27 SEPTEMBRE 9H-17H
28 SEPTEMBRE 9H45-18H
2017
LYON
PROGRAMME
COLLOQUE
INTERNATIONAL
POUR UNE HISTOIRE
DES RELATIONS CULTURELLES
DES AMÉRIQUES AU XXE SIÈCLE
Coordination scientifique :
Símele SOARES RODRIGUES
● Conférence d’ouverture 9h30 :
Daniela BOURET-VESPA
(historienne, directrice du
Teatro Solís – Uruguay)
MILC | 35 Rue Raulin | Lyon 7e
Tramway T1 Arrêt Quai Claude Bernard
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● Concert de piano 19h :
Maria-Paz SANTIBAÑEZ
(pianiste et attachée culturelle
de l’Ambassade du Chili en France)
Manufacture des Tabacs
6 Cours Albert Thomas | Lyon 8e
Métro D Arrêt Sans Souci
Tramway T4 Arrêt Manufacture Montluc
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Une réalisation
Entrée Libre dans la limite des places disponibles
Inscription conseillée : colloqueimpulsion2017@gmail.com
POUR UNE HISTOIRE DES RELATIONS
CULTURELLES
DES AMÉRIQUES AU XXE SIÈCLE
Colloque International organisé par l’IETT à l’Université Lyon 3
Dans le cadre du projet « Impulsion-PALSE » soutenu par le Service de la Recherche
Lyon, 27 et 28 septembre 2017
S’inscrivant au carrefour de l’histoire (culturelle, politique et des relations internationales) et des études
culturelles des pays américains, ce colloque multidisciplinaire se propose de réunir des spécialistes,
qu’ils soient doctorants ou chercheurs confirmés, en histoire, sociologie, musicologie, sciences
politiques, ou tout autre discipline des sciences humaines et sociales, autour de l’écriture d’une histoire
des relations culturelles des Amériques au XXe siècle. Dans le sillage de la réflexion ouverte par Pierre
MILZA autour des « forces profondes » culturelles qui existent entre la politique internationale et les
phénomènes de mentalité, et tant d’autres études françaises ou anglophones mettant en exergue
l’importance de la culture dans les relations internationales (Robert FRANK, François CHAUBET, Alain
DUBOSCLARD, Ludovic TOURNÈS, J. Manuel ESPINOSA, J. M. MITCHELL, Akira IRIYE, entre autres),
ce colloque international se propose de mettre en débat des études développées par des spécialistes
de pays américains. Il adoptera une perspective transnationale. Cette rencontre permettra de réaliser
une première cartographie des relations culturelles bilatérales, multilatérales et transnationales des
trois Amériques, en privilégiant celles établies avec/entre les pays du cône-Sud (Argentine, Brésil, Chili,
Uruguay, Paraguay). Les pays du cône Sud seront le pôle géographique central, mais non exclusif, de
ce colloque. Les trois axes/objets d’études principaux sont :
1) les « décideurs » culturels à savoir les acteurs ou médiateurs aussi bien de la diplomatie culturelle
officielle que des associations privées ou instituts culturels ;
2) les lieux et espaces de rencontres : théâtres, galeries d’art, centres binationaux, musées, salons
d’humour, etc ;
3) les politiques ou programmes culturels (la danse, le théâtre, les arts plastiques, la musique, les
échanges académiques ou intellectuels) mis en place dans des contextes historiques précis, par
exemple, la Guerre froide.
On s’interrogera également sur l’usage de la culture, au moins dans trois aspects centraux : le premier,
comme « arme » géopolitique, pouvant notamment servir à établir ou renforcer des rapports de tutelle
ou d’influence entre les nations du continent américain ; le deuxième, comme outil dans le but de
consolider les liens d’amitié afin de promouvoir et de « maintenir la paix » ; et le troisième, d’utiliser
la culture comme un rempart contre les ennemis communs, et cela surtout pendant les périodes de
guerre « chaude » ou « froide ».
Voici quelques pistes de réflexion :
1) les relations bilatérales e/ou multilatérales dans un contexte régional : la circulation des arts
plastiques brésiliennes (ou d’un artiste et ses œuvres) au Chili et en Argentine ; la présence mexicaine
dans la scène du théâtre argentin Colón ; l’influence esthétique de la danse folklorique chilienne en
Uruguay ; la diplomatie culturelle argentine au Brésil durant la dictature militaire etc.
-
2) les relations bilatérales /multilatérales dans un contexte continental, ayant le Brésil ou les Etats-Unis
comme axe principal. Pistes de réflexion : le ballet argentin aux Etats-Unis ; les tournées du théâtre
populaire brésilien dans les pays américains (du Canada à l’Argentine) etc.
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3) les relations transcontinentales entre au moins un pays américain et un pays européen, asiatique
ou africain. Pistes de réflexion : la réception du ballet africain au Brésil ; les critiques d’art comme
médiateurs ou formateurs de l’opinion durant la guerre froide en relation à la circulation artistique
soviétique au cône Sud ; la concurrence artistique entre France et Etats-Unis dans la scène artistique
sud-américaine.
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Ces pistes de réflexion ne sont pas exhaustives et peuvent donner lieu à d’autres thématiques placées
autour des lieux de rencontres, des décideurs culturels ou de programmes artistiques internationaux.
Comité Scientifique International :
Antoine ACKER (Université de Zurich)
Francisco ALAMBERT (Universidade de São Paulo)
Kelly LUDKIEWICZ ALVES (Universidade Federal da Bahia)
Juliette DUMONT (IHEAL-Paris 3)
Justine FAURE (Université de Strasboug)
Vanessa MEIRELLES FERRÉ (Université Paul Valéry – Montpellier 3)
Paloma OTAOLA GONZALEZ (Université Jean Moulin – Lyon 3)
Antônio Carlos LESSA (Universidade de Brasília)
Símele SOARES RODRIGUES (Université Jean Moulin – Lyon 3)
Bertrand VAN RUYMBEKE (Université de Paris 8 – Institut Universitaire de France)
Delphine TEMPÈRE (Université Jean Moulin – Lyon 3)
Comité d’organisation :
Símele SOARES RODRIGUES (Coordinatrice scientifique, Maitre de Conférences à l’Université Jean
Moulin – Lyon 3)
Fernanda PISMEL CLATOT (ingénieur d’études à Lyon 3, doctorante en Sociologie à Lyon 2)
Julie SYLVESTRE (coordinatrice du Laboratoire Institut d’Etudes Transtextuelles et Transculturelles – IETT)
Comité de soutien :
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Angelica CORTES (ATER au Département d’Etudes hispaniques)
Carine LOBO (étudiante en LEA- Anglais/Portugais - Lyon 3)
Daniela RODRIGUEZ (étudiante en LEA- Anglais/Portugais - Lyon 3)
PROGRAMME DU COLLOQUE INTERNATIONAL
Pour une histoire des relations culturelles des Amériques (XXe siècle)
MERCREDI - 27 septembre 2017
Amphithéâtre MILC
9h-9h15
Accueil des intervenants
9h15-9h30
Introduction du colloque
- M. Peter WIRTZ (Directeur de la Recherche de l’Université de Lyon)
- M. Gregory LEE (Directeur de l’IETT)
- Mme Alice PANTEL (Assesseur du Doyen de la Faculté des Langues)
Conférence d’ouverture
- Modérateur : Símele SOARES RODRIGUES (Université Jean Moulin)
Vientos de cambio : arte y política en el Teatro Solis 1945-60
- Daniela BOURET-VESPA (historienne, directrice du Teatro Solís – Montevideo)
10h30-10h40
pause café
10h40-12h40
1E TABLE
TRANSFERTS CULTURELS ET LIEUX DE RENCONTRES
- Modérateur : Antoine ACKER (Université de Zurich)
10h50-11h10
« Un contrepoids européen à l’influence culturelle des États-Unis en Amérique
latine. La Latinité à la veille de la Guerre froide »
- Lorenzo DELGADO (Instituto de Historia CCHS-CSIC - Madrid)
11h10-11h30
« Los Círculos Culturales Femeninos Hispanoamericanos y de las Filipinas como
espacios de sociabilidad cultural y educativa hispanistas. Chile y Argentina, 1950 – 1960 »
- Vanessa TESSADA (Universidad de Chile - Santiago)
11h30-11h50
« Un lieu de rencontre et une préparation insolites pour les missionnaires nordaméricains en partance pour l’Amérique du Sud : le Centre de formation
interculturelle d’Ivan Illich (1960-1969) »
- Olivier CHATELAN (Université Jean Moulin/LARHRA - Lyon)
11h50-12h10
« Le Salon International de l’Humour de Piracicaba : lieu de circulations et de
rencontres du dessin d’humour politique sous le régime militaire brésilien (1974-1985) »
- Mélanie TOULHOAT
(Institut des Hautes Etudes de l’Amérique Latine-IHEAL-Paris)
12h10-12h40
Discussion
12h40-14h30
Déjeuner
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9h30-10h30
2E TABLE
LA CULTURE COMME ARME DU POUVOIR
- Modérateur : Delphine TEMPÈRE (Université Jean Moulin – Lyon 3)
14h30-14h50
« ¿LA “CARA AMABLE DEL IMPERIO”? Sobre el Poder Blando estadounidense
en Latinoamérica »
- Francisco RODRIGUEZ-JIMENEZ (Universidad de Salamanca)
14h50-15h10
« Entre « politique de bon voisinage » et films d’animation de propagande :
Walt Disney s’en va-t-en guerre (1941-1948) »
- Pierre CRAS (Institut Catholique de Paris – ICP)
15h10-15h30
« Estrategias artísticas del franquismo al sur de América: la construcción de una
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14h30-16h30
“España sin conflictos »
- Marita FORNARO (Universidad de la República - Montevideo)
15h30-15h50
« Museo de la Solidaridad como expresión de la disputa por la hegemonía cultural
en el marco de la Guerra Fría »
Gilberto ARANDA BUSTAMANTE (Universidad de Chile - Santiago)
16h-16h30
Discussion
16h30
Conclusion de la journée
Símele SOARES RODRIGUES
19h00
Amphithéâtre Malraux - Manufacture de Tabacs
Concert d’ouverture avec Maria-Paz SANTIBAÑEZ
(Pianiste et Attachée culturelle de l’Ambassade du Chili en France)
20h30
Dîner
JEUDI - 28 septembre 2017
Amphithéâtre MILC
Café
10h-11h20
3ETABLE
DIPLOMATIES CULTURELLES : ACTEURS ET REPRÉSENTATIONS ARTISTIQUES
- Modérateur : Kelly ALVES (Universidade Federal da Bahia)
10h-10h20
« Políticas culturales y la formalización de la tradición popular, el caso de los
ballets folklóricos nacionales »
Valeska ANDREA-DIAZ (Universität Bonn)
10h20-10h40
« Entre appropriation du minimalisme et diffusion de la musique latino-américaine :
l’exemple de Patricio Wang, acteur majeur dans les relations culturelles entre le
Chili et les Pays-Bas (1976-2000) ».
Mauricio GOMEZ GALVEZ (Université Paris-Sorbonne/ IReMus)
10h40-11h
« Abul de Alberto Nepomuceno em Buenos Aires : a ópera como lugar de encontro »
Monica VERMES (Universidade Federal do Espírito Santo)
11h-11h20
« Les relations culturelles Argentine/Brésil dans la première moitié du XXe siècle :
jalons et typologie »
Juliette DUMONT (Institut des Hautes Etudes de l’Amérique Latine-IHEAL-Paris)
11h20-11h50
Discussion
12h15-14h15
Déjeuner
14h30-15h20
4E TABLE
ÉCRIRE LES AMÉRIQUES : DIFFUSION, RÉSEAUX, REPRÉSENTATION
- Modérateur : Antoine ACKER (Université de Zurich)
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9h45-10h
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14h30-14h50
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14h50-15h10
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15h10-15h30
« Le livre que l’Europe a fermé se rouvrira en Amérique »
Etienne SAUTHIER (Université Sorbonne-Nouvelle/CREDA – Paris)
“ Enrique Amorim, el « escritor comunista ». Anticomunismo y cultura en los inicios
de la guerra fría uruguaya, 1947-1950”
Roberto GARCIA (Universidad de la República – Montevideo)
« La réception de Leroi Jones en France : la représentation de Les Joies de la Vie
au Centre américain en 1973 »
Laure ASSAYAG-GILLOT (Ecole Normale Supérieure – ENS Paris)
15h30-15h50
« Rachel de Queiroz e o imaginário sobre os Estados Unidos durante a Guerra
Fria (1945-1975) »
Natalia GUERELLUS (Université de Nanterre/CRILUS – Paris)
15h50-16h20
Discussion
16h20-16h50
Pause café
16h50-17h40
5E TABLE
LES RELATIONS CULTURELLES DES AMÉRIQUES : OÙ NOUS EN SOMMES ?
- Modératrice : Juliette DUMONT
(Institut des Hautes Etudes de l’Amérique Latine-IHEAL-Paris)
- Januario ESPINOSA (directeur, Association Espaces Latinos),
- Maria-Paz SANTIBAÑEZ (pianiste et attachée culturelle de l’Ambassade du
Chili en France),
- Daniela BOURET-VESPA (directrice du Teatro Solís – Montevideo)
17h40
Conclusion du colloque suivi d’un cocktail de clôture
Organisateurs :
Université de Lyon, IETT – MILC, Université Jean Moulin – Lyon 3
Partenaires :
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Ambassade du Chili, ARBRE, Association Espaces Latinos, Association Les curieux polyglottes.
RÉSUMÉ DES COMMUNICATIONS ET BIOGRAPHIES
ACKER Antoine
Antoine Acker (Antoine.Acker@eui.eu) est docteur en histoire de l’Institut Universitaire Européen
(IUE) de Florence (2014). Il a été enseignant-chercheur en Etudes Germaniques et LEA à La Sorbonne
Nouvelle - Paris 3 (2013-2014), puis en histoire du Brésil à l’université de La Rochelle (2014-2015),
ainsi qu’enseignant-chercheur invité dans les universités de Bielefeld, Maastricht et Bern (2015). Après
avoir bénéficié d’une bourse Marie Sklodowska-Curie à l’université de Turin, il a rejoint en septembre
2017 le département d’histoire de l’université de Zurich en tant que Maître Assistant pour mener
notamment un projet d’habilitation sur l’histoire du pétrole au Brésil. Spécialisé en histoire politique
de l’environnement, il participe à plusieurs projets collectifs sur la nature dans les Amériques au sein
du Centre d’Etudes InterAmericaines (CIAS) à Bielefeld et du Centre d’Etudes Latino-Americaines
Avancées (CALAS) à Guadalajara. Sa première monographie, Volkswagen in the Amazon: The Tragedy
of Global Development in Modern Brazil, est parue en septembre 2017 aux presses universitaires de
Cambridge.
ALVES Kelly
Kelly Alves (kellyludalves@gmail.com) é Professora da Faculdade de Educação da Universidade
Federal da Bahia (FACED/UFBA). Historiadora graduada pela USP, Mestre e Doutora em Educação
pelo Programa de Estudos Pós-Graduados em Educação: História, Política, Sociedade da PUC-SP.
No doutorado desenvolveu estágio de pesquisa como investigadora visitante do Grupo de Pesquisa
Lectura, escritura y alfabetización (LEA) da Universidad de Alcalá de Henares (ES), com financiamento
do Programa de Bolsa Sanduíche PDSE - Capes. No Ensino Superior atuou como professora de
Educação à Distância pela REDEFOR\USP, e como professora visitante do Departamento de
Comunicação Social da Faculdade de Ciências Sociais da Universidade Nacional de Timor-Leste
(UNTL). Pesquisa na área de História da Educação Brasileira, com ênfase nos seguintes temas: escola
e cultura; educação popular; alfabetização de adultos; educação radiofônica; educação e movimentos
sociais, história da cultura escrita e escrita epistolar.
ARANDA BUSTAMANTE Gilberto
«Museo de la Solidaridad como expresión de la disputa por la hegemonía cultural en el marco de la
Guerra Fría»
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-
El proyecto describe la experiencia del Museo de la Solidaridad con Chile como reflejo de aquel
proceso de confrontación ideológica. Inaugurado en Santiago en 1972, el proyecto surgió por
iniciativa de un grupo de artistas extranjeros reunidos en nuestro país con motivo de la denominada
«Operación Verdad» que la Unidad Popular puso en marcha a pocos meses de haber asumido el
gobierno. Su propósito era contrarrestar la información que algunos medios internacionales difundían
sobre la «Vía chilena al socialismo», de modo que luego de ser invitados, distintos líderes de opinión
llegaron de todas latitudes a confrontar en terreno el proceso político que aquí se llevaba adelante.
Entre las personalidades que acogieron la invitación estaban el crítico de arte español José María
Moreno Galván y el polímata italiano Carlo Levi. Pero incluye a artistas de América Latina y los demás
continentes. La autoría del proyecto provenía básicamente de un grupo de ciudadanos extranjeros
que no contaban con personalidad jurídica ni tenían pretensiones de lucro personal, y que por lo
tanto a diferencias de las experiencias históricas, no hacían parte de una política estatal. Su intención
manifiesta era la de «cooperar con sus creaciones a la formación de una colección de obras maestras
destinada a permitir la participación de los países en desarrollo -en este caso Chile- en el patrimonio
artístico internacional». (Museo de la Solidaridad Salvador Allende (2013), pág.6)
-
Giovanni Gutiérrez Canales: Licenciado en Teoría e Historia del Arte por la Universidad de Chile y
Licenciado en Lengua Inglesa por la Universidad Arturo Prat. Actualmente es alumno tesista del
Magíster en Estudios Internacionales de la Universidad de Chile.
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Gilberto Aranda Bustamante (garanda@uchile.cl) : Profesor Asociado del Instituto de Estudios
Internacionales de la Universidad de Chile e investigador del Instituto de Estudios Internacionales de la
Universidad de Arturo Prat, doctor en Estudios Latinoamericanos por la Universidad de Chile, magíster
en estudios sociales y políticos latinoamericanos por la universidad jesuita Alberto Hurtado, magíster
en derechos humanos en el mundo contemporáneo, universidad internacional de Andalucía, magíster
en estudios internacionales por la universidad de Chile, licenciado en comunicación social, periodista
y licenciado en Humanidades por la Universidad de Chile, autor de 11 artículos indexados y 9 libros.
Coordinador de investigación Instituto de Estudios Internacionales y jefe de carrera de relaciones
internacionales de la Universidad de Chile.
ASSAYAG-GILLOT Laure
« La réception de Leroi Jones en France : la représentation de Les Joies de la Vie au Centre américain
en 1973 »
Aucune étude n’a à ce jour questionné la réception du mouvement américain Black Power en France.
Ce silence historiographique est d’autant plus étonnant lorsque l’on considère le volume d’ouvrages
publiés sur le transfert des répertoires d’action (Loyer, 2009) entre l’Amérique et la France, via la
constitution des comités Vietnam (Jalabert, 1997 ; Ross, 2005) et le boom de l’histoire transnationale
du Black Power (Slate, 2012) où l’ensemble des continents (Asie, Afrique, Océanie, Europe) font
désormais l’objet d’études. A cet effet, le champ théâtral peut servir d’observatoire pertinent des
échanges culturels entre l’Amérique et la France dans les années 1970. En effet, entre 1965 et 1974,
les pièces de Leroi Jones (notamment L’esclave, Le Métro fantôme, Les Joies de la Vie), auteur du
Black Art, ont été reprises 17 fois en France. A partir d’un cas de micro-histoire, on dépliera l’enjeu
de la maîtrise de la culture américaine à Paris. La pièce « les joies de la vie » fut montée en 1973 par
des acteurs français, Valia Boulay et François Dupeyron, au Centre Culturel américain rue du dragon
à Paris, une « succursale de l’ambassade américaine » selon les mots de Susan George. Le spectacle
fut suspendu après 3 représentations, en dépit des autorisations données par le dit centre. Dénonçant
avec virulence le racisme des blancs américains, et jetant des ponts entre le racisme aux Etats-Unis et
la situation coloniale de l’Empire français, la pièce a rapidement causé un malaise chez les dirigeants
du centre et fait l’objet de tractations internes pour l’interdire. Seront passés au crible de l’analyse :
les acteurs et l’adaptation de la pièce afro-américaine au public parisien (scénographie, biographies,
engagement militant, place dans l’institution théâtrale) ; les institutions (la place faite par l’institution
aux pièces politiques radicales ; les processus de décisions et les difficiles relais d’information dans un
centre culturel américain aux moyens financiers affaiblis dans les années 1970) ; et le sens du recours à
l’importation d’une œuvre radicale américaine à Paris dans un lieu majeur de la diplomatie américaine
pendant la guerre froide. Pour ce faire, les archives de l’ancien directeur du centre américain, Don
Foresta, et des interviews des acteurs seront mises en perspective avec la littérature de l’histoire
culturelle des relations diplomatiques.
Laure Assayag-Gillot (laure.assayaggillot@sciencespo.fr) Candidate au doctorat. Actuellement au
département d’histoire à l’ENS-Ulm et de Sciences Po Paris. Mes recherches portent sur les transferts
culturels et politiques des combats afro-américains des années 1950-1970 à Paris. J’ai été, grâce
à financement par la fondation Alliance, Visiting Student à Columbia University, New York, où j’ai
poursuivi mon travail de recherche sur la réception européenne du mouvement du Black Power. Je
suis également récipiendaire d’une bourse de la Andrew Mellon Foundation grâce à laquelle j’ai mené
une recherche sur le mouvement des droits civiques au National Center for Civil and Human Rights à
Atlanta, Etats-Unis.
BOURET VESPA Daniela
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Conférence d’ouverture : « Vientos de cambio: arte y política en el Teatro Solis 1945-60 »
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Daniela Bouret Vespa (dbouret@teatrosolis.org.uy) es Magister en Ciencias Humanas y Licenciada
en Ciencias Históricas, titulada en la Facultad de Humanidades y Ciencias de la Educación de la
Universidad de la República. Es gerente en Relaciones Públicas por la AURP, cursó Gerencia Social en
el CLAEH y tiene estudios gestión cultural y artes, Administración de recursos humanos y Habilidades
Gerenciales en la ORT y Universidad de Montevideo. Desde el año 2014 es Directora General del
Teatro Solís. Integra el Directorio de Opera Latinoamericana desde el 2015 y es Docente Universitaria
en FHCE-UDELAR desde 1998 en Historia y Gestión Cultural.
CHATELAN Olivier
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« Un lieu de rencontre et une préparation insolites pour les missionnaires nord-américains en partance
pour l’Amérique du Sud : le Centre de formation interculturelle d’Ivan Illich (1960-1969) ».
Créé en 1960 à Cuernavaca au Mexique par le philosophe et théologien Ivan Illich, le Centre de
formation interculturelle (CIF) est d’abord un lieu d’apprentissage intensif de la langue espagnole
destiné essentiellement aux Nord-Américains partant travailler comme missionnaires ou travailleurs
sociaux dans un pays hispanophone au sud du Rio Grande. L’offre de stage de huit semaines, onéreuse
mais réputée, qui s’adosse à une bibliothèque (Centre de documentation interculturelle, CIDOC) et à
deux revues multilingues (CIDOC Dossiers, CIF Reports), rencontre une demande des évêques étatsuniens et canadiens au début des années 1960 : l’envoi de prêtres vers l’Amérique latine pour lutter
contre le communisme (appels des papes Pie XII et Jean XXIII dans le contexte de la guerre froide
et de la révolution cubaine) ne peut en effet s’effectuer sans une préparation linguistique et une
immersion culturelle préalables. Dès lors, deux fois par an, plusieurs dizaines de prêtres, religieux
et religieuses se rencontrent au CIF, autour de la figure tutélaire de son fondateur. Cependant, le
Centre est d’abord pensé par Illich et son équipe comme une arme contre l’impérialisme culturel nordaméricain : l’approche quotidienne par traitement de choc (shock-treatment approach) doit mettre à
l’épreuve la sincérité et la justesse des engagements des stagiaires pour éviter un simple transfert de
la culture du missionnaire vers des sociétés latino-américaines qui auraient tout à apprendre du Grand
frère du nord – ce qu’expose brillamment Illich dans l’article retentissant « The Vanishing Clergyman
» publié en 1967. Dès lors, l’épiscopat s’inquiète de ce travail de sape qui dissuade les candidats à
l’évangélisation. S’en suit une crise majeure entre la curie romaine et le CIF qui aboutit à une rupture
définitive en 1969. C’est l’histoire de ce malentendu dans les relations culturelles interaméricaines que
la communication souhaiterait contextualiser et mettre en perspective, à partir de la bibliographie
existante et d’un travail inédit sur des archives missionnaires.
Olivier Chatelan (olivier.chatelan@univ-lyon3.fr) est maître de conférences en histoire contemporaine
à l’Université Jean Moulin – Lyon 3 et membre du Laboratoire de recherche historique Rhône-Alpes
(LARHRA UMR 5190). Auteur de travaux sur les rapports entre catholicisme et urbanisation dans
la seconde moitié du XXe siècle et sur l’histoire de la sociologie religieuse, il oriente actuellement
ses recherches sur les circulations du clergé européen et nord-américain vers et en provenance de
l’Amérique latine au XXe siècle : il organise le colloque international intitulé « Clercs entre Europe et
Amérique latine : acteurs, circulations, engagements (des années 1950 à la fin des années 1990) » les
1er et 2 juin 2017 à Lyon et il a créé le « Groupe de recherche sur l’histoire des prêtres Fidei Donum
vers l’Amérique latine » (EHFiDAL) qui travaille à l’élaboration d’un Guide de recherche sur la question
(publication prévue pour 2018).
CRAS Pierre
« Entre « politique de bon voisinage » et films d’animation de propagande : Walt Disney s’en va-t’en
guerre (1941-1948) »
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L’été 1941 marque à plus d’un titre un tournant dans l’histoire culturelle et politique des Etats-Unis. En
effet, alors que la Seconde Guerre mondiale est aux portes du pays, les studios Disney traversent une
crise marquée par une grève de grande ampleur de ses animateurs qui réclament une amélioration
aussi drastique que rapide de leurs conditions de travail. Pendant que la grève qualifiée par les
spécialistes de « Guerre Civile de l’animation » fait rage dans les studios californiens, Walt Disney, sa
femme Lillian et une délégation spéciale de 16 employés s’envolent pour une tournée sud-américaine
(Argentine, Brésil, Chili, etc...) qui durera près de dix semaines. Jouant le rôle d’ambassadeur de bonne
volonté auprès des gouvernements sud-américains, Walt Disney endosse en réalité les responsabilités
inhérentes à la diplomatie culturelle américaine envers l’Amérique latine. Cette dernière s’inscrit dans
la continuité de la politique étrangère du « bon voisinage » mise en place dès 1933, et de l’action du
gouvernement Roosevelt par l’intermédiaire de son Office of Inter-America Affairs (OIAA) créé en
août 1940 afin d’enrayer la pénétration de l’idéologie nazie en Amérique du Sud. La réflexion proposée
ici tente de déterminer dans quelle mesure la tournée sud-américaine des studios Disney et les dessins
animés qui en résultent s’inscrivent dans une dynamique de relations politiques bilatérales entre les
gouvernements d’Amérique latine et celui des Etats-Unis. Une attention toute particulière sera portée
au contexte de guerre et à la façon dont la culture fut utilisée en tant qu’outil diplomatique dans ce
cadre historique et géographique bien particulier..
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Pierre Cras (pierre.cras@hotmail.fr) est historien, docteur en civilisation américaine de l’Université
Paris III Sorbonne Nouvelle et spécialiste du cinéma d’animation. A travers ses recherches, il mobilise
les productions culturelles populaires (films d’animation, comics, caricatures, lithographies, cinéma en
prise de vues réelles...) et tente d’en dégager l’historicité. Pierre Cras enseigne également la civilisation
américaine à l’Institut Catholique de Paris dans le cadre de la Licence Histoire-Sciences politiques.
DELGADO Lorenzo
« Un contrepoids européen à l’influence culturelle des États-Unis en Amérique latine. La Latinité à la
veille de la Guerre froide »
Al concluir la II Guerra Mundial la influencia cultural de Estados Unidos se había incrementado de forma
notable, aunque desigual, en los diversos países de América Latina. Los países europeos a duras penas
podían rivalizar con los recursos movilizados por la potencia americana y con el atractivo del modelo
político y socio-económico del gran vendedor de la contienda bélica. Sin embargo, antes incluso de
la cristalización de la Guerra Fría, países como Francia y España habían comenzado a elaborar planes
para intentar recuperar el ascendiente sobre la región o, cuando menos, para mitigar la hegemonía
que parecía adquirir el poderoso vecino del norte también en el marco de las transferencias culturales.
Mientras la acción llevada a cabo desde España resulta más conocida y cuenta con varios trabajos de
referencia, la desplegada por Francia ha sido objeto de una atención mucho menor por parte de los
investigadores. Por eso, esta contribución se centrará fundamentalmente en la perspectiva francesa,
sin eludir un enfoque comparativo con el otro país latino que también aspiraba a no quedar atrás ante
la pujanza norteamericana en la región. La política cultural desplegada por Francia buscó un enfoque
integral, con una infraestructura que combinaba las acciones hacia dentro con las iniciativas sobre
el terreno. Se diseñó un plan interministerial coordinado por el Ministerio de Asuntos Exteriores, que
contó con la colaboración de universitarios, intelectuales, emigrantes, medios de negocios, religiosos,
etc. Se trató de asociar la cultura con la política informativa, el estímulo a los intercambios económicos
y la movilización de los emigrantes. Sus interlocutores en América no se limitaron a las antiguas capas
dirigentes, sino que trataron de atraer a las clases medias y a la vanguardia de la clase obrera. América
Latina era para Francia una baza para relanzar su protagonismo exterior, identificar su imagen como
“le pays de la liberté” haciendo olvidar el embarazoso pasado del régimen de Vichy y, como objetivo
de fondo, obtener de nuevo el reconocimiento de su status de potencia mundial. En cualquier caso,
las relaciones con la región se concebían como un elemento a rentabilizar en otros ámbitos, ya fuera
en la ONU o respecto a Estados Unidos.
Lorenzo Delgado (lorenzo.delgado@cchs.csic.es): Investigador Científico del Instituto de Historia,
CCHS-CSIC. Doctor por la Universidad Complutense de Madrid, realizó su formación post-doctoral
en el Centre d’Histoire des Relations Internationales Contemporaines, Université de Paris I-Sorbonne.
Seleccionado por el gobierno de Estados Unidos para participar en el International Visitor Program.
Ha sido profesor e investigador invitado en l’Université Paris 7-Denis Diderot, l’Université d’Artois, la
Universidad Nacional del Centro de la Provincia de Buenos Aires, l’Université Charles de Gaulle-Lille
3, y el Instituto de Estudios de la Ciencia y la Tecnología de la Universidad de Salamanca. Es autor
de varios libros y trabajos, entre ellos: La apertura internacional de España. Entre el franquismo y la
democracia (1953-1986); U.S. Public Diplomacy and Democratization in Spain. Selling Democracy?;
Modernización ‘made in USA’ y su impacto en el ámbito iberoamericano; España y Estados Unidos en
el siglo XX; e Imperio de papel. Acción cultural y política exterior durante el primer franquismo.
DIAZ SOTO Valeska Andrea
“Políticas culturales y la formalización de la tradición popular, el caso de los ballets folklóricos
nacionales”
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A partir de la década de 1960 comienza en Latinoamérica y en otros países del mundo la creación
de los Ballets Folklóricos Nacionales. Estos cuentan con apoyo financiero del Estado y se conforman
principalmente por bailarines profesionales, músicos e investigadores académicos, se comprenden
como entidad portadora de la identidad y tradición nacional – para el caso de los bailes – y su objetivo
principal es mostrar y transmitir parte de esta identidad tanto dentro como fuera del país a través de
un espectáculo que pone en escena elementos de la tradición popular modificados estéticamente
para mejorar su llegada al público. Al ser dependientes del Estado, surge una serie de interrogantes
relacionadas a la forma de trabajar de estas agrupaciones, sobre sus formas de investigar y modificar
los bailes para su puesta en escena, sobre sus intereses, como también sobre el rol que cumplen tanto
a nivel social como político. En este sentido, el objetivo de esta ponencia será abordar la problemática
de los Ballets Folklóricos, sirviendo como ejemplo el caso de Chile, en su rol como portadores de
identidad. A través del Folklore como disciplina y de teorías como las de Folklorismus y Fake-Lore, se
buscará dar respuesta a preguntas como ¿En qué forma alteran estas instituciones la visión común
que se tiene de los bailes? ¿De qué manera el Estado puede, a través de tales instituciones artísticas,
formar una imagen de identidad nacional?
Valeska Andrea Díaz (valeskaa.diaz@gmail.com), doctoranda en Antropología de las Américas,
Rheinische Friedich-Wilhelms-Universität Bonn (Título de la investigación: El fenómeno de las danzas
tradicionales en la construcción de una identidad nacional: Mecanismos de formalización de la
tradición popular en Chile: 1900-1990).
DUMONT Juliette
« Les relations culturelles Argentine/Brésil dans la première moitié du XXe siècle : jalons et typologie »
En intitulant son ouvrage Argentina-Brasil : cuatro siglos de rivalidad, Miguel Angel Scenna contribuait,
en 1975, à mettre en avant le caractère conflictuel des relations entre les deux pays. Il ne s’agit pas ici
de nier la rivalité entre ces deux géants de l’Amérique du Sud. Cependant, il faut souligner que si la
compétition qu’ils se livrent pour assurer le leadership de la région est une constante de leurs rapports,
des relations culturelles existent dès la fin du XIXe siècle. L’objectif de cette communication est de
mettre en lumière des moments importants de ces relations culturelles, d’en présenter une typologie
et d’identifier les acteurs. Nous pouvons de la sorte bâtir une histoire des relations Argentine/Brésil de
la première moitié du XXe siècle qui aille au-delà du récit qui en fait d’éternels ennemis.
Juliette Dumont (juliette.dumont@gmail.com) est maître de conférence en histoire contemporaine à
l’Institut des Hautes Études d’Amérique Latine (Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3) et chercheuse
au CREDA (UMR 7227). Elle a travaillé sur l’émergence des diplomaties culturelles argentine, brésilienne
et chilienne dans l’entre-deux-guerres dans le cadre de sa thèse de doctorat. Elle développe aujourd’hui
un projet d’histoire panaméricaine de l’éducation dans la première moitié du XXe siècle.
ESPINOSA Januario
Januario Espinosa (januario.espinosa@gmail.com), fondateur en 1984 de la revue Nouveaux Espaces
Latinos et de l’ensemble des activités depuis sa création. D’origine chilienne, ayant suivi des études de
communication et de gestion à Santiago du Chili, il a été naturalisé français quinze ans après son arrivée
en France, en tant que réfugié, en juillet 1977. En France, il a travaillé depuis son arrivée, comme analyste
de grands systèmes informatique chez Cap Gemini jusqu’à sa retraite en décembre 2007. Il est président
du conseil d’administration de l’association culturelle et des quatre festivals annuels depuis 2002.
FORNARO Marita
« Estrategias artísticas del franquismo al sur de América: la construcción de una “España sin conflictos” »
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Debido a su conformación cultural, Uruguay ha desarrollado desde la época colonial hasta la
actualidad continuos vínculos artisticos con España; esos vínculos fueron especialmente intensos
durante el período de la Guerra Civil Española. La presencia de artistas republicanos es notoria,
muchos de ellos influyeron en la creación y la enseñanza musical en el país. En esta oportunidad
presentaremos resultados de nuestra investigación sobre las estrategias del franquismo para generar
en Uruguay una imagen idealizada de una “España sin conflictos” en el período de postguerra, a través
de manifestaciones artísticas que incluyeron desde las cantantes que cultivaron la copla, algunas de
ellas notoriamente cercanas al régimen de Franco, hasta los “niños prodigio” como Joselito y Marisol.
La difusión de esa España tuvo lugar por medio de la radiodifusión, el cine, los escenarios y las revistas
especializadas. Profundizaremos en los complejos mecanismos de recepción de estas presencias,
analizados a partir del discurso de diferentes medios de prensa (incluidas grabaciones históricas de
la presencia de algunas de estas figuras en las radiodifusoras uruguayas) y a través de testimonios
orales. Estas fuentes permiten acercarse a esa concepción ideal de una España que trató de recuperar
presencias diplomáticas y contrarrestar, a nivel de público en general, las imágenes del horror de
su régimen mediante manifestaciones artísticas populares teñidas de una buscada “inocencia” y
aparentemente “apolíticas”. Entre estas estrategias nos ocuparemos de estereotipos como el del
andalucismo, asociado a una España de sol, fiesta y felicidad; la “ingenuidad” de la puesta en escena
de niños especialmente dotados para el arte y de heroínas de filmes musicales. Estos estereotipos, de
marcado éxito en Uruguay, tuvieron sus réplicas en el ámbito local. En este proceso tuvo protagonismo
el cine español e hispano-mexicano de la época, en el que los filmes de ficción se vinculaban con los
siempre presentes noticiarios No-Do, principal fuente de información sobre esa pretendida “España
sin conflictos”.
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Marita Fornaro Bordolli (diazfor@adinet.com.uy) es Doctora en Musicología (Universidad de Valladolid);
ha obtenido el Diploma de Estudios Avanzados en Música y Espectáculo y en Antropología de las
sociedades actuales (Universidad de Salamanca). Sus principales campos de trabajo son la cultura y
música popular, las artes performáticas en las instituciones teatrales, la presencia y representación del
cuerpo en dichas artes. Ha desarrollado investigaciones en Uruguay, Brasil, Venezuela, Colombia, Cuba,
México, España y Portugal. Ha sido Directora de la Escuela Universitaria de Música de la Universidad
de la República, Uruguay (2008 – 2012) y Presidenta de la Rama Latinoamericana de la International
Association for the Study of Popular Music (2010 – 2012). Actualmente es Coordinadora del Centro
de Investigación en Artes Musicales y Escénicas de la Universidad de la República, Uruguay.
GARCIA FERREIRA Roberto
« Enrique Amorim, el «escritor comunista». Anticomunismo y cultura en los inicios de la guerra fría
uruguaya, 1947-1950 »
Enrique Amorim (1900-1960), fue un prolífico escritor uruguayo integrante además del Partido
Comunista. Nacido en la ciudad de Salto, a 500 kilómetros de la capital uruguaya, diseñó y construyó
en aquel lugar, siguiendo las tendencias de vanguardia europeas, el célebre chalet Las Nubes. Fruto
de sus innumerables viajes por América y Europa, derivados de una situación económica que lo
permitía, la citada construcción se constituyó en un sitio de referencia dentro del ambiente cultural
uruguayo, pues su dueño albergó allí a una diversidad de intelectuales latinoamericanos y europeos,
entre ellos a Federico García Lorca, Nicolás Guillén, Cándido Portinari y muy probablemente Pablo
Neruda, entre otros. La militancia en filas del Partido Comunista del Uruguay del propio Amorim y su
trabajo constante dentro del campo cultural comunista lo convirtió en objeto de permanente control
policial. La labor fue asumida por el Servicio de Inteligencia y Enlace de la Policía de Montevideo,
entidad surgida en septiembre de 1947 al calor de una guerra fría que se instalaba con fuerza en el
mundo. Esta propuesta de presentación, que coteja los registros policiales relativos al propio Amorim
-entre ellos su propio prontuario personal- así como diversa documentación diplomática y varios
escritos inéditos relevados en su archivo personal, pretende discutir la necesidad de enfoques que
trasciendan las agendas de las grandes potencias para dar cuenta, desde la región, de las dinámicas
locales con que se vivía y sentía la guerra fría latinoamericana. En suma, este texto aporta evidencia
empírica en cuanto a la incidencia de Brasil en los asuntos domésticos uruguayos ya a inicios de la
guerra fría destacando el rol anticomunista que tempranamente ese país parecía asumir dentro del
espacio latinoamericano.
Roberto García Ferreira (robertogarciaferreira@hotmail.com) es Doctor en Historia por la Universidad
de Buenos Aires (2014). Profesor del Instituto de Ciencia Política de la Facultad de Ciencias Sociales
y de Historia de las Relaciones Internacionales en América Latina de la Universidad de la República
(Uruguay). Integra el Sistema Nacional de Investigadores participando también de los Grupos de
CLACSO sobre Imaginarios del antiimperialismo en Latinoamérica y Estudios de Estados Unidos. Es
autor de varios libros, capítulos de libro y artículos académicos. El libro en coautoría Espionaje y política
(Montevideo, Ediciones B, 2013) obtuvo el Primer Premio de su categoría por parte del Ministerio de
Educación y Cultura de Uruguay (2015). Es coordinador, junto a Arturo Taracena Arriola, del libro La
Guerra Fría y el anticomunismo en Centroamérica (FLACSO, 2017). Recientemente ha escrito “‘Con
saludos revolucionarios de Patria o Muerte, Venceremos’: The Cuban Embassy in Uruguay, 1959-1964”
en Oxford Research of Latin American History. Actualmente escribe, junto a Max Paul Friedman, un
libro que relativo a la misión del embajador chileno Federico Klein en la Guatemala de Jacobo Arbenz.
GOMEZ GALVEZ Mauricio
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« Entre appropriation du minimalisme et diffusion de la musique latino-américaine : l’exemple de
Patricio Wang, acteur majeur dans les relations culturelles entre le Chili et les Pays-Bas (1976-2000) »
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Si la fermeture culturelle opérée par la dictature de Pinochet aura des conséquences négatives
palpables dans la musique à l’intérieur du Chili, l’exil servira de puissant accélérateur favorisant
toutes sortes d’appropriations esthétiques chez les musiciens en situation de déracinement. L’un des
exemples les plus intéressants à cet égard, paradoxalement très peu étudié, est celui du compositeur
et instrumentiste Patricio Wang. Dès son arrivée aux Pays-Bas en 1976, il crée le groupe binational
de musique latino-américaine Amankay (avec des musiciens chiliens et hollandais), qui jouera un
rôle important dans la dénonciation de la dictature. Cette action diplomatique internationale de la
diaspora chilienne en faveur des aspirations démocratiques au Chili ne passera pas inaperçue du
régime militaire, décrétant l’interdiction d’entrée au pays à ses membres... Parallèlement, Wang intègre
un des ensembles de musique contemporaine les plus importants dans son pays d’accueil, Hoketus,
créé par le compositeur minimaliste Louis Andriessen. Dans cet ensemble à l’instrumentarium
inhabituel Wang tient notamment la partie de zampoña. L’œuvre de Wang montre dès lors une forte
mutation, intégrant de manière originale les acquis esthétiques issus du minimalisme nord-américain
d’après la relecture hollandaise. Cette influence s’étend à sa musique pour le cinéma, la danse, le
théâtre. Lorsque, sans renoncer à son pays d’adoption, Wang devient le directeur musical du groupe
Quilapayún, son œuvre se fera également entendre en France et ailleurs. Dans les années 1990, délesté
du poids de l’exil, son œuvre polymorphe se projette toujours à partir de son travail aux Pays-Bas
(Winanda del Sur et l’Ensamble LOOS). À travers l’examen du parcours transnational de Patricio Wang,
cette communication entend montrer les mécanismes d’échange réciproques entre musiciens chiliens
et hollandais, dont les rapports se prolongent jusqu’à aujourd’hui, tout en éclairant les conditions –
médiateurs, circuits de diffusion, contexte géopolitique – rendant possibles des métissages sonores
aussi inattendus qu’inédits.
Mauricio Gómez Gálvez (mauricio_gomezgalvez@yahoo.fr) est doctorant en musicologie. Il prépare
une thèse sur les formes d’appropriation dans la musique chilienne du XXe siècle (IReMus/Université
Paris-Sorbonne). Intéressé par des questions liées à la migration artistique, il organise la journée
d’études internationale « La musique chilienne et l’Europe. Échanges/interactions XXe et XXIe siècles »
(2013, Maison de l’Amérique latine à Paris). Il a publié dans les revues Transposition. Musique et sciences
sociales, Anuario Musical, Resonancias. Revista de investigación musical, et dans l’ouvrage Littératures
et musiques dans la mondialisation, XXe-XXIe siècles (dir. A. Fléchet et M-F. Lévy, Publications de la
Sorbonne, 2015).
RODRIGUEZ JIMENEZ Francisco
« ¿LA “CARA AMABLE DEL IMPERIO”? Sobre el Poder Blando estadounidense en Latinoamérica »
Los funcionarios del gobierno estadounidense que realizaron la segunda de las afirmaciones anteriores
hablaban con conocimiento de causa. Eran conscientes de los estereotipos e imágenes que suscitaba
su país en el imaginario colectivo de muchos ciudadanos latinoamericanos. Probablemente sea en
Latinoamérica, más que en otras zonas del mundo, donde la sombra militar del Coloso del Norte ha
sido efectivamente alargada. La anuencia de Washington con varios dictadores latinoamericanos o
la implicación de sus servicios secretos en manejos electorales no resulta desconocida (Joseph y
Spenser, 2008; Livingstone, 2009; Grandin y Joseph, 2010). Ahora bien, de lo antedicho no se puede
inferir sin más que la Casa Blanca ha estado detrás de cada uno de los golpes de estado ocurridos en
esa región, o que Hollywood, Walt Disney, Coca-Cola y demás multinacionales han actuado siempre
en consonancia y bajo la supervisión del Pentágono o la Agencia Central de Inteligencia (CIA) para la
alienación de los latinoamericanos. Entre otros argumentos, porque ese planteamiento “subestima
el poder de las fuerzas conservadoras en las sociedades de Latinoamérica” (Skidmore, 1998: 113)
Asimismo, porque también se pierde de vista que la recepción del American Way of Life no fue una
“recepción totalmente pasiva” (Calandra, 2011: 9), sino que concurrieron en ella “multiplicidad de
voces” y hubo margen “de negociación, préstamo e intercambio” (Joseph, 2005: 94). La historiografía
sobre el despliegue del Poder Duro estadounidense en Latinoamérica es amplia. Hubo, sin embargo,
otro desembarco más discreto, el de la diplomacia cultural, Poder Blando, sobre el que queda mucho
por indagar. Y eso que el segundo comenzó, si cabe antes que el primero. Desde prácticamente su
nacimiento como nación, Estados Unidos ha impulsado una fuerte corriente de transferencias culturales
con sus vecinos del Sur. La presente comunicación pretende realizar un balance historiográfico de lo
que se ha escrito al respecto en los últimos años.
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Francisco Rodríguez Jiménez (fjrodriguezjimen@gmail.com): Profesor de la Universidad de Salamanca,
ha impartido clases asimismo en la Università di Bergamo, la Universidad de Extremadura, Carlos IIIMadrid, y en los programas abroad de Wake Forest, Colby College y Ohio Weslyan. Fue investigador
postdoctoral en el WCFIA de Harvard (2012-2013), y Fulbrighter en George Washington University
(2010-2012). Recientemente ha coeditado los libros: US. Public Diplomacy and Democratization in
Spain, El Portugal salazarista frente a la democracia; Estrategias de Diplomacia Cultural en un Mundo
Interpolar, Mujeres universitarias en España y América Latina. Ha sido evaluador de la Agencia Europea
de Investigación (Horizon 2020 y Marie Curie); del Programa Fulbright (Washington y Madrid) y del
Trinity College de Dublín.
DE SANTANNA GUERELLUS Natalia
« Um continente dividido: Representações da América na obra de Rachel de Queiroz (1945-1975) »
A escritora cearense Rachel de Queiroz (1910-1964) é reconhecida mundialmente como uma das
pioneiras do movimento regionalista dos anos 1930 na literatura brasileira. No entanto, certa negligência
impera sobre a análise de sua obra do ponto de vista político. Além de romancista e cronista, Rachel
foi amiga pessoal de presidentes e ministros ligados à educação e à cultura, além de um dos principais
atores no interior do Conselho Federal de Cultura (CFC) entre 1967 e 1989. O presente trabalho
procura se debruçar sobre um conjunto de fontes que engloba os romances, as crônicas escritas e
publicadas pela escritora cearense, além de correspondências, atas institucionais, livros de memória e
entrevistas para traçar as representações vinculadas publicamente por Rachel de Queiroz e referentes
ao continente americano durante o recrudescimento da Guerra Fria, ou seja, entre os anos 1940 e
1970. Estes documentos nos possibilitam analisar a trajetória de Rachel de Queiroz não somente
enquanto romancista e literata, mas enquanto intelectual, ou seja, enquanto homme [ou femme] du
culturel, créateur et médiateur, mis en situation d’homme du politique, producteur ou consommateur
d’idéologie. Considerando que o imaginário sobre as Américas produzido pela autora teve grande
impacto na opinião pública brasileira devido à popularidade de seus escritos, além da importância de
sua ação política, acreditamos com este trabalho cooperar com uma história das relações culturais
nas Américas do século XX.
Natalia de Santanna Guerellus (nataliaguerellus@gmail.com) : Doutora em História pela Universidade
Federal Fluminense (UFF – Brasil) e leitora em Português do Brasil na Université Paris Nanterre
(CRILUS). É membro do grupo de pesquisa Imprensa e circulação de ideias: o papel dos periódicos
nos séculos XIX e XX e autora dos livros: “A velha devorou a moça?” Rachel de Queiroz e a política no
Brasil (1910-1964), Curitiba, Prismas, 2017, e Regra e Exceção: Rachel de Queiroz e o campo literário
dos anos 1930, Rio de Janeiro, 7letras, 2013.
SANTIBAÑEZ Maria-Paz
Maria-Paz Santibañez (maria.paz@mariapazsantibanez.com) es formada en la facultad de Artes de
la Universidad de Chile por el pianista Galvarino Mendoza (1928-2009), su padre musical, la pianista
María Paz Santibáñez estuvo a punto de perder la vida en 1987, bajo la dictadura de Pinochet. Forzada
de abandonar el país, en 1988 se instala en la ciudad de Praga donde retoma su formación, regresando
a Chile en 1991. Luego de titularse en la Universidad de Chile en 1998, se instala en París, Francia, para
seguir estudios de perfeccionamiento. En 2001 se diploma en la Ecole Normale de Musique de París
Alfred Cortot. Su interés marcado por la creación reciente la impulsa a estrenar obras de compositores
contemporáneos en cada país que visita, a la luz de repertorios del pasado. Transmisora y docente de
corazón, María Paz ofrece regularmente masterclasses en el marco de sus conciertos. Su último disco
Ecos y Resonancias reúne a Claude Debussy con la nueva generación, personificada en el compositor
chileno Miguel Farías. En 2013 Maria-Paz fue distinguida por la Asociación de productores y agentes
culturales del Estado de Sao Paulo (APACESP) con el premio « Víctor Jara ». Desde 2014 Maria-Paz
Santibáñez es agregada cultural de Chile en Francia, cargo en el que fue nombrada por la Presidenta
de Chile, Michelle Bachelet.
https://mariapazsantibanez.com
SAUTHIER Etienne
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« Le livre que l’Europe a fermé se rouvrira en Amérique »
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Durant la Deuxième Guerre mondiale, la France est isolée dès l’occupation par un blocus maritime
britannique. Cette situation pèse sur la circulation internationale du livre en langue française.
Rapidement en effet, celui-ci ne circule plus depuis l’Europe et vient à manquer de l’autre côté de
l’atlantique, qu’il s’agisse de l’Amérique du Sud ou de l’Amérique du Nord. Cette disparition, qui cause
rapidement manque et spéculation sur le prix du livre, trouve un semblant de solution à travers
l’émergence dans les Amériques de maisons d’éditions qui se substituent à cette édition française qui
ne traverse plus la mer. Dans ce nouveau paysage éditorial américain du livre en langue française, Rio
de Janeiro joue un rôle majeur. On voit tout au long de la guerre émerger bon nombre d’éditeurs en
langue française : que ces maisons soient liées à l’exil au Brésil d’éditeurs français ou à l’initiative de
librairies brésiliens qui ont mis en place leur collection en langue française. Ce travail aura pour objectif
d’observer, à travers des sources, notamment de presse, le parcours des trois principaux éditeurs en
langue française de Rio de Janeiro : l’Americ. Edit. de Max Fischer, l’Atlantica Editora de Charles Ofaire
et la Collection Chantecler de la Livraria Victor. On aura intérêt à observer les parcours des principaux
entrepreneurs à la tête de ces maisons, les financements et mécènes que ces éditeurs trouvent dans
la capitale brésilienne, mais aussi le lien de certaines de ces maisons avec le pouvoir brésilien. Il s’agira
enfin de remarquer que ces éditeurs s’inscrivent dans un marché éditorial qui loin d’être insulaire et
circonscrit à Rio de Janeiro, prend dès la naissance de ces maisons d’édition et de ces collections,
une ambition immédiate d’extension à l’échelle du continent américain, aussi bien au Nord qu’au Sud
(notamment à travers la circulation continentale des éditeurs et la diffusion des ouvrages à la même
échelle).
Etienne Sauthier (etienne.sauthier@gmail.com) a réalisé sa thèse, soutenue en 2014 au Centre de
Recherche et de Documentation sur les Amériques (CREDA) – UMR7227 de l’Université Sorbonne
Nouvelle Paris 3. Celle-ci portait sur la diffusion, la réception, l’appropriation et la traduction de l’œuvre
de Marcel Proust au Brésil (1913-1960). Il a fait un post-doctorat à l’Universidade Estadual de Campinas
(UNICAMP) où il a travaillé sur la circulation du roman entre l’Europe et le Brésil de 1840 à 1870. Ses
thématiques de travail couvrent les transferts culturels et les élites brésiliennes au XXème siècle, elles
se focalisent actuellement sur la circulation du livre, en temps de crise.
SOARES RODRIGUES Símele
Símele Soares Rodrigues (ssrodrigues.lyon3@gmail.com) est maître de conférences en portugais et
en histoire des Amériques à l’Université Jean Moulin, directrice du Département d’Etudes lusophones
(Lyon 3) et membre de l’IETT. Elle est spécialisée dans l’histoire du Brésil et des Etats-Unis à l’époque
contemporaine. Sa thèse de doctorat porte sur l’américanisation culturelle du Brésil en temps de
Guerre froide (1946-1978) et sur les acteurs, médiateurs et lieux de rencontres. Actuellement, elle
développe un projet d’histoire des relations culturelles internationales des Amériques (XXe siècle). Le
colloque « Pour une histoire des relations culturelles des Amériques au XX siècle » fait partie de son
projet Impulsion-PALSE, obtenu en 2017.
TEMPÈRE Delphine
Delphine Tempère est maître de conférences en espagnol à l’Université de Lyon. Elle est spécialisée
dans l’histoire de l’Espagne et de l’Amérique à l’époque coloniale. Elle a travaillé sur les navigations
espagnoles au XVIIe siècle (vie quotidienne, attitudes face à la vie et à la mort, évangélisation et
présence des jésuites sur les espaces océaniques atlantique et pacifique). Actuellement, elle prépare
un nouveau travail de recherches sur les agents de la Couronne espagnole aux Philippines.
TESSADA Vanessa
“Los Círculos Culturales Femeninos Hispanoamericanos y de las Filipinas como
sociabilidad cultural y educativa hispanistas. Chile y Argentina, 1950 – 1960”
espacios de
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Si bien se trata de una relación poco conocida, la Sección Femenina de FET y de las JONS (el brazo
de adoctrinamiento femenino del franquismo) estableció, desde la Guerra Civil, una relación constante
con mujeres y agrupaciones femeninas latinoamericanas cercanas al hispanismo y al catolicismo. Esta
larga relación, que se prolongó desde la creación del Servicio de Relaciones Exteriores de la SF en
1938 hasta el final de la dictadura, tuvo una alta impronta cultural que buscó no sólo marcar presencia
española en Latinoamérica, sino que pretendió que los delineamientos ideológicos del franquismo y
del falangismo femenino influyeran en la cultura femenina, la educación y la cultura. Con ese objetivo,
se constituyeron espacios físicos de reunión e intercambio, por ejemplo, se celebraron dos congresos
trasatlánticos y diversas reuniones que juntaron a estas mujeres de ambas orillas del Atlántico; se
fundaron los Círculos Culturales Femeninos Hispanoamericanos y de las Filipinas espacios de reunión
periódica; viajaron y se presentaron los Coros y Danzas de España en varios países latinoamericanos
y centenares de mujeres latinoamericanas estudiaron postgrados y cursos en España gracias a un
importante sistema de becas.
En esta comunicación ahondaremos en uno de estos espacios, los Círculos Femeninos
Hispanoamericanos con énfasis en sus primeros diez años de funcionamientos, los que fueron
fundados en ocho países latinoamericanos y en más de 20 ciudades. Estos Círculos funcionaron
a imitación de los Círculos Medina españoles que pretendían forjar una élite de mujeres cultas
dentro de los parámetros falangistas. Los Círculos Femeninos Hispanoamericanos mantuvieron una
relación constante con la Sección Femenina y de allí emularon el trabajo folclórico, artesanal y de
difusión cultural, convirtiéndose en lugares de difusión cultural. Es más, estos espacios mantuvieron
relaciones a nivel regional forjando una red de visitas e intercambios entre mujeres latinoamericanas,
constituyéndose, finalmente, en espacios de sociabilidad cultural femenina.
Vanessa Tessada (vtessada@gmail.com) es Doctora por la Universidad de Valladolid (España) y
Licenciada en Historia y Magíster en Estudios Latinoamericanos por la Universidad de Chile. Durante
los últimos años se ha dedicado a la gestión universitaria y a desarrollar dos líneas de investigación,
las relaciones transnacionales entre las mujeres del fascismo español con América Latina desde una
perspectiva cultural y de género; y las representaciones de la femineidad y las mujeres durante las
dictaduras del Cono Sur y española en la prensa periódica. Actualmente, forma parte del área de
estudios de memoria social de su Universidad.
TOULHOAT Mélanie
« Le Salon International de l’Humour de Piracicaba : lieu de circulations et de rencontres du dessin
d’humour politique sous le régime militaire brésilien (1974-1985) »
Dix ans après le coup d’État militaire du 31 mars 1964, qui mit un terme au mandat présidentiel de
João Goulart et instaura un régime autoritaire basé sur des valeurs extrêmement conservatrices et
des mesures économiques ultra-libérales, naissait le Salon de l’Humour de Piracicaba. A l’initiative
de dessinateurs et de représentants politiques de la petite municipalité de l’intérieur de l’État de
São Paulo, le projet de création d’un événement exclusivement voué à la diffusion et à la promotion
de l’humour graphique remporta le soutien de parmi les plus célèbres du pays, œuvrant dans de
nombreux titres de la presse indépendante sous le régime militaire. Dans un tel contexte de privation
des libertés individuelles et collectives, de censure préalable imposée à la presse, de contrôle des
représentations et d’intense répression, plusieurs questions se posent au sujet du rôle contestataire du
Salon de Piracicaba, des conditions qui en permirent l’émergence et des mécanismes de négociation et
de contournement des interdits qui s’y développèrent. Devenu salon « International » dès sa troisième
édition en 1976, l’événement accueillit certains grands noms du dessin de presse nord-américain ou
européen, mais également latino-américain, et entretint des contacts avec des personnalités telles
que Claude Moliterni, l’un des co-fondateurs du festival d’Angoulême. Nous envisagerons ce lieu
de rencontre des caricaturistes à l’échelle du Cône Sud comme un observatoire particulièrement
intéressant de l’usage politique et militant de la culture graphique et humoristique, une zone de
convergence et de sociabilité dans un espace régional dominé par les régimes militaires. Enfin, en nous
appuyant sur les affiches, dessins primés et archives du Salon, nous tenterons de montrer les enjeux
de valorisation de la culture et de l’art latino-américains, de lutte contre l’hégémonie du cartoon nordaméricain et de rempart contre l’autoritarisme à l’échelle du continent, qui ne firent que prendre de
l’ampleur durant les douze éditions organisées sous le régime militaire brésilien (1974-1985).
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Mélanie Toulhoat (melanie.toulhoat@wanadoo.fr) : Doctorante en Histoire à l’IHEAL-CREDA, à
l’Université Paris 3 – Sorbonne Nouvelle, Mélanie Toulhoat prépare une thèse en cotutelle avec
l’Université de São Paulo sous la direction de Mr Olivier Compagnon et Mr Marcos Napolitano : « Rire
de la dictature, rire sous la dictature. L’humour graphique publié dans la presse indépendante, une
arme de lutte politique contre le régime militaire brésilien (1964–1985) ? ». ATER en Histoire à l’EHESSParis en 2016/2017, Mélanie Toulhoat était vacataire à Sciences-Po Poitiers en 2015. Elle est notamment
l’auteur de l’article « ‘Só doi quando desenho’. Humour graphique et censure sous les régimes militaires
brésilien et argentin (années 1960-1980) » paru dans l’ouvrage Les censures dans le monde XIXè-XXIè
siècle.
VERMES Mônica
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« Abul de Alberto Nepomuceno em Buenos Aires: a ópera como lugar de encontro »
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Em 1913 o compositor brasileiro Alberto Nepomuceno estreou sua ópera Abul em Buenos Aires. O
evento recebeu enorme destaque na imprensa brasileira, elevado a fenômeno de primeira escala
e, mais importante, transformado em ponto de partida para um projeto de intensa cooperação
internacional. Os jornais cariocas atualizavam dia a dia as andanças de Nepomuceno, noticiando
os ensaios, encontros e banquetes. Entre os últimos destaca-se aquele oferecido pelo ministro do
Brasil em Buenos Aires, Souza Dantas, em cujo discurso saudou Nepomuceno como “o primeiro
músico brasileiro, continuador do nome glorioso do Brasil no mundo das artes, [...] digno sucessor
de Carlos Gomes”. Nepomuceno era, de fato, uma figura central da vida musical da capital brasileira –
pianista, compositor, regente, professor, diretor do Instituto Nacional de Música – e ascendera a essa
posição após a proclamação da República, momento de reconfiguração inclusive no âmbito da mais
importante instituição da música erudita carioca, o Instituto Nacional de Música. O lugar simbólico
ocupado por Nepomuceno na República reveste o evento de oficialidade, mas surpreende que o
ministro eleja Nepomuceno sucessor de Carlos Gomes, considerando que eles se situavam em polos
opostos nas disputas políticas-musicais das Primeira República brasileira. Não surpreende que seja a
ópera o lugar de coroação simbólica de uma grande autoridade musical e o espaço de negociação
diplomática. Há uma história compartilhada entre Brasil, Uruguai e Argentina de companhias de ópera
estrangeiras que vinham fazer suas temporadas na América do Sul durante o verão europeu e que, ao
ir de um país a outro com o mesmo repertório e com os mesmos intérpretes, criavam uma experiência
comum, ainda que desdobrada cronologicamente. Este trabalho propõe uma análise do processo de
construção desse evento – a estreia da ópera Abul na Argentina - e refletir sobre a constituição da
ópera como locus supranacional e, ao mesmo tempo, língua franca, nessa tentativa de aproximação
entre as nações.
Mônica Vermes (mvermes@gmail.com) é musicóloga e professora associada na Universidade Federal
do Espírito Santo, Brasil, onde lidera o NELM - Núcleo de Estudos Literários e Musicológicos e participa
das atividades do Departamento de Teoria da Arte e Música e dos Programas de Pós-Graduação em
Letras e em Comunicação e Territorialidades. É pesquisadora do Labelle – Laboratório de Estudos de
Literatura e Cultura da Belle Époque (UERJ), do NOMOS – Núcleo de Musicologia Social do Instituto de
Artes da Unesp (IA-Unesp) e do Grupo de Pesquisa História e Música (Unesp). É bolsista da Biblioteca
Nacional (2016-2017) e participa regularmente de congressos e outros encontros acadêmicos no Brasil
e no exterior.
REMERCIEMENTS
Organiser une manifestation académique comme un colloque international en six mois ne pourrait pas
être possible sans le soutien et la coopération des acteurs majeurs. Je suis ravie de pouvoir vous réunir
tous aujourd’hui à Lyon.
Je tiens à remercier tout d’abord le Comité Scientifique de la Recherche de l’Université de Lyon 3
qui, en sélectionnant mon projet, m’a permis d’envisager cet événement ; ensuite, au Programme
Avenir Lyon-Saint-Étienne (Impulsion-PALSE) de m’avoir accordée le financement nécessaire pour sa
réalisation ; et finalement, à l’équipe du Service de la Recherche et de l’IETT de m’avoir accompagnée
et soutenue au long de la mise en place du projet.
Un remerciement particulier à tous les intervenants venant des Amériques, des plusieurs régions de
France et de l’Europe ainsi qu’aux collègues de la Faculté des Langues de l’Université Jean Moulin
(Lyon 3).
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À M. Peter Wirtz, M. Gregory Lee, M. Pierre Girard, Mme Alice Pantel, Mme Emilie Sablon, Mme Soline Beaud,
Mme May Den Tcha, Mme Julie Sylvestre, Mme Fernanda Pismel, Mme Angelica Cortes, Mlle Carine Lobo,
Mlle Daniela Rodriguez, Mlle Carolina Carnier, M. Antoine Acker, Mme Kelly Alves, Mme Delphine Tempère,
Mme Juliette Dumont, Mme Ines Ben Abbes, Mme Fatima Ferreiro, Mme Christine Marest, Mme Maria-Paz
Santibañez : leurs collaborations ont été fondamentales au long de ces derniers mois d’organisation.
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