Gare d'Albi-Ville
Albi-Ville | |
Le bâtiment voyageurs et l'entrée de la gare. | |
Localisation | |
---|---|
Pays | France |
Commune | Albi |
Quartier | Centre-ville |
Adresse | Place Stalingrad 81000 Albi |
Coordonnées géographiques | 43° 55′ 21″ nord, 2° 08′ 15″ est |
Gestion et exploitation | |
Propriétaire | SNCF |
Exploitant | SNCF |
Code UIC | 87615005 |
Site Internet | La gare d'Albi-Ville, sur le site officiel de SNCF Gares & Connexions |
Services | Intercités de nuit TER Occitanie Fret SNCF |
Caractéristiques | |
Ligne(s) | Castelnaudary à Rodez Tessonnières à Albi Albi à Saint-Juéry (inexploitée) |
Voies | 3 dont 1 en impasse + voies de service |
Quais | 3 dont 1 de service |
Transit annuel | 568 827 voyageurs (2023)[1] |
Altitude | 174 m |
Historique | |
Mise en service | |
Correspondances | |
Bus LibéA | K L et R |
Autocar liO | 720721722 |
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La gare d'Albi-Ville (anciennement gare d'Albi-Orléans) est une gare ferroviaire française des lignes de Castelnaudary à Rodez, de Tessonnières à Albi et d'Albi à Saint-Juéry, située sur la rive gauche du Tarn, place Stalingrad, dans le centre-ville d'Albi, préfecture du département du Tarn, en région Occitanie. Elle est proche de la cité administrative et du centre universitaire Jean-François-Champollion.
Elle est mise en service en 1864 par la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans (PO). C'est, en importance, la première gare de voyageurs de la ville, la seconde étant celle d'Albi-Madeleine. Du temps des compagnies privées, elle était dénommée gare d'Orléans ou Albi-Orléans, alors que la gare d'Albi-Madeleine était dénommée gare du Midi ou Albi-Midi.
C'est une gare de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF), desservie par des trains Intercités de nuit menant à Paris-Austerlitz et des trains de la relation Toulouse – Albi – Rodez du réseau TER Occitanie. Elle est ouverte au service Fret SNCF.
Situation ferroviaire
[modifier | modifier le code]Établie à 174 mètres d'altitude, la gare de bifurcation d'Albi-Ville est située au point kilométrique (PK) 413,323 de la ligne de Castelnaudary à Rodez (partiellement déclassée), entre les gares de Ranteil (fermée) et d'Albi-Madeleine, et au PK 355,393 de la ligne de Tessonnières à Albi, après la gare de Marssac-sur-Tarn (s'intercale la halte fermée de Terssac)[2],[3].
Elle est également l'origine, au PK 413,323, de la courte ligne d'Albi à Saint-Juéry, qui n'est plus exploitée.
Histoire
[modifier | modifier le code]La gare d'Albi-Orléans est mise en service le 24 octobre 1864 par la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans (PO), lorsqu'elle ouvre à l'exploitation la ligne de Toulouse à Lexos[4] et son embranchement de Tessonnières à Albi[5].
Le 24 novembre 1883, la Compagnie du PO présente à l'administration, pour approbation, un projet d'agrandissement de la gare. En 1888 les travaux sont ajournés du fait d'une baisse du trafic[6].
En 1901, le total des recettes au départ effectuées dans la gare est de 2 261 821 francs[7].
L'éclairage électrique de la gare est installé en 1912[8].
En 2012, les quais voyageurs de la gare sont refaits. Les travaux de réfection incluent des aménagements pour l'accessibilité des personnes à mobilité réduite : les quais sont rehaussés, un cheminement du parking au quai est aménagé avec des rampes, l'éclairage est amélioré[9].
Le , un incendie de l'aile nord de la gare a détruit les combles et la toiture, et a rendu inutilisables les installations du poste d'aiguillage. En conséquence, les circulations de trains entre Albi et Carmaux avaient été interrompues[10].
En 2014, c'est une gare voyageur d'intérêt régional (catégorie B : la fréquentation est supérieure ou égale à 100 000 voyageurs par an de 2010 à 2011), qui dispose de trois quais (dont un central), quatre abris et deux traversées de voie à niveau par le public (TVP)[11].
En 2016, la façade de la gare abandonne la couleur rose clair pour être repeinte en rouge brique pour respecter l'accord avec les teintes locales[12].
Fréquentation
[modifier | modifier le code]L'évolution de la fréquentation de la gare est présentée dans le tableau ci-dessous. En 2020, avec 287 025 voyageurs, la gare d'Albi-Ville est la deuxième gare la plus fréquentée du Tarn sur les 26 que compte le département.
Année | 2015 | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | 2020 | 2021 | 2022 | 2023 |
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Voyageurs seuls | 412 875 | 392 651 | 432 819 | 368 147 | 415 630 | 287 025 | 391 271 | 531 922 | 568 827 |
Voyageurs et non voyageurs | 516 090 | 490 814 | 541 024 | 460 184 | 519 537 | 358 781 | 489 089 | 664 902 | 711 034 |
Service des voyageurs
[modifier | modifier le code]Accueil
[modifier | modifier le code]Gare SNCF, elle dispose d'un bâtiment voyageurs, avec guichet, ouvert tous les jours. Elle est équipée d'automates pour l'achat de titres de transport TER[14].
Une passerelle équipée d'ascenseurs permet la traversée des voies et l'accès aux quais[11].
Desserte
[modifier | modifier le code]C'est une gare du réseau TER Occitanie, desservie par des trains express régionaux qui circulent entre Toulouse-Matabiau et Albi-Ville, même si la plupart des trains sont prolongés jusqu'à Carmaux ou Rodez[14]. Le temps de trajet est d'environ 55 minutes à 1 heure 15 depuis Toulouse-Matabiau, et d'environ 20 minutes depuis Carmaux. En semaine, l'intervalle de passage entre deux trains dans chaque sens varie de 15 minutes à 2 heures.
Elle est également desservie par un Intercités de nuit, le dimanche soir, vers Paris-Austerlitz (depuis cette dernière dans la nuit de vendredi à samedi).
Intermodalité
[modifier | modifier le code]Un parc pour les vélos et un parking pour les véhicules sont aménagés à ses abords[14].
La gare est desservie par les bus urbains du réseau LibéA (lignes K, L et R)[14] et par des cars du réseau liO (lignes 720, 721 et 722). Il faut environ 17 min pour rejoindre à pied la place Jean Jaurès et sa « halte routière », terminus des autres lignes du réseau liO.
De gare à gare
[modifier | modifier le code]Entre les deux gares principales de l'agglomération, Albi-Madeleine et Albi-Ville, les Albigeois prennent souvent le train, en considérant ce train comme un tram interne[15], qui relie, en trois minutes, le centre-ville aux quartiers nord de la ville.
Service des marchandises
[modifier | modifier le code]Cette gare est ouverte au service du fret[16] (bien qu'il n'y ait plus de trains de marchandises depuis des années[réf. nécessaire]) : elle comporte une installation terminale embranchée, ainsi que des voies de service la rendant apte à recevoir les trains de l'infrastructure SNCF.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Fréquentation en gares », sur ressources.data.sncf.com (consulté le )
- Reinhard Douté, Les 400 profils de lignes voyageurs du réseau français : lignes 601 à 990, vol. 2, Paris, La Vie du Rail, , 239 p. (ISBN 978-2-918758-44-0), « (741+736) Tessonnières - Albi - Rodez », p. 91.
- Gérard Blier, Nouvelle géographie ferroviaire de la France, vol. II. L'organisation régionale du trafic, Paris, La Vie du Rail, , 384 p. (ISBN 2-902808-43-7), planche no 63.
- Palau, 2004 : 7.17 Toulouse-Lexos : 24 octobre 1864, p. 29
- Palau, 2004 : 7.18 Tessonnières-Albi : 24 octobre 1864, p. 30
- Conseil Général du Tarn, Rapports et délibérations, (lire en ligne), « Séance du 24 août 1888 : Chemins de fer », p. 214.
- Conseil Général du Tarn, Rapports et délibérations, (lire en ligne), « Chemins de fer : Recettes au départ effectuées en 1901 par les gares et stations situées dans le département du Tarn », p. 219.
- Conseil Général du Tarn, Rapports et délibérations, (lire en ligne), « Réseau d'Orléans, contrôle et surveillance : Travaux neufs et de grosses réparations, travaux exécutés ».
- « Réseau ferré de France rénove les quais de 17 gares sur la ligne Toulouse-Rodez », sur Réseau Ferré de France, (consulté le ).
- Pierre-Jean Pyrda, « La gare d'Albi-Ville ravagée par un incendie », La Dépêche du Midi, (lire en ligne, consulté le ).
- SNCF, « Document de référence des gares de voyageurs révisé pour l'horaire de service 2014 : Version 6 au 9 mars 2014 » [PDF], sur Gares & Connexions, (consulté le ).
- ferrovi11, « La gare d'Albi-Ville s'offre une nouvelle peau », sur canalblog.com, De gare en ligne, (consulté le ).
- « Fréquentation en gares », sur ressources.data.sncf.com (consulté le )
- SNCF, « Services & Gares / Gare Albi-Ville », sur ter.sncf.com/occitanie (consulté le ).
- Albi. Le train, plus court moyen pour traverser la ville, article du 22 janvier 2010 sur ladepeche.fr. Consulté le 27 juin 2012.
- Site Fret SNCF : la gare d'Albi-Ville.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- François Palau et Maguy Palau, Le rail en France : Le Second Empire, t. 3 (1864-1870), Paris, Palau, , 239 p. (ISBN 2-9509421-3-X), p. 29 et 30.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Liste de gares en France
- Liste des gares d'Occitanie
- Ligne de Tessonnières à Albi
- Ligne de Castelnaudary à Rodez
- Schéma de la ligne de Castelnaudary à Rodez
- Ligne d'Albi à Saint-Juéry
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressource relative au transport :
- La gare d'Albi-Ville, sur le site officiel SNCF / TER Occitanie
Origine | Arrêt précédent | Train | Arrêt suivant | Destination | ||
---|---|---|---|---|---|---|
Terminus | Terminus | Intercités de nuit(week-ends et fériés) | Albi-Madeleine | Paris-Austerlitz | ||
Toulouse-Matabiau | Gaillac ou Marssac-sur-Tarn |
TER Occitanie | Terminus ou Albi-Madeleine |
Terminus ou Rodez ou Carmaux |