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Saint-Loup (Loir-et-Cher)

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Saint-Loup
Saint-Loup (Loir-et-Cher)
L'église.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Loir-et-Cher
Arrondissement Romorantin-Lanthenay
Intercommunalité Communauté de communes du Romorantinais et du Monestois
Maire
Mandat
Pierre Barbé
2020-2026
Code postal 41320
Code commune 41222
Démographie
Population
municipale
367 hab. (2021 en évolution de −1,34 % par rapport à 2015)
Densité 25 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 15′ 58″ nord, 1° 50′ 25″ est
Altitude Min. 82 m
Max. 151 m
Superficie 14,7 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Romorantin-Lanthenay
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Selles-sur-Cher
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Saint-Loup
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Saint-Loup
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Saint-Loup
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
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Saint-Loup

Saint-Loup est une commune française située dans le département de Loir-et-Cher, en région Centre-Val de Loire.

Localisée au sud du département, la commune fait partie de la petite région agricole « la Champagne berrichonne », un vaste plateau calcaire aux ondulations tendues. Elle est drainée par le Cher, la Prée, la Grange et par divers petits cours d'eau.

L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels qui occupent la quasi-totalité du territoire communal. Plusieurs espaces naturels d'intérêt sont présents sur la commune : un espace protégé, un site natura 2000 et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF). En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture des céréales et des oléoprotéagineux. À l'instar du département qui a vu disparaître le quart de ses exploitations en dix ans, le nombre d'exploitations agricoles a fortement diminué, passant de 46 en 1988, à 9 en 2000, puis à 7 en 2010.

Le patrimoine architectural de la commune comprend un bâtiment porté à l'inventaire des monuments historiques : l'église Saint-Loup de Saint-Loup.

Géographie

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Localisation et communes limitrophes

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Carte

La commune de Saint-Loup se trouve au sud du département de Loir-et-Cher, dans la petite région agricole de la Champagne berrichonne[1],[2]. À vol d'oiseau, elle se situe à 52,6 km de Blois[3], préfecture du département, à 12,7 km de Romorantin-Lanthenay[4], sous-préfecture, et à 21,3 km de Selles-sur-Cher, chef-lieu du canton de Selles-sur-Cher dont dépend la commune depuis 2015[5]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Romorantin-Lanthenay[6].

Les communes les plus proches sont[7] : Mennetou-sur-Cher (2,3 km), Langon-sur-Cher (2,5 km), Maray (4,2 km), Châtres-sur-Cher (5,3 km), Saint-Julien-sur-Cher (5,3 km), Villefranche-sur-Cher (6 km), Thénioux (6,7 km) (Cher), La Chapelle-Montmartin (7,6 km) et Saint-Georges-sur-la-Prée (8,7 km) (Cher).

Paysages et relief

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Dans le cadre de la Convention européenne du paysage, adoptée le et entrée en vigueur en France le , un atlas des paysages de Loir-et-Cher a été élaboré en 2010 par le CAUE de Loir-et-Cher, en collaboration avec la DIREN Centre (devenue DREAL en 2011), partenaire financier[8]. Les paysages du département s'organisent ainsi en huit grands ensembles et 25 unités de paysage[Note 1],[9]. La commune fait partie de deux unités de paysage : les « marges de la Champagne Berrichonne », au sein de l'ensemble des « confins du Berry », et « le Cher des confins de la Sologne », dans « la vallée du Cher »[10].

Les marges de la Champagne Berrichonne sont constituées d'un plateau calcaire légèrement festonné par le Cher et ses affluents : le relief s'assouplit doucement en suivant une pente légère avant de basculer plus brutalement sur les coteaux proprement dits, formant des croupes aplanies qui s'avancent en doigts de gant vers la vallée[11].

À l'entrée dans le département, le Cher s'épanouit sur une grande plaine agricole. Les coteaux, éloignés de 2,5 kilomètres entre Châtres-sur-Cher et Maray, offrent des points de vue remarquables qui se répondent d'une rive à l'autre : vers le sud, le regard porte sur les doux reliefs cultivés des confins du Berry et vers le nord, il embrasse l'immense horizon boisé de Sologne. Puis coteaux entre Mennetou-sur-Cher et Gièvres, un couloir régulier d'1,2 km de large en moyenne dessine une courbe puis la vallée s'ouvre à nouveau à l'approche de Gièvres pour former une petite plaine dont la perception est devenue peu sensible visuellement : la vallée très boisée s'avère souvent imperméable au regard[12].

L'altitude du territoire communal varie de 82 mètres à 151 mètres[13],[14].

Hydrographie

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Carte en couleur présentantle réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Saint-Loup.

La commune est drainée par le Cher (4,209 km), la Prée (1,242 km), la Grange et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 13,94 km de longueur totale[15].

Le Cher, d'une longueur totale de 365,5 km, prend sa source dans la commune de Mérinchal (Creuse) et se jette dans la Loire à Cinq-Mars-la-Pile (Indre-et-Loire), après avoir traversé 117 communes[16].

La Prée traverse la commune du sud-est vers le nord-ouest. D'une longueur totale de 16,2 km, elle prend sa source dans la commune de Dampierre-en-Graçay (Cher) et se jette dans le Cher à Saint-Loup, après avoir traversé 5 communes[17].

Sur le plan piscicole, ces cours d'eau sont classés en deuxième catégorie, où le peuplement piscicole dominant est constitué de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[18].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[19]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Centre et contreforts nord du Massif Central, caractérisée par un air sec en été et un bon ensoleillement[20].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 668 mm, avec 11 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet[19]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Romorantin-Pruniers », sur la commune de Gièvres à 13 km à vol d'oiseau[21], est de 11,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 695,7 mm[22],[23]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[24].

Milieux naturels et biodiversité

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Espaces protégés

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La protection réglementaire est le mode d'intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[25].Un espace protégé est présent sur la commune : « les Prés de Saint Loup », un terrain acquis par le Conservatoire d'espaces naturels Centre-Val de Loire. Il présente une superficie de 21,24 ha[26].

Sites Natura 2000

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Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles. L'objectif est de promouvoir une gestion adaptée des habitats tout en tenant compte des exigences économiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularités régionales et locales de chaque État membre. Les activités humaines ne sont pas interdites, dès lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l'état de conservation favorable des habitats et des espèces concernés[27]. Une partie du territoire communal est incluse dans le site Natura 2000[28] : le « Plateau de Chabris / La Chapelle - Montmartin », d'une superficie de 16 669 ha[29].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d'améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d'aide à la prise en compte de l'environnement dans l'aménagement du territoire. Le territoire communal de Saint-Loup comprend deux ZNIEFF[30] :

  • les « Chênaies-charmaies de Saint-Loup-Sur-Cher » (57,47 ha)[31] ;
  • la « Prairie de Saint Loup » (32,14 ha)[32].

Au , Saint-Loup est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[33]. Elle est située hors unité urbaine[6]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Romorantin-Lanthenay, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[6]. Cette aire, qui regroupe 29 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[34],[35].

Occupation des sols

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Selon la terminologie définie par l'Insee, Saint-Loup est une commune rurale, car elle n'appartient à aucune unité urbaine[Note 4],[6],[36].

L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels (100 %). La répartition détaillée ressortant en 2012 de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover est la suivante : terres arables (68,1 %), zones agricoles hétérogènes (16,6 %), prairies (5,8 %), forêts (9,5 %)[15].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Planification

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En matière de planification, la commune disposait en 2017 d'une carte communale approuvée[37].

Habitat et logement

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Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Loup en 2016 en comparaison avec celle du Loir-et-Cher et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (11,6 %) inférieure à celle du département (18 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,6 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 68,8 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (66,7 % en 2011), contre 68,1 % pour le Loir-et-Cher et 57,6 pour la France entière.

Le logement à Saint-Loup en 2016.
Saint-Loup[38] Loir-et-Cher[39] France entière[40]
Résidences principales (en %) 75,9 74,5 82,3
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 11,6 18 9,6
Logements vacants (en %) 12,5 7,5 8,1

Risques majeurs

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Le territoire communal de Saint-Loup est vulnérable à différents aléas naturels : inondations (par débordement du Cher), climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicité faible)[41],[42].

Zones inondables de la commune de Saint-Loup.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés au retrait-gonflement des argiles[41]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[43]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[44].

Les crues du Cher sont moins importantes que celles de la Loire, mais elles peuvent provoquer des dégâts importants. Les crues historiques sont celles de 1856 (5 m à l'échelle de Noyers-sur-Cher), 1940 (4,03 m) et 1977 (3,58 m). Le débit maximal historique est de 1 560 m3/s et caractérise une crue de retour supérieur à cent ans pour Montrichard Val de Cher[45]. Le risque d'inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du Plan de prévention du risque inondation (PPRI) du Cher[46].

Le nom de la commune est un hagiotoponyme : son nom se base sur le vocable de son église paroissiale, devouée probablement au saint Loup de Troyes[réf. souhaitée], martyr mort au combat en 479 lors de la défense d'Auxerre contre les Huns d'Attila.

Évolution du nom de la commune

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Sous la Révolution, la volonté de déchristianiser la société française requiert un changement du toponyme : par délibération du conseil général de la commune, et en application du décret du 25 vendémiaire an II (), la commune nouvellement créée de Saint-Loup fut ainsi temporairement rebaptisée Montauloup[47],[48], en soutien au mouvement révolutionnaire de la Montagne[49].

Révolution française et Empire

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Nouvelle organisation territoriale

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Le décret de l'Assemblée nationale du décrète qu'« il y aura une municipalité dans chaque ville, bourg, paroisse ou communauté de campagne »[50], mais ce n'est qu'avec le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II () que la paroisse de Saint-Loup devient formellement « commune de Saint-Loup »[50],[51].

En 1790, dans le cadre de la création des départements, la municipalité est rattachée au canton de Mennetou et au district de Romorantin[51]. Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du , et ne conservent qu'un rôle électoral, permettant l'élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés[52],[53]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, considérés comme des rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance en retrouvant une fonction administrative[52]. Enfin, sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons en Loir-et-Cher de 33 à 24[54]. Saint-Loup est alors rattachée au canton de Mennetou et à l'arrondissement de Blois par arrêté du 5 vendémiaire an X ()[55],[51],[56]. Cette organisation va rester inchangée pendant près de 150 ans.

Époque contemporaine

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Politique et administration

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Découpage territorial

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La commune de Saint-Loup est membre de la communauté de communes du Romorantinais et du Monestois, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le [57].

Elle est rattachée sur le plan administratif à l'arrondissement de Romorantin-Lanthenay, au département de Loir-et-Cher et à la région Centre-Val de Loire[6], en tant que circonscriptions administratives[6]. Sur le plan électoral, elle est rattachée au canton de Selles-sur-Cher depuis 2015 pour l'élection des conseillers départementaux[58] et à la deuxième circonscription de Loir-et-Cher pour les élections législatives[59].

Politique et administration municipale

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Conseil municipal et maire

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Le conseil municipal de Saint-Loup, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal[60] avec listes ouvertes et panachage[61]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges au conseil municipal est de 11. Le maire, à la fois agent de l'État et exécutif de la commune en tant que collectivité territoriale, est élu par le conseil municipal au scrutin secret lors de la première réunion du conseil suivant les élections municipales, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil[62].

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2014 En cours Pierre Barbé[63],[64]   Ancien agriculteur exploitant
Les données manquantes sont à compléter.

Équipements et services

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Eau et assainissement

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L'organisation de la distribution de l'eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La compétence eau et assainissement des communes est un service public industriel et commercial (SPIC)[65].

Alimentation en eau potable

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Le service d'eau potable comporte trois grandes étapes : le captage, la potabilisation et la distribution d'une eau potable conforme aux normes de qualité fixées pour protéger la santé humaine[66]. En 2019, la commune est membre du syndicat intercommunal à vocation multiple du canton de Mennetou-sur-Cher qui assure le service en le délégant à une entreprise privée, Veolia dont le contrat arrive à échéance le [67].

Assainissement des eaux usées

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En 2019, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Saint-Loup est assurée par le syndicat intercommunal à vocation multiple du canton de Mennetou-sur-Cher. Cet établissement public a délégué le service à une entreprise privée, Veolia, dont le contrat arrive à échéance le [68]. Une station de traitement des eaux usées est en service au sur le territoire communal[69] : « Genevieve Du Roulier », un équipement utilisant la technique du lagunage naturel, avec prétraitement, dont la capacité est de 180 EH, mis en service le [70].

L'assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[71]. Le Syndicat intercommunal à vocation multiple du canton de Mennetou-sur-Cher assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l'entretien des installations[72].

Sécurité, justice et secours

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La sécurité de la commune est assurée par la brigade de gendarmerie de Mennetou-sur-Cher qui dépend du groupement de gendarmerie départementale de Loir-et-Cher installé à Blois[73].

En matière de justice, Saint-Loup relève du conseil de prud'hommes de Blois, de la Cour d'appel d'Orléans (juridiction de Blois)[74], de la Cour d'assises de Loir-et-Cher, du tribunal administratif de Blois, du tribunal de commerce de Blois et du tribunal judiciaire de Blois[75].

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[76]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[77].

En 2021, la commune comptait 367 habitants[Note 5], en évolution de −1,34 % par rapport à 2015 (Loir-et-Cher : −1,36 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
330341295355349351354345368
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
378369320327314353356355365
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
369335309285261256238243219
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
223230196231259298307313349
2014 2019 2021 - - - - - -
377372367------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[78] puis Insee à partir de 2006[79].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 31,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 28,8 % la même année, alors qu'il est de 31,6 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 183 hommes pour 190 femmes, soit un taux de 50,94 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,45 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[80]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,0 
90 ou +
0,0 
9,3 
75-89 ans
10,1 
19,1 
60-74 ans
19,0 
25,1 
45-59 ans
21,2 
16,9 
30-44 ans
16,9 
13,7 
15-29 ans
16,4 
15,8 
0-14 ans
16,4 
Pyramide des âges du département de Loir-et-Cher en 2021 en pourcentage[81]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,1 
90 ou +
2,6 
9,2 
75-89 ans
11,9 
19,7 
60-74 ans
20,4 
20,7 
45-59 ans
20 
16,5 
30-44 ans
16,2 
15,2 
15-29 ans
13,2 
17,6 
0-14 ans
15,7 

Secteurs d'activité

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Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Saint-Loup selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés[82] :

Établissements actifs par secteur d'activité au .
total % com (% dep[83]) 0 salarié 1 à 9 salarié(s) 10 à 19 salariés 20 à 49 salariés 50 salariés ou plus
Ensemble 22 100,0 (100) 15 7 0 0 0
Agriculture, sylviculture et pêche 6 27,3 (11,8) 5 1 0 0 0
Industrie 0 0,0 (6,5) 0 0 0 0 0
Construction 7 31,8 (10,3) 3 4 0 0 0
Commerce, transports, services divers 4 18,2 (57,9) 4 0 0 0 0
dont commerce et réparation automobile 3 13,6 (17,5) 3 0 0 0 0
Administration publique, enseignement, santé, action sociale 5 22,7 (13,5) 3 2 0 0 0
Champ : ensemble des activités.

Le secteur agricole est important puisqu'il représente 27,3 % du nombre d'entreprises de la commune (6 sur 22), contre 11,8 % au niveau départemental. Sur les 22 entreprises implantées à Saint-Loup en 2016, 15 ne font appel à aucun salarié et 7 comptent 1 à 9 salariés

Agriculture

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En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[84]. Le département a perdu près d'un quart de ses exploitations en 10 ans, entre 2000 et 2010 (c'est le département de la région Centre-Val de Loire qui en compte le moins)[85]. Cette tendance se retrouve également au niveau de la commune où le nombre d'exploitations est passé de 16 en 1988 à 9 en 2000 puis à 7 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 74 ha en 1988 à 119 ha en 2010[84]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Saint-Loup, observées sur une période de 22 ans :

Évolution de l'agriculture à Saint-Loup (41) entre 1988 et 2010.
1988 2000 2010
Dimension économique[84]
Nombre d'exploitations (u) 16 9 7
Travail (UTA) 26 13 9
Surface agricole utilisée (ha) 1 179 942 832
Cultures[86]
Terres labourables (ha) 931 841 756
Céréales (ha) 373 282 516
dont blé tendre (ha) 93 143 252
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 238 s 76
Tournesol (ha) 265 77 32
Colza et navette (ha) 45 149 107
Élevage[84]
Cheptel (UGBTA[Note 6]) 481 254 135

.

Produits labellisés

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La commune de Saint-Loup est située dans l'aire de l'appellation d'origine protégée (AOP)[Note 7] de deux produits[87] : deux fromages (le Selles-sur-cher[88] et le Valençay[89]).

Le territoire de la commune est également intégré aux aires de productions de divers produits bénéficiant d'une indication géographique protégée (IGP) : le vin Val-de-loire[90], les volailles de l’Orléanais[91] et les volailles du Berry[92],[87].

Culture et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • Château de Sauveterre, siège d'une ancienne baronnie et demeure de la famille Bénard de Sauveterre jusqu'à la fin du XXe siècle, propriété privée.
  • Église Saint-Loup, datée du XIIe siècle, et protégée au titre des Monuments Historiques, par un classement, depuis 1906.

Personnalités liées à la commune

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Notes et références

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  1. Une unité de paysage est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d'une superficie en général limitée caractérisée par la présence d'espèces, d'association d'espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Une commune rurale est une commune n'appartenant pas à une unité urbaine. Les autres communes sont dites urbaines.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  6. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d'espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
  7. Nomenclature européenne, appellation d'origine contrôlée (AOC) dans la nomenclature française.

Références

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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