mes.
la vie, la
L ne
se
mais encore
apparat alors
Il
aux individus*.
de
Il
il
comme un
fait le
maintient
de touche de
est la pierre
il
fait
la
conduite, le
nord
le rle
du
roi et
les
et c'est dj leur
indiquer leurs
Naville, Inscr. hist. de Pinodjem III, 1883 (Supra, ch. vu, p. 298-299).
supra, VIL p. 301-303 et 311-312.
^ Cf. Les juges qui auraient lait mourir un innocent seraient aussi coupables que
s'ils avaient acquitt un meurtrier. (Diodore, I, 77).
* Cl. infra, cli. xi,
| 1, p. 446.
'
2 Cl',
applique
FAVEURS DU PHARAON
362
devoirs. Mais encore
bien et
le
ils le
modle de
la perfection.
aime
et ce qu'il
veut
mais
11
comme
considrent
Ils
le
type absolu du
donc tout
s'efforceront
commande, de rechercher
ce qu'il
ils
ils
conformeront,
tant bien que mal, leurs actes et leurs sentiments dans la vie
publique et prive.
de
la
bien-
et
mani-
reflet
de
la justice et
la
deuxime
le roi
ou entre eux.
DEUXIEME PARTIE
LES SUJETS
CHAPITRE IX
1.
Le culte au palais
DIEUX
Le culte dans
RITES COMMUNS, FTES Sed, PRIRES, POSTURES.
| 3. Le
| 2.
ET PRIVS.
En prsentant son
l'associe
envers
le roi
sa cour
au trne, Ramss
III
et
rsume
courbez-vous pour
respirez la terre devant lui. Oh
Attachez-vous ses sandales
lui
servez-le tout instant. Adorez-le rendez-lui gloire magnifiez ses bonts, comme
vous faites pour Phr chaque matin prsentez-lui vos tributs dans son palais auguste
(I
fils
ses paroles et
espce de travaux.
leur
Il
'
demande en somme
1.
7-H
roi.
(Chab.\s,
Pour
XIX'
la
nature de la
di/n., p. 74).
que
le
364
roi ?
lui
n'ont aucun
ils
matre
comme un dieu
l'aiment comme un pre
l'adorent
droit. Ils
comme un
craignent
Ils lui
ils
le
le
ils
ce
leur vie.
eux dpendent de
divinit,
comme
ses serviteurs, sa
nature
rit,
la
roi
il
Ainsi
la
appartiennent
il
est, le
Dieu a eu
comme
les fais
lui
Ils
dpend de
Grand
car, seul,
absolument.
lui
S'il
dessein de
le
te voir l.
un pote de
lui
que
chantait
devant
la
les autres
hommes.
comme tes
esclaves
'
tu
de
cour
Snouserit
Ainsi
II.
s'exprime nergitpiement une stle d'Amasis. de ce roi que pourtant Hrodote dpeint
venant sur
de
le
fort
peu mystique
que
le
La croyance
la divinit
Vivant,
roi
emporte
sa barque
il
il
Ode de Kahoun
Stle d'Amasis,
donne
la vie
ou
la
(Maspero, B. g.,
(Dahessv, R. Tr., XXII, p.
l'ap. Ptrie I
an
III
se runira l'essence
l'lu et le fds
il
R dans
il
du
*.
le
ils
rendre
mais l'autorit
ne sauraient se passer de
sants
se sou-
de
quences. Mort,
comme
et
la tradition
l'individu.
comm.e
il
les
plus puis-
escortera
du Dieu suprme.
mort son ^r
et
Amon-
il
est
son incarnation,
VIU, 407).
3) remdou tousen
ns-f,
il
arn-f
ma
365
SUJETS ET ROI-DIEU
le
monde,
dieux se
et les
Aussi prouve-t-on
nom
dieux, et son
hommes. Le
des
son gard
son
action
Amon et
mme hom-
mage K Bien
les
plus,
il
arrive
un
que certains
fidles, plus
frapps de
des
et invisible
mmes
-.Certains
pharaon
le
\
se tra-
duit aux sens par le crmonial qui s'impose tout sujet dans ses
rapports avec
et
rites
est
lui.
un
lieu
Aux
rend
le
rois dfunts
culte divin
Comme
superbes.
On
lui
^.
aux dieux, on
lui lve
des difices
""
Lorsque j'tais sur terre, je faisais des offrandes aux dieux,..., car je nourrissais
(snem-ni) les rois du Midi et du Nord, j'affectionnais Anion dans son temple, les
favorisant sa personne, je n'ai pas omis de
femmes royales et les enfants royaux
rciter leurs noms au cours de chaque jour. (Prince Rama sous Amnths IV,
Cheik-Abd-el-Gournah, 1. 11 sqq. Piehl, yE. Z., 1883, 128). De mme un autre dfunt
(St. de
s'adresse aux vivants qui aiment Khont-Amenti...., le roi,.... Apouatou
Abydos
/E.
Z.,
1881,
Nakht-Khnoum
117).
2 Je vnrais la personne du l'oi Mrenr plus que tous les dieux.
(Ouni, 1. 48
DE UouGK, p. 143). Cf. Son pays se rjouit en lui plus qu'en son propre dieu.
(Sinnufiit : Contes, p. 103).
3 L'Osiris du Livre des MoiHs, appliqu au roi avant de l'tre tous dfunts, dit
Je
Osiris, tu reois ton sceptre...
suis plus pur que les chefs du ciel [L. d. M., V, 5).
tu rpartis les substances aux dieux,.... tu donnes ta grandeur aux dieux etc.
(Ib., CXXVII, 7-9; cf. CXLY, 75-77).
Dans les carrires d'Hammamt, le roi Ppi I"'
lrir est figur devant Khem, ithyphallique (L. D., II, 113 e) le roi et le dieu ont mme
il ne fait aucun geste de
respect c'est
taille
le roi tient son bton et son casse-tte
une visite bien plutt qu'une adoration.
Cf. supra, chap. I, p. 5.
' De Rougk, Six dynasties, p. 34.
^ Le dieu principal
d'un temple admet la cohabitation d'autres dieux, mais il les
domine, quitte se laisser dominer par eux chez eux. Ainsi Karnak, dans l'enceinte
du grand sanctuaire d'Amon, Ptah, dieu principal de Memphis habite un petit temple,
ainsi qu'Osiris, Aton, etc. (Legrain, Ann. Serv.) Il en est de mme du roi et il est tout
naturel de rencontrer des mentions telles que
la maison de Ramss III dans
l'Amonium
(Pap. Harris, passm), les doubles greniers du chteau de Mnptah
dans l'Amonium (Stat. du basilicogrammate Si-Isis, Vienne
R. Tr., XII, 2), etc..
1
))
366
et
seul et tantt
honneurs communs
il
-.
On
comestibles
entre
ciel,
on
le
monde des
le
1".
Le crmonial de
La vue du
au
tier
Le culte du
Il
D'abord,
d'impuret
serait
il
on
faut
II
comme
de langage
le roi.
lui inspirerait
horreur
et
mains
au palais.
roi
convenables devant
dieux.
la
la terre et le
A la
rpugnance
les actes
du
comme aux
culte divin,
la porte du temple
Lave-toi
, dit le pilote
doute aussi
il
faut revtir
il
en tat
lui
y>^.
Sans
lin
comme
le
monde la
des exemples prcdents, les. dieux sont iioinins Abydos Harmadans le temple de Men-m-R (Mariette, Abydos,. I, 13 e): de mme OsirisKhontamcnti (ih., 13 n, 17), Isis, la grande, la mre divine (13 f), Horus (14 a), AhLunus (14 b), Ptah (16 c), etc. A Derr et Ibsamboul, o rien ne subordonne le colosse
de Rainss II parmi ceux des dieux, on voit Harmakhis dans la maison de Ramss.
(L D., 111, 184 B et l'JO; Mariette, Karnak, p. 56-57, pi. 33-35).
La statuaire rend la mme ide sensible aux yeux en donnant au roi la place d'honneur et le prestigt^ de la taille dans un groupe. Ainsi dans l'atrium du Muse du Caire
(n" 394) voit-on un grand Ramscs H Iriiaiit entre Isis et Hthoi' plus petits que lui.
2 Snouserit rend ainsi compte de celte union
.le fonde mon chteau dans son
voisinage (du temple d'Atoum-R-Ilarmakhis) pour que la mmoire de ses bonts dure
en sa demeure; car c'est mon nom (celui du) chteau, c'est mon monument le lac.
Stern, ^. Z., 1874, p. 87; Maspero, //. 0., I, 505).
(Ddicace d'illiopolis
^ Contes
Naufrag, p. 136.
1
l'inverse
khis
367
comme une
faveur
Une
dans
fois entr
dignitaires
jest
-,
la
le
cour, le
ou au hraut de
pas abandonn
le sujet n'est
palais,
le
Sauf
service.
le
Un hraut
noms
s'informe de ses
de tout
et qualits,
Si
dans
au contraire
la
grande
le roi
salle d'apparat, le
le
kha ou
salle
reoit les
de
mme
agre leurs
1
V".
le solliciteur
C'est l
que
de
le roi
le reoit,
bouche-du-roi
Grand de
hraut introduit
rend
per-
ne veut pas
\ en sa qualit de
y consent,
royal
lui
ne
et
le
et
aux
petits,
hommages dans
la salle
viii, p.
(Cf.
333-334.
Maspero,
El.
Eg.,
II,
26;
Pharaon en
lui
demandant de
l'introduire
dans
la
suite
du
roi.
Cependant Khoufou
XVI,
5
57).
II,
28-29).
368
quand son
Dadouflior amne
fils
pour
l'y
magicien Didi, ne
lui,
avancer
homme,
le roi et
et l'appelant
nom
par son
le
Au temps
voyons dj transportes
est ainsi
il
annonc
sain) ainsi
que So?ibou
Bien-portant)
(le
Admis en prsence du
roi,
puis
il
quand y
Ousa
(le
et
-;
se
le fait
d'audience
la salle
prosterne devant
le fait
le
Khou-
^.
Ppi,
honneur. Ahanakhti
pas
s'intitule
il
dans
le palais,
le
il
jouit
souverain pour
le
Les autres
hommes
royale
terre,
ils
tombent genoux
le son-lo.
souvent allusion
majest
ou action de
nme
la
proscynme,
le
tremblement devant
Isis
'.
C'est la posture
quoi font
flairer la terre,
;
le
roi,
Contes, p. 72.
Contes, p. 12S.
3 Cf. Maspero, Contes, p. 145, n. 1
El. Ey.. II, p. 26; R. Tr., XIV, 190.
* Pyr. de Ppi I", 1. 4ft0-404
Mirinr, 570-571 (B. T*?-., VII, 162; XI, 11; XIV, 188).
5 Tomb. d'Alianakhti Berchh, 1. ^ (R. Tr., XIII, 188-18;)). Cf. supra, cli. viii, p. r>34,
6 Au tombeau de Khnih;ut(L. Z., III, 76
Maspeho,//. O/'., 1,265 fig.) on voit la gradation
de quatre postures l'adoration des mains (aa), l'inclinaison (kesj, l'agenouillement et la
<
prostration.
le modle de la formule qui sert pour les dieux,
aa)
au dieu bon; proscynme (sen-to) au matre
(rdi
fils d'IIapou, Naos de Silsilh :"Leghain, Ann. Serv., IV,
des deux terres, prostration devant le dieu bon, par
7
^)
Sur
Adoration
dit pour le roi
des deux terres (Amnths,
Adoration au matre
207);
les princes de tous les pays qui
on
369
DMARCHE, PROSTRATION
monuments
Les
sadeurs'-'.
^ Le
de Sinouhit
rcit
la
Je trouvai Sa Majest sur la grande estrade dans la Salle de VeriT^cil quand j'entrai
elle, je m'affaissai sur le ventre, je perdis conscience de moi-mme en sa prsence.
ambas-
vers
Le Dieu m'adressa des paroles affables, mais je fus comme un individu saisi d'aveuglement, ma langue dl'aillit, mes membres se drobrent, mon cur ne fut plus dans
ma poitrine, et je connus quelle diffrence il y a entre la vie et la mort .
Et aprs que
dit
il
le
d'abord
J'ai
peur
Pharaon
toutefois ce
l'a fait
que m'a
dit
mon
l'avait
mand
un
mme
en cet instant
* .
le
patronaient
les Infants
et les
l'avaient
Amis
mis sur
admis dans
la
du
la suite
roi, les
quand
il
sortira,
du Louvre
prire
^
(Stle
les
devant Thotms
Un
III.
vassal crit Pitia d'Ascalon (est) ton serviteur, la poussire des sandales (?) de
tes pieds, le valet (?) de tes chevaux
aux pieds du roi mon seigneur, je me jette
7 fois 7 fois. (Tablette d'El-Amarna, Mus. Caire
Ramss III dit
^. Z., 1889, 3.5).
Leurs fils de chefs sont en adoration, respirant la terre et rampant devant ma face
(Discours du pap. Harris, p. 77, 1. 13).
On lit Mdinet-IIabou Les trangers
viennent pour l'adorer
Les nations sont amenes comme des esclaves agenouills
Nous nous
Leurs gnraux se sont prosterns terre comme font les esclaves
prosternons terre devant son glaive. (An V, 1. 14, 18, 40, 50
Daressy, 110-114).
Daressy, 96).
Les chefs des
Leurs princes, leurs tribus m'adorent. (An IX, 1. 26
Amorrhens et des Libyens disent: Nous nous agenouillons devant tes rayons. (Salle
hypostyle, mur sud
Dmichen, /. H., I, 28 ; Daressy, 138).
Cf. supra, ch. m,
3
p. 139-140.
123, 127.
370
roi
La
et l'expliquent
Un mot
du
le
Qu'on le lve
mais
me
et qu'il
ne dresse point
il
en parlant,
touche
'
parle
le
roi parle,
bienveillant
se
Il
la tte et
demeure courb
il
quand
autre,
ne regarde point
les bras
le roi
mme
pendants ^ Et de temps
s'incline plus
il
roi autorise
profondment
et
le sol*.
Autour du
roi
la
Le papyius Ilood
fait
connatre
nobles
les
reine-pouse,
le
rang que
la cour"".
Aprs
reine-mre
la
le
protocole attribuait
les
venaient les
et les infants,
la
ils
aines
puis
la salle
amis uniques
(smiroii outiou), amis du srail, amis dors, et jeunes, classification peut-tre propre au premier empire thbain
assignait
tisan
connat sa place
'
la salle d'audience.
et s'y tient
Ibid. p. 124.
''
La
tradition
Chaque cour-
'^.
les
for-
1:^0.
Ibid., p. 142.
des chels militaires, des principaux de l'Egypte se tenait devant lui, chacun
son rang dans la cour. [Conte de Snosiris, Maspero, Journ. d. Sav-, 1901, p. 480;
princes,
Contes,
371
de
les coins
c'taient les
la
cour du roi
la salle
chonitiou
et leurs
se tenaient
qonbUiou
et,
la cour d'Osiris,
L'tiquette fixait
les
debout
ou se prosterne. Durant
Sa Majest plaisante,
les infants
du
du
roi et
ciel y>\
Quand Thotms
et ces
P'
fois
comme
alors de
nouveau
leur prsenta sa
l, ils
roi
mme
mme
pour
officiers
il
^ La
au cours d'une
fille
se
la terre,
genoux ^
grands se mettent
mais l'entre du
mnes
les
postures rglementaires*.
ic
ils
pa-
le
puis
sepros-
))^: c'est
lleur
d'Amon,
et,
par
372
'
respect se donnent,
mme
hors de
m'appliquai contre
pour marquer
Aux
devant
me
ordre
est
le sol, je
la joie
me
tranai sur
que j'prouvais
la
prsence du
la
lui
quand on
roi,
ma
poitrine, je
recevoir
i.
fis
ainsi le tour de
ma
je
tente,
Les rceptions
le roi.
comme
encore d'autres
et
l'office divin,
srie
rites.
le roi
que devant
Au
les dieux,
reste, en est-il
il
de
n'est sant de se
mme
devant
les
et
leurs
adore
le roi
nous vivons
il
offre des
s'il
Gloire
puis
cadeaux,
toi, soleil
il
s'explique
mme quand
il
Un simple
-.
il
est
sujet
toi
par qui
faitdemme
le
cour, pr-
la
ports de
nie du Double ^
offrir
au
roi
le roi,
ils
devant
ils
paient
le dieu,
poussent
accompagns de musique.
rendent ainsi
Us
2
3
hommage au
dfilent, apportent
la rception
de Sinouhit,
les Infants
au culte.
p. 217-218.
373
l'office royal
reprennent
Un
d'Abydos
les
fit
double
sa belle face
2 et 3^
ce dieu
bon
la
Ramss
de Kouban,
et
arrivent aussitt
salle
offre
le roi
deux
les
les
roi,
a pr-
les inscriptions
le
genou
terre,
en signe de
devant
adorent
la terre
joie, ils
*.
contre terre
On
et l'adorent, puis
II,
On
roi
-leurs places.
du
au
roi
qu'ils parlent
comme aux
au
roi'\
il
parat
Dans
le
prcde
de Sokar
et
Mdinet-Habou, dans
ll et
Le
quand
comporte
le
il
se
montre
roi.
sans discours
pu
crmonies
^.
lui,
II
et
IV
*^,
ont
moindre
Essai, p. 22).
Un-an-sen her khetu-sen, her benben her ta. Abydos, 1. 35 (Maspero. p. 23).
(Champollion, Mon., pi. cx-cxiii; Rosellini, Mon. Stor, pi. 44; L. D, III,
121 a; M.aspero, H. 0., II, 350-331 fig.)
6 Mdinet-Habou, 2 cour (Champollion, Mji., 209 sqq.;
h. D., III, 212-213; Erm.an,
^Eg. 102; Daressv, M.-H. p. 116, 118, 122).
"Cf. supiu ip. 327) les chants en l'honneur dus particuliers; infra (p. 380-381) les
chants excuts dans les temples pour la personne du roi.
8 Ode de Kahoun (supra, p. 233, 248)
Pap. Anastasi (suora, p. 227; infra, ch. x).
*
Silsilh
374
Le conte de
officielle.
Kouban,
en
part,
d'autre
fournissent
des
sans
chantillons,
la parole
un appel
avant
entonnent un
mme
hymne
roi
et sa bont-.
sa clmence
du
faire
qu'il ait
sa gloire
parl,
grands prosterns
les
adorent ce dieu gracieux en exaltant ses perfections en sa prsence ils disent ses
volonts comme il les a accomplies ils figurent sa vaillance comme elle est toutes
les paroles qui sortent de leur bouche sont les actions du seigneur des deux mondes
en vrit.
Ils
Et
en
effet,
les
une
compilation
comme
aboutit
le
prire pour
en prsence de Ramss
donner leurs
invits
II et
Tu
es semblable
au dieu
Soleil
fais.
Ce qui
plait
ils
roi'^:
ton cur se
ralise. Si tu dsires faire, pendant la nuit, le jour, il se fera vite. Nous avons pris
une grande part tes merveilles depuis que tu as t couronn roi des deux mondes
;
nous n'avions rien entendu, nos yeux n'avaient rien vu qui leur ft comparable. Tout
l'quilibre de ta
ce qui sort de ta bouche, c'est comme les paroles d'Har-em-khou
langue, le trouv juste de tes deux lvres, c'est le poids exact de Thot. Quelle est la
voie que tu ne connaisses pas ? qui donc est parfait comme toi ? Le monde contient-il
Aucun pays que tu ne pntres ton gr Par tes oreilles
un lieu que tu ne voies pas
passe tout ce qui produit un son dans ce pays. C'est toi qui excutes ce qui se fait. Tu
tais dans l'uf, dans les occupations de l'enfant auguste, et par toi taient prescrits
tu tais enfant, portant la tresse de cheveux, et il ne
les devoirs des deux gyptes
"?
Colites, p. 12b-i26.
Stle de
Kouban,
1.
I.
:4-40
(Maspkuo,
13-1'J (Ch.\b.\s,
Mines
p. 22-25. Cf.
chap.
d'or, p. 23-25).
vi, p. 234).
375
Tu
gnral d'arme, et tu tais un enfant accomplissant (ses) dis ans. Tous les travaux
fus fait
qui se faisaient,
toi.
sortira
il
toujours.
notre
est fait selon tes desseins, coutes sont toutes tes paroles, chef
Il
matre
Le culte du
Le palais royal
et celui
roi
dans
les
temple du
roi.
Le culte du
roi
suprme,
2.
Pylnes massifs
le
peuple l'adoration du
et
du
saintet
lieu et la
mme, comme
grandeur de
Mais
ou debout entre
qui l'habite
la divinit
Sphinx aligns en
personnage gigantesque qui foule aux pieds de minuscules ennemis, qui saisit des chevelures de prisonniers par bottes et dont la
main, arme de
la tte
tous d'un
cesseurs
milieu
la
'
seul
coup, c'est
lui,
ou
d'un
champ de
bataille,
dominant de
etc.
la taille
amis
au
et
376
ennemis;
la
mle
est
jonchent
que
de cadavres^
le sol
victimes
dployant force
le roi,
et
mais
les
mais,
si le
la
C'est bien en
hommage aux
peuple voit
le
et
ne
et
pas.
lit
Mme
dans
tamment. Le
les
rituel s'est
apparat cons-
le roi
sculpteur a
le
monotonie. Le
la
roi
le roi
prend
demander lequel
toujours
des bouquets
attire- le
le roi,
triomphe du
pagnent
lui
il
le
placs
aspect,
mme
costume,
leur personnalit
qui rend un
il
mmes
mme
taille,
mme
s'absorbe dans
avec eux et
hommage
filial
comme
eux,
il
il
est
un
derrire
dieu-fils
'
cortge
le
dieux l'accompagnent
2 Cf.
plus d'im-
les distingue
il
le
pourrait
ne
eux,
On
le roi.
Au
mme
des
tures.
le
rcite
roi
le
d'Amon ou
roi ?Si
derrire le roi,
le roi,
partout
du buf sacr
successivement
le roi
le roi offre
prires
le roi
le ^traitent
en
effet
comme un
derrire
fils
le
lui,
les
prennent de
lui
noux
tendent
et lui
377
le
Il
il
en dpit des
vie,
barque d'Horus,
le suit
de ses ennemis
De
il
et
Ou
fils.
du temps,
lois
mme
les desses
bien
se-
les
il
il
monte dans
la
Faide triompher
fils
du dieu suprme,
est
Tgal
des dieux.
D'ailleurs,
sacrifice,
mais
comme
il
Et non seulement
y prend
prtre officiant, soit en personne, soit par procuration;
roi.
il
sent sa divinit. Tout service du culte des dieux dans les temples
commence par
les
rites
pour mettre
roi
le
de
la
Chambre
Or ces
un vritable
du
culte
roi,
jour de
et purifi Osiris
Homs
et
Thot (ou
empire sur
le
monde
(et
couronnes
et
lui a
ont
redonn
ahments bons
Sit)
Horus (ou R au
cons-
momifi
rites
le
Champs
le
de son
Aalou),
vital,
costumage,
'
ou plutt avant
l'office
des dieux,
le
roi,
dans
la
chambre
378
Nekhabit
et
la
et ses vertus
la table d'offrandes
devant
royale monte,
Ces
couronne
entln
la
roi,
mais
rateurs.
la
le ciel,
Amon
prsente son
mme
royal au cycle
fils
Tadorent,
la divinit
Comme, dans
mre du futur
s'asseoit
commmoration som-
du
il
rites quotidiens
la
roi le
prsentent
couchs sur
tocole ou de ses
le
ventre
grands noms
la
pre ou
la
la
^
le
ou Thot, conduisent
Sit
our, o
ils le
ils le
le fils
de R dans
purifient, et ensuite
dans
la
grande
pi
de-ux pavillons,
symboliques du sud
et
processionnellement
le
tour du temple,
et lui
^e?'
et
salle ,
sous
ha anbou, image du
tes,
pour y
chambre
les rites
de l'intronisation et
purifications pra-
dveloppent ceux de
la
lables, processions,
2
3
d'adoration*^
1.
11; R.
IV, 257).
Les orneiiiunts royaux te .seront donns par ceux qui habitent les demeures des
dieux, kent ostou nouterou (Dr-el-Bahari, loc. cit., 1. 7).
5 Aprs avoir servi dans cette crmonie comme prophtes de la chapelle du couron neraent noutir hon n pa choncht, Pachrcnptah et son fds Imouth, continurent
officier comme prophte d'Aulote et prophte d'Auguste pendant la vie de ces
princes (Cf. Revillout, /?. Erj., H, pi. 4fi-47).
MoRET, Royaut, p. 23;j-2t)9.
*
fi
379
autour du
mur
em-
et
terres, procession
manger
, enfin,
commun
par
le service osirien
pavillon
dieux.
le roi et les
du
statues de double
ment dans
temple,
mme
du
au jour de
roi,
double
En chaque
commmore et
la fte
renouvele
comme
les
sed
de la premire fois
sans doute,
comme
tait
comme
la
de rares intervalles
le
il
exemple
et
la fte
est possible,
le
En
rites
de Min^, ou au premier de
du
le faisant
ftt
culte royal,
et
du
de Nehebka
l'an, fte
roi''.
la pierre
de Palerme
l'atteste,
moins aux
premires dynasties^.
Tous
les jours,
le prie et
au palais
on prie pour
Le culte du
et
dans
les
temples on adore
le roi,
on
lui.
Tes
ftes, dit
un
roi la
desse
Ou mme tous les mois {Dcret de Canope, 1. 3, 13, irj-lS; Cf, Schiirer, Zeitsch. fur
die neutestamentl. Wissenschaft, II, J901, 48-52; Wissowa^ Hermex, XXXVII, 1902,
t
p. 157-159).
2 Sur les triacontatrides, voir
Dcret de Memphis, 1. 2: Brugsch, Ths. 127 sqq., et
1119-1132; jEfji/pL, p. 365-366; xMaspero, Beo. crit.
1893, I, 386; Bkeasted, M. Z. 1901,
XXXIX, 59-60; Moret, Royaut, p. 254-261, K\\\Lh, Sitz. phil. hist. Akad Wieu, 1881,
Lauth, Sitz. philos. Akad. Mitchen, 1875, p. 109.
Cf. supra, p. 14, n. 3.
:
Ramessum
(Cha-mpollion, Mon. III, pl. 209 sqq.); Mdinet-Habou (L. D., III, 212-213;
Daressv, p. 121-127.
^ Brugsch, Ths. 125 et 364; Drei Festkalender, p. 12, pl. 7, 1. 18-24
Moret, Royaut,
p. 274-275.
3
Moret,
Ih. p. 273-271 et
380
Safldit, sont
sceau de
la
adorant
ii"
dynastie nous
dieu
le
comme
multiplies
fait
chaque jour
du
celles
Soleil* .
connatre un
ami du
Un contemporain
tion quotidienne
Thotms
'.
institue
III
de
la
associe son
image au
sujets
pour son
Est-ce
mme
culte quotidien
hommages
leurs
hritier
d'Amon^
Un papyrus ne
assez dire?
la nuit
et
III
demande
ses
chaque matin
Epiphane ne dcrte-
En dehors
mme
le
Ramss
par
roi,
XYU!*^
t-il
Dj un
plus haut
le fait signal
On
roi.
prie le roi, soit dans les temples des dieux, soit dans le
comme
le
On
prie
pour
lui
on
lui
en adorant
ciel
hymnes accompagns de
le
IX, 232).
2 Ou l'Horus, en tout cas le roi, dont
douaou Hor hrou neb, Hor Noutir khet
Khallaf,
3
5 Cf.
Nakht-Khem (Louvre G
1.
infra, p. 396, n.
Cf.
Mon. B.,
pi.
chant pour
la per-
soutoii meri,
le serekh suit immdiatement
Garstang, Beit(Tombeau de Noutirkhet, K 1
:
Stle de
hosou ou
certaines
supra,
53
infm
p. 381, n. 1 et
384, n.
S).
Cf. inscr.
d'A
3).
6.
p. 363.
Le papyrus de Boulaq n" vu conserve des fragments d' un trait mystiffue renfcrment les prires que l'on doit adresser chaque iieure de la nuit et chacune des
divinits protectrices de ces heures pour la sant du roi (Marutte, Pap. de Boulaq,
Moret, Royaut, p, 389-310).
I, p. 10', pi. 36-38; Maspero, Pap. du Louvre, p. 5'J sqq.
8 Dcret de Memphis {infra, p. 401).
9 Supra, p. 377-378,
7
t.
if*
Voir
"
,'iupra, p.
363 {L c).
adorent les dieux du roi (Dr-el-Bahari, Naville, III, pi. 62, 1. 21. Cf. Moret,
Royaut, p. 210). Hirkhouf concilia si bien la terre des Timihou en Nubie qu'elle
r oun-f her doua nouterou nebou n adu (Inscr.
adorait tous les dieux du roi
Schiapabelli, p. 19; Sethe, Urk., I, 126; M.\spero, R. Crit.,
d'Assouan, dr., 1. 14
Ils
1892,
II, 360).
381
sonne du roi
dont Thotmcs
P*"
nomes de
On demande pour
longue vie
lui sant,
et
en sa demeure
le titre
^ Dans
le
d'un
sur
le terrain
papyrus de Boulaq
roi et
on
lisait
Hymne
des prires
pour
le
>)
pour
'''.
la sant
Au
du
roi*^.
C'est
'".
demandes
Harmakhis que
tombeaux de
la xviii''
dy-
t'aime
des deux
la vie
Rames
pro-
l'Ile
vieux dans
Le grand
de tous
n VII
lev de
est
le
dit
ton ka
qu'il te
toute heure
du
'
'>
p. 282-283).
**
382
l'on se trouve
lui,
le roi,
ou que
alors surtout
admis
l'on est
on ne peut se
dis-
rpondant au message du
et
roi,
du Bassin
d'occi-
qu'ils
La reconnaissance
prie
comme
le
hommes
tous les
Ce
divine.
le ravale
Les dieux, en
tures.
fait
effet,
?
ne
le
n'ont-ils pas
Ne peut-on pas
eux-mmes besoin du
R
que
n'appelle le
les
qui l'on
moins
de la divinit.
Les prires
mmes que
l'on fait
pour
le roi
lui attribuent
un
du dieu que
de Sinouhit s'exclament
la rception
l'on invoque.
:
Prosprent tes deux mains, roi I... Sois puissant comme matre des astres, parfirmament en barque cleste le rassasiement est l'image de la bouche de Ta
*
Majest
cours le
Contes, p. 117-119.
vous qui aimez R, priez tout dieu pour Sahour, qui me fait ces choses ; car
Mas moi je suis son fal. Stle de Soklunt-ni-nkh, vd. (Mariette, Mast. 202-205
V5. /iVy., VIII, 334-o33).
PEUo, Qq. ter/nes d'arch., p. 3
3 Pap. de Berlin (L. D., VI, 110; Mvspero, /. c, p. 381, n. G).
* Contes, p. 125.
1
383
CLERG, ADORATIONS
cleste
et celui
Que
invoque
du Pharaon pour
le fils
tu te lves
roi et
du
Soleil, le
i.
le Soleil
Pharaon,
toi,
Pharaon
le
du
ciel
tes
mrites
qu'il soit
ador quand
toi l'OEil
en
pour
Soleil
rle
le
vnr pour
soit
de
Tappui du
son lieu
la fois
mme
rappelle de
cit,
roi
il
un
culte direct.
-,
Prs
culte.
des officiants ^
le palais^ .
Ce dernier nom carte bien toute quivoque avec un culte fun^ Au temple, son culte
raire
la
Salle d'adoration
(pa douait)
'.
que
celui
le clerg
prtres
les
du dieu principal de
la
les temples'-*
les
pour dsigner
les
hommages aux
de
lui
hommages que
les mmes que
l.
II
approche en
c.].
198-200) etc.
5
du
du
roi,
s'y rendait:
ce
roi.
'Voir
Un papyrus du
384
vainqueur de
de
la ville
tant
ville,
du
usait
Ramss
dit
-,
mme mot
barbares:
les
Ramss
T'adorent TEgypte
III
dans
en prsentant sa
champ
C'est ce
pour exalter
jour
Un
les
leurs
le rcit
fille
Nubie,
et la
comme
esprits
du
que
xviii''
roi,
et l'adore
fait
elle
P""
Si
Nakht-Khem, prophte
dynastie,
son hritire et
prospre*.
Abydos. Thotms
II
de celte
les Asiatiques
les
disent
que
Nii, voil
et
'\
mme
dterminatif, se rapporte
et rois.
Amon
Sti
P""*^.
fit
rait, dit
comme
fal
Snouserit
et
il
le
rvre
ou flairement de
le
le
il
mdecin
remercia
monde m'ado-
sert encore
tait
Nakhtkhem
, c'est--dire le roi,
L'adoration se
Tout
le
111,
culte,
de Sahouri,
".
des adorations
Sokhmit-ni-nkhou, admis
aussitt et
te font
fait
la terre.
Le
II^r
(louaou hon-f
Stle
d'Amnths
II
'^
PROSCYNME AU ROI
rampe sur
385
ventre et baise la
le
sence du roi
mais
^
;
c'est aussi
le
le
le
scynme au
adoration
fait
roi x)^
La
Ptah, Sokhmit,
de
hommage.
soit
mme les
A Silsilis,
Agissent de
Amon,
l'office
Pharaon et
en pr-
l'exige
ador
visiteurs
capi-
le
Toum,
et
pro-
comme aux
dos, en
es
le
caractre quand
les hommes
ils
Toum t'adorent
:
le culte se font
Ramss
marquent bien
Toi, tu
les offrandes
ils lui
runis
te faire
l'Egypte et la Nubie
Aby-
disent:
pour
veillent
II,
au
l'oCfrande de
Thbes
et
dieux el de toute l'Egypte, par surcrot chef des travaux pour tous
les
et
monuments du
au
une
On
3.
stle
Harmakhis, Ptah
dont
tait le ministre
il
ddoublement de
la
personnalit du roi.
Sen-i,
25
386
en face de
le roi et
on adorait dj son
lui,
K Mais doubles
o jamais
on n'avait vu
avec
le roi
les dieux.
dieux dans
les
sonne du
sait
roi,
en chair
Nous venons de
os.
II
sa stle
commun
Soleil son
en
partageait ce privilge
hommages de
les
en plusieurs esprits
ceux du
et
^.
Mme
du
puisque
roi et
la per-
et plusieurs doubles,
pre^ tous
et
comme
quatorze
saient ainsi
roi,
Les
taient
les prtres
De mme pour
ou de sept
ils
On jure par le
Sa Majest ^.
Ce sont ces
les
mes ou
roi
esprits,
dans tous
les
grands^
pays cause de
du
roi
trois
:
Exultent tes clans par ta prudence, car tes esprits ont pris l'administration de leurs
la
et redoutables,
au nombre de
esprits royaux,
nom du
^.
Stle de
Ramss
II
Kouban,
1.
12
*.
(Prisse,
pi.
p.
23;
supra,
p. 373, n. 2).
Supra, p. 385, n. 7.
Sur les 14 doubles de R. Cf. Dcret de Ptah (Ibsamboul, 1. 13
L. D., III, 1894;
Mdinet-Habou est indistinct). Sur les 14 doubles et les 7 mes du roi, texte de Philae
(Mariette, Dendrah, texte p. 219, n. 3), tableaux d'Ombos (de Morgan, Ko7n-Ombos, I,
186-188), de Louxor (L. D., III, 74-75; Gayet, pi. 76-77) et d'Abydos (Mariette, I, pi. 29).
Cf. Maspero, h. 0., I, p. 259 et 261, fig.
Moret, Royaut, p. 57 et 22G, fig. 8-9, 64, 75).
* Her secheta
n pi douout (Mariette, Mastabas, p. 176, 185, 270, 312, 420, 456.
Cf. Moret, lioyaut, p. 226).
2
3
Moret, op.
Cf.
Stle de
ms
a
de Sa Majest a tendu
frontires
de Ramss
, dit
,
Ramss
dit
Amon mme
soit
dans
l'affliction
Haute
un
et
de
la
temps
Basse Egypte
A dclare
phte Nakht-Khem
clbra ses
le
et
du
les esprits
du
religieuses, le pro-
roi
et le
pre divin
^
humbles
III
ont un caractre
les
se
princes
apocryphe de
la
^ Presque avec
de toute
les princes
le
mme Ramss
d'Asie prosterns
du
de Tombos
mmes
II,
:
roi
la terre
hommages de
le souffle
termes, la stle
Ramss
II
allait
ses vassaux,
les esprits
les
st.
reli
de
roi
adora Sa Majest en
roi,
qu'il a
mes
en prsence du
soit
pour invoquer
difice...
Amon-hotpoQ-Houi,
tout
courtisan.
Ds l'ancien empire,
les temples.
sait construire
la
un pote
II
III
raconte-t-on de Thot-
3.
Dans un hymne,
du pays
I^"^ *.
assembls
les
387
le
mes de Sa Majest
et
poids des
"^.
Devant
les princes
et
il
par
le
messager du
roi
des
388
Khtas
Ne t'empare
grands!...
Il
t'adore
pas de nous,
calme
toi
ta colre*.
dont
Et semblablement les
III
cette prire:
Accorde-nous
du
un
roi sont
lieu
commun
Ramnous
Le
mme
aux esprits du
li
roi,
il
en tout
lieu,
on
le craint,
on l'invoque
on jure par
et
lui
d'Horus
^.
l'arbitraire des
hommes, mais
la chancellerie
royale
compose
le
roi, elle
noms avec
lui% voire
les paroles
mme
ne
fait
a form ces
la reine et
389
LE NOM ROYAL
pendant que
tion,
les
les
notamment
vant
tel
Quand Thotms
esprits.
P"^
en spcifie
circulaire de
l'an V,
son
nom
^,
elle
jamais
qui aspire
dure
et persiste
Amon
adore
lieu
les dieux,
et
que
la suite
les
en
et
artiste
un temple
truit
nom
rendu en ce
il
nom,
^ Quand Htchopsou se
flatte
il
rdaction officielle
la
le
mais
il
compte bien
du
qu'il
au culte
l^^
cons-
veut qu'on y
partagera ces adorations
dsert,
il
des annes
nom
dans
Mdinet-Habou (L.
/)., III, 212 b; Daressy,
M.-II., p. 126); Edfou (Brugsch, FestKaleiider, p. 13 et pi. 7; Rochemonteix, Edfou, II, p. 14-15); Dendrah (L. D., IV, 57 a).
Cf. MoRET, Rituel, p. 28, et Royaut, p. 104-106.
2 . [Ordre du] roi, pour te faire savoir l'avnement de Ma Majest, v. s. f., en roi de
la H^" et de la B" Egypte sur le trne d'Horus-vivant, sans gal, ternellement. Fais
mon protocole ainsi Horus, taureau fort, aim de la Loi, le runisseur des deux cou>>
ronnes, apparu dans Nserit, grand de vaillance, Horus d'or, bon dans les annes,
n vivifiant les curs, le roi de H^e et 5 Egypte A-khoper-ka-R , fils du Soleil
Thotms, vioificateur ternel pour toujours. Fais offrir la table sacre aux dieux
d'Elphantine dans la province du sud en excutant les cbants pour la personne
v. s. f., du roi de H'" et B"' Egypte Akhoperka-R, vivificateur. Fais prter un serment
inviolable par le nom de Ma Majest, fils de la royale mre Snisonbi salvatrice. Ceci
est crit pour te le faire assavoir (et) pour la prosprit et la sant du Palais Royal.
))
>)
Lan
(Stle
1, 3^
de
le
jour de
Erman,
^.
la
fte
Z.,
de mes avnements.
XXIX, 118; Sethe,
1891,
5.
Oblisques de Karnak, face nord, 1. 6-8 (Prisse, M. Eg., pi. 18; L. D., III, 24; Sethe,
Urk., IV, 362 Maspero, H. 0.. II, p. 244).
Les peuples
ils rendront les honneurs divins 'mon nom,
je les ferai vivre
dans la suite des annes; ils viendront elles gnrations futures viendront aussi se
*
390
et
mes noms
ce
culte
Ramss
Mes
plus loin,
vinrent glorifier
Sa Majest
que
nom
En
de Ramss
posie
la
sur
les
noms royaux
cartouche
et
du
circuit
noms de
crit adress
vaincus confessent
et
^
;
clbrent
la
perptuit
d'Amon
de
ce
du disque
et
monuments
s'talent en
roi
place
nomms
des
parois
les
et
temples,
signals au respect
noble,
bannire
solaire.
La
composition
et
dveloppement
le
du protocole
prononcer son
nom,
c'est
qu'
et
le
^.
fait,
et
II;
III
du
les chefs
solaire
les
implore celui-ci
Mdinet-Habou,
de
prose et
la
roi ,
nom
grand
Hirouchaou
les
de
le
dit
, et le
matre l'adore ^
soldats
l'voquer
toutes
l'hommage du
les
crmonies
lui.
Les noms
particuliers.
et
prnoms des
On met sous
rois servent
la protection
des
du
qui nat
lments du protocole
391
royal',
fait
pour
grammaire
nom du
phrase
et
roi
et
Mais
les
comme
chappe
mme
On
vient,
qu'il parlait.
la
il
appellera
dsignent directement
la
phrase
nom.
lui suffira
D'autres fois
Il
on commande
euphmiques ^
pleines de dfrence; le
effet,
La
tte.
n'ose
le taira
il
Torthographe sont, en
le sujet
Souvent
comme on
s'il
c'est
pour
dit
du
roi
l'Horus, le
titres
qui
le
le
(f
1909, 458).
Gf.
supra,
p. 385, n. 2.
392
du glaive \ l'Habitant du
Matre
palais
au
Ou
etc.
bien
Ou bien
noms de
a^piraoui
Ou
ou
Osiris,
la
Double Mai-
la
qualificatifs,
entrent
dans
les
il
ou
le
Vie-Sant-Force
le
ou
Dieu bon
la
Splendeur du
nom du
doit ni
ou de
fertile
roi et jurer
maudire *-
ni
figuier,
et
khou-
pour dsigner
l'Immobile de cur
l'Abri
on parle du
Attester
Taureau puis-
, le
^^.
Ptah, c'est
On ne
Thbes
le Brillant
bien encore
baak
mystrieuses
Grande Maison ou
la
employera des
il
THorus matre du
-,
roi
il
palais
L'imagination
, etc.
prendre en vain ce
nom
Ho)' neb
dha
Stle
1.
(Breasted,
^.Z., XXX1X,85).
De Roug rapprocha le mot pharaon du copte TT-Q''PO roU ^t des hiroglyphiques our grand, otirrit,
couronne (Inscr. d'Ahms, 1851, p. 95,
puis il
proposa l'tymologie aujourd'hui adopte {Bull. Alhen. Franc, 1856, p. 66-68). Chabas
y compara le mot Phr {Met., II, 117, 1864); Lepage-Renouf, une racine hbraque (Tr.
S. B. A., XV, 1892, p. 421-422).
5 Cf. Chabas, Voyage, p. 305.
Paakou vivant sous Thotms IV, se dit flabellifre du Mriamon (Stle du
Louvre C 53 de Roug, Cat., p. 100; Pierret, Bec, II, 14).
Ajuonemapt envoie son
pangyrique de Mnptah I, afin qu'on sache au palais du Mri-R, v. s. f. m. (Pap.
Anastasi IL v, 6, et Anastasi IV, v, 6
Maspero, G. Ep., p. 81).
7 Ka nakht. Ainsi Bit-Oually, le fils an de Ramss
II, Khmos, dsign comme
la semence divine issue du taureau puissant (Rosellini, Mon. R., pi. 74; Birch*
OTOAC
fi
et p. 335, n. 2).
<i
le ciel,
"
12
ft
moringa
flexible.
Cf.
II, p.
306).
393
la
on s'exposerait subir
veille et les
dieux frappent
L'ouvrier
jurons
Mosou
et
le
et le
En prsentant
ne veut pas
mais
serment par
le roi
le
bon
chtier
le faire
nom
les
sa
-.
fille
subite K
la
Prosprit du souverain v.
le
serment par
la police
d'Amon
voque solennellement
parole
et divines
scandalise un surveillant de
Saintet
pauvre diable
humaines
sacrilge.
le
la
^)
les sanctions
monde
s. f.
dont
policier a piti
Cependant on
du
in-
royal
dieux \ En justice,
le
comme
*,
pour
le
le
charger ou
serment royal
mens,
que
si...,
tilation, la transportation
L'image du
neurs que
roi,
dcharger^;
le
Par
Amon
nom du
roi
prince
la
mu-
mmes hon-
la statue
le
^ La mort,
puniraient l'abus du
par
le
quelqu'un parle contre le nom de S. M., les mains des dieux le tueront sur le
Inscr. de l'intronisation d"Htchopsou, 1. 27, cf. I. 15-16 (Naville, R.
Tr.,
XVIII, 100 et pi. n; Sethe, Urk., IV, 260 et 257).
2 Pap. Turin, pi. XLm, 1. 6-10 (Chabas, Tr. S. B. A., 1872, I, 177-182
Ml, IV, 47-48).
Si
champ.
Pap. Abbott, p. v, vi (Chabas, Ml., III, 80, 95, lOo). Pap. Sait 124 (ib., III, 180, 187).
Pap. Mayor A et B de Liverpool, Pap. Harris 1 (A) et 499 (C). (Spiegelberg, op. cit., p. 73,
75, 77; Revillout, Actions, passim).
7 Spiegelberg et Capart, loc. cit. (supra, p.
Il fit un
Vie du
307 et 312)
Cf.
Seigneur royal, en disant: Prosprit du roi! vie du souverain dont les volonts
donnent la mort!... Si j'ai retourn une parole en cela, qu'il m'arrive souffrance .
Ostracon du British Musum (Birch, 'Inscr. of Brit. Mus., pi. xii;
Plainte de Kenna
Chabas, Ml., III, 204).
G
394
la divinit et
mme.
de son vivant
pardres dans
n'tait pas
Parfois
mme
le
ils
comme
divinit
prin-
cipale ^
On
en pays conquis
-.
En
Tounipa
effet,
ct de celles d'Amon^.
Thotmcs
La Nubie aussi
II
et
Gerf-Hossn
II
ville
de Ramss
et
de
II
^,
Derr^
IbsambouP,
ou
trois
Amnoths
Thotmos
autres dieux,
III tait
et
desse.
son
fils
Amnoths
II
au canton de
Kari***.
Thotms
III
'
Au Ramessum, Ptah
(Pyramide de Vienne
et les
Bergmann,
dessous, n. 5 et 6.
2 Cf. Ed. Meyer, Gesch. Alt., I, 268-269; Gesch. JEg., 251-252; Erman, yEgypten, p. 93.
Contra Maspero, H. 0., I, 266, n. 1; Moret, Royaut, p. 279-280.
3 Sur la statue de Thotms
Bezold-Budge, Tell-Amarna Tabletts n 41, p. lxx-lxxi;
Halvy, Rev. Sem., 1,379-382; II, 15-16; Delattre, Pr. S.B. A 1892, XV, 16-20.
Cf. Maspero, H. 0.,
Sur celle de Ramss II Brugsch, Rec, II, pi. liv, 2; Gesch., 514.
271.
n,
* Pa-Ptah, Tutzis. Dans une des 4 niches de la l"" salle, la triade Ramss II, Satit,
Tafnout (Champollion, Mon.).
6 Dans l'adytum de Derr
Ptah, Araon-R, Ramss, Harmakhis (Champollion, Mon.;
:
Lefbire, Rites,
p. 38-41;
Maspero, H. Or.,
Semnh
D.,
Amon, Ramss,
415; L. D.,
III,
83-89;
300-302).
(L.
11,
triade
II,
DE RouG, Insc. de
(7(>scft.,253; Maspero, H. 0., II, 300).
10 Blier du Muse de Vienne (Bergmann, R.
Tr., IX, 50; Wiedemann, Gesch., 321;
Maspero, H.O., II, 100 et 300).
n Graflltes de Rsenb et de Thotms III [loc. cit., et L. D., III, 55, 1. 3-4; Caillaud,
Voyage, t. II. pi. xxix, 3; de Roug, Mm. sur qq. phnomnes, p. 22, R. Arch., 1" s,
t. IX; Criim, Stle from Wady-Halfa, Pr. S. B. A., 1893, XVl, 16-17; Maspero, //. 0., I, 479).
A l'tranger et en Egypte
mou, Anoukit,
que sous
la
mmes
^
;
effets
x^^
de leur vivant qu'on adorait ainsi ces rois
C'tait bien
Une
statues.
Dochkh
Chataoui et
39S
inscription de
Semnh
avertit
Tu
que
et leurs
Sa Majest avait
qu'elle-mme
la frontire
du voyage d'Htchopsou
lui fait
par la
mme
Amon
rendue destination
fut
et les
grands dieux
ensemble
les vit
quand
grands de Pouanit
les
d'une statue ou
lui
virent)
et implorrent...
de
comme
Makar''
Ousirmari-zosir-choufi
Ramss
Ramss
II
donna lui-mme
son image,
le
nom
statue vivante de
laquelle
il
consacra
le
temple de Sarrah^.
De
l,
cette
consquence
si
Ramss
II
III
le
montrent
Mais
il
les
n'en
bas-reliefs de
allait
le roi,
comme
soi-mme,
Ibsamboul
et
le
Solb^
mme. En
II
plein
adore
*
Insc. de Chataoui (Champollion, Mo7i., pi. i, 3 et t. I, p. 609; L. />., III, 114 h;
Maspero, h. 0., I, 479);
Dochkh (L. D., III, 59, H. 0., ih.).
2 Snouserit III, an XVI (L. D., II, 136 h; Maspero, H. A., 106).
3 D6r-el-Bahari, inscrip. du voyage, I. 9 (Naville, R. Tr., XVIII, 93; D.-el-B., III, 57
Sethe, Urk., 247).
* Dr-el-Bahari (Mariette, Z).-p/-5., 5;
Naville, D.-el-B., III, 69; Sethe, Urk., IV,
316-318; ^. Z., 1905, XLII, 91-99 ef pi. v).
5 Temple de Sarrah ou Akchch (Savce, R. Tr., XVII, 163; Maspero, //. 0.,II, 302, n.
1).
8 Ibsamboul
salles latrales (Champollion, Mon. Not. ; Guieysse, R. Tr., VIII, 121;
L. D., III, 138 A et 189 e); petit temple (L. D., III, 191 n)
Ramss-roi tend des
offrandes, vin, signe de vie, fleurs Ramss-dieu sans cartouche, et celui-ci accorde sa
protection son adorateur.
Loc.
cit., p.
394.
396
quand
encore
Amnths
fait sentir,
sa propre
image associe
III
dcadence ne
la
pas
s'est
celle de
Maout". Thotms
installe
III
et
lui
dans
mme
le
orn de
pied que
statue
avec
statues
leurs
Ramss
propre
les autres
II
ordonne
et
A Mdinet-Habou Ramss
d'Amon, pour
culte
^ En
conduite par
et
dans
la
rige dans
III
du
lui rendre.
les
crmonies du
les
culte
dans toutes
un temple
difie
sanctuaire d'Abydos sa
le
dtails
il
met sur
sienne ^
la
les
qui
en personne, devant
roi
le
dieux
effet,
le
*.
or ces
le
marchent
dieu
images des
rois dc-
par
Hthor,
huit prdcesseurs
Uamss
III
du
roi
royaux,
attributs
et
les
statues
celle
de
de
lui-mme^.
comme
du vivant du
roi,
le culte
Naville,
Festival-hall of Bubastis, 1892; Maspero, Rev. crit., 1892, II,
H. 0., III, 160.
2 Gayet, Louxor, pi. 70.
3 Stle de Karnak, I. 16-17 (Maspero, C.-R. de l'Ac. I. B.-L., 1900, p. 119-120)
le roi
386-398,
et.
infra,
Brucsch,
Rec,
p. 397, n. 2.
i
Inscr. de l'an
fi,
1.
III,
30 b;
infr, p. 400).
6 Le roi cnnimanda qu'on mt des ouvriers sacrs
On fit, en taillant la roche, un
temple dans lequel on plaa [Amon]-R, dans son sanctuaire; Ptah et Osiris. dans
sa grande salle; Horus, Isis et Sti et les autres dieux, dans ce temple. (Radsih,
L. D., III, 140 b; Chabas, iiibL g., IX, 4.^); Soc. Chalon, janvier 1856, Ul, 2" p.).
6 Inscr. du temple de Ramss II (Mabiette, Abydos, II, pi. 3, p. 12.
7 Je confectionne des images
pour reposer dans l'intrieur de ton temple; je
place mon image devant tes statues, ornes de toutes les pierres prcieuses, pour
l'accompagner chaque fois que tu sors, dans toutes les l'tes de chaque jour, quand tu
reg. inf'', fte d'Amon
promnes ta belle face. Mdinet-Habou, 2" cour, mur N.-E.,
I,
cf.
(Daressy, p. 120-121).
8
Cf.
Ramessum
de Min,
4" et 5
tableaux
(L.
397
plat son
image ou
celle de
comme
nom
une
et
de
roi
du
culte
incident
sans
au temple,
importance.
Au
palais,
ne
elle
Le
changeait
elle
rien
modifiait
rituel
rites,
elle
le
titu-
c'tait
dont
la liste se ter-
sud
et
ciens
barque
la
de
I",
celle
I"
Sti
dans
sacre,
la
Snouserit
Pour
II,
ration
il
le
y a des
de
II,
grand
au
Sti
i7id
krou,
Kahoun \
Par exemple
ms
Snouserit
la
Dendrah*,
et particulirement des
de
P""
s'en occuper, en
"
et
de Ppi
chambre
du
vivants,
rois
de Ramss
celles
de
ou de
rois
un
continuait prescrire de
leur
-.
La mort du
laire
propre
d'adorations,
objet
tait
elle
comme
le
du
roi^ .
haut
mem-
de Rarass II (supra, p. 31i5, n. 4; infra, p. 400. n. 4), de Thotde Ptolme V (infra, p. 401), de la princesse Brnice (Dcret de
celles
Canope, 1. 30-31).
2
un tas d'offrandes muni de toutes les bonnes choses
Qu'on prsente
avec G des pains de proposition la statue des millions d'annes de Ma Majest,
laquelle est transporte pour ce service d'od'randes en ce temple qui est sur le
champ de ce dieu auguste et laquelle a nom Man-akhopir-r, le grand d'offrandes.
(Stle de Karnak, I. 16-17; Maspeug, loc.cit. Legh.un, Ann. Sei^v., III, 107-110; VII, 184;
Une autre statue de Thotms III portait le nom de
Sethe, Urk., IV, 769).
Man-akhopn--r offrant des fleurs Amon de Karnak (Legr.n, ib., V, 34; VII, 183:
))
Chapitre IV du Rituel des fles d'Osiris en Khoak Dendrah (R. Tr., III, 54).
Mariette, Dendrah, p. 54 II, pi. 67 b III, 39.
s Mariette, Abydos, I, pi. 32. Cl'. Foucard, Ann. des H^'^ Et., 1900, p. 85.
8 Apres celles des rois, l'inventaire nurare celles de la reine-mre, de la reine, des
princes et princesses et de plusieurs fonctionnaires (Borcharut, .^. Z., XXXVII,
p. 95-96; Foucard, Rev. rel., juillet 1901, XLIII).
7 Mariette, Mastabas, p. 176, 185, 270, 312, 420, 456, 547.
8 Neskhoin
(Akhmim, Bourunt, R. Tr., VIII, 162) Khonsaardis et son ptre Pen3
Sokhmit
271 c
d).
398
phite,
mme
fondations faites par ce roi. Les archives du grand temple d'Hliopolis attestent encore l'existence des idoles de Snouserit IIl
le
dans
la salle
roi
mme, on
De
ces sta-
roglyphe sur
la tte, est
de
la salle d'adoration ,
les ftes
notamment
nord
et
le
Sti
P"^
sed par
les rites
le
comme
Pour
les statues
celle
Gournah'', d'Aninths
de Tadoration dvelopps,
sommes
Aou-
et
roi
III
d'Osorkon
II
Louqsor^
et
plus riches
de Ppi
de
P"^
au
Bubastis^
et
du
III
Abydos'^ de
Montouhotpou
Dr-el-Hoan'-,
ce sont tes
Naville, Bubastis,
"
pi.
23 et 27.
pi. 71.
399
Outre
le culte
une statue,
soit
soit
TombreS
du
Semnh dans
le
Dr-el-Bahari et
en Nubie
Ramss
roi
'^,
Amon
de Ramss
III ,
et
prtre
ou
lui-mme,
roi
le
officiaient
devant
d'un
culte
mme un
ces
et le
ou
Thonneur de
en
emblmes
ainsi
-,
III
Htchopsou ^
Derr
sanctuaire de Sti P'
et d'
le
roi,
reine
Sboua^ et Mdinet-Habou^
"\
II.
leva Snouserit
III
Karnak en l'honneur de la
que
tel
Un
barques ^
les
successeur du
roi,
par
un
reprsent
dieu
III
L'officiant
encensait
la
Karnak nous
font connatre
successivement
dpose
nomms
et
pliage ,
et
Kamr
On
le
une procession, o
dans
Estrade
aux
s'unit
d'Amon dans
substitue parfois
mme
ou
de
tait
reposoirs,
d'une crmonie,
restaure les
des divinits
barque
la
maison
la
d'Amon
beauts
fragments
pavillons
trois
Kamr (Htchopsou)
Les
contenait.
du
sarco-
monuments
t.
XXX,
Salle
Naville,
funraires.
8
92.
Ilabou,
III;
142).
roi
et
c'est Ramss
du prtre anmoutef.
Sboua,
suivi
Mdinet-
400
Pour
le
\ encensements
de fleurs
tions, offrandes
et
de gteaux ^ proscynmes
^,
',
liba-
chants
^,
mmes
prires,
mmes
roi,
fait
pour
Au
ce qu'on
lui tout
fait
Comme
pour
Thotms
disait
encens,
volaille,
II
avec un trsor
et
serfs,
et
priodicit
chaque
jour^*^.
Dans
important, peupl de
on
offrandes toutes
huile
pains,
III,
en faveur d'Amon
Ramss
du
R**.
crmonies,
de bestiaux
et
d'arbres exotiques,
Son image Ramss-protgeant-la-terre est comme Horus sur le sige de son pre. Il
a constitu un service divin en pains et parfums, tabli pour les rites journaliers,
les dbuts des saisons, et toutes les ftes leurs jours, o l'on invoque son double (A;a)
pains, gteaux, taureaux, veaux,
et o on le comble de toute chose en surabondance
miel.'i
lui
supra, p, 377-378.
supra, ^. 373; 385, n. 5.
3 Cf. supra, p. 372-373; 395, n. 5.
*Cf. supra, p. 368-369; 371-373, 384-385; 395, n. 3.
5 Cf. supra, p. 373-375, 380-381, 389, n. 3.
6 Cf. supra, p. 378-379
396, n. 0-7.
' Mme le sacrifice sanglant semble en avoir fait partie, du moins l'origine. Lefbure
retrouve le souvenir de victimes humaines sacrifies au double royal dans la tte
humaine souvent fiche sur la hampe que porte le ka personnifi derrire le roi [Rites
Ounas a
gyptiens, p. 5); Moret y voit une allusion dans un passage des pyramides
il a
soulev la tte du taureau Hpi avec lui
soulev sa tte sur son sceptre
Royaut, p. 229, n. 4). Selon Ptrie (Religion of ancient Egypt.,
(Ounas, 1. 423-424
190G) aprs Frazer [Early History of Kingship), le roi lui-mme tait primitivement la
victime dans la tribu qui adorait Osiris, on sacrifiait le roi aprs 30 ans de rgne; on
le dmembrait; les assistants dvoraient sa chair et rpartissaient ses os entre les divers
centres de l.i tribu (Cf. Capart, Rev. des Religions, Bulletin, 1909, p. 164).
8 Cf. supra, p. 363.
9 Cherl : cf. chel, encens de qualit infrieure (Brugsch, Dict,); cher, substance indtermine (PiERRET, Vocab., p. 591-592); le dterminatif de la lampe suggre le sens
1
Cf.
Cf.
d'huile brler.
it>
Cf. Stle
Inscr. de Thotms III, an XXIIl, Karnak, 6 pylne [supra, p. 396, n. 3).
du temple de Ptah [supra, p. 397, n. 2).
11 Temple de Baaiss II, mur extrieur sud (Mariette, Abydos, II, pi. m, p. 11-12).
401
Ibsamboul, dans
liiri
mme Ramss
Temblme de
mmes
De
tour
mmes
et
il
innovrent moins
la stle
propre dieu
Sa Majest,
dit-il, lui
))
vivant ternellement
mais
il
roi
K Le pontife Alexandrin
avait de tout
du
roi
temps ador
donna
dans le sacerdoce
^.
rites quotidiens,
les
honneurs
^.
Mais
les ftes et
nom
royal une
pangyries institues
Le dcret de Memphis
images ou
poques anciennes
culte dynas-
les
augmenter
roi
5 classe
un
diminue son
il
joignait le culte
comme on
emblmes du
un
fit
le
continuer
quand
les
tout
discours ^
prtendaient
tit
comme
et
eux qui
propre image
offre sa
exactement
vie,
royaux
Ptolmes,
les
II
postures et les
leur
ces singuliers
le
I.
de Ptolme
mensuels
et
roi
V piphane
et
en rgle
les
du midi
et
le lieu le
u.
Que
les prtres
;
supra, p. 395, n. 5.
supra, ch. i, p. 7, n. 2 et 3).
^ C. contra : Bouchk-Leclercq, Leons d'histoire grecque, 1901, ch. xi. Le culte dynastique sous les Lagides.
* Stle de Pithom, 1. 9
Ptolme II (N.wille, y. Z., XL, p. 70).
5 Stle trilingue de Tanis (Dcret de Canope), hirog,, 1. 12-16 (Pierret, p. 9-12).
1
Cf.
2 Cf.
6
7
Ibid.,
(cf.
402
incrust
son jour, soit port en procession le naos auguste du dieu Epiphane Euchariste,
avec lui. (Suit la description du naos).
vui". Comme le dernier jour de msori estle jour de la naissance du dieu bon,... comme
aussi le 17 jour de paophi est le jour o il a accompli la crmonie de l'avnement
royal,
dans
...
les
Les
rites
processions dlltchopsou
et
la
de Ramss
et les principales
sed\
dcrite par
Osorkon Bubastis
et
mentionne toute
poque.
L'avant-dernire disposition du dcret a trait non plus au culte
public du roi, mais la dvotion domestique des par-
officiel et
ticuliers.
La
stle
les
Le
culte
du
roi,
le
et
III -,
II
fit
prouve que
que l'usage
existait tel
moins ^
Sur
la fte
cl'.
Moret, Royaut,
p.
235-281 ;supra,
p. 378-380.
2
3
des reprsentations
II au tombeau de
CRAINK DU ROI
403
EFFETS SOCIAUX
ici.
ait
attendu
le
Capitole
Le culte gyptien
chinois du Fils
du
est-il
du
roi
Sans
-.
sortir
de
les rites
du
que toute
la
emprunte tous
des dieux ^
s'ensuit
Il
crainte inspire par le roi, tous les espoirs fonds sur lui, profitent
un rappel
de gnration en gnration
profondment dans
Inversement tout
accrot la vnration
Au
est
pntrer plus
de
s'y soustraire.
du
roi,
en vertu de la
pour
et la fait
du
roi,
commencement de
le sujet le
vivant, qui
communaut du
manifeste par
culte.
le culte,
la sagesse. L'humilit, la
le
devoirs.
Que
serait-il
deviendrait-il
La peur du chtiment
le
s'il
maintiendrait dans
dans
mon cur
me
justement
taphe
la
*.
la
dplaisait au souverain?
le
mon
s'expo-
bon chemin,
Le respect de
crainte de
Ne
mon
mme
dieu
La volont du matre
est
il
pour
fait
si la servilit
lui le ple
et le calcul
mon
il
est
que ce principe,
tait
magntique de
et
de plus faux
1 Thureau-Dangin {R.
Tr., XIX, 185-187) attribue au contact de l'Egypte, par suite des
incursions de Sargani et de Naramsin en Syrie, le dterminatif divin que prennent ces
rois, le titre de dieu d'Agad port par Naramsin, l'existence de temples de Gimilsin
et de statues de ce roi dans les temples de Ningirsou et de Baou, quatre ans avant
sa mort.
2 Cf. Amlineau, Spultures, p. 146-150.
3 Cf. supra, p. 377-378.
* Stle d'Anna, .\viii d. (R. Tr., XIV, 73; Sethe, Urk., IV, 62).
404
idal entrevu
est droite et
Utile principe
bonne
or
au contraire,
volont du matre
comme au
l'ducation morale,
si la
On
confond
conscience un but
la
trouve au dbut de
la
dbut de
elle se
formation sociale.
la
Redouter
le
nelles, et
en
mme temps
le
tient
et le force contribuer
au
neur du harem,
etc.
heureux cumulard,
se qualifie
il
un paquet
la crainte
on mesure
la
peur du
la
roi
prserve
pays de l'anarchie, de
la
guerre
civile,
paresseuse
efforts
quille.
droit, les
les
Sinouhit
est
la
vertu
sociale
le
le
que semble
fonctionnaire
ressources et
Telle
concussionnaire
et
marche
le
peuple
leurs
vit tran-
reconnatre
lui
-.
terre
d'Egypte, que
la
(Sinouhit
Coules, p.
1:21).
CHAPITKE X
AMOUR ET SERVICE DU
Les louanges du
ROI
L'amoub du
La
roi.
pas davantage.
elle
s'y
bornent pas
roi.
3.
la
faut
il
un complment o
le
Dieu bon
ils
Au
telle
respect et la
se fondent et disparaissent,
Dieu grand
Dieu bon
et l'on
ainsi
une
roi.
ne s'en contenterait
le roi
ne se rsignerait pas
Il
son pouvoir
2.
La royaut gyptienne ne
il
Les services au
^ i.
que
mais
ne craint pas
le
le
conoivent la
monarchie thbaine.
Or
les
1".
L'amour du
roi.
pour
le roi
fils
Horus
^
;
si la
4-06
mme, il
l'galerait
du moins par
l'intensit.
Aussi bien les rois se flattent de Tamour de leurs sujets et ceuxprotestent vivement de leur
ci
toute heure
du jour
amour pour
de
et
le roi.
Il
a des ennemis
La nature entire
teurs.
sur son
mais
blasphma-
le
maux
et les
hommes,
il
nom
fils
la
branche
du
Soleil,
le
Tu
es le Soleil; le
il
le
dieu a cr
bon prince
hommes
et her-
hymne
Le
il
seau sur
Soleil expriment
de Berlin traduit au
les
Hymnes au
R-Harmakhis quand
quand
les
il
l'oi-
*.
recueille le
mme
enthou-
disent
Ramss
III les
Les nautonniers de ta barque, leur cur est content; le soigneur du ciel est en
les chefs du ciel infrieur sont en allgresse, les dieux et les hommes poussent
Le ciel est en all des exclamations et s'agenouillent devant le soleil sur son pavois
gresso, la terre est en joie, les dieux et les hommes sont en fte, afin de rendre gloire
R-Harmakhis
Un bruit de joie est dans le lieu grand;.... les dieux sont en
Au ciel infrieur les mes sont dans le ravissement matin et soir
exultation.
Ceux qui gotent les souOles de la vie poussent des exclamations vers toi. (L. D.,
m, H5;Maspero, B. Eg., II, 454, 456; H. A., p. 281-282).
* Sois bni pour tout cela!.... Tu es bni de toutes les cratures; tu as des adoraLes dieux s'inclinent devant ta Saintet, les mes exaltent
leurs en toutes rgions
Nous
qui les a cres; elles se rjouissent de se prsenter devant leur gnrateur
te bnissons parce que tu demeures parmi nous. (Mariette, Pap. Boulaq., t. II,
Grbaut, Hymne, p. 16-20; Maspero,
pi. XI, p. 6, 1. 3-7, et p. 7, 1. 3 p. 8, 1. 1
3
joie
^.^.,
p. 285).
JOIE POPULAIRE.
Tu
es
celui
le
du
de vivre
lui aussi
mme
Avant
on racclame
la joie
on
et
sa naissance, on
le
trne
duis pour
Quand
le
nom
nouveau
Les distributions
faire
il
le
on se
un jour de
fte
^ Le Crateur, en mettant au
curs
les
Bitiou renat de sa
on se mit
En l'honneur de l'avnement du
lyrique.
car
Sa naissance est
^.
et
et la joie
on l'aimait
le d.sirait,
de l'entendre
le bnit.
monde
d'amour comme
'
femme
407
RECO.NNAISSANCE
*.
s'panche
roi, la joie
octroyes,
ds lors l'amour
les
grces
et
devient
ou l'amnistie
Ces
^.
ftes, l'aurore
La reconnaissance
sujets.
Il
ne
suffit
mme
pas
qu'il
de jalousie contre
enfant.
mon
atmosphre de bonheur,
nat
et
ne se cache pas.
cur'.
pi.
2
3
curs
les
s'y
Son amour
Tomb. de
1.
quand
panouissent
j'tais
roi,
1.
l'affection
est
toute reconnaissance
I,
"22;
comble ses
roi
le
y a plus.
Il
dont
29 (Chabas, p. 229).
22).
de
Roug,
/.
H.,
408
remonte
lui
et
l'affection
anciens ne
le
sagesse et de sa bont
sujet d'amour.
ses leons
montre
le
Et son
Tout ce que
fils
je disais tait
et
en
de sa
un nouveau
de
fait
un bien-aim qui
femmes accourent
rjouit d'tre
lui
victoire, qui
du mot
gouverne.
les sens
un
plus
hommes
et*
Une
effet
vie
Les textes
des
sauve
le
pays ou
les
sentiments du peuple.
des accla-
chante
et
elle
fait
honneur
tude
Une grande
trs
glorieux
Chaque
est-il le
fois
seigneur qui
que
commande
le roi se
les
chants de joie
les
bouches
-*
comme le Disque
mme allgresse
Matre de la cration
matin sur
elle la
Diodore, I, 71.
Contes, p. 103.
Stle d'Isral,
'
1.
21-22 (Ptrie,
solaire,
il
rpand chaque
Six
temples,
pi.
Ramss
III
[supra, p. 127).
1.
CL supra,
409
ALLGRESSE A SA VUE
La
en
terre,
Ds qu'on
de possder sa personne
l'aperoit, le
bonheur
explosion
fait
comme
'.
le soleil
la
Vie sereine. Aprs qu'elle y eut consacr des pains son pre Amon, et qu'elle fut
sortie de la Chambre d'or, des cris de joie et des acclamations circulrent par la terre
entire
dont
Quand
il
le
2.
triomphe continu
nous avons vu
cur
un temple loign
la foule et les
il
jouit d'un
magistrats pous-
sance ^
quitte sa capitale et va dans quelque autre pays, tout
S'il
du
Les
deux rives
leurs
et
ils
espoirs.
Quand Tonouatamon
leurs
ses
il
bonnes
et faisaient
entendre
villes,
autre ville
le
dirige vers
. Il se
la joie
une
le
bonne
la
venue que
fait le
le fils
*
XV,
Tomb. de
Cf.
stle
supra, ch. m,
du Songe, 1.
(?) ^
p. 46-49).
VII, 12).
5
Amonemapt, Epitres
Pap. Sallier,
pi. vui,
1.
p. 79).
410
AMOUR ET SERVICE DU
ROI
accompagnent
rception du
la
une
cription de Ramss-a-nakhtou,
dans l'abondance
et la
Nous
roi.
bonne chre
les
ville
qui
ftes
les
trouvons dans
la
des-
enchante, o Ton
vit
flots
en son honneur
))
de
Montou dans
les
deux gyptes.
!...
La
souverain.
sud
le roi
du nord
cur de
ses villes
^.
La vue du
roi
met
la foule
en fte
hommes,
se
ils
il
terait
le
dit.
Con-
voir, l'entendre
le
ne
heur
? S'ils
vux
du
N'entendre
affreux mal-
Au
contraire,
frquenter
le roi
montre plein de
le
sollicitude
^.
existence
Vivre dans
1
Pap. Anastasi III, pi. 3, 1. 1-9 (Chabas, Ml., II, 133-134; Maspero,
Penbsa, Epitres
G. Ep., p. 10.^-106).
2 Sutn meh kdti
Louvre C 2 (Pierret,
baqitu ris : St. d'Hor., fds de Senma, xii d'
Rf., II, 107; Bruosch, Dict., 431).
Nakht-Khem, xvui" d., note qu'il connat son dieu et adore ses mes {R. Tr.,
:
XVI,
*
43).
lirit.
Mus.
(Bincii ap.
Chabas, Ml.,
II,
334, 338).
411
la
en regardant de ses
tisans la
la
suprme batitude.
au matin; c'est
L'amour du
le
bonheur de
C'est
dhces^
et,
(Sti
I) le
Ce matre
un dieu
et
ils
te lves
Amon
toi;
l'expriment,
excellemment
''.
lui
le
langage
s'crie
un courtisan,
car
-.
quand
Tu
voir
le
la vie.
la
fils
d'Aton, Nofr-
mon
IV)...
Je soutiens
(?)
matre,
il
est
cesse.
Un
du
cette prire
mme
roi, lui
adresse
me rassasier de ta
personne de Sa Majest comme son courtisan, j'ai vu
ses beauts quand il apparat dans son palais... Je t'ai connu, aussi je t'exalte, Ou ni-R!... Il a multi})]i pour moi ses faveurs... Il a embelli la demeure dans laquelle
il a vcu. J'ai suivi les instructions de mon Seigneur
j'ai vcu en adorant sa personne,
heureux de le suivre. Mes souffles viennent de lui. H est mon Nord...
Seigneur, qui
as produit la dure pour faire un heureux destin ton favori... pour qu'il soit rjoui
en te voyant sans que ses yeux cessent de voir Aton journellement... donne-moi de
me prosterner sur la terre pure, de paratre devant toi autant de fois que ton pre Aton
te l'accorde toi-mme
^
dieu qui m'as cr, qui m'as donn une forme, accorde-moi de
1...
J'ai
suivi la
il
la reine,
Tasso-
cie aux beauts de celui qui fait paisible Aton, celle qui a la
Phsoukher,
stle de
Parchemin de
Merr
*
5
6
1.
M. C, V,
la fondation d'Hliopolis, p. u,
nozem
Amonemhabi
I.
300-:s02).
3-4 (Chabas,
Choix,
p. 8-9).
M. C, V, 253).
Stle d'Horkhem
I/iq nofir mert Amon ?nd
Louvre G 213 (Legrain,
Tombe anonyme d'Hagi-Qandil (Daressy, R. Tr., XV, 40).
Tombe d'A Hagi-Qandil (Daressy, R. Tr., XV, 46-49).
stiten hdt-f
{31.
p. 3).
412
sistres
il
beau de voir
est
les
qu'il dclare
de leurs
rois-.
et les
ni
de sacrifice, plus
fte, plus
d'amours, partout des dmonstrations de tristesse, vtements dchirs, temples ferms, chants funbres dans les rues.
monde
le deuil
passait le
comme
Plus bref,
le
la
rcit
la
et le
le
l'affliction et
cour
par Diodore
cueillie
Tout
la
mort d'Amo-
la tradition re-
silencieux
Quand
le roi
Sehotpouabr monta au
ciel... les
^.
Lui-mme, Sinouhit,
comme un
velle, s'enfuit
d'pouvante l'annonce de
pris
la
nou-
manifestations exubrantes
mais
il
logue.
L'amour du
roi vit
dans
les
curs de tout
Comment
en
Tombe
Diodore,
/bid.,
Contes, p. 96.
serait-il
autrement? Le
I,
I,
71.
72.
vif,
roi, si
XV,
46-49).
le
et se dira
son ami.
comme
sement,
et
413
TITRES d'aMIS
DEUIL.
Thocrite,
dit
Pour dautres,
'.
tirent
c'est
malicieu-
et, ajoute-t-il
une marque de
mme un
distinction, voire
titre officiel.
grands, se reprsentent
comme
aiment
d'amour
'',
ou
voire
mme
qui aiment
petits
ou
le
dinnombrables personnages,
le
ou
qui aiment
Roi
% ou
ou encore
",
palmes d'amour
qui
grands
se donnent
Ils
pense *^
Je ne parle pas
liges
Ltymologie de leur
nom
pas
ou miratiou.
amour de
ici
n'indique
le
lien
roi,
ils
point leur
qui
le
merou
unit
les
canton ou
vivent".
de
samlr,
les
Amis
de
l'poque
* Cf.
'^
414
macdonienne ^
Si la
correspondance entre
grec et
le titre
le titre
en
est tout
Parmi
du
mot
roi,
et
'\
mme coup la
amakhou sont la fois
dsigne du
social.
Les
amakhou
que
il
une femme
l'ide
et fidles.
;
'\
Le
d'un lien,
il
un
et
tat
y a des
Il
y en a des sei-
de son mari, un
frquemment ce
fils
de son
titre.
On
de l'pitaphe de
amakhou,
vassaux
l'est
et
les
un sentiment
gneurs terrestres
pre
fois
convient de
matres de faut
il
faux du roi
-.
il
j'tais attach
de
Sabou-Abba
son cur
(le
p. 1230-1231,
IX, 57.
le mot smer (samir) et le mot meri, aimer, il ne semble pas qu'il existe de
Jamais les signes qui rendent l'un n'changent avec ceux qui transcrivent
l'autre. Les deux mots ne se vocalisaient pas de mme. S'il serait tmraire de nier
absolument toute connexion tymologique, aucune raison ne justifierait non plus un
rapprochement. La survivance mme du mot dans le copte Ajij.Hp, ^iS-GD, T,
M. avec le sens gnral d'ami, compagnon (mme si le mot
WJCpHP,
copte vient de l'antique mot gyptien et non d'une racine hbraque comme le veut
la langue a pu user d'un trope, sans rien rvler
Sethe) ne prouve rien ce sujet
sur le sens original du mot.
Le titre est parfois accompagn d'pithtes grand
d'amour smir dd n mertou (Nakht-Khem, Silsilh
Grifkith, Pr. S. B. A., XII,
100; L. D., text., IV, 94; Sethe, Urk., IV, 465) ou unique d'amour smir oud
n mertou {Anab, porte d'Edfou? m.-emp. Legrain, Ann. Serv., III, 207), sans que,
de ce rapprochement, on soit en droit de rien conclure sur le sens intrinsque du moL
3 Cf. MoRET. R. Tr., XIX, 112-148.
* Neb amkhit.
5 Avec amkhou (amakhou)
on peut comparer sahou et mer : s'il est permis d'esquisser la gense de ces trois mots, on passe du sens concret et matriel [mour lier)
au sens abstrait de liaison, habitude de vivre ensemble, et enfin au sens sentimental
d'amour, dvouement. L'analogie me porte traduire mer ueb-f par li son maitre,
l'aimant [mari] plutt que aim de lui [miri).
Cl'. Maspero, I. Tr., XVIII, 59-00.
Il y a des leau\ du souto/i, c'est h; cas le plus frquent;
il y en
a du bat, comme
Khruht, fal du roi dans les nomes du nord (Abd-el-Gournah, xvni" d.
L. D., III,
ainsi Ppi fils d'Henna, fal Ten76 b); voire mme de telle administration royale
Irept de Pharaon (xu" d.
Stle du Louvre G 33
Gayet, pi. 58, 1. 7).
2
Entre
parent.
^CpGOj
>
mot amakhi
cur du
roi
et figur,
non un sens
dignit,
un
le
'),
n'a
et
indique une
rarement de jeunes
la collation
hommes
-.
il
titre
fief territorial,
415
LOUANGES
FAUT.
n'est plus
commune
et
dvoment du
le
non plus
fidle et
la
subordination de l'homme-Iige.
Comment
2.
Les
louanges du
du
roi
roi.
le secret
et
roi
en actes
avec quel-
ques variantes \
< Mastaba
de Sabou (de Roug, Six dyn., p. 113; Mariette, Mast., 412; Sethe,
Ui'kunden, I, 83).
2 Faux vieux
Ptah-hotpou (Pap. Prisse,
devenu vieux il parvint la faut .
:
)>
khem.
Gis de
Khemhotep
(St.
Turin, 99
416
la
racine hos
racine
la
comme
nuances
mer
il
y a des
un des sens
tant
que l'amour
exprim par
est
^ rend
la parole
la
^
;
cur
le
mme
c'est
ils
entre tous
rend l'ide
mer~;
hos, dont
mais en
ide,
chanter au sens
Un
que
l'on
plat, qu'elle
mme
chants, de louanges,
roi, et,
par
favori.
d'hommages
et
de protestations de dvoue-
a faveur ^
le
cortge qu'ils
ntru : j'ai fait chose aime des hommes, loue des dieux.
de
Bouta {R. Tr., XI, 83), etc. (Cf. infra, ch. xir, | 1).
St. d'Antef,
3 Champollion indiquait dj les sens chant
et faveurs (Cf. Chabas, Eyypt.,
MoRET (R. Tr., XVII, 84-93) a tent une classification des sens de la
I, 49-30, 147).
racine /ios ; tout en la trouvant spcieuse, je n'y saurais entirement souscrire. Il me
semble difficile d'admettre que le sens de chant , expression d'une ide simple,
concrte et primitive, drive de l'acception dj dtourne d' influence magique . Il
ne me semble pas juste non plus de rejeter toute parent directe entre le sens de
plaire et celui de louer
pour la formule r art tnerrt hosst outoiit neb-f la traduction agir par amour, sous l'influence et par l'ordre de son matre me parat
moins logique que faire la chose amie, loue et ordonne par son matre . Les
ides de favori et de faveurs , objets donns en rcompense, se rattachent au
moins aussi facilement et aussi lgitimement aux ides de louange et d'estime qu' l'ide
d'influence exerce par l'infrieur sur le suprieur. Sans insister sur la fdiation des
divers sens de ces mots, sans rfuter le dernier argument fond sur une orthographe
ptolmaque, je me dfierais de l'illusion cause par l'analogie des mots racine latine
flux, fluide, influence , et j'inclinerais croire l'existence de deux racines hos, l'une
rattache au vase par le sens et signifiant verser ou couler , l'autre signifiant
chant et n'ayant avec la premire qu'un rapport d'homophonie.
^ Ainsi (|ue l'mdiriue le dterminatif de l'homme qui porte la main sa bouche.
s Du verbe hos, racine bilitrc drivent
1" avec le suffixe i, le nom de l'agent hosi,
chanteur et aussi louangeur, approbateur, flatteur, ami qui se dit aimant, qui dit des
choses aimables, parle en ami, fauteur et non pas favori, ce qui impliquerait une ide
S" avec les suffixes (<)t, ou et tou, le nom de l'action, l'ide
passive d'ami aim;
abstraite host, hosou, hostou, le chant de la louange, la dclaration d'amiti, la faveur
3" avec la deuxime radicale redouble, hoss : encore l'ide
donne haute voix;
abstraite, mais avec une nuance passive ou objective, louange dont on est l'objet, faveur
4 avec le suffixe ou, le nom
reue, nuance qui s'accentue dans les drivs suivants
5 avec
hossou l'ami qu'on dclare aim, le favori
de la personne qui subit l'action
les suffixes (i)t et tou, le nom de la chose faite, de l'objet matriel sur lequel porte
l'action
hossit, /losstou, ce (jui est lou, agr, aim, ce qui plat, ce qu'on accepte
Ces dficomme un service, ou ce qu'on donne en l'apprciant comme rcompense.
nitions aideront prciser les rapports du roi avec ses sujets et leurs sentiments son
2
meri
A?--H
relu, host
fils
gard.
CHANTS ET LOUANGES
'.
417
hom-
roi, divers
comment
veut rcompenser et
qu'il
du personnage chantent
autour du
roi adresse
le
De mme donc,
hosiou,
le
chantent et
le louent.
Ils
aux prires
le saluent,
officielles
repas
loisirs et ses
^.
il
})
rjouit le
cur de son
l'intrieur
du
palais
sei-
^.
la
le
louange auprs du
pment
recommencer
se
d'aise
ne se
et
les
^ .
j dit
un autre qui a
d'IIora.
m, 1. 8).
6 Mir hosta, sekhemkh het n neb-f m hosta nofrt m khennu pir-dd : Ata, Gish (L. D.,
DE Roug, Six dyn., p. 90).
II, 38
Cf. le met n hosi, rgleur du chant, celui qui donne
le ton ou le rythme avec son darabouk (Tombe de Mkhou, Assouan.vi^ d.
R. Tr.,X,iiZ).
7 Adi, xu d. (Stle 586 du Brit. Mus.
Crum, M. Z., 1892, 30).
pi.
27
418
les
seS'
AMOUR ET SERVICE DU
ordres.
Je sais comment
mauvaise.
d'action
Ainsi
Rms
J'ai
il
ROI
jamais transgress
faut t'honorer, vrai de cur, n'ayant jamais commis
lou toujours Sa Majest
je n'ai
au service du
fit-il
roi
cour lysenne.
Cette manire d'tre hosi appartient encore aux courtisans.
Peut-tre
Anna
mon
de louer
mon Dieu
seigneur
-.
avait-il
la
main
compos quelques-uns
peut-tre en avait-il
mis
crit
il
ma bouche
quand
l'entend-il ainsi
peut-tre
celle
de Pentaourit
les
monuments de Thbes
Thotms
J'ai
vu
les victoires
qu'il a
ont t faites
*.
du
roi... j'ai
les pays,
Sans doute
il
le
Sinouhit du
III
et
des
comme
Kar-
en critures,
n'tait
poti(iLie
nom-
nak
peut-
comme
elles
en
conte dbite
exil,
le
devant un
pangyrique
roi.
et
mler son
nom
des prires
De bonnes
1
2
^
lui.
p. 130).
SERVICRS AU ROI
419
le
gure
prvu dans
punissable.
Un
et
roi,
un gros pch,
c'est
la confession
au respect
traires
le
l'amour qu'on
simple particulier se
flicite
un attentat
de ce que aucune
nom du
donc
l'effleurer
royaP.
roi
la
xMal parler
du
roi est
une attaque
le
nom
ou de
lui
manquer en levant
la
voix contre
le roi
on dsire son
lui,
I 3.
Les services au
Mais
les
hommes.
S'il
C'est, et les
c'est
Amonemhabi
loue
le roi et
roi.
c'est qu'
il
chaque homme.
Ils
le
lui
le roi
les
juge
connat par
''.
tiellement un matre,
le
effet
matre^ du
monde
et le
le roi est
essen-
matre absolu de
Moi, je suis un homme de la suite (du roi ou du prince local) aimant son prince
louant cha({ue instant du jour; celui qui dit ce qui est bon et (par l)
redouble l'amour [mert], celui qui est exempt de parole mauvaise et qui loue les dieux
de la ville et aime son nome. (Tombeau de Hiqab, Assouan, vi dyn., R. Tr., X, 186).
2 L. d. M., CXXV, 1. 27 b.
3 Cf. supra, IX, p. 392-393.
Stle d'Amonemhabi [JE. Z., 1883, 136).
Cf. Le roi sait qu'il fait des actions
Rekhmar
mritoires rekh-n-f khet khouou : Tenna (Piehl, /. H., pi. 109, p. 87)
Sa
(L. D., III, 39; M. M. G., V, 42).
J'ai t un homme excellent par mes actions
Saintet a vu, etc. Pefnifant (Louvre A 93).
6 Cf. supra, ch. m, p. 105-112.
1
{hiq) et le
420
donc
d'aimer
le
matre.
En consquence,
matre ou de louer
le
faut servir le
il
tout
est bien
il
la sincrit et
la
aime
l'esprit et
les actes.
et
la faveur
titres
services, intelligence,
J'ai
m'a
parmi
t lev
t confi
j'ai
en mon cur
matre 3.
sont
dit-il, je
^ Ppi
justifie
et les
faveurs du roi
matre
agit
'\
et
Hirkhouf d'avoir
II fli-cite
Famour
faisais
parce que,
Montounsisou
les
memphites, Sabou-Abba
ainsi fait
De semblables
du
dvouement
^ Ouni,
fait
ce qu'aime,
le
'.
2
'
ylr hosstou-f.
Sllu de Montounsisou,
Louvre C
1,
1.
7-8 (supra, n.
1).
Ar-i hosst l hroii iieb : Sabou (de Roug, Six dyn.. p. 113; /. H., 95; Mariette,
Mastabas, 412; Sethe, Urk., I, 83).
s Ar merrt
neb-f hru ncb : Dda (Lepsius, v4MSM'rt/i/, vin a; ^imwi, Patre, p. 9-10=Z?. Eg.,
'^
IX,
7
2:}7).
art merrt hosst, outoitt neb-f : Ilirkliouf (^. Z., 1894, p. 67-08).
Ar-k ma qodiiou r hosluu hon-f her-s : Stle d'Ouni, 1. 37.
Oun
Cl". 1. 42
kheperou ma qodnou outout neb hon-f am
Tout ordre de Sa Majest se remplira
de point on point. ,
421
TITRES A LA FAVEUR
Le capitaine Montou-nsisou
tout ce
chaque jour
le
',
fait
le
le plaisir
De mme
^
;
le
fait
plaisait
)).
En passant
rcompense, on a
avec
le roi.
Certains qualificatifs
souverain
le
comme
tals
juste qu'un
fait
serviteur qui
Nous ne
il
hommes,
se dit
Nous
l'unique,
roi
gnrales. Qu'est-ce au
du
la faveur
titres
qualits trs
prince R^.
dit le
III,
Tunique,
le
'*'.
Si
Arr
hosst sn
PiERRET, Rec,
II,
104);
Stle
d'Iritisen
1).
Cf.
(Louvre G
14,
Ar khou n
Tenna
(loc.
1);
ar khout n Hor-f
Ar
1.
C 3, L 3
Ouah, her ar
y>'\
qu'il
faisant
un ami
est
prince
le
temps
le
satisfait
-.
Amonemhabi
deux premiers
1.
Inscr. de
Cf.
ar khet khouou :
C, V, 238-281);
(M. M.
pi. 36,
1.
16).
hosstu (M. M.
C,
Amounizh
10
Stle
[M. M.
C,
V, 352).
d'Amonemht,
XIV,
72).
422
cur'.
tant
se
donnant pour
mrite et
c'est le
place
En
lui le roi
du dieu bon
et
en ajou-
la
scribe royal
-, le
Vers
la
favori
apprciation
connatre.
roi
le
le
la
son mrite
rang
, et
qui fut
lou cause de
mes mains
place,
ma
lou du dieu
ma
c'est
pre-
la
^ ou Amounizh que
premire place % ou Snemaah,
mit
<.<
Mon
pour
rien
si
matre m'a
mon cur
perfection, cette
cette
sagesse, qui font bien venir du roi ? Pas plus que l'pithte d'u-
lement
Il
le
les superlatifs
en va dj autrement avec
justice,
qualit
devoir
ou
le
mme
la conduite
aux
lois
de l'Etat
le
traduise par
vrit ,
et la loi
stle de R,
Muse du Caire
droiture,
quit,
se rapporte
il
on entende
la
morale,
ils
conformit dans
le tact et la
l'esprit
une
science
de soumission aux
Stle d'Ainonhotpou,
VII,
8
36).
Stle
de Snemaah,
trsorier d'Htchopsou
(Bouriant,
Rec,
II,
90;
Maspero,
^.
Z.,
423
LOYALISME
du cur,
rame
de la sincrit dans
du dsordre, de
cas,
l'illgalit,
aux
hommes de
Avec
le
s'agit
il
dans
et
la bont, et peut-tre
comme
dvorer
et se
mme
commun,
vivre en
avant
elle, c'est la
sans se
des loups.
vertu sociale
dans
le
du
service
les plus
Autour du
ou
vrais
l'tat.
se
Ils
nomment
fidles (intou)
ou
loyaux
'
plement ses
authentiques
comme titre
invoquer
roi, et
vie
rpond ce
principe, et c'est pourquoi le roi choisit parmi eux ses fonctionnaires. Ainsi le prince de Siout Khti relate
de son loyalisme
cause
par
justice...
quand
le roi...
^
le
pour
diwan
le
le roi le fit
Mri-Amounizh aussi
hommes
prince
fut lu
l'quit et la
hommes
de devoir, rassemblant
Anna
renchrit en se quali-
de justice et d'quit
fiant enceint
dans
il
que
*^.
Cette qualit se
Un bon
remarque
serviteur
fait
monter
jour y>\ Nous avons vu^ que vis--vis des dieux les rois s'ac-
la justice
la
dure de chaque
Bok-m.
On dit de mme loyal connu du roi, souten rekh md (Stle de Hor,
Louvre C 2; Stat. naoph. du Vatican)
loyal noble, chops nid Amonhotpou-Houi
(Mariette, Karnak, \>l. 36,1. 15);
loyal courtisan, hosi md
louiou (Louvre A 116;
PiERRET, Rec, I, 33, traduit homme qui s'est plu dans la vertu )>); Khouou, xi d.
1
xii' d.
Cf.
supra,
p. 420, n. 1.
p. 424, n. 4.
6
7
299-302.
8
Cf.
supra, ch. n,
1.
13
{M.
M. C, V,
424
mme
quittaient de ce
la loi, et
office
mme
souverain cleste.
Un bon
serviteur,
oreilles
dans sa conduite
me
Je
l'gard
du
^ Un bon serviteur
Harmhabi,
atteste la
il
il
de
s'inspire
la justice*
un cur
le
Seigneur univer-
s.
droit
Amounizh
et
ou
))
de THorus
la justice
l'ait
hommes
des
J'ai t
bon
le
le
sorte
en faveur, dit
le
lait
j'ai
pratiqu
fait
la
comme une
roi est
L'amour de
hommes;
^.
la rgle,
le
de
la lgalit,
du devoir, prdispose
et
con-
beaucoup ces
qualits. Plus
que partout
doublement le matre;
et
de tho-monarchie. En
c'est
effet, le
le
dposi-
[M.
M. C, V,
344)
comment Paour
XV,
159).
II
narines de
(M. Z., 1883, 135),
* Des expressions ou entre mt et des pithtes ma et mdtou, on peut rapprocher
celles-ci
dqi n souten, meii n bat, Texact du roi du sud, le juste du roi du nord
(Sharpe, Eg. In., xxii, 25; Chabas, XfX^ d., p. 13).
5 Ap-i her art mt n neb ser
a'i-n-i her maten nofer n dkai hdti (Tomb. d'IIarmcile
de
saisir
remplit de vrits
(ou
de justice)
les
l'Horus
habi {M. M.
C,
V, 433 et
Ar-n-i mdtou
An
ar
(^. Z.,
asef'lu
1887, 37).
pi. v).
:
Tomb. d'Amounizb
Thotinoi'ri, St.
ar-n-i
mt
(fi.
d.
425
OBISSANCE
taire
faut
et
J'ai t attentif
Nakht-Khem:
quelque grand
ce qu'il
J'ai
plac
qu'il soit,
de cette souplesse de
donne
l'esprit et
et y voient l'expression
il
a toujours suivi
lents
mme
la fois
l'exemple et
prcepte
le
de
la direction
et ses
commandements
Quant
la volont cleste.
du
roi
lui,
et
Il
se
rit tablie,
bien faire.
ou simples conseils.
tions, ordres
et suivre
et
talents,
j'ai
illustre
sous
une leon de Dieu qui est dans le cur de tous les hommes
Celui-l prospre qui est dirirj dans la bonne voie pour ses actions. Ainsi ai-je
fait
^.
le prix.
roi, le
bon
Toujours
sujet n'h-
les
encore vu?
on m'appelle,
voici,
t'ai
je suis
venu^
Aus-
merveilleux. Voici
me
homme
effort.
Ce
le
jamais
v.s. f.
petit discours,
Inscr. de Khiti
col. 11
/.
H.,
pi.
288
Mariette, M. D.,
p.
22
Rec,
3
II,
Stle
90; Piehl,
J.
du Louvre G
H.,
26,
Je fus un des suivants du dieu bon, Amnths II (de Thotms IV et d'Amn ths III; sans discuter aucune de leurs paroles, et personne ne pourra dire qu'il ait
vu fait pareil
an nez r zod-sen neb, an zod redu ari petra art nen. (Harmhabi,
*
xviii d.,
5
M. M. C, V,
Contes, p. 72.
426
rester en de.
Le
particulier
mo-
vieil
son dvouement, en
Il
mieux de ce dont
le roi l'a
charg
*.
tel
Snouserit-Ketta
sage et obsquieux, un bon agent de celui qui m'a envoy. J'ai accompli les
missions que m'a donn le roi j'ai t rcompens au Cabinet cause de cela 2.
J'ai t
Des termes
je
l'ai
prince
le
du
Rms
Jamais je
suivi
les
Et Tliotinofri semblablement
exactement
J'ai suivi le
suis sorti
roi
il
que
disait
mon
Mon
enfance
s'est
faisant ce
Qu'est-ce
jamais t faible en tous ses desseins et jamais personne ne m'a dit
donc qu'il a fait l?... J'ai toujours accompli mon devoir envers le matre des deux
mondes
^.
moins
ni
))
actif, ni
parfait les
il
ont t
connat
grandeur
de
mon
Pouanit) dans la
[s'accrurent] de sa part
Je lui tais reconnaissant, et Elle (Htchopsou) me connaisMa tte veillait; mon cur se dvouait
sait pour un homme qui fait ce qui lui est dit
ses matres
les
7.
Ne jamais
jour et nuit
du
roi; y travailler
stle d'Ouni,
Le trsorier Snouserit-Ketta, xn
Stat.
Stle de Thoti,
1.
49, vi d.
de Thotnofh,
ou
xviii" d.,
St.
d.
Turin n 153
Northampton,
1.
d. {M.
M.
V,
pi.
p. 8;
Pierret,
I,
55).
165),
1887, 37).
(B. Tr., IV, 127-128).
XXII, 119-122;
427
OBISSANCE
(le
de Thotms
III
demeure du
Comme
trsorier
comme
Karos qui
roi v,
comm.e
f.
s.
comme
du jour
la nuit
Khem
baron
le
titre
cet intendant,
ne distinguait pas
Amonemhabi
gnral
le
Mri-Amounizh, appelle
-,
le
^,
de paresse
Au
service
Toutes
dant
^,
du
roi
tes paroles
nuit;
la
construisent
il
s'accomplissent,
plus de sieste
sans arrt.
mon Sefgneur
pendant
le
du jour
la nuit et
tes
sommeil pen-
plus de
excellent!
mais
jour;
faisait
travaux
Thbes) se
la
un
geste,
un
signe,
au
un jeu
de
la part
savent
le
bouche
les
ses
Les dsirs de
V,
roi
du
mon
celait et je pntrais
Amounizh
(Virey, M.
M. C, V,
375).
mme
Amonhotpou-Houi
;
les
paroles
magnifiques
Matre de vigilance
s'ils
encore
j'accomplissais ce que sa
de Bast
celle
^ Ce n'est pas
commandements
comme
indignes et tous
j'excutais selon
s.
354).
suprme de vigilance de
R.
la
reine-mre Aah-hotpou
M. M. C,
I,
,I.
627;
11-12
Sethe,
Urk.,\N, 47).
3 L'unique qui veille parfaitement pour le matre de la double terre. Amonemhabi
{M. M. C, V, 280).
* Le
matre suprme de la vigilance du seigneur de la double terre. Khem
(M. M. C, V, 368).
^ Khorp res tep, chou m baq
Nbamon est aussi
Rekhma,r (M. M. C, V, 171).
exempt de paresse
xvuF d. (Bouriant, R. Tr., W, 95-99; Sethe, Urk., IV, 152).
6 Ibid. (M. M. C, V, 45 et pi. 9).
7 Stle d'Haremsaf Silsihs, an 21 de Ghchonq (Champollion, Mon., pi. 122l>'s; L. D.,
III, 254 c; DE RouG, /. H., 267; Brugsch, Gesch., 663-664; Maspero, M. M. C, I, 731),
* Stle de Sehotpouabr, Mus. Caire (Maspero, Guide, p. 72).
9 Statue d' Amonhotpou-Houi, Karnak, pi. 37, 1. 35-37; Brugsch, M. Z., 1876, 98.
:
428
un privilge
Mais d'autres
*.
fois,
un
acte
Les compagnons
obligation.
Le
l'accompagnent partout o
va.
Ils
J'ai
Khem
-,
J'ai suivi le
A ^ Parfois
dit
dans
aller
fortune, suivre
fidle
De
*.
roi ,
cette locution,
dans sa barque
comme un
courtisan
inspirations et
ses
Nakht-
double de Sa Majest
c'est l
eaux du
les
il
dit
roi, s'attacher sa
demeurer constamment
lui
suivre
mme,
le
encore
tantt
mtaphorique
le
et tantt exact,
chemin sous
qui foule le
Mais parfois
le
11
s'agit bien
^.
non
la
gnral Montouhotpou
qui
marche sur
les
chemins
roi,
Cf.
son matre,
supra, ch.
333-335.
viii, p.
3 Ai xviii d. (R.
II, 90).
Tr., 47).
Marchant sur son cur Amonemht, xvni cl. (R. Tr., XIV, 72).
Supra, ch. vni, p. 334, n. 6.
6 R, Boulaq [jE. Z., 1888, 48).
Cf. Amoncmhabi
Le roi le
connut
sachant
fouler son chemin [sans que] personne [put le] couper rekh-f maza-f maten-f.....
neb faud [M. M. C, V, 25i).
7 Ment bala, lier uartu
Montouhotpou, Louvre C 17G (Pierret, Rec, II, 35; Piehl,
/. H., pi. 26, p. 31). Cf. Snouserit le propritaire, Louvre G 170 (Sharpe, Eg. In., I,
*
pi. .55,
1.
5; Pierret. Rf-r.,
II.
1"=''
429
SUIVRE LE ROI
dans ses courses sur eau, sur terre, sur toute montagne,
toute place
tablement
le
Sa Majest,
se transportait
moment de
compagnon de
dfaillance
ses pieds
".
et
du nord,
On tait
suivi le roi
Moi,
le roi
desseins
la vrit,
petit
se
vri-
ils
ont elFecti-
commentaire d'Amounizh
allait,
il
\ Retenons ce
il
vement
en
partout o
en pays du midi
'
le
Le devoir de suivre
le roi
impose tous
les
vassaux du
roi,
barons hrditaires, gouverneurs de provinces ou simples particude mettre la disposition du roi leurs services personnels,
liers,
soit
les
Les uns
roi.
Surtout
roi et les
de passer par
les
gorges d'Arouna,
et
qu'on
il
Amonemhabi
lui
propose un autre
C,
V, 273).
(ibid.).
xviii d.
Le
fils
430
AMOUR ET SERVICE DU
ROI
Nous
te suivrons
en tout lieu o
tu passeras,
comme
il
con-
Ils
gnral et permanent.
La constance
suivre le roi
son affection
le
emhabi qui
du monde
Thotms
suivit
et
^ Mais
elle
exp-
peut mener
loin.
Amon-
III
a-t-il
droit
le
une grande
le
cur
fidlit
au souverain
du nord
du
mis
la tte
de ses amis
et
suivi
il
matre sur
gr. J'tais
ma-
de son escorte,
il
mon
prsent) lorsqu'il
et (j'tais
cur
se dire
partage et illumine
du midi, son
et
roi
il
J'ai
dont
non seulement de
suit les
il
dans
, c'est--dire
les
pas
ap-
de se tenir
i"
St.
= B. Eg.,
congrs, p. 52
Celui qui suit
de Montounsisou, Louvre G
(Maspero,
Ua gouverneur,
VIII, 157).
*
le roi au commencement de la terre, la fin et au circuit, tant
dans Khenthernefer, parcourant les pays de Rotennou la suite d'Horus. Amonem-
1.
1-3
Borlly
R. Tr.,
I,
108).
431
SUIVRE LE ROI
auprs du roi
K Avec un
roi pacifique,
depuis sa jeunesse
en tout lieu
de
office
comme AmnthsIV,
qu'il aimait
compagnon de
ses
jambes
galement au
dans
lui
ftes futures-,
les
, faire
et valait
de ne point se sparer de
jusque dans
la
tombe
cas de
fut le
tel
si
nous pou-
du
roi,
ou du chagrin
ait
avec
le
Le service du
jambes des
la
roi
mais encore
dans
faut-il
bonne
que
voie.
hommes
de concert avec
Ce sont
ct
et
ou au-dessus de
mener
de confiance
ses
hommes
d'action
prparent
lui.
M. M. C, V, 251.
Attendu que j'ai pass
mon temps
depuis
la
jeunesse
comme
,;suv
Oniversity of Toronto
-P
U
O
Library
Ph-P
gg
0)
cQ
q
0)
ci
"^
<U
o^
H
rH
Si
0)
T5
DONOT
REMOVE
es
O
o
h
O
Cd
S
<
2
a Ho
(0
CD
0)
rH
::*
OJ
eu
rH
THIS
.H
H
CARD
FROM
-P
^o >
-P
THE
oJ
CQ
0)
H
<<
a
K
PQ
Acme
LOWE-MARTIN CO.
LiMiTED