11e régiment de spahis algériens
11e régiment de spahis algériens | |
Création | 1921 |
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Dissolution | 1923 (11e ESA : 1956) |
Pays | France |
Branche | Armée de terre |
Type | Régiment de spahis |
Rôle | Cavalerie |
Ancienne dénomination | Régiment de marche du 3e régiment de spahis |
Inscriptions sur l’emblème |
Son étendard ne comporte aucune inscription |
Guerres | Guerre franco-turque |
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Le 11e régiment de spahis algériens était une unité de cavalerie appartenant à l'Armée de terre française.
Création et différentes dénominations
[modifier | modifier le code]- 1920 : création du 11e régiment de spahis algériens
- 1923 : Dissous
- : création du 11e escadron de spahis algériens
- 1956 : Dissous
Chefs de corps
[modifier | modifier le code]- novembre 1918 - septembre 1919 : lieutenant-colonel Vidalin[1]
- septembre 1919 - mars 1921 : lieutenant-colonel Dommanget[1]
- mars 1921 - mars 1922 : lieutenant-colonel Saint-Hillier[2]
Historique des garnisons, combats et batailles du 11e régiment de spahis
[modifier | modifier le code]Entre-deux-guerres
[modifier | modifier le code]Le 11e régiment de spahis est formé en novembre 1920 par changement de nom du régiment de marche formé le par le 3e régiment de spahis de Constantine, avec quatre escadrons numérotés 1er, 5e, 8e et 10e. Le 10e escadron compte un certain nombre de spahis tunisiens mais le régiment est majoritairement composé de spahis algériens. Rassemblé à Bizerte en avril, il débarque à Constantinople en et participe aux opérations en Thrace (8e escadron) et en Bulgarie (autres escadrons). En décembre, le régiment entre dans la composition de la 2e division du Levant et opère dans le nord de la Syrie et en Cilicie face aux tchétés (miliciens kémalistes turcs). Les escadrons subissent des pertes relativement importantes et plusieurs sont dissous : le 5e escadron opérant autour d'Adana est dissous dès janvier 1920 et le 8e escadron fusionne en avril 1920 dans le 1er escadron[3].
Le , le régiment de marche devient 11e régiment de spahis. Le 10e escadron est dissous en février 1921 après avoir été mis au repos à Tripoli. Le régiment est dissous en mars 1922 et les éléments du 1er escadron rejoignent Batna[3].
En juin 1922 est prévue la formation d'un 11e régiment de marche de spahis à Trèves en Allemagne occupée[4] mais celui-ci, formé en novembre 1922, prend en avril 1923 le nom de 5e régiment de spahis[5].
De 1945 à nos jours
[modifier | modifier le code]Un 11e escadron de spahis algériens, à cheval, est remis sur pied le à Khenchela (Algérie)[6]. Il est fusionné dans le 6e groupe d'escadrons de spahis algériens en 1956[7].
Étendard
[modifier | modifier le code]Son étendard ne comporte aucune inscription[8].
Références
[modifier | modifier le code]- Seignol 1923, p. 105.
- « Séance du 2 février 1921 », Bulletin archéologique, historique et artistique de la Société archéologique de Tarn-et-Garonne, , p. 233 (lire en ligne)
- Seignol 1923, p. 51-62.
- Seignol 1923, p. 62-63.
- Capitaine Kuntz, Historique du 6e régiment de spahis algériens, Compiègne, Impr. du "Progrès de l'Oise", , 24 p. (lire en ligne), p. 5
- Noulens, Thierry, « Les unités à cheval en Algérie, 1954-1962 », Revue historique des armées, Service historique de la Défense, no 249, , p. 93–109 (ISSN 0035-3299, lire en ligne, consulté le ).
- Mark Bruschi, « Le 9e Spahis en Algérie », Uniformes magazine, no 256, , p. 8-16 (lire en ligne)
- Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- R. Noulens (sous la direction de), Les Spahis, cavaliers de l'armée d'Afrique, Paris, .
- Jean Baptiste Seignol, Historique du 3e régiment de spahis algériens de 1892 à 1923 (lire en ligne), 3. Période d'après guerre, « I. En Orient », p. 51-62.