Fils de l'acteur Rhody Hathaway et de l'actrice Jean Hathaway, Henry Hathaway naît marquis Henri Leopold de Fiennes. Son titre lui vient de son grand-père, chargé par le roi des Belges d'acheter les Iles Sandwich (Hawaii) pour le compte de la Belgique. Mais ayant échoué dans sa mission, celui-ci ne retourna pas en Belgique et partit aux Etats-Unis. A ses débuts, Henry Hathaway tourne pour l'American Film Company et devient le protégé du cinéaste Allan Dwan. En 1912, accessoiriste chez Universal puis à la MGM, il est mobilisé puis excerce comme comptable avant de revenir en 1921 à Hollywood en tant qu'accessoiriste puis assistant à la Paramount. Rapidement convaincu à devenir réalisateur, il part pour les Indes où il investie dans du matériel pour un documentaire sur les pèlerinages. A son retour à Hollywood de 1926 à 1932, il redevient assistant. Il travaille avec Victor Fleming sur plusieurs films afin de se familiariser avec son futur métier. En 1932, il devient metteur en scène. Randolph Scott est l'acteur principal de ses huit premiers films. Il dirige Gary Cooper dans C'est pour toujours puis, en 1933, dans Les Trois lanciers Du Bengale, son premier grand succès. En 1941, il rencontre John Wayne sur The Shepherd Of The Hills. De 1940 à 1960, il quitte la Paramount pour la Fox. Tout comme Howard Hawks, il tourne des westerns, de l'action et des polars : 13, Rue Madeleine, Le Carrefour de la mort et Appelez Nord 777. A partir des années 50, il s'illustre principalement dans le western: Le Jardin du diable, Cinq cartes à abattre ou encore Le Grand Sam. Grâce à son interprétation dans Cent Dollars pour un shérif, John Wayne remporte le premier "Oscar" de sa carrière. Quand siffle la dernière balle avec Gregory Peck sera son dernier western. Enfin, Henry Hathaway a réalisé des films de guerre, des films d'aventures et des mélodrames. On se souvient de Marilyn Monroe dans Niagara, son film le plus célèbre à ce jour. Son érotisme et sa sensualité, femme fatale, froide et calculatrice à porté ce film à la gloire de son réalisateur : un chef d'oeuvre. En 1963, il commença le tournage de L'Ange pervers mais il ne s'entendit pas avec Kim Novak et fut remplacé par Ken Hughes.

(source : vargen57.unblog.fr)