Approche Par Competences de Ketele
Approche Par Competences de Ketele
Approche Par Competences de Ketele
ses fondements
Bruxelles, 25 septembre 2006
Jean-Marie De Ketele
Professeur UCL
Titulaire de la Chaire UNESCO
En sciences de l’Education
PLAN
• Les fondements socio-historiques :
l’évolution du statut du savoir
• Les fondements scientifiques : les
recherches en psychologie cognitive
• Les deux courants actuels
Evolution du statut de la
connaissance : les 4 périodes
• Le courant piagétien
• Le conflit socio-cognitif
• Vigotsky
• Le traitement de l’information
• La résolution de problème
• Bandura
Le courant piagétien
• Le primat de l’action de l’apprenant
• Le primat de la confrontation à des
situations
Le conflit socio-cognitif
• Le courant piagétien
• L’apprentissage est un acte social
• Plusieurs sortes de conflits nécessaires
Vigotsky
• La zone de développement proximal
• La nécessité de l’adulte à un moment
crucial
• Le déclic de la mobilisation des ressources
Le traitement de l’information
• Apprendre est un processus de traitement de
l’information
• Mémoire de travail et mémoire profonde
• Le processus de mobilisation
La résolution de problème
• L’importance de l’analyse des situations
problèmes
• L’importance de la confrontation de la
variété et de la diversité des situations
problèmes
Bandura
• L’importance du contexte
• Apprendre =
– Non seulement transformer le répertoire
cognitif
– Mais susciter la motivation à apprendre
• Le sentiment d’incompétence apprise
• Le sentiment de compétence acquise
PLAN
• Les fondements socio-historiques :
l’évolution du statut du savoir
• Les fondements scientifiques : les
recherches en psychologie cognitive
• Les deux courants actuels
La Compétence
Famille de
situations
C = Ressources
* problèmes ou
Objectifs tâches
spécifiques Mobilisation complexes
SR, SF, SE
• 1. Analyser et synthétiser
• 2. Apprendre
• 3. Résoudre des problèmes
• 4. Utiliser ses connaissances dans la pratique
• 5. S’adapter à des situations
• 6. Se soucier de la qualité
• 7. Pratiquer les T.I.C.
• 8. Travailler de façon autonome
• 9. Travailler en équipe
• 10. S’organiser et planifier
Evaluation par les experts de la
1° conception (BIE)
• Exige un haut degré de qualification de la part des
enseignants
• Exige un environnement favorable et des conditions de
mises en œuvre adéquates
• Rend très difficile l’évaluation des acquis des élèves, et
donc empêche de remédier de façon efficace aux
difficultés des élèves plus faibles
Caractéristiques de la
2° conception (BIE)
• Apprentissage basé sur l’apprentissage de la complexité :
– Enseignement et apprentissage des ressources : savoirs, savoir-faire et
savoir-être
– Confrontation à des situations-problèmes qui nécessitent la mobilisation
des ressources apprises et apprentissage de cette mobilisation
• Identification des familles de situations-problèmes
– Elles doivent permettre de mobiliser les ressources apprises
– Elles doivent être significatives pour les élèves : situations de la vie
courante et compétences de vie
• Le découpage de l’année prévoit des moments explicitement réservés à
l’apprentissage des ressources et d’autres réservés à l’exploitation
(apprentissage, évaluation, régulation) de situations d’intégration
Exemple de performances
attendues (APC)
• Etant donné un problème posé dans un contexte donné,
l’étudiant sera capable de mener une observation complète
(depuis la conception jusqu’à la rédaction d’un rapport) en
respectant les principes méthodologiques appris.
• Etant donné un rapport d’observation, l’étudiant sera
capable de « critiquer » constructivement les démarches
adoptées par l’auteur en référence aux principes
méthodologiques appris.
Evaluation par les experts de la
2° conception (BIE)
• Exige l’adhésion de tous les acteurs, en particulier des parents et des
élèves
• Procure un gain en efficacité des systèmes éducatifs : dans des
recherches menées dans 4 pays africains, le gain moyen a été évalué
entre 10 et 15% dans les résultats des élèves (2 à 3 points sur 20)
• Fait progresser tous les élèves : les élèves forts progressent, mais les
élèves faibles progressent aussi, parfois davantage que les élèves forts
• Sécurise les enseignants qui observent vite des changements dans leurs
classes, mais qui peuvent aussi introduire l’innovation à leur rythme
• Au départ, difficultés rencontrées par beaucoup d’enseignants à créer
et à exploiter (corriger et remédier ou consolider) des situations-
problèmes pertinentes (il faut les leur fournir et les former)
Une symphonie inachevée
• Des chercheurs de l’ADMEE se penchent sur l’évaluation des
compétences et présentent des dispositifs différents :
– D’une situation d’intégration avec des facilitations « descendantes » pour
les élèves en difficultés (équipe de Bernard Rey)
– De l’évaluation des ressources -1° composante- et de l’évaluation de la
mobilisation sur une ou des situations d’intégration -2° composante- (De
Ketele, Jadoule, SEGEC)
– L’évaluation sur une situation d’intégration et diagnostic des ressources
par différentes voies (par exemple : entretien chez Allal; correction fine
chez plusieurs auteurs)
• Mais on connaît encore peu de choses des effets de l’utilisation de l’un
ou l’autre type de dispositifs en termes de pertinence, de validité, de
fidélité, de généralisabilité, de conservation ou de perte ou de
renforcement de la compétence…
Une symphonie inachevée
• On connaît peu de chose
– Sur ce que signifie concrètement la capacité à mobiliser des ressources pertinentes
sur des situations-problèmes ou dans des tâches complexes
– Sur l’évaluation de cette capacité à mobiliser
– Et encore moins, sur la transférabilité d’une compétence exercée sur une famille de
situations-problèmes à d’autres familles de situations-problèmes
• Si on dispose maintenant de référentiels de « compétences socles » ou de
« compétences génériques », il reste un travail considérable à faire sur
l’identification des « familles de situations-problèmes ou de tâches
complexes » à proposer à tel niveau de formation et dans tel contexte avec tel
public.
• On ne dispose pas d’une édumétrie appropriée à l’évaluation des compétences
(voir plus loin)
• La notion de seuil de maîtrise d’une compétence est encore trop peu étudiée
Evaluation par les experts de la
2° conception (BIE)
• Exige l’adhésion de tous les acteurs, en particulier des parents et des
élèves
• Procure un gain en efficacité des systèmes éducatifs : dans des
recherches menées dans 4 pays africains, le gain moyen a été évalué
entre 10 et 15% dans les résultats des élèves (2 à 3 points sur 20)
• Fait progresser tous les élèves : les élèves forts progressent, mais les
élèves faibles progressent aussi, parfois davantage que les élèves forts
• Sécurise les enseignants qui observent vite des changements dans leurs
classes, mais qui peuvent aussi introduire l’innovation à leur rythme
• Au départ, difficultés rencontrées par beaucoup d’enseignants à créer
et à exploiter (corriger et remédier ou consolider) des situations-
problèmes pertinentes (il faut les leur fournir et les former)
Une symphonie inachevée
• Des chercheurs de l’ADMEE se penchent sur l’évaluation des
compétences et présentent des dispositifs différents :
– D’une situation d’intégration avec des facilitations « descendantes » pour
les élèves en difficultés (équipe de Bernard Rey)
– De l’évaluation des ressources -1° composante- et de l’évaluation de la
mobilisation sur une ou des situations d’intégration -2° composante- (De
Ketele, Jadoule, SEGEC)
– L’évaluation sur une situation d’intégration et diagnostic des ressources
par différentes voies (par exemple : entretien chez Allal; correction fine
chez plusieurs auteurs)
• Mais on connaît encore peu de choses des effets de l’utilisation de l’un
ou l’autre type de dispositifs en termes de pertinence, de validité, de
fidélité, de généralisabilité, de conservation ou de perte ou de
renforcement de la compétence…
Une symphonie inachevée
• On connaît peu de chose
– Sur ce que signifie concrètement la capacité à mobiliser des ressources pertinentes
sur des situations-problèmes ou dans des tâches complexes
– Sur l’évaluation de cette capacité à mobiliser
– Et encore moins, sur la transférabilité d’une compétence exercée sur une famille de
situations-problèmes à d’autres familles de situations-problèmes
• Si on dispose maintenant de référentiels de « compétences socles » ou de
« compétences génériques », il reste un travail considérable à faire sur
l’identification des « familles de situations-problèmes ou de tâches
complexes » à proposer à tel niveau de formation et dans tel contexte avec tel
public.
• On ne dispose pas d’une édumétrie appropriée à l’évaluation des compétences
(voir plus loin)
• La notion de seuil de maîtrise d’une compétence est encore trop peu étudiée
Un proverbe chinois
« J’entends et j’oublie,
Je vois et je me rappelle,
Je fais et je comprends »