Secteur Touristique Bilan D Etape Et Visions Strategiques
Secteur Touristique Bilan D Etape Et Visions Strategiques
Secteur Touristique Bilan D Etape Et Visions Strategiques
Mars 2012
SOMMAIRE
[*] La présente note est élaborée par la Direction des Etudes Economiques de la CDG. Les informations contenues
dans ce document sont publiques et les opinions exprimées reflètent le point de vue et le jugement des économistes de
la Direction et n’engagent en aucun cas la responsabilité de la CDG.
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Evolution des touristes par continent en 2011 Arrivées des touristes entre 2000 et 2011
(Variation en millions de touristes) (En millions)
L’Europe a enregistré la plus forte croissance sur le plan international avec une amélioration
de plus de 28 millions de touristes (soit une augmentation de 6%), suivie par le continent
asiatique et le pacifique ayant affiché un accroissement de 11 millions d’arrivées (soit une
hausse de 5,6%), tandis que le secteur touristique sur le continent américain n’a augmenté que
de 6 millions (soit +4,2%). Toutefois, l’Afrique n’a noté aucune progression de nombre de
touristes en 2011, alors que la fréquentation de la région du Moyen Orient a baissé de 5%.
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A noter que le continent européen s’accapare plus de la moitié des parts de marché du
tourisme planétaire, avec un peu plus d’un demi-milliard de visiteurs (captant ainsi plus de
68% des arrivées internationales supplémentaires), suivi par l’Asie et le Pacifique détenant
près d’un quart des parts, s’élevant à plus de 216 millions. Avec 16% du marché mondial, le
continent américain a accueilli 156 millions de touristes en 2011 et l’Afrique n’a reçu que 5%
de vacanciers internationaux, représentant à peine 50 millions de personnes.
Quant aux recettes de voyages, elles ont progressé de 4% entre 2010 et 2011, s'élevant à 59
milliards de dirhams, malgré le repli des nuitées de 6%, pour se situer à 16,9 millions. Cet
avilissement est dû au recul des nuitées du marché français de 51%, de la perte de 14% du
marché espagnol et de la baisse de fréquentation des marchés allemand et scandinave, tandis
que le nombre des nuitées des résidents s’est renforcé de 63%.
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Le mois d’avril (+18%) a été le plus florissant en termes des arrivées aux postes frontières,
ainsi que les deux premiers mois de l’année 2011, à savoir le mois de janvier (+15%) et le mois
de février (+10%). Toutefois, l’évolution du tourisme national a fléchi durant les mois suivant
l’attentat de Marrakech survenu le 28 avril 2011.
La « vision 2010 » a été une stratégie incontournable pour la promotion du tourisme au Maroc,
se traduisant par la mise en place d’une politique de développement de ce secteur fondée sur
la création d’une dynamique de croissance durable et intégrée. La nomenclature des chantiers,
ayant été nécessaires pour la redynamisation de l’activité touristique dans notre pays, a
spécialement porté sur : la diversification des produits, la libéralisation du marché aérien,
l’instauration d’une nouvelle image du Maroc grâce à la mise en place de nouveaux procédés
de marketing et la formation du Capital humain.
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En effet, la « vision 2010 » a atteint les objectifs escompté à 93%, vu les 10 millions de
touristes espérés à fin 2010. Le Maroc a finalement enregistré, de manière effective, l’entrée
de 9,3 millions de visiteurs. Concernant l’hébergement, le nombre de lits a atteint près de
175.000 lits sur les 230.000 lits prévus, soit un taux de réalisation de 76% en termes de
capacité litière.
Sur les 16 régions existantes sur le plan national, la seule région de « Marrakech Tansift El
Haouz » détient le tiers de la capacité litière, talonnée par la région de « Souss Massa Daraa »
avec près d’un quart des parts de la capacité d’hébergement. En revanche, l’investissement
touristique fait gravement défaut dans des régions comme « Oued Ed Dahab-Lagouira » et
« Gharb Chrarda Bni Hssan ».
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Les deux années 2008 et 2009 ont été néfastes pour l’activité touristique marocaine, ayant
noté une décélération à cause de la grave crise financière, ayant plongé l’économie mondiale
dans une grave récession. Cette situation a ainsi limité l’épargne des ménages des principaux
pays émetteurs de touristes vers notre pays (Espagne, France, Royaume-Uni, Allemagne,
Italie…).
Par ailleurs, l’offre touristique marocaine n’est pas très diversifiée, du fait qu’elle repose
essentiellement sur quatre villes ayant des capacités d’hébergement importantes, à savoir :
Marrakech (29%), Agadir (18,7%), Casablanca (8,3%) et Tanger (4,9%). Quant à la demande de
la destination « Maroc », elle émane principalement de 6 pays représentant 75% du flux
touristique étrangers (la France, l’Espagne, le Royaume-Uni, l’Italie, la Belgique et
l’Allemagne).
Toutefois, le tourisme national a enregistré, dans le cadre de la « vision 2010 », une mutation
considérable de l’industrie touristique du Royaume, en marquant une nette amélioration sur
le plan qualitatif et quantitatif en comparaison à l’année 2001, même si les objectifs
initialement escomptés ont été partiellement atteints.
Compte tenu de la chute de la fertilité et l’accroissement de l’espérance de vie, plus d’un tiers
de la population mondiale sera constituée des personnes âgées de 50 ans en 2020 qui
proviendrait spécialement des pays avancées. Cette population des séniors serait constituée
des retraités, assez cultivés, disponibles à voyager en raison de leur situation financière aisée
et de leur bonne condition physique et sanitaire. A noter que le nombre total de la population
mondiale atteindrait 7,57 milliards en 2020, contre 6,9 milliards en 2010.
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Quant aux pays émergents, ils connaitront une forte augmentation de leur population de
jeunes, engendrée par un taux de natalité élevé, et représenteraient une tranche importante
de la population mondiale. Ces jeunes seraient particulièrement constitués des jeunes couples
provenant des pays asiatiques et sud-américains, et seront demandeurs des produits
touristiques diversifiés et à des tarifs accessibles.
Durant les dix prochaines années, l’activité touristique mondiale bénéficierait d’un trend
haussier s’élevant à une croissance annuelle moyenne de 6,84%, selon les perspectives du
Conseil Mondial des Voyages et du Tourisme (WTTC). L’Asie du Sud connaitrait la plus
importante progression des recettes de voyages et bénéficierait d’un taux de croissance annuel
moyen de 11% entre 2010 et 2020, suivie par la région de l’Asie du Nord-Est avec 10,32%,
l’Asie du Sud-Est avec 9,31%, l’Amérique Latine avec 8,4% et 8,14% pour l’Afrique Sub-
Saharienne, alors que l’Afrique du Nord ne concrétiserait qu’une croissance limitée de 7,97%.
Selon la même source, l’Union Européenne et l’Amérique du nord ainsi que l’Asie du Nord-Est
seraient à l’origine de 73% de la richesse créée par le tourisme mondial en 2020, contre 75%
en 2010. En effet, ces trois régions devraient s’accaparer de près de la moitié de la demande
touristique mondiale en 2020 répartie comme suit : l’Union européenne (27%), l’Amérique du
nord (10%) et l’Asie du Nord-Est (8%).
Cette nouvelle vision aspire à hisser le Maroc parmi les 20 premières destinations mondiales
et aurait pour objectif principal de doubler le nombre de voyageurs d’ici 2020 qui s’élèverait à
18 millions de touristes, au lieu de 9,2 millions à fin 2010. Une telle stratégie permettrait au
tourisme national d’atteindre un taux de croissance annuelle moyen de 7,2% à l’horizon 2020,
soit une amélioration de 2,7% par rapport au taux réalisé durant les 10 dernières années.
Concernant la capacité d’hébergement, l’Etat marocain ambitionne à créer près de 200.000 lits
supplémentaires, représentant une croissance moyenne annuelle de 7,9%, afin de faire face à
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une demande graduelle des visiteurs de notre pays. La réalisation de cet objectif permettrait
ainsi au secteur touristique national de disposer de près de 375.000 lits. En termes de recettes,
les fonds à générer du tourisme national de 2010 à 2020 s’élèveraient à 140 milliards de
dirhams, affichant ainsi une croissance annuelle de 9,6%.
Afin de concrétiser dans les meilleures conditions les différentes orientations de la Vision
2020, le renforcement du partenariat public-privé représente un axe incontournable et dont la
réalisation se fonderait singulièrement sur les quatre volets capitaux suivants :
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L’indice global TTCI (The Travel & Tourism Competitiveness Index), instauré par le Forum
Economique Mondial sur la compétitivité des pays dans le domaine du Voyage et du Tourisme,
permet de comparer plus de 133 économies mondiales suivant leur cadre réglementaire de
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Suivant ce classement, la Tunisie occupait, entre 2009 et 2010, la première position de l’indice
global TTCI par rapport aux 4 pays étudiés, en se plaçant au 44ème rang mondial avec 4,37
points, poursuivie par la Turquie occupant la 56ème place avec 4,2 points. L’Egypte se trouve
au 64ème rang international, tandis que le Maroc pointe à la 75ème place avec seulement 3,86
points et il est considéré comme le pays le moins compétitif entre les quatre Etats examinés.
En termes de diversification du marché retenue sur la base de l’origine des 6 premiers Etats
émetteurs, la Turquie détient l’activité touristique la plus diversifiée par rapport à ses trois
autres concurrents en 2009, avec 50% de ses arrivées touristiques constituées de l’Allemagne,
la Russie, le Royaume-Uni, la Bulgarie, l’Iran et les Pays-Bas. L’Egypte bénéficie également
d’une concentration partiellement moins dense de 53% composée essentiellement des Russes,
des anglais, des allemands, des italiens, des français et des bulgares. La Tunisie dispose d’un
marché touristique assez condensé, en atteignant 79%, et formé des touristes provenant de la
Lybie, la France, l’Algérie, l’Allemagne, l’Italie et le Royaume-Uni. Le Maroc se trouve à la
queue de ce classement en possédant le marché le plus concentré de 84% (en prenant en
considération les MRE) réparti entre français, espagnols, allemands, anglais, italiens et belges.
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A ce titre, la Turquie espère capter 41 millions des arrivées touristiques, soit plus que le
double du nombre de touristes attendus par l’Egypte et le Maroc, prévoyant respectivement
19,2 et 18 millions de visiteurs, contre 10 millions pour la Tunisie. Le tourisme permettrait
également de générer des recettes de voyages assez significatives pour la Turquie, avec 43,6
milliards de dollars, alors que l’Egypte souhaiterait atteindre 26,1 milliards de dollars, le
Maroc 18,7 milliards de dollars et la Tunisie trois fois moins que le Maroc avec 6,2 milliards de
dollars.
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Concernant le taux de croissance annuel moyen entre 2010 et 2020 des principaux
indicateurs de performance prévus par le Conseil Mondial des Voyages et du Tourisme
(WTTC) pour les 4 pays examinés, le Maroc occuperait la première position en termes de
dynamique de croissance des arrivées touristiques prévisionnelle avec près de 4,5%, poursuivi
par l’Egypte et la Turquie avec respectivement 4,3% et 4%, alors que la Tunisie se trouve
dernière avec 2,8%.
Toutefois, l’Egypte afficherait la plus forte croissance moyenne annuelle pour les dix
prochaines années du PIB de son secteur touristique avec près de 8,3%, le Maroc suivrait avec
près de 7% juste devant la Turquie avec 6,4% et la Tunisie n’enregistrerait une progression
que de 4,8%.
Quant au développement moyen annuel des recettes de voyages, il serait quasi similaire pour
l’Egypte et le Maroc, qui marquerait une amélioration de respectivement 8,5% et 8,3% sur la
période 2010-2020, suivie par la Turquie et la Tunisie escomptant un affermissement de leurs
recettes touristique de respectivement 5,6% et 5%.
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Les pouvoirs publics tunisiens ont engagé un cabinet international afin d’identifier la
nomenclature des principaux axes de développement de son tourisme à l’horizon 2016. Après
cette expertise, il a été convenu que ces axes de développement porteraient principalement sur
la refonte de l’encadrement institutionnel de l’activité touristique, la consolidation des efforts
de promotion du tourisme en Tunisie, le soutien de la diversification de l’offre touristique
tunisienne, l’implication davantage dans le « Web-Tourisme » et le remaniement des
instruments de financement du secteur.
Les autorités tunisiennes souhaiteraient également conforter les offres touristiques déjà
existantes (tels que le tourisme de santé, la thalassothérapie, l’organisation des congrès
internationaux, la pratique du golf et d’autres sports en vogue…) ainsi que l’inauguration de
nouvelles zones franches exonérées d’impôt et l’encouragement de la mise en place des
pratiques d’hébergement novatrices (comme les maisons d’hôtes, les campings…).
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A travers la mise en place de ces différents axes stratégiques, les pouvoirs publics tunisiens
ambitionneraient d’atteindre le seuil de 10 millions de touristes dès l’année 2014, produisant
ainsi des recettes de voyage de près de 4 milliards de dollars, avec une capacité d’occupation
supérieur à 54% par an.
Les autorités égyptiennes tablent sur des perspectives ambitieuses de leur secteur touristique
à l’horizon 2022, en envisageant une croissance des arrivées à 25 millions de visiteurs,
engendrant près de 250 millions de nuitées et procréant près de 21 milliards de dollars. Ces
prévisions seraient atteintes grâce à la mise en place de deux actions stratégiques se
rapportant à l’affermissement des partenariats avec les plus importants Tours Opérateurs et
l’intensification des campagnes promotionnelles.
La politique de diversification de l’activité touristique dans le pays a été jadis entamée durant
ces dernières années à travers l’organisation des événements sportifs planétaires. A ce titre,
l’Etat égyptien compterait poursuivre sa politique d’amélioration de la qualité des offres
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Ainsi, le Ministère du Tourisme égyptien espérerait rendre l’espace touristique de Charm Al-
Cheikh comme un modèle répondant aux standards écologiques internationaux, en comptant
sur le soutien de l’Organisation Mondial de Tourisme pour inscrire cette ville dans la cadre de
l’initiative des « poumons de la terre ».
Par ailleurs, la formation s’insère également dans le sillage de ce premier axe stratégique
visant le développement du tourisme en Egypte. En association avec l’université américaine
de Cornell, le Ministère du Tourisme égyptien essayerait de rehausser le niveau des
compétences des ressources humaines. Il prévoit notamment la création de la première
université égyptienne spécialisée dans le domaine de l’hôtellerie, nécessitant la mise en œuvre
d’un partenariat public-privé pour le financement de ce projet, ainsi que le parrainage de la
prestigieuse école hôtelière de Lausanne, à l’instar du Ministère du Tourisme marocain.
L’objectif majeur de ces cabinets serait de concevoir une nouvelle image du tourisme en
Egypte, en tant que destination se caractérisant par la diversification de ses produits
touristiques, en dépassant les clichés du tourisme traditionnel se rapportant à l’histoire
archéologique du pays ou à ses richesses balnéaires.
Au cours des dix prochaines années, le Ministère du Tourisme turc espérerait dépasser le cap
de 40 millions de visiteurs, en essayant d’atteindre une croissance annuelle moyenne de
12,8%, alors que le Conseil Mondial des Voyages et du Tourisme (WTTC) ne présagerait
qu’une augmentation annuelle moyenne de 5,1%. En outre, le pays ambitionne de réaliser une
capacité litière de 1,5 million dès l’année 2013.
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A l’horizon 2023, le gouvernement turc a établi une stratégie touristique prometteuse visant à
atteindre 50 milliards de dollars en termes de recettes de voyages étrangères et 20 milliards
de dollars d’origine domestique, se traduisant par une recette de 1.000 dollars par touriste.
Afin d’accomplir dans les meilleures conditions les objectifs susmentionnés, l’Etat turc
envisagerait l’entame des stratégies touristiques suivantes : la consolidation des
infrastructures, l’amélioration du niveau de la formation, la multiplication des offres
touristiques et la réalisation de grands projets touristiques.
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CONTACTS
Youssef LAHARACH: 93 44
Saloua TAKARROUMT: 93 77 - Charaf BRITEL: 91 55
Direction des Etudes Economiques; E-mail: ETUDES@cdg.ma; Fax: 0537 669436
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