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Musée de l'Air et de l'Espace

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Musée de l'Air et de l'Espace
Façade du musée de l'Air et de l'Espace.
Informations générales
Type
Musée militaire, musée national (d), musée aéronautique (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Ouverture
Gestionnaire
Musée de l’air et de l’espace (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Surface
125 000 m² (aérogare) et 130 000 m² (réserves et ateliers de Dugny)
Visiteurs par an
348 413 (2023)[1]
Site web
Collections
Collections
600 000
Bâtiment
Protection
Recensé à l'inventaire généralVoir et modifier les données sur Wikidata
Localisation
Pays
France
Commune
Coordonnées
Carte
Sur le tarmac se côtoient des avions modernes et les maquettes des fusées Ariane 1 et Ariane 5.

Le musée de l'Air et de l'Espace (MAE) du Bourget est le plus important musée aéronautique de France. Fondé en 1919, il est le plus ancien et l'un des plus grands du monde. Ses espaces ouverts au public, situés dans la partie sud-est de l'emprise de l'aéroport du Bourget, sur le territoire des communes de Dugny et Le Bourget, au nord-est de Paris, occupent l'aérogare de style Art déco du Bourget, construite par Georges Labro pour l'Exposition universelle de 1937, à proximité du Bureau d'enquêtes et d'analyses pour la sécurité de l'aviation civile (BEA).

Une partie des collections, qui compte plus de 150 avions, est présentée dans plusieurs halls, dont le plus important est la « Grande galerie », tandis que les avions les moins fragiles sont exposés à l'air libre. Les réserves du musée sont essentiellement conservées au sud-ouest de l'aéroport, sur la commune de Dugny. En 2026, dans le cadre du Grand Paris Express, le musée devrait être desservi par la station Le Bourget - Aéroport de la ligne 17 du métro de Paris.

L'accès du musée est payant[2], sauf le premier dimanche du mois[3].

Fondé en 1919 sur proposition d'Albert Caquot, la collection commence à prendre forme dans un hangar du terrain d'Issy-les-Moulineaux. Le musée est inauguré en 1921, à Chalais-Meudon, puis le , boulevard Victor, dans le 15e arrondissement de Paris. Durant la Seconde Guerre mondiale et l'Occupation, les Allemands le font fermer, mais toutes les pièces exposées boulevard Victor sont rapatriées à Chalais-Meudon après la guerre. C'est seulement à partir de 1973 que le musée déménage progressivement de Chalais-Meudon à l'aéroport du Bourget, sous l'impulsion de son nouveau directeur, le général de brigade aérienne Pierre Lissarrague. En 1974, la création du nouvel aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle libère de la place au Bourget et le regroupement des collections dispersées, dans une partie des halls de l'aéroport, est étudié. Le premier hall, le hall B, est inauguré en 1975, peu avant le Salon du Bourget.

Rénovation

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Lors de son déménagement au Bourget en 1975, le musée occupait une partie de l'esplanade ainsi qu'un hangar, au sud de l'aérogare. En 1977, la disparition du trafic commercial entraîne une reconversion rapide de l’aéroport dans l’aviation d'affaires, et libère de l'espace pour l'extension du MAE qui ouvre, en moyenne, un nouveau hall tous les deux ans jusqu'en 1983.

C'est en 1987 que l'aérogare, en partie désaffectée depuis 1977, devient « La Grande Galerie », qui présente la plus belle collection d’avions originaux des débuts de l’aviation et de la « Grande Guerre ». Le « Hall Concorde », conçu par Jean-Luc Chancerel, est construit en 1994.

L'esplanade est réhabilitée en 1999, et le « Hall de l'Espace », ainsi que le Planétarium sont entièrement rénovés en 2000. En 2008, la Galerie des maquettes est ouverte et présente de nombreuses maquettes anciennes, autrefois conservées dans les réserves. La salle des 8 colonnes et sa verrière, au centre de la Grande Galerie, ont fait l'objet d'une restauration importante à partir de [4],[5]. Ce chantier s'est poursuivi en 2013 malgré la tenue du 50e Salon international de l'aéronautique et de l'espace de Paris-Le Bourget[6]. L'aérogare a été restaurée dans son état d'origine et a rouvert le pour célébrer le centenaire du musée.

Le musée est un établissement public administratif (EPA) dépendant du ministère des Armées, placé sous la tutelle de la direction de la Mémoire, du Patrimoine et des Archives (DMPA). Depuis le , il est doté de la personnalité morale et de l'autonomie financière.

Les trois répliques des Fouga CM-170 Magister à l'entrée du musée (1985-2019).

En 2011, les trois Fouga CM-170 Magister de la Patrouille de France trônant à l'entrée du musée ont été déposés pour des raisons de conservation, à la suite de l'usure extrême de leur cellule. Ils n'ont pas été remis en place, mais remplacés par des répliques en polyuréthane et en résines[7], qui ont été hissées en mai 2013[8]. En raison de vents violents survenus le , une des copies s'est décrochée et est tombée au sol[9]. La nouvelle Réserve Grands Formats de Dugny de 3 000 m2 et d'un coût de 2,2 millions d'€, destinée au stockage des grands aéronefs, a été livrée début 2024.

La fréquentation du musée a atteint 315 787 visiteurs en 2019[10]. Grâce à la création d'un accès direct par la ligne 17 du métro fin 2026, le musée ambitionne de passer à 500 000 entrées annuelles, avec l'ouverture en juin 2025 dans l'ancienne tour de contrôle d'un espace dédié à la navigation et au contrôle aérien dit projet NAVACA, la construction d'un planétarium doté d'un dôme de 14 mètres de haut contre huit auparavant, puis l'ouverture en 2027 d'un nouveau hall d'un coût de 8,1 millions d'€, et dédié à l’aviation civile, commerciale, légère et sportive après 1945, dénommé projet Astreos[11].

Collections

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Le musée conserve plus de 40 000 objets relatifs à la conquête de l'air et de l'espace (avions, moteurs, instruments, objets d'art et techniques, etc)[1] et possède un centre de recherche et de documentation de plus de 560 000 documents.

Médiatèque

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La médiathèque[12], réaménagée et portée à 738 m² le , comporte une salle audiovisuelle aménagée dans la carlingue d'un Airbus A380, une ludothèque et une bibliothèque de 1 600 livres et 103 revues qui sont en libre accès sur 415 m² ; ainsi qu'une salle de recherche dont le catalogue n'est qu'en partie numérisé[13] et qui compte[1] :

  • 500 000 photographies, dont 80 000 plaques de verre ;
  • 28 000 ouvrages depuis le XVIe siècle ;
  • 19 000 dessins, gravures et affiches ;
  • 2 500 titres de périodiques depuis le XVIIIe siècle ;
  • 10 000 notices techniques ;
  • 1 900 plans d'appareils ;
  • 1 522 documents audiovisuels numérisés, comprenant des films remontant à 1908.
  • 120 fonds d'archives ;

Sur les plus de 400 aéronefs de la collection, 120 sont exposés au public dans 11 halls et sur la piste[1].

Avant 1900 : les pionniers

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Le musée présente dans la Grande Galerie de nombreuses maquettes et gravures à commencer par le vol d'Icare. Il expose également une importante collection de moteurs, nacelles et autres éléments de plus légers que l'air (montgolfières, ballons et dirigeables), ainsi que de nombreux objets courants illustrant le thème des aérostats (vaisselle, sculptures, etc.) :

Le musée expose également plusieurs originaux et reconstitutions des premiers engins volants des XVIIIe siècle et XIXe siècle :

Débuts de l'aviation

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La plus grande collection mondiale d'appareils des débuts de l'aviation, jusqu'en 1920, est exposée dans la Grande galerie, avec :

Première Guerre mondiale

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Le musée présente dans l’aérogare du Bourget une grande exposition permanente interactive sur la guerre aérienne de 1914-1918. Au début du conflit, les avions sont essentiellement utilisés pour la reconnaissance, mais très vite, les pilotes engagent le combat avec les appareils ennemis. La première victoire aérienne est remportée par Joseph Frantz et Louis Quenault, le , sur un biplan Voisin III. Le commencement de la bataille de Verdun (1916) marque les débuts de la chasse aérienne. C'est le temps des as comme René Fonck et Georges Guynemer dont on présente l’appareil : un SPAD S.VII.

De nombreux appareils, témoins de l'essor engendré par la Première Guerre mondiale, sont présentés :

Le musée recrée aussi l'atmosphère d'une base aérienne avec ses baraquements Adrian abritant le bureau du chef d'escadrille et le bar.

Ses collections témoignent également du rôle des femmes dans la Grande Guerre avec, notamment, les faïences patriotiques de Madeleine Zillhardt.

Entre-deux-guerres

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De l'entre-deux-guerres les progrès sont à l'initiative des États-Unis malgré les :

Le musée dispose de l'unique relique de l'Oiseau blanc, l'avion à bord duquel disparurent Charles Nungesser et François Coli en 1927 lors de leur tentative de rallier Paris et New York par les airs. Il s'agit du train d'atterrissage largué quelques minutes après leur décollage du Bourget le (en réserves sous caisse). Il fut dévoilé au public dans le cadre d'une exposition sur les liaisons aériennes vers l'Outre-mer qui s'est déroulée du au .

Aviation militaire durant la Seconde Guerre mondiale

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Plusieurs appareils allemands (Focke-Wulf Fw 190), américains (P-47, P-51 Mustang), britanniques (Spitfire), soviétiques (Yak-3) de la Seconde Guerre mondiale voisinent avec les témoins français, dont le Dewoitine D.520. Le musée possède également dans ses collections un bombardier CASA 2.111 présenté sous la cocarde de l'Ejército del aire, la force aérienne espagnole. Ce n'est pas le seul bimoteur présent puisqu'un Douglas C-47 Skytrain y est aussi exposé, quant à lui, sous les couleurs des États-Unis.

Le musée conserve aussi les restes du P-38 Lightning d'Antoine de Saint-Exupéry, retrouvés près de l'île de Riou en et formellement identifiés le grâce au numéro de série de l'appareil.

Prototypes de l'aviation française d'après-guerre

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Parmi les collections permanentes sur la période d'après-guerre, le musée rassemble dans les halls C et D quelques prototypes français témoins d'une intense activité :

Aviation militaire d'après guerre

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Les produits de l'avionneur Marcel Dassault sont également bien représentés avec les prototypes des Mirage 4000, Mirage 2000 et Dassault Mirage III, Étendard, Dassault Mystère IV A. Le démonstrateur technologique Rafale A a également rejoint les collections.

Aviation civile

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Les modèles présentés comprennent :

Sur le tarmac, un ancien bombardier d'eau Canadair CL-215 de la Sécurité civile est également visible dans sa traditionnelle livrée jaune.

Voilures tournantes

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Plusieurs prototypes et hélicoptères de série sont exposés dans un hall dédié.

Entre les hall E et F sont exposés également une Alouette II et un Super Frelon dont la soute peut être visitée.

Aviation de loisirs du XXe siècle

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Des avions de voltige et des planeurs d'avant et après la Seconde Guerre mondiale sont stockés dans le Hall E, fermé au public[réf. nécessaire].

Parmi les planeurs, on peut voir les avions suivants :

Le musée dispose d'un hall entier consacré à l'exploration spatiale avec :

  • la première fusée française EA-41 (1945) ;
  • la maquette de la fusée Ariane 1 à l'échelle 1 (à l'extérieur sur le tarmac) ;
  • la maquette de la fusée Ariane 5 à l'échelle 1 (à l'extérieur sur le tarmac) ;
  • la Fusée Diamant-A (non lancée) ;
  • deux missiles S3 (dont l'un est présenté couché, par tronçons) ;
  • la capsule de rentrée du vaisseau spatial Soyouz T-6 ;
  • un moteur de missile V2 (non lancé) ;
  • une fusée-sonde Véronique (non lancée) ;
  • la maquette de plusieurs autres fusées-sondes françaises.

Des éléments de lanceur spatiaux sont exposés avec :

ainsi que de nombreux éléments de la conquête spatiale.

Short Sunderland V dans les Réserves de Dugny en 2015.

Les réserves sont accessibles à la visite publique en moyenne une fois par an, lors des Journées européennes du patrimoine[20]. Cependant la concordance entre ces dernières et la Fête de l'Huma qui se tient dans le parc de La Courneuve tout proche, obligent souvent les responsables du musée à repousser cette ouverture exceptionnelle lors des Aéropuces[21].

Un important incendie est survenu le dans les réserves de Dugny du musée, au cours duquel une partie de la collection fut perdue dont 25 appareils (compris un fuselage de 1915, quatre avions des années 1920 et sept de la seconde guerre mondiale), outre dix autres ayant quitté le musée ou ayant été ferraillés avant l'incendie[22].

Hommage et monuments

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Statue en hommage à Nungesser, Coli et Lindbergh.

À l'entrée du musée, différents monuments commémorent l'histoire de l'aviation : une statue en hommage à Charles Nungesser, François Coli et Charles Lindbergh ayant tenté (pour les deux premiers) ou réussi (pour Lindbergh) la traversée sans escale Paris – New York et une statue en hommage au régiment Normandie-Niémen.

Sur la façade, trois statues réalisées par Armand Martial, représentant des femmes, symbolisent les principales destinations, avec la mention de villes desservies : l’Occident (en bas, avec New York, Athènes et Paris), l’Afrique (au centre, avec Tananarive et Dakar) et l’Extrême-Orient (en haut, avec Hanoï et Saïgon).

  • 1919-1928 : capitaine Auguste Édouard Hirschauer
  • 1928-1958 : Charles Dollfus, conservateur des collections de l’aéronautique
  • 1958-1972 : Jacques Rougevin-Baville
  • 1973-1986 : général de division aérienne Pierre Lissarrague
  • 1987-1990 : général Alain Brossier
  • 1990-1995 : général Antoine Dumas
  • 1995-2001 : général de brigade aérienne Jean-Paul Siffre
  • 2001-2004 : général de division aérienne Marc Alban
  • 2005-2010 : Gérard Feldzer
  • 2010-2017 : Catherine Maunoury
  • 2017 : général de corps aérien Gérard Vitry (intérim)
  • Depuis 2018 : Anne-Catherine Robert

Notes et références

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  1. a b c et d Rapport d'activités 2023, pp. 5 et 23, site museeairespace.fr.
  2. « Musée Air + Espace : tarifs », sur museeairespace.fr (consulté le ).
  3. « Musée Air + Espace : Gratuité (s’applique sur Check In & Boarding Pass) », sur museeairespace.fr (consulté le ).
  4. Travaux de 2012 - Présentation de la restauration du bâtiment, sur museeairespace.fr, consulté le 20 avril 2013.
  5. La salle des huit colonnes, nouvel accueil prestigieux du musée, sur museeairespace.fr.
  6. Le Bourget en chantier, article du 17 avril 2013, sur avionslegendaires.net. Consulté le 20 avril 2013.
  7. Musée de l'Air et de l'Espace - Présentation - Les 3 Fouga Magister, sur museeairespace.fr, consulté le 25 juillet 2013.
  8. Les Fouga du musée de l’Air et de l’Espace sont revenus !, article du 8 juillet 2013, sur avions-de-combat.com, consulté le 25 juillet 2013.
  9. Le Bourget : un avion du musée au sol après les vents violents.
  10. « Musée de l'Air et de l'Espace : Rapport d’activité 2019 » [PDF], sur museeairespace.fr, (consulté le ) : « 315 787 visiteurs au total sont venus au musée. », p. 10.
  11. Léo da Veiga, « Au Bourget, avant l'arrivée du métro, le Musée de l'Air et de l'Espace s'agrandit », sur lesechos.fr, (consulté le ).
  12. Médiathèque du musée site museeairespace.fr.
  13. Catalogue de la médiathèque, site museeairespace.fr.
  14. « Caudron C.60 », sur le site du Musée de l'Air et de l'Espace (consulté le ).
  15. Arnaud, « Inauguration du nouveau hall 39/45 au Musée de l’Air et de l’Espace », sur avionslegendaires.net, (consulté le ).
  16. Arnaud, « Le célèbre Jaguar A91 rejoint le Musée de l’Air et de l’Espace », sur avionslegendaires.net, (consulté le ).
  17. « Lifting pour le tarmac du musée de l'Air et de l'Espace », sur avionslegendaires.net, article du 15 mars 2014 (consulté le ) : « Puis on tourne la tête vers la deuxième machine, un Embraer Emb-312F, autrement dit le Tucano. ».
  18. Claire Guédon, « Le Bourget : une seconde vie au musée de l’Air pour cet A380 », leparisien.fr, (consulté le ).
  19. Site du musée de l'aviation de Saint-Victoret, consulté le .
  20. Réserves et Ateliers du MAE 2009 - Les trésors cachés du musée de l'Air et de l'Espace, sur avionslegendaires.net. Consulté le 17 août 2012.
  21. Aéopuces 2012, brocante aéronautique, sur museeairespace.fr. Consulté le 17 août 2012.
  22. 17 mai 1990 - L'incendie des réserves, sur pyperpote.tonsite.biz, (archive consultée le 8 septembre 2020).

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Bibliographie

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  • Les trésors du musée de l'air et de l'espace, Ed. Cherche midi, 2013, (ISBN 9782749129891)

Articles connexes

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Liens externes

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