Résumé français de la thèse
Il convient de préciser qu’avant 1990 les thèses bibliques (et les monographies en général) ne
traitant que d’un seul psaume étaient plutôt rares. À moins d’être analysés dans les
commentaires, les psaumes faisaient l’objet de l’interprétation dans les articles ou dans les livres,
ces derniers portant d’habitude sur des problèmes concernant l’ensemble du psautier ou du moins
un nombre de textes plus important. Travailler sur un texte particulier était certes un choix
légitime, et si le nombre de thèses de ce genre a augmenté ces dernières années, c’est que
d’autres chercheurs empruntent aussi une telle piste. Toutefois, afin de justifier le sujet, il m’a
semblé nécessaire d’abandonner les chemins battus et de proposer une approche nouvelle du
texte, tant au niveau de la méthode qu’à celui de l’interprétation.
Où en était l’interprétation du Psaume 31 à la fin des années 80 ? D’un point de vue
quantitatif, le texte ne connaissait pas de grande bibliographie, malgré le nombre croissant de
publications relatives aux psaumes. Excepté les commentaires, un petit nombre d’articles portait
sur des problèmes philologiques (critique textuelle, grammaire, etc.), tandis que d’autres
proposaient une approche structuraliste dont les résultats divergeaient beaucoup. Quoi qu’il en
soit, une étude exhaustive du texte, de son articulation et de ses énoncés faisait défaut.
Du point de vue qualitatif, une première étape de lecture a abouti à un résultat bien
contradictoire : dans l’histoire de la spiritualité juive et chrétienne, le texte jouit d’une bonne
réputation. C’est particulièrement son verset 6 (« En tes mains, je remets mon esprit. Tu m’as
racheté, Seigneur, toi le Dieu vrai ») qui suscite des relectures intéressantes. Dans le judaïsme, le
psaume devient une prière du soir, le croyant confiant son esprit à Dieu avant de s’endormir.
Cependant, le sommeil est considéré, tant dans le judaïsme que dans le monde non juif, comme
une forme légère de l’état dans lequel se trouvent les défunts, idée qui induit une conclusion
étonnante : de même que Dieu « renouvelle » la vie au moment où l’on se réveille, de même il va
restituer la vie des morts. Or ce motif est exploité non seulement dans la littérature rabbinique
mais aussi dans la Wirkungsgeschichte chrétienne du texte. Son texte de référence est l’Évangile
de Luc qui place sur les lèvres de Jésus mourant le verset 6a du psaume : « En tes mains, je
remets mon esprit » (Lc 23, 46). C’est pour cela que le psaume a sa fonction liturgique, depuis
l’Antiquité tardive, dans les offices du Vendredi saint ainsi que dans la célébration des obsèques.
Pour ce qui est de la spiritualité individuelle, le Psaume 31 devient la prière des mourants qui en
cela sont censés suivre le modèle du Christ, comme déjà Étienne qui d’après Ac 7, 59 meurt en
s’adressant à Jésus : « Seigneur Jésus, reçois mon esprit ».
Étant donné cette tradition liturgique et spirituelle, il semble surprenant qu’à quelques
exceptions près, l’exégèse biblique moderne présente le texte sous un jour peu favorable. En
E. Bons, Psalm 31 – Rettung als Paradigma – Resumé français
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effet, depuis la première moitié du 19ème siècle, le psaume a fait l’objet d’une critique
fondamentale qui porte d’habitude sur son style et sa structure. Les arguments sont différents,
selon les présupposés des auteurs :
1. Le fait d’avoir une série d’éléments en commun avec d’autres psaumes est considéré
comme un manque de qualité au niveau expressif : au lieu de traduire ses expériences
individuelles dans une langue innovatrice, l’auteur a recours à des formules habituelles, peu
originales. Cet argument, avancé déjà au XIXème siècle, a comme arrière-fond la conception
romantique de la poésie, le poète produisant un texte unique et inimitable qui reflète ses
expériences authentiques. Cependant, on s’étonne de retrouver une critique analogue dans des
commentaires récents, moins influencés par le romantisme : « Il s’agit d’un psaume rempli de
lieu communs et de clichés. »1
2. À partir de la fin du XIXème siècle, un autre argument s’ajoute. Soucieux de
reconstituer les circonstances historiques dans lesquelles l’auteur anonyme aurait formulé le
psaume, les chercheurs regrettent de n’y trouver que des allusions vagues. Celles-ci ne
permettent pas de donner des précisions en ce qui concerne les conditions de vie dans
lesquelles l’auteur se trouve. Qui sont ses ennemis ? Est-il vraiment malade ? Est-il malade
parce qu’il est persécuté ? Ou bien est-il persécuté parce qu’il est malade ? A-t-il déjà vécu la
délivrance ? Autant de questions que les chercheurs souhaiteraient éclairer mais que le
psaume passe sous silence.2 Comme la critique déjà citée, celle-ci s’inscrit également dans un
courant particulier de l’exégèse biblique, à savoir la recherche historique. On ne se contente
cependant pas de s’interroger sur l’historicité des événements relatés dans les textes dits
historiques de la Bible, mais on prend aussi un psaume pour un document historique relatif à
la vie de son auteur. Si le psaume ne répond pas aux questions des chercheurs, comme nous
l’avons vu, ceux-ci ne peuvent que constater l’insuffisance et l’obscurité d’un tel texte source.
3. Une fois soulevée la question historique, on peut non seulement essayer de reconstituer
l’histoire derrière le texte, c’est-à-dire celle que son auteur aurait vécue, mais aussi l’histoire
du texte. Si le Psaume 31 comporte la plainte et la joie, la supplication et la gratitude, on ne
saurait expliquer un tel mélange par l’expérience authentique d’un individu. On a plutôt
affaire à une forme secondaire de prière, précisément à une prière liturgique qui ne reflète
plus le caractère immédiat de la prière individuelle. Voilà la première variante de l’argument
dans laquelle transparaît l’idéal de la poésie authentique (cf. n0 1), idéal dont le psaume est
1
2
Ainsi E. BEAUCAMP, Les Psaumes, Paris, Gabalda, 1976, vol. I, p. 142..
Cf., pour une reprise assez récente de ces questions, L. JACQUET, Les Psaumes et le cœur de l’homme,
vol. I, Gembloux, Duculot, 1975, p. 666 : « Reste cependant qu’à travers les allusions circonstantielles,
toujours imprécises, du poème, il s’avère difficile de se faire une idée exacte de la situation du
plaignant. »
E. Bons, Psalm 31 – Rettung als Paradigma – Resumé français
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jugé très éloigné.3 Une seconde variante de l’argument consiste à rappeler que le texte a l’air
d’être composé à partir de plusieurs éléments peu compatibles. À eux seuls, ceux-ci peuvent
prendre sens. Mais l’ensemble manque de cohérence. Ainsi la critique portant sur le présumé
caractère contradictoire du psaume ouvre-t-elle sur une autre manière d’affronter l’étude du
texte : la critique des sources qui fragmente le texte en plusieurs unités, p. ex. vv. 1-7 et 1019, les vv. 8-9 et 20-25 constituant un texte à part.4 Retenons donc comme dénominateur
commun de ces deux variantes : le Psaume 31 n’est pas un texte homogène, mais il est
composé à partir de plusieurs éléments originellement autonomes.
Rappelons que chacun des trois arguments cités remonte au XIXème siècle ou du moins
au début du XXème siècle. Cela n’empêche pas de les retrouver assez souvent dans les
commentaires récents, comme une espèce d’opinio communis dont il ne semble plus
nécessaire de discuter le bien-fondé. Comment alors se situer par rapport à une telle
« tradition exégétique » consistant à mettre en doute les qualités littéraires du Psaume 31 ?
S’appuyer sur H. Gunkel qui a postulé l’unité du texte ? Souscrire comme lui à l’hypothèse
voulant qu’un oracle, transmis par un prêtre, explique le changement de ton entre les versets
19 et 20 ?5 Le Sitz im Leben du texte serait-il alors la détresse de l’individu menacé et
persécuté qui fait appel au prêtre ? Ou bien faut-il le situer dans un autre procédé
institutionnel, que ce soit un rituel, une purification, un verdict d’acquittement ou n’importe
quel démarche au niveau du culte ou de la juridiction qui soit susceptible de délivrer le
locuteur de sa détresse ? Une telle explication n’est pas sans poser des problèmes : d’une part,
on peut constater que le psaume ne garde guère de traces d’un contexte institutionnel ; d’autre
part, il resterait à prouver qu’une des interventions proposées ait lieu exactement entre les
versets 19 et 20.6
La méthode choisie dans les deux grandes parties de la monographie vise à faire
abstraction de ces données. La première partie comporte une étude fouillée de tous les
éléments du texte qui pourraient poser problème, notamment les questions de syntaxe et de
sémantique, cette dernière étant conçue ici comme sémantique au niveau de la proposition
individuelle. Afin d’éviter des excursus dépassant le cadre de l’ouvrage, mon directeur de
recherche m’a conseillé de traiter un problème de traduction le verbe au v. 14 dans un
article à publier dans une revue spécialisée dans le domaine de la langue hébraïque. Bien
3
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6
Cet argument apparaît même dans les commentaires assez récents, cf. p. ex. E.S. GERSTENBERGER,
Psalms, vol. I, Grand Rapids, Eerdmans, 1988, p. 137 : « The psalm is a liturgical unit, with all the
formal and substantial tensions characteristic of that genre. »
Pour une telle démarche, cf. p. ex. C. WESTERMANN, Ausgewählte Psalmen, Göttingen, Vandenhoeck &
Ruprecht, 1984, p. 126.
Cf. H. GUNKEL, Die Psalmen, Göttingen, Vandenhoeck & Ruprecht, 1968 (1 ère édit. 1929), p. 131.
Cf. aussi J. BECKER, Wege der Psalmenexegese, Stuttgart, Katholisches Bibelwerk, 1975, p. 65.
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qu’un certain doute subsiste, il est possible que le verbe attesté seulement deux fois dans la
Bible hébraïque (Ps 2, 2 ; 31, 14) soit un verbum dicendi signifiant « se consulter ». Un tel
sens pourrait être confirmé par une attestation extra-biblique du verbe, dans le Document de
Damas (CD 2, 7), alors que la majorité des traducteurs opte pour la traduction « fonder » (I).
Quoi qu’il en soit, la première partie de la thèse vise à déblayer le terrain pour une
analyse ultérieure du texte. Celle-ci, entreprise dans la seconde partie du livre, est plutôt
descriptive. Elle consiste à étudier soigneusement l’évolution du texte et l’ensemble de son
vocabulaire, à faire ressortir tous les éléments qui lui confèrent une certaine cohérence et à
montrer comment les quatre grands thèmes du texte sont agencés : 1. le rapport entre le
locuteur et Dieu, 2. la situation du locuteur, 3. l’agir de Dieu à l’égard des hommes, 4. la
délivrance du locuteur. À cela s’ajoutent des excursus relatifs au Sitz im Leben du Psaume 31
dans lequels les hypothèses émises à ce propos se trouvent présentées.
L’étude du texte entreprise dans la deuxième partie de la thèse est trop complexe pour
qu’elle puisse être résumée ici en détail. Toutefois, retenons les points suivants : Le texte
s’articule selon cinq strophes (vv. 2-5.6-9.10-14.15-21.22-25). Dans la première, caractérisée
par les images du refuge et du roc, le locuteur dit sa confiance en Dieu et l’appelle à son
secours. Après, dans la deuxième, comportant un autre vocabulaire, le locuteur exprime une
nouvelle fois sa confiance, tout en anticipant la délivrance ; car Dieu l’aura exaucé. La
troisième strophe porte sur la détresse provoquée d’une part par une maladie, d’autre part par
la présence des ennemis. En reprenant le sujet de la confiance ainsi que l’appel au secours, la
quatrième strophe en revient aux sujets des deux premières. Cependant, celle-ci les assortit
d’un nouveau thème, le châtiment des méchants (v. 19). En même temps, on peut observer
une certaine évolution : alors que la détresse évoquée jusqu’à la troisième strophe semble
« individuelle », on note à partir du v. 18 un certain élargissement : la délivrance que Dieu
accorde au locuteur n’est pas un événement « exceptionnel » qui ne concerne qu’un seul
individu, mais elle témoigne d’une attitude que Dieu adopte à l’égard de tous ceux qui se
réfugient auprès de lui (v. 20-21). Dans la dernière strophe, le locuteur s’adresse encore une
fois à Dieu (v. 23), mais aussi à d’autres personnes. D’un point de vue rétrospectif, il parle
d’abord de sa délivrance, ensuite il exhorte ceux qui attendent encore la délivrance (v. 24-25)
à aimer Dieu et à persévérer.
Il est vrai qu’une telle étude de l’évolution du texte, aussi soigneuse qu’elle soit, ne
saurait trancher un problème : le texte est-il le fruit d’un remaniement consistant à regrouper
plusieurs textes originellement autonomes ou bien est-il rédigé d’un seul jet ? Cependant, la
première hypothèse ne s’impose guère si l’ensemble du texte peut être considéré comme
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cohérent : tel est le résultat le plus important de mon étude du texte. Néanmoins, une question
capitale subsiste : comment concilier les deux perspectives qui transparaissent dans le texte :
celle de la détresse dans laquelle le locuteur se trouve (vv. 2-21), et celle de la rétrospective
dans laquelle il rappelle sa délivrance (vv. 23-25) ?
Certes, il serait facile de supprimer ces derniers versets comme un ajout secondaire.
Mais cela n’est pas la seule solution possible. Dans ma thèse, j’ai essayé de résoudre le
problème sans réduire le psaume à plusieurs textes originaux et sans refuser le dernier passage du
texte comme inauthentique. En revanche, on peut proposer une solution en ayant recours aux
catégories introduites par l’analyse narrative : entre le locuteur ou auteur implicite et le lecteur
explicite. Le premier est à distinguer de l’auteur réel, et le second apparaît dans la conclusion du
texte. Aussi l’exégèse du psaume n’est-elle insuffisante que si elle ne tient pas compte du
message adressé au lecteur explicite interpellé aux vv. 24-25. Autrement dit : il est légitime de
s’interroger sur la situation du locuteur, mais cette question, s’inspirant d’une approche purement
historique, risque d’amener l’exégète sur une fausse piste. Mieux vaut poser la question suivante
: comment expliquer le fait que le locuteur du texte s’adresse à un lecteur explicite, après lui
avoir progressivement suggéré l’idée que la délivrance décrite n’est pas exceptionnelle mais
renouvelable ? Pour répondre à cette question, on peut avancer l’hypothèse suivante :
1. L’auteur implicite connaît la détresse ainsi que le salut, venant d’une intervention
divine. Selon lui, cette expérience est paradigmatique, c’est-à-dire qu’elle peut se confirmer dans
la vie de tous ceux qui se réfugient auprès de Dieu, y compris le lecteur.
2. L’auteur implicite place sur les lèvres du lecteur qui est en détresse une prière qui, tout
en commençant en termes de lamentation, débouche sur la joie. Celle-ci est donc une joie
anticipée. Toutefois, l’auteur implicite suggère au lecteur qu’elle est quand même justifiée.
Autrement dit, les divergences du psaume s’expliquent par cette oscillation entre le
témoignage du narrateur et l’espérance du lecteur. Mais on peut aller plus loin. Une étude du
vocabulaire de la délivrance a abouti à un résultat intéressant : beaucoup des termes évoquant le
salut sont empruntés aux récits de l’Exode. Ainsi peut-on à juste titre se demander si le texte
envisage vraiment une situation très particulière que les exégètes ont vainement essayé de
reconstituer. Ce qui corroberait une telle hypothèse est le fait qu’à partir du v. 21 on parle en
termes assez imprécis de la délivrance.
Si ces observations sont exactes, on peut en conclure que le psaume s’adresse à un lecteur
et lui propose des formules dans lesquelles il peut se retrouver : celles-ci sont suffisamment
concrètes pour inviter à une telle identification, et non pas si individuelles qu’elles résistent à être
« actualisées » par un lecteur. Étant donné cette oscillation entre locuteur et lecteur, il semble
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légitime d’abandonner les présupposés de l’exégèse du texte cités plus haut : le Psaume 31 ne
vise pas à relater la situation concrète d’un croyant israélite. Il ne peut pas passer pour une source
historique qui raconte maladroitement un événement du passé, mais on a plutôt affaire à un texte
fictif. Son but n’est pas de représenter la réalité de façon « réaliste » mais de préparer
progressivement le lecteur à l’expérience de l’inattendu : le salut qui a son origine en Dieu.
VORWORT
Die vorliegende Studie ist eine überarbeitete Fassung meiner theologischen Dissertation, die im
Sommersemester 1993 von der Philosophisch-Theologischen Hochschule St. Georgen in Frankfurt am Main
angenommen wurde. Dem Herausgebergremium der »Frankfurter Theologischen Studien«, insbesondere
Herrn P. Prof. Dr. Johannes Beutler SJ, möchte ich an dieser Stelle für die Aufnahme des Buches in diese
Hochschulschriftenreihe danken, Herrn P. Prof. Dr. Peter Knauer SJ für die wertvolle Hilfe bei der
Erstellung der Druckvorlage.
Ein besonderer Dank gilt all denen, die durch ihre Förderung und Begleitung wesentlichen Anteil an
der Entstehung und Vollendung der Dissertation haben: Herr P. Prof. Dr. Norbert Lohfink SJ hat mit großer
Sympathie und Geduld die Entwicklung der hier vorgelegten Interpretation von Psalm 31 verfolgt. Gleichermaßen an den Argumentationsschwerpunkten wie -details der Arbeit interessiert, war er mir ein
kundiger Ratgeber, der notwendig gewordene methodische Neuorientierungen unterstützte, aber auch
durch konstruktive Kritik abzusichern half. Ihm verdankt die Monographie daher mehr, als die
gelegentlichen Zitate seiner Schriften vermuten lassen. Herr P. Prof. Dr. Hans-Winfried Jüngling unterzog
sich nicht nur der Mühe des Zweitgutachtens, sondern war schon in den Jahren der Abfassung der
Dissertation ein Gesprächspartner, der mir seine Erkenntnisse in der Psalmeninterpretation, auch bezüglich
von Psalm 31, bereitwillig zugänglich machte. Von großer Bedeutung waren für mich weiterhin die
vielfältigen Anregungen, die ich anläßlich mehrerer Referate beim Gemeinsamen Doktorandenseminar der
Alttestamentlichen Institute der Johannes Gutenberg-Universität Mainz sowie der Philosophischen
Hochschule St. Georgen erhielt. Daß ich als wissenschaftlicher Assistent genügend zur eigenen Forschung
fand, verdanke ich meinem Chef, Herrn Prof. Dr. Reinhold Bohlen, Trier.
Danken möchte ich an dieser Stelle auch zwei Freunden: Herrn Lothar Reisinger, Freiburg, der
maßgeblichen Anteil daran hat, daß der Computer mit seinen Eigengesetzlichkeiten die inhaltliche Arbeit
nicht über Gebühr behinderte, sowie Herrn Dr. Gerd Häfner, Freiburg, für manches Gespräch, das aus
exegetischen Aporien herausführte.
Schließlich möchte ich meiner Familie einen herzlichen Dank aussprechen: Meine Frau Ricarda hat als
erste Ansprechpartnerin die Mühen auch dieser Monographie mitgetragen und sich als Ärztin für
zahlreiche Sachfragen eines ihr fremden Fachgebiets interessiert. Unsere Kinder Johannes und Verena
haben allzu oft ihren Vater hinter dem Schreibtisch bzw. am Computer erlebt, insofern sie das Thema dieser
Arbeit schon seit ihrer Geburt begleitet. Ein besonderer Dank gebührt nicht zuletzt meinen Eltern und
Schwiegereltern. Sie haben durch vielfältige Entlastung von Aufgaben, die sich einer kontinuierlichen
Arbeit oft in den Weg stellen, ebenfalls wesentlich dazu beigetragen, daß diese Monographie zügig
abgeschlossen werden konnte.
Ein Hinweis noch für die Leserinnen und Leser, die nicht die Zeit und Mühe aufwenden können, die
gesamte Arbeit zu lesen, oder die gerne die zahlreichen im Ersten Teil diskutierten philologischen Fragen
überspringen möchten. Sie seien sogleich auf den Zweiten Teil der Arbeit verwiesen, der sich dem Aufbau
und den inhaltlichen Problemen des Textes widmet, ebenso auf die zusammenfassende Darstellung, die
den Zweiten Teil beschließt, sowie auf die Synthese. Zur Orientierung über die Fragestellung und Methodik,
nach der Monographie vgl. die Einleitung, Abschnitt III und IV.
Endingen, im Oktober 1993
Eberhard Bons