Poesie en Nature
Poesie en Nature
Poesie en Nature
Étude d’un sonnet : le Lombric, de Jacques Roubaud (extrait des Animaux de tout le
monde) :
Le Lombric
1. para texte :
- chercher dans le dictionnaire le sens des mots : lombric, mottes, forer, obole, denrée.
Lombric : Ver de terre.
Mottes : Morceau de terre compacte, comme on en détache en labourant.
Forer : Percer un trou dans (une matière dure) par des moyens mécaniques.
Forer une roche.
Obole : Modeste offrande, petite contribution en argent.
Denrée : Produit comestible servant à l'alimentation de l'homme (denrées
alimentaires) ou du bétail.
- à qui s’adresse le poète ? (Observe le sous-titre et le vers 9)
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Il s’adresse à un jeune poète de douze ans
a) que décrit le poète dans le 1 er quatrain ? = travail nocturne et discret du lombric dans
la terre.
b) relis à haute voix le 1er vers : combien de pieds compte-t-il ? Comment appelle-ton ce
type de vers ?
c) relis à haute voix le vers 2 : que constates-tu ? =rythme 6/6 de l’alexandrin qui traduit
le réveil lent du lombric sous la terre.
d) relis à haute voix les 3-4 : que constates-tu ? = allitérations expressives +
enjambement qui évoque le cheminement régulier du lombric au travail.
e) souligne les verbes employés pour évoquer l’action du lombric ; comment le poète
montre-t-il que le lombric se réveille lentement et se met ensuite au travail avec
beaucoup d’énergie ? (Compte le nombre de verbes employés dans chaque vers).
f) que signifie l’expression « avec conscience » ? Est-ce qu’un lombric peut avoir une
« conscience » ?
2
a) qu’est-ce qu’ils racontent ? Quel titre pourrait-on leur donner ?
b) que peut représenter le lombric ?
c) observe les rimes des deux quatrains. Que constates-tu ? = l’unité de sens est
renforcée par le parallélisme et la similarité des rimes
a) relève une comparaison dans le vers 9. Quel mot rappelle l’expression « un ver de
terre » ?
b) quels sont les mots qui ont déjà été employés dans les 2 quatrains ?
c) relève une comparaison au vers 10. Explique l’expression « denrées langagières » =
nourriture des mots
Pourquoi les mots peuvent-ils être comparés à un grand champ que le poète laboure ?
Pourquoi les mots peuvent-ils donner des « denrées langagières » ?
d) explique la comparaison entre le poète et le lombric= il travaille les mots comme le
lombric travaille la terre.
Bilan :
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* SÉANCE N°2 : GRAMMAIRE ET VOCABULAIRE
- chercher dans le dictionnaire le sens des mots suivants : chétives, guet-apens, gueux,
abîmes, fauve (adjectif)
- relever, dans la 1ère strophe, deux verbes de sens contraire.
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- quel est le sujet dans le 1er vers ? Quel est le sujet dans les 2 derniers vers ?
- qu’est-ce qu’il y a de commun entre le poète et l’araignée et de l’ortie ?
b) relis à haute voix la 1ère strophe : combien de pieds comptent les vers 1 et 3 ?
Combien de pieds comporte les vers 2 et 4 ? Est-ce la même chose pour toutes les
strophes ?
c) observe les 4 1ères strophes et encadre les répétitions. Que constates-tu ?
- observe la ponctuation : combien de phrases peux-tu compter ? = une seule phrase qui
constitue une unité de sens.
- dans la 2de strophe, souligne les expressions qui qualifient les araignées et les orties.
Est-ce qu’elles sont valorisantes ou dévalorisantes ?
- pourquoi le poète aime-t-il les araignées et les orties ?
- résume par une courte phrase les 4 1ères strophes.
Bilan :
Victor Hugo déclare son amour à deux êtres qui sont généralement détestés et qu’il
présente comme étant maudits. Il pense que tous les êtres, même malfaisants ou laids,
ont droit à la pitié et surtout à l’amour : tous désirent être aimés, tous en ont besoin. Ce
désir d’amour passe du « morne souhait » de la 1ère strophe à la parole formulée
« Murmurent : Amour ! ». Il emploie une structure répétitive ( « parce que », puis
« pour peu que » ) pour insister sur le malheur que vivent ces êtres défavorisés, et pour
persuader les passants et les lecteurs de ne pas les rejeter.
Le Pélican
Le capitaine Jonathan,
Etant âgé de dix-huit ans,
Capture un jour un pélican
Dans une île d’Extrême-Orient.
Le pélican de Jonathan,
Au matin, pond un œuf tout blanc
Et il en sort un pélican
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Lui ressemblant étonnamment.
Et ce deuxième pélican
Pond, à son tour, un œuf tout blanc
D’où sort, inévitablement
Un autre qui en fait autant.
Le Souci
AUTOMNE
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Apollinaire, Alcools.
Questions :
Autre support possible : une autre saison, un autre personnage, un jeune garçon heureux qui
rêve d’amour
SENSATION
Rimbaud, Poésies.
Questions :
1. Observation du poème :
- qui parle ? Observe les verbes (personne et temps verbal)
- quel est le temps dominant ?
2. 1ère strophe :
- relève toutes les formes verbales, et classe-les en deux catégories : les verbes d’action,
les verbes de sensation.
- relis à haute voix les deux premiers vers. Compte leurs pieds. De quel type de vers
s’agit-il ? Où se trouve la coupe ? (observe la ponctuation)
- observe les rimes des vers 1 et 3 : qu’observes-tu ? = rimes unités sonores et lien
sémantique.
- comment est décrite la nature ? Comment est décrit le personnage ?
3. 2ème strophe:
- quel est le sentiment éprouvé par le personnage ?
- explique, au vers 7 la comparaison avec un bohémien ;
- explique la majuscule du mot « Nature »
Bilan : ce poème évoque un rêve de bonheur lié à des promenades dans une nature
estivale et à une rêverie d’amour. Le poète est un adolescent qui se livre aux sensations
de liberté et au sentiment naissant de l’amour.
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LE MYOSOTIS
Remarque : ce poème ne se comprend que si on se réfère à la symbolique des fleurs ; le myosotis est
lié à l’idée du souvenir amoureux.
LA CHAUVE-SOURIS
A mi-carême, en carnaval
On met un masque de velours.
Remarque : le poème ne se comprend que si on associe la forme et la couleur d’un masque (un loup) à
celle d’une chauve-souris en vol.
Chaque vers comprend un nombre déterminé de syllabes. Pour les compter, il ne faut pas oublier qu’en
poésie le e muet se prononce, sauf s’il précède une voyelle ou s’il se trouve en fin de vers.
a) Exercice d’application
Dites combien chacun des vers suivants comportent de syllabes ? Comment nomme-t-on ces
différents vers ?
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Tristement luisaient sur les calmes eaux. (Verlaine)
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Travailler sur le sens des poèmes, pas sur les seuls aspects techniques, qui ne présentent aucun
intérêt en eux-mêmes.
Dans les extraits de poèmes suivants, indiquez comment les rimes sont disposées en attribuant une
lettre de l’alphabet à chaque rime identique. Vous préciserez aussi comment on appelle chacun de ces
agencements de rimes.
Voici venir les temps où vibrant sur sa tige Veuillez agréer mes hommages
Chaque fleur s’évapore ainsi qu’un encensoir ; disait le Monsieur Tout en Nage
Les sons et les parfums tournent dans l’air du soir ; en arrivant très en retard
Valse mélancolique et langoureux vertige ! au bal masqué des nénuphars
Lamartine, Méditations.
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____________________________________
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La rime est dite féminine quand elle se termine par une syllabe contenant un e muet. Elle est dite
masculine dans les autres cas.
Exercice d’application:
Analysez pour les trois poèmes ci-dessus l’agencement des rimes en relation avec le sens des vers
(liens de son et de sens qui s’établissent sur le plan vertical).
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Et pour qui sont ces six soucis ?
Ces six soucis sont pour mémoire.
Ne froncez donc pas les sourcils,
Ne faites donc pas une histoire,
Mais souriez, car vous aussi,
Vous aussi, aurez des soucis.
Robert Desnos, Chantefables et Chantefleurs.
* Nous avons vu qu’il joue sur la ressemblance entre certains mots, homonymes ou paronymes.
Lesquels ?
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- au vers 2, quel son consonne est répété plusieurs fois ? Comment nomme-t-on la répétition
d’un même son consonne à l’intérieur d’un vers ? __________________________________________
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Exercice d’application
Indiquez si, dans les vers suivants, on a affaire à un jeu sur l’homophonie, des assonances ou des
allitérations. Soulignez les éléments qui justifient votre réponse. Expliquez les liens de son et de sens.
2 L’eau (…) / Écarte de ses bras les lianes qui la lient. (Claude Roy)
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4 Dans son sommeil glissant l’eau se suscite un songe (…) (Claude Roy)
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Consignes
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5 Vous emploierez un couple d’homonymes (ex : champ/chant) ou de paronymes (ex :
violette/voilette) que vous soulignerez en vert. (1 point)
6 Vous emploierez deux synonymes ou deux antonymes que vous soulignerez en rouge. (1
point)
- Objectif : découvrir un poème construit sur un jeu de mots (sens propre, sens figuré)
Questions :
2. strophe 2 :
- à qui correspond la strophe 2 ? L’enfant obéit-il au maître ?
- quel est le sens du vers 4 ? Relève 2 mots de la même famille. S’agit-il du sens figuré ou
du sens propre ?
3. strophes 3 à 6 :
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- quel vers marque le changement chez l’enfant ? Observe le type de phrases qu’il
emploie.
- pourquoi l’enfant ne veut-il plus « battre la campagne » ?
- relève 3 verbes qui expriment les dégâts possibles sur la nature. Que remarques-tu sur
la structure des phrases ? Quels éléments de la nature ont-ils été choisis? Quels sont les
points communs entre ces éléments ?
- quels sont les deux arguments employés par l’enfant ?
- quel type d’écolier est l’enfant ?
La Salamandre
Questions :
1. Observation du texte :
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- Qui est le spectateur de la scène ? Observe le verset 5.
- Relève les deux principaux sens qui sont évoqués dans le poème : relève quelques termes
qui font appel à l’ouïe et à la vue.
Bilan :
Le poète décrit un feu de cheminée à travers l’histoire imaginaire d’un grillon et d’une
salamandre. Le thème de la mort donne à cette évocation une dimension tragique.
Il y a quelque chose d’attendrissant dans cette liaison entre deux états d’humeur différente. Quelque
chose de désarmant dans cet épanchement terminé.
Chaque flaque est alors comme une aile de papillon placée sous vitre,
Mais il suffit d’une roue de passage pour en faire jaillir de la boue.
Le Gui
Le gui la glu : sorte de mimosa nordique, de mimosa des brouillards. C’est une plante d’eau, d’eau
atmosphérique.
Feuilles en pales d’hélice et fruits en perles gluantes.
Tapioca gonflant dans la brume. Colle d’amidon. Grumeaux.
Végétal amphibie.
Algues flottant au niveau des écharpes de brume, des traînées de brouillard,
Épaves restant accrochées aux branches des arbres, à l’étiage des brouillards de décembre.
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Francis Ponge, Pièces, éditions Gallimard.
- Objectif : découvrir l’importance de la mise en page d’un poème, les vers libres
Jardin de France
Calme jardin,
Grave jardin,
Jardin aux yeux baissés au soir
Pour la nuit,
Peines et rumeurs,
Toutes les angoisses bruissantes de la Ville
Arrivent jusqu’à moi, glissant sur les toits lisses,
Arrivent à la fenêtre
Penchée, tamisées par feuilles menues et tendres et pensives
Mains blanches
Gestes délicats
Gestes apaisants.
La Fontaine, Fables I, 3
Il était une feuille avec ses lignes –
Ligne de vie
Ligne de chance
Ligne de cœur –
Il était une branche au bout de la feuille –
Ligne fourchue signe de vie
Signe de chance
Signe de cœur -
Il était un arbre au bout de la branche -
Un arbre digne de vie
Digne de chance
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Digne de cœur -
Cœur gravé, percé, transpercé,
Un arbre que nul jamais ne vit.
Il était des racines au bout de l’arbre -
Racines vignes de vie
Vignes de chance
Vignes de cœur -
Au bout des racines il était la terre -
La terre tout court
La terre toute ronde
La terre toute seule au travers du ciel
La terre.
X comme xylophage, de Joëlle Brière (extrait de l’Alphabet des délices et des souffrances) :
X comme xylophage
Il se promène
dans les bois, en hiver,
quand la feuille n'y est pas. I1 happe
d'abord quelques buissons, comme ça, histoire
de se mettre bonheur en bouche. Il choisit de préférence
quelqu'épineux pour s'activer les papilles. Puis il attaque les arbustes :
un fusain, un églantier, un genévrier commun, un jeune sorbier d'où
s'échappe toute une flottille d'oiseaux. Ensuite, il s'octroie volontiers un
bouleau à l'écorce argentée, un châtaignier dans la fleur de l'âge et même
un jeune acacia. Mis en appétit, il termine par un arbre généreux au cœur
consistant mais à l'aubier tendre. Un orme. Un hêtre.
Un platane. Un merisier.
Ou le choix du choix :
un chêne
pédonculé,
un rouvre,
un chevelu.
Un chêne qui
a encore un peu
le goût du gland !
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Poème n°2 Poème n°3
Poème n°1
a) Que représente ce poème ? ___________________________________________________
b) Qu’est-ce qu’un Mohican ? __________________________________________________
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c) Quel rapport existe-t-il entre la signification de ce mot et la forme du poème ?
___________________________________________________________________________
Poème n°2
a) Il a été écrit à l’occasion d’une fête. Laquelle ? ___________________________________
b) Pourquoi l’auteur a-t-il choisi cette disposition pour son poème ? ____________________
___________________________________________________________________________
Poème n°3
a) De quoi est-il question dans ce poème ? ________________________________________
___________________________________________________________________________
b) Quel rapport existe-t-il avec le dessin ? ________________________________________
___________________________________________________________________________
2. Comprendre
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c) Lisez les indications biographiques qui suivent: « Quand la guerre éclata en 1914,
Apollinaire n’était pas naturalisé français. Mais il décida de s’engager dans l’armée
française. En décembre 1914, il quitta Paris et rejoignit son régiment à Nîmes, ville près des
Cévennes. En Avril 1915, il partit sur le front en Champagne. En mars 1916, un éclat d’obus
le blessa à la tête près de Berry-au-Bac. »
* Il pleut pendant que le poète écrit. Qu’est-ce que cette « pluie de feu », qui tombe sur les
amis d’Apollinaire ? __________________________________________________________
___________________________________________________________________________
=> A la lumière de ce que nous venons d’étudier, essayez de définir ce qu’est un calligramme.
Exercices d’application
1. Choisissez un mot et par la seule forme de ses lettres ou par la façon de les écrire, essayez
de représenter ce qu’il signifie.
Exemples
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2 Ecrivez un calligramme qui dessinera la silhouette d’un petit bonhomme. Vous y décrirez
très schématiquement ce petit bonhomme. La disposition des lettres sera en rapport avec son
aspect physique. Son nom sera écrit en majuscules comme dans le poème d’Apollinaire,
intitulé le Dernier des Mohicans.
3. Récrivez cet extrait d’un poème de Verlaine en lignes obliques imitant la pluie.
Sujet : inventez un calligramme qui aura pour thème un animal ou un élément naturel.
Consignes
1 Vous rédigerez d’abord sur votre feuille un texte en prose ou en vers libres de dix à
quinze lignes. (12 points)
2 Vous y emploierez un mot dans au moins deux sens différents que vous soulignerez en
bleu. (2 points)
3 Vous emploierez aussi une comparaison que vous soulignerez en vert et une métaphore
que vous soulignerez en rouge. (2 points)
4 Vous disposerez ensuite votre poème sur la page de façon à imiter la forme de l’animal
ou de l’élément naturel choisis. Vous pourrez utiliser, à votre gré, lettres minuscules et/ou
majuscules. Le soin apporté à ce travail sera pris en compte dans la notation. (4 points)
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* SÉANCE N°12 : ÉVALUATION FINALE (LECTURE ET LANGUE)
L’Oiseau voyou
Le Chat
Le mien ne mange pas les souris; il n'aime pas ça. Il n'en attrape une que pour jouer avec.
Quand il a bien joué, il lui fait grâce de la vie, et il va rêver ailleurs, l'innocent, assis dans la boucle de sa queue, la
tête bien fermée comme un poing.
Mais, à cause des griffes, la souris est morte.
1) conception d’une petite anthologie constituée de cinq poèmes sur la nature (d’au moins dix
vers ou lignes), qui pourront être choisis parmi les recueils présentés par le/la documentaliste.
Le choix de ces textes devra être justifié par écrit, certains seront illustrés et l’un d’eux sera
récité en classe.
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