Francisco de Goya by Frédéric Jimeno
Queensborough Community College Art Gallery, The City University of New York, 2023
Peut-être faudrait-il rappeler qu’il n’y a pas de règles dans le dessin si ce n’est l’intention m... more Peut-être faudrait-il rappeler qu’il n’y a pas de règles dans le dessin si ce n’est l’intention même de l’artiste et sa capacité à utiliser la matière comme il le souhaite. Par ce que finalement, le dessin est beaucoup plus complexe que cette exposition le laisse imaginer et implique de nombreuses étapes, et l’utilisation d’une multitude de matières associées les unes aux autres. Cette exposition de dessins inédits est donc l’occasion de confronter l’artiste et la matière à travers des feuilles préparée en Europe de la renaissance au XIXe siècle.
Cette exposition présente une sélection notable de dessins espagnols avec des œuvres de Murillo, Maella, Camarón ou bien encore Vicente López et Isidre Nonell. Il est clair que les techniques particulièrement appréciées des européens sont la sanguine dont on peut voir quelques beaux exemples et le lavis. Le lavis est réalisé avec un matériau fortement dilué dans de l’eau, il peut donc s’agir d’un lavis de sanguine, d’encre de couleur, de pigments, parfois associés à des rehauts de gouache blanche. Quelques feuilles italiennes présentent un usage audacieux du lavis.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Amaya Alzaga Ruiz (dir.), El gusto francés y su presencia en España [siglos XVII-XIX], Madrid; Fundacion Mapfre, , 2022
Bookmarks Related papers MentionsView impact
La revue de l'art, n° 196, 2017-2, p. 69-73.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Manet/Velázquez: the French taste for …, Jan 1, 2003
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Bookmarks Related papers MentionsView impact
D'octobre 2015 à janvier 2016 , la National Gallery de Londres proposa la première exposition con... more D'octobre 2015 à janvier 2016 , la National Gallery de Londres proposa la première exposition consacrée exclusivement au portrait dans l'oeuvre de Goya : une sélection attentive de soixante-dix tableaux, choisis parmi les oeuvres fondamentales de l'artiste, est ainsi exposée, et mise en valeur par une scénographie particulièrement soignée. Le catalogue Goya : los retratos, dirigé par Xavier Bray 1 , complète cette grande exposition et présente ainsi une suite d'études purement chronologiques sur l'ensemble de la carrière du peintre, en évacuant la question latente des attributions 2. Le catalogue débute par quelques Reflexiones sobre los retratos de Goya, un texte de Manuela B. Mena Marqués qui souligne à grands traits les principales caractéristiques du portrait chez le peintre. La conservatrice du Musée du Prado constate avec justesse l'importance d'Anton Raphaël Mengs et de Velasquez dans le corpus et insiste surtout sur la volonté du maître de capter de manière réaliste la psychologie des personnes représentées. Le texte de Xavier Bray développe ces différentes idées dans une suite d'études qui constituent le corps central du catalogue, et que nous présenterons ici. On trouvera à la fin du volume les fiches biographiques des personnes citées dans le texte : elles sont résumées en quelques lignes par Thomas Gayfort. Alison Goudie propose quant à elle les fiches des oeuvres exposées.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
La España de la Ilustración by Frédéric Jimeno
Bookmarks Related papers MentionsView impact
El tiempo y el arte. Reflexiones sobre el gusto IV, ZARAGOZA, INSTITUCIÓN FERNANDO EL CATÓLICO, 2018
Charles de La Traverse hizo una carrera atípica; después de unos principios prometedores como pin... more Charles de La Traverse hizo una carrera atípica; después de unos principios prometedores como pintor de historia se convirtió en «gentilhomme de compag-nie» del marqués de Ossun, embajador de Francia en Nápoles; siguió a su señor a Madrid y desde entonces fue empleado del cuerpo diplomático. De su estancia en España se conoce un abundante corpus de dibujos y que fue maestro de Luis Paret. Varios documentos inéditos publicados en este estudio revelan que a partir de 1777, La Traverse trabajó para el conde de Angiviller, «directeur général des Bâtiments du roi», en el enriquecimiento de la colección de la Corona francesa con vistas a la creación de un museo permanente en el palacio del Louvre. A pesar de las ambiciones del pintor, D'Angiviller prefirió la mediación de un profesional, Jean-Baptiste Lebrun, hecho que atestigua el nuevo papel desem-peñado por los marchantes parisinos.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Boletín del Museo e Instituto" Camón Aznar", Jan 1, 2009
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Jean Bardin et la peinture d'histoire en France by Frédéric Jimeno
Une histoire des savoir-faire. Création et vie artistique à Paris du grand siècle à nos jours, 2018
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Français
Les travaux d’embellissement de l’abbatiale d’Anchin débutèrent en 1724 et furent achev... more Français
Les travaux d’embellissement de l’abbatiale d’Anchin débutèrent en 1724 et furent achevés durant la décennie 1770. Les archives permettent de retracer les phases successives de cette transformation et révèlent les mécanismes d’une importante commande artistique dans le nord de la France, d’abord à Douai, puis à Lille et à Paris. Sous l’abbatiat du cardinal de Polignac, on procéda au pavement de l’église, au réaménagement du chœur liturgique avec de nouvelles stalles et un nouvel autel. Le pourtour du chœur fut orné d’une suite de tableaux peints par Dominique Joseph Van Oost. Bernard Joseph Wamps peignit le tableau d’autel. Le chantier fut achevé sous l’abbatiat du cardinal-duc d’York. On acheta alors des peintures religieuses pour le chœur, notamment à un certain « Prudhomme » que l’on se propose d’identifier avec le peintre Jérôme Preudhomme (ca. 1770-1800).
English
The eighteenth-century decoration of the choir of the abbey church of Anchin and new attributions to the painter Jérôme Preudhomme. The works of embellishment of the abbey church of Anchin began in 1724 and were ended in the 1770s. Archive studies allow us to reconstruct the successive phases of this transformation and reveal the proceedings of an important artistic command in the north of France, first in Douai, then in Lille and finally in Paris. Under the abbacy of the cardinal de Polignac, the works included the pavement of the church, the refitting of the liturgical choir with new stalls, and a new altar. The circumference of the choir was decorated with a group of paintings by Dominique Joseph Van Oost ; Bernard Joseph Wamps painted the altarpiece. Works came to an end under the abbacy of the cardinal-duke of York. After that, religious paintings were purchased for the choir from a certain « Prudhomme », whom we propose to identify with the painter Jérôme Preudhomme (fl. 1770-1800).
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Le 16 mai 2015, la médiathèque Françoise Sagan ouvrait ses portes, un édifice construit par Louis... more Le 16 mai 2015, la médiathèque Françoise Sagan ouvrait ses portes, un édifice construit par Louis-Pierre Baltard brillamment restauré par Bigoni Mortemard architectes. Il s’agit surtout du dernier vestige du clos Saint-Lazare, une gigantesque propriété qui occupait une grande partie de l’actuel 10e arrondissement et grâce à laquelle saint Vincent de Paul fit prospérer la congrégation de la Mission. Le livre propose de reconstituer l’histoire du site depuis 1632, lorsque le saint homme vint s’installer dans le clos, jusqu’à l’inauguration de la médiathèque en 2015, explorant ainsi l’évolution urbaine du site, l’architecture de la maison Saint-Lazare et son embellissement par les plus grands artistes. Une petite histoire du 10e arrondissement à travers la maison Saint-Lazare puis la gare du Nord qui fut construite sur les terrains du clos, favorisant l’aménagement de ce quartier tel qu’il se présente aujourd’hui.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Uploads
Francisco de Goya by Frédéric Jimeno
Cette exposition présente une sélection notable de dessins espagnols avec des œuvres de Murillo, Maella, Camarón ou bien encore Vicente López et Isidre Nonell. Il est clair que les techniques particulièrement appréciées des européens sont la sanguine dont on peut voir quelques beaux exemples et le lavis. Le lavis est réalisé avec un matériau fortement dilué dans de l’eau, il peut donc s’agir d’un lavis de sanguine, d’encre de couleur, de pigments, parfois associés à des rehauts de gouache blanche. Quelques feuilles italiennes présentent un usage audacieux du lavis.
La España de la Ilustración by Frédéric Jimeno
Jean Bardin et la peinture d'histoire en France by Frédéric Jimeno
Les travaux d’embellissement de l’abbatiale d’Anchin débutèrent en 1724 et furent achevés durant la décennie 1770. Les archives permettent de retracer les phases successives de cette transformation et révèlent les mécanismes d’une importante commande artistique dans le nord de la France, d’abord à Douai, puis à Lille et à Paris. Sous l’abbatiat du cardinal de Polignac, on procéda au pavement de l’église, au réaménagement du chœur liturgique avec de nouvelles stalles et un nouvel autel. Le pourtour du chœur fut orné d’une suite de tableaux peints par Dominique Joseph Van Oost. Bernard Joseph Wamps peignit le tableau d’autel. Le chantier fut achevé sous l’abbatiat du cardinal-duc d’York. On acheta alors des peintures religieuses pour le chœur, notamment à un certain « Prudhomme » que l’on se propose d’identifier avec le peintre Jérôme Preudhomme (ca. 1770-1800).
English
The eighteenth-century decoration of the choir of the abbey church of Anchin and new attributions to the painter Jérôme Preudhomme. The works of embellishment of the abbey church of Anchin began in 1724 and were ended in the 1770s. Archive studies allow us to reconstruct the successive phases of this transformation and reveal the proceedings of an important artistic command in the north of France, first in Douai, then in Lille and finally in Paris. Under the abbacy of the cardinal de Polignac, the works included the pavement of the church, the refitting of the liturgical choir with new stalls, and a new altar. The circumference of the choir was decorated with a group of paintings by Dominique Joseph Van Oost ; Bernard Joseph Wamps painted the altarpiece. Works came to an end under the abbacy of the cardinal-duke of York. After that, religious paintings were purchased for the choir from a certain « Prudhomme », whom we propose to identify with the painter Jérôme Preudhomme (fl. 1770-1800).
Cette exposition présente une sélection notable de dessins espagnols avec des œuvres de Murillo, Maella, Camarón ou bien encore Vicente López et Isidre Nonell. Il est clair que les techniques particulièrement appréciées des européens sont la sanguine dont on peut voir quelques beaux exemples et le lavis. Le lavis est réalisé avec un matériau fortement dilué dans de l’eau, il peut donc s’agir d’un lavis de sanguine, d’encre de couleur, de pigments, parfois associés à des rehauts de gouache blanche. Quelques feuilles italiennes présentent un usage audacieux du lavis.
Les travaux d’embellissement de l’abbatiale d’Anchin débutèrent en 1724 et furent achevés durant la décennie 1770. Les archives permettent de retracer les phases successives de cette transformation et révèlent les mécanismes d’une importante commande artistique dans le nord de la France, d’abord à Douai, puis à Lille et à Paris. Sous l’abbatiat du cardinal de Polignac, on procéda au pavement de l’église, au réaménagement du chœur liturgique avec de nouvelles stalles et un nouvel autel. Le pourtour du chœur fut orné d’une suite de tableaux peints par Dominique Joseph Van Oost. Bernard Joseph Wamps peignit le tableau d’autel. Le chantier fut achevé sous l’abbatiat du cardinal-duc d’York. On acheta alors des peintures religieuses pour le chœur, notamment à un certain « Prudhomme » que l’on se propose d’identifier avec le peintre Jérôme Preudhomme (ca. 1770-1800).
English
The eighteenth-century decoration of the choir of the abbey church of Anchin and new attributions to the painter Jérôme Preudhomme. The works of embellishment of the abbey church of Anchin began in 1724 and were ended in the 1770s. Archive studies allow us to reconstruct the successive phases of this transformation and reveal the proceedings of an important artistic command in the north of France, first in Douai, then in Lille and finally in Paris. Under the abbacy of the cardinal de Polignac, the works included the pavement of the church, the refitting of the liturgical choir with new stalls, and a new altar. The circumference of the choir was decorated with a group of paintings by Dominique Joseph Van Oost ; Bernard Joseph Wamps painted the altarpiece. Works came to an end under the abbacy of the cardinal-duke of York. After that, religious paintings were purchased for the choir from a certain « Prudhomme », whom we propose to identify with the painter Jérôme Preudhomme (fl. 1770-1800).