« Procédé de report d’un dispositif optoélectronique »
DOMAINE TECHNIQUE DE L’INVENTION
La présente invention concerne le domaine des technologies des semi-conducteurs. Elle trouve pour application particulièrement avantageuse la fabrication de dispositifs optoélectroniques présentant une structure tridimensionnelle, par exemple des diodes électroluminescentes.
ETAT DE LA TECHNIQUE
Les dispositifs microélectroniques ou optoélectroniques peuvent être réalisés sur un premier substrat, dit substrat donneur, puis reportés sur un deuxième substrat, dit substrat receveur.
Lorsque l’orientation initiale des dispositifs doit être conservée, l’étape de report des dispositifs depuis le substrat donneur sur le substrat receveur se fait typiquement par l’intermédiaire d’un substrat de manipulation.
Les dispositifs, possiblement individualisés sur le substrat donneur ou sur le substrat de manipulation, sont d’abord collés au niveau de leurs sommets sur le substrat de manipulation. Le substrat donneur est alors retiré, généralement par rognage mécanique. Cela permet de dégager les bases des dispositifs.
Les dispositifs sont ensuite reportés sur le substrat receveur et assemblés sur celui-ci au niveau de leurs bases. Les bases des dispositifs initialement au contact du substrat donneur sont ainsi, à la fin du report, au contact du substrat receveur.
Le substrat de manipulation est retiré de façon à dégager les sommets des dispositifs. Ce substrat de manipulation est de préférence conservé afin d’être réutilisé, typiquement pour un autre report. Le collage entre le substrat de manipulation et les sommets des dispositifs doit donc présenter une force d’adhésion suffisamment élevée pour supporter l’étape de rognage mécanique. A
contrario, le collage entre le substrat de manipulation et les sommets des dispositifs doit présenter une force d’adhésion suffisamment faible pour retirer le substrat de manipulation et dégager les sommets des dispositifs, après report sur le substrat receveur.
Une solution consiste à utiliser une colle dont les propriétés d’adhésion varient en fonction d’un paramètre extérieur, typiquement la température. Cette solution n’est cependant pas adaptée au report de dispositifs sensibles à la température. L’amplitude de variation de la force d’adhésion d’une telle colle n’est pas non plus suffisante pour assurer à la fois une bonne stabilité des dispositifs lors du retrait du substrat donneur, et un décollage facile lors du retrait du substrat de manipulation.
Une autre solution consiste à former une couche de stabilisation et une structure sacrificielle enveloppant partiellement le dispositif, lors de la fabrication du dispositif, telle que divulguée par le document US 9379092 B2. Après report du dispositif et des éléments l’enveloppant sur le substrat de manipulation, le substrat donneur est retiré par rognage. La structure sacrificielle et la couche de stabilisation permettent de maintenir et stabiliser le dispositif lors du rognage. La gravure de la structure sacrificielle permet ensuite de dégager en partie le dispositif. Le dispositif n’est plus retenu que par un plot de faibles dimensions. Le dispositif est alors assemblé sur un substrat receveur et la couche de stabilisation retirée du substrat de manipulation.
Bien que cette solution permette de conserver une force d’adhésion importante lors du rognage du substrat donneur, puis de diminuer cette force d’adhésion avant retrait du substrat manipulateur, la fabrication du dispositif doit être adaptée pour prévoir et former notamment la structure sacrificielle. Cela rend le procédé complexe et contraignant. Cela augmente le coût du procédé de transfert. La fabrication du plot est liée à celle du dispositif. Cela limite les possibilités quant à la gestion des étapes du transfert.
La présente invention vise à pallier au moins partiellement les inconvénients mentionnés ci- dessus.
En particulier, un objet de la présente invention est de proposer un procédé de transfert d’un dispositif optoélectronique améliorant la gestion des étapes de transfert. Un autre objet de la présente invention est de proposer un procédé de transfert d’un dispositif optoélectronique dont le coût est diminué.
Les autres objets, caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront à l'examen de la description suivante et des dessins d'accompagnement. Il est entendu que d'autres avantages peuvent être incorporés.
RESUME DE L’INVENTION
Pour atteindre les objectifs mentionnés ci-dessus, un premier aspect de l’invention concerne un procédé de transfert d’un dispositif optoélectronique depuis un premier substrat vers un deuxième substrat par l’intermédiaire d’un substrat de manipulation. Le procédé comprend au moins les étapes suivantes :
- fournir le premier substrat portant le dispositif optoélectronique,
- fournir le substrat de manipulation,
- coller le dispositif optoélectronique sur le substrat de manipulation par l’intermédiaire d’une couche d’assemblage au niveau d’une première face du dispositif, ladite première face présentant une surface de collage s’étendant selon un plan de base xy,
- retirer le premier substrat,
- graver partiellement la couche d’assemblage de façon à conserver une portion étroite de la couche d’assemblage intercalée entre la première face du dispositif et le substrat de manipulation, ladite portion étroite présentant une section transverse, prise dans un plan parallèle au plan de base xy, strictement inférieure à la surface de collage,
- détacher le dispositif optoélectronique du substrat de manipulation.
Avantageusement, la couche d’assemblage est formée préalablement sur le substrat de manipulation et uniquement sur le substrat de manipulation, avant collage du dispositif.
Ainsi, il n’est pas nécessaire de prévoir une couche ou une portion sacrificielle sur le dispositif lui-même. La portion étroite est ensuite formée directement dans la couche d’assemblage par gravure partielle de la couche d’assemblage. Le procédé de transfert est simplifié. Les coûts sont diminués.
Contrairement à la solution divulguée par le document US 9379092 B2 qui prévoit la formation d’une portion étroite avant ou lors du collage, la portion étroite peut ici être formée a posteriori, après collage et après retrait du premier substrat. Cela améliore la gestion des étapes de transfert. Il n’est plus nécessaire de prévoir a priori une portion étroite.
Dans le cas où une portion étroite est néanmoins prévue a priori, par exemple sous forme d’un plot, ce plot est intégré à la couche d’assemblage avant collage du dispositif sur celle-ci. La fabrication du plot se fait indépendamment de la fabrication du dispositif, contrairement à la solution divulguée par le document US 9379092 B2. Cela améliore également la gestion des étapes de transfert, qui peuvent être indépendantes des étapes de fabrication du dispositif. En particulier, le substrat de manipulation comprenant la couche d’assemblage et/ou les plots peut être avantageusement réutilisé, par exemple pour effectuer un autre transfert de dispositifs optoélectroniques.
Le dispositif est collé sur la couche d’assemblage au niveau de la première face, qui correspond typiquement à un sommet du dispositif, et de préférence uniquement au niveau de cette première face. Le procédé de transfert est encore simplifié et les coûts afférents sont encore diminués. BREVE DESCRIPTION DES FIGURES
Les buts, objets, ainsi que les caractéristiques et avantages de l’invention ressortiront mieux de la description détaillée de modes de réalisation de cette dernière qui sont illustrés par les dessins d’accompagnement suivants dans lesquels :
La FIGURE 1 illustre une étape d’assemblage entre un substrat donneur portant des dispositifs et un substrat de manipulation, selon un mode de réalisation de la présente invention.
La FIGURE 2 illustre des dispositifs assemblés au substrat de manipulation, après élimination du substrat donneur, selon un mode de réalisation de la présente invention.
La FIGURE 3A illustre une étape de séparation des dispositifs entre eux, selon un mode de réalisation de la présente invention.
La FIGURE 3B illustre une variante de l’étape de séparation des dispositifs entre eux, illustrée à la FIGURE 3A.
La FIGURE 4 illustre la formation de portions étroites dans la couche d’assemblage en vue de la désolidarisation des dispositifs du substrat de manipulation, selon un mode de réalisation de la présente invention.
La FIGURE 5 illustre une étape de désolidarisation des dispositifs du substrat de manipulation, et leur transfert sur un substrat receveur, selon un mode de réalisation de la présente invention.
Les FIGURES 6 à 9 illustrent des étapes d’un procédé de transfert de dispositifs selon un autre mode de réalisation de la présente invention.
Les FIGURES 10 à 12A illustrent des étapes d’un procédé de transfert de dispositifs selon un autre mode de réalisation de la présente invention.
Les FIGURES 11 B à 12B illustrent respectivement des variantes des étapes illustrées aux FIGURES 11A et 12A.
Les dessins sont donnés à titre d'exemples et ne sont pas limitatifs de l’invention. Ils constituent des représentations schématiques de principe destinées à faciliter la compréhension de l’invention et ne sont pas nécessairement à l'échelle des applications pratiques. En particulier, les dimensions des différents éléments mis en œuvre par le procédé (couche d’assemblage, plot, dispositif optoélectronique, substrat...) ne sont pas forcément représentatives de la réalité.
DESCRIPTION DÉTAILLÉE
Avant d’entamer une revue détaillée de modes de réalisation de l’invention, sont énoncées ci- après des caractéristiques optionnelles qui peuvent éventuellement être utilisées en association ou alternativement :
Selon un exemple, la surface de collage s’étend uniquement selon le plan de base xy.
Selon un exemple, la couche d’assemblage comprend au moins une couche de colle.
Selon un exemple, le détachement du dispositif optoélectronique comprend :
- un report du dispositif optoélectronique sur un deuxième substrat, au niveau d’une deuxième face du dispositif opposée à la première face,
- un retrait du substrat de manipulation.
Selon un exemple, la première face du dispositif est uniquement au contact de la couche de colle. Cela permet d’uniformiser la force d’adhésion entre le dispositif et le substrat de manipulation.
Selon un exemple, la gravure partielle de la couche d’assemblage comprend :
- une gravure anisotrope principalement dirigée selon une direction z normale au plan de base xy et configurée pour retirer la couche d’assemblage en pourtour du dispositif, en projection selon une direction z normale au plan de base xy, de façon à détourer le dispositif, puis
- une gravure isotrope configurée pour former la portion étroite sous le dispositif, en projection selon une direction z normale au plan de base xy.
Selon un exemple, la gravure anisotrope est effectuée par découpage Selon un exemple, le découpage se fait au laser. Selon un autre exemple, le découpage se fait par une scie. Selon un autre exemple, le découpage se fait par plasma.
Selon un exemple, les gravures anisotrope et isotrope sont effectuées par plasma.
Selon un exemple, la gravure isotrope correspond à une surgravure opérée en fin de gravure anisotrope.
Selon un exemple, la gravure isotrope correspond à une étape de surgravure obtenue en dépassant un seuil de durée prédéterminé pour la gravure anisotrope, et en poursuivant la gravure anisotrope sur une durée de surgravure au-delà dudit seuil de durée prédéterminé. Cela permet d’obtenir un plot avec la section voulue. En particulier, l’arrêt de la gravure partielle se fait par contrôle de la durée de surgravure.
Selon un exemple, la gravure anisotrope est configurée pour retirer la couche d’assemblage sur toute une épaisseur de la couche d’assemblage.
Selon un exemple, la couche d’assemblage comprend une couche composite sur le substrat de manipulation, ladite couche composite comprenant au moins un plot présentant une paroi externe à base d’un premier matériau A, et une matrice à base d’un deuxième matériau B.
Selon un exemple, la couche d’assemblage comprend une couche de colle à base d’une colle C sur la couche composite, en regard du dispositif.
Selon un exemple, le procédé comprend en outre la formation d’une couche de colle sur la couche composite ou sur toute la première face du dispositif, préalablement au collage du dispositif, de sorte que ladite couche de colle (303) soit intercalée entre la couche composite et la première face du dispositif, après collage.
Selon un exemple, l’au moins un plot comprend une coquille présentant la paroi externe à base du premier matériau A, et un cœur en un matériau A’ différent du premier matériau A.
Selon un exemple, la gravure partielle est configurée pour graver le deuxième matériau B sélectivement au premier matériau A.
Selon un exemple, la gravure partielle présente une sélectivité de gravure SB A du deuxième matériau B vis-à-vis du premier matériau A supérieure à 5:1 .
Selon un exemple, l’au moins une portion étroite conservée à l’issue de la gravure partielle est l’au moins un plot de la couche composite.
Selon un exemple, le procédé comprend en outre, avant gravure partielle, la formation d’un masque dur à base du deuxième matériau B sur la deuxième face du dispositif.
Selon un exemple, la gravure partielle est configurée pour graver le deuxième matériau B sélectivement à la colle C.
Selon un exemple, la gravure partielle présente une sélectivité de gravure SB C du deuxième matériau B vis-à-vis de la colle C supérieure à 2:1 , voire supérieure à 5:1 .
Selon un exemple, le premier matériau A est un oxyde de silicium et le deuxième matériau B est choisi parmi du Cuivre, un polymère, du silicium amorphe ou du silicium polycristallin.
Selon un exemple, le deuxième matériau B est du silicium amorphe ou du silicium polycristallin et la gravure partielle est effectuée par plasma à base de fluorure de xénon XeF2.
Selon un exemple, l’au moins un plot est centré vis-à-vis de la première face du dispositif, en projection selon une direction z normale au plan de base xy.
Selon un exemple, l’au moins un plot présente une hauteur strictement inférieure à une épaisseur de la couche d’assemblage.
Selon un exemple, l’au moins un plot présente une hauteur égale à une épaisseur de la couche composite.
Selon un exemple, la couche d’assemblage comprend uniquement une couche de colle à base d’une colle C.
Selon un exemple, la gravure partielle est configurée pour graver de façon isotrope la colle C, de sorte que l’au moins une portion étroite conservée à l’issue de la gravure partielle soit environ centrée vis-à-vis de la première face du dispositif, en projection selon une direction z normale au plan de base xy.
Selon un exemple, la colle C est à base de polyimide.
Selon un exemple, la gravure partielle est une gravure humide à base d’une solution d’acide oxalique et d’amine.
Sauf incompatibilité, des caractéristiques techniques décrites en détail pour un mode de réalisation donné peuvent être combinées aux caractéristiques techniques décrites dans le contexte d’autres modes de réalisation décrits à titre exemplaire et non limitatif, de manière à former un autre mode de réalisation qui n’est pas nécessairement illustré ou décrit. Un tel mode de réalisation n’est évidemment pas exclu de l’invention.
Dans la présente invention, le procédé de transfert est en particulier dédié au report de diodes électroluminescentes (LED) depuis un substrat donneur sur un substrat receveur.
L’invention peut être mise en œuvre plus largement pour différents dispositifs optoélectroniques ou microélectroniques à architecture 3D.
L’invention peut donc être également mise en œuvre dans le cadre de dispositifs laser ou photovoltaïque, ou encore dans le cadre de dispositifs microélectroniques comprenant des empilements de structures reportées les unes sur les autres.
Sauf mention explicite, il est précisé que, dans le cadre de la présente invention, la disposition relative d’une troisième couche intercalée entre une première couche et une deuxième couche, ne signifie pas obligatoirement que les couches sont directement au contact les unes des autres, mais signifie que la troisième couche est soit directement au contact des première et deuxième couches, soit séparée de celles-ci par au moins une autre couche ou au moins un autre élément. Les étapes du procédé telles que revendiquées s’entendent au sens large et peuvent éventuellement être réalisées en plusieurs sous-étapes.
On entend par « portion étroite » une portion exposée de la couche d’assemblage, après gravure partielle. Cette portion est bornée physiquement, au moins dans le plan xy. Elle n’est pas définie conceptuellement ou intellectuellement au sein de la couche d’assemblage.
On entend par « surface de collage » la surface de contact effective entre la première face du dispositif et la couche d’assemblage.
On entend par « force d’adhésion » ou « adhérence » la force nécessaire pour séparer le ou les dispositifs du substrat de manipulation, après assemblage. La force d’adhésion peut être quantifiée par une technologie de test centrifuge connue sous l’acronyme CATT.
Dans la présente demande de brevet, les termes « diode électroluminescente », « LED » ou simplement « diode » sont employés en synonymes. Une « LED » peut également s’entendre d’une « micro-LED ».
Dans la suite, les abréviations suivantes relatives à un matériau M sont éventuellement utilisées : a-M réfère au matériau M sous forme amorphe, selon la terminologie habituellement utilisée dans le domaine de la microélectronique pour le préfixe a-, p-M réfère au matériau M sous forme polycristalline, selon la terminologie habituellement utilisée dans le domaine de la microélectronique pour le préfixe p-.
On entend par un substrat, une couche, un dispositif, « à base » d’un matériau M, un substrat, une couche, un dispositif comprenant ce matériau M uniquement ou ce matériau M et éventuellement d’autres matériaux, par exemple des éléments d’alliage, des impuretés ou des éléments dopants.
Un repère, de préférence orthonormé, comprenant les axes x, y, z est représenté sur certaines figures annexées. Ce repère est applicable par extension aux autres figures annexées.
Dans la présente demande de brevet, on parlera préférentiellement d’épaisseur pour une couche et de hauteur pour une structure ou un dispositif. L’épaisseur est prise selon une direction normale au plan d’extension principal de la couche, et la hauteur est prise perpendiculairement au plan basal xy du substrat. Ainsi, une couche présente typiquement une épaisseur selon z, et une LED présente une hauteur selon z. Les termes relatifs « sous », « sous-jacent » se réfèrent à des positions prises selon la direction z.
Les valeurs dimensionnelles s'entendent aux tolérances de fabrication et de mesure près.
Les termes « sensiblement », « environ », « de l'ordre de » signifient, lorsqu’ils se rapportent à une valeur, « à 10% près » de cette valeur ou, lorsqu'ils se rapportent à une orientation angulaire, « à 10° près » de cette orientation. Ainsi, une direction sensiblement normale à un plan signifie une direction présentant un angle de 90±10° par rapport au plan.
Afin de déterminer si un transfert de dispositif a été réalisé selon le procédé décrit dans cette invention, une analyse par microscopie électronique à balayage (MEB) ou par microscopie électronique à transmission (MET) peut être effectuée.
En particulier, une observation en coupe transversale de la couche d’assemblage peut déterminer si cette couche d’assemblage comprend une couche composite et/ou un plot d’attache étroit.
Un principe général de l’invention consiste à reporter une première fois au moins un et de préférence des dispositifs sur une couche d’assemblage d’un substrat de manipulation, puis à graver partiellement cette couche d’assemblage de façon à conserver une portion étroite de cette couche d’assemblage entre chacun des dispositifs et le substrat de manipulation. Les dispositifs peuvent alors être reportés une deuxième fois, typiquement sur un substrat receveur. La portion étroite diminue la force d’adhésion entre le substrat de manipulation et les dispositifs, et facilite la désolidarisation et le transfert des dispositifs.
Un premier exemple de transfert d’au moins un dispositif optoélectronique selon l’invention va maintenant être décrit en référence aux figures 1 à 5.
Tel qu’illustré à la figure 1 , un substrat 1 portant des dispositifs 10 est fourni. Ces dispositifs sont typiquement des dispositifs optoélectroniques sous forme de mésas. Ils présentent une dimension caractéristique L-io selon x typiquement comprise entre quelques centaines de nanomètres, par exemple 500 nm, et quelques dizaines de microns, par exemple 30 pm, 50 pm voire 100 pm. Ils peuvent présenter une hauteur selon z de l’ordre de quelques centaines de nanomètres, par exemple 500 nm, à quelques microns, par exemple 5 pm, 10pm, voire 20 pm. Les dispositifs 10 peuvent comprendre ou être à base de LED à architecture tridimensionnelle (3D), et notamment de nanofils.
Les dispositifs 10 sont de préférence distants les uns des autres d’une distance dio de l’ordre de quelques microns, par exemple comprise entre 1 pm et 100 pm.
Les dispositifs 10 peuvent être partiellement encapsulés par une couche d’encapsulation 1 1. Cette couche d’encapsulation 11 est typiquement configurée pour entourer et séparer les dispositifs 10 entre eux, en projection dans le plan xy. Elle permet d’améliorer la tenue mécanique des dispositifs sur le substrat 1. Cette couche d’encapsulation 11 vient de préférence en affleurement des faces 101 exposées des dispositifs 10, sans les recouvrir.
Les faces 101 des dispositifs 10 sont destinées à venir au contact d’une couche d’assemblage 30 d’un substrat de manipulation 3. Ces faces 101 ne s’étendent pas nécessairement sur toute la dimension caractéristique L-io des dispositifs 10. Elles peuvent former au moins une marche présentant par exemple une hauteur comprise entre 5 et 15 pm. Dans ce cas, la marche peut être noyée ou absorbée dans une couche de colle 303. La face 101 peut être par extension la face encollée du dispositif 10.
La couche de colle 303 est typiquement à base d’une colle C telle que du polyimide, par exemple du Kapton®, par exemple une colle polyimide HD-3007 (DuPont®). Elle peut être formée sur la face 101 des dispositifs 10 ou sur la couche composite 300, préalablement au collage. Ainsi, la couche d’assemblage 30 peut comprendre la couche composite 300 et tout ou partie de la couche de colle 303. La couche de colle 303 présente une épaisseur comprise entre quelques centaines de nanomètres, par exemple 200 nm, et quelques microns, par exemple 15 pm, 20 pm, voire 50 pm.
La couche d’assemblage 30 présente typiquement une face libre 3101 plane, s’étendant selon un plan xy. Pour un dispositif 10 donné, la surface de collage peut être définie comme étant la surface de contact entre la face 101 du dispositif et la face libre 3101 de la couche d’assemblage 30. Selon une possibilité, la surface de collage correspond à la surface encollée sur la face 101 du dispositif.
Selon un premier mode de réalisation, la couche d’assemblage 30 comprend de préférence la couche de colle 303 et une couche composite 300 formée de plots 301 et d’une matrice 302. Selon ce mode de réalisation, la portion étroite conservée sous chaque dispositif 10 à l’issue de la gravure partielle de la couche d’assemblage est un plot 301 .
La couche composite 300 est de préférence directement au contact du substrat de manipulation 3. Elle présente une épaisseur de préférence constante et comprise entre quelques centaines de nanomètres, par exemple 200 nm, et quelques microns, par exemple 10 pm.
Les plots 301 sont typiquement à base d’un premier matériau A, par exemple de l’oxyde de silicium. Alternativement, ils présentent une coquille à base de ce premier matériau A. Par exemple les plots 301 peuvent comprendre un cœur en silicium entouré par une coquille à base d’oxyde de silicium. Les plots 301 présentent une hauteur de préférence égale à l’épaisseur de la couche composite 300. Ils présentent une dimension, par exemple une longueur L301 selon x, comprise entre quelques dizaines de nanomètres, par exemple 100 nm, et quelques microns, par exemple 10 pm. La longueur des plots 301 est choisie telle que L301 < L10. Les plots 301 sont par ailleurs répartis au sein de la couche composite 300 de façon à coïncider, en projection dans le plan xy, avec les dispositifs 10. Ils peuvent ainsi être séparés les uns des autres par une distance d3oi telle que : dsoi + L301 = dio + L10. La répartition des plots 301 dans la couche composite 300 peut être telle qu’il n’y a pas de plots 301 en regard de la couche d’encapsulation 11 , lors du positionnement du substrat donneur 1 en vis-à-vis du substrat de manipulation 3.
Sur la figure 1 , un seul plot 301 est positionné en vis-à-vis de chaque dispositif 10. Selon une possibilité, une pluralité de plots de plus petites longueurs peut être substituée à chaque plot 301 unitaire illustré. Ainsi, au lieu d’avoir un seul plot 301 destiné à soutenir un dispositif 10, au moins deux, trois ou quatre plots plus petits peuvent être prévus. Dans cet exemple, le ou les plots sont destinés à former des pieds soutenant le dispositif 10 après gravure partielle de la couche d’assemblage 30. De façon générale, les plots 301 sont configurés de façon à ce que la surface totale, dans le plan xy, des plots soutenant un dispositif 10 soit inférieure à la surface de collage du dispositif 10. Ainsi, pour X (X=1 ...4) plots 301 de section S301 soutenant un même dispositif 10 uniformément collé au niveau de sa face 101 de surface S101, on a X.S301 < S101. Les plots 301 présentent de préférence une section constante le long de l’axe z. Selon une autre possibilité, cette section varie le long de z. Dans ce cas, c’est la surface totale des sections minimales des plots qui est choisie inférieure à la surface de collage.
Selon une autre possibilité, une multitude de plots 301 présentant des longueurs telles que L301 < dio et L301 < dsoi, par exemple L301 < 10.dio et/ou L301 < l O.dsoi, sont régulièrement répartis sur toute la surface du substrat de manipulation 3. Cela permet de relâcher la contrainte sur la précision de positionnement entre le dispositif 10 et le ou les plots 301 lors du report des dispositifs. Ainsi, il n’est pas nécessaire de maintenir un alignement très précis entre le substrat 1 et le substrat de manipulation 3 lors du report des dispositifs. Dans ce cas, les dispositifs 10 reposeront toujours sur un ou quelques plots 301. En outre, deux dispositifs 10 ne seront pas collés à un même plot 301. Cela permet d’envisager un report individualisé de chaque dispositif 10.
La matrice 302 est typiquement à base d’un deuxième matériau B différent du premier matériau A, par exemple du cuivre, du polyméthacrylate de méthyle (PMMA), du polyimide, du silicium polycristallin (p-Si). La matrice 302 s’étend entre les plots 301.
Après positionnement du substrat donneur 1 relativement au substrat de manipulation 3, de façon à ce que les dispositifs 10 soient chacun en regard d’au moins un plot 301 , le substrat donneur 1 et le substrat de manipulation 3 sont assemblés (figure 2). Les dispositifs 10 sont alors collés au niveau de leur face 101 sur la couche de colle 303. Le substrat donneur 1 peut dès lors être retiré,
typiquement par rognage mécanique et/ou polissage mécano-chimique. Une face 102 de chaque dispositif 10, opposée à la face 101 , est de préférence exposée à l’issue du retrait du substrat donneur 1 . A ce stade, la couche d’assemblage 30 est pleine et ne présente pas de cavités. Elle assure ainsi un excellent maintien des dispositifs 10 lors du retrait du substrat donneur 1. La couche d’encapsulation 11 participe également au maintien latéral des dispositifs lors du retrait du substrat donneur 1 . La force d’adhésion des dispositifs 10 et/ou de la couche d’encapsulation 11 sur le substrat de manipulation 3 est optimale pour l’étape de retrait du substrat donneur 1 . Les étapes qui suivent visent à diminuer cette force d’adhésion entre les dispositifs 10 et le substrat de manipulation 3, en vue d’une désolidarisation des dispositifs 10 du substrat de manipulation 3, pour un report des dispositifs 10 sur un substrat receveur.
Selon un exemple illustré à la figure 3A, les dispositifs 10 sont séparés les uns des autres par une gravure de la couche d’encapsulation 11. Cette gravure anisotrope dirigée selon z est configurée pour retirer les portions de couche d’assemblage 30 situées entre les dispositifs 10, en projection dans le plan xy. Ainsi, selon cette possibilité, l’arrêt de la gravure anisotrope se fait sur le substrat de manipulation 3, au niveau d’une face 3001 . Chaque dispositif 10 forme ainsi un empilement selon z avec une portion 304 de couche de colle, et une portion 305 de couche composite. Chaque portion 305 comprend au moins un plot 301 et au moins une portion 306 de matrice. La gravure anisotrope permet ici d’exposer des flancs 3041 des portions 304 et des flancs 3061 de portions 306. Selon cet exemple, les portions 306 sont gravées à partir des flancs 3061 , par gravure isotrope sélective, de façon à conserver uniquement les plots 301 , comme illustré à la figure 4. Cette gravure isotrope sélective peut typiquement être une gravure sèche, par exemple par plasma à base de fluorure de xénon XeF2 si les portions 306 à graver sont à base de Si ou polySi. Alternativement, cette gravure isotrope sélective peut typiquement être une gravure humide, par exemple à base d’une solution de FotoPur® (BASF®) si les portions 306 à graver sont à base de colle HD3007.
Selon un autre exemple illustré à la figure 3B, seules les portions de couche de colle situées entre les dispositifs 10 sont retirées par gravure anisotrope. L’arrêt de la gravure anisotrope se fait ici sur la matrice 302 de la couche composite 300. Selon cet exemple, la matrice 302 est gravée à partir des faces exposées 3021 , par gravure sélective, de façon à conserver uniquement les plots 301 , comme illustré à la figure 4. Dans ce cas, une gravure sélective essentiellement anisotrope suivie d’une surgravure peut être mise en œuvre pour atteindre les plots 301 . Alternativement, une gravure sélective essentiellement isotrope peut être mise en œuvre pour atteindre les plots 301 . La gravure anisotrope sélective peut typiquement être une gravure sèche.
Comme illustré à la figure 4, dans tous les cas, la gravure de la matrice 302 est configurée pour conserver les plots 301 , et au moins partiellement les portions 304. Ainsi, la gravure de la matrice 302 est une gravure sélective du deuxième matériau B vis-à-vis du premier matériau A. Elle présente par exemple une sélectivité de gravure SB A supérieure à 5:1 . La gravure de la matrice 302 est également une gravure sélective du deuxième matériau B vis-à-vis de la colle C. Elle présente par exemple une sélectivité de gravure SB C supérieure à 2:1 voire à 5:1 . La gravure de
la matrice 302 est également une gravure sélective du deuxième matériau B vis-à-vis du ou des matériaux du dispositif 10. Cela permet de préserver le dispositif 10 lors de ladite gravure.
A l’issue de cette gravure sélective, le dispositif 10 est solidaire du substrat de manipulation 3 via sa face 101 de surface S101 au contact de la portion 304, et par l’intermédiaire du plot 301 de section S301 , avec S301 < S101.
La force d’adhésion entre le substrat de manipulation 3 et le dispositif 10 est ici diminuée par rapport aux situations illustrées aux figures 3A et 3B précédentes. Cela est dû à la réduction de section dans la couche d’assemblage 30 sous-jacente au dispositif 10. La désolidarisation ultérieure du ou des dispositifs 10 du substrat de manipulation 3 est ainsi facilitée.
La figure 5 illustre le report des dispositifs 10 sur un substrat receveur 2, au niveau de leurs faces 102, et la désolidarisation consécutive de ces dispositifs 10 du substrat de manipulation 3, par traction selon z. La rupture sous traction se produit au niveau des plots 301 , de section S301 réduite. Le substrat receveur 2 peut être, par exemple, en PCB, en verre, plaques de verre carrées, etc et le substrat de manipulation 3 peut être de type tampon d’impression, par exemple tel que mis en œuvre dans des techniques de nano-impression.
Selon une variante au premier mode de réalisation illustrée aux figures 6 à 9, après collage des dispositifs 10 et retrait du substrat donneur 1 (figure 6), une couche 500 de masque dur est déposée sur les faces 102 des dispositifs 10 et/ou sur la couche d’encapsulation 11 (figure 7).
Comme illustré à la figure 8, une ou plusieurs gravures anisotropes dirigées selon z permettent de graver des portions de la couche 500 surmontant la couche d’encapsulation 11 , puis la couche d’encapsulation 11 puis des portions de la couche de colle sous la couche d’encapsulation 1 1. Cela permet de former dans un premier temps un masque dur 50 sur la face 102 des dispositifs 10. Ce masque dur 50 permet ensuite de protéger cette face 102 lors de la gravure de la couche d’encapsulation 11 , et lors de la gravure de la couche de colle.
Selon une possibilité préférée, la couche 500 et, par suite, le masque dur 50 sont à base du même matériau B que la matrice 302.
Comme illustré à la figure 9, le masque dur 50 peut ainsi être éliminé en même temps que la matrice 302, lors de la gravure sélective du matériau B vis-à-vis des matériaux A et/ou C. Pour un matériau B à base de p-Si ou a-Si, une gravure sèche par plasma à base de fluorure de xénon XeF2 peut être utilisée.
Comme précédemment, la force d’adhésion est diminuée et les dispositifs 10 peuvent être plus facilement désolidarisés du substrat de manipulation 3.
Selon un deuxième mode de réalisation illustré aux figures 10 à 12B, la couche d’assemblage 40 comprend uniquement une couche de colle 403. Selon ce mode de réalisation, la portion étroite conservée sous chaque dispositif 10 à l’issue de la gravure partielle de la couche d’assemblage 40 est un plot de colle 401 .
Seules les caractéristiques distinctes du premier mode de réalisation sont décrites ci-après, les autres caractéristiques non décrites étant réputées identiques à celles du premier mode de réalisation.
Comme illustré à la figure 10, le substrat donneur 1 portant les dispositifs 10 est placé en regard du substrat de manipulation 3 portant la couche d’assemblage 40, i.e. la couche de colle 403. Les faces 101 des dispositifs 10 sont destinées à être collées sur la face libre 4101 de la couche de colle 403.
La couche de colle 403 est de préférence directement au contact du substrat de manipulation 3. Elle présente une épaisseur de préférence constante et comprise entre quelques centaines de nanomètres, par exemple 200 nm, et quelques microns, par exemple 10 pm voire 50 pm.
La couche de colle 403 est typiquement à base d’une colle C telle que du polyimide, par exemple du Kapton®. Après assemblage des dispositifs 10, elle permet de maintenir les dispositifs lors du retrait du substrat donneur 1 .
Selon une possibilité alternative (non illustrée) formant un aspect séparable de l’invention, la couche d’assemblage 40 ou la couche de colle 403 sont formées ou déposées sur les dispositifs 10 et sur les portions d’encapsulation 11. Ainsi, le substrat de manipulation 3 ne comprend pas la couche d’assemblage 40, 403 dans ce mode de réalisation. Cela permet de choisir un substrat de manipulation 3 indépendamment de la formation de la couche d’assemblage 40, 403. Selon une autre possibilité, la couche d’assemblage 40, 403 est formée en partie sur les dispositifs 10 et sur les portions d’encapsulation 11 , et en partie sur le substrat de manipulation 3. Typiquement, la couche de colle 403 est déposée sur les deux faces en regard avant assemblage.
Comme illustré à la figure 11A selon un exemple, après retrait du substrat donneur 1 , les dispositifs 10 peuvent être séparés les uns des autres par une gravure de la couche d’encapsulation 11 . Cette gravure anisotrope dirigée selon z peut être configurée pour retirer la couche d’encapsulation 11 entre les dispositifs 10. Ainsi, selon cette possibilité, l’arrêt de la gravure anisotrope se fait sur la face 4101 de la couche de colle 403.
Selon cet exemple, la couche de colle 403 est ensuite partiellement gravée à partir des faces exposées 4101 , de façon à former des plots de colle 401 , comme illustré à la figure 12A.
Une gravure essentiellement anisotrope suivie d’une surgravure peut être mise en œuvre pour former les plots de colle 401 . Alternativement, une gravure essentiellement isotrope peut être mise en œuvre pour former les plots de colle 401 . Le contrôle de la section des plots, dans le plan xy, peut typiquement se faire en ajustant la durée de la gravure et/ou de la surgravure.
Selon une variante illustrée à la figure 11 B, la gravure anisotrope dirigée selon z peut être configurée pour retirer la couche d’encapsulation 11 entre les dispositifs 10, ainsi que les portions de couche de colle 403 situées entre les dispositifs 10, en projection dans le plan xy. Ainsi, selon cette possibilité, l’arrêt de la gravure anisotrope se fait sur le substrat de manipulation 3, au niveau d’une face 3001 . Chaque dispositif 10 forme ainsi un empilement selon z avec une portion 404 de couche de colle. La gravure anisotrope permet ici d’exposer des flancs 4041 des portions 404. Selon cet exemple, les portions 404 sont partiellement gravées à partir des flancs 4041 , par gravure isotrope, de façon à former les plots de colle 401 , comme illustré à la figure 12B.
La gravure partielle de la couche de colle 403 peut être effectuée par gravure humide à base d’une solution de FotoPur® (BASF®), ou encore à base d’une solution d’acide oxalique et d’amine. D’autres solutions de gravure connues de l’homme du métier sont également possibles.
A Tissue de la gravure partielle de la couche de colle 403 ou des portions 404, les plots de colle 401 sont formés et chaque dispositif 10 est solidaire du substrat de manipulation 3 par l’intermédiaire d’un plot de colle 401 . Chaque plot de colle 401 présente une section S401, dans le plan xy, typiquement variable selon z. La gravure partielle est configurée de sorte à ce que la section S401 minimale du plot de colle 401 soit inférieure à la surface S101 de la face 101 du dispositif 10. Cette section S401 minimale peut se situer à différentes hauteurs selon z du plot de colle 401 . La section S401 minimale peut par exemple se situer en haut du plot de colle 401 , à proximité immédiate de la face 101 , comme illustré sur la figure 12A. Selon un autre exemple, la section S401 minimale peut se situer à une hauteur médiane du plot de colle 401 , comme illustré sur la figure 12B. Selon un autre exemple, la section S401 minimale peut se situer en bas du plot de colle 401 , à proximité immédiate de la face 3001 du substrat de manipulation 3 (non illustré). La force d’adhésion entre le substrat de manipulation 3 et le dispositif 10 est ici diminuée par rapport auxsituations illustrées aux figures 11A et 11 B précédentes. La désolidarisation ultérieure du ou des dispositifs 10 du substrat de manipulation 3 est ainsi facilitée.
Le report des dispositifs 10 sur un substrat receveur 2, au niveau de leurs faces 102, et la désolidarisation consécutive de ces dispositifs 10 du substrat de manipulation 3, peuvent être effectués comme précédemment. Lors de la désolidarisation par traction selon z, la rupture sous traction se produit ici au niveau des plots 401 , de section S401 réduite.
Un nettoyage des faces 102 et/ou 101 des dispositifs est de préférence effectué après désolidarisation et avant report sur le substrat receveur 2, par exemple par plasma ou en solution. L’invention n’est pas limitée aux modes de réalisations précédemment décrits et s’étend à tous les modes de réalisation couverts par les revendications.