Mazingarbe
Mazingarbe | |||||
La mairie, ancien château Mercier, monument historique. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Pas-de-Calais | ||||
Arrondissement | Lens | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de Lens-Liévin | ||||
Maire Mandat |
Laurent Poissant 2020-2026 |
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Code postal | 62670 | ||||
Code commune | 62563 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Mazingarbois | ||||
Population municipale |
8 068 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 786 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 28′ 26″ nord, 2° 43′ 09″ est | ||||
Altitude | Min. 26 m Max. 74 m |
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Superficie | 10,27 km2 | ||||
Type | Centre urbain intermédiaire | ||||
Unité urbaine | Douai-Lens (banlieue) |
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Aire d'attraction | Lens - Liévin (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Bully-les-Mines | ||||
Législatives | Douzième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Liens | |||||
Site web | www.ville-mazingarbe.fr | ||||
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Mazingarbe est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Mazingarbois. La commune est membre de la communauté d'agglomération de Lens-Liévin.
Elle fut un grand centre minier et industriel, avec les fosses des Compagnie des mines de Béthune et la chimie de la houille et à l’origine d’un grand complexe des Charbonnages de France (CdF).
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]La ville, située à 9 km au nord-ouest de Lens, fait partie du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais.
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de dix communes. Les communes limitrophes sont Annequin, Bully-les-Mines, Grenay, Labourse, Loos-en-Gohelle, Nœux-les-Mines, Noyelles-lès-Vermelles, Sailly-Labourse, Sains-en-Gohelle et Vermelles.
Géologie et relief
[modifier | modifier le code]La superficie de la commune est de 10,27 km2 ; son altitude varie de 26 à 74 m[1].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie[2].
La commune est traversée par deux cours d'eau :
- le Surgeon, un cours d'eau naturel non navigable de 14 km, qui prend sa source dans la commune de Bouvigny-Boyeffles et se jette dans le Canal d'Aire à La Bassée au niveau de la commune de Cuinchy[3] ;
- le ruisseau de la Fontaine de Bray, un cours d'eau naturel de 12 km, qui prend sa source dans la commune d'Hersin-Coupigny et se jette dans le Canal d'Aire à La Bassée au niveau de la commune de Festubert[4].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Nord-est du bassin Parisien » et « Côtes de la Manche orientale »[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 724 mm, avec 12,3 jours de précipitations en janvier et 9,1 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lillers à 19 km à vol d'oiseau[7], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 731,5 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Milieux naturels et biodiversité
[modifier | modifier le code]Espace protégé et géré
[modifier | modifier le code]La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[11].
Dans ce cadre, le territoire de la commune fait partie d'un espace protégé : le terril de Mazingarbe d’une superficie de 11,645 ha. Terrain acquis (ou assimilé) et géré par le Conservatoire d'espaces naturels des Hauts-de-France[12].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
[modifier | modifier le code]L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal comprend deux ZNIEFF de type 1[Note 2] :
- le terril de Grenay, d’une superficie de 87 ha et d'une altitude variant de 45 à 103 mètres. Cette ZNIEFF est composée de deux terrils : le T58 datant de 1896 et le T58a datant de 1961. De nombreux cheminements permettent au public d’en apprécier toutes les composantes[13] ;
- le complexe humide du Guarbecque et marais Pourri, d’une superficie de 136 ha et d'une altitude variant de 15 à 20 mètres. Cette ZNIEFF présente une mosaïque de prairies, de fourrés, de haies de saules têtards, d’ourlets et de boisements, et le marais pourri est bordé de puits artésiens, ce qui a permis le développement de la cressiculture[14].
Espèces faunistiques et floristiques
[modifier | modifier le code]L’Inventaire national du patrimoine naturel (INPN) recense plusieurs espèces faunistiques et floristiques sur le territoire de la commune dont certaines sont protégées et d’autres menacées et quasi-menacées[15].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Mazingarbe est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Douai-Lens[Note 3], une agglomération inter-départementale regroupant 67 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 4],[17],[18]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lens - Liévin, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[18]. Cette aire, qui regroupe 50 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[19],[20].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (54,9 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (59 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (39,6 %), zones urbanisées (30 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (12,1 %), mines, décharges et chantiers (9,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,3 %)[21]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Voie de communication et transport
[modifier | modifier le code]La commune est desservie par l'ancienne route nationale 43 (actuelle RD 943). Elle est accessible par l'Autoroute A26 (France), qui traverse l'ouest du territoire communal, et par l'Autoroute A21.
La gare de Mazingarbe, sur la ligne d'Arras à Dunkerque-Locale, est desservie par le réseau TER Hauts-de-France.
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous les formes Masengarba (1122) ; Masengarbum (1176) ; Massengarbe (1253) ; Musengarbe (1287) ; Masengarbe (1294) ; Masengerbe, Masanguerbe (1298) ; Mazengarbe (XIIIe siècle) ; Masengabe (1329) ; Maisengarbe (1392) ; Masenguarbe (XIVe siècle) ; Mazeingarbe (1429) ; Mesengarbe (1469)[22] ; Mazingarbe en 1793 et depuis 1801[1].
Son nom est issu de Massengrab qui signifie dans les langues germaniques : cimetière ou fosse commune.
Histoire
[modifier | modifier le code]Préhistoire
[modifier | modifier le code]Des silex taillés datant du IVe millénaire av. J.-C. sont retrouvés sur le territoire de la commune[24].
Période gauloise
[modifier | modifier le code]Plusieurs campagnes de fouilles archéologiques ont mis au jour un mobilier conséquent (poteries, tuiles d'argile crue, outils et bijoux, ossements calcinés, etc.), témoin d'une occupation importante du site au début de notre ère avec implantation d'une villa (exploitation agricole) au lieu-dit le Marais de Bray[24].
Cette ferme gallo-romaine aurait été détruite dans un incendie dans la seconde moitié du IIIe siècle.
Du Moyen Âge à la Révolution
[modifier | modifier le code]C'est en 1046 que le village entre dans l'histoire. C'est en effet à cette date qu'il est fait mention d'une villa de Mazengarba confirmée par le comte de Flandre Bauduin V comme étant possession de l'abbaye de Marchiennes. Le domaine et ses terres restent propriété monastique jusqu'à la Révolution[25].
Sous l'Ancien Régime, la population est essentiellement agricole. Comme la plupart des villes et villages de l'Artois, Mazingarbe a dû subir les ravages des invasions, guerres et pillages, épidémies de peste, incendies et hiver très rigoureux. En 1790, on y dénombre 328 habitants. Les précieux Albums de Croÿ datant du début du XVIIe siècle nous transmettent une représentation plus ou moins fidèle de Mazingarbe à cette époque : un modeste petit village ramassé autour de son église.
La mine
[modifier | modifier le code]Mazingarbe ne compte encore que 800 âmes avant l'ouverture en 1859 de son premier puits de mine de charbon, le no 2. On ouvre ensuite les fosses no 6 (1876) et no 7 (1877). La population se développe alors avec la même rapidité que l'industrie, la ville accueillant à plusieurs reprises des vagues d'ouvriers immigrés, d'abord belges, puis italiens et surtout polonais. La création d'une usine de traitement et de transformation de la houille en 1896 qui deviendra plus tard un grand complexe chimique, va considérablement développer la commune et en même temps diviser son territoire (centre-ville, les cités 2, 3, 7 et celles des Brebis)[26].
Lors des affrontements liés aux grèves de 1947, les mineurs en grève font prisonniers et séquestrent trois CRS[27].
Les guerres
[modifier | modifier le code]Mazingarbe subit de lourds dommages lors de la Première Guerre mondiale. Le front ne se situe qu'à deux kilomètres, près de Vermelles.
Mazingarbe est décoré de la croix de guerre 1914-1918 le [28].
La Seconde Guerre mondiale n'épargne pas non plus la ville, un bombardement aérien sur la cité des Brebis en septembre 1943 fait 27 victimes. Les usines sont également la cible de l'aviation alliée.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Découpage territorial
[modifier | modifier le code]La commune se trouve depuis 1962 dans l'arrondissement de Lens du département du Pas-de-Calais[29].
Commune et intercommunalités
[modifier | modifier le code]La commune est membre de la communauté d'agglomération de Lens-Liévin créée en 2000[29].
Circonscriptions administratives
[modifier | modifier le code]La commune faisait partie de 1801 à 1904 du canton de Lens, année où elle intègre le canton de Liévin (qui porte jusqu'en 1949 le nom de canton de Lens-Ouest. Celui-ci est scindé en 1962 et la commune rattachée au canton de Liévin-Nord, puis, en 1991, à celui de Bully-les-Mines[1]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune est toujours membre, est modifié, passant de 2 à 12 communes[29]. Cette communauté d'agglomération de Lens-Liévin regroupe 36 communes et compte 242 587 habitants en 2021.
Circonscriptions électorales
[modifier | modifier le code]Pour l'élection des députés, la commune fait partie depuis 1986 de la douzième circonscription du Pas-de-Calais[30].
Élections municipales et communautaires
[modifier | modifier le code]Élections municipales 2020
[modifier | modifier le code]- Maire sortant : Laurent Poissant (DVG)
- 29 sièges à pourvoir au conseil municipal (population légale 2017 : 8 053 habitants)
- 3 sièges à pourvoir au conseil communautaire (CA de Lens-Liévin)
Tête de liste | Liste | Premier tour | Sièges | |||||
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Voix | % | CM | CC | |||||
Laurent Poissant[Note 6],[32] | DVG | 1 668 | 68,98 | 26 | 3 | |||
Ludovic Decocq[33] | RN | 323 | 13,35 | 2 | 0 | |||
Bernard Naglik[34] | SE | 279 | 11,53 | 1 | 0 | |||
Jérémy Nicolle[34] | DVG | 148 | 6,12 | 0 | 0 | |||
Votes valides | ||||||||
Votes blancs | ||||||||
Votes nuls | ||||||||
Total | 100 | 29 | 3 | |||||
Abstention | ||||||||
Inscrits / participation |
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Jumelages
[modifier | modifier le code]La commune est jumelée avec :
Ville | Pays | Période | ||
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Artern[50] | Allemagne | depuis | ||
Topoľčany | Slovaquie |
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Les habitants sont appelés les Mazingarbois[51].
Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[52]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[53].
En 2021, la commune comptait 8 068 habitants[Note 7], en évolution de +1,23 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 41,2 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 19,4 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 3 884 hommes pour 4 152 femmes, soit un taux de 51,67 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,50 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Économie
[modifier | modifier le code]Autrefois agricole, elle est devenue ouvrière et industrielle avec le développement des houillères et de la carbochimie.
La plate-forme chimique de Mazingarbe - construite par le groupe Grande Paroisse (ancienne filiale de Total, devenue en 2007 GPN) - produit du nitrate d'ammonium industriel (NAI) destiné à fabriquer des explosifs à partir d'ammoniac et d'acide nitrique. Aujourd’hui en grande partie entouré d’habitations, le choix de ce site géographique a été fait afin de tirer parti du charbon du bassin minier qui était autrefois lavé et distillé sur place pour produire du coke et des gaz (dont de l'hydrogène qui combinés à de l'azote donnaient de l'ammoniaque oxydé et pour obtenir de l'acide nitrique, utilisé pour produire des nitrates. Ainsi, en 1959, l'usine a produit « 120 000 tonnes d'ammonitrate, 36 000 tonnes de nitrate de chaux, 70 000 tonnes d'engrais complexes » permettant à l'époque au bassin houiller de fournir « 33 % des besoins d'engrais en France. »[57]). De l’eau lourde a aussi été produite sur le site. En 2011, le site de GPN est racheté par la société Maxam Tan.
En 1972, la commune a été marquée par une grave explosion du tube d'ammoniaque de l'usine. Cette plate-forme chimique dispose maintenant d’un Plan de prévention des risques technologiques (PPRT), le premier de France parmi les huit sites classés « Seveso 2 seuil haut » qui ont les premiers expérimenté le PPRT tel que défini par la Loi Bachelot de 2003[58]. Ce PPRT a été réalisé en moins d'un an après que le préfet l’ait prescrit et — via un Clic (Comité local d'information et de concertation) — en concertation avec la population, et il continue à évoluer[59]. Des analyses chromatographiques permettent en permanence la détection d’éventuelle fuite de gaz toxique et/ou explosif[60].
La société Vynova (ou Société artésienne de vinyle) détient un site industriel chimique qui produit du PVC (usine classée Seveso) ; c'est le second site le plus à risque de la plate-forme et il est aussi concerné par le PPRT. Vynova produit depuis 1975 du PVC sur une aire de 13 hectares (rattaché en 1981 à Tessenderlo Group, qui produit le monomère de ce plastique), à partir de à partir de monochlorure de vinyle (MCV).
Une turbine à gaz produit l’électricité du site et l’usine produit (7-800 tonnes/jour de vapeur d’eau pour sécher sa bouillie en PVC. L’eau vient d’un forage industriel situé à 5 kilomètres de là[61].
- Le reportage : l'usine chimique de Mazingarbe - Vidéo Ina.fr, archive INA ]
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Patrimoine mondial
[modifier | modifier le code]Depuis le , la valeur universelle et historique du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais est reconnue et inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Parmi les 353 sites, répartis sur 109 lieux inclus dans le périmètre du bassin minier, le site no 79 de Mazingarbe est formé par le terril conique no 49, 3 de Béthune, issu de l'exploitation de la fosse no 3 des mines de Béthune à Vermelles ; le site no 80 est composé de la cité-jardin no 7 et de son école, ces éléments ont été construits pour la fosse no 7 - 7 bis des mines de Béthune ; le site no 81 est constitué du château Mercier et des maisons d'ingénieur du boulevard des platanes ; le site no 82 est composé à Bully-les-Mines et Mazingarbe de la cité no 2, à Mazingarbe de l'école de la cité no 2 et du dispensaire de la Société de Secours Minière[62],[63].
-
Le terril no 49.
-
La cité-jardin.
-
L'école.
-
Le château et son parc.
-
La cité no 2 de Béthune.
Monuments historiques et inventaire général
[modifier | modifier le code]La commune contient trois monuments répertoriés à l'inventaire des monuments historiques et un lieu répertorié à l'inventaire général du patrimoine culturel[64] :
- la chapelle Saint-Hubert, construite en 1730, inscrite le 28 mars 1977[65] ;
- l'hôtel de ville dit château Mercier, inscrit le 9 octobre 2009[66] ;
- la chapelle Saint-Roch, construite en 1724, inscrite le 28 mars 1977[67] ;
- le parc Mercier[68].
-
La chapelle Saint-Hubert.
-
La chapelle Saint-Roch.
Autres lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- L'église Sainte-Rictrude, construite en 1854 par l'architecte diocésain Alexandre Grigny.
- Le monument aux morts[69].
- Le monument (cité des Brebis), les plaques aux morts de la paroisse et la plaque au soldat Irlandais James Graham[70].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Bernard Stakowiak (1939), footballeur, né à Mazingarbe.
- Roger Fiévet (1944), footballeur, né à Mazingarbe.
- Jean-Pierre Dolait, cadre dirigeant, né à Mazingarbe
- Jean-Louis Delecroix (1947), footballeur, né à Mazingarbe.
- Casimir Zuraszek (1949), footballeur, né à Mazingarbe.
- Hervé Flak (1957), footballeur, né à Mazingarbe.
- Éric Bala (1961), footballeur, né à Mazingarbe.
- Franck Dhersin (1962), homme politique, né à Mazingarbe.
- Olivier Hirsch (1964), entraineur de basket-ball, né à Mazingarbe.
- Anicet Saussé (1969), footballeur, né à Mazingarbe.
- Franck Thilliez (1973), écrivain de thrillers et scénariste, a habité à Mazingarbe[71]
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | Coupé: au 1er d'or à l'escarboucle fleurdelisée de sable et au rubis de gueules, au 2e de sinople à la brebis d'argent[72].
|
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Détails | Adopté par la municipalité le . |
Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Brochures du comité historique de Mazingarbe.
- Albert Bourgeois, Mazingarbe, des origines à la Révolution, dans Gauhéria no 37, juin 1997.
- François Caron, Chronique des maires de Mazingarbe de 1790 à 1919, Généalogie 62, no 90, 2e trimestre 2006, Hénin-Beaumont, pp. 151-159, [lire en ligne (page consultée le 4 août 2023)]
- François Caron, De Mazingarbe à Constantine : les deux légionnaires Mazingarbois de la Grande Guerre, Bulletin du Comité historique de Mazingarbe, n°33, 2006, Mazingarbe, pp. 19-20, [lire en ligne (page consultée le 4 août 2023)]
- François Caron, Généalogie des Seigneurs du Saulchoy, 2007, [lire en ligne (page consultée le 4 août 2023)]
- François Caron, « Pardonne, mais n'oublie pas », hommage à Madeleine Guillemant-Sintive (1917-2010), 2010, [lire en ligne (page consultée le 4 août 2023)]
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Liste des communes du Pas-de-Calais
- Aide à la rédaction des articles consacrés aux communes de France
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Site de la commune
- Dossier de la commune sur le site de l'Insee[Note 8], [lire en ligne]
- La commune sur le site des archives départementales du Pas-de-Calais, [lire en ligne]
- La commune sur Remonter le temps, sur le site de l’IGN, [lire en ligne][Note 9]
- « La commune » sur Géoportail.
Bases de données, dictionnaires et encyclopédies
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- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Douai-Lens comprend quatre villes-centres (Douai, Hénin-Beaumont, Lens, Liévin) et 63 communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Liste du maire sortant ou de la maire sortante
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Ce dossier de l’Insee reprend, pour la commune,le Code Officiel Géographique, le découpage territorial, l'intercommunalité, les zonages d’études, le dossier complet de la commune, un comparateur de territoires, les données statistiques et les définitions des termes géographiques (zonages administratifs, d’étude, etc.).
- "Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes : carte de Cassini (XVIIIe siècle), carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Données de la commune », sur le site du service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) (consulté le ).
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Surgeon (E3510600) » (consulté le )
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau de la Fontaine de Bray (E3510650) » (consulté le )
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Mazingarbe et Lillers », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Lillers » (commune de Lillers) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Lillers » (commune de Lillers) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « Les espaces protégés. », sur le site de l’Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « espace protégé FR1505892 - terril de Mazingarbe », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF 310030055 - Terril de Grenay », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF 310030115 - Complexe humide du Guarbecque et marais Pourri », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « statistiques des espèces recensées sur la commune », sur Le site de l’Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Douai-Lens », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Mazingarbe ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lens - Liévin », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Dictionnaire topographique de la France », sur dicotopo.cths.fr (consulté le ).
- Centre de Recherche généalogique Flandre-Artois
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- Pauline Drouet (Avec Dominique Camus, Clp), « Mazingarbe Bernard Urbaniak, maire, est décédé ce dimanche matin : Le maire de Mazingarbe, près de Lens, est décédé ce dimanche matin à l’âge de 70 ans », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ) « Il avait eu 70 ans le 10 décembre. Le docteur Urbaniak, qui a continué à prendre soin de sa large patientèle jusqu’en juin 2014, était devenu maire de sa commune en 1989 ».
- Réélu pour le mandat 2008-2014
- Nicolas Chauty, « Le bilan de Bernard Urbaniak, maire de Mazingarbe: « À notre niveau, nous avons essayé d’amener un peu de qualité de vie » : Bernard Urbaniak dirige la mairie de Mazingarbe depuis 1989. Un élu divers gauche qui, en tout état de cause, sera encore en lice pour briguer un nouveau mandat l’an prochain. C’est avec lui, médecin dans la vie, que nous poursuivons aujourd’hui notre série sur le bilan des maires du secteur », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- Réélu pour le mandat 2014-2020 : « Mazingarbe: Bernard Urbaniak réélu avec 35,37% », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- Frédéric Camus, « Projet des maires - Mazingarbe : ça commence à bouger partout : La fluidité de la circulation et le logement restent les priorités actuelles de la municipalité. Mais certains chantiers laissent entrevoir des changements dans le paysage urbain. Notamment avec le centre culturel, prévu pour avril », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
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