BENDEZU-SARMIENTO Julio C.
Dr. Julio Bendezu-Sarmiento obtained his PhD in Prehistory, Ethnology, and Anthropology at the University Paris 1 Panthéon Sorbonne in 2004. His first researches focused on the funerary archaeology and the biological anthropology of the populations of the Bronze and Iron ages in Kazakhstan. During the late 1990s and early 2000s, he gained extensive experience in Central Asia (Kazakhstan, Uzbekistan (including Karakalpakstan, Turkmenistan), but also in Iran and the United Arab Emirates, where he worked both as an archaeologist and an anthropologist. Since 2007, he has been the director of the MAFOuz-Protohistory (French Archaeological Mission in Uzbekistan - Protohistory), working at Dzharkutan in Uzbekistan. Since 2009, he has been the co-director of MAFTUR (French Archaeological Mission in Turkmenistan), of which he became director in 2013. His work evolved over the course of his career as a researcher at IFRI (French Research Institute in Iran) from 2005 to 2007; Deputy Director and then director of IFEAC (French Institute for Central Asian Studies) from 2007 to 2009, and Deputy Director and then Director of the DAFA (French Archaeological Delegation in Afghanistan) in Kabul 2013-2018. Since 2009, he has also been a researcher at the CNRS.
Docteur en Préhistoire, Ethnologie et Anthropologie de l’Université de Paris 1 Panthéon Sorbonne depuis 2004 avec une recherche sur l'archéologie funéraire et l'anthropologie biologique des populations des âges du Bronze et du Fer au Kazakhstan, il est chargé de recherches au CNRS depuis 2009.C'est sur ces mêmes périodes Protohistoriques et traitant un sujet plus vaste sur l'apparition, l’évolution et disparation des sociétés complexes Protohistoriques, que durant la fin des années 1990 et le début des années 2000, il acquiert une forte expérience sur le terrain centrasiatique (Kazakhstan, Karakalpakistan, Ouzbékistan, Tadjikistan, Turkménistan) mais aussi en Iran et aux Emirats-Arabes-Unis. Il dispose aujourd’hui d’un solide réseau scientifique dans l’Asie Centrale. Soutenu par la Commission consultative des fouilles archéologiques à l'étranger du MAEDI, il est depuis 2007, le codirecteur de la MAFOuz-Protohistory (Mission archéologique française en Ouzbékistan – Protohistoire) et depuis 2009 le codirecteur de la MAFTUR (Mission archéologique française au Turkménistan). Son travail a évolué au fil de son parcours en tant que chercheur à l’IFRI (Institut français de recherche en Iran) de 2005 à 2007, de directeur adjoint et directeur de l’IFEAC (Institut français d’études sur l’Asie centrale) de 2007 à 2009 et directeur adjoint et directeur de la DAFA à Kaboul entre 2013-2018. L’ensemble de ses travaux archéologiques et anthropologiques ont été récompensés par le Prix Roman et Tania Ghirshman (2008), le prix Clio de la Recherche archéologique (2010), le grand prix archéologique Simone et Cino del Duca (2012) entre autres.
Address: 2013-2018- Directeur de la Délégation Archéologique Française en Afghanistan (DAFA)
Chargé de Recherches (CR1)
CNRS 7206 : Eco-Anthropologie
MNHN - Musée de l'Homme
17, place du Trocadéro
75016 Paris (France)
Docteur en Préhistoire, Ethnologie et Anthropologie de l’Université de Paris 1 Panthéon Sorbonne depuis 2004 avec une recherche sur l'archéologie funéraire et l'anthropologie biologique des populations des âges du Bronze et du Fer au Kazakhstan, il est chargé de recherches au CNRS depuis 2009.C'est sur ces mêmes périodes Protohistoriques et traitant un sujet plus vaste sur l'apparition, l’évolution et disparation des sociétés complexes Protohistoriques, que durant la fin des années 1990 et le début des années 2000, il acquiert une forte expérience sur le terrain centrasiatique (Kazakhstan, Karakalpakistan, Ouzbékistan, Tadjikistan, Turkménistan) mais aussi en Iran et aux Emirats-Arabes-Unis. Il dispose aujourd’hui d’un solide réseau scientifique dans l’Asie Centrale. Soutenu par la Commission consultative des fouilles archéologiques à l'étranger du MAEDI, il est depuis 2007, le codirecteur de la MAFOuz-Protohistory (Mission archéologique française en Ouzbékistan – Protohistoire) et depuis 2009 le codirecteur de la MAFTUR (Mission archéologique française au Turkménistan). Son travail a évolué au fil de son parcours en tant que chercheur à l’IFRI (Institut français de recherche en Iran) de 2005 à 2007, de directeur adjoint et directeur de l’IFEAC (Institut français d’études sur l’Asie centrale) de 2007 à 2009 et directeur adjoint et directeur de la DAFA à Kaboul entre 2013-2018. L’ensemble de ses travaux archéologiques et anthropologiques ont été récompensés par le Prix Roman et Tania Ghirshman (2008), le prix Clio de la Recherche archéologique (2010), le grand prix archéologique Simone et Cino del Duca (2012) entre autres.
Address: 2013-2018- Directeur de la Délégation Archéologique Française en Afghanistan (DAFA)
Chargé de Recherches (CR1)
CNRS 7206 : Eco-Anthropologie
MNHN - Musée de l'Homme
17, place du Trocadéro
75016 Paris (France)
less
InterestsView All (45)
Uploads
Videos by BENDEZU-SARMIENTO Julio C.
Les archéologues qui explorent aujourd'hui l'ancien berceau de la culture andine découvrent une civilisation pacifique dotée d'un grand esprit d'invention et de femmes fortes. Les populations de Caral profitaient de la nature sans la détruire, réutilisaient les matières premières et exploitaient l'énergie du vent, du soleil et de l'eau. Mais après mille ans d'un brillant essor, la métropole de cette civilisation pacifique est soudain abandonnée pour toujours. Ce documentaire plonge dans le mystère de cette cité disparue.
BOOKS by BENDEZU-SARMIENTO Julio C.
The effort of all authors to submit their contributions within the requested time frame has been great. We sincerely appreciate it. The urgency was marked by a deadline, which affected one of the coordinators. Thank you all; additionally, since they all help us to fulfill a moral obligation that has been presented to us unexpectedly and suddenly: the death of Olivier Lecomte last January. A colleague and friend of a good part of those of us who present our works here, we thank all the authors that, because of their generosity, this special volume can also symbolize the recognition we owe to a very special person. Thank you all.
Parler de l’Afghanistan, c’est évoquer les cultures et les civilisations qui ont durant des millénaires présidé à sa construction et les peuples divers, commerçants ou envahisseurs, qui y ont laissé leur empreinte,
et c’est aussi s’immerger dans les riches recherches menées par la Délégation archéologique française en Afghanistan (DAFA). Créée en 1922, la DAFA est une institution qui joue un rôle important dans ce pays à la croisée d’influences culturelles variées, de la préhistoire à nos jours. Ce livre qui retrace plusieurs millénaires d’Histoire est rédigé en dari car il se veut accessible aux étudiants locaux en sciences humaines et sociales ainsi qu’à toute personne intéressée par le passé afghan.
The work of the French Archaeological Delegation in Afghanistan (DAFA) has played an important logistical, technical and scientific role in the collection of this recent data. The book, published in Dari, is intended for Afghan researchers and students in humanities and social sciences faculties, particularly the faculties of archaeology and history, across Afghanistan.
******
Ce volume réunit les communications des chercheurs afghans et internationaux lors du colloque " Dix ans de travaux archéologiques en Afghanistan ", organisé à Kaboul le 26 septembre 2016. Les contributions portent sur les découvertes et les travaux archéologiques récents à travers le pays, de la protohistoire aux périodes historiques.
Les travaux de la Délégation Archéologique Française en Afghanistan (DAFA) ont joué un rôle important, aussi bien logistique, technique que scientifique, dans la collecte de ces données récentes. L'ouvrage, publié en dari, s'adresse aux chercheurs afghans et aux étudiants des facultés de sciences humaines et sociales, particulièrement les facultés d'archéologie et d'histoire, à travers l'Afghanistan.
L’Histoire de l’Asie centrale est complexe et jalonnée d’épisodes mouvementés. La grande diversitégéographique et orographique en a fait un lieu privilégié où se sont développés de grandes civilisations et de puissants empires, dont il nous reste encore beaucoup à découvrir : la civilisation del’Oxus, les empires des Achéménides, d’Alexandre le Grand, des Kouchans, des Sassanides, des Turcs,des Arabes, des Mongols...
Il y a douze ans, le numéro IX des Cahiers d’Asie centrale publiait les résultats des découvertesarchéologiques françaises réalisées dans cette région. Cette abondante moisson prenait en compteun immense travail initié par Jean-Claude Gardin en 1979. Aujourd’hui, ce nouveau numéro doubledes Cahiers amplifie notre connaissance de l’Asie centrale grâce aux trente deux articles pluridisciplinairesassociant les sciences humaines et sociales aux sciences de la terre ; et il nous faitdécouvrir les résultats des recherches archéologiques menées depuis plus de trois décennies,mettant en exergue le travail scientifique et la méthodologie, l’excellente coopération entre leschercheurs centrasiatiques et français, le souci de formation et de valorisation. Et nous espéronsqu’au fil des pages l’archéologue, l’historien ou les lecteurs avertis trouvent dans cet ouvrageles éléments d’une histoire pluridisciplinaire, constamment enrichie.
Крантау в низовьях Амударьи. Она представляет собой очередной, 7 выпуск научной серии “Археология
Приаралья” и содержит публикацию результатов археологических изысканий, проводившихся на возвы-
шенности Крантау в течение ряда лет. Предпринят первый опыт обобщения полученных материалов, ко-
торые позволили наметить основные контуры истории народонаселения области, выделенной авторами
монографии как “Приаральский микрорайон” на протяжении более чем двухтысячелетнего периода и
предложить первый опыт историко-культурной периодизации региона Северного Каракалпакстана.
Для археологов, этнологов, историков культуры, а также всех, интересующихся вопросами истории
материальной культуры Приаралья.
Рекомендовано к печати Ученым Советом Института истории, археологии и этнографии Каракалпак-
ского отделения Академии наук Республики Узбекистан.
Издание осуществлено за счет Инновационного гранта ФА-И2-Г002 Комитета по науке и технологиям
при Кабинете Министров Республики Узбекистан и финансовой поддержке Французского Института
Исследований Центральной Азии."""
MISCELLANEOUS by BENDEZU-SARMIENTO Julio C.
для земель Плодородного полумесяца. Там находится один из наиболее важных памятников раннеземледельческих и протогородских цивилизаций – Улуг-депе, существовавший с позднего неолита до среднего железного века (Яз II, VI в. до н.э.), а затем отчасти в эллинистический, парфянский (III-I вв. до н.э.) и исламский (XIV-XV вв.) периоды. Это мощный холм антропогенных отложений площадью 13 га, который возвышается над окружающей равниной примерно на 30 м. С 2001 г. Улуг-депе является объектом систематических раскопок совместной туркмено-французской археологической экспедиции (MAFTUR). В современном научном контексте Улуг-депе является крупным объектом мирового уровня из-за его очень мощной стратиграфии – самой глубокой в Центральной Азии.
В статье дается краткий обзор основных итогов исследований этого городища на протяжении восемнадцати лет.
Les archéologues qui explorent aujourd'hui l'ancien berceau de la culture andine découvrent une civilisation pacifique dotée d'un grand esprit d'invention et de femmes fortes. Les populations de Caral profitaient de la nature sans la détruire, réutilisaient les matières premières et exploitaient l'énergie du vent, du soleil et de l'eau. Mais après mille ans d'un brillant essor, la métropole de cette civilisation pacifique est soudain abandonnée pour toujours. Ce documentaire plonge dans le mystère de cette cité disparue.
The effort of all authors to submit their contributions within the requested time frame has been great. We sincerely appreciate it. The urgency was marked by a deadline, which affected one of the coordinators. Thank you all; additionally, since they all help us to fulfill a moral obligation that has been presented to us unexpectedly and suddenly: the death of Olivier Lecomte last January. A colleague and friend of a good part of those of us who present our works here, we thank all the authors that, because of their generosity, this special volume can also symbolize the recognition we owe to a very special person. Thank you all.
Parler de l’Afghanistan, c’est évoquer les cultures et les civilisations qui ont durant des millénaires présidé à sa construction et les peuples divers, commerçants ou envahisseurs, qui y ont laissé leur empreinte,
et c’est aussi s’immerger dans les riches recherches menées par la Délégation archéologique française en Afghanistan (DAFA). Créée en 1922, la DAFA est une institution qui joue un rôle important dans ce pays à la croisée d’influences culturelles variées, de la préhistoire à nos jours. Ce livre qui retrace plusieurs millénaires d’Histoire est rédigé en dari car il se veut accessible aux étudiants locaux en sciences humaines et sociales ainsi qu’à toute personne intéressée par le passé afghan.
The work of the French Archaeological Delegation in Afghanistan (DAFA) has played an important logistical, technical and scientific role in the collection of this recent data. The book, published in Dari, is intended for Afghan researchers and students in humanities and social sciences faculties, particularly the faculties of archaeology and history, across Afghanistan.
******
Ce volume réunit les communications des chercheurs afghans et internationaux lors du colloque " Dix ans de travaux archéologiques en Afghanistan ", organisé à Kaboul le 26 septembre 2016. Les contributions portent sur les découvertes et les travaux archéologiques récents à travers le pays, de la protohistoire aux périodes historiques.
Les travaux de la Délégation Archéologique Française en Afghanistan (DAFA) ont joué un rôle important, aussi bien logistique, technique que scientifique, dans la collecte de ces données récentes. L'ouvrage, publié en dari, s'adresse aux chercheurs afghans et aux étudiants des facultés de sciences humaines et sociales, particulièrement les facultés d'archéologie et d'histoire, à travers l'Afghanistan.
L’Histoire de l’Asie centrale est complexe et jalonnée d’épisodes mouvementés. La grande diversitégéographique et orographique en a fait un lieu privilégié où se sont développés de grandes civilisations et de puissants empires, dont il nous reste encore beaucoup à découvrir : la civilisation del’Oxus, les empires des Achéménides, d’Alexandre le Grand, des Kouchans, des Sassanides, des Turcs,des Arabes, des Mongols...
Il y a douze ans, le numéro IX des Cahiers d’Asie centrale publiait les résultats des découvertesarchéologiques françaises réalisées dans cette région. Cette abondante moisson prenait en compteun immense travail initié par Jean-Claude Gardin en 1979. Aujourd’hui, ce nouveau numéro doubledes Cahiers amplifie notre connaissance de l’Asie centrale grâce aux trente deux articles pluridisciplinairesassociant les sciences humaines et sociales aux sciences de la terre ; et il nous faitdécouvrir les résultats des recherches archéologiques menées depuis plus de trois décennies,mettant en exergue le travail scientifique et la méthodologie, l’excellente coopération entre leschercheurs centrasiatiques et français, le souci de formation et de valorisation. Et nous espéronsqu’au fil des pages l’archéologue, l’historien ou les lecteurs avertis trouvent dans cet ouvrageles éléments d’une histoire pluridisciplinaire, constamment enrichie.
Крантау в низовьях Амударьи. Она представляет собой очередной, 7 выпуск научной серии “Археология
Приаралья” и содержит публикацию результатов археологических изысканий, проводившихся на возвы-
шенности Крантау в течение ряда лет. Предпринят первый опыт обобщения полученных материалов, ко-
торые позволили наметить основные контуры истории народонаселения области, выделенной авторами
монографии как “Приаральский микрорайон” на протяжении более чем двухтысячелетнего периода и
предложить первый опыт историко-культурной периодизации региона Северного Каракалпакстана.
Для археологов, этнологов, историков культуры, а также всех, интересующихся вопросами истории
материальной культуры Приаралья.
Рекомендовано к печати Ученым Советом Института истории, археологии и этнографии Каракалпак-
ского отделения Академии наук Республики Узбекистан.
Издание осуществлено за счет Инновационного гранта ФА-И2-Г002 Комитета по науке и технологиям
при Кабинете Министров Республики Узбекистан и финансовой поддержке Французского Института
Исследований Центральной Азии."""
для земель Плодородного полумесяца. Там находится один из наиболее важных памятников раннеземледельческих и протогородских цивилизаций – Улуг-депе, существовавший с позднего неолита до среднего железного века (Яз II, VI в. до н.э.), а затем отчасти в эллинистический, парфянский (III-I вв. до н.э.) и исламский (XIV-XV вв.) периоды. Это мощный холм антропогенных отложений площадью 13 га, который возвышается над окружающей равниной примерно на 30 м. С 2001 г. Улуг-депе является объектом систематических раскопок совместной туркмено-французской археологической экспедиции (MAFTUR). В современном научном контексте Улуг-депе является крупным объектом мирового уровня из-за его очень мощной стратиграфии – самой глубокой в Центральной Азии.
В статье дается краткий обзор основных итогов исследований этого городища на протяжении восемнадцати лет.
stratigraphic data and the study of the pottery. Indeed, a thorough examination of the pottery excavated in different parts of the ancient city of Bactra itself indicates an occupation earlier than previously assumed and gives some initial indications about the development of the city. The Bala Hissar seems to have been settled first, during the Early Iron Age (Yaz I period), with a continuous occupation during the pre-Achaemenid period (Yaz II period). The Tepe Zargaran and the Northern Fortification Wall (Rempart Nord) seem to have been occupied from the Achaemenid period (Yaz III period) onwards, which indicates a large extension of the city at this time or the dislocation of the occupied areas, even though the data related to this period is scarce. South of Bactra, another site, Cheshme-Shafa, was likely founded during this period, suggesting a link between the extension of the settled area and the development of military architecture during the Achaemenid period. These initial results help with a further understanding of the settlement pattern in the Bactra Oasis prior to and during the period of Achaemenid occupation in Central Asia.
The short biography of Olivier Lecomte – the director of the French Archaeological Mission in Turkmenistan (MAFTUR; 1994-2013), responsible person for several missions in the Middle East, Central Asia, and the United Arab Emirates, the director of the Center for Archaeological Research of the Indus-Baluchistan, Central, and Eastern Asia (UMR 9993) of the CNRS from 2009 to 2015. This is a few touches to the portrait of a tall, polyglot gentleman with a beige hat, a long and distinctive mustache, a long coat and a cane in the hand, who liked to discover «new worlds» and once eхplored, he enjoyed to share his new discoveries with simplicity.
The large territory of the Central Asian steppes, extending from the Caspian Sea to China, has witnessed, as from the 2nd millennium BCE during the Bronze Age (Andronovo and Begazy-Dandybaj cultures) and then the Iron Age (Saka culture), the coexistence of various modes of economic exploitation: sedentary agriculture, semi-nomadism and pastoral transhumant nomadism, the latter completely established around the Early Iron Age. These cultures developed specific mortuary practices, centred on an important social hierarchy that one can perceive through the study of vast necropolises. In the absence of cities, funerary space played a fundamental part in the management of territorial space, and therefore in the economy.
Around 1500 BCE a major cultural, economic and ideological shift happened in southern Central asia, leading to the disappearance of the Bactria-Margiana archaeological Complex and to the beginning of the iron age. One of its most impressive consequence is a radical transformation of the settlement pattern that witnesses a fragmentation of the settlements, with small villages replacing large proto-urban sites, and an extension to new areas.
One of the clearest and most tangible manifestations of this shared history and identity is in the work undertaken in Afghanistan by archaeologists and conservation specialists towards discovery and research of archaeological sites and the preservation of built heritage.
Of particular interest are sites that represent a transition from one period of occupation to another, reflecting the long held notion that Afghanistan is located at the “crossroads” of civilisations in Central Asia. The Noh Gonbad mosque is a unique example of a standing monument that encompasses this link between Afghanistan and the wider region
and an early example of a mosque built during the transition from Buddhism to the Islamic period in Balkh, a city known as Omm al-Belād (the Mother of all cities) and with more than five thousand years of documented history. An early Abbasid-era building and one of the
first and oldest remaining mosques in Central Asia, the site contains invaluable information on the built traditions of the 8–9th century as reflected in the pristine and unique stucco decorations covering the remains of the mosque.
Conservation work carried out on this unique monument over the past five years, under the auspices of the Ministry of Information and Culture, by the Aga Khan Trust for Culture and its partners, including the French Archaeological Delegation, the World Monuments Fund and
the Associazione Giovanni Secco Suardo and supported by the Government of the United States, represents a stellar example of the convergence of national and international agencies and experts
on the complex challenge of safeguarding one of Afghanistan’s most important historic monuments.
The documentation, preservation and safeguarding of archaeological and heritage sites is of the utmost importance and a priority for the Government of Afghanistan, encompassing
the responsibility of this generation towards the preservation of our national identity for generations to come.
similar to the one found at the proto-urban site
of Altyn-depe.
illustrated section concerning the different stages of conservation and restoration of archaeological ceramics. This booklet represents the theoretical background to practical work undertaken by the trainees during the course.
Daria valley (northern Bactria) provide exceptional evidence for understanding the origins,
development and the disappearance of the proto-urban cultures of Central Asia (Bronze
Age and Early Iron Age, 3rd-1st millennia BC). After its discovery in the 1970’s, the site was
excavated first by Uzbek, and then by Germano-Uzbek teams, who uncovered large surface
areas with many architectural remains. Since 2007, the multidisciplinary team of the MAFOuz-
Protohistory has been carrying out work on the settlement as well as in the necropolis.
Миссии в Узбекистане (MAFOuz-Protohistoire», руко-
водители — доктора Х. Бендезу-Сармиенто и С. Му-
стафакулов) на памятнике Джаркутан3 пролили новый
свет на погребальные обряды эпохи железного века.
Результаты исследований показывают, что ритуалы
изменяются от общераспрострненного отсутствия тел
и артефактов к предположительно единому погребаль-
ному ритуалу очистки костей от плоти (excarnation).
Наши раскопки показывают, что в действительности
существуют захоронения: это основные, впускные
и могилы многократного использования.
Миссии в Узбекистане (MAFOuz-Protohistoire», руко-
водители — доктора Х. Бендезу-Сармиенто и С. Му-
стафакулов) на памятнике Джаркутан3 пролили новый
свет на погребальные обряды эпохи железного века.
Результаты исследований показывают, что ритуалы
изменяются от общераспрострненного отсутствия тел
и артефактов к предположительно единому погребаль-
ному ритуалу очистки костей от плоти (excarnation).
Наши раскопки показывают, что в действительности
существуют захоронения: это основные, впускные
и могилы многократного использования.
scarcer between the Chalcolithic and the Iron Age, human societies were able to adapt, thanks to tectonic contexts that trapped the water-table. Thus societies adapted by changing site
locations and adopting a new irrigation technique, the qanat system.
In this article, we will present the preliminary results of the excavation of a few representative tombs from Necropolis T-88, dated to the Sassanian period.
These researches are conducted in a somehow difficult geopolitical context, and cover the whole of Central Asian territory as defined by UNESCO (i.e. the former Soviet Republics, northern Afghanistan, and north-eastern Iran). They also cover a long timeline from Protohistory to Pre-Islamic Antiquity (from ca. 2nd mill. BC to 1st mill. CE), and take into account the way our contemporary society considers its archaeological heritage.
On the basis of the intersectional approach resulting from these multidisciplinary works, this workshop intends to emphasize the dynamics of current archaeological research, and thus to contribute to the understanding of the ancient societies of Central Asia.
The goal of this conference is to confront recent archaeological data from this region for a better understanding of the human occupation sequence during the Late Bronze Age and Iron Age and the way the cultural complexity has established in time. These areas have developed a specific cultural identity during these periods. Mains topic of interest are the spatial organization of the settlements and the necropolis, the funerary practices, the material cultures, environment and subsistence economies, as well as a critical discussion on intercultural dynamics between the Caucasus, Iran and Central Asia.
Ulug Dépé, située dans la zone aride du Sud-Est du Turkménistan actuel, représente l’un des plus grands sites proto-urbains d’Asie centrale. La fouille s’inscrit dans un vaste projet d’étude des relations entre l’Asie Centrale méridionale et le plateau Iranien du Chalcolithique (4800 – 3000 avant notre ère) jusqu’à l’Époque Parthe (3e siècle avant notre ère). En révélant de nombreux vestiges, cette fouille a entraîné une vraie redécouverte des civilisations orientales anciennes.
Une étude approfondie des restes osseux découverts dans plusieurs sites, dont certains fouillés par les auteurs, indique la présence d’ossements humains épars dont quelques-uns portent effectivement des traces actives de décharnement. Néanmoins, il existe également d’autres pratiques plus marginales : sépultures individuelles ou multiples, primaires ou secondaires, dans lesquelles seule une sélection d’ossements ou de portions du corps était déposée dans des silos reconvertis à cette occasion en contenants funéraires.
Alors même que les lieux primaires de décharnement nous demeurent inconnus, la présence de ces sépultures atypiques à l’intérieur d’un lieu de stockage indique l’existence d’un lien particulier entre les vivants et certains morts, une sorte de « monument » où se retrouvent les mondes terrestre et chtonien. Mais s’agit-il réellement d’un espace funéraire ? Et si c’est bien le cas, comment l’interpréter ? Quel était le statut des individus inhumés ? Comment les ossements à conserver étaient-ils choisis ?
The video explores the Afghan authorities’ work at Mes Aynak - the world's 2nd largest copper deposit and, a hugely important archaeological site - and UNESCO / DAFA’ s new activities in Hajigak-Bamiyan, where the Afghan government has a better chance of completing heritage assessment and protection before extractive mining starts.
The video highlights the archaeology and the outstanding natural beauty of the environment at Mes Aynak and Bamiyan, and interviews with key figures in the protection of Afghanistan's rich cultural heritage and in the extractive mining industry - both of them crucial for the future of Afghanistan.
This project is implemented by the Government of the Islamic Republic of Afghanistan and UNESCO with the financial assistance of the World Bank and in cooperation with DAFA.
https://www.rfi.fr/fr/emission/20160125-afghanistan-archeologues-ruines-pays-guerre
L’archéologie n’y échappe pas, elle a eu ses salauds et ses héros ! Entre 1940 et 1945, certains archéologues se sont troqués en « collabos » au service de la milice comme de l’Allemagne nazie. Si quelques-uns passèrent par les armes, bien d’autres échappèrent à la disgrâce.
L’archéologie française a eu aussi ses héros, du Proche-Orient au sous-continent indien, nombre d’archéologues orientalistes se sont engagés dans la France libre. Seul couple et uniques archéologues parmi les 1038 compagnons de la Libération, Joseph et Ria Hackin se lanceront dans cette aventure, avant de disparaître, en charge d’une mission diplomatique, dans le torpillage du Jonathan Holt au large des îles Féroé, le 24 février 1941, par le sous-marin U-97.
Joseph Hackin, directeur de la Délégation archéologique française en Afghanistan, membre de la « Croisière jaune » entre 1931 et 1932, entreprend dès 1923 des recherches autour des fameux Bouddhas, désormais disparus de Bâmiyân. Ses fouilles de l’antique cité de Begram lui permettent surtout d’exhumer un extraordinaire trésor qui met en lumière un Afghanistan aux confins des mondes chinois, grec et indien…
https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/carbone-14-le-magazine-de-l-archeologie/kaboul-un-heros-si-lointain-8576970
L’Afghanistan c’est aussi l’extraordinaire présence de l’hellénisme, la cité d’Ai Khanoum et ces textes de Platon, aujourd’hui c’est la Bactres d’Alexandre le Grand qui est actuellement fouillée et prospectée.
https://www.franceculture.fr/emissions/carbone-14-le-magazine-de-larcheologie/carbone-14-le-magazine-de-larcheologie-samedi-4
Aurions-nous désormais le pouvoir de faire renaître l’ensemble des monuments et œuvres d’art détruits par la guerre ? La tentation d’y croire est forte devant l’ampleur des pillages en Syrie, en Irak, ou encore au Yemen. Mais peut-on vraiment annuler l’effet d’une mine avec une imprimante ? Les traces des conflits ne doivent-elles pas, elles aussi, être conservées en devoir de mémoire ? Alors, faut-il reconstruire Palmyre ? La question se posait déjà lors de la destruction des Bouddhas de Bamiyan en Afghanistan. 15 ans plus tard les niches qui abritaient les statues sont toujours vides.