Guide Technique de L'efficacité Energétique Dans Le Secteur Touristique
Guide Technique de L'efficacité Energétique Dans Le Secteur Touristique
Guide Technique de L'efficacité Energétique Dans Le Secteur Touristique
Professionnels du secteur
touristique au Maroc:
Votre guide technique
en efficacité énergétique
Table des matières
Sommaire Exécutif 3
1. CONTEXTE 5
1
6. M esures d’Économies et d’EfficacitÉ ÉnergÉtique dans
les Établissements touristiques 33
6.2. E
clairage 41
8. CONCLUSION 71
9. ANNEXES 73
10. Bibliographie 78
2
Sommaire Exécutif
•• Enveloppe du bâtiment
•• Eclairage
•• Chauffage-Ventilation-Climatisation
•• Eau Chaude Sanitaire
•• Moteurs et entraînements
•• Outils de gestion énergétique et monitoring
•• Installations d’énergies renouvelables
Les temps de retour sur investissement relatifs à chacune de ces mesures sont
également abordés, appuyés d’études de cas et de faisabilité avec leurs impacts
énergétiques et environnementaux. Ce guide présente aussi des suggestions de
mesures d’efficacité énergétique dites quick wins, immédiatement rentables et ne
requérant presque pas d’investissement.
3
1. CONTEXTE
Dans son dernier rapport de novembre 2011 (« World Energy Outlook »), l’Agence
internationale de l’énergie (AIE) tire la sonnette d’alarme. Il est vrai que les projections
en termes de demande énergétique sont encore à la hausse. La demande mondiale
d’énergie primaire devrait augmenter d’environ un tiers d’ici à 2035, tirée en particulier
par les pays hors OCDE. La part des énergies fossiles (pétrole, gaz naturel,
charbon) restera dominante même si, proportionnellement, leur part baissera dans
la consommation mondiale, de 81 % en 2009 à 75 % en 2035 (hausse des prix et
diversification des sources d’énergie).
5
•• Construire un bouquet électrique optimisé autour de choix technologiques
fiables et compétitifs. Le charbon propre, énergie la plus disponible avec les
prix les plus stables et produisant le KWh le moins cher, constitue le socle
de la production de base. Les options pour le gaz naturel, le nucléaire et la
combustion directe des schistes bitumineux restent ouvertes et leur réalisation
conditionnée par leur accessibilité et leur disponibilité de longue durée, leur
faisabilité technico-économique et leur compétitivité.
•• Développer les énergies renouvelables dont l’exploitation du potentiel
considérable permettra au Maroc de couvrir une part substantielle de ses besoins
en énergie, d’atténuer sa dépendance énergétique et de réduire les émissions des
gaz à effet de serre.
•• Eriger l’efficacité énergétique en priorité nationale comme moyen le plus
rapide et le moins coûteux pour mieux utiliser et économiser l’énergie et baisser
la facture énergétique.
•• Mobiliser les ressources nationales fossiles par l’intensification de l’exploration
pétrolière, la mise en valeur des immenses gisements de schistes bitumineux et
l’extraction d’uranium des phosphates.
•• S’intégrer dans le système énergétique régional africain et euro-
méditerranéen pour renforcer la sécurité énergétique, abaisser les coûts
d’approvisionnement, élargir les échanges, développer la coopération, les
transferts de technologies et la solidarité.
7
2. C
adre RÉglementaire
et Normatif en matiÈre
d’EfficacitÉ ÉnergÉtique
au Maroc
9
2.2 Règlement THERMIQUE DE
CONSTRUCTION AU MAROC ( RTCM )
Dans le cadre de la mise en œuvre de la politique énergétique nationale, un nouveau
cadre légal en la matière, le Règlement Thermique de Construction (RTCM), a été
adopté en novembre 2013. Ce Règlement sera appliqué aux nouveaux bâtiments
résidentiels et tertiaires à construire, générant ainsi un nouveau parc de bâtiments
plus respectueux de l’environnement et plus économe en énergie. Pour les
bâtiments existants, ils seront évalués à travers des audits et une mise à niveau
énergétique des équipements et de l’enveloppe.
10
Les spécifications techniques minimales des performances thermiques des bâtiments
varient en fonction du zonage climatique. En effet, le territoire national a été divisé en
six zones climatiques homogènes, en respectant les limites administratives. La carte
ci-dessous montre les zones climatiques adoptées par le Règlement Thermique de
Construction au Maroc (RTCM).
Ce chapitre traite, entre autres, des aspects énergétiques qui caractérisent le secteur du
tourisme marocain, en dressant le bilan des technologies utilisées dans les aspects de
construction, les systèmes de Chauffage, Ventilation et Climatisation CVC, l’éclairage,
la production d’Eau Chaude Sanitaire ECS, et des installations énergétiques en général.
La loi N° 61/00, portant statut sur les établissements touristiques au Maroc, dans
laquelle, est considéré comme établissement touristique, tout établissement à
caractère commercial, qui reçoit une clientèle de passage ou de séjour et lui fournit,
en totalité ou en partie, des prestations d’hébergement, de restauration, de boisson
et d’animation. L’établissement touristique peut être, selon son implantation, complété
par une ou plusieurs installations offrant des services de cures, de repos, de soins, de
sport ou de congrès.
1. Hôtel
2. Motel
3. Résidence hôtelière
3. bis. Résidence immobilière de promotion touristique
4. Hôtel Club
5. Auberge
6. Maison d’hôtes
7. Pension
8. Camping
9. Restauration touristique:
10. Relais
11. Gîte
12. Centre et palais des congrès.
13
•• Tourisme culturel: orienté à connaitre le patrimoine culturel de la destination.
•• Tourisme d’affaires: le but du voyage est lié à toute activité commerciale ou
professionnelle.
•• Tourisme de Bien-être: pour le repos, la détente dans des spas et des zones
balnéaires. Il s’agit d’un nouveau type de tourisme de plus en plus demandé.
Les matériaux utilisés ne diffèrent pas significativement de ceux que l’on trouve sur
les deux rives de la Méditerranée: laine minérale, de roche et de verre, mousses en
polyuréthane ou en polystyrène.
14
En général, les propriétés constructives des parois vitrées de l’enveloppe des bâtiments
des établissements participants à l’étude sont bonnes, avec 75% d’utilisation de double
vitrage et des éléments de protection solaire, aussi bien fixes (Recul, principalement)
que mobiles (rideaux, stores, etc.).
15
En général, l’éclairage est actionné de façon manuelle, moyennant des interrupteurs
manuels ou centralisés, en utilisant parfois (éclairage des façades, des jardins et de
l’extérieur) des horloges à programmation horaire. Lesdits programmeurs sont
ajustés à un horaire prédéterminé, en le modifiant, par occasion, en fonction de la
période de l’année.
Comme systèmes de régulation et de contrôle de lumière, les plus souvent utilisés sont les
systèmes de détection de présence et les minuteries. Ils sont notamment employés
dans les zones de passage à courte durée, telles que les couloirs et les toilettes.
16
chauffée dans lesdits générateurs
est accumulée dans des réservoirs
destinés à cette fin ; et distribuée
à travers des canalisations vers
les unités terminales (radiateurs,
principalement).
•• Pompes à Chaleur électriques
PAC, de type air-air et air-eau,
généralement réversibles, ce qui
permet d’assurer le chauffage
(hivers) et la climatisation (été)
durant toute l’année. Les unités
terminales qui prédominent dans ce
genre d’installation, sont les ventilo-
convecteurs.
Figure 3: Installation de climatisation centralisée
•• Les systèmes utilisant des par Pompe à Chaleur
combustibles thermiques, sont
moins fréquents, comme par exemple les systèmes à absorption.
Quant aux systèmes de ventilation, il est courant d’utiliser des ouvertures et puits de
lumière pour favoriser la ventilation naturelle de nombreux établissements. Dans
des installations plus complexes, sont utilisés des ventilateurs d’extraction et des
systèmes centralisés avec des unités de traitement d’air.
17
• Chauffe-eau à gaz: Ce sont des systèmes largement utilisés dans des
établissements de petite taille, des hébergements ruraux et certains restaurants,
étant donné qu’ils peuvent fournir de l’eau chaude de manière instantanée.
Toutefois, ils gaspillent de l’eau, en attendant l’arrivée de l’eau chaude à la
température désirée. En plus, le nombre élevé des marches et arrêts continus,
fait que le système se détériore rapidement. Ce type d’installation nécessite un
entretien périodique.
• chaudières centralisées : c’est le système le plus généralisé dans le secteur,
en employant des chaudières à propane ou à fuel (anciennes installations),
principalement, pour la génération centrale de l’eau chaude sanitaire. Parfois,
ces chaudières sont mixtes, fournissant également de l’eau pour le chauffage
des bâtiments.
• installation Solaire thermique:
L’exploitation de l’énergie solaire
pour le chauffage d’eau, permet
une réduction considérable de la
consommation des combustibles
fossiles et la diminution
conséquente des émissions
polluantes. Cela se traduira par un
avantage environnemental pour
la société, en plus de distinguer
positivement les établissements
touristiques et les permettent, entre
Figure 4: Installation solaire thermique pour la
autres actions, d’obtenir le label
production d’eau chaude sanitaire ECS
de la clé verte.
Bien que le secteur utilise très peu des systèmes solaires thermiques, pour la
production d’eau chaude sanitaire, par contre, il fait un usage fréquent de dispositifs
d’économie d’eau, tels que les aérateurs dans les robinets, les limiteurs de débit dans
les douchettes et des chasses d’eau à double touche.
3.2.4 installations
électriques
Les principaux équipements
électriques existants dans le secteur
du tourisme, sont ceux utilisés
dans la cuisine, le pompage d’eau
et autres équipements auxiliaires
tels que : bureautique, appareils
électroménagers, etc... Au total, ils
constituent une puissance électrique
importante et donc consomment une
bonne part d’énergie dans le secteur.
18
installations, soient plutôt limitées, il est toutefois, important d’établir des plans d’action
et de sensibilisation aux bonnes pratiques d’usage desdites installations. Ainsi, environ
60% des établissements touristiques, emploient déjà des mesures de sensibilisation
des utilisateurs, en les incitant à préserver l’environnement.
Par ailleurs, il est toujours judicieux de faire le bon choix lors de l’acquisition de ces
équipements, en favorisant ceux à haute efficacité énergétique. 80% des établissements
évalués tiennent compte du critère d’“achat efficace”, des équipements avec classe
énergétique performante A, A+ ou A++. En général, les établissements qui disposent d’un
système mis en place de gestion de la qualité, de l’environnement et / ou de l’énergie (ISO
9001, 14001 et 50001), prennent très en considération cet aspect.
21
A partir de la facture annuelle, les informations suivantes sont extraites:
Le calcul des Indicateurs Energétiques (intensité énergétique par nuitée et par m2)
est particulièrement pertinent, étant donné que cela permettra, d’une part, d’effectuer
un benchmark (une analyse comparative) avec des établissements similaires du
secteur, et d’autre part, d’évaluer les économies obtenues grâce à la mise en œuvre
des recommandations, à travers le calcul périodique desdits indicateurs.
Exemple de Calcul:
23
Energie Moyenne Benchmark
Consommation
Hôtel kWh/nuitée kWh/m2 kWh/nuitée kWh/m2
moyenne (kWh)
Pour les établissements avec restaurant, le nombre de couverts peut être estimé
comme étant le nombre de repas servis multiplié par un coefficient de 0,25, de sorte
que le nombre total de clients serait :
24
4.2.2 Matrice d’Autoévaluation Energétique
Eclairage
Pompes à Chaleur (Climatisation/Ventilation/
Principales Electriques Chauffage CVC et Eau Chaude Sanitaire ECS)
Installations Equipements et machines: cuisine, bureautique,
Consommatrices ascenseurs, pompage d’eau,…
Electricité
Sources d’énergie Propane
Autres: Fuel, butane, énergie solaire,…
En effet, il faudra établir où et comment l’énergie est consommée. Une fois ces
données disponibles, une comptabilité énergétique permettra d’identifier les postes
de consommation à plus fort potentiel d’économie d’énergie, sur lesquelles seront
focalisées les mesures d’amélioration de l’efficacité énergétique.
25
5. Op
timisation des dÉpenses
ÉnergÉtiques
En effet, la distribution de l’électricité aux clients est assurée par trois types d’opérateurs,
selon les modes de gestion suivants :
Les établissements touristiques font partie des Clients Professionnels pour l’ONEE ou toute
Régie Autonome de distribution de l’Eau et de l’Electricité, selon la zone où ils se trouvent.
27
•• Moyenne Tension: Ils font partie des Clients du secteur tertiaire.
•• Basse Tension: Ils font partie des Clients Patentés.
Dans le prochain chapitre, des lignes directrices sont données pour l’optimisation
des contrats et réaliser ainsi des économies d’argent. Il est donc important de savoir
interpréter une facture électrique.
La puissance souscrite est une valeur contractuelle qui correspond au fait que le
distributeur « réserve » une certaine puissance électrique pour votre utilisation. Le
choix de cette puissance doit être optimal pour « ajuster » à la réalité de vos besoins
en demande électrique. Si cette puissance est trop faible, vous avez des pénalités de
dépassement de la puissance souscrite. Si elle est trop forte, vous êtes également
pénalisés par le redevance de puissance qui devient plus élevée.
Au Maroc, le seuil des pénalités liées à un facteur de puissance faible, est fixé à 0,80;
ce qui encore en faveur des consommateurs, et non du producteur ou distributeur. Dans
d’autres pays, ce seuil est élevé à 0,90; voire plus.
Pour le tarif professionnel, lorsque le cosinus phi diminue en dessous de 0,8 d’un
mois, une pénalité est appliquée comme suit:
Pénalité (cos phi) = 2 x (0,8 - (cos phi du mois) ) x (RC + RPS+ RDPS)
Les tarifs sont exprimés en dirhams TVA comprise (TVA est de 14%)
28
Avec:
Ce tarif est constitué de trois options tarifaires selon la durée annuelle d’utilisation de
la puissance. A chaque option tarifaire correspond une prime fixe pour la facturation
de la puissance souscrite par poste horaire, et une redevance de consommation par
poste horaire.
Les tarifs sont exprimés en dirhams TVA comprise (TVA est de 14%)
Clients patentés
Les tarifs sont exprimés en dirhams TVA comprise (TVA est de 14%)
•• la consommation d’électricité;
•• le prix de vente du KWh;
•• l’option tarifaire;
•• les puissances souscrites;
•• les puissances appelées;
•• le facteur de puissance;
•• les redevances de comptages.
Le montant payé pour la facture estimée du mois (M) est considéré comme un acompte
(une avance) sur la consommation effective des mois (M) et (M+1) déterminée par
relève du compteur.
Cela revient tout simplement à modifier le contrat, afin d’adapter la puissance souscrite
à l’activité du bâtiment (juste la quantité d’énergie nécessaire et sa répartition dans le
temps).
Bien que dans l’actualité, le gaz naturel ne constitue pas un marché compétitif pour
le secteur des services, cette source d’énergie permettra d’obtenir des avantages
économiques et environnementaux, en comparaison avec les carburants fossiles tels
que le charbon ou le fuel.
L’utilisation du gaz naturel dans certaines installations thermiques, telles que les
chaudières à condensation, permettra d’obtenir des rendements plus élevés, puisque
la combustion de ce gaz génère une plus grande quantité de vapeur d’eau, permettant
ainsi la récupération de plus d’énergie thermique.
31
Une autre option intéressante pour l’optimisation de l’énergie thermique, pour les
établissements touristiques, est la substitution du fioul par le propane, qui, en plus
d’améliorer les rendements de combustion, il contribue à la réduction des émissions
des gaz à effet et par conséquent réduit l’impact environnemental de l’activité.
Réduction de CO2 -
Figure 7: Mise en place de
batterie de condensateurs
(kg CO2/an)
32
6. M
esures d’Économies et
d’efficacitÉ ÉnergÉtique
dans les Établissements
touristiques
•• Economie d’énergie: c’est l’économie d’énergie qui serait atteinte grâce à la mise
en œuvre de la dite mesure- Elle est mesurée en kWh;
•• Economie d’argent: ce sont les économies générées en DH qui correspondent à
l’économie d’énergie réalisée avec cette mesure;
•• Réduction d’émissions: ce sont les émissions de CO2 qui sont évitées en
diminuant la consommation de l’énergie. Elle est mesurée en kg (ou tonnes)
de CO2;
•• Investissement: c’est le coût nécessaire pour la mise en œuvre de ladite mesure
d’économie d’énergie (DH);
•• Temps de Retour Simple sur Investissement (RSI): donne une idée sur le délai
nécessaire pour l’amortissement du coût de la mesure. Il est calculé comme le
rapport entre l’investissement et l’économie d’argent de la mesure (en années).
Exercice pratique:
33
Solution de l’exercice:
Potentiel
Système Installation Recommandations Méthodologie Bénéfices
d’économie
••Amélioration du ••Economie
rendement de la ••Installation des de l’énergie
machine. équipements de électrique de la
Pompes à
classe A et du pompe. 40%
chaleur ••Récupération récupérateur de
de chaleur pour chaleur. ••Production de
Climatisation / Ventilation/ Chauffage
l’ECS. l’ECS.
••Substitution de
••Amélioration du la chaudière ••Réduction de la
CVC
••Réduction de la
••Régulation du
Chaudières ••Brûleurs modulants. consommation 5%
fonctionnement.
du combustible.
34
Potentiel
Système Installation Recommandations Méthodologie Bénéfices
d’économie
•• Optimisation de
••Diminution de ••Fonctionnement la puissance
la puissance de avec variateurs de souscrite 15%
Moteurs démarrage. fréquence. (réduction de coût
Electriques dans la facture).
•• Substitution des ••Moins de
Equipements et Machines
••Moteurs à haut
moteurs obsolètes par consommation 20%
rendement.
ceux à haut rendement. électrique.
••Optimisation de
Pompes de la consommation ••Fonctionnement ••Réduction de la
circulation en fonction. avec variateurs de consommation 15%
des fluides de la pression fréquence. électrique.
demandée.
••Réduction de la
••Exploitation de la
••Echange de chaleur consommation
Compresseurs chaleur générée
pour une exploitation électrique/ 15-30%
d’air pour ECS/
thermique. thermique en
chauffage.
ECS/chauffage.
••Intégration des
Eclairage ••Optimisation ••Réduction de la
détecteurs de
des zones du temps de consommation 60%
présence / minuterie
communes fonctionnement. électrique.
«timer».
••Substitution
des lampes
incandescentes et
halogènes par des
lampes à basse
consommation ou
••Substitution des
des LED.
technologies
••Réduction de la
inefficientes par ••Substitution des
Eclairage
••Substitution des
lampes de décharge
par celles à vapeur de
sodium ou des LEDs.
••Optimisation du ••Substitution
fonctionnement des réactances
••Réduction de la
Equipements des lampes conventionnelles
consommation 25%
Auxiliaires (augmentation par des ballasts
électrique.
de la durée de électroniques à
vie). haute fréquence.
35
Potentiel
Système Installation Recommandations Méthodologie Bénéfices
d’économie
••Réduction de la Réduction de la
••Mise en place des
Eau Chaude consommation consommation
limiteurs de débit et 20%
Sanitaire d’eau chaude en génération de
des aérateurs.
sanitaire. l’ECS.
••Substitution
••Réduction de la des robinets Réduction de la
Eau Chaude
••Utilisation de ••Réduction de la
••Réduction
Lave- l’eau préchauffée consommation
des coûts en
vaisselles par récupération électrique/ 25%
chauffage
industrielles en générateurs thermique en
d’eau.
thermiques. chauffage d’eau.
L’intervention sur l’enveloppe du bâtiment est très limitée lorsque ce dernier est déjà
construit. Toutefois, il est toujours possible d’y intervenir lors des travaux d’extension
ou de rénovation dans le bâtiment. Ce qui peut conduire à des économies d’énergie
significatives qui rentabilisent l’investissement réalisé.
b) Réduction de l’apparition de l’humidité, dans les surfaces internes des façades et toitures.
Cette humidité, non souhaitable du point de vue esthétique, constitue une pathologie
considérable, puisqu’elle peut détériorer l’enveloppe et réduire ainsi sa durée de vie.
36
En général, il est recommandé d’isoler les murs qui
séparent les espaces non climatisés (garages,
sous-sols, toilettes, etc..) de ceux qui sont climatisés
(chambres, salons, restaurants, etc.).
Le détail de ces solutions est bien expliqué dans le guide sur les différentes
techniques de mise en œuvre des isolants dans le bâtiment au maroc,
disponible chez l’Agence Nationale pour le Développement des Energies
Renouvelables et de l’Efficacité Energétique (ADEREE).
37
•• Réduction des condensations d’eau superficielles à l’intérieur du bâtiment, et de
leurs conséquentes pathologies (moisissures);
•• Des améliorations peuvent être réalisées dans le comportement acoustique, en
remplaçant les cadres de fenêtres en mauvais état.
Economies (%)
61%-72%
Figure 9: Potentiel d’économie grâce à la mise en place du double vitrage. (Source: ALUDOM).
Quant aux cadres des fenêtres et baies vitrées, leur conductivité thermique est
déterminée par le matériau qui les constituent. Pour cela, on devra choisir ceux dont le
matériau ayant la transmission thermique la plus faible possible:
Tableau 9: Coefficient de Transmission thermique des cadres, selon la norme NM ISO 10077-1
38
Comme exemple de ces protections, il y a les films solaires qui sont collés aux verres
(soit à l’intérieur ou à l’extérieur), en leur conférant les avantages suivants:
Solution efficace pour l’isolation thermique au niveau des portes, qui permet
d’atteindre des économies d’énergie considérables pour le chauffage en hiver et la
climatisation en été, tout en évitant la pénétration de poussière et du bruit, durant
toute l’année.
Les conditions météorologiques sont très différentes selon les zones climatiques. Au
Maroc, il existe six grandes zones climatiques.
Eclairage
39
Conditionnement thermique
Air
L’ouverture des fenêtres et parois vitrées dans le bâtiment, permet à la fois l’entrée
d’air nouveau et la sortie d’air contaminé à l’extérieur, permettant une ventilation
croisée ou complémentaire. Dans des locaux intérieurs où ce système n’est pas
possible, l’on peut recourir à des conduits avec des mécanismes qui permettent la
circulation de l’air par différence de pression, assurant ainsi un niveau minimum des
renouvellements d’air requis dans le règlement.
Bruit
Autres Facteurs
Autres requis à prendre en compte lors de la conception du bâtiment sont les suivants:
•• Accessibilité des personnes et des véhicules;
•• Règlement sur la sécurité contre l’incendie;
•• Services techniques (lignes électriques, conduits ...) ou de sécurité;
•• Prévention de risques ou de catastrophes (glissements de terrain, écoulements
des eaux ...);
•• Patrimoine naturel et culturel (végétation, monuments ...);
•• Gestion durable des ressources naturelles (terres arables, paysages naturels ...).
Pour plus d’information sur les aspects constructifs, il est recommandé de consulter le
Guide Technique sur l’Isolation Thermique du Bâtiment au Maroc.
40
6.2 éclairage
Dans le secteur touristique, l’éclairage représente un pourcentage élevé dans la
consommation d’électricité, situé en général entre 25 et 50%.
Le choix des composants les plus appropriés dépendra du type de l’espace à éclairer
et de l’activité qui s’y produit. Toutefois, en faisant le bon choix, des économies
d’énergies importantes peuvent être atteintes.
Actuellement, les led (Light-Emitting Diode) sont de plus en plus introduits dans le
marché des lampes, qui utilisent une technologie plus avancée de diode émettrice de
lumière. Ses principaux avantages sont :
Malgré les nombreux avantages de la LED, plus souvent il arrive que sont coût élevé
n’amortit pas l’investissement réalisé. Dans ce cas, on peut opter pour d’autres
technologies à faible consommation.
41
Lampe Fluo-Compacte Lampe incandescente Economie d’énergie %
3W 15 W 80
5W 25 W 80
7W 40 W 82
11 W 60 W 82
15 W 75 W 80
20 W 100 W 80
23 W 150 W 84
Les lampes fluo-compactes s’avèrent très adéquates pour remplacer les lampes
à incandescence traditionnelles. En effet, celles-ci permettent une réduction de la
consommation énergétique de l’ordre de 80%, ainsi qu’une plus longue durée de vie
entre 8 et 10 fois plus, par rapport à la lampe à incandescence. Comme inconvénient,
elles n’arrivent au 80% de leur flux lumineux qu’après une minute de leur allumage.
Dans le cas des tubes fluorescents, des économies importantes peuvent être réalisées
avec l’utilisation de la technologie ECO (lampes qui réduisent la puissance installée tout
en conservant les mêmes performances d’éclairage, de sorte que l’économie d’énergie
est imminente). Ou encore, l’utilisation des tubes LED, qui reste une solution avec une
plus grande économie d’énergie, bien que l’investissement soit plus élevé.
42
luminaire qui ne disperse pas la lumière. Si, au
contraire, l’on souhaite une lumière bien distribuée,
il faut tenir compte du rendement du luminaire pour
réfléchir et distribuer au mieux la lumière. En effet, plus
le rendement est grand, plus faible sera la puissance
à installer. Les luminaires avec un réflecteur en
aluminium de type miroité, sont ceux qui présentent Figure 13: Luminaire avec un
le meilleur rendement. système réflecteur
43
•• Interrupteur à carte: en introduisant la carte magnétique dans la serrure, un
relais général est activé, et qui est désactivé en retirant la carte à nouveau;
•• Interrupteur général: c’est une alternative pour les établissements où le service
d’interrupteur à carte n’est pas admis. Il consiste à disposer d’un interrupteur
général pour la commande manuelle de tous les circuits, tant par les utilisateurs
que par le personnel de l’établissement;
•• Système de gestion centralisée.
6.3 Chauffage-Ventilation-Climatisation
CVC
Il est fortement recommandé de porter une attention particulière à l’installation de
climatisation, non seulement pour son importance du point de vue du confort, mais
aussi pour sa forte consommation d’énergie, qui peut atteindre jusqu’à 50% de la
consommation totale du bâtiment.
Les principales actions pour augmenter l’efficacité énergétique dans les installations
de climatisation peuvent être résumées en trois blocs:
Les mesures d’efficacité énergétique en climatisation, qui peuvent être mises en place
dans un établissement touristique sont:
44
6.3.1 Systèmes de climatisation par Pompe à Chaleur
Ces systèmes consomment moins d’énergie primaire qu’en moyennes classiques de
chauffage (consommation trois fois moins qu’un radiateur électrique), étant également
une alternative intéressante pour la polyvalence de production de froid et de chaleur.
Leur rendement est élevé, pouvant générer plus de trois unités d’énergie thermique,
pour une unité de consommation.
Dans la fiche des caractéristiques d’une pompe à chaleur, sont affichés les paramètres
qui reflètent son niveau d’efficacité énergétique: COP (mode chaud) et EER (mode
froid). Les deux associent la capacité de refroidissement / chauffage à l’exploitation
que le compresseur puisse faire de la température de l’air extérieur.
Tableau 11: Coefficient de Performance COP (en mode chaud) et EER (en mode froid) d’un
climatiseur, en fonction de sa classe d’efficacité énergétique.
Au Maroc, les fabricants des équipements de climatisation sont obligés d’afficher l’information
de l’étiquetage énergétique dans les équipements, depuis le mois d’avril 2012.
45
qu’est ce que le free - cooling?
Figure 17: Chaudière à Figure 18: Pompe à chaleur Figure 19: Installation Solaire
propane Thermique (tubes à vide)
46
Dans le cas des chaudières à basse
température, un plancher chauffant ou
plancher radiant peut être utilisé comme unité
terminale, à base de serpentins qui circulent
sous le plancher, en véhiculant l’eau à des
températures de 40 à 50 ºC. Ces systèmes
présentent l’inconvénient d’un coût élevé
du génie civil. Leur installation est donc
recommandée lors de la phase de construction
du bâtiment.
Figure 20: Chaudières à basse
température
Figure 23: Pertes thermiques dans un réseau de distribution à cause d’une isolation en mauvais
état. (Source: Elaboration propre)
47
Pour l’isolation, des matériaux comme la mousse en élastomère ou la laine de
roche, peuvent être utilisés, entre autres.
Une autre mesure d’efficacité énergétique qui peut être appliquée dans les locaux
de restauration et des halls des établissements hôteliers son les rideaux d’air, un
élément situé dans la partie supérieure de l’accès au local, qui génère un courant
d’air vers le bas, en créant ainsi une barrière thermique qui empêche la sortie de l’air
climatisé de l’intérieur vers l’extérieur.
L’une des mesures clés pour l’économie d’énergie, est le contrôle de la température
de stockage: dans les réservoirs d’accumulation, une température de 60 °C est
suffisante pour lutter contre la Legionella (bactéries légionelles). Il suffit d’assurer une
température d’au moins 50 °C, dans les points de consommation.
D’autre part, dans le cas de production centralisée d’eau chaude sanitaire et pour le
chauffage, il est recommandé de séparer les deux services avec deux chaudières.
Sinon, ceci implique des brûleurs surdimensionnés et par conséquent des pertes
thermiques en chauffage.
48
Comme on le verra plus loin dans le guide, une mesure importante pour réduire la
consommation énergétique pour la production d’eau chaude sanitaire, est de mettre en
œuvre une installation solaire thermique, aussi bien pour le chauffage d’eau sanitaire
que pour d’autres applications, telles que le chauffage des piscines.
2. Utiliser des tuyaux à pression avec fermeture à la sortie de l’eau. Les systèmes
de nettoyage à pression consomment moins d’eau. En effet, ils génèrent moins
de volume d’eaux usées et améliore l’efficacité de l’opération de nettoyage.
49
7. Effectuer des révisions périodiques (mensuelles) afin de détecter des fuites
et pannes dans les éléments du réseau hydraulique (tuyaux, robinets,...).
Pour effectuer cette tâche, il est souhaitable d’établir un Plan de Maintenance
Préventive et et attribuer cette fonction à un responsable.
Standards de consommation d’eau au Maroc (litre / nuitée)
Hôtel 5* Grand Lux 600
Hôtel 5* 500
Hôtel 4* 400
Hôtel 3* 300
Ryad, équivalent 5* 500
Villa 300
Village de vacances, équivalent 4* 350
Appart-hôtel 250
Appartement 180
Ce point est repris, plus en détail, dans la section 6.7: Installations d’énergies
renouvelables et diversification énergétique applicables dans le secteur.
Le réfrigérant sort de la vanne de détente à l’état liquide à très basse température, pour
arriver aux panneaux collecteurs, à une température autour de -10 °C. En arrivant à
une si basse température, le gaz réfrigérant, en passant par le panneau, s’évapore en
50
absorbant la chaleur ambiante, toujours lorsque la température extérieure est supérieure
à 0 °C. Dans le compresseur, situé dans le bloc thermodynamique, le gaz réfrigérant est
comprimé, ce qui augmente sa température à un niveau supérieur à 100 °C.
Quant aux pompes et moteurs, utilisés dans des circuits de pression d’eau,
d’épurateur ou d’irrigation, on peut appliquer diverses mesures visant à optimiser
leur performance et de réaliser ainsi des économies d’énergie. Parmi ces principales
mesures, ont peut citer ce qui suit:
•• Ils sont plus robustes que les moteurs standards, ce qui signifie des coûts réduits de
maintenance et durée de vie plus longue;
•• Une plus grande efficacité signifie un faible coût d’exploitation.
Toutefois, ils présentent certaines limitations:
•• Ils fonctionnent à une vitesse plus grande que les moteurs standards, ce qui peut
supposer une augmentation de charge, qui doit être évaluée;
•• Le couple de démarrage peut être inférieur à celui d’un moteur standard. Il
faut donc analyser soigneusement chaque cas. Le courant de démarrage est
généralement plus élevé, ce qui peut provoquer un dépassement de la limite de
chute de tension dans le réseau, au moment du démarrage.
52
•• Lorsqu’ils sont appliqués conjointement avec des variateurs électroniques de fréquence.
La Commission Electrotechnique Internationale (IEC) a introduit de nouvelles Normes pour
mesurer l’efficacité dans des moteurs à courant alternatif AC, à basse tension, et pour les
classer en fonction de leur efficacité. A partir de 2007, l’efficacité des moteurs doit être mesurée
selon la norme IEC/EN 60034, et la classification selon la Norme IEC/EN 60034-30.
L’objectif d’intégrer des variateurs de fréquence dans les moteurs à forte utilisation
ou puissance est d’ajuster, en continu et automatiquement, la vitesse de rotation
du moteur à la charge du dispositif. Ce qui entraîne des économies d’environ 20%
à 30%. En plus, outre les économies que génèrent cet «ajustement» des courbes
de fonctionnement, les variateurs de fréquence sont capables de réduire, dans de
nombreux cas, l’énergie réactive produite par le dispositif.
53
6.5.4 Condensateurs de correction de facteur de puissance
(Cosinus phi, cos ϕ)
Pour corriger le facteur de puissance, il existe des dispositifs, appelés “batteries
de condensateurs” ou condensateurs de correction du facteur de puissance, qui
emmagasinent les charges électriques et réduisent la puissance réactive dont les
moteurs ont besoin pour produire des champs magnétiques.
•• Compensation individuelle
Un exemple courant de ce cas: Les luminaires à tubes fluorescents peuvent être
équipés d’un condensateur pour compenser l’effet inductif du ballast électromécanique.
•• Compensation centralisée
La compensation s’effectue d’une manière globale : les batteries de
condensateurs sont raccordées en amont de l’installation du côté basse tension.
Compenser l’énergie réactive, c’est fournir cette énergie à la place du réseau de distribution
par l’installation d’une batterie de condensateurs, source d’énergie réactive de puissance.
54
Ces systèmes sont généralement composés par:
Les coûts énergétiques pour une chambre simple, dépendent de deux facteurs:
la catégorie de l’hôtel et le degré d’automatisation. Lorsque l’on compare des
hôtels de la même catégorie, ceux qui sont automatisés économisent entre
20% et 40% de l’énergie.
Exemples de fonctions qui peuvent être intégrées dans le Système de Gestion Centralisée:
L’énergie solaire peut être utilisée de deux formes: pour produire de l’eau chaude (énergie
solaire thermique) et pour générer de l’électricité (énergie solaire photovoltaïque).
Figure 30: Installation d’énergie solaire Figure 31: Installation d’énergie solaire
thermique photovoltaïque
Les systèmes d’énergie solaire thermique, sont les plus fréquemment utilisés dans
les établissements touristiques. Ils permettent une importante économie d’énergie.
Leur technologie est bien développée et peuvent êtres installés en toute simplicité
et rapidité. Toutefois, cela requiert la disponibilité d’une surface bien exposée au
rayonnement solaire et libre de tout ombrage d’autres bâtiments voisins.
Figure 33: Installation de chauffage solaire par Figure 34: Installation solaire pour la
sol radiant (Source : Tecnisolar) climatisation de piscine couverte d’un hôtel
(Source : élaboration propre)
57
La production d’eau chaude sanitaire moyennant l’énergie solaire thermique, est l’application
la plus courante. En effet, les hôtels présentent souvent une forte consommation d’ECS à
une température constante tout au long de l’année, ce qui fait que le système fonctionne à
des rendements élevés, par conséquent, l’investissement réalisé est vite amorti.
Enfin, l’énergie solaire thermique peut également être utilisée pour le refroidissement
dans un établissement touristique : Un système qui utilise la production des hautes
températures des collecteurs solaires thermiques à concentration, pour alimenter
une pompe à chaleur à absorption. Quoiqu’il s’agisse d’une technologie récente, le
refroidissement solaire a un grand potentiel dans le futur.
6.7.2 Biomasse
La bioénergie est un marché récent, encore
non consolidé dans le pays. La nouvelle loi
marocaine sur les énergies renouvelables,
inclut l’énergie obtenue à partir de la biomasse
comme une énergie renouvelable. L’existence
d’un tel cadre réglementaire permettra donc le
plein développement de ce type d’énergie.
6.7.3 Micro-cogénération
La cogénération est un système à haute performance énergétique, basé sur la
production simultanée de l’électricité et de l’énergie thermique (calorifique/frigorifique)
à partir de l’énergie primaire contenue dans un combustible.
58
C’est un système à haute efficacité énergétique et bénéfices pour les établissements
touristiques. Il permet d’exploiter l’énergie thermique générée pour chauffer le fluide de
chauffage, l’eau sanitaire ou les piscines.
Nous parlons généralement de micro-cogénération lorsque la capacité installée est
inférieure à 1 MW. Elle présente comme avantages supplémentaires, la réduction de
l’espace par rapport à d’autres systèmes alternatifs (par exemple le solaire thermique)
et peut être installée à l’intérieur du local, ce qui réduit l’impact visuel.
Une condition nécessaire à laquelle doit répondre un établissement touristique, pour
installer la cogénération, est d’assurer une demande thermique annuelle constante.
Il est également possible d’installer en plus, une machine à absorption pour la
production de froid. Nous parlons donc d’un système appelé “tri-génération”.
Caractéristiques Hôtel 4*
Générales: 57 chambres
Unité de Micro-cogénération:
• Puissance: 20 kWe / 43 kWt
Installation de
Système d’appoint:
Cogénération:
• 2 chaudières à condensation
• Puissance totale: 535 kW
Fonctionnement de l’installation de la Micro-Cogénération: 5.500 h/an
Production: % Couverture de la demande thermique: 44%
Production électrique: 110 MWh/an
59
•• Il est conseillé de ne pas couvrir ou obstruer les radiateurs et maintenir leur surface
propre, afin de profiter au maximum de la chaleur qu’ils émettent.
•• L’installation des coupe-froid ou coupe-bise dans les portes et fenêtres, améliore
l’isolation thermique. Ils réduisent entre 5% et 10% de l’énergie consommée.
•• Les fenêtres à double vitrage ou triple vitrage permettent d’économiser jusqu’à
20% d’énergie en climatisation.
•• Remplacer les équipements à technologie obsolète, par d’autres plus efficients
tels que les brûleurs.
•• Effectuer régulèrment des opérations de contôle de la performance de combustion
dans les chaudières.
•• Subdiviser l’installation en fonction de la demande.
•• Installation de rideaux d’air dans l’accès de l’établissement.
•• Effectuer des opérations de maintenance précises, telles que le nettoyage des
filtres (des manomètres peuvent être utilisés pour déterminer le moment adéquat
pour réaliser la maintenance), la vérification du fonctionnement des ventilateurs,
des vannes/soupapes et des unités terminales, etc.
Systèmes de Climatisation
•• Ne pas placer les lampes ou les télévisions à proximité des thermostats, car ces
derniers peuvent détecter leur chaleur et maintiennent le système en fonction plus
longtemps.
•• Utiliser de manière optimale les thermostats, afin d’éviter que la température
descende en dessous d’un seuil fixé. Ce qui évitera des usages peu efficaces
de l’installation.
•• Installer des systèmes de protection solaires, afin de réduire les gains en
chaleur, et ainsi réduire la demande de refroidissement. Grâce à la bonne
utilisation des auvents et des vitrages isolants, qui réduisent le rayonnement
solaire incident, on peut réaliser des économies d’énergie en climatisation, de
l’ordre de 30%.
•• Il est intéressant d’exploiter des systèmes de refroidissement naturel, comme
par exemple la pulvérisation de l’eau sur les plantes à l’intérieur du bâtiment.
En effet, La végétation crée des microclimats qui favorisent la réfrigération et
l’aération.
•• Les couleurs claires en toiture et en murs extérieurs, réfléchissent les rayons du
soleil, en réduisant ainsi le refroidissement des espaces intérieurs.
Systèmes d’éclairage
60
•• Eviter le sur-éclairage des zones et des espaces extérieurs.
•• Remplacer les ampoules, les luminaires et les équipements annexes, par ceux à
hautes efficacité énergétique.
•• Utiliser des systèmes de régulation et de contrôle de lumière, afin de réduire
le temps de fonctionnement de l’installation de l’éclairage (détecteurs de
présence, minuteries, réducteurs-stabilisateurs de tension dans l’éclairage
extérieur).
•• Programmer un plan de maintenance des luminaires et de remplacement des
lampes, conformément à la fin de leur durée de vie.
1. V
érifier les feux des cuisinières, en les déconnectant lorsqu’ils ne sont
pas utilisés.
2. C
hoix de la taille du feu et des récipients adaptés à chaque cas.
3. L
aisser refroidir les produits cuisinés, avant de les mettre dans des chambres
froides, chaque fois que possible.
4. D
isposer des antichambres, dans les chambres froides, surtout si leurs
températures sont en dessous de zéro (chambres froides négatives).
5. E
viter de garder les portes ouvertes des chambres froides. Pour cela, il est
recommandé de connecter la lumière à un contact magnétique sur chaque
porte, comme moyen d’attirer l’attention.
6. R
éviser et ajuster les cycles de dégivrage et leur durée, en fonction des
besoins réels.
7. A
juster le temps de fonctionnement des fours et éviter de les ouvrir si ce n’est
pas nécessaire (la température à l’intérieur peut baisser d’environ 30 °C).
Actuellement, des fours à convection sont commercialisés, qui permettent de
réaliser plusieurs cuissons simultanées.
8. L
es lave-vaisselles requièrent de hautes puissances électriques, pour chauffer
l’eau de lavage et sécher la vaisselle. Une option d’économie d’énergie est de
fournir à la machine, de l’eau préchauffée avec d’autres combustibles tels que
61
le gaz, ce qui peut entraîner des économies allant jusqu’à 65%. Il est également
recommandé de programmer leur fonctionnement pour ne pas coïncider avec
d’autres appareils grands consommateurs d’énergie, et éviter ainsi des pics de
demande.
9. L
a chaleur générée dans les compresseurs frigorifiques, peut être utilisée
pour préchauffer l’eau, et économiser ainsi environ 25% du coût du
chauffage d’eau.
10. Il est recommandé d’installer les extracteurs d’air à double circuit et avec
des moteurs à double vitesse: cela permet l’impulsion de l’air ambiant
autour de la hotte aspirante et son extraction correspondante. Ce type de
hottes, évite l’extraction de l’air climatisé et renouvelle l’air de la cuisine
en permanence, sans créer de courants d’air. Avec les moteurs à double
vitesse, la hotte est utilisée à moyenne ou pleine puissance, en fonction
des besoins.
11. L’efficacité d’une plaque à induction est de l’ordre de 85-90%, tandis que
celle d’une cuisinière à gaz, est inférieure à 50%. Les plaques électriques à
résistance ont un rendement d’environ 74%. Avec les plaques à induction, on
peut réaliser des économies de 40 à 70%, en coûts par rapport aux plaques
traditionnelles ou celles fonctionnant au gaz. En effet, cette technologie
est plus efficace que celle de la plaque standard à gaz, puisque l’on perd
moins d’énergie en chauffant la surface et l’air tout autour. Ce qui se traduit
également, par un plus faible besoin d’extraction d’air.
Potentiel
Système /
Recommandation Comment? d’économie
équipement
d’énergie
62
6.9 Plan de Formation et de
Sensibilisation
Le succès de la mise en œuvre du programme de gestion énergétique dépend
fortement de la sensibilisation du personnel et du changement des habitudes des
utilisateurs des installations, un aspect essentiel pour parvenir à une gestion efficace
de l’énergie. Cela peut se produire par diverses mesures, comme par exemple:
Formation
Il est difficile qu’un employé puisse suivre les mesures d’économie d’énergie s’il
méconnait la véritable implication que cela peut apporter, aussi bien pour l’établissement
que pour l’environnement. Tout d’abord, il est nécessaire de mettre en contexte les
bénéfices de l’économie d’énergie, en mettant en évidence les aspects suivants:
63
inutiles si elles ne sont pas transmises au personnel. En transmettant à chaque
employé de l’établissement ce que celui-ci puisse faire afin de contribuer à
la réduction de la consommation, vous garantissez la réussite des résultats
escomptés.
Campagnes de sensibilisation
Il est à noter que les économies d’énergie passent également par des changements
d’habitude de consommation chez les personnes. Pour cette raison, il ne faut
pas négliger de renforcer constamment le concept d’économies d’énergie que
l’établissement veuille mettre en œuvre.
Tous les plans d’action pour réaliser des économies d’énergie devraient s’appuyer
sur des outils de mesure et de vérification. Sinon, il sera impossible pour la direction
d’établir le degré de succès qu’aurait chaque recommandation mise en œuvre.
Pour ce faire, il est indispensable d’établir les indicateurs énergétiques pour faire le
suivi du plan de l’efficacité énergétique.
Plan de communication
Il est fondamental que les résultats des mesures soient communiqués à l’ensemble
des travailleurs impliqués. Cette mesure va les encourager à continuer de mettre
en œuvre des actions qui contribuent aux économies d’énergie. De cette façon, ils
sentiront qu’ils ont fait partie du succès obtenu par l’établissement hôtelier.
Amélioration Continue
64
7. Imp
acts Économique,
ÉnergÉtique,
environnemental et social
Situation Actuelle
Eau
L’alimentation en eau provient du réseau municipal, sauf l’irrigation qui est réalisée
avec de l’eau d’un puits. La consommation annuelle est d’environ 50’000 m3, avec une
consommation moyenne, par nuitée, d’environ 0,6 m3.
Energie Electrique
L’énergie électrique est utilisée dans les installations de l’éclairage et la climatisation,
principalement. La consommation annuelle d’électricité s’élève à environ 1’850’000
kWh, avec une augmentation de celle-ci, pendant l’été.
Energie Thermique
Des chaudières au gaz propane sont utilisées pour produire de l’eau chaude sanitaire
dans l’établissement. Le propane est également utilisé pour alimenter les séchoirs à
linge dans la buanderie.
Plan d’Action:
Les actions qui ont été entreprises dans l’hôtel, pour réduire les consommations et les
coûts de l’énergie et de l’eau, sont les suivantes:
65
1. Installation des économiseurs-aérateurs dans les robinets et les douches: l’économie
d’eau annuelle est de 22%.
Economies
Mesure corrective Résultats attendus Investissements
annuelles
Installer des économiseurs-
Réduction de 22%
aérateurs dans les robinets
la consommation
et les douches. 147’000 DH 231’850 DH
d’eau de
Equiper les chasses d’eau
l’établissement
de plaquettes.
Dans ce cas d’étude, il a été démontré que les temps de retour sur investissement sont
inférieurs à un an. Ce qui montre que les établissements touristiques peuvent obtenir
des bonnes rentabilités économiques des projets d’efficacité énergétique.
66
l’environnement. Le secteur interagit avec le milieu environnant, dans toutes les
étapes de son cycle de vie, en consommant de grandes quantités d’énergie, d’eau
et de ressources. Il est donc important que les établissements adoptent des mesures
de protection de l’environnement, en gérant de façon durable les ressources et en
intégrant les bonnes pratiques dans la prestation des services.
Les facteurs qui motivent les établissements touristiques à être plus responsables
envers l’environnement sont les suivants :
D’autre part, grâce à la mise en place des mesures d’économie d’eau proposées dans le
guide, il est possible d’obtenir des économies de l’ordre de 15 à 20 % de cette ressource
dans les bâtiments du secteur touristique.
Figure 37: Enquête de structure dans les services, conduite en 2005/2006. Source: HCP
67
Quant à la réduction de l’impact sur l’environnement, pour chaque kWh électrique
économisé, sera évitée l’émission de 0,743 kg CO2eq/kWh dans l’atmosphère, et de
2,52 kg CO2eq par kg de GPL.
Plan Renovotel :
Est un fonds destiné à financer la rénovation des établissements hôteliers
sous forme de crédits conjoints entre la banque privée et la Caisse Centrale de
garantie (CCG) et Dar Ad Damane (DAD).
Requis:
•• Avoir au moins 7 ans d’exploitation à la date de la présentation de la demande à
la banque,
•• Figurer sur la liste exhaustive arrêtée par la commission de classement des
établissements hôteliers,
•• Etre viable et présenter un programme de rénovation de l’unité hôtelière.
69
8. CONCLUSION
En effet, les résultats potentiels obtenus grâce aux mesures d’efficacité énergétique
représentent une économie d’énergie moyenne totale pouvant atteindre 30%. S’ajoute
à celà une réduction des émissions de 0,743 kg d’équivalent CO2 pour chaque kWh
d’électricité ; et de 2,52 kg d’équivalent CO2 pour chaque kg de GPL économisé, ainsi
que d des économies de 15 à 20% sur la consommation d’eau.
Par ailleurs, ces mesures permettront de créer jusqu’à 36’800 emplois, liés à la gestion
énergétique des bâtiments et l’installation de nouveaux équipements, et ce selon le
Programme National d’Efficacité Energétique dans le Bâtiment CEEB.
Bien que la culture de l’efficacité énergétique dans le secteur touristique aie déjà
gagné du terrain durant les dernières années, ce guide vient renforcer et accompagner
le secteur dans ses initiatives, qui au delà des bénéfices économique, énergétiques
et environnementales, représentent aujourd’hui un atout compétitif considérable pour
la destination Maroc.
71
9. Annexes
9.1. Liste de contrÔle saisonnier
Un bon entretien peut atteindre les normes de qualité et réduire les coûts de l’énergie,
en particulier en cas de maintenance préventive, entraînant une augmentation de
l’efficacité du système et de l’amélioration du service.
Les contrôles recommandés et leur fréquence, sont présentés dans les tableaux suivants:
OPÉRATION PÉRIODICITÉ
Consommation du Combustible M
Consommation de l’Energie Electrique M
Consommation de l’Eau M
Température ou pression du fluide caloporteur à l’entrée et à la sortie m
Température ambiante des gaz de combustion m
Température des gaz de combustion m
Teneur en Monoxyde de Carbone CO m
Indice d’opacité des fumées pour les combustibles solides ou liquides
m
et teneur en particules solides pour les combustibles solides
Tir dans la boîte à fumées de la chaudière m
Température du fluide extérieur à l’entrée et à la sortie de
m
l’évaporateur
Température du fluide extérieur à l’entrée et à la sortie du
m
condensateur
Perte de pression dans l’évaporateur m
Perte de pression dans le condensateur m
Température et pression de l’évaporateur m
Température et pression du condensateur m
Puissance absorbée m
Vérification des niveaux du réfrigérant et de l’huile dans les
m
équipements frigorifiques
Vérification de l’étanchéité de fermeture entre le brûleur et la chaudière M
73
OPÉRATION PÉRIODICITÉ
Détection des fuites dans le réseau du combustible M
Vérification des niveaux d’eau dans les circuits M
Vérification de l’étalonnage des éléments de sécurité M
Révision et nettoyage des filtres d’air M
Révision des appareils d’humidification et refroidissement par évaporation M
Révision des pompes et ventilateurs, avec mesure de puissance absorbée M
Révision du système de préparation d’ECS M
SYMBOLE SIGNIFICATION
Une fois par mois pour une puissance thermique entre 100 et 1.000 kW
m
Une fois chaque 15 jours pour une puissance thermique supérieure à 1.000 kW
M Une fois par mois
74
9.2. Liste de contrÔle annuel
En complément des interventions périodiques déjà mentionnées, il est recommandé
d’effectuer les opérations suivantes annuellement (A) ou semestriellement (2A).
OPÉRATION PÉRIODICITÉ
Nettoyage des évaporateurs A
Nettoyage des condensateurs A
Drainage et nettoyage du circuit des tours de réfrigération 2A
Nettoyage du circuit des fumées des chaudières 2A
Nettoyage des conduits des fumées et de la cheminée A
Vérification du matériel réfractaire 2A
Révision générale des chaudières individuelles à gaz A
Révision générale des chaudières individuelles à fioul 2A
Vérification de l’étanchéité des circuits de distribution A
Vérification de l’étanchéité des valves d’interception 2A
Révision et nettoyage des filtres d’eau 2A
Révision des batteries d’échange thermique A
Révision et nettoyage des appareils de récupération de chaleur 2A
Révision des unités thermiques eau-air 2A
Révision des unités thermiques de distribution d’air 2A
Révision et nettoyage des unités d’impulsion et retour d’air A
Révision et nettoyage des équipements autonomes 2A
Révision de l’état de l’isolation A
Révision du système de contrôle automatique 2A
SYMBOLE SIGNIFICATION
2A Deux fois par an
A Une fois par an
75
9.3. Matrice d’autoÉvaluation de gestion ÉnergÉtique ››››››››
5 ••La haute direction de ••Un système exhaustif est ••Existence d’un Système de
l’établissement est établi pour enregistrer la Gestion de l’Energie, selon la
fortement engagée dans consommation et les coûts norme ISO 50001.
une politique d’efficacité énergétiques, ainsi que
••Discrimination positive en faveur de
pour exploiter le potentiel
•• Une stratégie environnementale plans « écologiques » comprenant
d’économies d’énergie.
est engagée. l’évaluation d’un investissement
••Les économies d’énergie sont dans une construction nouvelle une
••Un plan d’action y afférent est
affichées pour les employés et amélioration du bâtiment existant.
établi avec un suivi régulier.
□ □ □
les clients.
4 ••Une politique formelle est ••Un système quasi-exhaustif ••Excellentes pratiques d’achats
établie avec un engagement est établi pour enregistrer la (label d’efficacité énergétique) et
moyen de la part de la haute consommation et les coûts d’entretien des équipements.
direction. énergétiques.
••Existence d’une comptabilité
••La politique est révisée ••Les économies sont affichées énergétique.
régulièrement. seulement pour les employés.
□ □ □
3 ••La politique est rarement ••Un système d’enregistrement ••Très bonnes pratiques de
révisée. est établi pour l’établissement et maintenance et d’acquisition
pour les utilisateurs principaux. d’équipements.
••Le personnel possède une
connaissance limitée de ••Les économies ne sont pas ••Les mêmes critères de récupération
l’existence des politiques annoncées au personnel et aux des coûts qui sont employés pour
□ □ □
dans l’établissement. clients. d’autres investissements.
□ □ □
planification budgétaire. terme seulement.
1 ••Des lignes directrices non ••Le rapport annuel des coûts ••Pratiques d’entretien et d’achat
écrites, sont utilisées. est basé sur l’analyse des limitées.
tendances de l’année.
••Peu d’investissement dans
l’amélioration de l’efficacité
□ □ □
énergétique EE.
0 ••Aucune politique formelle ••Les lectures des compteurs ne ••Pratiques d’entretien et d’achat
sur la gestion de l’énergie sont pas enregistrées et les inférieures.
n’est fixée. factures ne sont pas analysées.
•• Aucune considération d’investissement
□ □ □
ou de pratiques d’achat dans l’EE.
›››››››› des Établissements touristiques
□ □ □
••Le gérant des ressources est ••Communication formelle et ••À partir d’un niveau approprié
responsable, auprès de la haute informelle à double sens, établie dans l’établissement, pleine
direction, en matière d’efficacité entre le Responsable Energie, le participation du personnel et
énergétique. personnel et les clients. des clients dans la gestion de
l’énergie.
□
••Le rôle du gérant des ressources
□
••Des programmes de sensibilisation
□
••Une approche d’éducation
de l’établissement est connu. à l’efficacité énergétique sont sur l’efficacité énergétique
établis ainsi que des campagnes coordonnée, liée à la
régulières de diffusion qui visent le politique d’énergie dans
personnel et les clients. l’établissement.
□ □ □
••Un Responsable Energie est en ••De la formation en sensibilisation ••Occasions cernées pour
place, amis la ligne d’autorité n’est pour tous les utilisateurs de la formation en efficacité
pas claire. l’établissement. énergétique.
□ □ □
••La responsabilité de la gestion de ••Contacts informels afin de ••Formation en gestion et
l’énergie a été établie mais n’a pas communiquer les résultats de efficacité énergétique
été coordonnée. l’amélioration de l’efficacité non coordonnée dans
énergétique et des plans l’établissement.
d’amélioration.
□ □ □
••Aucune gestion des ressources ••Aucune communication des ••Aucune formation sur
résultats de l’amélioration de les pratiques d’efficacité
••Absence d’une délégation formelle
l’efficacité énergétique dans énergétique.
responsabilité de la consommation
l’établissement.
□ □ □
d’énergie.
10. Bibliographie
78
11. Table des matières des
tableaux et figures
79
Figure 14: Cellule photoélectrique du système de régulation 43
Tableau 11: Coefficient de Performance COP (en mode chaud) et EER (en mode
froid) d’un climatiseur, en fonction de sa classe d’efficacité énergétique 45
Figure 16: S
chéma simplifié du refroidissement d’un Datacenter en Free
Cooling à air – direct. 46
Figure 23: P
ertes thermiques dans un réseau de distribution à cause d’une
isolation en mauvais État 47
Figure 34: Installation solaire pour la climatisation de piscine couverte d’un hôtel 57
80
Créée en 2011, dans le cadre de la stratégie énergétique du Maroc, l’ADEREE est une
institution publique intervenant sur l’ensemble de la chaîne de valeur du développement du
secteur des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique. Force de proposition auprès
des autorités en matière de lois et de normes relatives au secteur, concepteur et pilote de
programmes sectoriels intégrés, l’ADEREE est classée parmi les 39 établissements publics
stratégiques du Royaume.
En 2013, l’ADEREE gère plus de 300 millions de dirhams d’actif et 58 partenariats nationaux
et internationaux, dédie aux ministères 5000 jours/homme d’accompagnement, propose 125
mesures d’efficacité énergétique, forme plus de 200 professionnels, accompagne 300
investisseurs, et sensibilise trois millions de marocains.
www.aderee.ma