Andres
Andres | |||||
La mairie. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Pas-de-Calais | ||||
Arrondissement | Calais | ||||
Intercommunalité | CC Pays d'Opale | ||||
Maire Mandat |
Allan Turpin 2021-2026 |
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Code postal | 62340 | ||||
Code commune | 62031 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Andresiens | ||||
Population municipale |
1 539 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 215 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 52′ 05″ nord, 1° 55′ 18″ est | ||||
Altitude | Min. 1 m Max. 34 m |
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Superficie | 7,15 km2 | ||||
Type | Petite ville | ||||
Unité urbaine | Guînes (banlieue) |
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Aire d'attraction | Calais (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Calais-2 | ||||
Législatives | 6e circonscription du Pas-de-Calais | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Liens | |||||
Site web | https://www.andres62340.fr/ | ||||
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Andres est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Andrésiens.
La commune fait partie de la communauté de communes Pays d'Opale qui regroupe 23 communes et compte 25 186 habitants en 2021.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]La commune de Flandre française et l'Ardrésis est située à une dizaine de kilomètres au sud-est de Calais, 27 km au nord-est de Boulogne-sur-Mer, 27 km au nord-est de Saint-Omer (Pas-de-Calais), et à une vingtaine de kilomètres de la frontière franco-belge.
Elle est desservie par la RD 231 qui relie Marquise à Ardres.
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de quatre communes :
Géologie et relief
[modifier | modifier le code]La superficie de la commune est de 7,15 km2 ; son altitude varie de 1 à 34 mètres[1].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie[2].
La commune est marquée par son sol marécageux, la présence de nombreux canaux de drainage et étangs.
Elle est traversée par deux cours d'eau :
- la rivière à bouzats, appelée aussi watergang du marais de Guînes, un cours d'eau naturel non navigable de 3,59 km, qui prend sa source dans la commune et se jette dans le canal du haut banc et ruisseau d'Ardres ou la rivière Neuve au niveau de la commune des Attaques[3] ;
- le ruisseau d'Andres, cours d'eau naturel de 5,7 km, qui prend sa source dans la commune de Campagne-lès-Guines et se jette dans le canal du haut banc et ruisseau d'Ardres ou la rivière Neuve au niveau de la commune des Attaques[4].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 828 mm, avec 12,1 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Licques à 9 km à vol d'oiseau[7], est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 138,1 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Milieux naturels et biodiversité
[modifier | modifier le code]Espaces protégés et gérés
[modifier | modifier le code]La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[11].
Dans ce cadre, la commune fait partie de deux espaces protégés et gérés :
- le parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale, d’une superficie de 132 499 hectares réparties sur 154 communes, géré par le syndicat mixte d'aménagement et de gestion du parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale[12] ;
- le marais de Guînes et d'Andres, protégée par un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de 255,874 hectares[13].
Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique
[modifier | modifier le code]L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1[Note 2] : le marais de Guînes. Cette ZNIEFF, situé au pied des collines crayeuses de l'Artois, aux portes de la plaine maritime flamande, correspond à l’ancien delta de l’Aa dans lequel se trouvent des tourbières[14].
Site Natura 2000
[modifier | modifier le code]Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des directives « habitats » et « oiseaux ». Ce réseau est constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[15].
Sur la commune, un site Natura 2000 de type B est défini en site d'importance communautaire (SIC) : les prairies et marais tourbeux de Guînes, d'une superficie de 139 hectares[16].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Andres est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Guînes[Note 3], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 4],[18],[19]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Calais, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[19]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[20],[21].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (81,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (57,7 %), prairies (17,1 %), zones humides intérieures (11,4 %), zones urbanisées (7,5 %), zones agricoles hétérogènes (6,3 %)[22]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le lieu était dénommé Andrensis pagus, Andernes en 1084 (chronic. Andr. p. 782 b), Andernense monasterium en 1114 (ibid., p. 794 b). Ecclesia Sanctœ Rolrudis Andrennensis en 1159-1160 (cartulaire. de Thérouanne., p. 30), Anderna en 1164 (ch. de Licques, p. 42), Andreiœ en 1178 (Giry, hist. de Saint-Om., pr., p. 395), Andrens en 1194 (cbronic. Andr., p. 856 a), Andria au XIIIe siècle (Lambert. Ard., p. 63), Andrenes en 1232 (ch. de Saint-Bert., no 799), Anders en 1339-1340 (ibid., no 1594), Andarne en 1556 (pl. angl. du Calaisis), Andrenetz en 1557 (seenes de Thér., G. 488), Anderne en 1559 (Arch. nat., J. 787,no 8). Andres en 1697 (arch. de Boul., évêché)[23].
Le nom du village est une variante du nom de baptême André, du latin Andreas, du grec andros (homme).
Le village est dénommé Anderne en flamand[24].
Histoire
[modifier | modifier le code]Andres est connue au XIe siècle pour la fondation sur son territoire en 1080 par Baudouin Ier de Guînes, comte de Guînes de l'abbaye Saint-Médard d'Andres, dépendant de l'ordre de Saint-Benoît. Détruite en 1544, elle resta en commende, avec refuge à Ardres, jusqu'à sa suppression définitive, en 1790[23].
Après 1160, Henry II de Campagne (Campagne-lès-Guînes), est seigneur d'Andres. Il est le frère de Baudouin de Campagne, seigneur d'Hames (Hames-Boucres). Henry II était l'époux d'Adelis de Conteuille. Il laisse en mourant un fils en bas âge Henry III, et deux filles Adelis et Aliénor. Son frère Baudouin, qui bénéficie de l'affection du comte de Flandres Philippe d'Alsace, va en assurer la tutelle contre la volonté de leur mère[25].
Adelis de Campagnes, fille d'Henry II épouse d'abord Eustache seigneur de Cauquelle ou Calquelle (Coquelles) puis Raoul ou Rodolphe de Fiennes. Elle avait apporté en dot à Eustache la seigneurie d'Andres[26].
En 1193, Eustache de Calquilla, marié à Adelide, est seigneur d'Andres et il cède à l'abbaye d'Andres des biens au moment où il prend l'habit religieux[27].
En 1347, un des bourgeois de Calais (Les Bourgeois de Calais) présentant les clefs de la ville au roi d'Angleterre Edouard III après la reddition de la cité, s'appelle Andrieu d'Andres; on peut le présumer originaire du village.
Circonscriptions d'Ancien Régime
[modifier | modifier le code]Andres, une des douze baronnies du comté de Guînes, faisait partie, en 1789, du Pays-Reconquis (Calaisis), et ressortait de la justice royale de Calais, en suivant la coutume d'Amiens[23].
Son église paroissiale, dépendant d'abord du diocèse de Thérouanne, puis de Boulogne, doyenné de Guines, était consacrée à saint Jean-Baptiste. L'abbé d'Andres présentait à la cure[23].
Époque contemporaine
[modifier | modifier le code]De 1875 à 1955, la commune était desservi par le chemin de fer d'Anvin - Calais, une ligne de chemin de fer secondaire à voie métrique, dont la gare, restaurée, existe toujours[28].
Pendant la Première Guerre mondiale, Guînes est le siège en 1917-1918 d'un commandement d'étapes, c'est-à-dire un élément de l'armée organisant le stationnement de troupes, comprenant souvent des chevaux, pendant un temps plus ou moins long, sur les communes dépendant du commandement, en arrière du front. Andres en dépend et a à ce titre accueilli des troupes sur la commune[29], notamment un contingent belge[30].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Découpage territorial
[modifier | modifier le code]La commune se trouve depuis 1962 dans l'arrondissement de Calais du département du Pas-de-Calais.
Commune et intercommunalités
[modifier | modifier le code]Andres était membre de la communauté de communes des Trois Pays créée fin 1996.
Celle-ci fusionne avec sa voisine, la petite communauté de communes du sud-ouest du Calaisis, qui n'atteignait pas les 150 000 habitants prescrits par la loi NOTRe, pour former, le , la communauté de communes Pays d'Opale dont est désormais membre la commune.
Circonscriptions administratives
[modifier | modifier le code]La commune faisait partie depuis 1793 du canton de Guînes[1]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, Andres intègre le canton de Calais-2.
Circonscriptions électorales
[modifier | modifier le code]Pour l'élection des députés, la commune fait partie depuis 1986 de la sixième circonscription du Pas-de-Calais.
Élections municipales et communautaires
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Équipements et services publics
[modifier | modifier le code]Justice, sécurité, secours et défense
[modifier | modifier le code]La commune dépend du tribunal de proximité de Calais, du conseil de prud'hommes de Calais, du tribunal judiciaire de Boulogne-sur-Mer, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce de Boulogne-sur-Mer, du tribunal administratif de Lille, de la cour administrative d'appel de Douai et du tribunal pour enfants de Boulogne-sur-Mer[39].
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Ses habitants sont appelés les Andrésiens[40].
Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[42].
En 2021, la commune comptait 1 539 habitants[Note 6], en évolution de −2,22 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 23,5 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 785 hommes pour 771 femmes, soit un taux de 50,45 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,5 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Économie
[modifier | modifier le code]Revenus de la population et fiscalité
[modifier | modifier le code]En 2019, dans la commune, il y a 572 ménages fiscaux qui comprennent 1569 personnes pour un revenu médian disponible par unité de consommation[Note 7] de 20 790 euros, soit inférieur au revenu médian de la France métropolitaine qui est de 21 930 euros[46],[47].
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- L'abbaye Saint-Médard d'Andres[48],[49],[50],[51], fondée en 1080 par des moines bénédictins de l'abbaye Saint-Sauveur de Charroux en Poitou.
- L'église Saint-Jean-Baptiste d'Andres, construite en 1754. Elle contient des fonts baptismaux du XIIe siècle[52] et les dalles funéraires de Baudouin jeune[53] et de Marguerite de Nielles[54].
- Le monument aux morts[55].
-
L'église.
-
Le monument aux morts à gauche.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- En 1269, un Ranulfe d'Andres se croisa[56].
- Andres est surtout connue pour le nom d'Andrieu d'Andres, un des six Bourgeois de Calais qui se dévouèrent pour sauver leur cité en 1347, fait immortalisé par la sculpture d'Auguste Rodin visible devant l'hôtel de ville de Calais[56].
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | D'azur à un lion d'or (armé et lampassé de gueules) surmonté d'un lambel de gueules[57]. |
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Détails |
Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- J. Balteau, « Andre (Andrieu d') », dans Dictionnaire de biographie française, Paris, Tome 2, 1936, Letouzey et Ané.
Ouvrage consultable aux archives départementales du Pas-de-Calais[59] :
- J. Quef-Allemant, La communale d'Andres, une grande dame de 160 ans, Andres, 2005.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Dossier Insee relatif aux rattachements de la commune, [lire en ligne]
- La commune sur le site des archives départementales du Pas-de-Calais, [lire en ligne]
- La commune sur Remonter le temps, sur le site de l’IGN, [lire en ligne][Note 8]
- « Andres » sur Géoportail.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Guînes comprend une ville-centre et une commune de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Définition de l'unité de consommation selon l'INSEE : pour comparer les niveaux de vie de ménages de taille ou de composition différente, on divise le revenu par le nombre d’unités de consommation (UC). Celles-ci sont généralement calculées de la façon suivante : 1 UC pour le premier adulte du ménage, 0,5 UC pour les autres personnes de 14 ans ou plus, 0,3 UC pour les enfants de moins de 14 ans. Cette échelle d’équivalence (dite de l’OCE) tient compte des économies d’échelle au sein du ménage. En effet, les besoins d'un ménage ne s'accroissent pas en stricte proportion de sa taille. Lorsque plusieurs personnes vivent ensemble, il n'est pas nécessaire de multiplier tous les biens de consommation (en particulier, les biens de consommation durables) par le nombre de personnes pour garder le même niveau de vie.
- "Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes : carte de Cassini (XVIIIe siècle), carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Données de la commune », sur le site du service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) (consulté le ).
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Rivière à bouzats (E4190830 ) » (consulté le )
- Sandre, « Fiche cours d'eau - ruisseau d'Andres (E4190820) » (consulté le )
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Andres et Licques », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Licques » (commune de Licques) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Licques » (commune de Licques) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « Les espaces protégés. », sur le site de l’Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « espace protégé FR8000007 - Caps et Marais d'Opale », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Espace protégé FR3800092 - marais de Guînes et d'Andres », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF 310007010 - marais de Guînes », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- (en) « The Natura 2000 protected areas network », sur European Environment Agency (consulté le ).
- « Natura 2000 FR3100494 - Prairies et marais tourbeux de Guînes », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Guînes », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Calais », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Comte Auguste de Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Paris, Imprimerie nationale, , 499 p. (lire en ligne), p. 11 sur Gallica.
- « proussel.voila.net/pages/noms_… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- André Du Chesne, Histoire généalogique des maisons de Guines, d'Ardres, de Gand et de Coucy et de quelques autres familles illustres, Paris, 1632, p. 61, lire en ligne.
- A. du Chesne, op. cit., p. 85.
- Alphonse Wauters,Table chronologique des chartes et diplômes imprimés concernant l'histoire de la Belgique, 10 volumes en 11 tomes, Bruxelles, 1866 à 1904. Tome 3, Année 1193.
- S. D. (Clp), « Histoire Au temps où l’on prenait le train à Andres : De 1875 à 1955, le train circulait sur la ligne étroite (1 mètre de large) Calais-Anvin et passait par Andres où il s’arrêtait cinq fois dans la journée », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- « Journaux des marches et opérations des corps de troupe - Mémoire des hommes », sur memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le ).
- Journal de marche du commandement d'étapes de Guînes, période du 4 décembre 1917 au 27 mars 1918, p. 31.
- « Les maires de Andres », sur francegenweb.org (consulté le ).
- BE. B. (CLP), « Andres : sans surprise, Ludovic Langlet a été désigné maire, dimanche », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- Dominique Salomez, « Le maire Ludovic Langlet dépose sa démission à la préfète : Élu maire en 2014, Ludovic Langlet a déposé sa démission à la préfète le 3 février. Contacté, le maire invoque des « convenances personnelles et des raisons de santé ». Dans l’attente de la réponse de la préfecture, c’est la première adjointe, Corinne Dentreuil, qui assure les affaires municipales. Cette démission n’est pas liée avec l’affaire de Philippe Agez, adjoint, incarcéré pour tentative de meurtre. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- Dominique Salomez, « La commune d’Andres a un nouveau maire depuis ce samedi matin : Après la démission, au début du mois de février, de Ludovic Langlet, le conseil municipal a procédé ce samedi matin à l’élection d’un nouveau maire. C’est Bruno Benedetti, conseiller municipal jusqu’alors, qui a été choisi par les élus. « Ma priorité sera de faire baisser la tension présente au sein de la commune », a-t-il confié après la séance », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- « Bruno Benedetti a démissionné du conseil municipal : Battu aux élections municipales, l’ancien maire cède sa place à l’un de ses colistiers », Le Journal des Flandres, (lire en ligne, consulté le ).
- Ariane Delepierre, « Le maire Bruno Benedetti fait le point sept mois après son élection : En mars, Bruno Benedetti était élu maire à la suite de la démission de Ludovic Langlet. Dans ce village de 1 600 âmes à la vie municipale mouvementée, l’ancien conseiller municipal de 58 ans aspirait à redonner de la sérénité parmi les élus. Sept mois après sa prise de fonction, l’élu ne cache pas que l’ambiance est toujours tendue. En témoignent les discordes lors de la récente démission de sa première adjointe », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- François Delencre, « Municipales à Andres : Allan Turpin axe sa campagne sur le bien-vivre : Le 1er adjoint sortant part avec la plupart des conseillers municipaux démissionnaires, et met l’accent sur le bien-vivre et la démocratie participative. », Nord Littoral, (lire en ligne, consulté le ).
- S. D. (Clp) Avec A. Del., « Municipales à Andres: Allan Turpin élu au premier tour avec plus de 50% des voix : Ce dimanche, les habitants se sont rendus aux urnes pour élire un nouveau conseil municipal. Trois listes s’affrontaient : celle du maire sortant, du premier adjoint dissident et celle d’un élu d’opposition. Un seul tour aura suffi pour qu’Allan Turpin soit élu avec plus de 50 % des voix », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- « Tribunaux dont la commune dépend », sur justice.fr (consulté le ).
- Roger Brunet, « France, le trésor des régions », sur tresordesregions.mgm.fr (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Andres (62031) », (consulté le ).
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- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2019 de la commune », sur Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) (consulté le ).
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- Louis Alexandre Expilly, Dictionnaire géographique, historique et politique des Gaules et de la France, 1761
- Pierre Mirmet, abbé d'Andernes. Histoire littéraire de la France : suite du douzième siècle, tome XV. 1820. pp. 48-50.
- Guillaume, abbé d'Andres. Histoire littéraire de la France : suite du treizième siècle, tome XVIII. 1835. pp. 131-134.
- Jacques Remy Antoine Texier, Grégoire de Bavelingahem, Dictionnaire d'orfévrerie, de gravure et de ciselure chrétiennes. 1856. pp. 906-907.
- « Fonts baptismaux », notice no PM62000051, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
- « Dalle funéraire de Baudouin jeune », notice no APMH00078514, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture.
- « Dalle funéraire de Marguerite de Nielles », notice no APMH00078513, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture.
- « Le monument aux morts », sur monuments-aux-morts.fr (consulté le ).
- J. Balteau cité dans la bibliographie
- « 62031 Andres (Pas-de-Calais) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
- https://www.andres62340.fr/la-commune/historique Site de la mairie - Histoire de la commune.
- « La commune d'Andres », sur archives départementales du Pas-de-Calais (consulté le ).