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Langue Hebraique Reconstituée Fabre D-Olivet Partie 1 PDF

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LA

LANGUE

HBRAQUE
RESTITUE,

ET LE VRITABLE

ET

RTABLI

LEUR

PAR
OuvRAGE
t*. Une

dans

le but

conduire,

et

Une

G&AMMARE

a*.

liter

srie

runis

sur

l'origine

s'est

propos;

fonde

HaMLUQTE,

de RACtMS

l'intelligence

4. Un DtSCOVRS
traduction
5". Une
de

l'Auteur

que

RADICALE.

sur

de la Parole,

de nouveaux

l'tude

des

et

principes,

qui

langues

rendue

utile

peuvent

l'tude

des

en gnral

langues
3". Une

trouve

utTRODTCTiVE

DtssMT~TtON

PROUV

ANALYSE

on

lequel

HBREUX

DES MOTS

SENS

du

HM&AQmss,
et

langage,

PMHMHtARE
en franais

des

sous
envisages
celle de la science

dix

premiers

des

rapports

et destines

nouveaux,

faci-

tymologique;

chapitres

du

Spher,

contenant

la

CosMOGOtHE

MoSE.
traduction,

destine

servir

de preuve

aux principes
et dans le Dictionposs dans la Grammaire
d'une
VERSoN MTTRAM,
en franais
et en anglais,
faite sur le texte hbreu
est prcde
naire,
prsent
en caractres
avec une transcription
et
de
en original
notes
et crimodernes,
accompagne
grammaticales
o l'interprtation
donne
et sa confrontation
chaque mot est prouve
tiques,
radicate,
par son analyse
avec le mot analogue
ou grec.
samarita%,
haldaque,
syriaque,
arabe,
Cette

PAR FABRE-D'OLIVET.

A
rue
~L'AUTEun,
CaEZ/BARROis,
(EBEHNART,

l'ain

PARIS,

de Traverse,
Libraire,

Libraire,

rue

n". 9, faubourg
St.-Germain
a". i3.
rue de Savoie,
du Foin
p-

~1

St.-Jacques,

n".

a.

J.-M.

EBERHART,

IMPRIMEUR
RUS

DU

FMN

DU

COLLGE

NAINT-TAOqCES,

ROYAL
N.

t~.

DE

FRANCE,

LA

LANGUE

HEBRAQUE
RESTITUE.

PREMIRE

DISSERTATION

PARTIE.

INTRODUCTVE.

~MWW~~MW~WWMMM~WWMMM~WM~~MMMWMM~M~WMMMWW~~

INTRODUCTIVE.

DISSERTATION

i.
~tr~

de la

yo/

Parole,
~eM~e~~

et sur

l'tude

des Langues

qui

conduire.

de la Parole

est gnralement
inconnue.
C'est en vain
que les savans des sicles passs ont essay de remonter
jusqu'aux
brillant
cachs de cenhnomne
l'homme
qui distingue
principes
de tous les tres dont il est environn,
rflchit sa pense, l'arme du
L'ORiciNE

et dveloppe
ses facults morales;
tout ce qu'ils
une srie de conont pu faire, aprs de longs travaux,
a t d'tablir
fondes
jectures plus ou moins ingnieuses,
plus ou moins probables,
en gnral sur la nature physique de l'homme qu'ils jugeaient invariable,
Je ne parle point
et qu ils prenaient
pour base de leurs expriences.
ici des thologiens
sur ce
sholastiques
qui, pour se tirer d'embarras
que l'homme avait t cr possesseur d'une
point difficile, enseignaient
langue toute forme; ni de l'voque Walton,
qui, ayant embrass cette
flambeau

du gnie,

commode

opinion,

pour preuve les entretiens de Dieu mme


et les discours qu'Eve
avait tenus au serserpent qui s'entretenait
pas que ce prtendu

en donnait

avec le premier
homme,
pent (a) ne rflchissant

avec Eve, et auquel Dieu parlait aussi, aurait donc puis la mme
source de la Parole, et particip
la langue de la Divinit. Je parle de
ces savans qui, loin de la poussire et des cris de l'cole, cherchaient
de
bonne

foi la vrit que l'cole ne possdait plus. D'ailleurs les thologiens


eux-mmes
avaient t ds long-temps
abandonns
de leurs disciples.
Le pre Richard Simon, dont nous avoirs une excellente histoire crine craignait
de j'autique du Vieux-Testament,
pas, en s'appuyant
torit
(a)

de St~Grgoirc
Wahoo,

proiegom.

de Nysse,
t.

de rejeter

l'opinion

thologique

cet

DISSERTATION

vj
et d'adopter

celle

de Diodore

de Sicile, et mme celle de


la formation
du langage la nature de
(o) qui attribuent
et l'instigation
de ses besoins.
l'homme,
(&)
Ce n'est point parce que j'oppose ici l'opinion
de Diodore de Sicile
ou de Lucrce
celle des thologiens,
qu'on doive en infrer que je
la juge meilleure.
Toute l'loquence
de J.-J. Rousseau ne saurait me la

gard,
Lucrce

faire approuver.
C'est un extrme heurtant
et par
un autre extrme,
cela mme,
sortant du juste milieu o rside la vrit. Rousseau dans
son style nerveux et passionn,
de la socit
peint plutt la formation
que celle du langage
et luMneme,
entram

il embellit

ses fictions

des couleurs

les plus vives,


rel ce qui n'est que

croit
par son imagination,
fantastique.
pos(c) On voit bien dans son crit un commencement
sible de civilisation,
mais non point une origine vraisemblable
de la
Parole. H a beau dire que les langues mridionales
sont filles du plaion lui demande
sir, et celles du nord de la ncessit
toujours comment le plaisir ou la ncessit peuvent enfanter simultanment
des mots
que toute
adopter.
svre,
et que

et surtout s'accorde
une peuplade
comprendre,
s'accorde
N'est-ce pas lui qui a dit, avec une raison plus froide et plus
que le langage ne saurait tre institu que par une convention,
cette

convention

se concevoir

ne saurait

sans le langage ? Ce
moderne peut-il tre

cercle vicieux dans lequel l'enferme un Thosophe


de former nos langues, et
la prtention
lud? Ceux qui se.livrent
toute la science de notre entendement
des
par les seules ressources
circonstances

et par nos seuls moyens


dit ce
humains,
de leur plein gr cette objection
terrible
Thosophe,
(~) s'exposent
leve; car qui ne fait que nier ne dtruit point,
qu'ils ont eux-mmes
et l'on ne rfute point un argument
si le
parce qu'on le-dsapprouve
est une convention,
comment
cette convention
langage de l'homme
s'est-clle tablie sans langage? ~?
(a) Rich.
~'Diod.

naturelles,

Stm. Hismit'e

crit. L.

ch.

(e)'M<t<~M~Mt'(~J!<aH~M.
S'M.n~

Sic. L. I.
<tAtM'iottin)ue*onMMtt<ttUfnM)ba)nt
< Mtct'c,
ut utUitM c~ueMtt
nnaunK
iM(.~f<.

i*
reinm)'.

<*

~n<

~o~,
1

T. Il.

INTRODUCTIVE.

Lisez avec attention

~j
son disciple le plus labo~
et Locke et Condillac,
si vous voulez, assist la dcomposition
d'une

rieux; (a) vous aurez,


vous aurez admir peut-tre
la dextrit
du dmachine ingnieuse,
mais vous serez rest aussi ignorant
que vous l'tiez aucompositeur
et sur le but que s'est proet sur l'origine de cette machine,
paravant
et sur le principe qui en tait
et sur sa nature intime,
pos son auteur,
mouvoir
les ressorts. Soit que vous rflchissiez
d'aprs vous-mme,
soit qu'une longue tude vous ait appris rnchir d'aprs les autres,
vous ne verrez

bientt

dans l'habile

ridicule,
analyste qu'un oprateur
et pourquoi
danse
et comment
qui s'tant flatt de vous expliquer
tel acteur sur le thtre,
saisit un scalpel et dissque les jambes d'un
cadavre.

Socrate

entendez

encore

et Platon

vous reviennent

dans la mmoir.

Vous les

les physiciens
et les mtaphysiciens
de
gourmander
leur temps
la vaine
argumcns
(6) vous opposez leurs irrsistibles
et vous sentez bien qu'il ne suffit
jactance de ces crivains empyriques,
une montre pour rendre raison de son mouvement.
pas de dmonter
Mais si l'opinion
des thologiens
sur l'origine de la Parole choque
la raison, si celle des historiens
ne peut rsister
et des philosophes
un examen svre, il n'est donc point donn l'homme de la connatre.
du temple de Delphes,
L'homme,
qui selon le sens de l'inscription
(*)
ne peut rien connatre
est donc
qu'autant
qu'il se connat lui-mme,
ignorer
ce qui le place au premier rang parmi les tres
condamn
ce qui lui donne le sceptre de la Terre,
ce qui le constitue
sensibles,
vritablement
la Parole! Non, non cela ne peut tre, parce
homme;
est juste. Un nombre
assez considrable
de sages
que la Providence
et si malgr leurs e~rt~,
parmi toutes les nations a pntr ce mystre,
ces hommes privilgis n'ont pu communiquer
leur science et la rendre
c'est que les moyens,
les disciples ou les circonstances
iauniverselle,
vorables

leur ont manqu

pour

cela.

(a) Lock. an j6'M<~ coHco~M. &u~MM. C~<~f~<. B. l~ Cottdiitac,


Logique.
(&) Plat.
(~)

Thett.

Cne fameuse

P&e~oM. C~
inscription

eoHHatt <o)(

~<M-W<~M<1 tait, autonPtne,


duMfJjcChtt~n,
c~ebtu philosophe
grec qui vivait ve~ t'a<t
56o avant J.~C. tt <!tait do L&eddmoMo, et
mourut de )om, dit-on un etuhraMMMt mon pk~
vainqueur

aux jeux o!ympiquoj<.

DISSERTATION

vuj
Car la connaissance

de la Parole,
celle des lmens et de l'origine
du langage, ne sont point au nombre
de ces connaissances
que l'on
d'autres,
ou qu'on dmontre
transmet
facilement
la manire des
Avec quelque tendue qu'on les possde, quelques
racines
profondes qu'elles aient jetes dans un esprit, quelques fruits nombreux
on n'en peut jamais communiquer
qu'elles y~Ient
dvelopps,
que le
gomtres.

principe.
de suite,

Ainsi, rien dans la nature


m tout la fois
l'arbre

parfait, ne produisent
point
selon leur espce, un germe
si rien d'extrieur
Infertile,

lmentaire

ne se propage ni tout
le plus vigoureux,
l'animal le plus
simultanment
leur semblable. Ils jettent,
d'abord
trs-dISrent
d'eux, qui demeure

ne coopre son dveloppement.


Les sciences archologiques,
c'est--dire
toutes celles qui remontent
aux principes
des choses, sont dans le mme cas. C'est en vain que
les sages qui les possdent
efforts pour les pros'puisent en gnreux
Les germes les plus fconds qu'ils en rpandent,
reus par des
ou mal prpars,
le sort de ces semences
esprits incultes,
y subissent
sur un terrain pierreux,
ou parmi les pines, y meurent
qui, tombant

pager.

striles

ou touSes.

Les secours

c'est
pas manqu nos savans
les recevoir. La plupart
de ceux qui s'avisaient d'crire sur
l'aptitude
car
les langues ne savaient pas mme ce que c'tait qu'une langue
ou d'avoir
il ne suffit pas pour cela d'avoir compil des grammaires,
d'un supin an grondif;
su sang et eau pour trouver la dISrence
n'ont

entr'eux
les avoir compars
explor beaucoup d'Idiomes,
et sans prjugs;
afin de pntrer,
assidment
par les points de contact de leur gnie particulier,
jusqu'au gnie universel
qui prside
et qui tend n'en faire qu'une seule et mme langue.
leur formation,
il faut avoir

Parmi
lument

antiques de l'Asie, il en est trois qu'il faut absosi l'on veut marcher
avec assurance dans le champ
et s'lever par degrs jusqu' la source du langage.

les Idiomes
connattre

de l'tymologle,
Ces Idiomes, que je puis bien, juste titre, nommer des langues dans
te sens restreint que l'on donne ce mot, sont le chinois, le sauscilt,
Ceux de mes Lecteurs
les travaux des
et l'hbreu.
qui connaissent
savans de Calcula, <~tparticulirement

ceux de William Joncs, pourront t

INTRODUCTIVE.

ix

cet estimable
que je nomme l'hbreu en place de l'arabe,dont
et qu'il cite comme l'une des
crivain fait driver l'Idiome hbraque
de l'Asie. Je vais expliquer
ma pense cet gard, et
langues-mres
dire en mme temps pourquoi
je ne nomme ni le persan ni le ttare
penser que j'oublie.
oghoury
que l'on pourrait
s'tonner

de l'Asie et sur les


W. Jones jetant sur le vaste continent
Lorsque
un ceil observateur,
jMesnombreuses
y plaa cinq
qui en dpendent,
il cra
entre lesquelles il en partagea l'hritage,
nations dominatrices
et d'un grand
d'une heureuse
un tableau gographique
conception,
ne devra pas ngliger; (~) mais il
intrt,
que l'historien
etablissantcette
division, plutt la puissance et l'tendue
titres l'antriorit;
qu'il nommait,
qu' leurs vritables
craint pas de dire que les Persans,
qu'il range au nombre

eut gard en
des peuples
puisqu'il ne
des cinq na-

tions dominatrices,
tirentleur
origine des Hindous et des Arabes, (6) et
que les Chinois ne sont qu'une colonie indienne;
(c) ne reconnaissant
ainsi que trois couches primordiales,
celle des Ttares, celle des
savoir
et celle des Arabes.
Hindous,
cette conclusion,
Quoique je ne puisse lui accorder entirement
je
ne laisse pas d'en infrer,
comme je viens de le dire, que cet crivain en nommant
les cinq nations principales
de l'Asie, avait eu plus
droits 1 antriorit.
Il
d'gard leur puissance qu' leurs vritables
est vident
arabe

du moins,
s'est environn

que s'il n'et pas d cder


d~ns ces temps modernes,

l'clat

dont le nom

grce l'apparition
et de l'empire
islamite,

du culte
de Mahomed,
et la propagation
W. Jones n'eut point prfr le peuple arab au peuple hbreu,
pour
en fan une
de l'Asie.
des souches primordiales
Cet crivain
avait fait une tude trop sre des langues asiatiques
aux Hbreux et aux
pour ne pas savoir que les noms.que nous donnons
grce notre manire
Arabes, quoiqu'ils
paraissent trs-dissemblables,
de les crire, ne sont au fond que la mme pithte modifie par deux
dialectes

dinrens.

() ~M<. ~~M~A.
(&)~.T.n.p.5t.

Tout
T. t.
6

le monde

sait que l'un


(c) ~M~.

et l'autre

~Mt!M-&.

peuple

T. M. p. 308.3~.

rap-

DISSERTATION

Hber
porte son origine au patriarche
(*) or, le nom de ce prtendu
ne signifie rien autre chose que ce qui est plac derrire
on
Patriarche
ce qui est e/o~y~
tM-c~/a,
cac~e~ dissinaul,
p~e~M/OM/co
ce qui est occidental,
etc. Les Hbreux,
qui passe,
ce qui terntine,
celui des Arabes, en ont
dont le dialecte est videmment
antrieur
driv

et les Arabes ~<M~ par une transposition


de lettres
A~&
dans ce cas. Mais soit qu'on prononce &~&~
qui leur est trs-ordinaire
soit qu'on prononce
l'un ou l'autre mot exprime toujours que le
~o~,
ou aux
peuple qui le porte se trouve plac ou au-del, ou l'extrmit,
d'une contre. Voil, ds les temps les
confins, ou au bord occidental
plus anciens, quelle tait la situation des Hbreux ou des Arabes, relativement l'Asie, dont le nom examin dans sa racine primitive,
signifie le Continent
dite, la Terre de Dieu.
unique, la Terre proprement
on considre attentivement
Si, loin de tout prjug systmatique,
l'Idiome arabe, on y dcouvre les marques certaines d'un dialecte qui,
en survivant
tous les dialectes mans d'une mme souche, s'est sucde leurs dbris,
a subi les vicissitudes
du temps,
s'est appropri
un grand
et, port au loin par un peuple conqurant,
s'est poli, s'est fanombre de mots trangers ses racines primitives;
cessivement

enrichi

et peu peu s'est montr


onn sur les idiomes des peuples vaincus,
trs-dinerent
de ce qu'il tait son origine
tandis que l'idiome
hau contraire, et j'entends par cet idiome celui de Moyse, teint
braque,
dans sa propre patrie,
long-temps
perdu pour le peuple qui le
s'est concentr
dans un livre unique,
o presque aucune des
parlait,
vicissitudes
C'est l surtout
qui ont altr l'arabe n'a pu l'atteindre.
depuis

et ce qui me l'a fait choisir.


ce qui le distingue,
Cette considration
n'a point chapp W. Joncs, l a bien vu que
l'idIOme arabe, pour lequel,il sentait d'ailleurs beaucoup de penchant,
des hommes
n'avait produit
aucun ouvrage digne de fixer l'attention
avant

le Koran

(a) qui n'est encore

(*) Suivant l'orthographe


l~y
hcbraiqae
A~an
suivant l'arabe
Le de.Sar~
jLp
riv hbraque
est 'm?
habri, un Hbreu

qu'un
le driv

dveloppement
arabe est

(a) ~M<.

re<earc&.

du Spher,

)C Xa~t,

ua Arabe*

T. ,H. p. t3.

INTRODUCTIVE.

lui
refuge sacr de 1 idiome hbreu,
d'une inspiration
contenir,
divine,
indpendamment
y (a)
paraissait
de beauts exquises, de moralit pure, d'hisplus de vraie sublimit,
toire essentielle et de traits de posie et d'loquence,
que tous les livres
crits dans aucune langue, et dans aucun sicle du monde.
ensemble,
de Moyse

tandis

X)

que ce Spher,

ce soit beaucoup dire, et qu'on pt, sans faire le moindre


Quoique
tort au Spher,
lui comparer
et mme lui prfrer certains ouvrages
fameux parmi les nations, j'avoue qu'il renferme
galement
pour ceux
et d'une sagesse
qui peuvent le lire, des choses d'une haute conception
dans l'tat o il se montre
mais ce n'est point assurment
profonde;
vulgaires
qu'il mrite de tels loges, moins qu'on ne
veuille se couvrir les yeux du double bandeau
et du
de la superstition
Sans doute W. Jones l'entendait
dans sa puret, et c'est ce
prjug.
'II

croire.
que j'aime
Au reste, ce n'est jamais que par des ouvrages de cette nature qu'une
aux lecteurs

des droits la vnration.


Les livres des principes
langue acquiert
universels appels King
ceux de la science divine appar les Chinois,
le Spher de Moyse, voil ce
par les Hindous,
pels ~ec~x ou Beda
et le samscrit,
et l'hbreu.
qui rend jamais illustres et le chinois,
soit une des langues primitives
le ttare oghoury
de l'Asie,
Quoique
de celles dont l'tude est ncesje ne l'ai point fait entrer au nombre
au principe
saire celui qui veut remonter
de la Parole; parce que
rien ne saurait ramener
ce principe,
dans un Idiome qui n'a point
de littrature

sacre.

eu une litOr, comment les Ttares auraient-ils


eux qui ne connaissaient
trature
sacre ou profane,
pas mme les
Le clbre Gen-ghis-kan,
dont l'empire emcaractres
de'l'criture?
ne trouva pas, au rapport des meilleurs
brassait une tendue immense,
en tat d'crire ses dparmi ses Moghols,
son tour d'une partie de l'Asie,
dominateur
pches. (6) Timour-Lenk,
ne savait ni lire ni crire. Ce dfaut de caractre et de littrature,
en
auteurs,

laissant

un seul homme

les idiomes

(~~J.MI.p.tS.

ttares

dans

une

(b) ~~c~/MMC.

fluctuation
des Recher.

continuelle,
~<<

assez

T. Il. p. ~9. ~b<e~.

b.

<

DISSERTATION

xij

celle qu'prouvent
de nos jours les dialectes informes des
peuples sauvages de 1 Amrique, rend leur tude inutile 1 tymologie, et ne peut servir qu' jeter dans l'esprit des lueurs incertaines,
semblable

et presque toujours fausses.


On ne doit rechercher
l'origine de la Parole que sur des monmnens
o la Parole elle-mme
ait laiss son empreinte
ineffaauthentiques
eussent respect davantage
able. Si le Temps et la faux des rvolutions
les livres de Zoroastre,
j'aurais gal sans doute Fhbreu l'ancienne
dans laquelle sont crits les fraglangue des Perses appele Zend,
mens qui nous en restent;
mais aprs un examen long et impartial,
de voir, malgr toute la reconnaissance
je n'ai pu m'empcher
que j'ai
ressentie pour les travaux inouis d'Anquetil-du-Perron
qui nous les a
le ~e/z<e~
procurs,
que le livre appel aujourd'hui
par les
n'est qu'une sorte de brviaire,
une compilation
de prires
Parses,
et de litanies, o sont mls par-ci par-la quelques morceaux des livres
traduits en langue vivante;
sacrs de Zrdosht,
Zoroastre,
l'antique
ce que signifie le mot Zend,
car c'est prcisment
langue vivante.
L'Avesta primitif tait divis en vingt et une parties appeles Nosk, et
entrait dans tous les dtails de la nature, (ce) comme font les Vedas et
des Hindous avec lesquels il avait peut-tre
les Pouranas
plus d'affinit
a traduit du
qu'Anquetil-du-Perron
qu'on ne pense. Le Boun-Dehesh
JPc~t~

sorte

de

encore que le Zend,


ne
plus moderne
de cette partie de l'Avesta qui traitait partides tres et de la naMsance de l'Univers.

dialecte

parat tre que l'abrg


de l'origine
culirement
W. Jones, qui juge comme

moi que les livres originaux de Zoroas~


sont perdus, pense que le Zend, dans lequel sont crits les fragmens
est un dialecte du samscrit,
o le Pelhvi, dque nous en possdons,
riv du haldaque
et du ttare cimmrien,
a ml beaucoup
de ses
celle du savant d'Herexpressions.
(6) Cette opinion assez conforme
belot qui rapporte
le Zend et le Pelhvi au chaldaque
nabathen,
la plus ancienne langue de l'Assyrie, est d'autant plus
(c) c'est--dire
T.
(a) ZeM<~<?y&
part. H. p. ~6.
~) ~M<. f)M<Mr<~ T. B. p. 5a ~.Kw.

(c) ~M.

on.

p. 514.

INTRODUCTIVE.

xilj

du Pelhvi et du Zend sont videmment


que les caractres
probable
d'origine
haldaque.
Je ne doute pas que les fameuses inscriptions
qui se trouvent dans
les ruines de l'ancienne Isthakar,
par les Grecs,
(a) nomme Perspolis
et dont aucun

savant

n'a pu dchIHrer encore les caractres,


tiennent la langue dans laquelle taient crits originairement
sacrs des Parses, avant qu'ils eussent t abrgs et traduits

n'apparles livres
en pehivi

tait peutet en zend. Cette langue, dont le nom mme a disparu,


tre parle la cour de ces monarques
de l'Iran,
dont fait mention
intitul
dans un livre trs-curieux
Mohsen-al-Fany
jD~&M~~
(*), et
qu'il assure avoir prcd la dynastie des Pishdadiens,
que l'on regarde
comme la premire.
ordinairement
je crois en
m'engager
plus avant dans cette digression,
avoir dit assez pour faire entendre
que l'tude du Zend ne peut tre
ni produire
les mme fruits que celle du chinois,
du mme Intrt,
du samscrit et de l'hbreu,
puisqu'il n'est qu'un dialecte du samscrit,
de littrature
et qu'il n'offre que quelques
fragmens
sacre, traduits
d'une langue inconnue
plus ancienne
que lui. Il suffit de le faire endans la recherche
trer comme une sorte de supplment
de l'origine
de la Parole, en le considrant
comme le lien qui runit le samscrit
l'hbreu.
Mais

sans

H en est de mme

de l'Idiome

et des posies runiques


scandinave,
dbris de la littrature
conserves
dans ~Edda. (~) Ces vnrables
sacre des Celtes, nos aeux, doivent tre regards comme un moyen
de runion entre les langues de l'antique Asie, et celle de l'Europe mocomme tude auxiliaire,
Ds ne sont point ddaigner
d'autant
touchant le culte
plus qu'ils sont tout ce qui nous reste d'autenthique
des anciens Drudes,
et que les autres dialectes celtiques,
tels que le
le Breton wallique,
ou
ne
Basque, le Breton armorique,
cumraig,
derne.

(a) Millin
JtfoKMme~
M<&& etc. T. 1.
p. 5~-68.
cet ouvrage
(*) On ne connat
qui traite
des mcenu et usage de la Perse, que par un

seul extrait, insr dans le~w~Mc


~tyCalcuta par Gladwin,
en
~e/&M~, pnbM
~89.
(~) JE<Mat T/~Mt~o/wa Baoni~
t665,iu-

DISSERTATION

xiv

rien d'crit, ne peuvent mriter aucune espce de confiance


possdant
dans l'objet important
qui nous occupe.
aux trois langues dont je recommande
Mais revenons
l'tude
le
le samscrit et l'hbreu:
chinois,
jetons un moment les yeux sur elles,
et sans nous

de leurs formes grammaticales,


inquiter,
pour l'heure,
dans leur gnie, et voyons en quoi il diffre principalement.
pntrons
La Langue chinoise est de toutes les langues actuellement
vivantes
sur la surface

de la terre,
la plus ancienne;
celle dont les lmens
sont les plus simples et les plus homognes.
Ne au milieu de quelques
hommes
grossiers spars des autres hommes par l'effet d'une catasdans
arrive au globe, elle s'est renferme
d'abord
trophe physique
les plus troites limites, ne jetant que des racines rares et matrielles,
des'sens.
et ne s'levant
des plus simples perceptions
pas au-dessus
dans son origine,
la mmoire que
Toute physique
elle ne rappelait
environ deux cents mots composaient
tout son
physiques
lexique; et ces mots, rduits encore la signification
la plus restreinte,
.< tachaient
tous des Ides locales et particulires.
La Nature,
en
des objets

les langues,
la dfendit long-temps
contre le
s'tant multiplis,
et lorsque les hommes qui la parlaient,
mlange;
au loin et se rapprocher
des autres hommes,
se rpandre
l'art
purent
J'entends
vint son secours et la couvrit d'un rempart
impntrable.
volant

ainsi de toutes

les caractres
dont une tradition
sacre
symboliques
par ce rempart
dit cette tradition,
l'origine Fo-hi. Ce saint homme,
ayant
rapporte
examin le ciel et la terre, et recherch la nature des choses mitoyennes,
suffirent
JToMO, dont les diverses combinaisons
pour
du peuple.
exprnner toutes les ides alors dveloppes dans l'intelligence
il fit cesser l'usage des nceuds dans les
Au moyen de cette invention
cordes qui avait eu lieu jusqu'alors. (*)
traa

les huit

mesure que le peuple chinois


Cependant
fit des progrs,
et s'enrichit
son intelligence
(*) Cette tr&ditMn est 'Me de la grande
histoire
T~~e-~c&t-jKMM-~aKg'OK,
que

mesure que
s'tendit,
de nouvelles
ides, sa

Kang-hi fit
l'empereur
dcora d'une prface.

traduire

en ttare,

et

INTRODUCTIVE.

xv

de ses mots, fixs


Le nombre
langue suivit ces divers dveloppemens.
ne pouvant
l'accent
pas tre augment,
par les .AToM~ symboliques,
ils devinrent
les modifia. De particuliers
qu'ils taient,
gnriques;
celui de verbes; la substance
de noms, ils s'levrent
fut
de l'esprit. Alors on sentit la ncessit d'inventer
de noudistingue
veaux caractres symboliques,
facilement
les uns
qui en se runissant
du rang

avec les autres,


les mouvemens

et se prter tous
pussent suivre l'essor de la pense,
de l'imagination.
(<) Ce pas fait, rien n'arrta
plus
la marche
de cet idime indigne,
qui, sans jamais varier ses drien d'tranger
dans sa forme, a suffi pendant
mens, sans admettre
une

de sicles aux besoins

suite incalculable

d'une

nation

immense

lui a donn

rvolution
n'a pu dtruire,
des livres sacrs qu'aucune
et moral peut
s'est enrichi de tout ce que le Gnie mtaphysique
et de plus pur.
fanter de plus profond,
de plus brillant

i
et

en-

est cette langue qui, dfendue


par ses formes symboliques,
inaccessible
tous les idimes voisins, les a vus expirer autour d'elle.,
de la mme manire
voit se desscher
ses
arbre vigoureux
qu'un
pieds une foule de plantes frles que son ombre drobe la chaleur
du jour.
fcondante
Telle

Le samscrit

n'est

de l'Inde. S'il m'est permis d'expoint originaire


car ce ne serait ici ni
poser ma pense, sans m'engager la prouver,
le temps, ni le lieu
antrieur
aux
je crois qu'un peuple de beaucoup
habitant
une autre partie de la terre, vint dans des
Hindous,
temps
trs-reculs
s'tablir
dans le .Z?~e~7~c/~
l'Indosaujourd'hui
dont on
ou Pali,
tan, et y porta un idiome clbre
appel Bali
Singala,
capitale de l'iale de
de Siam,
et dans tout ce que l'on
de Pegu,
est considre
des Burmans.
cette langue
Partout

Ceilan,

des vestiges
aux royaumes

appelle
comme

l'empire
sacre. (6)

rencontre

l'origine

exotique

(o) ~e%M. concer.

considrables

qui a pens comme moi, relativement


lui donner la langue
du samscrit,
sans pourtant

W. Jones

les Chinois.

T. I. p. a~3
OMf. Z&M~. T. vm. p. 33 e< ~Mf. J)~H. ~e
~c<t~.
des D~c~.
T. XXXV. M-4". p. aS.

de .SaM. T.
(b) Descript.
n~er.
T. VI. p. 3<

p. s)5. ~M/.

DISSERTATION

xvj

montre que le pur hindy,


balie pour souche primitive,
la Ttarie, jargon informe l'poque de cette colonisation,
ses formes grammaticales
langue trangre
quelconque,
vant

dans une situation

convenable

tre,

et se trou-

pour ainsi dire, greff par


une harmonie,
une abon-

a dvelopp
une force d'expression,
dont tous les Europens
dance,
qui ont t
parlent avec admiration.
(a)
elle,

de
originaire
a reu d'une

mme

de

l'entendre

En effet, quelle autre langue possda jamais une littrature


sacre
revenus de leurs prjugs,
pi s tendue ? Avant que les Europens,
aient puis la mine fconde qu'elle leur offre, que d annes s'couleront encore 1
au dire de tous les crivains anglais qui l'ont tudi,
Le samscrit,
est la langue la plus parfaite que les hommes
aient jamais parle. (&)
Elle surpasse le grec et le latin en rgularit
comme en richesse,
le
Elle conserve avec nos
potiques.
persan et l'arabe en conceptions
une analogie frappante,
langues europennes
qu'elle tient surtout de
la forme de ses caractres,
ont
qui, se traant de gauche droite,
de type ou de prototype
tous
servi, selon l'opinion de W. Jones,
ceux qui ont t et qui sont encore en usage en Asie, en Afrique et
en Europe.
Maintenant
On a dbit un si grand
passons la Langue hbraque.
sur cette Langue,
et le prjug systmatique
ou
a tellement
obscurci
religieux qui a guid la plume de ses historiens,
son origine,
que j'ose peine dire ce qu'elle est, tant ce que j'ai
avoir son mrite,
dire est simple. Cette simplicit
pourra cependant
car si je ne l'exalte pas jusqu' dire avec les rabbins de la synagogue,
nombre

de rveries

de l'Eglise,
quelle a prsid la naissance du monde,
la bouche de Dieu mme,
que les anges et les hommes l'ont apprise de
sa source,
retournant
deviendra
celle
et que cette langue cleste,
dans le ciel; je ne dirai pas non plus
parleront
que les bienheureux
d'une
avec les philosophistes
modernes,
que c'est le jargon misrable
ou les docteurs

(a) /MJ. T. I. p. 4~3.


(~Wilkia'sj~o~oK~&ce~a~M.p.a~

Halhed,

dans

la p/t~ace

de la Gramm,

~e~a~e<<&tCt~Co~e~t/OM~MCeM<o.<

du

horde

INTRODUCTIVE.
la-

d'hommes

malicieux,

opinitres,

xvij

dfians,
avares, turbulens;
l'hbreu
renferm
dans le S-

aucune,
que
je dirai, sans partialit
pher est le pur idime des antiques gyptiens.
Cette vrit ne plaira pas aux gens passionns
pour ou contre,
je
le sens bien
mais ce n'est pas ma faute si la vrit flatte si rarement
les passions.
n'est ni la premire
ni la dernire
des
Non, la Langue hbraque
ce n'est point la seule des langues-mres,
comme l'a cru
langues
mal propos un thosophe
moderne que j'estime d'ailleurs beaucoup,
parce que ce n'est pas la seule qui ait enfant des merveilles divines
c'est la langue d'un peuple puissant,
d'un peuple
sage, religieux
instruit
ami
dans les sciences morales,
templatif,
profondment
mystres; d'un peuple dont la sagesse et les lois ont t justement
mires.

(<x)
condes
ad-

Cette

langue,
spare de sa tige originelle,
loigne de son
berceau par l'effet d'une migration
dont il est inutile
providentielle
de rendre compte en ce moment
du peuple
devint l'Idiome particulier
la branche
et semblable
fconde qu'un habile agriculteur
hbreu;
sur un terrain prpar dessein,
ayant transplante
pour y fructifier
elle a
aprs que le tronc puis d'o elle sort a disparu,
long-temps
conserv

et port

jusqu'

nous

le dpt

prcieux

des connaissances

gyptiennes.
Mais ce dpt n'a point t livr aux caprices du hasard. La Proa bien su le mettre l'abri des
vidence, qui voulait sa conservation,
couvert d'un triple voile, a franchi
orages. Le livre qui le contient,
le torrent

des sicles, respect de ses possesseurs,


les regards
bravant
des profanes,
et n'tant jamais compris que de ceux qui ne pouvaientt
les mystres.
en divulguer

Ceci pos, revenons


sur nos pas. J'ai dit que le chinois, isol ds sa
des sens, tait arriv de
naissance,
parti des plus simples perceptions
aux plus hautes conceptions
de l'Indveloppemens
en dveloppemens
.telligence;

c'est

tout le contraire

(<~) S~-MMMp ? A'~p~

des

choses,

de l'hbreu

cet idime

spar,

T. II. p. 2t3.

tout

DISSERTATION

xv;ij

sa plus haute perfection,


entirement
livr en cet
universelles,
abstraites,
compos d'expressions
intelligibles,
tat un peuple robuste,
mais ignorant,
est tomb entre ses mains de
form

d'une langue

parvenue

en dgnrescence,
et de restriction
en restriction,
dgnrescence
justout ce qui tait esprit y est dequ' ses lmens les plus matriels
tout ce qui tait intelligible
venu substance;
est devenu sensible; tout
est devenu particulier.
ce qui tait universel
Le samscrit,
gardant une sorte de milieu entre les deux, puisqu'il
tait le rsultat d'une langue faite, ~nte sur un idi6me Informe, s'est
mais aprs avoir,
dploy d'abord avec une admirable
promptitude;
comme le chinois et l'hbreu,
jet ses fruits divins, il n'a pu rprimer le luxe de ses productions
son tonnante
flexibilit est devenue
la source d'un excs qui a d entramer
sa chute. Les crivains hindous,
abusant de la facilit qu'ils avaient de composer
des mots, en ont comnon seulement
ils en ont eu de dix, de
pos d'une excessive longueur
de vingt syllabes,
mais ils ont pouss l'extravagance
jusqu'
quinze,
dans de simples inscriptions,
des termes qui s'tendent
renfermer,
jusa suivi
qu' cent et cent cinquante
vagabonde
(<). Leur imagination
de leur locution
une obscurit
l'intemprance
sur leurs crits
leur langue a disparu.
rpandue
une
Mais cette langue dploie dans les ~a~s
sa flexibilit
C'est l qu'on peut examiner
native,
la rigidit de l'hbreu,
qui, hors.l'amalgame
ne souffre aucune composition
$ ou bien,
chinois ses mots, tous monosyllabiques,

impntrable
richesse

s'est

conome.

et la comparer

de la Racine et du Signe,

la facilit
de se runir

que laisse le
ensemble sans

de ce dernier idime rjamais. Les beauts principales


sident dans ses caractres,
dont la combinaison
symbolique
ofEre
suivant le talent de l'cricomme un tableau plus ou moins parfait,

se confondre

On peut dire, sans mtaphore,


qu'ils peignent le discours (&).
oratoires.
La
Ce n'est que par leur moyen que les mots deviennent
de la langue parle (c). Celle-ci
langue crite dIRere essentiellement

vain.

(a)
366,

~M.
etc.

~t;(t~.

T. I. P. i~9

357,

CORPP~

(&) ~CM.
(c)

T.

Vin.

<T~MMM.T. I.
p. t33 85.

NTRODUCTVE.

xix

et pour ainsi dire nul; tandis que la preen lui prsentant


le Lecteur
une suite damages sumire transporte
rien l'imagination,
blimes. Les caractres samscrits ne'disent
et l'll
c'est l'heureuse
attention
n'y fait pas la moindre
qui les parcourt
de ses mots, leur harmonie,
au choix et l'enchacomposition
effet trs-mdiocre

est d'en

des ides, que cet idime doit son loquence.


Le plus grand
effet du chinois est pour les yeux; celui du samscrit est pour les oreilles.
L'hbreu
runit les deux avantages,
mais dans une moindre propornement

tion.

Issu de l'gypte,
o l'on se servait la fois et des caractres
hiet des caractres littraux
roglyphiques
(<), il offre une image symbolique dans chacun de ses mots, quoique sa phrase conserve dans son
toute

de la langue parle. Voil la double fal'loquence


cult qui lui a valu tant d'loges d la part de ceux qui la sentaient,
et tant de sarcasmes de la part de ceux qui ne la sentaient
pas~
Les caractres
chinois s'crivent
de haut en bas, l'un au dessous de

ensemble

gauche
ceux du samscrit
d'une ligne horizontale,
allant de gauche droite;
au contraire,
de droite gauche.
les caractres
hbraques,
procdent
des caractres symboliques,
II semble que, dans l'arrangement
le gnie
de la langue chinoise rappelle leur origine, et les fasse encore descendre
Le samscrit et
du ciel, comme on a dit que fit leur premier inventeur.
en traant leurs lignes d'une manire oppose, font aussi allul'hbreu,
l'autre,
suivent

en rangeant
la direction

sion la manire
comme
mais

les colonnes

dont

furent

de droite

invents

leurs

caractres

tout
le prtendait
trs bien Leibnitz,
comme
cet usage appartient
spcialement

littraux;
car,
a sa raison suffisante,
l'histoire

des peu-

dans la discussion qu'entranerait


ples, ce n'est point ici le lieu d'entrer
seulement que la mthode que suit 1 hson examen. Je dois remarquer
breu tait celle des anciens gyptiens,
comme le rapporte Hrodote (~).
Les Grecs,
quelque
rente,

qui reurent
temps de droite

leur

fit bientt

(~)acm.A~x.~nw:.L.V.Hcrodot.L.n.3C.

leurs lettres

des Phniciens,
mais leur origine,

gauche;
modifier
cette

marche.
(~) Hcrodot

crivirent
tout-a-fait

D'abord

aussi
dif~-

ils tracrent

/<

c.

DISSERTATION

xx
leurs lignes en forme
nant alternativement

de sillons
de gauche

en allant
droite

de droite

gauche et reveensuite ils se fixrent


et qui est celle du sam-

(<)

la seule mthode

que nous avons aujourd'hui,


ont, comme je l'ai dj dit,
scrit, avec lequel les langues europennes
Ces trois manires d'crire mritent
d'tre co
d'analogie.
beaucoup
sidres avec soin, tant dans les trois langues typiques,
que dans les
directement
ou indirectement.
Je
langues drives qui s'y attachent
borne

l ce parallle

le pousser plus loin serait inutile,


que ne pouvant exposer la fois les formes grammaticales
dusamscrit
et de l'hbreu,
je courrais risque de n'tre
Il faut

faire un choix.

d'autant

plus
du chinois,
pas entendu.

Si j'avais espr d'avoir le temps et les secours ncessaires,


je n'aud'abord
le chinois pour base de mon trarais pas balanc prendre
de passer ensuite du samscrit l'hbreu,
en ap.vall, me rservant
ma mthode
d'une traduction
du King,
du Veda
originale
puyant
et du Spher
mais dans la presque certitude
et pouss
du contraire,
commencer
je me suis dtermin
par des raisons importantes,
par
comme offrant un Intrt plus direct,
l'hbreu,
plus gnral,
plus
et promettant
la porte de mes Lecteurs,
d'ailleurs des rsultats d'une
Je me suis flatt que si les circonstances
ne me
utilit plus prochaine.
pas de raliser mon ide l'gard du samscrit et du chipermettaient
des hommes assez courageux,
assez dociles l'imnois, il se trouverait
donne vers le perfectionnement
des sciences
pulsion que la Providence
ce travail pnible et pour
et le bien de l'humanit,
pour entreprendre
ce que j'aurais

terminer

commenc.
s

Langue

En

~~y~Me~
vicissitudes

n.
du

otM~e/z~c~
que

ce livre

la Langue hbraque,
cune des difncults,
aucun des dangers
~<?~.

~c~.

T.

XXXIX.

de jMo~~e~

a <~p/ioM~Je~.

choisissant

(~) ~MM.
Z~Mg. p. 4~.

Spher

au-

je ne me suis dissimul
auxquels
m-!3.

p.

3Q.

je m'engageais.
Cpt'rt-GbetiM,

QuelO~g.

<&<

!NTRODUCTIVE.

XX)

et le mouvede la Parole et des langues en gnrt


que intelligence
convaincu
dsr
ment inusit que j'avais donn mes tudes, m'avalent
et que la Bible
tait perdue
hbraque
que la Langue
long-temps
du Spher de
d'tre l'exacte traduction
que nous possdions tait loin
voies que celle des
ce Spher original par d'autres
Moyse. Parvenu
de l'Asie par une
et des Latins,
l'occident
port de l'orient
dans l'exploracontraire celle que l'on suit ordinairement
impulsion
tion des langues, je m'tais bien aperu que la plupart des interprla langue de
tations vulgaires taient
fausses, et que, pour restituer
Grecs

il me faudrait heurter
violemMoyse dans sa grammaire
primitive,
ment des prjugs scientifiques
ou religieux que l'habitude,
l'orgueil,
aux erreurs an1 intrt, la rouille des ges, le respect qui s'attache
tiques,

concouraient

garder.
Mais

s'il fallait

quelles seraient
son adolescence

ensemble

consacrer,

raffermir,

vouloir

couter ces considrations


toujours
pusillanimes)
les choses qui se perfectionneraient
dans
? L'homme
a-t-il besoin des mmes secours que l'enfant la lisire ?

Ne change-t-il pas de vtemens


comme de nourriture
? et n'est-il pas
d'autres leons pour l'ge viril que pour la jeunesse? Les nations saucelles qui sont civilivages ne marchent-elles
pas vers la civilisation
ses, vers l'acquisition
des sciences? Ne voit-on pas la tanire du troglo la tente du pasteur,
la
dyte faire place au chariot du chasseur,
cabane de l'agriculteur;
et cette cabane se transformer
tour tour,
du commerce
et des arts, en coma
grce au dveloppement
progressif
mode maison, en chteau,
en palais magnifique,
en temple somptueux?
Cette

cit superbe que vous habitez,


et ce Louvre qui tale vos yeux
une si riche architecture,
ne reposent-ils
pas sur le mme sol o s'levaient nagures quelques
de pcheurs ?i'
misrables
baraques
Il est, n'en doutez pas, il est des momens
marqus
par la Providence, ou l'impulsion
qu'elle donne vers de nouvelles
ides, sappant
des prjugs utiles dans leur origine,
mais devenus superflus,
les force
a cder, comme un habile architecte
les grossires
chardblayant
les votes de son diiicc. Autant
pentes qui lui ont servi supporter

DISSERTATION

xxi)

il serait maladroit

ou coupable
d'attaquer
servent
encore
lorsqu'ils

ces prjugs
ou d'branler
d'tai soit l'difice sociale

ces charpentes,
et d'aller, sous prtexte de leur rusticit,
soit l'difice particulier,
de
leur mauvaise grce, de leur embarras
les renverser
hors
ncessaire,
il serait ridicule ou timide de les laisser en
autant
de propos
place
les uns et les autres, par l'enet d'un respect frivole ou surann,
d'une
faiblesse superstitieuse
et condamnable,
ne servent
lorsqu'ils
plus
des insrien, qu'ils encombrent,
qu'ils masquent,
qu'ils dnaturent
titutions
plus sages, ou des portiques
plus nobles et plus levs. Sans
dans le premier
ou le
doute,
cas, et pour suivre ma comparaison,
Prince ou l'architecte
doivent
arrter l'ignorant
et l'emaudacieux,
mais dans
pcher de s'ensevelir lui-mme sous des ruines Invitables
le second,
au contraire,
ils doivent accueillir l'homme intrpide
qui,
se prsentant,
ou le flambeau ou le levier la main, leur offre, malgr
difficile.
quelques
prils, un service toujours
Si j'tais n un sicle ou deux plus tt, et que des circonstances
heueussent mis les mmes vrits
reuses, servies par un travail opinitre,
ma porte,
je les aurais tues, comme ont d les taire ou les renfermer hermtiquement
mais
plusieurs savans de toutes les nations
les temps sont changs. Je vois, en jetant les yeux autour de moi, que
ouvre les portes d'un nouveau jour. Partout
les institula Providence
tions se mettent

avec les lumires

du sicle. Je n'ai point


de mes efforts, ils ont pour but le

que soit le succs


et cette conscience
de l'humanit,

balanc.
bien

en harmonie

Quel

Je vais donc

intime

me suffit.

la Langue hbraque
dans ses principes
ori.
et la force de ces principes en donnant,
la rectitude
une traduction
nouvelle de cette partie du Spher

restituer

ginels, et montrer
par leur moyen,
qui contient la Cosmogonie

de Moyse. Je me trouve engag remplir


cette double tche par le choix mme que jai fait, et dont il est inutile
avant
les motifs. Mais il est bon, peut~trc,
davantage
d'expliquer
et des notes nombreuses
d'entrer dans les dtails de la Grammaire
qui
ta pr parent et la soutiennent,
ma traduction,
prcdent
ici le vritable tat des choses afin de prmunir les esprits

que j'expose
droits contre

INTRODUCTIVE.

xxuj

montrer
le point
les mauvaises directions
qu'on pourrait leur donner,
aux esprits explorateurs,
et bien faire entendre
exact de la question

ceux que des Intrts ou des prjugs quelconques


ou gaguideraient
toute critique qui sortira des limites de la
reraient,
que je mpriserai
ou des autorits
sur des opinions
et que
science, s'appuiera
illusoires
de digne athlte que celui qui se prsentera
sur le champ
i vrit, et arm par elle.
Veut-on s'attaquer
ma
Car, sagit-il de mon style ? je l'abandonne.
du fond de
est mon refuge. Est-il question
personne ? ma conscience
cet ouvrage ? qu'on entre en lice; mais qu'on prenne garde aux raisons qu'on y apportera.
Je prviens que toutes ne seront pas galeje ne connatrai
de bataille de

ment

bonnes

pour

de l'glise 't
cru,
dite des Septante,

moi. Je sais fort bien,

par exemple,
que la version

que les Pres

jusqu' St.-Jrme,
tait un ouvrage
divin,

hellnistique
crit par des prophtes
souvent mme,
au
ignorant
plutt que par de simples traducteurs,
dire de St.-Augustin,
qu'il existt un autre original
(~) mais je sais
aussi que St.-Jrme,
cette version
en une injugeant
corrompue
finit d'endroits,
et peu exacte (&), lui substitua
une version latine,
et pour la dqui fut juge seule authentique
par le Concile de Trente,
fense de laquelle l'Inquisition
bchers
(c). Ainsi les Pres

n'a pas craint d'allumer


ont d'avance
contredit

la flamme

des

la dcision

du

et la dcision du Concile a condamn


son tour l'opinion
Concile,
des Pres; en sorte qu'on ne saurait tout--fait trouver
tort Luther
d'avoir dit que les interprtes
hellnistes
n'avaient
point une connaissance exacte de l'hbreu,
et que leur version tait aussi vide de sens
de St.-Jrme,
que d'harmonie
(<~), puisqu'il suivait le sentiment
apni mme M~mcr Calvin et
prouv en quelque sorte par le Concile;
d'autres savans rforms d'avoir dout de l'authenticit
de la Vulgate, 1
du Concile (f)
malgr la dcision infaillible
puisque
St.-Augustin
(o!)Wah9t~ Pn~.X.
c~. L. Il. ch. a. August.
~) IHeron.
~t~.L.M.eh.3.

Rich. Simon.

&

L. IU. c. ~5.

M yM<ejf. /;~r.

]Mch. Simon.

((.') MtU'MtM

:0

(~) I~Uthct'<~MJOO.)f.
(e)
~<roM.

FuUcr,

/1'

fM~.
C'

Mt MM~'f/A

C. t.

<~ Z</MgMM.
C<tUSabt)U~

Jf.

DISSERTATION

XXIV
bien

avait

cet ouvrage

condamne

l'ide

d'aprs

que toute

s'en

l'glise

de son temps.
Ce n est donc ni de l'autorit

tait forme

des Pres, ni de celle des Conciles,


car f une dtruisant
elles
moi
l'autre,
se montrer
avec une connaissance
entire

qu'il faudra s'armer contre


restent sans effet. Il faudra

et me prouver)
et parfaite de l'hbreu,
non par des citations grecques
et latines que je rcuse, mais par des interprtations
fondes sur des
meilleurs que les miens
principes
que j'ai mal entendu cette langue,
et que les bases sur lesquelles repose mon difice grammatical
sont
fausses. On sent bien qu' l'poque o nous vivons ce n'est qu'avec de
tels arguments
qu'on peut esprer de me convaincre
(*).
Que si des esprits droits s'tonnent
que seul, depuis plus de vingt
dans le gnie de la langue de Moyse, et comsicles, j'aie pu putrer
les crits de cet homme extraordinaire,
ingprendre
je rpondrai
que je ne crois point que cela soit; que je pense, au contraire,
ont en divers temps et chez diffrens peuples
que beaucoup d'hommes
du Spher
de la mme manire que je la pospossd l'intelligence
nument

cette
mais que les uns ont renferm
avec prudence
et t dangereuse
la divulgation
alors, tandis que
de voiles assez pais pour tre difficilement
enveloppe
si l'on refusait obstinment
de recevoir cette explication,

connaissance

sde
dont

d'autres

l'ont

atteinte.

Que

j'invoquerois
d'un homme sage et laborieux,
le tmoignage
qui ayant rpondre
'f Hest trs-possible
une semblable dimcult,
exposait ainsi sa pense
e
a qu'un homme retir aux confins de l'Occident,
et vivant dans le XIX/*
a sicle aprs J.-C., entende mieux les livres de Moyse, ceux d'Orphe
H et les fragmens qui nous restent des trusques,
que les interprtes
(*) Les Pres
tre

cits

c'est

sur

de
ont
un

la

les

comme
des choses

critique.

cru

de l'Eglise

que

reil

cas est

par

!a prouver

autres

de

s'agit
des
Dieu,
mais

irrcusable
que

et selon

cela

est,

de

les rgles
dire

citer

si l'on
la

qu'ils
tait

Septante
les

doute
mais

crivains,

de fait,

Lorsqu'il
la traduction
inspir

ouvrage

sans

peuvent

en paprtend

citation

dans

une

rgles

que

judicieux

discussion

T.

p. 41
etc.

s'engager
excellentes

le

critique

le

ait

possde.

(Voyez

~iaMOtr.

p.

T. VI.

T. XVUI.

de
les

critique,

Frret,
pose
que la France

de .Be~M-Ze<.

IV.

avant

tudier,

~<M~.

p.
est

Il faut

ridicule.

p. 49'

T.XXI.

plus

~6.

INTRODUCTIVE.

XXV

gyptiens.IesGrecsetlesRomaInsdessiclesdePericIsetd
Auguste.
M Le degr d'intelligence
requis pour entendre les langues anciennes,
est
de ces langues
du mcanisme
et du matriel
il est
Indpendant
') tel que l'loignement
des lieux ne saurait lui porter atteinte.
Ces
livres anciens sont mieux entendus
aujourd'hui
qu'ils ne l'taient
mme par leurs contemporains,
de leur gnie, se sont autant

parce que leurs auteurs,


de nous qu'ils
rapprochs

par la force
se sont loi-

gns d'eux. n n'est


pas seulement question de saisir le sens des mots,
)j il faut encore entrer dans
l'esprit des ides. Souvent les mots offrent
M dans leurs
rapports
vulgaires un sens entirement
oppos l'esprit
M qui a prsid leur

rapprochement.
(o)
Voyons maintenant
quel est l'tat des choses. J'ai dit que je regardais l'idiome hbraque
comme une branche
renferm dans le Spher
de la langue des gyptiens.
C'est une assertion dont je
transplante
ne puis en ce moment
donner les preuves historiques,
parce qu'elles
dans des dtails trop trangers
mon sujet
mais il
m'engageraient
me semble que le simple bon sens doit sumre ici car, de quelque made quelque manire
nire que les Hbreux
soient entrs en gypte
sortis, on ne peut nier qu'ils n'y aient fait un fort long
sjour. Quand ce sjour ne serait que de quatre cinq sicles, comme
tout porte le croire (") je demande
de bonne foi, si une peuplade
sans institutions
civiles ou religrossire, prive de toute littrature,
qu'ils

en soient

la langue du pays o elle


D' pas d prendre
gieuses qui la liassent,
Babylone,
seulement
vivait; elle qui, transporte
pendant soixantedix ans, et tandis qu'elle formait un corps de nation, rgie par des lois
soumise un culte exclusif, n'a pu conserver sa langue
particulires,
et l'a troque pour le syriaque aramen,
maternelle,
espce de dialecte
haldaque
(&) cardon sait assez que l'hbreu,
perdu ds cette poque,
cessa d'tre la langue vulgaire des Juifs.
(a) Couft.de-GbeIm;
p.

JMo~WM~.

T.I.

g~
(*) Oo lit an seond Livre

du Spher

inti-

ch. t2.
tu! 010~
H~Mt ~~<'&S~M<M~
~o. que ce sjour fat de 43o ans.
.H:
P~.j.
HL Rich. Simon
(A) Wattnn
cr~. L. B. ch. t~.

DISSERTATION

xxvj
Je crois donc qu'on

ne peut, sans fermer volontairement


les yeux
un assertion
aussi naturelle,
et me refuser d'ad-

a l'vidence,
rejeter
mettre que les Hbreux

sortant

d'gypte
aprs un sjour de plus de
la langue. Je ne prtends
quatre cents ans, en emportrent
pas dtruire
Grotius,
Huet, Leclerc (o), et les
par l ce qu'ont avanc Bochart,
autres rudits modernes,
l'identit
radicale qu'ils ont adtouchant
mise avec raison,
entre l'hbreu
et le phnicien;
car je sais que ce
dernier

dialecte, port en gypte par les rois pasteurs,


ti avec l'antique gyptien,
avant l'arrive
long-temps
sur le bord du Nil.

s'y tait idendes Hbreux

Ainsi donc l'idiome

trs-troits
devait avoir des rapports
hbraque
avec le dialecte phnicien,
le haldaque,
l'arabe, et tous ceux sortis
il y avait
d'une mme souche;
cultiv en gypte,
mais long-temps
intellectuels
acqr~s des dvcloppemens
qui, avant la dgnrescence
dont

j'ai parl, en faisaient


du chananen
vulgaire. Est-il

une langue morale tout-a-fait


diffrente,
besoin de dire ici quel point de perfection tait arrive l'Egypte?
ne connat les loges
Qui de mes Lecteurs
de sa
un moment
que lui donne Bossuet,
quand sortant
pompeux
il dit que les plus nobles travaux et le plus bel
thologique,
partialit
art de cette contre consistait former les hommes (&) que la Grce
si persuade,
un Homre,.un
que ses plus grands hommes,
un Platon,
et Solon, ces deux grands
mme,
Pythagore,
Lycrgue
et les autres qu'il se dispense de nommer,
y allrent aplgislateurs,
la sagesse.
prendre
en tait

Or, Moyse n'avait-il pas t instruit dans toutes les-sciences des gyptiens ? N'avait-il
l'historien
des Actes des
comme
l'insinue
point,
Aptres (r), commenc
par l tre puissant en paroles et en uvres~
Pensez-vous
si les livres sacrs ds
que la diffrence serait trs-grande,
gyptiens,
ayant surnag sur les dbris de leur empire, vous permettaient d'en faire la comparaison
avec ceux de Moyse? Simplicius
qui,
C&OHa!<ML. n. ch. t. Grot!us:
(a)Bochart,
CoMm.!K<?e/ M.c.! t.Huet:De7MOK~cty:.
Diss. de ~!n~. &ctr.
prop. IV. c. t3.Lederc

JSM~. CM'fe~.
(~) Bossuet
~2.
(c) ~ct. ~n.

111. p&rt. S. 3L

INTRODUCTIVE.

xx~j

point, avait t mme de la faire, cette compatant de conformit


y trouvait
(<), qu'il en concluait que le
des Hbreux avait march sur les traces de l'antique
?~o~.
prophte
savans modernes,
Quelques
aprs avoir examin le Spher dans
ou dans un texte qu'ils taient
des traductions
inhaincorrectes,
jusqu'
raison,

un certain

et croyant voir,
rptitions,
frapps de quelques
des anabronismes
-ont
palpables,
pris la lettre,
imagin, tantt que Moyse n'avait point exist, tantt qu'il avait. travaill sur des mmoires pars, dont lui-mme ou ses secrtaires
avaient
biles comprendre,
dans des nombres

maladroitement

recousu

les lambeaux~).
On a dit aussi qu'Homre
comme si l'existence de l'Iliade et de l'Odysse,

tait un tre fantastique;


ces chefs-d'uvre
de la posie, n'attestaient
teur
H faut tre bien peu pote,
et-savoir

pas l'existence de leur aubien mal ce que c'est que

l'ordonnance

et le plan d'un uvre pique, pour penser qu'une troupe


de rapsodes se succdant
les uns aux autres, puisse jamais arriver
l'unit
de l'Iliade. Il faut avoir une ide bien fausse de
majestueuse
l'homme
et de ses conceptions,
qu'un livre comme
pour se persuader
le Spher, le King, le Veda, puisse se supposer,
s'lever par supercherie au rang d'criture
divine, et se compiler avec la mme distraction
leurs libelles indigestes.
que certains auteurs apportent
Sans doute quelques
rnotes, quelques
commentaires,
quelques
flexions crites d'abord
en marge,
ont pu se glisser dans le texte du
Esdras a pu mal restaurer
Spher
utiles; mais
quelques
passage
la statue d'Apollon
brisures
n'en
Pythien,
pour quelques
lgres,
reste pas moins debout,
comme le chef-d'uvre
d'un sculpteur unique
dont le nom ignor est ce qui
le moins. Mconnatre
dans le
importe
de science; vouSpher le cachet d'un grand homme, c'est
manquer
loir que ce grand homme ne
c'est manquer
de
s'appelle pas Moyse,
critique.
l est certain
(a)
P-

Simplic.

que Moyse

Comm.

s'est servi de livres plus anciens

<M-M<. L, Vm.

~S(&) Spinosa:

tract

/Aeo/.

c. 9. Hobbes

Le-

fM<A.Pa/?.in.c.33.Isaacde!aPeyrere:
theol.
/~<
I. L. IV. c.
broke,

Voltaire,

Boulanger,

t.

et peut-tre

Leclerc,
Frret,

C/.

Broliuetc.

etc.

DISSERTATION

xxvi)
de "mmoires

comme font souponn


Richard
sacerdotaux,
Leclerc,
Simon et l'auteur
sur la Gense (<). Mais Moyse ne
des conjectures
le cache point
il cite dans deux ou trois endroits
du Spher le titre
des ouvrages
c'est le livre des Gnrations
qu'il a sous les yeux
c'est le livre des Guerres
de JTdR~jar (c), c'est le livre
<?c.s Prophties
(<~). Il est parl dans Josu du livre des Justes (e). H
de vieux mmoires,
les faire compiler
y a fort loin d l compiler
avanc ces crivains;
ou bien les abrpar des scribes, comme l'ont
voila
ger, comme le pensait Origne
(/). Mcyse crait en copiant
ce que fait le vrai gnie. Est-ce qu'on
de l'Apollon
pense que l'auteur
n'avait point de modles?
est-ce qu'on imagine,
Pythien
par hasard,
n'a rien imit? Le premier
est copi de la
vers de llliade
qu'Homre
d~o~FM

(b);

Dmtride

L'histoire
d'Orphe.
tdLt conserve
dans les archives
On

assure

prit.
lacre

de la Lune

s'en

disputaient

d'Hlne
sacerdotales

et de la- guerre de Troie


de Tyr, ou ce pote la

la changea
tellement,
que d'un simuil nt une femme, et des ons, ou Esprits clestes qui
la possession
des hommes
qu'il appela Grecs et
mme

qu'il

Troyens.

(g-)
et il avait t
de l'Egypte,
Moyse avait pntr dans les sanctuaires
la forme
on le dcouvre
en examinant
initi aux mystres;
facilement
d'hiroH possdait
de sa Cosmogonie.
sans doute un grand nombre
qu'il expliquait dans ses crits, ainsi que Phylon l'assure (A) son
faisaient le reste. TI se servait de la
gnie et son inspiration
particulire
dans toute sa puret
tait alors parvelangue gyptienne
(*). Cettelangue
nue au plus haut degr de perfection. Elle ne tarda pas as abtardir entre
glyphes

(a)Leclerc,
<eMC&.Richard

in Dm.
Simon:
I. c. 5.

m. de script. PentaHisi crit. L. I. c. y.

(b) Spher.
(e) /&M. V. c. 'n.
(~.7M~.rV.c.2t~.37.

t3.
(e) Jos. c. to.
(~) Epist. ad ~'<c.
JEBf~. JM JM~M&.
(~) Beausobre,
p.3a8.
(&)Det'~JMc<.

T.

n.

& combattra
(*) Je ne me suis point arrt
croire que
de ceux qui paraissent
l'opinion
anle copte ne dinere
point de l'gyptien
s'imaginer
qu'une pacar, comment
tique
autant vaudrait
reille opinion soit srieuse
dire que la langue de Bocace et dt~ Dante
est la mme que celle de Cicron et de Viren soutegile. On peut faire montre d'esprit
mais on ne fera preuve
nant un tel paradoxe
ni de critique,

ni mme

de sens commun.

INTRODUCTIVE.

xxix

elle-mme au milieu
grossire, abandonne
peuplade
C'tait un gant qui s'tait montr tout coup
des dserts de ndume.
extraordinaire
au sein d'une troupe de pygmes. Le mouvement
qu'il
mais ils suffisait que
sa nation ne pouvait pas durer,
avait imprim
le dpt sacr qu'il lui laissait dans le Spher fut gard avec soin pour
les

mains d'une

fussent remplies.
que les vues de la Providence
D parat,
au dire des plus fameux rabbins (a), que Moyse lui-mme
le sort que son livre devait subir, et les fausses interprtaprvoyant
tions qu'on devait lui donner par la suite des temps, eut recours une
loi orale qu'il donna de vive voix des-hommes srs dont il avait prouv
la 6 dlit, et qu'il chargea de transmettre,
dans le secret du sanctuaire,

leur tour d'ge en ge, !a fissent


d'autres hommes qui, la transmettant
Cette loi orale, que les Juifs
ainsi parvenirlapostritla
plus recule(~).
se nomme j&TaA~Ze
de possder,
(*)j,
d'un mot hbreu qui signifie ce qui est reu, ce qui vientd'ailleurs,
ce qui NcjDas~e (~ main
en Ts~M/z~ etc. Les livres les plus fameux
tels que ceux du Zohar,
le ~a~~
qu'ils possdent,
lesJ~o~M~w~
les deux Gemares,
le T%cc~M<~
sont presque entiqui composent
rement kabbalistiques,
modernes

H serait

se flattent

encore

trs

si Moyse a rellement
difficile de dire aujourd'hui
laiss cette loi orale, ou si, l'ayant laisse, elle ne s'est point altre~
comme parat l'Insinuer le savant Maimonides,
quand il crit que ceux
de sa nation ont perdu la connaissance
d'une infinit de choses sans
d'entendre
la Loi (c). Quoiqu'il
en
lesquelles il est presque impossible
ne ft parsoit, on ne peut se dissimuler
qu'une pareille institution
faitement
dans l'esprit des gyptiens,
dont on connat assez le penchant pour les mystres.
de Kosrou, ce
Aureste, la hronologie
peu cultiveavantlesconquetes
fameux monarque
persan que nous nommons
Cyrus, ne permet gure
de fixer
de Moyse. Ce n'est que par approxil'poque de l'apparition
(a) Moyse

de Cotsi: Prc~

~<~?M~j~.Ab~-E~JMM~
etc.

au grand

Livre

(A) Boulanger
O~SP
(c) Rambam.

~a~

<&'f. L. I. c. aja.

More. ~-<~A..P~.

c. a!.

xxx

DISSERTATION

mation

qu'on peut placer, environ quinze cents ans avant l're chr
du Spher. Aprs la mort de ce lgislateur tbocratienne, l'mission
entique, le peuple auquel il avait confi ce dpt sacr demeure
core dans le dsert pendant
et ne s tablit qu'aprs
quelque
temps,
plusieurs

combats.

Sa vie errante

influe

Son caractre
rapidement.
s'aigrit;
tourne
les mains contre lui-mme.

sur son langage, qui dgnre


U
son esprit turbulent
s'allume.

Sur uouze

tribus

qui le compoCedtruite.

est presqu'entirement
une, celle de Benjamin,
la mission qu'il avait remplir,
et qui avit ncessit des lois
pendant
exalarme les peuples voisins; ss murs,
ses institutions
exclusives,
son orgueil, les irritent;
il est en butte leurs attaques.
traordinaires,
En moins de quatre sicles, il subit jusqu' six fois l'esclavage;
et six
saient,

fois il est dlivr

par les mains de la Providence,


qui veut sa conserle Spher est. resvation. Au milieu de ces catastrophes
redoubles,
couvert d'une utile obscurit,
il suit les vaincus,
pect
chappe aux
et pendant
re~te inconnu
ses possesseurs
vainqueurs,
long-temps
mmes.

sa perte. S'il est vrai que


Trop de publicit et alors entran
du
orales pour viter la corruption
Moyse et laiss des instructions
texte, il n'est pas douteux qu'il n'et pris toutes les prcautions
posOn peut donc regarder
sibles pour veiller sa conservation.
comme
une chose

trs-probable,
dans le plus inviolable

de la mme manire
la destruction.
vdtentd~

en silence et
que ceux qui se transmettaient
se confiaient
secret, les penses du prophte,
le prser"
son livre
et, au milieu des troubles,

sicles de dsastres,
Mais enfin, aprs quatre
semble luire sur Isral. Le sceptre thocratique
breux se donnent un roi, et leur empire, quoique
sans voisins,
La prosprit

un jour plus doux


les Hest partag
resserr

par de puis-<
cueil se montre.

ne reste pas sans clat. Ici un nouvel


revers. La
va taire ce que n'ont pu les plus effroyables
assise sUr le trne, s'insinue jusque dans les derniers rangs
mollesse,
du peuple. Quelques
froides hroniques,
quelques allgories mal comde volupt,.
des chansons
prises, d'cs chants de vengeance et d'orgueil,
de David, de Salode Ruth, de Samuel,
dcors des noms dejosu,

f
NTRODUCTIVE.
~xxj
ses lois sont mmon usurpent la place du Sepher. Moyse est nglig
de ses secrets, investis par le luxe, en proie
connues. Les dpositaires
de l'avarice,
vont oublier leurs sermons. La
toutes les tentations
sur ce peuple indocile,
le frappe
le moins. Il s'agite dans des convulsions

lve le bras

Providence

o il s'y attendait
il se dchire. Dix tribus
deux autres

tribus

au moment
intestines;
d'Isral. Les

se sparent et gardent le nom


le nom de Juda. Une haine irrconciliable
prennent

s'lve entre ces deux peuples rivaux; ils dressent autel contre autel, trne
ont chacune leur sanctuaire.
Samarie et Jrusalem
La
contre trne
du Spher natt de cette division.
Au milieu des controverses
que fait natre ce schisme, chaque peuple
cite le Spher ouinvoque ses lois mconnues,
rappelle son origine,
bli. Tout prouve que ni l'un ni l'autre ne possdait plus ce livre, et
que ce ne fut que par lm bienfait du ciel qu'il fut trouv, long-temps
mais heuaprs (*), au fond d'un vieux conre, couvert de poussire,
sret

sous un amas de pices de monnaie


que l'avarice
entasses en secret, et caches tous les yeux.
avait vraisemblablement
dcida du sort de Jrusalem. Samarie prive de son pallaCet vnement
tait
dium, frappe un sicle auparavant
par la puissance des Assyriens,
reusement

conserv

et ses dix tribus,


disperses parmi les nations de
captives,
aucun lien religieux,
ou, pour parler plus clairement,
l'Asie, n'ayant
de la Providence,
n'entrant
s'y taient
plus dans les vues conservatrices
tombe;

tandis

fondues

que Jrusalem,

ayant

recouvr

son

code

sacr,

au

de son plus grand pril, s'y attacha avec une force que rien
les peuples de Juda furent conduits en esclane put briser. Vainement
leur cit royale fut dtruite comme l'avait t Samarie,
vage vainement
fut leur sauve-garde.
Ils purent
le Spher,
qui les suivit Babylone,
moment

bien perdre, pendant les soixante-dix ans que dura leur captivit, jusqu'
leur langue maternelle,
mais non pas tre dtachs
de l'amour pour
leurs lois. H ne fallait pour les~lcur rendre
de gnie.
qu'un homme
Cet homme
se trouva, car le gnie ne manque jamais l ou la Providence

l'appelle.

(*) Voyez

C%'w~.

I. c. 3~.

ey ~w.

et

conterez

/!o~.

H. cli.

ta.

DISSERTATION

xxxij
Esdras

tait le nom de cet homme.

Son me tait forte, et sa constance l'preuve de tout. H voit que le moment


est favorable
que la
chute de l'empire assyrien,renvers
donne la
par les mains de Cyrus.lui
facilit de rtablir le royaume
de Juda. Il en profite habilement.
H
obtient
ruines

du monarque
de Jrusalem.

persan la libert des Juifs; il les conduit sur les


Mais avant mme leur captivit, la politique
des
avait ranim le schisme samaritain.
Quelques peuplades

rois d'Assyrie
cuthennes
ou scythiques,
quelques dbris d'Isral,

rfugis. On avait
aux Juifs dont l'opinitret
voy une copie du Spher
taient

amenes

Samarie,

et mme

s'y taient mles


restes de Juifs qui s'y

quelques
Babylone
conu le dessein de les opposer
religieuse inquitait
(a). On leur avait enhbraque,

trts

avec un prtre dvou aux insamaritains


parut, ces nouveau

de la cour. Aussi, lors qu'Esdras


de toutes leurs forces son
s'opposrent

(&). Ils l'ac*


cusrent auprs du grand roi de fortifier une ville, et de faire plucontens de
tt une citadelle
qu'un temple. On dit mme que,'non
le calomnier,
ils s'avancrent
vers lui pour le combattre.
Mais Esdras
ces adversaires,
lve entr'eux

tait

difficile

intimider.

tablissement

Non

seulement

mais les frappant


djoue leurs intrigues;
et les Juifs une barrire
insurmontable.

il repousse
d'anathme,'
Il fait plus

leur ter le Spher hbraque,


dont ils avaient reu la
ne pouvant
il songe donner
une autre forme au sien, et
copie de Babylone,
d'en changer les caractres.
prend la rsolution
cette
plus facile, que les Juifs ayant,
seulement
mais perdu tout--fait
l'idiome de
dnatur,
leurs aeux, en lisaient les caractres
accou<antiques avec dnRcult,
tums comme ils l'taient
au dialecte assyrien,
et aux caractres plus
Ce moyen
non
poque,

modernes

tait

dont

d'autant

les Chaldens

avaient

t les inventeurs.

Cette

vation

inno"

seule semblait commandera


et qui sans doute
que la politique
des considrations
s'attachait
eut les suites les plus
plus leves,
du texte de Moyse, ainsi que j'en par~
heureuses par la conservation
(<~) ~!o!~ n. ch. a?,

t~.

(6) Joseph

B~.

Jud. L. Xt. c.

INTRODUCTIVE.
dans ma Grammaire.

lerai

mulation

Elle

xx~Ij

fit natre

entre

les deux peuples

une

n'a pas peu contribue


faire parvenir
jusqu' nous
un livre auquel devait s'attacher
de si hauts Intrts.
L'anathme
Esdras, au r este, n'agit pas seul dans cette circonstance.
qu'il avait lanc contre les Samaritains
ayant t approuv
par les
qui

docteurs

de Babylone,
il les convoqua,
et tint avec eux cette grande
si fameuse dans les livres des rabbins
synagogue,
(a). Ce fut l que
le changement
de caractres fut arrt
qu'on admit les points-voyelles
dans l'usage vulgaire de l'criture,
et que commena l'antique mashore
faut bien

ouse garder de confondre


avec la massore moderne,
des rabbins de Tibriade,
et dont l'origine ne remonte pas au

qu'il

vrage
del du cinquime
sicle de l're chrtienne
(*).
Esdras fit plus encore. Tant pour s'loigner
des
pour

aux Juifs qu'une

complaire

habitude

longue

Samaritains

que
Ba-

et leur sjour

M R.
(*)

Eleasar.

verset;

La premire

mashore

le nom

dont

in-

dique

ainsi que je le dl'origine


assyrienne,
montrerai
daefs ma
Grammaire,
rgle la manire
dont
on doit
crire
le Spher,
tant
pour

l'usage

les

particuliers;
les

ployer,

du

temple
caractres

diffrentes

que

celui

pour

doit

qu'on
divisions

des

y em-

en livres,
doit admettre

ces

guer

Buitorn

qui

tres

ces divisions

choix

en

aux

en

particulier,
note ceux des
que,

est

chacune
et

versets

superflue,

de

de

l'ouvrage
ou quelque
ou

bien

gnral;
lettre
man-

a t

change
et
mot Keri

une
pour
autre,
dsigne
par'le
C&p~
les diverses
doit substileons
qu'on
en
tuer,
les uues aux autres;
le
lisant,
marque
nombre
de M:
que le mme
mot se itonvc
au
au milieu
ou la nu d'un
commencement,

deux

Ao~e

d'Esdras,

qu'il

y eut

l'une

institutions

que les savans


des discussions

briade,
qui tait

composent

seim

tournes
sous-entendues,
prononce!,
dessus dessous,
crites
perpendiculairement,
etc. etc. C'est pour
n'avoir
pas voulu

et versets
chapitres
que l'on
dans les
de Moyse;
la seconde
masouvrages
sore,
une
que j'cris
ave
diSeortographe
rente
de la premire,
pour la distinguer
outre
les
les
les livres
caractres,
points-voyelles,
et versets
dont
elle s'occupe
chapitres
gaent'R
dans les dtails
lement,
les plus minutieux
touchant
le nombre
de mots et de letqui

tre

doivent

lettres

quelles

indique

des

sicles

passs
les

si vives

dicule
reI~JBpment
aux minuties
de parIt~Hes
comme
autres,
rin,

Walton,

voyaient

comme

uns,

mas-

Simon

dont

)e

v iens
Mo-

CappeUe,
mme,
rabbins

qui ne
de Ti-

des
que la massore
niaient
qu'il y eut rien d'ancien,
encore
relativement
plus ridicule

au

aux

et

des

caractres,

divisions

rabbins,

l'autre,
se sont livres

accorder
point
ce qui tait
ri-

de moderne,

Richard

de

la premire

ne voyait
que
ne voulaient
d~n

distin-

primitives
tous ceux qui

ce

points-voyelles
du Sepher.
Parmi

ont

quelque

nom

les
ont

de la M<f~Ao~~
l'antiquit
it n'y a eu
que le seul Elias-Levita
qui l'ait rapporte
?it
Mais
des temps
moderues.
plus
peut-tre
n'entendait-il
de
parler
que de la M<w<w
soutenu

'Tibriadc.
tout

ce qu'ils

est

rare

que

les

rabbius

pensent.

<?

discu!.

xx~v
bylone

DISSERTATION
avaient

attachas

a certaines

critures

plus modernes
il en fit un choix,

que celle
retoucha

de Moyse, et beaucoup moins authentiques,


celles qui lui parurent
dfectueuses ou altres, et en composa un recueil
ce traqu'il joignit au Spher. L'assemble
qu'il prsidait
approuva
vail, que les Samaritains
jugrent Impie; car H est bon de savoir que
jtes Samaritains
ne reoivent
absolument
que le Spher de Moyse (oc),
et rejettent
Les Juifs
toutes les autres critures comme apocryphes.
les
eux-mmes
n'ont pas aujourd'hui
une gale vnration
pour tous
les
livres qui composent
ce que nous appelons la Bible. ls conservent
les
crits de Moyse avec une attention
beaucoup
plus scrupuleuse,
apprennent
par cur, et les rcitent beaucoup
plus souvent que les
autres. Les savans qui ont t porte d'examiner
leurs divers maaux livres de la Loi est touque la partie consacre
jours beaucoup plus exacte et mieux traite que le reste (b).
Cette rvision et ces additions
ont donn lieu de penser par la suite
de la Bible. Non
avait t l'auteur
de toutes. les critures
qu'Esdras
nuscrits,

assurent

les philosophistes
modernes ont embrass cette opinion (c), 9
Pres de l'glise,
et
leur scepticisme,
mais plusieurs
qui favorisait
savans l'ont soutenue

avec feu, la croyant plus conforme


plusieurs
leur haine contre les Juifs (~) ils s'appuyaient
surtout d'un passage
Esdras lui-mme
attribu
(e). Je pense avoir assez prouv par le
raisonnement
que le Spher de Moyse ne pouvait ~tre une supposiseulement

tion

ni une compilation
car on ne suppose
de morceaux
dtachs
ni ne compile jamais des ouvrages
de cette nature
et quant son inil existe une preuve de fait qu'on ne peut
tgrit du temps dUsdras,
c'est le texte samaritain.
On sent bien, pour peu qu'on rflrcuser
chisse, que dans la situation
ennemis mortels des Juifs,

o se trouvaient
frapps

(a) Waiton. JPro/cj. X. Richard Simon


BM<.cr& L. 1. ch. to.
(&)Rich. Simon Ni~. e~. L. . ch. 8.
(c) Btotmbfoko, Vohaho, Frdret, Bomlanger, etc.
< <M. S~.Clm.Atex.
~) S'. B-tsiL

les choses, les Samaritains,


n'auraient
d'anathme
par Esdras,
iSfMM. . Tertull.
habit. mulier. c. 35. S~
It-ea. L. XXXtn. t. ~5. Mdor. ~Mo/.
I- ~.t.
c. t. Lecle~c
~ft<tm. d'c ~Mf/y. ~Ae'<?/og.etc.
(e) Esdras IV. c. t~. Ce UvM est tegard
comme apocryphe.

INTRODUCTIVE.

XXXV

Ils se Sont bien


jamais reu un livre dont Esdras aurait t l'auteur.
et c'est aussi ce qui peut faire
gards de recevoir les autres critures
douter
de leur authenticit
(c). Mais mon dessein n'est nullement
d'entrer

dans une discussion

de Moyse

dont

je m'occupe;

cet gard. C'est seulement


des crits
je les ai dsigns exprs du nom de S-

dont le nom grec


de la Bible en gnral,
pour les distinguer
des Septante,
et comprend
toutes les additions
rappelle la traduction
et mme quelques unes plus modernes.
d'Esdras,

pher,

S.

111.

du <S~o~r:
des versionsprincipales
Origine
qui en ont t faite8.

6'M~ec~o~~OTM

bien

sur cette importante


par un peuple grossier,

la Langue~ hbraque,
et d'intellectuelle
dj corrompue
qu'elle tait
son origine, ramene
fut entire ses lmens les plus matriels,
ment perdue aprs la captivit
de Babylone.
C'est un fait historique
dont il est impossible
de douter,
dont on
de quelque
scepticisme
fasse profession.
La Bible le montre
le Thalmud
l'amrme
(6)
(c);
Appuyons

c'est
nier

vrit

le sentiment

des plus fameux rabbins


ne peut le
(<~) Walton
le meilleur critique qui ait crit sur cette matire,
Richard

(e)
ne se lasse point de le rpter
Simon,
prs de six
(/). Ainsi donc,
sicles avant J.-C.,
les Hbreux,
devenus des Juifs, ne parlaient
ni
n'entendaient
d'un dialecte
plus leur langue originel!e. l se servaient
form par la runion
syriaque,
appel.Aramen,
'de l'Assyrie et de la~Pnnicie,
et assez diffrent
selon d'Herbelot,
tait le pur
chaldaque
(~).
A partir de cette poque, le Spher de Moyse fut
dans les synagogues.
On sait qu'aprs la lecturc
(<) Rich. Simou. R'M/. en'<. L. .ch.
(.&)~e~M.c.8.
(t.-) Thatm. ~efo~. c. 4.
etc.
(c!) RtiM, Rt!~hi~ Ephod,

to.

de plusieurs idiomes
du nabathen
qui,
toujours paraphras
de chaque verset, il

1
(c)~'o~.nictXtL
L. L ch. 8, t6. t~. etc. etc.
(/*) J~M~. <
(~) ~<M<u<At c~. pf 5~}.
e.

DISSERTATION

xxxvj

au peuple en langue vulcharg de l'expliquer


y avait un interprte
gaire. Del vinrent ce qu'on appelle les T~~MvyM (*). Il est assez difsi ces versions
ficile de dire aujourd'hui
furent d'abord
crites par
des docteurs,
ou abandonnes
la sagacit des interprtes.
Quoi qu'il
en soit, il parait bien certain que le sens des mots hbraques
devenant
de plus en plus incertain,
il s'leva
verses interprtations
qu'on donnait

de violentes

sur les didisputes


au Spher. Les uns, prtendant
possder la loi orale donne en secret par Moyse, voulaient
qu'on la
fit entrer pour tout dans ces explications;
les autres niaient l'existence
de cette loi, rejetaient
toute espce de traditions,
et voulaient
qu'on
s'en
Deux

tnt

aux explications
les plus littrales
sectes rivales naquirent
de ces disputes.

et les plus matrielles.


celle. des
La premire,

fut la plus nombreuse


et l plus considre
Pharisiens,
le sens spirituel du Spher,
traitait en allgories ce qui
divine et l'immortalit
obscur, croyait la Providence
La seconde, celle des Sadducens,
traitait
de fables toutes

elle admettait
lui paraissait
de l'me (~).
les traditions

se moquait
de leurs allgories,
et comme elle ne
Pharisiens,
rien dans le sens matriel
du Spher qui prouvt
ni mme
trouvait
de l'me, elle la niait; ne voyant dans ce que
nont l'immortalit
du
leurs antagonistes
me, qu'une suite de l'organisation
appelaient
avec lui (b). Au
qui devait s'teindre
corps, une facult passagre
des

une troisime se forma, moins


de ces deux sectes contendantes,
ce fut
nombreuse
que les deux autres, mais infiniment
plus instruite
celle des Esseniens.
Celle-ci, considrant
qu'a force de vouloir tout
milieu

souvent dans des visions


tombaient
plier l'allgorie., les Pharisiens
ridicules,
au contraire,
que les Sadduocns,
ptnb scheresse de leurs
dnaturaient
les dogmes de Moyse, prit un parti miinterprtations,
et garda
toyen. Elle conserva la lettre, et le sens matriel l'extrieur,
et la loi orale pour le secret du sanctuaire.
Les Essniens
la tradition
formrent

loin des villes,

des socits

CtJiin
(*) Du mot chat<Mquo,
f~OH,
lit COMt~CHf~ <Aa~M.
<tM<&<C<MHt R.Jacob
(<f) Ju~ph,

~/t~.

L. XH. aa. XYH.

3.

particulires;

et peu jaloux des

L. XN. 9. BuM. ~t.


(~) Joseph.fJ'.
~'d~. <!(~At7.
Juifs.
A<'6r.BasMaga! Rt~
1.

INTRODUCTIVE.
charges

sacerdotales

remplies

parles

xxxvi)

Pharisiens,

et des honneurs

civils

la morale et
s'appliqurent
beaucoup
par les Sadducens,
de la nature. Tous ceux qui ont crit sur la rgle et l'esprit de
cette secte en ont fait les plus grands loges (a). Il y avait des Essniens partout
o il y avait des Juifs; mais c'tait en gypte qu'il s'en
trouvait davantage. Leur principale retraite tait aux environs d'Alexan-

brigus
l'tude

drie vers le lac et le mont

Moria.

Je prie le Lecteur
de faire attention

curieux de secrets antiques


ce nom (*) car s'il est vrai, comme tout l'atteste,
que Moyse ait laiss
une loi orale, c'est parmi les Essniens qu'elle
s'est conserve.
Les
si hautement
de la possder,
n'en avaient
Pharisiens,
qui se flattaient
ainsi que Jsus le leur reproche a chaque ins l'excepque descendent les Juifs modernes,
vrais savans dont la tradition
secrte remonte
jus-

que les seules apparences,


tant. C'est de ces derniers
tion
qu'

de quelques
celle des Essniens.

Les Sadducens

ont produit

les Karates

ac-

tuels, autrement
appels Scriptuaires.
Mais avant mme que les Juifs eussent possd leurs Targums
chailes Samaritains
avaient eu une version du Spher,
faite en
daques,
car ils taient moins en tat encore que les Juifs d'enlangue vulgaire;
tendre

le texte original. Cette version, que nous possdons


en entier,
tant'la .premire de toutes celles qui ont t faites, mrite par consuccds et
qui, s'tant
squent
plus de confiance
que les Targums,
dtruits les uns les autres,
ne paraissent
pas d'une haute antiquit
d'ailleurs
le dialecte dans lequel est crite la version samaritaine
a
avec l'hbreu
ou le haldaque
des
plus de rapport
que l'aramen
Targums.
Targum
Jonathan,
l'puque

Un attribue

ordinairement

un rabbin

nomm

Angeles, le
du Spher,
nomm
dit, et a un autre rabbin,
proprement
celui des autres livres de la Bible, mais on ne saurait fixer
de leur composition.
On infre seulement
qu'ils sont plus

de tf~o J~M~. L. Il. c. !a. Phit.


(a) Joseph
d'c Mf~ con~mp~. Bu'!<! ~~M~.
a~A~.Af~.
etc.
(*) Je n'ai pae))0itoiu,)e

poMO, de du'o que

!e mont Morm est devenu l'un des Symbote~


Adonhirauntc.
Ce mot stde ta tna';otinenu
~(t ~Mt'Mo )<~&:t;&e,
guiOe pmpfcmcRt
~eM(~'Mf.

DISSERTATION

xxxvuj

que le Thalmud,
~arce que le dialecte en est plus correct et
de Jrusalem
moins dfigur. Le Thalmud
surtout est crit dans un
ml de quantit
de mots emprunts
des langues voistyle barbare,
du grec, du latin et du persan
sines, et principalement
(a). C'tait
l'idiome vulgaire des Juifs au temps de Jsus-Christ.
anciens

les Juifs, protgs par les monarques


persans, avaient joui
ils avaient rdifi leurs temples; ils
de quelques momens de tranquillit;
avaientrelevles
murailles de leur ville. Tout coup la situation des choses
Cependant

tombe au pouvoir des


l'empire de Cyrus s'croule
Babylone
tout flchit sous les lois d'Alexandre.
Mais ce torrent
Grecs
qui se
dborde en un moment,
et sur l'Afrique et sur l'Asie, divise bientt ses
change

ondes, et les renferme en des lits diffrens. Alexandre mort,ses


capitaines
morcdent
son hritage. Les Juifs tombent
au pouvoir des Selleucidcs.
La langue grecque,
modifie de
porte en tout lieu par les conqurans,
de plus en plus de l'hbreu.
Le Spher de Moysc,
chaldaques,
dj dfigur par les paraphrases
va disparatre
tout--fait
dans la version des Grecs.
Grce aux discussions que les savans des sicles derniers ont leves
nouveau

l'idiome

sur la fameuse

et l'loign

de Jrusalem,

version

des Juifs hellnistes,


vulgairement
appele
rien n'est devenu plus obscur que son origine
sion des Septante,
quelle poque,
et comment,
et pourquoi
Ds se sont demand

ver(&).
elle

t faite (c) si elle tait la premire


de toutes, et s'il n'existait
une version antrieure
en grec, dans laquelle Pythagore,
Platon,.
pas
avaient puis leur science (e~); quels furent les septante inAristote,
avait

et s'ils taient

terprtes,
travaillant

ou n'taient

cet ouvrage (e) si ces Interprtes


plutt que de simples traducteurs
(/*).

phtes
(a)

7?<

cr~f.

L.

(b)

~K~.

crit.

L. Il.

(c)

De~p!crres

H. ch.

t8.

c. 2.

Auctor.

Cyrili.

script.

tract.

11.

L.

Hieron.

jFjce~oA
Alex.

c. 3..mbr<M..E)M~.
de
t. BcHarnun.

L.

1. EuM-h.

6. Joseph.
Dei.
fe~o

des clulles
enfin

spares en
taient des pro"

o~s<. par.
(<*) S*. Justin.
<K!g<*a~.
de
Clem.
Zt~.
Alex.
weM~. e<pOK~er.

Watton:IX.
(d)

pas dans

~~p~,

~f~K.

C97!M.
L. H. c. 5.

F/t~

tM

P<!M<a/.

J.

Epiph.
fN/w/t.
Monu;

IV.

tT. o~. 3. S'. An~M~


(~*) S~ Thomas:
c. ~3. Iren. a~
gust. de C~tf. Z?e!. L. XVII!.
~<B~ey. c. aS, etc. etc.

INTRODUCTT\E.

&XMX

examin les opinions divergentes


qui
Aprs avoir assez longuement
Ou
ont t mises ce sujet, voici ce que j'ai jug le plus probable.
si l'on veut recommencer
ce travail pineux,
qui au bout <Iu
pourra,
si l'on a soin d'y apporcompte ne produira
que les mmes rsultats,
ter la mme impartialit
que j'y ai apporte.
On ne peut douter que Ptolme
fils de Lagus,
malgr quelques
violences qui signalrent
le commencement
de son rgne, et auxqut'ues
il fut forc par la conjuration
de ses frres, ne ft un trs grand prince.
On y vit fleurir la fois
n'a point eu d'poque plus brillante.
L'gypte
la paix, le commerce
et les arts, et cultiver les sciences, sans lesquelles
il n'est point de vritable
dans un Empire.
Ce fut par les
grandeur
soins

de Ptolme

cette superbe
que s'leva dans Alexandrie
de Phalre,
thque que Dmtrius
auquel il en avait confi la
enrichit de tout ce que la littrature
des peuples offrait alors
les Juifs s'taient tablis en gypte
prcieux. Depuis long-temps
ne conois pas par
veulent absolument

bibliogarde,
de plus

(a). Je
modernes

les savans
quel esprit de contradiction
tt'I que je
que, dans un concours de circonstances
viens de le prsenter,
Ptolome
n'ait point eu la pense qu'on lui attribue de faire traduire le Spher pour le mettre dans sa bibliothque
(A).
est assurment
Rien ne me parat si simple. L'historien
trs
Joseph
sur ce point, ainsi que l'auteur du livre d'Ariste (c)~ malgr
dont il charge ce fait historique.
quelques embellissemens
Mais l'excution
de ce dessein pouvait offrir des difficults;
car on
sait que les Juifs communiquaient
difficilement
leurs livres, et qu'ils
croyable

sur leurs mystres


un secret inviolable
gardaient
(</). C'tait mme
parmi eux une opinion reue, que Dieu punissait svreme~~eux
qui
osaient faire des traductions
en langue vulgaire. LeThalmud
rapporte
fut vivehaldaque,
que Jonathan,
aprs l'mission de sa paraphrase
aux hommes
ment rprimand
par une voix du ciel, d'avoir os rvler
les secrets de Dieu. Ptolme
fut donc oblig d'avoir recours l'insa pit par
en intressant
tercession
du souverain
pontife lazar,
(a) Joseph. ~Kh'y.
(b) 7~/w J?t&~c'~

L. XH. c. 3.
a.

Z?'M p~f/' et L. XH. c.


(c) Joseph
L. H. eh.
(J) llist. c;

xt

DISSERTATION

l'affranchissement
de quelques
esclaves juifs. Ce souverain
pontife
soit qu'il ft touch
par la bont du roi, soit qu'il M'ost pas rsister
sa volont,
lui envoya un exemplaire
du Spher de Moyse, en lui
de le faire traduire en
permettant
langue grecque. tl ne fut plus question que de choisir les traducteurs.
Comme les Essniens
du mont
Moria

mrite de science et de saintet,


jouissaient d'une rputation
tout me porte croire
de Phalre jeta les yeux sur eux,
que Dmtrius
et leur transmit les ordres du roi. Ces sectaires vivaient en anahocomme je l'ai dj
rtes, retirs dans des clulles spares, s'occupant,
dit, de l'tude de la nature. Le Spher
tait, selon eux, compos
le sens matriel de
d'esprit et de corps
par le corps ils entendaient
la Langue hbraque;
le sens spirituel perdu pour le vulpar l'esprit,
gaire (~). Presss entre la loi religieuse qui leur dtendait la communication des mystres
du prince qui leur ordondivins, et l'autorit
nait de traduire le Spher
ils surent se tirer, d'un pas si hasardeux
car, en donnant le corps de ce livre, ils obirent l'autorit civile; et
en retenant l'esprit, leur conscience. Ils firent une Version verbale aussi
exacte qu'ils purent dans
et pour
et corporelle
restreinte
l'expression
se mettre
virent

encore

toutes les fois que le texte hbraque


Il est trs douteux qu'ils fussent
achever

ils se serde profanation,


et
en beaucoup d'endroits,
ne leur offrait pas assez d'obscurit.

plus l'abri des reproches


du texte et de la version samaritaine

au nombre

.de soixante-dix

pour
d'une autre

ce travail.

Le nom de version
vient
des Septante
circonstance
que je vais rapporter.
Le Thalmud
assure que d'abord
ils ne furent que cinq Interprtes,
ce qui est assez probable;
car on sait que Ptolme
ne fit traduire que'
les cinq livres de Moyse, contenus
dans le Spher, sans s'embarrasser
des additions
en disant.que
d'Es~h-as (&). Bossuet en tombe d'accord,
le reste des livres sacrs fut dans la suite mis en grec pour l'usage des
Juifs rpandus
et dans la Grce, o non seulement
dans l'Egypte
~s
mais encore le
avaient publi leur ancienne langue qui tait l'hbreu,
la.PhiL
(a) Joseph. deBe~oJH~.L.II.ch.
de vit coK/eM~J. Budd. Mt~o~. at~&< &e~

(6) Joseph:

~<<

L. XH. ch. s.

INTRODUCTIVE.
que la captivit leur avait appris (<~). Cet crivain ajoute,
et je prie le Lecteur de remarquer
ceci, que ces juifs se firent un grec
ml d'hbraismes,
et que /ea
qu'on appelle la Langue hellnistique,
et tout le Nouveau Testament
est crit dans ce langage.
Septante

chalden

l est certain

dans l'Egypte
et dans la Grce,
que les Juifs rpandus
oubli le dialecte aramen
dans lequel taient crits
ayant tout--fait
en langue
leurs Targums,
et se trouvant avoir besoin d'une paraphrase
la version du Spher,
naturellement
vulgaire, devaient
prendre
qui
c'est ce qu'ils
royale d'Alexandrie
dj dans la Bibliothque
des additions
firent. Us y joignirent une traduction
et end'Esdras,
le tout Jrusalem
comme paravoyrent
pour le faire approuver
et comme ce tribunal
accueillit leur demande;
phrase. Le sanhdrin
existait

se trouvait

alors

la
compos de soixante-dix
juges, conformment
loi (&), cette version en reut le nom. de ~e~MOT! des Septante,
c'est--dire
(c).
approuve
par les Septante
Telle

est l'origine
de la Bible. C'est une copie en langue grecque
des critures hbraques,
o les formes matrielles
du Spher de Moyse
sont assez bien conserves pour que ceux qui ne voient rien au del
n'en puissent pas souponner les formes spirituelles. Dans l'tat d'ignoles Juifs, ce livre ainsi travesti devait leur conrance o se trouvaient
venir.

Il leur

de synagogues,
que, dans beaucoup
on le lisait non seulement comme paraphrase,
mais en place
grecques,
au texte original (d). Qu'aurait-il
servi en effet de lire
et de prfrence
Ds long-temps
le texte hbreu?
le peuple juif ne l'entendait
plus,
mme

dans son acception

(a) Disc.
(b)
v;ta

H~fH)~.

L. V.
Spher,
in Thisbi.
crit.

(c)
(t<)

convint

Walton:

$. a. ~K~.

c/A.

L. Il.

le plus
ne savait pas

temps,
qu'il

ait crit

beaucoup

une

!.t version

la plus restreinte

MtU'f. I. part.
8.
c. n.
t6. EUas

qu'il
Le-

c. a.

Pro&g.
L. L c

(*) Philon,

tellement

IX.

des Juifs

un

d'hbrea,

histoire
grecque

lui-mme,
Joseph
sa nation,
et qui

qu'il

mot

de Moysa.

de son

tt

incapable

et parmi

les rabbins,

de comparer
l'original.
de
qui a crit une histoire
aurait
du faire
une tude

du Spher,
prouve
a chaque insn'euteud
et
pas le texte
hbreu,
se sert le plus souvent
du grec. Il se fa-

particulire
tant
qu'il

Hb~~Mc<B,

~.
instruit

tait

(*)

quoivante

des heUuistes,

tigue

dans

le connnencetncnt

de son ouvrage

pourquoi
Moyse,
pour savoir
votant
exprile
mer
s'e~t servi
premier
jour de la cration,
du mot MM et non pas de premier,
sans faire

dn

DISSERTATION

si l'on en excepte quelques Essniens initis dans les secrets de la M


peine de remonter
du grec, du
orale, les plus savans se piquaient
latin ou du jargon barbare de Jrusalem
aux Targums
haldaques,
devenus

pour eux presque aussi difficiles que le texte (*).


C'est dans cet tat d'ignorance,
et lorsque la Bible grecque
la place du Spher
partout
hbraque,
que la Providence,

usurpait
voulant

la face du Monde,
et oprer un de ces mouvemens
suscita
saires, dont je crois inutile d'exposer la raison profonde,
Un nouveau culte naquit. Le christianisme,
d'abord
obscur,
dr comme une secte juive, s'tendit,
l'Asie,
s'leva, couvrit
Jsus
romain en fut envelopp.
frique et l'Europe.
L'empire
changer

ncesJsus.
consil'Aet ses

les Pre& de l'glise


disciples avaient toujours cit la Bible grecque
le crurent Inspir,
s'attachrent
ce livre avec un respect religieux,
et comme
le texte hbraque,
crit par des prophtes,
mprisrent
mme son existence.
le dit expressment
St. Augustin (a), ignorrent
Cependant
d'apprcier,

les Juifs, enrays de ce mouvement


qu'ils taient hors d'tat
maudirent
le livre qui le causait. Les rabbins,
soit par
soit que la loi orale transpirt,
se moqurent
ouvertement

politique,
d'une version

la dcrirent
comme un ouvrage faux, et la
illusoire,
firent considrer
aux Juifs comme plus funeste pour Isral, que le
veau d'or. Ils publirent
que la Terre avait t couverte de tnbres
trois jours cause de cette profanation
du Livre saint; ety
pendant
<
la rcNexion

toute

simple
l'un et

que le mot'THtt,
l'autre.
On voit

en

souhbreu,
signifie
la manire
vent
s'attache
moins
dont
qu'il
les noms
sont crits
dont
propres
qu' celte
ils taient
de son temps,
et qu'il
prononcs
les lit
non
la lettre
avec
mais
hbraque,
met

Cet
grecque~
de traduire
et de rendre

sans

y rien

avec

la lettre

ni

ajouter
an moindre

cependant
chapitre

de

son

livre,

historien
le sens

diminuer,
propos.
il dit

qui prod~Moyse,

s'en teigne
Des le premier
ta taque Dieu

au serpent,
sa langue
vequ'il rendit
n'avoir
nimeuse,
qu'il le condamna
plus de

sur la tte de ce serpent, etc. Or, si PMon et


si ignorans dans~a conJoseph se montrent
etre~
naissance du texte sacr, que devaient
les autres
niens.

Juifs?

J'excepte

toujours

les Ease-

dans St. Luc que JeM<Uestr&ppott


lut au peuple un passage d'Isae paraen ~hadaYque,
et qu'il l'expliqua
phras
(ch. 4.
t8.)t C'est Walton qui a fait cett&
B/Me~.
dans ses Prolgomnes
remarque
xn.
(*)
Christ

parole
pieds,

qu'il

commanda

Adam

de

marcher

(a) Ut an aia esset ignorarent


L.I.c.~

f. Augnst-

INTRODUCTIVE.

dn;

on peut le voir dans le Thalmud


un jeune an~
y ordonnrent
de cet vnement.
nuel de trois jours en mmoire
taient tardives;
le dpt mal gard devait changer
Ces prcautions
de main. Isral semblable un coffre grossier, ferm d'une triple serrure, mais us par le temps, ne lui offrait plus un asile assez sur. Une

comme

terrible

s'approchait

doutables

ennemis

un obstacle

Jrusalem

allait

et l'Empire
tomber,
tait promis aux vautours du Nord. Dj
cadavre politique,
romain,
de l'ignorance
noircissaient
les tnbres
l'horizon
dj les cris des
Barbares se faisaient entendre dans le lointain. Il fallait opposer ces re'

rvolution

insurmontable.

Cet obstacle

tait ce livre

et qu'ils ne devaient point comprendre.


mme qui devait les soumettre
entrer dans la profondeur
Les Juifs ni les Chrtiens
ne pouvaient
de ces desseins. Ils s accusaient rciproquement
et de maud'ignorance
vaise foi. Les Juifs, possesseurs d'un texte original dont ils n'entendaient
d'anathme
une version qui n'en rendait que
plus la langue, frappaient
les formes extrieures
et grossires. Les Chrtiens, contens de ces formes
n'allaient
que du moins ils saisissaient,
pas plus avant, et mprisaient
tout le reste. l est vrai que de temps en temps il s'levait parmi eux
d'un reste de clart dans ces jours tndes hommes qui, profitant
osaient fixer la base de leur croyance,
et la jugeant au fond
breux,
ce qu'ils la voyaient dans ses formes, s'en dtachaient
et
brusquement
avec ddain. Tels furent Valentin,
BastUde, Marciton, Apellcs, Bar.
le plus terrible des adversaires
que la Bible ait renTous~raitaMnt
d'Impie l'auteur d~m livre o l'tre bon pat
du mal. o& cet tre cre
excellence
comme l'auteur
e~ reprsent
sans desseaa~ prfre arbitrairement,
se repend,
s'irrite, punit sur une

desany
contrs.

et Mans

innocente
le crime d'un seul dont il a prpar la chute
postrit
f~}.
disaient tre de lui,
Mnes, jugeant Moyse sur le livre que les Chrtiens
comme ayant t inspir par le Gnie du mal
regardait ce prophte
(A).
un peu moins svre, u. voyait en lui que l'organe du CraMarcion,
teur du monde lmentaire,
fort diffrent de l'tre-Suprme
(c). Les
(a~BeMsctre:
&fp/
Epiphan.

.NM& d' ~&K~.


passim.

pss&m.

(&) ~cf. ~Kf.


~rcAc~ . y.
Contr.
~rfV.
L. H.
(P)Ter(aU.

DISSERTATION

xliv
uns et les autres

causrent

des orages plus ou moins violens, suivant


la force de leur gnie. Ils ne russirent
eussent en ce
pas, quoiqu'ils
tait imprudente,
point la vrit pour eux, parce que leur attaque
le
et que sans le savoir, ils portaient
hors de propos,
intempestive,
sur une charpente
rustique,
prpare
pour soutenir un difice plus imposant
et plus vrai.
Ceux des Pres dont les yeux n'taient
fascins~
pas tout--fait
Les uns
cherchaient
des biais pour luder les plus fortes dimculta.
flambeau

les Juifs d'avoir fourr dans les livres de Moyse des choses
la Divinit (~) les autres avaient recours aux
fausses et injurieuses
convenait
allgories
qu'il n'y avait pas moyen de
(b). S~ Augustin
conserver le sens littral des trois premiers chapitres de la Gense, sans
accusaient

sans attribuer
Dieu des choses indignes de lui (c).
la pit,
Origne avouait que si l'on prenait l'histoire de la cration dans le sens
littral, elle est absurde et contradictoire
(c~). H plaignait les ignorans

blesser

qui, sduits par la lettre de la Bible, attribuaient


et des actions qu'on ne voudrait pas attribuer

Dieu des sentimens

au plus injuste et au
dans son
plus barbare de tous les hommes (e). Le savant Beausobre,
(/M ~<2Mc~e~/Me~
et Ptau, dans ses Dogmes
~Z~o~e
~c~ocitent une foule d'exemples
semblables..
~<~M~
Le dernier des Pres qui vit l'horrible
dfaut de la version des helet qui voulut y remdier,
fut S* Jrme. Je rends une enlnistes,
tire justice ses intentions.
Ce Pre, d'un caractre ardent, d'un esprit
aurait remdi au mal, si le mal et t de nature cdes
explorateur,
ses eSbrts. Trop prudent pour causer un scandale semblable celui
de Marcion,
ou de Mnes
dans de
trop judicieux pour se renfermer
vaines

subtilits

comme

seul moyen d'arriver


texte tait entirement

Origne ou St Augustin,
la vrit tait de recourir
inconnu.

JP~c~.

o~

que le
au texte original. Ce

Le Grec tait tout. C'tait

(a) TecognA. L. Il. p. 5)Hi. CMMMif. ~o.


met. m. p. 642-645.
(&) Ptatt:

il sentit

L, I. 7.

bien

sur ie grec,

Coa~. jF~My<. L. XXXH.


(c) Aagust
De GeHf~. CbM~. ~&MtcA. L. II. a.
(~) Origan. ~77oca~. p. t~.
(e) Ongcn. /&
p. G et

to..

x!v

INTRODUCTIVE.

bizarre! qu'on avait fait, mesureet tout--fait


extraordinaire
eu besoin, non seulement ta version latine, mais la copte
qu'on en avait
la syriaque mme, la persane, et les autres.
l'arabe,
l'thyopienne,
l'hbreu~
Mais pour recourir au texte original il aurait fallu entendre
entendre une langue perdue depuis plus de mille ans? Les
Et comment
chose

Juifs, l'exception
horribles
tourmens

d'un

trs-petit
ne l'auraient

de sages auxquels les plus


ne la savaient gure
pas arrache,
le seul moyen qui restt ce Pre
nombre

mieux que S* Jrme. Cependant


tait de s'adresser aux Juiis. Il prit un matre parmi les rabbins
de
A cette nouvelle,
toute l'glise chrtienne
l'cole de Tibriade.
jette
S*' Augustin blme hautement
S* Jrme.
un cri d'indignation.
Rumn
S~ Jrme,
en butte cet orage, se repent
l'attaque sans mnagemens.
d'avoir dit que la version des Septante
tait mauvaise;
il tergiverse;
tantt il dit, pour flatter le vulgaire,
est cor"
que le texte hbraque
tantt il exalte ce texte, dont il assure que les Juifs n'ont pu
rompu;
lui reproche ces contradictions~
une seule ligne. Lorsqu'on
qu'on ignore les lois de la dialectique,
qu'on ne sait pas que
dans les disputes on parle tantt d'une manire et tantt d'une autre,
de ce qu'on dit (a). H s'appuie
et qu'on fait le contraire
de l'exemple
lui rpond qu'Ode St Paul; il cite Origne. Buffin le traite d'impie,
et que des
rigne ne s'est jamais oubli au point de traduire l'hbreu,
Juifs ou des apostats seuls peuvent l'entreprendre
un
(&). S' Augustin,
corrompre
il rpond

le texte
n'accuse pas les Juifs d'avoir corrompu
peu moins emport,
et d'apostat
il ne traite pas S' Jrme
il convient
sacr
d'impie
est souvent incomprhensible
mme que la version des Septante
mais
il a recours la providence
de Dieu (c), qui a permis que ces interde la manire qu'il jugeait tre le plus
prtes aient traduit l'criture
propos pour les nations qui devaient embrasser a religion hrtienne.
sans nombre,
S* Jrme a le couAu milieu de ces contradiction';
son dessein; mais d'autres contradictions,
d'autres
rage de poursuivre
(a) Pt Morm ~~crc&StM. Rich. Simoa:
S<'K.<.r<~L.I. <~t
(P) RuBm. 7/!fec~.LIv. n Richard Stmon<

7~.Hv.
(c)
&~J~

I. chap.
Acgust.

~~ocf.

t.
(Xi-Ws!ton:

"ro-

D9SERTATON
H voit que l'hbreu qu'il veut saisir
pbs terribles Fattndent.
lui ehappe chaque Bstamt cpae !~a Jui& (put consume flottent dans
la plus grande Incertitude;
qu'tt&a& s'accordent
point sur le sens des
obstacles

qme le seul
<pFia n'ont attcua pcmcipe n~Cy aiucune grammatre
lexique ean dont il puisse se servir est ceMe mme version heHaiscorriger
tique, qu'il a prtendn
~a). Quet est donc le rsultat de son
mots,

travail

? une nouvelle

traduction

de la Bible

faite da~ un
et conprcdentes,

grecque

latMttm

peu moins barbare


que les traductions
sems le rapport
Fonte avec le texte: hbraque,
E~il
S* JraM ne pouva!t~as
faire davantage.

des ~rmcs

littrales.

pntr dans les prinde l'hbreu;


le gnie de cette langus
se f&~H
eipes les plus marnes
dvoil ses yeux, il aurait t contraint
par la force des choses, ou
de se taire, ou de se irenfe~nerdans
la version des heHnistes.
Cette
version, pge k &ut d'Nne Inspiration
tele sorte ~qu'il fallait se perdre comme
obscurit ncessaire.
Voil quelle

est la. traduction;

latine

divine,
Marciom,

dominait

les esprits de
ouila saivre dams son

qo'OM appeHe

ordinairement

la

Vulgate.
a dclar cette tradaeton
Le Concile de Trente
sans
authentique
la; dclarer infaillible;
nanmoins
l'at soutenue
mais (&) ITnquisMbn
d toute la fore de ses argumens (c), et les thologiens,.de
tOiutte poids
et de leur partialit
de leac intolrance
(*).
Je centrerai

des! controverses
SBOM
point dans le dtail ennuyeux
nombre que la version des, hellnistes. et celle de S~ Jrme
ont fait
natre diams des temps plus modernes.
Je passerait sous silence les tca~
:~t<~L.N.
(~)R!ch. Simon
(b) J9ibf. er&. L. n~ ch. ta.

ch. t3.

(c)~ahvM.~E~R.~chti~.Mart.MKt:
pro JP<~t VM~. C. t.
XIntenee ayant
(') Le carJina

fait tmpriune polyglotte


de
mer
em5t5,
compose
~t' gre<' ft du latin, plaa la Vulfh~brea,
et la version
g<tte entre le texte MbfMqae
des Septante
cette bible ainsi
comparant,
trois colonues~~ J~os-ChfMt.eaCEe
rang~tuf

les deux larrons

te texte

selon son
hbreu,
le mauvais !a)*ron, la

senthnent,
reprsentaie
version hetteoMti<pie
veMioa
beildttipelalebot:tarron',
um'IarKm, evlull.
M!a;tta}*
duction !at!ne Jcsus-dhtiat
L'~teuc
d~ la
dans sa prface
de Paris ddare
Polyglotte
que ia Tdigate doit ~re fegarie~ commo !s
originelle o toutes les autres versioM
es trappa~t~
texte otmo
doivent
Quand on a de telles id~et on cNre peu d'ace~t
4.
MavdrM.
source
et le

NTMDUCTIVE.

xvi;

avant~
qui ontt faites dans toutes les langues de ITEupope.soit
de Luther,
soit depuis la rformation
parce quelles ne sont toutes ga"
du grec et du latin.
lementque
des copies plus ou moins loignes
disent tant qu'ils vou<
d'Eugubio
Que Martin Luther, qu'Augustin
ductions

Us ne sortent pas de leur


que les heRmstes sont des ignorans,
qu'Arias MontanuS),
lexique en copiant S' Jrme. Que Sants Pag~n,
la Vulgate
essaient de discrditer
que Louis CbppcUe passe trente-six
ans de sa vie en relever les erreurs
que le docteur James, que le pre
minutieusement
Henry de Bukentop,
que Luc de Bruges~comptent
dront

mille, selon les


portes selon les uns.~deitk
autres quatre mille
que le cardinal Cajetan, quele Cardinal Bellarmin~
ils n'avancent
les sentent ou les avouent
du
pas d'un iota l'intelligence
les fautes

de cet ouvrage,

de 'alvin, les travaux d'OUvetan,


de Corneille
et d'une hmnit d'autres savans, ne produisent
d'Ostervald,
Bertram,
les pesans commentaires
de Calmet,
pas un meilleur effet. Qu'importent
texte. Les dclamations

de Hottinger?
quelles clarts nouvelles voi~on
de Bochard,
de Hut, de Leclerc,
de Lelong,
de
en est-il mieux connu? Cette Langue,
perdue de-

les diffuses dissertations


natre

des ouvrages
l'hbreu
Michalis?

sicles, cdc-t-elle
puis vingt-cinq
celle de r infatigable Rennicott?
tous les deux ensemble,
pulsent, en compilent,

fouillent

aux recherches

du pre Houb~ "nt,


A quoi sert-il que l'un ou l'autre, ou
les bibliothques
de l'Europe, en com-

en confrontent

tous les vieux manuscrits?

rien

du tout. Quelques
lettres varient,
quelques points-voyelles
changent,
mais la mme obscurit reste sur le sens du Spher. Dans quelque langue
qu'on le tourne, c'est toujours la version des hellnistes qu'on traduit, s
de l'hbreu.
puisque c'est elle qui sert de lexique tous les traducteurs
Il est impossible de sortir jamais de ce cercle vicieux si l'on n'acquiert
une connaissance
vraie et pariaite de la Langue hbraque.
Mais comment acqurir
cette connaissance ? Comment ? En rtablissant
cette
en secouant le joug des
Langue perdue dans ses principes
originels
hellnistes
en reconstruisant
son lexique
en pntrant dans les sanctuaires des EssnicM en se mfiant de la doctrine extrieure des Juils
en ouvrant

ennn cette arche sainte,

qui,

depuis

plus de trois mille ans,

xM!)

DISSERTATION

INTRODUCTVE.

tous les profanes,


nous y par un dcret de la
a porte jusqu
Providence
divine, les trsors amasss par la sagesse ds gyptiens.
Voil le but d'une;partie
de mes travaux. Marchant
vers l'origine de
ferme

la Parole,
le samscrit,
et l'hbreu.
j'ai trouv sur mes pas le chinois,
J'ai examin leurs titres. Je les ai exposs mes Lecteurs. Forc de faire
un choix entre ces trois idiomes primordiaux,
J'ai
j'ai choisi l'hbreu.
dit comment
mintellectuelles,
compos son origne, d'expressions
il tait InsenMbement
revenu ses lmens
universelles,
taphoriques,
les plus grossiers, en se restreignant
des expressions matrielles, propres
et particulires.
J'ai montr quelle poque et comment il s'tait entidu Spher de Moyse, unique
rement perdu. J'ai suivi les rvolutions
l'occasion et la manire dont se
livre qui lerenierme~ J'ai dvelopp
de
firent les principales
versions. J'ai rduit ces versions au nombre
ou targunis
la version
les paraphrases
savoir
chaldaques
quatre
celle des hellnistes appele la version des Septante,
cn~n
samaritaine,
celle de 8~ Jrme Du la Vulgate. J'ai assez indiqu l'ide qu'on en devait prendre.
C'est maintenant

rappeler les principes oublis


les tablir ~d'une manire solide, les ende la Langue hbraque,
chaner des rsultats ncessaires
de la Cosmoc'est ma traduction
ma Grammaire

montrer la ibrce et
gonie de Moyse, et aux notes qui r~ecQm~agncnt,
de ces rsultats. Je vais me~nvrer sans crainte ce travail
la concordance
difficile,
Jaignent

de son succs que de son utilit, si mes Lecteurs


et la confiance qu'il exige.
m'y suivre avec l'attention

aussi certain

LA

LANGUE

HBRAQUE
RESTITUE.

PAR

PREMIRE

TIE.

~K~
t~~
GRAMMAB~~BRAQUE.
"L.

jtM~~tM~~MMMMMM~M~tMM~~MMMMWWM~t~~

GRAMMAIRE

HBRAQUE.

CHAPITRE

PREMIER.
Gnraux.

Principes

I.

but de cette

~~fo&Ze
I

L y a longtemps

de parler
aurait

correctement

d penser

ne valait

rien

composer

en effet,

l'on

entend

elles;

mais,

modernes!*

Les

antiques
sont
penses

les hommes.

Ces langues

sont
des

priodes
les sicles;
l'une

lorsque

elles

qui
son

suivent
d'tre

lui survivent.
est teint,

ainsi

des

aux

on doit

vouloir

qui
aux

qu'elles

ressusciter

les

lumires,
avancent

mme

de

expriment.
aux
dans
Quand

l'entendre
ou

pas

les lieux,

des peuples.

se borner

s'agit

envelope
formes
plus

des

lois,

la parler

ne

une

de tous

de la civil!sation

l'hbreu,

qu'il

sous

langues

si c'est

qui n'a

sous

mesure

Continuer,
c'est

pas

de dcouvrir,

aux moeurs,

parle,

qu'on

crire,

envelope

dignes de renatre
de tous les temps,

le cours

et

vivantes,

le zend,

sent-on

une

elles se modiiien<

a cess

gnie

? ne

modernes

est pas

appropries

ges

d'elles

M crits

Il n'en

aussi

et mme

le samscrit,

nature

au contraire,

les penses

d'crire

les langues

pour

parler

crire,

par

l'art

mortes.

de savoir

de cette
langues
des penses
de donner
pour

bonne

dfinition,

tait

il y a longtemps

mais

aux langues

applique

que

inusite,

tous

cette

la Grammaire

langue;

autres

point
faite

une

que

besoin,

Qu'est-il

et les

a dit que

qu'on

Gi~Mt~M!

dans

l'crn'e,

un cadavre

c'<~<

&RAMMARE
r

des manires

avec

dans

raitre

Il faut

froisss'

positions

pnibles,
se

disparues

depuis

mettent

l'instruction

aux

formes

antiques

pussent

pas

chercher
ou

cela a-t-il

parler

ni mme

signes

ont perdu

des

ou

partout
des
l'avancement

les ides

se

modernes

ce que

oppos

les

ides
Ho-

Si Hsiode,

si Platon
autre

lui-mme

offre

sinon

chose,

on a follement

langue,

formes

allemandes

modernes.

de les crire,
leurs

les idiomes

avec

qu'au
de la

tent

et

modernes

des

leur

lumires
leur

et d'clairer
de donner

dans

source,

qu'elles

les
les

la Grammaire

mais

de pntrer

remonter

de

de
pas l'art
et que
en est teint
donc

les ides;

les entendre,

en me proposant

donc,

le son

puisque

relations

conservent

qu'elles

n'est

anciennes

langues

est l'art de
ces langues
leur formation
prsid

Ainsi

leur

de

a donne

qu'on

u rien

modernes

revtir

nu!

se soit

tenu?

de

de l'crire.

Grammaire

dur

pente

formes

ou

anglaises,

entendus;

a~ entendre

La

ides

les

pariaitemeni

a quoi

des obscurits,

parler

dans

scho'
prjugs
ces comapprouver

pour

contraindre
ne

Drude.

vers,

singulirement
on

antiques,

en

penses
cette

que

de vouloir

passer

ne sont

de

des

n'ait

force

soit

la torture,

l'esprit.

publique,

et qu'

tudes,

lieu

prose,

pa-

quelques

je ne saurais

en

ou

romaine,

ancien

malgr

aveu;

soit

d'nn

la robe

mon

longtemps,
Je ne doute point

franaises.

mre,

avec

de la toge

ingnucmcnt,

dans

lastiques,

plier

de Paris

je l'avoue

Europens

s'affubler

franaises,

les rues

que

HEBRAQUE,

de

le gnie qui a
et l'aide
des
d'enri-

procurent,

marche.
une Grammaire

hbraque

ni
parler
personne
~d'apprendre
crire
cette langue
c'est un soin ridicule
qu'il faut laisser aux rabbins
des synagogues
Ces rabbins,
force
force
de se tourde scher,
mon

menter

but

n'est

sur

assurment

la valeur

nuer

psalmodier

m~me

quelques
la forme

pour
la signification

pas

des

accens

quelques
livres

sons

indigestes,
te ft'uit de tant

du seul

livre

et des

points-voyelles,
ils ont bien
barbares
aussi

de

qui leur

htrognes
a t
peines
soit

rest,

pour

ont

conti-

pu

pu composer
le fond

d'ignorer

et de se mettre

tout

que
{ait

de plus

CHAP
en

leur Lgislateur,
de dfendre
l'impossibilit
ait produits,
des attaques
hommes
que la Terre

grands

cess

je l'ai

du

possdions

atteindre

a ces

volontiers

faisaient

plus

ridicule

d'un

ressort

de plus

Platon

Banquet,

et l'applique

tombrent

l'me.

(&) On

parle

vu

dans
sait

modernes

sophes

ces formes

que

ceux

tous

le matrialisme,
combien

Moyse

pour

le mme

sujet.

Les

fameux

plus

Marcion~

les crits

Mnes,

de Moysc,

tMtavaiit

Principe.

les ini-

et de silnes,
avait

rien

les ouvrant,

qu'en

an-

que

il n'y

comme

lui,

tenant

l'avaient

aux pratiques

hrsiarques,
rejetaient
qu'ils

avec

croyaient

nirent

a t

rang
des
je

de

(a)

mpris

(&; Joseph.

mau~s

(c)
ch.tt.

ApuL

L't'ct'e~

du

du

pouvait
les Sadu-

que

l'immortalit

parmi

pas

de

les philo-

par

n'a

de

manqu

les matrialistes.

synagogues
n'ai entendu

minutieuses

Valen-

qui

calomni

de

l'aide

et matrielles

(c) Freret

je viens de dire, que les rabbins


d'tat
de dfendre
leur lgislateur,
s'en

d'tin

sait

de satyres

dehors,

et

assez

qui,

de ceux qui,

tm,

on

extrieures

Quand

(*)

comparerai

les mystres

n'avoir
du secret,
pour
pas su faire
usage
ses formes
dcouvert
et divines,
spirituelles

cens

hors

les

et

Spher,
mettre

sans

runies
toutes
les divinits
y trouvait
dans son dialogue
de cette agrable
allgorie
Socrate,
d'Alcibiade.
par la bouche

n'avoir

pour

Je

dont

n'en

latine,

grossires,

dans

ligures

tandis

grotesque

(*).

on

secret,

l'Olympe.
C'est

la Vulgate

symboliques

par

qu'au

les Targums

Samaritains,

on usait

A les voir

que

de Moyse
n'a
anciennes
que nous

l'original.

de petites

redoubles

et les plus

dans
(~ont

C'taient
d'Eleusis.

et

des

Septante,

anime

plus

le livre
les plus

extrieures

a ces ligures

usage.

rapportait

qu'on

des

travestissemens

(<~) ou bien

tiques,

les

celles

des

ses traducteurs

a entendre,

que

grecque
les plus

que les formes


l'esprit
qui

rendent

citer

l'un

le connaissaient

envelop

Les versions

telles

la Version

chaldafques,

ne

qui

l'avaient

traduit

Spher,

ceux

donn

assez

t exactement

jamais

lui,

dont

pais

nuages

comme

tis

contre

de diriger

des

travers
Car,

dans

plus

n'ont

1.

se sont

mis

parler

que

de la ~MM~o~,

n'ont

L XI.
Xtl.

~<~y.
des

~o~.

g.
de

la

F{e/.

e/<n~.

GRAMMAIRE

HBRAQUE,

jamais

pntre

dans

le secret

du

sanctuaire.

sieurs

qui le

gnie

de la langue

hbaque

sacr

leur

un

devoir

on

sait,

tous

la version

les maux
en

chefs

dfendirent

qu'en

caractres

qui

tirent

soufferts.

en

rabbins,

cette

nit

nom

aussi

accords

dire,

ques,

qu'il

selon

lui,

Pre

Morin,

(g) car,

dit-il,

(!<)

(c) Bochard
(J)

~i'

par

la Loi.

convaincu

en d'autres

celui d'entr'eux,

il cite

Dieu

est telle,

de

n'avait

comme

qui

d'autres

de

quivoOrigne,

a pas jusqu'au

pour

moyens

se sont

le cardinal

il n'y

autant

four-

la langue

l'a sentie

(~) Ennn,
de cette obscurit,

incer-

qui me

combien

Calvin

vrit;

Septante
pas

leur

sont tellement
langue
dterminer
le sens. (e)

d'en

dit

qu'ils ignor
est dfendu

et Luther,

S'-Jrme

le

(&) ceux

Simon,

rpter

ext-

la mme

il

lui-mme.

des

doctrine

sur l'hbreu,

incertitude

(c) Richard

les

comme

dans

de ceite

chrtiens

Maimonides

dont

leurs

caractres

connaissances

animaux

chr-

de l'glise,

Ils flottent

se lasser

occasion

Version

les

regarder

de
fixer

prophtes;
la signioca-

hbreux.
du Pre

raison

~/or.

des

impossible
de cette
persuad

la

des mots

(a) Richard

partie

les mots

qui prend

de

Cette

et cette

(d)

que

tait

auteurs

tion

instruits

les

que

se taisent,

de vraies

peu

ne peut

obscure

tait

sicles

appel

plu-

Ils lui attribuent

de l'usage

initis

doute

Mais
tranger.
Ils ont, comme

l'excration

mon,

est souvent

s'en

Cajetan

d'une

remarque,
est

abomination.

le Spher

sont

qui

de manger

hbraque

(a)

les premiers

fils de Mai
ont

pas,

ou command

inviolable,

sans

les mystres,
et enseigner
aux
On doit donc se dner
de leur
langue.

Moyse,

jusqu'au

point

et vourent

les moins
que les chrtiens
titude
sur le sens des mots;
rent

n'est

pouvants

l'avenir

est

trahir

des

expressment
qui ne le sont

en

dans

hbraques,

Ceux

rieure.

ont

d'crire

de leur

principes

hellnistes

contr'eux

pourrait

silence

des

qu'ils

tiens

un

impose

II en

M<.

cn~.

11. ch.

29.

Simon
P.

~t'oc.
de
IH,

~M'.
ch.

Morin,

aKWM/.

L I. ch.

assez
t~.

loin

d'tre

(e) Hicrn,

premptoire,
~o~.

aeff. R<~L

n'a

I, Luther,

ComtMCM~. GcKM.
(~)

Cajetan,

(g) ~cf/rtf.

e'omMC'.r.
FtM.

in P~ft/w.

I; e~.

pas

ch. a.

CHAP1
vrais

les

empch

t~t~t
et Richard

savans,

hbraque,
que la langue
rtablie
(<) Il ne s'est point
entreprise.
d'une
langue

cette

tudi

les regarder,

eu occasion

ont

qui

en

interprtations,
le mal,

avait

de force

cela

jugs lui taient


J'ai

asse~

!e but
ne

ont

en vain

pour

de mes

connaissais

senti

cherch

tudes.

ni

rien.

ceux

Tous

usage de leurs
avait

qui

ni

Forster,

c'est

elle

m'y

soutiendra.

Je

vais

ma

poursuivre

et

je
qui m'occupe,
aucun
des savans

accords

qui

pr-

l'occasion

regarder
la langue
comme
hbraque
ont tent
ou fait des vux pour
des efforts,
son rtablissement:
la vrit
est une. C'est elle qui m'a engag
dans une carrire

qui,

vu

II manquait

et ses propres

et les hommes,

Simon,

en usage,
car,

rmdier.

d'y

moyens

quels avaient
le dessein
je conus

Lorsque

ordinaire-

dangereux

Forster,

(b)

(*)
opposs.
ma Dissertation

ni Richard

s'tant

les

ne l'tudie

et de fair-

rgles,

l'insuffisance.

et le temps,

trop
dans

dit

leurs

avoir

cela,

pour

le.plus
ne valent

enfin
qu'of-

et des dictionnaires

et ces dictionnaires
d'appliquer

ft

immenses

faudrait

qu'on

l'obstacle

comme

au contraire

ces grammaires

dit-il,

vu qu'il

des grammaires

de se servir

et, loin

ment,

les difficults

manire

de de-

si long-temps,

depuis

dissimul

autre

en particulier,

Simon

Il a bien

telle

une

C~w~

perdue

sirer

frait

Il.

perdue,
mais
difficile;

marche.

.I.
et C~&M~M.

~~TMO/OgM
Le mot
son

de grammaire
remonte

origine

la racine

H,

le haldaque,
(a)

Bi~.cy~.].

(&) 7Z(~.
(*)

Les

crtt.
Rabbins

13,

nous
haut.

plus
1p (<?n~

prsente

est

Cr,

venu

ch.

eux-mmes

Grecs

Sa vritable
~e,),
l'ide

toujours

m,ch.a.
L III,

des

plus
a.

tymologie

pas

les Latins

mais

se trouve

dans

l'arabe
qui dans l'hbreu,
de gravure,
de caractre,
heureux,

la grammaire
n'ont

par

plusieurs

comme
d'Abraham

autres

otivrages.

on peut

le

de Balme:.

vou'

ou
ou

dans

et dans

GRAMMAIRE

d'criture;

et qui,

constance,

l'action

un verbe,

devenant
de graver,

lire,

dclamer,

etc. Le mot

des

caractres,

c'est--dire

l'homme

desquels
Comme
logues
deux

ple,

et les ges.

commun

par lequel
dont
ces

rieux,

Grammaire
elles

Je

contester
que

Toutes

initier

mes

besoin

c'est--dire

sa grammaire
universelle

de

nouvelles

sa

en gnral;
d'un

et de ses

suivant

aprs
a leur tour

avoir

un fond

la Grammaire
crivain
la vie

reu

sur leur

pousser

l'opinion;
ont

particulires

et qui constitue
dit cet
(a) car,

pour

sur les bases

elle repose

se modifient

peu-

labode

la

laquelle

mre,

des rejetons

de plus

et fructueux.

j'ai

sins

Archo-

de ses connaissances

les grammaires

ragissent

hbraque,

Grammaire

les

individuel

de cet homme,
ici l'opinion
rapporte
les connaissances
que
grammaticales,

voulant

moyen

il existe
langues,
l'autre
par~culire.

l'esprit

sur la Nature,

particulires,

forces

au

des

de l'Homme

l'esprit

les autres

choses;

de tous

universelle,

elles se ressemblent,
elles sont manes:

des

robustes
ne

le gnie

fait connatre

grammaires
universelle

donnent

en plus

dans

l'une

est fonde

des

les lieux

universelle

avant

celui

dveloppent
particulires
l'tat de sa civilisation,

de l'universalit

de

la science

proprement

caractristiques,

vu Court-de-Gebelin,

La premire

prjugs

la cir-

de crier,

d'crire,

signitie

signes

selon

sa pense.

universelle

indiquent

exprimer

de caractriser,

des

le plu:
qui a pntr
sortes
de grammaires

les grammaires

a servi

grec y~~nx~

exprime

l'a trs-bien

La Grammaire

HBRAQUE,

base

lecteurs

le

dans

de donnera

cette

langue

on

pour
intime

faire

ne

de

sa grammaire

et

saurait

entendre
la

langue

propre;
la
tenant

qui
primitive,
et les plus
les plus radicaux

idiomatique
par les points

s'loignera

gnie

dont

cependant

beaucoup

des

voi-

grammaires

on l'a moule
jusqu'ici.
lesquelles
ni des Latins,
ne ressemblera
Cette Grammaire
point celle des Grecs
ni celui de Tite-Live
de Platon,
due je
que ce n'est ni l'idiome
parce

particulires,

(a) A?(W~. p//M.

sur

Cw/Hn:.

MHf. 1.1,

ch

i3,

~ et !5.

CHAP
enseigner,
l'hbreu
d'tudier

sur

de tout
l'on

plier

latines,

son
une

en

proverbe
le dire

je dois

Car,
figure

ordinairement.

qu'on

s'est form

ficults
une

des

assez

un

pourra

sur

de cette

marcher

persuader

du prjug

se le

ridicule

les premires

dif-

six mois

rsister

peut

Je

objet.

langue

tude

certitude

que,

sans

toujours

une

ignorera

et qu'on

ne

et si vaste

de

universelle,

dans

le champ

ainsi

de

si utile

de

dispenser

seulement

on

typique,

me

pour

rpterai

de la Grammaire

ave,,

la difficult

tel qu'on

point

que,

il ne

de cette

cet

fondamentales

parties

n'est

se dpouiller

vaincues,

avantages

encore

dont

scholastique

soutenue.

peu
des

parl

m'appesantir
la connaissance
des

tant

a la manie

des erreurs
ou
partie
d'une
qui,
langue simple

celle

d'abord

et se bien

sur lui,

je cher-

principalement

l'hbreu

sincrit,

Il faut

caractres

application

J'ai

avec

forc

a du une

de fantme

espce

la sienne,

que

c'est

que

moi-mme

j'ai

grammaire

qu'on
et surtout

gard,

!)

Si

Moyse

autre

aux formes

a fait

est passe

une

persuad

est tomb

et facile,

de

bien

l'oublier,

cherai

celui

mais

veux

IL

!.

l'iymologie.
Comme

mon

intention

mthode

des

ouvrages.

Ils sont

ici

hbrasans,

avec

La Langue

ceux

hbraque
tout

poque,

les Juifs

possdassent

plutt

tivit,

rabbins

nxes.

et lorsque
T. t..

s~taa~

dont

absolument

gr~matical
ne trouve
plus rien

on

informe

et qu'on
comme

des rgles

dans
Je me

systme

de cette

Christ,

des

connus

les

de

beaucoup
le

dtail

bornerai

ides

de

la

leurs

indiquer

offrent

quelque

les miennes.

de Babylone,

le .dialecte

assez

m'loigner

d'entrer

j'viterai

d'ailleurs

sommairement

analogie

est

une

avait

qui

trouve
un

cours

Si quelque

barbare,
chose
tait

encore

la captivit
elle. A partir

puisse

faire

infrer

que

Il est certain,

du

moins,

que

qui

le Thalinud
que

me

avec

se perdit

Jrusalem,

dans

employ

jargon

l'hbreu

grammaire.

durant

perdue

porte

comme

au temps
de Jsusde cette ville,.marche
un

idiome

croire,

la langue

vulgaire,
1

soumis

!a cap-

qu'avant
cette
2

langue

GRAMMAIRE

toute

dgnr

trouve

qu'on

de

certains

homme

du peuple,

langue,

ne s'inquitant
tandis

soigne,

observe

avec

autant

Mais

avec

ces

je viens

Les

hbraque.

de grammaire

point

pourtant
Les

Juifs

Jrome

alla

C'est

Juifs

durent

Les

ne

tous

sont

Les

en

bases,

le plus

quable

(a)

hbraque,

et marquer

celles

qui n'en

('!) Richard

hbra&ans

rac-

interprtes

l'hbreu,

il n'y

qui sont

ajoutes.

selon

lui,

prcisment

Hist,

Ilassure

c~. tiv.

t,

crouo

S*
de

principe

Arabes

les

que

qu'a

son

sur

des

Le plus

a savoir

grand

distinguer,

science,

avo~et
est

de celui-ci

ouvrage

l'mitation

cette

en

parat,

de leur

ceux

que

grammaire

qui

lettres~

qm

~es
rema~
sont

secret
de la Langue
ces sortes
de let~

celles

qui sont

du

que

le secret

de ces lettres

ch. 3t.

avait

tait- alors
L'Europe
entre
l'Asie et l'Afrique,

L'opinion

dans

les

crivirent

qu'ils

d'abord

aucun

Ils avouent
de

est Juda-Hiug.

sontpoint.

Simon,

grammatical

splendeur.

de ce sentiment.

Saadias-Gaon,

consiste,

trs,

antique

Aprs

et de celles

caches,

leur

livres

11 parle

d'crire

pique

ce genre.

s'occuper

ancien

plus

premiers

par

place

premiers

arabe.

furent

des

possdait

en

L'Arabie,

commencrent

Arabes.

doctes

plus

imprim

essais

premiers

un moment

rabbins

se

temps

tait

systme

d'expliquer
en art.

ne

mouvement

les tnbres.

pour

nation

au

leurs

dans

plonge
ranimait

tout

temps

rduite

ses lumires,

puiser

grammaire.

ni des

l'instruction
et

un
de sa

la ruine de Jrusalem,
depuis
perscuts,
dans l'ignorance.
de Tibriade,
L'cole

disperss,

long-temps

pirent

tait

qui

nombres,

nuances,

le dire,

de

dire

hellnistes

la manire

de puret.

que

la Langue

gram-

connaissance

aucune

dont

contraire,

entre

exemple.,

ni des

genres,

bien
que,
que du
il y et un certain
usage

cordent

par
sans

rigoureusement

de systme

sorte

diffrence

grande

videmment

au

comme

une

Jrmie,

ni des

d'lgance

se perdit

des

crit

qu'tsae,

enfin,

une

crivains.

d'crire

verbaux;

conservait

tait,

qu'elle

c'est

matical,

HBRAQUE,

corps

des

mots
est connu

et~

CHAP
de peu

de

de son

temps,

personnes,

leurs

les mots

on

les rabbins

de

mettre

sous

Les

aient

nom

Chrtiens
tant

est plus

cause

encore

grave

les opinions
comme
Je

un
me

ont

Mais

en

cela

en adoptant,
d'Elias
Lvite,

de

Quoique M&imomdene<ott
prement parler, un grammairien,

pour

la passer

judicieux
plupart

les

autres

peint, ~prosa manire

trop bien avec mes principe.,


entirement

sous silence.

Ce

enseigne que, comme la


des mots oHrent, en hbreu.
un senj!
universel

il estudcessaire

et presque

toujours

de connatre

in-

la sphre

tous

point

im-

en arabe,

les

dans
s'en

cite

avec

la mthode

a suivi
ses

livres

deux

est cart

davantage

Kimhi

qu'Aben-

que

de sa mthode,

une

faute

les examiner,

ambitieux
par

crivain

gnrique,
certain,

apostat

style,

proprits,

rabbinique.

volontiers

commis

assez

crivain

citer

(*)

ils ont
sans

et un

transfuge

de son

intrin-

en hbreu

de Jona

plus

qui

verbe.
n'ont

grammairiens
suivi

lettres

diverses

de Jona,

Kimhi

vivement

la valeur

sur

de l'arabe

David

de la nettet

dispense

de voir concide

ceux

des

ds le dbut

plusieurs

du

l'un

Il blme

Aben-Esra

anciens

et .Mb~a~.

voisins.

l'gard

rduire

qu'on l'a rtablie,

et

leurs

d'Ebn-Jannehius.
deux

perdue,

radicales

a lu les livres

hbrasans

facile.

ni

rabbins

de Jona,
avoue

avec soin

t traduits

qui

Tzahouth

Esra,

Celui-ci

beaucoup

relations

de Juda-Hiug,

ces

des

rapporte

diffrentes

celle'

par

Juifs

nombre

caractre,

le
par

intituls

eus les

des

l'ignorance

ne pouvaient
en dcouvrir
le sens.

pour
confirme

Il s'appesantit

quoiqu'ils
prims,
Le savant
Pockoke,

indique

est

au

qu'accessoires.

ouvrages

loge,

racines,

qu'aient

sque de chaque
leurs
et montre
Les

connaissance,

cela

a t
hbraque
que la Langue
au moyen
des idimes
a pu,

de son livre,

ne sont

de cette

vritables

grammairiens

comme

en

de Juda-Hiug

L'opinion
bons

et il reprend
faute

qui,

l.

qui

ont

qu'ils

agtoutes

presque

et systmatique,

regard

de sa nation.

ceux

juifs

grammairiens

(*). Je

ne

dans leurs diverqu'ils embrassent


ses acceptions;
afin d'appliquer
celle qui con.
d'activit

vient

le mieux

la matire

Aprs avoir fait remarquer

dont il est trait.


qu'U existe,

dans

cet idiome

de mots peur
antique,
trs-peu
une srie iuSnie de choses, il recommande
d'en
&iie une longue tude,
tcuUoH

etd'avoir

toujours

Sx<fu sur le sujet particulier

l'at-

auquel

2.

le

GRAMMAIRE
suis mme

entr

et Aben-Esra,

dans

parce

par

les

l'gard

dtails

quelques

que

le verra

qu~on

HBRAQUE,

de

j'ai

que

fortes
de

dveloppemens

soit par
munication

ont

qu'ils

III

D/PMtOM J~ & G~M~M~MO~


J'ai

prvenu

maire

propre.

sujet

est neuf;

manqut
Les

Je
que

est une,

discours,

les

de plusieurs

du

je viens

peu

que le temps
possible
avec l'tendue
ncessaire.
vari

beaucoup

sur

le nombre

ils entendent

Or,

du langage

classiiis

me

de
les

par

si l'ide

car,

de le dire,

de

tmoignage

admettait

trois,

mot est spcialement

et

ces mots

reconnaitre
cela

Denys

appliqu.

B ne se lasse

le sens d'un mot,


prjug,

de deux

si

ont,

espces

et

de

t'en ne veut
(a)Ptat.

Platon
!e

sortes,

ancienne,

plus

qui,

Quintilien,

et la conjonction~)

peut ie
ainsi'qu'on
de mdtt'*<' toxgvoir au chap. V de sonivre,
de tout

que

d'Halycamasse

le verbe

de se dfaire

plusieurs

des grammairiens.

l'opinion

le nom,

de restreindre

de

la sagacit

exerc

de recommander,

avant

et

espces.

et ses disciples
n'en voulaient
et le verbe (a); ngligeant
en

et surtout

ides

quelques

le

que

parce

il serait

discours.

matriaux

diverses

modifications

le

de prsenter

les dvelopper
ont

d'abord

sa gram-

et de cette
est divisible;
divisibilit,
l'expression
ncessairement
des modifications
diverses
dans les signes,

des mots

comme

ct,

dans

hbraque

disent-ils,

naissent

Ces

d'un

les parties

appellent
du

oblig

pour

t~tt Z~MCOMF'S.

d'attention

je vais tre
autre

Partes

la Langue

peu

modernes

grammairiens

parties

un

rclame

quelquefois

ce qu'ils

rtablir

j'allais

que

et que,

familires,

-temps

ouvrage,

ainsi

orale,

point

cet

Jona

dans le secret
du sanctuaire
essnien,
jusque un certain
point
la force seule de leur gnie,
soit par l'effet
de quelque
com-

pntr

vant

de Juda-Hiug,
raisons
de penser,

Aristote,

nom
suien
plus

point tomber dM9 l'erreur.


M tS~AM~. Pr!ec. 1. H. ApdHon.

~M.l.I,eh.3.
(t)
Quint.

Denys
T~f.

Hatyc.
1.

<~e tS/'MC~ pr(!<. . a.

dt. 4.

CHAP.
encore

de la doctrine

s'loigner

pour
de celle des

en

anciens,

II!

t3

de Platon

que pour se rapprocher


le nom,
le verbe,
l'article

quatre:

comptait

en admirent
en distinguant
et la conjonction
(a). Les Stociens
cinq,
les grammairiens
en propre
et appellatif
Grecs
le nom,
(&). Bientt
les Latins,

eux

et aprs

les uns

les modernes,

Parmi

les autres

ont

l'adjectif,

et ceux-l

leur

dans

voulu

travail

les

ont

(c),

qui

et donnant

discours,
Pour

sans

moi,

natrai

dans

duites

par

une

parties

sont

le

(<t) Arist.

Poe~. ch. ao.

(b) Diog. Laert.


(c) Cy~mm.

M~tf.

~u~

rhteur

dansla nature,

et en divisant

comme
coHncc<

autrement

~st-!<

que
e<

lui,

tribut

on doit regarder

disputes,
je ne recondu discours
parties
pro leur tour. Ces trois
Q~

shem,

~ys

fort

/~<~M/,

(*)
digne coUer de
d'tre

loign

un disciple

ne regarde le verbe que comme un


du nom. a Penser,
dit-il, est un ate!!re blanc,

del'homme

cygne;

voler,

( Herms,

1.

un attribut

de l'aigle,

ch. 3.) Il est diEcHe~

de pareilles

dans la connaissances
tencc absolue

un attribut

grammaires,
de la Parole.

du verbe,

etc. s
en fui-

d'aller

loin

Niert'exis--

ou en faire un attri-

but

le nom et le verbe,

et

Platon,

le <&Mt<~et

le

langage; mais tres~prea de Cabanis, qui fait de


fume une facuh du corps,

le substantif

l'aMide

et

la con-

de la substance,

du

et

accessoires
dire

attribut

sant

les mots en pK'~c~MMaf

Selon

des mots

d'abord

la substance

des mots principaux,

J'auributif,

Har-

habile,
que dialectitien
de Platon et
peut-tre

en ne reconnaissant

et accessoires.
comme

nomm

anglais,

a cru se rapprocher
d'Aristote~
deuxchoses

du

Ainsi cet crivain,

de Platon,

t~ ch. a, 3 et 4.

(*) Un grammairien
ris, meilleur

dix parties
comptant
des principales.

mais

Locke,

<). 5~

de Platon
ces

T1K <

jonction.

I. TIH,

prjugs

de suivre

trois

est le Signe,

quatrime

ont apport
de leur
cole.

rn

eux,

que

avec

tous

a eu la faiblesse

pour une
de ces vaincs

hbraque,

l'article.
du nom;

la simplicit

quatrime
produisent
qu'elles
et la Relation
Nom, le Verbe,

!T?Q, ~MT&A. La

et

sur

les

du

l'article

runi

Presque

prfrer

latins,

le participe
m'embarrasser

la Langue

ou

systme
d
aurait

la profusion
des grammatistes
derniers
et de renchrir
encore

ont

le nom.

de

l'esprit

de

l'adjectif

distinguer
ceux-ci

avec

l'adverbe

nom,

l:interjection

voulu

confondre

le pronom

Court-de-Gebelin

du

la conjonction,

de

la prposition

verbe,

le pronom

sparrent

qui y renferme

c'est

tre

i'esseneo

trs-loin

de

mme

du

GRAMMAIRE

14
Avant

d'examiner

est peu

connue,

prs

mention

pour

manifester

geste

et les caractres

la lumire.

pourquoi

sous

le.

pour

ce qui

depuis

trop

vagues

pour

c'est

langage

y ferons

que

la

fais

je

deux

vestiges

grammaire

et

occuper
distin-

Court-de-Gebelin,
et prsider

ont

qu'ils

telle

hbraque,

du
dans

Signe.

celle-ci,'

tracs;

ils sont

car,

disparus
sont

laisss
que

la

de prs

caractres

et le geste,

des

l'invention

attention
les

le

s'en

surtout

trs-grande
la voix

la voix,

et

de s'occuper

autres,

se sert

le mouvement

a befoin

lmens,

les

sont:

touche

ses

et

l'homme

particulire
elle

une

de

ceci.

Tout

signe

produit

il ne serait

rien

C'est

donc

bien

donc

lui,

le nom,

de la relation,

et mme

l'homme

extrieur,

pour

de ses sens.
qu'une

grammaire

l'un

Signe,
le son,

doit

les gestes,

rgler

long-temps,

Remarquons
car autrement

tout

est des

dont

je la

trop

conois,

s y arrter,
s'y
arrtt.er.,

doive

celle

de

dont

du

suivant

doit,

et plus

nous

rapport

lmens

universelle

universelle,

C'est

extrieur

ses matriaux,

elle

guer les sons de la voix,


caractres
(a). Plus une
Grammaire

Les

traces

lmens

la dnomination

est la quatrime

quelle

moyen

Grammaire

ses

dont

fois.

ses ides.

La

connatre

voyons

<&g7M, tout

par

du discours,

parties

la premire

pour

J'entends

ces trois

HBRAQUE,

Le verbe

abstraction

n'est

qui

du signe
tout ce qu'il
que

le

fournit

celle

conu

a~ dehors

par

nom

qui

la substance
qui l'a produit.
peut

l'esprit,

connatre

est

un

nom;

est la base
du

du

verbe,

Le nom est
au moyen

et la relation

n'est

de la pense.

incon~
H n~existe qu'un seul Verbe, absolu, indpendant,
crateur,
et dont il se laisse sentir
mme qu~il pntre
cevable pour rhomme
c'est le verbe ~H<,
exprim en hbreu par le signe intellectuel
1, d, plac entre une double racine de vie niH, ~<
C'est ce verbe unique, universel, qui, pntrant
tabule
des noma qui peuvent recevoir leur existence du signe
(a) G~WMw. Httt'f.

, eh. 8 et 9.

innombrable
en forme de~

CHAP.1
verbes

sont

des

que

noms

universelle.

Les

verbes

des

des

noms

abstraites

et penchent

pense,

t5

ne

particuliers

anims.

sont

Les relations
parla

est Fam

!1

particuliers.

. U

signes,

le signe

vers

comme

ou des
leur

vers

verbes,
com-

origine

mune.

discours
sur

l'ordre

de ces quatre
du
en. particulier
chacune
parties
le Signe, ta J~&fi~~
le Jv<M~ et le
suivant
~~c,

je n'ai

encore

examinerons

Nous

dans

lesquelles
terminer

pour

ce chapitre,
avant d~aBer

d~ connatre
d'un

autre

arabes
que

alphabet

et grecs;
je serai

vocabulaire
Il faut

des caractres
syriaque
cet

ordre,

idiomatique
des

Hbreux

faciliter

de

et dans

)'ai

Lorsqu

de

caractres
j'ai

sur

de l'Alphabet

les Arabes

t ibrc

de leurs

notes

pour

mots

syriaques,

de ces

langues,
dans mon

nombre,
grand
la Cosmogonie
comparatif,

et les Grecs

rencontr

des caractres
qui n'ont
point
de les placer
j'ai pris le parti
ils offrent
le plus de rapports.

des

est le mme

changer

de Faccomp~gner

samaritains,

la lecture

Cet ordre

comme

soin

~'aurai

assez

Voici,
gnrais.
est indispensable

qu'il

caractres

en

mes

l'gard

hbraques

mais

des

notions

hbreu,

avant

de rapporter,

radical
observer,

plus

des

que

l'alphabet

comparatif
afin

forc

donn~

de Moyse.

qu'il

suit Fordre

le samaritain

pour

et le

interverti

ont'beaucoup

l'arrangement
chose
quelque
les mettre
en relation
avec ceux
dans

d'analogues
immdiatement

ces deux

dernires

dan&ceuxdes

trois

aprO~ ceux

Langues
premires,

avec

lesquels

t6

GRAMMAIRE

HEBRAQUE,

ALPHABET

(comme

B,b,bh.

G,

g,

H ne,

gh.

Ie~

dli

le~franais.

aspirations.

devanta,q,u.

franais

ou

comme
sonne

c'est

voyelle-mre
< ~cest une aspttahon

U,u,y.

comme

consonne,

h.
simple:
c'est o~ M~ o

voyeUe-mre
c'est f,<fou~

con-

comme

le ~franais.

Zz.
H h,

!T

des

(comme

h.

<Q o; W,

douce

comme consonne

<%

le & franais.

D d
n

c'est

voyelle-mre
la plus

) c'est
3t

HEBRAQUE

h,

(comme voyelle-mre
ch.{
(c est une aspiration

7~

c'est

comme
?,

pectorale

consonne,

ou c/t.

le~&ancais.

~3,''t.
~t'i,

(comme
<
(sonne

(Ie~

voyelle-mre
c'est

c'est

con-

chumtant~~)

uneaspirat~on

d~s Allemands,

ou N~~ comme

l'ota;dea

Espagnols,

le

j(,

~c,ch.
H..
:M,m.

O.

~'mme'que~es'~~g~s'~nais:
u

N'n.

'):<"

S s..

.P

et

YS
p

'PH'.ph.
TZ.tz.
K,I:,qu.
'n

SH,sh.

TH,th.

c'est

consonne

6,ho,gh,gho.~comme

le

nasale

le

g-

.m~

c'est

voyelle-mre

le

une

&de6Ar~~8~
aspirati~~j~
Ar.

<desArabea.

des Grecs.
)

de
)

mme

qu'en

franais.

.<<

lecAiranaisouIe~angla~
le

des

Anglais

ou

,v:,

~i~

~f'<
comme

le $ des

Greca.

CHAP.

I,

ALPHABETH
nc~ren.

SaaaUtiun.

Arntc.

i
a

,y

Grtc.

H
o

TrMMtt.

ghimel.
*!dale<h.

COMPARAT!?.

S~ri~ue.

~Haleph.
3beth.

J,~

B~~

A a.
Bb.

r~r f
A~

Crggh.
Dd.
DZdz,d~~
Ddh,
,

;c~
Ot
o

?-!nM.
l~wao.
~z:'n.'

EeE
a*

nh~.

~~o~
~

Mteth.

Oo~M.Yu
Z~
Hv!
X-x
~x
TT? 7

~Xy,

Oo,OU~
Zz.

h~
Cct.

;Y~

Tt: t:
T~tti,t/o~

~'i'od.

J"

~~caph.

a
&a

KAM:

~y~

.J!Tibun.

A~

LI.

Mft

M.m.

Nf

'Nn.

Sc~c

S. s.

~JCj
.w

/'Bj/sate~h.

i.

.A
JJ~~

~-?~Ismed..2.
O~~m.

~<

SSss,s~o~

j~~

OYt<

yM~'V~

Il

~jt~

~c'
0

.p~

?
'n~w

~T--

-h.

/7~
~u:
r~F!tMo.

;"A

Rho,wh.

GRgh
P'H ph, F.
pp.
psps.
.TZ.tz:"

K)t.

'C,e,K~.Q

~Ps

R'

SH s!
09~

..TH~h.,
3

<8

GRAMMARE

HBRAQUE,

CHAPITRE
Des Signes

considrs

conlme

nous

venons

en

en

voyelles

hbraques.

rsolues,

s: ceux

d'examiner

scholastique

qui

pu appeler
souvent

manqu
que les

des

par

de

sept;

la forme

ces

()

(a) T~crcg~A.

noter

comment

leurs

leur

liy. H. 39.

sait

que

t ds
Mais

c'tait

la chose

qu'une

leurs

rudition

les autres,

qui

secours,

igno-

des Hbreux

eut-H

orientaux.

l'Alphabet
des

voyelles,
dans

puisqu'on

toutes

suivant

servaient,
musique

long-temps
la peine

des langues

maitres

des

pris

n'avaient

dsigner

d'Horus-ApoUon,

puisqu'on

uns

~ilosophie

et s'en

caractres,

de Phalre,
le rcit

furent

Les

l'existence

avaient

dispute.

des caractres

propres
qui

leur

et la

foi,

auraient

du matriel

pas

la critique

bonne

que

si je voulais

et contre

les lever
de

l'objet

sortait

caractres

gyptiens,

possdaient
Dmtrius

de

dit pour

insipides

le moins.

jusqu'

Je le demande

sait,

ne

caractres

faire

beaucoup

a t

se plaisaient

ils pensaient

des

quelle est leur valeur relative.


est celle qui les distingue
enir'eux,

Ces questions
qui

la signification

J'aurais

ce qui

srieusement

laquelle

auraient

tout

son cr~NM.

de voir

qui s'tablit

consonnes.

en dtail

rapporter

tre

peut

il convient

division
et

voyelles

raient

quelle

de tracer,

La premire

ses B'0)~M

~<~O~M~

d'examiner

AVANT

ca/Yc~es.

1.

Alphabet

II.

sait

les sciences,
le rapport

de.

et la solfier

puisqu'on

taient

au nombre

que

ces caractres

les

Phniciens,

si voisins

des

CIAP.
breux,

ces caractres

employaient

le grammairien

trouve

l'inscription

plique

dissertation

savante

des

invocations

adresses

Milet,

aux sept

les sept

dans

et sur

Esprits

confirme

sans

nous

possdons

laquelle

(c) Cette

planes.

son Commentaire

(&) et ce que

de Barthelemy.

une

a dsigner

Porphyre

de Thrace;

Denys

'9

vocaux

que tmoignepositivement

(~)VoUce
sur

It,.

renferme

inscription

plantaires.

r-

Chaque

Esprit

des sept voyelles,


et commenant
par un nom compos
dsign
consacre
la plante
spcialement
qu'il gouverne.
par la voyelle
hbreu a des caractres
N'hsitons
donc plus a dire que l'Alphabet
fut de distinguer
dont la destination
les voyelles
ces caracprimitive
est

tres

y sont

au nombre

voyelle

doue

!1

voyelle

plus

voyelle

trs-forte,

reprsente
(orte,

voyelle

brillante,

voyelle

durable,

voyelle

gutturale

ces

caractres

Outre
hbreu

admet

une

qu'elle

est Inhrente

fremment

o,

compagne

les

l'est
ainsi.

point

Cedren;

pxg.

par

reprsente

il faut

devenu

avec

sous-entendu.
pas

aussi

dans

encore

elle,

n'en

est point
est indif-

Ce son

que le son vocal qui ac<


dans les anciennes
langues
modernes

les langues

un Roi,
*T~Q, qui signifie
et mme
~<X<~
TM~A,
Mte~~

(&) /M~ de GoM/M~ T. I. p. a51. sur l'oude PA< n:pt E~oxst~.


yr~ge de De~tTMt

parce

croire

fixe

(.')

l'Alphabet

ou vague,

Le mot

T<=w).

<~o.

que

consonnante,

toujours

~o,

par

savoir

marche

car il ne faut
ait

u,

(~

reprsente

que j'appellerai

un son

ou,

par

par

et profonde,
vocaux,

li, cA.

par

reprsente

reprsente

consonnes

induremmentMa&cA~

(a)

renferme,

ou

qu'il

reprsente

la consonne,

et y attache

de l'Orient,
Cela n'tait

par , h.

pectorale,

voyelle

distingue,

<i

par

reprsente

obscure,

voyelle

de sept.

3~

~c

~J.

M'~

de l'Europe.
se prononait
d'union

~c&Zcwc~,

T. XU. p. 514.

de

GRAMMAIRE

20

voix teint

Cette

eAt insr

une

alors

indiffrence

le son serait

chang.

Ainsi,

pomme

dans

manation

divine,

article

Tous

a dit

que les mots

hbreux

des

voyelles

de cette

l'origine
tienne

dont

ou

ou des

dans

L'Alphabet

plus dijHus,
et appartient

beaucoup
antrieur,

de l'antriorit

dout
avec

assez

daient

forme

Ils

du texte;

quulque

&un alphabet

pendant

qu'une

mais

simple

en ont

et mme
des

cette

iaute

dans

qu'il

son
la

ignorait

ou sous-entendues
consonnantes.

Dans

ou de l'a l'c,
crits

Cet alphabet

pour

littral,

transmises

les

Samari-

les Arabes.

Chaldens.
et leur

lgante

ont

craint

du caractre,

ciennet

voyelles,

en sont

Les caractres
nettet.

Le samaritain,

moins
facile crire,
est visiblement
beaucoup
un peuple
Les savans qui ont
plus grossier.
du caractre
samaritain
ne l'avaient
pas examin

d'attention.

l'anciennet

sans

les caractres

clatants.

ou

nous

est celui

leur

par

une

point sans doute pass jusqu' nous


mais il y est pass quant son esprit,

les Syriens,

hbraque

remarquables

mais

crits

de l'a l'o,

ils rservrent

inconvnient

les Chaldcns,

voyelles

et passant

aspiration,

matriels
a ses caractres
les diverses
imitations
que

tains,

M~ 7~o~

H, l~

dans

plutt

les sons plus fixes, aspirs


exprimer
dont l'antiquit
n'est
est in connue
quant

exprimes

mre

de la langue
gypl'origine
dont
les sages qui pensrent
crer l'alphabet
son presque
un son vocal chaque
consonne,

langue,

sans

sans le moindre

la voyelle

seul

cela

si on

le composent
aussi le sens et

souvent

qui a fait
par

exist

point
qui

taient

des voyelles

mres,

attachrent

teint,

toujours

hbreux

prouve

ont

elle drive,

elle a hrit,

mais

et Boulanger,

entendu;

les mots

c'cst-a-dire

n'et

les consonnes

entre

me
encyclopdique,
sur laquelle
il crivait.

langue

vocal

le mot
recevant
exemple,
't?!Q
ne signifie
plus simplement
M/ JP~
MH ~M~.
ternelle,

~7.'0,

on ne s'est point

le son

fixe et clatant,

devenu
par

L'orsqu'on

dans

crite

voyelle

HBRAQUE,

c'est
soit

qu'on

une

antrieur

copie

d'ailleurs,

du

crainte

ne les fort
irlvo!c

l'alphabet
Sphcr

si une

fois

accorder

Le texte
chaldaque,

de Moyse

ils accor-

que

l'an-

samaritain,
n'est

ce-

la politique

I, 1.

CHAP
rois

des

si cette

Dissertation

nuscrits

fut

rencontrent

autant

loignt

qu'il
mentt

leur

caractres
nom

crit,

f~T~C
connue

cune

Voil

des

points-voyelles,

l'on

suit

(b) Leclerc
~0&!7:

B,

demiers,

les. Ccs~oints

Leclerc

il n'y

qui

(A)

a point

variantes

qui

l'envoyait

des Juifs,

s'y
tait

et qu'il

ali-

de moyens.
chaldeenne

l'origine

des

entre

un

dont.

dj

eu occasion

avaient

rgles

simple

infiniment

disputes
les savans des siedes
despountx-Yoyet-

Htec.'Btcmpor<!umsdcscMM~resL<;bra't~uc9,

voulut

pour

Elias

Lvite

tribua
Tibnade,

contre
teur.

tai~ ette
Son

du

vers

regM~da

systme

serait

re~iJ

en

at-

t'co!e

le V~

num.'re

conune

siede,
et

de

rabbins

1.% syna~u~uc

XVI

antiquit

ilorissaient

qui
crc.

(*~

milieu

aux

que

mypnteurs~torsque

leur

attaqua

l'inventMn

de notre

le

au-

et l'origine

emploi,

vers

abso-

nouvelles,

auxmmes

a coup,

ce

sans

ainsi,

plus

leur

tout

cri-

de cet alphabet
fort singulier,

de parler,

et appartenir

de

de
et

/?M~oMy?~)

confondant

relativement

pass

le gnie

avec la ~!<M~o~ moderne,

les&aieoses

toujours

suivant

de mots

abus

de Tibriade

de ~Me~.

l'origine

toute

par

les

assyrienne

(t'~a'/&/&~

laquelle,
j'ai

criture

le signe<ibrmatif

d'ajouter

!TM*0,

ch. a~.

n'ignore

touchant

tt~a

des ma-

avec

mais

sortes

la dnomination

avec

tS:n(tmen~

qui se sont leves

principales

de nier

L. TI.

(*) Personne

des

n'empche

les synagogues,

Liv.

(a) Rois,

entier;

toutes

par

l'ancienne/M<MAo~,

dans

tout

~~OM~~)signiiie
et laquelle,
les rabbins,

les massorethes

critique,

de dire

les Samaritains

!)'V)~KQ

Lvite,

voir

lument

dans

ou consulta

d'Assyrie

impossible

rien

dans

Elias

l'auteur

possible

de tous

l'assyrienne.

mme

ridicule

de la cour

~~M~,(<~c~

dnomination

doute

mutuelle

la Langue
hbraque,
local Q, pour obtenir
ture

dh

se compose
Il suHit
aujourd'hui.
hbraque
l'IAphabet
le dmontrer.
de cet Alphabet
Ce nom,
ainsi
pour

mme

cpithte

fut

absolument

dont

le schisme,

du Spher

que

animosit

Il est donc

du

l'auteur

penser
qu'il
car l'intrt

d'absurdit

Rois,

sans

je l'ai

que

que le prtre
qui en fut charge,
aux ides des
(a) ou se conforma

entretenir

Il serait

fidles.

peu

ce prtre

que

il voulait

dont

Samaritains,

des

ainsi

c'est

diffre,

copie

le lit au Livre

on

comme

Samarie

fit passer

d'Assyrie

2t

de
sicde

:? ~o)ueva

un b~sphmacu~evdi

JaM

GRAMMAIRE

HBRAQUE,

des ~Pon~p/?~.

Origine

Ainsi

donc,

hbraque,

l'Alphabet
l'poque

de ses caractres,

trs-recule

si Louis Capelle,
pasteur de l' Saumur,
aprs avoir pass
glise protestante
trente-six
ans le sa vie, a noter les variantes

ne se ft rabattu

l'entendre,

et

d'Elias Lvite
pris coeur l'opinion
m'tant pas plus en tat que lui de distinguer
du mauvais

usage qu'on

pouvait

Il n'y avait

que Buxtorff,

pas moyen

qui

de faire une grammaire,


p&t endurer
et consentt recomune pareille incartade,

venait

son travail.

mencer

et contre

Elias Lvite,
sans

toujours
guerre

l entra

en lice et contre
et parlant

Capelle,

commena

s'entendre~

tous les Hbra'isans

dans laquelle

contre
point
Or,

les points,
quel
de la question.

tait

ce vritable

!e voici.

point,

pas l'hbreu,

de cette

une guerre

qui le fit remarquer.

comme

Elias L.

langue,

(<~o!<n)

ehaldaique,

pour

allumer

signifie en hbreu

<f<eM,

ce qui ap.

cri.

sens

figur,

un

primordiale,

originelle.

D, se rapportant

l'expression.

signme

alors

criture

souverain,

datant,

premire

mashore.

don-

n~M
~<t~-

du principe
etc. Voila l'origine de h

on

auxquels

la

ne fait que

intensitive,

on bien criture

rtc~Ke

n~M,

de force

tl~t~MO

hbr&Yques

mane

Voil

les vrais

doit

rapporter

mashoet les

et les points-voyelles

qui les accompagnent.


Mais
qui est
indique

quivoque

Le m ~"t'i~M

plus

caractres

le vritable

dans

ou,

du signe

verbale

ont

ou, s'il l'enil tait bien aise de profiter d'un mot

vite n'entendait
tendait,

L'addition

rethes

parti

s'-

transcrire

pour

n~~

souveraine,

une

depuis deux. sicles, sans jamais


dans leurs disputes
se demander,
pour ou
pris

dominer,

se servit

s'appelait

assyrienne,

criture

ner

tend

dont Esdras

forme

en avoir fait.

ce qui

*W, ou 11~,

ce qui mane d'un principe oride force, de grandeur,


d'dat.
L'AI-

le Spher,
ture

sa racine

ouvrage,

tout

lever

phabet

d'ennui,

tout

la forme

son

crivit

l'Assyrie,

indique

sur ces mmes

n'eut

leur origine

partient

ginel

caus tant

qui lui avaient

points

o Moyse

de ne pouvoir

dsespr

du reste,

que fut,

quelle

l'obscurit,

du texte hbraque,

II.

mot T)0tt

dssour,

signifie

des ~g<e~. D'TtOO


oblig, ~OM~KM
un

coNs~e~

MHe c<MtfcM~M~

chose qui reoit ou qui donne


dans

tout ce

dt} la seconde

de eertameslois

circonstances.

certaines

une

Voil

inashol'6.CelIe-ci

l'origine

n'iaveatc

pa~

les poins-voy elles; mais elle fixe la maniera


elle traite de tout ce qu!
de les employer
tient
graphe

aux rgles
que

pour

suivre
la lecture

tant

pour

l'ortho<

du Sphcr.

Cet

CHAP.n,
crites

avait

sept voyelles
chaque
tache
consonnante.

de mon

loignes

trop

les

que

consonnes.

ration

plus

et nasal

le corps

celles
lente

rvolution
o

lthargie,

ne

des lueurs

lettre

les plus

et

l'me,

par

du moins

mort,

en

et ne jetant

fugitif,

et peu

et savante

et de lettres

Kvre

du Spher,

appel

~o</t

ou

sections

grandes
qu'on

(**)

des

mots

tendait

de lecteurs

taient t

en changeaient
l'acception
la forme.
avaient
chang
ides

nomme

de ~3,

20,~ t3 mots,

qu'il

dit,

s'occupent

dans

Bey<B~~
sont

y en

le

de la

40,

yS.ooIfttres~

milieu

:T'nn

chaldens,

dis-je',

~D-'7y.
tu

Je

!esF<?~-

(a)

Priscian.

de tMUou,

tM~Vt-r-

mais

enSu

Leurs

un

est

au

avec
s'aper-

chapitre

a~

de ces paroles

(*)

que

ce livre

de

le premier

C~) Les

les (~haj-

confondue

termination,

da

ce furent

propos

au centre

ne ver-

ou ordres,
tout

sages

dans

au nombre

&<J/<

a mal

qu'on

qui les composent.


que

les Assyriens

quelques

je l'ai

et du nombre

exemple,

sc~~

devinrent

des voyelles,

et parmi

minutieux,

par

au nombre

primitive,

le sens

sages,

comme

entrent,

~e mots

12: <k<

(*)

exprimer.

et en gnerai,

poque

en

de la nation

des chapitres,

Ils savent,

rauque

hbra'tque,

vague,

nouvelles

accent

sont

esprit

habitudes

quelques

caste

massorethes

sets,

De

un

les voyelles

sinon

A cette

aspi-

et devinrent

peut

de corps,

qu'un

le son

comme

de nouvelles

corps

division

plus

souche

qu'une

les

dens,

les dtails

espce

incertaines.

Cependant
le

la mme

une

de le saisir.

capables
comme

ne

(a) l'criture

rsidait

a se matrialiser

franais

des mots,

tenaient

qui

son vocal,
et y prit

les Anciens,

de telle
avec

plus

ji,

pronona
caractres

et changea

dire,

n'offrirent

tres-bien

le disaient

les consonnes
toutes

se

crites

se confondirent

de tout

dnue

forte,

de nos

qu'aucun

ainsi

K, F! et n,

Les voyelles

at-

vague

ici, le son des voyelles

expose
pour

voyelle

a cause de cela, voyelle


qui tieitt des principes

les exprimaient

qui

V et W;

Si, comme

tre

se durcit

ou moins

les consonnes

que

pour

caractres

autres

cette

sujet,

une

y; plus.

que j'ai appele,


srie d'vnemens,

une

se matrialisa,

s'altra,
sorte

K, n< H, *),

consonne,

Mais par

vivras

le rends

ta

propre

ex-

g!~ ou lirti.

L. 1.

comme

principales

de

par

Chaideas

corps

Et

de

n'taient
on

l'a

savane
acadmies

point

cru

un corps

ridiculement

d~us

une

taient

nation.
B~Ly-

GHAMMAIRE

2~
4
du

curent

avec
de

chaieni.
livres

ne

raison,

juste

la valeur

uns

dans

s'oprait
aux

orale

et surtout

des

un

son

anciens

un
de

t-

qu'Us

ils cherchrent

vocaux,

et

langue

le sens

autres,

entirement,

sous-entendue,

leur

la tradition

malgr

caractres

des

consonnante

voyelle

des

se perdre

par

qui

que,

se transmettre

finit

de iixer

successif

changement

craignant

HEBRAQUE,

moyen

donner

la

qui ne laisst

dtermin,

entre plusieurs
significations.
plus !c mot ftoUer au hasard
Car il tait arrive
mme
c'estmres,
qu'en
temps
que les voyelles
s'taient
-dire
celles
crits,
qui taient
designes
par des caractres
rendues

consonnantcs,

ses

le moyen

par

d'ides

nombre
y avait

les

de la voyelle

comme

langage

crit

de jour

en jour

Je prie

n'offrait

un

attaches

la

cet

dire

mme racine,
de

possible

plus

et comme

parl

les livres

gard,

vocali-

Le grand

jointe.

n'tait

le langage

secours

le

devenaient

entendre.

peu familiaris
tir

exemple

ainsi

qu'il

dans

difficiles

plus

qui

de voyelles

aucun

le Lecteur

permettre
dans cette

vague

auparavant,

pour
leur tait

s'taient

successivement

qui s'taient
un concours

amen

confondre,

consonnes

du

avec

les langues

franais.

Supposons

de me

de FOrieMi,
nous

que

ayons

une racine
compose
comme cela est trs-certain,
des deux consonnes
nous attachions
toute ide d~ronBL, laquelle
nous dirons
deur.
Si nous
concevons
sous cette forme,
peu d'objets
langue,

indiffremment,

les individus

distinguerons
~Zs,

La

n'est

ni une

ChatJeo

d'un

n'ndt
nais

pays,
o

contre

pas
tine

en

la direction

d'un

eu

gcuct'~

!c

ou

de

~Hl'73,

chef

Qor.1

CAcMt"

bul,

&OM/;mais
en gnral,

ni une

boule;

nous

h Orelioc,

etc.

rens

!e nom
donne

n la

ChaMecns.
classe:

quatre

suprme.
de

bol,

de l'espce

pHlictc
les

divises

M,

proprement

omsatcut

taient

sages

bille,

a SIppara,

a Borsippc,

one,

bel,

bal,

Ces
sous

L'un

qu'une

de confondre

garde

et l'autre

Us tout formes

tif 3, et Jos mots ~W

niuu,
difre-

<Mectes.

cA~e~.

CAcc~t
le~.

n'aurons

saurons

nous

Je ces n(MOM

~Mtwe~Af~~
galement,
t C't~~ CeMX ~Mt COFtn<tM~eM<& Na<M~B des

poUcat

suivant

nous

que

stgmt'ent

Bs portaient

~Kti~B.

mesure

M'exccIIcncc,
& t~uaturo

de l'arttclo
ou l~r!)

asMtnNaqui se M.p-

&r<!suRCBcc,sut<:ssy<:

ctcrneUe.

CHAF
le

d'un

une

grande

une

balle

diffrence

confusion

croissante

ils les plaaient,


Cette

de conserver

invention

l'criture

ment

dans

noter

la prononciation

Voici

la forme,

la consonne

la valeur

Ils

sous

placs

caractres
l'usage

et le nom

la

des voyelles-

inventrent

un

au

points-voyelles,
de l'Alphabet,
avaient

cer-

sous

dans

le lan-

avantage

sans

aucun
changeoprer
Httraux
et de permettre
d'en
l'avait
introduite.
que j'ai placs sous
car ces points

de ces points

servir

pour
tous

et

obvier

eut le double

ingnieuse,
anciens,

que

seulement

S,

tre

peuvent

telle

mettrons

pour

ces caractres

que

livres

des

l'arrangement

du

&M~e de savon

de la dviation

vagues

tout--fait
des

nous

imaginrent

voyelles

le son

ni le bill

etc.

de petits accens,
aujourd'hui
appels
ils purent
donner
aux caractres
desquels

gage parl.

d'exemple,

les caractres

tant

littraux,

consonnes

voyelles.
VOYELLES

s
St

A~M?&

M
b

:&

:c/<~v&.

sous

culairement
caractre

sous
ou

consonne,

La consonne
pour
T. t.

3
3
t
3t.

c~o~~M.

nomm

point

~~a,
un

figur

il est
lequel
reste mu~ttf

exprimer

plac,
M <e<t

toujours
qu'elle

ba
be

~<~o~

bu

kibbutz.

bo

~Q~M<Z-C~O&~A.

cette

une

de

placs

perpendi-

voyelle,

si

le

que

signifie

c'est

une

voyeHe

point,

a un son

points

manire

manque

un

patach.

deux

par
de

caractre,

porte

BRVES.

VOYELLES

LONGUES.

vain,

une

~M~,

qui naissait

des

enfin

pape

nombre

lesquels

Le

du

haldens

les

que

les liqueurs,

sert

dernire

etc.

et de la fixation

moyen

que

bulle

cette

entre

le moyen
toujours

mres,
tain

une

de marchandises,

voici

o& l'on

le

avec

d'Angleterre

parlement

Or,

avec

apothicaire

35

. Il.

soit

chuintant

la droite
comme

de l'crien

anglais

GRAMMAIRE

a6
soit

<SA;
comme
est

sa gauche

dans

il la suit,

wo~;

!Q

comme

dont

ces points,

tachait

aux

nature,

ou

donner

s'aspirer
mais

il

le caractre~,
vocal

la

prcde

de voyelle,

manque

comme

est initiale,

consonne

soit

en

qu'elles

fussent
encore

plus

de force

desquelles

il tait

fut de fixer

vocal

le son

voyelles-mres,
inventrent

Chaldens

sur

d. Ce son

mme

la destination

et de dterminer

vagues,

cette

que

importante

remplace

artneure

lorsque

fait

n~ ~o~.

dans

Outre

corps

la consonne

~lorsque

est trs-peu

c'est--dire

c/<o/f~,

ne

qu'elle

ce point

que

appel

voyelle

signitier

difirence

de remarquer

essentiel

!e point
consonne

pour
Cette

ch franais.

HBRAQUE,

restait

qui

sorties

(lemeures
devenir

pour

des voyelles
ou qui s'at-

inhrent

fussent

qu'elles

le son

dans

leur
les

consonnes,

une

de point intrieur
destin
espce
aux consonnes
ou aux voyelles-mres,
dans le
Ce point s'appelle
inscrit.
est
daghesh,
lorsqu'il
il est appliqu

aux consonnes,
et ~no~/M~, quand
appliqu
intrieur
s'inscrit
dans
Le point
<&~M~

toutes

aux voyelles.

les consonnes,

ex-

Il est doux dans les six suivantes,


F!, S, S,
3, lorsqu'elles
cept
sont initiales
ou prcdes
du point muet appel sheva; il est fort
dans
les autres,
et mme
dans celles dont il s'agit,
toutes
elles sont
quand
d'une
son effet est de doubler
leur
voyelle
quelconque
prcdes
valeur.

Quelques

jamais

connu

n'tant

nullement

hbreux

que ce point insde la consonne


ordinairement
crit dans le corps
S prononc
~A, lui
mais cela leur est vivement
donne
la force du P simple
contest
par
de mme
n'ont
d'autres
que les Arabes,
qui assurent
que les Hbreux,

bien

caractre
que

qui l'ont

pas,

par les
donnaient

imit.

de

d'apprendre

qui nous

hbraque
sens

l'articulation

dans

d'entrer

Il n'importe

tel

grammairiens

notre

prtendent

P.

On

sent

bien

l'hbreu,

prononcer

que

mon

but

je me -gardrai

ces disputes.
en

effet,

de savoir,

pour

entendre

tait l'articulation
qu'elle
de Jrusalem;
mais
orateurs

reste,

a ces

caractres

Moyse

le

attache
bien

qu'elle

et les crivains

seul

livre

a tel

ou

tait

le

antiques

CHAP
au point

Revenons

Il.

t!,
Ce point

a?

intrieur

aux trois
s'applique
une valeur
et leur donne
nouvelle.
La voyeiie
ci, t,
se
voyelles,
et prend
un sens emphatique
du mot,
ou relatif;
la voyelle
distingue
et devient
consonne
la voyelle primitive
*)cesse d'tre
ou; et si le point
au-dessus

est transport
de l'

lant
voyelle

ou

un

aurait

Au reste

Je

point-voyelle

dire

assez

du

texte

hbraque,

avec

que

plus

les caractres

hbreux
leur

et surtout

actuellement

fut le moyen
des mots,

a Babylne,
baldaque,
prcier

de muette

invent
sans

dans

je donne

elles

ensemble,
les mots

sont

suivans

plus

loin
j'en

que

en

original,

ai faite

moins

en
se
leur

d'ennui.

III.

les

en altrer

*) ou

les personnes
qui voudront
que tout ce que je pourrais

Texte

par

se-

~haldens

<&~M?'~M.

pour

mme

la pronon-

Il est impossible,

les caractres.

aujourd'hui,

noter

par

faute
l'-

approximation,

et sans s'carter
de
davantage,
Tout porte a
celle o elle fut adopte
par les Hbreux.
sa longue
ce peuple,
pendant
captivit
ayant eu occasion,
avec la ponctuation
les caractres
de connatre
assyriens,

de cette
poque
la vrit,
fixer
que

la

que

~a&)M~, etc.

procurera

<OM~Mye~M.

Hxer

de monumens,'de

croire

bril-

Cependant

runies

la transcription

avec

instruira

modernes,

ou

~JB ~A<MM~,

assidue

Effet

ciation

ainsi

clatante

en hbreu.

comme

Tel

mot

et plus

les voyc!!es-meres

quelconque,

~O~OM,

1~

rares

lorsque

diphthongues,

et sa confrontation'

familiariser

sont

chaldaYque,

vritables

La lecture

caractres

du

ou devient

emphatique,

lev

plus

se distingue

voyelle

les diphthongues

heshaou,

~y

le son

t.

d'un

forment

La

son

lon la prononciation
prcdes

1, elle prend

d'elle

l'A.

de

prend

qu'elle

Ma~o~.

trouva
l'avantage

mais

invention

dans
de

l'un

son
et

on peut

sein

des

de l'autre,

hommes
et pour

assez

clairs

seriner

pour
l'orgueil
4.

apet

GRAMMARE

s8
national

le prjug

qui

HBRAQUE,
les

pouvaient

tenir

attachs

leurs

anciens

caractres.
L'honneur

en est

principal

d Esdras,

homme

d'un

grand

gnie

Ce fut lui qui, peu aprs


le retour
commune.
des Juifs Jrusalem,
revit le Livre sacr de sa Nation,
le drpara
rvolutions
et de grandes
sordre
calamits
que de nombreuses
y avaient
tout entier
et le transcrivit
en caractres
Il est inuapport,
assyriens.

et d'une

tile

constance

de rpter

ici

jugea

tion

introductive.
aussi

bien

samaritains

ractre,

finirent

A mesure

s'taient

d'en

dont

pourvoir

mres,

ajoutes.

Simon

ont

maM ils dont


ment

seuti,

ce texte

authenticit.

Au
tirer

l~i.-meres,

une

preuve

des

et Richard

Morin

perdre

par l de son
le pre

Morin

de voyel-

de l'antriorit

Il ignorait

le

fut

lger;

de Moyse

que

oui Bmuoueat

additions

ma

Disserta-

cours

d'un

tandis

trale

que

les mots

voyelles-mres

du

la plupart
dam9 tt

son

intgrit,

nous

le devons.

Les

attachs

a l'ancien

ca-

et voici

original,

comment.

de la mme
et comme

manire,
ils taient

des voyelles
vagues qui
l o U n'y en avait

tait

rapide,

mots h'&raliques,
que ce dfaut
glyphique

dans

que

l'orthographe
le son
dterminer

sur le texte

de cette ~oudance

des \oyeMex-mMe8

plus

abonde envoyeUcs*

contraire

samaritain.

le texte

avant moi;
remaraue
m l'un ui Faune,
com-

pouvait

prtendait
texte

qu'it

Le pte

fait cette

mme

la dgnration,

(*) Il suffit de jeter les yeux


samaritain,

dans

changer

de moyens
pour
ils insrrent
fixes,

(*) Ces voyelles

dans

des

immense.

ne prononcrent

indiffrent

parl

sa politique
hardie
restrent
opinitrement

dnaturer

par

faute

en rsulta

qui
fut

et l'occasion

ai assez

quelque

l'ouvrage

qui

qu'ils

ils crurent
dpourvus

la source

d'Esdras,

prtres

pas.

commit

possdons

aux soins

J'en

le mal

il devint

si nous

c'est

S'il

les motifs

faire.

d'y

considrable,

dont

Car

furent

quels

convenable

qu'il
vail

peu

devinrent

y manquent

ajoute

souvent

au sens oratoire,

a desseia,

des

et

un MM htroselon l'usage

des

Je sais bien, et j'aurai samvent a


gyptiens.
le dire, que, surtout dans les verbes, les copistes

antrieurs

Esdras,

et peut-~tre

Es-

dtaslui-menie,on~n~gt~iesvoye!tfs-mt'res,
mi ons que celles de suivre une
prououcia
ion vicieuse, ou de servir leur painvitable.
resse, mais <<itaiLuttit'couvenient

saus autres

Les aMMprethos

deTtbcri&dopeuvtiRtattss!

CHAP

le sens

changrent

qui

avaient
virent
non

ducteurs,

la flexibilit
vicissitudes

des

de leurs
sens

vritable

tout

fut perdu

pour

sacr,

dont

une

en les supprimant

dngur

rien changer
Tandis

ce texte

ont

surtout

du Sepher

<utittvemt<n<

cdant

la

les Samaritains,

le

entier

dans

envelopp

l'intelligence.

Cette

le partage

des Essniens,

qui la

en ngligeant

de Moyse.

d'abord

port

les points,

Ce livre

ou

des

de vritables

savans,

des autels,

de ta ponctuation

la postrit.
tout

de la langue,

des ministres

caractres,

clairs,

de plus

prcieux,

par la dgnration

le sens

d'hommes

a possd

.Laissons

avoir st

ont

en

cette

les

au nombre,

la plupart,

tout

ace

conservait

aux initis,

la favur

conserv

a compt

senti

ils t'entendaient.

comme

restait

orale

tait

en ge,

d'ge

d'hiroglyphes,
nagogue
elle-mme

ne

ouvrage,

au fond,

que

livr la ngligence
par sa perte totale,
f ignorance
du peuple,
aux carts invitables
s'est

car les tra-

de la synagogue
juive Gr
ils pouvaient
suivre
chaldaYque,

ensuite

daque,

eux

traduc-

tout--fait.

a t le sort

quel

et comme

perdaient,

secrtement

a une

leur

se

qu'ils

rabbins

tradition

Kabbale,

dans

apportassent

caractres.

du texte

communiquaient

en plus

Alors

sans

grossires,

appele

Voil

recours

entendaient,

ides

ses caractres
tradition

d'avoir

de la prononciation

ni l'arrangement

telle,

Livre,

aux
cependant
de la ponctuation

Qu'arrivait-il

devint

leur

qu'ils

que ce qu'ils

traduire

purent

scrupule

quelque

~9

confusion

la

enfin

du moment

en langage

pente

-des

d'hiroglyphique;
forces,
pour entendre

!H

de nouvelles
se chargrent
voyelles
vagues
en leur
tant
d'aincurs
ce qu'ils
mots,

ces consonnes

consonnes

11,

chal-

autant
qui, comme
Tout ce que la sy-

ce que l'glise
chrtienne
les sages de tous les sicles

vrit.

donc

.de malaises
! n~mht~

aux Grammatistes

hbraYsans

le soin

rgles, en fixant d-

nerai, en traitant

t!e ces

ba!c:,

YoyeUM.

On

doit, dans ce cas, les supptecr en iManr, et


c'est eu cela que consiste la science. Jo don"

tous

!c:

minutieux

des divers

moyens

qui

et ridi-

tonacs verdt'pcadcut

moi, pour qu'on pu!<St; y parvetth'


ment.

<L

tacite-

1,

3o

GRAMMAIRE

cule,

d'apprendre

arbitraires

sans

nous

les

qu'il

signifie.

plent

des

et sans

accens,

le sens

profond

sous

que

tres

en plus

Car,

que

ses

l'on

les racines

riches,

varies

caractres,
produisent
variations

deux

rapports,

ne

sur

y avait

attach.

intime

de

littral

encore,

sont

de l'univers,

en petit
qui

qui

nombre.

compte

n'a gures que deux


tout au. plus douze

cents
6u

quels
Et

l'idiome

ou

les

La Langue

faon

est

de savoir

les

rabbins

tons

on

cens

mots

ap-

psalmoquel
cher-

cela,

pour

qu'il

Nous

gyptien

nombre,
des

carac-

les lmens.
mme

chinoise,

les

simples,

plus

une

jusqu' quatre-vingt-quatre
ou deux cent-trente
racines,
treize

ce

examinons

comme

langues

mais

telle

la connaissance
sont

langues,

l'hbreu,

et hiroglyphique.
en petit
des racines,

en

dans

pas,

que

du Sepher,

par l'exploration
cet idiome,
et par

s'y trompe

de t'accent.

musicales

inquiter

Moyse

nombre

petit

notes

chapitres

le gnie

de base

servent

nous

dans

facilement

parviendrons

les

les premiers

pntrer

employ

aussi

recevons

elles se posent.

de telle

? l'cssenuel

importe

Rece-

des autres

parler

se prononce

nous

que

nous

ou comment
dit,

tout--fait

mutations.

comme

des mots

viennent

mot

leurs

hbraque,

je l'ai dj

que

ou tel

Laissons

tait

plus

tel

synagogues,

Jrusalem

qui

ainsi

point,

diait

elles

les rgles

dans

la composition

d'o

Que

dans

chons

dans

embarrasser

l'entendre.

la langue

dans

qui entrent

cherchons

Ne

les points-voyelles

suivent

ces points,

les voyelles

et tdieusement

longuement

que

vons-les,

HBRAQUE,

des
mille
qui

par

les

CHAP.

. .

I,

III.

CHAPITRE
Des

caractres

3t

comme

considrs

Signes.

..

J~M~CC~M~OC~,

MK~M~M~M

<~M~a~!C~e~~M<e~MO~r-

~A~M<! de leur

ous

venons

d'examiner

ractres

hbreux

ferment.

Ceci

la forme

est une
avec

l'attention

Court-de-Gebelin,

ce rapport

d'une
cet

vrit

tous,

laquelle

estimable

crivain,

Ju Tout-Puissant
n'avaient

aucune

? comment
nergie

par

cris

pendant

multitude

la vertu?
une
d'essais

que
longue

infructueux

point

Un

Dieu

ses organes

merveilleuse
anime

d'objets

le discours

d'une
peinture
Comment,
se mprendre.
pu

mconnatre

pu se persuader
qu'elles

pour

et
nergie
s'crie
ici

que

le doigt

!es paroles

n'avaient

aucune

diferentf:
?
et qui pt tre toujours
tre celui du loup
et le nom du vice

l'homme
suite

n'a

ncessaires

en oeuvre

qui

elles-mmes?

qui ne fut. de convention,


? que le nom de l'agneau
pouvait
de

admirable

a-t-on

ren-

divine.

qui lui taient

a-t-on

valeur

celui

est

qui en fait une

on ne peut
comment

qu'ils

je pense,

de la parole

les organes

ca-

mrite.

le dsir de mettre
il put seul lui inspirer
parler
entre la parole et cette multitude
il put seul tablir
devait peindre
qu'elle
qui le rend intelligible

le sens

et qui,
et

qu'elle

des

alphabtique
sur

neuve,

l'origine

l'homme

seul put donner

et la valeur

assez

matire

~TT/M~e.

maintenant

arrtons-nous

approfondie
Selon

forme

fut

de sicles
et pnibles

muet
s*que

et

rduit

ce ne lut

qu'il pt

de

simples

qu'aprs

balbutier

une

quelques

GRAMMAIRE

3s
mots,

et plus

venir

la source

tout

ce

qui

partant

font

tout,

de

la posie,

par

l'invention

admirable

des

tableaux

langage,

pour

aucune

(h) assurant

de le rpter
Encore

si
dans

creus

l'absolue

des

noms

que

la vrit

monstration.

Hobbes,

ou

de

la

par

et la fausset

me

cette

<~ 5.

l'ont

qui

pardonne

cette

que nous

du &M:g. p. 66.

to, Z<eft<~&, eh. 4..

mots

impoil a soin

comme

.<

(c)

ayant

profondment
le nant t
dmontr

qu'ils
latine,

des

Langues,

parlaient;

mais

se croyaient

assez

de leur
pas

en fut la dparadoxe,
qu'on
put lever ses penses

ou

d'un

grondif
qui tout

diggression,

hbraque,

Grammaire

de la langue

le sou-

arbitrairement

termes.

ni

fausse,

d'aprs

raisonne

analyse

de quelques

supin

suivi,

l'exprience
ou

vraie

en avaient

une

l'analyse

d'un

des

aux choses

d'aprs

n'existent,

l'application

que la seule nonciation


Ils ne souponnaient
au-dessus

ont

de celui

donns

ce ne soit

que

les hommes

par

compilateurs

(&) Jt~bndf pMmA. Of~.


() jft<~

moins

dans

au reste,

ou injuste,

juste

prtendu,
de la parole

l'institution

digne,
les noms

car

Hobbes,

l'ont

savans

conclure

de la parole,

de la Grammaire
dans

point

ceux

les lmens

grammaticales
l'on

ne doit

que

que

simplement

pour

que

proposition,

ailleurs

ces hommes,

absurde

appele

indifrence,

ou mme

parait

tre

avec

prtendre

et bien

assurment,

qu'on

doit

de l'usage

Que

de

de systme,
pour admettre
dans une singulire
ignorance

croupir

ce principe

enseignait

gnraliser

c'est

du

trange

chose

qu'une

savans

de-

discours,

de l'esprit

possd

et surtout,

lmens

bien

paradoxe

venir

pouvaient

des

lui que tous


nos
modernes
d'aprs
dans
n'y a rien qui ne soit arbritraire

qu'il

ces mots

que

composer

de

l'ordonnance

tre

ides

premiers

ou

et

de l'loquence

en effet,

de pareilles

ss

apperut

(a)

II faut,

c'est

qu'il

des phrases,

constitue

qui

parole.

des

aprs

longtemps
former
entr'eux,

se lier

HBRAQUE,

va pourtant
trouverons

(b) Hobb

nous

loigne

qn~Be

y ramener;

la preuve

car

consolante~

de da H<!<. Att~. eh. 4. $. "<

<:

CHAP.
haut

mise

plus
de Hobbes

et de tous

publier
gagent
ma traduction
m'entrane

et la rponse

Gebelin,

par

C'est

ses acolytes.

cette

une

mme

de

carrire

33
aux paradoxes

et qui,

Grammaire,

de la Cosmogonie

dans

un

des motifs

se liant

laquelle

celui

une

Moyse

destructeurs

base

je ne

qui m'ende donner

inbranlable,

m'tais

d'abord

pas

destin.
Oui
ferai

si je ne
voir

sont,
qu'il

par

est

immuable

vaste

Selon

des

le fond,

quoique

variable

tels

nous

que

et le geste

les caractres

les formes.
constituent

ici,

fourniront

mme

d'abord

par

l'tendue

suis

oblig

seuls

un

sujet

ses ides
lgers

nombre

hyroglyphiquc.
T. i.

caractres

et quelques

primordiaux,

de seize,

objet

et dont

au sens

pour

afin

qu'ils

je n'ap-

auxquelles

ncessits

le rapprochement

analogues,

dans

puisrent

dveloppemens
et

de

unique

la Terre,

relativement

sur cet

hbraque,
l'Alphabet
de faire de plusieurs
lettres

source
sur

point

nombreux,

exemples

en usage

qu'au

n'est

figure

littral,

l'Alphabet

d&

aux seize

des

de ces caractres,

Voici

des changemens

que

par

actuellement

la ~brme

y attacher.

de

leur

cit,

que j'ai dj
prouve,

littraux

n'taient

porte

principe

crivain

inventeurs

les alphabets

le nombre

Ils nous

disparu.

Court-de-Gbelin

les premiers

voulaient

nature

d'une

pour

examiner

analyse

a laquelle
le nom de Signe. Ils comj'ai donn
tracs.
le geste,
et les caractres
je l'ai dit, la voix,
tracs
la
que nous allons nous attacher
puisque

le judicieux

la nature

les

d'une

fixes,

l'infini

prtendu,

je prouverai

profonde
au moyen

lmens

pouvons

on l'a

de rflexions.

arbitraire.

tous

ramener

faite,

caractres

voix est teinte,

que

ne puisse,

seul

comme

raison

qu'on

comme

aux

une

par

je

et ceux
en gnral,
et
jets au hasard,

d'tre

arbitraire,

caprice

talent,

du discours

partie

prennent,

assez

un

bien

Ces.lmens,

C'est

d'un

loin

mon

de

les langues,

en particulier,

produits

pas

pour

la faiblesse

par

composent

qui

l'explosion

au contraire,
n'en

tromp

hbraque,

grammaticale

cette

point

les mots

que

de la Langue
forms

suis

que
d'en

les rapporter
5

je

rduire
a leur

GRAMMAIRE

34
A.

L'homme

B.

.3 S

P.

PH.

tout

TH.

toute

AH

. U.

OU.

tout

Y.

au bruit,
&

tout

tout

centra).

objet
demi
toute

canal,

de la

organe

de l'homme

tout

ferme
enceinte,

nourricier:

abondant,

objet

rciprocit.

ce qui se rapporte

Feau.

L'OBeiMe:

au vent

Z. S. SH.

prin-

L'haleme:touteequianime:l'air,!avie,r'e.

L~ceU

W.

comme

son habitation,

toute

la limpidit,
1 1

de l'homme,

Le sein:

division,

H. EH.

!1

collective,

creux.

objet

DH.

unit

de la terre.

La gorge
la main
de prendre
l'action

et dans

D.

et dominateur

son intrieur,

&.C.6H.

T. M

comme

La bouche

parole
A~

lui-mme

matre

cipe,

HEBRAQUE,

Un

une

huniere,

fedat,

ce qui se rapporte

tout

au son,

le nant.

le vide,

bton,

un

flche,

les. armes,

arc;

les

iBstrumenaderhomme:touiob}etaUantunbut.
F!

H. H.
tout

CE.

Un

ce qui exige

ce qui excite
T.

TZ.
asile;

Une
un

Le doigt

M.

toiture

N.

Q
1

un

peine,

de

sret,

lieu

but

une

un

effort

tout

ordonnatrice

de re&tge

:mn

fin.
tendue:

de l'honmie.~mam

tout

c~oi~
P

et qui sertJ~mastiestE~

s'lve,
se jdj~
qui s'tend,
la &miaa~:
toui ~e~t~es~
de l'homme,
chose

'L't

LappodU~nde~ieBB,me~unSs:~m~~
tout

Une

tre

arme

produit

c'
tON~ ce qui~erb

tranchante:

lele dtend,
dfen
:.4< f~,i~
~t
eSbrt
e~r~~t
R.

une

et formateur.

conque:
p

un

terme,

La compagne
Second

travail,

natureBe

la chaleur.

dique m puissance
L.
Le bras: toute
Q

un

de l'existence

image

champ,

pour.

loi.
pour

lbi:

i'tmfmm~),
h'"

ir.

Lateted~rhomm:tOMtce~poss~d~en~
mouvement

propre

et

dterminant

r:

CHAP.
Maintenantil

observer

faut

. II

III.

35

ces caractres

que

ne reurent

inventeurs,
de la pa*t de -leurs premiers
et qu'en
en renfermaient
l'tat
dj l'ide;
passant

que

symboliques
firent

que

mmes

de .Mg7M~ qu'aprs

fonctions

au dehors

manifest

~M

je l'ai annonc,

comme

mais,

objets

la pense

absh*activement

prsenter

avoir

est

d'abord

des <S~7M~

comment

produisit

un nom

et comment

produisit

un

Prenons

signe.

au moyen

ant

la voix,

devient

la femme

la syllabe

esprit

,ferme

aM

qui la distingue

quelque

tre

de ses lmens

l'ide

de Mre

sur qu'eBe

lui

les
tout

car

wwM

celle

sphre

de
de

de Mre.

Si

pourquoi

je ren-

et comment

je puis
la seule

-je lui rpondrai

la

s'non-

des facults

celle

me demande
a M ou Ma,

figur,

et les organes

c'est-a-d~re

effectivement,

type

D, M, qui,

le son

s'applique

syllabe

A~&~Nt~KC.'
au dehors,

par un

e signe

exemple

dans

la Langue

caractris

ou Ma, et

donner,

de ces

remplir

se manifestant

primordiaux.

cette

s'y applique

j'aie

preuve.que

le ~g~

de scepticisme
dans

facults

les

~~tM?

minemment~

attaqu

ils ne

un nom.

le nom,
pour

de signes,

ils ne purent

&MT~C/O~CTaN~

de dcouvrir

Essayons

qu'ils

Or~HM

parce

de vritables

ces figures

que

o il s'enve-

matrielle

celle des
les langues
du Monde,
depuis

Chinois
celle des Carabes,
la syllabe
a M ou Ma s'attache
jusqu'
.1l'ide
ee, de~M,
d~e 7.l~er~ aB,.$, Pa ou a,'
ceUe de
de pre. S'il doute de mon
Pa, celle
aP, a,
c'est

lope,

dans

que,

asserdon~

qu'il

me dise

comment

des

distances

dans..la
pression
Mais
de

Djcoave

inne

de

~t

tht

s~gne
c'est

Hobbes et de ses

se faire
inconnus

sijgrandes,

s'il

~st fausse

qu'elle

il peut

sugnincation

eRe

toutes

tant

que

les uns

doute

de peuples
aux autres,

si ~ette

cette'syHabe,

n'en

point,
divers,

se sont

syllabe,

n'est

qu'il
jets

accords
point

l'ex-

de Ja jcnaternit.
un~vnt

disciples

grammaticale

ne.saaicaien.t

que

tous

fies sophismes

branler.
5.

36

GRAMMAIRE
sur

Appuyons-nous
sont

les

ides

de Fide

n'est-ce

point

N'est-ce

de

est

arriv

aussi

loin

de

la fcondation,
de cette

natre

mouvement

ce point

jusqu'
et plus
dans

renfermes

s'attachent

qui

Quelles
ou

d-

qui

loin

que

l'ide

au caractre

de ma
moi?

Eh

toute

source,
de

exploration

de

plastique,

ne

qui

cette

bien,

foule

Mre,

est

quel

le

lecaller

puisse

toutes

d'ides,

ou

s'attache

ou

elle

la reprsente,

qui

d'action

?P

etc

~e

de la

ide

force

Grammaire,

primordiale

typique

la multiplication

extrieur,

de moyen,
etc.
de foyer,
de poursuivre
cette
inutile

teur,

figur,

abstractives

pas

de

et passive,

propre,

Il

l'ide

Ne voit-on

formation?

lieu

ou

et poursuivons.

fondamental,

3M ou Ma ?
par la syllabe
primordiale
reprsente
de ta fcondit,
de la multiplicit,
ride
de l'abondance?

point

excite

ce point

relatives

coulent

HBRAQUE,

au signe

en

dcoule

et

le suit.
signe

Chaque
pement.
tronc

des mmes

part

est comme
un arbre robuste,
La parole
commence
par des embranchemens
unique,

bientt

se dploie,

s'tend,

Et que
de ~M<M,

n'tonne

chinoise,

primordiaux,
mille
quatre

s'est

caractres
une

jusqu'

y conserve

oe force.

Cette

les langues

drives

se forment,

s'identifient,

et s'enrichissent

appartenant

plusieurs

perdent

leur

nuances

de rimagination,

sentiment

ainsi

est neuve

langue

synonymie,

et de l'expression.

de huit

que

et voisine

force

si petit

nombre

clefs

appeles

Koua,

je J'ai

caractres

quarante

et mme

quatre-vingtdit.

dj

de la nature,

se-fondent

les

tants

d'abord

unissent

par

unes

dans

foul

isoles,
se

te~Me

m~r

d'une

mutuellement

et

d'un
s'lanant
mais qui
rares;
de rameaux
dont

s'teihtinMnsiMement

peuplades

<

d'un

cent

quatre-vingt,

drivs,

mme dvelop

et se confondre.

deux

d'abordrduite

leve

qui,

dcoulant

au moyen

le

infinit

se mler

d'ides,

C'est

point.

que la Langue

plus

par

immense

ce nombre

en une

se divise

finissent

entrelacs

les rejetons

Or,

et acquiert

principes

colorfdti

en se prtant
a toutes
du ~M~ est
La force

~satutrs,

de t&o~,
nu~e

que

qui,

runies,
toutes

les

les dMCtes~es

du

la pierre

d~ touche

CHAP
au moyen

grammaticale,
d'une
tiquit
Dans

souvent

par

il ne

cde

Cette

langue,

une

qu'

37

comme

gar,

des -Ages

analyse
un

Ce n'est

~!o<KMM car je n'entends


ou

d'un

par

le caractre

signe

je leur

au

en hbreu.

du tronc
toutes

le nom
constitutif
ou

en conserver

et

et plusieurs

videns,

donnerai

dessch

les formes

commencement

sans

l'expression

ainsi

point

le caractre

que

plac

qui,

en modifie

mot,

alors

mais

du ciment

reconnaitre

sorti

vigoureux,

rejeton

revtu

toujours

fondu

press,

est trs-difticile

opinitre.

isols

s'emploient

racine,

de l'an-

erreur,

le signe,

de la langue
en a conserv,
en petit,
primitive,
toute
l'action.
Les signes
tous
y sont
presque
mme

sans

juger,

exemple,

souvent

bris,

et de la rouille

idiomatique

on peut

de laquelle

modernes,

langues

le signe,

dans

quelconque.

langue

nos

HY,

aucune

de

re-

~d'une
la fin
par

lui-

mme.
Je passe,
braques,
~raux
primitives

toutes

ces explications,
l'indication
des ~gMM h un nouveau
des caractres
c'est--dire
dveloppement
de la Langue
considrs
sous le rapport
des ides
hbraque,
et par lesquelles
ils sont constitus
qu'ils expriment,
~gMt~
aprs

de ces mmes
ides.
reprsentatifs
caractre
H A. Ce premier
d<~ l'alphabet,
idiomes

connus,

Les

ides

qui

la dtermine.

B. P.* $igne

qu'il

est le signe
sont
exprime

et

paternel

viril

dans

de la puissance
celles de l'unit

de

image

tous les
presque
et de la stabilit.
et du

l'action

principe

intrieure

et

active.
A

G.

Ce caractre,
celui

nique,
drivant
D.

Signe
dcoulant
H

OU.

des

qui

offre

organes

ou de leur action.
corporels
il exprime
divisible
et divise
ne

de l'abondance
et toute

Ce caractre

est le signe orgaet de toutes les ides

canal,

matriel,

de l'enveloppement

de la nature

La vie,

d'un

l'image

ide
offre

toute

ide

de la division.

abstraite
l'image

de l'tre.
du mystre

le plus

profond

38

GRAMMAIRE
et le plus

inconcevable,

point

spare

qui

!e signe

~nuniquant,

d'un

de

l'autre

tnbres
plus
t

qui

n'est

ct,

dans

et du sens

Z. C. S. Signe

se liant,

le signe
des
que lui-mme

avec

<,pM M'est encore

matriel

et

iev,

.plus

sa dgnrescence,

dmonstratif:

l'un

signent,
l'existence

abstraite

image

la vie., rexistence

que lui.
de la manifestation

I. Image

de rternit

rituelle,

et l'autre

sonne,

perd toutes
o il ne peint

de lien

comme

mais

C.H.
sorte

qui

normale

Signe

du caractre
solue
la

M Ainsi,

signification
dont il n'est,

qui
H~ qui

plus

dure

qu'une

de mouvement

d-

rend

dcoule
d'un

~u Teste,

de

toutes

cot,

A la vie

n,

<:eUe4u

qu'une

espce

la dure

les

ides

~a nature

ds
ex-

plus

spi-

qui s'y
vocale
de

a l'tat

con-

une sorte

matrielle~
comme

lui-mme

du <:aTactre

sert

beaucoup

vie ruchie
et

reoit

tenant,

Ce caractre

en passant

ses facults

assimilatifC'estune

de moule

qui

et lgislative.

dans

remarquable

ou

t,

les

la vie relative,

signe
potentielle
et de toutes
temps,

des

caractre

rapportent

H et

entre

et de la protectioa.
Stgne de la rsistance
lien entre
"t
M, qui sont l'un -et l'autre
pressifs

unit

lumineuse.

absolue,

d'une
l'image
de travail,
et d'action

d'effort,

du lien qui

est le signe de l'existence


lmentaire
sorte
et s'attache
aux ides
d'quilibre,

assimile

il offre

lui-Steme

que

de la rfraction
symbole
C6[. Ce caractre
intemdiaire

. H.

T.

comTMtNre il'au~e
qui fait passer d'une
avec le signe de la tumici'e
etdusens
ct,

abaiss.

choses
H

do mud
<Mt du
l'image
qui runit,
le nant
et l'tre.
Ctest le signe convertible

universel,

spirituel

HBRAQUE,

et passagre,un~

les formes.
du signe

de la

lmentaire
signe

H drive
vie

ab-

il joint

organique~,

de renforcement,

L. Signe

dumoMvemettexpanaif:ils'appuque~4outes~I)ea~
d'extension,
d'lvation,,
d'occupation,
de posseMion.

~omme

CHAP
il est l'image

nal,

signe

Il.

~9

de la puissance

drive

qui

de l'l-

vation.
!Q

M.

et femelle

maternel

Signe
Faction

extrieure

mots,

devient

l'tre

dans

et passive.
le signe

et plastique

Ce caractre,

collectif

En

0
ou

indfini,

l'espace

local

signe

bien

image de
la fin des

employ
cet tat,,

il dvelope
il comprend
sous un

mme

tous les tres d'une


nature
rapport
identique.
ou rflchi
N. Image
de l'tre
produit
signe de l'existence
et corporelle.
Comme
caractre
dividuelle
final, il est le
et donne

augmentatif
sion
D

individuelle

S. X. Image

la chose

dont

qui le reoit,
est

exprime

signe
l'exten-

toute
susceptible.

de toute

circonscription
sigue du mouvement
sa limite circon-~renciellp.
en ce qui a rapport

culaire,
le lien
y

au mot

in-

et repli

renforc

S. W

Signe

relations

du sens

cirC'est

sur lui-mme.

matriel.

C'est

le signe

t considr

dans

ses

le son vocal y dgnre


physiques.
Lorsque
il devient
son tour en consonne,
le signe de tout ce qui est
et mauvais.
courbe,
faux, pervers

PBL F.
tre

purement

Signe
sert

de lien

l'tat

Ce carac-

3 et 1, B et V,

de consonne

en y ajoufantson

significations,

ce qui y a rapport.

les caractres

entre

est pass

dernier

et de tout

de la parole

il participe

expression

ce

lorsque

toutes

propre,

qui est

toutes

les ides

leurs
l'em-

phase.
X

TZ.

et terminatif,

Signe~nal

de solution,

de terme,

scission,

il indique

ment

des mots,

dont

H est le signe

il a tendu

se rapportant

alors

p et du caractre

le mouvement

plac
il reoit
t,

de but.

et !1

Plac

de

au commence-

qui porte

vers

le terme

la nn,

n marque

cette

du caractre
y. Il drive
la scission
de Fun
galement

le terme

mme

forme

marque

et de l'autre.
s

Q. K. ~tgne
image

do la

minemment
fbfme

compressif,

agglomrante

astringent
ou rprimande.

et trancuant
C'est

le carac-

GRAMMAIRE

4o
tre

3 entirement

ment

physiques.

universelle

matrialis
Car voici

R.

"1

donnant
de tout

Signe

et

ginel
quant
SH.

frquentatif
a leur mouvement.
de la dure

Signe

Ce caractre
et il joint
tives
D

des

.la Langue
drives

sion

drive

naturelles

P,

l'existence

des formes.
bon

propre,
du

image

ou mauvais

renouvellement

signe orides choses

et du mouvement

relative

du son vocal

pass

son

originelle
expression
et D.
caractres

qui s'y rapporte.


l'tat de consonne

les significations

respec-

et
de la rciprocit
image de tout ce qui est mutuel
du caracSigne des signes. Joignant
rciproque.
l'abondance
la force de rsistance
et de protection
du caractre~,
tre"~
dont il est lui-mme
ride
de perfection
le symbole.

TH.

Signe

Vingt-deux

faite

mouvement

purela vie

de la nature

l'effort

aux formas

le moyen

aux objets

des signes

lmentaire,

tenant

la vie assimile

et s'appliquant

la progression

l'existence

H,

matrielle

HBRAQUE,

signes

telles

sont

les bases

sur lesquelles
hbraque,
la mme
qui s'attachent

s'lvent
origin.

de ces bases
livre

une

simples

sur lesquelles

repose

les langues
primitives
De la connaissance

la connaissance
de leur
dpend
aucune
clef laquelle
de leurs racines

gnie

leur

ne saurait

ou
par-

possesrsister.

Emploi
J'aurais

pu

des 'S~K~

exemple

<t~ <&<i~N~OM.

m'tendre

de chacun
beaucoup
plus sur la signification
considrs
comme
si gavais ajout aux
&~M~, surtout

de;'ces caractres
ides gnrales
des ides particulires,
qu'ils expriment,
quelques-unes
ou abstractives,
relatives
mais pen
ncessairement;
qui s'y attachent
dis assez pour
un lecteur
attentif
ce travail
Il
se livrer
qui voudra
trouvera
d'ailleurs
dans
la suite
un nombre
de cet ouvrage
assez

CHAP.
sidrable

et de dveloppements,

d'exemples

et lever

tous

Comme

les doutes
)en'ai

et que

cours,

qu'il

aurait

pas encore

parl

ceux

de mes

la connaissance

que

composition
trai

toin

plus

ne point

pour
qu'il

laisser

est en moi,

la puissance

du

Soit

qui

emplacement.

trop

mot

et pour

franais

faut

soit

allions

nous

que

la Langue

voir

que
faire

ayons

rautre/?&'&ous
du second
degre~
commune

avons

du

Il est vident

(*) An

Or,

moment

j'tais au bureau
Miaistere

~as annonce
le chef

suffisent

mme

commeje

en s'clairant

dterchaM

de la division

Jn

alors.

le mot 6 anprcdent,

tn'tn~fMHpit,
t'<'

teci,

miUtaires

Q~)a tt&vaiHtm

par !a paragraphe

T. 't.

parce

me

soit
l'une

chercher

primitif
les deux mots

izt, une

donner

emplacement
aini&tratif

franais,
ide

a faire

nous
et

platect,

origine
que nous
est

~&K'<

ou

de rsistance

un

de troupes.
term'nd,

que

l'autre.

par

mot

ce

par

l'tymologie

le celte

du

rappor-

les change~
qui le com-

dans

que
l'un

place.

obtiendrons

latine,

sans

a interroger

o j'crivais

des Oprations

ac-

trs-

de le

qui redressera
les caractres

l,

constitutive
que la racine
le Signe nous indique
dans

de la guerre,

Prcisment

arrterons

et du tudesque

nous

nous

la Langue
nous trouverons

qui consisterait

latin

obtenus

aT ou aTZ.

nous

d'une

est ici,

simple

sur lui, c'est

allions

tudesque,

dans

j'exercerai

connaissance

qu'une
le mot

la langue
d'o il drive
directement
du premier
moyen une tymologie
degr,
mens
dans
s'tre
qui pourraient
oprs
Ici,

autant

satisfaire,

au hasard,

pris

ter

posent.

Seulement

l'attention,

fatiguer

II ne

pour

que nous

opration

diffi-

comprendraient

compos.

(*)

de l'tymologie

supert~cieUe
La premire

hbraque

de ce travail.

imparfait,

et visiblement

le mot,

me

par
et l'utilit

sans
un

du dis-

la composition
ou la dle moyen
du Signe,
je remet-

ce chapitre
sur

sa marche

fondamentale
partie
n'ont
de la Langue

en donne,

la forme

Signe

Ab~,

lecteurs

la curiosit,

commune

ception

du

que je leur

dmontrer

assurer

pour

pu concevoir.

si je proccdais~rusquement
des mots hbraques,

cilement,

Ht

nt;

travail
Mon

je repris

en retenant
grammatical,
venait Je m'occuper.

relatif

un

travail
mou

travail

le mot m~me

poor
6

ad-

qui

GRAMMAIRE

4.
de protection,

et dans

donc

une

chose

rsistante

Mais

quel

est

le signe
de droite

signe L, celui
chose
tendue

de toute

mots?

ou une

et borne,

cette

gauche

chose

de fin. C'est
et finale.

protectrice

et qui en fait un nom,


orientale?
c'est le
la manire

de toute

ou

late,

de borne,

racine

suivant

extension,

comme

7.~< est donc

possession.

tendue

et possde

C'est

comme

une

&

le signe

une

chose

nous

a prouv

le mot

que

simple

Mon
action

sous

mens,

en latin,

excellence;

du mot

la racine

tial M et le final
quelque

nous

devons

Ici nous
reflecliie

connaissons

est un compos,
d'abord

S ou

encore

C'est
racine

dans

chose
nous

degr

BfM-~<K'e-Men~
de
les tmcns

en

prcise,
premier

Ces

deux

mots

de recourir

au

mens

ou

laiss

relverons

la langue

de re-

franais,

une

degr

de

restera
caractre

ini-

loin< La racine

~t,

second

tom~~l~

mme

des

mu-

s'expliquant

yna~aous

plus

donne

nous

degr

avoir

sorte

Latins,

c~est a elle

arrter.

ce que

voyez;

examinez

la traduction

le signe
individuel

du premier

irK~,

du

prenions

ou ~V, aprs
D, que nous

prcisment

c'est--dire,

ou une

cherchons

nom,

L'tymo!ogie
en tudesque.

dispensent

~V,

ten-

un plat,

le mot

la terminaison

a un

ajoute

nous

dans

bien,

le signe de la vie absolue


voyons
ou produite
N, unis ensemble
pour

C'est

l'tre

nous

que

caractre

M<, chose

fixe et dtermine
l'tymologie

a ces

de ce changement.

et ~M~

Soit

l'tymologie.

exprimant

tendue

qui,

le t en c, comme

qui,

nous

explorer

par

entendue.

tuellement

a cette

centrale;

Examinons

adverbiale,

viduelle

et

~ArM~, duquel il

sa composition.

MM'

sens

la ralit

Maintenant

ticulier.

un

d'une

en changeant

place,

nouveau

signe qui imprime


active
P, celui de l'action

et dterminant

fait

due,

est le second

quel

intrieur

aurez

de terme,

ide

est irrcusable.

Ensuite

que

c~z, une

qui gouverne

en procdant

Cela

HBRAQUE,

exacte

lumineux,
le plus

voisin

signifie
sur

E et celui

tout tre pardsigner


en latin la racine
EN, voici,

ce point

de l'hbreu
comme

de l'existence

dans

de l'tre

cette

existence

~K/

Si vous

le grec
absolu

e~o, (Edn)
si,

indiajoutez
vous

au contraire,

CHAP

4:

celui de la dure comme


en tez le signe de la vie, pour y substituer
le latin in, vous aurez Ftre le plus restreint,
le plus centralise.

vous
dans

intrieur.

le plus
Mais

terminons

renciel
de

III.

!!,

S, nous

l'homme.

nous

rextcricur

Quant

la forme

des

latins

restreinte

donc

en tcte

toute

du mot

le caractre

f/M-~K'ecause
et cela,

d'elle

se prsenter

de la mme

action.

M, qtt'

au-devant

N,

jamais

pouvait

dcoule

syllabe

mots

avant

l'tre

et, soit qu'on


touelle caractrise

source

en ou in,
correspondans
dans un point
dtermin,

ou intrieur.

si j'avais expliquer
le mot franais
~M~!qu'il signifie le mode propre
d'aprs
lequel une tendue
comme
est conue,
ou se prsente
au dehors.
~aee,

je dirais

fixe et dtermine
cet

reste

la langue-

qni~

n'oblige

que

au lieu

qu'on

au moina

est beaucoup

que

je viens

plus

facile

en soi presque
tous
possdant
trs
rarement
l'tymologiste
ne peut

au. latin
mcursioM

et le phnicien,

du Signe

emploi

franaise,

hbreu,.

quentes

et n'a reu
jamais

et

extrieur

se modifie

laqueMe

qui se trouve

EN,

le signe

propre

ces donnes

D'aprs

Au

ne

gnr

l'existence

cement,

l'origine

P, qui ne souffre

Cette

la drive

em,

l'intelligence

se manifestant
l'intelligence
cherche
de la terminaison

mens,

d'aprs

la racine

si l'tre

gnrateur.

Voil

initiale

elle reprsente

comme

le moi

extrieure

la syllabe

de la consonne

jours

aurons

et circonte-

circonscriplif

cn~, l'esprit
corporel,
ce mot par
ensuite
rgir

et produisant.

elle exprime

par le signe

EN,

obtiendrons
Faisons

M,

plastique

ment,

la racine

oprer

en franais,

et au tudesque,
dans

dont elle

dont

d'exercer

sur un

mot

de

plus

sr

en

et beaucoup
se&lmens
a sortir

sans

tre

il drive,

constitutifs,

de
forc

et sans

le celte,

sa souche

primitive,

a reu,

en diffrens

temps,

son

lexique

de recourir
faire.

de fr-

et d~ns

le grec

un grand

nombre

d'e~presaionst

G.

GRAMMAIRE

44

HBRAQUE,

CHAPITRE

J9~

<S~e

IV.

JRccc~e.

/?/'o<~MMC!~

. I.
J!)<g~<?.MOM~MT

de montrer

tch

J'Ai

et sa puissance
de revenir
J'ai

son
ici

de mthode,

ne craignons

notre

assurer

de la Parole,

pas

marche.

la voix,

le geste

pas

qui se trouvt
Cette

intresse

et les
la lu-

c'est

puissance,

mme

par

le sceptique

en doute

la rvoquer

sans

s'il

& s'en

et capable
de ~s mfttre
emparer,
la Volont.
Je m'abstiens'de
nommer

di~icilement
car, outre
conu,
qu'il serait
principe
Mais l'existence
le lieu d'en parler.
de la Volont
ne

nie,

impor-

le soit, le mouvement
et
moyens,
ces lmens
et ces moyens
existeraient
vainement,
en mme
une puissance
cratrice,
temps
indpendante

mais

en oeuvre.

lmens

sur cet objet

un moment

mieux

du Signe

l'origine

comme

tracs;

n'existait

encore

tS~j~TM.

CO~M~M~~M

prcdent

de manquer
pour

pas,
comme

dsign,

mire

d'eux,

nos

J~M~M!

le chapitre

nous

m'accuser

sur

caractres

dans

arrtons

dt-on

et,

tant

et

~Pr~M'~e

le plus

dtermin;

le vouloir,

et par

ce n'est
saurait

pfisqu'ilne
consquent,

pas
tre

pourrait
~a re-

sans

connaitre.
Or,
ne

la voix

peuv:'nt

Volont,
venir

articule,
tre,

qui,

que

et le geste
l'expression

s'emparant

et
ses interprtes,
si la Volont
Cependant,

du

son

rncnir

est une,

affirmatif
de
et
au

la

ou ngatif,

Volont.

C'est

du

mouvement,

dehors,

ses

toutes

ses

annotions

ajUectiotts

ne sont,

et

c'est

la

elle,
les force

de-

intrMMres.

quoique

di-

CHAP
tre

verses,

doivent

mmes,

pour

tous

les individus

voulant,

et afnrmant

sa volont

la mme

ne sont

mation,
pas

un

par

le geste,

ne

homme

seul

ou

se manifeste

Je

ft

qu'il

oM<ctt~?

inflexion

et le mme

cela

reste
tour

tait

aussi

ne puisse
qu'on

une

pas
C'est

et qui,
facile

une

et il n'est

taire

qu'il

le

qu'on

Il

prsente.

puissance

identique,

d'un

rayonnant

entendre
ou

t'aime,

chose

de dmontrer

te mme

n'ont

volitif,

foyer

c'est

que

galement

comment

et entranant

sens,

pourtant

de

Commen tant
n'auraieni-ils

et de l'analyse,

la mme

le mme

pas

l'origine

inconnue

prsent

jusqu'

mais

son

la Parole

serait-elle

de savans,

arms tour-a-

pas rsolu

une question

de conventiom;
dans
l'homme?!!
n'y a rten
pour
a ceux de mes lecteurs
)'cspcre te faire sentir
qui voudront t
mais je ne promets
une
avec attention
pas de leur prouver

importante

la Parole,
suivre

vrit

de cette

d'une

trop

nature

haute

la manire

importance

pour

des

gomtres

qu'on

doive

sa possession
la renfermer

est

dans

une

algbrique.

quation
Revenons.

sont

organes

geste

la ngation

on

de la voix,

I'af1!ir-

accompagnent

h peindre

auquel

ayant

geste,

facile,

de la synthse,

aussi

!c

aussi

Mo~,

les mots

lont

la terre,

qui.

et par la seule force de la Volont,


que le geste ou
l'afnrmation
ou la ngation,
affecfs
se transvocale,
et comment
il arrive,
en des mots divers;
par exemple,
que

forment

me

de voix

convention

.l'inflexion

si

un homme

Ainsi,

sur l'autre

voudrais

sans

les

respectivement

le geste, ou par l'inflexion


vocale,
que tout homme
qui veut et afnrme

destines

spontanment,

va se rflchir

tre

par

ne veut
qu'on
de convention.

ou

45

les prouvent.

qui

l'inflexion

par

I& y avoir

saurait

qui

sur

veut,

qu'on

cenx

point

1.

c'est--dire,

identique

affection
pas une autre
chose.
Le geste et le son

n'prouve

hait;

V,

son et te mouvement,

Le

modins

approprie

mouvement
n'ont

est
qu'une

mis

par

ette

c'est-

<'et

eKet,

te

dtermin
dure

et
instantane,

son
change

dire
est

la disposition
qu'a ta (av<-ur

articul
en
fugitive.

geste.

de h' Vode

<'tc!t:tttg
Mais
S'U

ta
hnportt'

certain
en

~oix

voix

et

te
ta

GRAMMAIRE

46
volont

de l'homme

nifeste

au dehors,
presque

itser

ni peindre
son

main,

le hua,

comme
l'un

aux

afetions

alors,

ne

sur l'corce

des lmens

les

de

fconds

plus

du

et a l'aide

de la

un

le secret

d'efforts

l~aSesion

le geste

traces~

qui,

dpannent

vocale,
tendent

moyen

impour

sur la pierre,

langage,

a l'homme

lui

ressource

des caractres

l'origine

et symbole

et prsentent

empire,

ou de graver

des arbres,

imagejlu~este,

force

trouve,

Voila

et cela

aucune

ma-

qu'elle

eUes-mmea,

du mouvement,

expressif

dtermine.

des aHections

trouvant

elle s'empare

le plus

a d'ahord

qu'elle

son

survive

organe

de dessiner

que le souvenir

de faire

tou)our&

porte

HBRAQUE,

rapidement
de com-

inpuisable

binaison

t n~y a rien de conventionnel


dans leur principe
car Mon
oui: un homme
est toujours
est un homme.
Mon, et oui toujours
Mais,
comme

forme

leur

la volont

premier

et elle peut

d'arbitraire,
mention

pour

n'est-ce

jamais

et soumise

caractres
parlent

leur

qu'au
aux lois

sein

d'une

d'un

tandis

Cependant,
ainsi
symbole

de deux

le~ geste.

Celles-ci

autres

Fhbreu,
temps,

on

les caractres

choses

qui

naissent
le fruit

l'inflexion

doit

s'attacher
et les

n'en
de

que

l ou

Tous

lei

pour

celui

tracs

supposent

<PuBe

s~ppo~nt

pa~,

l'ianeao~

spontane
Dans

et le geste

caraetres'comme
comme

les
ont

criture.

convention,
sont

le

~a'c~e

et

de la Volont.

Langues
disparu

semblables
depuis

au seul
le langage

parce
d'un

qu~

pom~pubHer

les

sont

hommes

besoin

une

rencon~e

l'tathssement

de la rflexion.

coualdter

la civilisation

pour

Pxp~S~

vocale

Aussi

tels sauvages~~pa~ssenttFe,
mais
tous n'crivent
pa,

il n~~Mit

aux

tr& sr

eon~

usage.

qu~an

civiles.

assez

d'une

leur
dans

le

prouve

s'y glisser

besoin

avance

convention

de le dire,

sont

du langage,

de

qui

rgulier,

en est toujours

qu'il

je viens

ides,

hommes

besoin

quoique

que

peuplade

leurs

soit

et autoriser

gouvernement

des

nullement

langage,

qu'it

On peut
quelconque.
l sont
aussi les formes

soient

qu'ils
n'est

pour

authenticit

etse communiquent

qu'il

assez

criture
tracs,

pourvu

reste

varier

assurer

d'une

l'usage

Les

du dessinateur,
beaucoup
de peindre
ses afections,
il peut
dpend

lment

lui-mme

longqui
tout

CHAP
entier,

en faisant

tablis

C'est

des

ides

abstraction

ce

fondamentales

de signes

a sufn

ce que

les

la formation

en sont

qui

Je

reprsentatifs
suivrai la mme

cette

quantit

petite

de cette

drivs.

et la

langue,

d'abord

Fxaminons

Racine.

une

par

j'entends

Racines

ils ont

laquelle

signes

hbraque.
comment

des

les mots

par

constituant

successivement

de tous

composition

en

de la Langue

en montrant

mthode,

47

de la convention
fait

j'ai

que

II

FV,

11
de la ~ac</M

Formation
Une
sulte
de

Racine

et ne peut

est,

de la runion
deux

Racine,
ainsi

signes

au moins,

parce

que

dire

autre

de deux

qu'en

Ce n'est

signe.

car

reprsent

un nom,

mais

constituer

le signe.

Lorsque

il devient

en hbreu,
dont

de relation
divers

ports
La
tre

peut

et des verbes
pas

tre

Je dis

constituer

une

renferme,

n'tant

pour

l'influence
constitu

comme

se prsente
un

au plus.

saurait

d'tre

effac,

entirement

et sans

bissyBabique,

s'est

le signe

l'expression

ne

avant

ce que j'apple

des noms

Racine

ce nom

ne

se dvelopper,

pour

elle r-

monosyllabiqd~

qu'il

le signe,

que

Relation.

et de trois

seul signe

fondamentale

pas

que

au moins,

un

attend

germe,

tre

jamais
signes

l'ide

et de la

seul

je l'ai
dans

tel,

n'ait

dit,

pour

le discours,

c'est--dire

article;

une

dtermine

abstraite,

d'un

sorte

les rap-

entr'eux.

compose

cesser,

par

de plus

de trois

consquent,

d'tre

signes,

sans

au nombre

des

Tout
mot
de plus d'une
est nmots primitifs.
compos
syllabe
cessairement
un driv.
ou conCar, ou deux racines
y sont runies
ou bien

tractes

Quoique
comme

sous

ou plusieurs

signes

ont

t joints

au mot

radical

le modifier.

pour

cela

un

la
Nom,

tant

qu'on

ce rapport,

Racine

tymologique

Verbe

ou Relation,

la considre
aucune

ide

comme

tre
fort
bien
employe
puisse
rien de tout
elle n'est
cependant
Racine

dtemune

attendu
d'objet,

qu'elle

d'action.

n'offre,
ni

d'abs-

GRAMMAIRE
Un Nom

t~~ion.
n~H~re

un

ti~n~termine
comme

Nom,

lation.

Ainsi

la Racine

ploye

comme

spar

d'un

un

elle

c'est

comme
vers

de tendre

Ainsi,

la Racine

tible

universel,

offre

encore
semble

mme

en gnral

en tre

rapport
entre
bon
drives
recevant
exemple,
~<
Nom,
monde,

si l'on

si l'on

vers

c'est

un lieu,

une

c'est,

l'action

comme

en fait

un

sert

comme

s'en

en s'amalgamant
par
les
Tout

des

adjonction
suivantes
dsir

la matrice
l'esprit

=!l TutH

avec

desif

signes

qui sont

d'un

dignes

la

d'ure

dsir,

une

ap<
un

dsireuse,
l'incertitude

de la

indtermine

de vou-

Cette

Racine,

considre

grand

nombre

dracines

racines
qui

a l'tre,

abstraite
du
l'expression
'de la volont,
tablit

c'est

d'autres

le nant

un dsir,

dsigne

ou l'indtermination
que l'incertitude
l'un ou l'autre
objet qui peut la tixer.
droit
un
comme
primitive,
produit

conver-

encore

elle

Relation,

le signe

point

Nom,

l'action

de

tend,

de parler;

inquitude

c'est

chose

je viens

une

Verbe,

foyer,

dont

le germe

dire,

distinct,

Relation,

o l'on

qui porte

but

sans

objet,

comme

de la puissance

Ce n'est

lieu

une

au signe

Em-

agit.

de dsirer

de l'objet

Re-

la volont,

un

est,

uni-

et de la

rgion,

o l'on

ainsi

pour

sens

elle
un

de s'y complaire

modification.

tend

laquelle

une

Rela-

comme

lequel

desir;

objet

contre,

Verbe,

*?< qui runit

sans
ptance
vague,
sens obtus.
Employe

loir

une

ile,

un

de la puissance

dans

un

une

indtermin

mystrieux
image du nud
un sens plus vague que la Racine

et qui

volont;

toujours

des signes

dsir,

du lieu

abstrait
c'est
~jj~port
la sphre
o l'on agit.

prsente

d'activit

un

une

lieu;

quelconque,

le centre

la sphre

de quelque

particulier

action

Verbe,

en gnral,

Nom,

gouvernement

vivement,

comme

~K, forme

se fixe,

autre

une

la Racine

absolu

dsigne

lie lieu

un objet

exprime

rapport

versel

manifestation,

videmment

dsigne
un Verbe

soit,

qu'il

HBRAQUE,

on bien

primitives,

modulent
grande

On trouve,

en
par

attention

a l'intrieur
et iructinaht
comme
C'est,
agissant
de l'univers,
l'oeuf orphique,
le
le vaisseau
d'sis,
pythonique

etc.

agissant

l'extrieur

et se propageant.

C'est,

comme

CHAP.

l'cfict

comme

Tout

dsir

port

ou

de temps,
l'action

celle

abstrait

dsir

dont

dans

une

dure,

de remplir,

ou de durer

finale

comme

c'est,
dans

abstrait

son

exprim

dans

tout

et rien,

dans

it&

la

comme

Relation,

tourune

passion;

dans

sa volont,

c'est

le rapport

et ~K~M~, <K~RM.

par

tant

excite,

vers

C'est,

le but

desir

au propre

comme

la limite

Nom,

comme

Verbe,

dsir

c'est,

l'action

mme

de pousser,

comme

le

Relation,

exprim

harmonie;

c'est

ce qui embrase,

quelconque

de s'accorder,
comme

C'est,

comme

c'est,

comme

de convenir,

Relation,

le

Nom,

en

d'tre

abstrait

rapport

ensemble.

par

Je n'tendrai
est

un objet

caractre,

de sympathiser,

Faction
en

un

comme

qu'au Sgur.
s'accordant
avec un autre.

sympatisant,

un symbole,

rapport

toutes

.3f~

abstrait

fT~ Tout

dessein

la manire

'c~
daat~h

exprim
par chez.
livr sa propre
desir
ItK Tout
C'est,
impulsion.
le feu, la passion
comme
tout
c'est,
Verbe,
l'ardeur,

Verbe,

le vague,

suivant

d'entraner

l'action

Verbe,

tourbillon

de presser

rapport

Nom,

ou

le rap-

Relation,

se perdant

l'infini,

Nom,

Tout
desir allant un but.
ym
du desir,
la fin o il tend
c'est,
de hter,

c'est

l'espace

l'innni.

d'enveloper

brle,

comme~om,

d'envahir
comme

c'est,

on~n-

distant

on envisage
~lesir en subjuguant
un autre et l'entranant
fentra?nant
~1Pt Tout dsir
MIK
billon
comme
la force
c'est,
Nom,
sympathique,
cause,

de la cause

C'est,

l'espace.

une

de lieu;

s'pandant
comme
c'est,

s'vanouissant

de passer

quelcon-

par ~CM<

exprim

Tout

manation

le rapport
abstrait
d'aprs
lequel
a lieu <x c~M~ d'une
autre.

de s'tendre,

d'atteindre

une

d'maner,

s'lanant

expansif,

Verbe,

la dure

ou

existe,

4<)

la causalit

Faction
c'est

Relation,

intervalle

comme

l'effet,

Verbe,

chose

qu'une

~K
un

comme

c'est,

que

coit

lie la cause

ce qui

Nom,

V,

les exemples
davantage
de donner,
la suite de cette

les Racines

pas

hbraques.

C'est

sur

cet objet,

une

Grammaire,

la que j'invite

puisque

le letea~

T.
)}

mon

srie
en tudier

de

Su

GRAMMAIRE
J'aurai

la forme

HBRAQUE.

soin

de distinguer
les racines
primitives
ou onomatopes.
intensitives
Celles
de !a

composes,

pce sont assez rares


nombre
dans l'arabe,

o mille

Ce concours

imitatifs,

arts

de sons

On

hbreu.

nui

aurait

d'imitation,

ides

en

en

trouve

circonstances

locales

trs-favorables

es-

dernire

bien

plus

grand

les ont

fait

naitre.

la posie
et a tous les
au dveloppement
des

considrablement
les Egyptiens

vers lesquelles

universelles,

les

des Racines

leurs

dirigeaient

efforts

les plus grands.


Au reste,
si l'on imaginait
on se tromperait
beaucoup
que l'exploration
des Racines
en hbreu,
les mmes
difncuhs
offre,
que dans
les

idiomes

modernes.

les dbris

de plusieurs

sevelies

sous

.vateur;

mai&il
des

forme

des

n'en

Si malgr

idiomes

runis,

les Racines

les termes
les

sotoa

et ne peuvent

primitifs,

ainsi,
m'exprimer
maintenant
Examinons
ReMkMO&
des

Signes,
dm Signe
division
elon

sont,

au Nom,
simple

et

gure

attentif

qui

ne frappe

l'oeil

ce que

j'entends
l'ai

Verbes.

Elles

du Nom

au Kern,

maiurene~

e~ trois

du Discoursi~wec

la partie

<Sai<gaatwe

J'appttue

Rdation

rapport

du

au

Nom:

Relation

mdiqms

le* rapp<!B& <Ia No'nt

aM Nom,

Relattoa

M~erMa~c,

~Bbcas:~cs&c'~s~~VG~

en-

l'il

Langue,
vari
veut

de l'obser-

grce la
que sa pone-

faire

abstraction

e~~<&

de l'Etymologiate.
extraites

ellea

aw Verbe.

nominale

eeHe

<iara<se

~easplue'

enf

la

elles,

qu& matrqo~

a~RsmoM~~

ON) d'ui N~m

De l,

pR'8 d'ama~-

con~erweattte

au~ ./<~p&~

des

un rapport

t~a~ours

qwe )'iab&

espces,,

qt~

l pense

par

expriment
ou du Nom

ceU
su.NcR.

les ReIa~ioM.

par

dit,

laquelle

tcgie<

Signe

Cette

n'ayant

sur

profondment

tromper

en hbreu.

comN~

ou des

Noms

la plupart,

pour

native.
employs
par Moyse dans leur intgrit
il s'est gliss quelques
dans
d'Esdras
ehang<Mnens
dans les consonnes,
ces ehangemens
sont
et mme
SewB de terre,
s
presque
empcher
que la Racine,

je puis
Les

ainsi

peuvent

chaldaques,
un Lecteur

encore

les voyelles.-mre&,
tgers

levs,

est pas

c&raetres

points,

ces idimes

les matriaux

offre

tuation,

Dans

<M ~@cbe

ceHe

qm

et enfin

1~ rappo~
ee9

le

~aoB""5!

da

CHAP.

tions connues d'Article


mais

gueurs

sans

dfinitions

les

dont

gues
Les

soin

cela,

en hbreu,

grammairiens

viter

pour

les lon-

les distinctions

ni

ont

admises

dans

les lan-

une

espce

de lien

gram-

ils traitaient.
formant

Relations,

matical

5<

et d'Adverbe,

pour

les autres

II.

de Pronom

admettre

que

!V,

circule

qui

d'tre

Relation

entre

envisages

se rapportent

entr'elles
les parties

au Nom

au Signe,
ou

de l'Article,

Signe

mais

j'attendrai

pour

parl

du Nom

et,

traiter

pour

du Discours,

principales

ont

be-

et snivant
qu'elles
espce
espce,
ou au Verbe. Je vais donc parler de la

sparment,

dsignative

comme

j'ai

puisque

de la Relation

parler

de la Relation

fait

dj

connatre
d'avoir

nominale,
d'avoir

adverbiale,

le

trait

du Verbe.
La Relation
dans

la Langue

dite,

o~d~~cA?,

lation
Signe,
Nom

ou FArticIe,

dsignative

de Relation

interjective,

dsignative

de Relation

rapports

proprement

en ce qu'H conserve
une force propre,
et qu'il communique
il est joint,
une sorte
de mouvement
qui ne change
auquel

six Articles

Je compte

celui

trois

ou de J~t~o~MM,
et de Reprpositive
L'Article
diffre
du
principalement

oud'~p~c&o~.

ta signincatton
primitive
et ne se compose
mnt,

'Voici

sous

savoir

hbraque,

sous

se prsente

dont

f~,

~h?&

qu~r

et lui donne

comme

runit

troit

e-

caractre.

sans

la Prposition

y comprendre

de la foule

hors

l'existence

Par

qn~B innchit,

Driv

locale.

etse

rend

c~<

de ce,

objets

sous

tl dtermine
par

cca~,

semblables,

CM~parta

par

acceptions

simplement

les Articles

de c~

qui renferme

plusieurs

ou de division,

de dpendance
des

des

du signe

u s'oNre

!a prennre,

A'/Sz,

Relation

a6<, d~Az,

il s'y

plos loin. Ils n'ont ni genre ni nombre.


la sorte de mouvement
qu'ils expriment.
le Nom
c'est--dire
Il dtermine
qu'il tire

dsigne

Article.

enfrart~aTs,
une

seul

de ! vie universelle,

ride

Nom

d'un

du reste

rien

je parprai

tMnnaM~

rbb)et

que

en hbreu,

avec

ces Articles

de ce Nom

au

correspon

le
dans

seconde

n exprime
et se traduit
par

la troisime

il n'a-

GRAMMAIRE

5~

au Nom

joute
une

fin

devant

nuire

exclamatif.

et se lie

leur

mouvement.

dernire

accepou a la
sans

des

autres

Articles

alors

~r~c~

emphodque

en franais,

ce qui

par d, o&/ oA/

je le rends

moyens,

la plupart

emphatique

commencement

Je l'apple

je le traduis

et quand

cette

au

avec

sens

qu'un

Dans

indiffremment

il se pose
des mots,

il est plac

lequel

d'accent

espce

tion,

HBRAIQUE,

est

rare

ou simplement

faute

de

par le point

exclamatif!
~?

Article
dont

Il exprime
entre
d~c/~
II inflchit
le mouvement,
de

nion,
franais
vers
.Article

ou

possession,

par

<

au,

les Noms
une

de

la, aux;

ou entre

Relation

directe

concidence.

Je

de, JH,

des;

de la,

le

de ru-

traduis

extractif
entre

un Nom

instrument,

qu'ils

du milieu

de plusieurs
ordinairement
la, par

par le, par

Le

ou ~a~~
les Noms

par lequel

le rends

ou les Actions

ou une
sont

les

mouvement

Action

diviss
autres

dans

pris
leur

moyen,
ou

essence,

ou Actions

Noms

en franais
avec,

pour

de,

par

pour
distraits

similaires.
du,

en, au TMO~M, parmi,

l'Article

extractif

d~M~,

de la,
entre,

avec

plus

des parties.

en la,

<&MM~;

et sans

de force,

Je
des;
etc.
les
que

aucune

Ses analogues
chez,

avec,

en franais
tout
~~<M~d~~

etc.

~B~M~MM~&a~
ou les Actions,
la concomittance.

mais

ni division

extraction,
SOnt:eK,

Q,

ex-

est celui

inflchit

qu'il

sont

cet Article

que

ou M&~n~.
Cet Article
entre
caractrise
M~M~
peu-prs
ou les Actions,
le mme
Noms
mouvement

le,

t.
,1

pour,

~t~tc~

en

etc.

prime

en,

les Actions,

comme

la,

Le mouvement
entre les Noms
exprime
qu'il
est celui de la similitude
et de
de l'analogie,
Je le rends en franais
comme
comme;
par
comme

les;

CM, <e/ aM<

~Miw<Mt<e~bM,aMMt~Me,A~MM<ar,<9<c.
ou cow$~
Cet
.~ec~
co~oyM~

Je

M~fMC que,

~<

}1
Artic!~

en ~uniMant

les

<

CHAP.
opre

ractre

1 devient

passer

les Actions

iacutt

convertible

jonctif

On

rendre

et

dans

notre

langue,

cw~

et je
C'est

le sentir.
pour
ou je traiterai

soit relativement

le

du

pour

faire

au Nom,

soit

ment

dits,

qu'ils

se joignent

gouvernent;
agissent
Articles
lorsque
le Nom

ou avec

trop

pour tre

Les
peindre

leur

spares

du Nom

n'ont

accentue

par

la

l'emblme
conque,

etc.

pas

exprimable
oH il le soit de
faut

qu'il

Verbe

inter-

contiendront

les

de ces six Articles,

au Verbe.

et <~ /7M&'7/<'C~(M~.
ne restent
d'un

runis

seul

Articles

caractre

proprelittral
et

ou la Relation

au Verbe,

qu'ils

de plusieurs
caractres
et qu'ils
aux mots par un tiret,
je les apple
ils deviennent
des ~~M'Ao/M

ils n'offrent

avec
plus aucun rapport
mouvement
de l'me
qu'un

et n'expriment
caractris.

destines

pour

servir

de

lien

aux

et

choses

situation

de force

tr'elles

elles

ni.

composs

autrement

sur

point

remploi

d'examiner,

d'isolement,

Prpositions,

et du

relativement

i~oo~o~M

le Verbe,

en taisant

~MK~,

puis,

hbraque

connatre

au Nom,

ils sont
quand
isols ou simplement
ou

vu

le ca-

mouvement

n'est

gnie

se composent

intimement

prpositif,
dans cet tat

vif

venons

qu'ils

qu'autant

son

connais

Nom

De la Prposition
que nous

que,

n'en

Les Articles

dont

vide,

l'avons

franais

convertible

manire.

ncessaires

que nous

en

aussi

mouvement

exemples

ainsi

du

il exerce
temps
l'autre,
dont
ce mme
est
caractre

son

Chapitres

53

d'un

Mais

roger

I!i

le mouvement

le Signe

peut

par:

la mme

Les

cntr'cux

Noms,

universel.

IV,

ne conservent
une fois
respective,
plus de sens,
au contraire,
inflchissent.
Les Interjections,
qu'elles

qu'autant

le son,
qu'elles

elles
reoivent

qu'elles
le sont

sont

indpendantes.

l'infini

du sentiment

par

Peu

l'expression
qui les produit.

varies

plus

en-

ou moins

Elles

appar

GRAMMAIRE

54
comme

tiennent,

tous

lieux,

vais

HBRAQUE,

l'a dit un habile

elles forment

les peuples

portantes

ici les Prpositions


afin de fixer
connatre,

ces sortes

de Relations.

remplacent

les Articles

Je

tous

homme,

les temps,
tous
universel
(a)

un lan~a~e
et les

donner

tes ides

Je commence

par

les plus

interjections
du Lecteur
celles

des

Prpositions

de
qui

cits.

dj

~i~o~o~

~~?nMo/A'c

ou ~?K,

vK

~v~(M~MM

<&rcc~

ou ~JQ,

tQ

~f~o~/oM

c~~M'y/cc

remplace

rarticle

Q.

~Q.3 ou ~3,

~~o~tOM

~M~Mf~c

remplace

l'article

~Q~ ou

T~oo~oM

<M~MM<

n~

im-

sur l'emploi

un t

~JQ~

les

L'article

remplace l'article
rarticle

remplace

conjonctif

et

-?.

l'article

remplace

H.

convertible

1 n'est

pas

remplaable.
n~H

F~K

d&~TM~c.'

~~o~M)/?

n'a

point

d'article

corres-r

pondant.
E3A

0~,

mme,

aussi,

ainsi

que.

que'
.Ph~posi~a'ons

avec.

:~E~,C=~
:MK

:?3
~an,

et mme.

aussi,
ou

ou,

bien.

ni.

~Ph~~MMMMcK~MM~M~

sans.

~a,
:*TM

mais,

hors.

.,r;

nanmoins.

:G~
p~
:CN<T~,C3M:

hormis,
si,

que

F~o~B~M~M~~nc~
du

moins.

si.
~~<<N'&

peut-tre.
:'1Tt~

corrjonctives.

outre,
~.fort.

~4)Com't-de.Geb.:C~tMM.M<p.3S3.

de plus,
p~~ositit~ns

rxd~l~li,nes.

CHAP.
:~XK

V,

N5

de, chez.

auprs

, jusque.

~o~<~&

pour.

:~y3

selon.
car,

parceque.

cause

~7)1

de.

puisque.
puisque..

'~i~

disllrSl.,es.

~~o~O~<~<'M~

T ainsi donc.

~7

or a,

or donc.

comme.

~!Q7

e~c. ~&?.

INTERJECTIONS.

ah!

MK

::T~<,
:M1.n
T

! oh!

:n~n
T

ha!

ciel!

a!

or a! l! hol!

6h!

alerte!

h!

hem!

n~n
TT
:1

hlas!

ouais

plui--DIeu!
etc. etc.
Je

c~s

sur

m'appesantir
tions
tfabord

cpendaTt

sition

nous

et y joindre
d~ignative

correspondant.
Le ntouvement
inflchit;

est celui

d'al)onget

la signification
il en est

parcefpeson

et qu'ensuite
mina!e,

inutile

paraitement

usage
fa verrons
son

est trs-frquent
tout

ngurer

lequel

cette

Proposition

elle les met

et de

me

dispenser

de parler;

dans

la langue

de Moyse,

dans

des articles.

comme

liste,

de ces rela-

chacune

l'heure

a ctui

j'ai annonce

qu~exprime
par

)e ne puis

mouvement

rt~ que

de

particulire

une dont

cette

davantage

n'ayant

entr

en rapport

rinHcxion
C~estta
point

ls Noms
comme

no~
prpo-

d'artide

qu't
rgissant

56

GRAMMAIRE

ou rgis,

comme

elle drive.

Elle

substance

caractrise
Lie

chose

Celte

autre.
rendre

un Nom

qui n'est

des

la liaison,

l'ensemble

si l'on

me

hors
suppose
d'une substance

point

encore

indique

la

ce qui

la prsence
on ne peut

en franais,

Actions,

elle dsigne

la tute,

le toi,

dont

Prposition,

a la nn-im;

"flK,

la senc,

l'identit,

pas MMM; enfin

exactement

la spontanit

par un tiret

ce qui constitue

importante

le sens

et participant

du Signe des Signes ri, dont


la rciprocit,
elle est
quand

la sympathie,

c'est--dire

ce mot

du MMM~une

a cause

et individuelle,

propre

permet

de l'autre

~f~/M/~e,

substantivement.

prise

l'un

dpendans

Je la nomme

action.

HBRAQUP,

de

esprer

la concidence,

et la dpendance

des

choses.
La Relation
de

d'Article,

de la Relation
sera

ne

mens
aux

Prposition

et

Adverbes.

Mais
la

avanc,

que

Verbe,

circule

modifie

pour

leur

tend

gnative
qu'on
l'Article
juger

pour

positions
ne

la fois Prpositions
la preuve

la pense

du Signe,
du Discours
principales

et

et s'y

dsi'
que la Relation
par exemple,
et qu'elle
le devient
toutes
les fois
adverbiale,
avec le Verbe,
ou qu'on y joint
manire
absolue
franais,

de substantif

adverbial.

dans,

hors,

sont

des Relations

dsignatives,

dit

mconnatre

<F<?MM~
;~<* suis <~Jo~

que

commun.

sorte

les

il est

ce que j'ai
du Nom et du

une

on

point,
et j'avoue

en faire

quand
peut

en

fournira

parties

de lien

servir

d'une

sur,

que

par

trois

ces

devenir

l'emploie

mme

ne sera

adverbiale

seront

qui

extraite

entre

observer

peut

rencontrer

Relation

se distinguera
aisment
en ce que celle-ci
loin

Relation

mme

de la Relation

analogie

le rapport

ni peindre
les mouvemais ~ervir
de supplment
et ~ montrer
leur lieutenant,

dire,

Cette

distinguer

sous

les Noms,

ainsi

mutuelle.

cette

plus

de l'me

pour

on en pourra

On

je parlerai

et indtermins

dpendance
aussi facile

souvent

d'Interjection,

inflchir

devenir,

de considrer

je viens

dont

destine

point

Noms,

vrai,

on

que

nominale

confus

leur

dsignative

;y~

sur

cela

dans

MM<oM< hors

adverbiales
pour
quand
suis dehors.
C'est en cet tat

on peut
ou des Pr-

Ainsi

ce /)oMt< mais
on dit
je ~MM
qu'on

le& prend

CHAP.
les inflchir

pour

avec

l'Article.

Y, . II!.
Je

57
<&'<<a'M~ A? <~eAo~/

fOM Zg e?~

au dedans,
<~Mdedans,
du t~/MM~ ;~C <~OMau-dessus,
je viens du dessus,
au dehors;
de consetc. La Langue
qui n'a point ces moyens
hbraque,
se sert

truction,
ment

sur,

hors.

C'est

des

dessus,

mmes

le dessus;

quoi

on

doit

mots

~y,

FP3,

dedans,

dans,
faire

pour

ytH,

le dedans;

beaucoup

exprimer

hors,

d'attention

dehors,
en

galele <

traduisant

Moyse.
aux points-voyelles
les diverses
Relations
qui accompagnent
dont je viens de parler
elles varient
de telle sorte,
que ce serait perdre
en vain un temps prcieux
de s~y arrter;
d'autant
plus que ces variations
Quant

ne changent

rien

prononciation,

au sens,

soin
toph
sens

je m'inquite

dont

je ne m'inquite
en lisant
surpris,

Je suis toujours
faites

dont

seul,

et n'altrent

que

la

qu'on

pas.
la plupart

des Grammaires

sur

la Langue
de voir avec quel scrupule,
avec quel
hbraque,
on y traite d'un misrable
ou d'un ~o/HC~z-c~actdieux,
~MMc~z,
misrable

plus

encore

des mots

tandis

qu'on

daigne
cent
On trouve

s'arrter

peine

sur le

les plus importans.


des
pages barbouilles
noms baroques
de j<ke/~ de~o/,
et pas une o
dec~o&~M,
de patah,
de cette base
l'on parle du Signe,
pas une o il soit seulement
question
. la fois si simple et si fconde,
et du langage
et de tous les
hbraque,
du monde.

langages

l
.)-

T.

I.

58

GRAMMAIRE

HEBRAQUE,

CHAPITRE
Du,

V.

Nom.

. .
Nom
LE

produit

Ju

n'avait

aucun

Nous

Signe,

lui n'aurait
ni relations

considrerons

les Noms

de la Langue

sous les six

premiers,

de Mouvement,

le

et, si le Signe

sens;

sous

hbraque

de Qualit,

d'Etymologie,

qui

soit

quoiqu'il

ni verbes.

de Construction

de Signification,

rapport

car,

aucun

il n'existerait

de Nombre,
tieme

sans

le Signe

sens,

savoir

ports,

sept y~jpo~.

est la base du Discours;

je le rpte,

Nom,

MM~oa~

et enfin,

les comprend

sept

rap-

de Genre,
sous

le sep-,

tous.

D<! ~J~MO~M.
Les grammairiens
grand

des facultatifs

usage

tymologique
nombre

les substantifs

rant,

par

pre,

drive

~~K,
T

mais

exemple,
de fOM

!M</<!jWM

Je n'ai pas

*M M~ tas,

que

voulut;

et robuste,
de dire

besoin

faisant

doit

ceux

qui

se forme
~M

que

dans

Aussi

les lexiques

btis

mthode,

ne sont

simples,

)ets

suivant

les plus
que

le verbe

de

en offrent

non-

du mme

moins

de

assu-

entassa;

7?A
trouve

son

le

som rang

du Verbe

composs

d'erreurs

combien

distance

Ifa mots

et par

que

origine

dans

etc.

norme

cette

driver

~~M,

les engager,
et quelle
vritable
but tymologique.
d'pres

le Nom

c'est--dire

encore

du Verbe

l'clat

dpouill

au Verbe,

qilittraux,

de caractres,

par

ont

verbaux,

le donner

pour

seulement

blouis

hbratsans,

le commande,

que

plus

cette

ils se trouvent

moins

ne s'ofn'nt

marche

loin

du

ports

de ces hbratsans,

des indigestes
ou

fausse

tou~
o

vocabulaires,
de tcur

prcHquc

racine,

jamais

ni

V, . 1

CHAP.
leur

vraie

ni

dans

parl

du

Signe

prhension.
J'ai assez

donner

je vais

mation

le vritable

place,

connaissance

~)

jour

de la Racine

et de sa valeur,
rgles

quelques

en faciliterait

~ui

simples

la com-

et de sa forconduire

pour

la

du Nom.

tymologique

des Hbreux,
dit, n'est dans la langue
proprement
rudans un sens plus restrein t comme
quand,
que sa racine employe
nissant
et de la maternit
sur un seul objet,
on
l'ide de la paternit
Souvent

un Nom,

ou ON une mre. C'est

3M un pre,

prononce

alors

de la

un mouvement

en gnral,
qui d'une chose qu'elle avait conue
pense sur elle-mme,
fait une chose dtermine
dont elle qualifie
Ce
un objet en particulier.
dans l'idiome
mouvement
est trs-commun
d'aude Moyse,
et il mrite
j
ne l'avoir pas observ
tant
plus d'attention,
que c'est pour
que la
se sont tromps
des traducteurs
dans le sens des mots,
plupart
et qu'ils
ont

ridiculement

exemple,

quand

ils ont

une

vgtation

vgtative,

une

qui reprsentait
du sang,

bien

qu'il est de plus


il est videmment
l'art
pas

est

verses
il faut

d'une

syllabe,

driv.

soit

elle

qui Ouvre

une

une

d'une

par

substance

unjarclin,

circonscription,

dans

ce

ou

sphre,

assimilation

que soit

dans

l'exploration

on doit

de

parties

est modifie.
des

de s'y livrer

trop

ncessaires

autrement

tt,

y apporte

car,

la distinction
Si I'o'
p!us

hautes

et avant
chaque

de tout

M tendre

ou

de s'tre
pas serait

muni
une

connatre

dans

M faut
des iaculs
chute

n'a
qu'il

et les

di-

la racine,

de l'article

foit

conceptions,

et la place

d~s mots,

bien

pouf

si l'on

travail,

signe

Ma fin

du sign~

ve~

et

davantage,

aa composition.
t
de sa racine que brille

de chaque
soit

ou

d~aiiieuM

s'abstenir

et la valeur

qu'il

consonnes

quelle

au commencement,

en faire

la porte

de trois

C'est

Ici,

modifications
savoir

Comme

dans

ou bien

yy

universelle

compos

a la mmoire

affectionne,

quels

l'ide

de l'tymologistc.
prsent

ou un arbre,

en gnral,
une

universel.

etc.

Nom

Lorsqu'un

tait

qui

vu du bois,

enceinte,

dans

0*t

homognes

ce

particularis

par

les-

une

science

prendre

garde

et des moyena

d'autant

plus

8.

grave,

60

GRAMMAIRE

que rien

n'en

donnerait

HBRAQUE,

la mesure.

Si la longue

habitude

que j'ai acquise

en gnral,
et de la Langue
en particulier,
hbraque
peut
donner
confiance
dans la faiblesse
de mon talent
cet gard,
quelque
curieux
d'un art trop peu cultiv,
de mditer
avec
j'engage le Lecteur
soin et la srie des Racines
hbraques
que je lui donne la suite de cette
des Langues

et les notes

Grammaire,

de

doit

qu'on

le gnie
mais

dans

mille

un instrument

Au reste,

DU

ce but.

que

il classait

bien

est d'avoir

pres-

cru

la prsenter
ses
rassembler
consistera

J'offre
C'est

avait

laborieux

Son mrite

Le gnie

tout.

mots,

dans

Grammaire

cette

LA LANGUE HEBRAQUE D~-

SIGNE.

tymologique.

m'a

l'exprience

retirer

que l'on peut

gnraux

la science

relativement

dveloppemens

homme

d'avoir

de

magasin

il fouillait

dfaut,

un

voici les principes

de Gebelin,

vaste

Cet

mal.

pars.

arriver

ENTIERE

TOUTE

son

fragmens

pour

l'esclave.

il construisait

en former

pour

un

tymologique

primitive

ces fragmens

RIVE

en tre

sans

possder

la Langue

Lecteurs

est

Court-de-Gbelin

plutt
l'esprit
que
bien les matriaux;
senti

ma traduction

qui accompagnent

de Moyse.

de la Cosmogonie
L'ouvrage

nombreuses

suggrs

J'y
dans

de l'ouvrage

ajoute

quelques
de cette

l'exercice

science.
Les

Langues

ne

sont

sur la nature,

et

particulires

universelle,

fonde

vine

les lmens.

anime
n'a

peuple
Cette

n'est

unique,
toutes

dont
compose

a un petit

A mesure
autres,
de plus
entr'elles,
Il faut

que

nombre

pour
savoir

les

autres

que de racines
de signes.

les langues

et s'loignent
en plus

toutes

particulires

de leur

il est donc

souche

essentiel

des

dont une

On peut appeler
en entier,
la Langue

possd

Langue,

que

cette

dialectes

d'une

tincelle

Langue

de la Parole

di-

jamais

nul

Langue,

que

DfKfM~pe.
sortent
comme

d'un

monosyllabiques,

s'attachant

se fondent
primitive,

de comparer

les unes

tronc

dans

les

mots

s'y altrent

beaucoup

de langues

les

d'une
seule.
obtenir
l'intelligence
dev~M
que toutes
les voyelles tendent

consonnes,

CHAP.
et toutes

les consonnes

le suivre

dans

devenir

.1 1.

V,

considrer

voyelles

ses modifications

(h

distinguer
et quand
on
d'un mot,

s'est

n'y faire

On parviendra

cette

aucune

de la Langue

par l'tude
deux sortes
Il faut

considrer

Touche
aise

Ainsi

sous

moyen

connaissance
entre

qui existe
des

surtout

ces

de les classer

F, V. Cette

est la premire

dont

les

langues,

celles

d'une

mme
et de

par touches,
'i

rapport.

celle de la douceur

dentale

touche,

tonne,

?b<fAc
ment

dehors

t~

les <enfans

la plus

comme

~che,

fassent

et de l'amnit,

au

elle

usage

considre

comme

Touche

sifflans,

dans

du

Elle

peint

ce qui

CH,

les uns

un

mouve-

sens

qu'on

l'I-

ce qui

passe

du

Q. Elle peint

les

onomatope.

tout
peint
au dehors.

dedans
GH,

Elle

en quelque

moyen

GN.

y, p
renferms

WH,

K,

dans

les autres,

DZ,

PS.

ou bien

s'y

ceux

qui

TZ,
ont

rapport

Elle

s'applique

avec

l'air,

ou

qui

cours.

leur

lgers,

Z, S, X,

tous

c~MM&M~.

Cnnsnnnes

RH.

circulaire,

N,

D, X

~oK~

mouvemens

tout

assimilation.

les objets

le fendent

R,

comme

sort

qui

et profonds,

par

Touche

ou

LH,

soit

M,

~u//M-a&

creux

modelant

au contraire,

peint,

protge.

LL,

considre

dedans,

Touche

Ij,

rectIHgne,

K~MoZe~Q,

Elle

rsiste,
1

soit

T.

D,

retentit,

toujours

7ouche

objets

t,

/~M~&

rapide,

magine,

t~s

vague,

onomatope.

?bM<~

tous

aux autres,

B, 1 B, P, PH,

en jeu,

est gnralement

voyelle

dernire

la gnration

il est bon

donc

ce nouveau

&&M&?

mettre

dans

que,

les unes

se substituent

les connatre

d'une

vocal

est tranchante.

encore,

organique.

descend

le son

que

o la diffrence

hbraque,

de voyelles,

consonnes
touche

attention

assur

la voyelle-

soigneusement

de la voyelle
vague,
qui entre dans la composition

mre

ce mouvement

l,
les sons

;amM

J,

durables

distingues

CH,

SH,

TH.

et doux;

tous

les.

G,

par

touches,

Elle

peinf

les

objets agrables.

devIeancNt

les signes

GRAMMAIRE

6~

et se mettent

les racines

se forment

desquels

gnraux

HBRAIQUE,

la place

trs-facilement
se prtent

gues

drives,

elles

d'une

touche

l'autre

mots

de plus

mme

et c'est

modernes,
consonnes,

qu'en

radicaux,

giste

de remonter,

racine
peut
crdit

de la science.

c'tait

la tmrit

savans,

et hrisses

se subtituent

elles

tre

munis

K,

n, I,

pour

le

des
Aprs

ces principes

pos

relatives

suivantes,

tymo-

qu'il fallait accuser;


des instrumens
nde prci-

leur

E,

aux autres,

consonnes

et

OU,

depuis
a s'teindre

parler
ce cA d'un accent

toujours

telles

, t,

se reprsenter

peut

je passe

tymologiques,

emploi;

qui est un son chuintant

du ch franais,
le distinguer
ou le ~A des Anglais.
hbreux
avoir

ne

et le dis-

bordes

les unes

successivement

toutes
devenir
penchent
et guttural
dans le son profond
3, qu'on
ou le c& allemand.
Je marque
des Grecs
grave

bonne

carrire,

inconnues,

elles

jusqu'

cette

la science

sans

une

la

jusqu'
Jamais
on

de rochers.

aux voyelles-mres,

Quant

dans

des routes

dans'

analyse.

de former

point

qui,

tymologiques,
qu'il

langue,

des

de langues,
les
dont
la facilit l'tymolo-

donnent
degrs

les idimes

la substitution

nombre

du mot

ce n'est

Mais

dans

prsente

de chutes

nombre

des

vaincre,

des

moyen

se hasardaient

cessaires,

RO

au

le grand

Del,

ne peut
que

en passant
des
l'tymologie

mutuels,

rendent

la mmoire,

prsens

secours

qu'elles

grand

ou primitive
idiomatique
l'aide d'une seule
esprer,

logie.

pices

un

possdant

des

alors

en plus incertaine.
On
les obstacles
multiplis

mots

dont j'ai parl,


onomatopes
les unes des autres.
Dans les lan-

peu

prs

que

comme

aux

rgles

les

donne

Court-de-Gbelin.
N faut
justifier
Ne

par
point

ractres

l'usage

ou par

l'analogie

les

caractres

confondre

fJt

les mots
subir

altration

aucune

qui ne sont

accessoires

Classer
avoir

n supposer

par

familles,

une analyse

dans

radicaux

que

des signes

et n'y

donner

grammaticale

un

mot,

ne puisse

qu'on

d'un.mot

avec

ou des articles
entre

aucun

les

ca-

ajouts
sans

lui

CHAP.
les primitifs

Distinguer
viter

avec

Enfin,

se mettre

les autres,
car

le plus

les sciences

clairent

l'une

63

composs
soin toute tymologie
dans

toujours

marchent

d'une
d'un

force

soit pour

le cas,

Ftymotogie

ne

des

grand

d'appuyer

V,

preuve
certain

pas

soit pour

soi-mme,
historique

ou morale

qu'autant

qu'elles

s'-

l'autre.
IL

~<()MO~.

dans les Noms


la distinction
Qualit,
J'appelle
hbraques,
que j'tablis entr'eux,
et au moyen
de laquelle
je les divise en quatre
classes,
les Substantifs,
savoir:
les Qualificatifs,
les Modificatifs
et les Facultatifs.
Les

tout
.S'M~!sM/~
s'appliquent
dont la pense
de l'homme
morale,
de ses sens,

moignage
substantifs

sont

un seul

tre

(Moyse),

nj~

espce,
domin

ou

Les

ou une seule

nommant
pour

Cette

classe

prime

la qualit

bon,

~n;)

La tang~

~or/M~
d?

leur

ont

d'une
la

t?Q

H'pst

plus

fpy
point

une

donn

une grammaire

ou la forme

p~yM~

M<'y~e

dans

exprime

m~me

les choses

intelligent);
propre);

jMb~g

n~]Q,

etc. C<MMMM7M,
mme
(ce

MM ~ot(un

des substantifs,
les qualits
Les
qui les caractrise.

la forme

c'd~'c~,

de noms

comme

toutes

Les

qui

dlgue

etc.

tre conserve

vague,

(l'tre

expriment
sous

oua

le t-

ils s'appliquent

(l'Egypte);

mouvement

etc.

~Mo~ca~

les

l'homme

quand

en particulier,

Q~Q~~M/K
tous les tres

d'un

jouit

l'imagination
en

chose

soit

par
intellectuelles.

de ses facults
propres

ou

physique

l'existence,

(No),

et local)

temporel

admet

ou communs

propres

ils s'appliquent
comme
~H

quand

soit par celui

est substance

ce qui

qu'une

!T:he

ea

grammairiens,

dnomination

de la nature

simple

de la substance,
A~~M/

et les oHrent

trop

de clle-ci.
elle ex-

adjonction;
comme

dans

3~0

etc.
quaUeat'fSt

mais

elle

obvie

GRAMMAIRE
HBRAQUE,
64
cette disette par l'nergie de ses articles, par ceUede ses tacuttatns
verbaux, par les extensionsdiversesqu~eUedonne a ses substantUs,en
leur adjoignant certains caractresinitiaux ou terminatiis. Elle a, par
exemple, dans l'article emphatique n, un moyen d intensit, dont
elle fait un grand usage, soit en le plaant au commencementou ta
elle fait fl~nj
~o~y~n<
y~afin des mots. Ainsi, de ~?!*UM/t
T /oin'~M<,
T TMM
elle fait une
a'~cMcc~rMc/A*,
cK~, de '~Sp J~<~?MoM,a&~<'Mc~,
une ~ar~MM /o/a~/ de TtQ~or~, cHefait !111Qn
T une ~o~ ~bA*M/<
etc. Quelquefoiselle ajoute a cet article ie signe de la
r~c, ~M~Yc;
rciprocit M, pour augmenter sa force Alors on trouve pour 1~ MM
ajMe<?cco/ pour
w~/ia'M~a&~MM
o~w, MnOM~,fin~y MH<~pM<
n3~ ~TTTCMr,
nn~K terreur ca'~i~e, <~HOMpaK~
a~SM~e;pour fl~f~~
MM
~a/K<o~M~, MK
etc. etc.
.~A~, n~M~c,nn~
wacccMtS~e;
L'article

C'est

gouverne.
ou

<~M;

D'une

autre

semblable

Le

mots;

est

torsqu'U

initial

est

la signification.

tumulte
J& glisse

la fin une

;TtBt<! signifie
T

J'MM~ tente;

~M~M~?,

de l'action

il constitue

mais

ecm~~e

celui

d~on~&MM~~

Qn

pouvantable,
sur

ces dtails

une
dont

et

quand

syllabe

extrieure

il est

~!BK un

'?~K si-

et ~oco&;

augmentative

et

mot,

mutuelle.

et collectif

circonscrite

passive

la tte
qui

voile

0/~

des

en tend

am~M~

une

ea~cM~MM, et ?'<M MMCcaa6aMMH


t
M~ &rM~, et ?'tQn
~7~
<M~c/

~fo~M~ etc.
mes

d'un

l'action

au

etc.

douleur

~~pl

expansif

HH~~o~~

un fo~,

exprime

qu,il

semblable

QyS

ou moderne;

se rapportera

RU caractrise
T

nom

commencement

il devient

au contraire,

~KcZcoM~Mf~ 7tK!~
envahissante.
extrieure,

signe

au

douleur,

signifie

du

~T~MMaMeoM~cDMMa~

PU sacerdotal;

1< plac

Mne~b~e

Mne~bw~
Le

HW

est final,

lorsqu'il
gnifie

Q,

signe

entendre

de qualificatif

~M'aM/OM~~Mt,

le signe

part,

sorte

ait. ~y~~,

C~nS

la rciprocit

peint

doit

qu'on

ou 'M~iC!

peuple,

un

ainsi

?M~

une

forme

assimilatif

notes

etc.
sur la Cosmgomt:

Je Mvy~e

CHAP
assez

offriront

V,

d'exemples.

M me

en crivant

l'hbreu

II.

sufnt

65
ici les formes

d'Indiquer

gram-

maticatcs.
Les rabbins,
l'addition

par

Ils disent,

minin.
n~SJ

du caractre

foule

spirituel
de noms

tude;

MI~SJ

'{17K et !T!T?K

exemple,

Ensuite
tels

substantifs,

pas

c'est

et

de ces qualificatifs,
divinit;
etc.

tendresse;

primitif
les qualificatifs

n'est

TntM

Ces

point

une
~yb~i-

formes

n'ap-

exactement

carac-

ce qui

est assez

s'tablit,

Lorsqu'elle

de l'article

<&c~ et <&fMM. ~S~

!W!7K

TtT*~

~~MoZ~;
t'hbreu

au moyen

ils tirent

que

La comparaison
entre
trise
dans la Langue
hbraque.
rare,

les qualificatifs
et de la syllabe
Ff, au f-

au,masculin,

et spirituelle.

~a

partiennent

par

forment

moderne,

ou de la prposition

extractifQ,

?3,

qui y correspond.
Le

de manires.
de beaucoup
Tantt
on trouve
s'exprime
ou le qualificatif
rendre
l'ide
a
doubl,
pour
qu'on
ou de leur
ils sont suivis
tantt
d'un
relatif
tendue;

superlatif

ou le substantif
de leur
absolu

force
pour

dsigner

la relation

adverbiale

les conoit

comme

leur

nature,

phrases.

que

rien

*0

trs,

ayant
ou
bonne

atteint

et diverses

ne leur

que possible,

Enfin

dont

en bien
on

je vais
l'tre

~NMQ

E)~ .3'M

O~n

:inK!T~Q

CM'M

fMQ MMQ

~')

D'nM!T~Q

CtT~

0~3

n~l

yb?
~Mn "nh

fam

leurs

qu'un).

Mat,

mat

Petit

(pis,

Un mont,

rouge.

les gens.
te bon,

selon

diverses

pri-

exemples.
juste

qu'intgre).
bonne.

(Un
sont

meil-

bas (plus

bas.)

(Deux

Bas,
(Bien

plus rouge.)

(Trs-petit.)

celui la

(Le

meilleur

tous.)
T.

t.

nom

essence).

seul.

pire).

le rouge,.
entre

juste

est la meilleure
d'un

qu'on

(l'homme)

de l'essence

les deux

fois

en mal,

quelques

(Aussi

Bons

Parmi

ou

Intelligent,

intgrits.
Un bon nom,
bien

indique

rencontre
offrir

des
3'M

D'autres

comparable.

mesure

leur

No,

.Q~p:~Mn<)
1,

autant

fort,

mauvaise.

formules,

est

de

66

GRAMMAIRE

Cy~n
Cy~tn

1~2 ~M

Bon

selon

sa mesure

O~~n

Les

deux

et les cieux

~~1

Dieux

C~~T?~ ~7K

~~t

Cy~5y

des

L~obscurite

(Autant

que possible

des deux.

et Seigneurs

des Seigneurs.

serviteurs.

des tnbres.

La flamme-Dieu

n~ron~

des Dieux

Serviteur

'~3~

!1'M*~h
:T7BMQ

HBRAIQUE,

les tnbres-Dieu

(Ex-

tremes.)
Les

~K~~IH

de

cdres

Dieu

trs-

(Admirables,

beaux.)
CMT~?

Une

r~TU
:~K~

'P

Les

= Miy
sont

jMb~ca~
d'une

dition

relation

sous-entendue.

le tout

catif~

et facile

que

pris

la ibis

chose
ont

braques

~1M et~l,

facults

qualificatives

forte-ment,

substantifs,

des

Noms

qui

ou modifi-

qualificatifs

chose

une

dsignative

en hbreu

action

une

dont

Les Noms

d'une

dont

y'1 le mal,

pense

l'expression

exemple,

bien

de.la

soit par l'ad-

par

faite

sentir,

de la pense,

ordinaire

signifie

faire

modifis

Qualificatifs

plus

bien,

et mal,

comme

trouver

des

mesure.

outre

d'autant
d'abstraction,
par un mouvement
l'idiome
est neuf et voisin de sa source. Ainsi,

~M

bien

ou

de

(Trs-robuste).

extrmement;

devenir

rare

pas

Lm-Ies-Dieux

les Seigneurs.

abstraction

adverbiale,

Il n'est

tre

puissent

selon

Trs-ardent,

simple

selon

grande

des'Substantifs

soit par une

de manire,

Robuste

VQH

'P~

ville

autant
dont

signifie

est

faite

comme

On

sent

la mme

j'ai

modificatifs

signification

les mots

comment

renferment

se fait

franais

les mots

que

Je les ai choisis

est en moi,

h-

les mmes

exprs,
cette

afin

de

abstraction

parl.
qui se forment

ou adverbiale,
<<oMc~Mn~

que

et qu'ils

substantifs,

et modificatives.
qu'il

assez

est

et la manire

ce qui est mal,

galement

mal.

exactement

et la manire

bien,

galement

comme
sont

trs-rares

en

par,

l'addition

franais
en hbreu.

<&-MO~
On

d'une

relation

~-oH&isnc~
en trouve

pour-

CHAP.
tant
T!Ttn~

fois

aux

un,

peut

signifier

sont

des substantifs,

c~rMO~e;
etc.

/rM'c;

la

~HK~

67
/MWM//t'~M'7~

T~m~Q.

tiennent

aux moditicatiis.

I!

f'V~t~n,

que

~M~<H<yM~;

nombre

de

tels

quelques-uns,

V,

aux

substantifs,

Les

et

quatiticanfs

MM~Mg et

KM~

galement,

noms

HM/<yM~M~M/.
Les

Nomsfacultatifs

et dans

lesquels

sentir

inHuenee.

son

mais

.pt~cy~,
j'en

le verbe

par une

remplace
Les

dcouvert

et sans

action,

un

dtermine.

intellectuel

une

une

par

t,

C'est

que

cette

exemple,
toute

physique,

mier

et le second

caractre

tiens

sur-le-champ

le

tible

t, et que

substautif
<

Unu et

uni,

t~~M~
On

sont

et d'une
peut

pass;

appellent
parce

qu'en

de T?Q

qui

le

signe

MMroi,

verbal

j'obo~'<'&~

sa nature

dont

Facutatf
jp~

t'act~a

le pre-

<OKM~

~ott~~yMM~;

Participe

entre

le facultatifs/M

je nomme

eitet,

est remarquable.
tout mouexprime

et le troisime

alors

j'obtiens

que

Ceci

si je le rends

*t?~0, <n~M.MM<~
foule d'autres.

s'apercevoir

~~)

vers

et du sens

si j'introduis

le second

H en est de mme

les grammairiens
pelient

entre

je le pose

les

inerte

tout--coup

de la lumire

le composent,

c'est--dire

dont jH. s'agita

<<e,

du signe

coM~M

toutes

substance

se portant

morale

facultatif

ce signe,

a~aSaMi St j'teins

d'une

mtamorphose.
le substantif
Ml,

qui

dans

ils prsentent
plus a
le substantif
runit
au

qui

anime,

affection

ta

Je

inexplicable,

au moyen

s'opre

par

de Moyse,

substance

comme

aux qualificatifs.

particulire

le nud

autre,

ici

jusque

appels

juste.

plus

celle

faire

dnomination,

donne

attention

puissance

fait une

je prenne,

vement

dans

dans

que
et qui

but

une

ont

faible

avaient

je crois

que

surtout

verbe,

Que

autre

les

de cette

l'gard

<~i&<~<

dire,

commence

~~f/o~

grammairiens

mritent

mais

Min,

de ceHe qu'ils

~ocM//a/~

langues,

Les

j'agis

ai agi rgard

absolu

ains!

pour

et
exprime

conver-

caractre

du

<~

MM,

~1

les facultatifs

'3t~!3

~~)e-~t,

continu,
celui

fini,
par

con~OM-

celui

que

qu'ils

ap-

ces ~cuitattiis
9

GRAMMAIRE

(~
n'est
.ou

point,

<~

un

l'un

s'y montre

la vie verbale,

C'est

et l'autre

franais,

il est

du facultatif

fini

sort

que

deux

les

caractres

dont

elle

fini.

toujours

au moyen
plus loin. Ce facultatif,
se forme
de la racine
primitive

t entre

signe

en

bien

tait

&~M~<

continu,

toujours

revenons.

le montrerai

fort

continue

ne voit

qui

alternativement

Mais

dit

mais

brlant
et brl,
sont
que les facultatifs
au pass,
au prsent
et au futur ? Ils
et galement
ces trois temps,
avec la diffrence
et l'autre
que le

Or,

participent

sera

&onj!,

sera

premier

prsente
On
quelconque.

temps

~&M~,

ou passe,

parler,

h proprement
dans

finie,

HBRAQUE,

le Verbe,

la Parole

duquel

je

reoit

l'introduction

par
se

comme

du

Ainsi,

compose.

par

exemple
La racine

renferme

Ott

toute

ide

de monument
de lieu
de

ou

C~

ou

tre

rigeant,

CH~

tre

rig,

~3

ou

pour

servir

de

statuant,

posant,

d'o

etc.,

pos,

renferme

toute

lisation,
de l

lev

ou

d'rection,
dsignation

de chose

Q'M~

La racine

d'lvation,

ide

tre

consommant,

~?'0

tre

consomm,

le verbe

Dt~

de consommation,

d'agglomration,

~0

dsignant
~ifr.
de tota-

d'englobement:

totalisant,

agglomrant
d'o

agglomr

le verbe

~*0

consommer.
La racine

ou
7*M

Comme
dans

je serai

le chapitre

davantage
appesantisse
de faire observer
que
les pniat$

~M?:

tre

entassant,

tre

entass,

forc

ide

je traiterai

exhauss

maintenant.
depuis

c~o&'K

sur cette
des

verbes,

~n~

d'o

le verbe

formation
il est

souvent

7~ ~MM~.

des Facultatifs

inutile

de laponctuation
ont

sautant.

poussant,

Je ne puis nanmoins

l'institution

et mme

de bas en haut

qui porte

exhaussant,

de revenir

d'exhausse-

'd'entassement,

de mouvement

ment,
de l

toute

exprime

que

je m'y

m'empcher
cha!daque,

rempse

ie signe

CHAP.
1 dans

verbal

et

cale,
tre

c'est
et

que

comme

dans

ou

d'<~

seconde

chose

qui

conservent

qui

jamais

gligent

a moins

cultatifs,

ses analogues

ce paragraphe

tinus

que finis, sont


stantifs
et qualificatifs,
nombre,

du

seul

tranger,

de lui-mme

qui

aux

sous

mmes

les rapports

et de

comme

dveloppe

de la mme

ciper

~nKya/?~.

dans

La

ces mmes

fa-

de la suppler

convenable

par

tre ~M&~M&M~, ~M&-

O~p ou C~Kp,

en disant

soumis

mouvement

tre

peut

d'

<~ ~M&~M~r.

Je terminerai

ne

ou

c'est que les rabbins,


je parle,
la tradition
ne norale,
point

plus

C*

Mais

etc.

irr'sisy reparat
l'action
de subsisC~p

la voyelle-mre

crivant

T?~
deux

le signe

de mourir,

certain

ne jugent

qu'ils

radi-

~MK~a'

MOMr~

ci-dessus,

dont

paratre

ou

~M~er, l'action

y est

un

tre

alors

l'action

l'abus

prouve

on

compose

de la ponctuation.
La premire,
absolue
s'offre
d'une
manire

le sens,

r~Q

jusque
de faire

abus

les exemples

subsistant;

d'origine

tre

nQ

continu

le facultatif
dtermine

tiblement
ter,

ici un

n'en

69

communment

~M~M&M~;

c'est

que

lorsque

rien

que

tre

CP

prouvent

assez

III.

soit

continu,

trouve

qu'on

n~tMCMif;

choses

facultatif

le

V,

que

manire,
mane

par

une

du

le verbe,
comme

ayant,
verbe

~c~

con-

les Noms subinflexions.que


du genre,
du
qui vont suivre
Le

la construction.

renfermant

tant

les Facultatifs,

que

Nom

modificatif

action

sous-entendue

lequel

ne

saurait

je le dmontrerai,
tout--fait

qui
y partila partie
et par

immuable,

inflexible.

consquent

. M.
Du

Le

Genre
une

par
choses
n'a

que

sorte

s'est

d'abord

deux

les Grammairiens

leur

assigne

le masculin

Genres,
ont

par

de similitude,

d'analogie,

et le sexe qu'on

distingue

C~M*C.

iaits

pour

mle

le sexe,
qui

par la parole.
et le fminin
lui en trouver

parat

ou femelle,
exister

entre

ou
les

La Langue
nbraque
malgr les efforts
que
un

troisime

et mme

GRAMMAIRE

70
un

quatrime,

qu'ils

ont

autre

chose

ne sont

Genres

tel ou tel .substantif

qu'en

commun

que

la libert

le Genre

dans

passant

les

ou

de donner

indiffremment

mritent

c'est

quelqu'attention
et en y prenant
une

le Genre

constitue

prtendus

l'orateur

ou fminin

drives,

langues

Ces

picene.

laisse

masculin

si ces Genres

ils ont

particulire
dans

appel

la circonstance

et suivant

HBRAQUE,

neutre

l'on

que

forme

rencontre

plusieurs
Genre

Le

substantif,

Nom
vie.

n'ont

modincaufs

les actions

difient

et se forme

masculin,

ou facultatif,

qualificatif,

Noms

Les

du

drive

fminin

et non

point

les choses,

le signe

j1, qui est celui

de Genre,
comme

en ajoutant

attendu

font

de la

qu'ils

les autres

au

mo-

espces

de mots.
Je prie
la force

de remarquer
intrt,
qui me suit avec quelque
avec lesquelles
et la constance
se dmontre
la puissance
partout
te Leeteuy

j'ai attribue

que
entier

J'ai
du

de la Langue
dit

que

signe

le Genre

du

masculin

par

un

signe

heureuse

pour

indiquer

le sexe

la vie,

Ainsi

'T?~

~fhg'c~,

bon

de la divinit

ce bienfait

MM~M, produit

MMC~WM~
~IM

tout

n~yQ

fait

ex-

les tres

pa-

un homme
T

MM~OM~OM mle

tous

d'une

?'

we ~~M~CDn

~MM~

dont

l'addition

~awcMjt,

f'm't MM~OMMOK~MM~.

?*

T Ao~nc
tF~M<
devient
<~e-~?MM<,
~?~ T
~n~/MM/e.'
!Q1~
<K6M~,
J~~My~
~<vT~~M~,

T gTMK<
Q~

ou

Q~T

etc.

II faut

caractres

a l'gard

observer,

de cette

formation,

que lorsque

n, qui n'est alors


par le caractre
ou par le caractre
signe de la manifestation,
modinent
restent
tout simplement,
ou btense

masculin

emphatique,

se termine

de la rciprocit
~<f;

se forme

fminin

d'imaginer

'~?3

le gnie

de Moyse.

possible

Ainsi

catif

je fonde

tait-il

te~ir

Ainsi

sur laquelle

puissance

de la vie n
plus

pression
raissent

MD~H

au Signe,

~CO~,

r~

de la manire

suivante

OUj-t~

~~W~.

~B~ 1%
~H~
'~t

le qualifique

le signe
ces deux

par le signe
!*T~ Qu
'F<
v
jnjB*
t T't

1
)

CHAP. Y, m
Au reste,

ce signe

tous

presque
fminine

les cas,

le caractre

des Noms

hbraque

!im*0

etc.

d'une

un

qu'en

soin

les

que

de fleuves,

Noms

de

prennent

aucune

d'y appliquer
le faire

connatre.

la mmoire

me

soleil;

~Q~

le masculin

galement

yiH

'~B3 me;

mme

rgle
Voici

fournit

en

terre;

T~

ce

des

substantifs

du

1~!

n'n

dignits,
tandis

noms

substantifs

il est

impossible

a l'usage

Genre

commun

sphre
<Mp~,

porc;

du

fminins.

c'est

enceinte,

M~ temps;

savoir,

membres

n, sont

et le fminin,

de ~MO/&~M~)

~1H(e~/M

celui

moment

~7M';

les

villes,

Genres

de

de
d'emploi,
sont masculins

approximative

des

ceux

des

sufnse

le signe

par

c'est--dire

commun,

genre

du gnie

l'application

de

ces

principalement

de mois,

termins

dans

D!T1*0 que

Qu'il

de contres,

femmes,

le

que

tre tombante;

d'hommes,

de montagnes,

les substantifs

au

Quand

sur

dictionnaire.

propres

mme

particulirement

H~St!

beaucoup
le

Noms

il semble

qui traite

Grammaire

regarde

les

et tous

corps,

une

qui

gnral

de peuples,

T?*~ que

dans

remplace,

de la terminaison

s'agit

ou facultatifs;

de s'tendre

Langue,

c'est

qui

dans

lorsqu'il

l'affectionne

plutt

~/n?-/H~an/c;

Il est inutile

n,

qualificatifs

gnie de la Langue
On trouve
derniers.

ce qui est mutuel,

de tout

n, image

7<

seul
que

o~<MM~M<?;

MM~<'

*1K lion;

expanetc.

. IV.
Du

l n'existe

en

hbreu

~JP/M~

A'~N~M~et

que

restriction

de la pense,

dition

seule

conserver

Nombre

deux

le troisime

simple

a pu

Nombre.

une
l'aide

Nombres
Nombre,
modification

caractristiques,
appel

du pluriel,

de la ponctuation

en passant
dans
langues
quelques
un Nombre
au moyen
pu y constituer
caractristique,
mais il est visible que la Langue hbraque,
y a revtues
restreint,

D~c~

qui
n'est

sout t

qu'une

que la traCe

chaldaque.

a bien

drives,
des formes
ou l'eut

qu'i!

d'abord

GRAMMAIRE

7~
seul,

ou ne le distingua

trop

peu

ment

sensible

remarquer
du

ponctuation,
fminins,
qui

comme

succession

par l'addition

l'addition
la

fminins

de la syllabe
rciprocit,

des
Dt,

C\

tout

exprime

l'addition

laquelle

extrieure,

ristique,
ponctuation
ce qu'on

doit

la ponctuation
cette manire
de

faire

toujours
ce Nombre

glyphique,
confondant

avec

ou'une

extension

ont fort

bien

du

vu cette

de la ponctuation

Nombre,

dition

leur

orale
(lui

nUcKtution

Nombre

le constituait
de

cette

mme

dans

pris

l'origine

manire

C~l

le parti
en

sa source

hiro-

part
voulant

et que
d'exprimer

doublant
deux

de la
points,

rabbins

ne

bien

caract-

masculin

et le fminin

d'une

des beauts

doit

sans

le duel

Les

et de l'autre,

ont

et

abstraction

de Moyse

genre

considrant

qui prsente

transmet,

et

et semblable,

fait

entirement

difficult,

par

de la lumire

rellement

remonter

commun.

chaldaque

ce troisime

veut

disparat
du

pluriel

CP ou EP. On

lise la Langue

si l'on

le. pluriel

leur

les deux genres,


pour
le pluriel
masculin,
dsignant
la voyelle vague
haldaque,

ty,

syllabe

et qu'on

chaldaque,

la

exprime

il se forme,

n'est point
cela, que ce Nombre
d'aprs
comme
si l'on
je l'ai nonc
puisque,

sentir,

les

choses.

duel,

de la mme

on ajoute,
selon
~<WM)!z ou ~<oeA
p

nomme

des

facultatifs

reunissant

qui,

les signes
est mutuel

ce qui

les consi-

ou

forment

classes

runissant

qui,

de l'identit
l'ide
dveloppe
Pour ce qui est du Nombre

voix

de la syllabe

mmes

caractres

la'rigueur,

et de la gnration
l'Immensit
des choses.

infinie,

Noms

Les

par

on pourrait,

de la manifestation

signes

de

des mmes

au genre
commun.
soit substantifs,
qualificatifs

masculins,

letur pluriel

forment

se couvrent

.D~

masculin,

appartenant

Noms

Les

le Nombre

le pluriel

indiquent

drer

du pluriel
de voix;
inflexion
que par une simple
car il faut soigneusepour que le signe l'exprimt
le signe qui l'exprime,
mais la
que ce n'est jamais
dans les Noms
moins
masculins
aux Noms
quant

dans

qui,

HBRAQUE,

n'tant

modernes,

qui

l'inconvnient
point
d'ailleurs

perdre
la tra-

l'inflexion

le signe
pieds

se

t3~

de la

de
ma<

CHAP.

au

Ce Nombre,

~aMA

a fait

la nature

comme

ture,

les

ou que

7<! roi,

rois

visitans,

Cnp~B
sits,

EXEMPLES

reine,

juste,
tre

&

na-

livres

Q~~SD
T'

P~X/M~.

~~tM~

Ip~B

dire fM~

T!pS

DU

ou

!T!p~5

t'M~

PLUMEL

les reines

r!~)Q

FtIp~yM~.?

tes,

double

soign,

M~MM<,
~<-

Q~lpS

etc.

~o~M~

n~a

que

MASCULIN.

innocens

J'O~MOM~

choses

d'une

conoit

PLURIEL

Q~~

qu'aux

le dmontreront.

*~SO

innocent,

Q~M~~

gure

l'intelligence

DU

O~Q

y3

s'applique

suivans

exemples

EXEMPLES

')Q

ne

reste,

doubles,

. ty.

V,

QH

mre,
)~c

mp~B
tre

M~MM~~n'Ttp

FMININ.

r~SM

M~~M~c,

~M)~,

!TP~
~o~Man~,

soigne,

r~lP~S

rhT~S

~M<-

~o~M~?~~etc.
DU

EXEMPLE

T~

la TK~~MC~~ Q~
M~

e!M;

(les doubles
main,
On

deux

a pu

conserve

est plus

CyrfQh
Quelquefois
T. .

AoM,

que

comme

cieux;

imat

caractre

dans

~M MtirMM~t.'tty~tpa'
ls 1ions; mais' cepen dun fil.
itp

C"IN

/M

Q~IK

se

mais

~OM<;

perdo

cependant

ou s'amalgame

aussi

que les Noms

/<

une

~<'rc,

G~n~ t
-11

les

avec\

~'TVt~ MM J~M~Q~MjMi~.

),
fminins

qui

se termintent

en prenant
le pluriel,
ce caractre
perdent
le nombre
ce mcme
caractre
duel, changent

fl~

se

1'

imal

ce caractre

remarquer

dans

O~Q~

exemples

le pluriel,

~K

dans

en M au sin~lier,
ceux qui prennent

ces

~'1r! le~lin,

dans

que

comme

a pu

dans

bien

ordinaire

le pluriel

comme

dans

bien

ou

deux
Q~~ "T
G~ &M <'<MMC;

etc.

dans

remarquer

ou

MMoc<MM;

<~<M?.~(?~W;~p7'~<M<

e~/(smguiert!mslte),

mains;

quelquefois

ir~nocers;

On

Cyna~
~Q~

eaux)

Q~~

d~M~ ~MMMgZXM;"t~ & cuisse,,


')"T

ZtZ ~(~

DUEL.

~M~

/M

et que
en M,
une

ri~n
t

~M-

<&'M~ ~ra/t~.

le Nombre

pluriel

du masculin

en Q~, se change
!0

en

GRAMMAIRE

74
la manire
~!1H

aussi

comme

logique)

Mp~

tuation

chaldaque,
des. facultatifs.

Df~n

le signe

crivant

D~<

le

des

jamais

mtaux,

On trouve

sont

des

d'ges

celui

si loin

dans

(l'arbre

gna-

qui

dont

relativement

j'ai

l'-

parl

la suppres-

qu'ils

lui adjoignent
plus

de force;

et D~Dm

les .~M~,

langues,

des Noms

qui

toujours

au

s'emploient

les Noms
des

n de la ponc-

lui donner

les autres

et d'autres

et; d'*tats

voyelle

d'approuver

le ca~oe~e,

es-

caractre

du point

abus

fminin,

on remarque
des vertus,

liqueurs,

un

pour

comme

les premiers,

les Noms

conds,

est encore

le pluriel

du singulier,

prcd

des gnrations

de preuve

symbole,

son

ft~, perd

T ainsi

de la manifestation
~7M,

Parmi

pluriel.

Ceci

dans

etc.
symboles,
en hbreu,
On trouve
sortent

etc.

~!TK autre;

frquemment

en

symbole

et qui sert
Les rabbins

important

souvent

ne

~c

~~M~<M~~

de ce signe

fminin

le caractre

que

dans

~o/c~H,

assez
etc.

~~s,

le pluriel

et ne conserve

gard

trouve

')'~

Quelquefois

sion

et l'on

baldaque

OK~~

sentiel

HBRAQUE,

propres,
etc.

vices,
aux

Parmi

les Noms
les

se-

hommes.

dB&N<oms masculins
on~eminins;
au singulier,
fminine
u masculine,
conau plurietl
terminaison
qui prennent
comme
tradictoirement
leur
ftOK
genre,
3~&
ZM/~MM~
T
T
etc. On en trouve
aussi du genre
l ville, O~y
M~
appel
T
le pluriel
ou picne,
indiSremment
mascommun
qui prennent
ou

culin
Do&M,
que
santu

galement

ainsi

fminm,

Q~X~n

ou Tt~n

la grammaire
dictionnaire

d'une

je l'ai

que

~~o&M.
langue

le soin

de

non

dj

remarqu;

Mais

ce sont

parle

les noter

comme

1~ de ces anomalies

ne doit

en dtail.

&

~yn

qu'indiquer,

lais*

CHAP.

V, Y.

?5

.v.

Du

que

leur

section

du

accidentelle
deuxime
Dans

les

naisons

dnomination

de

et qu'on

articles

comme

routine

dis que

ces langues
pour

tout--fait

Court-de-CrbeUn,

aux Noms

et qui ont

sicles
ne

grecques,

avec

examiner
Comme

ces

pas

je me

la

termi-

trait

plus

sous

les langues

!&

a ces

applicable
riches

et par
au plus

suite

en

d'une

des

que

(<) Mais
dans

le matriel
y avoir

un

comme

l'a

articles

ajouts

dj

les grammairiens

les

formes

de

ces

quelque

la Parole

applicable

de terminaison

car,

respectives
cas ne sont

pt

dans

tout

des changemens

que

qu'il

de chercher
soin

tait

renferms

jamais

mme

des

moyen

de termes,

fini par s'y amalgamer.

voyaient

souponnaient
est venu
temps

de Cas

toujours

passs,

dans

parl

ridicule.

prouvent
modifications

leurs

au
dans

un abus

par

les Noms

exprimer

j'ai

en~ont

tout

transporte

la' dnomination
dont

~u

grammairiens

avoir
que

remarqu

des

les

a lieu

dnomination

l'hbreu,

scholastique

Je

Mouvement

Noms,

ne peut

dont

modification

IV.

ce

Cas

cette

hbraques,

les articles

prouver

chapitre

des

mmes

langues,

font

langues

les Noms

dans

JMoM~M~M~,

J'appelle

<M)H~/H~MA

autre

latines

ou
et

langues,

chose

au-del.

ne
Le

et d'en

principe

l'influence.

suis assez

tendu

de chaque

sur la signification

article

en particulier,
ainsi que sur celles des prpositions
correspondantes,
je
l'espce
de modification
qu'Us apportent
passe sans autre prambule
dans

les Noms,

Or,

et que

le Mouvement

nombre
Mouvemens

des

s'inflchit

articles.
dans

~MoM<~t~.

j'appelle

Nous

la Langue

dans
pouvons

de

Moyse,

les

Noms

donc

hbraques

admettre

en y comprenant

sept

suivant

le

sortes

de

le Mouvement

(a) GnMM. ua~'er~. p. 3~g.


O.

GRAMMAIRE

?6

se forme

designatifqni
sans

ce terme

srie

cette

celui

au moyen

de dclinaison

MM'ec~'

DE

La parole,

de la parole,

13*

A !a parotc

de, pour

TT:

La

.13'3

En la parole,

au moyen

premcre

nombre,

prpositions
de

nergie
des

car,

plus

toutes
quel

s'il est question


~*?b!, 7~,

en plus

prochaine

~3,
H~,

~X3,

~QQ~
~M)
qui

de la mme

augmentent

cette

tant
comme

ce qui couccruc

inflexion

de tout

la parole.

nominale,

et de tout

genre

au fminin,

au

singulier

du Mouvement

directif
Farticle

rpondent

qui

et imminente
qui correspondent

manire

la force

une

de mme

l'article

cxtractif
des

mdiatif~:

l'article

rpondent

7, ont

il en est

l'article

analogues

par exemple,

assimilatif

du

Mouvement

au-

appartiennent.

La troisime
indique

mme

souvent
se supplent
par les prpositions
et qu'alors
le Mouvement
en acquiert
j'ai parl,

prpositions

elles

de

l'gard

masculin

~Q, ~!Q,

prpositions

la parole.

qu'ils

7K,

prpositions

Q: des

faire

au

dont

correspondantes

les

la parole

qui la constituent,

c'est

de force

d'pres

ou au duel.

au pluriel

plus

en parole

de la parole,

L'ipsett

remarque

seconde,

la parole;

de la parole.

Et la parole.

s'emploient

comme
La

Comme
T

les articles

c~est que

ou s<on la pato!c.

par ou avec la parole.

*0")t
TT T
m-DK

\<gK<~

6 parole!

De la parole;

par

NOMINALE.

13'TO

ITI?

) ) coo/oKc<<y

L'INFLEXION

13in
T.

~Jc.c/~tc~<
t~\
)~ ~t~M~*
b
SJIr~M/m<&

qui

une parole.

arrte.

et je remplace
~~M?MM
tre employ
ne saurait
ici.

La parole,

/OHCM/{/*T

sans

qui s'exprime

et

MK,

dsignative

de Mouvemens

EXEMPLE

(MemHH<

de ta prposition

Fenonciatii,

y comprendre

J'appellerai

HBRAQUE;

par

remarque
la ponctuation

~aire,

c'est

chaldaque,

que

la voyelle

au-dessous

vague

de chaque

que

j'ai

article,

CHAP v, . V.
est bien

celle

pas celle

qui se rencontre

cette

qui se trouve

la prononciation
Tous

ceux

des

les variations

hbrasans
des rgles

Je prie

se sont

qui

un peu

l'anglais

quel

ce serait,
travail
pouvantable
le son de chaque
souvent
mot,

ter

s'cartent

Il est sans

doute

du langage

de note
arbitraire

vous

l'ennui

comme

que,

vocale

applique

que

sa marche.

d'en

dterminer

dans

connat

combien

le franais

par la prononciation,
s'il fallait avec de petits

de songer

qui

un

labyrinthe

crit

des occupations

non

perdus

le Lecteur

ou

souvenu

plus

se sont

fixes,

se

sorte

qu'une
rien n'est

vulgaire,

par

inextricable.

en tout

mais

ordinairement,

Il faul bien

toujours.

n'est

ponctuation

le plus

employe

77

si oppos

no-

l'orthographe.
surtout

utiles,

plus

acccns

des langues

pour

teintes.
La

en
n'importe
vague,
je ne puis me lasser de le rpter,
au sens des mots
de la Langue
faon
lorsqu'on
hbraque,
cette Langue.
C'est au signe qu'il faut s'attacher
point parler

voyelle

aucune
ne veut
c'est

sa

faut

signification
qu'il
il est invariable

article,

les yeux.
frappent
suivis ou non d'un

avoir

c'est

prsente.
n,~

toujours
si,

Qu'importe

pour

ici comme

Considr
Q,

3,

D< oui,

ces

l'oreille,

qui
sont

caractres

ou d'un <z~;
c'est--dire
des
d'un~a/o~,
ni le ~a/a~A,
sourdes
ni le ~n~z
a, o, ? ce n'est ni le &
voyelles
mais leur nature
ce qu'ils sont,
d'article.
La voyelle
qui les rendent
servir
de port de voix. On doit la prononcer
vague n'est l que pour
comme
on la prononce
dans les langues
moen la voyant
crite,
dernes

sans

crire

l'hbreu

de mmoire,

du

arbitraire
la manire
Le sens

encore

idiomes
d'affecter

est

on

fort

pourtant

apprend

ou de l'anglais,

sont

de l'article

et si l'on

attention
ce qui

comme

franais

qu'ils

tourmenter

loin

la moindre

y faire
la poser

apprendre

Les

~Me~,

veut

on

inutile,
souvent

l'orthographe
force

absolument

de copier

les

doit
trs-

mots

de

crits.
en lui-mme

pour

asiatiques
la roideur

savoir

est dj

comment

en gnral,
de nos

assez

difficile,

on posera
et l'hbreu

idimes

europens.

sans

aller

se

un pied de mouche.
en particulicr,
sont
Plus

un

mot

est

GRAMMAIRE

?a
de sa racine,

voisin

sans

diverses.

Plus il s'en

velles

cesser

hbraque,

dans

toutes

Tout

ce qu'on

au

moment

j'ai

plac

mot

qu'il

soit,

objet,

pense,
bien par

la racine

31,

principe

actif,

chose

toute

13

moyen

de donner
crer

Cette

au

consacr

de l'inflexion

breu,

circonscrits

Il aurait

fallu,

cration

de l'tre,

cours

a ses ides,
pour

pour

Remarquons
mots

qu'il

devient

tandis

que

comme
encore

les autres

en informer

que

l'article

redondant
articles

le compos

la

*dt

tout

de les distinguer,

dans

aussi

dans

les diffrens

j'ai

ne sont
t

jeter

en h-

point,

dans

de la

Mouve-

de leur

forc

me

les mots

donner.

des

dtails

exemples.
M se pose,

en restant
agissent.

donn

contraction

par

non-seulement

a la fin comme

dterminatif,

dans
et du

de cours

observer

l'tendue,

quelques

ces significa-

doit

que

sentir

expression

les autres.

Ces Mouvemens

les bornes

en faire

d'abord

dans

chose,

naturelle

d'~MMM,

offre

par

se sentent

ajouter,

runie

discours,

par

locution,

m'en-

ne

ou bien

de les produire,

l'observer

~3~,
TTT que
rendu
par le

~oyos. Toutes

tant

prsente

le mot

de l'abondance

que l'on

nominale.
dans

terme,

racine

Cette

on doit

par mot,
en grec

impossible.

o rien

oraison;

qu~un
et rendu

qu'il

je l'ai

sermon,

gnrale

est

le traduire

pu

croire
saisi

exemple,

circonstance

signes

Fide

Je vais rapporter

fastidieux.

des

des

d'acceptions

mens

de

exactement

je pourrais

que

forme

mosaque,

se garder

par

bien

<~&e

d'autres

dehors,

diversit

Langue

ou bien

dveloppe

racine

propre

tre

cette

07<

quelconque.

significations
fournir
de nou-

nominale

aussi

j'aurais

mditation;

qui,

bien

puisse

dans

mais,

et beaucoup

tions,

doit

de l'inflexion

l'exemple

le mot

il devient

et plua

dire,

des

dvelopper

Voyez,

employ.

le sens,

ainsi

pour

Cela
par un mot franais.
c'est d'interprter
l'acception

commandement,

~iK'<~<<

tte

on

o il est

pour

de les

Aussi,

faire,

franais/M~o~;

une

moins

ses acceptions
peut

en sve,

lui-mme,

loigne,

quel

dans

chanait

ou

d'tre

ramifications.

mot

il est riche

plus

il peut

HBRAQUE,

Ainsi,

l'une
on trouve

la
mais

emphatique,
ou l'autre

place,

~Q~n

les cMMa:,

!1~!~
T'Tt

!TQ~Q~n
T'TtT

CM'tM7/

V.

Y,

CHAP.
C~K~/

D~Q~~
'-t-:

79
OM. C?K.f, zers

les ~fM~,

cieux CM~-M~MM~ ce qui constitue


A'~CMM~, etc.
rt~Q~!TTn~
V
T
T
Telles
sont les acceptions
les plus ordinaires
de cet article
mais le
trouve
qu'il leur donne,
gnie hbraque,
par l'extension
moyen
d'y
ajouter

encore

une

force

et mme

terrogative

locale,

relative.

intensitive,

En

voici

En ville

nQ~
:r!Q~njQT!?'!na~n~x
TTT

t.'TT

t!"t

A terre

r~
t

T
t

exemples.

sa mre.

de Shara

au ciel.

Vers le nord,

et vers le midi,

et l'orient,

et l'occident.

FORCI:

:ruTM~:n~na
:nn~nnQ~
r r 1"T.

INTENSITIVE.

une

Untorrentrapide
Une terreur

extrme

obscurit
une !aort

profonde.
violente.

f
FORCE

Y'TMT*~<

eENE&ATtVE.

L'ipset
L'autel

:rM~!?1:T3~ar!
y~<!1 r~~an
O~~l

~~n

Ht)~

ce qui la constitue.

d'airain.

L'abomination
FORCE

C~T~

de !a terre

Les royaumes

T~DSn

G~!t!1

in-

du ct de la Palestine

la tente

Dans

:~n~~n~n

des

vocative,

LOCALE.

FORCE

:Q~?art:i~n

gnrative,

de la terre.
des peuples.

VOCATIVE.

Q~n

mers

r~M

mie~

Yiens~

A montagnes
de Jrusalem
esprit,

toi

qui habites

8o

GRAMMAIRE
FORCE

HBRAQUE;
INTERROGATIVE.

~M ~a M~n

Est-ce

OTKTt

Fut-il

~n

la tunique
bon

Est-ce

:~<n;n~rtQMi
T-

moi

de ton

vites-vous

la vrit

Le fils de l'inconnu

:~n:KS~r!

Qui est gurissant

sans tre

'dant leurs acceptions


diverses.
chacun des mouvemens
qu'ils

d'un

Au

roi

MOUVEMENT

Parmi

de David.
au peuple

'a~Q cni~Q
rt

T,

l'autel

pour

rtemit

sur

la terre.

satit.

lui.

EXTRACTIF.

parmi le sacerdoce.
par la nation~
de leur puissance
du fond de

la multitude

m~Q Par Jhah

G~

ici quelques

ont cepen<
exemples sur

DIRECTIF.

Vers
les cieux
:~n-~y:Q~rr~M
:'iru~Q'? Selon l'espce

:t:)

tendu,

expriment.

A perptuit

:y~rs~

qui est rachetant.

Je vais placer

Cantique

:n3~0~?

? est-ce

qui tait arriv.

aussi

usage

MOUVEMENT

T!T?1~Q

le temps

RELATIVE.

Qui tait n lui.

Articles

? est-ce

:r!
y es autres

celle-l

FORCE

n~n ~rr~

ills,

Au moyen
son cur.
Avec

ta doulur

et ton

Ainsi

depuis le commencement.
de la terre.

motion.

~3~Q

ru'13~
~P
T

:~nnspiQ:3n~

~7

Hors

Ds les jours

du mal;

du bout

de la terre.

8t

CHAP V, . V
MOUVEMENT

~31~3
'!J~31
~~3
s~hna
TT"

MDATF.

Au moyen

(Tune

de fer.

verge

Avec

nos jeunes

Dans

les nomenies.

et avec nos vieillards.

gens

.'

Aux cieux

:'Tnna:Q~rt3

en route:

'*TT:

MOUVEMENT

:D:a~
e~r~
'T

TT

Q~nn~

ASSM.ATtF.

tel le prtre

Tel le peuple
Semblable

tel le serviteur.

de mme

au savant

qu'aujour-

TT":

d'hui.

c~n~r!ro
n~~
Ti'T

Comme
Tant

les fentres

l'tranger

MOUVEMENT

environ

CONJOUCTIF.

La sapience

&~

Le chariot

et le cheval.

La

grande

;B"~

y~ymBy

mille.

que l'indigne.

M~T! !1!Q~n
~3~1

deux

nation

et la science

physique

et nombreuse

et puis-

sant.
MOUVEMENT

DSIGNATIF,

La set

des cieux

L'essence
Avec

de cette

mais

l'intelligence

T. T:

ne peut

nombre,
tre

mme.

et (~ham

lui-mme,

lui-mme,

lui-mme.

Japhet
en petit

chose

de la terre.

No.

Shem

Ces exemples,

et la sete

suffisent
donne

que

pour
par

veiller
l'tude.

l'attention

et

8a

GRAMMAIRE

HBRAQUE,

VI.
De
Les Noms
le rang
le tableau

en se classant

hbraques,
doivent

qu'ils

y occuper

de la pense,

tration

dans

la Construction.

or,

final;

la phrase

oratoire

dans

y dvelopper

pour

prouvent

le caractre

dans

assez

ordinairement

voila

ce que

suivant

son

ensemble

une

lgre

al-

nom

de

du

je qualifie

C<HM~'MC<MM.
Dans

plusieurs

altration

accidentelle

se fait sentir

c'est

tout

le contraire

en hbreu.

dans

son

Intgrit,

tiers

l'altration

ainsi

modifi,

tandis

le Nom

dtermine

et le latin,

rgi

reste

rgissant

rgi

toujours

presque
assez

prouve

J'appelle

cette

du Nom

la terminaison

il s'agit.

dont

qu'il

dans

que le grec

Le Nom

que

terminative
parce

telles

drives,

Langues

volonNom

Co~~MC/~le

la Construction.

Voici

en peu de mots
les lmens
de cette modification.
Les Noms masculins
ou fminins
au singulier,
termins
par un autre
caractre
Construcen devenant
aucune
altration
que il, n'prouvent
tifs

quand

truction,

le gnie hbraque
il les runit
au Nom

7!1~!mTS
il
~.37*Qf1

Ce tiret,
mme

On

quelle

~~h~,

L'intgrit

de mon

Une

MTT~

Un

nanmoins

mesure
rameau

et Qn

~M~r~;

Le frre

la Cons-

cur.
la Construction

supple

lors

de farine.

substantifs

l'addition

par

un

sentir

y faire
tiret.

d'olivier.

trois

singulier

~HM

par

de la tente.

I~&TtKp

n~

suivant,

La porte

Le pre
!Tm

nanmoins

trs-frquemment,
avoir lieu;

pourrait

connat

constructif
nu

employ

veut

du

masculins
caractre

qui

forment

ce sont

on trouve
de ~hanahan.
de Japheth~

le beau-pre

a elle.

3K~/?~,

leur

CHAP.
ces trois

Mais

dont

~~c~,

ment

comme

final,

avec

les

de cette

gure

relations

article

mamcre

nominales

appeles
ont

qui

le changent

emphatique,

reu

gnrale-

en n.
nKIQ

venant

D*~y

Les dix commandemens.

rc~y

Le conseil

masculins

Noms

Les

les Noms
au duel

et perdent

Mais

les constructifs

les ~~t~.

Les

fminins

au pluriel

ainsi

Q,
ne sont

en de-

pluriel

le ca-

les masculins.

que

gure

0,

en usage

qu'avec

au pluriel
ainsi que
et au duel,
sont au contraire
constamment
em-

au duel,

la phrase

leur

ajoutent

caractre

final

masculins

fminins

dans

ploys

le caractre

perdent

le

fminins

eonstruetifs

les constructifs

des peuples.

au pluriel

constructifs

ractre

de figure.

Belle

1S*

ty''~n
l'
Q~

on

comme

oratoire

peut

en

juger

les

par

suivans.

exemples

Les omemens

3!T~
TT ~T!
0~

83

au chapitre
suivant.
en H, et les masculins
termins

fminins

ce caractre

ou

propres,

je parlerai

Noms

Les

Yt.

ne se construisent

substantifs

les Noms

qu'avec

V,

les poissons

Les eaux du dluge

7'OOn
T

T-

d'or.

n~TT~!
'?3 Les vases

t i

nes

de hah.

de la maison

Les jours

OTl3H ~!T*

(ou

(ou

les

priodes

mutations

des

des mers.

lumineuses)

des an-

temporelles)

des vies

d'Abraham.
Il est

facile

de voir,

en ty,

mins

comme

dans

ces

exemples,

Q~Q, O~t,

Q~n,
.T

leur

perdu

caractre

Je m'abstiens
encore

que

de grossir

occasion

des affixes,
verbaux.

final

de revenir

qui ne se lient
Je me Mte

.T

dans

Q~,

sur remploi
qu'avec

de terminer

tous
Q~,

la Construction

ma Grammaire

jamais

que

les pluriels
0~
'T

dont

a cet ~rd.

Q~

ont

ils ont

t l'objet.

D'ailleurs

de la Construction
les constructifs

ter-

j'aurai

en parlant
tant

nominaux

ce chapitre.
n.

GRAMMAIRE

84

HBRAQUE,
Y!

De

La

simplicit,

pour
des

Signification

l'origine

qu'au

appele

des

paratre
nrales,
ou

ces racines

avec

Noms

ne doit

plus

comme
Il doit

forme

des

senti
elle

elle acquiert

racines
encore

en Noms,
les signes

d'Articles.

assez

principes

que

de clart

et de

ses adhrons,

que

cette

rside

en

de ces signes;

secondaires

signes

ou

et se dveloppe

composes

et qu'enfin

de ces mmes

Hobbes

vague,

des

la
en ait pu saisir l'ensemble,
tre pour lui un mystre
inexpli-

avoir

primordiaux

les racines

que leur impriment


sous la dnomination

t dvelopps
attentif

une

l'aide

entire

Lecteur

signes

dans

toute

qu'un

hasard.

sous

se fixe

mation

ont

il ne puisse,

dont

rsulte

Noms

Si ces principes

j'ai poss.

cable

des

Signification

la ~~M~&'oM.

et
toute

tS~M~ca~b/,

sous

des

qu'elle

successifs
sa force

pour

ainsi

commence

germe,

et par l'espce
paraissant

rapporter

qui
par

ides

g-

se restreint
s'adaptent
la transfor-

de mouvement
la troisime

fois

CHAP.

Vt,

85

M.

CHAPITRE
Des

I.

Relations

JVb~t/~/Ca.

.
C&M/M~.

Pronoms
J'A

les Relations

dsign

crer

de ne point

sous-divises

chacune

Pronoms

dans
en deux

relatiis
Les
sur

Affixes

noms

indiquent

les choses,

et alors

l'action

je leur
tant

aux
sont

aux choses,

expriment
alors

relatifs

donne

et dont
dits,

l'action

le nom

d'?~

personnels

r<
ou

Affixes

que

les

personnes
Mr&<M~.

est

des

choses

Mo~tMOM~;
ou

sur

Voici

mmes

ou bien,

ils

choses,

et

les

la liste

des

Personnels.

~K

(,

PLPR!Et.

ou ~')3M:)e,moi.

ai

(M:~P!<K.t
(~W~t'H.
f<firtinin.

~'M:K.
)}
t( MaMM&'M.
!i!1M
aascttlin.
M~~
t1K
< ~(~Mt'Ht'H.

tt. homme.
tM) lvi.liotnmc.
tu,

tu, toi-femmc.

fe.'ruinira.
~f?/M'M</<.

( wayeM~.

Mtn

il, lui

(~!<K!'n.

Mtn

3
t

ou ~n:eHc.

~ajcK~/t.

MtMCK/tK.
fi~tltirtirt.
{tj'MuK.

celle

ceux

personnels;

relatifs.

StNOCHM.

des

plus loin l'emploi.


aux personnes
ou aux

simplement

je les nomme
sur

afin

classes,

est celle

la seconde

dits;

appels

personnes

deux

classe

sont

des

du verbe

en

hbraque

j'expliquerai
sont relatifs

personnes,
nomms

de .Pro/M~M,

ncessit.

proprement

Affixes,
qui en drivent,
Les Pronoms
proprement
ceux

le nom

La premire

espces.

des

choses

sans

la Langue

ou Pronoms

absolus,

sous

nouveaux

de termes

les Pronoms

divise

Je

nominales

t~M
JJ j !f15
BR~
~MM

ou
ou

aous.
~D3K
~;)t'1~~ nous.

~ous-hommes.
vous-i'otaames.
Vt)U!i-t'ctnme9.

C!1

~S.

i1
~n

ils,
cUus.

Pro-

86

GRAMMAIRE

HBRAQUE,

.Rt'/<

DE

CM H~M

~M

TOUT

GENNE

ce, cet-tc, ces; celui,

ET

DE

TOUT

WH

Kl,

lequel,

laquelle,

ce qui~

ce que;

quoi.

ce,

cette,

ou

~1,

~1:

lesquels;

qui,

que;

CM f~t

']~

J'ai

ce,

quelques

ces,

derne,

qui

cette,

donne

des

donne

Pronom

Z! ou lui. Ce n'est

mes

la base

notes

ne m'ont

du nom

Je ou moi,

un

de le mettre

dans

des

ibtce

que

!1~
T

qui,

tient

la bouche

la premire
JnAH

que

jug

mme.

classe

l'usage

ou moi;

de la Divinit

fausse

je
tyau

appartenait
d'aprs

ap-

K1H, Il ou lui,

qu'elles

de sa nature.

une

mo-

et que

mystiques

Ce que j'ai
et

Q~

au Pronom

personne

suivant

La

la pr-minence

que

hbraques

aussi

Pronoms.

d'aprs
le rang

la divinit.

fortes

de

Je

personne

.WM

lesquels?

? que ?'1

les raisons

pensent

ravir

T~M Vt !T t t ~~K:
lui. Il suffit
(Zf~<j!~D/6~~)
crit

rabbins,

donn

toutes

laquelle,

en

tableau
Pronom

les noms

qu'il

cette

au

rang

sacr

souvent

AEuAM,

si !a~ que

cette chose l, ce lieu l; !a. (~g~~eM).

avaient

dtermin
rang

si le, que

que

qui, lequel,

pas que j'ignore

ces raisons,

point

cst-ce-q'te?

HO

de la troisime

en expliquant

mais

assez

voUa;

quoi ? qu'est-ce

le

d'entr'eux

au Pronom

cst-ce-qae?

sur

prsente

au verbe,

quelques-uns

partient
formant

faire

ides

mologie

lesquelles

voici,

nQ
cela.

le premier

en cela

m'loigne

~n

~0

ceci,

ces,

j'en

que

n;

cela.

ceci,

remarques

c'est

premire,

~n,

si les.

(<~<M<MyMe.)
n~

Voici,

voUa.

ceux.

~i

ces; celui, celle, ceux.

ce, cette,

6<n

cc!!c,

NoMBHE.

peuvent

ftt~
leur

mme,

pour
comme

.tnoAM(/'J~6~M<~),
de se rappeler
et qu'alors

qu'on

dit dans
le prouve
paratre,
ou '~M,

personnel
Il suftit

comme

sentir

ce rang

Moyse a fait
AEt.oMM
trouve

ce nom

~M!~
T

a plus

.t

de

CHAP V, 1.
La seconde

relatifs,

tant

que
personnels
entranent
absolue,

Ainsi

Je

ou

~K,
t

~MM~ J~J~~

/M~c~!M<< ou
autres

Il est,

le sens

comme

dans

d'une

manire

<

sous

verbe

de la phrase,
la plupart

et sans

la lettre
es,

Il en

est

de mme

etc.

~/M~

!e

qu'il

idiomes

des

tu

troisime

dcoule

de mes principes

Contentons-nous
et j~m,
leurs,

afin

Or,

mo-

~ow~aM<,

~M~M~~ /M seras
de tous

les

chose

de

ces

les signes
circonfrence.

que

possession,

dsigne

La racine

du

comme

runi

le moi,

de

ces Pronoms?

l'tre

H1K,

le premier,

du centre

la

de la manifestation
devenir

l'aiuxc

de

la

et possd.

n'est

le signe

oH
?K,
assez

indiquent

agissant

a l'heure

manifest

actif,

c'est

produit

par le signe

tout

Pronom

de s'Instruire.

individuelle

modifie

verrons

moins

pas

de la puissance

expressive.

On

M, mais

qui,

de la rciprocit
des choses
M, caractrise
un tre
co-existant.
On allie cette ide, 9

mutuelle,

de la vnratior*

curieux

et de

existence

celui

maintenant
puissance

nous

dans

ce qu'elle

personnels

les exemples,

au Lecteur

racine,

second

en

~M, !1f)K
T
et de laisser,
d'ail-

premiers

du premier

une

Cette

potentielle

y voit,

faire

d'activit,

sphre

les trois

de la puissance

runis

l'tymologie

attention,

grande

multiplier

la racine

est

dans

et les confirme.

de ne pas trop

quelle

d'une

digne

d'examiner

quelque

consiste

enfin,

remarque

tymologie

celle

du

ces Pronoms

K*)!1, etc.,
MTK,
signifient
T
ou
Je ~/M/
toi-tant,

Pronoms

une

employs

l'Ide

suivant

tous

que

Indistinctement.

La

une

eux

avec

toujours

c'est

ils sont

quand

de ses trois temps,


rapport
de l'exprimer,
soit besoin
dernes.

faire,

j'ai

que

remarque

87

en joignant

a la racine

DK l'article

emphatique

et dtcrminatifn.
Mais

ni le Pronom

n'galent

en

employ

d'une

viens

de

dire

nergie

de la premire
celui

manire
touchant

de la troisime

absolue
le

rang

)c
grammatical

ni celui

personne,

dois

surtout

~n,
en

j'ai

quand

malgr

('nuv~tm',
que

de la seconde

cru

d~'vo!r

il est

ce que
accorder

)c

GRAMMAIRE

88
au

Pronom

H est

universel,
Divinit.

la

Cette

~K.

devenu

misme,

ne

le prononcent

respect.

On

doit

farce

que

l'Orient
les

tous
encore

dans
un sens
profr
l'un des noms
sacrs
de

peuples

qui

aujourd'hui

sacr

et travesti

.BoM~'oM-<~M/&o7MM~,

le plus

scandale

sur

profan

l'Isla-

professent

qu'avec

de l'horrible

encore

ce nom

turc,

du

et

telle

tout

se souvenir

a l'ambassadeur
la

est

nergie
dans

Arabes

Les

HBRAQUE;

notre

grand
causa

que

dans

thtre

en la syllabe

ridicule

~<M</ /<OM/
Voici
l'avons

vu, figure

encore

la base

ticle

dans

Tant

que

il se borne

il,

ce signe

le relatif
le prouve
une action
verbale,
t, y ajoute

vertible

de la troisime
de nous

sans

racine

qui

n, au lieu

son

tat

de
de
ne

qui

l'clat

peint

tre

sortant

et que

rciprocit,

lors

d'tre

pris

de la vie universelle,

signe

sa dtermination,
attribu

tre

peut

un

comme

lui:

par l'artre
dtercon-

le signe

que

que le pronom
comme
hors
agissant

encore

en franais,

dsignons,
J7 ou

et l'lvation

forme

que

d'un

mme

ce n'est

nous

rgi

l'ide

considre

personne

personne

~K et DMK,
T

n'est

prsenter

nous

comme

H, qui,

Pronoms

premiers

comme

min,

ce

les deux

de celui-ci.

dterminatif

de la puissance

Le signe

sa composition.

mais

quand

par une
le caracdans

est envisag
article,
simple
alors ce mme
Pronom

devient

l'image

de

KtH,

la toute-puissance

Di-EU seul.

qu'

Il.

~4~r~.

des Affixes

Ceux
mdiaire

au nom

possession
hbraque
appellent
Les

que

j'ai

constructif

~b~MMM~?,

appels
pour

en

se joignent

sans

inter-

et la
la dpendance
car la Langue
pronominaes

exprimer

l'gard
des trois personnes
ne connat
des Pronoms
pas l'usage

que

nos

grammairiens

possessifs.
Affixes

verbaux

sont

ceux

qui

se joignent,

sans

intermdiaires,

CHAP
aux

verbes,

Faction

qu'elles

ne

breux
riens

soient

que

ou

actuelle

sur

connaissent

VI,

les

leurs

non

ou
les

plus

appellent
Conjonctifs.
sans tarder
vais,
davantage,

Je

nominaux

89
et en expriment
choses
car les H-

modifications

personnes

pas

M.

sur

les

Pronoms

donner

nos

que

la liste

des

grammaitant

Affixes,

verbaux.

que

Nominaux.
PLCRtEt..

SINGULIER,

t<

(')

ou

>

t3

miens,

moi,

toi-homme,

tien,

tienne,

tiens.

toi-femme,

tien,

tienne,

tiens.

mien,

mienne,

~)

nous,

t3

nos

notre,

J'f.
f m. ~t

OM
ou
"

sien,

'),)~&Iui,
fM.
3\

ou
a elle,
M
;:t
r CM r!3
t-1;r

avous-hommes,votre~v<M.
votre
vous-l1ommes,

,'os,

~voas-femmes,

vos.

f ?!.

Q,

Q~

(~

t*!

votre,

CM

leur,

eux,

leurs.

3\

Siens,
siens.

Sienne,
s~t sienne,
Sien,

t3

(.{m,

siens.

sienne,

03

("

~~MH~t?.
StNGULIER.
me, moi, de moi.

<*M

PLURIEL.

Ii

<
(~~

t~*

OH te, to-homme~ de toi


n3
?t
~3 CM"} te, toi-iemme~ de toi.
*); *), le, lui; de lui; se, soi.

tm.
~(~

et verbaux

ne

la forme,

mais

trouve

que

assez

simples

verbaux

diffrent

ce soit une

soumis

T.

gnralement

rgle

l'inflexion
I.

tels
tels

de vous

vous-femmes;

de vous.

1Q les,

que

Affixes

1, etc;

que
F~,

T!

nominaux

hbraque,

je dois

Cependant

que

d'elles.

les Affixes

la Langue

comme

d'eux

eux;

'!?'!CM T t les, elles;

listes,

employs

composs,

les Pronoms

Lorsque

le sens.

par

de ces pronoms,

les plus

<

dans

entr'eux

point

seulement

vous-hommes;

Qt

nD)

ces deux

en comparant

voir,

(
(

la, eUe; d'elle; se, soi.

n3

On peut

plus

f M. Q~
2

de
de
nous.
nous.

nous;nous;

1.%
*i3

(M.)

l7~.

l'on

<

observer

que

nominaux

les

et comme

mais

par

il s'en

Affixes
faut

bien

il, etc.

sont

invariable.
personnels
des

articles,

W~~
ce sont

HDK,

tu,

les

Affixes.

Ktn,

nominaux
3

qui

a en

servent
dans

les

dterminer

divers

mouvemens

comme

</c /t/?ca'<oM

/)roMowwct~.

SiXOrHER.

Pt.rRtEt..

e'/xwcM~y

)e,oumoi.

<~?<'rw/M~

~3!!<n

de

~'2~~3~S

M<c</M/

~1S3

coK/o~c~

~S

moi,

moi.

13~~

et moi.
le

moi-m~mc,

~K

moi.

parce

le gnie hbraque
l'affectionne
donner
pour
plus d~importance

Les

relations

dsignatives
se lient

prpositions,
articles.

Voici

quelques

:<M:
c~y3:nya
:n~nn:~y
:'oy:'3Qy:~
Les
positions

pronoms

relatifs

de la mme
des

exemples

*)3Mm

nous-mmes.

de la premire

les autres.

lui

Pour

lui;

Sur
Avec

ensemble

moi,

s'inflchissent
manire
particuliers

que
de

dsignatif

le signe

et dans

1,

quelques

sous

le nom

manire

de

que les

toi,

envers

eux.

lui.

pour eux.
sous

moi

per-

liaison.
envers

moi,

Chez

nous.

On observera

de la mme

de cette

exemples
Envers

exr~

et nous.

connatre

nominaux

aux Affixes

pM nous.

a ce mouvement.
fait

j'ai

que

nous.

~o nous, avec
que nous.

en ce cas,

que

autres

donner

de tous

vers

')3!91

FtK du mouvement

a la prposition

j'ai ajoute

de nous,

le Pronom

choisi,

sonne

*)3Q

tel

pour lever cet exemple,


il suftira pour donner
une ide

J'ai

Nous,

~3~

moi.

c'est cous.

nous!
*)y?

moi.

par

que

~)
~PIH

vers

*!3n~?

enmo!vecmoi.

~I~~S

~~w//<7<

que

moi.

a moi,

f.y//vK'

nous.

moi'c'est

<7~vc/

<~gH<

parait

suivant

l'exemple

.E~c~/e

b.

cela

moi

avec

toi,

par

les

les noms.
cette

mot

jusqu'
avec

lui.
et par

articles
Je

inflexion

ne

m'arrte
qui

n'a

les

pr-

point
rien

a
de

CHAP.
J'aime

yemarqnaMe.
sentir

mieux

H.

~,

rapporter

9'

quelques

phrases

en i~sscnt

qu!

remploi.
TH~I

Ceux-ci

D~

avait

Qu'il

r~
i~
.i~~ -T' yM~ n~ =~w.=
T

sont

les symboles

des gcncra~ons:

fait.

il

Je suis Jliah,

T
ir

Et tout

ce qui.

Pourquoi

as-tu

Qui es-tu?

:n~r~Q:n~Q

~nQ

nG-'?y

r-ts~

Sur

~Q~

:'b~~
t\

v oix?
?

il est agrable!

arrive?
?
fille que voila?
sur

quoi?

futilit..

quelle

Me voici

:G~n:~n
1

combien

moi?

Pourquoi

est cette

de cet homme

A qui est la jeune

:r~nr'nyyt~

ce que.

quelle

La fille de qui es-tu

:r~rn3

~T\

lui est-il

Que

TT

qui.

ceux-l?

nom?

est bon!

Qu'il

:a~'n~~T!Q

a toi,

fait cela?

est la raison

Quelle

Dieux

et tout

qui sont

est ton

Quel

p
:~n~s~Qna

i.m-Ics

nous

voici

nous

tous

eux tous.

:n~3

Comme

celui-ci

Comme

ceci

comme

celle-l.

et comme

cela.

:r-<~ni3

:~K3:n~3
*T

Le

relatif

Cet

dont

la tte

relatif

II est

bien

fournit

qu'il

de

une

se rduit

espce,

les proprits

du

quelques

rapporter

sorte

d'article

au caractre

signe

il y porte

en se runissant

pronominale

qu'il

toute

prono-

participe

renfermes

dans

les deu~

en

tudiant

l'hbreu,

'tv, et ren<

reprsente.

Plac

la force

du mouve-

directtf

~?, il forme

l'article

qui

important,

ceux-l.

commun.

ou des verbes,

Quelquefois

et de direction

dans
je viens

duquel

de son

toutes

des noms

la proposition
lation

le seul

en cet tat

celui-ci

l'emploi

est assez

l'usage

article,

ferme

ment

de

~H

Dans
'.T

a cela de particulier

exemples
minal

alors

aux

ides

de re-

&!gut-s qui la cumpubt-nt:


d'avoir

prsens

12.

la

GRAMMAIRE

<)2
les articles

mmoire
en

ce moment

cesse

avec

dont

)'ai

le Lecteur

les noms

le sens

de

iaciliter

l'intelligence

et cehn

Itant,

parie pms

car les hehraYsans,

Voici

passades.
de l'article

sans

corrompu

exemptes

qui

pourront

dont il sagit ici.

pronominal
tant

~entretiens

sm~unerement

quelques

Jusqu'

~Q~

<tont

en !es confondant

ont

m~echis.sent,

qu'Us

plusieurs

HBRAQUE,

que

je fusse

constitu

oppos,

en force.

h:in~

C=3~3
tT'

Qui fui

nn~-T'

A qui tu

r-O~ TT'

TT

sembla

Quoi

donc?

.1~

Ce qu'elle

.n~r!~

Ce que

.oy~

:'U'?~Q

De

nous

examinerons
se placent

Ces Affixes
des Noms,
d'une

pour

des trois

ici ce que j'ai


peut

devenir

Ainsi,

parmi

trois

seulement

~K,

pre,

inflexibles

loin

ainsi

enseign

/h~,

Affixes

(la cause)

du mal

masculins

et ~QU.

avec les Noms

verbaux

avec

les Verbes.

sans intermdiaire,

a la suite

ou la possession
Il est essentiel

de la construction

le caractre

prennent

Saul.

a nous.

la dpendance

le devient

les Noms

~nK<

des

que je Fai dit,

en parlant

constructif,

est

qui tait

des Affixesnominaux

pronominales.

personnes

descendit.

des ~~M.

celui

en exprimer

ce qu'il

(la cause).

IIL

remploi

plus

est le pourquoi

ce qui est le pourquoi

Emploi
maintenant

aussi?

quoi

je parcourus.

Examinons

dans

aima.

ce qui

Dans

~?\M!

~y~)

bte?
quel

moi ?

pour

qui JhAah.

de la tunique

1/aile

~?')~Qn''B~

qui,

a qui lui

A qui

:~Q~
.T')-~

pour nous?

n~

de se rappeler
car tout

en se joignant
a l'Affixe.
point
qui ne se terminent
au constructif
/<<K~<

l'gard

singulier,
les

autres

Nom

qui

par
savoir
restent

<

CHAP
Ainsi,

par H ) ou qui ont


a1
au

Ce
ce

SlilgIlIlNr
singulier

tous

Ainsi,
ractre

en

les deux

termines

mais

gnralement,

Ceci

je pase

dont

entendu,

aux

ma$. )
t <
~t
~g&
(~.)
'S
rM<j.
?!"l3t
le
< ~M'
't~O*?
mas.

< ( ~<.

*)~3~

t3313't
:T
2 ~<7M~.
(.K.
~3''

g
&<

de mme

au duel

le capour

moins

manire

irrsistible,
cette

en T~ ajoutent

syllabe

les fiinale,

f CMOMfM~)

>

le discours.

dt&cours moi, mon d~coms.

*s discours a nous, notre discours.


!e discours ~vous-hommes,
discours vous-femmes,

< ~~t.

<

-5f

M~.

faMM.
mas.
3
3~
Il

fm.

m'a parn inutile

mes

~*G't

(~.J

votre discours.

discours elles, leur discours.

Tm'?

(M<M.)

votre discours.

discours eux, leur discours.

M~M. le

Masculin
Mascnhnptnnel
pluriel

(a)

perdent

~discours
discours a tol-ltomme,!e
discours
tien j ton discours,
toi-homme, le discours tien,
discours toi-fennne,te discours tien, ton discours.
1*)3'? )fdMcours lui, !efliscouM!iicu,sott discours.
5 fnKM.
tT'Q't !e discours ~eUe,!e discours sien, son discours.
(~<'

changent

exemples.

Mascuun sutguticr

en C3~.

il en est

d'une

en prenant

-S
a

emphatique,

au pluriel

constructifs

le pluriel
se forme
l'Affixe
nominal.

Sg

article

genres.

Ainsi,
minins

ceux qui se termine!)

C'nn.

les masculins

CD en devenant

93
tous

comme

recn ce caractre

caractre
Clll'~tCtt'l'e

!H

et les ieminins,

les masculins

parmi

VI, .

~t

)i

tes

fe~OKCM~Qtm't),

discours

nncitifnf~
( eoM~c~

Ses discours.
'sea<hscouM.
deMptM.eommemtstn~er,

S
le

ty~'t

<)
a
-s

l~'t)
1f1~Z

tMt~.)

(<t)..S

discours.

~~t
j'fT

les discours
Ies<uscouts

discours,

O~~l~'t)

t
{

"?'

mas,
fMt~.
33{,.
f~m.
d moi,

a<e<

nos discours.

vos discours.

ni jt'T
D~13'T)
'~Ueurs leurs discours.

/<,<?!,

etc.

GRAMMAIRE

94

FetUtHiN

HBRAQUE,

} la dtresse.

singulier
( ccn~Mc~

mas.
&i

<

(.~J

mas.

'tr<~

~t

~ni
tT

f~M~.

la dtresse
dcnessc

~D'TS
1n"

*)rmt
nm~

'S

< <MfM.) t3D'*)~


L~

J3

~M~.

Q3;jmt

!a

t /!M<.

~D*)~

la

f wn.
<
) ~'Mh

Cm~
tn*)~
~n"1~

Fminin

h
g,fn

(HM~.)
(~w.)

ma
ma

toi-liorame,

dtresse

a toi-feuinic,

dtresse

~!ui,!a

dtresse

dtresse

a elle,

la dtresse

dtresse

a nous,

dtresse

a vous-hommcs,

dtresse

a vous-icmmes,

dtresse

a eux,

tcur

dtresse.

dtresse

ai e!!cs,
cllcs,

lenr
teur

cltrcssc.
dtresse.

pnu ici

Sg

la

.s
J!

3 )~. <

t'S

~Pl~)

ou iJuunnt,

duel

sa dtresse.

dtresse.

votre

dtresse.

votre

dtresse.

les

dctrcssei.

t { NM~.
(~.)
(

nos d~'tres:cs.
d~trcs~c!.

'iyni~
as~

dtresses.

'}Vos
~r'i~J

<

M~.

3 (~<

aD~nx

), teaf:

dtressct.

~I'

ff'MMCMt~Qtyy)
<)

ta dtresse.

sa dtresse.

).

) ses dtresses,
dtresses.

r
Mascutm

tienne,

sienne,

<t <CHCM~
nmt
( COM~n<C~!T]-~

dtresses,
dW

ta dtresse.

tienne,

sienne,

'a

i~')-)~

detrcsse
dtresse

'\tesJctrcsscs.

la

notre

( MMM. 't~n~

'i

dtresse.
dtrcsse.

dtresse

~C!

~n*)Tt

tt raoi,
mot,

COMy~<~

)y~

les
)

les yeux.
yeux.

fHM~t

g,

)~Jf

< t

ci

tes

(~-

"a

yeex.
yeux.

nosyeM.

t~y

Q~y)
>

)~.

mas.

i{
!)

<

mcs J'cux,
mcsycux.

~~y

")

<

i~

vos
~'os

cux.
yeux.

(MM~

3~ )~

t~cs

1~)

ses
SfS
C7L.
ses JTeux,
yeux.

g!
3 (

~)

noms,

soit

masculins

soit

I~minins,

fne.

qui

~i'i!

prennent

leurs
(jcm-ayeux.
yeux.
j1

le

nombre

CHAP.
ou

commun
leur

selon

tion

chatda'tquc

eltct,

et ne

relatives
sont

doivent

encore

ou

au phtriet
trouver

/fM~~ J~MM~;
<~f~M

ailcctc

<p
des

prcdons

exemples

encore
~t

nn

ou bien

ou

A'M~ <M.

au genre

emphatique

mats

que
tre

moment.

souvent
pour

')Q en place
ou

marque

va~uc

constdcrabies

arrter

pas

faire,
c'est
Importante
du masculin
se trouve
sonne

pourrait

m
Fun

singulier

a la voyelle

pou

de et

genre.

anomalies

Les

au

suivent

duel

Y!,

1~~3't
TT
ou

La

le singulier
ou

~OMJ~coM~,

')Q]n*1X,
T T
TT
Au reste il semble

et FAiuxe

'tQ,

cUcs
seule

'H ou

de m

la posie.

l~

per-

en place

en sorte

et IQ~t
T
<A'M~,
que

un

remarque

de la troisime

rAin\c

de 0,

ta ponctuasont
de nul

par

qu'on
discours

et

FAiixc

I~DT~
soit

GRAMMAIRE

96

HBRAIQUE,

CHAPITRE
Du

VIL

/~n~.

Du

!~t dans

le cours

croire
n'existe
dont

j'ai

au

parl

dans

de force

Grammaire,
des

verbes

j'aie

oubli

mon

ainsi

n'ont
dire

verbaliss

Oublions

et d'intensit.

mots

sont

des substantifs

que

le but

qui leur
leur

la vie dont

nature

comme
vaise,

flamme,
selon

interne,

toute

communique

noms

mais

sa qualit

comme
intrinsque.

ce seul

que

faire

faut

point

avec
ides

plus
que

existans

qu'il

ne

fait

que

ou

nous

moins
aurions

de Verbes,

et dtermins

Verbe,

qu'il

noms

par eux-mmes,

le nom

verbale

des

{"~F! < ~c"

unique

ici le cas d'observer

la vie

en eux
substance

influence

de verbes

par

mais

il ne

le Verbe

ordinairement

car c'est

aux

ils reclaient

donne

me

pour

s'entendre

les fausses

foule

anims

est propre

en communiquant
point

on

auxquels

d
par

son
donc

d'une
par habitude,
pu garder
notre
et revenons
principe.
Verbe.
Il n'y a qu'un
Les

au pluriel,

jamais

il dveloppe

lesquels

forc

fondamental,
principe
qu'il
Les verbes
que je crois inbranlable.

principe

pluriel

j'ai

souvent
que

et pour

tant,

cette

seul Verbe

qu'un

pntrs,
<

cela

pour

des ~a~&cM&yy.

c&~o~M,

de

de parler

entendre

#'

~f~c

que

possde,
les rendre

ne
vers

le Verbe,
ne

change

vivans

de

les principes.
Ainsi la flamme
combustible
ne brle
pas seulement

mmes

substance

enflamme,

bonne

ou mau-

CHAP.
Verbe

Le
mriter

remarqu,

ne

la vie

la racine
sert

racine

~n,

faisant

entre

verbes

particuliers.
Verbe

souffre

substance.

mHt

d'un

la pense

~r<?-<~<M<,

appartient

futur

terme:

!T~r!

dans

Mais

cet

incomprhensible
l'homme

substance
substance
perd

dont

son

il se revt

immutabilit.
toutes

presque

ne le saisit

mil exerc

accoutums
ouvrages
T. I.

modifications
encore

distingue

Ces dtails

pourront
a voir

mais

mais

ces sortes

je crois

ces

qu'il

n'est

prvenus

sur

anime

revtu

mmes,

lui
qu'il

et
tout.
il est
de

ce nouvel

Dans

le

origine

la faveur

au travers

inflexible

comme

indpendant

il s'est

formes

qu'au
mouve-

sans

qu'a

ni

de
point
de toute

d'universalit

sensible.
dont

en

qu'au

tout,

agit

la

de la
tat

il

transmet
influence,

desquelles

un

unit.

de spculat!ou&

les avoir

dure

comprend

extraordinaires

paratre

le pass

et

Verbe

tranger

ne sort

actif

d'une

particulires,
son

ce

indpendant
bien au masculin

Ce

point.

La substance

ses formes

des

acquirent

Tant

se rend

qu'il

de

ni nombre

qu'il

absolue

l'homme.

quelconque,
au moyen

transforme

connat

sur

tout,

d'immutabilit

pour

la

Il est mme

aussi

ne

emploie

le conoit

remplit
tat

les

au mouvement

pluriel,

dsigner

que

et

tant

influence
il exerce
la mme
passif;
il est l'image
il remplit
le prsent

ment

C'est

Il ne

et au temps,

qu'au

effort

noms,

dj

hommes

hbraque

d'inflexion.

espce

de

les

que

le signe

immuable.

ravoir

s'agit

opposes.

aux

et que

au singulier

fminin,

sans

aucune

absolue

essence

l'ide

par

verbale

est

lorsqu'il

la vie, la Langue

puissances

au mouvement

aux formes,
son

force

reprsente
et. absolue

je crois

/<'a'/s/f/M'<

apporte

deux

en lui-mme

il ne

car

caractrise

sa

dispense

genre

n,

comme

de manire

est la lumire

racine,

dire

avec

intellectuelle,

unique

en hbreu

est la vie universelle

nom

mieux

pour

le caractre

quilibre

la lumire

de

confondre

jamais

Cette

nn

jamais

ou

propre,

devraient

t; sa substance

intellectuel
par

Le

je parle est form


du Lecteur.
Son principe

Faitention

reprsente

97

dont

unique

le signe

par

I.

VII,

que

aux
trouver
c'tait

grammairiens
place

peu

dans leurs

sur la Grammaire
l3

GRAMMAIRE

98
que

jugent

ma mthode

que

ils pourront

tre,

de suivre

leur

ses
c'est

Comme

de leur

comme

domaine.

S'ils

je le pense

rien

pas,

donc

peut-

ne les empche

les noms

plutt

qu'il

dans

et soumis

aux mmes

parat

levs

se

il a participe
le discours,

les

qu'prouvent

iacultatiis

lui-mme

pu

a revtue,

particulier

modifications

les

Or,

verbr

d'un

n'a

r~tH,
qu'il

les fois

toutes

les attributions

nodiications.

le Verbe

de la substance

la faveur

Ainsi

ou

autre

applicable,
ne le jugent

s'ils

toujours.

formes.

culiers,

soit

aucun

routine.

qu'a

avec

leur

l'adopter;

Poursuivons
manifester

sur

et non

j'crivais

Hbraque

HBRAQUE,

verbes

partisont au

la vie verbale,

nombre

de quatre
du
en hbreu,
de la Forme,
rsultant,
principales,
du Temps,
et de la Personne.
Mouvement,
sont
ces quatre
et de
modifications
J'exposerai
plus loin quelles
sur les verbes
elles agissent
il est essentiel
d'examiner
quelle manire
avant

tout

comment

noms

des

Si nous
verbe
tel

entier.

H!)

vague

une

comme

chose,

quelque
peindre
cette

chinoises

son

chaleur

suppose

d'action

qui

ainsi

clairement

sorte

mais
peut

toutes

expriment

alors

le son

le voir

dans

les ides

rsider

parat

n'offre

plus

lorsqu'elle

signifie

et quelquefois
vocal ne tarde
Adc,

Ao~
de

de chaleur,

qu'une

se borne

par exemple,

sa chaleur,

un

le constitue

qui

verbal

qui

chinoise,

exhalaison,

qu'on

ce

elle-mme,

la langue

comme

~re-~<m<,

l'esprit

d'expiration

les anime.

qui

que

ou

primitives,

feu,

la vie
pas

racines
de vie,

et d'tre.

Cela

bien

et le signe

senti,

hbraque,

Langue

le transportant
cette

Ft~M)

abandonne

dans

l'haleine,

s'y mannesier,

unique

~) dans lequel

La racine

exclamation

que

intellectuel

racines

unique

verrons

nous

particulier,

des

du Verbe

le Verbe

considrons

est le signe

tout

la faveur

drivs,

sortent

verbes

ces

Langue,

la nature

verbale

du

symbole
dans

cette

tant

une

racine

racine

ou

or

c'est

Verbe
ou

universel,

dans

un

ce compos

ce qui

arrive

le gnie
il est vident

selon

constitu,

compos
participeront

sans

la moindre

de la
qu'en

quelconque
l'instant
exception.

de

CHAP.TI,..
un

Je rclame
lirement

du signe

nuances

avoir
du

comme

V.

la formation

renvoie

J'y

ces deux

Verbes.

des facultatifs,
tout

pour

ce

particu-

qui

sous

convertible

signe

des

en traitant

se prsentait

je parle

lumineux

en traitant

vu

avons

comme

signe

dans

dit un mot

chapitre

dont

premirement

employes
dj

Nous

celui

que

distinctes,

et secondement
lement

d'attention.

peu

99
deux

univcrscll,

nuances

Je me

sont

ga-

souviens

dans

la seconde

regarde

cette

d'en
section
de

espce

noms.

Il ne s'agit. ici que des Verbes.


Celui des facultatifs
dont
le gnie
fait dcouler
Faction
hbraque
est le facultatif
fini. Voici de quelle manire.
verbale,
On sait que ce facultatif
du signe
se forme des racines
p~r l'insertion
les deux

entre

les deux

lre-rgi.
*~Q
Maintenant
nous

suffira

d'tat

espce

parce

mouvemens

de l'inflexion
nous

composs,
c'est--dire

signe
suivant

pourquoi

et

gouverner

par

nominale.

Et quant
un

ferons

en le remplaant
sensible.

va le rendre
Racine

en

Op

toute

ide

que

j'appelle,

Verbe

T ~MM,

en

faire

~o~M'M~

en

C(~(~
7~'K/<y~M
c~e

CM?

tre

t31P

Faction

clairant

'), comme

mouvement

Ml

et de consolidation

~1

MOWMM/ ~1

<~t'<' mn,
l'action

consolider.
physique

ou moral;

une

motion.

ou mu.
de mouvoir,

ou

le

l'exemple

consolid.
de

les

fini sortant

trielle.
J~TacM&H&M
~'<Mi6<;Mo~Mt/

un

et se plie tous

nominal,

de substance,

il

appellent

moi,

au facultatif

le signe

signe

de la racine,

pour

les articles,

par

tWI

les grammairiens

que

originel

~o6c
de ce mme

sortant

fini

de la pense

abstraction

Ql~

comme

de ces noms,

le facultatif

prenons

simple

comme

par l'insertion

caractres

si nous
d'une

la composent,

composs,

je ne sais trop
qu'il se laisse encore

Z~

des

derniers

dans cette

Verbe

qui

et des noms

~rc-<'a'M~<
entre

caractres

d'mouvoir.
t:

ma-

GRAMMAIRE

too
Il est bon
le Verbe

d'observer

ques

autres.

rgle

est

comme

Verbes*

aux

Quant

1 s'ectaire

le signe

que

de la racine,

sortant

HBRAQUE,

remplace
la mme

valeur,
tait

suffit.

Cet

besoin

pas

de

je pense,

convertible,

qui s'insinuant

au sein

ser

de nom

de Verbe

de Ftt

a celui

tour-a-tour

et variant

le sentiment

d'une

la vie

verbale,

Verbe

nominal.

pement

admirable,

faire

de la parole

l'ont

un
tait

avanc

cole,

aurait-elle,

tant

d'une

petite

de la
rien

qui,

mmes
colores

croire

et qui

son

tions

les substantifs
ou

n'est

qu'il

des

avec

lui

et avant

de tous

jettent
les feux

Gorgias

qu\'Hcs

tragrandtsscntcnL
de la niaht

ont-cHes

soient,

et de ibrcc

de~hoMunes,

puisse

<~uclest

arbitraire

et les sophistes

d'un

cot

)annus

le domaine

rouvre

se comparer

institutions

Voit-on
humaines,

tmu'cht'

cette

pro~Tcss!ve

tMfchat!~u<'
? cet

orme

avec les
ramifica-

de l'infini
Les

de

qui sor-

envahissent

gnie,

et scmblentaitcindrcjusqu'auxlimitcs
de semblable
dans les jeux de hasard

arbitraire.

ces immenses

de l'autre

et du

Lecteurs,

profondes,

et se confondant

du

de mes

institution

ces racines

y fixe

facultatifs

institution
une

dire

frapp de ce dveloptout systme


tendant

ddain
une

je le demande,

de la nature,

seul

qui ne soit

un art mechanique,

de signes

signe

y porte

ainsi

deux

pas un

art mechanique,

quantit

du

composs,

et pour

finie,

successive

ne rejette

Uobbes,

l'effet

remarquer

pense,

pnrtaHes

des

la paresse

favorisait

les fait pasprimitives,


ou s'teignant
et qui s'clairant

de ma Grammaire,

si la parole

lmcus

alors

des racines

continue

la formation

Je dois

ce point

comme

ont

ces points

~a~~M/M~y.

faire

dans

dplace

action

par

parvenu

Ah

chaldat'que.

II

de /~<i6~

3VoM c~'cM
n'ai

la

composs,

ponctuation

qui

quel-

invitable.

Je

abus

et dans

des

ou ~<?/~

former

pour

remuer,

sortant
Si la

sans

et cela

~10

nominaux

cet gard.
exceptions
ce signe par les points
rAo~M

copistes

si

dans

quelquefois

aitier

qui,

sorti

dout

le

CHAP
tronc,

un germe

dans

d'abord

qui

ne peut,

d'une
production
comme
cetle d'une
est cet

force

arbre

claire

tre

en recelait

considre

comme
au

elle

a son

la

contraire,

en ses desseins.

lui,

que

puissant,

le sol qui

mais,

et constante

Ainsi

cet arbre

Or

la

ainsi

germe;

dans une nature


fconde
en petit nombre,
ainsi que lui, elle rompt
ses liens,
inconnus

sont

aux tnbres

elle chappe

abreuve

comme

ou,
lumire

d'une

terrestr

lui,

un

aspirant

elle tend

divin~,

elle s'lance

es

dans

lment

ses rameaux

plus

des
pur,

et les couvre

de

et de fruits.

fleurs
Mais,

on m'objectera

peut-tre,

m'tre

contest

que je tenterais
que cette objection,
comme
lieu

qu'au

de

drait

me

sont

constitues

me

dire

ou

ce qui

diincile

gine:

mais

Celle

de

sont

qu'ils

tre

pour

l'hbreu,

que

j'ai

tons

les etymologistes.
de
rayons

suivie,

beaux
qui

rsultat.

pouvoir
chose,
les

idiomes,

cette

aux

avant
est

a leurs

chose
l)ien,

ihitiM

m'ont

'~'

est

d'autant

de

leur

ori-

unpossihie.
a la mthode

esusai,

recueil

)e l'avoue:
que
aussi

condmtj~loMi~

}c nie

que

pomt

grce
cet

sur

primordiaux

trs-simple,

I\njntt~~on':

ramens

tonnes
n'est

il iau-

iaire

ou le grec,

signes

composent
;e le sais

analyse

moins

Langue

)<'

le latin
tre

u.aintenant,

aise

pas

pas

et plus

composs

Cette

Je rponds

il faudrait

pas,

que le franais,

qui

dnncHc,

qui parait
n'en
tait

autre.

un

ferais

ces

plus

pour

ce serait

je ne

de mots
de

et que

Langue,

les

l'est,

est la mme

la masse

irrsistiblement

devrait
tre ai'nrforce,
quelque
c'est-a-dirc
au lieu d'tre
ngative;

par

L'analyse

plus

travail

exemple,
a ne
de manire

repose

absolument.

~c

a cette

qui ne saurait

avoir

pour

p.'cuvc

dmontrer,

principes,
lesquels

ma

le mme

ce rapprochement
je dmontre

dont

se borne

successifs,

en vain

mative,

que

l'hbreu,

pour

dveloppemens

les

peine

enseveli

nagure

que

et capricieuse;

majestueux.

nouvelles,

rgions

oit're

point

manire,

aveugle

sagesse

les elemens

elle s'lve

cela

dormait

rameaux,

en aucune

TM

elle jette ses racines,

que lui,
dont

H.

Ne sent-on
imperceptible?
brin d'herbe,
faible
perait

les principes,

parole

de

maintenant

surcharge

V!

de.
elle
si

serait-<-<,
bien

pousse

tes

GRAMMAIRE
le

vers

chinois

pense
Je reviens

le signe

mine

quelle

la formation

la prcdente

section

convertible

que

tiel que nous examinions


cette cration.
Ce gnie

deux

mme

ce qui a fait

primitif,

et par

racines

seule

syllabe.

tique

peut

sbstantif
toujours,
organis

pour

locale

soit

dans

le voit
ainsi

a fini

par

de l'hbreu,

examen,

que

et que

ses

ridicule,

le sign"

qui
auxiliaire

corrompre

le sens

une

sorte

les langues

toutes

de jargon,

pour

que

dans

Q~,

que

ou que

je l'ai
T~?Qla

en renforcer

je l'ai

dit,

riger,
dit

de
racine

des prjugs
je lui dirai

soit

syllabe,

mais

convertible

il se forme
poser,

"?!0

idioma-

l'expression

du signe

l'aide

ce sentiment.
racine,

Le gnie

cette

ajouter

d'une

possibles,

vrit.

cette

rpter

ainsi

le nommai

la sentir,

aux tymolo-

sans

confondre

Lorsqu'

se forme,
on

primitive
et formant

bissyllabique,
caractres.
Erreur

l'hbreu,

la dnaturer.

invincible
pas un obstacle
ici quelle est cette
mande
expausif

dans

le sens,

compos,
mme

trop

comme

comme

racine,

caractres

racine

long-temps

les choses

mme,

dans

sont,

Je ne saurais

en modifier
pour
il ne peut jamais
le Verbe nominal

que

mme.

primitives

bien,

des facultatifs

contractes

croire

en faisant

au milieu

de l'hbreu

diffrent

dans

sur une

racines

de trois

que

natre

dmontre

essentiellement

la racine

avec
faire

deux

qui reoivent

des mots,

l'origine
l'article

Les

tre

la

pour

de trois

composs

qui s'lvent

C'est

tait

J'ai

hbraques.

les mots

sur

aliment

quel

la dignit
du Verbe.
Il est essence que le gnie idiomatique
ajoute

ou

et mme

tout

le nom

ceux

et

l'intermdiaire

signe,

ne pouvaient

en voilant

par

les mots

et
gistes superficiels,
la langue
des Hbreux
racines

c'tait

un

par

syllabes.

Verbes

surtout

c'est--dire

gouverne

des

maintenant

affectionne

consonnans

a exploiter.!

levait

t,

HEBRAQUE,

ou

ou

statuer;

~e~r

mais

primitive,

de la
du

on sent
on est

quand

grammaticaux
n'opposent
curieux
Si le Lecteur
me deque

avec celui
conjointement
~? gouverne,
toute Ide de lgation,
S. Or "!t~ dveloppe

c'est

"~t,
de Faction
de fonction

que

le signe

extrieure
laquelle

et

CHAP.
li, de vicariat,

on se trouve
dont

est

l'origine

de mission,

tyopienne,

un

absolu

envoy

Ce mot

a eu dans

avons

adopt

la traduction

Et que le Lecteur

charg

son

origine

ainsi

le mot

proprement

un

*~?Q

MM Roi,
un

dlgue,

de reprsenter
la divinit
sur la
le mme
sens que
dont nous
*3H7Q
yy~o? un ~M~.

grecque
de ces sortes

curieux

to3

etc.,

signifie

ministre

terre.

IL

Y,.

de recherches

encore

remarque

la base du mot grec


AF, qui forme
je le prie. La racine primitive
est exactement
la mme
et dve~)o;,
que la racine
hbraque
"!K,
elle les ides d'attachement
et de lgation.
Cette racine
loppe comme
ceci,

aussi bien a la langue des Celtes qu' celle des thiopiens


ou
appartient
des Hbreux.
Elle est devenue,
en se nasalant,
notre racine idiomatique
dont les Latins,
et gnralement
tous les peuples
ANG,
ont
modernes,
reu

les drivs.

Mais

pour
vient

logique
hbraque,
laisse

peu

de suspendre
qui affectionne
en modifie

qui

de quelle

manire

se fait

tre ajout

est initiale,

jonction

cette

digression

rpterai

de deux
sans

syllabes,
un

y ajouter
Or,

l'expression.

et quels

adjonction,

que

tymole gnie

sont

voici

les caractres

a cet usage.
c'est--dire

ou terminative

le caractre

est terminative,

lorsqu'elle

je

ou en renforce

ou

au commencement

se place

cette

les mots
singulirement
se former
de la racine,

est initiale

adjonction

que

moment,

le sens,

consacrs

spcialement

un

le Verbe

souvent

caractre

Cette

le fil de mes ides,

reprendre

c'est

que le carac-

la fin du mot.

l'adLorsque
de la racine
est ou
:

en tte
ajout
tout simplement

le caractre

final

qui

se double.
Prenons
deviendra,

pour

exemple

par

le moyen
OY

par le moyen
lement

trs-loignes

conjugaison
l'ayant

variera

paratra

t aprs

Q"

de l'adjonction

de l'adjonction

le sens

ceptions

le Verbe

terminative

considrablement,
du sens

que j'ai
initiale

Ce Verbe

ou

Q*M~,

et

Q*M~,
T

mais

QQ*)~
et

mais
primitif;
cau~e qne

irrgul!re,
la formation
du Verbe,

cit.

dj

pourra

alors

recevoir

la marche
1~

ne tiendront

non

caractres
pas

seuac-

des

mme

de la

ajoute
d'assez

prs

GRAMMAIRE

to4
la racine,

y rester

pour

de la conjugaison
toute

Verbes

des

pour
veront

propre
gine

est

ce sont

irrguliers

un rang

aux

et

offriront,

qu'ils

relativement

ces Verbes

que

la Langue
et a marche,

assigner

nouveau

anomalies

aliti

ne sont
des

des

hbraque,

ni des Verbes

Verbes

Verbes

Verbes

dans

les

savoir

et
distincte
espce
il faut connatre
l'ori-

dont

Par

etc.

les

"?Q
) T etc.

Par

tantt

restent

les troisimes

enfin,

tels

j'entendrai
initial

de la conjugaison
que

&1~,

directement

le rapport

Verbes

drivs,

que
d'un

Qf~,

et

les

qui

se

~3,

substantif

tels

queT)pB,
ceux qui se forment
ou

par

et qui

terminatif,

tantt

se
et

monosyllabiques

QQ~

MM,

de la

ceux

tels
drivent

qui

bisyllabiques,

caractre

d'un

le cours

bisyllabiques,

ceux

r~M~MM~-

sous

monosyllabiques,

toujours

dans

et de leur

j'entendrai

premiers,

j'entendrai

l'adjonction la racine
prsentent

les

et qui sont

compos,

les

radicaux,

Par

seconds

de Verbes

espces

Verbes

et qui

de la racine

dj

trois

ni

d'une

dans le discours,
distinguer
la Grammaire.
Je les nommerai
Verbes

radicaux-composs.

tirent

prou-

radicaux

de les

je reconnatrai

conjugaison,

tantt

qu'ils

comme
un milieu entre ceux qui sortent
gardant
co/~<M~
et ceux qui se forment
de la racine,
des substantifs
drivs.
Ainsi

le cours

de
dpourvus
des Verbes
pour

tantt

prendre

tout

modihcations.

la vrit

Verbes

sens

Irrguliers,

leurs

dans

Mais
des

au

durant

les hbrasans,

verra

qu'on
les

tymologique,

relativement

radicaux,

attachs

inviolablement

en sorte

science

HBRAQUE,

etc,

m
des ~~M

~M
La
che
racine
errer

signification
a la racine
bien

des
sur

prsente

dans te sens

nOTM~OM~

Yerbes

radicaux

J~C~MTtM?1&a&.

dpend

toujours

de ride

aUa'

ils s~ lvent. Quand


a cette
laquelle
rtymologiste
la mmoire,
il n'est ~ure possible
qu'il puisse

du Yerbe

qui s'y dveloppe.

S'U sait bien,

par

exemple,

CHAP
la racine

que

d'un

remarquable,

monument,

Il saura

temps fixe et dtermin.


l'action
doit exprimer
terme,
d'un

u~

chosp leve,
d'une
droite,
gnrale
d'un
d'un
nom,
d'un
signe,
lieu

l'Ide

renferme

Q\~

HT.

VII,

bien

que le Verbe

statuer,

d'riger,

qui s'en

E3~,

noter,

de-

nommer,

les circonstances
ou il se trouvera
etc.; suivant
placer,
poser,
soit an propre,
soit au ngur.
employ,
Les Verbes radicaux-composs
11 est vrai,
oHrent,
diffiquelques
car il faut joindre
a la connaissance
cults de plus
de la
tymologique

signer,

racine

celle

de

Initiale

l'adjonction

Le premier
impossible.
point
de la racine,
c'est de bien
mme
Fun

racine

embarrassante.

On

En sorte

et plus

Quant

du signe

signe,

dont

Mais

elle

connaissons

de poser,

que
que

al'adjonction
JonctIon

le sens

d'exposer,
T.

double

pour

le sens

I.

elle

final,

prenons
comme

peut

une

d'Influence

n'est

que

cette

qui

existence

en la ramenant
comme

tire

aussi

exemple

gnrale,

extrieure

de ces trois

dans

son

manifestant
manitcstanl

de/?<Mcrc/tt~M<~

tat

sur

elle-mme.

elle

dpend

son

Je ne puis

radical-compos.
est son acception

Initiale, c,
1mba

tome

en parler

la plus
son
son

action,
action,

de nM'n?

dtermin
action

ce Verbe
nous

Ilii
(nnnc
donne
lui

plus

connatre

la racine

radical,

simple,

ner-

de ce menu*

sans

modifications
de Verbe

plus

que

de la dupli-

expression

En prenant

une

dpendante

donne

une force

en

potentielle.

produite

comme

verbale

l'activit.

dj

Verbe

et J expriment,

manifestation

admettre

terminative,

double.

rons-la

une

premier

enveloppe

sera

nous

sorte

cela

l'exploration

un mouvement
et plus
plus apparent
rendra
cette mme
J, au contraire,

l'adjonction

cation

qui

la

aprs

les caractres

que

a Faction

durable,

et plus

Intrieure

signe

le

qu'on

l'adjonction

que

concevoir

savoir

donnera

l'adjonction
gique
tandis

d'y parvenir,

moyen

et ie second,

InteHectueMe

et passive.

que

doit

de signes,

qualits

dure

mais

exercent
mutuellement
(lui lui est adjoint
cet gard
car leur action
est rciproque
c'est la la
des caractres
n'est nullement
LasIgnUlcaiIon
adjoints

dmicult.

leurs

tcrminative

et le caractre

surt'autre

seule

on

ic

Q~,

et considQ~,

dans

trouverons
dansaus d~
~j~,

en //<?M~wMV~ma!s

si ce

tu6

GRAMMAIRE

Verbe

se prsente
verrons

nous
lui fait
ainsi

que

dire,

l'~r/7

~Mcr,

se composer,

action

c< les /M~

en

sa qualit

de signe

tant

sa nature

que

en soi,
pour
de la

brillantes

se

en

une

se touchent.

cal Q*~

qui

se borne

cmincntc,

ne

prsente

'de s'<?7t'<7rf

mme

dans

de n'/M/~

Ainsi

aux

comme

Verbes

reoivent

de <j'c7~r,

verbale.

l'expression

d'examiner

ces sortes

la

Co~o~oMM

de jMo~,

ici

d'avantage

cependant,

au Lecteur
Prenons

qui
deux

dire,

me

lit

dclarer.

il est l'image

dont

de l'tre,

Aussi
d'une

place.

QQ~,

l'espace,

radi-

le Verbe

distingue,'
que

l'action
consis-

de~~crt~e

radicaux
n'est

analyse
d'un

et radicaux-composs.
pas

substantif

un

assez

car,
ils en

trilittral,

grand

le cours

dans

difficile

plus

nombre
de mes

d'occanotes

sur

me dispenser
de m'tendre
pouvoir
cet gard
ne laisser
rien
a dsirer

pour

avec attention,

La

a ce

arriver

etc.

de Verbes

d'une

est em-

d'anantissement

dans

J'aurai

pour

Verbes

Or;

sans

compos

l'ordinaire

pour

0~.

dj
au-

expansive.

les Verbes
leur

carac-

ce signe qui tend


dans l'espace
infini,
doubl

l'occupation

de s'garer

drivs,

ils naissent

sorte

du

extrieure,

l'extension

le radical

dans

s'analyser

tre

action

signifier

J~

doivent

une

de son

le vide,

l'tre

Alors

dislocation,

l'excs

Mais

dveloppe
ne peut

le permet,

change
caus
par

de l'action

collectif.

l'adjonction

pour

la duplication
dans la racine

par

le signe

et qui

o les extrmes

Voici

ce caractre

d'examiner
comme

l'extension,

parler,

d'f7t'~

son

initiales.

se formant

considr

virement

sions

celui

ramenant

leves

adjonctions

adjonction

il convient

ce caractre,
ici

deux

cette

final,

Quant

J,

A*M.y

comme

Hgnr,

s'w.-ywcr,

J<?a~~

les

terminative;

tance,

plus

initiale

s'~A''awf,

pour

terme

sens

~K*~C/A'.

Voila

ploy

un

l'adjonction

signifier,

.<W/<0/

tre

dans

HBUAtQI E.

haute

premire

deux

je vais rapporter
j~'T3

importance.
chose

l'un et l'autre
aux substantifs
rapporter
ais en tant le signe '), qui les verbalise.
l'ide
d'une
~3
mane,
production

que
dont

j'ai
ils

Le premier
puisque

r
faire,
drivent

exemples.
<?~' et ~C~<
c'est

ce qui est

me prsente
signifie

f
de les

MM~,

dans
M/i

CHAP.
/rM~

c~t~<* ~<MC en lumire,

puisque

e second,

transposition

ment

lui

plus

pour

Le mot
lement

KM

mane

d'un

a celui

intrieure

ranie,

qu'il

l'ide

gnrale

au premier.
ne signitie

production
de la plus
dignes

arien,

ign,

est le symbole

quel
principe,
constitue
la racine

qu'il

soit,

"~3,

d'o

s'applique

forme
ou

aqueux

paternel

par excellence.

mu par
se forme

une

force

il est

quand

dansi~,

quelque

*) runi

propre

de ces signes,

et sous

seu-

pas

de toute

K, comme

soit,

thr,

principe

de ces signes

l'lment

primitive,

3. Le premier

quel

M/<c

au commence-

Attachons-nous

par la voyelle-mre

principe,

conu

second

du mot

racine

dveloppe

vocalis

l'lment

du milieu

Les dmens
en sont
gnrateur.
C'est d'une partie
signe du mouvement

de l'action

simplement

<M<*t~eZor~'oK,

1QK,

tre

attention.

haute

tre

mais

toy

M~y~/cr/f~M/MM~,
M~j<?~
dans
K est un signe de stabilit

d'nergie.

comme

considr

15,

dans

le caractre

donner

lit.

~Qsigtnfie

le premier,
il n'est une

&<'<xM.Dans

m'annonce

!e second

~~CMy;

VII,

qu'il

puisse

terrestre.

Le

Ainsi

donc;

intrieure,

le substantif

gnK*~
TT

compos

et le Vrit

Kt": c'est--dire,
/y/rr~HMcZ~<</Mco/?MM/
que j'analyse
r~/M~e mme ce qui tait C'M/ordu principe
l'essence;
passer
<cr du centr e la circonfrence;
crer, enfin.
Maintenant

racine

lmentaire

intellectuel

1K;

cette

mais

devenue

est

~~XD. Ce mot

le mot

voyons.

racine

du signe paternel
comme
danslemotH");3,
mais du signe maternel
de l'action
Q, image
aussi ce n'est
tituer le substantif
"~Q ou"~HQ
et cratrice,

mais

c'est--dire

un

dont

il a reu

Telle

foyer

rcr.ME~M~,
Je viens

action

extrieure

lumineux,

un

cet tat,

une action

flambeau

de consintrieure

une

et propageante,

non

d'examiner~
afin

extrieure,
plus

le signe

elle se revt,

que je viens

la

dispensant

~~o/;
la lumire

le principe.

est l'image

hbraque

une

galement
claire
par

s'tant

Dans

/M~

~K

sur

s'appuie

'DQH,
T

de la parole.
qui

veut

sa e~A~M~
d'enseigner

dire

/<~r~
comment

Telle

est du moins

~a~Jrc

au <~o~

du verbe

l'tymologie
lumires

<Iec/a-

etc,
fe forment

et s'analysent

les Verbes;

t4.

o8

GRAMMAIRE

voyons

comment

its

appeles

articles.

j'ai

que
verbes

sont

<~OKf'M/;y

"lSQ1

une
Elle

du Verbe

devant

de rgner.

l'action

telle

l'article

absolu

ils

dont

n'exprime
ou

temporelle

et que

par exemple,
tion en recevant

le temps
le futur

d'expliquer
sans

hbraque
universel

Au reste,

nous

action

peu

Je ne me

rappelle

grammairien.

au Lecteur,

pour

pas

la force

du

le

convertible

signe
et

temps

le caractre

son

une

sur

sens

leur
change
futur
devient

du

futur.

vu

C'est

la rctation

lui faire

sentir

du

dans

relation

!*P!

cet Idiomatisme
adve rbiale
de quelle

cet

idioma-

signe

conver-

ce cas.

qu'elle

qui

exerce

rend

futur.

relev

~in~ulit'r
Si. Je donne

manire

~~(/<~

en prenant

adverbiale
pass

Ainsi, t

de significa-

originel

intrinsque

un temps

comme

con)onctif,

Verbe,

l'influence

en franais
d'avoir

de rgner.

<~
le futur !T!1
sera.
TT
d'une
manire
satisfaisante

semblable

prs

l'action

change
brusquement
et devient
le pass

en avouer

avons

en rgnant.

constitue

la force

galement

admettre

1, et sans

ce qui

tout

prend

conjonctif*

f!r T ~<~<M~ perd


et devient
article

Il est impossible

tout

de ce mme
pass
de telle sorte,
que

le pass

le mme

de rgner,

toute

~T?T <7~<

l'article

rogner.

te mouvement

que

passe

pour

ver faire sur cette Inflexion


1. Cet article,
qui, plac
au-devant

prend

futur

de rcgnpr.

eu rgnant.

de rgner;

conjonctif

ci-dessus,

modiiication
pass,

de rgner;

trs-importante

nominal,

le temps

en rgnant.

et

observation

l'exemple

rogner;

df

"!nD''n!

regarde

a rgner,

a Faction

l'action

</e'M'pn<

aucun

au verbe

de rogner;

coniornie

*T~T03

co/t/OHc~

une

part

de l'action

de rgner,

t'actioti

l'action

'tl~S

<!y.wH<7~

tible

que ces
au nom dont

rgner.

!cdnn

1'

"Tm'2

/Mt-</<

tisme

designatves

la preuve

d'une

et de l'autre

de

l'action
scton

'1T~~
i

<<wc~

ainsi

relations

donnera

participant

mcmc

)~

dans

l'tioM

"T~

<7<7t'e~

bale.

inflexion

substance,

~1T3

f/<'?~rM/

J'ai

des

la vie verbale.

reoivent

Cette
nominaux,

leur

par

l'aide

s'inflchissent

rellement

ils drivent

HBRAQUE;

par

cetexemple

un pass

peut

de-

CHAP.
venir

futur

sans

mme

sans

natures,

adopte

~/r

wo/(de
ou
rgne)
sent

si t'aftxe
les

afixcs

/MC//07

bien

hbreux

le faire

un

le de~ut

des

exemple

le signe

par le point-voyelle

J'ai

suivi

verbal

L'action

et verbaux.

(mon

On
ou

rgne),

minin
ascztlin
B {
f M<M/M

qui

que,

de ce mlange
inconvniens.

cbatdaque,
dans

~MMKM
wwcM/M

qui

cette

runis

occasion

de

nomm

incertain,

la visiter.
visiter:

( 3 ~u'Kt'

L~ction

t M~CM/M
t~K~H
Jt

<

~tBB

toi-homme.

<

"t~pS

& toi-iemme.
toi-fezuzne.

ou

*ty

M~(.-<~<M
}

a clle.
c!ie.

ora
c" mpS)
M3'!pS.
~s,
-I,f'
la

de

aous visiter,

')3nB T.

vis!taUon
uous.
~vons-hommes.

1
M<cK~'M
t~/c~t~t/t
fc~minin
2

lui.

')1pB

vous
t
vous

visiter
visiter

tf~vKtft*
{

.pp5)

( 'QmM
< 'tJT~pS

.'=j~
f' T:
a
Q~a~

avous-ietnincs.
vous-fecnmes.
a eux.
~Ucs.

tait

au Verbe
esclave

toujours

'h :'i!'

')mp5

ne l'ont

puisqu'Us

la vtshation

me
te
MvMter.
vIsIter"
le visiter,

de

//'(son

rsultait

de

trouve

/~<fw

de y~<~

( Ma~CM/tM)

a
2 t

t.
t:!
<!)<

a deux

que de lgers
verbaux
aflixes
et nominaux

la prononciation

a
'o

nominaux

Mais il semble

la ponctuation
affecte
vulgaire,

.S
J,

de te dire,

de la phrase
qui puisse
indiquer
ou verbal.
C'est une amphibologie
que
viter
en
les
pu facilement
distinguant

auraient

et N'entranait

sensible,

nominal.

t t1)
'<~

au bou~

le sens

des verbaux.

pouvant

Voici

je viens

A wo~

de 7~!<

qu'd n'y a que


est ici nominal

nominaux

dix ans

f~~ dans

s!

phrase

les aftixes

galement.

ajout

fait,

peu

cette

me reg!r):
et tn~Q
/w7/(W
'C1"~
l'action
f/f.
</<' /7~ /M< (de le regu')

crivains

pas

de la hardiesse
Je l'ellipse,
et
clicqu
attention.
V~M
est assurment
au passe

que y'<?.M'/Y~ heureux!


nominal
comme
participant,

<'t ''JD*'Q

On

tu~

travaux,

Vrit

~Q

I.

soit

l'esprit

qu'il y iassc
devenir
futur dans

voyez-le
de mes
Le

que

YII,

remplacer

~Acf<z.

de

ttn

GRAMMAmK

HBRAQUE,

CHAPITRE VUL
dit ~c~<?.

Des woe~/?c~/o/M

. L
La

J'Ai pari

dans

particuliers

qui

annonce

des

conjugaisons

braque

car je conois

d'espces

de verbes,

ont

ces conjugaisons;
est le type
choisie

plaait

c verbe

J'appcHe
!aqueUc
forte,
compte

au premier

verbale

cette

les verbes
plus

hbraques
ou moins
directe,

qnahc

et !a yormc

tonnes
rcuchic

inoditicaHons

Je

ces

de

verbes

verbes.

vais

J'ai
ta

taire

con-

des modles

je donnerai

la Langue

h-

que j'ai conu


la Conjugaison

radicale,

rang

de la drive
Ferrcur

sorte
dploient
p!us

verbtdcs:
ou rciproque,

ou

de

!a Positive,

par

ridicule

qui

la forme

du

au moyen
(le
p!us ou moins

modification

une
moins

qu'ils

tymologique.

doit entendre
ce qu'on
qui en est insparable.

exposer

!e mouvement

Jbrmc

quatre

et particulirement
par une suite de

modete,

trilittral
par

de

conjugaisons

la Conjugaison

les autres,
leur

pour

espces

de verbes

de difiercntes

des

Je ne sais pas pourquoi


radicale-compose.
de
la premire
et tajroisieme
d'irrgulieres,
la radicale,
que Func d'elles,
qu'il est vident

trait

de toutes

et par

ensuite

les espces

savoir

tandis

Je commence
Verbe,

autant

et la Conjugaison

les hbraYsans

ont

toutes

pour

absolu,

et la Personne.

le Temps

de ces modifications;

la nature

drive,

soumis

taient

le Mouvement,

Forme,

Verbe

des diverses

et

verbes

W~A

du

prcdent

manent,

ces

que

natre

!c chapitre
en

f/ le ~/<

~F~!C

expression
simple

ou

rutet~!tiVt~

compose.

'M:l~Iv<:

Je

cn\p.

modification

sousquetque

du

~exerce

du

exerce
t\w

dedans

Les

?w~

ni passits,

non

tels que

cette

que
parce
des Verbes

verbale

deux

H est

car

indispensable

un

agent.

0~

ont

donne

modernes

en eHet,

paraissent,

M~Acr,

etc.

/fw~r,
comme

convient

le

rendant

Verbes,

mais

renechie

sans

si Fon* disait

ac-

Harris(~),

de logent,

objet

ni

des

te croyait

se saisit

enc-memc

n'tre

sont

la forme

qu~

le nom

et !e sus-

bn

oter

rien

w~<<<'
quand
on dit :y<' </o~<'
wc ~MM //t7~
~c/MM </<' <yvM/

Ainsi,

ou

~~<

etc.

qui

Mouvemens,

d'agent.

comme

c'est

sur

objet

Mouvcmens,
ne

dfinition

les

et

les deux

a la Ibrmc

paraisse,

l'M~ M/M,

Jo~w~r,

o Faction

entre
pend
de sa tacultc

un

par

wM/r<~

runissent

qui

Verbe

les grammairiens

auxquels
de

vague

tifs

ou

on <

Verbes

assez

au dedans

est intterent

tt

une action
c'est--dire
ou passive
:}ui
par un agent sur un ob~ct, ou qui soit

active

au dehors,

dehors

M/MC;

!e

passif.

que

action

une

prsente

qu'it

ou

actif

est

Mouvement

Le

vin,

Aw~
</<'~r-

.w/Moy'. Loin devoir


de <oM&<v, <yM~.f~<*7~'w~w/<'MC7<<<w~~
ces Verbes
au Mouvement
actif
K~/y/v.v, c'est-a-dirc
appel
trangers
auraient
dA tes nommer
et passif,
les grammairiens
car ils
~r~cA/
dominent
sur !e Mouvement
actif, ainsi qu'on peut en avoir ta preuve,
en examinant
qu'il n'est pas un seul Verbe actif qui, par une abstraccher,

tion

tant
de la pense,
pris
ne puisse
objet,
prendre

tout
Quand

on dit,

Verbes

c~M~

c'cst-a-dire
suspend

un

sens

gnrt,

le caractre

des

par exempte,r/tw/~cM/Mc,
A<M'y, !'oM/o~,
Faction

que
en

dans

lui

le Mouvement

Verbes

dont

sont

etc.:

rellement

expriment

qu'ils

sans

domine

ic rendre

passif

irancaisc

qui n'est

point

Hbreux,

o j'ai

actif,

de
H sa~H.

/~7,?'M<~

~cMf~

verbale

indpendant

les

~<w<7~;
et

t'a~en!,
en aucune

manire.
Mais

sortons

de a Gramman'c

rentrons

et
lais

me reniermev.

() ~v~,

dans cette
H est inutile

L. t. c. o..

des

d'y

parler

du

de mon

assez dit que

Mouvement

do-

je vou-

supcmctif,

tta

GRAMMAIRE HBRAQUE,
tous

que
et qui

les

Verbes
ne

d'aiueur*.

d'abord,

et

taqueUe

ils sont

C'est

ment

et selon

sa nature

devait

est celle

ajoute
y supplent

une

avoir

par

caractre

seoi

moyen

ment

du

en pouvait

simple-

Ainsi

est

qui

on

!e signe

trouve,
/~<yt

CHt?

d<:

s'y distingue

le second,

continu;

qui

est

pour

le

</<? co/Mo-

~7~/< co/<M//t~,

dM

(lui

second

reste

que

le pout

~/<

ont

pris

le part!

tre:;

hn

a t

ravie
Car

par

cette

Qlpn

actif
c\h~'ieure,

clu pomt
Les

et

de

presque

avec

rccruurc

surent

cet!e

lorsque
est ires-

nergie,
depuis

la

est

Forme,

la

que

le

aprs

Le
le redouble-

malheureusement

ne

gure

trappe

reconnu

cet

la voyelle-mre

Il ncrau

jamais

Forme

se notant

ayant

de

en

huperccpt!bleappcte<V/t'

in teneur,

rendre

est

Cette

place

l'in"

qui

de Forateur,

Fcxpression

lequel

point.
qtu

modiilc:tii{s.

a la voycHc-n~rc~,

rabbms,

de

mo<!ernes,

la bouelte

connatre

ce dermer

n\t

dans

verbal,

sa~e

des

le point

pour

cause

w~M/7/

Nos Langues

!e concour;;

a substitue

Fortne,

MoYsc,

verba!c.

dans

caractre

Unsertt~u

par

je nomme

rendre

du Verbe,

tage

faction

hbra-

s'nonce

passif

t'o~~o//(/<<,

iorcc

grande

chaldaqne

pomtuatton

jlacuUatif

parie

la forme

Yerhes

te premier,

nominal.

que

a raction

a dtsHn~ncrau~ourd'hut

de

ou passive,

.3 et n;

passif

dlHicUc

Uvres

des

Le Mouvement

~~f'

C3P

de la voix

!mUer.

}'a!

selon

Formes

active

le Verbe

racccnt

encore

la marchf

pour
dont

caractrisent

le ~cuttatif

ou

Qlt?

forme

qu'eHe

prctn!er

quatre

quitter,

coM~o//</c.

prives,

qui

des

caractres

e Mouvement

La seconde
tcnsit

deux

gouverne

actif

<f/OMJ~/y'~

actif

Mouvemens

se

verbatc~

gouverne

et pour

deux

ils

origincHe.

des

la vie,

Mouvement

sont

Faction

produit,

de

licier;

la premire

ou

au moyen

celui

(!u Mouvement

aux

v peuvent

tous

que

mherens.

celle

ques

retrc

en rien

comment

voyons

/)fw7/tY'

J'appeUe

de

digre

prendre,

Bornons-nous

caractristique.

l'actif,

y peuvent

par
le

daus

ses traducteurs.

caractre
y est

Q,

galement

<pn
de les

prudent

importance

sentie

passif y est gouverne


par
et le deuxime
caractre

tnconA'enient,

la pbce

peut-tre

dermere

davan-

les

Le

si~ue de
double

CHAP.
l'un

dans

et l'autre

nominal

Verbe

et dans
ou

voyelle-mre

actif

1PNQ

et pour

etc.

<?<~c <M~<

avec

Je qualiiie

trouve

~o~

*~p~3
forme

je le

que
dans

ou

puis,

Faction

passif

actif,

le

aprs

le

il prend
en place
le Mouvement
pour

la

le point

passif,

On

le Mouvement

la troisime

autant

entendre

~X&M~.

le Mouvement

w~<'c/<M< <?<'ce ~Jf7c.'

~M~M<,

de <<<

ou

le Mouvement

le point

t3

dans

la voyelle-mre

adopte

r.

mais

Mouvement

caractre

premier

V,

<'A/n'

ou

~S

un seul

etc.
ann

mot,

de faire

d'excitation

l'espce

en transportant

cette

action

hors

qu'elle

opre

du

Forme

de (aire agir. Cette


agit sur un autre
qu'il est question
est d'un
(le Moyse. Elle a heureueffet dans la Langue
grand

sement

un

sujet

et qui
verne

qui

caractre

que

la fait aisment
le Verbe

Mouvement

nominal

actif

/MM de faire
<~

verbale,

M~

tP.SQ <'7an/
<~c~~ <7<'7~c !'M<

''MpS
du nom d'~<?/cc,

par

/~c~oM

1M

le point

reconnatre
dans

c'est

les deux

jamais

le signe

de.la

pu

qui gou-

trouve
ou

G?n

suppleen,

vie n,

On

Mouvcmens.

le Mouvement

et pour

CO~MO&<Zc;Qptn /<9!C</0/t

n'a

<~ coM~o~Ja/

Q~MD/a~MM~

eoM~o/~r~

chaldaque

passif

C~pn

pour le
/~c-

Gp!)QyMMCM/

CO~MO/~r.

J'A

La quatrime
est celle que je nomme
enfin,
Forme,
n''6~~o<yt~ ou
oit qu'elle
cause qu'elle
rend l'action
verbale
rciproque,
~ZpcA~,
la rflchit
sur le sujet mme
tacitement
au
qui agit. On la reconnat
de signes reunis
de la syllabe
de
V! compose
moyen
caractristique
la vie et de la rciprocit.
Le second
caractre
cette Forme
comme
dont
dans rintensitivh,
l'nergie.

Les

deux

Mouvemens

du Verbe
elle

conserve

aussi

s'y runissent.

se double

en un

dans

ainsi

toute

seul,

pour

de son
action
devient
l'objet
(lue l'agent
qui iait l'action
mme.
On trouve
continu
?'M/7<M<, ~'c/
'tMMQ
pour le i~cultatif
'T r t
sc~e~M~
MM~' ou cle
de s'c;tcilcr
de sc r~isiler
clc
s'
action
r.sil~ur.t,
MMfcy'; l'action
?'M~w/,
f~aisnrtt visiter,
.,?~~i':1'
indiquer

.M'-W<~<?
<

~M<7~.

J'entrct'iu

Fonncs,

<~n~

en donnant
T. t.

t~~t'es

iouvc~ux

les modles

J'!<;u!M

des

r~

df

~es

quatre

coM~t~amonH.
!5

GRAMMAIRE

n4

HBRAQUE,
n
2~~p~.

se modifient

Ainsi
et du

mouvement.

de femarquer

avec

les verbes

sous

hbraques

J'espre

qu'un

quelle

constante

Lecteur

de la forme

le rapport

attentif

n'aura

pas manqu
les prinse dveloppent

fcondit

tre ceux de la langue de Moyse en particulier,


cipes que j'ai annoncs
et ceux de toutes
les langues,
en gnral;
pas vu
j'espre
qu'il n'aura
du nom,
fourni
la matire
sans quelque
intrt
le signe,
aprs avoir
la substance

devenir
Car,

qu'il

examine

se runissent

mens
et ds

avec

soin

deux mouvece qui vient d'tre


expos,
est passif,
Un de ces mouvemens
formes.

a quatre
il se distingue

son origine,

de

La forme
l'tre
produit
et de la manifestation
dure

a ses modifications.

et prsider

du Verbe,

mme

de l'actif

principalement

est-elle

c'est

intensitive

le signe
le signe de la
par

c'est
la constitue
est-elle
excitative,
c'est le signe
..est-elle rflchie,
le mme
signe runi celui de la vie
Tout cela s'enchane
de ce qui est rciproque
et mutuel qui se prsente.
au. hasard.
avec une rgularit
d'attribuer
que je crois dificile
hmamteaant
aux modifications
Passons
diverses
que les verbes
qui

sous le rapport
brajtMues prouvent
voir queues sont ces modifications)
autres

le Temps,

les cause,
des

~dps inconnues,

car

comment

puisque
renferm

pass,
dans

chifrabtc

pour

quelle

peine

de cet

le Temps pourrait-il
tl n'est p~us
que~M~r,

quiconque

tre

indivisible?
se renferme

L.I,

Cb.?.

et quelques
qui

nos

organes

matriels,

.que /?~6M)!, il est


est une nigme
ind-

jtl n'est pas;

Le Temps
dans le cercle

et cependant
les sensations
seules
lui donnent
Sielles
elles n'existaient
t?
fi t!~l~ aU'llt pas,
sprait..il
(lue serait-H
pas.? que
(a) 2?~M~

de

pas pour dvelopper


sur rien de sensible!

appuyer
affecter

Harris

avant

incomprhensible

n'prouverais-je

que je ne pourrais

~n instant

comme

examiner,

~<t), la nature

grammatricns

SI je 'voulais,

du Temps.

une

des

existence

sensations;
relative.

CHAp
Ce qu'il
le Temps.
autre

estime

mesure

Donnez

un autre

espace

se meut;

qui
connat

sensible,

la vie. Changez

mouvoir

ici,

la matire

c'est

la vie,

des choses

changerez

et vous

aurez
L,

analogues;

la vie. L'homme,
ses organes

par

et vous

en la matire,

et le Temps~sont

L'espace

la matire

de

ttg

n.

vm,

tre

un
c'est
et

intelligent
mais

corporels,

non

pas

il a le sentiment
de la vie, mais
Intellectuel
par ceux de son intelligence
il ne la saisit pas. C'est pourquoi
et le Temps,
dont
il parait
si
l'espace
lui restent
inconnus.
Pour
les connatre,
il faudrait
veiller
voisin,
lui

chez

une

troisime

facult

~ la ibis et sur les sens'appuyant


sations et sur le sentiment,
et s'clairant
a la fois des lumires
physiques
et mentales,
en runt
en elles les facults
Alors un nouvel
spares.
univers

se dvoilerait

l'espace,

il saisirait

sa double

mme
la

elle

sur

plis
leur
matique

ne

assign

Nord

si

existe,
appelait

de la vertu.
suis arrt

un moment

obscurit,

en avoir

point

que

pour
de

envisag

les mmes

prouv

ef-

recueilli

avec

les dbris,

les sicles,

de l'Europe,

sont

et dont

cet gard,

riches

de l'homme,

de l'esprit

de plus

s'purent

celles

fort

d'idiomes
au grand nombre
elles se sont insensiblement

d'abord

richesse,

la marche

limites.

de l'Europe

modernes
cette

ensuite

les mmes

et se
en perfectibilit.
dveloppent
et qu!
uent
de trs prs a l'histoire
du

dans

Socrate

ne l'ayant

les peuples,
pas

facult

que

la profonde

ai fait sentir

pouvaient

elle

la'puissance
je ne me

le Temps,

tous

troisime

c'est

que

il attribuait

que

ait

elles doivent

cumulant

il se connatrait

de

se
dans tous les idiomes,
les verbes
que,
H ~'en~fajHbien
au mme
et surtout
nombre
de Temps,
que le gnie idio-

Les Langues

poses

les profondeurs

du Temps
si cette

je dirais

et je n'en

manire,

soient

ont

fugitive

soit enfin

entendre

Aussi,

elles

il sonderait

alors

demander

exister,

quelque

la mme
fets.

me

et laquelle

sa nature,

donner

l'essence

venait

peut

tSc&Mcc,

Mais,

ses yeux

nature.

si l'on

Que

qui,

C'est

une

du

genre

d'o

drivent

dont

en plus

par

chose

digne

huMt~ia,
ces idiomes

les ides,

mais
dont
coms'ac-

le frottement,
de remarque,
que

les langues
aujourd'hui

t5

tt6

GRAMMAIRE
en modiucations

si riches
deux

Temps

tandis

que

de

simples,
les langues

Ie/wyfH<
de l'Asie
de

leur

n'avaient

temporelles,

manquaient

l'Afrique,

HBRAQUE;

et le/MM~

elles manquaient

occidentale,

qui paraissent

prsent;

n'ayant

origine

que

de f utur
originaires
deux

que

galement

le passeet
le~r.
du
la question
modernes
dlicate
Les grammairiens
qui ont aborde
des plus
la Langue
l'une
nombre
des Temps
irancaise,
que possde
Temps

simples

de l'Europe
et du monde,
d'accord.
Les uns n'en ont voulu

reconnatre

au nombre

les Temps

varies

des Temps

vrais,

que

des Temps

loin

d'tre

ne comptant
que cinq,
les plus simples,
comme
L'abb

temporelles.
huit

jusqu'

t fort

les

et ne considrant

F~K/awM/aM/MM,y~w<~<M,~a~fr<
des nuances
autres
que comme
le nombre

ont

cet gard,

Harris,

jusqu'

Girard

a pouss
et Beauze~

douze;

au lieu d'claircir
cette maticre,
l'ont emjusqu' vingt. Ces ecrivaius,
brouille
de plus en plus. Ils ont fait comme
cespeintres
qui, ayantdevant
au lieu de s'instruire
eux une palette
de couleurs,
eux-mmes
charge
ou

d'instruire

les mlanger,

ces couleurs

principales
L'art
le Verbe.

lumires

dans

et plus
fait

de

comme

consiste

trois

savoir

rang.
Temps

distinguer

un

que

Plus

donne

palette

les peintres

demi-teintes.
Un

tableau.

peuple

cette

la pense.

un

Les

la palette

l'essor
usage

du Verbe

Temps

son
conforme

verbale

est

sont

riche

en

imagination.
Chaque
son gnie.
C'est

dlicate

les peintres
On sait bien

mlanger.

et leur

de

de composer
les nuances,
et de les mlanger,
et les crivains
se distinguent
galement.

la manire

des

du

colores

que
ft

nombre

la lumire,

du peintre

de peindre

est un moyen

crivain

leur

manire

des couleurs
MeM, roM~c ct~aHM~
mdianes,
et ces couleurs
mdianes
des couleurs
compoinfinies
natre
de leurs mlanges.
La
qui peuvent

ses ft des nuances

nuances,

de la meilleure

principales,

~'fo~e/, <HMTon?et y<

les

sur

daas

couleurs
dans

principaux

et

usage

a disputer

s'amuseraient

Il y a trois

parole

de leur

les autres,

tableau

antiques

Ms employaient
compos

les
de quatre

ignoraient
couleurs
couleurs

l'art

des

primitives
passait

nuances
sans

les

pour

un

CHAP.
Les

de l'art.

miracle

inconnues.

taient
(me les

de la parole

couleurs

de la lumire

nuances

verbale,

et les

thiopiens

renomms

Egyptiens

la haute

ment

parler,
il faut

Mais
dans

et

l'hbreu

le

ni

dernes,
tre,

la moindre

sans

sant,

indivisible

l'instant

du

extrme

plus
de la

d'une

pense,

ligne

temporelle

sent

au futur,

de toutes

les

WMfM <F~!C,

~<?,

Je ~eiraM,

n'est

~n "<'

correcte,

Je serai

runis-

continue,
extrme

du pass
au point
le

seule

pour
deux

./a(~

sur

rette

ou du pr-

mots

y<' tOM ~C,

restriction

fixer

peine,

acquiert

y aMyMM <

doit

une

rupture,

au prsent,

Jg /<

dT~/rc,

ou ce qui

une

d'une

des

mo-

et ~n~
M~h
T T
la faveur

~<~
Je (/(~

y~/<
~<

.7~

~~Mr~

de ireixenuances,
ce rayon temporel,
compos
Je ~/M, qui fait la quatorzime,
indivisible
parce nu&
en hbreu
jamais exprim
seul,
que par le pronom

le iacultatif

C'est

l'aide

idiomes

indivisible

du pass

franaise

viens

on ne peut
propre-

les modifications

le plus

de la voix,

suivantes
Je

leurs

que,sur

l'instant

cet instant

~3Q

la Langue

fut

dure

sufhsait

inflexion

quelconque
obtenir
ainsi

Je

t'ai omis

par

qu'il

combinaisons

C'estadesscin

ou

En

un point

les mmes

Jt'crdM

et cet instant

sorte

nos

non

une

prsent

simple

et pour
nuances
que

.aM,

mais

le point

futur.

dont

7/~M;

interruption,
du

par

n'avaient,

ce qui

en hbreu,

:T:"< et ;T:V,
expriment
temporelles
solution
de continuit
temporelle,

lea

sagesse;

connus

dans

depuis

prcisment
par, Z7 a~

signifiassent
qu'ils
nous l'entendons
comme

pauvres

et le pass.
dans ces langues
antiques~
fussent
aussi
dtermines,

Temps

devenus

sont

plus

Ic~/<M
que

deux

Ces

composes,

leur

euiin,

et les autres

de croire
ces

surtout,
qu'ils

les Arabes

verbaux

Temps

se garder

bien

tranchans

aussi

deux

que

par

les Phniciens,

les uns

antiquit

varies.

pas plus

appelons
Temps
pas cet gard

n'taient

leur puissance;
iameuxpar
Assyriens,
et leurs colonies;
vastes dcouvertes
contester

n?

n'talent

nous

que

Hbreux

Les

. t

VIII,

continu,

voici cof~MM~Mj!;

cause de Gela, qu'on


de iie point

rendre

comme

dans

fT!!T ~JH

Je ~<M y/

etc~
dott

tau'e

toujours

attent'on,
le pass

dans une
ou le futur

traduc!!on
hbra'queS).

tt8
qui

GRAMMAIRE
sont

des Temps

examiner
Ainsi,

l'intention

rendu

verset

que

dans

la traduction

cette

nuance

hbreu

un

l'autre

l'action

du pass
en

l'ont

cration

servant

verbes

qui conviendrait
son action
transitive.

des

avoir

elles

se forment.

doit

entendre

mination

ainsi

relatives
Mais

par
j'ai

<

jugeant

t'~&CMM?,

fait

commun.

Les

trait

nn'on
que

des

vois

galement

A/'OM~

connaitre

et

grammainom

ne

pour

comman-

examiner,

dsirer,

on lui
pas pourquoi
toutes
ces affections

d<*va!t entendre
en parlant

sont

les

il ne mere~te
avant

Personnes
Relations

des i~~OWM~/WWMMMMC~.

quelles

au Temps,

personnels

c'tait

je ne

a l'un

Ce

impratif.

sert

qu'il

ainsi

participe

en

in

il est essentiel

les trois

de pronoms

a fxnlifptff
naies,

2~7~~

hbraques,

Lorsque

lien

parce

pour

Aprs

encore

souvent

et qui peindrait

Formation

il existe

on l'emploie
aussi
et mme- pour
supplier,
nom

en parlant

toujours

un

exprim

existait,

servirait

t qu'on

con-

K*Q
TT
<7e~M!, j'ai bien
je t'ai

<roM.H~,

nomm

improprement

qu'autan

demander,

parler,

et qu'il

de

comme

mais

de

au futur,

me

antrieure.

j'appelle

que

des choses.

irrsistiblement

s'en

lui- conviendrait

refuserait

leur

dtermin

tout,

le Verbe

par

!Tr~!T)

je viens

dont

Temps,

modernes

riens,

d'une

Temps

Temps

il est

avant

pour

comme

c~

le Verbe

par

troisime

transporter

avait

car

vident

objet

de Moyse,

Ih,

signifiait
correcte';

les deux

Outre

dans

antcdente

de la Terre,

j'aie d'abord,
quoique
le mot
mot franais,

de la Cosmogonie

ce verbe

senti

der

un. exemple,

i l'usage,

du premier

des Temps
dfinis. Il faut,
et la situation
respective

par

de l'crivain

donner

pour

former

vagaes,

HEBRAQUE,

qu'

dire comment

de rappeler

tout,

des

modifications

ce qu'on

pronominales.
je ne me

et relatiis,
p:

sous

connues

nominales,

trois

du Verbe,

suis point

Personnes
que

la dno-

ces dtails

arrt

pronom!
seraient

CHAP.

d'autant

placs
plus convenablement
comme
considrer
la Personne,

une

et le Temps

La Personne
mouvement

sont
ne

l'une

jamais

moment
a ses

hbraque
tire

du

tracs,

avoir

pour

non

des

la voix reoit

comme

les images

des

les symboles;

lopp

parties

de la parole
chacun
d'eux
agit
don~ner

il doit

lever

ver-

la Langue

driver

tout

en-

n'agissent
plus

dans

le

en~n

m'ont
dont

ils
in-

chaque

le signe a dveet lorsque


la Relation,
et le Verbe

distinguer

de la parole,
le Verbe,

dont

ides

diverses

vocales

le geste,

suit

les trois

par

la Relation.
le sentiment

accentuer

l-

celle

o
m'a

exemple,

l'accent

Verbe
dans

cependant

La voix,

dans

et le geste

usage

la voix

ensemble,

des

ces caractres

inflexions

et purement

les inflexions

de ces parties

seule

particulirement.

le Nom,

faisant

des

reprsent

une

de vie

Ainsi

dit,

caractres

et vivantes

par

de l'homme.

aux

la

je les considrais,

que

symboliques

accompagne
du discours,
le Nom,

essentiellement

dans

si Fhomme,

ramener

m'attachant

d'abord

aussi

ait pas

n'y

quoiqu'il

caractre,

de

dnues

au moyen

ils m'ont

mens

paru

organes

ncessairement

les trois

j'ai pu,

hardi

en

exprimes

la voix,

reprsent
est

forme

s<Mt passif

du signe,

quelconques

du langage,

flexion

de

des verbes.

qu'une

en la faisant

entendre,

figures

gnratrices

sont

tait

et le
que la forme
car il n'est pas plus

du Temps

actif,

la puissance

ma~

toujours

fait

assez

matrielles,

que

hors

constitutifs,

dvelopper

comme

modifications

insparables
sans l'autre

parait

dessein

avait trois
lments
naturels
je vis que le signe
et les Caractres
tracs.
Je me souviens
de l'avoir

signe,

et je crois

mon

que

aussi

le dessein

je conus

principes

le Geste,

Voix,

plus

<,g

des quatre

de concevoir
une Personne
possible
au mouvement
soit
bale trangre
An

m.

Vm,

davantage

ou

vocal,
En sorte

le
que

de la nature,
le Nom,

Jo
et

geste.

conle geste sur la Relation.


Il semble
mme
que l'exprience
ce qui regarde
cette remarque
surtout
le
grammaticale,
pour
Les articles
et les prpositions
dsignaqui sont des Relations

tivcs,

les pronoms

poser
firme

les adverbes

qui

de toute
sont

des

espce
relations

qui

sont

adverbiales,

des

relations
entranent

nomjmacs,.
toujours.

120

GRAMMAIRE

avec

eux un

cette

concidence

de tous
par

du geste,

et il n'avait

a eu

relatif

en se montrant

Le
c'est

~JK

jMot,
seconde

geste

tre

ou relatif,
tre

autre,

quelquefois
Ces pronoms
lesnoms

qu'Us

et

tion,

s'tre

Aprs

avant

ils se placent
A ce moyen
le gnie
dcoule

avoir

leYerbe,

afin

d'exprimer

aussi

est dj

simple

en
hbraque
de la puissance

qu'nergique
un autre
ajoute
du signe.

C'est

former

franais,
comme
au genre,

connatre

sous

ces

ils servent

en

d'atten-

digne

tre

point

dsignant

Pour

c'est

Hin

soumis

ainsi

le pass,
par 'a :que

(b).

confondus

verbe

au devant.du

le futur

le geste

Court-de-Gebclin

ne pouvoir

lieu.

la Personne,

avant

dsignent

le discours,

Je les ai fait

ils se placent

la

sont

de quelle manire
des verbes. C'est une chose

de manire

produit

le pronom

ici l'origine,

de

ou

ou Zt~,

j'explique

la sagacit

Je,

mutuel;

dont

de former

qui jdoit
aprs

mutuel

hbraque.

dans

des
autre

personne

tre

personne,
comme
dans

remplacent

verbaux,

l'action

un

tou-

mutuel,

identique,

le pronom

chapp

il est question

quand

c'est

!inK
r

des articles.

contractes

lesafHxes

tour

ici le lieu de dire

pas

rapporte

accompagnant
la distinction

dans

le Temps

n'a

qui

la source

des anciens,

la premire
se manifeste
le geste

relatif

et l'inflexion

dterminer

ooscrvc

d)a

d'y placer

produit

la troisime

personnels,

C'est

tour

7u/,

quelquefois
absolu
comme

rapports.

hbreu

ou

produit

substantifs

au nombre

qui

7~

personne,

autre

divers

identique

un

hsit

C'est le geste qui,


a donn
naissance

cela.

nominales,

personnes,

pas

avait

(~).

en

raison

Harris

en cela la doctrine

suivant

les relations

trois

avec

ou sous-entendu.

et Priscien

Apollonius

jours

un

exprim

les pronoms,

Harris

ou

geste

HBRAQUE,

nominal
la Personne

au contraire,
l'action

qu'ils

faite.
de pein
qui

verbaux,
drc les Temps
ne Fest pas moins,
et qui

de laisser

subsister

!e futur

dans

`
(a)
~K/
(~)
tj.~bptin

Ilerms,

L!v.

I,

chap.
5. Prise.

Liv.
H., chap.
G~<M/!Mn*
~K/t'.
nus

q~ciq~e

5. AppoU.
Liv. XII.

~e

pag. 1~5. Court-deobscnntJ


daus
son

ma!
exy'tcatioa
quoiqu'il
le rapport
des Tem"s,
sous
est
que ce qn'H
Yeut dire
que )<' t~M.

se

soit
on

trompd
voit bien

ex~ctemcHt

ce

CHAP
le signe
tout-a-fait

racine

est cause

pass

donner

eu

Voici

former

du

les Temps

cette

TS

homme,

i<

(HM<c~M

tu,iemme.

~~e/~tKM

il.

S
S
tS

Pass

homme.

~'t

<,

t~/M/:tM

tu,

femme.

n3'M

Ze
M<fCH~

T. I.

femmes.

i).
cUcs-

~r&<

)
/13

MOUS

t)~
Mft~-/t//

d!c

~)~MM

sorte

/M~~<

il

OM~CM/M

une

Yous~hommc~.

'3/'{
tU~

tient

t~7M'/tM

}~

parle

*)~

*))

placs

masculin

ne

nous

vous,

)"
~J-)

(M~CK/M

t<

Je

personnels,

Les ~~M

fnairain

appartiendrait

aeec A*! ~c'$t'f!cytc~ <~<7c. ~n/t p~.

~ir&~

elle

< ma~CM/H

ne recla-

verbaux.

tu,

~MMM

et de n'a-

pronoms

t~~WWt

o t~M~CM~'M t

{;

les

prennent

je-

~MM~cM/t'H

est d'avoir

nominal

priorit

ont

f 7Ha~CK/Mt

}K

~~K!'M<M

lui

de tous.

(~K

erreur

que si le verbe

simple

( MM~CM/M
j~

Leur

o il commence,

celui

per-

et qu'iis

hbraque

les Temps,

Les .M~M.FM/Mr/~c<~<~<M</e

t{

verbe

avec

caractre

la troisime

gnralement

pourvoir

le plus

nouveau

pris

les dictionnaires.

sur tous

comme

quel

tous

de critique

assez

au transitif,

racine

o il nnit

la priorit,

pas

ont

dans

le moment

pas

pour

la

pour

ce rang

confondu

mait

les hbrasans

que

du

sonne

voir

t,

ne ditere
en rien de la
sans pronom
au masculin,
qui se trouve
ou du compos
d'o
drive le Verbe.
Cette simplicit
apparente

Temps

fait

t2t

le verbe
et non content
nominal
(pu constitue
dans
If facultatif
comme
de le faire
fini,
disparatre
en sorte
dans le passe
de ce
que la troisime
personne

lumineux

retondu'

de

H!

VU!,

~w</<~

puim

dec

afuxc:!

du

de

miiicu

entre

te

transitif,
futur

parce
et

le

passe,

vous.

hommes.

vous,

femmes.

ils I!s
~jeUcs

que
n'a

ce

Temps,

qu!
<rafuxes

point
tC

t23

GRAMMAmR

proprement
cle l'autre
Les

mais

parler,

dsinences

des

ne

hbraques

connaissent

les modes verbaux,


appelons
nos idiomes
l'tat
modernes

dans

soit

Vt'rbale,
dans

J<*y~M,

solue

comme

est

,/a/~j~

comme

les modincationsvoutiveset

par
Je '~M

~re,

teint

/~M,

visiblement

je dis a~~?A,
dans un futur,

~y,
et ensuite

les trois

bien

Temps

nominal

ce transport
un

futur

caractrises

dans

le moyen
mais

de

./<* z'~?/M

ce mme

et du futur.
l'autre

pas

du Temps;

indfini,

Le

mais

d'abord

si

un

pass
Veut-on

mme
n'a

no-

transitif

Temps

on

le transitif,

dlicates
Il n'est

trouve

marque
un futur

dans

a cet gard

les plus

VoU bien

de l'un

faction

est

des verbes.

n'ait

Je '~M~ ~oMr~MT~.
du pass,
du prsent

des couleurs

transporte

est un

exemple,
j~c,

faudra

les couleurs

qu'elle

lorsqu'elle

~Mc~'oM
/?
~Me~MK'~O~;

nuances

apport

et irr-

soit

franaise

des

comme

~M~j~~c,

temporelles

verbe nominal,
o elle n'ait
jusqu'au
il n'est pas jusqu'au
transitif
Temps
nuancer.

ou rsolue
est dubitative,

Il

que

peignons
faction

relativement

dans~j~aK~

colore

Elle

inepuisaUe.

nous

Je ferais;

~MC~t'MMC~~;
la Langue
etc.

/<

richesse

minal

et

ce

surplus,

desquels

lorsqu'elle

JaHr~~aof,

<yM~M,

au

est influente

soit

Je ferai;

~Mc~

toutes

de l'un

emprunte

point,

au moyen
de la volont

volont

dansJ~cM~c~~
ou contrainte

Ilfallait
/<r<~<7/~

cette

lorsque

influence

d'une

qu'il

Temps.

verbes

nous

HBRAQUE,

qu'a

dire

sois vu, ~OM


de ne pas les reconx'<H/ Il est impossible
~cM-/ot~o~
natre. Mais ~oublie queje n'cris
point sur la Langucirancaise.L'hbreu,
comme
Tout
ce que son
je l'ai dit, ne connat
pas ces dlicatesses.
gnie

idiomatique

l'un

l'autre,

ou

influenc.

nomm
d~s
mcns,
p!us

peut

pour

peindre
enfin
pour

le 6~oMc/~

hn!s
eu
frapp;

Aprs

le mode

!cs appuyant

toutes

de (juc!qu~

peuvent

d'opposer
volitif,

c primer

verbales,

conjugaisons

~ic:. <

c'est

faire,

ce

ses deux Temps


ou irrsolu,
rsolu

que

ces donnes
selon

leurs

remarques

s'y rencontrer.

nos

sur

ont

grammairiens
aux

modles

et leurs

monve-

je passe
formes

vagues
influant

!es

anomalies

les

ta3

CHAP IX,

X.

CHAPITRE
.Des

C'CM/f/~YMOTM.

. I.
radicale.

Cwt/H~MOM

POSITIVE.

FORME

PASSIF.

MOUVEMENT

ACTIF.

MOUVEMENT

FACULTATIF.
CONTtNU<

CONTINU.

ou

m~c.

ap.

Bip

n?1'!?

m~o.

~trecoosoMant.

devenant

dp~

~~e cousoUdante.

devenant

niplp~

consolid.
consolide.

TNt.
M<MC.
~M.

~~s

consolide.

~tre

consoMJe.

Q*M
nQlp

VERBE

NOMINAL.
1

<

Q<)pconsoM<:r:rMHon<et~
coueoMer.
C31?

coK~y.

VERBE

t CCK<

Q~l'~t-oti~t~consol!

TEMPOREL.
FUTTR.

f,
~'j.}

1
(~

g
~(~

(~

le

consoliderai.

~}~{

je

~c!.cra!con)Mc.
serai conso~cc.
seras consuii~.

C=tT:n)

tu

consoltderas,

')_~uconsoMera9.
~~?~!

Q~

Itc.ns.Mcra.

QtMeUeco~UJcta.

''F~
f fi

J~
J

(~

tu seras
)~~tu~asconso!:J<'t..

i_con'chd~
Q~cMc~ac.o~Mcc.

t6.

GRAMMAIRE

,24

H.BRAIQUE;
f~t.)

nous consoliderons.

"S

}}

R
a

C~?9

{(/~t
J.}
( ~<

~J"

vous
consolIderez,
~'?P)vouscoMoMerez.

{ f.

f
n~p!?)
g

(w.

X
(C 3\ (~

consolideront.

'i~l'R~

~M.

consoMcront.
ils cousolideront.
c~s

1r!3Qt?~
~Y~1jr~

(aou;seroM<:onsoUJ&.
eonsotitlecs.
fnom
nous serons consolidcies.

i')

~''

IQIPn

consolids.

consotidecs.
voas serex consolides.
n3Q1prt
~p'
n
Us seront consoMdds.
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cUcs seront consoliJces.
rt3Q')p!')

TRAt<StT!F.

'5.
. t'1

(~
(t f

T! (M.
oi
S9/f.i/

consolide.
''P)cons.Mc.
O~F}
~p)

)'g
(w.
1:1)2
.5
1-3 'f)/~
iTS

".01!?)

}consohdci:.
il~f~
n~! ;7 }
n~,?~Ii'

sMs conso!!d<?.
QtpH
cip'
consolid.
consoUdde.
~Dipn sois sois

IQIp~

('

r~QIPi'l

ti~~

soyez consoMcs.
consoMccs.

soyez

tA~eS SE.
t;
~M

)riCp)e<:oMoMais.
/J~

.T(
(na.j jlr;lib~~7~~Ij'tais
'j~p~n~.

'S

(M.

i{
(M.

m
~aa

il consolidait.
elle

*)S!OP ~
OPQ?)
*'=)-}

( m.

consolidait.

fM.

E31?3
cip~

na,
(~

i'!N')p3

t;

(M.!
i)~f.
"~i

tais consolide.

comsohdtQtM.

il tait. consolid.
H~taitcousoMe.
eHe~taitcoMoMJe.
fnoQ&~ttonf

(M.)

consolides.

'j/:('P?)noastioMcoisoM~.
vous tiez

("OD')Q*)?3

r~.
vous consoMiez.
(HscousoUda!cnt.

tw.)

~tcUesconsoMaicat
cllcs consoliaaient [.

eH

L/~

consoM<<

tiez consouuces.

'!T)~?3

3{
S

conso!!d<

')')d1M
miSIPS

S\3<
S
(~'

'5

consolidais.

~}m

consolid.
consoMd~.

fj'ctajs

fM.)

f Us Etaient
T~~eUes

taient

consot:J~.
coosoUdcs.

CHAP.
FORME

X,

~5

INTENSITtVE

ACTIF,

MOUVEMENi

PASStF.

MOUVEMENT

t
f

<.

FACULTATIF.

COKTNC.

COKTtNP.
t
M!~c.

/M<MC.

cnsolidant,

E3!31pXp

consoItJaute,

HD~IpP

avec

conso!idd~

QQIpD

consolids,

r!QG1p!3

avec

nergie.
F!Nt.
1

M<M.

Jacrgio

1.

)
au

frm.

p&ssiC

comme

NOMitrAL.
VERBE
l'action

t
constr.
cc~j

"!) f

de consoMer!

avec nergie.
arec

<oA
) eoK~<!r.)
consd:

VERBE

fracUond'~Uccoasotidc
action
'P(

aYec~uerg'c.
nergie.

TEMPOREL.
F~TCR.~

8
&

t .f.(.~J
('

::s
o

t~2
,("
3 (~f.

(i~ consoliderai,

~')

't {je avec<!ncrgie.


consoliderai,

6)

!~J

f")
n~

tuconsoMct-as~

S~lpP

OPip?
091P!'1
If'

'~(soMeavccaergto.
BSIp~

avec
avecdnprgtc.
nergie.

~t~lpp

fjesera!conso!iJ~oucon-

'~IpP

HcottsoMcra,

(w.

elle consolidera,
cUe

3 (~f.

('

js

~i~
~(~L~

nous consoliderons,
(noas
consolidcrons
t
~'(
avecencrgie.
*)]QQ')pP

YousconsoMcrcx,

!1~?P1pP

avpccu.rg.e.

tDQ1p~i!scotMoMerout,
elles consolideront,
MM~Ipn
avcccucrgic.
<

oucotisoM<!c,

iiscracontoltjd,
QQ*)?~

Qdp!'1

avec cnergic.
(w.)
na.
"C~(.jt

tus<rasconsb!tdd,

elle
cHc

sera

avec

O~lp?
C~'P~
')~)2mn

~J~n~~lpP
f-j~j
("

nergie.

1IOUS serons
(nous

(w.)

''}.,}
S
!y'
~.f.
'C
a
(M.

cozzsolidce,
coMsotidcc,

cot)6('!iJe<
COI1WIiJt:1i

ou consohdt:c$,
tou
consolidcs,
vous

serez

consotide!

ou
ouconsotidees,
consolides,
i~seroMtcansotides.

')T)Q1p~

U'nM~1p!'1

eUesserouteon~tidecs.
avec

eucr~te.

<

GRAMMAIRE

t26

HBRAQUE,

T~AN8tT!F.

iJ"
.9

'~?Lon.oM.avcc<!ucrg!c.~J~
)QQ1?)
~"?"j''

(/t-'w.
(~Mc.

')QS1p)consoMntavec
'e.
n~!S'!p

{~.

'1;; ?

(~
mauquent.
7

j~(M'~c.
JN
rAssK.

}
]
#~

~(.

~~o!:d<us,
jc consoliduis~

T~p

n~p)

~r~

J.)

,{j'tltis
'P)

aOlp~onsotida:~

E=~p.!c~couso!i~

S3

.n~p.uc~~o~.
~cc~crgic.

~ec~e~c.

nous

f,
13D~1?

L~
g
g

(S

~M.)
~}

dons

consolida,

""~ consotMions,
'~}~~(~
(w.

J~

cousotidcc.
c0l1s01idl:,

~~p.uc.u~.d~,

n~pcnec.J

~*f

ou

~j~cous<

tu

~?r'"
(~

n'dtai!.conso!idc,

P~')

f~)

O~CiIp).

~i~

'ipJ

(itix'onsoliJ.~cnt,
'?(cU~coMoUJatcnt,
avec ca~rgio-

;)
~~)

tiez

cousot)J<<<

CP~CIp
'!5~p

co~oMce.,
(UsdtaleatconsoM~,

'P~ct~dtMontcousoMcM.
avec nergie,

CHAP.

tX,

POHME

!37

EXCTATVE

MOUVEMENT
01JVJo:l\1
ENT ACTIF.
i
ACTIF:T"MU.Uv~T
MOUVEMENt'
1\1

PASS~.
pASSiF.

FACULtATty.
CONTtttU.

w<w.

CONTINU.

excitant

M<w.

consolider,

G~P

cxdtame
~~p?

e&cittS~coMoMcr,
cxem!c & consohder:

Qp~

}t consoMcr

np~lQ

f~iiiaat

eotMuMder,

t~it consolider.
F~t<

M<M.)

comme

V~RBE
<o/.
E3?!?

au passif

NOMINAL.

~'recM!so!ider,

fOM.<r.

d'exdter

l'action

&

constr.
coM~.

.ond~ccxdtJ,
~1 ~n
f'

)1

ccnsolidar.
coMotider.

coasolider.

VBRBE

TEMPOREL.
FUTUR.

is
-g

(w.)

fers~i consolider,

jo
S~Mjc&raicoMoUJct-,

'~f

!y

~o

tu fera:,

'}
~pl)

f
gf"

') (~t

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J"
~t~

C3MM
Ir:;

S
H~-a,

Q~

Cetera,

C~

.,("
C3~

Gp*)~

consolider.

J~

)\J

"o~

C~p~

j[erou: coNsolider,

::3 ( ~.
y
-c ~{
VOUSterez,
'}vonsicrez,
l
}
g
n~f
~t)'~rI
trt<
j

J~'

~.t.'
<~

IS~

n~pI

''8tWMt,

clles
cUMtcMHt,
t'crut~t,
C'JHSoiiJujT.

tuscrasoxdn',
'(
ou McitJf,
HscM.xeit~,

cUc sera cint~t~


& c<)nso!i(t('t'.

'?
'e

.("
t
{.)

a
tw.
s

s
'S

<
..(~'
(~

C)3i.!

(nous
{

serons

cxdtt!

(oucxcttt't:stn'oni,otittc~
'))?R1D

n~in
'!Sp~
n~G~H'l

~'<'m

"f'<

excita,

causes,
'<'t-<'t<t<~n.t(,!j~
cMes seront

cxcUcc~

couau~tict.

HBRAQUE,

GRAMMAYRE

TN~N<!t!F.

0~e.~Mcr.

t.{~f~-

~pnL~

~j~.

~{~
K

n~?)

AS9E.
'

fM.)

j'tais

excit,

je faisais consolider,
!P~
(~) J

tu fasros,
t

~~Lf~

J"

~}~~{
's
fw.

nio~~
tMt.
nt,
Q~n
.1.\
3
~(~

elle

ppptn

ouexcUcc,

i!faisait,
il faisait

faisait,

(M-

CPin

il~aitc~cit,
ou excite,

n~n

~{~

~conso!idfr.

fnoastiomcxcims,

~t.)

tM

'[niD~~as

excit,

')P~n

:<:onso!id<:r.

t}

tais

faisions,

ou excites,

'~}'n~
f;

vous tiez excits,


(M.MO~
J~aniD~L~

(~

(M.)~D~r!)
3~~

~?.in

(M)

titsiatsaient,
i

''D~t,

ou excita,

(itiitatcntexd~~
is~n

.uc~e~
consolider.

consolider.

FORME

MOUVt.MENS

IX,

CHAP.

t~9

RFLCHIE.

ACTIF

ET

PASSIF

RKUMS.

FACULTATIF.

7M<M.

E
s

ou sc fittsaut

.m.

s
u

E
E

se couso!idant,

QQ~pDQ
HQDIpD~

fM<M.)
)~ fnr.

manque.
mauquc.
f

VERBE

a~o/.

co/t~<r.

consolider.

NOMt~AI..

f se

} apipnrt~
)

ou

consolider,

se faire consolider.
L'action

VEBBE

de se consoUJer.

TENPORB.

FUTUm.

'3

GQ1DDK

jcmoconsoMerat,

fe
a

rruas.
(j~M.

fnMt.

SPIPH~

(~M.

C3p1p!'1p

'~<.)

')'
GQmTII

'S
'

'

aj
a<

fHM~

( M<
fS

T.L

} m te consolideras

'f"
~ip~J
?

taaipnr))
~<j'.

t')Qdp~

nySQlpP?

il se consolidera,
elle sc consolidara.

nous nous consoliderons,

vous vous consolidercr,


~y~mv~sconsohderoi!,
i!* so consolideront,
se comoMJcront.

'7

t3o

GRAMMAIRE

HBRAQUE,

TRANSITIF.

tM<M.
2

c~isnn)

taQipnr!)

S~\

t~ fent.

n~ip~j

eoM.Mc-toi.
consolide-toi.

''i

~~Y31~T1
~Pip~)

f~
g4

<

consolide~-vous.
~consohdez-voas.
1

BASSJ6.
g
'3
l:i)
=
's

fM<M.)
{fG~llJ~ Pp~lpP~!
f M~.

~QDinnn)(

(~

''T")~
!?~ipn~)

t~H.

g
g

eHeseeMisoUdait.

nom nous coasoMioa~


nous
consolidioln,,

f~p~

)ty~~j
f Ma~.

"tsecoMoMa:t,

nQ~tp~n

rnas. QnQQmnn
nn~ni~n~)

t~

teeonsoMfus,

CQIprtr!

g~

'
jg

Je me consoMais,
je
consolidais~

n~

vons voas
vous
vous

conso!idiez,
consolidiez,

~aipr'n'

m<M.

~t.

ils

~9''P~~

se
M consolidaient,
consolidaient,*
se consolidaient.
elles

CHAP

sur

JR~M~M~

J'ai

assez

verbes

doit
en

qui

racine.

Celui

choisissent

tre

choisi

j'ai

que

de toute

la moindre
dans

Le signe

mes
P est,

ou rprimante,

comme
ceux

servir

est

pour

le sens

C'est

hbraque.

Le latin

Comme

notes,

je vais me

comme

nous

aurai

borner

le savons,

de l'existence

de la

directement

de type

les hbrat'sans.

acceptions.

l'image
offre une

se forment

qui

me

pour

la Langue

de ses

t3t

traitent
que les hbra~ans
la premire
de toutes.
Les

Conjugaison,

sont

dpendent

I.

la Co~Kg~aMOM J~tSeaA?.

considre

ordinairement

difficiles

parler

cette

dit pourquoi

d'Irrgulire,

!X,

le mme

que

des plus

un

~M~r~

n'exprime

que

souvent

occasion

d'en

une

simple
analyse.
celui de la force agglomrante,
le moyen
des Formes.
suivant
qu'il commence

matrielle,

ce signe
dIHrente,
expression
comme
dans pn, par
la racine
ou qu'il la termine.
S'il la termine,
il caractrise
tout ce qui est fini, dfini,
li, arrt,
coup,
exemple,
comme
taill
~urun modle,
dessin:s'il
le commence,
dans~~ou~p,
Or,

il dsigne
le premier
matire
dans

tout

ce qui
c'est

cas,

propre
le mot

en gnral
qui dcoulent
~M<M~r,

ou

M?

y~M~r;

expression
du sens
jours

suivre,

que

'lever dans

tant
tous

dernire

formes
pour

les verbes

reprsente
exprime

car

et de l'intention
auxquelles
cette

cette

verbes

expression

telles

ne les reoivent

que

ides
sub-

subsister,
eo~M/~cr;
combien

hbraques
rsalte

tou-

de Fcrivain.

je plie ici le verbe

Conjugaison

revtue

les

toutes

de ~M&~&MC~, consolider,
cet exemple,
sentir,
d'aprs
les

la

la ~M&~o/M~,

et

restreindre

c'est

racine,

en ~M~ancc,

exister

l'espace;

Dans

le second,

et de ses modifications

de forme
etc. On doit

aux quatre

Cette

du signe
collectif,
Q~?
elle
comme
verbe

de la phrase

dans

en oeuvre;

en uvre.

de
dangereux
fixe et dtermine

une

je prvienne,

mise

informe.

indtermin,

vague,

mise

employe
de la substance

renforcer,
~s~TM~
il est difficile
et

Quant

indfini,

la matire

tre

tendre,

consister,

est

que
pas

pour

StP,
celles

il faut que
qui

indiffremment;

vont
que

i7-

i32

GRAMMAIRE

les uns

affectionnent

mme
une

une

plus

ne rencontre

qu'on

HBRAQUE,
Forme
sous

jamais

la Forme

ces variations?
qu'Importent
mais de le comprendre.

fois

i'hbreu,

et qu'enfin

l'autre,

que

il y en a
Mais encore

positive.

il n'est

pas

d'crire

question

.F~TMC ~0~*.
JMbM<~M~<K'
Quoiquelesmodernes
sans exemple,
aient pris la troisime
de tous

les verbes,
cette

gaison,
trouve-t-on
thme
dicaux,

ils sont

troisime
dans

forcs

de convenir

que,
nullement

n'est

personne
dictionnaires

les

hbrasans.paruncbizarrerie
du pass pour
personne
dans

thme

cette

conjuaussi

thmatique

comme
Q~P prsent
ce qui devrait
non seulement
tous les verbes,
ratre,
pour
de quelque
mais pour tous les autres verbes,
tels que celui-ci,

qu'ils fussent
continu
Le facultatif

le nomMaI

espce

qu'on

le voit

point

constante

point

kametz

dans

que

fini

MgpXa~,
deux

fminin,

mouvemens,

tant

change

lumineux

ainsi

i,

n'est
chaldatque
Au lieu du
ce signe.
le &

dans

J'avertis

continu

et passif,

n en

le caractre

une'

ici,

actif

iy

f!

et

ou
ou
n!Q~
T!Q~ MQ~J
n~
ou TQ*)p.
f~~
en traitant
J'ai dj prvenu
de cette variation,
au chapitre
V, . 3
le pluriel
des facultatifs,
Je m'abstiens
aussi de rapporter
du, genre.
sa formation
n'offre
aucune
difficult.
puisque
qu'on

trouve

ponctuation

de remplacer
ici dans Qp, on rencontre
'T
autres.
et dans
quelques

le facultatif

que
les

pour

La

la manire

qui se trouve

toutes,

du signe

marqu

e~/v brillant.

~K

dans

t7r~ ~Mnc~Mf,
fois pouc

est souvent

galement

Le futur
le transitif

se couvre
On

trouve
r~OMTTM

JR~MMc~
Le pass
serve
!7~~6t/

pourtant
~~0

qui,

quelquefois

fTQ~K J~ co/MO&<&~H~<'
etc.
<oyt~y~H~'<~o~,

par sa nature,
dans

~7iM~~

de l'article

quelques

emphatique

TiMM~nM

doit

aussi

le <a~

substitu

que

!1<3~jRecM/M

le signe lumineux,
perdre
o il est identique
tels
verbes,

etc. On y trouve

ainsi

le conque

*f)K,

au kametz

CHAP
dans

!?MOMyM<. Je

nQ

ni la seconde

premire
le point
Je

intrieur

mourais,

pour
tu

nQ
T

n ne

par

<33

cette

remarque

qui se terminent

les verbes

X,

occasion

doublent

qu'en

ce caractre

pas

du pass,
mais reoivent
personne
On trouve
d'accent
servir
duplicatif
~OtM mouriez,

CFM

~OMrOM,

La mauvaise
dnomination
JMoM~M~M/~o~i~
en tes considrant
avaient
donne
aux facultatifs,

la diffrence

dlicate

existe

qui

les

que
comme

de

tous
la

Seulement
donc

*pp

CtC.
hbran'sans

des participes

de distinguer
fini appartenant

les avait toujours


empches
/MOu/MM.M~
continu
du mouvement
du facultatif
passif,
en effet,
mouvemens.
!I tait impossible,
explications,

gnral

sentir,

le facultatif
aux deux
d'aprs

en hbreu,

entre

leurs
Q~J;

<~(WM< ou

<7<'<i!<?~<J~M
est
COM~~HC; et QltP, ce ~Mt~A~
tait question,
par exemple,
d'expliquer
Lorsqu'il
avoir
comment
le Verbe
<7*
~yv,
n~MT ou T~n l'action
pouvait
ils se perdaient
dans des interprtations
ridicules.
un facultatif
passif,
ce <7M/</C~
ou sera coM~

Ils ne sentaient
et

pas

n~H! tait

dans

en franais,

que la diffrence
le mouvement

un ~/re tant,

de ces trois
ou fini

continu

facultatifs
comme

une chose ~c~MaM<;

vivant;

T!T~1, !m.!
T
nous dirions

M dire ~ce~<e,

KMB chose

~C<~K<
Il est facile de voir,

passif

que

l'autre.

la seule

au surplus,

la ponctuation

On y trouve

chaldaque

presque

partout

du mouvement

inspection

Fa beaucoup
le signe

moins

verbal

dans

altr

que

sa puissance

originelle.
Forme

Cette

a lieu

Forme

caractre

final;

son

Ainsi

le verbe

le verbe

radical,

par

le redoublement

du

en sorte

ainsi que
toujours,
que sa signification
dpend
de la signification
de ce caractre,'comme
signe. Dans le

je l'ai expos,
cas dont il s'agit,
lectif,

dans

Ht/~M~C.

le caractre

redoublement
Qp~p,

final

exprime

peu~ ~tre traduit

considr

comme

un envahissement

subit

tant

selon

la circonstance,

signe colet gnral:


par l'action

t34

GRAMMAIRE

J'~H~K!

HBRAQUE,
~M&~MCC ~MM<* Mt<M~cn: universelle

WO~&MMMH~,ifjfe~M&CH
de roH~K~~b~T~M~,

de po~o/~cr~

t'~e ~~tf;

etc.
poser !~OMr~~<*wc~
Ce verbe,
en cet tat, se confondrait
si le signe

l'tait

il l'est,

en

lui

ont

trouve

d'ailleurs

quelques

Forme

consiste

substituer

de la lumire

a celui

Meu de 0?~

dans

.intensitive
Le

des

verbes

mouvement

est

peu

on

qu'au

remarque,
te verbe

actif,

est
de

ses

parl

dans

cet exemple,

et de la dure
ty{? au

final,

tout

mais

CM~~Mc~

caractre

le dernier

la racine

de

comme

cnt'ero,

ces sortes
et

conjugaison,

de

de vefbcs

suivent

en

remarquable

du

mouvement

la Forme

soi

la trs

que
ce

actif;

qui

fait

~t?caf~/M'<?.

tant

d~une
effets

observation

actif,

que

quelquefois
et le point

le point
~MM&:

mouvement

sa

dans

passif
la langue
de

construction.

convertible

que lesigne

jaie faire,

au

utilit

grande
et de

en t, dans
Op, se change
le mouvement
avant
passif,

substitue

mouvement

double

caractrise,

dj

radical
dans

transpose
La seule
daque

parfaitement

mouvement
J'ai

Cette

employ.

Forme

Moyse.

on

dont

drives.

~~M

Cette

assez

hbreux.

le caractre

de doubler

n'a rien
passif
de le distinguer

diflicult

grande
qu'il

content

la seconde

alors
appartiennent

des

?'M/~r.

etc.

dansC~p)
<M~<~r, coK~o/MM~

7~?~
i

TPS
cette forme

chadaqu~,

le Spher

doubler

~c

comme

la racine,

pas

du

comme

dans

de la manifestation

sans

dire,

tire

dans

le signe

tton

aussi,

Quelquefois

une

driv,

caractre

le voit

qu'on

ne trouvant

exemples

et

le premier

aprs

ainsi

aubstitu

a~ lien

~n

plac

e~-

avec un verbe

tacitement

les rabbins,

diffrence,

caractrise,

d'tre

le second,

aprs

cette

malgr

au lieu

verbal,

</<*~~r,

On

t, qui constitue

le mouvement

c'est
<s<~

au signe

le caractre
que

peut

actif,

et se

initial.

la ponctuation

la voyelle-mre
du mouvement

chaidu
passif.

<35

CHAPtX,.
En

sorte

qu'on

t'u

.3~n

/t'w<

le facultatif

trouve

et

rcK'w~;

continu

etc.

ct</<~o/'</<

JP~H<?

Forme ne diCRTe

Cet te
ttou,

que

peut

le voir

Tout
Or

par

ce qu'il
elle

Du

CQIpm

reste

comme

nn

caractristique
les

deux

on

mouvemens

seul.

est essentiel
ce

prouve

de la construc-

sous e rapport

de la syllabe

le nominal

en un

~ccA~.

del'intensitive,

Fadditton

dans

runis

y sont

ot se

c~Ac
0)?r< <7/M<

le pass

mme

le iu-

irriter;

1Bp~M<M~

d'observer
les

que

est relatif

hbrasans

cette

rn

syllabe

et la

la ~~ce~e

appellent

Mf/M//tC~.
La syncope
dans

a lieu

le facultatif

se trouve

ant

par !Q ou

on suprime
qui le supple

par U,

se ~M~!cr.
La mtathse
des quatre

et dans

QQtprtQ)

remplac

consonnnnce,

a lieu

suivans

se transpose

n~~r
p~
~0

le

quand

qu'oti

tre
T

juste.

iermer.
a~pr~ter:

caractres

le futur

QQ~DM,

caractre

rtt

le point

pour

peut

Snitial,
le voir

ou le caractre
viter

en se
dans

une mauvaise

verbe

d'un

verbe

caractristique

changeant
les verbes

seioacr.

n~M~M

se )MstMier.

t?'*M~n
~~rcn

se fermer.
s'apprter.

~QW!
f.p.

commendans

comme

intrieur

comme

s'eHace,

devautun

le premier
caractre
Alors le 1 de h syllabe

exalte.

ioMer,

deux

lorsque

de ce caractre

ainsi

des

ou bien

par

D < X<

la suite

et en U aprs
en exemples.

l'un

lorsque

en

"ntan

est

l'un
nn <

aprs t,
drives
cits

~G

GRAMMAIRE

HBRAQUE,
IL
J9<'h<'<'<

Cb~KgMMOM
FORME

POSITIVE.

ACTIF.

MOUVEMENT

PASSIF

MOUVEMENT

)
FACUt.TAT~F.

COKTNP.

CONTINU.
tM~c.

~tre visitant,

tp~B

/SN.

oa visitante

M~IS

~PMr.

m<MC.

devenant

visit,

ou visite.

~<.

M'TBM

FtNY.

M<MC.

tre

'~p5

visit,

ou

~M.

visite.

nTtpS

M..d~revMt<
YMter/racti~Jef~~ Y~ter.
1~$

<WM~.

d'c!tre
l'~tion

!coKr.)
VERBE

l'
~ERtE~pMMfAt..

TEMPOREL.

).
FPTCR.

n
'{~
Se

t/*7

T?~

~-j~

je ~siterai;

ou

~~}
fM.

tpBP

citeras,
J' t/

< M.

tlp~
'~pj~

n~P

'~P~L
nip9p)
VM:tera
eUevMite~.

J!

aoa! visserons,

(~.

visiterez,
~f(~ ~rP:~M.}vons
nynps~~
ils visiteront,
')'~P~
('

("

tip~L~

IS
<S

eUesvMteMnt.
visiteront,
n~1p9P

YMit<

ouviM~c,

~P
fnotMseroms

~{

visita

.s,
vous

serez

visite,

*)tp~~
ou visites,

n~~
M.

'S

seras

oayM~e.

)j:

'~}

J!

tu

~Sta<etaviHt~,

<M.)

TtpM
l'

visite

~i~

')'?P~

itseeront

visites,

oa~isHes.
n~~

v&it,

CHAP.

. IL

!X,

,3y

TRANStTtF.

'3
(M<
S~{
{masc.

(~.
g

T)pB)
"t~~vMte,

ou

!-3

~~p)

n?~~

(M.

'nps)
}VMttez,

ns'MM)

soyez

nDB!

p
9\ {~

SOM vis!t<~

*~pB~

fMOt.fC.

)j3

visitJe.

visits,

ouYiNtes.

~p~~

FASSE.

~J~}
&

je visitais,

~tM

~.{~{' <)

's!

(~.

i~

.f.
c

3{"

=.

elle

visitait.

'aa;~M.

j !3

ampa)

l.f
(~

~f~)

!T~p.~
n'R~~

il ~ta't
elle

visita

tait

visite:
visite.

nous vivons,

U'~ <

st
~')/-

'??~

ft~
t~

~pB

ou
v isitea
ouvisHe,

n'~
~?9

visitait.,

T!?.B~

ouviti~ej,

~Tp.B9

} tu visitais,
3

T:j~

vousvisitiez,
vous
VIsItIez,

J~)~~J~
j
('

ou
m'n~B~

Zi1`j~~
~9~

ou
vous

visites,
vM~es,
tiez

visita,

ou visites,

'!?'??B~

(ik visitaient.

(~)

T. 1.

"{eUes

visitaient.

3~}
(7-

~{"'

telles

taient

visite*.

t8

GRAMMAIRE

t38

HBRAQUE,

FORME

NTENSITVE.

ACTIF.

MOUVEMENT

MOUVEMENT

PASSIF.

FACULTA.TtF.
COttTtNC.

CONTINU.
<M<M.
TSB~
/f/M.

visitant,
visitante,

m~X?

HMMC.

inspectant,

inspecte,
e~.

e~c.

avec

visite,

tpSQ
T
n'~3

visite,
assiduit.

avec

assiduit.

ritf.

mas.

*H35
h:

~CM.

mpB
VERBE

absol.

visite

avec assiduit.

NOMINAL.

assiduit.

'(avec

inspect,

de visiter

< Faction

coK~.)

visit,

VERBE

<o~.

coM~.

d'tre

faction

visi~

assiduit.

7'(avec
f

TEMPOREL.
FPTTJR.

~?~.

(M.)

a\

~M.
3

f.

"t~)
'7pS~
~p.P
ZI,

T,

~{

'L)
lit.

'~pBrt

tu vi:;iteras.
viyiteras.
}tuvMtteras.
visitera,

~L~
(M.

'!p9~

("

seras

tu

it

sera

avec

assiduit.

't/

fH!.

visits,

o~ visites,

~~{
nMI~
n~~

ils visiteront,

serez

vous
on

!='=~vous
rt9-)

-p.5P<

assiduit.

serons

nous

'~}

~'3B~
S

visite,

visiterons,

t'TSBn)

(M.

visit,

sera

visiterez,
..{

visit

ou visite,

*?p5n

( M. t
nous

.<

~~P

elle visitera,
visitera,
avec

(M.)
t
t
~)

visit,

visitera!.
'S

T~sn)

serai

je

tw.

')~B)

i!s

p
visits,

visites,

seront

visits.

3\
visiteront,
avec

assiduit.

n3'?~9ri

cites

seront
aveeaMidnit~.

visite:,

CHAP

IX,

. Il.

t3<~

TBA!<8)Tt!

inspecte,
-<

)~}vtS)tc,
~~B)

(.

assiduit.

avec

*2<

}vKttcz,
fnt.

.5~L" (A'~<
jnanqncnt.
i.11~IlIqlleilt.

inspectez,
'i:9<

n~~)
avec

assiduit.

1 pq
FASSE.

(")
~~F~

&
a

!y'7
a{

~i

'r'I'~
'}m.Ytsitats, visitais,

'~S~iIvM.itait~

3
3

f.

n~
~r"~

(M.

M~B
'~f-\

~t

(~

Mp3

5~
S<

fM.

~'a{

~(
("

v isitait,
eHe visitait,
elle
avec assiduit.

tu

tais

visi

te,

ou
ouvisite,
visite,
il tait
iltaitvisit,
visit

~pB

m.

cUetait visite~f
avec assiduit.

!TpB

tions

f nous

fM.~

(M.)
nous

tj'taisvisit,

}e v~taM,

visites,

visitions,
j~i

f~a.
(M.
d
S
s
g

(~

P~j
')tM<

ti!s
e!j~

~.)

tS

(~

ils
1

visitaient,
avec

assiduit.

visites,

ou visites,

'!P7~

tiez

CP~pB

S
visitaient,

3{ fM.t
(~ )

vous

('

E3r~p9)
*)~vousvtStUez.

ia
)

taient
~~s

visites,

taient
avec

visites,

asdJuit.

j8.

GRAMMAIRE

~o

HBRAQUE,
EXCITATIVE.

FORME

ACTIF.

MOUVEMENT

PASSIF.

MOUVEMENT

)
FACULTATIF.

CNTtNC.

CONTINS.

M<M<

excitant

t~99

M<MC.

a visiter,

excitante
HTpSS
faisant

a visiter,

excit

visiter,

excita

visiter,

tp~Q

~K.

!T!1B50
Il

visiter.

fait

visiter.
rN.

]M<M.

<
t

J~M.

faire

t~i-t

eoM~r.

au

passu. .f

t.<t*'J

VERBE
e~o~

comme

YMiter,

NOMJfAt..

l'action

o~~o~

H'act:on

)
t'(

eoK~r.)

d'exdteravi'ter.
VEnBE

d~tre

e~dt

visiter.

TEMPOREL.
FUTUR.

t/'s
a

f~.

fM.
i~

ierMvmter,

~P~

~~)

~}
a

TMIt)
t~
n~~)

(M.
(~

feras,

('

fera,

TpJB~

f)e serai

(M!

SS 3

T'p$peU<?&ra

(~

~pM
np~P
~S~

"S

(")

(M.
3~

"t~BS

ou:

Vtsttcr,

'i
'

n~M!3

e!!cs

feront
Ymter.

s
6

p~
'F?~

(~)

/voa5iercz,

tTp~

tu seras exdt,
ou excite,
it sera excite,
sera excite,

(nous

~)

(w.

~MP)

ils feront

visiter,

a visiter.

(H'.

ou excite

'TB~P

visiter.

ferons

excita,

'p~M
~IP~

f'M'
3{
(~

~'TB~
"('T!

serons

excits,
visiter,

ou excites

vous serez excites,


ou excites,
ils seront

excites,

eUes seront
n~P$!p
visiter.

excites,
excUes,

&

CHAP.

.4.

. II.

IX,

TRAtfStTTtF.

f~KMC.

'g

*t'pBn

&9<
.3 (~e~
fein

fais visiter,
e$cite
excite

)t~~n

a visiter.
v isiter.

fM<MC.
"3
1'
Jf2
-j6pa<a~ nrasc.
manquent.

faM~c.
2 (~H.
fcin.

*)'~)p~

iMtcs visiter,
excitez

n~.M~
;r`~i

-3
visiter.

~M.fC.
1~J

PASSE.

tfM.l
faisais
i

visiter,

c
'S

(na.
d~{

f.
')~}~
fM.

'ufaisai~
fM.

TpSf'!

(~

fi

T(~

mp.5r!)
g~

(j'taMexdtc,
lit

'Haisait,

!T~~5!? 1

fM.

3 f.

visiter,
ou ~MCtte~
es ~itc~e avisiter,

''!M

tu tais excite,

~pSU

ou
ou excite,
excise,

~Br!
x)1F-~:\

il tait

Tp5n 1:

elle

visiter.
f~J

i<

*jS'?pB!

nous

faisions

YtStte,
'

nous

'~)~

ou

vous
~)~

~1~?)
fm.~
~~}
{ni,}

tions

excits,

excises

tiez

elles

(Ha

jEaisaient~
faisaient,

{ils

fuient
Ymter.

(~')
~j~)

excites,

~1~~

fils
i
'1'i~~{

elles

taient

excits

ctaicutexcituct,
Yisiter.

visiter,

excits,

Gmp~n

~J~P~VOUS&i~

ts~it eacite,
excite,

mp9~

visiter.

T!

cxcitd~

H~BRAQ~E,

GRAMMAIRE

t.~2

FORME RFLCHIE
MM;Vt.MENT

ET

ACTIF

PASSIF

RE~S

FACOLTATJF.
se visitant,
citant,

mflS,
~f~.
r,

~rP
'?~T:

){
<J

~pect~nt,
;'in!lpeClant,

se faisant

n~rp

~)

manque.

')

NOM!NAL.

VKBPE

corrstn
~)
COM~. )J?

-f~
visiter,
Ire, .e-nf. .1 ou{sese
l'action

visiter
de s'inspecter.

TEMPOREL.'

VERBE

FUTUR.

&
-S

I~FP

visiter
vivrai, li,,

lJ~e

~MnK

J"
<)

visiteras

n~p)
1~.

p~.

'3

J!

~SP~

~(~

(")

cHc

se

visitera.

'n~

U~'J
( MW.
)

IMM

'~evi-iter~

vous v;sitcrc~

~~PP } y~
n?T~5~~
')~

p;

'M~
~c~~iBiteront.

n~P

CHAP.

. II.

IX,

t43

TKANStTtF.

ge~{

}vtSttC-tot.

1 ma$(~

np~r!)

mas.
-s
'c~
S3
(~.
s

'npB~n)

~vMttez-vom.

n~pa~)
FASSE.

t<

M<M.)

&
'sIii
a
.g

'J~~J

visituis,
je
P me visitais,

~rnM!T!
-)''

fM<M.

rn~snn)
~'f~

f
jg 2 (~.
tnta~.

tu ta
tu
te VIsItaIs,
visitais,

T
rnps~~)

Use visitait,

s
T~Brn

elle se visitait.
!T~M!

_j

nias.

nous

miMPH

nous

v'sttion<~

t (y<)
<
(

'o

a<

t~

cm?BD*t
-<:

J~`~~a.

Pt~m)

MMM. )

~M.

'\vou9VousvmHez.
ils

~Sn~

se visitaient,
visitaient.

GRAMMAIRE

'44

sur

Remarques
Je

n'ai

hbraisans
que

donnent

ce verbe

en prsenter
La racine
d'un

se plie

facilement

le sens

tymologique.

mouvement

querait,

par

l'autre,

se ~o~r

l'action

oppose

l'autre

dans

la

racine

des

deux

le mot dont
composer
ou
qui, se rapportant
signifie
de

au

mme
Ainsi
l'ide
autre

car

visitant;

et le verbe

distinct,

del

suivant

toutes

actif

Il faut

les inflexions

moins

alternativement
une
~rc
visiter,

T~B,

pour

ne
par

la

~T

le compos

<A)r<j~oM,

et

expressive
de la main,

en hbreu,

contraire

le facultatif,

nominal

non

le centre

est jointe,

racine

est exprime,

se porte

une

Cette

clairement

au doigt indicateur
de l'abondance
seul, extrait

le rapport
contractes
dans
qui

se prcisant

<~ M/ endroit

passer

y remarque
dont l'un
ouvre

la racine

ici,

en

ide,

On

S et p~
la circonfrence.

Forme
~OM~TM~~

e< ~M~

sous

examen,

un ~c<?7M<WM'M~, etc.

Cette
signifie

abondance

cette

mouvement
un

les

que

Conjugaison
parce
formes.
Je vais seulement

quatre

signes

objet

envisage
ces deux racines

c'est

typique

cette

le pendule.

proprement

racine

d'un

aux

verbalise

il s'agit

tout

figur

la division

de thme

Zo~ a&r

et dessine

tranche

le verbe

changer

il s'lve,
renferme
l'ide gnrale
p*~ sur laquelle
alternatif
le remard'un lieu un autre,
tel qu'on

exemple,

dans

davantage

~7~.

CoH/~aMo~

de

servir

pour

primitive

la

ncessaire

jug

point

HBRAQUE,

*~pS, y dveloppent
d'un
objet un
une

inspection,
inspectant,

examiner,

~M~?,

e.'<MMnaM~

M~~c~,

etc.

positive.

se souvenir

que

de la ponctuation

la ponctuation
vulgaire,

chalda~que
corrompt

trs-

du facultatif
le signe verbal
Ainsi elle supprime
dans ~,5;:)
ou le ~<~M'~
comme
ou le r~o&w,
continu,
et y substitue
troublant..
~3~ ~/yM~H<,
~M~~a~<M~,
f~M/?<;
jO~OMa~,
on trouve
facultatif
ce mme
termm
par le caractre
Quelquefois
isouvent

Ftymotogte.

CHAP.
une

former

pour

de

espce

. Il:

IX,

.45

comme

qualificatif,

dans

~D~,

~o~,

<'M<-A<MM~, subjuguant.
le caractre
Je ne parle plus du fminin
final n en f!, parce
changeant
que c'est une rgle gnrale.
Le nominal
de l'article
se couvre
assez volontiers
!1,
emphatique
surtout

lorsqu'il

constructif

le signe

verbal

encore

supprime
selon

devient

l'action
ici

prvenir

d'enduire,

sans

me

emphatique,

peut

mais

l'un

surtout

qu'il

le rencontre

jusque

rna~
T

~7YH'/

nm~,
t

le verbe

nominal

Lorsque

se fond

voyelle

~ans

la seconde,

ainsi

rassembler,

tT)DH,

rassembleras
~M~oMTTTj~at;

commence

fait

faire

hbrasans,

ou

les

on le remarque
~1,3

~M supprimais

vous

~0&aSc~.S/

~t~

MOM~i!io~M;

difucult~
T. r.

ainsi
fait

dire,

ont voulu
qu'ils

prompts

~'OK
<~H,

~jky~

1QM'!<M<~M;

de cette

faire

disparat

du point
~Ao~e
ou
tu
~n
~&t<n
fait ~j~ je
nourrir,

ra~<?/M&~ra<;

~M~TK~t

cette

du futur,

personne
la troisime

t1D~

relle

/~Mn!~y;

rsulte

du

affixes

avec la dsinence

mais

dans

~Q~

anomalie

appellent

~M~~c~M~M~e

multipler

les difficults,

lgre,

<Z~?A.
ont voulu

des verbes
dont le caractre
final
conjugaison
irrgulirc
tre J ou M, ne se double
en recevant
la dsinence
point

du future.

comme

article

une

aussi

se trouvant

fond

dois

le voit

qu'on

la voyelle-mre

par

de la premire

/cS/M; etc. Quelques


hbrasans
une conjugaison
irrgulire,
Ces mmes

Je

cet

que

ains!
l,:

et le pass,

et se charge

C1&
!?
ainsi It~M,

etc.

de peindre,

"t

avec l'aJHixe

quelquefois

~OMr owf~e

les modifications
verbales
toutes
et au transitif
On
au nominal

facultatif,

le jfutur

chaldaYque

fn~u?,
1':
T:

de le rpter

besoin

a presque

et l'autre

dans

<~M~r,

soit

s'ajouter

comme

~),

<~OM<7~,

la ponctuation

alors

pass

T!,

rt,T

ourafTSxe,

en se supplant

dans

.M~~h~er,

etc.,

*S
ou

dans

~M habiteront
etc. Rien

ne peut

du~~angcment

n,

~o&~r,

n.3b~)
T T
embarrasser
qui

fait

a Heu

~13
qui

se

intrieur

par le point
qui

~0~

mais

*)J, ENT!, ?t

je

~y~

fait Hj~n
vous-femmes;

l dedans.

La seule

du caractre

j en n,
19

GRAMMAIRE

46
dans

le

etc.,

j'ai

verbe
dj

(lui fait

donner,

~j

HBRAQUE;

de la conjugaison

en traitant

anomalie

cette

remarque

1"U tu ~oMno~;

donnais,

je

'~3

radicale.
Il

existe

lorsque
plus
trois

une

irrgularit

le verbe

se termine
Mais

amplement

d'tre

ce dernier

de ce chapitre

dans

qu'on

mme
de s'arrter

ibis,

de parler
les

dans

m'y

arrter.

quelquefois
dans
l'observe
co~OMM~.

~'<M~OM J'<

~?1

paratre

dit cent

pour

arrive

qm

sentir

substitue

ainsi

passif,

exemple

je l'ai

se fait

chaldafque

ou

rassembl;

comme

est inutile,

la fin

La ponctuation
dans
le nominal

.MoMt'~wM/M~
le i~~
au ~<~A,
l'action
~O~n
On voit dans

comme

celle

il est essentiel

M ou !"h et dont
cette anomalie

par

~'attendrai

conjugaisons,

c'est

considrable

plus

le point
sur une

c~o~MM. Il
chose

qui

et qui se plie tous ses caprices.


suit pas pas la prononciation
vulgaire
et la voyelle-mre,
voil ce qu'il faut examiner
Le signe caractristique
du point que lorsqu'il
avec soin. On ne doit s'inquiter
m'y a pas d'autres
le sens d'un mot.
moyens
pour dcouvrir
t faut

au surplus,

remarquer,

rciproque

et mme

mouvement

actif

~&;

y~J

il

superactif,
on

Ainsi,
!?~

jura

que le mouvement
le verbe
lorsque
trouve
*t~J

<MM!

en ~Mo~a~

~n~C

M~Mt~C~.

peut devenir
n'est pas usit dans le
i3 se
garde
lui,
passif

etc.

la

l'ai dit, supprim


a, commre
ponctua~oncba'~atque
les voyeMes-mres
et t, qui se plaaient
caractre
aprs le premier
l'une
dans le mouvement
et l'autre
verbal,
dans le mouvement
actif,
Depuis

passif,
force
trieur

que

il ne reste
supple

plus pour

la relation

du second

caractre.

les verbes

drivs

Tous
achever
ips verbes

entirement;

~13

que les hbra&ans

reconnaitre

adverbiale,
On doit

cette
trs-rare

nomment

r<~M~m~~

que le point

plus grande
contractes
en /'aM';

quadrilittraux,

dont

Intressante,

en hbreu,

doncyiairela

de deuxracincsnoh
~~&'f<y

forme

parce

in-

attention.

comme
etc.

la

Enfin
qu'ils

~?9
tous
sont

CHAP.
en effet

composs

le signe

verbal

a cette

<), appartiennent

'47

au nominal,

lettres

de quatre

. H.

IX,

sans

y comprendre

et la suivent

forme,

dans

ses

modifications.

verbe

au pass

//6~M~ avec

sans

intensitive
rgime;

prs les mmes

le mouvement

elle

quelquefois

donne

parl

caractrise

cipal

effet

est

est question

tre

de faire

sans

C'est

rgime.

facilement

dclara
~tMa,

ce qui

selon

ainsi
impie;

Q~Kn

excita,

~j~

dans

un

que

autre

observer

que
alors

quelquefois,

le mouvement

actif

cesser

son

prin-

sujet

qu'il
la

elle devient

ou passif,

ou

avec

~c&rc~M~,

p"3K1

est assez

lorsque

i~M~o;
tre ro~;

nM~f~b~M~,

Forme

que

cette

forme

c'est--dire

rflchie,

peut

Elle

On sait

il faut

arrive

trouve

qu'on

forme.

le repos;

"7\1

~io/~a;

"!7~n

etc.

~yM</?~e~;

se M~cr

verbale

cependant

pas,

de cette

reconnue.

Faction

agir

n'existe
dclarative,

Outre

excitative.

et de l'usage

de transporter

simplement

y~n

et ~'M~

<M~M/roKF,

de l'utilit
pour

positive

y~lM

sens

un

modifications.

bien

forme

avec rgime
au verbe
contraire
tant

actif,

J <M~otr/mKi', fait ~pH~y

Forme
assez

"F~S

et K~M
fait t<t3T!
KHonT ac/MM d~cAer,
T T ~~a
JM pch
ainsi \~1*~
~<c~byt de s'enraciner,
fait
T
T
et
suit peu
etc. Le mouvement
dMYcMo
passif

racine,

J'ai

du

ainsi

~M~at
/)~

a lieu dans

T T

je me ~~OK~s

par

le premier
caractre
le <z<~ comme
dans

Mf<! intention.

ainsi "VO~ l'aetion

positif:

accompagne

est remplac

intcnsitif,

une

La forme
que

<A~A/qui

te point

Quelquefois

~oMM~fn~

encore,

suivant

que

peut

tre

le nominal

visiter
les

r~c'Ate.

les uns

circonstances,

en

rciproque
I~Sm
les autres,

peut
ou

devenir

mme
signifier
c~c~ra

temps

que

galement,
~~r/

simulative,

elle

frquen~9

GRAMMAIRE

t48
tative,

et mme

car

j'ai

dit

on

ajoutait

acceptions
c~afA sans

notait

autre

caractristique

V!

MOKM~

en tout

forme

"r?!Tm
s'arrter;

l'intensitive,

que
On

trouve

~<*M~, il

!?~<M<A le malade,

!1~?!Tm
T

a sa propre

ainsi

en retournant

intensitive,

que cette
la syllabe

HBRAQUE,
source;

laquelle
ces diverses

sous

<7 ~~ir-

~yoMf/M~,
il

~<<~M~

malade;

~~Brtrt~o~OMraJwwM~~r/oKr~CM~M<r~;etc.
J'ai

parl

l'article
inutile

de la conjugaison
aussi que je rappelle

fremment
chaldaque

et de la mtathse

de la syncope

toutes
varie

radicale.
que

je l'ai

assez

dit.

souffre

II est inutile

l'article

les modifications

que

de me

emphatique
verbales,

la syUabe

et que

rpter.

Ft se place

nM,
Il est
indif-

la ponctuation

CHAP

X,in.
ni

avec

COM/M~MOMjR~CO/C-CoyM~O~V,
FORME

MOUVEMENT

'49

~'OHC//OM initiale

POSITIVE

ACTIF.

MOUVEMENT

PASSIF.

FACULTATIF.

CONTrNU.

CONT!NP.

w<Mc.

*!trc occupant,

./t'ot.

!13~~

Mew.

devenant

3~13

ou occupante.

occupe,

ou occupe.

n~~13
F!ft.

mas.
~w.

occnpcr,

con~.

H~~

Faction

ou occupe.

}m')~t
VERBE

<0/.

~tre occupe,

B*)~ 1

habiter,
d'occnpcr.
VERBE

NOMINAL.
t

<o/.
eoM~.

f Faction d'tre
3~:1{
7

d'~trc
( d'tre

habite,

oc~up.
occupa.

TEMPOREL
FUTUB.

s
~5

(~-)

s=a :1
a{ fm.

:M~n)

~)
~t~t

m.
3

~~P

!3~3
(~

t<
't!

~<
'J

S~

(V')

tu occuperas
~tn
occuperas,
il occupera,

*)~P)

~f

("

~~'i

(~

~~P

vous occuperc~1
~ousoccupetex,

ou

t.~)

t~'

g
-S

(M.
t~

occupe,

tu seras
ou

occup,.

occupe,

il sera
elle
{
3~~3~

(~

cDes occuperont,

serai occap,
serai
occupe,

(~'

(w.)

nous occuperons,

ils occuperont,
~~P

`(jeje

m~lP

1~~1t~'31
n~p)

(~'

uccupera,
occupera,

)
<

S~ ..It~) occupera.,

(~

(
m~W

sera

ou
vous
ou

occupes,
occups

occupes,
5erops
serez

occupJs,

occupes,

ils seront
elles

!T5~n

occupe.

nom &eroM

n~)
''R~

occupe,

seront

occupes,
occt'ppp*.

GRAMMAIRE

t5o

HBRAQUE,
TRAttSTF.

fm<MC.

j)-3

~)

rp n masc.

a habite,

occupe.,

M~.

~L~~h~.
n~

~(-

sois OCCUP,
occupe,

sois

(M~1

!F{~ o~ou naasc.

ou occupe.

!~{'
)~

~.ccupc~.

n?~~

rASS~.

$t
L~)
's
f~.
CI
2
a'2< a( (M.
(.f

l'occupai~
P~13

tais

~3~

ouoccnpe,

occupais,
*r"
pn~)

n3~~

~(~

T~tQ

occapait.
T

fM.
3
S

H tait

3~13

!J~

rQ'C~S

.g

("
2<

2(~
g 3< (Nt.)
&
m.
(~j

nous occupions
nous
occupions, p

t~~
l~e
i

's
'

ar~t
.?-~

vousvousoccupiez,
occupiez,
~~) -.1
occupaient,
')3~{

occupe,

occup,

tait occupe.

elle

elle

nous
?'43 it{ f~t.)
1
~f.
fm.)

occupe

on occupe,
'S

il occupait,
3~-

(j'tais

f")

(')

(its
~(eUes
occupaient,
occupaient

< fM.)

')ntyi3{

M.

Q~~a

(~

~~IS

M.
~(~}

o.

tions occups,
occupes,

vous tiez

occups,

on occupes,
ils
celles

taient
talent

occups,
occupes.

CHAP.
FORME

MOUVEMENT

IX,

. ll

t5t

INTENStTVE.

ACTtF.

MOUVEMENT

PASSIF.

yACULTATP.

CONTINT.
CONTtNU.

cM~.

haMtanttte6)rcc.

3~3

habitante

:*Q~P

M<M.

de

force.

~M.

occupe

~'Q

occupe

n~Q

de force.
de force.

ttXt.

M<M.)
fm:

const.
~J

} manquent.
r~~

VERBE

!}

de

~J~ti.n~Mter,
~per
d'occuper

NOMINAL

~fr.c~~reha~
~co~st.
~J

force.

VERBE

~de force
~ideforce~~tre~q~.

d'~tre

TEMPOREL.

ypPR.

M<M. )
j'occuperai

~1%!

M<M.

de force.

je serai coNoqn<?

3~

etc.

etc.
TR~STit.

mas.
M<M.
~e/K.

occupe
~~)

de force.

MMM.

~M.J

~manquent

etc.

PASS]E.

M<M.)
fm:

j'occupais
j'occupais

de force.
Corce.

M<M.)
<J

etc.

)p~~

1 i'<s
c'c.

colloqu.
i

collo

a.

HBRAQUE,

GRAMMAIRE

EXCITATtYE

FORME

ACTIF.

~~T

M.UV~

1
tACCLTA-TtF.

CONTtNV.

CONTNV.
m<M.

3~1Q
nn~lQ

~<.

excitant
excitante
faisant

M<M.

a habiter,

3~~

~M.

a hahUcr.

n3~')Q

excite

a habiter,

cxcit<!e~

habiter

fait occuper.
occuper.
F!tf.

MM.

pitsst~

~'M.)
VEHBE

NOMINAL.
~.)

y~n)~ha~r.
IL

~}

~n}r~nd.ha~r.
VKRBE

~n{~
~{~.r~cuper.

TEMPOREL.
F~TCR.

{je serai
y~~w,~

x
3W-)!<~

habiter.
ferai habiter,
)e&ran
je

J!)

excit, 9

ou excMc~

habiter.

etc.

C~Ct
TRANStT!
M<M.
~M.

~~f~

habiter.
fuis ~habitor.

1 inanqiient.

'y~inf
etc.

~)
i'A:SE.
f ttais exc:t~,

MMM.
}t-~in

1)c&Ma!s habiter.

~w.)
f/f.

t
}~joa

excite
~c.

Muter.

CHAP.

. ll.

IX,

FORME

t53

RFLCHIE.

ACTIF

MOUVEMENS

ET

PASSIF

REUMS

FACULTATIF.

f ma~c.

s'oceapant,

3~~Q

(~K.

ou se&isant

nS~in!?

E<
K~ycM.)

occuper.

~manquent.

VBHBE
a~aoA )

NOMtNAL.
f s'occoper,
ou se faire occuper.

3~m{

<OK<<f.)

TEMPORELS

VERBE

mTrca.

}
J~M.)

!3~rt<

m'occuperu.
!c Jeimoccoperat.
etc.

TRAystTrr.
"M~
mas,
fm.
J~'

a~~nm
=
occupe-toi.
~1?~)
occupe-CoI.
etc.
~ABS~.

M<M.t

,m.

} '~1~t~r:r
~3~!?

je
]em'occcpau.
m'occupais.
etc.

T..

20

GRAMMAIRE

t54

EA

SUR

REMARQUES

HEBRAQUE,
CONJUGAISON

RADICALE-COMPOSEE.

~f~OMC/M)~ W/MH~?
Le verbe

modle

ici pour

prsent

est

3*)~.

Je vais procder

son

La racine
en soi ride
d'un
retour
a un lieu t
renferme
~f~
analyse.
a un temps,
a un
d*o t'en tait sorti.
C'est le signe
tat, une action
du

mouvement

centrale

relatif~,

et generathe

une

occupation,

peut

signifier,

~~o~

se runit

3. Ce retour,

initiale

jonction

qui

devient
une

un

tant

vrai

habitation.

suivant

Ainsi

deux

disparait
bien que
premier
du

dire

au

nominal

dans

~~o/

ou le

des

absolu,

constructif,

chatda't'que,
du

simplicit
plusieurs

eHet
temps.

cette
verbes

3~~
f/<'

~7<cr,

~OM~f~.

demeure

ainsi
au

qu'au

pass;

et au futur.

transitif

dans

les

mais

elle

constante

temps

temps
savans,

transitif

ayant

prvalu,

l'a

cette

conjugaison,

dans

a Court-de

et notamment

le regarder
comme
le premier
des temps
sentait
vivement
le besoin
des recherches

qu'en

radical-compos
d~c&y~

devait
qui

de possession,

Il semble

le
cas la voyelle-mre
du se placer
entre
aurait
et le second
et qu'on
aurait
caractre
de la racine
verbale,
/cfe~bK ~ocet~ter~
etc.
M~~
3~t<,y'occ~<?~
y~, occ~

la ponctuation

penser

l'ad-

par

ce

Mais

La

prise

le verbe

initiale

L'adjonction

au nominal

facultatifs,

et manifeste

une

Faction

miencuro,

etc.

JP~~TMC

actif.

de Faction

prcis

sjour,

la circonstance,

~<7/'~o~<j!b~/

TM~MtWH~

celui

le transitif
Le

est,

prsident

opinion,
hobr~ques.

et

danses

idiomes

Desbrosses

s'tait

l'abb

Bergier

y avait

Cette

opinion,

qui

verbaux

supple

avait

Gebelin,
Dj

le

par

fait

qu'on
Leihnitz,

avait vu
tymologiques,
le plus simple
tudesques,
hautement

prononce
born

N'est

toute

nu)!emcn<

pour

l'tendue
mprisable,

des

il.

CHAP.1X,.
un

trouve

(tes Tatares
du

gine

Mais

il est

modiilcation

ce

//OM de co~M/~Mcr,

vident

et CM?

ilalde

Les

constitue.

leur

du

la mme

premier,

Hbreux

L'intention

ori-

de la conjugaison
sont au fond

diHere

ne

la langue

tirer

l'examen

et le transitif

dernier

toucitant

paraissent

par

mentale,

purement

Du

les verbes

du verbe,

et que

en hbreu;

le pre

dit

dont

le nominal

que

chose

ce que

Mantcltcoux,

transitif.

radicale,

une

dans

appui

f55

que

disaient
de

par

dp
l'accent

l'orateur,

seuls en faire la diffrence"


Le nomipouvaient
qui l'accompagnait,
nal 31~
ne diffre
ici du transitif
ini3~ que parceque
l'adjonction
T
ne peut point
tiale
rsister
la vivacit
de la modification.
Dans les
ou cette

verbes
un

le transitif

signe,

exemple,
Les

n'est

voyelle-mre
ne

diffre

verbes

semblables

n'est pas une

adjonction,

l'affaire

bon

d'un

la Grammaire

dictionnaire

conjugaison

toute

la fermet

initiale
ne

de
Forme

son

que

la Ibrmc

radical

la trouve

pris

toute

quel

elle

usite

positive

au verbe

donne
qu'on

est peu

employe,

la force

d'un

On

trouve~

par

oA le signe

citer,

dpivee

conjugaison
avec

soin.

C'est

tl s~f&t

que

existence.

mouvement

forme

la

de

de les distinguer

L'adjonction
passif.
par la voyelle-mre

Cette

nominal.

je viens

que

appartiennent
leur

mais

adjonction,

simple

/'ac~oM~~o~<~r.

celui

annonce

MoMt~n~

du

point

~1~

et
~o~Je,

une

point

varie

plus,

la conjugaison

dans

remplace
et

donne

ce

a cette

drive.

intensitive.

dans

cette

elle-mme,
par le moyen
par hasard,

signe,

tant

et qu'elle

conjugaison,

et cela par

n'est

sorte

qu'une

de l'adjonction
on voit

que

n'abandonne

d'intensit

initiale
cette

la rai-

Lorsa

adjonction

plus le verbe

au-

est unie.
e.~citalis~e.C.
M'cAc~<
.ornze
.fo/TMC

L'adjonction
Intellectuel

initiale

se remplace

*), et au mouvement

passif,

au mouvement
paf

le signe

actif

par

convertible
20.

le signe
I. Ce

t56

GRAMMAIRE

marche

des

verbes

S'il

dente.
comme

arrive

radical

quelquefois

rien

JFo~M
Le verbe
trer

toute

portante
placent

radical
la fermet

~ai a faire,

que
leur

d'un

verbe

dans

la forme

ne

reste

pas

sous

driv.

cette

connatre:

n~y

argumenter,

~O*

corriger,

dmontrer.
instruire.

la

prc-

s'effectue

pas,

moins

indivi-

forme

mon-

La seule

aux trois

par

nouvelle

le signe

un peu imremarque
verbes suivans,
qui rem-

convertible

sonne.

~t

et suit

~A~.

est relative
initiale

adjonction

n'en

plus,

sa conjugaison.

continue

compos,

varie

ce changement

le verbe

ne change

diffrence

il Fa suivie

que

le 6~,

ne

compos

comme

drivs,

dans~t3~e
Cette

sible.

le verbe

fait,

changement

HBRAQUE,

ynrinT

se connatre.

n~T!

s'argumenter.

IDtnf!

se corriger.

t devenu

con-

CHAP

IX,.V.

t57

. IV.
W/

Co7?/M~MOM~~<7~/e-Co~~O~<K'~c7'OMC//OM
FORME

MOTJVEMENT

J.

POSITIVE.

ACTIF.

MOUVEMENT

PASSIF.

FACULTATIF.
CONTtNU.
M<MC.

~tre

~~13
n~13

CONTHU.
~<<MC.

approchant,

~~c

devenant

approchante.

appt'oclu',

dove~aotapprochue.

n~3
F!Nt.

M~M.

'U~')~

~<.

approdier,

l'action

Pocher,

n~

approcha,

tre

approcMe.

rt~')~
VERBE

at~.

tre

NOMINAL.
<~oA

d'ap.)

)
ractiond'(Itrcapprocli;.
~~t'ac~n~trcapprocM.

t~
VERBE

TEMPOREL.
fCTVR.

(~')
')/:

rapprochera:,

~w<

~/J~

"-t
(m.

~)/-

.PP~hcra~

'V/~j

~~P

~M.

approdtcra,
~'1

~3!~

cMe approchera.

~~t

(~

~3!*)

ou approcha,
tu seras approche,
oaapprocht!e,
it sera approche,
c~c sera upprochJc.
fuou9!icrons

't~f
t
c

Mous approcherons,
(")
~)

_
( '?.

1"~
S
b

'~M

(m.

)
n~pr"

(M.
i
t/'
i

t)~~
D~SI')

i!9

approcheront~

cMc!) opprudtcroMt.

(~

(~'

~,J`
(~

approches,

( ouapp<'ocht't!~
*)~3f1

vous
on

ns~~sp

1'~M~
;1
nit~Mp

scrcx approcher,
ttppt'twMo)},

i)~crontuppt'o<:h(.'x,
~:lles
scroul apl,~rocl'ist;s.
cUcttsct'ottt.nppt'ocMes.

t58

GRAMMAIRE

HBRAQUE,

TRANS!Ttf.

t/MC~C.

-j

fw<MP.

~)

&a{

tca{
.S ~)H.
fm.

"pproch~
~)"

fm.
(~.

fma~.
(rnas.

-S
9<
(~.

'S

n~J

sois approche,

~33F!

sois approcho.
approcLo.

~33~
')'~3j)n

soyez approclis,
approches,

rapprochez.

(~)M.

soyez

nMyMt

approches.

PASSE.
t!

!y')

<

'f'lW~

'~{

~}
ou
'S

approdMus,
= -~}ttt
!-?~~
Tt~JH il approchait,
approchais,

j'tais

approch,

j'approchais,

a~
m.
f~'

(<a.)

tu tais approch,

F~T~Q

ou approche,

P~
T

approchait.

nW~

j fM.

~.pp~M.,
approche,

(M.

il tait

~M
n~~O
T >

Q.4

approche,

elle tait approche.


tions approchM,

i<

*M

fM~EN~~M)

j
f

noas

approchions,

vons

'}voasapprochiez,
ils

fBt.t
{~

')eHes

approchaient,
approchaient.

1
g

< (tm.t
(~j
2 ('
(~
fm.l

f
a<
S ~1 <- J

')~a<
'(

f nous
ouapprodies,
~~

GP~30

tiez

approchs,

ou approches,

W~M
ils

taient approchs,
taient
approelles
t ches.

CHAP.
FORME

. tY.

X,

~9

INTENSITFVE.

~r"
MOUVEMENT

ACTIF.

MOUVEMENT

PASSIF.

FACCt-TATtF.

COttTtHV.

CONTtNU.

m<MC.
,/e)K.

touf-a-Mt.

approchante

n~~Q

tre

masc.

tout-&!t.

approchant

~~3~

~Q!

approch

!T~3B3

approche

adhrent.

toot-a-f:)it.
tout--fait.

contigu.
FINI.

M<M.1

comme

au
~j
}cau
passu*
omme

VERBE

f<HM<. )
a~oF.

approcher
l'action

NOMINAL.

tout~-Cut,
d'adhrer.

VERBE

coK~.

<!&

f I*act!on
'"~

d*~tre

tont-a'&it

approdi,
~trc contiga.

TEMPOREI..

FCTPR.

m<M.
ias'

}
}(

MM.

Vjp

tjessrat~ontiga,

j'adhrerai
~adhrerai

~Mm
~K.

j )))

-=

etc.

ou

contigue.

eic.

TRANStTtF.

Ma~.
,711115.
J~M.

manquent.
}'manquent.

~CW.j

~a)
~~r..

etc.

~c.

P~SS~.

W<M. )
J~'M.)

~~53

j'aurais.
j'adhrai5.
fttt.
~M.
f~.

}
}J

~33~
.{.

ou
oucotig.
cont!gue.

(
~p,

HBRAQUE,

GRAMMAIRE

160

EXCITATVE.

FORME

m~tt~
ACTIF.

MOUVEMENt

PASSIF.

MOUVEMENT

t
FACPLTATf.

CONTNT.

CONTNT.

M<MC.

encitamt

.n.

ex<taNto

n~~C

faisant

M<M<

& approcher.
!t

exdtd

~Q

approcher.

eMttdo

n~P

approcher.
approcher.

fait adhrer.

adhrer.
rN!.
CKM.
~Mt

.J
VEHBE

&c

absol.
const.

~rt

"u
~apassu..f.
passif,

comme
comme
irOMttfA..

t l'action

a&)

approdier,

runir.

coK~

'(

exdt~

approcher.
<!tre~tUM.

1
VEMB

d'tre

TEMPOREL

FUTPB.

mas.
M<M.)
~iM.)

f
~SH
tL~~L!t

ferai approcher.
appx~ocker;
1 e MNt
je

~<M'

~t.

f je serai excite,
excite

'e?~

approcher.

c&.

e&
?ASS&
Mat.
mus.

~nL.

~~)

MM.t

fais
)&Mapprocher.
appro~her.

\nMBOncnt.

etc.

e&
T&ANSTtF.

t?MM< t
&M.)

T'
~'er.
'f:JI";)~wy!T

< <

<

approcher.
)eMnsM9
je
faisais approd1er.
<~c.

mas.

~M.

fj'~tfds
't

exdt,

oaexctde
etc.

rapprocher.

CHP
FORME

<6t

. IV

X,

RFLCHIE

ACTIF

MOUVEMENS

ET

PASSIF

R~UMS.

FACULTATIF.
fM~c.

t~Mt.

7 f

eu se faisant

n~~9

w<M.

approcher.

) manquent.
i

K~
VERBE
abiol

s'approchant,

~M~Q

OMtfA..

( s'approdier~
ou se faire approcher.

-<S:'

c<MM&)

TEMPOREL.

VERBE

FUTUR.

"KM' t
fm.
/NH. )

je m'approcherat.
Wapprocheroi.

~~r~
VjA;re

etc.

TRAtfStTF.
n:as.
approche-toi.

~3~)
c.
P~St~.
RM~. )
.r.
~tWt.

~nn

je m'approcha:
etc.

T.

1.

`'

GRAMMAIRE

~a

SUR

REMARQUES

HBRAQUE,
COJM~CASON

J~

~AB!CALE-COMPOSEE.

~~OMC~MMt OM<M~
Voici
pour

l'tymologie
suivant

type,

La

ou

racine

Runie

tant

gement
J,

un
\M

compos

hbratsans

rid&

offre

d'un

cette

dont

je ne m'carte

racine

est

elle
local,

un

l'action

de
celle

offre

au

o<~

et

au transitif,

futur,

elle

dans

J~ocA~

~a,

Ce dgainitiale

de joindre,

radical-

d'aborder,

le nominal

je l'ai

dans

absolu,

remarqu
manire
dans

le pass.

partout

remplace

par

c'est

trs-croyable,
cette

appartenans
tel que 70*,

prend
suit

'Cette

qui

trouve

Une

chose

encore

conservent

chaldatquc
le premier

et

l'action

D~M

voyelle-mre
qui rend

signe

cette

verbes,

plusieurs
ce

dans

que

au

futur,

etc.
que

quelquefois

la marche

/?o<~A.

qu'on

conjugaison,

~~o~na,

remarquer

le point

les deux

Je suppose

approche.

consde l'ad-

dj

de la mme

demeure

au nominal

J, disparat

comme

~<~yioc~

supposition

tiale

aller.

le verbe

la langue
de Moyse,
et avant que la ponctuation
originelle
et t adopte,
c'tait le signe
ici entre
qui se plaait
et qu'on
lisait
le second
caractre
de la racine
verbale,

nominal

le mot

positive.
initiale

L'adjonction

initiale

facultatifs,

11 faut

organe.

l'adjonction

voisinage;

bien

~c.
etc.

Mouvement

a t

ou

de tout

laiss

par

d'avoisiner,

quel-

gaine;

dans

d'un

sur tui-m~me

rapprochement,

dgagement

serw

relatif,

Forme

jonction

ici

je prsente

que

d'un

gnrale

dgagement

exprimera

d'approcher,
d7approcher,

tructif,

~M,

en lui-mme

et ramen

arrt,

signifiera

des

mouvement

restreinte

plus

l'usage

de canal

du

au signe

l'ide

verbe

contenir

servir

conduire,

du

raisons.
M~

destin

conque,

dcile

en cela

de fortes

sans

jamais

assex

le verbe

tt)M,

le caractre

de la conjugaison

prendre,
en place

tirer

soi,

dont

ini-

de l'adjoncion

.radicale-compose,

le

dont

je

CHAP.
viens

nnp

de'donner

JMoMfCFM~~M~
ia voyelle-mre

doit

forme

du mouvement

que

que

usite.

ne

radicale-compose

initiale

forme

ce que

est

diire

radicale-compose

ne

le point

dont

entre

place

dIRerlt

les

comme

~<'nK i~h)~e~;
.~ar~'e~~

<o~<'r;

ici

et l'autre

le ~Mt<<z,

drive.

en

la conjugaison

hbraque,

de

et

parler,

dans

On

passif.
faire

on

trouve

que

le mouvement

devant
devait

le

dire

premier
~yc

et

o~~c~

\)

par

la voyelle-mre

1 se montrait

on trouv

au mouvement

radicale

que

radicaux

la ponctuation
partout
o~~cAer;
mais
presque
par le cA&~ ou le <z~~
plac ces voyelles~mres
et par

manire

mouvement,

de l conjugaison

caractres

commte

signe, t

La conjugaison

lieu.

de la conjugaison

de la Langue

que le signe convertible


radical
dans le mouvement

caractre

d'un

tout--iait
et n'est suppl
y disparat
dans le premier
de la racine.
caractre

je viens
deux

on

cependant,

de la mme

agit
en son

l'un

tandis

actif,

c.fCjSfa/M~.
dans

que par le point intrieur


plac
11 est vident
que dans l'origine

tait

Il n'y

se prsente

la force

Elle

j'ai parl
alors
point

adjonctif.!

intrieur

au pass.

la rencontre

dont

remarquable

le caractre

supprime
l'a rendu
trcs-

lorsqu'il

J y prend

verbe.

.fow~
Cette

on

Quand

de son

plus

initiale

l'adjonction

partout

~O~TMe jt~SM~t~e.

l'adjonction

ne se spare

le distinguer

ou

Hp~

etc.

surtout

actif,

puisse

qui

est peu

remarquer

et qu'elle

trs-souvent

!Tp~<*M<&,

nPM~nt~ro~

que le sens de la phrase


<!ans ce temps.
Cette

trouve

qu'on

La ponctuation
ayant
chaldaifque
ce tnovement,
qui devait caractriser

distinguer

<t!iucile

cnsorte

l'exemple;

~ac&oM de prendre,

. V

!X,

/o<

~<~f

<~e~e
a rem-

chaMaque
au mouvement

actif,

passif.

~O~~M~AM?.
imtia~e

L'adjonction
MT

~R.itM

de

lu &cM~

J reparaissant
lt uOuinc

dans

cette

le C&iatcit~

~orrne,
J'inu

refB

sans

se sepa.*
t!nv.
2t.

GRAMMAR

HBRAQUE,
.

CbM/~MOM

V.

<~e

jR~CoWJOO~

/<'WM/

/~0~&OM

POStTtYE.

FORME

j
ACTIF,

MOUVEMENT

PUS::
PASSIF.

MOUVEMENT
MOUVEMENT

t
FACPtTAM~

CONTNT.

COttT!NTr.
M'MC.

~D~s
~re

~a.

masc

entourant,

~C3

~'N.

entourante.

devenant

ehtour~~

devenant

entoure.

f13M

!13at0
MN.

M<M.

M~

~t~

entoura,

dtre

entoure.

J~t.n~3p

l'
NOMNAI..

VERBE

t<!&)

3')E'entonrer/l'action
<pK~7'.

d'entourer.

~1~

d'c!tte
l'aclon
~~racdond~treentoaE~
<

entour.

coa~.J

TENnPOKM~

VENBE

F~TP.R~

je

(nt.)
mO~!

ttA!f

g!
_/B<

{J.,
g

(~*

}ta

entoorera~

fmt

1
?'

~)
(~.
3<
(~
(~
'(~

3103
tsiDn)

nous entourerons,

n3~!?P

f~

/vous entourerez.
entoureront~
eesentouretont..

3B!~
~Br!

ttseras

entoor~,

01 entoura

~36~ aser&etttoar~/
~Bn

cUe ser& entoure.

~n.~T'

..fnt.t
t<
3
tm.

n~pp~
*)3b~

fat.
,jL~

r.

~TP~ ilentoarera,
!5')PP

entoureras~

;&
1.

(J~

'S

'S

entONt~

B~~e,

~')B,n).

.'s

,J

i'~to~era:,

serai

(~

g
S

f~'
3<
t~

;( NOM tentas

entou~s,

3M~
vn:ntoures,
o~eatoar~es,
t'SBn
n~S?
~t3~
"f.

vo)M serez

entoures~

ouentoores,
Mont
8eront

~eritoitrs,
entoNr~s,

JTa~&~eUesseroo~entoms~.

CHAP.

IX,

t65

. V.

T&AN8!T<F.

fm<Mc.

'a<

(~.

aoM entoure,

3B!l

(m<MC.
31B)
&a<
.3 :1 (~)M.
fm..f~~p~ ~1D)

rj

entoure.
}entoare.

I'3 ~~{~('"<MC.
sois entour,
(~fm..i~l~ ~~nsoNeatouree.
{-S f :1
1.
fMM~c.

Mb)
}ento

rez.

t~

ny3D)

')3Br!
!~3~

'5~

n~59!

soyez

en~ars,
entoars~

soyez

entoure.

tAS9)E.

~.)
(m.

a/a<

M3B)

ro
g
S

f.
(~
a.

(w.
a.t/
(~

elle entourait.
cUe

nStp

f
(Mt.)

*d!3t3

&n')'a0
'}
~130)

S:

tu entourais,
entourats.

P1~'-}ta
~D il il entourait,
entourait,
~p

S m~

f
fM.

0)9/
3
s

j'en_.
~entounM,

~P

~{'}
&t
'St

(~')
'{~

frtais
) J)

('

P1SH33

(~

MStDS

3<
fm.
t~

'aM
n393

1nous
'{
J'U:}I ( m.
fm. QM2t!p3
T

entouraient.

ou entonre,

t~t?:!

entour,

tntab

ou entoure,
il tait entoure
elle tait
tait entoure.
fnous

entonnons,

tions
~doM

tS
g ( (~
m. j1)

entot~,
entomr~s~,

on entoura
vous

~tiez

entoa~,

entoures,
taient

()Is entouraient,
'tcUes

'(

(M.)

entourions,
vous entonnez,
nous

fM.)

~3~!

entour,

entours,

talent
(telles
ils

entoores.

GRAMMAIRE HBRAQUE, t

<<?

FORME INTENSITIVE.
ACTP.
MOUVEMENT
<M~T~

PASSIF.
MOUVEMENT

fACO.TATtF.
CONTNT

CONT!!fC.

M~c.

3~100

f~lD~

HMUC.

entonrant~

entourante,t

entoar<<,

3~')C!~

entoure,

HMtM

tnMteaMat.

<!troitement.

Ft~t.
MJ'

.<*<

)
~commeMpMtM.

yc)t.<

j
VERBE

a~<t

NOMINAL.
)<)

~ract!on~eMM<re!~tCitemeat.

jcM~J
VEHDt

~")

fi'acd0n~treenioar~
~te~at.

TEMPOREL.
fO~c~

()e tera!

M<M. t
MM~.
~M.)

~<)~

j'entouterai

troitement.

ouentouretroitement.

~T'-P)

~H.

entonr~

etc.
TRANStT!?.

M<M.
mas.

M<M.

3.~B)

~entoure

n'onoment.

~10)

<*<*.)
tmaoqaent.

~t.)

1
etc.

<?.
?ASS)S.

M<
'f:'I~C
~.j

~~10
T

entoura dtroitement.
~eatouraM~tMtMment.
j
e<c,

tj'~taM entoura
~D~

o~entourJctrcitcment.
etc.

CHAP X, .
FORME EXCITATIVE.
"T
MOUVEMENT
ACTIF.

MOUVEMENT
PASSIF.

FACUt.TATtP.

m<Mc.

FtN~

comme
~M.
VERBE
tl'acdon

A/<.<o/
S~~

ccnst.lt
tCM~.j

dee taire
i. t~~iire

an passif

NONrWAt..
ta~o/.t

action
~(entourer.

~`~

I)ccf<j
corist 1
VERBjR

d'tre

(t'action

exd~
ex t,itd

entourer.
IltaentoMer.

TEMPOREL.
FCTUR.
mas.

'"<M.)
fein.

a~
~Q~

serai

je

cadrer.
je ferai
ferai enLourer,
~c~

ou exctte

~1

<'<e.

excita,
entourer.

etc.

'tBANatTtF.

MM.

ncn;

~*W.

M<M.

MMentourer.

manqwent.

~M?~

~)

e<c.

etc.

PAS9~.

HW.
./??.
fm

<

w<M.t
".f-i~1;\1:'f

je

fesas

-fal.
/<~<.
~c.

t)'<!taisexcM,

excit,

entourer.
entourer,
j

'M)t<'MJM'n(M)t~)
{j'tais
(
ffc.

e'ntoil

rei

HBRAQUE,

GRAMMAIRE

t68

RFLCHIE

FORME

ET

ACTIF

MOUVEMENS

PASSIF

REUMS~

FACULTATIF.

M~c.

s'entourant,

n~WPP

ou sciant

t~.

catoarer.

n~~nR

manquent.
K
g{" t~

")
NOMt~At,.

VEBBB

')

~P~

const.
co~<.)

"'?'")
:l:llM~1

-ou
o. se faire

TEMPONBl..

VEBBE

FUTUR.
)e m'entourerai.

hainE'K
J

e<c.

-t~N~,

TRANSTF.

fl1l.

n~nt?~

~~in!?~
'Mtf;:1

)
c<c.

?AeeE.

~M31H!?n
./ew*

!cm'<~oarau.
<*?<

entourer.

IX. V

CHAP
SUR

REMARQUES

CONJUGAISON

LA

t6<)

RADICALE-COMPOSEE.

~r~MMM~C.

Adjonction

en gnral,
modification
de la conn'est,
conjugaison
qu'une
Il semble
mme
intensitive
reque ce soit la forme
jugaison radicale.
ait voulu poser pour
par le verbe QQ~p) par exemple,
qu'on
prsente
Cette

forme

afin

positive,

nergie.
grande
La racine
3C~

sur

de l'action

circulaire

autour

en donnant
confrence
de serrer

de force

dont

toute

au point

trouve

dans

tnd

pour

fmal

3,

la cir-

former

le verbe

facultatifs.

comme

je viens

de le

radical-compos

M~D,

ne se

le reste

de la

S, qui,

Il disparat
dans
que la conjugaison

avec

quelques

lgres

diffrences

la ponctuation
c'est le point

La seule
chaldaque.
intrieur
plac dans

marque

laquelle

verbale,

indiquer

double

caractre

~<M~e.

caractre

les deux

laquelle
intensitive,

pour

qui

y ramener

au fond

la forme

du

du mouvement

dernier

n'est

conjugaison,

forme

l'action
de tourner,
plus intense
d'entourer
enfin,
exprime
par

rend

d'envelopper,

Le

a<?&~

que

~3~0.

il s'agit.

a t doubl

dire,

du

plus

de mouvement

espce

central,

Forme
~bK<wM~

tant

et du signe

3,

une

radical-compos

duplication

consquent

en tournant,

le verbe

et centrale

La

suivantes

les hbratsans,

d'aprs

centre.

et par

0,

les formes

le verbe

ncessairement

d'un
plus

s'lve

type,

intrieure

0~ exprime

s'opre

a toutes

laquelle

ici pour

que je prsente
signe

de donner

l'accent

le second

prolong

tout

apportes

par

on la distingue,

caractre

qui rsultait

selon

radicale,

de
sans

la

racine

doute

de la

consonne.

Mw~MCMjf

CC

~a~M~

dans

le point-voyelle.

vent

marques
T.

du

Ce
Ls

~'J,

mouvement

une

et les nominaux

facultatifs
comme

prouve

dans

DS~<
T

<<~

variation

grande

se trouvent

sou&~&a~

<~o:
22

GRAMMAIRE

~o
en J~o&<&oK;
etc.

M3!

Il faut,

~rif~MM~,

en gnra!,

tacher

au

HBRAQUE,
&~M~c; ?n!1,

se mfier

~irio/<M~

et s'at-

de la ponctuation,

toujours

etc.

J/fM~~;

sens..
jF~TTM~ M~/M~<

Cette

ibrme

la ponctuation
point holem.
de bien
que

radicale

en

seulement

ce que

le
presque
partout
ie signe 't par
avant
de lui donner
une signitication,
soin,
le caractre
final qui est double
car c'est de lui seul

chaldaque
Il faut avoir

examiner

cette

de Fintensitive

diffre

signification

a remplac

dpend.
~b~M~C~M~~W~

C'est

encore

ici la forme

prs du signe
Le mouvement
mre

que

l'on

trouve

se trouve

un peu

actif

<!M~

par la voyelle-

dans

verbale

diffrence

le. point

par

caractrise

plus

a la racine

ajoute

a la seule

radicale,

le mouvement

dans

remplac
passif

excitative

quelques

pcr-'

du pass.

sonnes

Forme

~A~.

La syllabe

jugaison

TH est simplement
caractristique
comme
nous l'avons
dj remarqu
mais ici elle subit la mtathse
radicale

trouvant

place

tensitive,

devant

un verbe

commence

qui

la forme

ajoute

de la con-

l'occasion
c'est--dire
par

que,

le caractre

M a dA se transporter
caractre,
la suite de ce mme
le voit au nominal,
qu'on
o, au lieu de Hre~Dm,

in-

se
le

de la manire
on

lit M~nDn.

dans

les verbes

. YI.
Des
J'ai

parle

des

commenant
par
Jc me dispenserai

~f~M~M~
petites

anomaHes

Je caractre
d'y

tYeHti-.

les jf/'OM CO~/t~t/KW~.

dans

<nn

j~, ou

se rencpntreHt

termmes

par es caractre~

J ou M.

CHAP.

Les

verbes

des

lit ou

voyelles-mres
dans

tions

Lorsque

marche.

c'est

la voyelle

ordinair

verses

sont

teinte,

K'0,

la prononciation,
Comme
cependant

rhbrcu

diincult

pour

//OK de ~MM', procdent,

de son

en aucune

ne doit,

une

conjugaison

nous

a savoir

en suivant

final

verbe

d'un

mar-

point

reste

le comprendre,
pour
encore
besoin
de psalmodier

~ntoriss'faire

irrgutarit.
l n'y a nulle

elle

que

ont

qui

varia-

et n'est

qui rsulte
et

sensible,

quelques

le compose
H1~3, rer;
~M&p~r~ cette voyelle
M~J,

ou

l'irrgularit

tes

par

venir;

muette

point

termins'

le caractre

~o~ia~

verbales,

:H qui n'tudie
Les rabbins
seuls,

tre

K~,

nent

n'est

nonciation,

171

peuvent

constitue

radical

chaldaque.

formes

V.

ce cas ils prouvent

H qui

le

composs

du point

que

et dans

!t

'comme

conjugaisons

leur

quelconque,
les radicaux
devient

trois

IX,

dans

les di-

dfaut

de pro-

faon,

arrter

et le traduire
cette

de cette

particulire

que

du radical

la conjugaison

radicale,

langue

t<*, ~'<K"

i.')'

`
'i ~It

K~OK T

je viendrai.

H~Or!

tu viendras.

~FHOIr

tu venais.
ltO
T
t~h T u venait.
c/c.

b<'0~ il

viendra.

etc.
ou bien

~ue

du ~On-~bse'

)c venais.

y)~; T 7'<M'

Je

e~r,

procdent

caractre

final

galement.
1

!~H

ou

H~~

-e

KISt
T i
K~3~
If

)e crerai.
tu creras.
il crera.

~<13

m'

T TT
t~3
TT

vcrbc,

lorsque
alors

c'est

la dt~kultc

la voyelle
devictu

tu crais.
il crait
f/C.

e/c.

Mu;~

te crais.

;1 qui constttuc
consid~raMc,

le
etwc'

pourquoi.
2K.

du

Cette

GRAMMAIRE

t'~2

non

voyelle,

seulement
en une

quelquefois

Je vais

porter.
nominal

Ce verbe

dans
d'un

voile,

On

radicaux,

Au reste,

trouve

Ces

appartiennent.

;3~3S

verbes

?'~OM

sont

pour

par

quelou d'un
de<c.
aux trois
est

conjugaison
H, soit comme

les quatre

drive

caracqui

sont

laquelle

ils

suivons

d'exceller,

de surpasser,

L'action

de dsirer

ayecJangueur,

L'action

d'mettre

ou de'

L'action

d'tonner

par

son

ce mme

le distinguer,

la conjugaison

L'action

verbe

qui leur

marche

le caractre

termins

intrieur,

qui suivent

lieu

en libert;

que j'appelle

par

verbes

quelques
du point

marqu

c'est--dire,

rguliers

termins

d'un

appartenant

outyejta

de celle-ci,

du

ou radicaux-composs.

drivs,

on

M, mais

sont

qu'ils

verbes

encore,

peuvent

pour

de se montrer

l'action

des

le raptype le

expans-~ex-

de se dgager
de se mettre

la plupart

les modifications

suivant

irrgulire;

tre

que

on pt

dgagement

du mouvement

enveloppe

de re-

impossible

d'un

ride

Faction

se change

tymologique.
l'occasion
parl

j'ai

de se dlier,

rgulires,

recevoir

propre,

verbes

d'une

observer

conjugaisons

dont

de verbe,

vtement,

doit

l'analyse

et qui renferme
runie
au signe

de se rvler,

couvert,

voici

!a racine

tat

serait

qu'il

auquel
pas un modle
ici ce modle,
en prenant

dont

racine,

son

ensorte

ou

disparait

n'avait

prsenter

f)~,

tient

radical-compos
Cette
conque.
prime

donc

mais

muette,

voyelle

si l'on

ou

M~

reste

autre

!e verbe,

connatre

HBRAQUE,

rncur
clat,

d'exalter.
de languir.
la

lumire~

d'blouir.

(;

CHA~ tX,.V.
J~~M&~rC.

CMt/t~MOH

POSITIVE.

PORTME

MOUVEMENT

ACTIF.

MOUVEMENT

!?3

PASS?.

FACULTATtF.

f?CONTNT.

CONTNT

m~c.

M<c.

~~trervlant,

~m

r!~

rvd,

Avenant

oarvte.

.0~
"r
t~-

t,
,']FtN.
FIa
<
.tt~t

i~'i~

);'<

trer~v~e,

(~

)
i

't

m~c.

ourvle<v:

-n.
`

.<i'

.)'

VERBE

~<

NOMINAL.

~ni~L~~

t
~l~cH.n~e ~v~r.
~n~
VEME

.d

J
t<M<r.

~~t~.
rT?~)

TEMPOREL
y~T'ca.

n'

4
y

'M
<

JS

t~

t{

n~M

'i
T'

..rvle,

2
'')~

n~P 1'4.'
~j~

3J'
3

'2".
nbsp!

f o,. )

(~

t'
3<

~{~

')S~
~3~~

rvleront,
enes~Y~roBt.

tu seras rvl, 1
ou
onrvis,
rvle,

(M.

sera rvle.
eNescrarvIe.
elle

nom
ou

~{

t~

~L..srvlerez,

r!)~

fM.

t~}

t'7
J~

nousrvterons,

~i~

Hseran~M,

r~~ ilr<!vlera,
!P~rv<aera.

~r
'~)

,b

~~n!v<3<

tnt.

'S

n~

'
J~

je ruerai,

serons rvls:
rves,

vous serez rvl&,


ourvetes,

n~P
')~
n5~~

ils seront

rvls,

eUesserootrvMee.

GRAMMAGE

.74

HBRAQUE,

W~jm~iTty.

-a
5:a{
2

f~MMc.

nSs)

'3

'1."

"rcvie.
n~1\}.
~)

T.,

1rdvlea.
~~v~

~('
K
'5

'fw<M<

D~M

~)H..

~art

iJ"
'5

:1n;

rvi,
onr~vle.

fla r~vle~.
oardvM.

1~1~~7~~
Tt

n~~

tA~SE.

'{~i

I'{(~)

~~]cr<!vtal~
t

(~

t!'eta:v<n<
j'tals, ivl,

~~TM~

ou rv~e,

tais

(M.

..("
i~

3
a

(~.t
'{,.f
L~)

r<!vlait/

?1~
nn'?3

~~(~~
'M.

eUe revtait.

(~

...

-y
~S-nousr~HoM.
j
-vousrvHM,

'L<~

tasrvta!ent,
~eUesrv~Ment..
t'

tait

il

n~*?~

d!e

rvl,

tait rvle.

fmo<N tions
~f

.A

(M.)
?
3<
~)

rv!M,

f
vous tiez

('

f't

M~

~)

ou rvle,

fm.)
-<

rv~~

revte,

ou revte,

t!QP~M
ils

taient

')1U<
taient
'-(eUes elles tuient

revtes.
rvles.
r~vle<s.

.C~AP

X<

<

!?S

INTMStM~E

~O~ME

.t<[r*

~1Tm)MOt<x)
MiOU~~EMBNX

MOCV~EMENTPASStF.

ACTIF.

FACU~TATtf.
CONT!Nr<
MM~K*. ~~)

CONTtN~J

M<KC.

~V~Mt,
t~v~ame,

3~

(f )'

~Vdtd,
~P

~v~de,
a dessein.

~dcssdn.
Fttt.

NM~)

au pa5sif,
~commcaupass!f.
comme

~MM.j
VERBE
M&~

;*t~

<'<

) FacHon

NOMJNAt.

de revoter,

N&~oA
co~

dMelu.

n*)~3 )

tre

VE~

\1:}
'~j'

rv~),

~l: adesMi~
~:~cf;

TEMPOREL.
FUTUR.

J~K.

M~.
mas.

r~vk~t~ desset.
je rc!vletia1
f

~t.

) }

etc.

serai rvl
~v<c,

( je ou r~vdie
etc..

a dessein.
dcssein.

~RANtITF.

M<M.
mcts.

?T)X~

Nt~M.)
y

~)

~c~leafksspin.
c/c.

manquent.

~M.J
etc.

BASS~

<M<M.
flii.
~M.

}~M~
)}

icrdvtau~desscm.

~M.
ntas.
c~c.

j'tais

revoie,

~eizein.
tn>~x{j'tais
( ou r<!vct<!c
rvl, & Je-isein.

<w.
etc.

GRAMMATM

'76

M~AQUE,

FORME

XCTATV:

"TMQCVBNBKT

AeTtP.

j!

MOUVEMENT

PASMF.

FACCt.TATtF.
COtfTttfP.
~MMC.

CONTttfC.
& revoter,

n~9

~ctttat

n~9

~e'taMe!nr~v~er,
i

faisant

M<M<

ottiit

n'?~

& rdv~ep,

n~<~c!tdehr~ver,
fait rvter.

rvdter.
ttttt.
M<M.t
comme
}commeaa

J~M.)
VE&BB
absol.
c~

BfOMTtr~~

,l,

h~n)

t.

n~5,~n
ni~f'

passif,
passif

t<0/.

~}t)

c~tre~~cit~
e:cit~ hrJv~er.
rvester.
L

V~BM

t~MPOML.

FCT~R.
W<M.

n1~

fm,

~v~
je ferai r4vlcr~

}
'e ,m )}.

~C'

(
e

etc.

on
excite rvler.
onexd!~earv!er.
<-?.

~(

f&AttttTtt.

M<M.

nS~n

n~t~

~j[

WM.T

~fs rc;vdter,
r3V~ler.
1

}'
etc.

etc.
PABSE.

m<v.

~eM,

)}

*D'?JH1

faisaia rJv~eir.
rvlo.
je fuisaia
etc.

~n~
f ~t

rev~f.
<?.

. Y!.

IX,

P~AP.

FO~ME

t?7

RFLCHtE.
a
MOUVEMENS

ET

AC~nF

PASSUF

~EBN!~

FACC.TATF.
6

t rna~c.

n~Q

rt~I~P

~M..

rdvtant,
ou se faisant

6 .fm~)
Et~H.

<

VBRBE

manquent.

NOMtNAt..
f se revter,

<o/.
cc~.)

nSvdIer.

on se faire

}
~ERBE

rvler,

TBMPO~B~

F~TVt.

~Ili.

n~~

Il

te

me

rvlera.

c<c.
''t:'

TBANSTtF.

fe~m..

revele-toi.

Y'
'WH

<*?.

tjkes~.

M~.)
j~,}
fm.

t~1..
)eme~v<aa.<.
<-?.

T. t.

a3

GRAMMARE

~8

HRRIQUE,

CHAPITRE
De

X.

Co/M~MC~b/z des ~y&es


des Cc:ac~Mj9~~<a~oj~M

la

des JXe~a~b~s adverbiales:


Conclusion.

Constructions

J'APPELLE

J'ai

baux.
nissent

de) montr

aux

noms.

Ces
voyelles,
les

dincation,

aux

quelle

qu'elle

ici

les lois

des

variations

petites

seule

verbale

quelconque,

avec
a un

soit,

que

se rules

suivent

verbes.

a cette

en se construisant

aux Affixes-Ver-

runion

les Afnxes-Nominaux

a indiquer

abstraction

modification

qu'une

elle la reoit

reste

se rduire

peuvent

fois

dont

la manire

fait

leur

Verbes,

en se runissant
si Fon

lois,

des

Il me

Afnxes-Verbaux

<M~ .M~l6oM~.

des ~er&~

Runion

lui

des

savoir

rgle,

reoit

c'est--dire,

que,
elle

constructif,

points-

que

toutes

un

a~ixe,

si cette

l'emploie

modans

ce cas.
Or,

jetons

en suivant

Les

un coup-d'il
le rang

facultatifs

distincte.
la manire
~'TP~S
.t:
~(?1S
~T!P~
~P~

qu'elles

appartiennent

Lorsqu'ils

reoivent

rapide
occupent

les modifications

sur toutes
dans

JF~fCM&a~.

aux noms

le tableau

dont

its forment
c'est

rafnxe-verbal,

des

verbales,
conjugaisons.

une

en se construisant

des noms.
lui me

visitant.

eux me

visitant.

elle me

visitant.

cMes me

visitant.

~T!t~)S
iy!(!~tS
't~mp~S
~THp~

hu nous

visitant:

eux nous

visitant

elle nous

visitant.

elles

classe

nous

visitant.

CHAP.X,
des

Ceux
par

de )a conjugaison

iacultattfs

l~i me

*J~~
ou

lui

me voyait.:

dj eu occasion

Nominaux
soin

et Verbaux.

aussi

toujours

en traant
le Constructif
du nominal

distingu
tention,

reconnatre

lorsqu'il

s'offrira

fixer les ides

~3{?

avec soin

~QI
~3~
~?S
~npSn
TtPB
nTPSn
t
<

~M1
L'article
suivant

le tableau

absolu.

les rgles

diverses

ellesi

dominant

En

sorte
un

Voici

verbe

L'action

de me perfectionner;

L'action

de me restituer;

L'action

de me visiter,

L'action

d'tre

L'action

de me visiter,

L'action

de la faire

quelques

exemples

de la ponctuation.

mon
mon

perfectionement.
marsurrection

retour,

mon

par un autre;

de m'inspecter

de l'habiter,

examen.
sa visite.

avec assiduit.

de l'exciter

visiter,

de t'approcher,

pour

ma consolidation:

lui-mme

de l'enfanter,

nominal

au

de m'examiner

de l'occuper,

d'at-

peu

quelconque

aux varits

de me consolider;

tant

avec un

pourra

d'ailleurs

visit

d'indiquer
s'est trouv

ce Constructif

qu'on

et accoutumer

de me

conjugaisons,

lorsque

L'action

emphatique~

lui

euxm~nstruisAnttHeK.

~B~Q

des

nominal,

avec l'afixe.

L'action

eux.

nominal.

facilement

L'action
~rO~
L'action
Wn'7
T<
L'action
'y~M

lui dominant

de prsenter
le Verbe nominal
runi aux AfixcsIl est inutile
de rpter
ce que j'ai dit. J'ai eu

cet gard,

ou ~p

se terminent.

q~

ia construction.

E3"t~

~1&<?
J'ai

179

irreguHere

faisant.

lui t'instruisant

"t'O/Q

dans

M, le rejettent

le caractre

a visiter.

d'y demeurer.

elle.
toi homme

ton

approche.

donner.

ajout

un nominal,

se change

de la Construction.
23.

en M,

GRAMMAIRE

<$p
irOHK

de l'aimer,

lui,

L~aciion

de les serrer

de prs

L'action

de me sacrer,

'L'action

EDrO*~
~TM~
T t

souvent

vivement!

de m'oindre

de l'huile

sainte

Ti!

La conjugaison
plus

HBRAIQUE,

rejette

irrgunre
en

elle le change

ie caractre

quelquefois

nt

mais

fi

VERBE

TEMPOREL.

JF~Mr.
Le

du

bales,
final

futur,

ne change

senter

dans

point
son

dans

en prenant

comme

usite.

M<M.)

ou
y'f~'
~TS9~ -')?'ttnB~

~M.j

jfMM~
<

*)~P~

'I le visitera.

et qu'on
Dans
futur,

observer
trouve

volontiers

la conjugaison
qui

se terminent

se construisant.

Voici

ces irrgularits,
IJ~D~

et quelques

~Qj~

assez

autres

de peu

consolideras.

bien.

'n~ !T'
'tj~

en *tn~

ou

de

~}?S~.

temporelles

du

ce caractre

en

& dessein

j'ai rapproch
'`
d~importance.

*UJ3ty M nous

Tu m'entoureras

visitera.
} tl vous votera.

irqemment

M) remettent

exemples

Ill'entoura.

Tu me

'T-

de 'r!}?~!
les noditications

le caractre

~IMtan

*~?
P'?~

au lieu

irrgulire,

quelques

Vtsitera.

D~
t'7]?~

TnpS'

par

drive

~~

Q~D~

A-

Ji

se change

FAfRxe

que

la conjugaison

J~7
m~.

aux

runie

~P$~
")!

il la visitera.

nS~R~oo~D~.

Il faut

dans

}H

np$~

Je vais pr-

rgulires.
futur,

ver-

le caractre

reste,

M<M.)
g
'S.
a

te visitera.

modifications

Du

du

exemple

il me visitera.

~~j

des

conjugaisons

des personnes
mon

~r~B~.
=')!?''

mas.

la plupart

la Construction.

les trois
une

entier

xes-Verbaux,
la plus

dans

se remarque
se perd dans

signe

iera entourer

l le bmra
Unousyerr.

avec f~rve~r.

CHAP. X, I.
n me

~7

verra

Elle

W~

Il m'aimera.

~?~

t8i
me

Il nous

t33~

verra.
faonnera

~TS'

Il me comblera

de biens.

divisera

lime

avec

H me fera

soin.

habiter:

Je les bnirai,

Q~ISbt
T

eux.

3f~M~~
Les modincations

transitives

c'est--dire

du futur

que le signe

Le caractre

tion.

~HpS
"T:

final

y reste

Visite-moi,

homme.

Visite-moi,

femme.

WS~

coute-moi.

~nS~

Rtouis-moi

peu

se comportent
verbat

comme

dans

disparat

celles

la construc-

muet.
H'HpS
L
m7K~
T t
CJt

.'T

bien.

Accorde-moi
T~an
~rn Conduis-moi.
4
Maudis-le.

prs

sr&ce:

~~Q~?n

Visitez-nous.
Demandez-nous.
Donne-leur,

eux.

Connais-les,

elles.

Fais-nous

constituer.

Rassemble-nous.

mt3~

eux.

Considre-les,

QltpM
JP<M~.

Dans
du

les modifications
et

singulier

masculin

du

pluriel,

et la troisime

singulier,

le point-voyelle,

que

en

et la troisime

conde
masculin

et

du

du pass,
la premire
personne
et la troisime
la seconde
du
personne

temporelles

se construisant
du fminin

personne

fminin

du pluriel,
avec les ainxes

personne

pluriel,

singulier,

changent

de

ne

changent
mais la se-

et la seconde

caractre

final

Fexemple
eoK~t

<!J~o/.
~t~
a
's

f~na. r~P~
) :.11"\

~T~S~vMtaM,
'1"

<tK<M.

tnvis:tais,

r~pS

'

~~M.

~p9
~B

~)~N.

n~

avec fa~cc.

';pe)
y~cUe

t)iv:s:tais,
il visitait,
visita

~p~)}etcvMHaM,
"1'1
~3~'S)

~P~9
nTM)

tamevisitaM,

mmeYMit<m,
tH~viBitait,

t~$cUctoYKHMC.

du
voici

GRAMMAIRE

t8s

constr.

<!&t<~
fnKM.)

<tfcef~%re.

nous visitions,
~~noMY~hons,

-'~f'S~
fm<M. arn~B)
<
')-

'0

HBRAQUE,

C*!3'7?5

vous visitiez,

'jn'tSS

vous

'M'HpS

eux.

visitions,

nous

visitiez

~i~r

f~Nat.)

ils

inutile

Il est
tions

TnPB~
ils

~{eUesY.i~t.}

~~J

que

en particulier.

les. diverses

sur

je m'appesantisse
Je vais terminer
et dans

formes,

~pS

Il le visita

ni'TK

l la maudit

les
(ikiesvisitatent,
visitaient,
elles
les
{eUes
visitaient,

visitaient,

les

par

chacune

de

quelques

diffrentes

ces

t
}eUes.
elles.

modifica-

exemples

dans

pris

conjugaisons.

assidment.

H te plaa.

~Q~

fortement.

tUnQ~

bien.

y!Q~

Elle

Je plaa.

T.t,

Je t'enveloppai

yn?~

fort.

Je te recommandai

yn~

!s se placrent
m'appela.

~l?

tN~n~n

Tu nous

fis descendre.

irMW

MIe

Hf~~n

Tu nous

fis monter.

~'?~

Tu le rvtas.

Il se fit

93~Sn
'KH~n

disperser.,
Il se fit savoir.

I~S'Vt

Il nous

CS~~n

v:

Je le domptai.

t~y

T~ la

nr~XD
TT'

revenir.

~nW

~&

c&
II

Des
J'ai
tre

dit

trait
celle

qui

m'a

sous

sous
qui m'a

paru

le nom
patu

Relations

aJpe~&M~C~

V de cette
trois

elle conservait

laquelle
celle

au chapitre

considre

trouvas.

Elte te pervertit.
'yTM~
Je t'apperus.

fit taire.

Ils tes nrent

St.

plus
appartenir
d'c~e

remplacer

Grammaire,
selon

rapports,

J'ai

d'analogie.
plus
j'ai

que
la partie
appel

expressment

nomm

spcialement

ensuite
le nom,

la Relation
du

devait

discours

Relation
au signe,
Relation
et agir

avec

~M~~K'c
ai

et j'en
M~~KM~
en son

ab-

CHAP.
et je tai

sence,

semble

me

ni l'autre,

tre ni l'un

dernire

de cette

connatre

sous

t83

le nom

de Pronom

voici

participer

de Relation

espce

tous

galement
sous

les deux.

le nom

nom

du

et en indique
des

dont

ils indiquent
docile:

forte,

Lorsque
franais,
nables,

grammairiens

tels

que

j'ai

sais

sert

bien

bien

un nouvel

article

ne

tre

saurait

je sais bien
pouvant
~tre

lation

aussi

le rapport
est considr
pour

/'oK~M~
Ne dit-on

de nom

dit,

:un

Considrez

comme

~M)StM,
portez

les
etc.
cela

en lui

Relation

<~a

sont

<~M~~OK~

rendu
franais
pas

dit fort

absolu,,

une

action
mais

vritable,
de la pense,

dis

lie-

qu'une

une

pproavera

la, <nn-, trcs-inflextbie


l'inflexion
moins
quand
c'est

bien,

dessous,
flexibles

Je

n'existt

le verbe

dduction
loin.

qui

le modiilcatif

que

une

plus

choses.

qu'il

adverbiale,

adverbes
tous

moins

par

vais

latines,

l'article

exemple,
bien

simple

aux

indcli-

procup
de formes
en beaucoup
d'autres

que

souftre

adverbe.

taient

qu'ils

dveloppe

l'artSde

ou

des adverbes

porte

s'i)l est

n'en

choses

puisqu'il

le

article,

d'article,

le dirige,

des adverbes:

en parlant

je sais

par une

a l'inflexion.

la. Voyez

pas

peut

plus,
tre

Relation

au rang

accessible

sous

non

ne

donne

la mesure.

de citer,

cet usage

qu'une

dsigaative~
d'inflexion.

sorte

c'est

destin

qui

passer

ou

par
dsignative,
ne saurait
tre inflchi,

inflchi

sous-entendue,

ont

je viens

que

le nom,

et lui

aux

la Relation

~ue

pas l'adverbe

sont

a~r~,

au nombre

lieux,

tout
que,
l'esprit
en cela, comme

peur

Je traiterai

l'adverbe

relativement

modernes

ceux

tromps

inflchir

doit

aux

les

ils ne se soient
Je

de l'action

aux temps,

personnes,

par le qualificatif:

d<?~M~, d~MoM~, acaM/,

la direction

ils montrent

et sans

sont
t?OMcc7Kcn<, /br~M~M<, doc~MCK<,
est faite d'une
manire
que l'action

Ainsi,

remploi.

modificatifs

douce,

il dcoule

qu'elle

d'e.

de se souvenir
Je prie mon Lecteur
que je ne confonds
Ce dernier
modifie
avec le moditicati~
l'action
verbale,
la teinte

mainte-

du nom de JS~o~oM adverbiale,


que je qualifie
parce
une sorte de lien entre
former
le nom et le y.'rbe,

celle

nant

fait

. Il.

X,

la,

avant,
jusqu'

au (A~H~;

un

c'est
aprs,

certain

mettez-vous

II

de 1~
n!Kpoint
t~H~

GRAMMAIRE

t84
ne parlez
sez

que

Quoi

etc.,

de ces ides

que mon
parce
faut Je beaucoup
soient

hbraque
les,articles

n'est

objet
que

pas

la

les Relations

ainsi

qu'on

Langue

points
je dis

franaise,

de la Langue

au contraire,
Plusieurs

reoivent
ont des
mme

le remarquer

pourra

celles

parmi

je vais citer.
de &M.

:n~0a?on!
= ~<1B~'

nS~H

r.

n~P~P
~4 <'M'c ? o!t ceta?

~.$'3

QW
HS~

0~

r?~P

~ir~

l~y

"t~P
0~9

~9

Devant,

dessus.

pardevant.

j~M!3 En has.
En ce lieu Mt y.

Des!OM!),par dessous.

~mP~~M~

en.

par

139
:y)~!

par

Dessus,

it~~

~na'~s~.

ni~

comme

adverbiales

toutes,
presque
a leurs mouvem~ns

.~A~~

Q~9

pen-

cf'<H~oMnfA!M;
ici que

je ne pose

que

inflexibles;

et sie, prtent
et des genres,

nombres

les usages

etc. ?ri

en soit

qu'il

d'appui,
qu'il s'en

que

MMM; considrez

d'aprs

A demain,

HBRAQUE;

llhK

1CH< Apr~s, ensuite,


riere.

~")!J~

Dehors.
en dedans.

Dedau;,
En de
Bntre,

par

!3~!3

deR.
r!t~

Autour,tcutMtour.
Pta:

Mo.

au milieu.

temps.
Quand?

nQ'~y

quand-eat.ce?

]3'')t9 AapaMvaat.

Jusque-

)~y

lors.
jnpy

'?1]0!1:

:t~]n

Aujourd'hui.

1~

Demain,

Maintenant.

Autrefois,

Q~~p
Encore.

:)~

t3~1~

hier.
jadis.

'!T~pDe8<me.
<-?.

Sans-ceeM.

?0~
:)jp-

CornUea?

:1~Ua,eapremief.

t
j

~1~

S!x, en M~me.
Sept~aseptt&tae.

der.

CHAP X, , i
en $ecpnd.

D~p~ Hait,

en troisieNte.

*0

Doux,

~3~

!M~

TroM,

en qaa~~e.

y3,)~

Quatre,

W~]!

C*~ ) c~

cinquime.

\)<).

t.

Il

H3

'!3

cela

est ainsi.

Suspensifs

7
Qtjt Est-ce que ?
Ne! de peur que.

Q~Ft

ME)~ Pourquoi?
Parce que.

A cause que.

y)'~Q

~Bo T~c,

t~S

abment.

!ron~-&dt;
e~c.

et M~~TO~S~.

Poft-~tte!

:~t<

rien.

:)S~3AtLCunement~d!BrMB*
e~,

amen.

Ainsi-soit~it;
Oai

~J~&~0!~7?M~.

'M6!

comme

63!*t En~ vam;

HW

:taxo~

03!$K

'<

*!HS) BeaucoMp.

-.0

r
,<))'

~M~?w
t.

'<it't~
i~As~z..

Neuf, en neuvime.

C<fC.

>

Comment?

~?~

en hatien~

.n~.P'

<Pc

:K

tas

cMie.

etc.

J~

Il est

tion,

plus.

Non,

ne pas.

Non du

~*?5

leur

Point,

facile

est,

comme

pas de la modifier.
les

langues

T. .

etc.

~ut.

en

sa direction,

En vain.

iQp~

de voir

destination

Nant.

:t~

je l'ai

sa mesure,
L'action

ces noms

ces

parcourant

de montrer

dit,

sa prsence

se modifie
existent

Relations

en

ou

son

par les noms


trop

petite

adverbiales,

que

l'emploi

de l'ac-

absence

et non

modincatiis.

quantit,

comme

a4

Dans
en

t86

GRAMMAIRE

hbreu

par exemple,

alors

forme,

que

~ai fait

connaitre

tention

de rcr!va!n,

verbe

la couleur

ne doit
Le

!e nom

dveloppcmens
et de Verbe,

nous

expressions

afin qujon pt remarquer,


analogie,
o le cercle de la Parole,
point
rentrant
lmens.

bien

mrite

d'tre

entre

saurait

la force

Fessence

ce n'est

que

jamais

que

du nant
la Parole

l'Univers
Je
borner
diesse

l'tre,
nait,

que

trop

une vrit

adverbiale

par

de cette

aussi

rien

traducteur

simples

nature,
une

Parole,
ou

mais

au nant,

sur

telles

de

o sont

multitude
et tenterait
chose

et que

que

ne vouloir

se modifie,

l signe
que

pas,

la Nature,

que

ternel.
Je

spculations.

nos connaissances
de mots,

q lui parait
qui

une har-

difficilement

de ramener

nt
tellement

que

grammaticales.

concevrait

vainement

sens

serait

lmentaires,

expressions

l'tat

ou

se dploie,

l'intelligence

renferment

de l'Univers;

vouloir

nier,

et

rnchirait

quelles

celle

les

la substance

Quiconque

verrait

le

affirmatif

a des l-

compliqu.'
complique.

entendre
je puis bien laisser
que I~HirmatIon
pourtant
existe par elle-mme,
d'une manire
absolue,
indpendante,

enfin,

au

intelligent

l'adverbe

et K~

n~

au-del.

ou de l'tre

but

entre

ou

expressions,

affimer

deux

une

et

y avoir

del

pas

dans

grande

accabl

Mais

son

m'appesantirai
toute
langue

L'esprit

mens

pour

marche

ne

1H

de ces deux

non-seulement

passer

et donne

H en serait
quand
temps,
sur lui-mme,
en reumt

Il existe~

remarqu.

oui et non,

il ne

sur

ai l'in-

de l'Asie.

dans, les idiomes

cette

le verbe

se plie

de la phrase,
ce qu'on

Cette

car la
aa signe dont nous sommes partis
dont nous nous occupons
en ce moment,
difere
et mme
se confond
avec elle par pludsignative,
communes
Je me rapple
avoir indiqu
d'avance

de la relation

et ngatif;

secows

revenons

adverbiale,

Ce point

au

d'intensitive,

le mouvement

de vue

vient

la marche
de mes ides
attention
qui suit avec quelque
doit s'apercevoir
avoir parcouru
des
le cercle
qu'aprs
d ta Parole
diverses
de Nom
spas les modincations

Lecteur

sieurs

sous

reoit

perdre

grammaticales,

peu

verbale

la forme

de la circonstance.'C'est

jamais

relation

HEBRAQUE,

,-14

~.<

CHAP'X,M
renferme
est'

le verb&d~ont

dans
h

affirmatif:

Voil

ngation
dans

pourquoi,

l'effet

alors

pour

on interroge.
cette

peindre
rendre

pourrait

dtruire

parat

avoir

pu lieu

sens

de la phrase

ticle

dterminatifn

Au reste,

ellipses

toutes

grande

~?~

~nnn

:tjTt.~r!~~

Je vais

Sous

je l'ai

relations

le

C'est

l'ar-

dit,

adverbiales
ex-

premire
l'absence

et

se lient

exceptions,
forment

avec

eux

des

de

ces

quelques-uns

rapporter

il sera

quand

o-d'eux?

moi

besoin.
o sont-ils)

(o est-il?

(en ma puissance).

nous

Devant

et entre
devant

moi,

Autour

de moi,

de nous (nous

encore

d'eux

~n~~

partis).

toi
toi,

autour

Encore

T7n

des peuples

de la voix.

La

la

Derrire-toi.

Entre

.~s

est assez
dans

la plupart

sans

le mot-a-mo~,

qu'on

particulire.

souvehl:

et

en

la seconde,

adverbiales,

O-de-lui?

;a~

:Q~M~3
'3~
tr~
Q~3~ s~y~

toute

nergie.

en interprtant

hbra&mes,

attention

suspend

et C3Kn

~'? et

dfense:

et verbaux,

un

adverbiales

l'usage

de plusieurs
sont

en

ordinairement

glus.

la

les relations

nominaux

d'une

une

mrite

mais

de l'accent

usites

plus

l'opposition,

Celle-ci

afnxes

au moyen

Les

on

comme
Quelquefois,
force interrogative.

une

noncer

tre,

Q~

lieu pour

moyen

l'indique.

s'exprime

rapportes.

le nant.

aux

qui

la cessation,

prime

au

prends

La Ngation
j'ai

elle a encore

~erbe

opposition.

relations

de la parole
est-ce-que?

c'est--dire,

deux

possde

par

comme

son

le verbe,

en franais

L'interrogation
langue de Moyse~
mridionaux;

L'hbreu

c&r tout

nie.

entirement

modification

rare.

ee puisse

que

c'est

de~mre,

sans

Quelquefois,

langue

quelque

c~es~ainrmer:~

verbe

que

elle constitue
l'essence
<
ou
n'est que son absence

? ( sont-iis

entre-deux.
devant

nous.

de vous,

autour

sbninies

encore),

encore)

?a

homme des-entre-deux(uottantntrles

d'eux.
eh!

'

t8B

GRAMMAIREHBRAQUE,y
~~? M~~

Yers-es-entre-deuxdes-entassemcns-entassemens.
des espaces

le centre

(vers

des sphres

thrs,

c<~estes,desm6ndes).
cy~i~

De rentre-deux

m~o

ds-chrubins
les forces

qui reprsente

(damuicu

de

ce

est

le

multiplicatrices).

interrogation.

~na
wun

na

Quoi

iui--eHe

Quel

pch-mien

Le

:*inp~)Ql~nn<

3~Tr!Q~3

boeuf-mme

buf

mme

Dans

le tombeau

est-ce
~.Bt

m~t

.'TH<Q

qui

de qui

j'ai

qui fera

t'adressera

pris

? (

clater

vers

qui

tu le visiteras

Qui

est le Seigneur

toi ? (qui

ses chants?)
tu visiteras-lui

ainsi

mes

pch).

j'ai pris?)

que

nous

yeux

? (Est-ce

le fils.dAdam?)

ainsi,

?
ces monts?

sur
moi?

viendra

Faide

que

les iniquits

Est-ce

ma~jnn~~aM
T

est mon

Et-le-fils-d'Adam

D'o

:Q

? (quel

que

Eleverai-je

:Q~nrr~k

lui dit-il?)

? (que

tu considras,

Jah!

~V<~O~M.
Tu n'ajouteras

:~otr~
:wr~1 T

~~yn~
T-:

Tu

plus.

n'agiras

plus

II ne verra

plus.

Je recommandai

't

consommer

.t.
~KG~
T

De rien

hostilement

(de ne
que.

Il ne rencontra

a toi

fortement
consommer

propos
point

de rien.
d'aide:

d'aucunement
aucunement).

CHAP.
tyvw:

~rrw

Q~K

. Il.

X,

t8~

il-sera

Non-pas
(Il n'existera
Tu

:~OB~rw~rt~'?
~Q~

pas d'autres

ne feras

Et-il

~!T.V!'

O~ST!

Dieux

a toi

point

ne sera pas

dluge.

Dieux

pour-toi

autres.
pour toi).

de statue.

un encore

des eaux du

(Les eauxdudlugenes'leveront

plus).
t)~

n'on

rM?

Pour

nullement

le blesser

0~53

ne le savais

~yM

Et

nant-de-lui.

~M

Et

nant-de-toi

apnn

~~3

'~an

pas,

Et

3&M~

Car

n~

dansla-bouche--eux:

et nant
(Il

il ne surveillait
nant

dans

de roi qui puisse

avec vous).

voyant,

surveillant.

savait,

~n~~

(Tu

pas).

il n'y a point

chose

nant

nant

niM

plus).

et nant-d'eux.

esprit

(Car

quelque
n~

( Il n'est

(IIn*y a rien despirituel


dansleur
bouche).
Car nant
de Roi pouvant
avec vous
chose.

~o

de ne

pas.

ils ne sont

Nant-d'tre

!Tn~

lui. (Afin

nullement).

Je

n'est

blesser

la mort

ne

et

sachant,

il ne

voyait,

rien).
souvenir

ner-

gique de toi. (Il n'y a point dans


de souvenir
de toi qui survive).
non plus dans la colre
Jhoh,

la mort

tu

me chtieras!

ta colre).
etc. <<c.

(ne me chtie

plus

tienne
dans

GRAMMAIRE

igo

HBRAQUE.
M!

Des
Au milieu
ont

entrepris

sans

mrite,

dont

des innombrables

travaux

la plupart

de ces savans

l'origine

du signe,

et qu'ils

qui

modifier

tait

nom

Les uns,

barbare

plus

en ont

que

pas

pas
les

de remonter

que le sens attache


nanmoins
s'empcher
ceux de ces carac-

particulirement
ou

la fin des
six

Jt~, M,

ne s'arrtant

Les autres,

pour

en

Q, J et n

et

mots,

ils les ont

runion,

jusqu'

tous

presque

remarqua

de leur

d'A<~Ma~A<M.

loin

ils ne pouvaient

liMnt

rsulte

qui

ne sont

plusieurs

s'aperussent

bien

au commencement

paraissent
le son

fussent

jugeassent

arbitraire,

la signification,

prenant

derniers

tous une valeur


intrinsque,
presque
la force aux mots auxquels
ils taient
ajouts.

Quoique

tres

ne

des sicles

avaient

ils communiquaient

de le distinguer.

et dont

qu'ils

impossible

hbraques

ces caractres

les savans

que

des Hbreux,

sur la langue
il tait

caractres

C~~A~~<M'Oyog7~M~.

dsigns
ceux

qu'

par

le

que

le

hasard

insrer
sans raison
dans certains
ou leur ajouter
mots,
parat
les ont nomms
c'est--dire
~M/~c/M~. Ces cavidente,
~a~a~c~M~
au nombre
de six, sont
ractres,
*!<.t et n. On
galement
M, !t.
voit

que la seule

c'est,
~Mc~,
Je pourrais

diffrence

ces derniers,

parmi
sans

doute

dont

j'ai

assez

entretenu

pour

ne

laisser

rien

hbrasans

en ont

S En

considrant

me

vu qu'il
sans

dans

H'?*!
t~'O

le

rapport

de ces

caractres,

de signes

mais

ce que

les

auxA~MM/
appartenant
la dure
la stabilit,
la force,

de

je vais

ce caractre

la domination.

comme

sous

et les parago la consonne


Q.

dire

succintement

pens.

la substance,

en t,

1 substitue
de parler

dispenser

desirer,

ont

le trouvait

les ~~M<M<~

la voyelle

le Lecteur,

les hbrasans

qu'on

entre

qui existe

comme

exprimait

motifs

Comme
ajout

les exemples
s allrent.
Ils voulurent.

paragogique,

quelques

temps

ils

verbaux

suivans.
jH~J t

Ils enlevrent.
etc.

ont

enseign
termins

X, m

CHAP.
Cette

Soit

l'on

que

On sait assez

signe,
qu'il

peut

mutile
soit

noms

que

1 H n'est

point

question

caractre

de changer

au pass celles

que les hebraYsans


comme

a}out

comme

verbes

ou

rien

j'ajoute

que

ou

y&<nr)~Tt
1~~
O~Q'~t'yiQ*?
t
<7 1
Les hbrasans
attribu

les mmes

portant

davantage

Le

ai

j'en

ou emphatique.

proprit

les espces

de

possde

ce

que

des verbes,

temporelles

et au futur

celles qui sont

terrestre

en portant

au passe.

ils le considrent

(le rgne

Lors-

simplement

de leslier

mots, sans autresraisonsque

L~an!ma!te

ou parmi

relations.

I'appIent~<FD~o~M~,
certains

Elle

ce que

toutes

terminer

ici de l'tonnante

aufutur;

de plus

dterminatif

article

lesmodHications

qui sont

de l'arabe

lesA~wMM<&M,

parmi

commencer

tant

mots,

imite

de l'action.

ce caractre

range
il es~

les/)a~og~K~,
dit, soit comme

de redondance

sorte

et la dure

la force

exprime
il

est une

addition

/9'

ensemble.

animt)

Uts de BewhAr.

La source

qui ont

des

c/c.

eaux,

vu un ~<~Mw/Ae

qualits

qu'a

la voyelle

l'esprit

qu'a

la matire.

dans
K,

ce caractre,
mais

lui ont

plus morales,
trait
qui Font

Ceux

et
de

le trouvait
insr
dans les mots,
ont dit qu'on
~rc~g7<yKc,
quelquefois
et plus souvent
dans les fminine.
Ils n'ont
plac la fin, surtout
point
dit la cause de cette insertion,
ou de cette addition,
trsqui rsultent
certainement
de la {acuit
la maniqu'il a, comme
signe,
d'exprimer
iestation

et l'imminence

:~T~
a~ns~
~pQ

;~ran~

C'est

A F effet de s'informer,
Elle sera faite

T~Q
~nn

des actions

Une
Lui

foule

immense

constituant

Amante
Ennemie

de suite

avec
avec

avec

ainsi

moi-mme,

de peuple
gloire.

clat.
audace,

qu'on

de s'instruire
par

etc.

trouve.

une

sans relche.
ouvertement.
uche

rapide.

GRAMMAIRE

~a
Ce

hJ
trouve

caractre

plac

il devient,

commencement,

selon

ce qui est collectif,


exprime
et plus assur
l est tout--fait
aient

pu si souvent

dans

la Langue

nu'ils

ont
notes

mes

quelques

Ce qui a caus
de le confondre
avec l'affixe

les

sans

:EH!Qt<

Une

de Moyse

vrit

1/universait
des

:cnj

l cessa

verbal

0. Je produirai
r
o cette
exemples

plusieurs

Voici

universelle

une

Un nom

collectif,

dans
con-

l'instant,

pour

foi immuable.
universel.

gnrique,

collective.
Fipst
des espaces,
des temps,
ilse

entirement;

l'action

Faisant

;TT!~Q
T

erreur,

des

dures,

ges.

Dans

:a~3

est si frquent
c'est b facilit

l'usage

commentaires.

Tout le jour.
T
CPK L'ensemble
~c~iy

intense

leur

contre-sens.

tranges

plus

exemples

;D~;0~
T1

dont

il

ces savans

ces donnes,

qu'avec

ce signe

mconnatre

la fin,

ou plus

gnrique,

singulier

il forme
est

Lorsqu'il

se
est au

Lorsqu'il

et instrumental

et d'objets.

de Moyse.

a caus

fusion

local

eux,

comprhensif,

sur la Cosmogonie

les hbra&ans,

par

et a ta fin des mots.

de passions,

d'actions,

eue

les hmanthes;

parmi

au commencement

galement

les noms

HBRAQUE,

de se perdre.

de dcliner,

gnrale

abimer

dtruire,

dgrader,

tout-a-fait.

reposa

entirement.

etc.
J

les A~K<M<&~

Parmi

en soi,

replie

il s'ajoute

gogiques,

dans

par

dans

~~n

il se place

la fin.

disent

raison,
par

ou l'action
des

les voyelles

mots

les

t bu

suivans.

Ils surent
Tu

feras

tfwt
sans

an long.
ngliger.

et

passive,

mots

ou le d-

Parmi

les

aux

hbrasans,

la prononciation.
pour en adoucir
ce cas, il garde
son caractre,
comme

les exemples
:t ?ty~

sans

exprime

au commencement
qt~nd

termines

verbales
quelques

mme

il parait

quand

et l'augmentation

ploiement
cations

ce caractre

ou bien,

para-

modifiest insr

II est vident

que,

en peut

juger

on

CHAP.
Afin

!?~

de donner

bien.

Il le serrera

:~3
M Les
lui ont
mer

de Fam,

Mmoire

inbranlable,

trs-tendue.

les A~~aM~

parmi

comme
qu'il a, en effet,
signe,
d'expriet leur rciprocit.
Ceux qpi en ont fait
choses,
remarqu
que la grande
propension
qu'il a,

des
n'ont

au

caractere

relatifs

exemples

!T.X*!1 Tristesse

dont

propension

sa rciprocit

j'ai

comme

assez

parl.

Voici

signe:

rciproque.

MK'UT!
loignement
Il desira

aversion

mutuel,

et continuellement

mutuellement

T T:3~
Sommeil
nQ'un

sympathique.

Rtribution

ce caractre

rang

la proprit

un /MMio~o~M~

:n

entire

dsorganisation

considrable.

qui ont

la continuit

se substituer

a lui).

(l~tre

tristesse,

Approvisionnement

attribu

d'tre

Tourment

hbrasans,

quelques

soigneusement.

sa lanire

Voil

;<~

'9~

gnreusement.

Il l'entourera
:in~

. III.

X,

contribution.

mutuelle,

etc..

IV.

Conclusion.

Voil
effets

a peu

tout

prs

du signe.

Ce serait

en faire l'application;
Il est vrai que dans
aux racines
sorte
difncile

en
T.

I.

devenait

doute,

ont

connu

des

s'ils avaient

su

vois pas un qui y ait pens seulement.


donnes
relativement
qu'ils s'taient

et bissyllabiques,

la Langue

vulgaires
sans

beaucoup

je n'en

les entraves

elle-mme,

les hbrasans

encore

mais

trilittrales

de dvotion

ce que

hbraque,
nulle

qu'ils
cette
dans

assignaient
application,

avec

une

dj

trs-

ses rsultats.
25

GRAMMAIRE

,g~
me

J'ose

arriv
des

les langues
une

Parole,

qui m'aura
que le Lecteur
de ma Grammaire,
ce point

flatter

convenable

autant

hommes,

larit,

l'homme

organes

d'institutions
due

fortune,

production

de

rien

Rien d'arbitraire,
ne se dveloppe

gane~

HEBRAQUE,

avec

ne parlerait

faits

scion l'tat

ce principe

le principe
toujours
prt se modifier

plus

ou moins

tin

la recevoir
Plus

raboteuse,

sombre

ou nul.
varier

puisse

de puret.
et s'y rfracte

le cristal

surface

reste

La lumire
l'infini.

sans

acquiert

avec

est pur,

Ainsi

cesse

Plus
plus

dont

une
elle

s'y

Et le
im-

existe

ou moins

plus

i!s

nergie

n'en

lorsque

l'un

par-

sont tirs,

prsentent
et le rflchissent

homognes,
la lumire
frappe

plus

sans

le cristal

des-

au poli de
analogue
Une
brillante.
montre

ou noircie,

ne rend

qu'un

clat

indcis,

immuable,

quoique

son

clat

rfract

se comporte

le principe,

de

la Parole.

il indique
dans ses effets l'tat
pourtant
cet tat acquiert
de perfections,
et il en

au fond,

de l'homme.

organique

moins
Ainsi

ou souille,

le mme

Toujours

ou

plus

Mais

les autres,

substance

rgu-

modification.

donns.

divine

de la

temporel
des foyers

avec

sa surface.

l'essence

dans

cette

vrai que
{
de la Parole

de .cette

la

des or-

tl est bten

mais

pas

dans

plus

et dans

avec

ne marche

indpendant,
pas moins
se prsenteraient
des. organes
susceptibles
et les organes
sont galement
principe
ternel,

ne verra

au mcanisme

constance.

existerait

muable,

l'attention

avec

arbitraires,

seulement

fortuit,

cette

suivi

la Parole

trouve

de facilit

dployer

ses

beauts.
A mesure

que

Les

nement.

langues

des

quant

dpendantes
man,e.

cet

la

si ses organes.avaien.~
une ~e~e langue
susceptibles,
l'autre

gard

les

accuse

manifestation

parfaite

extrmit

marche

de la Terre.

seratt

perfectionde toutes

vicissitudes
elles

tend

in-

en sont

il

dont

l'unit

l'imperfection

des organes,

cette

mut.

S~ .l'homme

la p~ectipn

dont

de
acquis

son

la forme,

ce principe

Or,

des,id~mes,

s'opp.pse,~

tout

quant

organes

auprinpe.

La multipHctt

puisqu'elle

marchent,

prouvent

Dpendantes

choses.

tait
sont

les sicles

toute

entendue,

et parle

ils
d'une

J.

Je

sehs

mais,

cette

que

X,

toute

vraie

ide~

la vrit

lorsque

CHAP.

. IT.

est, parura
qu'elle
paradoxale;
sous ma plume,
je ne sais pas

se prsente

la

repousser.
Parmi

plusieurs

choisi

langues

l'hbraque,

sensibles.

d'en

je n'aie

connatre

a d'autres

Car

est la base

les

nglig

moi,

pour

le matriel

enseigner
mon

que

lev

j'ai

mon

rendre
de

difice

gram--

les langues

toutes

reposent

j'ai

a t
principal
le transporter

but

le Lecteur

sur lequel

sur laquelle

offertes

et les

et d'engager

le Signe,

unique

sont

dveloppemens

nanmoins

le gnie,

tudes.

matical,

rien

se

qui

suivre

j'avoue

antique,

faire

en

pour

Quoique

cet idiome

simples

du

Monde.
Le

dcoule

signe

directe.

man

de la divinit

forme

et avec

tat

non

dehors,
dans

encore

une

seulement

tous

impulsion

que

l'esprit

la Parole,

sous la mme
partout
les organes
de
chargs

pas

que
ne sont

pas

tous

sous

les ges,

de

ternel

principe

les mmes

les climats;

humain

chez

mas

modifie

reson

selon

temporel.

Le signe
signes

que

se borne

aux inflexions

d'inflexions

possibles.
ont distingus

Les

les

qui
peuples
en les reprsentant
comme
ht

du

et s'il ne se prsente
les mmes
c'est
attributs,

le produire
au
tous les peuples,
oivent

icnt

on

des

par

le voit

dans

de l voix. Il y a autant
de
simples
sont en petit nombre
Ces inflexions
de leurs

caractres

ceux

rieures
ont

appliqu
le voit chez
gyptiens

qui,
une

srie

les
qui

hiroglyphique,

indtime

Chinois,
possdaient
devaient

de

tre,

sont

racines

toutes

des formes

monosyllabiques.

extleur

comme
composs,
intrieures.
images

constituent
Leur

on
Les

et la combinaison

en effet,
qu'ils Ftaient
du Monde.
le plus clair
entr'eux

ont

possdons,

ainsi

Les

choses,

entr'eux,

combinaisons,

ses
perfectionn
la fois le signe littral

Les diverses

des

caractres

ont

le peuple
des signes
combinaisons

temporel

que nous
le rapport

sous
du langage,
avec ces mmes
les confondant

le perfectionnement

diverses,

de se lier

susceptibles
littral

l'alphabet

combinaisons

nombre

pour

les
est
s5.

l'tat

~<-in<'s;
born

GRAMMAIRE

.96
car il ne peut
deux

d'une

C'c~t

toujours

risent.

Platon,

une

par

au plus

gnrique,

d'une

espce,

de la pense
les ides gnrales
avait

particulires,

elle ne
origine
les
toutes

leur

s'appliquant

mme

mme

nature.

se particula-

qu'elles
comme

raison

entre

possibles

Dans

restriction

qui considrait
aux ides

antrieures

prexistantes,
relativement

mme

La vgtation
se conoit
qui les exp nncnt.
le chne
l'arbre
le vgtal avant l'arbre,
avant le chne,
le vgtal,
On voit l'animalit
avant l'anitoutes
les espces
particulires.
des

la formation
avant
avant
~nal,

l'animal

loup

avant

mme

et leurs
donne

ou le signe

le loup,

avant

le quadrupde

le quadrupde,
ou le chien,

le renard

aussi

Les

mots

avant

Au moment

races

le

diverses.
a la racine,

naissance

il pro-

la relation.

ides

des ides gnrales,


qui se distinguent
s'agdes racines
idioprimitives,
qui ds lors deviennent
du signe, se combinent
entr'elles,
les modifications

particulires
autour

glomrent

reoivent

matiques,

forment

cette

foule

le verbe

Cependant
une forme

de mots
unique,

que

les idiomes

de l'homme

l'a senti

verbale

en

est pntr.

noms

qu elle

qu'il

circule.

Mille

divers

se partagent.

sous-entendu,

jusqu'alors

son essence
et parait
analogue
une rvolution
brillante
a lieu dans

poque,
vie

vague et
d'une
forme,

mme

choses

et

ide

qu'une

prsentent

duit

et un vocal

consonnans

signes

au de 1~ des combinaisons

s'lever

jamais

HBRAQUE,

dans

s'approprie

le discours.

la Parole
La

A peine

substance

anime

A cette
l'esprit
La

s'allume.
des

deviennent

verbes

particuliers.
Ainsi,
distingue
vement.

la Parole

le genre

par

Le verbe

le temps
de la volont.
par

ces deux

est divise

se laisse

et par

parties

et par

le nombre,

affecter

la personne.

Le signe,
du

en substance

qui

discours,

et en verbe.
la qualit

par

par le mouvement
Il se prte

transmet

toute

les dirige

dans

aux

La substance
et par
et par

ditcrentcs

sa force
leurs

se

le mou-

la forme,
afcctions

a la relation,

mouvcmcns,

lieet les

cuusHul.
Tout

dpend

ensuite

de l'tat

temporel

des

choses.

D'abord

mille

CHAP. X, V.
Idiomes

dominent

sionomie

locale.

sur
Tous

mille
ont

de

points

leur

gnie

sante

'97

la Terre.

vers

de l'ocan,

se heurtent

et confondent

Une

plus

se propage.
Les
sont nombreuses,

et se mlent,

tendue
sons

se forme.

s'adoucissent

lgantes,

facilit.

ont

leur

Mais la Nature,
particulier.
de rtre
des tres,
reoit

a l'impulsion
unique
qu'elle
l'unit.
Les peuples,
les uns
pousss

langue

Tous

les autres,

obismarche

comme
leur

les vagues
idime
natal.

Cette

s'enrichit,
langue
le frottement.
Les

par

phy-

se colore,

e-

expressions

La pense
nergiques.
s'y dveloppe
docile instrument.
Mais une,
deux,

avec

un
Le gnie y trouve
trois
rivales
se sont galement
le mouvement
formes
langues
qui porte
l'unit
au lieu de quelques
continue.
faibles
Seulement,
peuplades
se heurtant,
entires
ce sont des nations
dont les flots maintenant
au midi,
et de l'orient
a l'occident.
se rpandent
du nord
Les langues
se brisent
les existences
comme
Leur fusion
a
politiques.
lieu. Sur leurs dbris mutuels,
et d'autres
et d'autres
s'lvent,
nations,
dbords,

domine,

de plus en plus tendues;


dont la langue
enrichie

passs,

fille

langues

page

de proche

0 France!
sacre

et juste

pour

les ramener

hritire

en proche
A ma

tous

Patrie!

de

de tous
et envahit
es-tu

les hommes,

a l'unit

jusqu'

de la Parole?

toutes

C'est

tes

les idiomes

une

seule

dcouvertes
du

Monde,

Nation
des

ges

se pro-

la Terre.
tant

destine
a-t-elte

ce qu'cnun

reu

ta langue,:
de gloire?
du ciel assez de force pour

le secret

de la Providence.

LA

LANGUE

HBRAQUE
RESTITUE.

PREMIREPARTIE.
~?0\

RACINE

~~E

~r~,

AI(~TJ~S.
RACINES~J~AQUES.

~MM~<M~<<<~<~<<W'<W~M*M*

AVERTISSEMENT.

et sur la force du signe,


ApRES tout ce que j'ai dit dans ma Grammaire,
et sur la manire dont il donne naissance la Racine, il me reste peu de
le plus fort que je puisse employer
en faveur
chose ajouter. L'argument
des vrits que j'ai nonces ce sujet, c'est sans doute le Vocabulaire
qui va suivre. J'ose me flatter qu'un Lecteur attentif et sagement imml de quelque plaisir,
partial ~ne verra point, sans un tonnement
et toutes monosyllabiques,
natre
quatre cinq cents racines primitives
sans effort de vingt-deux signes, lis de deux en deux, selon leur nature
et
vocale ou consonnante,
toutes des ides universelles
dvelopper
aussi simple qu'inet prsenter
un moyen de composition
puisable. Car, comme je l'ai dj dit, et comme j'aurai un grand nombre
d'occasions de le prouver dans mes notes, il n'existe pas un seul mot,
au dessus d'une syllabe, qui ne soit un compos drivant d'une Racine
fcondes,

d'une voyelle-mre,
d'un
l'adjonction
primitive~ soit par l'amalgamme
leur fusion
ou de plusieurs signes, la runion de Racines elles-mmes,
lune dans l'autre, ou leur contraction.
et cette
cette uniformit
dans les principes,
Cette grande simplicit
dans les dveloppesret dans la marche, cette prodigieuse
fcondit
mens, avaient fait penser aux anciens Sages de la Grce, porte de
et d'apprcier
les restes du dialecte sacr de l'Egypte,
que ce
dialecte avait t l'ouvrage des prtres mmes qui 1 avalent forg pour
l'allure irrgullcre
leur usage particulier
ne concevant
pas, d'aprs
qu'ils voyaient suivre l'idiome grec et mme l'idiome vulgaire alors
connatre

livre son
en usage dans la Basse-gypte,
qu'une langue quelconque,
Leur erreur
ce degr de perfection.
propre essor, pt jamais atteindre
tait jusqu' un certain point excusable.
Ds ne pouvaient
pas savoir,
de moyens de comparaison,
quelle est l'privs comme ils l'taient
mre et
norme diffrence
qui existe entre une langue vritablement
T. t.

AVERTISSEMENT.

une langue qui ne l'est pas. Le mrite des prtres gyptiens n'tait point,
comme on le pensait,
d'avoir invent l'idime antique dont ils se servaient en guise de dialecte sacr, mais d'en avoir approfondi
le gnie,
d'en avoir bien connu les dmens,
et de s tre instruits les employer
leur nature.

conformment

le Vocabulaire
radical que je lui
jugera bien en parcourant
donne, et que j'ai restitu avec tout le soin dont j'ai t capable, quel
la langue dont
degr de force, de clart, de richesse, devait atteindre
illbrmait
la base; il sentira bien aussi de quelle utilit il peut tre entre
Le Lecteur

les mains

l'ocurieux de remonter
sage et laborieux,
rig!nc de la Parole et de sonder le mystre,
jusqu'Ici gnralement
mconnu, de la formation du langage. Mais cot du pont que j'ai lve
sur le torrent des sicles, un abune assez profond
s'est creus
je dois
le

d'un

il

signaler

sa

homme

Le voici.

prudence.

Il n'est point pour l'homme


de principe universel. Tout ce qni tombe
relle et
sous ses sens, tout. ce dont il peut acqurir une connaissance
est divers. DiEU seul en est un. Le principe qui prside la
positive,
le mme que
de l'hbreu
n'est
donc pas universellemeat
formation
ou de
du chinois, celle du samscrit,
celui qui prside la formation
Quoique issus d'une source commune,
langue semblable.
des langues diferent. Parce
constitutifs
qui est la Parole, les principes
forme de tel ou tel signe, renferme telle ide
qu'une Racine primitive,
gnrale en hbreu, il n'est pas dit pour cela qu'elle doive la renfermer
Cette mme Racine peut, au
en celte. Qu'on y fasse bien attention.
toute

autre

et cela arrive presque


touIde oppose;
avec celui
jours lorsque l'esprit d'un peuple se trouve en contradiction
d'un autre peuple sur le sentiment
qui fait naftre l'ide. Si un jeune
chaune par la lecture de mon Vocabulaire,
homme,
voyant les d
contraire,

dvelopper

veloppemens
dcouvrant,
l'hbreu,
connat,

toutes

une

les plus tendus suivre les prmisses les plus simples, et


au premier
irrsistibles
entre
coup d'ceil, des rapports

sa propre
s'avisait

les autres

elles

ou modernes
langues anciennes
est la langue primitive
que l'hcbrcu
il se tromperait.
Il imiterait
cette
descendent,
langue,
dc croire

qu'il
dont
foule

AVERTISSEMENT.

le vaste plan sur lequel


sans connatre
voulu la renfermer
dans la sphre
ont toujours
travaille la nature,
Il ne suint pas d'avoir saisi le contour
troite de leurs connaissances.
d'un tableau. Il n'y a
l'ordonnance
d'une seule figure pour connatre
d'rudits

systmatiques,

qui,

rien de si faux, sous quelque


dont on
sentcuce passionne

point
a

voulu

de vue qu'on l'envisage,


que cette
taire un axiome philosophique

de l qu'on a biti tant d'<~ <o


f/~ce <w~e$. C'est cn partant
diiices htrognes
sur les sciences de toutes les sortes.
Le Vocabulaire
radical que je donne est celui de l'hbreu
il est
donc bon premirement
secondement
pour l'hbreu
pour les langues
quitlcnnentalammpsoucbe,telle8quet'arabe,lecopte,lesyriaque,etc.;
mais ce n'est qu'en troisime lieu et d'une manire indirecte qu'il peut
servir fixer les tymologies
du grec ou du latin, parce que ces deux
racines de l'antique celte, n'ont avec
reu leurs premires
que les rapports de concidence
que leur ont donns le principe
des peuples
universel de la Parole,
ou le mlange accidentel
car le
au chinois,
l'hbreu,
au samscrit,
celte, semblable
pour tout ce qui
langues,
l'hbreu

ayant

dcoule

du principe

par le principe
Le franais,

de la Parole,
de sa formation.

universel

en diffre

essentiellement

particulier
issu du celte par ses racines les plus profondes,
modifi par une foule de dialectes, faonn par le latin, par le grec, inond
refaonn
par le goth, ml de franc et de tudesque,
par le latin, reavec tous les Idiomes voisins, le
poli par le grec, en lutte continuelle
de toutes les langues aujourd'hui
existantes sur la
franais est peut-tre
face de la terre, celle dont il est le plus difficile d'assigner les tymo cet gard. Cette
logies. On ne peut agir avec trop de circonspection
est belle
mais sa beaut ne tient point sa simplicit
au conC'est mesure qu'on s'clairera
traire, il n'y a rien de si compliqu.
sur les lmens qui la composent,
de leur
qu'on sentira la dinicult
langue

II faut beaudes ressources


inconnues.
analyse,
qu'on y dcouvrira
coup de temps et de travail, avant de se mettre en tat d'en donner
un bon dictionnaire
Avec moins de connaissances
tymologique.
peut
tre on parviendrait
l'origine de la Parole. Trois langues bien con-

a.

4
nues,

AVERTISSEMENT.
l'hbreu,

le samscrit
mais pour
il y faudrait

y conduire;
du franais,

et le chinois,
comme je l'ai dit, y
peuvent,
dans tous les dtails tymologiques
pntrer

fond
joindre encore le celte, et connatre
tous les idimes qui en sont drivs, et qui, directement
ou indirecont fourni des expressions celui des Gaulois nos aeux, des
tement,
Romains
nos matres,
ou des Francs
leurs vainqueurs.
Je dis connatre

fond,

car des grammaires,


et des vocabulaires
rangs dans
une bibliothque
ne constituent
Je
connaissance.
pas une vritable
ne puis mieux prouver cette assertion qu'en citant l'exemple de Courtde-Gbelin.
Cet homme laborieux
entendait
bien le latin et le grec,
il possdait sur les langues orientales une teinture aussi forte qu'il tait
mais comme il ignorait les langues du nord
possijlc de son temps;
de l'Europe,
ou que du moins leur gnie ne lui tait ni familier ni
ce dfaut empcha
prsent,
toujours
qu'il ne saisit dans leur vrai
jour les tymologics
fut un cart
carrire

Le premier
franaises.
pas qu'il fit dans cette
ridicule qui l'et entirement
discrdit
s'il et

rencontr

des gens capables d'en dmontrer


l'vidence.
II dit, par
tait une sorte de phrase elexemple, que le mot franais abandon
et qu'il sides trois mots -ban-don;
compos
liptique et figure,
gnifiait un don fait ban, prenant le mot ban pour le peuple, le public. Mais outre qu'il n'est pas vrai que le mot ban ait signifi peuple
dans le sens o il le prend, puisque son tymologie
ou public,
prouve
ou gnral
qu'il a signifi commun
(*) il n'tait pas ncessaire d'iune ellipse de cette force pour expliquer
Il suffiabandon.
maginer
sait pour

cela de savoir

primant

tout

ce qui est li,

disons

encore

(*) Nous
mer
ce qui
marque

que

est

fc~/MHM.

le mot

banal

pour

Il est

retenu,
expride re-

digue
&<!nJ remonte
& la racine

caracgallique
Z~</<,qui, JaMsuMset'sreatremt,
trise
tandis
K~e~MMC~
que ses analogues
c<MKMt< et gnral
la ras'attachent
l'un
cineceltique
ue la racine
ces deux

G~~M,

t~~M

grecque
r,
racines
caractrisent

~7Z<~ est une racine exet que le mot o~/z ou


~et/'o~

que dans le tudesque

ou ~um,
qui

en ddive

galement

e).i'aaor
une

femme,

et

tout

ce qaise/CM~,

tMMMt~Me, ou g~o<&
gallique, uw on 2u~ en grec,
de relatiou
servent galement
adverbiale,
pour exprimer
signiRe .MM', se
grecy~t~
,/c/MNte, et le' mut o<KMt,
mand moderne
tient la nu!
plique

f~MM~

McoM-

~M en celte
cum en latin,
ou
dsignative
avec. Le verbe
M<mef, p/e/tjne
qui dans l'aUeme rach<e,

tout ce qui est e<W!/HM~ g<<

s'ap-

AVERTISSEMENT.
o~/c~ analogue l'hbreu
aux mots, exprime absence.
~c/

~M,

est une ngation,


qui, tant ajoute
ou
En sorte que le compos &o~f~
est le synonyme
exact de
avec la voyelle redondante,

ou e~~M~e~e~.
nos expressions,
dlaiss,
Court-de-Gbelin
fit une faute encore plus grave lorsqu'il
racine
d'une prtendue
drivait
que le mot franais ~c,

crivit

primitive ~c~ ou ~e/~ qui, selon lui, signifiait l'eau et tout ce qui est limcar comment
oucomme cet lment
pouvait-il
pide et transparent
blier que dans la langue celtique et dans tous les dialectes du nord de
/you~<~
1 Europe, la racine
dveloppe
et signifie,
les ides de l'Etre en gnral,
de 1 homme en particulier,
et devient mme une sorte de
suivant le dialecte, ce qui cs~ ce qui~
verbe auxiliaire pour exprimer cequise/~
? On a del peine leconcevoir.
a pu s'garer ce point en
Or, si un savant aussi recommandable
des tymologies
franaises, je laisse penser ce que pourraient
faire ceux qui sans ses connaissances
acquises voudraient
risquer cette
carrire.
traitant

Rien de si utile, sans doute, que la science tymologique,


rien qui
ouvre un si vaste champ la mditation,
des
qui prte l'histoire
peuples un lien aussi sr; mais aussi, rien de si difRcile, rien qui demande des tudes prparatoires
si longues et si varies. Lorsque,
le
mots de grec et de
sicle pass, un crivain joignait au latin quelques
il se cro
hbreu,
tous ses pas taient autant
mauvais
mier

entrevoir

capable de faire des tymologies;


a t le prede chutes. Court-de-GbeUn
l'immensit
de la carrire.
S'il ne l'a pas parcourue,
ait trs

il a du moins

eu la gloire de la dessiner. Malgr ses dfauts et ses inadvertances


il est encore le
libert,
que j'ai relevs avec une impartiale
seul guide que l'on puisse suivre, pour tout ce qui se rapporte
aux
maximes gnrales,
et aux lois observer dans l'exploration
des langues.
Je ne conois pas comment
un crivain qui parat runir autant de
connaissances
un
positives que celui qui vient de publier en allemand
livre plein de vues excellentes sur la langue et la science des Indiens (*) y
C) Uebtc M< S<)M<~

nn~ SM~tt

Der ~r.

vol. in-8". ~M~

1808.

AVERTISSEMENT.

peut avoir mconnu


donner constamment

les premires
au point de
rgles de l'tymologie
des mots de deux,
pour des racines du samscrit,
de trois et de quatre syllabes;
ou feignant
ignorant,
d'ignorer
que
toute
racine est monosyllabique;
il
je conois encore moins comment
n'a pas vu que, dans la comparaison
des langues, ce n'est jamais le commais la racine. Le samscrit
pos qui prouve une analogie originelle,
a sans doute de grands rapports avec l'antique celte, et par consquent
un de ses dialectes; mais ce n'est
avec le tudesque,
pas en interrogeant
de mots composs
une trentaine
de l'allemand
moderne,
qu'on les
ces rapports.
Il fallait pour cela descendre
racines
jusqu'aux
primitives des deux langues, montrer leur affinit, et dans des composs
invitablement
divers, distinguer leur gnie dnrent, et donner ainsi au
prouve,

et a l'historien,
des matriaux
philosophe
pour pntrer dans l'esprit
des deux peuples, et noter leurs rvolutions
morales et physiques.
Mais ce serait sortir de mon plan que de m'tendre
davantage sur cet
a t de montrer
la
objet. Mon seul dessein dans cet Avertissement
de la science tymologique,
et de prmunir,
autant qu'il est en
contre les mauvaises
moi, un lecteur
trop ardent
qu'il
applications
et les erreurs
aurait pu faire, en gnralisant
des principes
particuliers,
dans lesquelles trop de prcipitation
l'aurait pu faire tomber.
difficult

~n~M~o~M

dont

il est fait

usage

Ar.arabe.

dans

ce f-ocabulaire

Eth.thioptqne.

7!. e<MK/).racine
R. intens.
R. onom.racine

Hb.hbreu.

S.sigae.

Syr.<syriaque.
R.raciue.

SS.signes.

Gh.

RR.racines.

chaIdMqoe.

V.voyez.

racine

ro!dK'a/.
compose.
inteusitive.
onomatope

~j~MM~~I~~j~lj~t~ll~

RADICAL

VOCABULAIRE

ou

SRIE

DES

RACINES

HBRAQUES.

M A.

K. A. Premier

3K.AB.

de l'alphabet
les idiomes
connus.

dans

tous
presque
Comme
image
symbolique,
sente l'homme
universel,
l'tre

main,
Dans

il reprle genre hude la terre.

dominateur

son

acception
il caractrise
l'unit,
le principe
abstrait

d'une

signe,
la stabilit,

puissance,

chose.

Quelques
grammatistes
aussi la facult d'exprimer

Em-

il

exprime
la continuit.
lui

la

tant

1 article

au commencement

mots.
une

Les rabbins
sorte

d'article,

d'o

dcoulent

ides de cause

sieurs

idiomes

lement

dans
s'est

le persan

applique

en

H,
emphatique
qu' la fin des

comme
remploient
et lui donnent
le

sens que nous donnons


la rela*
tion (tsignativc
. Il est souvent
ajout
en tte des mots, en qualit
de voyelle

mme

les rendre
redondante,
pour
plus
sonores
et ajouter
leur expression.
Son nombre
est .
arithmtique

produit
toutes les

Dans

spcialement
comme principe

Un

dsir

d'avoir

En rflchissant
diverses,

les ides

plu-

et principa<~<.(, cette Ra-

aqueux
la fructification
universelle.
Toutes

dtermi-

gnrative.
antiques,

runi

de volont

productive,
de mouvement

l'lment

une sorte de superlatif;


mais
arabe,
ce n'est qu'un rsultat
de sa puissance
comme signe. 11 remplacequelquefbis,
mais rarement

Racine

cine

donnent
comme

une

efficiente,
de force
nant,

hiroglyphique,
le point
central,

comme

ploy

-tSS. AB. Le signe potentiel


celui de l'activit
intrieure

caractre

de

de ~M~VH~

un pre
un fruit.
sur ces significations

disparaissent
qui d'abord
on sentira qu'elles dcoulent

parates,
l'une de l'autre

et se produisent

mu-

tuellement.
L'ar.

<~J

renferme

toutes

les si<
t
hbraque.
et ~t~-

de la racine
gnifications
Comme nom, c'est MM/
et ~y~MC/~a~/t;
~~TM~ M~~M<

et produit;
tout ce qui est producteur
et verdit
sur la
tout ce qui germe

30R.ABB.

~.A~.

terre.

Comme

(*), c'est
un but desir,

ver~e

de A"~<~vers
fc~r/<~

l'action

~SS.

AG.

de pro-

sage
dans

caractrise
qu'en
composition,
son acception
une
primitive,
agissante
qui tend s'augmen-

etc.

revenir,

~!< ou M~
(jR. M/.) tout ce qui
croit et se propage
la vgtation,
la ~~TMM~OM.
3!1K.
J

co~Mp.) Toutes

(~
<~

OMOMr,

tion,

de bienveillance.

de

vie

la

sir cf
le

~C/~MZ-

C'est

donne

n qui

mouvement

de

en
sens

celle

d-

la R. ~K,

dans

d'expansion

transforme
le

le signe

l'ide

~<w~ renferme

d'aprs

les ides

~/M~<~M,

C'est

d'amour.
une

vie

une volont
M)paM~ qui
dsireuse,
cherche
se rpandre
au dehors.
C'est, dans un
31K. (~. comp.)
sens

tendu,

la

universel,

~w~s~ie

dans

/~<&on~~

une

cavit,

Pour

(")

la forme

un

nier

caractre
en arabe,
forment,
ne sont
Ces verbes

au

sens

une

cette

<~

il suffit

de supposer
C'est
douM,
ainsi
tous

les verbes

point

considrs

fausse
doit
mair

le derse

que
radicaux.
comme

du

v~rbe

faire,.
qu'ils
~Jm9
C'est en partant
type verbai.
toute
racine
supposition,
que
trois

caractres,

possder
iens hbraManstaieatpur

iMttretesyraicsracinesdeialanguehbra'tque.

d'u-

n'est

L'arabe

zinc ~~KMt, #J exprime


une CCr~MOMM, M/M WC C.fC<!<<~0~.
un
~K. Le chatdaque
JO~ signifie
o~y~
tendu
Fhbreu
~pc,
~K,
un noyer

l'arabe

.~(
tant

ide~~KagTM~MC~
morale.

renferme

toute
que

physique

que
selon

tK.AD.

Cette
de

signes
sibilit

la puissance

physique,

distinct,
L'ar.
straite

!es

posent
de,cette

seul,

tout objet
indique
extrait
de la multitude.

conu
et comme

d'une

manire

ab-

relation

adverbiale,
une potemporel,
lorsque,

quand,

& puissance
de la division,
/MM~
MM~C~M/M<<0/t, MM<M07~/Mrelative,
m<M<.
T)K.
cause

(J'
ou

chose

une

co~. ) Ce qui se fait


l'occasion
d'une
autre
a~j!/ie,

la

(A
co~Kjp.)
de puissance

force,

une

une

chose,
ide

Toute

de

<& H~'c~t~*

voyez~
MiS.

AH.

verba!e

que les gramvenus a mcon-

des
compose
et de la divi-

racine,

occurence.

grammairiens
arabes;
mais,
comme
et pour
dfectueux,
w~M
sourds.
Ces gramappels

cet te raison,
ne regarden
t comme radicaux
mairiens
formes
de trois
verbes
caractree,

comme

selon

partes

contraire,

forme

outre,
-t

racine

qui

<<MdM~MC.
*~M. Toutcequimaned'unechose:

plus

etc.

vase,

concevoir
verbale,

radicaux

le ventre,

c'est

restreint,

un

ter.

racine,

un point
exprime
f~ue dtermine

de l'univers,
MM6<~M'C
/'Q?M~O~~Mg,
le Monde,
le MM~aM
<M,
prit

chose

Cette

la

qui

tymologique,

AH.

n~.

Principe
~aqueite

terjective
ks mouvement
t.uit

ceux

qui

vocal.

Racine

s'attachent

intous

de l'me,
passionns
naissent
de la joie et dn

AUR.

~M. AH
de la
que ceux qui manent
plaisir
C'est l'oriet de la douleur.
tristesse
toutes
les relations
interjecgine de
tives
par les
M~ee~o"~
appeles
dit
l<es interjections,
grammatistes.
envaries
Court-de'Gbelin,
peu
tr'elles

l'infini

le sont

le son,

par

de force avec
le plus ou moins
elles sont prononces.
Suglaquelle
t jEournie8 par
gres
par la nature
elles sont de tous
l'instrument
vocal,
par

les lieux,

tous

les temps,-de
les peuples;

elles

forment

Il est inutile

universel.
le dtail

de

leurs

de tous

un langage
d'entrer
dans
di-

modiScations
1

AO. Le signe potentat


S. convertible
universel,

celle
et la plus difRcile concevoir
de M)&M~p; mais non de volont dtermine
ou nanueste,
mais d voet considre
inen puissance,
de tout objet. 'est, &!
dpendante

lont

fO~OM,
OU.aCM&S~OM~O~
l'acM~. L volont
dtermine
tion de ~o~/oM*, de <~erer, de ~n<~
'l'
vers un objet. V. la R. tu
ou ~K

M~
te

?6

La volont
du

volont,

de la
~o~
pat ia relation

dsM',

reprsents

adverbtafo&.V.~a~
3nK.
(jK, con~)
?~r/a~FM~

manues-

Lotion

de~OM&t~

<e c~
V. !aR
lieu iev,

~nn.
(~.
co~p.)
6xe,o& t'on !'gtd~~w~ho~K,Mn<e~
V. laR.
.)'
T.

t.

runi

W.

au

du
image
qui joint le nant
l'une des racines

noeud

mystrieux
l'tre, constitue
les plus difnciles

cbncevoi!'

que
A
hbraque.
puisse offrir la Langue
le sens se gnralise, t
mesure
que
on en voit natre toutes les ides d'a~
de passion
concupiscible,
ptance,
de desir vague
. mesure qu'il se reson n'y dcouvre
treint,
plus qu'un
et de doute,
d'incertitude
sentiment
qui s'teint dans la relation prpoM'
tive CM.
& exactement

L'ar.

verses.
et celui de la
MU. Le S. potentiel
une R. dans lavie runis/ferment
quelle rside l'ide l plus abstraite

(jR.

1~ mme

c(M~.) ~~s~r

sens.

lissant

.rintrie'T.V.a'R.
*t'S<. (jR. coa~?.)

~arag~sam

al'extrieuf.V.
~!)H. (JK. )CM~o.) L'action d~p~
de <&~TC7', de &?M~ avec ~<M~
jMM. V. la R. nK<
T~H. (~~OM~ ) -R~ ak~tr
dan~'espace)
tion adverbiale
(JR

reprsent
~M~~
)r~

V.

s'lanant
par la raia
6~~

se perdant
noui$saat,
dans
R.
dan&
M~a~! V.
~K.

R.
s'va.
fagMe,

d'<M~
rt1p
L'action
(~ cb~.)
Ifaction.d'~tra~
V. la
ner dans sa volont.
R.
L'action de A~
V)t<. (.R. co~.)
un but dsir. V. lt
d ~~M~ vers
R~K.
son

(JR. coM~.) j~ d<?~' hyr


mouvement
propre,
produisant

J'<~<'Mr,

le feu, tnutceqm~a~

10

f~R.

AOTH.

tant au propre
brle,
V. la R. 1K.

4-

M~.AT.

qu'au

ngur.

L'action
d'~fwr
(J. co/~p.)
Zf ?M~MC<~M/r, la mme volont,
de
V. la
con~~7M/ d'~rc du ~~Mc c~.
rf!!<.

R.r~.

7N.

AZ. Cette

racine,
peu usite en
un point fixe dans
dsigne
ou de la dure; une distance
On Fexpnme,
dans un sens

hbreu,
l'espace,
mesure.

restreint,par
l ou alors.
L'ar.

les relations
~

de pulsation,
de
d'agitation,
de mouvement
boUtUonnemnt,
gOn l'emploie,
nrateur.
comme verbe,
dans le sens de cfo~MSMr M~~MM'y~;
/OFM~r. Le ch. j~K exprime un mouvement d'ascension
d'apMs lequel une
chose se place au dessus
d'une autre
par suite de sa pesanteur
spcinque.
toutes
X/th. ~HH (<~M) dveloppe
les. ides <MrMM~
a!<~HM!~o~
t

t~
~C~M~)~M<X<M~
l'action d'un
pt'oprement
~M: qui ~'exhale et cherche son point
le moud'quilibre
? c'es~ au 6gur,
du feu; de l'ther,
d'ascension
vement
~*)H. ~st

guides

gazeux

nB~.
celui

en gnral,
"r.

''
AU. Le signe
de l'existence

'y
'J 'I~

potentiel
runi a
lmentaire
n~

!mage du travail de la Nature~


naissance a une R. d'o se tirent
les ides d'quilibre,

plus ou moins
alors toutes les ides
devient

le nom

le feu,

le foyer.

d'galit,

donne
toutes
d'iden-

une

action

Elle iburhit

et
d'excitation,
du lieu o s'allume

nK

MM<M!7M~!cr~,
un parent,
~OC~, un ~OM<M le foyer commun
o l'on se rassemble,
L'ar.

renferme

tribues

'J caractriseunesortedetoco-

et peint
violente.

~H,

logues

adverbiales,

motion,

des

le S. f~
dit, de fraternit.
Lorsque
caractrise
un effort,
principalement
la R. MjM prend
le sens de ses ana-

tous

at-

les sens

l'hbreu

K et *~nK. !7n.r~
toutes
les ides attachesUridentit,
/'MM~c.
'}!'?(.
Toutes les ides <oMC<OM~
~M7MH/ de rapprod'adjonction,
cA~/MM''

Un

~K'0~~

un jonc,

MM~

ZMM~.
(jR. co~'M~.) Toutes les ides
~n~.
4 'adhsion
~CgJ~Pn~e~MMM,
~b?M~'<~MM~ de runion,
de passes-

-yMM~
'tr!t<-

(~.

Tout

co~.)

ce qui est

a~M~ctM<o~]My'M:Mr;toutce
tout ce qui reste en
qui vient c~n~
etc.
a/7~

13~.

AT.

Cette

racine

ne se trouve

employe en hbreu,
que pour
un son, ou un mouve ment
peindre
lent
et silencieux.
L'arabe
i?( exgures

prime
rant.
MK.
~M~~ec

toute
Un

espce
murmure

de bruit

murmu-

M~~M~
un ~McZtaM&e~i!.

un

AL

~p.

AT. La

accompagne
puissance
une raforme
de la manifestation,
de celui
cine dont le sens trs voisin
nous

avons

nonce

la

que
mais
Ce

moins
n'est

mme

passion
comme
nous

tombe,

sentiment,
la volont,

senti-

un

sans

objet,

l'avons

qui
dans

vu,

que si la R.
dans son acceppar la relation

c'est

remarquable,

tj~ s'est

reprsente,
la plus abstraite

tion

dtermine.

c'est l'objet mme de ce


le centre
vers lequel
tend
le lieu o elle se fixe. Une

l'incertitude;

chose

<~e dsir,

ide

vague et plus
plus maintenant

une

ment,

la R.

dans

reconnu

se reprsente,
ou, la R.
prpositive
dans la mme
acception,
par la relation adverbiale
o~.
L'arabe
mme de la volont,
en se restreignant
dans la relation
adverbiale
oui. Comme
relation

sert

pronominale,

demeure,
tairement
a une
Tout

jet

o l'on

spar

d'un

centre
tend,
autre

de se runir

aussi

lieu.

Une

une ~MM/
l
eo~n~~
l
'r
lao~l'onagit.~
otd on
agit.
yK.
Toute
(~ co')
/)~M<A~

d'inimiti

volon-

tout
d'activit,
tout lieu distinct
~f~
o~ l'on

ide

trieure

du mouvement

de

effectu
par
3.

sur le centre

le signe

de

vo-

l'activit

in-

Une !'a~M~
une
(JR. comp.)
une contagion
tout ce
C~Aa~MOM~
au dehors.
V. la R.
qui se ~<~<~
*<K et !T~.
tivit
dans

Tout
un

centre
'sens

vautour,

une corneille

abstrait,

oM~

d'ac-

prcis
restreint,
dans

un

un sens

oM.

du
La restriction
(R. co/~rt.)
~H.
o et de quellefaon,
lieu, du mode,
une chose
agit,
reprsente
par les
relations
o donc
co~Madverbiales
7M<?~< <~~

V. la R.

'3j~.
7~.
Un blier,
(R. co~.)
l'ide
de force unie celle
Tout
(jR. comp.)
tout tre sortant

midable,
ture,
racine
mant

Mirt~
de desir.

lectuel

une

querai
s'tant

~'<M-

<f<mMM<K~'cr-

revtue

du

0,
signe collectif
une
volont
dsor-

exprimer
une chose
donne,
la terreur.

et

est;

C'est la
TMO~M~~ un gant.
comme
~K, considre
expriun centre d'activit
quelconque,

pour

ob-

objet forde sa ra-

un

s'est

qui

y~.
la R.

etc.

chose,

litif

C3~.

distinguer
les choses les unes des
et lorsque
autres;
cette racine est emen qualit
de verbe,
elle exploye
l'action
de se
prime
dans
ou
de choifixer dans un lieu dtermin,
sir une

contraction

t J

V. la R.

l'assentiment

exprime

~MM. C'est un effet

A~n.

L'absence

(jR. co~.)
constituant

capable

d'inspirer

de toute

ralit.

Le principe
~Teow~c.

intelJ'explila R,

les notes.comment
la R. '~K, a form
runie

dans

JR. cornp. ~K,


qui estdevenue
l'homme
iui.clicctue!.
bolede
r~(.

V.

(JH.

fo~.)

Toute

b.

la

lesym.
ide

de

ta

~M

COW~MK~
tout
lont

A~H.

~K.

de ~a'cA?
dans la voce qui est rude, ~~A~

c~

pre,

ACH. Cette racine,


compose
**1~.
et de l'asdes signes de la puissance
l'ide de toute
similation,
produit
de tout effort que l'tre
compression,
fait sur lui-mme
ou sur un autre
se fixer, ou le fixer. C'est une
pour
compacter,
centraliser.
tendance
Dans l'acception
c'est l'aclittrale,
tion de restreindre
et d'accepter.
Dans
te sens figur et hiroglyphique,
c'est
dn mouvement
le symbole
concen rapprocher.

tendant

trique,
vement

contraire

Le mou-

s'exprime

oppose 7!1 ou
II faut observer

comme

par

la R.

une chose

de la plus grande
attention,
la R.
que, dans un sens abstrait
*3H
la
relation
adverbiale
reprsente
oui,
et la R. ?K, la relation
adverbiale
KOM. t~a R.
encore,
dans
"M exprime
le mme sens, mais
~OMjr'&M~/c~
&HMcyM~<.
digne

L'ar. J~J renferme


comme l'hbreu
toutes les ides de pression,
de
"!j~,
compression,
de vhmence.
L'arabe
co~r~~
signine
"j~.
~cM~
Le syriamalice,
passion
que ?~0c~ est un nom du diable.
Toute
sque,
7~.

ide

de M(M~
AL.

Cette

de ~Mo&~ intrinetc.

de la puissance
et du
signes runis
mouvement
extenso
Les ides qu'elle
sont celles de i lvation,
dveloppe
de la force, de la puissance;
de l'tendue. Les Hbreux
et les Arabes
en
ont tir

s'lve

sur les

le nom

de

Dnsp.

7~. Dans le style hiroglyphique,


c'est le symbole
de la force excenc'est
trique. Dans un sens restremt,
tout ce qui tend un but, reprsent
ou adpar les relations
dsign~tives
verbiales
d, z~~ ~OM~ par, co~~
sur, dessus; etc.
L'ar. JH s'emploie
dsignative
ais le,
au, <~la

comme

universeUe

c'est

relation
en fran-

des;
<&<~ de
c~~?~ etc. Comme
verbe,
dans l'idiome antique,
l'ac-

il exprime
tion de se ~MM~M* !W~~MCH<~ d'aller
avec promptitude
d'un lieu un autre:
dans l'idiome
prement
vement.

moderne,
isigmn
prose &M~r par trop de mou-

H'KSM'M
) Dans son
c'est tout ce qui
excs d'extension,
e~<~MOa~j tout ce qui est vain, tout
ce qui s'exprime. par le&retations
adet

verbiales
?!'tM.

T~.

(R.

M&M~~o~j!,
Une demeure

MM~ rien

etc.

leve

une

'?1M. L'action

de s'~&'f<?r, de
de M?~~
tendre,
d'CR~aA~
t~M~.
~acc ou
'?~.

Toutes

les ides

s'

de

<~ ?~M<'Hr, d~~cMA<~ physiques et tuotules, de force extensive


et vgtative
MM ~/<<
M~ ~~Mvy
coK/M~

racine

AiL.

AM.

QK.

les ~o<MMa? de
un ~~Mcc;
le ~M~; etc.

un chef,
la porte,

runi
~e signe potentiel
elui de l'activit extrieure,
employ
donne
naissance
comme 8. collectif,
B~.

AM.

toutes les
qui dveloppe
ides de causalit
passive et condide force plastique,
de fationnelle,

une racine

cult

formatrice,
CM. Une

de maternit.
une

~OHCA~~ une mtropole,


une M~~
linefamille,
C'est dans

une matrice.

OTTg~M~ une
une KC&OM~
une mesure,
un sens abs-

la possibilit
conditionnelle
exMais remarprime par la relation
la voyelle-mre
quez que lorsque
j~
trait,

fait

place

rielle y,
pression

au

~.AN.

S. de la nature

la relation
adpoint,
pour exprimer
verbiale
matavec, !e S. de la nature
rielle y, avant
celui de l'activit
extrieure
ensorte
Q elle le prend aprs
que l'arabe au lieu
manire
inverse

de dire Qy,dit,d'une
Cette
diffrence
<M.
prouve
que les deux idiomes,
quoique
tenant
aux mmes racines, n'ont
point
t identiques
dans leurs dveloppemens. Elle montre
aussi que c'est au
ou

phnicien

l'hbreu

faut

qu'il

les origines
latines,
rapporter
puisque
le mot cum (avec) drive videmment
de Q~, et non de
<
inusite
C1K. Cette
modification,
en

hbreu,

le

fond

mat-

des

B~.

en

haldaque,

Voyez

alors

la R. Qy, perd son exconditionnelle


et dubitative
tBS.

signie
ch oses.

AN.

Racine

le sens positif exprims


onomatope,
qui
prendre
les angoises
de l'me,
la peine,
peint
par a(~e.
les sanglots,
Fanhelement.
renferme
toutes les signifiL'ar.
L'ar.
comme
verbe,
cations de la racine hbraque.
employ
C'est,
,J
~c~AM~.
comme nom, une mre, une ~~g'~ MM signine~M~
Toute
ide
de JoM~?/y~
dans un sens
~rMCsoe~ une oy~M;
pour

c'est la maternit,
tendu,
dont tout tnane, la matrice,
tient

la cause
qui conc'est lac-

comme verbe,
tout;
tion de ~'M'rJ'c.M'/M~
~</<?MoJc/~
de /?o~~ en
l'action de

comme rec~c~ de ~r~M* <~ cause;


c'est une sorte d'inlation adverbiale,
et conditiondubitative
terrogation
nelle exactement

semblable

mais, ce qui
ta racine
quable,

QH;

est
arabe

l'hbreu

assez

remar-

ne prend

de ~OKC~

<M/C.
Les
racine

signes
sont ceux

wo~'de
sa

qni composent
de !a ])nissancect

individuelle.

'l'existence
nent

de ~/a'/M/~<

ensemble

Ils

cette
de

dtermi-

la si<, l'ipsit,
ou /c
et bornent
l'tendue
de

l'tre,

circonscription.
'?t<t.

Dans

un

sens

~cndu

c'est

!a

~r/A~
dans
un
~c~'a/g
M~t'yc
c'est le fo~M de Jt'<'tre.
sens restreint
On dit en hbreu,
c'est
y~o<

AOUN.

i4
si l'on

comme

disait

ma

ce qui

de mes

la somme

constitue

facults,

MO circonscription.
en
J dveloppe
ides que Fhbreu

L'ar..
mmes
un

sens

~{.
racine

prsent;
elle se reprsente
afinque

Dans
ex-

actuel

le temps
de plus,
et comme relation

prime

les

gnral

cette

restreint,

le

adverbiale

en franais

par <yM~

DK.

AS.

breu,

o elle-est

la R.
universel,

le
a reu
elle de-

en gnral.
les ides
Dans cet tat, elle dveloppe
les plus opposes.
Elle exprime
tout
et rien, 7~/rc et le nant,
la force et
la
la ~y~M et le vice,
la faiblesse,

place par
les ides qui
base.

Dans

on a tir
la

deFetre,

en constituent
dans

la puret

de

sentir,

jus-

faire

manire

)
(~aM/~e)

etc.

AH.
son

ploy
Le ch.

exprime

~K

en
dans

onomatope
dfendre
pour
caractrise

composent,

une

T~C,

le nom

toutes

les

absolue

sens
un

celui
raciuc

le chai.

hb.
l'ar.

C'est
em~
<t
chose.

quelque
la matire

v-

une

dfense,
au
naissance

quisignine

Le signe

de

de la parole,
q'.l caractrise,
tout ce qui

tendu,
une
but,

fin

MK~A~-

la puissance
constitue
dans

un

conduit

une
quelconque;
ie style hirdg~y'

Dans
finale.
on symbolisait
phique,
cause

et

ironique.
APH.

il

des

de la terre, qui,
comme
la terre

inusite

mot

mais

le mot

R.

une

~K.
runi

o se prsente
absence.

base

en cela

exprimant
donne
rejection,

le signe de la mani~H. Lorsque


festation
le S. convertible
remplace
dans la R.
il en prcise
le sens;

partout

la

le samaritain

syriaque,
suivent
l'thiopique,

peroole

de faon nanmoins
prsenter
le contraire
de ce qui est
toujours
nonc
comme
rel
en sorte
que

de

antiques
mme de

encore

gtale.
L'ar.

r
~letre{'

partie

rem-

de celle

tant

Le

base.

l'es-

ces oppositions;
qu'un
certainpoint,
en clairant
ou teignant
la voyellede cette

cette

h-

Le ch .~DK a signifi
dans un sens
restreint
M~ mdecin
sans doute par
allusion
la sant dont il rtablit
la

un

1,

se dduisent

comme

en

offre toutes

longtemps
a conserv,
entire,
malgr
la dnomination
rvolutions,
avait reue.
qu'elle

la matire,
qui
sence. On pouvait,

mre

L'arabe

et de l drive

choses;
de 1'

daique,

hbraque,

peu usite
ordinairement

idiomes
plusieurs
de cette R. le nom

Terre,

TTcAM~e et la pauvret.
et cela, suivant la manire
dont Ftre est conu,
l'esprit
et Fidc que l'on attache
ou

la langue

Racine

considre

~MMr<'<yM<

Lorsque
~K.
signe convertible
vient le symbole

APH.

t~.

cette

racine

P~t.
par

d'une

l'image

AR.

APH.
roue.

Dans

toutes
en dduisait
Hguron
d'entranement,
d'emportement,
dans une sorte
veloppement
billon,
L'ar.

le style
les ides

yt~.

de tour-

procher,

une

est

le mme

racine

sens

L'action

M~.
tT~M~ia~cr,
~n,
un mouvement

l'hbreu

que
la relation

C~,
adver-

de eoMjMMie

une
dans

d'envelopper
de rotation;

l'action
l'action

avec l'entendement
Je/KOMpo~r,

de passionner,

etc.

de
ATZ. Toute ide de bornes,
V~.
de force rprimante,
de terme,
limites,
de fin.
en gnral
tout
exprime
L'ar.
ce qui est ferme
et restreint.
C'est le
Le ch.
central
des choses.
point
~
toutes
renferme
les ides de pression
La racine analogue
et de compression.
s'emploie

dans

l'idiome

toute
signifier
espce
et de ritration.

pour
redoublemcnt.
concevant

L'action

de

MM re-

<*M<'r, de ~v~vers le terme.

de ~oM~fr

onomato-

et y reprsentait
biale ~OM~MO~.
La partie de l'me appele
apBl~.
Dans
~w~~MO~
ou co~w~<7M/OM.
un sens trs restreint,
le M~~ dans
un sens figur la eo~y~.

arabe
derne

un <M~7<

cach,

etc.

les ides de
toutes
dveloppant
Dans
d'ennui,
d'indignation.
dgot,
le langage
elle tait reue
antique

de saisir

et trs

d'en-

pe,

dans

secret

t5

la

mode

en

usite

peu

composition.
Le mot

ide de vacuit.
hbreu,

hbreu

R.
en

except

signifie
proun &GMC~aKK?~
et l'arabe
prement
comme
verbe,
employ
dsigne
~t
tout
ce qui est nausabonde
et fait
lever

le coeur.

)!S.

AR.

suivre

Cette

sont

l'intelligence
signes

qui

~PK

racine

et celle

qui

trs

importantes
du texte hbraque.
constituent

celle

va

pour
Les
dont

il

ici, sont ceux de la puissance


s'agit
et du mouvement
Ils fourpropre.
nissent
ensemble
le symbole
de l'lment
et de
principe
quel qu'il soit,
tout
ou
style
sent

ce qui appartient
la Nature
en
hirogiiphique,
par la ligne

la ligne

circulaire.

cet lment,
Dans le
gnral.
droite,

tait

repr-

et

par
comme

")K, conu

le
lmentaire,
principe
indiquait
mouvement
et ~~{
direct,
rectiligne,
le mouvement
relatif,
curviligne,
giratoire.
Tout

En

comme reprracine
sentant
le centre,
le fond,
ou la proj~uueut
de
de uhu~es,
uu li'ou
un
uuuvc V~ uauli
dans
tntt:l;,
ton redoublement,
un lieu trs

Toute

ACQ.

p~.

lmentaire,

ce qui tient
tout ce qui

~OM/TSMa?, producteur.
JL'ar. J cf6'c le mme
breu.

C'est une ardeur,

au principe
est~orf,
sens qnc

uneimpulsion

M-

rh

16
en
c'est

un

dans

gnrt

ATH.

AR

1K.

sens

rstreint,

considr

et mme

stance.

raideur

amoureuse,
de se livrer cette

l'action

par r

ardeur,

des sexes.

la runion

tout
ce qui coule,
I.c
wt ~<M~a'M.

1K on ")j~. Tout
ce qui est fluide

/<
signifie
de
l'action

ou ~t<,
chadaqueIK,
")'
Z'y<'M, /r~'M/
~M~.
La

~1~.

/M~<re;

d'MM/~<w.

~r,

Zo
etc.

/M ~v~<*

~cXc~!c,

l'action
dM/
1
<Wt
yo~,

At

son excs
) Dans
(~ M~
les ides
cette R. dveloppe
de force,
<7t' MM?/f<F//OM.
<f~7M//b~,
un
~1)~. (R. co~tp ) Une &'MifM~e,

Le gnie
~H.
cette racine
avec

hbraque
la R. D~,

dre

ce qui sert
aux choses;

ce

Un

(JR comp.)
un 0/M<M.
(R.

attache

Un

coM~.)

~M~~&

ou en chaldaque,
~y?ic.

cow~.)

ASH.
la prcdente,
lmentaire
R.

Cette

ie symbole
quel
comme

actif,

mouvement
tendu,
tout centre

ceux

comme

est,

du principe
soit. Elle est

de la puissance
relatif.
Dans
un

c'est

tout

principe
une cir~

dployant
force relative.

Dans

c'est

/f feu

toute
conierence,
un sens plus restreint,

procit,
veloppe
tr'elles,

qu'il
la ligne circulaire
Les signes qui la
droite.

est la ligne
sont
constituent

trs

racine

(Z.

de M~'
ce

tout

tout

du

<oM<~r,

feu, ~H.
Jfn'//~
la

Ai!~)~C<

M~M<W.

celui

V'

et consi-

~e~<?M.
tout
ce

de donner

solde,

ment.

sens

L'action

(J

la majest,
~t~.
(~.
R.

cdre.

confond

son principe,
~Mf;
J~f,

la mobitit

~K.

r~.

du

lin,
l'tre
parait

sub-

se
qui
M~ dsigne
Cette
meut avec agilit et vhmence.
de celle
ide dcoule
ncessairement

7bM/!e/?no~~<z'~j~.
(J~.co~.)
tout M~CC~
~tOM. toute f~&H~OH,

et

est

qui
comme

~r!t<-

y~

la

en elle tout

~t <b/t<&Wc<R/
qui est cach dans

/M~M.
n~K

de toute

l'absence

L'ar.

'T1K-

ment,

dans

ATH.

CO~.)
/<~&<.

~KM~M-<?

CO~O.)

'~0~!W<

Le signe

potentiel

V. la

runi

<tc la sympathie
et de la rciconstitue
une racine qui denles ra~orts
des choses

!eur ~iit
mutuel,
relative
l'me universelle,
ouipsit
mme. Cette R. diffre
leur substance
leur

lien

de la R. ?R, ~n ce que Mite-l dsigne


l'existence
activie de retire, ie moi, et
son
t~d~tCBCs
dsigne
que ceMe-ci
passive
~M/

ou
suivant

relative,

le <o<

lad&nition

est ~p
?
des philo-

et MU est /'o~e~
K.antistes;
Tout ce qui ~ert <&' ccnae~i~,
tm.
c~ ~TM~e~,
de ~~c,
de type,
etc.
marque,
<
sophes

n~. Aourn.

~3

C'est t'tre disting~t


MH< ou fM.
ou manifest
ce qui
par son signe
est rel
consissubstantiel,
matriel,
tant. Dans le chaMaque
!t~
signifie
qui est, et 1~ ce qui M~M.
L'ar.

<(

ou

c~!

nn

mens

tique,

L'action

irrsistibles.

d ~Mr,
l'action

nir,

gradue, t
lieu un

de '<~w,
dc/~ro~de M~
de /M~ccw'r,
d'aller

de procder,
etc.
ar<'OM/, d'entrer,
tre

an-

dans ridimc
indique,
un mouvement
de retour.

L'ar.
K'.

un
irrsistible,
argument
une preuve;
comme
signe surnaturel,
verbe, c'est l'action
de convaincre
par
des signes
ou des argu
surnaturels,
nom,

de progression,
de marche
de venue,
de passage
d'un
de loco-motton
autre,

comme

indique,

DG.

CM

(R. co~/y~.) tout ce qui se ~V


en ~('M/pM~, se ~Mcn~'yA'~
etc., dans
un sens propre
V. la
MM<<w~Mw,
*1t0

R.
B. BH. Ce caractre
de consonne,

qualit
biale. Comme

la
reprsente
son habitation,

image
bouche
son

appartient,
la touche

vient
la-

intrieur.

Emil

ploy
signe
grammatical,
est le signe paternel
et viril, celui
et active. C'est,
l'action
intr!eure
l'article

intgral

ainsi

exprimant,
que
dans ma grammaire,
peu
ou les actions
mouvement
mais
cune

que

avec

plus

extraction,

de
en

et indicatif,

je l'ai expliqu
entre les noms

sQ.
rieure
image

nombre

B. Dn
runi

de force,

et sans

d'o
T.

t.

DB.

rieur,

et de boursounure

~3

ni division

arithmtique

signe
celui

de l'action

est a.

int-

sc tirent

toutes

les ides

ide

de vide

L'action

3*0.
vide,

toute

caf~

int-

extrieure.

de /'a?~7. En cha!-

daque,MHCOMK*r/~rc,
a le mme
L'ar. <}
d'tre

une porte.
sens.
intrieurement

image

<rMan~

de

vacuil.

DG.

Tout

tout

ce qui

c'estnourrit
agit l'intrieur;

car ~'est

ce qui
ici une racine

la R. ~H,

runie

-~ire,
des par-

Toute

Z<MC//<'

au-

de la puissance,
de la continuit,
se forme une

racine,

~~3.

prs le mme
l'article
extractif
Q,

ties.
Son

67<~?<
V. la Rac.

il

symbolique,
de l'homme,

comme

hbreu,

COM~.) tout ce qui deet qui se co~ro~M~/

'~t0.(A

en

compose
au S. J3.

de

en gnral
une
~} exprime
une vacuation
c'est dans
dtension,
dans
un sens restreint,
Faction de
.L'ar.

de laisser

/~?M~
racine

onomatope

cri sourd

d'une

Comme

faire.

catactrisc

voi& rauque.
C

!e

t8

"3.BD
BD.

n9.B.

TM, qui caract


rise tout objet distinct et seul, s'tant
vec le S. de l'activit int~
contracte
h-t.

La racine

rapide
qui <
qui ~MC/~0~ <& soi

nique. V. la A. ~n.
C!T3. ~R coMp.~ Toute chose qui
s'~cc
et s'tend dans tous les sens';
comme MK&~M~, MM/HMM~, et aussi

rieure,
compose cette R. d'o decou
lent les ides de sparation,
d'isol
de solitude,
ment,
d'indtVtduaUt,
1
d'existence
particulire.
De l'ide
JoMf~~M~c;
bouche qui

de ~o~&OM,
del !e sens
s'attache

la

R. dans
et par suite celui
idiomes,
plusieurs
de badiner
de babiller,
de bavarder,
de mentir, etc.
en paroles,
de habler,
/c mi<~ signifie proprement
c~K.c. Comme
&<M, f~M/rs
verbe,
cette racine
l'action
de
caractrise
disperser.
BH. Racine

onomatope,
qui
peint le bruit que fait une chose en
&
et qui, la reprsentant
s'ouvrant,
l'ide J'MR
o~A?, onre l'imagination
d'*MM

~oK//rc,

etc.

~FMC.

~R.

~-0'
J<ca/ew

cette

L'ar.

*Q.

un coips,
une troupe:
MM cMMMc~ quadrupde.

nait celle
d'ouvrir

qui ~fOM~o~
une jf~~eMF'~tt-

c'est au propre
V. a R. OU.
Tout

camp.)

proprement

BZ. La
.Q.
mouvementde

w<

objet

le doigt.

racine

qui

peint

tout ce qui s'lve

chercher

son point d'quilibre,


contracte
avec le S. de l'activit

pourr
s'tant
int-

toutes les ides qui drieure, fournit


de la prminence
coulent
que l'on
sur les autres,
de l'orgueil,
s'arroge
de la prsomption,
etc.
L'ar.

y; signine proprement l'action


de crotire,
de~?M~
de pousser des
n~e//07M.
tt3. L'action

au dessus

de s'~fc?'

des autres, de les mpriser, de les hutout


toute ide de d~aM,
FM~fr

une chose dont


tM~ Un c~/H~,
on ne peut sonder
la profondeur
tant au physique
qu'au,
moral. V. la
R. nn
L'ar.
comn~e racine onomatope,

objet de M~M.
t~3 (.R.w/c~M.)DanssapIusgrande
c~tte R. signifie dpouiller
intensit,

caractrise

les autres

Le mot
dsigne

l'tonnemenfet
arabe

qui
tout ce qui est tonnant,
sur.
tout ce qui cause l'admira-

prenant,
tion. Lh),

~~j~

signifie

r~~M<&r,

MM~~M/MM~.
M!3
~n~a.~
cause de sa pesanteur.
7n3.

la surprise.
s'en forme,

~R. co~y

et

biens
toute

droits

et de leurs
de l

pour se les approprier


Mle de &M<M.

L'ar.
'L

de leurs

yj

signine

Le mot
a le mme sens.
MM
un oiseau de proie,

~M~O~.
Le

n9<!B~
Y. la R. ~t.

Un muuvemeMt

le

HtH.

B.

en hbreu

Cette
qu'en

racine
composition.

n'est

usite

JL'cthio-

~n3.BL.

~.BL.

(AoAo) signifie toute espce d'acide et de ferment..


modans l'idiome
L'ar. 4J signifie,
pique

dernc,~ot<rJc~~MCM/r~

&'<rM.

~HP.
comp.)unfruitquicomFM<*y?c~ M~nr, qui est encore <rc<f
une
un fruit/wcocc;
par mtaphore,
chose qui ~/?~,

qui/a/~M~.

fruit
(R. co~/?JJ~Mtd'Uti
~3.
pour juger s'it est mr; et par mtatoute sorte cfc~<*WcMC<
phore,
"in3.
une

~R.

est c.MH?M~,

Un examen,
comp.)
et par suite, tout ce qui
~7*OMf<f, lu.

_V

La racine
Tj~l.
BT.
une

sorte

de bruit

~M) qui peint


sourd et de mur-

avec le S. de
mute, s'tant contracte
l'activit
caractrise
tout
intrieure
ce qui ptille,
tout ce qui tincelle;
c'est une locution

vive et inconsid*

futile.
re, un discours
L'ar. <
tout ce qui tranindique
che, tant au physique
qu'au moral.
caractrise
L'onomatope
qui tombe et s'pate.
Une
~M3.
~R. intens.)

tout

ce

saillie,

une ~HM*
t3*S.

~jR.co~o.~DMc~&/.Tout
ce qui jette des clats, des tmceHes.
Une ~n~aM~e,
du marbre,
etc.

'0,
d'une

BI. R. analogue
qui caracttisent
chose

dehors,
rapplique

qui

vient,

aux RR.)M3,*S~
le mouvement

s'avance,
s'ouvre,

principalement

pafat au
etc. Celle ci
au

de?ir

qu'on a de voir paraitre


arriver
un vnement,

une

chose,
exet qu'on

prime

par~M~a-J~H'M
V. la R.
coM~
~'3.
V. ta H. -Q.
co~
v. la R. ro
n~. ~jR. co~~j

:j3. B(IH. Laracme''t<qtudvelopp~


toutes les ides de compression,
s'tant runi au S. dci'activite
intrieure,
forme la R.
dont !e sens propre
estune/<K'/K)M,
sultante
d'une

rune/~M~OM,
treinte plus ou moins

l'arabe
forte, ainsi que l'exprime
De l
l'action
de cot<A'r, de se
Tout fluide
en eau, de/~CMn'r
tlune
~M~f
coM/~fc/Mn,
provenant

fondre

MM
un <0t
dbordement,
etc.
~//,
~/?&M~,
L'ar. c~ a exactement
lememe sens.
L'tat d'tre
resserr
par !a
*M
centriste
larmes.
douleur,
jusqu'aux
CM/~O~

J,H. BL. Cette racine


selon

deux

nranires

doit tre conue


de se composer

a R. 7K, qui peint


par la preMire,
la puissance,
etc. s'y trouve
relation,
runie au signe de l'activit intrieure
c'est le S. du mou3 par la seconde,
vement
extensif
-?, qui se contracte
dont l'emploi
avec 1~ R. K3,
est,
comme nous l'avons vu, de dvelopde progression,
etc: En sorte que
gradue,
c'est dans le premier
cas, une force
du centre
dilatante,
qui, agissant
Ic volume
la circonfrence,
augmente
per toutes
de marche

les ides

40

~a.BL.

pS.BOUN.

une espce
des choses, en y causant
de bouiHonnement,
de boursouflure;
tandis
mme

quedans!esecond,cestlachose
ou qui se
qui se transporte
sMts augmenter
de \obouleverse,
hunc.
Toute

?~

~yio/MH,

ide

~Ky~MM,
toute
~~oy~HCC;

ide

~C~e/MM~
<7<M~P,
<i!f.~aM~O~
</oK~CMr. Dans un sens ngur,
/ee
~~Me ~M~MMC, /C
~~MaZt~,
MTM~~C~C, ~S ~rbM/, D)EU.
L'arabe
sens

dans un
caractrise,
tout ce qui humecte,
~cn~ne, ramoMit, rend fertile
etc.

Jt~
restreint,

nouiUe,
a terre,

De rexcs
de
a~M.~
nat l'ide ~M M<m~M~, 1
rextension,
~<~o~,
J!~M<,
/syo~c'est tout ce qui est
</MM~
&t
~3.

~M/, ~~M~ ~K.KM/~ RiBIV.


L'ar. J~ se renferme
dans e mme
sens que l'hbreu,
et 'se reprsente
par la relation

adverbiate

M~M.

7~.
~A.C07M~JC~~<~MO~OMM<CrMM~~ MM~M&Zc, une CO~M~MT~
une ~CT-~r~~MM
P~TMOr~a~.
V.
la R. ro.

une

racine

peu usite et trs difficile


concevoir.
le style hiroglyDans
c'est l'universalit
des choses:
phique,
le style figur
c'est
ou propre,
tout lieu lev,
toute chose sublime,
un /cw~~?,
un ausacre,
rvre,
dans

/<?/, etc.
L'ar
treint,
musical,
R.

M!~CC/!<*e~ une

<MOM,

une

MM/2-

<7f~<OM, M~CC~M~~MC~
DM. La runion

t'acuvit
principes

des signes de
et extrieure,
intrieure
des
actif5 et passus,
constitue

en

res-

sens

du systme
V. la
UK~.

grec

la R. t0,
conoit
qui
les ides de progresde naissance,
revtue

sion, de venue,
la R.
du S.
pour former
~3, 1
extensif?,
l'ide d'une
cette racine
dveloppera
d'une producextension
gnratrice,
produisant,
analogue
l'tre
~MaMOHCMM si l'on considre
le rsultat
R.
comme
mme

tion
dune
cette
de

la contraction

du

S. de

l'activit

3, avec la R. ?H, qui


l'tendue
ractrise
circonscriptive
alors elle sera le symbole
l'tre,
allant
toute
active,
production

ca-

intrieure

en acte, de toute
puissance
de l'acte gnrateur,
tation
Dans un sens figur,

une
une

intelligible,
sens propre,

une
formation,
CWM/rMC/tb~.

L'ar.

Lj3.

appel

BN. Si l'on
'?2.
renferme
toutes

de se eMEt~r, d? se
Inaction
de se ~f~airM&ic manation
~o~/Zer, de &OM<
de toutes parts
M.*j~M~ M~e M<<M- dans un
7~3.

un

dans
signifie,
le son fondamental

l'hbreu.

e~'

ce'w<j

~~j~eM&tM

de
de

manifes-

ou

du

moi.

c'est

une

sensible;

c'est

un fils,

C07pOyM<?/M/~

a exactement

acceptions
que
L'action

de

de coK<~o~

les

mmes
d'M?~
~<?//t?c-

sa BTZ.

~S.BIN.
des

~o~MCr~ d*<<'0!r
de
MM ~a~,
de j~bw~

l'action

/K~/A*
ides,

de

racine

qui

Tout

~<M.

/~a~c/MM
est intrieur.

ce

la R.

Voyez

~MM&
Toute
ide de
~y.3. ~jR. co~J
de puissance,
de haudomination,
teur
un seigneur,
un Fna~e,
MM
absolu;

suprieur
D-l.

BS.

Tout

ce qui tient la terre,


la racine
DK; tout ce

exprime
par
,qui est la base.

tout ce qui suffit;


j~ indique
et se reprsente
adpar la relation
verbiale
assez.
L'action

de terrasser,

d'cra-

ser,

de/bM~r~de~yco~rc~rr~
l'action
de concasL'ar.tM.~ signifie
et M~ renierme
ser,- et de 7M~
toute ide de force, de violence
et de
contrainte.

~<1.

BO.

Toute

ide de mouvement

dsordonn!
rude,
prcipit,
R. M~ dont la voyelte-mre
nr vers le sens matriel.
L'ar.

est une racine


<~
le btement
qui exprime
des animaux.
glement
!1~

~M

~C~~rc~e

C'est

treint,
~oe~/

dans
signinc
M'~J/ie
<itc/t~r,
et
~~M/M<

et lui
autre,
dire. Le mot

SOK~
~J

(~R. co~J
pav le feu,

de J~for~/MM,

qui

la

en parlant
des hom~n~,
stupide,
mes. C'est la R. 1~ rgie par le stgn
de l'activit
intrieure
L'action d'pou~JR. co/o.~
F~
de frapper
de terreur,
~aM~r,
par
des mouvemens
formidables.
Racine

Idiomatique,
qui
que d'on fait en
&OMC c'est

onomatope
et le beu-

KH<!

M7<yM~

un

KM
&M7-

sens

res-

le nun
pour

faire
ce

<~ cow~MM,
coy!/X~M~<OM,
J air~fMr co~MM~MM/c
tout ce qui
tout ce qui rend <
dtruit,
ravage;
en parlant
de la terrer
sert,
aride,

BTZ.

a dg-

une ~OM~O!Mr<
~MM~O/F;
/OC~O~
de
&OMt7/aW!C~Mg~;
7j!y, etc.
L'ar.

~3.
~~&oM

/'J&/Mt*-t&~7~M~.
Tout ide de d-

de

L'ar.

ty~.

toutes

et d'injustice.
L'action de re-

~jR. eo~J

~3.

ce qui lit in~M~/X~MC~;


et dispose
les lmens
trieurment

renferme

~3,

tes ides d'iniquit

MM~r;etc.

pour

primitive

a<

doit
qu'il
dcoule
de la

~K.C,
L'ar.

marchant

au

propre
MM &OMyi6~y.

et
bruit

dans

MM ~CM~m-

ne tient

onomatope
mitive qui
SS dont

onomatope
se forme
du

la racine
point
c'est une racine pri-

toute la force
possde
elle est compose.
Dans

des
un

elle caractrise
toute
&ens gnerai,
se portant
espce de rayon lumineux
du centre la circonfrence.
Dans un
sens

elle exprime
l'action
restreint,
de r<?~~<
de cancer des regards,
de n~ard~
Comme
c'est la
nom,
~'<H~.

Le

ch

~3

qui

tient

aux~

~3.

BTZ.

lmens,

signifie

mmes
~cy?~r,

faire

~3.
la boue.

L'action

~3.

~amw~,

une perquisition.

de/M~M~dans
C'est le nom qu'on donne au
Av, cause de l'apprt
qu'on lui fait
subir dans l'eau.
BCQ. Toute ide d'vacuation,
jp3k
C'est la racine pj~ reud'puisement.
nie an signe de l'action
intrieure~
d'~ccM~r,
de dissiL'action
rendre rare.
~r/de
et U~
L'ar.
signifi
~'M<
<M~n
BR. Cette

Radne

se

compose,
ou de la: R. tmentaire
1~, runie au
ou
intrieure
~3
signe de l'activit
mouvement propre
bien, du signedu
de l, preavec la R. ;0
contract
toute production
active,
mirement,
toute
toute conception,
en puissance,
secondement,
manation
potentielle;
matout mouvement
inn, tendant
ni&st~f au dehors la force cratrice

Dsn.

mouve~jR. M~c~M.~ Tout


ellaboment extracteur,
sparateur,
tout ce quion~rateur,
purificateur
tout
ce qui
~M~ ou c~ prpar,
/~MF~, /?M~~e, ou qui est lui-mme
"M.

~M!
/?M~~ Toute espce de mtaL
L'ar.
lev la puissance
de
J,
de /M~r
l'action
verbe,
dveloppe
etde~My~~
Toute
~3.
~jR. co~~J
7M<?~&b7,
<f<~&'<~7!
tnet au jour, ce qui
explore,
produit
restreint,
~}T3.
~c~<j~,
candide,

au dehors.

ce qui
ce qui

Dans un sens trs

H~c~b~/am~
K~/)M~
Toute ide
~R comp.)
Tout ce qui
<~c <
r~~ZsM~M~a~.
Toute
~J. co~J

fO.

de

ide

de
est

ide

de

Dans
d'M<MC/MM, ~c&~
de puret.
un sens restreint,
&~WMcn<.
Dans un
1~ ou ')~0. ~R. comp.)
WM ~~ca~a/MM
dans
sens tendu,
Mn puits;
dans un
un sens restreint,
sens ngur,

une citadelle,

un

un palais.

de l'tre.
c'est
En style hiroglyphique,
nat la cirle rayon du cercle duquel
dont
il est la mesure:'
confrence,
*0.

e'est en style 6gur,


tentielle; c'est--dire
que, dont le germe

une c~~o'~bM ~o-

BO't/M~ quelconen puiseontient


mmequi fa port
c'est,.

sance, l'tre
au sens propre,
L'ar.

treint,
plus

sigsi&e

MM~!&.
dans

un

a?B9

t~

un <'<Mt)!oM~/ et dans un sens


tout ce qui est intgre.
tendu,

considre
racine,
du S. de l'activit incomme drivant
trieure
3, runi l&R. ~M qui catoute ide
le feu, exprime
ractrise
Mais si on laet d'clat
de chaleur
~3<.

BSH.

Cette

~de la R. t!3
et du
qui dnote toute progression,
alors
Stgne du BaouventeMt relata
dp ~eta?ddaa<
cl!e
indiquaHHC sofPf
la marche.
ces deux
participe
1/ar.
,~ou,~
considre

comme

forme

~M. GAL.

BOUSH.
acceptions.
la premire,
j~,?qui
un vide.

Le mot

qui tient
j*
et
MiM Mo&ncc

signifie
tient la seconde,

signifie

~3

tement.

nous apprend
que
Plutarque
ce fut un certain Carvilius,
qui le premier, ayant ouvert une cole Rome,
ou introduisit

inventa,

la lettre

G,
son du C

L'action
~0.
ver un sentiment

de rougir,
d'proude pudeur
intrieur
de tarder,
de
ou de honte
l'action
de tourner
au lieu de s'as'amuser,

le double
pour distinguer
on se servait
avant du C tout

vancer.

lique le
hbraque
peint la gorge
de l'homme,
tout conduit,
tout caEmnal, tout objet creux et profond.

\~3.

~jR. comp.) Tout ce qui st


De l le ~halet stupfait.
M/Toy~M
ou j~~3,
tout ce
~3
daque
qui est mauvais.
n~l.

BTH.

Toute

ide d'espace intde


rieur, de lieu, d'objet
contenant,
demeure
de rceptacle,
de
propre,
etc.
logis, d'habitation,
L'ar. <~} caractrise
une chose
tache, coupe,
tailie, distribue
On entend
parties.
de ny<K~M~M~;
~O~~e <&/tAy~
~TO. L'action

den

par Js~ une sorte


et par <~
une

MK~MOM~/M~K~.
de demeurer,
d'ha-

biter, de passer &!MM~ de se, loger,


d'tre /~&y~ chex soi; etc.
un
*M. Lieu spar et particulier;
logis,

~Mg ~a'&b~

ce qui

com-

ce qui
la ~aH~~
pose l'intrieur,
est interne,
loM~yM~M~j
propre,
cal; etc.

H.

G. GH.

en qualit
gutturale.
est
crit,
dcru,

Ce caractre

appartient,
la touche

de consonne,
Celui
d'une

et lui

par lequel
invention
rpond

assez

je le transassez mo*
imparlai-

seul,
au moyen duquel
on reprsentait
le
r des Grecs. Comme
image symbo-

comme

ploy

signe

il

grammatical,

exprime l'enveloppement
organique,
et sert produire
toutes les ides drivant
des organes
et de
corporels
leur

action.
nombre

Son

arithmtique

est 3.

M~L GA. Le signe organique


runi
au S. potentiel
une raK, constitue
cine qui s'attache
toutes les ides
de croissance,
de
d'aggrandissement,
dveloppementorganique,d'augmende magnitude.
tation,
L'ar. L~. signine proprement
Tout

Hm.

venir.

ce qui s'~K/gTMg~A?, dse ~cA<~


s~~aK~,
qu'au figur. La gran-

tend, s'lve,
tant au propre
~CMT' de la taille,

l'minence

des ob-

des

l'orpenses,
le faste; etc.
Toute ide de li~M. ~JR. co~B'
&<a~oM~ de rdemption,
J~Zs~M-

jets,

l'exaltation
l'me,
~Me~dc

de rc/~c~M~M<
de liens.
la vengeance
d'une
figur,

sement,

en

style
feuse

of-

et par mtaphore
de l'ide de
KM <~K~ KMf/~o/~UH.
relchement:

GB.

*4

runi
organique
signe
la R.
symbole
par contraction
en
de toute fructification,
dveloppe
ou'
chose mise,
d'une
ride
gnral
autre.
d'une
survenue
au dessous
Le

CB.

3JL

~M.

!~he&o~c,M~c<croM~OMCc,
une &M//C,
Kn?/M&Cra'7!C;

une

ou

Une

~m

une
con-

chose

toute

le dos;

minence;
vexe.

la

sauterelle.

R. H.
Le S. de l'actidoubl,
change
l'effet de la R. posif:h e, et en prsente
C'est alors toute cor.le sens inverse.
M~
ta'at

un effort. Dans
<~. caractrise

un

sens

plus

tout

ce qui
sa nature;
et,

drable

selon

relation

adverbiale,

cette

prsente
par <b~,
verbe ~a. signifie
<~

gnral,
est consicomme
se re

racine

&<Mt/coM~. Le
donner
/M~

gnreusement.
tT/M MCM/yM~
une t/T~Ao/,
au propre
et au figur.
Une MM'M/o~

une fosse,
l'action
sillon:

de

fossoyer,

de

L'ar.

prsente
Comme

le mme

sens

verbe, c'est enque l'hbreu~


core l'action de couper et de cA~iM*.
GG.
ce qui
dsunir.
tout

Var.

ide

Toute

d'lasticit
et s'tend sans

prte

renferme
~t.
Ed'extension.

ou

les mcmes

d'une

Zc

tout ce qui s'tend

pour

couvrir,

que

H~?

C~MC~
s'tend
pour

1~ et

se

et

pour

envelopper.
de
M) symbole
et s'tend,
tout ce qui s'au~nente
ne de
yen nie an s!cne de l'abondance
GD. La racine

la R. "m, dont
lu division,
produit
est de peindre
tout ce qui
l'emploi

par
MM
etc.

MM/~JoM/toUtce
agir.

GOU et GIII. Le
soit celui
runi,

GUE,

signe
organique,
de la vie, soit celui de la force convertible
soit celui de la
universelle,
constitue

manifestation,

ides

tente,

ce soit, M~ ~i~oM;
dans le sens restreint,
le signe du capricorne;

quoi

mtaphore
c~p~coM

qui

etc.

creuser;

dans

MM <<MM'<~M<'M<,

cavit

*7~.

agit en tbulc,
qui afflue,
qui s'agite
en tumulte,
en troupe.
qui assaille
L'ar. t\
signifie
proprement~oH~c

*t~.

33~.
vit intrieure

un

GUE.

;ir~

une

racine

le symbole
de toute
Cette R. qui possde
ganisation.
~cultes
d'extension
et
mmes
qui

devient

orles
d'a-

que nous avons obsergrandissement


les ides
ves dans la R. M, renferme
en apparence
d'enveloppeopposes
ment

et de dveloppement,

point

de

vue

sous

lequel

selon

le

on envisage

l'organisation.
peint
L'ar..3.
versel,
~<tK'<
tout
caractrise
~M~.

Tout

uni-

l'enveloppement
/a//MO~

et

ce qui protge.

ce qui

o~ww;

tout

ce

Az ~a?~
qui rend la vie aux organes
&< ?M~d!<?fMM.
et par mtaphore,
Toute espce ~'o~<~e,
dilate
vilivrer
aux esprits
passage
pour
toute
ou clos pour les retenir
taux,
tout ce
J<Xo'/<~uM, <bM/<*conc~MM
sert

qui

en
corps,
ce qui
choses;
un fourreau

Jd <~wn<
le milieu des

gnral;
les conserve,
etc.
d'pce;

un

L'action
Dans

de fouir,
un sens res.

~ca7TS&

L'action
T~.
co~H~J
V. la R. "t~.
une ~<p<MM.

de faire

L'action
~.R. comp.)
deyoMavec la faulx.
V. la
d'enlever

t'
c~cF*,
R.M.

n'm
~~R comp.)
de force.
d'enlever

L'action

*)'H.

~JR. cornp.)

au dveloppement

de ~w~

~JR.

organique.
lution.

ce qui porte
des organes.
V. la

Un mouvement
co~
Une ~o/M&o/,
une ~'o-

~r,
ment

V. la R.

M~M.J

GZ. La

d'y de-

peint le
mouvement
de tout ce qui tend s'au signe organique,
runie
lever,
7~.

constitue

racine

qui

une racine

dont

Faction

l'emploi
d'aprs la-

on
en enlve,
toute supernuit,
toute croisde ! t~, Faction de &MM~
sance
de
la taine,
de r<M~'tes
cheveux,
on

quelle
extrait

j~McA~rles
mits des

supprime,

herbes;
choses,

d'e~~rles

som-

de /~o~r

les asp-

rits.

moderne

tout

ce qui

est

et permis.

ce qui se porte avec


force vers un lieu, vers un point;
une
tout ce qui incline violemment
chose.
GhL Tout

n~.

H*)~. L'action

distendre

outr"

mesure,

de

~MM<,
y<MM~
chose.
La
sens

crever.
!?

~A

un

Tout

Tout ce qui <


cornp.)
toute d&M/M/MM
du sys~o~~MM;
tme
l'action
organique
d'expircr,
se

en le parcourant,
~MCMrer.V.laR.*m.

licite

~*)~. ~R.

de

lieu

l'idiome
politique;un
Nation.

?.
*?~.

dans

de vivre

a le mme sens que Fh.L'ar..a.


breu. Le verbe
dans
s'applique

V. la R. m.

Une organisation
de peuple;
une

corps

Faction

~o~g~
mme

est de caractriser

~Jt.
~.eo~
de faire un sillon.
treint,

le

comme

a5

pa. CHN.

}~. GOUn.

(~.

<)M~

L'action

de clore.

deprolon(jR. coiw~o.) L'action


de con~M~r
un mme
mouveune
T. .

mme

rotite;

l'action

de

verbe

d'agw a~c
e~orde
M~~ irruption,
de~Mr
une
dans un lieu, de ratw

racine

ar.

en gnral;
signifie

offre le mme
~ale
en particulier,
~H'r<; le /~M/a!roM.

~jK. co~M~.J !7/~ wc~n~tb~


)r<
t<M CCMC/~a~ MC/CMa!, une COM</M~
~O~MfK~.

~6

GT. v

.UA.

t3~L GT. Cette


hbreu,

racine

L'ar. J&a. laisse

est

inusite

en

entendre

une chose

de'la:

main qui

l'effort

qui repousse
la presse.

CL.

au contraire,
qui se replie sur
se cu<
soi, se roule~ se complique,
On peut
mule, s'entassey s'enveloppe.
reconnatre
l le double sens qui s'atchose,

tache
rapport

GHI,
qu'on

une ~Oi~e,

C~)e i!oZ~,

t~

aux RR. H~ et

R. anal-ogue
peut voir.

un~ieu.p

l'e&U)
eQ)
se corromtpt
t

croqpissant.
~jR.<?Oi~~

t/M

V}

~(/:

R.
(R. comp).

V. les RR. nA et
Ce qui fait durer

cowp.~
les choses et les conserve
un sens restreint
dans

en bon tat
cAo~

Cette rcineest
inusiteen
~G'iH.
hbreu.
L'arabe
mme parait ne pas
la possder.
5~.

GLJ Cette

racine

peut tre conmanires


de se com-

ue selon deux
c'est la R.
poser. Par la premire,
de toute
extension
~ymboe
organiS.
du
mouvement
dique runie
au
c'est le S. orrecfif'?$
par l seconde,
qui se contracte
syMboIe de l'lvation

ganique

hj~,
fore expansive.
f'est une chose
l'espace
veloppe,

avec la R.

'luus

le second,,

c'est une

organique.
ce qui se meut

lger

qui tmoigne
de l'aisance

d'un mon-

tout ce
et ondu!eux
de la joie, de la grce,
La
dans ses mouvemens.

des sphres clestes. L'ordes plantes.


T~e ~oMc; M~ee~

rvolution
bite

CO~<<~CC~MM~dc<t<M<b~
Tout ce qui .? ~e/c,

tout

ce qui
tout ce quise
d<"coM~.
<H~~<;
Tout ce qui s'MOMC~* en se rou."
lant
le mouvement
des vagues,
l-d
un

de quoi que ce
le e)''rsoit, un /<M~ un ~a~~M~<;
CM?~ le co~~oMr d'un Objet ou d'un
lieu
ses co~rM.
Ad~

yo/M~M

J~. prsente
de mme toutes
les ides de dploiement
et d'agrantant dans le physique
dissement,
que
L'ar.

le moral

dsns

c'est

aussi

bien le d-

d'une voile de navire que


ploiement
celui d'une facult de l'me. JL~ ex*
d'un roi,
prisme a la fois la majest
/n~~cc
d'une'vertu,
et ~MjMC
d'une

et de la

cas,
Dans le premier
'qui se dploie
dans
qui s'y den s'y droulant,
s'y produit selon sa nature,

~'y dvoile;

vement
)

~710/b~M~M~
L'ar. ~Aa. indique
reste stagnante
et

et de l'en-

du dveloppement

veloppement
7~. Tout

une,

sous le double

au S.

toujours

chose
ou

quelconque.
YjR

'M~Kyj De l'excs
nat l'ide de /~~

du dploit'mcnt
Je /<a ~/yMMM~MM,
~H'/OM,
~!f

fat

M<yw/M~(~

une pcuptude
gr ou de force.

/M~<7/~<?~

<~
que

de son payM, ~soit do

GN.
~M. ~.coM~t/Mn?Zac~~<~
soit au Cgur. V..la
soit an propre,
1
R.M.
L'action
de se dployer
ou de
7'
se ny~/o)~
/MAOM.

Toute

~o/K~oM

cause
7~. ~~oa~'o~
vlation
deFobjet.eietd'un
rc~/H&Za~cc.
1i t.I:

ou rvopar la rmiroir i

nral
en

toute

particulier,
une obscurit

Ide decumulation,
,1
de cqmplmeut,.de
d'agglomration,
comble;
dans un sens absexprime
t
trait par les relation~ aM~<, ~c'/H~,
encore.
dveloppe,
ainsi que la
L'ar..ta.
toutes les ides d'aracine
hbraque)
bonclance
et de cumulation.
C'e~,
comme verbe,
et
l'action
d'abonder
de se /?~r;
dans un sens
une pierre

comme

prcieuse,

sigaine

Le signe organique
runi
GN.
la R.
o
par contraction
7j~
~ti(,
forme
une
racine
d'o
dcoulent
les ides de circuit,
de clture,
d'enceinte
de sphre, d'ipprotectrice,
sit organique.
toutes

Tout ce qui 6Mc/o<) pK~OK~e,',)


couvre de toutes parts;
tout ce qui
forme
cette

~Mc~M? u'une
chose,

la ~ro~e

ou

physique
que moElev
la pu~
ce mot exprime
l'ac-

tant
<OM&ea!

tion
faire

de
d'envelopper
d'obscurcir
nuit,

de verbe,

iou,

de

de

de
l'esprit,
d'un .voile,
tc.

Dan~I'i'
un <
a signin
~n ~~o~o~;
~LLa.,

antique,
un <7M~e,

mon,
MM bouclier;

tnbres,

couvrir

de murailles,

MM ~rc~M~M<
enved'esprit;
.~A~ Kp CM&yyp~
&< 5
loppe dans le sein de sa mre;
une cuirasse
et toute
<respce
l'idiome
maTMM/'c; etc. etc. Dans
ce mot s'est
signtrestreint
derne,
ner

MM ~?f<M,

D~.

GS. Racine

/?)

~M~M. Le ~haldaque
ce qui s'enOe,

en latin

couvre

une autre;
c'e~t,
en
une o~~rf
protecMice,

un

dime

en

~~rJ<M.

et

nom,

restreint,

qui

rale,.
sance

rendre

GM. Toute

chose

environne

d'enclore

Q~.

37~7

en:

chose; A/M~
de la mme

inusite
en tire

en hbreu.
ride

de tout

se grossit, devient gras.


DU ou D~ ~'g~~Re KM jfr~or'
L'arabe
une xp!ora
M~ dsigne
tton,unereehe'chestudieuse.
Comme
verbe,

c~est l'action

de &~y'/&~o~-

Me~ ~M~r.

y~.

CS. Racine

analogue

mais i)rsen tant l'organisme


de vue matrjkL
point

la R,
~ous son

limite et
qu'une
gatne enclot,
sa lame.
protge
offre toutes les acceptions?
L'r.

dans Fidiume moo* signie


Dans l'idiome andc;pe, wotr/ewM.
une sorte
~4~. pour
tique on trouve

de

dc6~r~oud'autreliqueur~crmentce.

faon

!:)

t'ncinc

hcbraqtx;.

d'est

eu

g-

L'ar.

d.

a8

et idioonomatope
le mugissement
peint

Racine

y~.
matique
dubceu~

qui

la gueule,
toute vo-

d'ouvrir

L'action

de fM~~r;

toute

clameur,

C~T~OM.
L'action

y~.
~A camp.)
pcr.V.laR.
~R.

L'action

coTM~

jeter de la.bouche;

toute

ide

de <v~de rede

~o~
Tonte espce de
~JR. co~c.~
de fracas, de murmure.
~R.<'<MM/~ L'action de trou-

1~.
bruit,

GPH.

des clameurs

par

&
d'<y)OM~n~r
et des vocifrations~

Toutes

les ide& de con-

de protection,
de garantie dans un sens restreint,
un corps.
l'ide de la sdveloppe
L'ar.
et de tout

sec. Le verbe
S'~fMgMer.
L'&ction
M~.
riser,- de munir
sert

L'arabe

as.

en hun c.fc~

indique

Le

GR.

ee qui

devient

signineproprement
de clore, de co~pod'un corps; tout ce
la conserva-

par. contraction
de l'extension
organique
une racine qui prsente
constitue
de tout

mage

ce

~OTt~Mpour
ner ensemble
o

nit,


t
l'i-

itratif

et

qui ramne

action

hu-mme.

Tout

'H.

mouvement

de toute

continu,
l'tre sur

se

qui

en

rassemble

~'o~<
oupour
~'OH~le 'lieu o ron se ru-

l'on

demeure

l cours

dans

Toute
ide <&' /OMr~ d~
voyage.
de retour;
<~ rMi'MMO~tbn
dtour,
de
un mouvement,.
dans
coK~M~dans
une

action.

L'ar.
vement

inusite

en hbreu.

L'thiopique
(~s&~caractnse
la forme, ta 6gur corporelle.,
la face
des choses.
L'arabe <c!~eo. signine
c&< du ~~w,
ou CM en<&<~ m~t-t

l'ide

prsente
violent

et continu.

d'un

'~U.

mou-

C'est

l'action
dentrairier,
prement
soi, de y~(?~r. Le verbe J~.

prode tirer
signiSe

usurper.
~JR.

du

S. 1,
continuit
le symbole:

tion.

~ieurementles~tunens.

mouvement

runi

propre
racine

~~M~y~

la dfense,

GTZ~ Racine

du

signe

d'un

servation,

cheresse,

inusite

Racine

p~.
breu.
ment.

M~.

qui

GER.

La

M<CM~

duplication
et- la
indique
la vhmence
du mouvement
dont il est
de l, les ides

analogues
<~
<~ MCMKM~ de ~C&OM~ ~&0i~;
hachur,
&~MM~
~Mt'M~;
de, ruMN~a/M~
~acA~/eM<
"n;!).
extenseur
du

yis~~e~y~
etc.
co~
du corps,

L'action
corps.
de son Iong<

&/ote?Mca~

Toutmouvement
ou d'un membre
de

s'tendre

tout

GSH.
de conde prolonger,
action. V. la R. *m.

L'action
une

tinuer

GSH.
des choses
chent

Cette

racine

l'effet

peint

en chaldaque,
en sama<
prrogative
et en syriaque,
ritain
o il remplit
les fonctions
d'une sorte d'article
distinctif
Son

se tou-

qui rapprochent,

nombre

est 4.

arithmtique

se contractent.

de
L'action
de se contracter,
~jt.
dense et palpabe~:
se rendre corporel,
et tout ce
au sens figur, la FMc~~
qui

'9

BD.

tombe

les sens

sous

par mtales immondices.

~or<.?Mr~
phore,
L'ar.a.
peint
sure, et de chose

toute

de bri-

espce

DA.

~T

GTH.

et de la division.
lui donne

force

extensive

dans

sens

un
C'est,
une vis, un pressoir.
restreint,
L'ar. <a.
exprime l'action
de pald!a?M la MaHM~ etc~
per, de presser
m.

croissante

Ce

appartient,
la touche

en

de consoan&,
denqualit
tale. N parat
que dans son acception
il tait
l'emblme du
hiroglyphique,
de
universel;
c'est--dire
quaternaire
la source de toute existence
physique*
Comme
sente

image
le

sein,

cier, abondant.
grammatical,
l'abondance

symbolique,
et tout
objet
Employ

comme

signe

inexprim
en gnral
ne de la division
c'est

le signe de, la nature


vise.
L'hbreu
n<e
comme

il repr-~
nourri~

article,

mais

divisible
l'emploie
il~quit

et dipoint
de cette

de,

dont,

usite

en

est l'anale vrai

ca-

naturelle
l'emploie
reprsent
ce, cette,;

quoi.

quise

bb caractrise
propage

un mouvement
sans eNortet
sansbruit.

n~.
OMOM.~ L'action
de ~o~r
avec rapidit;
de fondre sur quelque
chose
de l, n~n~
un w~M;
Hn,
un vautour.
3~.

eo~
(R.

caractre

qui

un sens abstrait

w
D.

Le ch.

les relations

de

ce qui exerce
une
et rciproquement

Tout

n'est

qu'en
composition,
logue de la R.
qui porte
ractre
du S. de l'abondance

L'ar.
1~.

R. qui

hbreu

par

brise.

Cette

3<t.

DB

turelle,

c<w~

J V, la R.
V. la R.

Le signe de l'abondance
naruni par contraction
la R.

~3j~{,symbole de toute propagation


constitue
une racine
nratnce,
toutes les ides
se dveloppent
fluence

et d'influence,

de communication,
d'insinuation,

gd'o
d'ef-

d'manation,
de transmission,

ce qui ;se propage et se


en proche;
coTMMM~MM~ de proche
H~ ~OM. M/t?MM~7MM~, MK~ rMM~Mr,
au
MMC~/?K,CM&~OM,
M~ <~COM~
Tout

propre

et ~u gur

MW M~MM~

ce~utproedeeatemgntetsans

tou~
bruit~

3
une

~<NMf

C07(M?MM<

WM COH/O~OM.
L'ar. <
dveloppe
dc

de tout

L'ar.

~CC~f,

Dans

3~.

un

~OM~BMr~O~r~~
/<tC~MM*.

l'ten gnral
s'insinue,
rampe,
sens

ngur,

une

M~M~MC~
restreint,

Dans

un

sens

cause

de

sa marche

3*)~

sur

t'c~

~t~

est de caractriser
l'emploi
ce qui se Seconde, et puUuie
damment.

tout

dont

C'est,
ce qui

au propre,

abon-

Ze MM~on

et

rapport.
En considrant
~R.~coT~

~j~n
cette racine

comme

composedu
signe
la R. jtM
t runi par <:amt~action
agissante,
qui
qui peint une chose
on trouve qu'elle
tend s'augmenter,
toute espce
au Rgur,
exprime,
~0/&C&<MJk, d'<iHM?~f~ d*a~OM~.

de

ide d'abondance,
Toute
de propagation,
et de division;
d'fude raison suffision et d'innuence~
et de sympathie~
sante, d'afBnit
DD.

Tout ce qui se divise pour se


propager;
tout ce. qui agit par sympatn~e,
par adniht, par inSence
*u propre,
M</M~.
A? .y<H~~
'n.

riante,

un

d'<?~r par
l'action

~y~a"
d'ar/<*7\ iw
de se ~<~&;<? WM

un sens

tendu,

M~

<~ cZ)'c//oM, un lieu, un objet vers


lequel on est attir; tout effet sympaDans un s<'us plus
thique,
lectrique.
K/ ami, un <WMM<; /'a!yM/~<7MOM~ toutes sortes de ueurs,

restreint,

/?,
et particuirement

D&H. Le signe de Fabondance


~T
naturelle
joint celui du dveloppeune racine
ment organique,
produit

~t.

/AK~ et/<ar<~M~
de ~A~re,
d'aimer,
<MC/A*w<'n<.Dans

MM

lente

L'action

*m.

M7!c

silencieuse.

tout

peint une chose


un amusement.

jeu,

ce qui
en se trnant.

tuarche

ours,

Qm DHM.

I)AB.

&t ~MOMd'rc~ofC et

A w/f//<
m

et 'H. DUE et DOU. Voy. la B,


dont ce sont les analogues,
et qui
du S. *t.
porte e vrai caractre
)~.

et idioonohatpe
un sentiment
exprime

DOU. Racine

nitatique qui
de douleur,
de peme, de M~tesse.
de se
L'action
nn
de ~OM~r,
de languir,
d'<~ret~&
plaindre,
onre, comme racine
le mmfc sens que l'honomatope
'n. De l', tant en hbre,
braque
en ethiopique,
en
qu'en
syriaque,
L'ar.

arabe, une foule de moM qui peignent


tout
la douleur,
raftiiction
l'angoise,
et calamitcux.
De
ce qui est ihnrm
l, dans
(deuil),

l'ancien

celte,

JM~ (lugubre)

les mots

<Jb/

le latin,
de
(ressentir
dans

~o&
(douleur),
la douleur);
et dans les langues mola foule de leurs drives.
dernes,

OTt.
~R. co~jp.~ Tout ce qui ac~
cable de douleur;
tout
i~oM~M~.

<

~.GOU.
~*n et !1't1

&? ~on-

JoM~~r,

j~~Mr,A~cMM~~
Par mtaphore,
~1.
est ~o!M&

tout

ce qui
<

/M~&n'M~

6t de raison

sance,

OM ~t.

ide d'influence

Toute

ee, d'impulsion,

de con-

d'expulsion,

rat,

trainte.
L'ar.

renferme

L'ar.

&)r.

le mme

sens en

~OM

~indique,

la distribution

les

der e secret
quetqu'un
!1!Tt ou
de~~M~r,
d'c~M&er
fMc?'; etc.
!T)T

ou imposer
c~M</

te silence

M~. L'action
deyb~er,
de <?OM/~aMe?/'c; l'action
les ordures,
ffade~a~c

~!T~
~M faite avec violence.

MM~ MMpM~-

fJR.
M*n.
J'MrCNfO~M.

Toute

U).

DT.

co)7~

ide

E~a~M~
ca~r~M~.

Cette

racine

est inusite

renferme

l'ide

en

hbreu.
L'arabe

DI.

turelle
tion,

de y~-

et cT&t~M&M~.

jeclion

').

J~

Le signe de l'abondance
naruni
celui
de la manifesta-

constitue

ractristique
dveloppe

la vritable
de

toutes

ce

les relations
par
'onotnidmonstratives
ce, c~
<&,
ceci, cela; etc. La racine
qui i

celle;
conserve
avec

une

plus.grande

la racine

hbraque

proprement

conformit
siguine

possession.

Ce qui ~a~/a~
comp.,)
~1.
<fOM/; ce qui fait cesser un dinerent:

ToutcequicoT~a!
Une ~<MV~O~

pH~. ~R.co~
une O~T~~OK

nales

et sert

les
En particuner,
ou
se repr-

distinguer.

racines
sentent

~M~f.
en gn-

des choses,

est une

gcnral.En
parttCuUer,
y~-a.~
sorte d'exclamation
pour recomman-

lnten-

ce qui est~U'oH~
~M~f<ifn<; toutc

Tout

abondant,
fertile,
qui COM~M~t*~ satisfait

DH.

de cause

suffisante
et de divisibilit

abondante,
taire.

~~M~M~

H~.

3.r

~.DOUKH.

signe.
les ides

racine
Cette

ca~
R.

de sutu<

MM~Mge~MCM~
Ce qui divise, ce
P~t. (R. co~o.~
rduit
en. morceaux.
V. la R. p~.
qui
Toute espce de
~jR. cowp,~
1
j~~Mra~M.
V. la R. ~-(.

DCH. Le signe de 1 abondance


Tj!.
naturelle
contract
par la R. "M sym.
bole du mouvement
et
concentrique,
de toute restriction
et exception,
corn*
pose

une

sive,

dont

besoin,
toutes
L'ar.

racine

'infiniment

l'objet

la ncessit,
les ides qui

est

expres-

de peindre
la pauvret

eh dcoulent.

le
et
`

constitue
une raou<~
!p
cine onomatope
et idiomatique
qu
exprime
le bruit que Fon <ait en irap-

m M

3~

en battant;

en cognant,

pant,

et qui,
toutes les

dveloppe
par consquent,
l'action de/nyides qui s'attachent
&~
celles de meurtrir
comme
per,
etc. Dans un sens rescasser;
ser,
treint

~signiCe~Mf'r;(~,&oMWpr
avec la main.
et
un fusil
<OM~
Tout ce qui est ncessiteux
"M.
calals,
C07~7/~ triste,
~MMfn~
vex;

FK~P!

L'action
'Wn.
par la privation,

de ~OM~r

d'c~r~e~

DM. Les racines

signe
les racines

de vexer

DL.

Cette

la runion

racine,

de l'tendue

cause

du

conue comme
de l'abondance

signe
ou de la. divisibilit,

naturelle

de l'lvation,
symbole
extraction
!*ide de toute

la R.
produit
et de tout

comme,
enlvement;
par exemple,
on tire l'eau d'un puits,
quand
quand
et de
d'une plante;
on enlve l'esprit
ide, dcoulent
les ides accessoires

cette

ncessairement
d'puisement

et

d'affaiblissement.
L'ar.

Jb

renferme

le mme

sens en

duire

quelqu'un
vers un objetdistinct.
elle
est aNaibliedansJb,
Lorsqu'elle
distinction
de
n'exprime
plus qu'une
~d~~M.MMaMXM~M~.

ce qui ~c<MtN!;
ou
ce qui eM&~
tout
<oMth! en haut;
ce qui attnue,.
coMtout
~MMe;
~T.

Tout

qui, au moyen
sctvcntsur

et

des

du sens qu'elles
ides opposes

Celle-ci surtout
produisent.
qu'elles
une attention
particulire.
demande
un
C'est au premier
coup-d'oeil,
c'est--dire,
universalise;
sympathie
forme par af~
une chose homogne,
unit

de parties

similaires,
universelle

et tenant
de l'tre.

l'organisation
EH. Dans un sens tendu, c'est tout
dans un sens
ce qui est identique
lien assic'est le sang,
plus restreint,
milatif entre l'me et le corps, selon
de Moyse que je
profonde
C'est
dans mes notes.
dvelopperai
tout ce qui detout ce qui s'assimile,
tout ce qui se convient homogne;
chose
de l l'ide
fond avec une autre
de ce qui n'est plus distingnrale
diffde ce qui cesse dtre
guable,
sa sit,
de ce qui renonce
rent,
avec le tout, se calme, s'ops'~n<~
la pense

cette
en particulier
mais
gnrt;

racine
s'attache
plus exclusivement
conde distinguer,
t'ide
dsigner,

mpris,

puiser

quelconque,
des
ou Q~
symboles
actif ou passif, sont toutes
principes
et saisir,
dterminer
trs-difficiles

prsentent,
5*T

vase

un

MM sceau,
treint,
de l'eau.

d'un

tC.
de ~<r,

toute espce <~ di<?j~MA


fMMM, <<F~OMC/OM,
<?'~
opr
MM cM~~mr~<
par MH<*<f/cA'dM,
Dans un sens trs resquelconque.
MMmc,

C~.

etc.

de coups;

DM.

Cn.

~MMM',se&M~,<~0~.

L'ar..t3
gage antique

dans le lana dvelopp


les mmes
ides gn-

Cn.DOUM.
rates; mais
cette racine

dans

l'idiome

33

tp.DPH.
moderne,

un
a reu des acceptions
en gnpeu diBrentes.
jt3 exprime
rai un fluide glutineux
et visqueux,
C'est en partifacile se corporiser.

!~MMM~

~H.
tence.

U?.

DS.

Racine

en hbreu.

inusite

ce

tout
dsigne
j~~
ulier le sang, comme nom; et comme
se dissimule,
cache,
agit
de coww
<? M~
verbe, c'est l'action
nire
cache
et clandestine.

sens
f/dM~f~~M~M~M~. De ce dernier
est sorti dans l'analogue
celui de
j~,
couvrir
de
fOM<<MM~r, calomnier,
&/0/?M.
L'tat
d'~CHMK~K/M~ c'est*
de vie que celle de
-dire, de n'avoir
l'univers, de JonMr, d'~c.H&~cMM~
et par mtaphore,
calme,
taciturne,
Qt'

L'action
d'assimiler
d
H~Xonco~M~.
soi; c'est--dire,
de penser,
d'erM~ner, decoMCCpoiar; etc.

LesignedeladivisibilitsymH.DN.
runi la R.
pathique
symbole de
de l'activit
de l'tre,
circonscriptive
constitue

une

racine

dont

l'objet

est

de caractriser,
dans un sens physique,
toute espce de d~a~e~MMMe
dans
la nature lmentaire;
et d'exprimer,
dans un sens moral,
tout jugement
contradictoire,

port

sur

des

choses

litigieuses.
L'ar.

le mme sens en gonre


nral. En particulier
exprime Une
excrtion
et le lieu de
muqueuse,
une CM(~. On entend
cette excrtion,
par ,J~ l'action deyt~~
tant
~n. Toute ide de d~~MMa;
au propre qu'au ngur; toute ide de
de dpartie,
<~&,
de/~e~K~~
T..

L'ar.

D. Toute

yT

MMC~M-

MH~M~,

chose

d'une

se

qui

ma-

qui cherche a
Cette racine

se montrer.
s'exposer,
n'est usite en hbreu
qu'en compotout ce
sition.
L'arabe~
caractrise
tout ce qui met en mouqui pousse,
vement.
La perception
des
y~ ou ny~
choses, et par suite, la connaissance,
la .K~MC6.
ru'W~ ~jR. co~o.~ La racine y!
la R.
me par contraction
*!K symce qui
bole de la restriction,
exprime
ce qui M< f~c~,
n'est plus sensible,
obscur,
<gMO~M~.

'1T
L'arabe

ou

inusite

enhbreu.

laisse entendre

une

de frottement

sorte
on

DPH. Racine

chasse

fomente.
racine
forme

au moyen duquel
on
le froid,
on chauffe,
est encore, en arabe, une

onomatope
par imitation

et idiomatique,
du bruit que fait

que l'on frle, ou


peau tendue
rend cette
que l'on frappe. L'hbreu
Nous la
racine
par l'analogue
~M.
en franais par les mots
reprsentons
(~MMM?r;etC.
j~W~OH, tympanon,
Dans l'arabe moderne
signifie KM
une

pT ML

S4
AM~o~<&?

m. DTH.

et aussi

&<M<~

MMgy<M

de ~<f~

dans

<OMt~OMr.

<

Le ~haldaque
signifie une chose
une table.
lisse comme une planche
On trouve en hbreu
~3"! pour scandale, opprobre.

mouvement

ide de joie et d'hil-

DTZ. Toute
VT
larit..
L'ar.
le crible.

d'tre

Toute

ide

de

division

pT
tout ce qui
par brisure,
par fracture
est rendu petit, menu,
tenu, par la
division
l'extrme
subtilit.
Cette
R. se confond

souvent

avec la R.

pi,

votr.

qu'on peut
les mms4des.
L'ar.
x~ dveloppe
L'actionde
~<~c
~KM, ~H&P'H.
etc.

~*7.DR.

Cette

du

racine, compose
de l'abondance
ne de la divi~

stgne
Mon, runt
~ractrise~tat

la R. lmentaire

*?<,

temporel
des choses,
la. gnral'ordre,
l'ge,
le sicle,
tion, le ternes o l'on vtt. De l, T!,
de priode,
de
toute ide d cycle,
vie, de moeurs,

d'poque,

de demeure.

1~. L'acttond'OM~i~unechose,
de la disposer
un certain orsuivait
dre
de rester dans une sphre quelconque

de e~TMM~"

dans

un lieu;

tout ce qui
ge
ce qui existe selon un

t)Ut

et un

ordre

un

M~

C~M~~
t*
due et

De ride
de cifctuer

~~A~

genMdise
de suivie
obstacle
nat ride
naturd,
d'~n6

Un

rgl.
MM MOM<

<<M i'<Mf6~,

orbe,

tensans

un mouvement
de A~~
l'tat
d'<igM' sans con-

action

A~,

trainte.
L'ar.

a perdu

toutes les.
presque
et universelles
gnrales

acceptions
de l'hbreu

de joie.

transport

DCQ.

d'agiter

de vivre dans l'abon-

L'action

y'
dance,

l'action

caractrise

un

dans

conserv
ride

cette

racine

l'idime

d'une

tion

fluxion,
sur
abondante,

tion

de traire

')D"T

DSH.

antique
moderne

d'une
tout

n'a
que

iqu&cdans Fac-

te lait.

Toute

de gennina~

ide

tion, de vgtation,
lmentaire.

de propagation

Dans un sens tendu, Faction


\t~.
de donner
de la ~f~MMC~ et dans
un sens plus restreint,
de triturer.
le grain,
oRre

L'ar.
~hbreu

celle de battre

le mme

Toute

chose

sufSre,
satisfaire,
pour
de raison suMsantf;.

t'idime

signineir

mise

pour
pONr servir
~~o~dbM-

C~M~tit~~t~,

Dans
borne

que

~n.

t~~DTH.

T!.
tMR~.

sens

moderne
une

Far.
petite

se
jO/MM~

1M.HED.

n.HE.
pour ainsi dire, une mission
et abondante.

est le symbole
Il reprsente

t~. E. IIE. Ce caractre


de la vie
l'haleine
l'me,
vivifiant.

huaaide

universelle.

de l'homme,
l'air, l'esprit,
tout ce qui est animateur
et
Employ
comme signe gramil exprime
la vie et l'ide

matical,
abstraite

de l'tre.

gue hbraque,
comme article.

Il est, dans
d'un
grand

la lanusage
ce que

On peut voir
sous
j'en ai dit dans ma Grammaire
le double rapport
d'article
dtermtnatif et emphatique.
Il est inutile de
rpter ces dtails.
Son nombre
arithmtique
wT

HA. Toute

existence

est
vidente~
Tout mon'

eo gneL'arabe
c~~ caractrise
ra, un soutvement,
un mouvement
un enHammement.ConHMP
spontan,
verbe,

<~b

stgoiSe

~H.

HEG, Toute

tale,

de mouvement

s'e~MMMtcr.

ide d'activit

~en-

de
de l'esprit,
H est facile de re~

de verve.
chaleur,
)Conna!tt e ici la R. j~
vie spiritualise.

que le S. de la

~n Toute<~<a!'&)MM~tout
jee qui meut,
remue,
e~

ff/c-

une
w?~c~~
la parole,
~M';c~ oro<<.w~.
L'ar.
ne conserve de la famine h<jh
d'une agibraque, que ndee gnral
tation intrieure.
Gop!t~e opw, c'est
une <~A~<!<<~Ft; contrne
proprement
~'M6~

yerbe,

c'e&t faction

de changer

de

de $'~p<r.

dtermine.
dmontre,
vement dmonstratif)
dans
exprim
un sens abstrait
par les relations t
voici, MMXa/ ce, C~.
L'ar. !A n'exprime
qu'une exclama-

place~

tion.

d'manation

la R.
HED. Comme
"?n
elle n'est qu'une
modification,
toutes
les
racine
s'attache
spirituelle,

dont
cette
ides

de diffusion

d'uneehbse
3.!T

HB. Toute

ide de fructification

et de production.
le signe de la vie
C'est

~H.
qui,
sens
retre

envisage

C'est la R. 3K, dont


spirituaUseie sens.

encore

la R. ~K,
mais
mainten~at
selon le

l'erreur.

Dans

offre

de
rimage
,<de ta vrit ou de
uo sens Festreint,
c'est

symbolique,
ou du nant

une

un souivement
vaexha!aiaoM,
un <antome,
poreux,
une iHasion,
une simpte

apparence,

etc.

l'effet
voix,
La

une par sa natn<'e,.com!me


<& la
<&< ~QM, de la /MM~,
~~0.
racine hbraque
se retrouve

toute
qui s'applique
de brait;
espce de son, de murmure,
la
mais par une dviation
naturelle,
onomatoracine arabe tant devenue
dans

l'af. ~b

le verbe J~asipe. et idimatique,


n?M<~M~
abattre,
d~KO~
gnin
Au bruit que font les
par similitude
choses
que Fon dmolit.
e.

36

*wt. nouD.
Toute

T!H.

ide

de splendeur,
nie, etc.

nn.

d'clat,

ici cette

C'est

j'ai
ma Grammaire,

encore
dans

occasion

mais

tre

double

beaucoup
et dont

raparl

j'aurai

de parler
beaucoup
Cette racine,
destine

mes notes.

dvelopper
est la seule

de l'tre
absolu,
dont le sens ne puisse jani matrialis,
ni restreint.
l'ide

l'j~
-e
K*)~. Dans un. sens tendu,
celui
qui est; dans un sens particucelui dont on parle, relier, un ~ie
par les relations
pronomiprsent
nales

c~&M, ce:
offre le mme

il

L'ar~

La racine

ft~

le

lence,

verbe

sens.
excel-

verbale
unique

sens

dans un

C'est

par
jE&ip-~OMA

la ~Tc

universel,

de la vie.
Cette

~)n.

lie le nant
des racines

racine

matrialise

,ex-

prime, un nant, <ya~F?Mden!MMM~


MMBa~~MM~Ca&MM~L
n*!1. Cette racine,
avec le signe de
le S.
la manifestation
?, remplaant
des
t, exprime l'existence
un mode
selon
particulier

trouve

Les racines

<aM<.
Matrialise
racine

<~</WM~~
t~

t~e

restreinte,
dsigne Mt acc~M/br&tMe.

HOU. Le signe

<igae convertible,

et

de l vie runi au

image

du noeud qui

arabes

~&,

j~
les ides

toutes
perdu presque
et universelles
dveloppes
gnrales
analogues,
par les racines hbraques
et ne conservant
tuel, la seule

rien d'intellecde la relaexception


plus

dans laquelle
pronominale
~b,
on en trouve encore quelques
traces-,
dans les acceptions
se sont restreintes
tion

particulires

de la racine

n~D, dont
en sorte qu'elles

j'ai parl plus haut;


un caractre
ont reu pour la plupart
Ainsi
a dsign tout ce
funeste.
faible,
pusillanime;
qui est lche,
ruitout ce qui est instable,
~b,
le
neux
a signin/~M~~
verbe
ec~
Le mot ~jh,
mourir,
l'exisqm dsignait
originairement
que

~ng-~-M-

en~MtMOMCC <f~cMles notes.

ayant

choses

d'tre.; C'est le verbe absolu

nanmoins

ter. Il faut voir

tence

mme

l'tre,
constitue
une
les plus difficiles conce-

que puisse offrir aucune langue.


la puissanceC'est la vie potentielle,
d'un&
d'tre, Ptt incomprhensible
se
chose qui, n'existant
pas encore,

intellectuel

cette

HOUM.

voir

de vie dont

dans

de gloire,
d'~a~MO-

de

HEII.

cine

0'n.

n'a plus
potentielle,
/<MT, Ze, ~M~ le .vide;

mme existence,
dgrade
lise de plus enpiu~dans

dsign
et cette

et matriaa t

le synonyme
de /er..
c'est y'c~MM
om.
(~K coy~j
la. puissance
l'existence,
potentielle
d'tre,
conue univeisellement.
sens
~~b n'ayant retenu que le
ne
matriel
de la racine hbraque,
L'ar.

~1. HOUN.

~n.
un abune,

dsigna qu'un lieu profond,


arienne.
une immenait

Za substance,
Mn. ~R CO~H~
f~~cM~HC~, ~M/acM&!M, qui tiennent
la vie, l'tre.
7!THEZ.

Le mouvement

d'ascension

et d'exaltation

exprim
par la R. ~K:
dedans celle-ci,
spiritualis
une sorte de dlire
mental,

s'tant
vient
MM y~,
~~M~.
L'ar.

signifie,
&!<<etc.
nn

~M ~O/MM~M~~e
restreint
~coM~r,

HEU. Racine

L'arabe

sympa-

au sens matriel,
&KMA'T'
c~o~,

inusite

n'indique

en~hbreu.
qu'une exclama-

tion.

une force quelconque


racine,
sant contre une chose rsistante.
un sens restreint
ecr~

J~,

~iMier
lutter; et

U~,

agisDans

~)~r
une forme

agrable.
V la P. Min dont celle-ci n'est
j~n
e~?.
c&, cc~
que le fminin
~!1. R. onom.
afections

Relation
sente

par Ao

tale !m,

Racine

analogue
eUe manifeste

&la R. vi
les pro-

prits.
L'ar.

repro~H~

L'ar.

un mouvement
~& exprime
et ~j~ peint,
rapide dans la marche;
comme
racine onomatope,
le bruit 't
du sabre
qui fend l'air. Ces deux
mots caractrisent
une actoujours
tion

faite

avec vigueur.

Voyez

Le signe de la vie, runi


la R. 7~, image de
par contraction
la force et de l'lvation,
lui donne
~!T

REL.

une

ment

dont

interjective,
A~M/

dont celle*~n. HE~H. Voyez la R.


ci n'est qu'une
modification.

qui

HEI.

toutes les
exprimant
et douloureuses.
pnibes

et en spirinouvelle,
expression
le sens. Dans
le style hiro~Mg~M!- tualise
~~b<signi8e
la R. -~t est le symbole
dans le travail
du
glyphique
mouvement
<i?~, lutte. Voyez la
excentrique,
d'loigne-

R.MM.
'!T

37

l'action d'o~TMM~~ d'~y<&,


les choses,
et de leur donner

ou

~H.
I3!T HET. Racine inusite
en hbreu.
L'ar. <S
ou Jp~b, indique,
d'aprs
la valeur des SS. qui composent
cette

HEL.

~reprsente
.<<'
nominale
elle, celle,
cette racine
verbe

la relation
c~.
dveloppe

pro-

'Comme
dans

la R.
1)
par
opposition
est celui du mouvement
concen-

rapprochement
dans le
elle caractrise
un senstyle ngur,
timent
dTulIarit
et de flicit,
une
dans le style propre,
elle
exaltation;

trique,

de

exprime

tout

trieur,
L'ar.

plac
J~

ce qui

est

loign,

ut`

au-del.

dveloppe

en %<
gnral,

les

~n. HEL.

38
ides

mmes
verbe,

c'est

Comme

l'hbreu.

que

l'action

en particulier,
de commencer

de

luire,
en
Comme
relation

/?ar<~n',

de la lune.
parlant
c'est dans
adverbiale,
treint,
~n

tp.

l'interrogation
Tout
ou ~n.

un

res-

sens

~c~MC/'
ce qui s~o&c,
se ~oy~<?,
est

s'
~~A?M~,
digne de ~bKaaf~
/K~~c, c~&rc~ etc.

tout

ce qui

est

Tout ce
~!t et ~F!
w/e~J
qui atteint le but dsire, qui recouvre
ou donne la sant, qui arrive ou conduit

au salut.

G?*

HEM.

puissance
&.ft.

La ~ie unh'efsalisec
vitale

Racine
CM.

de

l'univers.

onomatope
peint toute

matique,
qui
bruit
tumultueux,
tout fracas.

toute

la
V. la

et

idio-

espce de
commotion,

L'ar.

en gnral,
~caractrise,
tout ce qui est pesant,
anpnible,
C'est proprement
un
goisseux.
<&OM, MM~OMo~MM~M&z~M. Conune
l'action
de s'M.eA exprime
de se donner du
~Mesit~ de s'a~~c?',
mouvement
pour &dre une chose.
verbe,

C~n.

L'action
d'~a~c~r~M&~MM&c,
JM &nM~, de <MM&~r par des

de~Mnc
clameurs,
par un
~oute ~ei~M~<t<to~,

&*acas imprvu
toute
con~

~M~tOM, tOUtyhMMM~FM~t<,

jetC.

BEN. Le S. de ta vie runie celui


~n.
de l'existence individuelle
etproduite,

HEPH.

constitue

une racine,
qui caractrise
les existences,
les choses en gnral;
un objet, un lieu, un temps prsent;
tout ce qui tombe sous les sens, tout
ce qui est conu comme
tuellement
excitant
HN.

Tout

rel

et ac-

ce qui est sous

les

yeux, et dont on indique l'existence,


au moyen des relations,
t~oM-~ voil,
dans ce temps.
dans ce lieu; alors,
L'ar.
ides que
quelconque

o~re

en gnral
l'hbreu.
C'est

les mmes
une

chose

des autres; une


quoi que ce soit.

distincte

de
petite
partie
et idioracine onomatope
Comme
l'action de&~
matique,
,jjb exprime
tant au propre qu'au 6gur,
Toute ide d'existence
actuelle
Wt.
l'tat d'<~re l, prsent
et prsente
chose
et prt quelque
les ralits,
les rtcA~M~.
effets de <OM~O/<M

RaciaecnomatopeetidioD<TtES.
matique,qui
peint le s~ence. L'arabe
semble
une sorte de
indiquer
toJS
comme
NMMmNre sourd,
quand un
troupeau
pat dans le cline del nuit.
HEU. Racineinusiteeenhbreu.
un mouvement
L'arabe
<& indique
violent, comme une irruption
subite,
un vomissement,
etc.

yn.

CetteRacine
que le gnie
~n. EPH.
hbraque
n'emploie
qu'en composidans H'r. ~h une onotion, constitue
matope

qui peint

un soufre

qui s'-

ou.

yn.HETZ.
C'est,
vivement et lgrement.
l'action
verbe,
d'M~cr,
de s'esquide toucher
lgrement,
chappe
comme

ver,

etc. V. la R.
IIETZ.

Le hald.

Vn.
// y~g~eoM, et l'arabe
compose de plusieurs
par contraction.
Cette

racine

Vtn signifie
une chose
~oA
autres runies

exprime

aussi

le

dans

que

chose

imptueuse,
un dlire,
*~n.
par

que ce soit;
un discours

racine

dve-

qui

au propre qu'au figur.


Comme racine onomatope
qui effraie
fait tressaillir..

propre,

l'ar.

Jh

C'est

au

ou de

de s'ccn?M~

intumescence,
MMgW!~M~;MMe
etc.
co&~M, une MOMifa~c,

L'ar;

HESn.
j~

n. inusite

signifie

L'action

de co~M*
dans
de machiner,
de tramer

les tnbrea,

la suite.

en hbreu.

proprement

W. Ce caractre

a deux

s'~FMo-

ac-

vocales
et
trs- distinctes,
ceptions
unetroistmeen
qualit de consonne..
Suivant la premire
de ces acceptions
vocales, il reprseutel'il
de l'homme,
et devient
le symbole de la lumire
la seconde,
il reprsente
du
reille, et devient le symbole
de l'air, du vent
en sa qualit

faire ~OM/~
~n. Une conception,
une pense;
une grosseur,
une
une grossesse

~n.

occulte,

suivant

soudaine-

bruit

qui
l'action

existence

inconnue.

profonde,

1. 0. ou.

vhment;

tant

un

HTH. Toute

en quelune marche

loppe toute les ides de conception,


et d'accroissement,
de gnration

peint
ment,

~H.

~<A exprime 'amoncletnent


des nuages,
et l'obscurit
qui en est

HER. Le signe de la vie runi


contraction
la R. lmentaire
une

racine

L'ar.

un transport.

constitue

Comme

complots.

un

indique

tendre.

un cononamatope
j&A indique
cours tumultueux
de quelque
chose
que ce soit.

Tt~.

verbe
.~l'actiondeT~MKicdM~o~CM~<c, en parlant des yeux du loup.
HECQ. L'arabe ~b
pn.
mouvement
extraordinaire

lir et devenir

39

consonne

son
de

il est l'emblme

et reprsente
le gout
Si l'on considre
ptant.
comme

l'o-

de l'eau,
et le desir ap-

ce caractre
on dgrammatical,

signe
en lui, ainsi que je l'ai dj
couvre
le plus prodit, l'image du mystre
fond et le plus inconcevable,
l'image
du noeud qui runit ou du point qui?
le nant et l'tre. C'est,
rpare,
vocale lumineuse
son acception

dans
le

le signe
signe du sens intellectuel,
ainsi que jp
verbal par excellence,

1 OU.

~o

~.OUG.

Fai expos assez au long dans

dans son acception


le signe conver-

Grammaire:c'est,
verbale
arienne
tible

universel,
nature

d'une

quant d'un
intellectuel

ma

qui fait passer


l'autre;
communicelui

ct avec le signe du sens


qui n'est que lui-mme

du
plus lev, et de l'autre,aveccelui
sens matriel
y, qui n'est encore que
lui-mme
c'est
ennn,
plus abaiss
dans son acception
consonnante
acle lien

queuse,

de toutes
C'est

conjonctij~

signe
nire

choses, le
en cette der~

acception
qu'il est plus particulirement
employ comme article.
Je renvoie
tous

ma

Grammaire

les dtails

dans

entrer

sans

pourrais
j'ai dit.
comme
grande
except
mence

J'ajouterai
une chose
attention,
son nom
aucun

lesquels

rpter
seulement

pour
je ne
ce que

ici, et
de la plus

digne
que le caractre 1,
ne com.
propre
de la langue

mot

h-

br,aque, et ne fournit par consquent


racine. Cette observation
imaucune
en corroborant
tout ce que
portante,
j'ai dit
braques,
de cette
marche.
lement

sur

la nature
prouve

des signes h~
la haute antiquit

de sa
langue et la rgularit
Car si le caractre
est relle signe convertible
univer-

il ne doit
conjonctif,
en tte d'une racine
jamais se'trouver
or, c'est ce qui arpour I& constituer;
et il ne parat
rive. Il ne doit paraitre,
sel,

et l'article

en. effet jamais qu'au sein des noms


les modifier,
ou qu'entr'eux
pour

pour

les joindre,

des
ou qu'an-devant
pour les changer.

temps verbaux,
Le nombre
arithmtique
ractre est
6..

de ce ca-

le syriaque
L'arabe,
l'thiopique,
et le chaldaque,
qui ne sont pas si
et qui admettent
le caracscrupuleux
tre t en tte

d'une

foule

de mots,
tous plus

prouvent
par l qu'ils sont
et qu'ils ont corrompu,
modernes,
ds longtemps,
la puret
des prinl'idiome
cipes sur lesquels
portait
idime
ils descendent,
gyptiens,
par les prtres
et livr, comme je l'ai dit, Moyse,
aux Hbreux.
qui l'apprit
primitif
conserv

dont

Afin de ne rien laisser


amateurs

aux

de la science

tymologique,
brivement
les racines

je rapporterai
les plus importantes
par

dsirer

ce caractre,

qui commencent
dans les dialectes

qui les possdent, et qui sont presque


toutes onomatopes
et idiomatiques.
N). OUA. Racine onomatope
qui,
dans le syriaque
l'ac~o~o exprime
tion d'a&o~r.
De , l'arabe
Jt signiant une faim canine.
3'j.

OUB.

Toute

sympathique,
tagion. L'ar.

ide

de production
de cond'manation,
signifie dans un sens

particulier,
cow~MM:'<yM~ /a~c.
ou toute autre mutadie
contagieuse.
~).
rabe,

OUG.
qui

~cMMMf
possde

L'a~ro~a~M~.
cette R., en drive

OUD.
l'action
de c~

~1.

de~o~M~
es animaux.

En

OUD.

Qt.OUM.
d'M&y,

arabe

toute

ide

d!'MC/MM~OM.

d'amour,
J'MR~,
C'est !a R. sympathique
'T~
Dans l'idiome
moderne,
cultiver

7'OM~

tmoigner

de

11.

de lumire,
une manifestation.
C'est la R. hbraque
niH.

lacr,
WOU.

mis en droute.
C'est

le nom

du

caractre
toute

*) dans un sens tendu c'est


toute conjonction,
conversion,

dans

un sens restreint,

c'est

QUZ. Le syriaque
une oie.
prement
)1.

L'ar.

est une

un c~OM,

signine
racine

de ~OM; c&K~
l'espce de
en arabe

un cri de frayeur;

o~,

/9n?~MM~M~/tMif/c<crcec~~
et
J~,
Jcj~y
WI.

qui exonomatope,
en
le <j~~
et le d~o~,
Racine

syriaque,
en thioexle mme sentiment
en

!;ha!daque,
c'est
pique
prim par
L'ar.m
<

la relation

intejective~/
a le mme sens. Dans

dime

<~5
thiop~que
du vin; et l'on trouve
arabe
raisin.

mme

Un son

OUT.

1S1.

prime
.<<
en !:h. et en ar. une

R. onomatope
un tat
qui exprime
violent de rame.
au cri
~L s'applique
d'une extrme douleur;
et
peint
le rugissement
du lion. Le verbe
J~
caractrise
l'tat de tout ce qui est dchir,

subite

de la bienveillance.

(3UH. C'est

m.

signifie
lui
quelqu'un,

4t

~l.
tout

,t-3

dsigner

pour

OU~iH.

Toute

mouvement

(~)
dans

l'i

signinc
l'anoien

une sorte de

agglomration,
donn
conpour

en arabe, <
centrer,
Le compos
J~
un jrpM/MM.
prement

signine

pro-

pro-

onomato-

pe qui peint toute espce d'excitation. De l les


et
verbes
j.
~< qui
exciter, agir avec violence,
signifient
etc,
/bM~'aMa?/wd~
pU. Racine onomatope
qui
en ambc /Mrp~M<wN:
peint
~o~
La racine )[hio~iq)tc
~a.~
<P<hP (tf~~ car:'cteMse
une mumion

<)1. OUL. Ractne


onomatope
qui
et p!ampeint un son de voix tralnant
ensyrtaque~o~q~o.
toute ide de tris

ti~-EnarabeJ.
De la l'arabe

d'esprit. Le mot JL~a


tout ce qui tient & 7'

tesse et d'anxit

qui exprime
/0/WMOK,
~<*M<t'oM,
cme '?M.

drive

de la ra-

'!).

T.

t.

C). OUM.Toute
<f'~M'
Mt<<

espce

<~e coM.~M'

~'c~f~~

~w/~ir'f

fi. OUN.

!-?. OCTN

~a 8igni6e~M7K~M~
un MM~f
C'est

s~&tance de 1~ l'arabe
qui $ignitout ce qui rsiste, et
fie, en gnral,
en particulier,
la ncessit

4'~
L'arabe
~7M&&
cine

la ra-

OU

Le verbe

signifie

Le verbe

faire signe.

11. OUN. Toute espce de dlicatesse,


de moteese corporelle,
d'oistvet.
L'arabe
&Mr,c~MM~
J'.signi&e
Za!c~.
signi&e

D).

tN~P
~OMtM~
<fo7M les ~&~*
eomo~~

L'thiopique

OUS.

rLj~ signiSe Mm<~la


et aussi, faire une expiation,
sistance
une ablution
religieuse.
Racine pnotna~pepour
pi. OUCQ.
au propre
la v~ix des oiexprimer
en
et
et au
seaux,
b3~
arabe
figur, tout ce qui se rend ~MBH~e~
~'OMM~ ~y

Racine

onomatope
qui
peint le bruit
que l'on fait en parlant
une
l'oreille
de l, l'arabe
j*
insinuation,
MM~gi~o~M.Cemot
et alors il si~'crit quelquefois
.c,

U.

OUR.

Racine

qui,
onomatope,
te bruit de, Fair et du vent,
peignant
dnote
au ngur,
tout ce qui est
vain. En arabe
~n~,
gw~~yeM~

gnifieunetentationdudiahle.

Le verbe

y).

OUi.

Racine

onomatope
feu violent,

peint le bruit d'un


de l l'thiopique
incendie;
l'action
d~M~M~M~r;
~tpd&

qui
d'un
C~~
et Fa-

rabe

le murmure, le
-c. ou <
/t&MCM< d'Mn~~OMyTMMC: une C&tetc.
meur,
Racine

gui parait s'attacher


)*
a R. *TK, caractrise
rtat de tout
ce qui est aigu, de tout
Fau* avec rapidit.
~1.

teindre

rab

~~r.

~MM~~

ide d'ornement

parure,

c~-

c'est

une

aM FMOM-

<!<MK<eK/d!~oM~oMM~dansFar.
j~a*&y
yaction
de
Le verbe
~m exprime

jm.
Toute

onomatope
qui
confus de plusieurs

de plusieurs

couleurs,

de

1 de ~MMy<BCC

emprunte.
OUTZ.
yi.
d<* snUdit,

fend

Racine

le bruit
exprune
choses
la &is
s'agitant
eOM~MMM, MMC <M~

onomatope
qui
~).
OUPH.
un sentunent
de
exprime
d'orgueil
la part de celui qui se voit lev en
De l l'adcore,
dignit,
puissant.
toute

OUSH.

ce qui

ide

de fermet,

de consistance,

de-per-

OUTH.

Racine

peint la di~cutt
le gnnssem6nt
cult~

de l, dans

onomatope
~i
de se mouvoir,
t
qui suit cette duSraraBe<

et

ZD.

~.&
jf,,

toute

membres,

ide

les

de ~MMM dans

de c<~

J'c~oMM~M~M~,

<ZM~a<p~<~Ke~c~etc.

3'T

ZB. L'ide

par

Nt

contraction

celle

dp

repropagation
gnratrice~
~H, forme
prsente
par la racine

appartient
la touche

Comme

il est
symbole,
le tfait, la.
reprsent
par le javelot,
Sche,
tout ce qui tend un but:
comm
c'est ~e
signe ~ramt&atica!,
signe dmonstratif,
image abstraite
du lien qui unit les choses. L'hbreu
ne remploie
comme
article
point
mais H jouit de cet avantage
en thiopique, o il remplit les fonctiona d'arl,
ticle dmonstratif
Son nombre

la racine

toute

en qualit de cpusonne,
sifflante,
et s'applique,
comme moyen onoma tous les bruits

siRtans,
tope,
tous les objets qui fendent l'air et s'y
ruchissent.

r-

mouvement

dans

renferm

flchi,
-runie

dont

une racine
t. Z. Ce 6aractM

du

4S

arithmtique

est y.

est dpeindra
et tumulpullulant

l'objet

tout mouvement
tueux

comme

tout

mouvement

ou
insectes,
effervescent
comme

celui

celui de l'eau

des

au feu

qui s'vapore

L'arabe

dveloppe
les mme}:
<
idesquel
hbreu Enqualitdeverbe,
cette racine exprime,
dans l'idiome
l'action
de jeter au dehors
antique,
une excrtion
comme
quelconque,
la bave, et mme la bourre.
l'cume,
Dans

l'idiome

moderne
se scher,

simplement
raisins.

elle

signin<p
en parlant des

L'action

3*

de ~M&H&~ comme
ou de se dt~tMe~
les insectes,
de se
<~M~r
~OMS~, comme un fluide.
..1

ZA. Toute
~7.
et de direction

ide

de mouvemenft

et!
ce qui se montre
le brait)
la
donne;
tel que
~oyM
agtt t'extrieur;
en
HM
terreur
rsultent
qui
&
~un
arbre, 7~ co~MC d'un uf, etc.
M~ r<~on &<MMeM~; MMe~e~
MM
~ar.
dsigne le fer qui arme le
indi
comme
cx3rmde R. onoonoL
indique,
L~ar.
matope, l'tat
d'trescoudans
l'air,
etlebruitque&ituaiechosesecou~.
Un Zo~, cause
,3~.
lumineux

que ancentse$
Relation

prime

par c~c~

bout

Marieur

d'une

pique

racine
onomatopee~ycaractrise
et facile
mouvement
prompt
peintehennissementducheva.

Comme
un
et -A*
~J

des traits
yeux

dans

~bscurit.
r!Mt

ZG. Tout

dmonstrative
c~o:. V. jta R.

<cx~<

ce qui ca~se.FeHerr
tout ce qui excite l'vapo~escence,
ration d'une
chose; toute tde d'ac~
ZD.

rogance

Tout

et d'orgueil

ZOUD.

44

M.

de ~oMt~r,
au pro*T~. L'action
de se ~OMMo~cr,
de s'r
pre
<F oyg~~7, au figur; d'o~M* Of~c AaM-

Toute
fR. <-o~
V. la R. ~t.
persion.

~Kr.

7f.

n~

tion, de rverbration;
tion lumineuse.

~?1T

ZOU,

ZHE,

ZO.

Tout

ZZ. Tout

L'ar.
comme

relations

arrogant.
;lt. L'action

ce, ce/~

pronominales

ces,

cela.

~c<,
L'ar.
'ctat,

ce qui se montre,
~a!~<
au dehors, brille, y~M'~&& /MFM~MC;
un objet.
dans un sens abstrait,

repouss
son.

par

cause de

Z'o~

~*tt (~R. co~o


son clat inn.
~~Rae.

Tout

coM~J
une mauvaise

d'o

la lumire

se r-

flchit.

homme

de vibrer,
de se Wla lumire,
de res-

la rverbra~~MdcMr,
<MM de la lumire,
~'cc&!< /M~M~Ma'.
Ht.

Tout

Z!

fait avec effort;


avec peine
un

mouvement
tout
esprit

rude

ce qu'on

et

dirige

prsomptueux

y. ~dveloppe

action

exprime
vhmente

qu'elle
<wr

soit; c'est
M~e.

1~

tes mmes

ides.

en gnral
de quelque
eh particulier,

ZT. R. inusite

une

nature

en hbreu.

~M-

L'a-

est une racine onomatope


i~
qui peint le bruit que ibat les mouches en volant.
rabe

~JR. co~

par extension,
ce sott
~r;

tadmarched'uM

comme

/~<K~r

L'ar.

Tout ce qui est


co~
rayWMMM<, tout ce quieOMMMMM~MC,
M<?M~s<e &! A~M~n?. V. la R.
L'ide
absolue
~o~cc/M'a~

r~.

peint

Le verbe

chose

rfrac-

et tenace.

cejqui
exhalai-

1;Tt.

toute

toute

La

cAo~ l.

!1~ Tout

On~

de vibra-

plendir.

de briller.
Ce~e

F~.

de jeter de

l'action

exprime

mouvement

mmes ides,
~dveloppeles
racine onomatope.
Le verbe

manifesdmonstratif,
toute objectivit
extant, rayonnant
par les
prime dans ua sens abstrait
mouvement

iJet&dM-

"W.

Un prisme.
de quoi
~a~&

ett
que

~JR. coMp.~ L*actin de


et par extension,
de/?roc&~M~

den~V.tR:

ramp,

eo~J
~or~.V.a'R.
y~
f~.

Tout ce qui est


*?)Tt (B. cpM~)
diRicUe mettre
en mouvement,
et
lent se dterminer.
e qui se ~o~e~ #

cowpj

ce qui est ~OMr~, c~

etc.

Z'~fc&f~co~
V. ~a R. yi.

ZI. R. analogue
auxRR.t<<~
1~ mais dont le sens est moiua

n~
abs-

~t. ZOU.
C'est, en get plus manifest.
tout ce qui est lger, facile,
nral,
ce qui est doux, gracieux;
agrable
comme la
ce qui brille et se rflchit
trait

Toute ide de grce et d'clat.


en gnrt,
dveloppe,

lumire.
L'ar.

45

CM ZM.

de tout ce qui a t mond,


ntoy,
de tout ce qui pourpurg, dbarrasse
rait le souiller
toute preuve
"p. Toute~MMAcM,
ce qui est net, innocent,
puratoire,
`
etc.
L'ar.

toutes

les

ides

qui

aux qualits intrinsques


Comme nom,
~caractrise
l'aspect,
verbe,
prendre
forme,

la

ont

rapport
des choses.
la forme,

comme
d'tre;
l'action
de
exprime

manire

..J\
<

un aspect, de se revtir d'une


d'avoir
une qualit,
etc.
En ~hldaque,
~~CM<~Mr,

la ~a/M/t~
la joie,
la gloire,
le nom
beaut:
c'est, en hbreu,
mois du printemps.
premier

la
du

E~oMaMa~:

(R. co~
-dire un tre qui rflchit
de la vie. V.

c'estla lumire

C/n~anMM~:
W. ~.coMt~
-dire un corps resplendissant.
rabe .JtSignineorn~r.
!M.

c'estL'a-

!7M ~c&Mr, iane


~JR. co~tp.~
MMB ~M~tWC
M~M~,

flamme
celle, etc.
rp~.
et ~M~

L'olivier,
l'olive,
comp.)
c'est--dire
qui en provient

l'essence

A~KM~M~.

les mmes ides.


renferme
<
tout ce qui
Comme nom, ~'dsigne
est pur et pieux;
caractrise
l'tat

ZH.

runi

par

symbole

Le

signe'

(contraction
de toute

~).

ZL. Le signe dmonstratif


runi
la racine 7K, symbole de toute lvers le haut,
vation,
de toute direction
forme
toutes

une racine

prodigalit,
lit, etc.
j~OM'r,
faible,
Dans

de
d allongement,
et, par suite d'att-

ides

tes

prolongement;
de
nuation,

7*

d'o se dveloppent

et aussi de
faiblesse;
de relchement,
de vil

L'action

de~Mot~M<?r, deprode reldcher,


de rendre
M?,
c~&~e, etc.
un sens

ar.,
jLt signine
faux pas.

le verbe
&7TOKc~<'r, faire des
restreint,.

'='
UT.

une
Tout, ce qquit~i~ donne
Io
que une
AZM. ce,
forme,
tout ee qui lie
une figure;
plusieurs
un tout.

parties

dmonstratif

former

a la R.

renferme
L'ar..t~
Comme
racine
onomatope
'').
dans l'ar.
c'est,
matique,
bruit sourd,
un murmure.

restriction
une racine

eC ex-

constitue
ception
expres.
&ive dont l'objet est de donner l'ide

verbe,

U.
de tout ce qui abonde
en bonnes
couvres.

en vertus,

entr'lles
*n.

et comme

pour

'0,
les mmes

en

ides.
et Mio-

jt~t

un

XM.

C~.

46

c~.

MM~ MM~OM~M<
de
tout ouvrage
~Mt, MM <<tM~
un
en bien ou en mal
Feutendement
M~e MMcAMM~MM, CtC.
<W~
Q~.

Le signe

ITZN~

dmonstratif

rum

symbole de la circoMcripde l'tre,


ou physique
morale

h A.
tion

une

constitue

racine
qui dve!oppe
deux sens distincts,
suivant
qu~eite
de l'es*
sous le rapport
est envisage
ct de l'esprit ou de la matire. Du
morale
c'est une manifestation
l'tre
les <acu!ts~e
qu fait connatre
du eo! de
et en dtermine
l'espce
c'est une manifestation
la matire,
prit,

qui livre le corns et eu


la jouissance.
D la
Toute cassicatton
par ~*Mn'$
tt
toute
et par c.HM*CMseton tes faciuts
du corps,
pour ~c~MOM~
jouissance
physique
abandonne

~r;

toute

et au ngur~

M~M~Mc~,
toute <~<ZMC~~

toute
~bf~K?~MM,
un lieu de /WM~Mune ~~O~M~
tion, etc.
une sorte de susexprime
L'ar.t
pension
diverses

de l'egprit,ritre
des choses de
natures. Comme R. onomato-

pe,

peint
L'action

un

&OM!~OMFMMMM<.

de se nourrir,

de.? '<

~FMeM/~t
Faction

corps; ou, par mtaphore,


d'en -faire abus,
d'en jouir,

de se /?~o~M~r.
D7.

ZS. Cette racine

hbfeu.

L'arabe

!a possder.

mente

est inusite
pa~t

en

V).

ZH. Ceue

la R. }lt ou
matriel,
veMMntpniMf,

racine,
qui n'est que
incline
vers le sens

ride d'un
dveloppe
d'une agitation,

d'un
souci,
ue t'avenir.
Dans

2P!.

trouble

moud'un

par l'eSroi

caus

Far. ~tSirestreint,
.guifie agir en renard, user de dtours.
de
de se /fOM~&ret
y*!t. L'action
l'attente
dans
c~H~M~iC~ de frmir
d'un

un sens

malheur.

menter,
r~
~M<

de se tour-

Inaction

de ~~o/~Mcy.
?h)M&/<~ <~a&oM d'esprit,
et ce qui en est la suite, ~M~Mr.

C~).

~R.eo~g~a~oM~M~/!c
7<
,,et gnrale, et ce qui en rsulte,
au ngur, la ra~e,
c~M~
md'Mation.
eiy).co~JTumu!tedes
sions irrascibics;
<o'
co~
pyt.
l'ar
tion. donne

pasetc.

oro~<?;
commoCrande
clat

de yoM?,

C&tMMHT, &TM~M~ <Q~~


Eefbutement
(Rac.
coj~J
<&~tMM<MM,
donn une chose
~'M!6?~ tout ce qui est M~MM, Mo~t.

~MC.
ZPH. Tout ce qui est corpori~If.
tout ce qui
collant;
sant,
gluant,
exerce une action mutuelle;
proprement, &Z~OM!.
une racine onoC'est dans
Far.
qm peint t'omet d'une bou~
matope
fe de vent.

Le verbe

exprime

ne pas
l'action

d'tre

emporta

par !e vent.

it. 66

!M~. ZOUPH.
L'action dea'oMacA~
d'proutM.
ver un sentiment
mutuel,
rciproque
ZTZ. Racine inusite en hbreu,
y?.
et que l'arabe ne parait pas possder.
ide de diffusion
ZCQ. Toute
pT
dans le temps ou dans l'espace.
L'ar.
peint, comme R onomato~e bqueter.
Une C~a~C, une suite, MM/?Md?,
MM~Mf de quoi que ce soit. Tout ce
pe,

l'action

coM~c, flue dans l'espace


qui s'~Md~
De la, ~a~f~ 1
comme dans Je temps.
la vieillesse,
et la vnratton
qui y
est attache
~'coM~ et ta puret
qui
la suit

une c~a~,

et la force

M~~Sc~/etc.
l'accompagne;
Dans un sem restreint.
!<FM outre

gnifie

o l'on
C'est

quelconque.
queur
le mot hbreu
)p~,

Far.
met
sans

qui

Stsiune lidoute

ou le ~haldaque

pD,MM~cc.
)t.

celui

S. dmonstratif

du mouvement

bole de la ligne droite,


racine qui dveloppe

rum

propre,
constitue
l'ide

de tout

devient

q'

frange,
L'ar.

sens

s'est

restreinte

signifier
un
serrer

de

ceindre,
lier, etc.

L'action

*?.

centre,

gndu

noeud

de

comme
~Ot~

alin,

!W~~M~,
F~M<; l'action

~hMten en-

etc.

d'ternuer,

~y~. ZSH. Racine inusite en hbreu.


L'arabe
signiner
HM~'M~jM'~ parat
et tout ce qui manque
tre, un butor,
d'usage et de politesse.
~.

ZTH.

IHt.

Toute

reprsentation
parles relations

c~~
Cc~B chose l.

H. . A. C.
considr
voyelle
de son

la touche

cenh~,

de

N~~MM~~ota~~M~oK~
sa propre

~W,

son propre
<~

Faction

d'tre

considre

impulsion

l'existence

s'hxga~

une

restremt,
plus
MK~ C~M~M~

toutes
les
perdu
~y ayant
danscette
ides primitives renfermes
racine, n'a conserv que celles qui se
sont attaches
au mot c~w~~p,
et

tranger.
toute dissdispersion,
toute ventilation
tout ce

MtMafMM,
qui est abandonn
vement;

un

ob.

proce, celle, ces.

symune

ce qui s'loigne du centre, se rpand,


se disperse
en tous sens, rayonne,
d'une
sort d'une
enceinte
sphre,
quelconque,
1t. Toute

dans un sens tendu,


MH~r<MKH <MF~<H~,
KM &<&a~~

<?~e
~JT,
dans

jective exprime
nominales
ceci,
Le

ZR.

47

mouJt-

sous

Ce caractre
le double
il est

lmentaire;
de l'aspiration

le principe
de consonne
qualit
chapnp

le

gutturale,
de l'homme,

tre

de
rapport
En quatit

ou de consonne.
vocal

peut

de
symbole
et reprsente
vitale

il appartient
et reprsente
son

travail,

en

le
ce

yt. &B.

4~

TH.D.

de sa part un effort, un
qui demande
soin,'
uho fatigue. Comme signe
gramil tient un rang intermdiaire
matical

signifie
Comme

entre

le bruit

absolue,
M, la vie, l'existence
et,
relative et assi~), la vie, l'existence
mile. H offre ainsi l'image d'une sorte
et s'attache
d'galit,
de travail, et d'acd'eubrt,
et lgislative.
normale

d'quilibre
aux ides
tion

et

Son nombre
~H.

arithmtique

a la R. T! qui
du S. n. Celle-

HA. R. analogue
le vrai caractre

porte
ci. est plus
onomatope,
d'un effort,
exclamatif.

usite

est 8.

sous

son rapport
pour peindre la violence
d'un coup port) d'un cri

l*
HB. Le signe de l'existence
mentaire
runi a la R. 3~,
symbole
de toute~ fructification,
forme une ra~in.

cine

dont

l'objet

est de peindre
tout
cach, mystrieux,
comme
l'est
un

ce qui est occulte,


renferm,
secret,
comme l'est
germe,
tion
prise
voir,

toute

n'ucti&caT

si la R,
est
lmentaire
dans son acception
de desir d'acelle dont il s'agit ici dvelop-

peral'ided'unrapprochementamou<
reux, d'une fcondation.
Voil pourquoi
l'ar. <~ pris dans
un sens restreint,
aimer;
signifie
tandis que dans un sens' plus tendu
cette racine

toutes les ides


dveloppe
de graine, de germe, de semence,
etc.
sn pu Mn.
~JR H~MMj Ctc~er
~jM' M~OMeer~
cuM~e~ <!tc.

Dans

un

sens restreint,

Far. c~ta~

<n~'

partial,
~~o~M~r.
B. onom. l'ar. <~o., rappel
du tranchant
d'un sabre.

Celui qui cache,


~R. comp.)
un <
qui garde le bien d'un autre;
M~Mr.
~n.

~n.

6G.

Toute

action

tinue

tout

de/~

de M~MMa~,

rude

et con-

tourbUIonmouvement
tout
d joie; une
nant
transport
un
joute, un jeu, une fte populaire,
un carrouse.
tournois,,
Toute ide
~F! ou ~H.
M~
o tout

le peu-

ple est agissant.


C'est dans l'ar.
un

lieu

visiter
Faction de
d'aHer en plerinage~

saint,

et dans

ceUe de trotter.

~H.
danser

L'action

de tourbillonner,
de
en rond, de se ~~r~
A~yo~
de e~&~cr
Par mtaphore,
~M.c.
une OM&i~e, une
t<MC
C~COM/~MC~,
sphre

~'ae~

le globe terrestre..

de la di-'
D. C'est la puissance
vision exprime
par la R. 1~, qui, se
trouvant
arrte
par l'effort' qui r~
suite de sa contraction
avec le signe
tn.

tmensaire

n, devient l'image de l'uC'est proprement


nit relative.
une
chose aigu,
un sommet.
MM~ON~
en gnral,
L'ar. J.a. prsente,
les
de ~7MM~r,
<MaTcr~
~)eoFMcywc~ <&o?7~. C'est, dans un sens
plus restreint,
c~MMe~, -et par mta.
ides

~n.

ED.

~MW~ Cette racine


dans le verbe
J~

phore,
force
Faction

de fendre

terre.

Comme

et

tant

ren-

exprime
de touiUer
la

<\S* signine

nom,

pro-

ZayoM~.

prement

~OM&' de quoi que ce soit.


Tout ce qui ~M~M~, tout ce qui est
~~M/~ par mtaphore,
une
M~~c,
/?OM~e de vin, une ~aa~ vive et pi
quante.
TtH.
de J~

L'action

de /M~er~&MFMen<,
<&?~~oa~M~
de proposer
des

<M~gNM~.
Une
~n

e~~nc,

Un.

Cette

AH.

M?M~on&o&

R., qui est l'analogue de la R. un, est peu usite. La


R. caractristique
du S. est m.

T!H.

co~J

~H.

COW~

OU.

L'existence

tout

Cette

racine

arabe

ce qui

tTIfI ~JR co~p.~


c~
V. ia R. nr?.

l'annonce

ce
et
aux

n'a point conserve en


inteUectueUes
de l'h-

dans

l'analogue
mais en se
a prsent .ce
dans
renforant
elle
lmentaire
a de plus
que l'existence
le ~oo~.
profond,
breu,

et ~n. Toutes les ides d~tde yMOM~~<0<i!OM ~MCM~O~MK,


de ~K'&ys/MK'~ Faction de <&/a~,
coMpnr ce q~ui tait cach,
de rendre
tWt

etc.
~H.

~A

co~

~n.

rR.

eo~

T.

t.

V. !a

L'action

d'accro

tStH

~~R co~M~
L'action
de ~ac
de eoM<
V. Ja R. ton
co~Mo~r,
V. la R. ~T
~Tt.
co~~J
V. ta p. an
L'action de <WM-

air!.

con~j

~in.
~Ar,

~jR. co~
de se coM~M~Mr.

~<iro,

Aor~MM

y. la R OU
Tout ce qui est
con~
Mn.
~F&'WeMr, OU qui <~C.!7&'h~M~M<Mt<;
tout ce qui sort des limites ordinatres,
et qui, dans un sens abstrait,
s'exAony, <~ot~
prime
par les relations
ItH.

co~J
eo~J

etc.
V. la R. 'Vt.
V. !a R. ~~H.

~H.

Z. Le signe de l'existepce
lruni celui de la dmonsmentaire,
tration
ou de ta, reprsentation
objective,

les ides

V. ta R. -t!
Z'AoyMOH.

lmentaire,

en gnral
en particulier,
tout
manifeste
qui rend cette existence
patente;
sens.

49

R.tn

~tn.
in.

6Z.

tM.

V. la R. ~n.
V. a R.

forme

une racine

trs-expresde donner

est
sive, dont l'emploi
naissance
toutes les ides de vision,
de perception
de cootemvisueHe,
pation.
L'ar.

toutes
en laissant perdre
les acceptions
intellectuelles
de la R.
n'a conserv que les ides
hbraque,
comme
physiques
qui s'y attachent,
et s'est borne
racine onomatope;
toute espce d'entaille,
d'indsigner
et par mtaphore,
de scrutacision
Le verbe
tion, d'inspection.
lignine proprement
piquer.
g

5o

tU Z.
L'action

tn.

de cotMjM~r,
~c< des choses;

&H.
'nn.
t

de t'<M~ de ~on~cr,
de con<CM~~r;
<M-

un fo~OFt~ MM~rocelui ~Mt Z~


~CFM.~ Une ~MMM; un

~A~,
ttn
~cZa~r.
)'!n

L'tendue
de la vue,/Ac~OM~
les &o)~nM, les &MM<M d'une chose,
d'une

rgion.

Un.

UEO. Toute

ide

d'effort

apfai-

une chose, et de chose


pliqu
M*
tant effort, comme par exemple,
COM~, HMCMOC~un A~i~M~CM, etc.
Tout ce qui est <~M, cn!!Tn
tout

ce qui exerce
une force
comme
des tenailles,
quelconque,
des frocA~,
de l, le
des forceps
verbe
approarabe
~t~&rr,
fondir.
c~M;

'SH.

H&T. Lsine
de refbrt, runi
celui de la rsistance,
constitue
une
racine u'o dcoulent
toutes les ides
d'attente

frustre,
d'erreur.

pch,
L'arabe

de

de

manque,

<na.

couper

signine
proprement
en menus Mon?e<MMx; et~o.,

poser,
<MH~r,

mettre,.
~MMa~;
<~o~r;
<&<M~r, po~<MjMer, etc.

MnouUan.
qui
~0:

~.H~w.~Tout~
en d~
MOM~M~ le but, qui
qui pche d'une ~namre quel-

conque.
~M.

fournit

ride

de toute jN!ade toute espce de

restreinte

<M~p, et par suite


et de couture;
en sorte
que du
sens de couture,
venant natre cetui
de raccommodage,
on en tire par

celui d'<M?MM<&~Mn< et
mtaphore,
de yiM<OM?~OM
d'o il rsulte'que
le mot j~n.
qui signifie t~/?~c~,
signifie aussi une ea~M~tb~.
HI. La vie lmentaire,
les ides qui s'y attachent.

et toutes

'H.

est l'analogue
voir.

Cette

de la R. IFt qu'on

R.

peut

;*pn. L'action de vivre dans l'ordre


Faction d'~CM/cr~ tout ce
physique,
qui vit. toute espce d'o~t~MC~ d'~ir~
de bte. La vie physique,
l'avivant,
Mt~M~c de la nature.
L'ar.

~.dveloppe

renfermes

dans

toutes

les ides

la R. hbraque.

~n.
co~J
~~b~'e
~a~;
la
tout ce qui entretient
l'existence,
la soutient
/<~ ~ar<MoN&s<
procure,
MMM&HM;
tant au propre

J~tCtt&~

~~t~MC~,

&~MMqu'au figur
la
de la force;
qui rsulte
sance
HM~jO!
vertu qui nait du courage;
~M~ et tout ce qui est nombreux,
t~M~M~
~t~OM/CttMc; MM~br<, MMC
MM~ mM&
~b~e;
Wt nM~pa~j!;
&~e, etc~

s
C

(jR. co~aj
de 1 efbrt

La

rum
-symbole
<~nce, tant en~i6agcd'an

racine

~n,
a rsis-

autre

cote,

Le signe de t'~tence
runi celui de l'exislmentatre,
une
~~e
tence sssinue
etrdat'w;
~n.

~H.

toutes les
ae rapporte
du tact, et qui en dveperceptions
loppe toutes les iddes intrieures.
racine

qui

La racine

un point, un but un K~~Mtc~f,


MH<'d~OM~Mr un mouvement
/?c~<~
<YT!OM~;MMespoir,

arabe

~a.,
ayant perdu
les ides tnoralea qui

toutes
presque
de la R. primitive,
dcoulaient
tant renferme
dans les ides
ment

et s~pure ex-

s'est borne
physiques,
comme
une <&~MMnom,
primer
et comme
~M~MOM, une ~M'<MM;
l'action
de d~Matverbe,
analogue
ger et de jnj~r.
Tout

ce qui saisit inteneureW!.


meut les formes, et qui les fixe, comme
le sens dugot;
tout ce qui a rapport
ce sens; tout ce qui est sapide;
CMa? sapeurs;
le ~C~SM,
sensible
7 tout ce qui <
desire,
~~r
espre, etc.
~n.

s<t

~n.ouL.

~n.6~n.

Cette racine, compose


du
l'existence
runi
lmentaire,

AL.

L'ar.
toutes

une a/<C.

en gnral,
J~a. dveloppe,
les ides renterntes
dans la R.

dans un sens resC'est


hbraque.
l'action
treint
de Me~e~
~McA~,
Lors<Mtcr, rsoudre,
absoudre,.etc.
que cette racine, reoit le renforcement guttural,
eHe exprime dans J~,
l'tat
dans

de ce qui est dans te dnuement


ce qui manque,
ce
l'indigence;

qui est en dfaut


que ce soit.
~n et ~n.

manire

de quelque

d&.

(~A

~~MtOM, une distorsion,


~MM, une ~OM~OKC~,

MM~COM/Orif~tg solution

de COM~M~;
MFM ouverture,
une
blessure
MM ~&%C~M~/
extrme,
une dissolution,

MM6~0/<HMt~OM,
une ~H~M~
une

MFM ~0/&<~OM;
signede
MM~ <~&<~e; MKeMMi~,
M~~fM~,
la R. '?t<, symbole
de la force ex'
Mn.O~MMCM~;
MMe~rM~
~~MM~
tensive
et de tout mouvement
qui `
et toute
de
MH~
espce
jeu
une foule
porte vers le haut, produit
de danse dissolue,
d'instrument,
d'adont il est trs-difficile
de
d'ides,
musement
etc.
frivole
fixer le sens avec rigueur.
en
C'est
de MM~r
~n ou ~f!. L'action
qui cause
gnral, un effort suprieur
un allongement,
une distension,
un
par l'effet d'un effort violent que l'on
ractioo dese~M~,
c'est une force incon&itsursoi-mene;
relchement;
l'action
de s'e~Md~;
nue qui rompt les liens des corps en
d'cccOMc~r~ 1
de se ~o~r
les dtirant;
les rduisant
de M~~
OM monde;
les brisant,
en lambeaux,
en pense ou en action, t'B~s Mt
ou bien en les dissoi
ide d'M~MMM,
~n. Toute
d'~
fort fait sur une chose pour 1'<~M~

l'action
de
N~HM&<~ ses ides
de
d*<s~M<
i~~M&
<1'~<
sa foi dans quelque
chose;
placer

!a <~v&

l'actiou

vant,

les relchant

l'excs.

~Stn~

la cMM~H~

de

de

<&~a~~r~

de

~KwJ~t*,
g

Sa

~n.

H..

~n. AN.

de <~MOM<~d'oM< de &Y~/ eoM~M~M~,d'<K?Ac!M~


de rendre
d'ca~eR~ etc, etc.
obscur.
Dans un sens restreint,
un
MtM c~MT~rt. ~jR.co~o.~J~o~~MO/~~ ~MM~, parce qu'il ~c&
y. ta R. ~t.
un
/MeM&Mr~.
ture,
parce
qu'elle
~npeAy~
beau-pre,
parce qu'il ~OM~; en gtoute
nral,
figure eoM~FM~;
le simulacre
du soleil, etc.

On. 6M. Le signe de l'existence


lmentaire,symbole de tout eSbrt
et de tout travail, runi au signe
Cette racine se conoit sede l'activit extrieure, et employ ~H.N.
comme S. collectif et gnralisant, lon deux manires de se composer;
forme une racine importante, dont selon la premire,
le signe n, qui
l'objet est de peindre, dans ~n sens caractrise tout effort, toute action
tendu, l'enveloppementgnral et difficile et pnible, s'tant contract
la chaleur qui en rsulte, considre avec 1~ R. onomatope tM, image de
commeun efetdu mouvementcon- la douleur, exprime l'ide d'une prire,
tractile.
d'une supplication,
d'une grce acCM. L'ide de tout ce qui est 06- corder ou accorde selon la seconde,,
< COM~, C~MC~O~CMr/~K(~- ce mme signe, symbole de l'existence lmentaire,
s'etant runi avec
MM~
.MMM.MM/;
COM~MT~,
Zcyip<M/,
celui
de l'existence
individuelle
et
une ~CC~MW,
MM~/b/ycCO~inM.Kf~
/a chaleur M<<Mr~,A/~M~o~tj~, produite,
devient
une sorte de ren&<oyT~oc<tOM
et le&rMMM~FKCM/
qui forcement de la R. 'm, et dsigne
!a suit /o MO~eMr tout ce qui toutes les existences propres et parsoit
soit dans le temps,
~Aan~, tant au propre qu'au n- ticulires,
gur, l'ardeur g~~ns~'M'e,&t /?<M- dans l'espace.
~tOM
&ZCO~ etc.
Tout ce qui rsulte d'uneprire;
<MMOM~M~
'?H.
MM<Mc~/<M~ toutce
L'ar..t~ ayant perdu jusqu' un comme Mn~ce,
certain point les ides intellectuelles qui est ~cona~,
qui se laisse~M'Atr;
dveloppespar laR. hbraque, s'est tout ce qui se montre clment, Mtborn exprimer les ides particu- ~tcor~MMa?,
tout ce qui
~~c~
lires de chaleur et d'chauHement; est facile, bon ~Marc~, etc.
et s'tantrenfbrccdel'aspirationgutL'ar..ta.
comme la R.
dveloppe,
turalledans .ea.,a signinproprement hbraque,
toutes les ide& de biende misricorde,
d'atten~CO!~10W~ ~cr,
Se~M/ME/tf~.vcillance,
R. en
Q~. L'actiond~M~A~ de M!- drisssement, de dmene..Cette
j~' par un mouvement contractile, se renforant dans
dsigne une
d'c~~r sur quelquechoseM~c/o~* sparation, une rclusion
c'e&t pru-

on

prement

lieu

-destin

matope,
FM~MM".

aux

Comme

une ~o~er~.

geurs,

voyaR. onode

Faction

exprime

Tout lieu spar,


retranch
)r!.
~KCC~M~,
un hospice,
MM/b~,
un camp. L'action
de tw~
spar,
d'avoir

une

rsidence

de se

propre,
et par

de se retrancher,
de serrer l'ennemi,
d'a~M~r,

fixer,

DU.

S. Toute

silencieuse,
se fait de conni-

ce qui
tout ce qui se confie,
vence;
ou se dit en cachette.
L'action

DtH.

suite,
etc.

action

tout

secrte

se livre,

de con?Mper

une

de conspirer:
chose,
d'y co~MM~
un lieu de refuge, un asyle, etc. C'est
aussi l'action de faire effort sur hoi
un mouvement
d'prouver
de eoM~r&MM.

mme,
intrieur
Les

diverses

hbraque
mots arabes

acceptions
se sont partages
analogues

dans lesquels

et
dtnes

de diverses

de la R.
dans

tMa.
elles se sont

manires.

les
M~.
mo-

Consid-

r comme

w~ signifie sentir,
avoir
de quelque
chose
~WtMMcr
a;gw avec clrit; j~
de volume, se contracter,
retrcir;
verbe,
la sensation

,~por<tCM/arM~

yH.

Q. Racine

L'arabe

<
douloureuse

53

pH 6ECQ

6N.

etc.

inusite

une
indique
et pcnibe.

en hbreu.
sensation

Toute idedecouverture
'~n.
6PH.
donne
une chose,
protectrice
de sret.
garantie,

de

est une racine onomaL'ar.


tope et idiomatique,
qui peint tout
ce qui agit la surface,
qui effleure,
sur une chose.
qui passe lgrement
Le verbe
caractrise
l'tat de tout
ce qui devient
et ~a.,
celui
lger
de tout ce qui frissonne,
frmit de
tremble
de peur, etc.
crainte,
L'action de coMp~r, de proMn.
&~B)% de COM<W, d'CMMM<OM~ Un
l'ac<o~ un nid, un asyle, MM~o~
ce qui nuit,
etc.
g'M~r~ d'approprier,
tion

d'loigner

de pei-

J~TZ. Toute ide de division,


VU.
de coupure,
de partage;
de scission,
ainsi que
tout ce qui agit l'extrieur,
adverbiale
FexprHne la relation
~n,
<&*&o~
stimuler,
et
L*ar..c?* signifie
MCMtMer~r.
divise en faisant
Vn. Tout ce qui
en passant
du dedans
au
irruption,
une J~M~;
la
dehors
MneJ~cAe,
de !aft onde; M~~Aac~
BMTT~ sortant
un <M& M~e division de trouppes,
etc.
Mne ~M~r~
ACQ. Tout~ idede dnnition,
pH.
d'un objet dans la m~
d'impresion
de narration;
moire, de description,
ce qui tient aux
caractres
de l'criture.
tout

symboles,

~ux

DMMun ~eng.

~4

m.

ECQ.

pf!

en oeuvre se-

la matire mise
tendu,
lon un inode dtermin.

de
de d!~&M~, de~,
L'action
pn
d'<M~<i~* les
~OWi~ une ~rMe~OM,
mosurun
~MWMy,
decd~M~

d~!e,
<rM~
~e,
L'ar.

chose

une

<!i~

~r,

coM~

~&z<M~?, <&
etc.
dveloppe,

es

en gnrt,
la racine
h-

mmes ides
que
mais On s'appliquant
braque
tout ce qui
particulirement

plus
con-

qui certifie; tout


qui vfine,
ce qui est,vrai,
juste, ncessaire.
firme,

fournaise,

lAR. Le signe de l'existence


retint
celui du mouvementaire,
de la ligne
ment propre,
symbole
droite,

constitue

une racine

qui dd'un foyer


en rayon-

en gnrt, l'ide
veloppe,
dont la chaleur
s'chappe
une arnant. C'est, en particuher,
tant an propre
deur consummante,
qu'au Ngur.
L'ar.
offre exactement

~t

le m~noe

cette racine est renforsens. Lorsque


dans
ce par i'asptration
gutturale,
non plus l'exelle s'applique,
mais celle
de la chaleur,
pansion
Dans un sens
d'un fluide quelconque.
suinter.
restretct,
p. signte
Tout
ce
in et "nn.
~jR.
tout ce qui est
qui bru~e et coM~MW?,
de

~M/M, d'c~~Me~

d'une

~M<

d'une

d'tm~r.'
feu; d'embraser,
Az/~CT~, celle de la co~~

c&verne,
etc.

par le
l'ardeur
de
l'effet

de

son clat;
&t~oMH~Kg,
~710~~
au vidage
la c~M~Mr;
qui monte
toute ~M/co<to~
par le feu; etc.
ce qui est

comp.) Tout
~~anc~M,
aigu,
c~P)
destructeur.
~IH.

*~n.6ESH.

~t~MOM~

Toutmouvementviolent

st desordonn,
toute ardeur interne
cherchant
se distendre
feu cen
tout

principe
apptant
ce qui est aride.

et cupide

en gnral,
L'ar. ,&a. dveloppe,
Comme
les mmes ides que l'hbreu.
de
racine
onomatope,
j~a. exprime
plus Faction de A<M~
de faucher;
et lorsqu'elle
est renforce
par l'aspielle signie dans le
ration gutturale,
verbe

j~s., /M~i&w.
avec
<~t~
L'action
~tn
d'o~w
chose
toute Mmence sur quelque
toute

c~c~;
Cette

racine,

lence,

dont

wMM~;

toute

ayM~~

prise dans ce dernier


sens d'<M~dM~, s'est applique,
par mqui i
taphore, tout ce qui est tM/~r~,
ceux
ne produit
rien; aux ~Mf~
le siqui ne parlent
pas, qui gardent

~H.

~M~tpofMMW~toutcequtestar<M<
toute espce
M~~<&

2'eM~?

<M~M,le trou des &~fM.t


*1in. L'action
de co<MM~~

tral
~H.

~ETH.

ETn.

l'esprit

est aride,

Cette R. renferme

etc.
toutes

les ides do saisissement,


de teneur,
de mouvement
sympathique
qui af-

nM.

35.

TEH.

C'est, en gnral,,
faisse et consterne.
l'exisd'un effort inutile,
ja raction
sur ellerefoule
tence lmentaire

3'U.

mme; c'~t, en particulier,


un frisune
une COyM~MM,
sonnement,
un O&aMMFt a~aM~i7t6n<,
terreur,
etc.
une ~MM&~b~,
~M~;

une racine

toutes

ides

d'intgrit
d'une fruc-

L'ar.

<
ides morales

n':t point

conserv

instigateur,

T. Ce caractre

13.

etc.

provocateur,

appartient,
la touche

qui s'applique
de conservation'et

en

denqualit de consonne,
il
tale. Comme
image symbolique,
le toit
reprsente
l'asyle de l'homme;
son bouqu'il lve pour le protger;
il
clier. Comme
signe grammatical,
et de la proet M,
entre
les proprits,
mais

tl:Scation

d'loigner
L'ar. <J

ou t~c,
oRre, en gnDans
ral, le mme sens que l'hbreu.
s'<tun sens restreint
<
signine
et <~?, ~~&~r
au manmender;
que, au dfaut de quelque
chose que
ce soit; ~wMr
sam, se ~Mciw, etc.
Tout ce qui garde un juste
~M.
tout ce qui est bien; tout ce
milieu
qui est sain; tout ce qui se dfend et
tout ce qui
rsiste la corruption;
est bon..

est celui de la rsistance


tection. Il sert de lien

<Mj. TG.
L'arabe

dont

lente, un
On entend

il partage
dans un degr intrieur.
Son nombre

!~N. TA. Toute


de repoussement,

arithmtique

est g.

ide de

rsistance,
de rejection,
de re-

jaillissement
ce qui cause
tion lumineuse.

la r~rac'

L'ar.

Ua dveloppe
l'ide de toute
d'inflexion.
espce de chisscment,
De l, le verbe U?U?, 8'Me~.
de j~
~MU. (Il. MA'M~ L'action
~OM~<'r le trait
de /<wc ~a~'
toit:

etc.

comme

un bouclier,
la grle comme un

les

c'est le symbole
saine, et d'une force capable
toute corruption.

centrale

les

dveloppes
par la racine hbraque.
C'est, comme racine
excitaun mouvement
onomatope,
teur,

TB. Le signe de la rsistance


uni celui de l'action
intrieure,
compose
image de toute gnration,

Racine

inusite

en hbreu.
une secousse vio-

indique
cri belliqueux.

par y) tout ce qui


dc la force,
de Tdace,
nonce
l'orgueil.
Dans un sens restremt,
MM~eoMi~o~nc~ Mnc mitre.
signine
)L.J.

TD. Racine

L'arabe

inusite

semble

chose

tbrtc

HtS.

TEI.

et capable
Racine

an-~
de

en hbreu.

un6
indiquer
de rsistance.

analogue

la

Kjjj~

MM. K"e n'~8t us~e


qu'eja compo~i'
tion. L'M'.tJ~s~tt'tcomnte
mterjectiott,
a inspirer
de
8ccunt~.
DaNs

un ee~

rcatyetMt,

e vct !? ~1~

56

TEHR.

ou ~b
signifie
une chose de

~O.T;.
et prparer
la rendre

disposer
manire

utile.
Tout

TOU.

ce qui

est

Cette racine

quelqu'un.
heure.

Tout

ce qai arrte,
tout
de la rsistance.
V. j~U.

~signiSe
proprement
<)

une

coTM~ Tout ce qui est


~OM. Voyez ~M.
Toute espce de fil et de~?n*
3*M

~M~~MMjS!?~

rTM.

L'action

de mettre

decoMCi~
de~TYK~
une
une couverture

en suret,
d'~M~~~r~
une

croute

eoMC~rc;etc.
~')t3,

L'action

co~

de pro~'o~M&ne. V, la

spcialement

t-JhJ.

~oaM;

et dans

TT. Racine

s'amortir.

inusite

L'ar.

une
JaA~ parat dsigner
un limon puant.
corrompue,
T. R. analogue
comme
qui exprime
pce de rejaillissement,
dique la suivante
M~

ce qui y~/otXS~ tout ce qui clabousse, comme


la ~OM~,
etc.
~HMOM, &Z~F~;
Au figur
la terre.
L'ar.
J~signineproprement~
~R.

M/~M.~

Tout

~IS.
breu.

de s'en~M,
~R. coMp.~ L'action
V. la R, ~3,
fo&~ de <K~ora~.

T~H. Racine
Le chaldaque

un sige.
signifier
R. onomatope
Comme
peint

H ne parat

pas que l'arabe

en fasse

'~13,
runi

T.

Toute

ide de trait tanc

et par mtaphore,
ou repouss;
CO~OFMMM~MH~ <K'CM~<B!MM.
tt'ac.

exprime,
yl?

le bruit

en

inusite
est employ

hpour

rar.

de ce qui &tt explosion.

en hbreu,

usage.
mS.

et

elle, toute esainsi que l'in-

L'action
de <fM*~M. ~R. cpFM~
poser, de mettre en ordre. V. la R, *HS,

inusite

vase

la R. M~

tre mou.

TZ. Racine

en hbreu.

Le chaldaque
tK~ se prend quelquefois pour exprimer
le nombre
deux.

~cA~

th3.

repousser
renforce

l'aspiration
gutturale,
signifie,
se ~~M~ie <~n.!c/
s'obscurcir,
dans~i~

J~e~w

ce qui oppose
comme relation
L'ar
s'emploie
adverbiale
silence

imposer
pour

~c~r~
R-~

de

par

"~13
~R eow~
pur, V. la R. IM.
112.

l'action

onomatope
avec le pied.

comme

une
racine

TL. Le signe de la rsistance


la R.
par contraction

de toute
comlvation,
symbole
pose une racine dont l'objet est d'exl'effet d'une chose, qui, .s'leprimer
vant au dessus d'une autre
chose,
couvre) la voile, la met l'abri,

en gnerai,
JL1? renferme,
les ides dveloppes
par la ra-

far.

toutes
cine

E~U THM

TL.

~3.

Tout

comme

porte,
!<dont

t'ombre

MM ~'o&,

un

on se couvre; M/M/oc~e
la couleur;
la rose qui
qui change
forme
un voile
sur les plantes;
un
tette

a~M~oM qui
sa mre.
L'ar.

encore

l'ombre

offre

une

foule

mtaphore,
etc. Dans

signifie

soulever;

Toute

et d'anathme
immonde
et profane.

ce qui

de ~M~r
d'<Mo<A~M!~r~

restreint,
<~ &t

C*!M. L'action

Toute

former
T..

co~TMM~
toute

de ~o~<MK,

d'o~M~~e,
~M~~ de~a~jS~

TN.

rend

les
gnral,
renfermes
dans la

pce

chose
us

de persistance
la racine
hbraque,
le verbe

croire,

prsumer,
certain.

reten-

arabe

,J~,
comme

regarder

TS.

Racine

inusite

en hbreu.

laisse entendre
0~,
!:haldaque
une lame de quoi que ce soit
l'arabe
peu prs cette sorte de
j.J?
signine
vase appel
tasse en 6'anais.
Comme
verbe
dans
signifie
t~L?)
l'idime
~c~
dans le ~ac,
vulgaire,
guia.
rduire

TH. Toute ide d'opinitret


et
*S.
de persistance
dans une manire d'tre

en

R. hbraque.
Dans un sens
ce mot signifie
simplement/~r
~OM~~yic.

M~pMr,

par
form

toute

peint
de bruit

continuer.

tout

a perdu
primitives

JLf

ide de contamina-

tion

L'ar.

la

la longueur,
un sens restreint
et JJc

ou

Le

d'accep-

comme
diverses,
l'hbreu,
qui
toutes nanmoins
se rduire
peuvent
l'ide
primitive d'une chose manant
d'une autre, comme la rose, l'ombre;

TM.

dveloppe
que s'est

et idio-

onomatope

de tintement,
C'est sur l'ide

espce
tissant.

HH~o

de

tions

et par
dure,

racine
Far.

matique,

DU.

JLL

Q'B.

une claie,
lin treillis,
H/~ COM6c~.

Comme

ce qui~c~
tout
o~&r~,
ce qui ~~r~/c~
du haut vers le bas;
tout ce qui varie,
change,
se trans-

~Ij.
HMre

~Mr,

hbraque.

713.

ides

comme

5?

tresse

tout

esde

de ma-

persistaut,

mauvaise.

Cette

la R. Ma, mais
sens matriel.

R. est l'analogue
de
vers le
plus incline

Zo ~Mtc~,
mauvais caractre

la

duret

d'un

o&~Ma<MM.

les mmes ides


<1? prsente
Le verbe U~ signifie
que rhbreu.
se mal conduire.
errer,
proprement
Tout ce qui tient
Oy~.
c<w~
L'ar.

~a longue
du ~o~;
la
que l'on en fait
&! coKMaM~o~cg qui en~

la .~MMO/~

exprience
~~MCt<MM,
rsultent
au ngur,
bonne
ou mauvaise;

une A<~E&~
M~e coutume,

~Vtjt~t.

tt

58

\.

~.TN.

accac~Mjp.~ <r,
de ~n~a~a*
&&r quelqu'un
~~Mr
en un tieu,t'y
<'&Mfr~p?.f mtaphore,
assommer.
(R.

TPH. Toute
chose qui se d~'.
mne, qui se remue sans cesse; qui
va et qui vient sans s'arrter
qui persiste enfin dans son mouvement.
dans un sens
dveloppe
l'ide de tout ce qui est ftottendu,
tant dans l'avenir,
qui peut arriver,
cheoir. Dans un sens trs-restreint,
L'ar.

~l? signine
onomatope,
cracher.
Dans

transvaser,
indique
un

sens

comme

R.

l'action

de

de ~aAMMr,

figur,

un en-

inusite

ides

qui

de

en hbreu.

une racine

seulement

aux

cette

ne caractrise

racine

formes

mouvement

brusque,
une
fortuite,

chose

frottement.

~JR co~Mp.~ Tout ce qui est


~MFT~, purg de ses souillures.

pur,
*VM
conduit

coMp.~

Tout

ce qui se
avec ~Mn'<~ avec rectitude;
ce qui garde de l'ordre,
de la

Racine

inusite

clart.
~2?T3. TSH.

en

h-

Le haldaqueexprimeunchangement de lieu, pour cacher et drober la vue.


L'ar.

j~

qui peint
tombant,

est une

R. onomatope
le bruit que la pluie fait en
le frmissement
de l'huile
etc.

bouillante,

ono-

vicieuse

fans, et de plusieurs
relatives.

et trop rude.

comme

qu'un
une
Mfopiu;
un
incidence;
plus

TM

L*at\ <J~

tithe

physiques

etc.

breu.

par

conscra-

laiss perdre
presque
J? a
toutes les ides dveloppes
par la R.
en sorte que, s'arrtant
hbraque;

TTH.

Le signe
contraction

les

tion,
L'ar.

~113.

TR.

de

purification,
d ordination.

matope quipeint
lebruildespienres
sous les pieds des chequi se heurtent
ou celui des grenouilles
vaux,
qui
sur les bords des tangs, ou
croassent
celui que produit
une prononciation

tN,
uni

toutes

dveloppe

breu,

etc.

~'S. TON. Racine inusite en hbreu.


L*ar. ne parat point en faire usage.
Racine
pIN. TCQ.
Cest dans Farabe

racine

tout

tIM.
flottant
~M~/ une chose quelconque
en l'air ou sur l'eau
un n~PMr/
M~
rameau

une

de la rsistance,
la. R. lmenimage du ~eu, forme

matope

qui

Racine

. Ce caractere
toute

est une

puissance

racine

en hono-

que fait
sur et!e
n~me;
de diver~ jeux d'en-

peint
tournant

Une toupie
et de l, le nom

inusite
le bruit

autres

choses

de
est I:e ~rmbde
manifeste.
U ~pt~

la main

sente

indicateur.

1~. D.

IA.

K\

son doigt
de l'homme,
comme
Employ
signe
il est celui de la mani-

grammatical,
de la dure infestation
potentielle,
Caractre
teMectueUe et de l'ternit.
dans sa nature vocale, il
remarquable
perd la plus grande partie de ses facults en passant l'tat
deconsonne,
o il ne peint plus qu'une dure maune rfraction,
une sorte de
trielle,
lien comme
ou de mouvement
comme
Platon
ticulire
drait

donnait

une attention

parconsi-

cette voyelle,
qu'il
comme
affecte au sexe fmi-

nin, et dsignant
ce qui est tendre

tout

par consquent
et dlicat.
hbrasans

Les

grammatistes
qui
ce caractre
rangent
parmi les ~M
la proprit
~OH~M~, lui attribuent
au commencement
des
d'exprimer
mots

la dure

et

la

n'est

rsultat
qu'un
comme
signe.
J'ai
quel

montr
usage

dans

le gnie

force; mais ce
de sa puissance

ma Grammaire,
de la
idiomatique

faisaitdela
Languehbra!que
voyellemre
dans la composition
des verbes radicaux-composs,
en qualit
initiale.
d'adjonction
Son nombre
est 10.
arithmtique
N'.

IA.

Cette

facults

racine

potentielles
b exprime,

L'ar.

manifeste

les

des choses.
comme

relation

adverbiale,

interject

ve, tons les mou-

vemens

'me

naissent

de

qui

ds

Fad-

59

de ltonnement,
miration,
d/oA/aA/
pect
Tout

t~.

ce qui

digne,
conforme
choses,
~e~MMa?,
qui a de ~&~aM~,
3~.
~R. eo~
y~c ardemment.
~7!.
penchant,
aspire,
t~.

du

res-

est coHt~o&
la nature

des

tout

ce

dcent;

etc
de l'lgance,
Tout ce qui

V. la R. 3M.
Toute
ide
co~

de

tout ce qui
V. ta R. -?~.
Une ~CMt~C.

d'inclination
A~~Jvers un objet.
~J.

CO~

V.taR.
IB. R. onomatope
qui peint le
jappement d'un chien. C'est au figur,
une poe~
un c~t, MMAMr~M<<,
//OM. L'tniopique
~<K~ ~7&&<?~ signifMTM&MM.
de fatigue,
de
de tristesse;
rsultat d'une
langueur,
continue.
action long-temps
V. ~K.
IG.

L'ar.

Toute

~b
assommante,

ide

indique
touffante.

une

chaleur

Le signe de la manifestation
runi la R. *W, image
potentielle
de toute cause
de toute manation,
une racine
divisionnaire,
compose
ID.

est de
dont l'emploi
remarquable,
les ides relatives la main
produire
ou dcoulant
de son
de l'homme,
image.
L'ar.
mmM

exactement
JV prsente
ides eue l'hbreu.
h.

les

!D.

IZ.

*t\ Dans le sens propre et restreint,


c'est la main
dans le sens Bgur, et
c'est ~a/acM~c,
en gnral,
la force
la do~.Cf~?M&(C, ~~MM~ce
<~
~aMT/MM
c'est toute espce d'oKJ~,
d'MM~TM~?MF<,de machine,
da?MC~,
la
c'est /a~MM/~io/MM,
de.terme;
/t&<~ra'
A~o<, ~lo~c/MM
le symbole
de /MMAp relative,

c'est
et de

la puissance
<&*la <~tKOM
c'est la
le bord,
marge,
le point par o on
saisit les choses; c'est le lieu, /p~o~<
<
l'on
etc.
que
indique,
Toute
ide de
~jR. co/~?.~
et de force
ce qui est
puissance
en bien comme
le destin, la M~'c~~

~fM~Me
sort,

en mal

le

ou T~
~jR. H~c~M.~ L'action de
de lancer
avec la main
d'jeter,
de mander;
we/i~e,
d'~o~d~/de
etc.
~M~<~r,

juif
peuple
il drive.

10.

r.

l'ternit,
vant DtEP.
L'ar.

La vie absolue
l'tre

manifeste,
ternellement
vi-

trouve

perdre

toutes

les

ides intellectuelles,
dveloppes
par
la R. hbraque,
et conserves
par ie
0< et par le samaritain
~(t{,
syriaque

celui

Toute

le nom

de ./Mdb,

manifestation

seulement

du
dont

lumi-

dans

le mot

copte
to~ pour dsigner
la /MW; et ce qui
est assez remarquable
dans le mme
mot arabe
le ~oy.~J, pour dsigner
~7. Ce dernier mot, en recevant
l'asdans
piration
gutturale
~~J, signifie
et s'emploie
proprement
le jour,
en place de
quelquefois
,ta-3.
La manifestation
E~* ~R. comp.)
universalise:
lumineuse,
continue,
V. la R. [y.
lejour.
L'ar.

n'a conserv
aucune
des
~yr*
intellectuelles
dans
renfermes

1 hbreu.
sens

Comme

restreint,

verbe,
a laiss

ou

c'est

toute chose intelligible.


neuse
Cette racine n'existe plus en arabe
dans sa simplicit
On la
primitive.

ides
EH.

jDMM-~oMH~~

vine,

nom,
un jour;

~MM~OKr~

W. ~R. eo~~o.~
en acte
puissance
la R.
C'est, dans
la facultgnratrice

c'est dans
et

un

comm

c/OMr~r.
L'tre passant

de

V.
FMNM~
un sens tendu,
de la nature,
la

dans un sens ptus


plastique
/b7~
/<~e
o&galement
qui signifient
c'est une chose indtermirestreint,
solu. On n'entend
par Je mot ~uh)
ne, molle, douce, facile, propre rececri
de
rassemblement.
sorte
de
qu'une
voir toutes les formes;une
terre Mande
frucL'action
3~.
coy~o.~
un &MOM; etc.
che, argileuse.,
ductile,
ses fruits
une
tifier, de manifester
L'action
de por/?or~,
H~~y~aM.
V. la R. ~H et
ter, de produire.
'TTP

(~.

cc~

Eut&naUvu

Ji-

<.
7'.

IZ.

Racine

inusite

L'<ttttbcM<;pma~pasI.tpussder.

en hbreu.~

S*. IM.

C~.YZM.
dans

Q~. ~co~J'JM~~r.~M~
V. la R. Ot Voyez galement
tres

racines

qui reoivent
positives
l'adjonction
grand nombre,

en assez
t.

initiale
n~.

~.

L'ar.

ne parait

pas la possder.
La manifestation
COF~

~R.
l'action
de l'unit;
d'tre un, MM~M~,

de

l'tat
s'unir,
V. la rasolitaire.

m.
Toute ide de ??~R COM~
l'action
d'<!cM~OM et d'attente

sion,

de ~OM~w,
d'afo~*
etc. V.iaR.~n.
prer,
CM~
ceA~M~,
figur.

~R

~e l'anxit,

est

considre

cipe

central.

U~.

IT.

L'action

d'

au propre

et au

ici comme

Dans

un sens plus

intel-

restreint,

C'est,

en

chaldaque,

le

nom

celui par lequel on trouve


d<~Fternel;
traduit
le nom
de !m~
ineffaable
dans
dont je donnerai
l'interprtation
mes

L'arabe

ne possde point cette racine en propre;


les mots arabes qui
du persan <~J,
drivent
s'y attachent
qui signifie

notes..

Ce nom est

souvent

un.

Toute

ide d'mission

et de

prolongation.
L'ar. JLJb ne s'applique
gure
la sortie des dents des enfans,
leurs diverses formes.
-?~.

L'actton

ses cris;

de r<w~o//r
un cAoM< ~a~Me,

l'air

qu'
et
de
une

jubilation.
IM.

Le signe de la manifestation uni celui de Faction extrieure,


employ comme S. collectif, compose
une racine dont l'objet est de peindre
toutes
dvelopper
d'entassement.
La force

Fesprit.

<-

c'est--dire
triction
l'endroit
par o
les choses sont restreintes,
le c~

la manifestation

IL Lamaoifestationdetoutepuisde toute dure


sancespirituelle,
lectuelle.

de la res-

prin-

en hbreu.

inusite

La manifestation

IH.

Q\

Racine

restreint,
yw.

d'es-

tre MM<&/)MC~.
CO~~
MT.
Voyez la R. ep.
Toute ide d'onL
~n~
~R.co~~
de race. V. la R. ~n.
de source,
~M,
Elle

W, /'J?~~
JE~M~.

~.COMp.~J~COi~OtM~~
dans un sens
c'est-~ire,
toute liqueur
spiritueuse,

IL.

cow~J

~M&r<~e,
V. la R. Qn.

~r~,

en hbreu.

inusite

Racine

*T

cine

les au-

le targum,
~A~<~

6<

cric

cine

s'est

et
universelle,
les ides d'amas

intellectuelle
affaiblie.

d'autant

de cette

de
et
ra-

plus en
conserve'

arabe, qu'elle ne s'est point


dans cet idiome pour caractriser
la
des choses,
comme en hpluralit
breu. C'est la racm
dunt l'expres*-

ty.

AZ.

M.

sion

<e$t beaucoup
moins forte,
encore est-ce avec
l'a remplace;
nombre

M grand

qui
un

et d'iir-

d'anomalies

que la BNunfe de former


des noms,
est devenue
les.pluriels
une des plus grande difficults
de la
langue arabe.
regutarits,

EP. Dans
c'est
treint,

un

sens

la

Mer;

et respropre
c'est--dire
la

mahuestation

acqueuse
des eaux.

ramas

Comme
mer,
Ce mot

l'ar..J

nom,
et comme
s'est

universelle,
la

signi6e

verbe,
~M&yM~~r.
dans le copte
conserv

<noM, et parait mme n'tre pastranger au japonais- umi.


c'est-Z~/OKr;
Q~t. (R. comp.)
dire

la manifestation

verselle.

Voyez

lumineuse

uni-

la R.

Le signe de la manifestation,
N.
individuelle
uni celui de l'existence
et produite,
compose une racine d~ou
se dveloppent
manifestation

toutes

les

ides

proprit.
L'ar. <A-3 n'a conserv
presqu'aucune des tdes intellectuelles
dvelopCetteracine
antique
pes par l'hbreu.
encore former le pluse~t pourtant
en arabe
riel des noms masculins,
et en syriaque;
comme en !:haldaque
~oit

il s'en faut de beaucoup


que ce
d'une
aussi constante.
manire

EUe se change

souvent,

dans

suivant

Fusage

des Samaritains,
entirement
diaparah

et plus souvent
pour laisser ce mme

pluriel

mer de la manire

la plus
manifeste

se for-

irrgulire.
~/<HM~M/

Ce qui
HJ/fM?MC/, l'existence
propre,
tout ce qui est relatif
ceMr~ t~e~MMe~
<~Mt ~OM<
tout

~~r;

ce qui

un

po~ttire M~ ~a~cM~'~M dans

~ro~~<?,
enveloppe,
son tourbillon;
<~OtHMp,
opprime
les autres
son intrt
tout
pour
mouvement

<M&77M, tout

desir

d'ac-

croM~M~~
~A comp.)
J~~M~MrMyyK'e de la nature,
&! ~b~M /?ZtMun sens restreint,
une
~M~dans
colombe,
condante.
D'.

S. Racine

L'arabe
vement

de la chaleur

symbole

inusite

parat indiquer
j~
de progression.

f-

en hbreu.
un mou-

de

et d'tre
particulire
de l, les ides accessoires
individuel
de
de particularit,
d'individualit,

mais

en

ce cas,

creuse et propre
IA Toutechose
en recevoir
une autre, comme une
polle,
L'ar.
.tope,

MM~~Z<?~etc.
comme R, onoma<~ peint,
le cri de celui qui veut attra-

par quelque
la main.
(R.

chose,
comp)

ou la saisir
Toute

espce

avec
de

coMpcMi!MM,dic/!a!a~tOM dejour,delieu,
de temps,
pour MM <M~?K~&e, une
une <&~?MK~M~oM. V. la R.
~c,
pre,

<COM~?.~Tout
V. la R.
escarp.

ce qui

est
y

m,

~.YHBL
un vtement.

comme
enveloppe,
Voyez la R. My.
f~,

s'~<

ce qui coM-

Tout

~R. cot~

M~

~JK. eo~

Toute

chose

qui~MNM~,

<t~nen<e,

qui

Toute ide d'obisaance


et
P~. CQ.
de sujtion.
L'ar.
caractrise
proprement
~J
ce qui est blanc.

pro-

R.
M)~. ~.coM~JToutmouvemeot
R.
qui lasse et~t~Me.
!~y.
Toute espce de
yyt. ~A comp.)
toute
co~MM&~KMt, de dlibration
qui tend ~fCDSur
V. la
lait.M. ~r
a d~TMHMr,
Tout
1)~
comp)

un point,

ce qui encomme
chose,

et dfend
une
du noyau, le bois du ro/pe/o~M
seau, l'corce de l'arbre,
la peau du
un bois, MFe/b~,
destins
corps
toure

coMf~
~vcrune
etc. V. la R.
IPH.

*j'.
tion,

signe de la manifesta celui de la parole,


consracine

qui s'applique

une

toutes

les ides

de beaut,
et d'attraits.

de charmes
L'ar.

des mots,

J& &COM,1

qui

inusite

parait

d progniture
tant dans l'arabe

une

en hbreu
toute ide

exprimer
et. de propagation.,

~MM~e~ en parlant
dans le syriaque
peuplade,

que dans
comme dans

beaut, J etc."

J&

ITZ. Racine
mais

de grce,

ne s'est conserv

~J

la composition
~J

habitation,

Le

runi

titue

Toute

IR.

chose

~sJ, qui signifie


des plamtes; que
qui dsigne ttne

nation.

6~

ide

de rvrence,

crainte,

de respect,
d
de vnration.

L'ar.

entendre
une chose
laisse
mais pour.
polie, lisse, sans asprits,
tant ferme,
comme
!e crystal.
C'est
aussi une chose de nature igne; mais
alors

le mot

arabe

R1~

W'.

ISH.

tion

j~i**

s'attache

la

signe de la mam&sta~
celui du mouvement
reLe

joint
la R. llatif, ou par contraction
mentire
donne naissance
une
~{,
racine d'o dcoulent
tontes les ides
de ralit,

de substantialit:

c'est en

l'tre substantiel
et effectif;
gnral,
et ten particulier,
un vieillard.
On
cette racine pour exprend souvent
Ftt d'~i~,
de ~oM~&~
primer
de se manifester
en substance.
Cette

tel

ne s'est point conserve en arabe,


dah& sa puret
orig&
elle est devenue
onomatonelle;
comme beaucoup
pe et idiomatique
d'autres;
un. sens

racine

et

a
dans
le verbe ,~J signifi
~CEU~cr~ ~MM~<
r~tteint,

<~r,

<~&c/o~.

Ir.

ITH. Racine

mais

qui dans

syriaque

inusite

en hbreu;
le ~haldaque,
dans le

dans ie saimarttain

/<

CH. KH.

64

CHB.

et la ~na-

l'essence
toujours
exprime
ture objective
des choses.

la

Voyez

R.

tout

ce qui

se condense,

pour

quelconque.
L'ar. b

D.

H.

en

qualit

KH.

Ce caractre

appartient,
la touche

de consonne,
Comme image

gutturale.
symbolique,
il
tout objet creux,
en greprsente
et eh particulier,
la main
de
nral
l'homme
demi
ferme.
Employ
comme

se compacte,

Dans

prendre

en gnra!,
les
la R. hbraque.

dveloppe,
ides que

les mmes

un sens

restreint,
en 6'anais

se reprsente
tions adverbiates,<M~M<,
etc.
que,
caractre

se resserre,
une forme

cette

racine

par

les rela-

Il est
J,

tel

c~~K~e,

remarquable
comme
employ

ce

que

signe'

il est le
grammatical,
celui de la vie rSigne assimilatif,
flchie
et passagre
c'est une sorte

dansFidimerabeJes
mmes
remplit
fonctions
R.
,3: Comme
que l'hbreu
le glousseonomatope,
exprime

de moule

ment

signe

et communiqu
reoit
toutes
les formes.

qui
tuduieremment
caractre
(te

ainsi

drive,

vocal

mais
absolue;
du caractre
est une, sorte
en hbreu,
eomijtant.

de

M) image
il y joint

la vie

l'expression
dont

organique
de renforcement.

l'article.
Le

que je l'ai dit,


du
qui dcoule

H,

l'aspiration

principe

Ce

C'est,
et con-

assimilatif

mouvement

il

de la poule;
et par
l'action
de ~vM~CM&/er

~3~.
(R.
ment
moral,
toute
rieure

resserreUn
c<WN?.~
une compression
int-

desir

et comprim.
L'action
co7K~

restreint

!1KO-

douleur

qui

entre
les
noms et les actions,
prime
est celui de la, similitude
et de l'ana-

ccmprimerintrieurement,
une vie triste,
resserre,

togie. Les grammatistes


ni
en ne le rangeant

douloureuse.'

hbrasans,

souvent

Ils n'ont

vu en lui qu'une
ou un afnxe
insparable
l'ont

qu'il gouverne
Son nombre
BsD.
simile,

confondu

avec

paret

le mot

en sa qualit

d'article.

arithmtique

~est 20.

HA. Toute

ide d'existence

de fbrnjtationpar

nat

d'un

de

se

de mener
~~c!?,

les

parmi

~MM<~M ni parmi les~o~io~o~MM,


ant'commis
la plus grossire
des erreurs
ticule'

<~<

une poule
ses poussins;
soi, comme
ou bien encore,
l'tat
d'tre
timide
comme
une poule
mouille.

ex*

quTI

mtaphore,
autour

contraction

as-

3D.

HB.

Toute

ide de centralisatout ce qui se rapproche


du
tion
e1
tout ce. qui y gravite.
centre
en gnra,
L'ar. <~<j caractrise,
tout

ce qui

port
verse,

prcipite,
perd, etc. Comme

du

la tonique

en

bas,

renverse,
abme,
R. onomatope,
<~

Cette
signifie couper.
la musique,
dsigne
mental,

haut

R. usite
le son

d'un

mode.

dans
fonda-

~M.

:0.
Racine

CHG.

3D.

soit par la maladie,


boisson.

en hbreu.

inusite

une sorte
-j semble indiquer
sur soi-mme,
excut
de mouvement
C'est en particulier,
en ligne spirale.

L'arabe

certain

un

jeu d'enfant.

ce qui participe
la
l'unit
l'isolement,
relative,
division.
C'est dans un sens restreint,
Tout

CHD.

une

MM ~A~ de quelque
cXMM~s,
chose
de fragile,
une ~MMr<
dans un
se reprsente,
adverpar la relation

Le cb'.
sens restreint,
bile,

en
JJ) signine,
son intrt
propre,

L'ar.

~Mc~~r

agir dans

gnral,
travailler

soi;

pour

s'industrier,

et

se ~~T~

s'M/n~<~

toute

~en'<?~6?~M~
toute o~mca/MM
~'0

(~.

mais
se

R. analogue

dont

l'expression
et renforce
par

la R. H~
est spirituali-

la prsence

du

ce qui est conforme


un
tout ce qui concide
donn;

et que l'on

de l'espace
ou du temps,
dans un sens absconoit

trait,

les

par

oui,

a~M~
n~~M,
7o~
L'ar.
ides
les

adverbiales

C07M?Me

~&/

~t~

toL.

concentres
jf bu

u,

'est'

dans
devenu
~ne

onomatope
peignant
tion uppt esse, son pat
T. r.

la

~MC;

toutes
~j,
ayant
perdu
attache~
la R. hbraque,

ayant

primitif

relations

!Tt<~he,

f~Mr.

v.~
Toute adminis~MD. (R. comp.)
toute
fonction
tration,
distingue;
le Mcc~t~occ,
/?on~proprement,
j~ca<; un ~r~/ric, un homme lev en
avoir

pour

dignit
spciale.
)D.

une surveillance

Voyez
Toute

~HOU.

le

les

signe
une R.

vieiHeNse

t~ racine
dvelopp
selles dans

assimilante,
la farestreignante

arabe .ja
le& mmes

l'idiome

freinte

ides

umver-.

sorte

une

L'ide

de

de combustion

en partiest exprime
l'on entend,
par la R.
et

brlure

.culier
'en

certainement

mais
antique;
elle s'est resmoderne,

caractriser

cautrisation.
et de

la prsence

l'idiome

dans

ou

respira-

torce

mais modifie
j~,
par
du S. convertible
t.

Tout

un point

Toute

le dvequi enchane
et les ramne
des corps,
loppement
leurs lmens.
la R.
R, analogue

s.n.

modle

tout c/
contrition,
tout C&A?MM~~CM~
etc.
de /a;~M~,

co~J

comprimante,
culte naturelle
HE.

de

en particulier,

se tourmenter.

n~t

soit par l'excs

De ride d'un ex
nrO
~R M/c~
cs de resserrement,
nat celle de/M
de Ta faiblesse,
de la ~OMfrayeur,
N~K~M~

T~.

c~ 1$

nbuHE.

;T~.

gnra

.qui est fort,

.parole
vigoureux,

It*tn;!iuu

d'arfctet

ce

violent

ex-

-<

-)

trme.
r<~3'

mot~out

'tMSUt
t

de

68

~r.

notM.

ta vgtation, de coMpnfMMf~Mfo~,
en les
de ZM ~a'co~??~' en les brlant,
n&~MtMM~ oe eew~.
~oc<H'a~tM~M;tout

~Coufl~.

~ee qui CM~, ~n~&,

poj'To~.
Tout ce qui tient
tTO
caM~J
Az~~F~ c~H~~M~; tout ce qui dtout ce
pend de ~~M~anc~~M~;
se dqui,
aprs s'tre centratis,
bande comme MMr~KM*~ en gnra!,
wVM<?~ de la terre.

&! ~<&~

Tout ce qui ~o~


7~3. ~R. con~
et ~j~b~T~.
Voyez ta R. ~K.
V. la R.
coT~J
*T~.

(R.

~3.

CO~?~

~J.

cowpj

C~UM/TM'M~.
V. la R. ~3.

L'action de M~*
~H~.
~B. co~~
Bne chose, de la ca'e&
de MM~

'N0.

CIT.

Racine

1/arabe
contracte
Dans

en hbreu.

inusite

chose qm se
~indique
toute
en soi-mme
et se racornit..
un sens restreinte

t~ sig'T.i6e

se <Z~<?~~
n~.

~HE.

breu.

C'e~t,

Racine
en

inuait~

syriaque

en h~), ~ne

l'e~rt
onomatopie
e~pcimant;
que
Foa fait pour retenir fion ba~iae.
)L'aif.

ta~t
de ta! R~ ~jcaBaotrts~
personne

i~bmat~ine,

Fen~roement
t'tait

d'june

use: de ~eN-.

(~~ coTMp~ L'action


de &r<
chose,

~<y~ravec~soin.
?n~. ("jK. COM~J L'action
une chose;
de; ~j<~r<~r;
~~y

de ]re~de

en h-

inusite

L'ar.

Mer

de tMvai.

<d~signie

'3.

I~ns t'idi~me

moderne

se~%M~.

&HI. C'est

la mani&station

d~une

et comforce quelconque,
assimitante
V. les Rtt. K~, n3 t '0.
primante.
signine

L'ar.

dans un sen~ res-

MM~ ~niSiM~C.

R
~D. La force exprime
par cette
dans un sens abstrait,
se reprsente
e~M~ ~M~
par Ie& relations
~NC,
dbae~ AM~tM~, etc.
Toute chose
~B. c~
<i
vivement,
comprime
qui/CM~
qur
~an~
tm propre,
WM ~MMn?/
!m
~MMie~~EM, c<tr,

~M.
~K eoM~o.~ Tout ce qui se
avide et tenace:
un <wx~.

7~.
montre

~'J. coF~o.~ La constellation


des ~~M~M,
cause de a manire
CP~.

dont

~,se..
m~'
~tr~une

Racine

Faction de se
exprime
J ~M~M jusqu'au
~o~r
point de
ne pouvoir
C'est, at
plus respirer.
cutre mesure,
accangur,
Mmplir
breu.

treint,
~!HZ.

HIPH.

t~.

les

tqiles

D~.
serrer

sont

C~

co~
de t'a~ent~

M~.
chose duM

serres.
~CM~e

c<M~Sp.

eo~?.~
et jbrte

spt~e.
'j

~0)C
d'une

une

sub&tancs

~HKH.
Ricane
)&HM,
Le h~M~t~ue

*3~.
bre~

p. HN.

tntsite6

en h-

n ~gt6e

rien de plus <~ue l'hbreu


j''6th. ~*tt ~c~A/~tm~R.~MMtmatope

peint

~D. HL.
les ides

d'assinM!att<oB
detota-

Hs~ton~d~hveimen~depe~etto~.
en ~ae~al,
L'a~.JL~dve~ppe)

ies

mmes

tde de coHpt&o~ent, de totalisation que l'hbreu;


mais en s'loignant de sa source; elle penche plutt
vers la totalisation
dm mal, que vers
celle

du bien.

leur

ttlimeoSt,
<!<~ <tvec la substance

~C).

Cetteracmeexprtmetoutes
d saisissed'apprhension,

Te~tiTe,de<ooM<Matn&~<m,

des

du

<t~~t&
la

corps

e~7~!ca/KMt.

le <aa du oot~beDi.

de contenance,

ment,

MO~aa

67

en sorte

que dans l'idime


ar. JD se prend,
au figur,
pour un excs de fatigue;, un comble
demalhcur,unjextretnepauvret,etc.
Cette racine en ae renforant
par Fasdans Jt3, ojE&~eun
piration
guttural,
sens absolument
contraire
au sens

L'action

de

d'M~&

iCo~ptKr, de~~~t~c,
Ae coM~o~
~aiS~~
QD.

nM.

chant,
carabe

tout

d'ac

&~J5~
~tc.

Toute

tout pentensibn,
desir' ~assimitattoh.
co~MM.

~sigate

La R. t$, employe
comme ~erbe,
la quantit
de quelsignifie connatre
que chose, ou 6xer cette quantit.
pu le signe
tD, ~!HN. ett~ racine
M6uaanlaufse~~MMt
la R.
image
de toute circon$cnptt0)t
corporeHe,
<te t'apporte
tout ce qut jouit d'une
torce centrale
a~e~ &ergique
pour
devenir

palpable,

corps~endu

~n

former

pour
tou$

sens,

de la solidit
qurir
le. point
~4., ~a~aae,

pour

UM
ao-

c'est) en gnsur lequel re-

et
qui tait l'accumulation,
de ce pO~Bt~tl~~iMMeS)
dsigne Ftt de ce qui diminue,
d a
qui s'amoindrit.
t~a*N~pomt~i~r
L<laas s<m <M't~tne primi'7~.~TbtcequiestMt&~M/,
~~y, h)~tatqoe,
ont ~t6
0&~0~,
MM~pe~
tve~ maM aes d~doppemens
j!o&~
parfait
tout ce qui consomme une chose, la
dM~enB. La racue m~iectueUe
n~
prm~if

<'OMC&~ &~&M!, & /<)!


tout ce
cequi la rend co~
~<t7/<~e,
tout ce qui & comprend,
co~
coM~/Mf, en veut /'acco~~cment
~H~~M<~
des choses, leur
<M~W&~&oM, leur ~a/~
leur
desir de possder;
/?~e!~oM;
/a
une ~eo~
~OMC~M~;
~~~~)~~

~c-~na~
perdue
la ractae
dans

s'tant
en arabe,

pMsqu'entterement
a t remplace
par

physique
l'idiome arabe

en aorte
le

que

mot

qm
ce devait designer qie l'exMbanc~tHatrielle et corporelle,
la ~~o~cc,
en gnral, a atgnHS f<
Cette sub8tttuHon

d'une

t~uc

l'a~tM,

& eu

63

HN.

p.

ds suites

et a servi plus
trs-graves,
l'aque toute autre chose loigner
rabe de i'hebreu.
Tout
~&y~M<
stabilit,

ce qui

tient

la ~A~

toute
c~ fo~?on'c;
toute-consistpute ~o~c,
une chose ~c<
coM~M~c,

/~Mcc;
nc~wa/~?
une cAt~/<*

dans

un sens restreint,
c'~st daus un sens abs-

les relations

et en particulier,
avec les
couper

de
de <~M~,
ciseaux.
Par la R.

onomatope
iorteatcnt

on entend

donne

~M/
T~M~

qui ont t exposes plus haut, carac~


tcnse
t'tat de tout ce qui est, de
tout ce qui existe ou passe en acte
dans

!a nature.

arabe/a
primitive
exista.

Cette racine, qui en


la place de ia racine

usurp
!1')M signifie
proprement
On peut remarquer
que le
le chatdaque

samaritain.et

de la R. hbraque;
le syriaque
et l'thiopique
sens

suivent

le

la partie

chose;

~3.
breu.

L'action

denow&~r,

Racui

HH.

inusite

de

la

de~
d~CM-

en h-

n.mire

d'une
indique
le bruit
que

1/ar.

ides

L~e ~haidaque

onomatope,
l'on fait en cracHant.

<3n develbp~equeds
de~chetetdccota'aise?

~actib
de s'inde /?i~ofo<yM~' violemnent

D~

co~

J~Mcr,

de l'arabe.

gnrative

de MM/~ic en ~o~MC,
de
de quelque
~r~'<M</<
etc.
deco~
de couvrir,

tandis

que
ont celui

un coup
Le
~Me cassure.

femme.

~M<~ dnc,
L'ar., ~t.j, par une suite des raisons

ainsi,

J,
appliqu;

Ftt de tout ce
j~Lj caractrise
ou se replie en se.renqui se courbe
s'oMf/ie
versant,
de, l le nom

D~.

adverbiales,
etc.

celle

.verbe

oui,

trait,

HPH.

.fp.

etc.
quelqu'un
de
de
dKseo~M~~r,
y0.
de baser; l'action d'<t~
/?o~~ de~c~
6TIPH. Toute id~e de courbure,
de coM~/He~
l'ac/~yW< d'a~vn~f,
~D.
de chose
concavit,
d'inHexion,
-tion de eo~or/~M'y,
det'r~~r~
a~< a 'de
et de prendre
de contenir
une chose, ae~j~oJM~e
selon un cercapable
dans an sens restreint,
a ~aume de
ta<n mode, de d~~Mr
par un nom,
la main, la plante dcs~ieds,
de 7M'/M/M'/M~ ensttnble,
esserres,
etc.
les greffes d'un anhna,
une cuiuer;
L'action

D~.

tIS.

Toute

d'nuhtratiott,

id~d~~cumalattoh,
de'snune.

co~M&A?;

/cy~/c

d'un di-

ce qui se courbe,
comme
un
tout ce qui a
un rameau
manche,
comme une pocto, une
de la capacttc,
tout

Cce'MM~~Me'.
L'ar.
exprime;,

spatnte,

tion d'enlever

mcmes

en ~c~cfat
l'acla supetticie dct) choses)

t,J'J'

L'ar.

,etc.
e

exactement

~3 renferme

ides

~ue

la

R. hbraque.

tes

~HOUPH.
Comme

L.

et dans un sens cgur,

verbe,

~~er~r.
~? signifie
L'action
de se coM~r,
M'O.
de se rendre concave,
s't~~M*,

le guide d'un troupeau,


MM
un cablier; le guide d'une arme,
toute espce d'excavation;
/?~w<?.'
MMf raie,
un /jfM~, MMCfosse,
etc.
tinctif

de
etc.

vase

t/M
CHTZ.

VD.
breu.

Racine

L'arabe

.c~
de mouvc

une sorte
comme

~D.

parat
signifier
'ent ondulatoire

celui

~HSH.

CHR.

Le s~neassimilatif
celui du mouvement
propre

runi
ou

la R. lmentaire
par contraction
une racine qui se rap1j~, constitu
en gnral,
tout ce qui est
porte,
tout
ce qui
minent;
apparent,
dissert de monument,
de marque
tout
tout

ce qui grave ou sert


ce qui creuse, tout
la mmoire des cho-

ce qui conserve
manire
ses, de quelque
que ce soit;
s'lve,
enfin, tout ce qui s'accrot,
se fait remarquer.
L'ar.

~n
le mme sens

certainement

gnral
dans son

hbraque,
dans
mais,
mitive
la R..<rabe
tendu,

dvelopp
racine
que.la

priacception
un sens moins
i
s'est borne

faction
de ~t~wsur
soiexprimer
sur ses pus; de ~~fj''
le
mcmc,
mme Mouvement,
de ~<~<*run
discours,

etc.
Toute

espce

MtO/</Mc~ dc~w<

de <~ac~'<?,
tout

objet

racine

Cette

s'applique,
mouvement

en gnral,
ride d'un
de vibration,
qui agite l'air et le dilate.
L'ar.

j&j signiHe
~e r~'fr~

cr~cr,
nerfs

'tinctives
graver;

rOM<~ une mesure.

en h-

inusite

de l'eau agite.
Cette R. tant double
dans
.~M
extrmement
un
mouvement
indique
';<'<~r.
t<D.

69

'p.
nature
mme

se

proprement
en parlant

des

~e r~c/M~r.
~.K. co~.Jt
Ce qui est de la
du feu, et communique
le
mouvement.
Au figur, ce qui

est spirituel,
f1~.

Toute

~HTH.
de

chement,
de coupure,

scission,
de schisme.

L'ar.

<j

y<

<~jsignine
par l'action

~tate.

Connue

lve,

dis-

st~nc

se

les che

appartient,
a la touche

de consonne,

reprsente
de l'oist'au,

de

caractre

!c

En particulier,
et l'on entend

de ~yr/

veux.

Ce

etc.

exactement

prsente
en gnrt.

tnemesens

quanta

d'exclusion,

schisme,

de/<Hrc

L.

retran-

de couper,
de j&MMde
d'exclure
~'e~oMcA~,

de

~rcr,

'?

de

L'action

TO.
c/<er,

ide

en
lin-

il
symbohqttC,
latte
Ihutmne,
s'ce qui s'etcud,

image
le hrasdc
tout

dploie,

~t'anuatn:al,

connue
employ
d cm ic signe ~M

~.LG.

K~.LA.

yo

et s'applique e
expansif,
d't& toutes les ides d'extension,
de possession. 1.
nation,
d'occupation,
l'article
directif,
C'est, en hbreu,
mouvement

ainsi que je l'ai expliqu


exprimant,
dans ma Grammaire,
entre les noms
ou entre les actions,
un mouvement
de runion,
de dpendance,
ou de concidence.
session,
Son

nombre

arithmtique

de posest 3o.

L~ctmn
d~~R. eon~.J)
de <&~M~
V~yex
(~K. COW~J) ~M? M~M

'3~.
po~cr~
Q~
Voyez

ty?.

~J~

LB. Le signe expansif,


runi
.<.
de
a aR.~K,image
par contraction
toute
activit
de toute
intrieure,
~brceappetante,desireuse,genrative~
constitue
une racine
d'o manent
toutes

N~.

LA.

Cette

racine

est le symbole
l'infini,
du

de la ligne prolonge
sans terme,
de l'action
mouvement,
de ta,
dont tien ne borne ta dure
les ides opposes,
d'tre, et de nant,
qu'elle

sert dvelopper
de ses composs.

part
L'ar:

dveloppe

dans

la pta-

les mmes

ides

Bans
~n sens
que ia R. hbraque
restreint
se reprsente
par ~es TeattonTs adverbiales
K)Mt, ne
ngatives,
pus. Le verbe
signifie proprement
r~Hic,

t~McoSer,

K~ ou
expansion
sans teNne
trait,

par

C'est,
indnie,

~oMS~
en gnrt,

une

un toignement
dans un sens abs-

exprim
les relations,
?MM, ne
du jfOM/. La direction
d-

pas, ~o~
celle qui se restreint
finie, c'est--du-e
par te ~noyen du signe assitniiatif~,
lui est oppose;
ou
-voyez
HM?

C'est,~n
gnrt,
un
~aM~~M; au propre,

~w~ <tc~y
travail
qui

~Me,quieBnMM,qui!MO~M~.
de coMtSK? ~R.cow~ .~L'action
de cacher.
f~
Voyez la R. U~.

les ides de vitalit,


de vigueur,
de courage,

de passion,
d~audace:

c'est au propre &e<aM~ et au figur,


ce
toutes les choses qui tiennent
centre

toute
de la vie;ioutc
qualit,
iacuit
rsultante
d'un dploiement
de principe
vital.
de quoi
J~ ca~Mr~ le centre
la vie, et
que ce soit, d'o rayonne
toutes les facults qui en dpendent~
~a ~a.MMM,
& eoM~rag~, la force
J37.

le desir,

/c<MK,
~M.
L'ac.
cceptions
J3~?.

&

le vouloir
t

partMUpe aux noemes


que la racine hbraque.

'J

L'action

ac-

Je Mton/~r

~<:tj~K?~
.d ~~e&~er,MN~&CM&t~<t&~
de
de
de
OM~ace~ d'ona~e~
~~o/T~rct~c
de~iCMN~~ ~tC.
t/M'
~7.
a7T&a~
(~B. ~QM~
tant au
~<MCj8<!HMMe, <MM~M z'
/~M~~iOM~M!,

P
propre

~u'au&gut.

Ide de Maison, .de


<A~. LG. Toute
d
chose
de &
Ter
lie, etnbrouiHe,
es le sens de Tar. ~), <~tJ ~tgtii&e pc~est

LD.

LOUH.

ni~.

prementMMM~f,

coM~M~M* IPhbreu

rnin~,

dans
prsent&
la mesure
figur,

le style symbolique
de l'tendue,
M-

/r<M'. t
S17.

de

fatigue

y.
de

insupprtable,

Tout
mouvecoM~~
tout lancement
dans

~R.

~<M*e.

ment

~L

~s/ZsM~M~de quoi que ce soit.


Une vive dispo~!T7 ~S. comp.)
sition l'tude,
un desird'apprendre:

apptant,

le vague

)v.RD.

Le

expansif
joint
ne de la divi-

signe
de l'abondance

celui

ou par contraction
manation,
image de toute
une racine
dont
l'objet
sion,

mer

toutes

la R. *W,
compose
est

d'expri-

les ides

de propagation,
d'extension
quelcon-

de gnration,
l'tre.
que donne
L'ar.
mmes

en
la

les

gnral,

R;. hbraique.

C'est dans un sens restreint,


~MMt&Te
~MtM~&S~ .M MMS~eea a~SB<, <Ks~
CM~. Le ~srbe JJ cacactnse
l'iat
de tout ce quise
aise, se~ r~cmit,

se met
dtend,
se dtecte,, ettc.

aan

Tout ce qui <M&, tout ce ~oi


se ~~?,
s~ag~N~
s/s~?~e~
W~OCC~H~K<,
M~M~C~W~rie.,
'~7.

de~aaiHe,
de~M~e~deUgn~:
coMe&e~MT~ un e<~K~R~<t
"-A

JJEH.
JH.

M~a~etc

Cette
'Cette:

est t~nttJ\tnali;.x qm
&
qui e~
R. i~?t ~n~raie
r~s

lo~a de
d'UiBe ~HeectMMt d<mn~
terme.
monvements~m~

d'~a

Cest

de l; que l'ar.
stgnt&e proDiEU. Pans un sens plus CM~
prement
tpmUse le mot
dsigne tout ce qui
devient hea-u,
sesmbti~e,
~tt~aue,
pM]R, ete~~t.
?!!T~

To~te ide

un

sens

MM ~~n~

ngur,

M~~ ~QC~jTHM.
M17.
flamme,
que chose.
0!T'.

t\)

exprime,
ides
que

dans

~JK co~Toutcequis~s'~M~
&
pour

f*R

coMp.~Universatserun
le rendre
expansif,

mouvement

~c&M<~

pathique,
etc.
ger;

LOU

ou
de liaisop,
des objets
lien

quel-

sym-

M~!7T~D7H~

ou

LI.

de cohsion,
les uns vers

-Toute

ide

de tendance
les autres.

Le

La ligne abstraite
qui
se eon~o~ allant d'un point un autre,
et qu'on
reprsente
par les relations
que M~/ oh que si
~/t~ZM?M
universel.

etc~

~M~
L'ar.
fermes
celles

n'a
dans
qui

conserv

des

la racine

primitive

se reprsentent

ides

par

ren-

que
les re-

lations

adverbiales,
MMOM, quoi la
~M~. Le verbe
qui s'attache
~J,
racine
faire clater
n?ou &J, signi6e
une puissance
donner
divine,
c~r/
le mouvement
vital
a matire.
C'est
de rayonner,
R. que s'attache

au sens
cette

renferm
le. mot

dans
JJ

Mj~

~y&.

d'action

iadter-

n'J7.

L'action

d'tre

a~

co~

LQUX.

t~.

~.Lt.

~<fcn/,
newM par un lien MM/MC~ par
un ~OMt~MC~f
toute
~i~a!Me
COMC~OMC/tOn, liaison,
<'6~&OM,
etc.
~<MM~O~, addition,
~7.

<WM/~ Tout

~JR.

ce qui cde,
la R.

~MA,
Voyez
s'c~~
Tout
ni?
comp.)
V. la R. n~
poli et luisant.

ce qui

est

Mt~

~JR.eo~~Ca~<*r,~M~&'pV. U~.

per.
~7

MM

~V)Z~?~H/.
(R. coMjo.~
se dsunit;

Tt7.
dtache,

//ia~,

ce qui

Tout

ce qui

se

au figur
tout
se salit,
se ~oM~e. V.

!aR.
comp.)
y*!?.

~jR comp.)

V. la R.
L'action

d'englou-

/<*r.a~.

w
~R.coMpJV.IaR.
_r.~

V~.4'

(A

co~)

V. ta R.

t~.

LZ. Tout mouvement

un

objet

s'exprime
les relations

dtrtg vers
et qui
pour, le montrer,
dans un sen~ abstrait,
par

ce, celte, ceci, c~.


L'ar. ~) a conserv plus de dvelopphysiques
que la racine hpemens
car on y trouve toutes les
braique
qui ont rapport
acceptions
auTrapdes choses, leur colliprochement
sion,

leur

heurtement,

traction

etc.

et ne garde

braque,
queles
et matrielles.

en gnrai,
et de conh-

de la racine

acceptionsphysiques

le mounaturelle
La vigueur
vement
inn de la vgtation;
fMtout ce qui est ver-,
FMM?<*~M/H~
H7.

doyant,
ce qui

Une addition,

co~)

L'arabe
yJ dveloppe,
toutes les ides de cohsion

beaut,
poli,

tout
rcent,
AtMMMA*yio~;
de
e&t &~T~~
de jeunesse,
est

de fracheur;
tout ce (qui
doux
au toucher;
etc.

L'action
*!H7. ~JR. co~a.~
de ~o/
c~r,
de humer,

de

Tout ce qui sert


C~.
~OM~
l'ac la yie lmentaire
d'aliment
tion de se ~M&$&M/~ de sW~KC~err
ide d'a~MCM&~oM,
.toute
de eoM
>
~o~MMO<MM, de quoi que ce soit.

~R COM~.J C/~M HTCM~SMM


yn~
e~M~MM, un MMt/AcM~~M&~C, une
V. la R.
cj~Cs~tOM,
~r!.
~n~?
~R COMp.~ Un ?MM~7MM~
un &ZTMO~Me, MM~MC&aM~MM~
jMyK<tM V.laR.~n

LJ~.

LT. Le signe directif, runi eelui de a rsistance


comprotectrice,
toutes
pose une racine
qui renferme
les ides de rclusion
d'enveloppement,

de mystre,

de cachette.

V.Mt~?

.-et~?..
n~.

LE. Tout mpuvementdirig


vers
et taisant efl'existence
lmentaue,
fort pour se produire,
se
monpour

L'ar.

JcJ

tout ce qui agglutina,


etc. Le verbe <J signine

trer.

~~?h

caractrise,

et dans

en

gnral,
empOMse~ lutte,
proprement

un sens Sgurc,

U in

M.
de ~?7*,
de cHO&!MM!~r.

l'action

dique
yMc/

de compro-

R. analogue
aux
*!7, qu'on
peut revoir.
J dsigne

chose

liante

ou

RR.K7,M7t

les enveloppe
~~7.
la racine

une

proprement

la nuit.

rend
les

les
li,

V. la R. 77.

Un

comp.)

tant

pose une
mouvement
manire

lion.

Voyez

\~7.

LH.

la R.
constitue

runi
extensif
image de toute restriction,
une
racine
d'o se dve~
Le signe

restreinte,
loppe ride d'une mission
comme
un message
une
dtermin,
fonction
laquelle
on se trouve
li
pour

un

autre

tion,

un

vicariat

L'ar.

qui

envoie,

une

natre

L'ar.
mais

acceptions
physiques.
Dans un sens
le verbe ~Jsignine
restreint
w~cA~r,
et comme R. onomatope
le
&) peint
d'une bouteille.
~OK~bM

/tMe/,tb~

Toute

espce

d'~M~

de &~a~K~

pour

remplir

de
une

quelconque.

J7tat d'tre <


'comp.)
sans
~M-~
~~C~e;
tM~M~~ ~C~
lien, sans ~M; M~jCM, ~/10/07tC~ etc.
~K.

T.

I.
i

lui-mme,
comoppos
racine
ride du
qui donne
circulaire

de

la mme

JL) ne s'est
on reconnat

conserv
point
la R. hbraque

dansteverbeJLJquiexprimeranxit,
d'une personne
&a~l'angoisse
qu'on
lotte,
qu'on tire en des sens opposs,
fOM~p.
L'action

~t7.

de mouvoir

de tourner

alternativement

et d'autre,

de bercer,

en roM<
d'un

cte

d'Ay~cr,

d~~o~~r.

Ce qui lie
(~&
~a~p~
la nuit
choses et les enveloppe;

t3~.

absoluperdre
ment toute$ les ides intellectuelles
et
dveloppes
par la R. hbraque,
n'a mme conserv
que peu de ses

"M~.
(~MM,

ex

tes

lgaeb

a laiss

<~J

du mouvement

que Fou voit en physique,


ce mouvement
de deux forces

qu'on
:}7.

Le signe

7~

au centre
dont i'un~attire
opposes,
t~mdis que l'autre
tend en loigner.

pliante.

Ce qui
~j. <ioM~
comme
adhrentes,

7~7'
choses

LL.
tensif

LI.

L'ar.

LAM.

0!~?.

M!< Un lien

tuel, un mouvement
niversalisation.
L'ar.
que
sens

J dveloppe
la R. hbraque,

mu-

sympathique,
dirig

vers

tes mme~
mais

dans

l'u-

ides
un

Comme
verbe,
plus physique.
de
de runir <M~Mc,
c'est l'action
de ramasser,
~M~K~/ey,
etc.Lorsque

le
non, il s'attache
mot J signifie
la
S, ou
Q~nombre

c'cst-a-dire
un
peuple;
plus ou moins considrable
un

d'hommes
runisp&runliencommuN,
qui en fait un tout.
k

74

Racine

LN.

*~.

inusite

exprime

L'arabe

1~LR.

LN.

f?

toute

en hbreu.
de

espce

de reflet jet sur


de teinte,
cou!eur,
c'est- tout ce q~i varie,
les objets;
etc.
de couleur,
chatoie,
change
le verbe
Dans l'idime
moderne,
MHno~.
signiSe proprement
une
Une htmirc
rflchie,
~7.
dont les objets renocturne
lampe
oivent leurs couleurs: FactiondeM~
.J

Zpya la lueur

de cette

ser

l'action

la

nuit

l'action
nocturnes,

lampe, de~<Mun
de prendre

de MMy~MMr~r des chants


etc.

~7.
retour

LPH.

Toute

ide de raction,
sur soi-mme,
de rtraction.

indique une complication,


L'ar.~
une adjonction
de plusieurs
choses.
C'est proprement
l'action
d~enc~eyper.
LT~. Toute espce
V~.
de tournoiement,
dtour,
sit, d'innexion.

LS.

Racine

inusite

en hbreu.
l'action

L'ar.

indiquer
mJ para!t
de &n~M~~ On entend par le
mot .e3,
un &rroM
un voleur.

de tour,

de

de sinuo-

toute
en gnral
de ruse, de filouespce de fourberie,
terie. C'est au propre
w< larron.
y 17. L'action de se jouer, de prenL'ar..cJ

exprime

dre une ~OMf~M~en


Cy).

de

l'action

de tourner

l'autre,

d'employer
etc.

<o~,

de r~re~
parlant,
d'une langue dans
un

/~E)pc ora-

Dans
un sens
LCQ.
propre,
tout ce qu'on saisit avec la langue,
tout
au Sgur~,
ce qu'on
&c~:
lape,
saisit avec l'esprit,
Mne lece qu'on

j3~.
c'est

LOS.

y~.

Racine

Inusite

en hbreu.

L'ar.

en gne<J parait exprimer,


un desir avide, une ardeur dvo-

ra,
rante.

La

tre idiomatique
R. ? qui parait
l'arabe,
et onomatope..dans
peint le
son articul
ou inarticul
la
qu'met
voix et que modifie la langue;
d-l,
le verbe
UJ qui signifie parler,
ou
a~o~r,
homme

selon

d'un
qu'il est question
ou d'un chten.
Le mot ~Jj

signifie proprement
K~/MC, etc.
yt7

une parole,

C~M~M~MA?&~M~MMO~K<'

<~cra~M~

tout

c~o~c,

dvore.

ce

qu'

~Mj/OK~

un enseignement.
fOM, une lecture,
L'ar. ~J signifie
et
~n~c~cr,
1
A),
comme
R. onomatope,
toute
peint
de claque,

espce

de

de claquement,

cliquetis.
Derided'~M~~M~nat
M*~
celle de doctrine;
de ceUe de Joc~rMe
De l, l'ide d'a<*<celle de docteur.

<&~nM~ de rassemblement
MM de sages
de vieillards,
t~.

LR.

L'arabe

der.

Racine
mme

ne

de savans,
de snat.

inusite
parait

en hbreu.
pas

la

poss-

MQ.MA.

~?. LSH.
<

W?. LSII.Tonterunion

en mas~,

tout

pctrissement.
L'ar.
de ce qm est
j~ iudtqnertat
comme la ~Mte. Le mot
a~it6, secou,
caractrise
un homme tpemj&LL~J,
lant,
troubl,
chancelant.
Ce

tend

qui

rendre

<

d!Mc/~ une

~c-

chose

dure

et divise.

jn.

LTH.

L'arabe
tuelle,
duqae

Racine

inusite

7~

en hbreu.

une runion
mu<j~J indiqu
un lien sympathique
au
moyen
on se rtfnit,
on se met en

mouvement
une

par
sont

action

toque!

tin

nom

on

pris ponr
moyen,
sont divises <tnMX

instrument;
pour
leur essence,
OM tt~tratt~
du mHteK
de plusieurs
autres ttOna ou actions
similaires.
Les grammatistes
hbraMn!<,toMt
en considrant
ce caractepe
comme
n'ont
/t<')Wt<tf~<
pas laiss uan'
moins de !c confon<he
avec les mots
comme signe, ainsi que
qu'il mutine
imj'en donnerai
plusieurs
exemples
dans mes notes.
portans
Son nombre
est ~o.
arithmtique

socit.
?0.
U.

M. Ce caractre
qualit de consonne,

appartient,
la touche

en
na-

sale. Comme

il reimage symbolique,
prsente ~a femme, mreet compagne
de thomme~
tout ee' qui est fcond
et formateur.
comme signe
Employ
grammatical,
nel et femelle,

il est le signe materceui de 1'action ext-

rieure

etpassive;
plac au;commencement des mots, il peint tout ce qui
est local et plastique;
plac la Rn, ?
y devient le signe coMeetif, dveop~
j)ant rtre dans l'espace infini, autant
ou bien ruque sa nature le permet,
nissant

en un seul
par abstraction,
tre tous ceux d'une
mme espce.
C'est en hbreu,
Prtict'B extractifom
partitif,
<f~~

noms

exp~Mnant,
d!<H&

ou

ainsi

je rai'

cette

sorte

de

ce qui tend Pagde son tre, son en-

grandissement
tier dveloppement;

tout

ce qui

sert

& la puissance
gnraet la manifeste
& l'extrieur.

d'instrument
trice,
L'ar.

dans'son
sens oriprsente
ginel les mmes ides que la R. hmais cette R. a acquis
en
braque
arabe un plus grand nombre
de da en hbreu
veloppemens
qu'eHen'en
c'est pourquoi
elle demande,
dans
l'un et l'autre idiome,
toute t'atten<
tion

de ceux

remonter
qui veulent
l'essence
du langage. MQ ou
jusqu'
!a matire
b caractrise
en gnrt,
la chose

passive,
laquelle,
toutse&it.

et

au

de

avec
laquelle,
moyen do laqueUe

dant
en particulier,
ridi'mcafabe,
/'MtM, une chose que!<OM<ou ~s~, suivant
ta maconque,
n!~r6

fnt~

tna~fMnnMnp~

les actions,

que

MA. Tout

dtoton

iimportante,

C'est

etta racit~
renvMa~
conue comme reiation
k.

MAn.

n~.

?6

la possert dsigner
pronominale,
sibilit de toutes choses, et se reprc-~
P
sente parles analogues
jfran~ais, que
au
conue;
<yKOt?~
que, ce qui;
comme relation

contraire

en arabe

elle

s'emploie
mer l'absence

de tout

adverbiale,
expridter-

pour
objet

par les analogues,


comme verbe,
/MMM/, pas. Employe
en gnerai,
fla R.
ou
signinc,
,b
aller

~r/~ac<ctc.

dans un sens
facults;
c'est le nombre
cent.
restreint,
MB. Racine

.JtlS.
L'arabe
ide

<~J~
de retour,

inusite

qu'ils
!1Q~

1/arabe

exprime
chose

d'une
amre;
ble, tourmente.
Dans

~M.
rieure,
vision

MO.

Le signe
s'tant runi

qu'on

cre,

piquante,
trouqui aigrit,
le verbe

dcoulent

toutes

de dimension,

i d'tendue

cette rales ides


dcsensu

commensurable

Toute

et
mle,,

ide de ~0-

aux princidans un
pes actifs qui les dveloppent
sens propre
et restreint,
/~aM; dans
un sens abstrait, ~Mt/MO~~M
c~ce?

sont

relatives

laquelle?
cAo~.

que
L'ar.
les ides

jourd'hui
~na.

vaine

quelqu'un,

~M~'

a laiss

toutes.
chapper
de la R. hintellectuelles
et lui a substitu
la R. L~

braques,
pour toutes
chose

et.

ou tQ,

les facults

~M~?

de l'action
ext celui de la diconstitue

lntentaire,

d'o
celui que les an
comme le principe

de jSiMMJM~ de ~<M~M*
de
dont l'estenue;
impassible,
intime
reste inconnue,
dont

sence

~~Mr.

ciue, d'o
de mesure,
ratiun

pre,
chose

lide

un sens restreint

signine

en hbreu.

inusite

l'lment

gnration,T~M,
au principe
opposaient
tre le feu.
croyaient

qu'ils

une

etc.

ce qui est essenessentiellement

mobile,

regardaient
femelle de toute

indiquer
de remise, d'bonnCtUr

Racine

Tout

ciens

bilit;
chose

oAM. MG.

/(~

passif et formateur;
tout tire sa nourriture;

plus

reptdu.

d'une

MEH.

tiellement

en hbreu.

semble

C'est, en
que l'hbreu.
s'altout ce qui dtend,

AcaMco~,

nH.

M~Q- C'est, dans un sens gnral,


selon l'tendue
ce qui s'est dvelopp
de ses

ides

mmes

abstrait,

rem-

~<'y<<7n* tout,

tout,

dans un sens mtaphorique,


celles de
de rgle, de condition.
murs,
les
1/ar. J~ dveloppe
en gnral
particulier,
longe, se. dploie.
Tout ce qui remplit
sa me'WG.
dimension
sure, qui a toute~a
qu~il
enpeut avoir, qui jouit de l'tendue
tire de ses facults
dans un sens

et se rend

min

~niL.

~rt~

les ides

on n'ettend
inan~,

cc~

physiques.
par

Au-

~e qu'une

f'thif.

Toute

espce

"~Q-MEHR.

t~M.
de plusieurs
1

de mlange
de /M~oM
choses ensemble.

V!Q
c<M~jp Tout ce qui s*
coule avec rapidit, tout ce qui change,
et promptement.
V.
t'a~c facilement
laR.1Q.

dont
1Q.

MOU. Voyez ci-dessus


celle-ci est l'analogue.
C'est

en hbreu

syllabe
tous les

passive qui s'ajoute presque


articles. et quelques
et
pronoms
qui leur donne
plus de force sans
leur
aucun
apporter
changement
expre5;SlOn
expression
propre,
PrQPfe~

une

~<M?

Voyez

*~Q. ~< COMp.J Toute variation;


toute permutation.
V. ia R. *~Q.
Ce qui se coM~&
comp.)
et se ramasse

en soi

Voyez la

R. ~&

la R.r~,
une

t~C

Une image,

~R.~OF~
~Q
n~nM<?!<s~M,
la racine
?Q.

tracte
1Q.

77

TtQ.
autre vie,
-tM.MZ.

Le passage

comp.)
& ~M~
Tout

combustion

Voyez~a

enCmmement,

une
R. f~Q.

toute

parreSetdta're&actmn.

Un vif blouissement;
une repercus~
~n~ds
rayons sotaires~'ube!:
incanune chaleur,

uae scheresse

qui
L*ar.
est une R. onomatope
le miaulement
peint, en particulier,.
tout son aiduchat;
et par extension,

descence,
subite.

gre tperaat.
Ut~. ~~p
f~o~
en gnral,
caractnse,
Tac~on
de
et celle de clbrer
son;
~triompher,
triomphe
par une fanfare.

senspNthitiMeIaR~
hhrque,n'oHre
que les consquences
tparticuiires

j~.
7~M<~cr,
~MM~
niQ
~St

.de

de se
de se

L'action

~jR. eo~
se

~wM~,
Il

L'ar.

y,

n'ayant

point

conserve

le,

des ides

tes plus gnra!s,


comme
ce~s qui naissent
de la chaleur
et
de la scheresse,
et qui sont de s*<Mdo se A~jW~en~ parlant
grirou
des liquides.

Za!
Touteyn0~
espce
(B.
corp. j Toute 'espce de
~MOMt~M~K~ eo~H?MMH!~M~. Voyez la

nH.

M~f.

peint

le bruit

racine

quant

des mains

~.co~p~
co!T~

U)h.

'3*!Q
~Ma~MM,

Toute
comp.)
de d~~M-Hon

ide

d'o~

Voyez

la

racine
'2.
7t3d'a~HpM~
co~K~~ L'action
de ~McAey'
de
~y,
rx.ubranc,
<rcpMc~f.V.laR.'?jQ.
0~3 <R. CO~?.
M~ V.laRtQQ.

d'applaudir;
voir bonne
n)Q

un

onomatope
qui
l'on fait en cla-

que

ftt
mine.

au figur, faction
d~tre joyeux, tl'a*
'b;

C/a~M~,

~~MK/;
/<<&O~OM/
&OW~ ~MTMCMr.

un
du

a~t/CfNe~icbfpS;g!

Le signe de l'action ext~fieure


et passive,
runi cetui du travail
ou bien la Il. nu, symlnentaire
nQ.

) <~M &~A~,

Une

Racine'

:1MC.M~E.

?9

connue
tme
bole de toute galit,
racine laqueUe s'attachent
les ideo
de dsutude,
de favage
d'abolition,
exerc par le temps, ou par faction
des lment

ou des hommes

De l:

L'action

d~r,
d'~K-cr,
de JcifNMM; de KMM~MBe
de Zsfer,
de netdifice;

!Tn!Q.
d'en~tw~
un
ville,
<io~e<c.

tes mmes ides


pfesentc
n0.
que la R. hbraque
sont dve~ppamcuUeBes

L'ar.
gnrales
Les ides

pe& dans FM~me


drive !.a~

modras

p~c ta.~

de&~M~

<

~10.

la R. flQ.

M.

i~e

~MOt.~L'th.
<Ma~,
/~<M<.
prement

'HT~

C~L cc~.J'!
Toate
CM~~CM~ ds ch~se~Nv~SM~cMe,
dans un sens pFopre, c'est la

futur
/<a!a~~
relation

adverbiale

tDIQ.iMT.
uesigne
sive,'runi

t~MMWt.

de la rsistaBce,
les ides de motion

celui

toutes
dveloppe
ou d'motiondonne

.quelquecnose,
de remuement
de moo-

de vacillation,
vement
communiqu
vers

spcialement

offre le memesens.

ComnM

de
R< indique
Faction
d'fendM
en tn'ant
de ~Nia",
de ~MOMfo~ d'
M~Q. L'action

verbe,

cette

M~H. LaraetnelM,hnagede
de toute contracrestriction,
runie
au signe de Faction
ex-~

et passive,
dp deoutent

nuation,
sement

constitue

une ra-

les M~es

d'anaibussentent,
d'une chose ~dure

d*att-

d'amolissa liqu-

sa soumission.

faction

se d~"H3 Tout ce qui s'c~MMe,


se ~M~M?/ s%MM~&&&Xe,s'<z~e5~

V. '3tQ.

<

en gnrt', toute
exprune
ide d'extnuation,
d'absorbement,
On entend
&
de consomption.
par
C~V~OM.
L'ar.

~U.

ML.

Le signe

de l'action

ext-

rieure

le bas.

L'ar.

"p3.
toute

Cette

racine,
compose
de 1'action extrieure
et pas~

si~nt6epro-

J&e~ ~<MM? c'est-*dre,


i'a*
Q~
mas de ce qui est minemment
mo ta fcondation
bUe, passif et propre
Mmentatre.
,10
j

cine
d!8

Voyez

Le Mi. *Q est une retattOK pronominale


indfinie
reprsente
par,

tion,
trieure

&)'~Q. ~R. c<M~L~ctiondM[ser, de t~e&r,


d'd~r~
d'ea~~rpac
~tc~
force, de ra~M~r,

de f~~H~r~ d'<~
de \M<yV)MW,
etc.

de ~~c
d'!a</f~M~
d'w~

yn~~cc~J~etiond~ea~
ter, de~c~MrviolemaMnt,
j~r. Voyez
W!.

do ~t~r,

Mow~

et'passtva,
runi par contraction ) la R. '?(, symbole
de toute t"
vation et de toute tendue.,
compose
une Faciae taqMeite s'attachent
tou..
tes les ides

de continuit~

de plni-

~Q. MOU~.

~Q. LM~
tude, de mouvement
du commencement
chose
locutton,
ration,

continu
la

de l, les ides
locution,

fin

allant
d'urie
de

accessoires

nar-

loquence,

etc.

L'ar. JL*. n'ayant point conserv les


ides intellectuelles,
dveloppes
par
s'est born retrala R. hbraque,
cer cette sorte de plnitude
physique.
le
l'ennui,
~lassitude,
qui constitue
qui
dgot du travail et la ngligence
les suit. Les ides particulires,
exprien
mes par l'hbreu,
se retrouvent
partiedansIesmotsarabes~~U,
Tout ce qui est~&M,

~rf
an<&

79

Cette rcine, compose


du
ttJ.
*MN.
et passive,
signe de l'action extrieure
runi par contraction
la R.
?~t symbole de la sphre d'activit,
et de retendue
de l'tre, cacirconscriptive
ractrise
toute spcification,
classification

par

toute

les

figuration,

finition,
L'ar.

formes

extrieures;

dtermination,

qualification.
n'a point

suivi

d-

es mmes

dveloppemens
que l'hbreu,
qu'ils soient sorti d'une rcine

quoiiden-

l'usage d
tique, ainsi que le prouve
cette racine,
dans les deux idimes,
comme
relation
dsignative,
reprsente en franais par du, de la, des;
etc.
/Mr & par la, ~r~~
parmi,

tout ce qui a atteint


~M~Mjfform;
son c<M?M~Me~
tout ce qui est c<M~*
comme nom
t &R<arabe
'Employe
&~M~ sans lacunes;
toute espee~te
une chose mane d'une
dsigne
d'oriaMo~~Mt
A)CM<i[b~ deMai~M~~
en
autre,
comme KM don;
employe
une ~p~TM~MM.
terme,
elle caractrise
rqualit de verbe,
~~Q.
Mj~FM.~ De l'excs de la
tat de ce qui est bnin,
bienfaisant;
nat
l'ide
et
d'exubrance,
plnitude
Faction de ce qui se prive pour doncelle de tout ce qui s'annonce
au dener, pour
JM~T&M~ de ce qui se dhors dans un sensngur,
/<~bcM<Mn
bilite
pour
s'appauvrit
yicn/ower,
et~z~M~o~.
~1Q. De

pour

nat
dJ~M~~Mc~.
celle d'on~M<o/MM~
et de l, l'action
de circoncire,
d'~ir
tout
d'amputer,
ce qui
CQ.
L'ar.

l'ide

e&t ~Myia&o~M&M~,~?~~M.
MM. Racineinusiteenhbru.
semble

indiquer
une chose
livide, ou qui rend livide; nue chose
inanime
et comme morte.
C'est au
Ue la cire, ou WM <M<w~/
propre,
et au agHr,

KMe MA~M6~/ MM (&

enrichir,

etc.

des choses,
leur~tQ. ~c~c~
eur ~M/M
~M~ f~~TK'Mj~,
WM~C
en conoit,
/*M~ qu'on s'en
qu'on
forme, la <~M~o/t
qu'on~en donne;
leur mesure
leur MOM&
propre,
leur ~o~e.
L'action de~My~
de <~rMr,
'?*
line idee,
de ~yb~MFr
une image
Fucdes choses
l'action d'~MogM!
tion

fier,

de

etc.

WM?~~r

~P~~?~~

~'M~

80

~!Q.MR.

~Q:M!Nr.!

/'<H~~c~des
~JQ. Zo/bn~t~
etc.
leurMwc,
lear/~H~;

il
tanta

-DIQ~. MS. Toutenissolution,


propre-qu'au
gur
<te: les forces
nerve,
amorales.

Choses;

tout
ce tpi
et
physiques'
de' itont

L'ar.

j~ carctt
ise ret~t
se
ce qui
touche,
tout ce qui est
On e&<end j pa~ j~
contigUt
~M<~
ses
-et par '.?,
perdre
~e~N<?r,

'&)rces,<M~.

*1Q.

Tout

ou

ce

MPN.

Ractne

~usite

breu.

Le Chaldaque
entend
de tapis'ou
de nappe.

~Q
tout

MTZ. Cette
ce qui parlent

racine
'

en

arabe
&ux ou

caractrise

un but,

6n
qui rencontre,
qui.
obtient
l'objet dsirl

h-

une sorte

:0n entend par le verbe


l'tat
d'un idiot, d'un esprit
"boucher

'~'"

.It~

~10.

Une
~O~MMM?~ COM<OH~M, /OM~
<nau~~e~M)K,
MHC~~TM'a~M?a~MM.

trouve.

une
qui

MOR.
(~d circule,
qui sert X 'la circul&tiot
,M~?n
L'ar.
~signi proprement
lSML~achon de
~b.
~~M/~Mr?7N<e7'MM~;
f<Rac.M~n~
yy~.
yM<
~M COTyM
~~M
~M~ )&~Mir~~ c'est--dire
y d'o~M~ e lait
&
J'MM <a~,
& ~OTM~;
FMO~
deJ,~idee
de~~iM~MM et d'c~p~
etc.
.$MM~ de~MM~M~;
'TM~etC.
..)).)
Fai dj~ &it
L'ar. <t, qu~ comme je
de la R. ~Q, sien parlant
observer
MCQ. Toutcequise~ond~tant
p*Q.
ave, a ren&rm
L'action
de
au propre
gnine
proprement
qu'au
ngur.
le mme sens que la
de se Hqufier;
de s'aNaise fondre,
jprimitiyement
il sagit ici;
R. hbraque
ici:; blir,
doilt. i.1,
1'c dont
~Q
hlir'aique
de s'vanouir.
ont 6t assez
mais ses dveloppemens
l'tat de tout ce
L'ar.
exprime
Ainsi, tandis
que le chjK~
de tenun sentiment
di~rens.
qui prouve
en circulation,
une chose
osigne
dresse,
qui couve,
qui
qu!~ choie,
une pice de monnaie,
comme
'ar.
aime, etc.
U~ caractrise
tout ce qui est umsimultan.
iorme,
unanime,
~.
MR. Le signe de l'action
extrieure et passive, s'tant runi celui
tO~Q- ~R.co~JTputcequiest
constitue
une
~K(M~M~~ ~.c~Mt de peu de valeur,
du mouvement
propre,
commun,
racine dont l'objet est de caractriser
pauvre.
't~Q
ser,
~Q

~JR.co7?~
d~~wo~r.

L'action
J~

co~MpJ Tout

depres-

<~)
ce qui est

ce qui se livre son impulsion


envahit l'espace;
usurpe,
qui dtend,
ce mme signp se lie
mais
lorsque
tout

*~Q. MR.
la R.
symbole
par contraction
alors la racine
de l'lment
principe,
toutes les
qui en rsulte s'applique
de ce mme lment.
modifications
a renferme

L'ar.

primitivement
ides que la R. hbraque.
Dans l'idiome
cette R. se
moderne,
borne deux acceptions
principales
la premire
s'applique
& Faction
~e
yt
les mmes

~MM~r~ de d<~MM~r, d'OMj~MM~


la seconde,
& Ftt d'tre amer, &Mt,
robuste.
v
Tout ce qui s'<~Mj et s*
et la <~ctOMt<
l'empire
tout ce qui exun ~o~MM

'~Q.
affecte
comme
cde

les

de

bornes

son

autorit;
MM rebelle
tout

Mt ~~aM,
ce qui s'attache
& l'ide
t~t
comme
principe,
comme

de l'lment
o~~M~

une

~OMS!c.
ce qui est
dans sa

Tout
~1]Q. ~JR. iniens.)
OM~ dans son. mouvement,
quaUt
acerbe

ce qui est

propremement,

~MQ. ~~<M

eo~

corf~M~;

ronge,

mouvement
tion

Tout

au propre

ce qui
et au 6-

*~Qou~H)Q.

co~Tout

ce qui &~
claire,
~CM~.
TtQ.
(~R. eo~
J Ce qui ~cc~e
et MHTc, passe et s'<oM& rapidement.
l'SQou'~S.
une
gement,
&OM. ,r

MSH.

<)B l'actiTit
T.

t.

na!t

proprement/M~L'ar.j~signiSe
/Mocr l
/M'r, <<M~?A~r ~M&b~M~
~cn<,
~Q.

Toute
chose
~tt~
nMMM~uta~yMt~,

/?oc~,
&~ n&o~t
se

~a~MO&Tbu~pe

~~c&

~c

comme
qui
comme ~t

7e<

i;)f.

~&e<Nt!
J

.')'

:i.H
Si

.n~.

MTH.

~cine

comme

ron

consider.~tte

du

si~ne de
tac~on
exrieur,
ruBi celai de
la rciprocit,
ou de ce mm& signe
& la R. rt!<t
joint
par contraction
compose

mme des choses,


unage de l'tpst
elle exprimera
ou un mouvement
ou un passage~ un resympathique,
& la st

de du
L'ar.

universelle.

Del,

trpas, de ta mort.
<.s~ ou
a laiss
les ides inteHectueUes

mes dans

rhb~'eu.

jourd'hui

qu'une

Ce n'est
extension

'i-

perdre
renierplus auou une

une sorte de
physique,
expansion
flux de quelque
chose que ce soit.
de Petre,
(R comp.)
Un chan<.&~ indique une dissolution
fOMO~M~, une ~HM~a!- et <
~L~
signine /!s~or~. Le verbe
tout ce qui est mort, disicaractris
propre,
priv d'existence
~orme, etc.
de !f/t~MM~
L'action
rt'M.
1

sous,
'~3.

contrac-

dont l'objet est d'exprimer


tout ce qui se meut d'un mouvement
se retire en soi, se touche,
contractile,
se met en masses

toutes

~ur.

ou par
relatif,
la R. lmentaire

une racine

tour

oFMer,oc&

8t

MO~JTBf.

jntQ.

De la runion
extrieure

du signe
ceut
du

de
de

H~. NOUA.

'N.
de M0<
~MMM~ d&n$ une autre-vie,
-W J l'C~t d~~C NM~~ &t ?60~.

L'ar.
?.
J.'

N. <R<! t~ftQ~M~

sonne,

~qttaUt~~&-

primitif

etM jeune
& ta mme

tenant

quoique

a dvelop-

que'hbreu,

p pourvut

R~

~he

appartient

d'un

nouvelle,

production
et gracieux.

des

ides

en

opposes

raivoict pour
apparence
queUe
~prcomme
~ma~e
ey~ue,
son. Ce qui est nouveau,
nouvelle~n~e
~s,<h~~NM',
Jto~~e pr<~
ment ne, est gracieux, 'tra~s, agcable~
duit et particulier..Employa
~mme Tna~ i! est
~ussi &&
dbile, inc~~ de
~g~e ~j~m~ticatt,
H e~i
constant:
r,'i'idime
hbreu s'tant
t'e~tet~~ndivtdtMMe~
prpda<t~.
attach & l premire
ide, ~idiome
~Qraq~eSt
pa<!e ~<h mi'M ?0~
arabe a suivi lt seconde et~dvede~eat
sJtgae a~~m~miti~~ ~t
qui indique
donne l'tre toute l'extension,
dont it~e.De~,teverb~t3~
est
!'bt ~e tout ce qui
~l,
faible,
il est individuellement
susceptible.
e verbe
~ul exprime
impotent
~T
~es ~mma~istes hbratsan~
ett pla~de
ji'aetton
.M~M~cr
<
~antce<re~rnuIes~iRMt~'
&~ienit;

b~en ~marqu~

q~'tjL

~ma~~au.ccMtnmencemen~de~MtpM,
ou i'a~ion
passive et ~pli~
ou quand:il
paraissait
lat &n,
~oiement
~a~

j~

(Soi
d~

mais ils

et l'augmentiez:

j~ar~u~
Je ne rp~teyai
potnt ici <:? que j'ai
dit dans ma (~aaMBaire,
touchant
fumage que le .gnie idiomMtqae
de la
&istut
.I~ngu~ h~aqup
tQre,:d{msIa
~compoattion
radica~tx-~mpos~s,

(de ce cajfacdesvepbes

en qu~ite

joncttOM'int-tMue..
Sun titOabf~ arithmtique

d'adest ~o.

de Jeunesse et
tout~idce
de nouveaut;
do trachcur,
de g'~ce,
toutidde
dde beaut;
coulant
de ccUc qu'on se ibrme d'une

Nd.

~fA.

Toute

ide

etc.

chose,

R. c'est

C~qmhp~ove
que Je verbe

t'id<cK~t~e;Ia
~U
compos

p~opreaMaA
Tout
nM

en~nt.
~<~?~~n
aatM!ce qouest~cNM,

aigt)~6e

MEM~M,~MMc,~NtM. Tout ce

de )eette re-

peu;d.par~

d'b~M~M~fne

~MF,

revche
qui n'est point us, fatigu,
rn~is au contr~<ce<;uiestiMM~,
J~HH!.
~n'
/o~
De l'ide
de~eM~M~ et il'~
n'est
se tirec~Ile
<ieceqm
~/M'g,
son pont de pertecpoint parvehu
tion,
de ce qui in'est pas <M.Me M~
d'un fruit,~<M assez CM)!,
en parlant
j~tj.

en partantd'Mne

viande

d'agw ~n~Mc/M~M< et
comme
de se J~'r<?

de i~ l'action
sans r~exion,
d
un enfant,

se CO/KFMH~ ~<MMC~tCC
quc!e{t!
Mc~
~<E
~o~

<~

MOMfC~~M

d'<?~
eho~e,

~n~r,

d~etc.

NAD

TM

?7HC O~,

du lait,
ou une e

*~M.
CO~
de l'eau ou
mettre
liqueur

quelconqne.

d'exL'acte
~o~
poser ~~b/M? ou & .MM~e de quelde eM~ Zai ~~rH!~<
reque chose,
~MOM~r A
c~M.$f. Voy. !a R. E~
I~'a~~on ~e
co~
t1M.
une passiotl,
&M~r o~r
jua <
Q~JR.

de~dieN~

de

co~t&e

tranrent,
un adultre,

.c<
d~c~~jr

d'~&~M~~t
traMgcfs.Voyp~~

~f:<M<.

&o??~,

<<raM?~

~KJt

<~o<~w~

Vo~ ta.R..

yM,

~w~~

t*attop
n,

~otA

de

M~~e

pA~Mo~e~f~M~~Mi~.
~J

~'aotio~

CQ~J,

pour

pj~F

du chie~Au

~j.

L'action

dejRCH~'
~a~ ~Mptau dehors
rs~atton,
de ~~o~M~c
~a~
un
prit dont on est
~emp~t
sens propre

et

restreint,

M~M~rMCf~!ea&o~

NB. LaRacmemystneoseS~
s'tant fhM! pait* co.)ttMtC~o)i AU si-

is'app~c
t~
esppce de lumire
r~cj~ic
!a. o~mre
d'tjm mirot)'~ de rfaction
so
laire
de l, les ides d'ppposi<jion,
d'objet'

mis en regard,

~'ar. -j indique
sion ~u~~anat~n

d'e ~eopihanie,
de 'pto~
phtie; et par suite, celle d'~ata~lon,
de irayj~en~ot,
d'extase,
t~ro~e,

para~
d'~tit~t

dtvine,

&n ~netat~

tnatM~MC <j ~aMjb te M MMda!n qut


ou un anuha vi~~
jette un homme
C'e~

p~pleM~nt

a!tj

~wtto~
de

~So<

tJ.

toute

ide

d'~ntM.

ac~u~UM.
de <!o~fw!rc~n ~s~

~~at~
~de qu~!qu~m
d <~MM1~, de

M~ id~

feoe'vpi)'
M~ ~Mte~'et~

/h~KM.~?Mn<,
unmou~emeti'e!)!!t<~
rie!' e~~
i~,M<p@
~attttpM 4atrieu~
Nho.
C<Mj~~R.~mont~op~e<}t

mu.

t~nt-

e~p

gne d~ rexistemc
pMd~te,
)doa~ne
naissance une nouvel!~ racMe, 'd'~
entannt
toutes ~es ide~ d'u~pj~a-

ment

ce dnier
M~oni. 11 parait quee dans
a.
cnu est snHp~es~ns, c'est la R.
au signe
embtoy
ntent
rpn}e .L:
'7\\
.f.
7~~ J.
~comme
adjonction
tnihaM.
.):' .), ')'
.~3.

o~nM~

~J

d'ho'~UTMH~uae'
Ij'ap.
<mdiqu~

Mfc cj!

d~voiy

Voyez la R.~K.

tio<t

ex-

figpr

l'action de
priment
cetui
qu~ahnoncc
la vo!oht6 du ciet,
qui prophtise.
Le mot hbteu
K~J~~c~
se
de a R: ~.f, dont il
forn~
s~t
R:
<~a pn:<
~i, et de
sabote
~ancedtvM.

~a&p~,

~jR.ooM~J~tiopd~
~r

83

.'<'M~~

jrat)t!o~
~c

ND.

M~M&w~

De la runiou

~e ~xi~teNee
t~Mt naturel

de donner

CM de

MM~ <

des

signes
pMxd<Mto ~t de la dtvt.
~K))! u'ne raoino qut

~t~dbppe't~uteal~
~(M<, do M~vemeht

td~s~e
~ncoytau

d~~
d'aL

-f.

NOUD.

de'fuite,
gitation,
dedissention.

d'exH,

84

yij
de trouble,

l'ide de tout ce
L'ar. <AJ dveloppe
Ce
s'enfuit.
s'exhale,
qui s'vappre,
mot s'apptiqu&
aussi en arabe l'imais
d'galit
et de similitude.;
et drive du prialors il est compos
avec le signe de
mitif *p, contract
de

l'existence

j.
produite
s'~MM~
TU. Tout ce qui se meut
de trouble
et d'inpar un principe
tout ce qui est vaguant,
certitude
tout ce qui s'~o~Me~
~M~,
og~
~M~e,
*pJ.

etc..
MM f~~t&&C~e <c<MM,
MM <n!M&~e manifeste
par le

M~t~
mouvement

est l'analogue
de la R. m, et caractrise,comme
Ue,
rtout ce qui est nouveau,
jeune,
n.3.

cent
ntj.

NHE. Cette

racine

de :

&

indtermin

et vague, ne se fixe qu'au


du sign terminatif
qui l'ac-

moyen

compagne.
L'ar. ~J est une

R. onomatope

et

idiomatique
qu'on

qui peint l'loignement


-. faire une chose
prouve

le

dgot qu'eue inspire: Comnip ~erbe,


c'est Faction de rpugner,
de refuser,.
deMe~oM~M*~<M.
?T!J
(~ <Mp

Ide d'Aa-

Toute

la R.TU.
&a&N~oa Mo~ipf~~Toye~
tTH.
eo~~
i~jM~
~t~
~6~~ o& une c~ose agite trouve
Faction

i~

de ~M-

de~e~o~e~

ter <ray~M~~
de/oM~
Z~aMc et
du calme. Voyez ta R. nj.
Toute espce de
!atj.
~.eo~~
MO?MJ.
CM.

(~Rae.

L'tat

&M~MW~oM~o~~<M)
etc.
Racine onomatope
m.
qui peint
le long gmissement
d'une personne
qui pleure, quisouHre,
quisanglotte.
L'ar. tJUtJ peint
toute espce de
bruit' et de clameur.
13. NOU. Le S. convertible'
image
du nud qui runit l'tre et le nant,
et qui communique
d'une nature

~4nt

donne
naissance
le sens, entirement

tence produite,
une racine, dont

coM~?.~

L'action

de

t~M~Mn

d'tre/eMnc,
oZa~e.
et par suite, l'ac~OM~eM.r, a!MM&
tion de former
une co&MM~ de fora
der une ~<&e<a<MK
MOMM~~td'

l'autre,:

NOUTZ.

joint

~Im

Je

l'exis-

~J.~R.eoF~Toute
idedec~
d'ace~MMeMMB~de
&miUe.

~Mg~b~
Voyez
M3

la

R~j.
(R. c<M~?.~ L'action

j6erdansrince'titude,d'e77~,
V. la R. OJ.

de~io~
de/Mtr.

~M

(Bac.
camp.)
Tout ce qui
cAon~c~ tout ce qui manque
de coBUtanc ou de force,
tant
au propre
qu'auftgur.
<M<&~Oe~KM~
MJ. ~R.~QK~
une 0~0~
racM~e JM~OM
tion de ~cMn~
dez~/td'~a~tM~y
<
<6Ms'r,etc.
~t.

co~

L~Hon

de~M-

{~j.

tiru. NTH.

NOUCQ.

rir, celle de ~o~;


cMr.V.IaR.
~j.

et o elle demeure

celle de ~p&m-

R.13.
Tout
~R. co)~
!fM&&& t&a&t~, M~TMC.
~j.

Cettr racine

NZ.
ce qui
perse
fluence

ce qui

tout

caractrise

se rpande
s'panche,
tout ce qui fait sentir

est

se disson

proprement
~~oM~r.

oRre le
Faction

mme
de

sens.
couler,

Dans

L'ar.
peint

un

est une R. onomatope


qui
un profond
gmissement,

soupir;.et
lamentation

de l~ toutes les ides'de


et de plainte.
Les ides

intellectuelles

dveloppes
se sont presque

hbraque,
faces en

arabe.

On

par la R.
toutes ef~

trouve

encore

nanmoins

dans

l'idime

in-

le verbe

pris

pour

C'est

e~~<7',
pos ~J,

s'o~eMOMjEMcr. Le mot comfois la


indique
quelque

patience,

la tenacit.

au dehors.

L'ar..

De l:

immobile.

le premier
cas, et dans
un sens restreint,
un ~dc
dans le
second cas, et dans un sens gnrt, t
le repos de l'xistence.
Voyez ntJ
nj

Tout suc bien&t


p'U. ~JR. co~J
lait; l'action
nourricier,le
Mnt,'pur,
un en&nt.
de ~Mecr, d'allaiter
lu'm. ~jR. co/M~J La production
V. la
la splendeur.
/~a<,
mineuse,

$5

de

~nj. ~JR.eoF~
tend avec effort,

moderne, t
s'oesignifier

Tout

ce qais'~

De rexces de la
~jR. M~M.~
qui se~M~&
qui
Fide
de
nat
Za~ctc&<~
dispersion,
se dK~e
une valle creuse par un
et de la
une ~o~M
ls
pour tout ce qui est solide,
torrent
d'hritage
tout ce qui est li<Ka~Q~MM pour
d'une eau courrante
une
sinuosits
quide.
un envahisseprise de possession,
ment quelconque.
cette raH~. N. Si l'on considre
C!1J ~.coTM~Toutcequi~~c
cine comme forme des signes runis
entirement,
qui se dsiste d'un sende l'existence
et de l'exisprodite
timent,
qui renonce
<OM<o-/aMjf un
tence lmentaire,
elle se prend pour
une opinion,
soin, qui abandonne
vers un
le 'mouvement
qui conduit
qui <atW
qui co&Me une douleur,
comme forbut': si on la considre
sole, etc.
me du mme signe de l'existence
Toute ide d'M~
comp.)
ym
la
runi par contraction
produite,
V~
de presse,
d~K~or&~M~
gence;
R. nK) image de toute ibrce quilila R. yn.
elle fournit l'ide de ce repos
brante
V la R. in.
~nj.
coM~j
chose
une
parfait
qui rsulte
pour
V. la R. ~M~
~J.
co~J
agite en sens contraire,
long-temps
v. la R. rn~
cow~
nm.
dupointd'quilibrequ'ellereacontre,
~J.

''86

UJ. NT.

'CM. NM.

INJ.

NT. Le signe de Fextstence


proet
duite, runi celui de la rsistance
de la protection;
forme une R. d'o
manent

les ides de nutation,


de liaison,
d'inclinaison,

t~.

figur, de 1&
de ny<*!oM, de

qu'au

Toute

espce
<hc~verge <F o~Mr, de liant propre
~er, MOMP~,&Mo~r~ une chose qui
/?OM~
qui cro~ sur une autre, qui
comme
un
sy &,
qui s~ MM~;
t~HMccM,
un ~e~

une

M~

~M~e&e,
Ma~ Ma~

un

&~OM,
~f; etc.

V. t~~
1/r.

n'a

dveloppes
la R. arabe,
tre manire,

eaMes
point conserv
ou ptutot
par l'hbreu,
s'tant forme d'une au-

a exprim
un sens dif~
frent. En gnra!,
le verbe
caractrise tout ce qui fait effort pour s'loigner du point o il est arrt; c'e$t
en particulier,
sauter,
s'~A~M~r,
On entend
s'~MMe~ef.
par i'b ou
Ftt d'une
chose
i~
suspendue,
du point vers lequel elle inloigne
cline. Le ~:h. nMJ
signiRe
proprement ~C~M~~M~.
~3.

NH.

toutes

d'inetion,
tant an propre

NI.

Racine

!1J et *U, dont

analogue aux RR. M,


elle manifeste
rexpres-

slon.

L'ar.
J

indiqua

l'tat

de ce qai

est cru.
comp.)
~j).
/X~ V. !a R. p.
TJ.
comp.)

un
La

&<)M!

ma-

dans

y~~?
V.!aR.

tence,
prime.
HJ.
liment,

sa production,

Tout

/<

l'exis-

ce qui nuit
la restreint,

t'an~te,

la com-

C~t coup, une lsion; un chdun supplice


l'action
de

~M~7~<M<~f,
decA~~r,
dt;n~o~~r,
de ~M7w;
l'action
de ~MM~r~r,
de
etc.
<~MM~no~/
/r,
L'ar. w

en gnral,
les
prsente,
marnes
ides qae l'hbreu.
Il en est
-d mme du syriaque
NL.

Toute

id~e de suite; de sde consquence:


rie, de squence,
toute ide de succession
abondante
et
d'effusion

tenant

Les mots
sentent

arabes

J~,
e sena

tous

de se suivre

en grand

nir, de donner,
ment.
Oj.

la mme

JJH, jLu~ prde < succder,


se fourttombre,

de rendre

NM. L'existence

prsente
versalise
eoMectifQ,
dvdoppe

par

source.

le signe

abondam-

individuelle
j,

tant

reuni-

par Fadjoaction
du Sgne
&Hr<ne une ratsce d'o se
l'ide de y~Mwec~ Cette

composition
bi'og!yphique
est digne de la plus giFStmde &tten<wn. Elle
donne penser qa la physique
des
anciens i~p6en&,
som.
fegardait~
meu comMM une soFte d'tmivenMdisation <~ r~tpp pa~fftt'er.
V~ye~ Q'n
etG'!3.
j

NN.

yu.NOUR.
la R. Mb.

JL'ar.jj
ne participe
que dans le cas seulement

o le verbe

en
a'M~t~*r,
s'~tM~,
~j signiue
des odeurs;
car, lorsqu'il ex.
parlant
des &n~,
prime l'action de rpandre
il rsulte
d'une
mdire,
ea&MH&r,
autre formation.
Au reste on peut re-

t'ancienne,
toute
exten.
ajoute
de
sion de la ligne,
de la famiUe,
race. V.
NS. Toute

~1.

tion initiale.

solution,

une racine dont remtif, constitue


la continuit
ploi est de caractriser
de l'existence

par la. gnration.

C'est

de vaciuation,

t
fi-

au propre
qu'au
ce qui Rotte
tout ce qui
incertain
et flottant.

rend

NN. Le signe de l'existence


ius'tant runi
JividucUe
et produite,
lui-mme
comme signe augmenta-

ide

tant

d'agitation,
tout
gur

toutes ls raque presque


marquer
cines qui se composent
du signe j
sont dans le mpme cas; et cela par la
raison expose dans la grammaire

adjoncFgard de ce signe, devenu

tJ.

~7

un

Dans

Dj

enseigne
dans un sens

<<M<,
voile de navire
c'est

cest

restreint,

Mne

un

tendu,

sens

un

une
plus
d'~rr~

mouvement
de l'ide

d'M<<~

de

nat ceUe de FH~~ fM ff~


drapeau,
d~M'~r~ de l'ide d'irrsoludence
tion nat celle de <e~~
et de tenta&wt.
L'ar.
onomaM<J n'ourequ'uneR.
tope~ qui peint le bruit d'une chose
celui de l'eau par exemple
flottante,

mane
nouvelle.qui
d'une production
plus ancienne
pour
former
une chane
continu
d'indi-

et qui caractrise
j par $uite, tout ce
des vagues,
qui imite le mouvement
et au figur
tout ce qui
au propre

vidus

est livr

une production

de la mme espce,
L'ar..U n'a point conserv

un

Vnus,
ratrice

des

noms

c'est--dire

Qn
j!3

que l'on donne


la facult gn-

de la nature.

~J.

,(

Toute

y~L NE. Cette racine exprime l'ide


de toute chose &tiNe, mole, dbile,
consistance.
sans aucune
L'arabe
une
&~c
rproprement
signifie
&MC& C'est dans un sens
CM~
tendu

Tout ce qui ~/??io~<~ca&ony~.


~OTHM~M~, tout ce qui s'f~H~ etcM~/K/e~ dans un sens restreint,
/e~des poissons;
de foiFaction
~cc
~o/H~r.

~O~IOg~~M~

mouvement.

les ides

dveloppes
par la R. hbraque.
seulement
peut remarquer
que
est

un tel

MOMf~

soi-mme,
tion,

ide

toute

de mouvement

de tieptda-

de vaciuatu.n,

d'osctUation.
Tout ce qui est <&

iorce;tout<;e
ce quicA~M~~
c~cMC~j.

sur

et sans

qnic~tMMM&A*,
tout
U~ut Ce qui vacille.

erre de

cote

et d'autre

88

NBM

C~a

~.NR.

dans UN sens tendu, ~MK~M~KM~


une chose pour la remuer,
donne
c'est

de son engourdissement.
Tout ce qui est
C~yj
co~
JoMa?, ais, <~r~o&&.
facile
~yj. ~jR. co~Mp.~ C'est, dans un
la tirer

un CM/<M< nouveau
restreint,
K~~ dans un sens figur, c'est la predonne l'lment
mire impulsion
sens

vital.

et l'action

la ~~d~Mr~
d'tinceller,
plandir,
sir,

Toute

d'inspiradu dehors

ou du dedans au dehors
au dedans,
si l'objet est lic'est une distillation,
si l'objet
une parpillation,
quide,
V.

Cttj.
offre en gnral les mmes
L'ar.
ides. Comme verbe, c'est en particul'action
lier dans l'idime
moderne,
de moucher,

de se moucher.

son
NTZ. Tout ce qui atteint
V.3.
son but, son point extrme
terme,
tout ce qui s'lve aussi haut, s'tend
aussi loin qu'il peut, selon sa nature.
ne diffre

de l'h-

point
L'ar. ,cJ
breu dans le sens radical. On entend
par le verbe
l'action
de
fournir

une

de dmontrer

de~~TMer.V.tMU.
De t'ide d'at-

point, nat celle


de t'oZfr; ~e celle de voler, celle de
:MM&MM*, et de tout oiseau de proie;
et de celle-ci,
prise dans le sens m~
celle de tTapo~er,
gur et intensitif,
de <~?<M~r, de se disputer
un butin,
de voler;

etc.

ide de dispersion,

de ramification,
d'effusion,
tion, de mouvement
opr

est solide.

la fin de tout deet l'action de res-

TA intens.)
au plus haut

V~
teindre

de d~~y,
NPH.

de t'o~;

dans un sens restreint,


un <A~?M,
donner
de
autorit,
par un

de confirmer,
texte,
par un

un tre a~toceM~dgagde
reprendre;
tout vice, de toute mauvaise
pense;
de
ce qui est.libre d toute souillure,
ce qui est purifi,
toute impuret
blanc.
c&yotM; ce qui est candide,
Dans un sens figur et restreint,
le
&?& et le nourrisson
qui le tette, un
V. ~j.
e~Mf.

germination,
le terme
dc/~Mra";
~c~/MM~

est

L ar.

une

R.

onomatope
de son rauque

qui peint toute espce


comme
!e grognement
et profond,
du corle croassement
du cochon,
beau, etc.

-hJ.

etc.
argument,
M. Le but de toute

~M~cMy, et l'action
de tout eSort oi~anique,

NCQ. Cette racine,


quiren&rme
pj.
en soi ride du vuide,
s'attache
par
tout ce qui a rapport

mtaphore
de l,
cette ide
tout lieu e~MM?,
pj,
tout espace MM~; toute
cavemeux;
ni
chose o il n'y a rien prendre

NR.

contraction
produits,
l'objet

~~M, runie
par
signe de l'existence

La racine
au

constitue

une

est de caractriser

racine
tout

dont
ce qui

NR.

H.

la lumire,
de l,
figur

propage
qu'au

*Tj. t~c~~y?~
un
~OM;

qui

au

tant

)f/oM

propre

HK/~SMce
tout

Ki~~MK~,
ce qui /M~, tout
dans

un

sens

ce

mta-

signifie

'3.

NSH.

l'ide

proprement

Cette

des choses

stabilit,
elle caractrise

racine, qui s'attache


et pastemporelles

et faible,

tout

ce qui

in-

est dbile

facile

sduire,
variable
tant au propre
qu'au

transitoire,

et
fi-

gur.
L'ar. j~J
l'absorption

caractrise

en particulier,
par la terre;

de l'eau

signine
dans l'idiome
ser les mouches.
Toute

~j.

ide

et

e~<M~

moderne,
de mutation.,

de

de <~M
de soustraction,
permutation,
de tromperie,
de
traction,
diM'~n~M,
de ~HOM, d'oubli,
etc.
de. faiblesse,

NTH.

riJ.

corporelle.
un
treint,

Toute

espce de division
dans un sens res-

C'est,

car&ctrise

extension

donne

quelque
chose que ce soit.
Le verbe <~j exprime
au propre l'ac.tion de transsuder,
de transpirer.
rU
que

~Mo~caM
ce soit,

T. 1.

de

du

quelque

MMC~W~KMt,

chose
une sec-

nombre

Bacon,
ont
comme
le symbole
sonnant,
concevaient

en

appartient,
la touche
comme

sif-

moyen
les bruits
observaest

desquels
conu cette

lettre

je
S

con-

du principe
de la mme manire

qu'ils

la lettre i1, ou l'aspiration


vocal.
celui du principe

H, comme
Ce caractre
de l'arc

dont

mains

de

est, en hbreu,
la corde siffle
l'homme.

F image
les
entre

Comme

signe
mouve-

il est celui du
grammatical,
en ce qui a rapport
ment circulaire,
la limite
de. toute
circonfrencielle
sphre.
Son

nombre

est

arithmtique

60.

ide de circonfrence,
de pourtour,
de rondeur.

SA. Toute

~D.

de tour,

ronde

comme

propre

une sache.

un sac,
c'est l'action
d'sens'ngur,
de lieu, de prende changer
sac.

contenir;
dans un
migrer,
dre son

Lou
de

donne

chose

Toute

!1!<D

L'ar.
une

caractre

de consonne,
et s'applique

qualit

M~/K~re.

L'ar.

Ce

teurs,
crois

lefell.

en gnrt,
leur
exprime
leur innrmit,
leurcaducit

sagres,

S.

peindre
tous
onomatope
crivains
sifilans
quelques

MMC~MC~c~fMf.Voy.~Jetl~..
L'ar.

D.

de dMC-

de ~Morice~Tj,

etc.

Hante,

MW n~OMtMC'nC~K~y~,

phorique,

l'action

~M~r,

un fanal,

tout
claire,
est clatant:

qui

a;)

~D.SAN.

(Lu, dsigne

Finquitude,

tout
tout

ce qui
ce qui

nuit.
Dans
fjR. comp.)
un Mns
une chaussure
en .M/MM/c;

?HD
propre,
et

une

de

l,

o~o~<

KM

~pag~,

M???

~qypp,

etc.

~O.SB.

<)0
3D.

tp.SOU.

SB. Lorsque cette


comme !c produit

oit
con~rencie!

runi

r:tc!ne se condu signe cif-

celui

tonte ide
~3, cUe exprime
de force occasicnnciie,
de cause, de
mais lorsque
c'est la racine
raison
J3~, image de toute fructification
que

<~ offre en gnral


sens que l'hbreu.

circonsplique tout ce qui entoure,


crit, enveloppe.
L'ar. <
en gnral
renferme,
toutes les acceptions
de la racine h-

mme,

Toute

espce de co~/OMr, de
CMVMt~ dc<*CM!/Mr~/ M~CC~OM~O~C~,
une cause.
~MM<?occasion,
L'ar.

<.

a le mme

mais
sens
ayant dvi vers
contourner
une

la R. primitive
<~w,
le physique,
signifie
chose, la prendre
du mauvais
maudire
quelqu'un,
/Kywr,
~!D et ~30.

ct;
etc.

L'action
M/f~yj
de tourner,
de contourner,
de circuire,
de c~o/~H~
d'<?n~<
de coMt~r,
d'atWfYt,
de ~~fc~<~ etc.
(R.

L'ar. <
signine
sens dessus dessous;

mettre une chose


~~y~

circonfrencielle,

s'ouvrant

la

le mme

racine, dont i'effet est


celui de la prcdente,
oppos
au contraire,
la ligne
caractrise,
circonfrencielle
rentrant
sur elleSD. Cette

et se rapprochant

du centre

del,
Toutes

les ides de n~rc~/oM,

de r~M~oM,
dey~~wM~yie.
ne s'loigne point de Fh-.
L'ar. <
Comme
breu pour
le sens radical.
c'est

verbe,

proprement

l'action

de

que le verbe
/g/WMr. Il faut remarquer
~Lw qui signine maitrisrr,
dominer,
s'attache
la R. "t~, JJ qui indique
la main, et la puissance
proprement
dont elle est l'emblme.
HD.

SEH.

Racine

L'ar.

&~windique
'les fesses
le fessier.

j~.
analogue
la circonfrence

'~MD Tout ce qui est de forme ronde:


KM~ tour,
MA <Myne~ la lune;
un
des bracelets,
etc.
collier;

y~t~~

"i

~U. SG. Le signe circouferencietruni au signe


organique~ constitue une R.
dont t~h~t est de
pemdrc rc~ct de la
ligne

d'c~H~OK,

de ~oM-HMcc
~A~yMc. V. ~10 et ~0.

/~o.M~
L'ar.

~D.

~0.

tes ides

d'!~g7MeM/a//o/t,

J'on conoit,

jointe par contraction


ce mme signe, alors cette racine s'ap-

mais en inclinant
vers celles
braque
qui se particularisent
plus dans un
dans un sensmoral.
sensphysiqueque

du centre
v

~D. Toutes

de Faction

intrieure

et s'loignant

plus en plus,
dc!a:

de

1D. SOU. RacineanalogueMDetHO.


L'ar.
1 hbreu,
yw n dinerepointde
au sens radical;
mais les dquant
vcloppcntess
davantage,

de cette
en arabe,

R. s'attachant
l'ide

de ce

mp.SOUEH.

~Q).S!.

qui est courbe,


qu'a celle de ce qui
est rond, caractrise,
par consquent,
plutt ce qui est mal que ce qui est
de l, les verbes Lw ou
y~.qui
l'tat de ce qui est courbe,
expriment
faux,
malicieux,
tratre,
dprav,
etc.
corrompu,
bien

Un

!D.
fM/owv,

qui

voile,

un

vtement

qui
enpeloppe,
L'action
comp.)

~1D ~R
tendre en s*toignant
du
cder, d'offrir
MM<c<
1
~7~.

qui
o~t~/c.
de s'

de
centre,
une pos-

tD.

SZ. Racine

L'ar.

mme

)!D.

Stt.

<~t

inusite

ne parait
Racine

en. hbreu

pas la possder.

inusite

en hbreu.

de se
<~ exprime
l'action
de
/bM<~e en eau, de se repandre,
etc. Le ch. nip signinc
s'~o~M~,
dans l'eau: le
~a't~r, ~7/t'r
nager;
ont le mme
syriaque et le samaritain
L'arabe

sens.
!1!TD L'action

de netloyer,

de la-

p~
~!TO Toute

ide de nettoyage.
Toute
ide .de
comp.)
de renrersement;
MK<o~

de ~OML'action
*TtD. (~R. eom~
de clore
tout ce qui
<
de fermer,
est secret, renferm,
COMtVTf.

tlDD
subversion,
rent.

L'action d'oindre.
~0. f'JR. coM~
Voyez la racine ID'
Tout ce qui brille,
MD. (R. comp.)
tout ce qui TiCTM~/o~H~. V. la R. ~D
Un cheval V. la
MD. (R. comp.)

IHD
circulation

Toute ide de
co~J
des denres
et des mar-

chandises

l'action

racmeDO.
Tout ce qui~&
t~tD. ~R. co~cj
une chose, la cM/MM~e, la rend co~M*
V. !a-R.
no.
Tout ce qui se
~t0. ~JR. coHt~J
se courbe,
se ~n'<'r~,
~ow?M,
tout
change de ct, ae rend adtWM
ce qui est <tMjac~u:c,
MM&~n<&M<
tout

ce qui

s'c~TC;

tout

ce qui

dre,

y~t-

etc.

acheter,

Tout ce qui r<


\~HD
(~~ coyn~
?M~ de la corruption
tout ce qui
~M//M~ de l'eau corrompue.
13 D. ST. Racine

inusite

L'ar.

1?~ caractrise,
action
vhmente,

une
verbe

en hbreu.
eu gnrt,
illgale. Le

U?.w stgniue
compos
propre'
co/M~Ma~~cr Mt'<*c arrogance,

ment

~~M' en despote.

est

A?M~MC~ COM/fWa~,
e~M~
etc. Voyez la BL "0.
<j'
L'action
T~D
d'o~r
ce~

'D.

de ~e
de quelque
chose,
t'OM~ard un voile) tM ~peKt~e, Jc~/<?~
etc. Voyez la R. DO.
~M<f<

dica!e,

prise

tout

qui

<&f~

o l'ombre

de ngocier,

SI. Racine

;*)0 et tD.
analogue
dcoulant
de l'ide ra-

L'ar.

ce

du bon
est

qui se fait par

cot,

t't

rgnUer,

une

caractrise

suite

de sa propre
m.

~0.8N.

yo.SG.

nature ainsi le verbe ~&ou se


rapporte au lait qui coule sans tre
trait.
j~D. ~jR.co~Mp~Une c~~MM~~
une chose qui a cd, qui s'est loigne du centre. Dans un sens resV. la R.Jtp.
.KWK*.
treint, MMC
Une eoM~M~.
~0. ~jR.co~
Voyezla R. 1D.
signe
contraction

par
de toute

image

circonfrenciel

Le

S~H.

*~D.
runi

la

restriction

R.

"M,
et excep-

dont l'emploi
tion, forme une racine
ronde
une chose
est de caractriser
et couet close,
propre
contenir
de l,

vrir
"~O.
<~M/~

CT~-MM*,

un

W~,

une

cou-

tout ce qui enquelconque


un
obstrue.
Dans
couvre,
<~MM?e,
dont
sens figur,
une foule d'hommes
dont
les voies
couverte,
M7M OMC<MMdont
la
obstrues;

la terre
sont

est

dont
peau est enduite,
bouchs.
Voyez "~D.
conserv
Var. J~a
sions

qui

tiennent

les pores

principaux
dveloppemens
sur la R. onomatope
J~
lvent
de l'effort
l'effet
que l'on
peint
C'est proprement
en frappant.
per une chose pour la faire

~D.

jLw signifie,
tirer soi.'
restreint,
~D. Dans un sens

dans

un

sens

trs-restreint,
MM~a!M&, MM~~aM&<M~; dans un sens
tendu

et figur, /'M~M,
~~BM? que
l'on met aux choses. De plus, MM<<M
de quoi que ce soit; une chose forautres
leves les
me de plusieurs
comme

unes sur les autres,


de terre, etc.
GD.

SM

tant

universalis
devient

Q,

Le

circonfrenciel,

signe
par

la sphre
odoinuence

l'air

Toute

CO.

le S. collectif
de

le symbole
et de toute

olfatique,
donne
rante

~ne motte

espce
avoir
parat

de l,
d'aromate.

conserv
plus
L'ar..tw
et mme
de dveloppemens
plus de
hb.
force
radicale
l'analogue
que
tout
ce qui
caractrise
Cette
racine
pntre
en mal.

avec

De l, dans

le verbe

soit

soit en bien

force,

l'idiome

qui signifie

moderne,

~oM~r,jo~<nc~.

sont

peu d'expresau sens radical.

Ses

L'ar.

s'qui
fait

cder.

SL. Toute espce de mouvement


qui ~ccc,
qui c.a~c,
qui <y~t~
qui
roc~

~D.
atteint

SN.

Le S. circonfrenciel

ayant

dimension
sa plus grande
par
devient
l'addition
du S. augmentatif
?,
et
le symbole
de la sphre
visuelle,
lumineuse:
de l,
de toute influence
de coMToute espce de clart,
?0.
en parties
/gMr vive, en gnral
et
comme
la plus
lier, la couleur
n))M~
en
clatante.
Cette
couleur,
prise
tant celle du
mauvaise
part, comme
sang,
rancune.

a fourni

l'ide

au chaldaque

de fureur
MD;

et de
mais

le

DO. ss.
effet lumin'y a vu qu'un
syriaque
ainsi que le prouve
le mot Jtf&
neux,
&~ lune.
L'hbreu
en a
qui signifie
du

le nom

tire
de

l'anne,

mois

~D)

le plus, brillant
le mois
de mai.

V.~0..
caractrise

L'ar.
lumine

les choses

tout

et leur

ce qui
donne

ilune

en les taillant,
en les polissant.
l'idiome
moderne
le verbe
.yw
signifie
affiler.

forme
dans

DD.

SS.

Le

tant

circonfrenciel
signe
lui-mme,
conspue

ajout
une racine
qui
intensitive
tout
trique,
et lui

de
du

manire

l,
centre,

voyage
MD
animal

propre

c'est--dire

un

favoriser

TmigraeoM~K~.
Voyez

le voyage;
un
tion,
les RR. j~O et yp.
L'ar.
tient
videmment
la
t~Lw
en gneR. primitive
j~D et dsigne
du centre
rai une chose qui se porte
la circonfrence,
<M&Ma~Mpour
soumettre

trer,

~OMtWTM~
~?MC/!C~ etc.

~<M in-

SH.

dacieux,
propre
n~O.

Tout

ce qui

vhment,
au combat
Un

un ftu;
mais au figur
ce qui peut faire le sujet
tout ce qui agit
dlibration,

prement
c'est tout
d'une
vite,
lyse,

par
etc.

coMr~r,

est rapide,

proprela
de l j,

parties,

petites

au~

curse,

KMjCOMjrytc?'; au

par

ana-

Tout ce qui sert


j~R. co~
de support,
de soutien,
de eo~ro&o~
ration. V. la R. 1D.
Tout ce qui s'FWO. (R. comp.)
tend
en se ramiuant
MMe~MbA~~
une ~'M.
"t~D.

Un mouvement

*~yD' ~R. cornp.)


violent,
tumultueux;
un orage.

~j0.
nn,
mine,

SPH.

Toute

de comble,
qui

une

ide
de

consomme,

/<

de bout,

chose
qui
d'une

de

qui terachve.

le
chose,
C~O'
c~~M~
point o elle cesse; son achvement,
sa co~Mo~MFMo&oM/ ~o~
<&~ede cette chose
le manque.
le
tion,
coFM&e, le sommet,
le ~M~;
ce qui la commence
ou la ternt~Me; tout ce qui y est o/p]M&~pou~
De plus, une ritra~~r/ec/MM~
~or~
tout

tion de la mme
t'

yD.

MM calomnia-

Le syr. ~~LCC~.
a te mme sens que
l'hbreu.
L'ar.
parat s'tre cart
du sens radical.
C'est probeaucoup

de

d'emigration,

de l,
Un cheval;

un arrogant,

figur,
<eMr.

excen-

le cercle,
agrandir
un diamtre
plus
toute
ide d'loigne-

donner

tendu
ment

d'une
peint
mouvement

tendant

~3

tp.SPH.

un supplment;
autre
plusieurs

action, une a:<M~oH/


une chose aale o
aboutissent

une du-

re enveloppant
plusieurs
n'a consfyv
L'ar.

actions.
du s<'ns ra-

.dical,
,dical,

que
que

l'ide
l'ide

d'une
d'une

chose
rduite
chose.rduite~

t~j&.8PHPH.

~4

y.

en poudre,
mdicament.

qte l'on
pfend comme
Le syr. StO. caractrise
de
toute
espce de Consommation,
rduction
en poudt~
par le <en.
de
~ae.
tM~MM.~ L'action
~SC
de s~coMM~r,
de tou8*<~?roe~~r,
cAer le seuil, de n'ccptw l'hospitalit.

/iroM&
pour
jet~r
dsordt-e
tout ce qui est tt~tc~MK/, aMe~acMM.f,
tout ce qui se
~d~fH~a~<,
/o~;
se <oM~e,
fo~OMirw,
une
prend
autre direct!on;
se co/T?~
etc. V.

~D.
wD.

ST~Z. Racine inusite


VD.
~Ue ne parat
pas exister
.arabe.

en hbreu.
mme

en

SSH.

L'arabe

S(N~t

inusH~e

Racine

aihst

~)r~~

Le ~martta;n
&C. indiquent
syriaque

iment

d'vasMn,

h-

su

tth

que te
mou'~

de germi-

da sortie,

n~ti<Mi.
R. onomatope
de frapper.

Xw est une

L'ar.

qui dsigne

l'action

pas

la

possder

STH.

Toute

espce

mutuelle

d'enveloppe
toute
es-

et sympathique,
de voile
et d'obscurit,

pce

les

l'arabe

du
parties
doivent
se voiler.

indique
humain

corps
L'h-

qui
ainsi que le chaldaique
breu,
*)nD,
caractrise
saison obscure
o
l'hiver,
la nature'
est couverte
d'un
voile.
T<D.

SU.

Le signe circonfrenciel,
celui du mou~ment
propre,

joint
constitue

uhR.

d'o~ Accoulent

toates

les ides de dsb~dfe ) de perversion,


et aus&i
de Contorsion,
d'apstste;
celles de~ force,

d'audace,

de retour,

d'educatioa,dedirectiomiouvel!e,etc.
L'ar. ~.wO'Hre, en gnral,
radical

caractre

que

l'hbreu;
diffrent

tout

ce qui

sort

Ce caractre
doit tre
considr
sous le double
de
rapport
Suivant
son
voyelle et de consonne.
l'inil reprsente
vocale,
acception
y.

U. fi. W6.

trieur
devient

le m~nM
niais

assez
dveloppemens
Le verbe M signiue en
sensiblement.
se
c'est-a'dhe,
particulier,
se J~r/
srieuses.
dtourner
des occupations
Tout ce
10 et IID.
&o~J
~'&
~'acqui est c~or~oM/~,
ses

~'rc;

parait

en hbreu.

nouptus.

Voyez

tD.

Ractneiuusitc

ne

MD.

pD.

u.a.wn.

de sa sphre

de

l'oreille

de l'homme,
et
condes bruits

le symbole
fus, sourds,
inapprciables
et sans harmonie.
profonds

des sons

son acception
consonnaute,
tient la touche gutturale,

il appar
et repr-

sente
sous

Suivant

la cavit de la poitrine.
Employ
comme
l'un et l'autre
rapport,

il est en gnral
grammatical,
du sens matriel,
image du vide
de voyelle,
et du nant. En qualit

signe
celui

~.HA.
dans
c'estle signe*),considre

-UD.

ses

En
physiques
purement
c'est te signe de
qualit de consonne,
tout ce qui est courbe,
faux, pervers
et mauvais.
relations

Son nombre

arithmtique

est yo.

au

tant

agissante,
gur.
L'ar.

physique.
des RR. ?*

H. est l'analogue
qu'on peut voir.
J'y.
runi

Cette

A. La ralit

et ty,

IIB. Le signe du sens matriel,


la racine ~!M
par contraction

et de
symbole de tout desir apptant
toute fructification,
une raconstitue
cine qui, dans le style hiroglyphique,
le centre matriel;
caractrise
c'est,
dans un sens moins gnra!,
tout ce
qui se condense,
lourd et tnbreux.

s'paissit,

L'ar. <~c signifie


ger M/yarJ~o'M;
tirer
<p,w,
~K/n~C/~M.
~y. Toute

devient

charproprement
et l'on entend
par
.M~&t, CM~r en

de <~M~
d'o~<'Mr<
M~ MMO~, une ~MHAM va~<'My; un ais, un madrier.
de se condenser,
de
3~y. L'action
s'~atM~

ide

de devenir

~a~ct~

HK~-

~eM~, sombr,
c'~M:</M~;etc
Voyez
3tH dont 3iy est la dgnrescence
et le renforcement.

RG. Toute
deaii,
mente

de teu

espce

d'ardeur,

de

vhthent,
qui s'augde ptus en ptus; toute <~ha!cur

propre

S-

qu'au

R. onomatope
et
uu bruit,
idiomatique
qui caractrise
le mugissement
des vents et
violent;

des

est

flots.

une

d'une
aussi,
le bruit

peint

nire

~y.

~5

ma-

onomatopique,
que
fait l'eau quand elle est avale ou en*
gloutie.
~y.
l'action
qui

c'est
restreint,
et tout ce
de cuire au four,
a t expos la chaleur
d'un
un

Dans

sens

~ycrardent,M~(,MM,
etc.

unefouace,,

D. Le signe du sens matriel,


tV.
contract
avec la R. "tR, symbole
de
Funit relative,
image de toute maet de toute division, constitue
nation,
une racine trs-importante
y q~i, dans
le style hiroglyphique,
dveloppe
l'ide du temps, et celle de toutes les
choses

sensibles,
temporelles,
sitoires.
C'est, dans le style

et transymbo-

monde,
lesvoluptsdu
lique etngur,
les plaisirs
sensuels,
par opposition
aux plaisirs spirituels
c'est, dans un
sens

plus

restreint,

toute

borne,
toutretourpriodique;
et constante,
dure mesure,
lant sur elle-mme.

priode
toute
circu-

L'ar.
ral

se rapporte,
en gnJ~,qui
si
au sens radical de l'hbreu,

/<o/
gniue, en pat'ticuiier,<w~~
etc. On entend par
brer,
~~M<<
le muf. c~, le t~mps qui aui!. le i.~mpt
actuel

<~tw.

96

~.D.
point

le temps,

par les relations


A,/M~M'a:~
un mme tat continu,
une

exprime
<'<~v
dure

un

actuel
ou dans

*ty. Z<? temps


fixe dans l'espace

temporelle,

de mme
que, encore

exprims

parHM'<M~MtM~,

tandis

lunrctourpriodiquecommeMR~MOi~;
une chose
constante,
certaine,
dont
on peut
~e~
palpable,
dre

de
de

ren-

dcoule

r.e

de

l'action

temps

celles

celle

de

~a/Mer,

de revenir
de l'ac<.M-

l'accumulation,

des

du

r/c/M-M~,
de l, l'action

de la

butin,

de d~oM~r~
se liant celles

proie;
or, ces dernires
ides,
des plaisirs sensibles
renfermes

dans

de /~M,
primitive
produisent
toutes
celles de fo/
de sensualit, de <M<CM, de &c<H~
de grce,
tfornernent
etc., etc.
l'ide

iy.

n~
est

sensible,
tombe
sous
sique.
forme

H EH, flOU.
en gnral;
les

leur

n'a

Tout

ce qui
ce qui

tout
la ralit

phyla
la courbure,
Leur
des choses.

La superficie,
extrieure

croissance,
triel.
L'ar.

sens

dveloppement

point

conserv

~c signifie

proprement
Toute ~~a'/oo,

!Tiy.
circonfrencielle

o~o~cr.
toute forme

toute

de

espce
de cc/if/e,

coK~Mn*,
d'wpc~MM,
toute chQse eoMca'u
cycle;

de
con-

une /)<
un sens ngur,
~n~ Htf'~Mf~, et l'tat d'tre

t'cr.o/t,

?ty.

etc.
de poser,
de revenir
priodifournit
l'ide de r~M~'M<~

yMM&~<M;

dveloppes
par ta R.
Ce n'est plus aujourd'hui
hbraque.
R. onomatope
un
qu'une
peignant
sentiment
de suffisance
et d'orgueil.

~~r/

constituer,
*T)y. L'action

quement
et de la certitude;
l'action
fournit
l'ide
sans cesse,

intellectuelles

<'c.x'< Dans

de r~/c/v~
et de la consistance:

la stabilit
l,

~<

A'MtOM.

(R.
*n~.
fournit
l'ide

ou
continu
de

un

~/M0~7M~

~ousn.

~y.

ma-

les ides

riger
~Mr.

MM'</M<yOM/l6< vicieux.
L'action
de se di~R.cow~

l'un

vers

l'autre

M~.
~jR.eo/K~
M~<Cirruption.

pour
L'action

se $OMde faire

~y. (~J.
Agir avec ~M*
co7K~
avec hypocrisie;
ou bien tre
~c~
un dais,
coM~c,'comme
MM~o~,
MM~M~~o~e,
~JR.
~y.

etc..Voy.
to/~p.~

la R. '?y.
L'action
de se
de cohabi-

corporellement,
joindre
ter. Voy. la R.

L'action
de ~'e~jR.con~o.J
M~.
en l'air, d'y
lever et de se soutenir
~o/cr; comme MM<?!~CM~ MMecAo~<!
un oiseau, etc. V.
~~MCM~c,
L'action
y~y. (R. co~
V. la R.
~o/~y;
d'<vMM'~
L'action
~JR.tW/
p~.
~~Mr.
Voy. la R. py.
L'action
~iy. R
co~
~'OMMcr~ d'c~c~er, de ~('</r<?
pe~CM/~ l'action

d'~M~M~M)~
etc. Voyez la R.

~y.

C2{. ecw~

L'action

laR.

CW.
de (Wt-

y~.
de coMde pasCMw~Md'<o!f<*M-

d'

f~y.60UT
de

de, composer,
ger,
semble.
V. la R.

en-

~M'/y~c

de comco~~o.~ L'action
un mouvement
muniquer
de perversion, de ~~fw~r.
Voyez la R. D~.
Tt

~.

HUZ

Toute

ide

ble et matric!)c,
tout
physique

de

corroboratif

ce

de force

sensi-

dmonstration

qui

est

robuste

en

une chose
gnral,
en
qui se r~M/b/'c~ en se doublant,
a elle-mme.
C'est
tort
s'ajoutant
corps dur, ~y~,
/c/7M~, /~f/<w~
comme
un rocher,
une pierre,
c'est toutcequijouitd'unc
forteresse

M/~c

comme

grande

vigueur
gnrative,
KM&OMC; tout ce qui est M~OMn'M~,
tout ce qui sert d~atc,
audacieux;
de ~OM/*
tout ce qui
de JoM6/Mi'<
corrobore,

<~c~M~,

encourage,

enen sOignant
s'loignant
trs-peu
tres-peu
-Y
du sens radical
a
cle la R. hbraque,
un grand
qui sont

dvcloppemns
l'hbreu.
Ainsi

nombre

de

trangers
caractrise
tout

la R.

'~c
cher,

ce qui est prcieux,


rare, digne
tout ce qu'on
hod'honneur,
chcrit,
etc. Le verbe
sinore,
recherche,
'j?
gniiie proprement
/~M~

"iTtUt'f.
Lj

Racine

samaritain

~\7

ia substance
t'uhfr

/f

T. t.

bois,

inusite

en hbreu.

indique

en gnraL
et en parti-

materieue,

l'ide

d'une

moyen

racine

Cette

dveloppe
vaincue
par un

rsistance

physique.
C'est une entaille,

t0y.
~~r<* iijtite

une cltanc'est un

une chose

et graver
~<,
MM~o~pon pour crire
c'est toute espce d'~HC/MOM, de trait,
de /<
L'ar.

Voyez Hty.
Jcp oftre le mme
On entend

par

sens
c.~

en parlant
des habits,
se gter
dans
vers; et par l?p plonger

que
s'M~r,
par les
l'eau.

des RR.
Hl. Cette R-cstl'analogue
l'exet ~y, dont
elle manifeste

~y

pression
physique.
une croissance
une

matriel;

C'est,
un

dveloppement
cunudation.
une

indique

L'ar..c

surcharge
et

M/Mfatigue,

travail,

en gnral,

-c

de

signifie

~M~M<?r.

L*ar.
L'ar.

acquis

RUT!

97

etc.

Voyez

pourtant

13*

rhhrcu.

auxihahc.

C'est,

~y.

6IPH.

tp~.

de fen(~JR.coM~
~L'action
'Q~.
de /oKJ/'c
sur
dre l'air avec rapidit,
au propre,
MM oichose
quelque
seau

de proie.

de !:),
midit.

tend

T'a 'nanticstation
Mw/~
(~7. Voyez la R.
'?~.
t'out ce qui tna<w/

~y.
corporelle,

file,

ce qui

force;
~'<Y~aw<'ravcc
desir, une vive sympathie;
Voyez la H. Qy.

la M~

tt~.
nitcstc

Tout

t'o/~J

Q~y.
a~~MM/r,
un violent

une chose
~c/M,

M~w~c,

tout ce qui
Vt'ycz

.r<7MCM~f,

la

/fw~t<M

?'~&<-

et
<<A'/
faute d'Iiu-

M.

IR.

98

Sy.UM.

Tout ce qui ma*~y. (~R coM<


un
nifeste Une impulsion
physique,
entranement
un
centre
gnral,

J~ <~M~M~ matrielle;
sa pro.
son extension
exindfinie,
gression,
vers, deivers,
primes par les relations

commun

cause,
nonobstant,
~c~oM~
pour,
etc. Sa puissance
sa croisaggrgative,
sance par juxta-position
de
exprime

comme

*~y.
breu.

d'activit,
Me M?&,

une surveillance:

~M~br<, un remun <wyM-gNt~.


V. la B *~y.
Racine

tlUH.

inusite

en h-

la composition
elle a le
sens de l'arabe <
qui caractrise
tout te qui retient
avec effort, tout
ce qui dvie, tout ce~ui
serre.
Dans un sens trs-restreint,
~c si~ni6e

Dans

tacher.

sallir,

Sy.

mme

par

cd~,

prs, proche,
en haut,
outre

viron,

la matire
sa force
ngur,
premire,
sa vgtation,
son dveextensive,
dans l'espace, son nergie
loppement
lmentaire

ce mme

dr sous

son

change
constitue,

au point

signe,

consi-

rapport
consonnant~
de la racine qu'il
l'expression
de ne lui

faire

reprsenter
que des ides de
de fraude,
de perversit.
crime,
L'ar. J~c a laiss perdre
presque

plus

toutes

les ides

intellectuelles

carac-

Dans un
trises
par la R. hbraque.
sens restreint
jLc, signifie se livrer
uu richemeht
s'amollir,
physique,
se rendre malade. On ens'eRmInr,
du
tend par le verhc Je la formation
grain

dans

la plante.

dessus,

au-dessus,
attenant,
etc.

en-

ou ~?~. fR. M<~M.J Tout ce


s'tend,
FMOH~/
qui crot,
tout ce qui est haut, minent,
.!ta'x'rieur la partie agg~ce,
~o~!cc~
de quoi que ce soit tout ce qui cons~y

titue
con~y. Rl~L. Le signe matriel
sidr sous ~on rapport
vocal, tant
runi celui du mouvement
expanfse racine qui caract~if, compose
rise dans le style hiroglyphique
et

sur,

la

forme,

la facture,
fa~ale travail
des choses

rence ~M~
une ~~C/iCM~MM~un entassement;

etc.

Toute espce de dveloppe4 ~y.


ment matriel;
tout ce qui s'lve audessus d'une autre chose
un Jt)?<ftM
dans

le sein de sa mre, ou bien un


sur
enfant la mamelle;
une feuille
ou d'all'action
de nourrir
l'arbre
un enfant
toute manire
d'atoute o~
gir conforme la matire
tant au
toute ~w~cM,
parence,
l'tat d'tre doupropre qu'au Cgur
laiter

ble,

Uy.
par

faux,

A~ocn~

etc. Voyez ;T)y.

&UM., La matire universalise


de ses
h tendance
ses acuits

la force qui
parties l'une veraFautre;
les fait graviter
vers la masse gnrale, qui les porte l'aggrgation,.
raccHmultton;~

doc~t la cause

jEnrce
la conton~tinh
est exprime
inconnue

Q~.&UM.
par les relations
eA<*z.

cpcc,

Dy. RUS.
ment

~M'~r~~M~nM,

mme
Terbe,
rendre
un

en gnral
le
jt~c prsente,
sens
Comme
que l'hbreu.
c'est l'action de gnraliser,
de
commun.

tat

mal-aise,
CCy
en

grand

Faction

On entend

pnible,
etc.
(R.

par
<TM~

une

M<eM~. Toute

nombre;

une

d'<~A<M~er

from.
l'anglais
L'action
de cord'o~CM~/r~
y~.
les ~opCM~,
d'ft/)or~r
d'~oaM~
moMc~r
l'action
nuages;
de/r~
de coA<&~cr ~nd'habiter,
corps,
l'ide
d'une
semble
corporation,
d'M~C troupe,
d'un corps,
d'un peud'KMC <~7M~
ple, d'une association,

en

f/~j6e,

source,

et~.

si elle est concave,


enfoncement.

~y.
cation,

c'est

~et~jy.
~J.
M/<
un air ~neS~M~c,
une

un trou,

un

Un espace,
obsvapeur

etc.

MM~/OM&KW,

Voye~

~y

Racine
onomatope
exprimant
?y.
se
une forte
aspiration,
soit pour
pour

plaindre,
de l
Un

er~

une

gmir,

pour

une vo-

une ~&MeMr,
une
T~OFMc;

pression de poitrine,

crier;

vive

op-

~n~oM~c<Mcn~

.~M~e~~M~tant~uproprequ.'au
ngur.

cure,

MMMMa~e.
Ij'ar.p
signifie

en gnral,
~on~tomber
sous les sens, se montrer sous une forme matrielle.
Dans
abstrait,

etc.

attache
la maniride
De
'festation
des corps,
nat celle de7 ep~,
C'est
et de tout ce qui y a rapport.
une
dans
sens mtaphorique,
un

de toute inflexion,
superficie,
runie par contraction
au signe augon y voit facilement
une
mentatif
ihnxion
entire
si cette inflexion
est convexe, c'est un cercle., un globe;

toute

dsignativc,
par de, du,

yos

tudesque

de

yMM~/M<~

&DN. Le vide matriel corporis,


~y.
rendu pesant,
En
obscur, tnbreux.
considrant
ici la R.
image de

sens

le

l'ide de toute corruption


temporelle;
attache
au corps et aux actes corpole vice tout ce qui est mauvais;
rels
tout ce qui a~~e,
~Mj?H~
affecte;
dans un sens restreint,
MM~a~c~aM;
M~M occupation
accea~/aH~;
la pau-

.< 1
un

runion

de nx~MaM~r, de coMfy<r,

cocA~
d'o~cMWj&
entassant.
V. Q~

un

par

ou

Cy. Touteidederunion,dejonction, de conjonction,


de rapprochement
une corMK &n~ un peuple
poration.
L'ar.

rendue

~9

c'est

une

relation

i'Cprccntcc'en
franais
de la,
etpar~ite-

-D~

EUS

Cette

exprtmeraotion
avec tes pieds,

radne,

tpett

de presser,
ainsi que

qui s'y attachent.


Faction
L'ar.
j~ exprime
n.

usite,
de ~tu~er

tontes

tes

d~es

de ~~r,

too

yy. auH.

de ~/owMT;

et aussi

de MrcAer~<M~

"MUR.

celle de r~r,

.so//Jc,

etc.

forme

(&c~,

se <<<,
constante

sons une
parat
et dternunc.
Voy.

V~.
HUitt.

y~
L'ar.

toute

<Lc indique
et se replie.

plie

UPII.

*1y.
comme

eu hbreu.

Rac. inusite

Cette

chose

qui

racine,

du sens
int-

d'autre
ide que
n'onr~Doint
et de tnbres;
mais
celle d'obscurit
onoson plus grand
usage est comme
rieure,

les mouvcpour
peindre
matope,
mens
faciles,
agiles
~Mgcrs, vtoces.
Le ch.
proprement
!?1S~ signiCe
le faire brsouffler
le feu; rallumer,
et Far.
sans doute
ler
partant
~p,
l'tat de tout
de cette ide, tiaractrise
ce qui a pass
au feu, qui est pur,
sans
qui

taches,
s'abstient

!W.

vole

Vy.
ouerte

vices,
de tout mal,

onoTM.~
ou
s'~a/td~
tout ce qui
etc.
V.
HUTZ.

innocent,
etc.

Tout

~.K*

/(~?,
l'air;

sans

ce qui

s'OM~

plane,
et
n~.

La matire

aux sens selon

8'dans

dtermine,

g~MM
le bois,

la facult
dans

tout

ce qui

racine

de point
roide,
est renforce

d'apvalide.
par
elle

gutturate
dans ,~p,

tout
ce
s'applique
qui est oppressif
tout ce qui motestc,
de sa nature;
dans
un
sens
c'est
vexe,
mystine
restreint,
d~Mjf/o~,
entend
par
et
par .e~-P,

l'action
de <'<?M~r K~e Met de </oHM~~Ao<~M~
On
xu?,
celle

HUH.

p*
tion

de yMon~,

Faction

de rendre

<~r<

ide de condensa-

Toute

de contraction
sur soiextrme,
de durcissement,
et au Bgm,
mme,
V.

p~y.

ap caractrise

l'ide

de tout

ce qui est rfractaire,


de tout ce qui
tant
de tout ce
pouss,
repousse;
etc. Comme
R. onomaqui dsobit
le vol et le cri du
que

l'onde

fait

en

d'exis-

de la
physique
nn sens trf~-rfstfwint,

un or&re.

cette

tope,
aC exprime
le bruit
corbeau,
etc.
se brisant,

quelconque.
Dans le style hiroglyphique,
en gnral;
la substance
dans le style
propre
ou jBgur, la substance
~~e~
et

ce qui sert
ce qui est solide,
tout

I~ar.

tence

&

c'est

d'angoisse.

sc~K&7wM~ #

un mode

Dans

Lorsque
rinnexion

la

leur origine
radichoses,
un
sens moins
tendu,

cale.

pui,

considre

un compos
du signe
runi
celuidel'activit

matriel,

se

en gnral,

caractrise,

I.'ar.c
racine
des

~-

se con.

Cette

MUR.

R. doit

tre

distin-

avec soin
sous deux rapports
gue
diffrens.
Sous le premier,
c'est la R.
de la rcattt
et
ty,
image
physique
symbole
chn'M"1
yement

de

la forme

des
extrieure
<m!
S, d'! 'mfuJL se r~mt <
sous le second,
propre

~.RUB.
le signe du
contraction

c'est

par
de la lumire,
contraste

sens

matriel

la R.

image
avec elle un

et formant
de

parfait

runi

premire-

ment
en gnrt
J~ passion,
Mt/<'r/?c,
?~~<?H/<

~y.
orf/fw

MM~

~~c<'7t/r~M<'W<*M/ //?V~M/~&/C

un
taille,
Mn dsordre;
!w<* /Mr<?Mr,
tant au propre
M?c~/<?M~
gure. Secondement

KM /<'K
uquau

Un

Mne ~~<'a!oc<?~/cyHcn/,
de /MFM~r<* ou J M/e/~<tcc,
K/~
au propre
ngur;
qu'au
sous
MM <~M~MC~<~
M&(J/<<,

iy.
t~o~
tant
~n~fMC

tous

les rapports
M~e M~possibles;
et morale.
<y/& MM<?~&'W7<~ physique
la /~<'OM nue,
Dans un sens restreint,
un
la terre
aride
et M~M verdure
~Mf~Y.
L'ar. n'a conserve
ides intellectuelles

des

presqu'aucunc
dveloppes

on
par la R. hbraque.
Cependant
le sens primitif
de cette R.
reconnat
mojusque dans ridime
importante
o

derne,
honorer,
dures
hausse
faire

l'on

entend

co/~wwcr,
et

par

j;,

apparence,
etc.
illusion;

~y.
degr

~t.
M/Mj
d'effervescence

par
~P, <&
eforcouvrir

<row~7' par une


induire
en.erreur,
haut
plus
dans le feu des

cine

primitive

deux

rapports

vertible

<<n

nuTti.

ny.

confondant
ses
~y,
au moyen
du S. con-

prsente
mixtes.

une

foule

d'ex-

C'est
faction
d'
pressions
Faction
tV/Mfr, d'~c~r,
de~~c~cr;
de se <~ooM</A*r, de
~r<'<'r, de se
w<?/<* MK<F; Faction
de ?'<X?r,
de
l'action

de ~rJ~

~Mn'<A'r~

dcn-

c'est MM corps MMd',


/<~
d'<~wrt'
M~ cuir;
~w
Mn~ caco~~
<gM~<
t'c/Y~ o&~cMT~; une ville,
etc. etc. V

liy et i~.

IUSn.
mation

Toute

ide

par aggrcgation

de

confor-

de parties,

ou

par suited'nn
mouvctnent~inte!ligcnt,
d'une
d'un plan form
combinaison,
d'avance

dans

la volont

de l,

7Mea?M<<
~y.
MMfCOW~R~OM,
une cration,
MM//Yit(~
MH~<0/t,
MMe chose;
l'action
de
quelconque,
/<Mr<?, en gnrat.
Voyez ~W.
L'ar.
s'est loign
du sens
j~c
formation
dical, et au lieu d'une
gnral,
formation

s'est

restreint

& dsigner

racn
une

en

comme
particulier,
celle d'un
d'un
nid,
vt'tctnent.etc.
On entend
faire une fraude,
par j&p
une falsification
Assimusimu!er,
1er, etc.

Le

1*

lUTt.

Ce qui prend
toutes
n'a qu'une
existence

les

la privatioh
la plus comreformes,
qui
de quelque
chose que ce soit.
lative,
par sympathie,
plette
qui s'inuchit
Le nrbL'action
cl'enflammer
raction,
par rciprocit.
liy.
du~Nt. ~nar
des passions,
et de priver
sens matriel,
cestdQ~&i~
~~W~du
7c<MtHM;
t
'y
~MOMC/< CM l'on
mire
et
mor.Je.
~M<, exphysique
n-oirei.te
]~~a
ra~ !~<t~t~
passions;

xoa

a.

P. PH.

PHOUG.

adverbiales,
prim par les relayons
M<HM~KM/,
O~t WCOM/M~M~
<~C,
Jonc~ etc.
L'ar. c~p signine proprement
ronce qui est un
M~cr, J~<&~r/
~r,
rsultat

du sens radicalqui
s'est perdu.
On entend
par <<~c ou ti~P, tout ce

qui ronge l'esprit,


un c~<~nM~ une
MOMf~~ etc.
S P. PH.

comme
alarme

K~~OKC/,
M~e /y*M/~

Ce caractre

qualit
biale
distinctes

en

appartient,
la touche

la-

articulations

P, il se
par la premire
lie au caractre
3 ou B, dont il n'est
que le renforcement
par la seconde
dePH, il se lie avec le caractre
et prononc
venu consonne,
Comme image symbolique,
sente la bouche
de l'homme,
peint le plus bel attribut,
ses penses.

signe

ou F.

il reprdont il
celui

comme
Employ
il est celui de la

grammatical,
et de tout ce qui y a rapport.
parole,
L'hbreu
ne l'emploie
point comme
mais
tout prouve
article
qu'une
l'emdes gyptiens
grande
partie
et le confonployait en cette qualit,
dait ainsi avec son analogue
2, par
une affectation
de proparticulire
nonciation.
aussi qu'un cerPeut-tre
tain

dialecte

Son nombre

est 80.

arithmtique

PHA.

Ce qui est le plus appaTent d'une'chose


la partie qui frappe
d'abord
la vue.
)SS.

La face des choses, en gneral; et dans un sens plus restreint,


Zo bouche,
Zg &cc; ce dont on parle
i0.

de consonne,
et possde
deux

rendre

de mots, o il est
grande quantit
rest tel, ainsi que je le remarquerai
dans mes notes.

l'admettait

la tte des

avec

ce qu'on

emphase,

fait

remar-

qer.
En arabe, cette R. dploie sa force
la bouche, et dans ~orZcr.
dans .9,
Le verbe (~caractrise
proprement
Ttat de tout
se sce qui s'ouvre,
comme la bouche.

pare,
IKB.

(R.
d'orfMMMM<,
Voy. l R.

fl;N.

PHB.

de

~o~,

de

espce
plines.

Racineinusiteenhbren.

Elle ne parait

~S.

Toute

eow~

pas exister

en arabe.

PHCr. Tdtttce

qui divague,
et sa chaleur.

qui s'tehd au loin,


s'extnue,
perd ses forces

L'r.

offre peu prs le mme


sens. Comme nom, c'est toute espce
de crudit,
de non maturit;
comme

verbe, c'est Faction de ~&ow, d'ouen


emphatique,
de la relation
n~ ~et CrM'~ de <&~o'M~/etc.
remplacement
cela parat d'autant
de se yi~OM~
de
L'action
plus probable,
existe en hbreu,
une assez
se ~A~
de perdre
le ~mouvement.
qu'il
mots

comme article

nna

~.PHP.
~9
de
Jj

PHD. Toute tded'largMsement,


L'ar.
de rdemption.
libration,
signifie lever l a voix, se montrer

magnifique,
arrogant.
gnreux,
se trouve
Le sens de la R. hbraque
dans !e compos
qui signi~e proprement

<M/(?7TCy.

PH.E~. Cette racine est l'analogue de la R. KS; mais eUe sert plus
dsien hbreu
particulirement
HS.

la

avec emphase
gner
l'on veut distinguer

chose

dans

que

u~i temps,
~a-nt~MC,

dans

uu lieu fixe; comme,


K'M!~M,
<
cette, ces.

~OMun sens propre,


la ~OM'; dans un sens
che, l'haleine,
/M.
/o~M~cc,
ngur,M~~
oratoire
tout ce qui prpiration
sente une OMpe~M~
comme la bouune partie
che tout ce qui constitue
d'une

comme
une bouche;
chose,
tout ce qui suit un mode,
un cours,
comme la parole.
L'ar.
sens

offre, en gnral,
que l'hbreu.

*B.

PHCU.

des racines
pression

Cette
J~

se rapproche

J~.Voy.IaR.~
ptS ~ac.
mouvoir
d'un

de se
L'actton
co~J.
alternatif
mouvement

Voyez la R. {?&.
11B ~~c
c<WM?.~ To~t ce qui
<
&~Ms au dehors,
~o~ia~. Voy.
laR.ia.
'~B. Tout ce qui se n~MMj avec
qui inonde

abondance,
la R. '~B

l'espace.

V oy.

-PHZ. Toutcequijettedesniats,
des lueurs,
des rayons
qui se reQtte
vivement:
de l,
le plus ~Mr;
/OM la
plus vive; ~~M /0pa'~c.
caractrise
le mouvement
L'ar.
de tout ce qui s'lve vivement,
reetc.
saute, se dmne,
jaillit,
~B.

Zor

~!S. L'action
dans le cot.

d'mettre

l'analogue
mais son ex-

PH. Toute

~<;del~
!1!1S' Toute

pas du sens ra-

d'<K~MMM<?~~
nement.
Var.

L'action

le ~cr~MC,

chose qui se retire,


comme
tout
ce
FAo~M~
s'tend,
de la mme manire
qui se dploie
et saisir, comme un
pour envelopper
~3.

davantage
de
peindre le soufue

l'onomatope,
pour
qui sort de la bouche.
ne s'loigne
L'ar.
dical de l'hbreu.
n*)S- ~R ep~
V, la R. HS*

L'ac~ton de s'co~
de se disperser,
de se~M-

le mme

R. est

et f1S

V.aR.
ytS'
~n<

d'~H~.

~S.

Dans

HB

L'action

comp.)

~S

o3

pnaE~.

ide'd~/MMM~&'oM~
d~a!<, de ~OM~e~-

-j constitue

et
de ~OM~ matope
toute espce

une

idiomatique,
de sifHement

racine

ono-

qui peint
de la voix

~B. PHL.

pnou.

nia.

O~t

de ronflement,
de rle. Lorsque

de respiration
forte,
cette H. se renforce

dans

e!!e

~t~<;

MM~~C.
L'action
d'aspirer

signifie

un

proprement

et d'c~
Hia.
l'action
de respirer,
de ~OM~fr;
rer
sa vode cowwM~M'yMfr
d w~Mipy,
ient,

de~oHt~v~r.

~iB

en

il dveloppe
caractrisant

Un M//A*wc/~

c<w~J
~tMt/K~~ un trou.

PUT.

eSbrt,
donne

Une

ouverture

une dilation,

faite

proprement
sauter.
De

et i?3, s'c&~r,
~M~cr;
mot se
ce dernier
qui caracfbrme-c9
tout ce qui agit brusquement,
trise
etc.
avec cruaut,
~B.

L'action
au

de

&<~Mcr;
t~y~ de bavarder,

d'ouvrir

la bouche,
l'action
de

figur
de clabauder,

dedans.

Comme

la partie
obscure
et comme
verbe,

etc,

est l'analogue
des deux R. KB et ~!S mais son exa quelque
chose de plus mapression
nifeste.
;T~j CT~ ~c;
l'orifice de quelque
chose;

PHI.

Cette Racine

une partie
un discours,

~&
un ~tt'
L'ar.

un

tninente,
et particulirement

s'loigne

surface

des

abstrative-

conue

franais
par
en, dans,

elle dsigne
nom,
du corps
F~MM~ic;
elle signifie
obscur-

07M&~r.

1~5
~afC.
MM dsastre.
(R.

Une

comp.)

comp.)

an-

de la R. hbra-

que, eu ce qu'au lieu de dvelopper


du ct inole primitif~,
/a bouche

PH~H.

~3.
nat

Toute

d'une

dense

vapeur
une

mtaphore,
L'ar.
J~

La

~T<

suie.

distillation
subitement
et

Jcs~
goutte
une ZeM/tMc.
signifie

qui
conpar

proprement

se

dissoudre.

~3.

Le signe
contraction

PHL.

ici par
de
bole

toute

emphatique,
runi
la R. *?H, symconstitue
lvation,

toutes
les
qui dveloppe
de privilge,
ides de distinction,
de
de choix,
de mise part
d'lection,
une

~S.

tout

avec

une prorogation
chose.

quelque
L'arabe
<9
signifie

physique.
ce qui est in-

en
se reprsente
ment,
les relations
adverbiales,

tTi5.
T39.

cot

du

et oppos
La R.
j,

trieur,
choses.

CM*,

nnSun

de

MM~&

de cAo~

de A~r!p/<

~OM~p,

ide

Toute

comp.)

ra,

racine

de l,
7S

~c

chose

admirable,

MM//McMM~c, dont on fait mystre


racle
un homme
~M/&~M<
~rt~
un noble,
un
&g~
que l'on rvre;
magistrat;
ch dans

ce qui est mis part,


catous
les fruits
le ~7M<'j,'

MM~~f~.
proprement,
L'ar.
J~ n'a point conserv

les

ides

PHLL.

~?S
mondes
Cette

l'hbreu.
par
dveloppes
racine en inclinant
vers le sens

exprimer
s est borne
ce
physique,
tir d'une auextrait,
qui est spar,
tre chose;
ce qui est divis en,parties
distinctes.

Dans

l'iditce

moderne

JL? signiue

proprementj~/fr.
De l'ide
~jR-w/J

~3
et de magistrat,
nat
/M'/MM et de puissance:
de juger les autres,
/K'c~ de gouverner,

celle

de noble

mens

de J<WM~

plutt
moral,

de l, Faction
de rendre
&/M~etc.

PHM.

R.

inusite

en

LecualdaqueO*~
signifie la bouche;
et Far.
a exactement
le mme sens.
Comme
cuire

on

verbe,

entend

par
en gnaux mu-

le ~<MM, ou apprter;
~out ce qui se rapporte

ral~
nitions

d'abord

la vue

toute

effraye:
de conversion

prsence,

se prce qui

tout

tonne,

frappe,

ide

vers

un

de
ob-

l'action
par

sa

son front,
ou serein,
de

tourner

les relations

~<H'~<m~

gw~

~c~cMr~Me/etc.
par son aspect
T. I.

ou

d~pan~

irrite:

exprime
aM-<~MM~
etc. L'action

face,

dduite

de la tace

de

les choses,

que prsentent
manire
d'tre

l'idiome

ext-

phnomnique
a tir les ides secon-

arabe

daires

de complication,
et de complide mlange
et de mlanger,
quer
de varit
et de varier;
de spcincstion

et de spcifier;

de classification

s'est

de la mme

servi

dsigner

un art

conque,
des arts

cause

examiner

et
les

des

racine

pour

ou une science
que c'est au
sciences
qu'on

et qu'on
choses,
leurs
sous toutes

quelmoyen
clas: e

peut
faces.

les

air

la face,

o~a/~pM~
/OKyv<e/* la

de faire
de mme par

sa

yMMC, son

clment

on l'a pu remarquer,
eu
des autres raeines.~Ainsi,
del'i-

toutes

jet,d'envisagement,d'observation,etc.
d'une
personne,
~B. L'aspect
~M~,
triste

comme

en
et de classer~ensorte
que venant
en gnral,
suite aconsidrer
ce qu'on
considr
en particulier,
avait
on

de bouche.

PHN. Lafacedequoiquecesoit,
t3.
le devant
d'une chose,
ce qui
sente

ils ont pench


que vers le

ont t diffrens
vers. le physique

gnral,
de primitive
leur

hbreu.

j(~

ian <M<
HH n<&M, une /OMr~ etc.
Tout ce qui cause du trouble,
de 1~sitation.
Voyez ?')S.
L'ar.
tient
videmment
la
mme ide primitive
la
qui a produit
mais, quoiquepartant
rac. hbraque;
du mme
ses dveloppcprincipe,

rieure
M.

pus.

PS.

exprime

non/
ne pas!
tout ce qui en impose
Kn chef,.
un prince,.

PHS. Ce qui ne comprend


de la circonfrence,
portion
D3.

totalit

d'une

qu'une
ou de la

chose.

unc
une face,
!7MC~7~<
de metphase. L'action de dirninuer,
t
tre en parties.
03.

Lar.?

stgulue

~~M-

prupieumut

c~
0

io6

yj3.

PHUjS. Racine

~3.

PHROU.

PHUi).
onomatope
qui
par un animal de

peint le cri pouss


sa gueule bante. Au figur, une claune diffusion.
meur
par mtaphore,
L'ar.

~A~

Toute espce
(Rac.
comp.)
V. ~y.
d'a?Mc/ic, d'action.
Toute espce
(Bac.
coF~J
O~S
de ~tOMt~Me~,
d'impuld'o~&~OK,
V. Qy.
les pieds.
sion
proprement,
Toute

comp.)
WJ5. (Bac.
d'o&ya~K)~
d'augure,
~M~M V tS

espce

Toute

de desserrement,
en libert. Voyez

ide de diStision,
de sortie,
de mise

'~3.
le mme sens en
prsente
Dans un sens restreint,

gnra!.

~~MC~er~
sceau.

signifie
~O~rC

PHCQ. Tout
p3.
se ferme,
se meut

et.

intermittent,
teur, etc.

dcacheter,

ce qui s'ouvre
et
d'un mouvement

va et vient;

alternatif,

tout ce qui est

inquisiteur,

explora-

en gnrai, les mmes


L'ar.
~onre,
ides que l'hbreu.
Comme
verbe,
cette
R. exprime
particulirement
l'action
p~

de <j'e~
et ppS.

l'autre,
de
d'aller et
~CM~

~o et l,
d'obstruer,

etc. Voyez

o&~ac~

de~s~rc

Mg.

etc.
<Ft&
~<?/M.~ L'action

ouvrir,
(R.

PHR. Le signe emphatique,


le signe de l'activit
plaant
rieure
celui du
et runi
vement

propre

remintmou-

une R.
1, constitue
toutes les ides de fruc-

qui dveloppe
de production,
tification,
tion lmentaire.

de phno-

Toute espce de
co~K~
iyS
l'action
d&~K-MOM, de ~~c~~M/;
de dpouiller,
de mettre
de priver,
MMJ, etc. V.

L'ar.

endroit

)S.

~B
d'acte,

PHTZ.

l'action

d'un

le cri des pas-

caractrise

teurs.

V 3.

de passer
se porter

*~S. !~?/?n3g~MfMr~

de gnraMK~O~M~
ani'
quelque

quelconque;
MM~~de
mal que ce soit, et particulirement
de la vache. Tout ce qui est fertile
fcond,
L'ar.

productif.
s'tant

attach

mentdveopperdans
~J3, l'ide qui avait
d'un animal,
tris faction
qui

principate*

!aR.

hbr&que
au petit
rapport
faible et timide, a carac-

de fuir, la fuite, la peur


lcher le pied
et aussi la

fait

t'exapousse des dents, la dentition,


men que l'on fait des dents pour connatre
sa force, sa
l'ge de l'animal,
etc.
faiblesse,
!T~S' L'action

deproduire,

de~o~

&n
n~S. ToutcequiM~c~qui~'TTM~
le germe,
~s~Kr.
au figur, M~
~e/h<

qui pullule

~jS.
une C07MCyM~/M'<?.

ou ~IjS' Racine
onomatope
bruit que fait une chose
qui peint.le
eu feudant
l'air, ou le frappant
avec
un mouvement
violent.
't1S

>

PHRt:H.

MX

TZA.

t<~

Tout mouvement
*3~S- ~JRco~~
brusque,
qui fracasse,
qui froisse.
Q~B. ~J~.coM~
C/Men~~Mn*avec
effort.

toute

D~S
f~ co~Mp.~Toutcequi&M;
tout
ce qui
d~Mc
en brisant

ensoi, imun /a~


~<M~/c;
par mtaphore,
l'action
un sot, un niais, un simple
de persuader,
de tromper;
etc.

ouverture

retendue

l'espace

de l 1
ftS.

en gnral,
ou M
en particulier

L'espace,

espace quelconque,
tout ce qui est indiffrent

eu

~0/M~<?~.
de &~
L'action
V*\5. ~7!. eo?~
ser en mille morceaux,
de mettre ~M

L'ar.

conserve

<3

radical

le sens

~OK<

de Fhbreu,

Tout ce qui <H-p*m. ~JR. coy~


tire de force d'un lieu, rompt
rache,
les liens, met en ~6cr~.

Comme verbe, c'est l'acveloppemens.


tion d'parpiller,
de rpandre
a et
etc.
l, de mettre en menues parties,

\~tS'

(R. comp.)
de ~M~Mer,

perser,

L'action

de dis-

de manifester,
l'action
de piquer:
par
un ~~M~Mr,
un cuyer.

d'exposer;
Tataphore,

S.

PHSH.

Toute

ide

d'orgueil,

Ce

TZ,

L'ar.

image

syle de l'homme,
tend. C'est le signe

est une R. onomatope


,&?
'et idiomatique
qui peint le bruit que
fait l'air en s'chappant
du lieu o
il tait retenu,
comme
sort
lorsqu'il
d'une vessie que l'on presse. De l,

rapportant
de
scission,

si Fon considre

plac
mme

la vessie, le sens de
et si i'om coBaid~re
le

d~M~ey;
vent qui sort, le sens de faire une
chose avec vivacit,
avec arrogance,
avec emportement,
~3

MfTH

de

~acUit

pntrer,

Totte

etc.

ide

& s'tetKtfe,
s'ouvrir;
toute

se

Comme

il reprsente
et le terme

symbolique,

final

sif-

onomoyen
qui ont des

les objets
avec l'air et le vent.

rapports

en

appartient,
la touche

tous

1) matope,

de vanit,
d'extravagance,
d'enflure,
tant au propre
qu'au figur. Tout ce
s~eM~De~ se mettre
qui cherche
en vidence. V. ~5

caractre

de consonne,
et sint,
comme

qualit
flante,

~9.

d-

sans avoir les mmes

l'ail

oit

et terminatif,

toutes

les

ides

de solution,
terme,
au
commencement

de
de
des

but.

Plac

mots,

le mouvement
qui
indique
il est le signe;
vers le termedont
le term~
la fin,
il marque

porte

Son

il

o il a tendu.
nombre

est f)o.

arithmtique

signe final S. tant


employ comme initial, et ru~M cecayactftse
dans
lui de la puissance,
cette racme~ tout ce qui sort des iiTZA. Le

de dilatation,
& se laisser
d~is~bHtt,

mites

matepieHea,

rompt

les e~n'aves
0.

~8

~Qf.

des

vient,

corps,
dehors.

TZAN.

TZEHL.

~X.
nat

pousse,

au

L<?L~ exprime avec beaucoup


l'effort que font les petits
d'nergie
des animaux
pour ouvrir les yeux.

astres,
l'harmonie
mouvemens.

qui

en rGIe

les

1/ar.

Une pousse,
~R; co?~
t~S.
une porte; une /MO~~ un troupeau;
dans un sens tendu,
une ~CM/~
productrice.
K'f- Racine
onomatope
exprimant un mouvement
de dgot et de
la vue d'un

repoussement
et ftide.

TZB.

de foule;

sale

Toute

ide

de M~f<c, d'o&

de concours,

tout

ce qui s'lve, s'enfle,


tout ce qui sert de digue;
s'oppose;
tout ce qui se conduit
et se dploie
suivant
des rgles nxes.
L'ar.
tout

<A~

ce qui

en gnral,
caractrise,
coule la manire
des

tout ce qui
fluides
et par mtaphore
suit un penchant
dtermin
qui
obit un entranement.
On entend
toute espce
d'manation
par <
tout ce qui tient,
en gnra!,
tout
ce qui
rsulte
d'une
autre
chose.
Dans un sens trs-restreint,
si<
gnifie

un renard.

Une arme,
une ordonnance
7M~<H7'c, M/ orJrc gnral
observ
la discipar une foule d'individus,
/?/M<~
renom.

TZG.

de l, /AoKM<?M~ ~b/
Par mtaphore;,
/'c/w~

le
des

inusite

Racine

L'hthiopique
L'arabe
publier.

en hbreu.

~og~)

signifie
le bruit

.~9 indique
le fer en heurtant
le fer. On

que fait
entend
par
murmurer.

TZD.

).t.

faire

~O,

Tout

articcicux,
adverse,

H~X. Toute espce


cnit, d~.CC/~?M/M.
33f.

objet

~St.

ce qui

double,
trompeur,
t~c prsente,

un

tumulte;

est insidieux,

rus,
sducteur.

oppos,

le
en gnral,
mme sens que l'hbreu;
c'est ~-dire
ide d'opposition
et de dfense.
toute
t~b exprime
l'tat d'tre en querelle,
L'ar.

de vivre

en dispute.
Dans un sens
Z~ cdt;

treint,

dans

trs-respropre
un sens tendu
et

une opposition
cacA~,
figur,
un ~a~.
~~MM&<? un 0'7~!c6~
de tendre <o~~
'D~. L'action
de chasser,
oiseaux;

H3?.

de pcher,
d'r
l'action
de ~iMM~n

TZEH.

Racine

~{~, et qui dveloppe


L'ar.
est une
pe,

qui

dis-

caractrise

les

analogue
les mmes
racine
l'action

la R
ides.

onomatode celui

elle se reprsente
silence;
qui impose
en franais
inter~ecpar ls relations
tives
en se
c~M~/ Cette
racine,
renforant
sign

~'0~

la finale

proprement

dans

le silence.

~JK. cow/?.~

jH<i!

<~?, a d-

M~.TZT.

TZEHR.

~nX

M!~OM /M7M~
CO~J
MeM.r; l'clat du MM~. V. la R. ~X
1MX'

Tout ce qui ~7~,


coMp.~
PtX.
~/M~
avec force. V. la R. M~
co~

Tout

prime,
compacte,
V. la R. IX.

forme,

(~
Cette R.trs-impo
tnte,
caractrise
toute espce de ligne traest le
ce vers un but, dont le signe
Elle dveloppe
toute ide
symbole.
de dide commandement,
d'ordre,
IX.

TZOU.

rection

imprime

par un premier

mo-

bile.
s'est beaucoup
loign du
L'ar.
sens radical de l'hbreu,
dont il n'a
retenu
que quelques
dveloppemens

o~

ce qui comcon/b~MC.

Mettre
TGf. ~R. comp.)
incendier.
Voyez la R.

72?

TZZ. Racine

et que l'arabe
sder.
Comme
ractrise

inusite

mme

l'tat

en hbreu,

ne parat

racine

ca'y~
ayant la
mettre
que

serre, ne peut
des sons inarticuls.
C'est,
ronger son frein.

R. onomatope,
~~<? peint
tissement
de la voix.

m?.

statut, !<M6M<M?MMC~con<~MH!ie: l'action d'ordonner,


de diriger,
de.conMM ~KOMC~MH~.
duire, d'W~~t<?/
Cn~r

~OM~

~OM!.
~JR. co~M~ Une chose qui se
au loin, comme
un bruit,
propage
une profondeur,
au propre
et au fi7*

gur.

V. la R.

Q~.

~JR. comp.)

mchoire

au figur,

le reten-

Une loi, MH~ Or6?OWMMC~,


tT~'
MM ordre
M~c~M~~MM; tout ce qui
conduit
un but
Mn prcepte,
un

comp.)

pas pos-

onomatope
de celui qui,

Ainsi, on entend par )~?


physiques.
une sorte d'humectation
naturelle;
et
l'impression
qre cause la
par
lumire surl'organedela
vue. Comme

~JS.

~~M,

.7<?~Mer. Voy.

la

TZ6.

expos aux
qui est clair,

Tout ce qui est sec, aride,


rayons du soleil. Tout ce
serein,

rayonnant.

L'ar.

en gnral, le mme
~c offre,
sens que la R. hbMque,
et y ajoute
de dveloppemens
du ct
beaucoup
moral.

C'est

dans

l'idime

arabe,

l'-

tat de tout

ce qui est sain, intgre,


pur, vrai, net, rectifi, etc. Le verbe
caractrise
tout ce qui brille
yj~
cause de sa puret.
Mn~. L'tat d'tre expos aux rayons
etc.
du soleil, d'~c
M&
o~

R. S~.
coMtp.~

fM~

AOKJ~r.

Voy.

R.~3:.
yiS.
R
R. 't~

f~.

co~

~Mw.

Voy. la

la I3X.
]
breu.
]lionnn

<
doutable

TZT.

Racine

L'ar.

j~

inusite

en

daigner
parat
un adversaire
vigoureux,

hus
re-

to

~X. TXI.

~Sf. TZ!.

SIX. TZOUM.

aux ra.
analogue
cines HX et FtX mais qui dveloppe
les metnes ides avec plus d~intensit.
Racine

une sorte
par L~,
de libation,
d'manation
siguie

queus.

ou toute
clart,
mineuse.

une

~oj'7e/

tout

de

comme

K~

ac-

L'ar.

espce

lu-

~M expose aux rayons


et rendu
sec et /MMaM<.

du soleil,
t~.

(R.

comp.)
opposition
de la ruse. Voye% la R.
Racine

TZ~H.
L'ar.

~j~

pe qui peint

inusite

que <bnt deux


l'on frotte
l'une

que
plattes
l'autre pour gruger

pi?rres
contre

en h-

est une R. onomatole bruit

quoi

que

du
Cette racine, compose
final runi au signe directif,
dont

chose

l'eS~t s'-

au lo~a. Cette chose peut s'enselon le gnie de la langue


tendre,
ou du bruit, ou de l'omhbraque,
bre traversant
l'air et le vide; ou du
lui-mme,

recelant

l'obscurit

del,
dant
ombre

Tout ~'M~ clatant,


clair, pertoute
comme
celui de l'airain;
porte,

projete

au loin

dans

obscure,
~espace;
toute/?ro/OM<~w
ce
ctont en ne cannait
pa~Ic~nd:
une ~oM~~A~M~aa~
par tntaphbre,
un

objet

quelconque,

tendu

vers le

un

videmment

au

que l'hbreu
outre le sens

racine,
primitif
ayant encore un sens onomaa reu des dveloppemens
topique,
Selon le prebeaucoup
plus tendus.
sens, le verbe jL~o caractrise
l'tat de tout ce qui noircit
en se
de tout ce qui imite la
corrompant,
de l'ombre,
de tout ce qui
noiyceur
etc.
s'tend,
gagne comme l'ombre,
Selon le second
sens, c'est un son
un cri qui invoque
du seprolonge

CS.

tend

vide

cette

<0~,

et obscur,
V. 7*)~.

ca~/vM.

tient
JL~
sens radical

MM

M/<

une prire,
etc. On entend par
indnniment,
JL~, ce qui se prolonge
etc.
qu~ s'gare, qui disparat

.3X. TZtj.

une

COMt~f~M~,
lieu profond

comme

cours,

ce ;soit.

signe
caractrise

ombre,

mier

Toute

dcoule

"~S?
breu.

mais

Tout

M~

qui

mme

proprement
d'effusion

et faisant

<~tM,

On entend
lotion,

haut

T%M. Tout ce qui se porte avec


avec force, vers une chose;
avidit,
tout ce qui appte ou saisit vivement.
offre'le
mme sens radiL'ar.
C'est, comme verbe,
cal que l'hbreu.
l'action
avec
de s'opposer
d'obstruer,
force la sortie de quoi que ce soit,
etc.
~OM/v~ d'tre bouch,
On entend
par ~9 tout ce qui est
une
fortement
uni; une aggrgation,
KM<*y~MMC.
agglomration,
l'tat d'tre

0~'
QQ~.

soif.
Un H<~MC?. MMC~6.

MM~Mjio~A?.' de
Ct~.

Z '(K'~M

MH

l,

t/CJ~MMt~
t

1X.TZR.

p~.TZN.
TZN. Tout ce dont le but est de
*H?.
de mettre en
de prserver,
conserver,
sret.
e~TM~M~ o l'on

Une

se ras-

un
pour se mettre l'abri;
une corbeille;
MMCurne,
bouclier,
une arme dfensive ou offensive quel-

TZPH. Toute ide de diffusion,


*~S'.
de profusion
et d'inondation,
tout
ce qui coule comme l'eau; tout ce qui
suit

etc.

une rancune.

concentre,

D2?.

inusite

ne parait
TZU6.

On entend

ides

en hbreu.

racine,

analogue

F!3~ *!3f, dveloppe


de tension
vers un
mais

en y ajoutant
de la R. iy,
l'expression
particulire
matimage de tout dveloppement
de l,
riel
Toute espce de Mac~M~
d'~Mdtermin;

tomate,
ressorts

de cette der*

en partant

nire

Faction
de
ide,
dveloppe
~MC~/ic en ordre,
de co*
d'arranger,
etc. On entend
d'instruire,
mettre
~M~Mensemble,

par
~r.

L'action

MX.
&K

/'ca!M,

de cot<
de y~

de ~MK'?~
de ~M~tO-

est sordide,

pas la possder.

Cette

racines

les mmes
but

~o,

constante.

avare.

L'arabe

aux

de ce qui

l'tat

TZS. Racine

~3?.

pente

ordonner,

tout ce qui
caractrise
,u~
et sent
s'chaufe
tant ren&rm,
mauvais
c'est, au ngur, une colre
par
tenace,

une

L'ar.

semble

conque,
L'ar.

111

de
tout

chose

agissant
par
ce qui est x'o~Ma~

des

TZTZ.

V3?.
breu.

Racine

semble

L'ar.

cri des petits


imitatif.

oiseaux,

TZCQ. Tout
soudaine.

p3?.
meur

en

inusite

h<

e
exprimer
par un bruit

bruit,

toute

cla-

L'ar.

un claquement
exprime
Dans ridime
de ~a~.
moderne,
un consentement
donn
a~ indique
de main,
un e~g~par une poigne
un &<M~.
gement,

<r-

etc.
Mf~o/K, eoMrwM<e~<
L'ar.
le mme
sen~
prseinte
radical que l'hbreu,
et caractrise,
en particulier,
tout ce qui est soulche,.etc.
ple, flasque,
dgingand,
Comme R. onomatope,
le
<~? peint
et l'on entend
silence;
par le verbe
l'action de rduire
Fgalit ce
<
qui veut s'en carter.

tN.

TZR.

Si l'on considre

cette

ra-

cine comme

du signe nn,
compose
runi par contraction
la racine lmentaire
~M, on en voit sortir toutes
de forme,
de
les ides univcrseUes,
formation,

de coordination,

de configuration
paetion,
taire
mais si on la considre
le fruit

de la reunion

de come!emencomme

du mcjtue st~nC

ttt

~X.

final

celui

TZOUR.

du

mouvement

ive

treinte,

et osseuses

propre,
que l'ide d'une
d'une
oppression,

on M v apperoitplus
d'une

qui ta Uenta
~<7<'M~ d'un

extrme.
comprcssiou
De !a, premirement:

~S?.

par la coorToute ~byvMa'~


seule des etemens,
par !eur
ou par leur liaiaggrgation
propre,
T~
dination

sou

artificielle,
modle

un

et leur
toute

limitation

TZStL

les ~o~</s
ia uturaitte

d'une

porte, i
A'~ WH~M

~Kc A~o/~

roi;

Racine

etc.

inusite

en h-

brcu.
O~f~
L'ethiopique
tout
ce qui est
prime
et contrefait.

ex-

~OM.t~
tortu,

bancal

impulsion

don-

toute

cn~/on,

toute
M~c~c,
~<*OM,
toute ~~Mr<
tout
.'Faction
Jc~bw~r,
~c/~M~M're
d~ nod~A'r, Jc~Mde co~/or~<*r~
etc.
dc~~J/ie,
Secondement

R.Q.

p.

m?.

TZTt.

ne vers
ment

*Y~. Toute
co/M~rf.MKM par
fet d'un
mouvement
extrieur

l'ef-

qui
lmen-

ntcme

T)~.

tout

but,

commu:nqu6;
l'arabe
<~<~?.

prime

le

Tc~tte

ainsi

L~< Mc~M</<e,

mouve-

l'ex-

que

l'actton

d'M-

cendier.

~pMM< qui serre tes parties


taires
les unes sur les autres,
un

commun
point
slreinl,
oblige,
force,
serre
sde,
assige,

K.Q. Ce caractre
vers p.
appartient,
tout ce qui a&- qualit
de consonne,
la touche
turale.
obComme
oppresse,
image symbolique,

en
gutil

tout

tout t
une arme tranchante,
reprsente
l'homme,
le
ce qui sert d'instrument
fait effort pour lui. On a dj
dfend,
avant
moi,
que presque
remarqu

rcr,

resserrer,

cette conqui tiennent


dans la plupart
des idiomes,
sonne,
la force
et la contrainte.
dsignent
dans
la langue
le
C'est,
hbraque,

~r,

ew~a~M~r,
l'action

agit
~h~,
un
?'<o/</;
un COMCMm*/<, un ~a/;
~<'
adversaire

~o~M<?~/
un fWM~M,

ce qui cause de l'angoisse,


de
la t?OM~M/' la ~OH~&'
MM~&<
<~ MMrocher,
etc.
/Mc~~t~<'M<
L'ar.
sersignifie proprement,

par

d'offenser,

entorlilnouer,
etc; et l'on entend

lier,

de nuire,

de blesser,

etc.

Tout
IM~.YjR.
cornp.)
tient aux formes
corporelles
uu sens
~X.

ce

qui
dans

restreint,
le ~
Tout ce qui sert de lien
les
les ligatures
musculcuscs

tous

les mots

celui
compressif
et tranchant;
signe
ou rpride la force
agglomrante
C'est le caractre
entiremante.
car voici
la promatrialis;
des signes
voM, principe
gression
cal, signe de la vie absolue: n, prinde l'existence
cipe aspiratif,
signe

ment

lmentaire:

Jt, principe

guttural,

M?. KA.
tisne

organique
renforce,

ptus
assimile,

~,mcme
de
signe
aux

tenant

fermes

scuies

est retrancha
de la, l'ide
d'un prince,
d'un magistrat,
de tout homme
ou de
toute
chose
une ligne de
qui opre
dmarcation.
encore
le
<~9 dsigne

est roo.

arithmtique

son

principal

la tonique
CA
~p.
R. analogue

KA

ou

de

tp

QUA. Ceci
qui caractrise

est

qui

l'ex-

jt~t?.

Comme

toutes

racine

le croassement
L'action

de la R.

place

en renferme

primitive,
ceptions.
Utj peint

tient

les ac-

onomatope,.
du corbeau.

a t vomi

le t'o~M-

toute

une
propre,
Wt CMa/e
Mais

expurgation.
ca'co'ca/<bn;

C'est, au

an ngur,
MtO~~C/MM

une

soit;

Le point
le po!e~
vertical,
de quelque
chose
que ce
le pivot,
le mobile,
le point sur

lequel
L'ar.
primitif

tout
J~

tout

porte,
tient

roule.

videmment

de la R. hbraque,
d'autres
pourtant

C'est,

en

relle,

etc.

au sens
mais

d-

acceptions.
ligne de d-

une
gnral,
une fissure,
marcation,
une entaille;
la taille de quoi
c'est en particulier,
la proportion
que ce soit,
corpoDans
"~p.
tion d'~c~e~

un
la

sens

restreint,

l'ac

~e.

si l'Ott considre

ici la figure
contracte
avec la

p,
comme s'tant
R. J3~, alors la racine
~<? caractrise
tout objet capace
et contenant
toute

c'est, au propre,
espce de mesure
&< fM/pe, et au figur, MMMMMMM lieu.
L'ar.

KD.
)p.
le sommet

veloppe

RB. La R.
s'onomatope~,
3p.
tant runie par con traction
au signe de
l'activit
toute
intrieure
3, exprime
rejection,

KG. Racine
inusite
en hbreu
~p.
Il ne parat pas qu'elle
existe en arabe.

de vomir.

Ce qui
K~.
~eweM<.

du systme
de musique,
du mode. V. la R. EH.

la

R. onomatope,
pi~'ssonduS.Comtte
c'est un effort convulsif
et violent
un
vomissement.
L'ar.

n3

tailler.
Elle caractrise
couper,
pour
eu gnrt,
tout ce qui retranche
ou

principe,
l'existence

mme princtpetrs-renforce,
signe
p,
matrielle
(le 1 existence
mcanique,
des formes.
donnant
le moyen
Son nombre

KEH.

np.

est une

<

et idiontat'qne,
fait
que ion
T.

1.

R. onomatope
tout cffrt t
exprimant

pour

trancher,

pour

KEH. Cette rac. est l'analogue


Hp.
de la R. tP que ron peut voir pour la
du S. Connne
racine
vraie expression
le cri imelle exprime
onomatope
er~yer,
que l'on jette pour
en fuUc~
pour mettre
pour tourdir,
V. la R Kp
L'ar.
est une R. onomatope
qui
prvu

<t4

nn;?.KEH.
un clat de rire

peint
dr.

L'tat
M!P.
bruit imprvu,

subit

et immo.

d'tre

<c~
a&MOMy~,

ua

par
Af&

L'appel des besrassembler.

cow~

~riP.
taux pour

les faire

&OU ou QUOU. Cette ra1p. COU,


ou
cine, ainsi que ses analogues
Kp
elles n sont pas onomaip, quand
ce qui
en gnral,
topes,
designe,
inest indfini,
vague, indtermin,
c'est la matire
forme
propre tre
mise en oeuvre,

le mouvement

mca-

nique -qui agit sur eHe la force obtuse, vague, aveugle, mais irrsistible,
la conduit;

qui

principe
dfinie.

L'action
de tendre,
t~~Nor!T~p.
/<'r vers un objet, de le ~MTr,
de <
venir /M/, de se confondre
avec /M/,
de ~~o~?M~r
sur lui. Tout ce qui est
obtus

tout

gence;

tout

la ncessit,
retendue
divers,

in.

et tout
~c7~M
mathmatique
ce qui la reprsente
MFt/K, une n~&
tout ce qui tend irrsisun nK~~M
un point:
un ~~OM;

KM desir,
le son,
figur,

par mtaphore,
dans un sens

de

quelque

chose.

t31p.
~M<esur

~R.

de ses drivs

nombre
tous

de plus

ou

qui tien-

moins

prs
obis-

tels que
la R. hbraque
toute espce
sance,
et, en gnral,
et analogue;
chose convenable
valeur,
etc.
~MM~M?~,

t~M;
Comme

force,

'matope,
tit

b!cH,

long,

peint,
Uii

comme

Sti

de

&.a9,/acMA~
onoracine

de mme

in'~tittaaahit

celui

effort

gnral.

saisir

pour

Y. la R.

HP.
L'action

coy~

d'tre

J
chose.

V. la R. Mp.
<7MCM)M*, un son.

quelque

Ttt?
~CO~O
V. la R.
Ctp.

de s'c-

La

(R. c<~M~
Y. la R. OP.

y)p.
la R.

~R.

comp.)

Mp.

~R.

eo~

substance

en

plainte.

V.

Une

Un

V. la

~w~.

R.
L'action
y~p. (~~. comp.)
de ~~M~r.
D~r, de trancher,

de coMV. la R.

VP''

7<~o.

n'est plus usit dans sa


L'arabe
on trouve
un
forme
mais
radicale,
grand
nent

L'action

con~
faire

H~p
tendre,

tp.

tiMem~nt

ce qui agit sans inielli.


ce qui F)~<
comme
un son,
sans le
~Oj~,

une
l'cho,
saisir ni le garder.

le

c'est

autre,

KZ.

tp.

qu'en
et

L'actton

(R.

comp.)
un
puits,

~p.
ser un

l'action

pige;

circonvenir,
d'attraper,
Voyez la R. Ip.

de c/w<-

d'oA~M~,

de
etc.

Un panneau,
(R.
COM~
~t?.
et l'action
de tendre
un
d'~or~Mcr,
Voyez la R. \M?.
/~<

tp.

KZ.

1/arabe

pu-

pcCc

du cor de chasse.

ment

Racine
'J

uu

a&Ht
imptueux

semble
'et

inusite

en hbreu.
toute

indiquer
'H~S~Nttt,

pour

tt

envahir

es-

HtOUVC-

une

np. K6.
Dans

chose.
verbe

',9

d'un

L'ide

une

vers

le

moderne,

chose

effort

que l'on
la saisir ou

pour

la comprendre.
Voyez
caractrise
L'ar.
sincre.
naf,
pur,

de
*!p, image
ce qui est indfini,
invague,
iforme, runie par contraction
au S.
clirectif?,
une R. dont l'obproduit
KL.

)p.
teut

lisser.

signine

K6.

np.
fait

l'idime

tTtp.
tout ce qui

est

un

sens
un

dans

et

trs-tendu,
sens

l'occident;
un
trs-restreiht,

M-

idiomatique
de coupure
avec

un

qui
faite

un

KI ou

Cette

etc.

canif;

Cette

racine

est

adpar
peu.
l'a-

QUI.
~p.
des
et
dont elle
nalogu"
~p,
racines
HP
la puissance.
manifeste
selon le sens rasignifie,
L'ar.
une
aride
et dserte;
et
t~rre
dical,
un t'o-

onomatopique,

MM~M~M<.
coMtpJ

Une

comp.)
~p'
~.
COTM&~OM, une

Un

c~M/b~~!~

alors

prime

lance.
mur

cldture,
Voy. la R.

de clrune

en-

ce qui devient
nue,
s'allge,

KCH.
Elle

Racine
ne parat

inusue
pas exister

eu

h-

en, ar.

peu

de valeur,

moindre;
s'lve~

sens

ra-

comme
l'tat

de

qui s'attse
terre,
perd

etc.

rarfie

La

71p.
L'ar.

!t'OM7, le son.

JH3 signifie
s'noncer,

parler,

J~

proprement,
s'exprimer.

uniKM. La R. '1p, se trouvant


Qp.
du S. collecversalise
par l'addition
en gtif Q, caractrise
la substance
une
une
nature
indfinie
nral,
et la ncessit
dont
l'tendue
chose

Qtp.
:jp.
breu.

de ra
A~rc~
tout ce qui est
tout ce qui est

McAc, infme.
L'ar. JS prsente
le mme
dical
mais
que l'hbreu
en particulier,
verbe,
c'est,

paraissent

1p.

ex-

etc.

griller,

t"7,

comme

effort,

comme
relation
employe
se reprsente
en franais
verbiale
tant
seulement,
~M~MM/,
si

~p.

elle
suprieure,
l'action
de torruer,

force

sans

couteau,

le sens

fa R. 7~,
de toute

du signe
avec
compressifp
et
image de toute lvation

R. onomatope
et
toute
peint
espce

racine

selon

racine

Toute
ide de
7p.
~M'cMf~ de M~oc~c~
A~M, ~a?~M, menu
de
sans consistance,

ton.

Voyez t01P*
L'ar. LS est une

La

tout
ce qui est priv
j jet s'attache
<de consistance,
de forme;
au son,
mais, si cette mme
ta voix, au vent
comme
forme
racine
est conue
par
la runion

KT. Cette racine


l'ideveloppe
13p.
celle
dee de la rsistance
oppose
de l, dans
de tension
et d'extension

Roi~t

dp.

tance

del

les seules
L'action

proprits:
en
d'exister

de~~MOM/MM~<~

consistance

de l,
subs-

dept~uutc

l'tat

d'tre

~M/M,

tt6

toutes

revtir

de

s7etendre,
celle

s'c~f~r

dans

ce qui
ir~M/c

une autre

chose, se montre
etc.
M/~M'~&/c,

&<~ contre
y~w/<K/~
L'ar.

l'espace;
de con-

de subsister,
de ~iMM~r~ tout
de persister,
est ncessaire,
rel;
rigide,
s'
tout ce qui s'oppose,

d'c.rM~~

sister,

ides

apt
o~~?w,
l'action
de
les formes;

coH~M~

consola'd,

n'a conserv
aucune
~3
intellectuelles
dveloppes

des
par
~3

Comme
verbe,
hbraque.
la snperl'action
d'enlever
exprime
le somcie des choses,
d'en former
de les rendre
sches,
met,
propres,
l'action
de
etc. C'est, en particulier,
la

R.

Le sens radical
balayer.
est dvlopp
par l'ar.
Toute

ide

de l'hbreu

!r~6c~/

ma-

ce qui
la matire
en

Secondement
Tout ce qui
se ccM~o~c
j
?.
concentre
en lui-mme,
dvore.
De ces deux racines
se forme
W?
o se rassemblent
les ides opposes
de tension
<v~<'ifaM/~ et de compresde vhmence

sion,

la seconde,

elle dcoule
par
tatif
du
contract
signe
compressif
<?,
de toute
avec la R. ?M, symbole
cirde l,
conscription
corporelle

~~crr~-

de ~<M~aMcc
L
et de densit.
la M~/?n?centrale,
laforce
la rgle, la mesure
des choses;
/OM~,
L se trouve
saisit, enAz~cMA~qui
po~
simile

agglomre,
0 soi.

L'ar
racine

que
d'avoir

un

si grand
toutes celles

se sont

le plus

quoique
Fhbreu

tenant

nombre

la mme

est pourtant
ou dvelopp

?,

conserv

d'ides.

Presque
intellectuelles

.Jj,
radical,

au sens
forger
le
est chaud

taux, les runir


On entend
par

as-

~<a~~o~rM'et

qui taient
eRaces. Le verbe

proprement
tandis qu'i!
a deux sourKN. Cette racine
*?p.
se fondent,
ces dont les expressions
en une. Par la predire,
pour ainsi
elle drive
de la racine
mire,
tp,
de
la
force
meut
qui
image
aveugle
runie
au signe augmenla matire,

et de

ment,
rside

ticipe

travail.

M'<~

(WM~c, ~M<'aA/Ma'M~ vhment,


de gain et de possession

loin

d'opposition
dM~Mrwe/zbn
tout

Q~.
nifeste,
est adverse,

KS

pp.

C~.MM.

qui parsignifie

fer, le frapper
les msouder

au moyen

de la forge.

M~j~b~yioM.
,t~,
ou ~?.
Dans
un
(~JK. M/e~
sens propre
et restreint,
MM MK~, un
un
centre,
MKcc<MM<?, une mesure,
un

yO~~M,
sion,
un

habitacle,

une acquisition,
un
possesseur,

PC/; ~~fM,
une <~c~~

une

posscs-

une conque'le,
un riCM~Ma?,

la ~~<
Zs~a/OM~,
un ~CM, la riclaesse,
etc.

premirement
Tout
ce qui ~/J
avec ardeur
~?.
vers une chose
tout ce qui est ~m-

Dp.
tattdit,

KS.
de

Toute

ide

chance,

de
etc.

hasaid,

de

K.

yp.

l'espce de jalou~exprime
de
l'occasion
sie que l'on ressent
la chose que l'on desire et qu'un autre possde.
L'ar.

RH.

*~p.
ment
vement

violent,

blesse,
L'ar.

dsordonn,
etc.
drange,

dplace,
est une R. onomatope
<S
le son de voix que l'on

peint

un

chasser

pour
tune.

de ligne fortede moustigmate;

de

trace,

animal

qui

qui

qui
met
impor-

mtre.

Toute

KPH.

~1p.
tion,

ide

L'ar.

ce qui se
etc.
s'paissit,
le mme sens ra-

prsente

d'ca!.

C'est

chose

humide

de condensatout

de concrtion
se prend,
coagule,

d'une
l'image
retire par
lorsqu'elles

proprement

la scheresse.

runi
KTZ. Le S. compressif,
yp.
une racine d'o
constitue
au S. final,
toutes
se dveloppent
natureltcment
de terme,
de bout,
d'extrde but, de cime, de fin, de ces-

les ides
mit,
sation.

pp.
C'est

une

de co~~r,

c/tc~,
L'ar.

a/M~K~~

de trancher,

retran-

e~c. V. M.?.

signiue

proprement

inusite

en hbreu.

le chaldaque
le nom
p*)p
au plican,
et dans l'arabe

dans

donn

destine

onomatope

le gloussement

peindre

des poules.

KR.Le
S. compressi~
)p.
lui du mouvement
propre,

runi

ce-

constitue

une

l'ide
de
racine,
qui dveloppe
est incisif,
tout
ce qui
pntrant,
de tout ce qui grave ou
droit;
roide,
de toute
qui sert graver,
espce de
et de caractre,
de signe progravure
des choses.
pre conserver ta mmoire
le mme
sens raJ prsente
dical que Fhbreu,
mais avec queldiffrence
dans
les
que
dveloppeComme
mens.
verbe,
se
signifie
L'ar.

lieu, quelque
chose,
quelque
fixeren
s'en
faire un
souvenir,
s'y arrter,
acte

de

commmoration,
etc.

t~oM~r,

De l'ide
'~p.
CM&M~ renifrme
de ~'e/M~,
toire,

de

cXM~er,
c<a'~K~

dans

et dW-

cette

racine, t
et de celle

celle

de lecture,
ce!!e de tout (~coM~

fait haute

diverses
pressions
<
~~c~a'/M~r,
~~?Mf une chose
un

<OM-

etc.

chose

KK. Racine

a dcout

et y3:p. ~R. ~M.~


Tout
ce
M?
la termine,
la
qm coupe une chose,
tout ce qui est c.rlimite,
!a~M~;
sans rien au de!: l'ac*
~~~a!
tion

narrer

une

Au figur,
tout ce qui repousse;
ne eau sauforte
c'we~~c,

une

tt7

avec les ciseaux.


<?/
C'est,
couper
les traces
au figur
de quelsuivre
un mouvement,
con~Ker
qu'un,

ide

Toute

KR.

1p.

convenu,
~~M
</M~ etc.

ora-

de l, les exvoix;
de crier,
s'<'<c/'<c/
<&
A'rp, appeler,
par

un

MOM.

convoquer,

par
~co-

t8

KOUR.
En

faisant

du du

abstraction

du

suit,

con/M~CMc~
celle de cours

et d'~K'wyH<'H/;
ractiot)

~MTveH/r,

*YH?, "~p
a fait natre

ou

de
etc.

d'ar~
L'ide

*T'p.
celle d'inciser,
et de l celles de puits,

d'inrision
de cr~Mde~)~-

taine,

de trappe,
de/g,
de foss,
mais tout ce qui est incisif,
d'o&~e;
cause une sensation
roide,
pntrant,
celle

qui rapple
t'idcc de la

duj~OM?:
celle
froidure,

de l, avec
de tout ce

comme
une enqui peut en garantir,
CCC~~ ~MM)~, une ~710~, une <OMr;
une ~e.
et par extension,

Toute

ide

~p.
KSH.
lement,
d'embrouillement,
tout ce qui est ml,
cultc;
inextricable.
serr,
compact,

ter, d'explorer,
L'ar.
ides;

conM~
etc.

j~ofreeng~nr&I,
c'est dans
un sens

approprier,

frotter,

Le mot
mais

de

diffi-

endurci,

L'tat
(Bac.
M~MJ
embrouill,
pesant,
ou bien l'&ction de Je&roMt~

endurci;
A'r, de cA~TY-~ra

rabe

d'entortil-

et ~~P.
e~oy*

~p
d'tre

de scru-

lesmmes

restreint,
etc.
balayer,

un c/ic, drive de l'a~p,


une courbure;
qui signifie
j~,
le mot arabe lui-mme
s'attache

la racine

hbraque.

Racine

L'ar.

ou

<~3

en

<
ide

toute

gnral
d'extraction,

inusite

en

h-

ttvetoppe
d'attraction,

d'agglomration.

de ~o/

d'a<~f~

d'wcuHW,

KTH.

F)~.
breu.

de l

des ~v<<?/M,

d'occurrence;

ser,

signe,

et ne voyant que la
caractre,
ou l'effet
qui le trace,
qui le
on a trouv
l'ide de cours,
de

cause

R.

1.

).

R.

Ce

caractre

de consonne,

qualit

Comme

guale.

image
la. tte de

reprsente
mouvement
Selon

ta lettre

gine de la facult
Elle est rejtbime
sans

qui,
crit

assure

savans,

il
son

l'homme,

sa marche.
son ori-

R tire

igne de la Nature.
du feu. Cet homme,

aucune

de manire

lin-

symbolique,

dterminant,

Boehme,

en

appartient,
la touche

a souvent

science,

les

tonner
dans

livre

son

plus
de la

/~M de /7MWMMC, que chaque


triple
est
inflexion
vocale ou consonnaute
une

forme

de la Nature

particulire

centrale.

la Parole,
dit-il,
a Quoique
les varie par la transposition,
ce pendant
lettre a une origine
chaque
au centre de la Nature.
Cette origine
est

merveilleuse,

peuvent
saisir
N telligence)).

qu'

et les sens

ne

la clart

de l'in-

comme
Employ
signe
cal, le caractre
1 est dans
hbraque,
? aot propre

grammatila Langue

le signe de tout
bon ou mauvais.

mouveC'est u n

et frquentatif.
signe originel
du renouvellement
des choses,
leur mouvement.
Sou

nombre

&nt!<imtiqu<!

la

image
quant
~t

aoo.

RA.
RA.

K).

Le

runi

propre,
forme

une

du

signe
celui

mouvement

hyroglyphique,
par le rayon
c'est--dire
cette
gomtrique
par
de ligne
droite
espce
partant
qui

style

cation,

d'augmentation,
de grandeur

ment,
de mouvement
tant

physique
L'ar.

de la circonfrence
c'est,
conque
dans un sens trs-restreint,
une raie;
dans un sens plus tendu,
MM7~oM,
et par mtaphore
le rayon
x'MMc/,

mine,
sde,

augmente,
rassemble

'31.

et 331.

la visibilit.
L'arabe
mme sens

le

exactement
prsente
radical
que l'hbreu.

Les

de cette racine,
dveloppemens
qui
dans
l'idiome
sont
trs
nombreux
se rapportent

arabe,
dans
<
de voir,

etc.,

<t
<
<
ou l'tat

d'tre
de

L'action

n~
fixer
der,

tous,

les yeux sur


de considrer;
d'une

l'aspect

n~H.

~~a'e.

/?/ic'MC;
admirable.

Une

<.o~

MM~occ~c~/

~1.
la R.

co~

La

de

une

~MMM

Le

runi

en

ce qui do-

envahit,

gouverne,
Tout
M/
soit
accru

biales,

&c~Meo~,
toutes
t'/M'or~/M~;

ce
en

ce qui
ce qui

tout

volume

posetc.

adver-

<~M?M/Og~,
plus,:
les ides de/oM~,

de ~M<M/
la
A force,
etc.
puissance
qui se tire du nombre,
L'action
de se
3')1. (R.
eo/?~
de faire du !'<~coir~t~
porterenfoule,
d'lever

une

M7M J~M~.

querelle

mouvement

RG.Touteespcede
une
les organes

con~KO/tOM,
se par
L'ar.

MM~d~o~fM~a~oM
mouvement
trop

un

offre

le

MH~

motion,
vif.
sens

mme

l'action

cau-

l'hbreu.

C'est

mouvoir;

de e6tM~<'r~r<'M~

(r<7g~

que
de

Voyez

du mouvement
signe
celui de l'activit
in-

la R.
ou par contraction
de toute
~K, image
ttuctiucation,
une
constitue
racine
d'o
se d~vetrieure,

s'exprime

du mouvement
signe
runi
au signe de ~abondance
propre
lmentaire,
contraction,
ou,
par
la il.
image de toute manation,
!t.

RD.

sorte

se multiplie
tout
les relations
par

s'aa!gWMM~

dans

une chose

~c.

crot,
en soi,

<M,

de r~a~la vision,

au figur,
~d;a7K~M.

tout

en gnral,

qui estgrand,
soit
nombre

chose.

un

spculation,

propre,

un objet,
la vue,

vu.
celle

une

de nombre,

en gnral,
l'action

miroir:

'~<).

-1t.

voir,

c'est

la propagation
que morale.
ne diupre
de l'h
point

C'est,

point

de multiplid'accroisse-

vers

breu.

aboutit

~9

les ides

quel-

du centre,

un

toutes

toppent

de la puissance,
caractrise
dans le

racine

RD.

ft.

RD.

Le

produit

une

peindre
indcthu,

toute

racine

dont

espce
comme
celui

l'objet est de
de mouvement
d'une

roue.

tao

'hbreu

tient

L'ar.
radical,

par le sens
accessoires

les ides

quoique

qui en manent,
C'est en gnral,
ratif,
qui revient
en particulier

Rousn.

RD.

T~.

un

diffrent

peu.
it-

mouvement

un

lui-mme.

sur

C'est

de rendre,

l'action

circulairement:
un

ce
M-

w~Ae~

voile.
de

se mouvoir

avec

constance,soitpour?MOM~soitpour
Faction
descendre;
de~e~<f~c/'dans
sa v olont

la dontination,

de la constance

propre
d'me.

caractrise
proprement
Lt
l'action de co~M'd!/w les consquences, de T~X~~M' avant de faire une
chose.

est le

qui
et de la force

Le compos
~.a exprime
et mre dlibration.

~fl.
la R.

~JS. COi~

T!~). (R.
V. la R. -!l.
(R.

de l'air,.le
REH.

cine

Racine

analogue

dont

elle augmente
L'action
!T1
d'~ZoM~
de troubler.
ner les yeux,
L'ar.

du sens
s'loigne
et ne dveloppe
de l'hbreu,
de l'affaiblissement
de accessoire
suit

un

boussement

la ral'effet.
defasciradical

physique

l'iqui
et

moral.
Toute
ide de
co~
de grandeur,
de force.
magnitude,
Voyez la R. 31.
Un cours. V. la
MM1
(Jl. coy~
~1

R.

1'.

ROU.

jptae ~1,

Racine
mais,

qui

analogue
ppecaut

la ra.
une ex-

Un tumulte.

V.

Zo~byve~t~

comp.)

Le mouvement

souffle.

~jR. co~p.~
maM~a~,
matriet,
V. la R.

V. la R. ni.
L'action
de remplir
Le

de s'
l'es-

mouvement

et c~orJoM/~.

L'action de dsMl. (Rac. comp.)


unir par un mouvement
brusque. V. !a
rac. y~.
L'action
de se
comp.)
y~. (Rac.
en rasant la terre, de <w<mouvoir
~.V.iaR.yi.
~jR. co~D.~) L'action
d'c~~ooMfW, de mettre nud, de dpouiller,
de rendre
au principe
de la Ha!.Mt~.
~1.

Ml

une

comp.)

Q*)~. (R. e<w~


en se dilatant,
pace. V. la R. Q~.
y!l.

que

ruisseau:

L'ar.

nil.

*!).

dun

rivire,

L'action
actIOn d'
d' lm6 1d'irnbid'~TV~o~y,
orroser,
etc. V. la R.
d'c~M~r,

longue
L'action

t'

d'une

del,

ber,

chose,
par l'ef
qui se propage

uneroue,

cours

'Il
~)~.

etc.
restituer,
~~M~
Tout
T1 ou TTl.
w/c/M.~
se dploie
occupe
qui s'tend
(rune
s'empare
pace,
fet d'un mouvement

au heu de
plus matrieHc,
pression
caractriser
le rayon
ca/?<M.f,
ractrise
souvent
le
le fil de /~M,

V. la R.

RZ.
t'.

HZ.

Toute

d'annihilation

M. Dans

/n<

ide

d'puisement,
de tnuit
matrielle,

ce qui

extrme

un

devient
sens

meut,
n*1

iudiscerniblc.

Toute
de
~m.
espce
<uy~J
</M/p/~MOM et d'cM/ZM~e. V. la R. 31.
Tout ce qui est
C!T1. ~jR. eow/
comme
un air,
doux,
calme,
faible,

L'ar.

en gnral,
tout
j) dsigne,
ce qui est secret,
renmystrieux,
ferm. Cest un mouvement
intestin,
murmure

)!).

Rn.

un

extrmement
souffle,
la ~~rcA~
figur,
MM~corJ~.

sourd.

De la

mme

manire

que
comme

les rac. j~l et ni) considres


du cercle lmentaire,
se sont
rayons
et au feu; de
la lumire
rapportes
la mme
manire
que la R. t1 s'est
l'eau,

rapporte
voir leur

ainsi

nous

allons

ni se'rapporter
analogue
et peindre
tous ses effets

l'air

verrons

nous

loin ~1 et ~1 se rapporter galement,


l'un l'ther,
et l'autre
la matire
terrestre.
plus

L'ar.
cal

tient

marque
ses drivs
la

tels
mme

grand
que

qui
une

sens

radi-

le requ'on
de
nombre

C'~
~.<,
~L qui
chose
que les anaest encore
mais

logues hbraques
dans l'idime
arabe
matope
vent sur

mme
ainsi

l'hbreu,
dans
un

que

disent

au

peint

une

racine

l'effort

mme

onodu

et qui caracttout ce qui afrise


par mtaphore,
On entend
faisse, tout ce qui applatit.
couler
~o/,
<07H&c/' CM
par
de l'eau.
~M&y<?, en parlant
nil.

Toute

dilatation

chose,

ide

aticnne:
.Tl.

d'expansion
A; t'<~

et de
voM~f~

tout
ce qui meut,
~c~~f.'
CM~C,
transporte.
M~t'~C,
Toute
V. la
d'odeur.
espce

R.11.

le secret

figur,

des initis.

un

tatf

M~.RT.

tendu.

Au

clmence,

la
se

Tout
ce qui
CIHI. ~jR. co~J
mouvement
?Hg!< s'a~yoM~d'un
et vital; couve,
expansif
affectionne.
etc.
(R.
ym.
d'~&~OH.

Toute

co~o.~

espce

Tout ce qui s'


co/T~J
se r ecule, s'~a~OM~dansi'air.
/o/
ce qui
Tout
~ni
(R.
comp.)
l'air qu'H contenait,
laisse chapper
t
un
par~~THe~/a~o/;
par c~M/oy~
&m

ro/.

13~.

RT.

Cette

du mouvement
celui

racine,
propre

de la rsistance,

le signe
est born
par
caractrise

un

ou inflaccompagn
dirig,
etc.
une chausse,
chi par une digue,
M~ caK/ conduit,
C'est proprement
cours

M/M /OfM<M~.
t n'a point
L'ar.
Je
de l'hbreu;
radical
/Mi'~

chant
celui,

conserv
mais

le sens
en

s'atta~

l'un

de ses dveloppemens,
cette R. a dside/~fWM*/MM~,

un
confuse,
gn une foule
Le ch. tMI
ment tumultueux.

mouvesuivi

taa
la

~.RI.

mme

rendue
mant

ide

que

mme
une

plus
sorte
de

C~. ROUM.
et
Far.
forte,

en

l'a

L'arabe

en gnral,
les
offre,
J~
mmes ides que l'hbreu.
On entend
<~MMc~
par son
analogue

expri-

trmoussement,

de frissonnement.
aux

RI. Racine

RL.

racines

analogue
K~ !T~ ~ Ml; mais plus particuliodorement
affecte
au rayon thr,

L'arabe

rant.

U).

Une

une a~STM~OT
C~~M~,
une ex/?MM~, CJ~nt?,
~~M~MC
un sens res~cAxMo~o~DRns
treint,
L'ar.

proprement

sigmnc

RM.

ou

comp.)

(tonne

lectrique,
sympathique,
une foule: proprement,
un tumulte,
une insurrection.
n~

L'arome,
~'<?~
au gur,
odorant,
le parfum:
~<'MO/M7M~?.
(~

comp.)

Z~ ~07? que ren~1.


co/M~
en se choquant.
dent les mtaux
thr,
p~. ~JS. comp.)
L'espace
le vide. V. la R.
p~.
La ~MO!M~~
~1.
(Rac.
CO~.J
de quelque
manire
talion originelle;
qu'on ta conoive. Dans un sens bas
cL restreint,

la pauvret.

ide de relchcRH. Toute


'l
de molesse.
de dissolution,
ment,
tant au propre
qu'au gur.
Ce qui est <eMM, roy~, ~UM~,
"n.
~M,
tendre,
J~c~,
/~t&/c, 6~'Z~~ 1
~c/t~,

/Wc,

etc.

ses diverses

tant

radicales,
ici universalis

lectif

Q,

quoi
vant

T/~C commotion

la possder.

pas

Le

dans

une
du

chose
centre

la

circonfrence,
plit une tendue,
n'occupait

pas

L'ar.
toutes

m,

a
les

modinca~1, m,
~1,
le signe col-

par
cette sorte

dsigne
ou d'action,

vement

pOMMOM.
.yi.

en hbreu.

du mouvement
signe
considr
dans son mode abs-

trait,
uons

le

inusite

ne parat

propre

M~rM~M~CM.

Racine

au

de moude

moyen

s'lequelconque,
l'un des points
de
ou remparcourt
une

place,

qu'elle

auparavant.
laisse

effacer

ides

presque
dve

intellectuelles,
Cette racine,
loppes
par l'hbreu.
duite
au sens purement
physique

ret

en gnral,
l'action
exprime,
de rparer,
etc.
d ~a~M~, de ~&&y,
Tout ce
Cn ou Q~. (R. ~/M.~
matriel,

qui se porle vers le haut,


<&X~/< yMon~,
~c/iq/c,
pullule,

suit

gression

et d'ascension.

Q11.

L'action

de
latant,
de~'r~a~cr
ce

soit;

un

l'ctat

mouvement

de ~p~en

s'lve,

se

s'lance,
de ~fo*
se di-

l'action
remplir
l'espace;
en parlant
de quoi que
d'fs

la partie
suprieure
le ~M~Awc.
~M<;

en

~i''f'<'<

d'une

chose,

le

RN.
Toute

de
espce
une commotion

RN.

Tt.
son

3~1.

qui suit
un
Un chant,
des
murmure

cri,

une

de
bruit,
de l'air.
le

clameur

de l'eau,
de la
vents,
le tintement
des mtaux,
etc.
offre exactement
le mme

namme;
L'ar.
sens.

C'est

nMow/~
proprement,
etc.
un son que!couque,~C7K~r,

rendre

D).

RS.

ide

de

de rduction

brisure,

racine

en parties
!7Mcomme
la ro7~MA,

y!.

R6.

Nous

ment

principe,

avons

la circonfrence,
en lumire,
tour,

vu

gnrant
matriel,
l'emblm
tre,
gne
~)

partant
de la R.
de plus en p~'is vers
devenir
je

opaque,
de la plus
et yyi.

dans

ce qui est
et mauvais.
Ceci
grande

n'a conserv
aucune
<
ides intellectuelles
dveloppes
hbreu.
La seule ide physique
L'ar.

cette

R. paraisse

dime

arabe,

exprimer
est celle de

par

l'inertie.
se rap-

) 9~ )) etc.
en

des

que
l'idans

R.

au soin

hbreu,

et des pturages.
d'tre
perverti,

ce quiconcerne
les soins
les -SOMCM, les
peines
enles o~e&'o/M,
qu'ils
la socit
humaine
en g-

chagrins,
traiuent

et dle sens

celle des pasteurs


nral,
lier M~<M/~M~ KMcA~de
un roi. Celui qui partage
soins,

MM voisin,

en particutroupeau,
les mmes

KM/cA<MM,

KM

camarade.
Tout
<~o/'</7'c,
t~l.
infraction.
ifwf, toute

toute

rup-

yi,
terres-

'yi.
t/M~M/M~ro~r~~
l'tat de
un bien: tout ce qui regarde
de r<M' la socit
de chef,
pasteur,

est di.

des pasteurs.

attention.

~jR. M~Tout

le

*ty~. Tout
/~7~~M/

la racine

tout

le

L'tat
~OMy~.
l'action
de suivre
MM~ FMa~oM6tKj!/
un mouvement
<&~M&v~
~SM.c,
~or</OM~.

en feu, en eau, eu
selon les racines
air, en fluide thr,
Kl t !T%*)*1, ni, ~1 or, voici ce mme
mouvement

et

d~orJ/'c.

portent,
des troupeaux

le mouve-

du centre
agissant
se modiSer
tour

f~M~ en poudre
le mal physique
la misre,
la yMa/c,
moral
la ~cr/
y~Mr/w,
vice,

drives
comme

les quatre
arabes,
.y,
et
o ses diverses
accepj&
.0
~?
tions se sont partages.
On entend,
en gnral,
la terre,
par j~
fouiller
cr~M~r
par j~
a~ro~r~ asperger;
en couches,
par .c stratifier,
range,
et
&rM~r, c<M~r.
par .c t,

a a 3

tout ce qui i
et
wcAw
qui se courbe
se rapproche
pour
se co~M)MC~
et
tout ce qui devient/~g7'/e,
aigre
tout ce qui se &y'Mc et se M~
cassanl;

Les

se reconnat

primitive
racines

dans

de

cassure,

en gouttes,
ce qui est soumis,

pulpables,
se; tout
dompi.
Cette

Toute

RUB.

;3~
ce

co/

La

/a</M';

d'f~<* o//a~!<?'.
<I-

l'tat

RUD.

994
(R
d'

comp.)

La

l'tat

peur;

~'o/~

~1.
~e~Mt

L'horreur,
co/i~?~
d'f
d'horreur,
r~i~/<

t'tat

le

Le mouvement
comp.)
universalis
/~<OKK~rc,
de rompre,

L'action

yyi.

de fra-

de fr~R. coyM~J L'action


~1.
de trembler,
de frissonner.
mir,
Toute

~1~.
tion,

de rparation,
C'est
rdemption.
ment

mdia-

de
de.gunson,
l'ide d'un mouve-

rgnrateur.

L'ar.

mais
dical,
sensiblement
c'est

de

espce

l'action

au mme sens ratient


ses dveloppemens
sont
altrs.
Comme
verbe;
de se restaurer,
de manest aussi

~r~oM~a~~MCM~.
racine onomatope,
de l'oiseau
qui bat

quipeint
des aies.

Un

un

.MM<c,

mdecin,

une

]e bruit

yL
une

RTZ.
sorte

de

racine

mouvement

outre

M~-

caractrise
de vibra-

et unissant,
recommenant
en se
tiforme,
qui se propage
tion,

mouvement

tranant
Tout

M~

se
mor ceau.

tout

secousses;

par

une

partage;

ce

ce qui i

rupture,

strailsignifie proprement
L'ar.
~er,
ranger
par tits. ou par couches;
et Fon entend
co~cc~~r,
par
~9;,
briser
en gros morceaux.
De l'ide de morceau
partag,
nat

celle

d'alliance

celle

de

mouvement

et d'~MtMs;

de

intermittent,
de coHCKrrcHce~de
l, l'ac-

nat

l'ide

tion

de s'allier,

et celle

de eoHcoMrr.

RK. Toute
ide de tnuit,
de
p~.
de nchissement.
rarit,
d'expansion,
L'ar. A
ofH'e le mme
sens que
l'hbreu."
Toutcequi~'o<~M~<
pi.
tant au physique
~e,y~A~,
qu'au
moral
dans un sens figur,
le temps.

la

remde;

dc~M~/w.
Le signe du mouvement
proMl.
la R.
pre, runi par contraction
PtW,
forme
une onomatope
qui s'applimouvement
que tout
rapide,
qui

Cette

un

V.~1.

l'action

<&($MMA, r<C~
disloque,
~M~
etc. Voyez la R.
My.

c'est

et pnible.
yi et yyi.

un

en fzirzer~x.
casser, d'!gw
c<M~r,
d"
~rM'~M?.

RPH.

sant

quise meut
se rompt,

~/<ec~ de venin.
D~.
dsordonn,
la /OMJ~.

RASH.

W1.

rcpdivi-

!).

RR.

Elle

paran

Racine

inusite

en hbreu.
en

inconnue

galement

arabe.

W).
propre,

Le signe
runicetm

relatif,

constitue

du mouvement

RSH.

du

une

mouvement

racine

que

style
hiroglyphique
un point
au milieu

symbottse
d'un cercle

le 'entre
le principe

dployant

!a<'trconfrence

~j~l.

fZbM/<6'~e

le

par
c'est

principtaut.
<~M~<,

bon

RTH.

D1

MMz~M

ou mauvais;

SHOUA.

M~.
un

trs-ardent,

ce qu'il y a de meilleur
~/trs-amer;
en tout
ce qui est primitif,
initiai
le
la cime,
la sommit,
l'origine,
la
de toutes choses;
point culminant

a~S

des consonnes
et D Employcomme
relation
il constitue
une
prpositive,
sorte

d'article

tte de l'homme

et se place
pronominal,
la tte des noms et des verbes,
pour
leur
la double
communiquer
puissance
du mouvement
qu'il possde

le c~~d'un

et de la conjonction.

et de quoi que ce soit;


un capitaine,
peuple,
un roi. V. ~t1 et ~1.
au
tient
videmment

un prince,
L'arabe
sens

radical

compos
tion

j~
~Kl.

que

derne,

SHA.

relatif

runi

Tout

mouvement

arrt,

offre

le mme

sens.

l'action

de retarder.

ce qui
tout

c/M'~a~,
ce

qui

subite,

C'est
coa-

le
glace
une ~ooM-

SH.

en
appartient,
l touche

Ce caractre
de

consonne,
et peint

les
onomatope
durables
les sons

d'une

manire

mouvemens

lgers,
Comme

symbolique,
de l'arc d'o

partie
en sifflant

et

doux.

une

le signe
C'est, en hcoreu,
de la dure tpjattve
et du mouvetncut
11 drive
du son
s'y attache
eu)
pnss !'tMt de consonne
son
jt:; en joignant
prononc
qui

les

sigmilca~ons

respectives

voet
ex-

racine

que

caractrise
entre

circonfrence.

le style hipar l'arc de

La

deux

du cercle

portion
la racine

t~
reprsente
par
tre considre
en mouvement
de

l, les
etdecalme

ides
qu'elle

rer.

n~.
i 'action

d~Lu

des troupeaux

~M
de faire

tourbillon,
</y!o~,

in-

l'abreu-

un

eM~;

/MWM/

M~
j ~ae<M~
/aM<yM/ro/b~/<?,1'tat d'tre
M~
<~<T/,
:M<
etc.
j'oM~c,

M~

ce qui est ~M~


i /~t~f~, ~t~tM/f/;
Loui. ce
qt!t esi /<
1.~M/M.t:,
/<~M~~t~,
/OM~OK.
y.:a/
/M
/MAM/<<
K~.

Tout

de

dveloppe.

L~ signifie
proprement
Comme
R. onomatope,
l'appel

peut
ou en

opposes

L'ar.
CJique
voir.

il reprsente
la
la flche s'!ance

Le signe du mouvement
celui de la puissance,

Le
rayons.
caractre
0 est dsign
par l'arc priv
de son rayon,
ou de sa flche,
et
ferm de sa corde. Le caractre
) l'est
la
par le rayon ou la flche dessinant

repos;
tumulte

chuintante;

p~siou.

KW.

constitue

arroser.

a?7~
une terreur

qualit

image

accep-1
mo-

l'idime

Dans

est 3oo.

arithmtique

le

retenu.

<~
proprement
Ml. Tout

sang
Mt/

la mme

offre

nombre

roglyphique
cercle
inscrit

enchain,
L'ar.

gule,

et

l'hbreu

signifie

j~
RTH.

W.

de

Son

taG
<3!<

L'action
co~~?.~
V. la R. 3K.

(Rac.
de l'eau.

~MMcr
7~

de

L'action

fR
como.J
de <M~Kf~r.

terroger,

j~. SHG.

8HAB.

3K~.

d'M-

V. la R. *?~.

L'action
~jRac. co7H~
de mettre
en dsordre.

CK~
troubler,

(Rac.

'?K~
C/MC.

L'tat

comp.)

de

Secondement,
Tout tat
g?!c~M~
une
tion;
L'ar.
tout

tant
~f.~<~r,
V. la R.
qu au gur.
tt~.
Tout ce qui
*~m~.
~oc.
eo~?.j)
tend vers la coFMM<o/M'c,
la ~0/K.M~~
co~)

C~
au propre

tout

~STH~~Ma~MK;
un

dans

<~
~~r.

toute

7~M/

sens

&

restreint,

V.taR.

SHB.

Cette
suivant

pressions

racine
le

a deux

du

signe
la dure

mouvement

compose
relatif
et de

joint cequi s'y rapporte,


lui de l'activit
.elle renintrieure,
&rme
toute
ide de retour
vers un
point,
comme
runi

de

si on la regarde
dpart;
forme
par le mme
signe
la R. ~~, image de la paterelle

la prise
dsigne
une peuplade~
sa captivit,
hors de sa patrie
portation
nit,

de

toute

L'ide

<a6/M~/M~M<,
primitif,
parti
tion.

a un

soient

pas les mmes.


de r~feTHr, de M<OM7'~*)~. L'action
ner son premier
de ~ic/e~rc ce
tat
avait dj fait. Par mtaphore,
qu'on
de vieillir:

le retour;

un

tout

SHG.

est

sur

de l,

L signe du mouvement
au S. organique,indique

runi
relatif,
un
mouvement

de

d'intelligence,
le mme
tant
traction

un

l'organe
mouvement

la R. j~,

veloppement
toute espce

une

l'on

tait

/~0/7MC-

appepar con*
du d-

d'accroissement.

Del,
Un

a~MMf

e~o~

<M~g~,
au ngur,

en volume,

d'o

dnu

symbole
caractrise
organique,

de

espce de rretour
un tat

joint

signe,

de toute

MMC re~~O~,

ce qi

vieillard.

t/7~X?f~
r<*Mr, une dgnration
crotre
et d'augmenter

lieu

tat

premier

t comprim;
dveloppe
etc. Le sens primitif
de la
&. hbraque
se reconnat
dans la R.
ne
arabe, quoique
ses dvetoppemens

sa trans-~

premirement,
3~.

se

s'accrot,

rapport de comon l'envisage<

sous
position
lequel
Si on la considre
comme
du

ex<

s'agrandit,
revient
son

aprs avoir
ses forces,

l'action
3'

J<~o~o-

caractrise,
en gnral,
tend
du centre
la cir-

ce qui

dploie,

d'<%L

capture.

t~~

confrence,

d'e'

de c<(~
de sa patrie
une

L'ar.&
sens
tope

un

penMMe

l'action
en

de

nombre,

en dure.
conserve

radical.
Faction

C'est

peu
comme

de fendre,

de chose

du

R. onomaune

chose

SOT7PH.

SHD

une cid'y faire une inscision,


de rayer,
de .H~OMM~ etc.
catrice
dure,

T~.

SHDt

de l'abondance

Recompose
runi
relatif,

contraction

divisionnaire,
la R. *~K, image

manation,

caractrise

ductrice
boles

celui
on par
de toute

la Nature

en

dont
gnral,
sont une
particuliers

pro-

les symmamelle

et un

De l, le nom de <T~,
champ.
donn
DIEU,
comme
au principe
de tous les biens;
la jf~opK~M~.
L'ar.

caractrise

<

ce qui
tant en

tout

avec nergie,
agit avec force,
bien qu'en mal
tout ce qui renverse
les obstacles
qui lui sont
opposs
tout
ce qui se montre
fort et puis-

snt
tuelles,
dance

L'effusion

des

la Nature

le signe

et

facults

de la fcondit,

yM~Nc~ un

vir-

de l'abonune

ma.

les biens
Tous
~br~n~, & dcMoyt de

cAoTH~.

physiques,
la Terre. C~n <-A<M<de jubilation.
*TW. (R. Mt/e~M.J L'action de rendre la nature premire,
brute; c'est-dire

de dvaster,
ductions
des arts,

les pro7W<~r
du travail
et de

l'industrie.
T~.

espce

ou

deprofanation,
biens de la nature.
H~y.
R.

SHEH.

Racine

qu'on peut
L'ar. L~ caraetrise

vers un

persvrant

objet: c'est l'action d7appter,


etc.
&M~ de Jf~

W.

de ~OM-

de <~M/~oM
de pillage

des

SHOU.

Rac. analoguelaR.

qui se conoit
principalement
sous ses rapports
d'quilibre,
d'ga'
de conlit, de parit, de similitude,
de proportion,
de mesure
venance,
mais

entre

les choses.

L'th.

~t~* (shouy)
signifie proun homme.
L'ar. L<~ carac-

prement
trise l'tat dtre

frapp d'admiration.
L'tat d'~e
en ~M~M~e dans
!T~.
toutes ses parties,
comme l'est toute
de cercle;

portion

l'tat d'tre ~a~~


convenable,
~/M~,
apt
chose; etc.

conforme
quelque
!TW.
clin,

(~Rac.co~?.~
ce qui penche

Ce qui est invers un objet

quelconque.
Ht~.
vre quelque
de se plier,
R.M~.

L'action
de suicomp.)
chose dans ses contours,
de faire

de ~fKC.

L'action
de placomp.)
l'un sur l'autre,
cer, de dM~o~*
par
comme un o~7!OM, ?<Mail.
couches,
~R

yt~.
~jR.
coM~J Une
l'action
une vocifration;
analogue
voir.

la

toute tendance,

V. la

L'action
d'<?M~
comp.)
*T1~. (R.
terrer tout--fait,
de couvrir entired'~t~H'
ment,
01~

Toute

mouvement

du S.

Cette

du mouvement

tout

tay

haute

vo:x

M'
presser

~ac.

c/d'~~
d appeler

V. la R. )~.

fortement,

co~

L'actiou
de ~M~~M~

de

~8

SOUCQ.

p~

SH~H.
loi; dans
de nager;

pW. ~JR.COM~Toutt~M~CFMOMreux;
tout penchant.
L'action
1~.
~JR<M*. con~
se diriger
des lois fixes,
d'aprs

de

de
en quilibre,
en harmonie,
moduler
sa voix, de chantei,
etc La
dans le sens trs'tendu
~MM~M,
que les anciens
V. la R. 1~.
\M~.
&o~e

donnaient

(R.

comp.)
en
humeur,

un

d'tre

en

d'<Mr!t~.
(~R. co~Mp.~ L'action
seoir quelque
chose. V. la R. fW'

(R.

y~s
sec et aride.

semble

indiquer

un

lieu

SHA. Touteespced'eSbrtcorporel pour suivre une direction


queltout effort de l'me pour acconque
devoir,

L'ar. -*s tient

pour

videmment

de l'eau.

conception,

t/M~Xo~OM.

Toute
de

d'inclinaison,
blable.
Voyez
Jc~

ide

d'inflexion,
mouvement
sem-

t~
caractrise

tout

se

ce

qui
se

du

dtend,
s'loigne
tire au long, se trouve

centre,
hors de sa de-

etc.

en hbreu.

n~.

un
complir
une vertu.

C0<7~

SHT.

meure,

L'arabe

Faction

ce mot.

~a~TMOFMe avec

inusite

Une

(R. comp)
un essor.
lan,

L'ar.

SHZ. Racine

de suivre

On'

soi-mme.

tw.

restreint,
le cours

!T~

13'

L'tat

sens

V.!TW.

de

rester

un

acqurir
au sens

de l'hbreu,
mais en le ddu ct purement
matveloppant
riel ensorte
que l'effort indiqu par
la R. n~, tant tourn vers l'gosme,

SHI.

Racine

la R,
analogue
t~ dont elle manifeste
la puissance.
C'est dans son sens propre,
une justice rendue,
etc.
mrite,

un honneur

au

accord

M~cAo~e quel~5 caractrise


en gnral,
conque,
quoi que ce soit;
une existence
relle,
vidente;
tout
L'ar.

ce qui tombe

sous

les sens.

primitif

l'avaque la tenacit.,
de tirer soi, d'accapaetc. Comme racine onomatope,

ne caractrise
rice, le dsir
rer,

que fait un fluide


en tombant
du haut en

le bruit

peint
quelconque
bas, et signine

proprement-~M-~r.
}TTn~< L'action de s'Nwc~Mc~ de ~M~de se plier une
pre M~ ~ncAcK~

:1W.
relatif,

Le signe du mouvement
celui de l'existence
as-

SH~H.
runi
ou

simile,

*t~, image
titue une.racine
toutes

les

ides

d'o
de

mme,

hsitation,

~S

dveloppe
d'un

doute

cons-

se dveloppent
retour
en soi-

d'enveloppement,
de conscience.
extrieur,
L'ar.

la R.

par contraction
de toute restriction,

de

l'ide

repos
d'une

consciencieux.

~SHCH.
Comme

R. onomatope

JL~ signifie
proprement
~M~Mer avec un guillon.
Dans
un sens propre
et rest~.
c'est

treint,

c'est

figur

MM o~MOM

eM~&OM~WO/OTM~,
un ~OMMe~~A~~MC,
tant

senient,
Voyez

dans

un recueillement,
une

un

sens

une me-

le

c'est la ligne
phique,
le trait
jet un autre,
c'est
ce qu'expriment
prpositives
Tout
7\
reste

dans

sa

d'ordres

hbraque,
&~dL&,

/o~c

style hiroglytrace d'un obqui les unit;


les. relations

ses lois; qui


tout
ce
droite;

l'action

logue

.tiw,
du respect
moigner
cine s'est confondue

la Rj

par

dveloppes
dans
except

le compos
et dans l'ana-

morale,

entire

sphre

quelconque,
c'est
cupe

d'un

total

l'espace

tre

qu'il ocles rela-

ce qu'expriment
adverbiales
l,
l-mme,

Q~ J~e nom de tout tre, le signe


ce qui le
connaissable,
qui le rend
constitue
un lieu,
tel
un temps,
les e~M<c, DIEU tui-mmc
l'univers,

ngur.

suit

ligne

le style hiroglyi'tendue
circoniren-

qu'au

dans le
qui est ~rcM~M~Mp, heureux,
~OM ordre,
dans
la voie du ~/M/.
L'ar.
n'a point
conserv
les
JL
ides

la

cielle,

la

de saluer,
de tmais cette raavec

l'intensitive

suivante.

l'clat,
la vertu;

gloire,

c~
leve

l-

y.

et brille

qui

ce qui

Dans

c'est

phique,

dedans

de,

SHM.

tions

au propre

Dans

Q~.

spculation,
un ensevelis-

'3*
SHL.

x~

~.SHN.

dans

~M/~gM~

<yMa&&.
L'ar..<Lj~

la

splendeur,
tout ce qui
tout

l'espace;
est ~M&~M,

la
~cce

~e~Mtr-

n'a

conserv
les
point
mmes
ides intellectuelles
dvelopla H. hbraque,
pes par
except
dans quelques
et dans l'acomposs
nalogue
ordinaires

.t-w.

Ses acceptions
se confondent

de la R. intens.

les plus
avec celle

suivante.

OCW.
M~?M.~ Tout ce qui
se livre
sort de sa sphre,
o~Mc~'
Le desir esorentre en di~M~neg
/a~donn de se faire remarquer,

de sa ligne,
outre quelque
tout
que ce soit, tombe dans terreur;
ce qui est ~rat~o~,
~Ma~M~

60~&Z&OM tout ce qui ~OM&


dsole la.
ce~c les esprits,
ravage,
Terre.
L'ar..t-<~ offre en gnral le mme

ce
MMe?M~~ tout
droit et la justice.

sens que
restreint,

~?~.

(R.

M&KM.~

Tout

ce

qui
chose

sort

L'ar.
sens,
l'tat

qui

mconnat

le

le mme
JL& ou JLL& offre
en gnral.
C'est,
au propre,

d'tre
estropi,
etc.
perclus,
T. r.

tortue

manchot,
t

l'hbreu.

Dans un sens trs~

le verbe signifie

flairer.

SHN. Toute& les ides de mu-.


'C7'.
de passage
d'un
d'itration,
tation,
tout ce qui porte la
tat l'autre;
r

t~o

Y~. S!ITZ.

SHN.

diversit a variation, au changem~at.


L'at
ne s'accordeavec ta Rac.
h~bnuque que dans quelques comComme
poses et dans l'anatogue
verbe, ndique l'action de ~M~
<~&ro~er~ ~~oMic<fM&yM~.
nombre <~M.c.
Tout ce qui
Le
comme
dents, au
eo!~?eet <MpMe
an gur. Tout
propre;
ce qui ~<tyM, cAo~e;
tout ce qui
une j~
jM~~Mne, /My&~B les temps;
et &t A~M~

<'t)&<<M~ cyc~ue,

une MM~~bft

<oZg%yM', et dans
MFMCMM~.
tremt,

~Cy.SHUH.
-servation,
tation.

un

sens

6M-

trs-res-

les ides de con-

Toutes

de restauration,

de cimen-

~W

~L CCMjp.~La

MM~~T-

Tout ce qui sert


W~. ~jR. <~M~
de
l'action
de s'appuyer,
d'<~M<~
~y~r.
M/eM~.J Tout ce qui
coM.KTveaveesoto.
~~c/<bMK<,e~oM,
(Rac.
~OM~~ C7M\MtMM.Se<
~\P.
ou bien, une OBpe~
ment d'horreur;
y~

(Bac.

suivant
!e sens sous
Mne/~o~
la R. *VM~
lequel on considre
ture,

SHPH.

ToMt objet
apparent,
~y
tout
minent,
distingu,
prominent:
les ~nM~
ce qui dborde,
comme
s'lve, comme MM~eo/Me; parat audessus,
L'ar.
ce qui

comme

la c~Me, etc.
en gnral
dsigne

~K
devient

limpide,

tout

clair,

dia-

phane.
)~.

Dans

un

sens

de la

propre,
dans un sens

fi<?AaM.c~ du ciment;
gur, tout ce qui c<MMo~M~ ~itMM~
sert de ~aM~c-d~,
conserve, a~ctionne.
le sens
n'a point conserv
<~
dans quelque
comradical,
except
L~
On
poss et dans son analogue
entend
par <
rpandre
rayonner,
Selon cette accepc et l, disperser.
la R. onomation, ~5 se rattache
tope suivante.
L'ar.

Racine onomatope
qui peint
)~.
le cri d'une personne
qui apple avec
&trce: Voyez ~1~.
t~
&o~.

("ii. cM~

<M~ acc~oMa-

Racine
exprionomatope,
M~.
mant le bruit que l'on fait en foulant
avec les pieds.
.VCy.

SHTZ.

V.
Tout

but~ la perfection,
la fin.
L'ar.
ce qui sert
le poisser

t'M~'
ce qui

conduit

au

l'achvement,

eh gnral
tout
dsigne
de moyen
pour
prendre
MM AoMMpo~ MM~S~, etc.

SHCQ. Toute ide dtendante,


p*
d'ainnitesesaisir
tout
de penchant
ce qui se cherche,
se joint,
tout ce
qui agit par sympathie~
s'enveloppe,
r
s'absorbe.
s'embrasse,
et
Tout
~R. a~-M~)
pp~.

ce

~!HR.
qui~crt~M~,
de
l'action

SHR.

'a~nerciproquement

~&~r,
de/~an~~rleau,
de ~M?Kcn V. pl~.
L'ar.
n'a point
conserv
le sens
X<K
de t'hbreu.
jadicat
C'est une racine
qui dans

onomatope,

l'idiome

<~p~a~r.

Mgni6eproprement/<m<~e,

*1~.

~HR.

arabe

sieurs

R. comporte
plusuivant
la ma-

c'est

Si
compose.
mouvement
relatif

Cette

significations,
nire dont on la conoit
le signe du
s'unit simplement

propre,
de la ligne
lange abstrait
la ligne droite,
une ide

ce mme

se relchait
signe

du

si

si

mouvement

rela-

contraction

aux expressions

diverses

~R,

alors

il
de

cette

et dveloppe
les ides
racine,
de force, de vigueur,
de domination,
de puissance,
de riqui rsultent
ment

principe
la racine

si enfin, on voit dans


la R. !)~, symbole
de

toute

proportion
jointe
harmonique,
au signe du mouvement
on
propre,
de tout ce
y dcouvre
l'expression
des lois consqui se dirige d'aprs
tantes et justes
De l, premirement
Tout coqut/a~~

qui est 6?o~MM~M/% ~MM~MM<,comme


MM ro~ MM /)r<MC~ tout ce qui est
comme MMrK'a/, MMeM~ToK/a&Z~
Me/M<; etc.
Troisimement
ou 'W

qui rsout,
qui met, qui produit;
comme /cMo?M&~ MM~co~M~M~etc

astreint

des rgles, comme un chant musical,


une mlodie,
une Zo<, MM~O~TKC, un
~~M~
Jc~OMP~/?c~MCH<; etc.

trait

autre langue
qu'aucune
puisse
offrir
celui d'un gouvernement
libral,
facile, indulgent,
producteur
au dedans,
redourobuste,
puissant,
dominateur

table,
tend

au

dehors,

qui
d'a-

son empire en le dirigeant


THoprs des lois justes, 'lammeases,
detes sur les lois immuables
de l'ordre et de harmonie
L'ar.
avec

poss,

ne

l'hbreu

except
Cette

quioMfw,

ce qui est
conbrme

Tout

Le gnie hbraque
ce~
confondant
trois expressions
en une, en tire lee
et le plus abssens le plus compliqu

une

Fon considre

tif, se runissant
par
!a racine
lmentaire
participe

de solution,
comme
si

de libration
ferm
s'ouvrait,

d'ouverture;
un cercle
chame

circulaire

Tout ce
t~J
qui est .soAMc, j~Mace, et ~M~/a~
MM mur, CR~ CM~MM~, M/tC
comme
ce qui est~bi~,
cAa~;
tout
M~OMMM <&M~aM; tout ce
r~Ma:, comme
~R

mesur,
coordonn, juste,
l'harmonie
universelle,

mou celuidu
il rsulte
de ce m-

qui
vement

Secondement
ou

<3<

~niverseMe.
s'accorde

pour

le sens

dans quelques-uns
et de ses analogues
R. qui,
dans
tre devenue

BuHemeat
radical,
de se~om-

yw~t
Fidime
arabe,

intensitive,
y a
des ides tout--fait
dvelopp
opposes, comme nous avoua ~u cela arparat

r.

t3t
river

snsn.
souvent

vocabulaire.

dans
Ainsi

et de la justice,
verbe intensitif
tris

lieu

ce

de

de l'ordre

du sens

mchant,
injuste,
perfide,
l'harmonie
et au bonheur

en gouttes
de ce fluide,
sa dispersion.
L'autre

SHSH.

de proet d'harmonie.

Toutes

les ides

de mesure

portion,
~t~.
est dans

Le nombre

~M?. Tout

des relations

comme

la couleur

harmonieuses,
et par
&&McAe;
lin, la vieil-

le
fa~<~n~
tout ce qui jouit
du bonheur.
V.
suite,
~M~e

L'ar.

du

calme

les ides

drange,

SHTH.

Cette
du

signes

et rciproque,
s'inclinent
lequel

racine,
mouvement

les fesses.

L'action

et les choses
vers

ce lieu

Le fond,

mmes

y
en

<

vers
les

qui

s'in-

de l,

~~bMd~Mc/~
le lieu
ngur;

de profondeur;
espce
de &OMMM.
n'a retenu

toute

de fonder,

M/oMJ,
de

de poser,

etc.

TH.

r\

tant
o se
toute
espce

partie

Ce caractre

de
qualit
chuintante.Les

consonne,
anciens

le copsacrant
donnaient

le

comme

en
appartient,
la touche

en
gyptiens,
Thath
dont ils lui
nom,

le symbole
comme
Employ

le

regardaient
de l'me
univer-

grammail est
tical dans la Langue
hbraque,
de la sympathie
et de la rcicelui
du
l'abondance
procit
joignant
la force de rsistance
caractre
t,
du caractre
et de protection
1Q, l'ide de perfection
il est l'emblme.

signe

et de ncessit,
Quoiqu'il

dont

ne tienne

un
point
articles

les
parmi
rang
particulier
il parat
nanmoins
trop
souvent
la tte des mots, pour qu'on
ne doive pas souponner
qu'il tait
en cette qualit
dans. l'un
employ
o sans doute
des dialectes
gyptiens,
de la
la relation
il reprsentait
ftK
mme manire
S reque le caractre
prsentait

qu'une

de mettre

d'asseoir,

disposer,

selle.

comporelatif

le lieu
indique
irrsistiblement

au propre
qu'au
runit
l'onde; l'ondeelle-mme;

L'ar.

en-

verbe
j&yX dsigne
ce qui trouble,
tout
mle,
etc.

gnral

choses,
clinent

et

Le

domine.

et

le sige,

des choses,

ce qui

j&~ dveloppe
tirement
la R. hbraque,
opposes
cause de la forme intensitive
qui

se des

<~w
l'analogue
ou
en gnral,
le fond

particulirement,
fT)~.

sa distillation,
du sens
partie

dans

primitifsetrouve
qui dsigne,
le fondement

public.

W.

ce qui concerne
la sparation
de l'eau,
dans

radical,

le mouvement

le
exprims
par
a caracl"~
ou
de tout ce qui est d-

l'action

sordonn,
contraire

le cours
au

TH.

Son

la relation
nombre

Hg,

arithmtique

ou

~3-

est 4oo*

~T~.

cours

de dtermina-

ide

Toute

THA.

de dfinition.
de dsignation,
<~erce qui
n~!M. Tout
circonscrit.
C'est, dans
~n~, <~&Hif,

tion,

un

sens

la chambre

restreint,

o est le lit nuptial.


un
L'ar.
exprime
~!t<{rt. (R.

comp.)

QKM

COF~J

(R.

THB.

Une description,
un d!M~M.

Toute

sympathique
une sphre;

espce
affinit;

par
le vaisseau

le Monde,
la Terre
L'ar. <~J est une
got

avec

chose

lequel
donc!

l'action

prime

de

de runion
un

globe;
de l'Univers,

etc.

StM-

une

on

repousse
Le verbe <

L'ar.

se

d'un

repentir

TIIG.

de suivre

de
un

re-

mou-

s'a-

Racine

inusite

en

h-

breu.
L'arabe
mutation,

en hbreu.
le syriaque
le sein.

que

indiquent
galement
ou
L'ar. tjj
signifie
mouiller.
arroser,

H~.

THEH

~MFM~c<!c~

R. analogue

mais

la R. ~n;
plus morale,
la raison
in-

dont l'expression
caractrise
davantage
et sympathique
fluente

et par le verbe
se liqufie.

des

choses.

~J~y, une

chose

z'a~~M~
(Bac.
comp.)
/'eCM<eHce universelle.
V. la R tn.

TTIOU.

1'n.

et *tn,

j~

semMe
action

aux R~
Racine
analogue
mais d'un effet plus phy-

sique.
de

bole,

indiquer
passagre

une
le

ide

ca!ac/~e

emblmatique
une t~MC/~KM,

de ~?M,

sens

tendue
nire

corde
lettre.

restreint,
de temps

simple.

de

sym-

hiroglyphique,
un /~af~
M/M~M~

etc.
ment,
L'ar. ~caractrise
ple, non compose,
qu'une
d'une
seule

qui

c~in

un

une

ainsi

chaldaque

telle

~f\

inusite

Rac.

Toute

<~J~signi6e
proprement
de ses garemens.
revenir

mender,

Le

DTH.

ex-

de tourner,

<WMr sur ses pas,


vement
circulaire.

*7~.

rac.

pch.
L'action

par

de quelque
On entend
chose.
une FM~/DC~K~ thiare.
JJ,

L'ar.
Lbysigni6e proprement
~<~<rer, se perdre
dans le vide. On entend
~l~Y, Mw c~o~c
MHM~/
par le compos

onomatope
du de
le mouvement

caractrise

qui

mu-

V. la R.

H~.
~.CO~M~
une information,

~1~.

mutuel.

L~M desir

un figuier.

~T~~MC

desir

close

Un jumeau.
Une occasion,
rciune <TM~~

~R.CO~J
?Mt.
une OCC~~rC/M*

t33

THOU.

THA.

MU

un

&f~e,
une

un monuchose

sim-

non

complexe,
un brin,
un mot
C'est

aussi,

une

A~M~j

envisage

d'une

dans
une
ma~

TWt THOOH.
;*pQt

~n.THL.

dei~de~~Mf~
de<T~etc.

THH. Cette
racine
caract~~.
rise !e point sympathique
par o les
<?M- choses sont tonnes,
~c milieu,
quant leurs
le ~oint de ruou aggrges
les unes aux
parties,

L*actt<M

g7)~r,'de~e~r<c&~M~

"mi. ~JR. co~


tre ~tM? des choses,
nion. V. la R. Itn.
Un !7tOMP~/M6~
*M1. !R CO~/S'
un <0ar,
O~M'M&Mn' j~TM~M~;
une srie, la ordre. V. la R.

ide gnrale de vibration


et de rafttoM. Ba~s un sens
c'est r&ct~on de trancher
testreint,
avec le glaive.
'Ot
THZ.

*?~.

Toute

le point de contact
autres;
par o
elles se touchent;
central
le point
vers lequel eHes gravitent.
De l,
ou
M~~M.~) Toute
~f!.
/JR.
"{1
ide de &M M~nM~MM~,
d'<MCd~CM~;
~o~
d'une qu'estion;

i~Scao! d'une

ebose, 1
iXa<~t~Mt~avec1a-

!e saisit;
avec
~t~MM~e
on s'en sert
tout ce qui
laquelle
tout ce qui ~?tend au mme point;
on

quelle

etc. V.

MMCc~NM~;
ni*\

TH.

breu.

L'arabe

en h-

inusite

Racine
semble

indiquer
la faiblesse

qui tient
En ajoutant
Finnexion
organes.
cette racine caractrise
turale,
motion

-y,

faction

une
des
gutdans

de ~'<MMoy~.

L'ar.
dical

de

l'hbreu,

que

du

le. seu!l dve.

loppement
qui sejrapporte
ropressoit physique,
soit morale,
sion,
comme
celle d'un homme
oppress
par Frvresse, on par en accs de folie. Le verbe iotensttM
~J~ou
~J~

Cet tat de sou(~R. comp.)


et de ~&M~
exprim
signifie
<M<tes
relations
'sous,
~MMM~
par
couvrir
tout ce 'q~i
dessous,
~ar-c~M~otM
Ttll.
~[~

n'a conserv

~J

*pn.
sens ra-

encore

cuM? pieds,
~OM~r
de vagues,
Mt<at<&

est~M/~MM~.V.nn.
THL. Toute
'01~.

SUT.

breu.

L'arabe

d'enfance,

racine

inusite

en h-

un tat
1?~ exprime
de faiblesse et d'imbcHit.

d'amas,

L'ar.
Racime

a~atogae

la R.

nr!.
g~r).
~n.
R.wn.

Un &

v.'ia

J~

tient

ce qu'on
au

sens

place
radical

l'ua
de

de ses dvepar la plupart


en grand
nombre.
Dans

loppemens
un sens restreint,
cependant

co~

tout

amoncelle,
sur l'autre.

l'hbreu,
THI.

ide d'entassement,
de cumulation;
tout ce qu*on

~a R. arabe

soulever;
~rcy ~o~ ia

par J~,
en le creusant.

signie
et l'on entend

terre

d'un puits

~n.

THL.

7M MOMt~~Mj
ceau, un tas; une chose suspendue,
un trophe
MM ~N'oMOM,
comme
~n

et ~T~

<~<!y7M~,

CtC.

Mn.THPH.
le ~MAMMM/ des

mtaux,
nores.

L'actto~de
tM ~t~eM~
~MV~M~.

tout

coffhs

s<b

<&~wtcr; MB~~M~pe,
ce qui est ~&

des signes,
tion, se trouve

de
L'action
<~t<~M
~~n. ~a<
c~~re
et de .$ <~M~ outre
meau~
un ~KO/M/r~, M/t J~~o~t,
MM cro-

collectif

eo<

Q~.

THM.

Cette racine, oue signe


de toute perfecsymbole

<3~

universalis
par le S.
ride de tout
dveloppe

0)
ce qui est universellement
vrai, universel!ement
image accomapprouv,
de l,
plie de l'me Mniverseue:

On jC~c~w~MA~r~,soit
physique

soit

justiee,
L~tr.

&<MNf~,

la vrit, At
toutes les vertus.

morale:

presque
tous
jj~ participe
les dveloppemens
de la R. hbraque.
Dans un sens restreint,
c'est, comme
l'action
d'<acAc<w, d'accMMverbe,

~Z~ de~cy/cc<K)MW~de/&M~
Comme
relation
se reprsente
adverbiale,
~J
en franais par
? bas, au loin.
Toutevertu
ouOOM. ~R. intens.)
devenue
~M erreur,
tre, dgnre,
une M~C~B<'<WM
t<H<?ruine.

respce

des

ct<~o6es,eo

nrat.
D~.

THS.

R. inusite

<~haldaque
dsigne
ment, Mae~VCM~.
L'ar.
M~tJ dsigne

en hbreu.
un

une larun largissement,


soi-mme,
un don.
gesse dans un sens restreint,
L'ar. ~y signine
metproprement,
<r<*c/td~Ma?, porter du nombre un, au
nombre
~K~w~/e
deux
comparer
de
Ou entend
oM~MCK~r.
par.
l'herbe sche, dufoin.
Comme racine
le bruit
des
onomatope,
,~J* peint

Le

~cH~~M~-

une

rsc~,

une

%M~.
THU.

ce qui est &ux, ilusoire,


vain; tout ce qui n'a que
et le, semMant.
l'apparence
~Maf~
;T~]n. L'tat d'tre abus,
</WK~

Tout

des

par

dehors

$pcieox

/A)yMWTMM, &MMd~.
tient la R. hbraque
seu1/ar.
lement du c~t physique,
et indiqua
l'tat

ide de substance
THN. Toute
T~.
de plus
de corport
en
ajoute,
une extension
de
croissante
plus

ge<

de ce qui est nerv,


Comme R.
gueur.
onomat.,
le balbutiement,
l'hsitation
tant; et
!e vomissement.
~H.
yu~.

L'action

THPH.

sans

vi-

peint
en par.

de se irMoc~Mer, de

R. onomat.

exprimant
du tambour.
De l, par anaUH e~aeA<
logie, l'ar.
c~ccA~r;
et par mtaphore,
tout objet dgo voir. Dans Jt'itant et qui rpugne

~~.
le bruit

~H. THOUPH.

3S

dime arabe,

signine

un ~~n&dMr

de 6asque.
Le mot chaldaque
Mn.
l'action
d'anathmatiser,
L'ar.

t'tat

indique

-ab

THCQ

p~.

signifie
d'~~w.
d'tre

c/Wc,

)!/ioM&?<r
le z'M'c.

pable,
par

tV) TMTH.

autre

l'action

a'<~

~~c,

de J~r;

en hb. Le

d~M~e'r.

ab* signine

'~M.

THR.

tion

donne

Toute

ide de dtermina-

l'lment

dans

sens trs-tendu,
la ?MO<
*Tf1. Dans un sens restreint,
espce de ~M<~
d'M/M~o~

donne

ce qui distille.
~IM. L'action
~cr; de tourner

un

toute
de dis-

du

liquide,

tout

de yMod~y,
dechand'une manire
en une
de co/M~~r,
de tral'action

d'entou-

de cMicM<yie etc. V. im.

?~

R. inustite

ce qui

cou-

semble exprimer
le doute
~haldaque
moral, ou bien l'effort physique.
est une R. onomatop.
qui
L'ar.
se reprsente
en franais
par ~'are
Le verbe

tout

'~M.

THSH.

L'ardeur

sympathique
de la nature,
le feu. gnrateur.
Le symbole de la f~~U ou ~f!.
condit animale,
un bouc.
L'ar.

une
proprement
j&y signine
OM~,
cause de la peau de bouc
dont elle est faite; et par mtaphore,
le vent renferm
dans l'outre et qu'on
en fait sortir

en la pressant.

compos j&.y.~emble
sorte de transmutation,
d'un tat un autre.

Le mot

une
exprimer
de passage

<t~CH!tOM.
L'ar.
seulement

jou

r;
j

tient aR. hbraque


e cte le plus res-

et

par
le plus

proprement,

tout

trent

C'est,
physique.
ce qui a du suc,

Fttf

LA

riri.

THTH.

Racine

inusite

en h-

breu.
L'ar.

une fente,
<~y indique
]raie, une soution
de continuit.

PRBMt~BB

PARTtK

une

TABLE
DE

LA

DISSERTATION

INTRODUCTIVE.

.1
et
l'origine de la Parole,
sur l'tud des Langues qui peuvent y conduire.
authenS. H. Langue
hebra~ne
Sur

ticit du Spher

de Moy<e

s!tuJesquece!ivre
P.

CH.

PRINCIPES

$.1. VeritaNe
maire.

but

I!.

OrignedesSIgnesetleardcveceaxde ta langue
toppemeat:

GramP.

3.

et dfinition.
tymologie
Division
de la Grammaire:
.
Parties du discours.

t3.

Alphabet

hbra'iqae.

16.

Alphabet

comparatif.

t~.

DZ9

StC-NES

CONMD~RES

xxv.

HBRAQUE:

S'!

!.

StutedesrvoattontduSdorigine des versions prin.


pher
cipales qui en ont t faites.

COMME

CARACTERE.

P.35.

braque.t.
S. t. Emploi. des signes
tir du franais.
CH.

IV.

De

St6NE

he-

exempte
~o.
LA

PHODmSAttT
aACtBTE.

Digression sur le principe, et les


lmens constitutifa do Signe.
de la Racine et dp
S. I. Formation
$.

aRetatton.

1. Alphabet hbraque
les: son origine.

des points-voyeUcs.
des points-voyeUes:
samantaia.
t..

CH. III.

t8.

53.

jectioB.

CH.V.
ay.

un des
S. . Les caractres
tracs,
et<!)Ttcns du tangage <Priucipo hiddo leur forme prim!*
rogtyphique

Du

NoM.

Nom considre sous sept t'ap*


de
ports
t'etymo!ogie.
S. H. De la quaMt.
S. M. Du genre.
.

Le

S.V.Dunombro.

3t.
T.t,

et derfater-

aa.

DES CABACT&nMCONMD~M~
COMMEStGXES.

tivc.

~y.

$. Ht. De !aPrpos!t!pn

ses voyel-

II. Origiue
.111 Hets
texte

xt.

. in.

C]&t~AP.

doucette

P.

a prouves.

vicis-.

GRAMMAIRE

CH.

PARTIE.

PREMIERE

SB.
63.
69.
~t.

S. V. Du tnou~cmeut.
. V. De la coHittructiott.
$. TH. De la signiCcatioa.

75
8~.
H~.

tt

<38
CIl.

PREM~RE

PM R:E!.T<ON8NMtNAMS.

Vt.

$.
S.n.

Pronoms

S. 1!

Emploi

des aiExes.

92.

DP VERBE.
absolu,

et du Verbe
g6.

particulier.
$.H. Trois espces de verbes parti.
cu!ieK.
des verbes
comi*
S. M. Anatyse
Naux

85.
88.

AjBxes.

Du Verbe

ine~on

BARTtE.
9

Remarques.t.

P.

abtotos.

CH.VH.
$.

LA

DE

fABLE

too.

verbale.

. t. Conjugaison Radicale-compo.
sep a~ ce l'adjonction
initiale ).. y
Remarques.

VI!.

Du

t~.
t6t.

$. V. Conjugaison
Radicale-compose avecradjonction
termmative.

164.

R~marq~es,
$. VY. Des

~9.
irrdgutarit~s

S.I. La forme et !o mouvement.


S. !. Le temps.

11 o.

Ds

. . Conjugaison
radicale.
sur. cette
JRemarqae
coajngaMon..
S. M. CoajugaMcn drive.

t~3.

CoKSTnCCTO!t

RE~ATtONS
C~R&CTKBES

DES
ADVERtAR~UO-

CotTCLUStOM.

Runion

des ~fhes

aux

af178.
t8~.

<3<.

fixes verbaux..
t'
S. 11. Des rotations adverbiales.
Des caractres paragogiquos.
S.

136,

S.

t~3.

t2$.

J~ACNEjS

DES

Gt<yCES:

.
DEsCoMP&jHSOM.

LA.
DES

MAUN

114.
tt9.

S.U.FcrmationdestempsverbaNx..

IV.

Conc!mion.

tgo.

HBRAQUES.
P. t.

P. (~.
Cg.
~5.
6~.

~.CH.K.
~.L.
S. M.

X.A.
3.B.y.
~.G.3.
1.B.

S.N.

a. S. X.

h.H.E.

as.

t.W.OU.

3g.

T. Z.

r!.H..
55.
58.

~T~~<
~"

&t.~

~o.

irrcgtdire.

VERBES

!t<.

les

trois conjugaisons.

CH. X.

AVNMrMSEMEM*
VoCABTJt.AtM it~MCA..

dans

BP

VERBZ.

CH.IX.

t~.

Conjugaison
Racticatc-cominitiale g.
pose avec t'ad)onction
Remarques.

to~.

MoBtttCATtOM

t ~g.

$.!y.

Conjugaison
CH.

p.

t'~pM.B]t!

89.

y.&U.W.
jS.PH.
'!t.

,03.

?.

t~.
,,H.

~.Q.K.
~.R.
~.SH.
n. TH.

)t.A

~MS~t~B

,3~.

~ARW!~

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