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Charles Manson

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Charles Manson
Photo d'identité judiciaire de Charles Manson en 1968.
Biographie
Naissance
Décès
(à 83 ans)
Bakersfield (Californie, États-Unis)
Nom de naissance
Charles Milles Maddox
Surnom
Manson
Nationalité
Domicile
Formation
National Training School for Boys (en)
Arroyo High School (en)
Gibault School for Boys (en)
Pasadena City CollegeVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Conjoints
Rosalie Willis (d)
Leona Stevens (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Taille
1,57 mVoir et modifier les données sur Wikidata
Victimes
9 à 35
Condamné pour
Lieu de détention
Site web
Discographie
Discographie de Charles Manson (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
signature de Charles Manson
Signature

Charles Manson, né Charles Maddox le à Cincinnati dans l'Ohio et mort le à Bakersfield en Californie[1], est un gourou et criminel américain.

Dirigeant d'une communauté appelée « Manson Family » ou « Famille Manson » en pleine période hippie à la fin des années 1960, il se rend célèbre par une série d'assassinats dans la région de Los Angeles en 1969. Il est reconnu coupable, en 1971, du meurtre, très médiatisé, de l'actrice Sharon Tate, épouse du réalisateur Roman Polanski, alors enceinte de huit mois, et de quatre de ses amis. Il n'a pas commis lui-même les crimes, mais en est reconnu comme le commanditaire[2]. Il est condamné à la peine de mort, commuée ensuite en une peine de prison à vie.

D'une enfance chaotique à la délinquance, au crime et au beau milieu hippie

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Charles Milles Maddox est né le de Kathleen Maddox (1918-1973), mère de 16 ans prostituée et alcoolique, et du prétendu colonel Walker Scott (11 mai 1910 – 30 décembre 1954), membre du Benevolent and Protective Order of Elks et descendant du Clan Scott écossais, qu'il n'a jamais connu[3]. En août 1934, avant la naissance de l'enfant, sa mère épousa William Eugene Manson (1909–1961), il porte désormais le nom de son beau-père à la suite de leur mariage, sa mère le laissa se débrouiller avec l'enfant, disparaissant régulièrement pendant des jours passés à boire avec son frère. Ils divorcèrent en 1937. En 1939, alors qu’il n’a que cinq ans, sa mère est envoyée en prison pour cinq années pour vol à main armée. L'enfant est alors placé chez son oncle et sa tante qui se révèlent être des tuteurs sadiques. Quand sa mère revient, son alcoolisme lui interdit d'obtenir la garde de son enfant. Charles Manson est placé dans une école spéciale dans l'Indiana[4].

Photographie d'identité judiciaire de Charles Manson le 2 mai 1956.

À l'âge de 14 ans, il vole dans une épicerie[2]. Suivra une alternance de peines d'internement pour vols et agressions sexuelles, notamment homosexuelles, en « maison de redressement » (notamment l’Indiana Boys School où il déclarera avoir subi une agression sexuelle[5]) et de périodes de liberté. Lorsqu'il a 16 ans, des médecins le jugent « agressivement antisocial »[6]. Lorsqu'il a 18 ans, un psychiatre de sa prison diagnostique un traumatisme psychique et « une grande sensibilité blessée par une absence d'amour et d'affection »[6]. Il se marie en 1955 et a un enfant, alors qu'il est à nouveau incarcéré. Mais sa femme le quitte lors de son incarcération suivante. En 1958, divorcé, il est proxénète d'une jeune femme mineure et est incarcéré pour avoir tenté d'encaisser un chèque volé. Échappant à la prison, il poursuit ses activités de petit proxénète, et est incarcéré de nouveau. En prison, au début des années 1960, il apprend la guitare et le chant.

Selon certaines sources, Manson manifeste au début de ces mêmes années 1960 un bref intérêt pour la scientologie[6], puis au milieu des années 1960, toujours en prison, il développe une fascination pour les Beatles, et ambitionne une carrière similaire. Il conçoit une grande frustration que ceci n'aboutisse pas à sa sortie de prison en 1967, et déclare à cette époque avoir une revanche à prendre sur ceux qui ont refusé de produire son disque, notamment Terry Melcher (qui sera locataire de la maison de 10050 Cielo Drive (en) avant Roman Polanski et sa femme Sharon Tate[5]). Avant d'être relâché en 1967, il a demandé à rester en prison mais sa demande a été rejetée[6]. Une fois dehors, Manson découvre une société transformée. Il reste à Los Angeles, théâtre de ses dernières incarcérations, et se mêle au milieu hippie, commençant par vivre une vie de musicien errant, et se voyant rapidement suivi par un groupe d'admirateurs et d'admiratrices.

La « Famille Manson » dans le mouvement hippie

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C'est ainsi qu'à la mi-1967, à l'âge de 32 ans il « fonde » une communauté hippie[6], dont il devient le dirigeant charismatique, en se présentant comme une réincarnation du Christ[7]. Le groupe, d'abord appelé « Black Bus Charlie »[8] par les autres communautés qui avaient peur de Manson, finit par s'appeler « la Famille Manson »[8] (neuf personnes au début et vingt personnes selon les périodes, essentiellement des jeunes femmes[8]) ; il s'établit dans une grotte et divers ranchs, notamment le Spahn Ranch, près de Los Angeles, appartenant à George Spahn, un vieillard qui les loge gratuitement contre services comme l'entretien du ranch et la gestion des chevaux, que le propriétaire louait pour faire des promenades[8] (l'acteur Bryan Cranston, alors âgé de 12 ans y a notamment loué des chevaux pour lui et sa cousine et y a croisé Manson[9]). « La Famille » y vit de vols et de trafic de drogue[10], les membres du groupe en consommant également. Plusieurs enfants naissent au sein de la communauté. La communauté est appelée par le voisinage The Garbage People (« les éboueurs »), les membres fouillant le soir les poubelles pour rapporter de la nourriture à « la Famille »[11].

L’Album blanc, Helter Skelter et la guerre raciale

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En associant des extraits de la Bible à des textes de l'Album blanc des Beatles, Manson conçoit une étrange prophétie, selon laquelle les Noirs allaient bientôt dominer les Blancs puis se tourneraient vers lui pour diriger leur nouvelle nation[réf. souhaitée].

L'Album blanc (communément appelé Double Blanc, ou White Album en anglais) est un album des Beatles sorti en dont Charles Manson fait une interprétation toute particulière, utilisant le sens prétendu des textes pour provoquer puis justifier les meurtres de l'été 1969.

La chanson Helter Skelter y parle d'une attraction de fête foraine qui consiste en un toboggan en hélice conique. Manson utilise les mots « helter skelter » dans le sens de « désordonné » et « confusion »[12],[13] : Manson donne ce nom à sa vision d'une guerre apocalyptique entre les Noirs et les Blancs, qui doit commencer en 1969[14], et dont lui et sa communauté devraient être finalement les bénéficiaires, puisqu'après leur victoire, les Noirs, incapables de contrôler le monde, se tourneront vers lui pour suivre ses conseils.

Afin de précipiter la réalisation de cette prophétie, il demande en à quelques-uns des membres de sa communauté d'aller commettre des assassinats dans les beaux quartiers de Los Angeles, meurtres dont il voulait ensuite faire accuser les Noirs[6]. Il fait signer l'un des meurtres commis par son groupe criminel du titre Helter Skelter.

Dans Piggies (« Cochons »), une chanson de l'album écrite par George Harrison, métaphore dans laquelle les piggies sont les membres (blancs) de la caste dirigeante, il est dit : « Ce dont ils ont besoin, c'est d'une sacrée bonne raclée »[N 1], une phrase que Charles Manson appréciait particulièrement[15]. Le procureur Vincent Bugliosi fera un parallèle avec ce passage : « Vous pouvez les voir sortir dîner, avec leurs femmes cochon, attrapant fourchettes et couteaux, pour manger leur bacon »[N 2], et le fait est que Leno LaBianca fut retrouvé avec un couteau dans la gorge et une fourchette plantée dans l'abdomen.

Charles Manson interprète également à sa manière une autre des chansons de l’Album blanc, I Will. Dans l'un des couplets, il est dit : « Et quand finalement je te trouverai, ta chanson remplira les airs. Chante-la fort que je puisse t'entendre et qu'il soit facile de te rejoindre[16] ». Charles Manson y décèle une indication à écrire une chanson (il avait un album en projet) afin qu'on puisse le retrouver dans son abri du désert[17]. Dans l'attente de l'apothéose, la « famille » se cachait en effet dans un ranch, le Barker Ranch (en), près de la vallée de la Mort, une région aride située à la frontière de la Californie et du Nevada[réf. nécessaire].

Les assassinats et le procès

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Manson's
Charles Manson en 1971.

Le , Charles « Tex » Watson, Patricia Krenwinkel, et Susan Atkins, membres de la « Famille », pénètrent dans la maison de Los Angeles 10050 Cielo Drive[N 3] de Roman Polanski. Ils viennent venger Charles Manson du producteur de musique Terry Melcher, qui a refusé de lui signer un contrat. Mais ce dernier a récemment déménagé. Ils sectionnent les câbles de téléphone de cette villa[18] de star alors occupée par Sharon Tate (la femme de Polanski, qui prépare alors un tournage à Londres), alors enceinte de 8 mois, et ses amis : le coiffeur des stars Jay Sebring, le producteur Wojciech Frykowski et sa fiancée Abigail Folger, héritière de la compagnie de café Folgers, alors que le gardien de la villa, William Garretson, accueille dans son pavillon un ami, Steven Parent. Tous les occupants sont tués, à l'exception du gardien qui n'entend rien car il écoute de la musique. Alors que l'ami de celui-ci, Steven, quitte la propriété, Tex Watson l'abat de quatre balles de revolver. Le mot « pig » (« cochon ») est écrit avec le sang de Sharon Tate sur la porte d'entrée. L'une des adeptes, Linda Kasabian, qui faisait le guet, obtient plus tard une immunité juridique pour avoir témoigné contre le groupe. Le meurtre de Sharon Tate a été qualifié de meurtre rituel[19].

Le lendemain, Tex Watson, Leslie Van Houten et Patricia Krenwinkel assassinent Leno et Rosemary LaBianca, un riche couple de Los Angeles. Trois membres de la « Famille » (Bobby Beausoleil, Marie Brunner, et Susan Atkins) sont également responsables du meurtre de Gary Hinman, professeur de musique que Manson voulait soulager d'un supposé héritage de 21 000 dollars le 25 juillet 1969[20]. Ils sont suspectés d'avoir commis bien d'autres meurtres, notamment celui de Donald Shea.

Les premières recherches pour identifier et retrouver les meurtriers sont infructueuses, les brigades de police de Los Angeles ne faisant pas le lien entre les meurtres du 25 juillet, du 9 et du 10 août. L'enquête progresse lorsque la police arrête par hasard Kitty Lutesinger, la petite amie de Bobby Beausoleil, grâce à la révélation de ses meurtres auprès de ses codétenues par Susan Atkins, emprisonnée pour vol de voiture[21].

Le procès de la « Famille Manson » sera le plus long et le plus coûteux de l'histoire judiciaire des États-Unis.

Bien que Manson n'ait pas été lui-même présent sur les lieux des meurtres, il est déclaré coupable le pour avoir dirigé les assassins, et condamné le 29 mars à la peine de mort. Cette sentence est commuée en une peine de prison à vie après l'annulation par la Cour suprême des peines capitales jugées avant 1972.

Dès le premier jour de son procès qui s'ouvre le 15 juin 1970, il arbore une croix incisée sur le front avec un couteau, pour signifier qu'il s'est rayé de la société[22]. Plus tard, ses disciples en liberté, en signe de loyauté, marqueront également leur front avec un « X »[7]. Puis il transforme ce « X » en croix gammée. Par provocation, il fait sa première apparition publique avec la croix gammée à l'occasion d'une interview spectacle qu'il donne au journaliste Tom Snyder pour l'émission Tomorrow de la NBC, le [23].

Selon le magazine Time, Manson a effectué un certain amalgame entre la société que fréquentait Sharon Tate et les personnages du roman En terre étrangère que Robert A. Heinlein qualifiait de better dead. Le héros les éliminait pour leur permettre de mener une existence posthume plus réussie[24].

À partir de 1975

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Charles Manson, âgé de 76 ans en 2011.

Le , un autre membre de la « famille », Lynette « Squeaky » Fromme, tente sans succès d'assassiner Gerald Ford, 38e président des États-Unis.

Détenu dans l'Établissement médical de Californie, prison d'État de Vacaville, Manson est agressé par un autre détenu le  : Jan Holmstrom lui jette du diluant à peinture au visage puis y met le feu avec un briquet. Manson subit une série de brûlures de second et troisième degrés sur environ 20 % de son corps, surtout au visage, tête et mains[25].

Le , la douzième demande, depuis 1978, de mise en liberté conditionnelle de Charles Manson est rejetée par l'administration pénitentiaire de Californie.

En , Matthew Roberts, un DJ californien de 41 ans, a annoncé qu'il avait découvert à 29 ans que son père biologique était Charles Manson[26],[27]. Enfant adopté, Matthew avait d'abord retrouvé sa mère biologique, qui lui avait expliqué avoir appartenu brièvement à la secte de Manson et s'être trouvée enceinte après qu'il l'eut violée en 1967. Elle était ensuite retournée dans sa famille, puis avait proposé l'enfant à l'adoption après sa naissance, en . Matthew Roberts a publié plusieurs documents, dont des éléments de correspondance avec Manson dans lesquels ce dernier confirme avoir connu sa mère en 1967 et déclare qu'il pourrait bien être son père. Manson eut un autre enfant, Michael Valentine Manson, avec l'une des adeptes, Mary Brunner[28].

En , l'administration pénitentiaire de Californie annonce qu'il a obtenu une licence de mariage et qu'il va se marier avec une jeune fan de 26 ans, Afton Burton[29].

Le , Manson annonce que le mariage est finalement annulé car il s'agissait d'un plan macabre pour profiter de sa notoriété[30]. Selon Daniel Simone (en), Burton espérait construire un mausolée en l'honneur du prisonnier, à sa mort, et en faire payer l'entrée[31].

Charles Manson en 2017.

Le , Charles Manson est conduit en urgence dans un hôpital de Bakersfield pour être opéré après des lésions intestinales et une hémorragie interne, mais il est jugé trop faible et renvoyé en prison cinq jours plus tard[32].

Admis à nouveau dans un hôpital de Bakersfield le 15 novembre, il serait mort de causes naturelles dans cet établissement du comté de Kern en Californie le à l'âge de 83 ans[33].

Son corps est congelé pendant quatre mois en attendant que le juge décide à qui le donner. C'est finalement l'un des petits-fils de Manson qui en obtient la charge. Ses funérailles privées, auxquelles une trentaine de personnes assistent dont sa fiancée Afton Burton, ont lieu le à Porterville. Elles seront malgré tout photographiées et dévoilées, dont une photo du corps de Charles Manson, deux jours plus tard par le site TMZ. Ses cendres ont été dispersées dans une forêt de la région[34].

Lie: The Love and Terror Cult.

Charles Manson avait au départ essayé de percer dans le milieu de la musique (en pleine vague du rock californien), et avait été aidé en cela par son colocataire Dennis Wilson, frère de Brian Wilson et batteur des Beach Boys (au 14400 Sunset Drive à Beverly Hills) ; les Beach Boys enregistrèrent donc la chanson de Manson Cease to Exist[35] (renommée Never Learn Not to Love), sortie comme face B en 1968 puis incluse dans le vingtième album du groupe, 20/20 (1969). Manson avait dit à Wilson qu'il pouvait modifier la musique (ce qu'il ne fit pas) mais en aucun cas les paroles, ce qu'il fit ; Manson débarqua donc fou de rage dans le studio le jour où il entendit la chanson, menaça Dennis Wilson de mort, et après une violente bagarre Wilson mit son adversaire hors de combat.

Charles Manson a enregistré dans le studio personnel de Dennis Wilson un album intitulé Lie: The Love and Terror Cult (en), sorti initialement en 1974 sous l'étiquette ESP-Disk et rapidement retiré du marché[30]. En 2003, ESP-Disk a réédité l'album en disque compact, les royalties sont versées au fils de l'une des victimes, lequel avait obtenu un jugement contre Manson.

Publication

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Dans la culture populaire

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Murderabilia

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Des collectionneurs de murderabilia de Charles Manson (mèches de cheveux, CD, DVD…) achètent ces produits sur des sites internet dévolus à ce type de commerce[36].

  • The Downward Spiral, deuxième album studio de Nine Inch Nails, fut enregistré dans la maison où Sharon Tate a été assassinée et le clip de Gave Up y fut tourné[37]. Les titres Piggy et March of the Pigs font d'ailleurs écho aux inscriptions sanglantes laissées par la « famille »[30].
  • Portrait of an American Family, premier album studio de Marilyn Manson, fut également enregistré en 1993 avec Trent Reznor dans la maison où Sharon Tate a été assassinée.
  • Le rappeur américain Necro a écrit et composé un album sorti en 2004 rendant intégralement hommage à Charles Manson : The Pre-fix for Death. La chanson Creepy Crawl, présente sur son dernier album, raconte d'un point de vue subjectif les atrocités commises par la « famille Manson » dans la maison de Sharon Tate.
  • Dans l'album Babyteeth en 1991, le groupe Therapy? fait référence au meurtre de Sharon Tate et à la Famille dans le titre Dancin' with Manson.
  • Bloodbath in Paradise, chanson d'Ozzy Osbourne présente sur No Rest for the Wicked, traite des meurtres commis par la « famille ».
  • Sur The Spaghetti Incident?, album du groupe Guns N' Roses, figure un morceau caché, Look at Your Game, Girl (en), écrit par Charles Manson[35]. Aussi, le chanteur Axl Rose portera fréquemment le T-Shirt Charlie Don't Surf à l'effigie de Charles Manson sur scène, pendant la tournée des albums Use Your Illusion I et II.
  • Sur l'album On the Beach de Neil Young, le morceau Revolution Blues raconte la cavale de Charles Manson[37].
  • Les deux anciens membres du groupe de rap Niggaz Wit Attitudes, Ice Cube, et Dr Dre, citent Charles Manson dans leur chanson Natural Born Killaz : « So fuck Charlie Manson / I'll snatch him out of his truck / Hit 'em with a brick / And I'm dancin' » (« Alors enfoiré de Charlie Manson / Je vais le tirer de son camion / Lui filer des coups de brique / Et je danse »)
  • L'acronyme ATWA (Air, trees, water, animals et All the way alive), censé résumer une partie de la philosophie de Manson, fait l'objet d'une chanson de System of a Down, ainsi que « X ».
  • Parole de Charles Manson dans la chanson Teenage Suicide - do it! par In/Humanity.
  • Charles Manson est cité pour illustrer un paroxysme de folie dans la chanson You Can't Bring Me Down du groupe de thrash metal Suicidal Tendencies.
  • Dans la chanson Glad to See You Go des Ramones, on entend à la fin du couplet ; « And in a moment of passion get the glory like Charles Manson ».
  • La chanson Poem about an old prison Man, piste 1 sur l'album Organic Hallucinosis du groupe polonais Decapitated parle de la philosophie de Charles Manson (« Air, trees, water, animals » et « All the way alive »), il en aurait supposément écrit les paroles.
  • La chanson Sadie de l'album Crimson (en) d'Alkaline Trio se réfère à Charles Manson[37].
  • Dans le morceau Straight Outta Compton de NWA, Ice Cube cite Charles Manson.
  • Dans la chanson Manson issue de l'album The Parade du groupe Smooth. À travers cette chanson, le groupe souhaite montrer comment des individus ont pu commettre des crimes aussi abominables (tout comme ceux de Charles Manson ou Émile Louis, Francis Évrard, Bruno Cholet, Patrice Alègre, Francis Heaulme, Marcel Barbeault, Michel Fourniret, Jonathan Forissier, …). Selon Smooth, notre société serait en partie responsable de ce genre d'actes : « Notre société est ainsi faite qu'elle juge, elle met à l'écart des personnes parfois même au plus jeune âge. ».
  • En 1995, la chanson Forever Failure de l'album Draconian Times du groupe de gothic metal anglais Paradise Lost utilise un sample de la voix de Charles Manson disant : « I understand procedure, I understand war, I understand rules and regulations. I don't understand sorry. I don't really know what sorry means. »[38]
  • Le début de la chanson A Murmur in Decrepit Wits sur l'album Strychnine.213 du groupe belge Aborted comporte un extrait d'une entrevue avec Charles Manson, lorsqu'il était admissible pour une libération.
  • Dans le titre Beware du premier album de Death Grips Exmilitary, on y entend un moment de l'entretien de Charles Manson[39].
  • Dans le titre Ode to Charles de l'album Guns Blazin de Professor Kliq, on entend des extraits de l'entretien de Charles Manson.
  • Dans le titre de la chanson intitulée 9 août 1969 de l'album le grand chaos, le rappeur VII fait un hommage à Charles Manson (qu'il appelle Charlie dans la chanson)[40].
  • Dans l'album Bloodstone & Diamonds du groupe américain Machine Head, un morceau nommé Night Of Long Knives fait référence aux meurtres de 1969[41].
  • Le groupe de punk hardcore français Dear God No le cite dans sa chanson The Serial Killers In Love With You en 2019.

Télévision

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  • 1997 : Dark Skies : L'Impossible Vérité, La Voix du sang. La série revisite l'histoire en intégrant des extra-terrestres. C'est le cas de Charles Manson. Jim Steele, possédé par un extra-terrestre Hive, tue Charles Manson alors qu'il n'était pas encore connu puis prend son identité.
  • 1998 : South Park, Joyeux Noël Charlie Manson !, seizième épisode de la saison 2 de la série[35], Stan, Kyle, Kenny, et Cartman font la connaissance de « Charlie » Manson, autrefois tueur en série. Dans cet épisode il a une croix gammée tatouée sur le front et son uniforme porte le numéro 06660 (le nombre de la Bête).
  • 2005 : Esprits criminels Les personnages évoquent souvent l'exemple de Charles Manson comme l'un des plus importants tueurs en série des États-Unis, et l'un des plus connus parmi la population. De plus, dans le générique de la même série, sa photo d'identité judiciaire apparaît[42]. Dans l'épisode 16 saison 1, l'enquête sur des meurtres commis par une secte amène à citer et comparer plus précisément le « profil » de tueur comme Charles Manson.
  • 2006 : Live Freaky! Die Freaky!, long métrage d'animation réalisé par John Roecker en 2006, s'inspire de l'histoire de Charles Manson.
  • 2015 : Aquarius créée par John McNamara, Charles Manson est un des personnages principaux[37].
  • 2015 : Scream Queens, Sadie " Chanel #3 " Swenson incarnée par Billie Lourd se proclame la fille de Charles Manson.
  • 2017 : American Horror Story, dans la saison 7 Evan Peters incarne Charles Manson. L'épisode 10 met en scène l’assassinat de Sharon Tate[43].
  • 2018 : Mindhunter, il est souvent évoqué comme l'un des pires tueurs. En 2019, dans la deuxième saison, il est incarné par Damon Herriman.
  • 2023 : Black Mirror, Mon cœur pour la vie (épisode 3 de la saison 6) Josh Hartnett a, dans une interview, fait remarquer que le meurtre de la réplique de David et de sa famille faisait écho au meurtre de Sharon Tate par la famille Manson en 1969, année où se déroule l'épisode[44].
  • Vincent Bugliosi, procureur chargé d'instruire l'affaire « Charles Manson » en 1970, tire un livre du genre true crime de cette expérience, Helter Skelter (en), livre à succès mondial publié en 1974[35].
  • Ed Sanders consacre un ouvrage à l'affaire, The Family, qui fit scandale à sa parution en 1971. Le livre a été réédité en 2002 par Thunder's Mouth Press (ISBN 9781560253969).
  • Dans le roman Miss Kalifornia de Guillaume Labrude, l'héroïne et narratrice Carice Spector rencontre Charles Manson en personne à San Francisco (ISBN 978-1-4716-1914-4).
  • Dans le roman Madame Atomos sème la tempête qui se déroule un an après le massacre de la « famille », Manson est supposé être toujours en liberté.
  • Dans le roman California Girls, 2016, Simon Liberati se plonge dans la vie de la « famille ».
  • Dans le roman The Girls, 2016, Emma Cline raconte, sous forme d'une fiction, l'arrivée d'une nouvelle recrue dans la « famille », et les derniers mois au sein de celle-ci, jusqu'aux premiers meurtres.
  • Dans le premier roman de Quentin Tarantino, Il était une fois à Hollywood, le cinéaste revient sur ce crime et ses origines, ainsi qu'une partie de la biographie de Charles Manson et de ses ambitions artistiques[46].
  • L'extension Estrella Drive, sortie en 2017, du jeu T.i.m.e Stories, se base sur les événements de Cielo Drive et y associe des éléments paranormaux. Les joueurs interviennent pendant les assassinats perpétrés par le Helter Skelter et peuvent même y affronter Manson lui-même.
  • Dans le jeu GTA V, sous forme d'Easter egg, on peut apercevoir la maison de Sharon Tate, y voir du sang, et entendre des cris lugubres.

Notes et références

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  1. « What they need's a damn good whacking. »
  2. « You can see them out for dinner / With their piggy wives / Clutching forks and knives / To eat their bacon. »
  3. Cette résidence de style normand, construite par l'actrice française Michèle Morgan en 1944, est louée depuis février 1969 par le réalisateur Roman Polanski.

Références

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  1. (en) « Charles Manson dead at 83 », sur TMZ, (consulté le ).
  2. a et b « Charles Manson, leader et criminel », France Info, juillet 2012.
  3. Affaires Criminelles, Charles Manson, le meurtrier de Sharon Tate. Edition, Little Big Man Pierre-Aymar de Broissia (ISBN 978-2-7365-0033-7 et 2-7365-0033-4).
  4. (en) Michael Newton, The Encyclopedia of Serial Killers, Infobase Publishing, (lire en ligne), p. 172.
  5. a et b (en) Nuel Emmons, Manson in His Own Words, Grove Press, , 232 p..
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  7. a et b (en) « The Family; Charles Manson », sur B.A. Robinson et Ontario Consultants on Religious Tolerance (consulté le ).
  8. a b c et d AU DETOUR D'UN LIVRE-LITTERATURE, « Famille Manson : le témoignage de Dianne Lake », sur Psycho-Criminologie (consulté le )
  9. AlloCine, « Once Upon a Time... : le jour où Bryan Cranston a croisé la route de Charles Manson », sur AlloCiné (consulté le )
  10. (en) Gilbert Zicklin, Countercultural communes: a sociological perspective, Greenwood Press, 1983.
  11. (en) John Gilmore et Ron Kenner, The Garbage People, Omega Press, , 185 p..
  12. (en) Helter Skelter – citations des Beatles et de Charles Manson sur Helter Skelter.
  13. Paul Watkins, chapitre 12. Manson dit : « Comprenez-vous ce que disent les Beatles ? Cherchez bien, car ils disent les choses telles qu'elles sont. Ils savent ce qui se passe dans les villes, et que les Noirs se préparent. Helter Skelter ».
  14. (en) Bugliosi Vincent et Curt Gentry, Helter Skelter -- The True Story of the Manson Murders, W. W. Norton & Company, 1994, pages 311-12.
  15. (en) Will You Die for me ? (lire en ligne), chp. 11
  16. « And when at last I find you / Your song will fill the air / Sing it loud so I can hear you / Make it easy to be near you. »
  17. Bugliosi 1994, p. 240.
  18. Photographie de la villa le lendemain du meurtre.
  19. Février 1991, page 28, Crimes rituels et gangs démoniaques sous-titré Essor de la violence « satanique » aux Etats-Unis, par Ingrid Carlander
  20. (en) Ed Sanders, The Family, Thunder's Mouth Press, , 560 p. (ISBN 1-56025-396-7), p. 184.
  21. (en) Vincent Bugliosi et Curt Gentry, op. cité, p. 99-113.
  22. (en) « The Case of Serial Killer Charles Manson », FoxNews, 6 août 1970.
  23. (en) James Mason, Siege : the collected writings of James Mason, Storm Books, , p. 313.
  24. (en) Aidan Doyle, « When books kill », sur Salon.com, .
  25. (en) Vincent Bugliosi et Curt Gentry, Helter Skelter. The True Story of the Manson Murders, W. W. Norton & Company, (lire en ligne), p. 645.
  26. (en) Pete Samson, « I traced my dad… and discovered he is Charles Manson », The Sun, 23 novembre 2009.
  27. Clément Ghys, « Un Américain apprend que Charles Manson est son père », Libération, 24 novembre 2009.
  28. (en) Clara G. Livsey, The Manson women: a "family" portrait, Richard Marek Publishers, 1980.
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  31. Amandine Rebourg, « Pas de mariage pour Charles Manson : sa fiancée aurait voulu exploiter son cadavre », sur LCI, .
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  33. (en) « Charles Manson, Satanic Mastermind Behind Murder of Actress Sharon Tate, Dies at 83 », sur The Hollywood Reporter, (consulté le )
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  36. (en) James Alan Fox, Jack Levin, Kenna Quinet, The Will to Kill : Making Sense of Senseless Murder, Pearson/Allyn and Bacon, , p. 4.
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  45. (en) Zack Sharf, « Quentin Tarantino Has Finished the Script for His Ninth Movie | IndieWire », sur www.indiewire.com (consulté le ).
  46. Quentin Tarantino, Il était une fois à Hollywood, 2021 pour la version française (ISBN 978-2-253-93899-6)

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Bibliographie

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  • (en) John Gilmore, Manson: The Unholy Trail of Charlie and the Family, Amok Books, 2000
  • (en) Michael J. Pellowski, The Charles Manson Murder Trial: A Headline Court Case, Enslow Publishers, 2004
  • (en) NikolasSchreck, The Manson File, Myth and Reality of an Outlaw Shaman, World Operations, 2011
  • Éric Yung, Charles Manson et l’assassinat de Sharon Tate, 2019

Filmographie

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Téléfilms

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Documentaires

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  • The Manson Massacre, Kentucky Jones (1972).
  • Manson (en), Robert Hendrickson (en) et Laurence Merrick (en) (1973).
  • The Book of Manson, Raymond Pettibon (1989).
  • Charles Manson Superstar, Nikolas Schreck (Music Video Distribu, DVD réalisé en 2002).
  • Démoniaques (Most Evil), documentaire (2008), saison 3, épisode 1, Discovery Channel.
  • « Charles Manson, Le meurtrier de Sharon Tate » dans la série Affaires criminelles, Enquêtes sur les grands crimes de notre temps de Christophe Lagrange, ALP/Marshall Cavendish (ISBN 2-7365-0033-4) (1995).

Séries télévisées

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Articles connexes

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Liens externes

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