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ELEVENTH INTERNATIONAL CONFERENCE OF THE SOCIETY FOR

11E CONGRÈS INTERNATIONAL D’ÉTUDES SUR L’EMBLÈME ELEVENTH INTERNATIONAL CONFERENCE OF THE SOCIETY FOR EMBLEM STUDIES LES AMIS DES ÉTUDES EMBLÉMISTES EN FRANCE (AEEF) SOCIETY FOR EMBLEM STUDIES (SES) NANCY, 3-7 JUILLET 2017 Programme provisoire Jour 1.- Lundi 3 juillet 8h accueil, inscriptions Lieu : Faculté de droit, Sciences économiques et gestion de Nancy 9 h30 ouverture par les représentants des collectivités territoriales ; allocution de Madame Ingrid Höpel (Christian-Albrechts-Universität zu Kiel, présidente de la Society for Emblem Studies) 10 h Conférence plénière : Alison Adams (University of Glasgow) Lieu : Faculté de droit, Sciences économiques et gestion de Nancy, amphi Gény 10 h 45 pause 11 h 15 début des sessions (5 sessions de 3 communications) 12 h 45 déjeuner libre 14 h sessions (5x3) 15 h 30 pause 16 h sessions (4x3) 17 h 30 présentation des collections de la Bibliothèque Stanislas Lieu : Faculté de droit, Sciences économiques et gestion de Nancy, amphi Gény Réception : Faculté de droit Jour 2.- Mardi 4 juillet 8 h30 sessions (5x4) 10 h 30 pause 11 h sessions (5x3) 1 Lieu : Faculté de droit, Sciences économiques et gestion de Nancy 12h30 déjeuner libre 14 h 30 -15 h30 tables rondes 16 h 15 Conférence Peter Daly (Mc Gill) : Paradigms of Change in the Study of Emblems ? A partir de 14 h visites accompagnées du Musée de l’École de Nancy (exposition et parcours « Émile Gallé, la nuance emblématique » - groupes de 2x20 personnes maximum /heure) 17h Conférence Paulette Choné (Université Bourgogne Franche-Comté) Réception CD54 Lieu : Conseil départemental de Meurthe-et-Moselle/ Musée de l’École de Nancy Jour 3.- Mercredi 5 juillet Itinéraire patrimoine et emblèmes Meuse et Pont-à-Mousson 8 h 00 Départ des cars place Carnot 9 h 30 Bibliothèque bénédictine de Saint-Mihiel : présentation de l’édifice et des collections 12 h Repas champêtre à Benoîte-Vaux 14 h 30 Musée barrois Bar-le-Duc (exposition-dossier autour d’Otto Van Veen) / Ville-Haute et collégiale Saint-Étienne 18 h Pont-à-Mousson, abbaye des Prémontrés Jour 4.- Jeudi 6 juillet 8 h 30 sessions (5x4) 10 h 30 pause 11 h sessions (5x3) 14 h Assemblée générale de la Society for Emblem Studies Lieu : Faculté de droit, Sciences économiques et gestion de Nancy 17 h 00 visite exposition Museum-Aquarium de Nancy 18 h 30 conférence plénière Mino Gabriele (Università di Udine) Lieu : Amphi Cuénot, MAN 20 h 30 Dîner grands salons de l’hôtel de ville Jour 5.- Vendredi 7 juillet 8 h 30 sessions (4x3) 10 h pause 10 h 30 sessions (4x3) Lieu : Faculté de droit, Sciences économiques et gestion de Nancy 13 h Départ des cars place Carnot 2 14 h Hommage à Daniel Russell Conférence Denis Drysdall Conférence plénière de clôture : Michael Bath (University of Strathclyde, président d’honneur de la Society for Emblem Studies) 17 h Visite du château et de l’exposition ; réception Lieu : Château de Lunéville Retour à Nancy vers 20 h Samedi 8 juillet : excursions libres en covoiturage (excursion 1 : Dijon, Bussy-Rabutin ; excursion 2 : Bibliothèque humaniste de Sélestat) ARGUMENTAIRE Le 11e Congrès international d’études sur l’emblème est une manifestation organisée tous les trois ans depuis 1986 sous l’égide de la Society for Emblem Studies. La Society for Emblem Studies s’est donné pour but de promouvoir l’étude des livres d’emblèmes et de toutes les formes apparentées dans la littérature et les arts visuels, à toutes les périodes, dans tous les pays et dans toutes les langues. Ses membres sont des professeurs, chercheurs et étudiants, des bibliothécaires, des archivistes, des collectionneurs des cinq continents. Les congrès de la Society for Emblem Studies ont eu lieu au Royaume-Uni, aux USA, en Allemagne, en Espagne et en Belgique. Le bureau de la Society, réuni à Kiel (Allemagne) en août 2014 à l’issue de son 10e Congrès, a décidé d’organiser le 11e en France, à Nancy. Une association loi 1901, Les Amis des études emblémistes en France (AEEF)i s’est aussitôt constituée. C’est la première fois que le congrès aura lieu en France. Le genre de l’emblème, composé original d’image et de discours qui sollicite le plaisir et l’art du décodage et de l’interprétation, s’est développé à partir du début du XVIe siècle et a connu un succès extraordinaire pendant deux siècles au moins. Les livres d’emblèmes ont exercé une influence considérable sur la littérature et les arts visuels, attirant l’attention de chercheurs spécialisés dans les domaines les plus variés : histoire de l’art et des arts décoratifs, histoire des fêtes et des spectacles, histoire littéraire, histoire du livre et de l’illustration, iconographie, symbolique, théorie de la représentation, philosophie, histoire sociale et culturelle, sciences de la nature, informatique. Aussi la dimension interdisciplinaire et le multilinguisme représentent-ils une évidence, un horizon et un enjeu méthodologiques fondamentaux pour tous les spécialistes de l’emblème. Les préoccupations des auteurs d’emblèmes restent d’une actualité vivante, car les formes d’expression associant image et texte, que la bande dessinée avait déjà rajeuni de manière formidable, sont présentes aujourd’hui dans la plupart des pratiques de communication, en même temps que la numérisation des données anciennes propose de nouveaux défis à leur compréhension. Aussi les congrès de la Society for Emblem Studies sont-ils des lieux privilégiés 3 pour la confrontation des modes de la recherche dans les sciences de la culture, pour une nouvelle géographie dynamique des idées et pour une expérimentation théorique inégalable. L’emblème avait commencé sa carrière en tant qu’objet scientifique au milieu du XXe siècle avec un livre fondateur de Mario Praz (1947), suivi bientôt d’importants travaux allemands, britanniques et néerlandais. Dans les années 1980, c’est l’essor des emblem studies.ii La création à Glasgow de la Society for Emblem Studies (1986), née d’abord de la volonté d’étudier le fonds de la Bibliothèque William Stirling Maxwell à l’Université de Glasgow, consacre les études emblémistes comme nouvelle discipline. La dimension internationale1 et interdisciplinaire de ces études s’affirme immédiatement. Les congrès de la Society for Emblem Studies ont eu lieu depuis lors tous les trois ans. Plusieurs chaires universitaires, deux périodiques (Emblematica, NYC, AMS Press ; Glasgow Emblem Studies, University of Glasgow), une newsletter, une représentation régulière dans plusieurs congrès internationaux, des colloques et des expositions expriment la vitalité toujours plus grande des travaux sur l’emblème et leur audience auprès des jeunes chercheurs. Le succès rencontré par l’appel à communications (140 conférences et communications), l’audience internationale du congrès (32 pays des 5 continents), la diversité et la nouveauté des approches et la participation significative des jeunes chercheurs donnent à la manifestation un relief inédit. THÈMES 1. Faire un livre d’emblèmes Ce thème est consacré aux différents acteurs de la conception et de la réalisation des livres d’emblèmes (libraires-éditeurs, imprimeurs, commanditaires, académies, dessinateurs, graveurs, taille- douciers, auteurs, commentateurs, traducteurs, correcteurs...), ainsi qu’aux étapes et processus de leur création (édition et réédition, réemploi, retirage, plagiat, contrefaçon ; coopération, compétition...) jusqu’à leur commercialisation incluse. 2. Lire et collectionner L’enquête sur l’histoire des livres d’emblèmes accueille également les études centrées sur leurs lecteurs (inventaires, saisies, marques de propriété...), le marché du livre précieux, le liber amicorum, la satire et la censure, les collectionneurs, la place du livre d’emblèmes dans les collections et les bibliothèques, les relations entre livre d’emblèmes et connoisseurship. Les communications sur les grands collectionneurs des XIXe et XXe siècles, sur l’organisation et le catalogage des collections privées, sur leur réception scientifique et littéraire, seraient particulièrement appréciées. 3. Méthodologie et historiographie Ce thème comprend les principales questions théoriques abordées par les études sur l’emblème, des plus anciennes aux plus récentes ; la nécessité des approches interdisciplinaires ; les problèmes de périodisation ; les pratiques et les méthodes de travail ; l’ethos des études sur 4 l’emblème ; les accès à la documentation numérisée, ses effets sur la conceptualisation, la langue et le style de la production scientifique. Par ailleurs, toutes les communications relatives aux « pionniers » des études emblématiques (notamment Mario Praz, Karl-Ludwig Selig, Karl Josef Höltgen, Daniel Russell, Peter M. Daly) ou sur l’histoire des grands thesauri (Henkel & Schöne), des databases et sites internet sont très attendues. 4. Le processus symbolique Les sections relatives à cette partie du programme se consacrent aux trattatisti et aux théoriciens de l’impresa et de l’emblème, ainsi qu’aux pièces liminaires des livres d’emblèmes du XVIe au XVIIIe siècle. Elles peuvent aussi aborder les problèmes des règles et des conventions de l’emblème considéré comme un genre, ses relations avec l’ars memorativa, l’ars meditandi, la pédagogie et le jeu, le rôle de l’énigme, la fonction et la place de la prosodie, de la traduction et des textes polyglottes. Ce thème comprend la recherche sur les relations entre l’emblème et la bande dessinée, le soustitrage audiovisuel, et toute forme d’épigraphie, d’inscription et de combinaison de mot et d’image. L’empreinte emblématique dans l’art contemporain mérite à cet égard une attention particulière. 5. Livre d’emblèmes, culture matérielle et histoire de l’art Ce thème (voir aussi thème 2) a pour but d’approfondir la connaissance du livre d’emblèmes considéré comme un artefact, quelle que soit sa valeur comme objet esthétique ou comme « machine à communiquer ». L’accent pourra être mis sur la mise en forme du texte, la composition de la page, la typographie, la calligraphie ; les aspects techniques et artistiques des xylographies ou des tailles-douces ; les marques d’imprimeurs ; les additions manuscrites ; les reliures. Le rôle de l’ornement et des bordures décoratives dans le processus emblématique mérite aussi une attention particulière. 6. Usages, adaptations et dérivations de l’emblème Les recherches sur les adaptations de l’emblème à l’espace architectural, au mobilier et aux objets ont connu récemment des avancées significatives ; aussi ce thème constitue-t-il un point fort de l’appel à communications. L’« adaptation » de l’emblème pourrait se concentrer sur deux domaines de recherche : les fêtes et spectacles ; les objets. Par conséquent, cette section aurait pour but d’explorer les divers usages de la devise, de l’emblème et de toute forme complexe (y compris héraldique) dans le théâtre et les fêtes (entrées, carrousels, ballets masqués...) ; la manière dont ils contribuent à la mise en scène et à la signification ; leurs applications aux médailles et aux jetons ; le portrait ; l’épigraphie ; les sentences domestiques ; le sgraffito ; les décorations peintes et leurs programmes. Quant aux objets proprement dits, une attention spéciale pourrait être accordée à l’univers domestique (mobilier, vaisselle, textiles, broderies, costume, taques de cheminée, cadrans solaires, ustensiles) ainsi qu’à l’imagerie populaire et scolaire, à l’affiche, aux marques publicitaires. Une attention spéciale devrait se porter sur les usages inattendus ou détournés de l’emblème. 7. Emblèmes, curiosités, mirabilia Ce thème veut explorer les relations entre l’emblématique et les collections encyclopédiques, la Kunst- und Wunderkammer, c’est-à-dire les cabinets de curiosités et de raretés de l’art et de la nature ; la taxonomie ; les objets relevant de l’archéologie, de l’histoire naturelle, de l’ethnographie, les reliques profanes et chrétiennes ; le rôle de l’emblème dans la manière de penser, d’exprimer et de mettre en scène le mundus symbolicus considéré comme un microcosme. La représentation des emblèmes et des livres d’emblèmes dans la peinture, particulièrement la nature morte, constitue un domaine significatif de cette rubrique. Il serait bienvenu de mettre particulièrement en valeur l’innovation technique et scientifique (machines, inventions) dans l’emblème. 8. Emblème et « identité » nationale ? 5 Le concept de mentalité symbolique (Daniel Russell) a démontré sa fécondité particulière dans l’approche des problèmes théoriques et historiques de l’emblème. Le congrès devrait être un moment de mise à l’épreuve des hypothèses liées à ce concept. D’une part, il est proposé aux spécialistes de Shakespeare et de Cervantès d’étudier et de comparer la place de l’emblématique dans les œuvres de ces auteurs. D’autre part, il est attendu des participants qu’ils se focalisent principalement (mais non exclusivement) sur les contextes culturels et les protagonistes de trois foyers privilégiés : l’Italie, l’Europe centrale, la Lorraine et la France de l’Est. COMITÉ SCIENTIFIQUE ET D’ORGANISATION Jean-Jacques CHARDIN (PR Littérature anglaise Université de Strasbourg, directeur de l’EA 2325 Recherches sur le monde anglophone, trésorier de l’AEEF, membre du bureau de la SES) Marie CHAUFOUR (Docteur Histoire de l’art moderne Université Bourgogne Franche-Comté Laboratoire CPTC, secrétaire de l’AEEF) Catherine CHÉDEAU (MCF Histoire de l’art moderne Université de Franche-Comté, Laboratoire des sciences historiques, vice-présidente de l’AEEF) Paulette CHONÉ (PR ém. Histoire de l’art moderne Université Bourgogne Franche-Comté, Laboratoire CPTC, présidente de l’AEEF) Patrick CORBET (PR Histoire médiévale Université de Lorraine) Rosa DE MARCO (Post-doctorante Marie Curie Université de Liège, membre du bureau de l’AEEF) Giuliano FERRETTI (PR Histoire moderne Université de Grenoble Alpes) Daniela GALLO (PR Histoire de l’art moderne Université de Lorraine) Pedro GERMANO LEAL (Postdoctoral Research Fellow Université de Glasgow/ Université de Liège, membre du bureau de la SES) Laurence GROVE (PR Littérature française, Directeur du Stirling Maxwell Centre for the Study of Text/Image Cultures, University of Glasgow, membre du bureau de la SES) Ingrid HÖPEL (PR Histoire de l’art Université de Kiel, présidente de la SES) Émilie JEHL (Doctorante littérature anglaise Université de Strasbourg, membre du bureau de l’AEEF) Pierre MARTIN (PR Littérature française Université de Poitiers) Françoise MATHIEU (MCF honoraire Littérature anglaise Université de Lorraine, vice-présidente de l’AEEF) Anne ROLET (MCF hdr Langues et littératures latines et néo-latines Université de Nantes) Stéphane ROLET (MCF Littérature latine Université de Paris VIII) 6 SOUTIENS Université de Lorraine MSH Lorraine Université Bourgogne Franche-Comté Université de Strasbourg Université Paris VIII Université de Nantes Ville de Nancy Métropole du Grand Nancy Conseil départemental de Meurthe-et-Moselle Région Grand-Est Académie de Stanislas Société Lorraine des Amis des Arts et des Musées L’association à but non lucratif (loi 1901) Les Amis des Etudes Emblémistes en France (AEEF) a été constituée et enregistrée au J.O. du 5 mars 2016. Déclaration à la préfecture de Meurthe-et-Moselle. Objet : fédérer les chercheurs intéressés par les études emblémistes menées en France et dans les pays francophones ; à l'exemple d'associations étrangères ayant la même vocation ; elle se propose de promouvoir la recherche sur l'emblématique par diverses manifestations (congrès, colloques, expositions et autres) et de diffuser ces connaissances auprès du public le plus large possible ; afin d'assurer au mieux ses activités, l'association se réserve la possibilité d'engager à temps partiel et de rémunérer des collaborateurs ; elle pourra aussi accorder des bourses de recherche et participer au financement de publications ou de tout autre moyens de diffuser ces connaissances. Siège social : 82, rue Stanislas, 54000 Nancy. Date de la déclaration : 24 février 2016. ii La société est née lors des congrès de Kalamazoo des années 1980, et sa constitution a été consolidée lors du premier congrès international à l’Université de Strathcyde en 1987. À peu près en même temps a été fondé le Centre for Emblem Studies à l’Université de Glasgow. Dès lors, les deux organisations se sont consacrées, dans un esprit de coopération, au développement des études emblémistes comme nouvelle discipline. i 7