Conference Presentations by Chloe Gumy
LEGGERE, (RI)SCRIVERE E CONDIVIDERE: Vecchie e nuove pratiche di significazione Bologna, LILEC , 2021
Dans les années 80, Umberto Eco identifie dix manières de rêver le Moyen Âge : en tant que décor... more Dans les années 80, Umberto Eco identifie dix manières de rêver le Moyen Âge : en tant que décor dénué de sa dimension temporelle et historique, simple prétexte pour implanter une histoire ; en tant qu’époque fantasmée et emplie de nostalgie à la façon des romantiques ; ou encore en tant que lieu incivil et barbare exempt de lois où triomphe la force brute . Tout en perpétuant ces diverses résurgences médiévales et médiévalisantes, le XXe et particulièrement le XXIe siècle semblent développer de nouvelles utilisations du Moyen Âge, notamment le Moyen Âge destiné à amuser et faire rire.
Cette perspective ludique peut être observée, entre autres, sur les réseaux sociaux au sein de communautés virtuelles et de « groupes » partageant une passion commune pour le Moyen Âge. Tous les domaines de la vie (carrière professionnelle, vie amoureuse, animaux domestiques, etc.) sont représentés sous différentes formes, mais c’est principalement le mème qui s’impose. Dans cette période de pandémie, qui n’est pas sans rappeler les maladies et les épidémies de peste du Moyen Âge, une thématique émerge : le COVID-19. Nous nous proposons donc d’analyser les pratiques de créations mémétiques en tant que miroir des rapports entre Moyen Âge et contemporanéité. Les mèmes invitent à réfléchir sur les procédés de production et de consommation littéraire, artistique et culturelle communs aux deux époques : anonymat, absence d’auctorialité, réception collective, public en tant qu’acteur de la diffusion sont autant d’éléments qui font écho aux pratiques médiévales.
Au sein de cette prolifération mémétique, deux tendances visuelles se distinguent : d’une part, du matériel iconographique médiéval détourné et, d’autre part, une image actuelle invoquant un imaginaire médiévalisant. Ces deux procédés créatifs s’accompagnent d’un bref commentaire générant un décalage anachronique. Dès lors, la rencontre de l’image et du texte déclenche le rire. Nous nous proposons donc d’examiner la manière dont les mécanismes comiques servent à l’étude sur la production et la réception du Moyen Âge.
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Leeds l’International Congress on the Study of Middle Ages, 2023
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Journée sur l’actualité de la recherche doctorale sur le seizième siècle de la SFDES, 2023
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Journées des jeunes chercheurs médiévistes 2023 à l’université de Genève , 2023
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colloque International Congress of Young Researchers in Middle Ages à l’université d’Évora , 2021
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Pratiquer: le Moyen Âge interactif. Atelier du Centre d'études médiévales et post-médiévales, 2021
Dans le cadre de l'atelier "Pratiquer: le Moyen Âge interactif", organisé par le Centre d'études ... more Dans le cadre de l'atelier "Pratiquer: le Moyen Âge interactif", organisé par le Centre d'études médiévales et post-médiévales (CEMEP, UNIL).
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Les langues anciennes et leurs imaginaires, 2023
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Conference Presentations by Chloe Gumy
Cette perspective ludique peut être observée, entre autres, sur les réseaux sociaux au sein de communautés virtuelles et de « groupes » partageant une passion commune pour le Moyen Âge. Tous les domaines de la vie (carrière professionnelle, vie amoureuse, animaux domestiques, etc.) sont représentés sous différentes formes, mais c’est principalement le mème qui s’impose. Dans cette période de pandémie, qui n’est pas sans rappeler les maladies et les épidémies de peste du Moyen Âge, une thématique émerge : le COVID-19. Nous nous proposons donc d’analyser les pratiques de créations mémétiques en tant que miroir des rapports entre Moyen Âge et contemporanéité. Les mèmes invitent à réfléchir sur les procédés de production et de consommation littéraire, artistique et culturelle communs aux deux époques : anonymat, absence d’auctorialité, réception collective, public en tant qu’acteur de la diffusion sont autant d’éléments qui font écho aux pratiques médiévales.
Au sein de cette prolifération mémétique, deux tendances visuelles se distinguent : d’une part, du matériel iconographique médiéval détourné et, d’autre part, une image actuelle invoquant un imaginaire médiévalisant. Ces deux procédés créatifs s’accompagnent d’un bref commentaire générant un décalage anachronique. Dès lors, la rencontre de l’image et du texte déclenche le rire. Nous nous proposons donc d’examiner la manière dont les mécanismes comiques servent à l’étude sur la production et la réception du Moyen Âge.
Cette perspective ludique peut être observée, entre autres, sur les réseaux sociaux au sein de communautés virtuelles et de « groupes » partageant une passion commune pour le Moyen Âge. Tous les domaines de la vie (carrière professionnelle, vie amoureuse, animaux domestiques, etc.) sont représentés sous différentes formes, mais c’est principalement le mème qui s’impose. Dans cette période de pandémie, qui n’est pas sans rappeler les maladies et les épidémies de peste du Moyen Âge, une thématique émerge : le COVID-19. Nous nous proposons donc d’analyser les pratiques de créations mémétiques en tant que miroir des rapports entre Moyen Âge et contemporanéité. Les mèmes invitent à réfléchir sur les procédés de production et de consommation littéraire, artistique et culturelle communs aux deux époques : anonymat, absence d’auctorialité, réception collective, public en tant qu’acteur de la diffusion sont autant d’éléments qui font écho aux pratiques médiévales.
Au sein de cette prolifération mémétique, deux tendances visuelles se distinguent : d’une part, du matériel iconographique médiéval détourné et, d’autre part, une image actuelle invoquant un imaginaire médiévalisant. Ces deux procédés créatifs s’accompagnent d’un bref commentaire générant un décalage anachronique. Dès lors, la rencontre de l’image et du texte déclenche le rire. Nous nous proposons donc d’examiner la manière dont les mécanismes comiques servent à l’étude sur la production et la réception du Moyen Âge.