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Liste des plus hauts bâtiments de Marseille

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Vue sur le quai de la Joliette depuis le fort Saint-Jean. Tour CMA-CGM, tour Mirabeau en construction, tour La Marseillaise, cathédrale de la Major. (2022)

Cette page recense les plus hauts bâtiments de la ville de Marseille, dans le département français des Bouches-du-Rhône en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Sont étudiés les bâtiments actuels, les bâtiments en construction ou en projet, les projets abandonnés, ainsi que l'historique des plus hautes constructions de la ville depuis le XVIIe siècle.

Liste des plus hauts bâtiments actuels

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Généralités

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Comme dans la plupart des villes françaises, les hauts bâtiments de la ville de Marseille relèvent principalement de trois catégories :

  • des grandes églises construites avant 1900 et situées en centre-ville ; dans le cas de Marseille, cela concerne la cathédrale de la Major, l'église des Réformés et la basilique Notre-Dame-de-la-Garde ;
  • des barres et tours construites durant les années 60-70 ;
  • de nouvelles grandes tours de bureaux nées d'un renouveau de ce type de construction à partir des années 2000 ; dans le cas de Marseille, cela concerne principalement le front de mer du quartier d'Arenc, dans le cadre du projet Euroméditerranée, à partir de 2010.

La ville de Marseille présente en outre la singularité de posséder sur son territoire le quatrième phare le plus haut de France[1].

En 2022, selon la liste des plus hauts gratte-ciel de France, les deux plus hautes tours marseillaises (tour CMA-CGM et tour La Marseillaise) sont respectivement les 3e et 5e plus hautes tours de Province, derrière les tours Incity (200 m) et Part-Dieu (165 m) à Lyon et, dans le cas de La Marseillaise, derrière la Tour Bretagne à Nantes (144 m)[2]. Elles font par ailleurs toutes deux partie des quarante plus grandes tours en France.

Bien qu'il ne s'agisse pas d'une décision officielle, il est régulièrement rapporté l'anecdote selon laquelle Jean-Claude Gaudin, alors maire de Marseille, aurait demandé à Jacques Saadé, fondateur et alors président du groupe CMA-CGM, de réduire la hauteur de sa tour afin qu'elle ne dépasse pas la colline de Notre-Dame-de-la-Garde, l'objectif étant de conserver « la Bonne Mère » comme principal signal identitaire de la ville[3],[4]. Cela imposait une hauteur maximale d'environ 150 m[5].

Une spécificité de la ville de Marseille, comparativement à d'autres villes de Province dont par exemple l'agglomération lyonnaise[6], est le nombre important de tours et barres d'habitation de plus de 20 étages construites durant les années 60-70. Cette particularité est à rapprocher du nombre particulièrement important de grands ensembles de plus de 500 logements construits à Marseille à cette époque[7].

Les trois plus anciens bâtiments (église des Réformés, cathédrale de la Major, phare de Planier) sont classés ou inscrits aux Monuments historiques. Quatre autres sont concernés par le label Architecture contemporaine remarquable, soit en propre (Le Saint-Georges et Le Brasilia), soit comme entité d'un ensemble plus vaste (Tour de Château Sec et Tour Méditerranée)[8].

Liste des bâtiments de plus de 65 m

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Le tableau ci-dessous recense les bâtiments de 65 m ou plus, ou, en pratique, dans le cas des immeubles d'habitation dont la hauteur architecturale n'est pas connue avec précision, les immeubles de 21 étages ou plus.

Conventions :

  • sauf indication contraire, les informations retenues correspondent aux valeurs disponibles sur la plateforme collaborative PSS-archi.eu qui propose sa propre liste des plus hauts immeubles de Marseille ;
  • dans le cas des immeubles d'habitation ou de bureaux, l'information « hauteur de toit » est privilégiée ; l'information « hauteur totale » n'est précisée que lorsqu'elle présente un caractère remarquable ;
  • le signe ~ indique qu'il s'agit d'une information estimée ;
  • en particulier, le site pss-archi utilise pour de nombreux immeubles d'habitation une convention comptant 3 m par niveau[9] ; il s'agit d'une estimation grossière pouvant entrainer des écarts de plusieurs mètres avec la hauteur réelle ; ces informations sont indiquées entre parenthèses ;
  • les bâtiments sont classés par hauteurs et secondairement par années de construction.
Nom Année Utilisation Hauteur (m) Étages Localisation
Tour CMA-CGM[10],[11] 2010[12] Bureaux 145[13] 33 2e (Quais d'Arenc)
Tour La Marseillaise[14],[15] 2018 Bureaux, commerces 135[16] 30+1[17] 2e (Quais d'Arenc)
Le Grand Pavois[18] 1975 Logements, commerces 102[19] / 115[20] 31+1[21] 8e (Prado)
Tour de la Rouvière (bâtiment A)[22] 1968[23] Logements 95 31+2[24] 9e
Tour Méditerranée[25] 1972 Bureaux, commerces 90[26] 25[27] 6e (Lodi)
Grande tour de Château Sec (bâtiment Altitude 117)[28],[29] 1966 Logements (~ 75) 24 9e
Super Rouvière (bâtiment B)[30] 1969/1975[31] Logements (~ 63+12)[32] 20+4[33] 9e
Tour du Parc Sévigné[34],[35] ~ 1962[36] Logements (~ 72) 23 9e
Grande tour du Nouveau Parc Sévigné[34],[35] ~ 1964[36] Logements (~ 72) 23 9e
Église Saint-Vincent-de-Paul (Les Réformés)[37],[38] 1886 Édifice religieux 70[39] - 1er (Canebière)
Cathédrale de la Major[40] 1893 Édifice religieux 70 - 2e (Joliette)
Tour de la caserne de gendarmerie de la Capelette[41] 1974 Administration, logements ~ 70 21[42] 10e
Tour de la Grande Corniche[43] 1964 Logements, commerces (~ 69) 22 7e (Endoume)
Grande tour de la Fauvière[44] ~ 1970 Logements (~ 69) 22 10e
Phare de Planier[45],[46],[47] 1959 Phare 66,3[48] - Île de Planier
Grande tour de la Viste (tour 1)[49],[50] ~ 1962[51] Logements (~ 66)[52] 21[53] 15e
Le Saint-Georges[54],[55] 1963 Logements, église, école, commerces, hôtel, bureaux (~ 66) 21[56] 7e (Pharo)
Tour « rouge » de Frais Vallon (bâtiment C)[57],[58] 1964 Logements (~ 66) 21 13e
Tour « verte » de Frais Vallon (bâtiment F)[59] 1964 Logements (~ 66) 21 13e
Tour « grise » de Frais Vallon (bâtiment H)[60] 1964 Logements (~ 66) 21 13e
Tour de Saint-Thys[61] ~ 1965 Logements (~ 66) 21 10e
Bâtiment D de la Rouvière[62] 1966[23] Logements (~ 66) 21 9e
Hôtel du département des Bouches-du-Rhône[63] 1994 Administration 66 10 4e (Saint-Just)
Le Brasilia[64],[65] 1967 Logements 65 21 8e

Autres bâtiments de grande hauteur

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La basilique Notre-Dame-de-la-Garde n'apparait pas dans cette liste malgré son puissant rôle de signal dans la silhouette de la ville. La hauteur de l'église stricto-sensu est de 41 m mais la hauteur totale du monument, avec la statue de la Vierge, est de 64 m. Sur sa colline et son esplanade, elle apparait depuis la mer ou le Vieux-Port comme un point culminant à 226 m d'altitude.

Plusieurs immeubles de 20 étages sont également susceptibles de dépasser ou d'approcher les 65 m. On peut par exemple citer les tours de Bel Horizon (3e), du Parc Bellevue (Félix Piat) (3e) ou de Plein Ciel (11e) et les grandes barres des résidences Valmante (9e), Valmante-Michelet (9e) ou du Parc Sévigné (9e).

Plus largement, le Schéma Départemental d’Analyse et de Couverture des Risques (SDACR) établi par la Préfecture des Bouches-du-Rhône en 2020 recense 47 Immeubles de Grande Hauteur (IGH) à Marseille[66] : 30 à usage d’habitations, 6 de bureaux, 3 d’enseignement, 2 à usage sanitaire[67], 1 hôtel et 5 à usage mixte. Il confirme que seulement 3 IGH ont été construits depuis l'évolution du cadre légal en 1977 (Hôtel de département, tour CMA-CGM et tour La Marseillaise).

Liste de bâtiments en construction ou en projet

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Le tableau ci-dessous recense les bâtiments de plus de 65 m actuellement en construction ou en projet, classés par dates de livraison prévues.

Nom Année[68] Statut Utilisation Hauteur (m) Étages Localisation
Tour Mirabeau 2023 En construction Bureaux 85 21 2e (Quais d'Arenc)
Tour H99 2025 Permis de construire délivré Logements 99 27 2e (Quais d'Arenc)

Liste de projets abandonnés

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Le tableau ci-dessous recense des projets non retenus ou abandonnés, remarquables pour leur grande hauteur au moment de leur conception, classés par dates de livraison annoncées ou d'élaboration des projets.

Nom Année[69] Utilisation Hauteur (m) Etages Localisation
Tour Horizon[70],[71],[72] 2016 Hôtel, résidence hôtelière, logements 113 32 2e (Quais d'Arenc)
Tour Icade[73],[74],[75] 2010 Bureaux 140 35 2e (Arenc)
Projet « Tour Prado » proposé par le Syndicat des architectes des Bouches-du-Rhône[76],[77] projet 2009 Bureaux, logements 130 33 8e (Prado)
Projet initial de la tour Méditerranée[78],[79] ~ 1968 Bureaux ~ 135 36 6e (Lodi)
Projet de Roger-Henri Expert pour la reconstruction du Vieux-Port[80],[81] ~ 1950 Logements ~ 50 14 2e (Vieux-Port)
Projet de Gaston Castel de « Centre lumineux de la Canebière »[82],[83],[84] projet 1935 Logements, commerces, cinéma ~ 50 12 1er (Canebière)

Liste des plus hautes constructions avant guerre

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Le tableau ci-dessous recense les plus hautes constructions dominant la ville de Marseille au début du XXe siècle et encore présentes en 1940. Les lignes sur fond rouge correspondent à des constructions aujourd'hui disparues. L'exhaustivité n'est pas assurée, notamment pour ce qui concerne les cheminées d'usines.

Nom Année Destruction Utilisation Hauteur (m) Localisation
Pont transbordeur 1905 1945 Pont 86 2e/7e (Vieux-Port)
Église Saint-Vincent-de-Paul (Les Réformés) 1886 - Édifice religieux 70 1er (Canebière)
Cathédrale de la Major 1893 - Édifice religieux 70 2e (Joliette)
Cheminées de la Centrale thermique du Cap Pinède[85],[86],[87] 1906 1974 Cheminées ~ 55 à 70 2e (Arenc)
Basilique Notre-Dame-de-la-Garde[88] 1864/1870 - Édifice religieux 41 / 64 6e
Ancien phare de Planier 1881 1944 Phare 59 Île de Planier
Silo d'Arenc 1927 - Silo 50 2e (Arenc)
Silo de la Madrague[89],[90] 1928 - Silo ~ 50 2e (Arenc)
Cheminée de la Fabrique de bouchons Mouriès[91] 1848 1997 Cheminée ~ 40 6e (Vauban)

Historique des plus hautes constructions de Marseille

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Les plus hautes constructions sont des églises (~ 25 m) et des tours (~ 25 à 30 m, dont celles du fort Saint-Jean). L'hôtel de ville (1673) atteint également 25 m.

L’ancien phare de Planier (1829, détruit en 1881) culmine à environ 35 m.

Période 1850-1950

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Les plus hautes constructions sont les grandes églises de la fin du XIXe siècle (église des Réformés 70 m, cathédrale de la Major 70 m, basilique Notre-Dame-de-la-Garde 64 m avec la statue de la Vierge) et des équipements industriels pour la plupart disparus depuis (pont transbordeur 86 m, cheminées, silos, nouveau phare de Planier construit en 1881...).

Les plus hauts immeubles (habitation, hôtels, bureaux) atteignent 30 à 35 m. Cela concerne les grands immeubles haussmanniens (grands hôtels de la Canebière, quais de la Joliette…) et quelques immeubles modernes des années 30 (par exemple Le Lacydon sur la rive neuve du Vieux Port).

Période 1950-1975

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La Cité radieuse (1952, architecte Le Corbusier, 56 m, 17 étages) est le premier haut immeuble d’habitation construit à Marseille, suivie par les tours de La Tourette (1953, 15 étages) et du Sulfur City (1954, 16 étages).

Entre 1950 et 1960, le standard marseillais des plus grandes tours et barres est une hauteur d’environ 48 à 60 m pour environ 15 à 19 étages. Cela concerne une dizaine d’immeubles.

Entre 1960 et 1970, ce standard atteint une hauteur d’environ 65 à 75 m pour environ 21 à 24 étages. Cela concerne notamment une dizaine de tours au sein de grands ensembles (Parc Sévigné, La Viste, La Grande corniche, Frais-Vallon, Saint-Thys, Château Sec, La Fauvière...) et trois barres remarquables (Le Saint-Georges, Le Brasilia et Super-Rouvière).

Trois immeubles tardifs dépassent ce standard :

  • la tour de la Rouvière (1968, 95 m, 31 étages) : première très grande tour construite à Marseille ;
  • la tour Méditerranée (1972, architecte Atelier 9, 90 m, 25 étages) : seule grande tour de bureaux jusqu’en 2010 ; elle joue au moment de son inauguration un rôle comparable à celui joué aujourd’hui par la tour CMA-CGM pour l’image de développement économique de la ville ;
  • la tour Le Grand Pavois (1975, architectes Jean et Georges Delbès, en collaboration avec Guillaume Gillet et Bernard Laville, 102 m, 31 étages) : détiendra le record de hauteur jusqu’en 2010 ; remarquable par son caractère isolé (non inscrite dans un grand ensemble) et par sa situation au niveau du rond-point du Prado.

On peut également noter deux constructions techniques remarquables : le nouveau phare de Planier (1959, 66,3 m) et la tour de la RTF (actuelle tour France 3) (1954, 60 m).

Période 1975-2010

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L’hôtel du département des Bouches-du-Rhône (1994, architectes Will Alsop et Jan Störmer, 66 m) est l’un des rares bâtiments de plus de 60 m construit durant cette période. Cette absence de construction de grands immeubles n’est pas propre à Marseille : elle découle notamment de l’interruption brutale au milieu des années 70 de la politique des grands ensembles, ainsi que des contraintes de sécurité renforcées en 1977 pour les immeubles de grande hauteur (IGH).

Période 2010-2030

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La période contemporaine est marquée par la création de la skyline des quais d’Arenc dans le cadre du projet Euroméditerranée. À horizon 2025, ce quartier comportera 4 des 7 plus grandes tours de Marseille (et 3 des 4 plus grandes) :

On peut également noter, depuis 2018, le retours de quelques immeubles d’habitation avoisinant ou dépassant 60 m dans les nouveaux quartiers du projet Euroméditerranée (Parc habité d’Arenc, Smartseille...).

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Voir la Liste des phares de France.
  2. Ce classement est amené à changer prochainement avec la livraison prévue fin 2023 de la tour To-Lyon (171 m).
  3. « Marseille : la tour CMA CGM arrive au sommet », sur La Provence, .
  4. « A Marseille, la tour CMA CGM tutoie la Bonne Mère », sur Le Moniteur, .
  5. La colline de Notre-Dame-de-la-Garde possède une altitude de 149 m ; posée sur son esplanade située à 162 m d'altitude, la basilique, haute de 64 m avec la statue de la Vierge, atteint une altitude de 226 m ; la tour CMA-CGM, haute de 147 m, atteint de son côté une altitude d'environ 153 m si l'on considère une altitude de 6 m pour le quai.
  6. Voir la Liste des plus hautes structures de la Métropole de Lyon.
  7. Une cinquantaine sont recensés dans l'étude Ensembles et résidences à Marseille, 1955-1975 de la DRAC Provence-Alpes-Côte d'Azur (2005).
  8. « Label ACR - Bouches-du-Rhône », DRAC Provence-Alpes-Côte d'Azur (consulté le ).
  9. La hauteur d'un immeuble de 21 étages (22 niveaux avec rez-de-chaussée) est ainsi estimée à 66 m.
  10. « Tour CMA CGM », sur pss-archi.eu (consulté le ).
  11. (en) « CMA CGM Headquarters », sur zaha-hadid.com (consulté le ).
  12. On rencontre fréquemment les valeurs 2010 ou 2011. 2010 correspond à la fin des travaux et 2011 à l'inauguration officielle.
  13. On rencontre fréquemment les valeurs 145 ou 147 m. La notice du site pss-archi (consultée le 9 décembre 2022) retient 145 m. Les communications de la CMA-CGM (par exemple) mentionnent généralement 147 m. On rencontre plus rarement, notamment sur des sites anglophones, les valeurs 142 ou 142,8 m. C'est la valeur indiquée sur le site officiel de l'architecte Zaha Hadid (consulté le 9 décembre 2022).
  14. « Tour La Marseillaise », sur pss-archi.eu (consulté le ).
  15. « La Marseillaise », sur jeannouvel.com (consulté le ).
  16. On rencontre le plus souvent la valeur 135 m mais aussi parfois 136 m. La notice du site pss-archi (consultée le 9 décembre 2022) retient 135 m. C'est la valeur indiquée sur le site officiel des Ateliers Jean Nouvel (consulté le 9 décembre 2022).
  17. La façade présente 17 étages « normaux », 3 étages végétalisés, 9 autres étages « normaux », 1 étage en retrait (soit 30 étages) et 1 étage supplémentaire sur toit. Le très haut rez-de-chaussée comporte des entresols non comptabilisés.
  18. « Le Grand Pavois », sur pss-archi.eu (consulté le ).
  19. On rencontre fréquemment les valeurs 100 ou 102 m. La notice du site pss-archi (consultée le 15 décembre 2022) retient 102 m.
  20. On rencontre fréquemment l'information d'une antenne conduisant à une hauteur de flèche de 115 m. Cette information mériterait d'être sourcée par une donnée récente confirmant l'actualité de cette valeur et précisant le caractère singulier de cette antenne (tous les immeubles ont une antenne !).
  21. On rencontre fréquemment des valeurs allant de 30 à 33 étages et plus rarement 34 ou 35 étages. La façade présente clairement 30 niveaux de balcons et un entresol (soit 31 étages). L'aménagement du toit avec piscine peut être compté comme un étage supplémentaire (soit 31+1 étages). La page wikipédia (consultée le 15 décembre 2022) indique deux entresols et deux étages de toit (soit 32+2 étages) et ajoute un étage technique qui ne doit pas être compté par cohérence avec les autres immeubles.
  22. « La Rouvière - Bât. A », sur pss-archi.eu (consulté le ).
  23. a et b On rencontre pour l'ensemble de la Rouvière (hors Super Rouvière) des valeurs allant de 1960 à 1970. Les dates inférieures à 1962 sont à exclure car la construction ne commence qu'en 1961. La page wikipedia (consultée le 15 décembre 2022) fait référence à un panneau d'information affiché dans la résidence indiquant 1966 pour les bâtiments C à G et 1968 pour la tour (bâtiment A).
  24. On rencontre fréquemment des valeurs allant de 30 à 33 étages. La façade présente clairement 31 niveaux au-dessus de la nappe basse de commerces. Côté nord, cette nappe basse occupe 1 niveau et peut être considérée comme le rez-de-chaussée de la tour qui compte alors 31 étages. Côté sud, la nappe basse atteint 3 niveaux du fait de la pente du terrain. La construction globale compte alors 34 niveaux, soit « 33 étages ».
  25. « Tour Méditerranée », sur pss-archi.eu (consulté le ).
  26. On rencontre fréquemment les valeurs 90 ou 96 m. La notice du site pss-archi (consultée le 9 décembre 2022) retient 90 m.
  27. On rencontre fréquemment des valeurs allant de 24 à 26 étages. La notice du site pss-archi (consultée le 9 décembre 2022) indique « R+26 » (soit 26 étages) dans son tableau mais aussi « 26 niveaux » (soit 25 étages) dans son texte descriptif. La façade présente clairement 24 étages de bureaux mais peut laisser supposer l'existence d'un entresol. La communication de la course Tower Run courue en 2016 et 2017 (par exemple) indique 25 étages (et 482 marches !).
  28. « Résidence Château Sec - Altitude 117 », sur pss-archi.eu (consulté le ).
  29. « 0926 - Château Sec », sur DRAC Provence-Alpes-Côte d'Azur (consulté le ).
  30. « Résidence Super Rouvière », sur pss-archi.eu (consulté le ).
  31. On rencontre pour Super Rouvière des valeurs allant de 1969 à 1975. La page wikipedia (consultée le 15 décembre 2022) fait référence à un panneau d'information affiché dans la résidence indiquant une livraison en deux tranches : 1969 pour les immeubles B7 à B12 et 1974-75 pour les immeubles B1 à B6.
  32. En utilisant l'estimation habituelle du site pss-archi comptant 3 m par niveau : 63 m pour l'immeuble d'habitation stricto sensu + 12 m pour le bloc de parking.
  33. On rencontre fréquemment des valeurs allant de 20 à 25 étages. L'immeuble d'habitation stricto sensu compte 20 étages sur rez-de-chaussée. Il est construit sur un bloc de 4 niveaux de parkings enterré côté nord mais apparent côté sud du fait de la pente du terrain. La construction globale compte donc 25 niveaux, soit « 24 étages ».
  34. a et b « Résidence du Parc Sévigné », sur pss-archi.eu (consulté le ). Cette notice (dans sa version du 15 décembre 2022) correspond en fait à la grande tour du Nouveau Parc Sévigné. La tour du Parc Sévigné, identique, ne possède pas de notice propre (au 15 décembre 2022).
  35. a et b « 0905 - Parc Sévigné », sur DRAC Provence-Alpes-Côte d'Azur (consulté le ).
  36. a et b La notice de la DRAC PACA (consultée le 15 décembre 2022) indique des permis de construire obtenus entre 1957 et 1961 pour les immeubles du Parc Sévigné et entre 1961 et 1963 pour ceux du Nouveau Parc Sévigné.
  37. « Église des Réformés », sur pss-archi.eu (consulté le ).
  38. « Les Réformés », sur Marseille Office de Tourisme et des Congrès (consulté le ).
  39. On rencontre le plus souvent la valeur 70 m mais aussi parfois 72 m. La valeur 70 m est retenue par le site de l'Office de tourisme de Marseille (consulté le 15 décembre 2022).
  40. « Cathédrale de la Major », sur pss-archi.eu (consulté le ).
  41. « Caserne de gendarmerie de la Capelette - Tour », sur pss-archi.eu (consulté le ).
  42. La notice du site pss-archi (consultée le 15 décembre 2022) indique 20 étages. La façade présente toutefois clairement au moins 21 étages (formant sur le plan visuel 7 motifs de 3 étages).
  43. « La Grande Corniche », sur pss-archi.eu (consulté le ).
  44. « Tour principale de La Fauvière », sur pss-archi.eu (consulté le ).
  45. « Phare de Planier », sur pss-archi.eu (consulté le ).
  46. « Planier », sur Direction Interrégionale de la Mer Méditerranée (consulté le ).
  47. « Phare du Planier », sur POP : la plateforme ouverte du patrimoine (consulté le ).
  48. On rencontre des valeurs allant de 66 à 72 m. Les hauteurs supérieures à 69 m sont à exclure. Les sources indiquant environ 66 m sont a priori les plus fiables : 66,3 m pour le site de la Direction Interrégionale de la Mer Méditerranée (DRIM)] (Ministère de la Mer) (consulté le 9 décembre 2022) et 66,37 m pour la Plateforme Ouverte du Patrimoine (POP) (Ministère de la Culture) (consultée le 9 décembre 2022).
  49. « La Viste Provence - Tour 1 », sur pss-archi.eu (consulté le ). Cette notice (dans sa version du 15 décembre 2022) est doublement erronée : la géolocalisation est inversée avec la tour 2 ; elle indique 18 étages comme pour les tours 2 et 3 alors que la tour 1 est plus haute que les autres.
  50. « 1521 - La Viste », sur DRAC Provence-Alpes-Côte d'Azur (consulté le ).
  51. On rencontre des valeurs allant de 1960 à 1966. La notice de la DRAC PACA (consultée le 15 décembre 2022) indique, pour l'ensemble de la résidence, un permis de construire obtenu en 1959 et un certificat de conformité obtenu en 1964.
  52. En utilisant l'estimation habituelle du site pss-archi comptant 3 m par niveau.
  53. La notice du site pss-archi (consultée le 15 décembre 2022) indique à tort 18 étages. La notice de la DRAC PACA (consultée le 15 décembre) indique 22 étages. La façade présente clairement 20 étages de logements et laisse supposer l'existence d'un entresol (soit 21 étages).
  54. « Le Saint-Georges », sur pss-archi.eu (consulté le ).
  55. « 0708 - Le Saint-Georges », sur DRAC Provence-Alpes-Côte d'Azur (consulté le ).
  56. Le bâtiment est composé d'une nappe basse de 2 étages sur rez-de-chaussée sur laquelle repose une barre de 19 niveaux, pour un total de 22 niveaux, soit « 21 étages ».
  57. « Cité Frais Vallon - Bât. C », sur pss-archi.eu (consulté le ).
  58. « 1318 - Frais Vallon », sur DRAC Provence-Alpes-Côte d'Azur (consulté le ).
  59. « Cité Frais Vallon - Bât. F », sur pss-archi.eu (consulté le ).
  60. « Cité Frais Vallon - Bât. H », sur pss-archi.eu (consulté le ).
  61. « Résidence Saint-Thys - Tour », sur pss-archi.eu (consulté le ).
  62. « La Rouvière - Bât. D », sur pss-archi.eu (consulté le ).
  63. « Hôtel du Département des Bouches-du-Rhône », sur pss-archi.eu (consulté le ).
  64. « Le Brasilia », sur pss-archi.eu (consulté le ).
  65. « 0826 - Le Brasilia », sur DRAC Provence-Alpes-Côte d'Azur (consulté le ).
  66. Schéma Départemental d’Analyse et de Couverture des Risques des Bouches-du-Rhône : SDACR 2020, Préfecture des Bouches-du-Rhône, , 404 p. (lire en ligne [PDF]), p. 97.
  67. Hôpital Nord et hôpital de la Timone.
  68. Dernière date de livraison annoncée.
  69. Soit première date de livraison annoncée, soit date d'élaboration du projet.
  70. Projet retenu en 2006 avec une livraison initialement annoncée pour 2012. Le projet reste d'abord en suspens puis est finalement abandonné en 2016, remplacé sur le même emplacement par l'immeuble plus petit La Tour Bleue (56 m, livré en 2023). Voir Les Quais d'Arenc pour plus de détails.
  71. « Tour Horizon », sur PSS.archi.eu (consulté le ).
  72. Philippe Gallini, « Marseille : une tour peut en cacher une autre », sur laprovence.com, (consulté le ).
  73. Projet retenu en 2006 avec une livraison initialement annoncée pour 2010. La tour aurait été construite sur l'emplacement du Dock des Suds. D'abord mis en suspens jusqu’en 2013 dans le contexte de crise financière et de litige avec le Dock des Suds, le projet est finalement abandonné en 2009.
  74. « Tour Icade », sur PSS.archi.eu (consulté le ).
  75. « Un projet de tour victime de la crise économique », sur laprovence.com, (consulté le ).
  76. Resté à l'état d'esquisse, ce projet est un fait plus un outil de communication qu'un véritable projet architectural. Il a été proposé par le Syndicat des architectes des Bouches-du-Rhône pour provoquer un débat sur l'intérêt d'alléger les règles d'urbanisme.
  77. « La Tour Prado », sur PSS.archi.eu (consulté le ).
  78. Le projet initial de 1962 envisageait de construire une tour signal « la plus haute d’Europe » qui aurait dépassé la tour Pirelli de Milan haute de 127 m pour 32 étages. La notice monographique de la DRAC montre la maquette de ce projet avec 36 étages.
  79. Thierry Durousseau, « Notices monographiques des 80 ensembles et résidences étudiés : 0603 - Le Méditerranée », DRAC Provence-Alpes-Côte d'Azur, (consulté le ).
  80. Ce premier projet pour la reconstruction du Vieux-Port prévoyait des barres peu élevées en front de quai et deux tours en U de 14 étages en deuxième rideau. Ce projet masquant la butte et le quartier historique du Panier fut critiqué et la direction de la reconstruction du Vieux-Port fut réattribuée à André Leconte en 1948. Les travaux des tours étant déjà commencés, leurs embases en U furent conservées mais leurs hauteurs réduites à 7 et 8 étages et leur conception repensée par une équipe d’architectes réunie autour de Gaston Castel. Il s’agit des petites tours en U situées rue du Lacydon et rue de la Loge.
  81. Jean-Lucien Bonillo, Architectures de la Reconstruction à Marseille : Le quartier du Vieux-Port, 1940-1960 (Brochure de l'exposition aux Archives départementales Gaston Defferre du 2 juin au 11 août 2007), , 32 p. (lire en ligne [PDF]), p. 16-17.
  82. Cet ambitieux projet prévoyait notamment des logements, des commerces et un cinéma. Il aurait pris place en haut des allées de Meilhan, à l'emplacement de l'actuel cinéma Artplexe.
  83. « Centre Urbain Gaston Castel, Centre lumineux de la Canebière, Marseille », sur tourisme-marseille.com (consulté le ).
  84. « Centre Urbain Gaston Catsel », sur PSS.archi.eu (consulté le ).
  85. La centrale était connue comme « les huit cheminées ». Elle ferme en 1960. Les trois dernières cheminées sont détruites en 1974.
  86. David Coquille, « 1906, Marseille vire aux volts », sur lamarseillaise.fr, (consulté le ).
  87. « Centrale du Cap Pinède, Compagnie d’Électricité de Marseille », sur tourisme-marseille.com (consulté le ).
  88. L'église stricto-sensu est consacrée en 1864 et culmine à 41 m. La statue de la Vierge, consacrée en 1870, porte la hauteur totale à 64 m.
  89. « Silo de la Madrague », sur PSS.archi.eu (consulté le ).
  90. « Notre histoire », sur le site de la société Bellevue Ingredients & Solutions, actuel propriétaire du silo (consulté le ).
  91. « Fabrique de Bouchons en liège Mouriès et Cie », sur PSS.archi.eu (consulté le ).