TD Sur Theme 2 Entreprises Et Production Comment Mesurer L'efficacite Productive La Productivite Eleves
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SES TD / THEME 2 / CHAP 04
Q1 – Recensez les principales dépenses occasionnées par la fabrication et la vente d'un Iphone 5 :
Coûts de Prix de
Coût du Coût des Coût de Coût de
distribution détail en Marge brute
travail composants l'équipement fabrication
et autres magasin
Q3 – Comparez le poids du coût du travail par rapport au poids des autres dépenses ? Qu'en concluez-vous ?
Apple dégage des marges considérables : l'iPhone 5 ne lui coûte que 207 dollars à produire (199 dollars pour
les composants, 8 pour l'assemblage) selon le cabinet IHS iSuppli. Ces dix-huit derniers mois, il a presque
doublé ses liquidités : elles atteignent désormais 117 milliards de dollars, un pactole gigantesque.
A quoi emploie-t-il cette montagne de cash3 ? Il pourrait baisser ses prix. Il aurait certainement les moyens de
revoir les termes du contrat de sous-traitance4 avec Foxconn afin d'améliorer les conditions de travail des
ouvriers chinois (les salaires ont été augmentés en début d'année, mais, semble t-il, uniquement à Shenzhen).
Il pourrait aussi, pourquoi-pas, relocaliser une partie de sa production aux Etats-Unis. Alors qu'elle est
totalement délocalisée en Asie. Ou faire moins d'optimisation fiscale, et payer davantage d'impôts, aux Etats-
Unis comme en Europe. En attendant, Apple n'a rien trouvé de mieux que de redistribuer l'argent à ses
actionnaires : en mars, il a annoncé un programme de versement de dividendes et de rachats d'actions pour
un total de 45 milliards de dollars...
(Source : Cécile Ducourtieux, Le Monde.fr, 5 octobre 2012)
Q4 – Quelles décisions aurait pu prendre APPLE avec l’argent dont elle dispose ?
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Comment une entreprise ajoute-t-elle de la valeur aux biens et services transformés par elle en d'autres
biens ? En les combinant avec du travail et du capital. Le facteur travail est constitué par le temps que
consacre à l'entreprise l'ensemble des individus qui travaillent dans cette entreprise. La contribution des
individus à la production ne dépend pas seulement du nombre d'heures qu'ils y consacrent, mais aussi
de leur qualification professionnelle, de leur expérience, de leurs motivations et de leurs efforts.
(Source : Jacques Généreux, Introduction à l'économie, Points Seuil 1992)
Pour l'ouvrier et pour beaucoup de non-économistes, le capital se confond avec la fortune du patron. Ce
n'est pas faux, il ne faut cependant pas prendre les biens « capitaux » pour le capital financier qui
permet de les acheter. Pour l'ingénieur, le capital est représenté par les machines et les installations de
l'usine. C'est là une partie des biens capitaux, du capital technique, l'autre partie comprend l'ensemble
des autres moyens de production (énergie, matières premières, fournitures en tout genre...). Selon le
point de vue où l'on sa place, on ne s'intéresse pas à la même chose. Nous nous intéresserons
principalement ici aux capitaux techniques. Certains sont heureusement utilisables pendant pas mal de
temps, parfois plus de dix ans. Ils finissent par s'user ou deviennent démodés, obsolètes ; mais entre-
temps, ils participent à plusieurs cycles de production. Heureusement que le pâtissier qui fait une tarte
ne renouvelle pas son four après chaque cuisson. Cette partie du capital technique représente le capital
fixe. Par contre une partie du capital (l'énergie, les matières premières, les pièces détachées) est
incorporée dans le produit fini, on le nomme capital circulant, on parle aussi à son propos de
consommations intermédiaires car il disparaît dans la fabrication du produit.
(Source : Jean Marie Albertini, L’Économie en 200 schémas, Les éditions de l'Atelier, 1994)
Q6 – Quels sont les deux facteurs de production mentionnés dans les textes ? Complétez le schéma :
Q9 – Quelle est la différence entre le capital fixe et le capital circulant (consommations intermédiaires)
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Q10 – Remplissez le schéma avec les différents sens du mot capital
Productivité, intermédiaires, physique, combiner, embaucher, année, circulant, heures, biens, fixe,
capital, investir, travailleurs, consommations, plus, financier, travail.
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DOCUMENT 5 : CHOIX DE LA COMBINAISON PRODUCTIVE
Rumilly, plus grand site industriel français de SEB, employant aujourd'hui près de 1 850 personnes, abrite le
siège mondial de l'activité "articles culinaires" avec sa marque la plus emblématique, Tefal. Or, selon
Christian Ringuet, directeur général de l'activité : "Sur ce marché des articles culinaires, nous sommes leader
mondial, avec une part de marché de 15 %." Une gageure face à la pression chinoise croissante. Le mot
d'ordre de François Muller, directeur industriel de cette branche de SEB, quand il évoque le site de Rumilly :
"Pour vivre heureux, vivons caché." Pas question par exemple de photographier certaines étapes de la
fabrication. Dans le hall immense construit au tournant des années 2000, le plus récent, les lignes robotisées
crachent 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, des poêles de tout diamètre. Quasiment aucune opération manuelle,
si ce n'est le contrôle de la qualité des revêtements. D'ailleurs dans ce hall où se fabriquent 20 millions de
pièces par an, moins de 300 personnes travaillent en équipes1.
Les étapes de fabrication, leur automatisation, mais aussi la formulation des revêtements antiadhésifs, tout
est "fait maison". En collaboration avec les équipes marketing et de développement présentes également à
Rumilly. Des recettes jalousement gardées. "Nous ne brevetons2 aucune innovation de process3. D'une part,
cela coûterait trop cher d'avoir un brevet mondial sur certains sujets. Surtout, cela pourrait donner des
informations à nos concurrents", explique M. Muller.
Certains savoir-faire ont pourtant été transférés au Brésil après le rachat de Panex. Mais surtout en Chine, un
processus enclenché après la création en 2006 d'une entreprise commune détenue à 51 % par SEB avec la
société chinoise Supor. Un accord stratégique qui n'avait pas manqué d'inquiéter les syndicats. "Nous avons
transféré en Chine la technologie de fabrication du thermospot, le capteur de température qui indique quand
la poêle est chaude. C'était une demande des consommateurs chinois. Mais nous envoyons les produits de
revêtements antiadhésifs déjà préparés", explique M. Ringuet. L'internationalisation de SEB ne va pas sans
poser des questions sur son avenir industriel en France. Le groupe, qui a réalisé un chiffre d'affaires de 3,176
milliards en 2009 et emploie 18 900 salariés dont 6 000 en France, a réduit la voilure dans l'Hexagone ces
dernières années. Une usine de grille-pain dans les Vosges et une de bouilloires dans le Jura ont été fermées
et les effectifs de son usine de fers à repasser dans l'Isère ont été réduits.
Plus globalement : "SEB possède 25 sites industriels, dont 12 en France, 5 en Chine et 3 au Brésil. Nous
fabriquons 72 % des produits que nous commercialisons, dont 40 % en France", affirme Stéphane Laflèche,
directeur général adjoint industrie qui ajoute : "Nous allons investir 30 millions en Chine cette année. Le site
de Wuhan, qui produit poêles et casseroles, va doubler sa capacité. Il fabriquera aussi pour le marché
américain. Nous investirons également 80 millions en France, dont 20 à Rumilly." Une nouvelle génération de
poêles va être lancée en Haute-Savoie en 2011. "Aujourd'hui, l'usine de Rumilly est une des plus rentables4
du groupe. Grâce aux effets d'échelle, à la faible part du coût de la main-d'oeuvre dans le prix du produit,
environ 12 % (salaires nets et cotisations sociales comprises), et au savoir-faire et à la différentiation
marketing", assure M. Ringuet. Une véritable course contre la montre est engagée pour garder cette longueur
d'avance.
1 Travail en équipes = Groupes de travailleurs qui se relaient toutes les 8 heures pour maintenir l'équipement en activité.
2 Brevet = Titre de propriété qui protège une invention pour une durée limitée.
3 Innovation de process = mise en oeuvre d'une méthode de production nouvelle ou sensiblement améliorée.
4 Rentables = Activité qui dégage un profit ou un bénéfice.
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Q12 – Quels sont les deux stratégies de SEB dans le choix de ses facteurs de production (travail et capital)
Q14 – Calculez le coût salarial unitaire pour les deux usines aux deux dates et reportez vos résultats dans le
tableau. Quelles sont vos observations ?
Q15 – Expliquez pourquoi SEB fait fonctionner ses lignes de robots 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 ?
En fonction de l’efficacité des machines et des travailleurs, une entreprise a déterminé que pour
fabriquer 1000 vélos elle a le choix entre une combinaison A (100 heures de travail et 2 machines) et
une combinaison B (60 heures de travail et 4 machines)..
Cas 1 : coût salarial horaire = 10€ ; coût de fonctionnement d’une machine = 300€
Cas 2 : coût salarial horaire = 13€ ; coût de fonctionnement d’une machine = 200€
Q16 – Dans les deux cas déterminez quelle est la combinaison retenue par l’entreprise?
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Q17 – Complétez le texte à trous à l'aide de vos résultats et des mots suivants :
En général, les facteurs de production sont................................, c'est-à-dire, que le travail ne peut se passer
de..................et inversement. Un taxi a besoin d'un conducteur pour fonctionner. Le professeur de SES a
besoin d'une salle de classe pour enseigner. Mais, parfois, les facteurs de........................sont
................................. c'est-à-dire que l'on peut remplacer l'un par l'autre. Un guichetier de banque peut être
remplacé par un distributeur automatique de billets, un poinçonneur de billets par un composteur, etc.
Dans ce cas, le……….de la combinaison productive est un des critères déterminant du choix de la
combinaison productive.
Dans le premier cas on choisira donc la combinaison…......car c'est la moins...................Elle utilise plus de
..................et moins de capital.
Dans le second cas on constate que le coût du travail, c’est-à-dire ici le……………………et les .....................
............................, a varié de……% par rapport au 1er cas alors que celui de la machine c’est-à-dire-ici
l'…………………………………..pour une heure d'utilisation de la machine a varié de ……..%.
De ce fait dans le second cas on choisit la combinaison……......et donc, dans cette combinaison, la part du
capital est plus importante que dans le 1er cas : on dit que c’est une combinaison plus ………...........…......…
La production automobile est au cœur de l’activité de PSA Peugeot Citroën. …………………… hommes et
femmes répartis dans 16 centres de production automobile et 15 usines de mécanique […] - ainsi que de
nombreux partenaires et fournisseurs – ont concouru, en 2011, à la production mondiale de
……………………… véhicules.
Source : psa.fr
Q18 – Quelle était la production de véhicules par travailleur chez PSA en 2011 ? en 2008 ? Qu’en concluez vous ?
Q19 – Comparer ces chiffres avec ceux de Renault. Qu’en concluez vous ?
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Q20 – Supposons que chaque travailleur ait travaillé 35 heures par semaine pendant 46 semaines en 2011,
calculez le nombre total d’heures travaillées (pour l’ensemble des travailleurs) chez PSA au cours de l’année 2011.
Q21 – Calculez la production (supposée) de véhicules par heure chez PSA en 2011.
Q21 – Ces quatre images illustrent des facteurs explicatifs de l’évolution de la productivité. Expliquez
comment chacun de ces facteurs peut agir sur la productivité.
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Q21 – Quel est l’effet négatif des gains de productivité dans l’industrie ? Expliquez.
[…]Une forte productivité s’accompagne d’une forte progression de l’emploi. Cette conclusion, relative à
l’économie au plan national, semble contradictoire avec ce qu’on observe quand, dans un atelier, on
installe des équipements plus performants : la productivité y augmente, mais le plus souvent au
détriment de l’emploi. Comment les deux phénomènes sont-ils conciliables ? C’est que l’accroissement
de la productivité de l’ensemble des facteurs de production a mathématiquement pour conséquence soit
une baisse des prix de vente, soit une hausse des salaires unitaires du personnel, soit encore une
augmentation des profits de l’entreprise. Dans les deux premiers cas, il en résulte un progrès du pouvoir
d’achat, donc de la demande et de la production, et en définitive de l’emploi. Dans le dernier cas,
l’entreprise peut verser plus de dividendes (le pouvoir d’achat, là aussi, en bénéficie) ou autofinancer
des équipements, dont la fabrication sera source d’emplois, et la mise en service s’accompagnera
d’embauches. Cependant, tous ces nouveaux emplois seront différents de ceux supprimés par
l’investissement de productivité initial, et ils se créeront ailleurs. D’où l’importance de la formation […] et
de la reconversion des personnels.
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Q22 - Compétez le schéma avec les expressions suivantes : hausse du pouvoir d’achat,
hausse des salaires, gains de productivité, investissement dans de nouveaux équipements,
hausse de la production, hausse de l’emploi, hausse des profits, baisse des prix de vente,
hausse de la demande, hausse des dividendes.
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