Nothing Special   »   [go: up one dir, main page]

Dictionnaire D Architecture

Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 16

PLANIFICATION ET AMÉNAGEMENT SPATIAL 2

L’approche sensorielle

Université Abderrahmane Mira. Département d’Architecture, Béjaïa.


Definition de l’approche

C’est une méthode pragmatique qui permet de se prononcer d’une manière


précise sur les différentes situations urbaines, il s’agit de la méthode connue
sous le nom de la « méthode des cinq architectes » (Ian Bentley. Alan Alcock.
Paul Murrai. SueMacglynn. Graham Smith. «Responsive environement». 1985,
deuxième édition de Londres. 1987.).
Celle-ci est publiée dans une revue (responsive environnement) à Londres par
cinq architectes, dont l’approche consiste en l’application d’une ancienne
méthode qui est celle des socio-concepteurs et qui consiste à ramener la ville à
l’échelle de l’homme, elle se base sur la perception par l’homme de son
environnement immédiat. Elle est venue comme une réponse à l’architecture
moderne, qui a pratiquement coupée tout rapport avec le social.
L’idée des cinq architectes est de construire un environnement qui offre à ses
usagers un cadre démocratique, favorisant ainsi leur chance de communication
et le degré de choix qui leur est utile et accessible, et lorsqu’on trouve des
espaces qui offrent cette qualité on les appelle (responsive place). Cette méthode
consiste en la vérification d’une cascade de concepts opérationnels qui sont :
LES SEPT CONCEPTS

La perméabilité
La lisibilité.
La variété.
La polyvalence.
La justesse visuelle.
La personnalisation.
La richesse visuelle.
1.LA PERMÉABILITÉ
Définition LAROUSSE: perméable se dit des corps qui se laissent traverser
par des liquides, des gaz…

La perméabilité : c’est une qualité conférée à un site, elle se traduit par le


nombre d’alternatives offertes à l’usager pour se déplacer d’un point à un
autre. Elle permet donc l’accessibilité dans un espace, et se concrétise
par la diversité d’accès et de déplacement,
Cette perméabilité peut être visuelle ou alors physique .

« Résponsive environment »I. Bentley, A. Alcock, P. Murrain, S. Mcqlynn, G. Smith).

C’est un processus selon lequel un espace doit être ouvert aux


passagers pour passer d’un point à un autre, à travers plusieurs accès
définis et visibles
1. LA PERMÉABILITÉ

La perméabilité physique
Elle s’opère en premier lieu au niveau des entrées (bâtiments ou jardins).
Elle permet l’enrichissement du caractère spatial, le traitement de l’entrée
joue un rôle très important dans la perception de l’espace.
L’usager doit comprendre à cet effet que l’espace est accueillant,
« pénétrable » et perméable.

La perméabilité visuelle
C’est un concept qui permet de s’orienter et de se diriger vers l’espace
voulu.
La perméabilité visuelle dans l’espace public ou privé permet d’enrichir
l’espace en terme sensoriel. Cet espace ne doit pas avoir un degré élevé de
perméabilité au risque de provoquer une certaine confusion.
1. LA PERMÉABILITÉ

La perméabilité de l’espace public et de l’espace privé


L’espace public et l’espace privé sont contradictoires mais
complémentaires, leur interdépendance implique la perméabilité en
tant que concept

La perméabilité de l’espace public


C’est l’organisation de l’espace public qui
dépend du nombre d’alternatives d’accès
qu’il offre à l’usager pour passer d’un point à
un autre. Ces alternatives doivent êtres
visibles.
1. LA PERMÉABILITÉ

La perméabilité de l’espace privé


C’est le champs communicatif qu’une parois
permet entre son dedans et son dehors.
Une habitation a besoin de deux faces; une face
extérieure en contact avec l’espace public et une
face tournée vers l’intérieur protégeant les
activités intérieures sans gêner celles de
l’extérieures

Les avantages des petits ilots:


Dans la ville les petits ilots sont avantagés par
rapport aux grands en matière de perméabilité car ils
offrent une meilleure perméabilité physique,
ainsi ils donnent plusieurs possibilités d’accès où
l’usager choisit.
Les petit ilots augmentent la perméabilité visuelle.
1. LA PERMÉABILITÉ

Pour une meilleur perméabilité


 Connexion du tissu à la ville (échelle inferieur ou égale à 1/10 000)
Connexion aux artères principales
Connexions aux ilots avoisinants.
Le choix du système de rue et d’ilots.
2. LA VARIÉTÉ

Définition de LAROUSSE:
La variété est la qualité de ce qui est composé de parties diverses; une
manière différente de présenter les choses.

Une fois que le lieu est perméable, il faut qu’il soit varié; offrant ainsi un choix
d’expériences. Ce choix d’expériences est obtenu grâce à la perméabilité du
lieu.

Quand on a une diversité d’activités, ceci nous assure l’animation du


lieu, cette dernière implique la variété des formes ce qui mène à la
signification diverses faites par des usagers divers.

Une variété d’expériences sous entend une variété de forme


d’activités et de significations
3. LA LISIBILITÉ
Définition de LAROUSSE:
Qualité de ce qui est lisible (C’est la qualité qui rend un espace
compréhensible).

Lisible : aisé à lire; à déchiffrer. La lisibilité est la qualité qui rend un espace
compréhensible. Elle se fait à deux niveaux:

La lisibilité de la forme et la lisibilité de


l’utilisation. Ces deux niveaux peuvent
êtres appréciés séparément (apprécier le
lieu du point de vue esthétique ou de part
sa pratique spatiale). Ces deux niveaux
doivent se compléter.
3. LA LISIBILITÉ

La lisibilité dans la cité traditionnelle


Avant les années 30, les cités fonctionnaient bien en terme
de lisibilité car les lieux réservés aux publics étaient
facilement identifiables, de même pour les édifices.
Les passants pouvaient ainsi facilement lire les activités
directement sur les façades des édifices.

La lisibilité dans la cité Moderne


La cité moderne n’est pas lisible, car elle s’organise suivant
des règles bureaucratiques, qui font que tous les grands
immeubles de bureaux, les grandes compagnies
d’assurances etc. , occupent une position centrale dans la
cité; exprimant ainsi la puissance et le pouvoir. Ces règles
bureaucratiques ne tiennent pas en compte de la manière
dont les gens utilisent ces espaces.
4. LA POLYVALENCE
Définition de LAROUSSE:
Caractère de ce qui est polyvalent.
Polyvalent: qui a plusieurs fonctions différentes.
La polyvalence est la capacité d’un espace à accueillir plusieurs fonctions, elle
offre un éventail d’utilisation

C’est la capacité d’un espace à accueillir plusieurs activités. Elle vise la


rentabilité et offre un éventail d’utilisation, elle peut être à deux échelles, à
grande échelle (changement et flexibilité urbaine) ou a petite échelle
(flexibilité spatiale à l’intérieur des projets architecturaux).
5. LA RICHESSE VISUELLE

Selon LAROUSSE, la richesse veut dire abondance,


fertilité, fortune.

C’est une variété des sensations appréciées par les


utilisateurs durant leur transition par un espace
intérieur ou extérieur.
Cette appréciation est liée au sens : du mouvement, de
l’odorat. De l’ouïe, du toucher et de la vue. Elle vise la
qualité sensorielle du lieu.
6. LA JUSTESSE VISUELLE

C’est la notion de caractère qui est recherchée, elle permet l’interprétation


du lieu selon son caractère visuel puisque les gens interprètent les lieux
suivant ce qu’ils voient.

Les apparences visuelles d’un site ont une


grande importance sur son interprétation
par le public, le lieu possède une qualité
appelée: justesse ou adéquation visuelle.
Les détails des apparence de l’espace et
surtout de la façade visuelle doivent être en
adéquation avec le type d’usagers et
d’usages
7. LA PERSONNALISATION

C’est la valeur qualitative ajoutée au reste des concepts par les


individus pour qu’un place soit « responsive ». Ils marquent
l’espace en y mettant une empreinte qui leur est propre.

Vous aimerez peut-être aussi