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Gaston Arman de Caillavet

dramaturge français

Mathurin Cyprien Auguste Gaston Arman Caillavet, dit Arman de Caillavet, est un auteur dramatique français né le à Paris (16e arrondissement)[1] et mort le à Saint-Médard-d'Excideuil.

Gaston Arman Caillavet
Robert de Flers (assis) et Gaston Arman de Caillavet, 1910.
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Mathurin Cyprien Auguste Gaston Arman
Nationalité
Activités
Père
Albert Arman (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Conjoint
Jeanne Pouquet (d) (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Parentèle
Lucien Arman (grand-père paternel)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinction
signature de Gaston Arman Caillavet
Signature

Biographie

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Fils d'Albert Arman et de son épouse, née Léontine Lippmann, l'égérie d'Anatole France, et petit-fils de Lucien Arman, il épouse en avril 1893 Jeanne Pouquet (en présence d'Anatole France)[2]. Ils ont une fille, Simone de Caillavet[3], qui se mariera avec un diplomate roumain, Gheorghe Stoicescu, puis en secondes noces avec l'écrivain André Maurois, entre autres biographe de Proust.

De 1901 à 1915, il collabore avec Robert de Flers pour de nombreuses opérettes ou comédies de boulevard légères et spirituelles, dont beaucoup connurent un grand succès.

Marcel Proust, dont il était proche, emprunte certains de ses traits de caractère et des faits de sa vie, pour son personnage de Robert de Saint-Loup de La Recherche. Il fait sa connaissance à la fin de son service militaire en 1889 et Proust croit tomber amoureux de la fiancée de Gaston, Jeanne Pouquet[4], dont il s'inspire pour le personnage de Gilberte de La Recherche. Gaston se marie avec Jeanne Pouquet le . Proust refusera d'être garçon d'honneur. Anatole France et Madame Arman accompagnèrent les jeunes époux pendant leur voyage de noces en Italie[5]. Proust leur rendit visite des années plus tard dans leur appartement du 40 rue de Courcelles et s'intéressa à leur petite fille Simone, rêvant à la destinée d'une fille de Saint-Loup et de Gilberte[6].

Un décret du l'autorise (lui et ses parents) à ajouter à son nom patronymique, Arman, celui de sa grand-mère paternelle, Caillavet. Puis, le nom fut augmenté de la particule (à laquelle pourtant il n'avait aucun droit légal)[7].

Gaston Arman de Caillavet mourut d'une maladie qu'il avait contractée pendant l'été 1914. Sa famille et Proust en furent accablés. Jeanne Arman de Caillavet rendit visite à l'écrivain au 102 boulevard Haussmann en voiles de deuil et Proust ne pouvait retenir ses larmes : « Marcel, je vous fais beaucoup de peine, laissez-moi partir ! » s’écria-t-elle à la fin[8]. Jeanne se remaria plus tard avec son cousin, Maurice Pouquet.

Il avait été fait chevalier, puis officier de la Légion d’honneur[9].

Hommage

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Une rue de Paris a été baptisée de son nom en 1973 dans le quartier de Beaugrenelle (75015).

Œuvres

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Gaston Arman de Caillavet et Robert de Flers, auteurs de la pièce de théâtre L'Habit vert, dessin de Yves Marevéry, 1912
 
Le Roi, dessin de Yves Marevéry, 1908.

Adaptation au cinéma

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Notes et références

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  1. Archives de Paris, acte de naissance no 235 dressé au 16e arrondissement le 13/03/1869, vue 12 / 31
  2. Archives en ligne de Paris, Paris 8, acte de mariage V4E 8690, vue 20/22, acte 270
  3. Archives de Paris en ligne, Paris 17, acte de naissance V4E 10116, vue 26/31, acte 485, au nom d'Arman
  4. Il mettra vingt ans avant d'obtenir une photographie de Jeanne
  5. George Painter, op. cit., p. 348, tome I
  6. George Painter, op. cit., p. 134, tome II
  7. État civil de Paris, archives en ligne
  8. George Painter, op. cit., p. 281, tome II
  9. « Dossier de l'ordre de la Légion d'honneur de Mathurin Cyprien Auguste Gaston Arman Caillavet », base Léonore, ministère français de la Culture

Bibliographie

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  • Denise Bourdet, André et Simone Maurois, dans: Visages d'aujourd'hui, Paris, Plon, 1960.
  • George Painter, Marcel Proust, Paris, Mercure de France, 1966, traduit de l'anglais

Liens externes

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