Jean-Pierre Mocky
Le premier chef-d'œuvre de Mocky fut réalisé par Franju ("La tête contre les murs"). Il y a aussi, à ma connaissance, le plus décalé "La cité de l'indicible peur" (1964 ; version intégrale sortie en 1972) et "À mort l'arbitre !" (1984).
"L'albatros" (1971), "L'ombre d'une chance" (1973) et "Le piège à cons" (1979), les trois dans la même veine que "Solo"(1970), seraient également à voir absolument, mais je n'en ai jamais eu l'occasion.
Sont aussi notés positivement "Le témoin" (1978) avec Philippe Noiret, "Ville à vendre" (1992) avec Michel Serrault, Darry Cowl et Bernadette Lafont, "Bonsoir" (1994) avec Michel Serrault, Claude Jade et Marie-Christine Barrault et "Noir comme le souvenir" (1995) avec Jane Birkin, Sabine Azéma et Jean-François Stévenin.
Il faut encore ajouter "Agent trouble" (1987) avec Catherine Deneuve et Richard Boringher que je pense avoir vu à la télévision vers 1990, mais que j'ai oublié.
Mocky est également responsable de nombreux navets comme "Une nuit à l'Assemblée nationale" (1988), même pas sympathique, ou "Le dossier Toroto" (2011), délire potache proche de ceux des Jean-Jacques Rousseau numériques, avec très long zizi, qui part en couille à la moitié de la vidéo.
"L'albatros" (1971), "L'ombre d'une chance" (1973) et "Le piège à cons" (1979), les trois dans la même veine que "Solo"(1970), seraient également à voir absolument, mais je n'en ai jamais eu l'occasion.
Sont aussi notés positivement "Le témoin" (1978) avec Philippe Noiret, "Ville à vendre" (1992) avec Michel Serrault, Darry Cowl et Bernadette Lafont, "Bonsoir" (1994) avec Michel Serrault, Claude Jade et Marie-Christine Barrault et "Noir comme le souvenir" (1995) avec Jane Birkin, Sabine Azéma et Jean-François Stévenin.
Il faut encore ajouter "Agent trouble" (1987) avec Catherine Deneuve et Richard Boringher que je pense avoir vu à la télévision vers 1990, mais que j'ai oublié.
Mocky est également responsable de nombreux navets comme "Une nuit à l'Assemblée nationale" (1988), même pas sympathique, ou "Le dossier Toroto" (2011), délire potache proche de ceux des Jean-Jacques Rousseau numériques, avec très long zizi, qui part en couille à la moitié de la vidéo.
List activity
163 views
• 1 this weekCreate a new list
List your movie, TV & celebrity picks.
- 19 titles
- DirectorGeorges FranjuStarsPierre BrasseurPaul MeurisseJean-Pierre MockyIn order to get rid of his troublesome son François, Maître Gérane manages to have him committed to a mental hospital owned by Dr. Varmont, a supporter of traditional treatments, in constant conflict with Dr. Emery, whose therapy takes the psychology of patients into account. François soon makes friends with Heurtevent, a sweet epileptic, and both decide to escape from the place. Their attempt is a failure and Heurtevent, unable to get over what he considers a return to hell, commits suicide. But rebellious François tries again and this time around he is successful. He finds shelter at his friend Stephanie's home...Le Mocky réalisé par Franju.
10 - DirectorJean-Pierre MockyStarsBourvilFrancis BlancheJean PoiretBad financial conditions compel an aristocratic family named Lachesnaye to do strange work.Vu vers 2005 au Musée et revu vers 2011 dans la salle Ledoux
9 - DirectorJean-Pierre MockyStarsBourvilJean-Louis BarraultFrancis BlancheTwo police inspectors Triquet and Vergus launch their investigations to arrest a dangerous escaped forger named Mickey Le Bénedictin.Vu trois ou quatre fois "La Cité de l'indicible peur" à la Cinémathèque royale et revu cette même copie en mai 2018 au Nova.
9 - DirectorJean-Pierre MockyStarsClaude RichMichel SerraultFrancis BlancheJean-Louis Matouzec works for French National Library as an expert looking after the restoration of old manuscripts.He falsifies marriage certificates as his wife refuses divorce.Cette charge contre le mariage civil et les longues et coûteuses procédures de divorce qui profitent aux avocats, reprend la même structure que l'un peu plus connu "Un drôle de paroissien" (1963).
C'est une des plus réjouissantes comédies franchouillardes, offrant la corrosion pertinente et l'excès, aux limites du grotesque, typique du cinéaste anarchiste, qui sortait justement d’un divorce difficile.
C'est aussi un généreux film d'acteurs avec Claude Rich (qui reprend le rôle de Bourvil, avec qui le réalisateur s'est entretemps brouillé), Francis Blanche (dans son meilleur rôle à ma connaissance), Michel Serrault, Michael Lonsdale (magistral dans un petit rôle) et quelques tronches d'habitués chez Mocky.
"Les Compagnons de la Marguerite" est l’un des films les plus réussis de Jean-Pierre Mocky, malgré quelques courts passages plus faiblards, notamment trois scènes avec des musulmans très caricaturaux.
"La Grande Lessive", sorti l'année suivante, serait moins bon.
Vu pour la première fois en février 2016 dans la salle Ledoux.
9 - DirectorJean-Pierre MockyStarsBourvilFrancis BlancheRoland DubillardAn addiction is spreading in Paris: Television. Literature teacher Saint-Just is confronted by overtired pupils who can no longer keep their eyes open from all the TV. He and a colleague set out on a mission to save the pupils from the TV.Souvent considéré comme un des meilleurs films du cinéaste, un de ses plus populaires, mais je ne l'ai jamais vu.
- DirectorJean-Pierre MockyStarsJean-Pierre MockySylvie BréalAnne DeleuzeDuring an orgy with minor girls, some old and wealthy notables are being murdered by a small group of leftist young revolutionaries. Very soon the police are tracking down Virgile Cabral, the leader of the group. Meanwhile, Virgile's brother and only relative, Vincent, a violonist (and a thief), comes back to Paris. They have not seen each other for three years. Vincent does not believe in the revolution. He only tries to live as he wishes to live. But by looking for his hunted down brother, he has no other choice than to be involved in a fight which is not his.Un des sommets de l'œuvre de Mocky.
"Solo" ne contient que quelques petites pincées d'humour, surtout au début. C'est beaucoup plus sec que les autres films du cinéaste.
Le scénario est particulièrement réussi et la mise en scène est efficace. Ressemble un peu à du Melville, en plus nerveux, voire aux futurs poloziotteci.
Musique entêtante de Georges Moustaki (pourrait être recyclée pour un projet contemporain.)
Il s'agit d'un pur film noir en couleurs, les plus jolies couleurs vues dans un film de Mocky.
Coproduit par un Flamand et partiellement tourné dans un studio à Ixelles (ne serait-ce pas plutôt chaussée de Haecht ?). Et à Reims. Bien que l'action est située à Paris et sa banlieue.
Vu en mai 2018 au Nova une copie dans un exceptionnel état neuf, bien que d'origine, appartenant au cinéaste.
gros 9 - DirectorJean-Pierre MockyStarsJean-Pierre MockyMarion GamePaul MullerA prisoner escapes and kidnaps a woman with her he falls in love. He's involved in a bad business where politicians and underworld are leading the dance. He'll die like the albatross in Baudelaire's poem.Semble clairement être un sommet de la filmographie de Jean-Pierre Mocky.
Le premier road-movie français ? - DirectorJean-Pierre MockyStarsJean CarmetMichel ConstantinMichel GalabruMichel Dolannes resigns from a major newspaper as a journalist to launch a new journal 'Le Cosmopolite' which reveals all kinds of shady deals. One day, he is killed but who is the killer?Un Mocky de réputation très moyenne, mais qui propose un casting éblouissant : Jean Carmet, Michel Galabru, Daniel Gélin, Michael Lonsdale, Jean-Pierre Marielle, Michel Serrault, Myriam Mézières, Francis Blanche (dans son dernier rôle) et Sylvia Kristel (dénudée).
Malheureusement, je n'ai jamais eu la chance de le regarder. - DirectorJean-Pierre MockyStarsMichel SimonMichel SerraultMichel GalabruForty eight hours in an area around a Parisian canal where a former Tango champion meets a killer.Vu vers 2010 à la Cinémathèque royale
9 - DirectorJean-Pierre MockyStarsMarie-José NatJean-Pierre MockyNino FerrerMarried couple Jock and Nora visit the town of Litan during its Carnival celebration. After having a nightmare of Jock's death, Nora sets out to find him but encounters strange people and dangerous events erupting all over town.Alors que j'avais toujours eu, me semble-t-il, des échos positifs de ce film (Prix de la critique au Festival d'Avoriaz '82), je le confondais en fait avec "Agent trouble" (1987) et/ou "Ville à vendre" (1992), que j'ai peut-être vus à la télévision il y a trente ans.
J'ai finalement découvert "Litan" en avril 2023 au Nova dans une copie DCP qui m'a assommé d'une migraine, alors que je me sentais déjà fatigué par la séance superfétatoire qui précédait (Cette salle de cinéma aurait mieux fait d'emprunter une copie 35mm, plutôt que d'organiser des rencontres prétextes à table d'hôtes et socialisation de bobos. La loi du moindre effort et le nivellement par le bas, conséquence de quarante années de libéralisme-libertaire.)
Alors que "Litan" commence bien avec une ambiance onirique morbide qui évoque "Carnival of Souls" (1962) et d'intrigantes prémices qui rappellent "Le prisonnier" (1967), il se révèle rapidement frustrant, une déception car les personnages n'ont aucune profondeur, leurs déplacements géographiques n'ont que peu de sens (les gens se croisent et se recroisent) et l'écriture est maladroite (ça frôle l'amateurisme), même si cette œuvre est atypique, singulière, dans la filmographie du cinéaste (je lui ai quand même trouvé des points communs avec "La Cité de l'indicible peur") et, plus largement, du cinéma français en général (à rapprocher cependant de l'œuvre de Jean Rollin). Il semble ne pas y avoir de progression ; c'est répétitif.
En raison de la présence de grottes, procession carnavalesque et complot mystérieux dans une localité rurale isolée, je n'ai pas pu m'empêcher de comparer défavorablement "Litan : la cité des spectres verts" à l'infiniment supérieur "The Wicker Man" (1973) de Robin Hardy.
Magistrale utilisation comme décor de la ville d'Annonay (Ardèche).
8+1 (en raison des médiocres conditions) - DirectorJean-Luc GodardStarsMaruschka DetmersJacques BonnafféMyriem RousselA woman involved with a terrorist group becomes dangerously close to the police officer guarding the bank they plan to rob.Godard mineur en hommage aux séries B.
Les quelques parties comiques, avec Godard devenu un personnage, inspiré par Woody Allen et Groucho Marx, qui se tourne en dérision, sont les plus réussies. (On le voit notamment fumer des Gitanes maïs, entre deux cigares). Le reste, d'apparence chaotique, étant aux limites de l'abscons. Toujours l'obsession du couple pour le sexe anal, ce qui vaut cette perle d'un ridicule difficilement dépassable : « Ce n'est pas notre cul qui est sale, c'est le monde. »
A reçu le Lion d'Or à Venise pour la qualité technique de l'image et du son, ce qui est mérité. Splendides plans, dont de la plage de Trouville et un nocturne du métro qui franchit la Seine à Paris. Photographie par Raoul Coutard, pour la dernière fois chez Godard.
Jean-Pierre Mocky et Jacques Villeret font chacun une trop brève apparition, c'est vraiment dommage, leur présence est gaspillée.
Avec de la nudité gratuite, plus ou moins érotique. Érotisme trop sophistiqué et froid, à mon goût.
Au niveau de la mise en scène, le film qui semble avoir très influencé Hal Hartley.
Deux ans plus tard, Godard réalise une parodie de film policier dans le même genre : le moins réussi "Détective".
Vu pour la première fois en VHS à F. vers 1994. Revu deux ou trois fois à la Cinémathèque royale dans les années 2000. Avais noté "9". Revu en octobre 2018 dans la salle Ledoux et descends la note à "8". - DirectorJean-Pierre MockyStarsMichel SerraultCarole LaureEddy MitchellMichel,a referee has to suffer the consequences of having whistled a penalty against a team which is supported by football hooligans.Le meilleur film de Mocky que j'ai vu (il y en a beaucoup que je n'ai jamais vus, même si je ne les rate jamais.)
Vu à la télévision vers 1987.
Revu à la Cinémathèque royale vers 2009.
10 - DirectorJean-Pierre MockyStarsMichel SerraultJean PoiretJeanne MoreauThe roman catholic pilgrimage to Lourdes depicted in an anticlerical way: hypocrisy, superstition and business.Vu à la télévision vers 1989. J'avais beaucoup aimé.
Revu au Musée vers 2000 ; j'avais alors été un peu déçu. - DirectorJean-Pierre MockyStarsJean PoiretMichel BlancJacqueline MaillanWalter Arbeit accompanies his mayor and MP, Dugland, to Paris where he is to be awarded the Legion of Honour. Soon after their arrival, Walter discovers that Dugland committed fraud in order to obtain this distinction.Variation débridée et trash (dans les deux sens du terme) dans le style des "Une nuit à…" des Marx Brothers que Mocky avait découvert enfant grâce à sa mère.
Un des Mocky les plus médiocres, même si j'aurais voulu l'aimer.
Ressemble à une succession de private-joke sans narration claire. Le scénario est raté. Le spectateur est perdu, n'y comprend pas grand chose.
Il y a même des problèmes de son qui font que l'on ne comprend pas toujours les dialogues.
Reste le plaisir de retrouver quelques grands comédiens et tronches comme Darry Cowl, Michel Blanc, Jean Poiret, Josiane Balasko, etc.
Bernadette Lafont apparaît, mais est gaspillée.
La mise en scène est parfois très plate, voire maladroite.
Quelques bons gags.
Jean-Pierre Mocky, juif, se moque sans le moindre respect des chrétiens et Musulmans, mais ne s'en prend jamais à ses coreligionnaires.
Vu à la télévision vers 1990 (et avais été étonné de constater qu'un aussi mauvais film pouvait quand même être diffusé ; j'avais été très déçu de Mocky) et revu au Nova une copie de la Cinémathèque royale, bizarrement sans sous-titre, en très très bon état en mai 2018.
"Une nuit à l'Assemblée Nationale" est généralement considéré comme étant le pire long métrage de Jean-Pierre Mocky, qui a réalisé un certain nombre de navets.
4 - DirectorJean-Pierre MockyStarsMichel SerraultRichard BohringerFéodor AtkineA man comes to a small town in France and witness the apparent murder of a woman pharmacist. He teams up with the victim's vulgar assistant to try to solve the mystery.« Génial » selon Stéphane du Mesnildot.
Ne l'ai malheureusement jamais vu. - DirectorJean-Pierre MockyStarsRoland BlancheJacques LegrasPierre CaralpIn La Roche-sur-Mer, the factory where the father of Mathieu's boyfriend, a 12-year-old boy, works will close. Desperate, the man tries to commit suicide and is saved by his son.Un Mocky particulier puisque ce conte naïf sur le chômage est situé au bord de la mer (c'est tourné à Saint-Malo, La Rochelle ayant refusé) dans des décors moyenâgeux, avec deux enfants (11 ans) au milieu des tronches habituelles du cinéaste.
Un film pour enfants, mais avec des éléments beaucoup trop adultes pour les enfants.
De surcroît, il y a un côté utopiste et généreux, moins cynique.
Aéré.
C'est le Mocky qui ressemble le plus à du Luc Moullet.
Original, mais la mayonnaise ne prend jamais. Ce n'est pas vraiment réussi. Un spectateur qui aurait payé sa place de cinéma au prix plein serait en droit d'être frustré et fâché.
Vu au Nova en mai 2018 une très belle copie 35mm d'origine fournie par le cinéaste.
8 - StarsJean-Pierre MockyPatricia BarzykEmmanuel NakachVu en avril 2020 les épisodes :
- "Dans le lac", coté 9
- "Chantage à domicile", coté 8
- "Le farceur", coté 8
- "L'énergumène", coté 9
- "Témoins de choix", coté 8
- "Cellule insonorisée", coté 8
- "Morts sur commande", coté 8
(J'ai tenu compte pour mes notes du budget serré d'une modeste série télévisée française des années 2000.) - DirectorJean-Pierre MockyStarsJean AbeilléOlivier HémonPaméla RavassardA scientist invents a product destined to make vegetables grow larger. His nephew, until then totally lacking a penis, drinks a little of this liquid by accident and from then on develops oversized genitals.Délire potache proche de ceux des Jean-Jacques Rousseau numériques, avec très long zizi, qui part en couille à la moitié de la vidéo.
Vu en mai 2018 au Nova.
6 - DirectorJean-Pierre MockyStarsJean-Marie BigardChristophe FluderBernard MenezA cottage is inhabited by a peasant, who only paints naked women. After his death, another farmer decides to transform the place into a brothel which quickly attracts the notables of the area. But all those come to disappear one by one.C'est bavard et il n'y a pas de réflexion sarcastique et pertinente sur la société actuelle, comme dans les grands Mocky. On est plus dans le registre du feuilleton populaire désuet.
Ressemble plus à un téléfilm qu'à du cinéma. Lourd, vulgaire et laborieux. Beaucoup de longueurs. Intrigue ni originale, ni passionnante.
La série télé "Mister Mocky présente" avait le mérite de proposer des histoires plus concises, parfois trop.
"Le cabanon rose" manque cruellement de rythme et d'enjeu. Le film est court, mais paraît plus long.
La photographie est légèrement supérieure à celle de la série télévisée. Il y aussi plus d'acteurs et figurants.
Tourné totalement en Ardèche. Dans un village beaucoup trop animé pour être crédible.
Avec une exceptionnelle brochette de has-been vieillissants dont Bernard Menez et Henri Guybet. Il y a aussi François Hadji-Lazaro et Richard Gotainer. C'est séduisant sur papier, mais le résultat est globalement décevant, plus tristounet que joyeux. Impression renforcée par un étalonnage ocre-sépia grisâtre.
Il y a aussi Grâce De Capitani ("Les sous-doués en vacances"), 58 ans, liftée.
Et Jean-Marie Bigard dans le rôle principal (!), qui lui correspond parfaitement. Toute cette bande cabotine sans mesure.
C'est dommage, surtout pour un des derniers longs métrage d'un fort sympathique cinéaste.
Vu sur mon vieil ordi en avril 2020.
7