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Mausolée de l'empereur Qin

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Mausolée de l'empereur Qin
Présentation
Type
Construction
IIIe siècle av. J.-C.Voir et modifier les données sur Wikidata
Commanditaire
Patrimonialité
Logo du patrimoine mondial Patrimoine mondial
Désignation
Mausolée du premier empereur Qin
Date d'entrée
Identifiant
Critères
Localisation
Localisation
Coordonnées
Carte

Le mausolée de l'empereur Qin (chinois : 秦始皇陵 ; pinyin : qínshǐhuáng líng) se trouve à proximité de la ville de Xi'an, dans le Shaanxi. Il comprend d'une part le tombeau de l'empereur Qin Shi Huangdi (IIIe siècle av. J.-C.), non encore fouillé, d'autre part les fosses où l'on a trouvé, à partir de 1974, les vestiges ensevelis de milliers de soldats de terre cuite formant ce qu'on a appelé l’armée de terre cuite ou armée d'argile. L'ensemble s'étend sur environ 56,25 km2[1].

La tombe est recouverte par un tumulus haut de 51,3 mètres[2]. On en connaît le contenu légendaire grâce au récit de Sima Qian. En 1914, à l'occasion d'une expédition archéologique, Victor Segalen avait livré une description détaillée de l'aspect extérieur du tombeau.

À environ 1 500 mètres se trouvent les fosses contenant quelque huit mille statues[N 1] de soldats, statues qui ont quasiment toutes un visage différencié, et de chevaux en terre cuite datant de 210 av. J.-C. C'est « l'armée enterrée », destinée à garder l'empereur défunt. Ces statues furent cuites dans des fours à une température d’environ 900 °C. Des couleurs minérales étaient appliquées après cuisson sur les statues, ce qui, tout en les individualisant davantage, permettait de distinguer par la couleur dominante les différentes unités de cette armée[3].

Le site a été ouvert au public à l'occasion de la fête nationale chinoise en 1979[4].

L'armée de terre cuite a été inscrite le 11 décembre 1987 sur la liste du patrimoine mondial établie par l'UNESCO à la suite de l'avis favorable de l'ICOMOS[5],[6].

Édification de la nécropole : immolations et « substituts »

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L'édification de la nécropole a nécessité trente-six ans d'ouvrage, avec une main-d'œuvre de quelque 700 000 personnes[7]. D'après les Mémoires historiques de l'historien Sima Qian, les ouvriers ayant préparé le tombeau et assisté à l'enterrement ont été emmurés vivants dans le mausolée à la fin de la cérémonie afin que les secrets de sa construction ne soient pas divulgués. Les sacrifices humains à la mort d'un personnage « important » paraissent avoir été fréquents dans la Chine des Zhou[8]. Certaines fosses contiennent d'ailleurs de nombreuses dépouilles. Cependant cette pratique était déjà devenue rare au début de l'époque des Royaumes Combattants, la tombe du marquis Yi de Zheng, mort vers 433 avant notre ère, avec les restes de 21 jeunes femmes était une exception pour des personnages autres que les plus hauts dignitaires, dans l'aire culturelle Zhou[9]. La présence de « substituts »[N 2] en terre cuite ou en bois s’était généralisée, elle allait être de règle sous la dynastie Han, et donner là l’occasion d’une création d’une très grande richesse dans le domaine de la sculpture chinoise.

Découverte

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Les premiers fragments de guerriers et des pointes de flèches en bronze sont découverts par Yang Zhifa, ses cinq frères et Wang Puzhi qui creusent un puits en mars 1974 dans le village de Xiyang dans le comté de Lintong[10],[11]. À deux mètres de profondeur, les paysans trouvent de la terre durcie, ensuite de la terre rouge cuite, des fragments de terre cuite, des pointes de flèches en bronze puis des briques de terre cuite[12]. Cela n'attire pas outre mesure l'attention de Yang Zhifa, lequel jette les fragments de terre cuite au coin du champ, récupère les pointes de flèches pour les vendre 2 yuans la livre à une agence commerciale. D'autres villageois récupèrent des briques en terre cuite pour s'en faire des oreillers[12]. Un cadre chargé des travaux hydrauliques, Fang Shumiao, vient au village et, voyant les objets trouvés, propose aux villageois d'aller les vendre à la maison de la culture du district. Yang Zhifa obtient, pour deux charrettes de fragments de ce qui va se révéler être des guerriers en terre cuite, la somme de 10 yuans[12]. Questionnant les paysans, Zhao Kangmin, responsable de la maison de la culture, vient au village, enquêtant et achetant tout ce que les villageois ont mis au jour, rachetant même les pointes de flèches à l'agence commerciale. En , une équipe d'archéologues du Shaanxi se rend sur les lieux pour entreprendre les premières fouilles de ce qui va devenir la fosse no 1. Des tentes sont dressées, les archéologues commencent les fouilles. En , la fosse no 2 est découverte par sondage et en juillet la fosse no 3[13]. Les fouilles, s'étendant sur une surface de 20 000 m2, livrent environ 7 000 statues de guerriers et de chevaux en terre cuite, une centaine de chars de combat en bois et d'innombrables armes[13]. Certaines fosses ont été trouvées à plusieurs kilomètres du tumulus du tombeau de l'empereur Shihuangdi des Qin à l’époque des Han[12]. De larges bâtiments sont édifiés pour protéger les fosses. Le premier est terminé en 1979. Six cents fosses d'accompagnement du défunt sont repérées en 2008[14].

Armée de terre cuite ou « armée enterrée »

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Vue générale de la fosse no 1 au musée de Xi'an.

La fosse no 1, qui fait 230 m de long sur 62 m de large[15], renferme l'armée principale avec plus de 6 000 guerriers de terre cuite (taille légèrement plus grande que nature et fonction de leurs grades), et deux modèles réduits (à l'échelle 1/2) de chars en bronze doré, peint et laqué. On y a trouvé aussi une fosse contenant du foin, pour les chevaux et des animaux rares (certains inhumés dans des cercueils de terre cuite) et six cents à sept cents chevaux des écuries impériales, sacrifiés, sous l'œil de leurs palefreniers de terre cuite[16]. La fosse no 1 comporte 11 couloirs, qui ont en majorité plus de 3 m de largeur et sont pavés de petites briques et couverts d'un plafond de bois porté par des piliers et des poutres. Les plafonds en bois étaient couverts de claies de roseau et de couches d'argile pour l'étanchéité puis chargés d'une couche de terre de façon qu'ils dépassent de 2 ou 3 m le niveau du sol[17]. Selon des estimations officielles, à la date de 2012, il resterait encore 6 000 statues de guerriers et de chevaux à déterrer dans la seule fosse no 1[18].

La fosse no 2 renferme 1 400 sujets : cavaliers à côté de leurs chevaux, et fantassins : « l’armée de gauche ».

La fosse no 3 contient 68 soldats, un char et quatre chevaux : le poste de commandement avec ses officiers de haut rang.

La 4e, vide, prévue pour l’ « armée du centre », n’aurait pas été terminée.

La 5e renfermait des sculptures de pierre calcaire : armures (les plaques d’armure étant retenues par des fils de cuivre), casques, un caparaçon et un harnais. Au sud, une fosse de 48 × 12 m contenait dans trois cellules des sabots de chevaux en bronze et un énorme vase à trois pieds (zhan).

La fosse 6 contenait plusieurs personnages de terre cuite et les os d’une vingtaine de chevaux immolés.

La fosse 7 renfermait des personnages dans des poses diverses et difficilement identifiables, certains semblent ramer, d’autres pêcher, ainsi que de splendides bronzes, grandeur nature, d’oiseaux aquatiques.

Enfin une autre fosse, en forme de caractère zhong, contenait des chevaux et des personnages dont 8 en costumes qui pourraient représenter des fonctionnaires civils [19].

Certains des personnages retrouvés dans les fosses 1 et 2 présentaient des traces d’incendie. En outre, on y a trouvé des solives de plafond brûlées[20], ce qui, joint à l’absence d’armes, est interprété comme étant le résultat du pillage par Xiang Yu et de l’incendie qui s’ensuivit. Celui-ci aurait entraîné l’effondrement des toitures et l’écrasement des personnages en terre cuite. Ceux qui sont exposés actuellement sont en fait remontés à partir des morceaux retrouvés sur place.

Détail des chevaux.

Personnages de terre cuite

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Les soldats ont, pour la plupart, été fabriqués en terre cuite dans des ateliers. Les différentes parties — tête, bras, jambes, torses, armes — furent produites séparément puis assemblées. Différents moules ont été utilisés pour le visage, avec ajouts d'argile pour individualiser les personnages. Une fois terminés, les soldats ont été disposés en ordre militaire dans les fosses, selon le rang et la tâche. On retrouve ainsi des officiers, des fantassins, des fonctionnaires, des arbalétriers, des chevaux et même des acrobates. Ils mesurent près de 1,80 m à 2 m. Ils portent tous une arme (épée, arc ou arbalète). Leur état de conservation avait fait emettre l'hypothèse d'un traitement par du chrome. Les travaux de recherche les plus récents ont infirmé cette hypothèse, la constitution du sol étant responsable de l'excellente conservation des artefacts en métal [21]. Certaines d'entre elles auraient été pillées ou en partie retirées par des archéologues pour les analyser ou les exposer dans un musée, mais on peut encore distinguer leur trace dans la forme des mains.

Les personnages diffèrent les uns des autres par la taille, l'uniforme et la coiffe. À l'origine, les soldats étaient armés et peints de couleurs vives qui ont pour la plupart disparu à la suite de l'incendie des fosses par les rebelles Han en l'an 206 av. J.-C. et par leur exposition à l'air libre durant les premières fouilles archéologiques[22], de 1970 à 1990. Les restaurateurs sont maintenant en mesure de stabiliser certains pigments, ce qui permet d'apprécier le travail des artisans et d’imaginer l'état originel des sculptures peintes.

Polychromie des soldats.

Une couche de laque brun foncé recouvrait chacun d'eux[23]. Sur ce fond, deux ou trois couches de laque et de pigments colorés étaient ajoutées. Le rouge servait ainsi à peindre les lacets, qui attachaient les plaques de l'armure, ou le ruban de la coiffe. Le vert et le bleu étaient utilisés pour les pantalons. Le rose, le jaune et le violet foncé se retrouvent sur les tuniques.

La fouille du mausolée de l’empereur Qin, ainsi que de nombre de tombes de la période des Royaumes combattants, a livré des épées et autres armes très tranchantes qui étaient revêtues d’oxyde de chrome, afin de les empêcher de s'oxyder[24],[25],[26]. Le chrome n’est venu à l’attention des Occidentaux qu’au XVIIIe siècle[27]. Les alliages d’étain et de cuivre ont prémuni les armes de bronze (couteaux, épées) contre l'oxydation et les ont gardées affûtées en dépit de 2000 ans de dégradation[28].

Si le bois des arbalètes des guerriers a complètement disparu, par contre les gâchettes en bronze ont survécu. Selon les archéologues, les cinq pièces composant chaque gâchette ont été fabriquées par petits lots par des équipes d'artisans, chaque lot étant ensuite assemblé au sein de petits ateliers dirigés peut-être par un contremaître[29].

Tombe proprement dite

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Situation actuelle

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La tombe elle-même se trouve à environ 1,5 kilomètre à l'ouest de l'armée enterrée. Elle est enfouie sous une pyramide de terre de 75 m à 115 m de haut selon les sources, et d'environ 350 mètres de côté. Ce tumulus couvre une superficie de plus de 12 hectares. Il est protégé par deux enceintes périphériques rectangulaires. Le périmètre de l'enceinte extérieure mesure environ 6 km, pour une superficie de plus de deux kilomètres carrés (d'après le plan sur le site de l'UNESCO).

La tombe elle-même n'a pas encore été fouillée. L'État souhaite en effet attendre le développement de technologies qui garantissent que le contenu, en particulier la momie de l'empereur, ne subira aucun dommage et afin d'éviter de tomber sur d'éventuels pièges[30].

Sources historiques

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La seule description connue de l'intérieur de la tombe est celle que nous livre l'historien Sima Qian (145-90 av. J.-C.) dans ses Mémoires historiques, qu'il écrit un siècle après l'achèvement du mausolée. Selon les Mémoires, la tombe contiendrait, outre le corps de l'empereur Qin Shi Huangdi, une reproduction de son empire, avec des rivières de mercure coulant éternellement, et un plafond constellé de perles, pour représenter la voûte étoilée. Voici la description de la tombe telle que Qian la livre dans les Mémoires :

« Le neuvième mois, on enterra Che hoang (Qin Shi Huang) dans la montagne Li. Dès le début de son règne, Che-hoang avait fait creuser et arranger la montagne Li. Puis, quand il eut réuni dans ses mains tout l’empire, les travailleurs qui y furent envoyés furent au nombre de plus de sept cent mille ; on creusa le sol jusqu’à l’eau ; on y coula du bronze et on y amena le sarcophage ; des palais, (des bâtiments pour) toutes les administrations, des ustensiles merveilleux, des joyaux et des objets rares y furent transportés et enfouis et remplirent (la sépulture). Des artisans reçurent l’ordre de fabriquer des arbalètes et des flèches automatiques ; si quelqu’un avait voulu faire un trou et s’introduire (dans la tombe), elles lui auraient soudain tiré dessus. On fit avec du mercure les cent cours d’eau, le Kiang, le Ho, et la vaste mer ; des machines le faisaient couler et se le transmettaient les unes aux autres. En haut étaient tous les signes du ciel ; en bas toute la disposition géographique. On fabriqua avec de la graisse de phoque des torches qu’on avait calculé ne pouvoir s’éteindre de longtemps. Eul-che (Qin Er Shi) dit : Il ne faut pas que celles des femmes de l’empereur décédé qui n’ont pas eu de fils soient mises en liberté. Il ordonna que toutes le suivissent dans la mort ; ceux qui furent mis à mort furent très nombreux. Quand le cercueil eut été descendu, quelqu’un dit que les ouvriers et les artisans qui avaient fabriqué les machines et caché les trésors savaient tout ce qui en était et que la grande valeur de ce qui avait été enfoui serait donc divulguée ; quand les funérailles furent terminées et qu’on eut dissimulé et bouché la voie centrale qui menait à la sépulture, on fit tomber la porte à l’entrée extérieure de cette voie et on enferma tous ceux qui avaient été employés comme ouvriers ou artisans à cacher (les trésors) ; ils ne purent pas ressortir. On planta des herbes et des plantes pour que (la tombe) eût l’aspect d’une montagne[31]. »

Des tests modernes effectués sur le tumulus ont révélé des concentrations exceptionnellement hautes de mercure, ce qui tend à confirmer le compte rendu historique de Sima Qian[32].

Deux chariots de bronze somptueux ont déjà été déterrés près du tumulus contenant la tombe[7].

Galerie de l'armée éternelle

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Débats sur l'attribution historique de l'armée enterrée

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Selon l'architecte chinois Chen Jingyuan, qui a examiné l'armée enterrée, celle-ci ne serait pas celle de l'Empereur, mais celle de son arrière arrière-grand-mère, l'impératrice douairière Xuan, comme le montreraient certaines caractéristiques stylistiques. Cette théorie, publiée dans son ouvrage grand public The Truth of Terracotta Warriors, ne suscite guère d'adhésion[40].

Contestations à propos de l'armée enterrée

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Des doutes ont été émis par des non-archéologues à propos de l'authenticité de l'armée enterrée. En 1988, dans ses Commentaires sur la société du spectacle, l'écrivain situationniste Guy Debord qualifie l'armée de « faux bureaucratique »[41]. Jean Leclerc du Sablon, correspondant de presse à Pékin 30 ans durant, évoque ses doutes dans son livre L'Empire de la poudre aux yeux : Carnets de Chine, 1970-2001, Paris, Flammarion, 2002[42]. En 2007, le diplomate et sinologue suisse Térence Billeter considère l'armée comme fausse[43], se fondant principalement sur la découverte du site au moment où Mao Zedong se comparait lui-même à Qin Shi Huang, sur l'absence de mention de cette armée dans la description pourtant détaillée que Sima Qian fait de la tombe, et sur le style artistique des statues. En 2010, le sinologue Jean Levi reprend cette thèse dans son livre La Chine est un cheval et l'univers une idée[44].

Pour l'archéologue français Jean-Paul Demoule, ancien président de l'Institut national de recherches archéologiques préventives, « l'armée d'argile du premier empereur de Chine fait partie de ces vraies trouvailles archéologiques spectaculaires [qui] ont été présentées au moment de leur découverte comme des faux, tant elles paraissaient improbables »[45].

Notes et références

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  1. (en) Terra Cotta Warriors: Guardians of China’s First Emperor, The Houston Museum of natural Science : « The subsequent excavation revealed more than 8,000 clay warriors and artifacts ». L'ouvrage collectif dirigé par Roberto Ciarla, L'armée éternelle (2008), mentionne les chiffres de « plus de 7 000 statues, plus de 600 chevaux et plus de 100 chars de combat ». Quant à Danielle Elisseeff (2010), elle propose des évaluations plus détaillées, par fosse, ces chiffres étant repris dans Les fosses et l'« armée enterrée », ci-dessus.
  2. Lothar von Falkenhausen considère en conclusion de son article « Culte des ancêtres et système funéraire à Qin à l'époque pré-impériale », paru en 2008, que « les statues de l'armée de terre cuite ne sont pas davantage des substituts de vrais soldats qu'une nature-morte de Cézanne est un ersatz d'une assiette de fruits. Elles font partie de l'œuvre d'art totale que constitue l'ensemble du mausolée. Elles « ont un rôle de signes faisant allusion à des fragments de l'au-delà » (p. 44). »

Références

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  1. « Mausolée du premier empereur Qin », sur Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (consulté le ).
  2. UNESCO Centre du patrimoine mondial, « Mausolée du premier empereur Qin », sur whc.unesco.org (consulté le )
  3. Corinne Debaine-Francfort, La redécouverte de la Chine ancienne, Paris, Découvertes Gallimard Archéologie, 2008, page 99, (ISBN 978-2-07-039173-8).
  4. (en) IBTimes Staff Reporter, More than 100 New Terracotta Warriors of Qin Dynasty Unearthed in China, International Business Times, 12 juin 2012 : « The terracotta army was discovered in 1974 and opened to the public on China's National Day in 1979. »
  5. Zhang Zhongli, Les guerriers et les chevaux en terre cuite des Qin : une des plus importantes découvertes du XXe siècle, Éditions de la Chine populaire, 1997, p.3, (ISBN 7-80065-592-X).
  6. Le rapport, en date du 4 avril 1987, du Conseil international des monuments et des sites (ICOMOS) recommandant l'inscription du site : « L'ICOMOS donne un avis chaleureusement favorable à l'inscription du tombeau de Qin Shi Huang sur la Liste du Patrimoine mondial au titre des critères I, III, IV et VI ».
  7. a et b (en) China, Eyewitness Travel Guide, DK, 2005, page 169 (ISBN 1-4053-0876-1).
  8. Lothar von Falkenhausen, Alain Thote 2008, p. 42-44
  9. Gilles Béguin 2010, p. 9
  10. (en) By, « Curse of the Terracotta Army : How those who discovered relic suffered ruined lives », sur Daily Mail (consulté le ).
  11. http://houston.china-consulate.org/eng/zt/c60a0p/t608188.htm
  12. a b c et d Zhang Zhongli (1997), p. 16.
  13. a et b Zhang Zhongli (1997), p.19.
  14. Danielle Elisseeff 2008, p. 193.
  15. (en) Lothar Ledderose, A Magic Army for the Emperor, in Ten Thousand Things. Module and Mass Production in Chinese Art, Princeton, Princeton University Press, 1998, p. 51-73.
  16. a et b Danielle Elisseeff 2008, p. 197
  17. (en) Jane Portal and Qingdao Dyan, The First Emperor: China's Terracotta Arm, British Museum Press, 2007, p. 260–167.
  18. More than 100 New Terracotta Warriors of Qin Dynasty Unearthed in China, op. cit. : « Current estimates suggest that about 6,000 statues of warriors and horses are still buried in the first pit alone. »
  19. Danielle Elisseeff 2008, p. 195.
  20. (en) « China unearths 114 new Terracotta Warriors », BBC News, (consulté le )
  21. @NatGeoFrance, « Armée de terre cuite : le secret de conservation des armes percé à jour », sur National Geographic, (consulté le ).
  22. Laura Vigo, « L'empereur guerrier de Chine et son armée de terre cuite », La revue du Musée des beaux-arts de Montréal, été 2011, p. 11.
  23. Ciarla et de Luca 2005, p. 258 La polychromie des soldats de terre cuite.
  24. (en) Maurice Cotterell, The Terracotta Warriors: The Secret Codes of the Emperor's Army, Rochester, Bear and Company, 2004, p. 102, (ISBN 159143033X).
  25. (en) J. C. McVeigh, Energy around the world: an introduction to energy studies, global resources, needs, utilization, Pergamon, 1984, p. 24, (ISBN 0080316506).
  26. (en) Zhewen Luo, China's imperial tombs and mausoleums, Beijing, Foreign Languages Press, 1993, (ISBN 7119016199), p. 44.
  27. (en) Jacques Guertin, James Alan Jacobs, Cynthia P. Avakian, Chromium (VI) Handbook’, CRC Press, 2005, pp. 7-11, (ISBN 9781566706087).
  28. (en) Eric C. Rolls, Citizens: flowers and the wide sea; continuing the epic story of China's centuries-old relationship with Australia, University of Queensland Press, 1996, p. 318.
  29. (en) Tia Ghose, Secrets of Chinese Terra-Cotta Warrior Weapons Revealed, sur le site de Soren Dreier, mis en ligne le 18 mars, 2014 : « Li and her colleagues visually inspected and measured about 216 of the five-part crossbow triggers from the mausoleum. [...] In addition, the team analyzed the spots where triggers were found in the tomb, as well as the variation in the size and shape of the pieces. The pieces were mostly uniform, suggesting the interlocking trigger parts were made in the same or nearly-identical molds and produced in small batches. Each batch of the trigger pieces was likely then assembled in small cells, or workshops, perhaps headed by an overseer ».
  30. Johan Rennotte, « De nouveaux soldats de terre cuite découverts en Chine », RTBF, 15 février 2022.
  31. Les mémoires historiques de Sima Quian, traduits et annotés par Édouard Chavannes, Librairie d’Amérique et d’Orient Adrien Maisonneuve, Paris, 1967, T2 p. 193 Lire en ligne
  32. (en) John Roach, Terra-Cotta Army Protects First Emperor's, in National Geographic, s. d.
  33. Ciarla et de Luca 2005, p. 222
  34. Danielle Elisseeff 2008, p. 195
  35. Lothar von Falkenhausen, Alain Thote 2008, 113-114
  36. Ciarla et de Luca 2005, p. 258
  37. Lothar von Falkenhausen, Alain Thote 2008, 105 et 114
  38. Ciarla et de Luca 2005, p. 221 et 230
  39. a et b Ciarla et de Luca 2005, p. 158-159
  40. Voir (en) « Terracotta Warriors not Emperor Qin's? », in Global Times, 11 août 2009.
  41. Guy Debord, Commentaires sur la société du spectacle, Paris, Éditions Gérard Lebovici, 1988, au paragraphe XVII.
  42. Francis Deron, « La Chine, une puissance encerclée »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Le Monde, 24/10/2002, reproduit sur le site de l'IRIS.
  43. Térence Billeter, L'Empereur jaune, Paris, Les Indes Savantes, 2007, p. 476, (ISBN 978-2-84654-094-0).
  44. Jean Lévi, La Chine est un cheval et l'univers une idée, Paris, M. Nadeau, 2010, (ISBN 978-2-86231-216-3).
  45. Jean-Paul Demoule, On a retrouvé l'histoire de France. Comment l'archéologie raconte notre passé, coll. « Folio Histoire », Gallimard, 2012, 390 p., p. 225. Ces vraies trouvailles vont « des peintures préhistoriques de la grotte espagnole d'Altamira en 1878 jusqu'à celles de la grotte Cosquer en 1991, du dieu gaulois en bronze de Saint-Maur jusqu'à l'armée d'argile du premier empereur de Chine... ».

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Bibliographie

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  • Gilles Béguin, Le petit peuple des tombes , Paris, Paris Musées, , 71 p. (ISBN 978-2-7596-0135-6) Sur les dépôts funéraires en Chine ancienne, et en particulier les mingqi du musée Cernuschi.
  • Flora Blanchon, Léon Vandermeersch et Jean-Luc Fazan, Les guerriers de l'éternité. Qin Shihuangdi, Metz, Serpenoise, , 120 p. (ISBN 2-87692-116-2).
  • Roberto Ciarla et Araldo de Luca (trad. de l'italien), L'armée éternelle : les soldats du premier empereur de Chine, Paris, National Geographic, , 287 p. (ISBN 2-84582-168-9).
  • (en) Corinne Debaine-Francfort, La redécouverte de la Chine ancienne, Paris, Gallimard, coll. « Découvertes Gallimard / Archéologie » (no 360), , 159 p. (ISBN 978-2-07-039173-8).
  • Jean-Paul Desroches, Guilhem André, Han Wei, Danielle Elisseeff, Flora Blanchon, Catherine Delacour, CHINE, Le Siècle Du Premier Empereur, Arles, Actes Sud, , 217 p. (ISBN 2-7427-3300-0).
  • Danielle Elisseeff, Art et archéologie : la Chine du néolithique à la fin des Cinq Dynasties (960 de notre ère), Paris, École du Louvre, Éditions de la Réunion des Musées Nationaux (Manuels de l'École du Louvre), , 381 p. (ISBN 978-2-7118-5269-7) Ouvrage de référence, bibliographie et Sites Internet. Sur l'armée de Qin : pages 192-197.
  • Lothar von Falkenhausen, Alain Thote, Les Soldats de l'Éternité : L'armée de Xi'an, Paris, Ed. Pinacothèque de Paris, 2008, 250 p. (ISBN 978-2-9530-5466-8).
  • (en) John Man, The Terra Cotta Army : China's First Emperor and the Birth of a Nation, Cambridge (Massachusetts), Da Capo Press, (ISBN 978-0-306-81840-0 et 0-306-81840-X).
  • (en) China, DK, Eyewitness Travel Guide, , 169 p. (ISBN 978-1-4053-0876-2 et 1-4053-0876-1).
  • Zhang Zhongli, Une des plus importantes découvertes du XXe siècle : Les guerriers et les chevaux en terre cuite des Qin, éditions de la Chine populaire, Beijing, 1997, 128 pages (ISBN 7-80065-592-X). Zhang Zhongli est le directeur adjoint du musée, chef de l'équipe des archéologues, traduction de Zou Shaoping et Gong Jieshi.

Articles connexes

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Liens externes

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