510e régiment de chars de combat
510e régiment de chars de combat | |
Insigne régimentaire du 510e RCC. | |
Création | 1920 |
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Dissolution | 1939 |
Pays | France |
Branche | Armée de terre |
Type | Régiment de chars de combat |
Garnison | Allemagne Nancy |
Inscriptions sur l’emblème |
Cantigny 1918 Soissonnais 1918 Somme-Py 1918 |
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Le 510e régiment de chars de combat (510e RCC) est une unité militaire de chars de combat, regroupant des unités ayant combattu pendant la Première Guerre mondiale.
Création et différentes dénominations
[modifier | modifier le code]- : création du régiment de marche d'artillerie spéciale regroupant :
- le 21e bataillon et la section de réparation et de dépannage no 108 du 507e régiment d'artillerie spéciale
- le 22e bataillon du 508e régiment d'artillerie spéciale
- le 27e bataillon et un état-major issus du 509e régiment d'artillerie spéciale
- : renommé 510e régiment de chars de combat
- septembre 1939 : dissolution, forme les :
Chefs de corps
[modifier | modifier le code]- septembre - novembre 1919 : chef de bataillon Lenoir[1]
- novembre 1919 - septembre 1927 : lieutenant-colonel (puis colonel) Gizard[1]
- septembre 1927 - décembre 1930 : lieutenant-colonel (puis colonel) Péraldi-Fiorella[1]
- décembre 1930 - septembre 1933 : colonel Dukacinski[1]
- septembre 1933 - 1936 : lieutenant-colonel Welvert[2]
- 1936 - 1938 : colonel Rampillon[1]
- 1938 - septembre 1939 : colonel Michoux[1]
Historique des garnisons, campagnes et batailles
[modifier | modifier le code]Entre-deux-guerres
[modifier | modifier le code]Le régiment est constitué le comme régiment de marche à l'Armée du Rhin. Le 21e bataillon (compagnies AS 361, 362 et 363) est alors en zone d'occupation anglo-belge, le 22e bataillon (compagnies AS 363, 364 et 365) à Mayence et le 27e bataillon (compagnies AS 379, 380, 381) à Germersheim. L'état-major est constitué en octobre et s'installe à Germersheim, où il est rejoint par la section de réparation et de dépannage no 108. Les trois bataillons sont équipés de chars Renault FT.
Lors de la courte entrée française en Ruhr en avril-mai 1920, le régiment déploie une puis deux compagnies à Francfort-sur-le-Main.
Le , le régiment prend le nom de 510e régiment de chars de combat. Le 21e bataillon prend le numéro 28 et ses compagnies les numéros 382, 383 et 384, le 22e bataillon devient 29e bataillon (compagnies 385, 386 et 387) et le 27e bataillon devient le 30e bataillon (compagnies 388, 389 et 390). Le , les bataillons sont renumérotés et deviennent respectivement Ier, IIe et IIIe bataillons du 510e RCC[1].
Le , le régiment est réduit à deux bataillons : le Ier bataillon est affecté au 521e RCC, le IIe au 517e, le IIIe bataillon reste au 510e mais devient IIe bataillon et un nouveau Ier bataillon du 510e RCC est formé[1].
En septembre 1929, le régiment est affecté à Nancy mais seul un détachement précurseur puis le premier bataillon rejoignent la nouvelle garnison le mois suivant. Le reste du régiment n'arrive dans la ville lorraine qu'en mai 1930[1].
Le , le II/510e RCC devient Ier bataillon du 505e RCC, l'ex-I/505e RCC devenant le nouveau IIe bataillon du 505e RCC[1]. Le Ier bataillon du régiment est la première unité à recevoir les nouveaux chars B1 bis de février 1937 à mars 1938[3].
Seconde Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]1939
[modifier | modifier le code]Le régiment est dissous à la mobilisation de septembre 1939 : le Ier bataillon devient le 22e bataillon de chars de combat (chars R35)[1] et le IIe bataillon le 15e bataillon de chars de combat (chars B1 bis)[4].
Traditions
[modifier | modifier le code]Insigne
[modifier | modifier le code]L'insigne du régiment présente une couronne de laurier chargée du heaume et des canons croisés des chars de combat, avec en chef une salamandre (autre symbole des chars de combat) et en pointe un écu aux armes de la ville de Nancy. L'insigne est fabriqué à partir de décembre 1935[4].
Étendard
[modifier | modifier le code]Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[5] :
Personnalités ayant servi au 510e RCC
[modifier | modifier le code]- Charles Clerc, compagnon de la libération, sous-lieutenant de réserve au régiment en 1930-1931
- Édouard Welvert, général, commandant le régiment en 1933
Sources et bibliographie
[modifier | modifier le code]- Serge Andolenko, Recueil d'historique de l'arme blindée et de la cavalerie, Paris, Eurimprim, 1968.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Stéphane Bonnaud, « Le 510e régiment de chars de combat : 1re partie, 1919-1938 », Militaria, no 440, , p. 26-33
- Pierre Brasme, La Moselle et ses soldats: dictionnaire biographique des gloires militaires mosellanes, Serpenoise, (ISBN 978-2-87692-408-6, lire en ligne), p. 227
- (en) Steven J. Zaloga, Panzer IV vs Char B1 bis: France 1940, Osprey Publishing, (ISBN 978-1-84908-379-9, lire en ligne), p. 12
- Stéphane Bonnaud, « Le 510e régiment de chars de combat : 2e partie, le 15e BCC », Militaria, no 446, , p. 26-33
- Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- « Classement individuel des chars B1 et B1 bis », sur chars-francais.net (consulté le ).