ÉCHANGEUR THERMIQUE POUR GAZ, EN PARTICULIER POUR LES GAZ D'ÉCHAPPEMENT D'UN MOTEUR
La présente invention concerne un échangeur thermique pour gaz, en particulier pour les gaz d'échappement d'un moteur.
L'invention s'applique tout spécialement dans les échangeurs thermiques de recirculation des gaz d'échappement d'un moteur (EGRC).
CONTEXTE DE L'INVENTION
Dans quelques échangeurs thermiques pour le refroidissement de gaz, par exemple ceux utilisés dans des systèmes de recirculation des gaz d'échappement vers l'admission d'un moteur à explosion, les deux milieux qui échangent de la chaleur sont séparés par une paroi.
Le principe de base dans un échangeur thermique est l'échange de chaleur entre deux fluides à des températures différentes. Le fluide chaud et le fluide froid circulent d'ordinaire à travers des circuits indépendants implantés le plus près possible l'un de l'autre. L'efficacité de l'échange dépend du débit massique, de la vitesse, de la chaleur spécifique et de la température de chaque fluide l'un par rapport à l'autre. Le dessin de chaque circuit, le dessin de la paroi de séparation et les matières premières sont également importants.
La configuration actuelle des échangeurs EGR présents sur le marché correspond à un échangeur thermique métallique généralement fabriqué en acier inoxydable ou en aluminium.
L'échangeur thermique proprement dit peut présenter diverses configurations: par exemple, il peut consister en un boîtier à l'intérieur duquel sont disposés une série de conduits parallèles pour le passage des gaz, le fluide de refroidissement circulant dans le boîtier, à l'extérieur des conduits; dans un autre mode de réalisation, l'échangeur se compose d'une série de plaques parallèles qui constituent les surfaces d'échange de chaleur, de sorte que les gaz d'échappement et le fluide de refroidissement circulant entre deux plaques, en couches alternées.
Dans le cas d'échangeurs thermiques à faisceau de conduits, l'assemblage entre les conduits et le boîtier peut être de différents types. Généralement, les conduits sont fixés par leurs extrémités entre deux plaques de support raccordées à chaque extrémité du boîtier, les deux plaques de support présentant une pluralité d'orifices pour
la mise en place des conduits respectifs. Ces plaques de support sont à leur tour fixées à des moyens de raccordement à la conduite de recirculation.
Ces moyens de raccordement peuvent consister en un branchement en V ou bien en un rebord périphérique de raccordement ou bride, en fonction de la conception de la conduite de recirculation où est assemblé l'échangeur thermique. Dans certains cas, la plaque de support est faite d'une seule pièce avec les moyens de raccordement et forme une bride unique de liaison. Les moyens de raccordement peuvent aussi consister en un réservoir de gaz disposé à une extrémité du boîtier ou aux deux.
Dans les deux types d'échangeurs EGR, la plupart de leurs composants sont métalliques, de sorte qu'ils sont assemblés par des moyens mécaniques et ensuite soudés au four ou soudés à l'arc ou au laser pour assurer l'étanchéité appropriée que requiert cette application. Dans certains cas, ils peuvent également comprendre quelques composants en plastique, qui peuvent avoir une seule fonction ou plusieurs fonctions intégrées dans une seule pièce.
Dans les échangeurs tabulaires on connaît l'utilisation d'ailettes ou d'ondulations à l'intérieur des circuits d'échange thermique, puisqu'ils contribuent à améliorer l'échange de chaleur ainsi que la résistance mécanique de l'échangeur thermique.
Les ondulations ou ailettes aident à guider le fluide afin qu'il puisse remplir correctement tout le circuit, favoriser l'échange de chaleur et améliorer la résistance mécanique face à une augmentation de pression dans le circuit.
La demande de brevet ES 2331218 du même titulaire que la présente demande décrit un échangeur thermique tabulaire avec un boîtier qui comprend une série de protubérances estampées sur sa surface et dirigées vers l'intérieur de celui-ci, de façon que lesdites protubérances sont disposées à une distance prédéterminée par rapport à l'ensemble de tubes, ce qui garantit ainsi une dilatation contrôlée des tubes en cas d'augmentation de pression.
Le brevet JP20010130114 décrit un échangeur thermique qui comprend un faisceau de tubes de gaz de section rectangulaire à l'intérieur desquels il comporte des ailettes de section transversale crénelée, dont les parties lisses qui forment la crête et la vallée sont en contact avec la surface interne du tube, et une pluralité de protubérances disposées dans les parois du tube en opposition auxdites parties lisses des ailettes. Cette disposition des protubérances permet la mise en place correcte de l'ailette à l'intérieur du tube et l'empêche de se déboîter.
Le brevet DE19961054368 décrit un échangeur thermique qui comprend un faisceau de tubes de gaz de section rectangulaire disposé à l'intérieur d'un boîtier. Les tubes comprennent des protubérances dirigées vers l'extérieur qui déterminent la distance entre tubes adjacents et par rapport à la surface intérieure du boîtier.
On sait que, pendant l'assemblage, on n'obtient une intégration réussie des ailettes à l'intérieur des tubes que si les ailettes peuvent être complètement brasées aux tubes. Dans le cas contraire, la résistance mécanique et l'augmentation des rendements thermiques ne peuvent être garanties.
On réalise le processus de brasage au four de l'ensemble constitué par les tubes, le boîtier et les ailettes après un assemblage global des différents composants de l'échangeur. Cependant, la qualité de la soudure au four finale sera appropriée à condition qu'on garantisse un contact complet des composants pendant le processus de brasage au four. DESCRIPTION DE L'INVENTION
L'objectif de l'échangeur thermique pour gaz, en particulier les gaz d'échappement d'un moteur, selon la présente invention est de résoudre les inconvénients des échangeurs connus dans l'art, en offrant une parfaite répartition de la compression entre les composants assemblés, ainsi qu'un bon soudage au four de l'échangeur.
L'échangeur thermique pour gaz, en particulier les gaz d'échappement d'un moteur, objet de la présente invention est du type qui comprend une pluralité de tubes parallèles disposés à l'intérieur d'un boîtier, par lesquels circulent les gaz à refroidir par échange thermique avec un fluide de refroidissement, et des ailettes perturbatrices de l'écoulement de gaz disposées à l'intérieur de chaque tube, et est caractérisé en ce que les tubes et le boîtier comprennent respectivement une pluralité de protubérances dont le motif de répartition et les dimensions sont définis en fonction des dimensions des tubes et du boîtier, qui sont capables de garantir une bonne répartition de la compression entre le boîtier, les tubes et les ailettes vis-à-vis les uns des autres pendant le brasage au four de l'échangeur.
L'invention repose par conséquent sur un motif et des dimensions particulières des protubérances disposées sur la surface du boîtier et des tubes.
De cette façon on atteint une conception optimale des tubes pour obtenir une bonne soudure au four des ailettes utilisées. En même temps, la conception améliore la robustesse de la résistance mécanique pendant la durée de vie de l'échangeur.
On décrit ci-après les avantages obtenus grâce à la conception des protubérances selon l'invention:
- Le boîtier de l'échangeur permet de comprimer en même temps les tubes et les ailettes.
- Les tubes, après l'assemblage, permettent de comprimer les ailettes pour assurer un bon contact avec les tubes.
- Le contact du boîtier et des tubes est assuré par le contact des protubérances. Ces protubérances permettent en même temps la distribution de fluide de refroidissement et le contact entre les composants.
- Le boîtier et les tubes présentent le même motif de protubérances pour qu'on comprime les composants en même temps.
- Le motif et la dimension des protubérances permettent d'obtenir une parfaite répartition de la compression et finalement un bon brasage au four de l'échangeur.
De préférence, on réalise les protubérances par estampage, chaque protubérance comprenant une surface de contact en saillie sensiblement plane et circulaire et un côté tronconique défini par un angle d'estampage et des rayons de raccord par rapport à ladite surface de contact et à la surface du tube ou du boîtier où est estampée la protubérance.
Avantageusement, les dimensions des protubérances respectivement des tubes et du boîtier sont définies par leurs diamètre et hauteur, l'angle d'estampage et les rayons de raccord du côté tronconique.
Avantageusement encore, le motif de répartition des protubérances sur les tubes est défini en fonction de l'épaisseur, la largeur et la longueur du tube lui-même, les tubes, de section transversale sensiblement rectangulaire, étant dotés de deux côtés opposés plats plus larges que hauts.
De préférence, les protubérances sont disposées sur les deux côtés opposés plats des tubes, orientées vers l'extérieur du tube et réparties en une ou plusieurs rangées longitudinales en fonction de la largeur du tube.
Conformément à un premier mode de réalisation pour les tubes, les protubérances d'une même rangée sur les tubes sont espacées entre elles d'une distance prédéterminée définie par la longueur du tube et la première protubérance de la rangée correspondante est disposée par rapport à une extrémité du tube à une distance
prédéterminée également définie par la longueur du tube.
Conformément à un second mode de réalisation pour les tubes, les protubérances sur les tubes sont réparties sur deux rangées longitudinales parallèles entre elles, équidistantes par rapport à un axe longitudinal de symétrie et espacées entre elles d'une distance prédéterminée définie en fonction de la largeur du tube.
De préférence, entre les deux rangées de protubérances sur les tubes on trouve deux protubérances d'extrémité en renfort situées chacune par rapport à une extrémité du tube à une distance prédéterminée définie par la longueur du tube.
Avantageusement, le motif de répartition des protubérances sur le boîtier est défini en fonction de la largeur du tube et de l'épaisseur, la largeur et la longueur du boîtier, le boîtier ayant une section transversale sensiblement rectangulaire.
De préférence, les protubérances sont disposées sur au moins un côté du boîtier, dirigées vers l'intérieur du boîtier et réparties en un ou plusieurs groupes de deux rangées longitudinales en fonction de la largeur du boîtier.
Conformément à un premier mode de réalisation pour le boîtier, les protubérances d'une même rangée sur le boîtier sont espacées entre elles d'une distance prédéterminée définie par la longueur du boîtier et la première protubérance de la rangée correspondante est disposée par rapport à une extrémité du boîtier à une distance prédéterminée également définie par la longueur du boîtier.
Conformément à un second mode de réalisation pour le boîtier, les protubérances sur le boîtier sont réparties en deux groupes de deux rangées longitudinales, parallèles entre elles et espacées entre elles d'une distance prédéterminée définie en fonction de la largeur du boîtier, et les deux groupes de deux rangées sont équidistants par rapport à un axe longitudinal de symétrie.
De préférence, entre les deux rangées de protubérances de chaque groupe on trouve deux protubérances d'extrémité en renfort situées chacune par rapport à une extrémité du boîtier à une distance prédéterminée définie par la longueur du boîtier.
Avantageusement, les protubérances peuvent présenter différentes formes telles que, entre autres, circulaire, en croix, en losange ou linéaire.
BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS
Afin de faciliter la description de ce que nous avons exposé auparavant, nous joignons des dessins sur lesquels, schématiquement et uniquement à titre d'exemple non limitatif, sont représentés divers cas pratiques de mode de réalisation de l'échangeur
thermique pour gaz, en particulier pour les gaz d'échappement d'un moteur, selon l'invention, parmi lesquels:
la Figure 1 est une vue en perspective d'un échangeur thermique connu doté de protubérances sur le boîtier;
la Figure 2 est une vue en perspective de l'échangeur thermique de la
Figure 1, sans les réservoirs de gaz et suivant une coupe longitudinale du boîtier pour montrer l'ensemble de tubes parallèles logés à l'intérieur de celui-ci;
la Figure 3 est une vue suivant une coupe transversale d'un tube montrant les ailettes logées à l'intérieur de celui-ci et les protubérances selon l'invention;
la Figure 4 est une vue en perspective d'un tube avec une seule rangée de protubérances, selon un premier mode de réalisation de l'invention;
la Figure 5 est une vue en élévation du tube de la Figure 4; la Figure 6 est une vue en plan du tube de la Figure 4;
la Figure 7 est une section transversale détaillée d'une protubérance du tube suivant la ligne VII- VII de la Figure 6;
la Figure 8 est une vue en plan du boîtier avec un groupe de deux rangées de protubérances, selon le premier mode de réalisation de l'invention;
la Figure 9 est une section transversale détaillée d'une protubérance du boîtier suivant la ligne IX-IX de la Figure 8;
la Figure 10 est une vue en perspective d'un tube avec deux rangées de protubérances, selon un second mode de réalisation de l'invention;
la Figure 11 est une vue en élévation du tube de la Figure 10;
la Figure 12 est une vue en plan du tube de la Figure 10; la Figure 13 est une section transversale détaillée d'une protubérance du tube suivant la ligne XIII-XIII de la Figure 12;
la Figure 14 est une vue en plan du boîtier avec deux groupes de deux rangées de protubérances, selon le second mode de réalisation de l'invention;
la Figure 15 est une section transversale détaillée d'une protubérance du boîtier suivant la ligne XV-XV de la Figure 14;
les Figures 16a à 16e sont des vues en plan de cinq protubérances présentant différentes formes et orientations;
la Figure 17 est un schéma concernant la sensibilité de la position des protubérances; et
la Figure 18 est un schéma concernant la sensibilité de l'épaisseur du matériau de soudure.
DESCRIPTION DES MODES DE RÉALISATION PRÉFÉRÉS
Si nous nous reportons aux Figures 1 à 3, l'échangeur thermique 1 pour gaz, en particulier pour les gaz d'échappement d'un moteur, comprend un ensemble de tubes parallèles 2 qui dans cet exemple sont plats et de section rectangulaire, destinés à la circulation des gaz avec échange de chaleur avec un fluide de refroidissement. Ledit ensemble de conduits parallèles 2 est logé à l'intérieur d'un boîtier 3 qui dans ce cas est également de section rectangulaire.
La Figure 2 représente le boîtier 3 sectionné longitudinalement pour montrer à l'intérieur de celui-ci l'ensemble de tubes parallèles 2. Les deux extrémités de l'ensemble de conduits parallèles 2 sont fixées chacune sur une plaque de support 4 qui présente une pluralité d'orifices pour la mise en place des conduits 2 respectifs. Chaque plaque de support 4 est assemblée à l'extrémité correspondante du boîtier 3.
Dans ce mode de réalisation le boîtier 3 comprend à chacune de ses deux extrémités un réservoir de gaz 5 assemblé à la conduite de recirculation des gaz, quoiqu'on pourrait aussi utiliser une bride de raccordement et un réservoir de gaz. Également, le boîtier 3 comprend un conduit d'entrée 6 et un conduit de sortie 7 du circuit de refroidissement.
Pour améliorer l'échange thermique ainsi que la résistance mécanique de l'échangeur 1 on utilise des ailettes 9 disposées à l'intérieur des tubes 2 comme cela est visible sur la Figure 3.
On réalise le processus de brasage au four de l'ensemble constitué par les tubes 2, le boîtier 3 et les ailettes 9 après un assemblage global des différents composants de l'échangeur 1. La qualité de la soudure au four finale sera appropriée à condition qu'on garantisse un contact complet des composants pendant le processus de brasage au four.
De même, les tubes 2 et le boîtier 3 comprennent une pluralité de protubérances, respectivement 10 et 11, dont le motif de répartition et les dimensions sont définis en fonction des dimensions des tubes 2 et du boîtier 3 et qui sont susceptibles de garantir une répartition appropriée de la compression entre le boîtier 3, les tubes 2 et les ailettes 9 les uns par rapport aux autres pendant l'assemblage et le brasage au four de l'échangeur 1.
Ci-après sont décrits deux modes de réalisation de motifs de protubérances respectivement sur les tubes 2 et sur le boîtier 3. Dans ces cas, les
protubérances 10, 11 sont fabriquées par estampage et ont une configuration circulaire. Chaque protubérance 10, 11 comprend une surface de contact 12 en saillie sensiblement plane et circulaire et un côté tronconique défini par un angle d'estampage A et des rayons de raccord RR par rapport à ladite surface de contact 12 et à la surface du tube 2 ou du boîtier 3 où est estampée la protubérance 10, 11.
Les dimensions des protubérances 10, 11 respectivement des tubes 2 et du boîtier 3 sont définies par leurs diamètre D et hauteur H, l'angle d'estampage A et les rayons de raccord RR du côté tronconique.
Selon un premier mode de réalisation pour le tube 2 illustré sur les Figures 4 à 7, on a représenté un tube 2 avec une seule rangée de protubérances 10.
La définition du motif de protubérances 10 est déterminée par les relations géométriques suivantes:
H = (l à 4) x Tl
D = (0,1 à 0,5) x Wl et/ou D = (0,06 à 0,4) x DD
RR = (0,5 à 2) x Tl et/ou RR = (0, 1 à 0,6) x H
45° < A < 75°
DD = (0,05 à 0,6) x Ll
DDE = (0,05 à 0,6) x Ll
Rangée position de protubérances 10 porté par la ligne de symétrie longitudinal du tube + / - 10 mm
Protubérances réparties sur une rangée si: 10 < Wl < 30 mm
Protubérances réparties sur deux rangées si: 26 < Wl < 45 mm où:
H: Hauteur de la protubérance 10.
D: Diamètre de la surface de contact 12 de la protubérance 10.
RR: Rayon de raccord par rapport à la surface de contact 12 et à la surface du tube
2.
A: Angle d'estampage de la protubérance 10.
Tl: Épaisseur du tube 2.
Wl: Largeur du tube 2.
Ll : Longueur du tube 2.
DD: Distance entre protubérances 10 d'une même rangée.
DDE: Distance entre le centre de la première protubérance 10 d'une rangée et une
extrémité du tube 2.
Selon un premier mode de réalisation pour le boîtier 3 illustré sur les Figures 8 et 9, on a représenté un boîtier 3 avec un seul groupe de deux rangées de protubérances 11.
La définition du motif de protubérances 11 est déterminée par les relations géométriques suivantes:
P = (l à 4) x T2
D = (0,1 à O,5) x Wl
RR = (0,5 à 2) x T2 et/ou RR = (0, 1 à 0,6) x H
DD = (0,05 à 0,6) x L2
DDE = (0,05 à 0,6) x L2
Position d'une rangée de protubérances 11 centrée sur l'axe longitudinal de symétrie du boîtier +/- 10 mm où:
P: Profondeur de la protubérance 11.
H: Hauteur de la protubérance 11.
D: Diamètre de la surface de contact 12 de la protubérance 11.
RR: Rayon de raccord par rapport à la surface de contact 12.
T2: Épaisseur du boîtier 3.
Wl: Largeur du tube 2.
L2: Longueur du boîtier 3.
DD: Distance entre protubérances 11 d'une même rangée.
DDE: Distance entre le centre de la première protubérance 11 d'une rangée et une extrémité du boîtier 3.
Selon un second mode de réalisation pour le tube 2 illustré sur les Figures 10 à 13, on a représenté un tube 2 avec deux rangées de protubérances 10 parallèles les unes aux autres.
Également, entre les deux rangées de protubérances 10 sur les tubes 2 on trouve deux protubérances 10a d'extrémité en renfort ayant une configuration rectangulaire avec deux demi-cercles aux plus petites extrémités opposées.
La définition du motif de protubérances 10 est déterminée par les
relations géométriques suivantes:
H = (l à 4) x Tl
D = (0,1 à 0,5) x Wl et/ou D = (0,06 à 0,4) x DD
RR = (0,5 à 2) x Tl et/ou RR = (0, 1 à 0,6) x H
45° < A < 75°
Protubérances réparties sur une rangée si: 10 < Wl < 30 mm
Protubérances réparties sur deux rangées si: 26 < Wl < 45 mm
Nombre de protubérances : au moins 1 protubérance sur 100 à 600 mm2
DDH = (0,05 à 0,6) x Ll
DDV = (0,2 à 0,8) x Wl
DDE = (0,05 à 0,6) x Ll
DDEIA = (0,05 à 0,6) x Ll
DDE1B = (0,05 à 0,6) x Ll où:
H: Hauteur de la protubérance 10.
D: Diamètre de la surface de contact 12 de la protubérance 10.
RR: Rayon de raccord par rapport à la surface de contact 12 et à la surface du tube 2.
A: Angle d'estampage de la protubérance 10.
Tl: Épaisseur du tube 2.
Wl: Largeur du tube 2.
Ll : Longueur du tube 2.
DDH: Distance entre protubérances 10 d'une même rangée.
DDV: Distance entre rangées.
DDE: Distance entre la première protubérance 10 d'une rangée et une extrémité du tube 2.
DDEIA: Distance entre un premier centre d'une protubérance 10a d'extrémité et une extrémité du tube 2.
DDE1B: Distance entre un second centre d'une protubérance 10a d'extrémité et une extrémité du tube 2.
Selon un second mode de réalisation pour le boîtier 3 illustré sur les Figures 14 et 15, on a représenté un boîtier 3 avec deux groupes de deux rangées de
protubérances 11 parallèles les unes aux autres.
Également, entre les deux rangées de protubérances 11 de chaque groupe on trouve deux saillies l ia d'extrémité en renfort, dans ce cas circulaires.
La définition du motif de protubérances 11 est déterminée par les relations géométriques suivantes:
P = (l à 4) x T2
D = (0,1 à O,5) x Wl
RR = (0,5 à 2) x T2 et/ou RR
DDH = (0,05 à 0,6) x L2
DDV = (0,2 à 0,8) x W2
DDE = (0,05 à 0,6) x Ll
DDE1 = (0,05 à 0,6) x Ll où:
P: Profondeur de la protubérance 11.
H: Hauteur de la protubérance 11.
D: Diamètre de la surface de contact 12 de la protubérance 11.
RR: Rayon de raccord par rapport à la surface de contact 12.
T2: Épaisseur du boîtier 3.
Wl: Largeur du tube 2.
W2: Largeur du boîtier 3.
L2: Longueur du boîtier 3.
DDH: Distance entre protubérances 11 d'une même rangée.
DDV: Distance entre les rangées d'un même groupe.
DDE: Distance entre le centre de la première protubérance 11 d'une rangée et une extrémité du boîtier 3.
DDE1: Distance entre le centre d'une protubérance l ia d'extrémité et une extrémité du boîtier 3.
Il convient de souligner que, bien qu'on ait représenté des protubérances 10, 11 ayant une configuration circulaire, elles peuvent aussi présenter d'autres formes, telles qu'allongée avec différentes orientations (voir Figures 16a à 16c), en forme de croix (Figure 16d) ou en forme de losange (Figure 16e), entre autres.
De même, on a effectué des essais avec des prototypes pour analyser la
relation entre l'épaisseur du matériau de soudure et la distance des protubérances vis-à- vis de l'interstice existant dans le joint d'assemblage avec soudure au four.
On peut observer les résultats d'un premier essai sur le graphique de la Figure 17, qui montre la sensibilité de la position des protubérances 10, 11, en établissant un rapport entre la distance entre les protubérances et l'interstice existant dans le joint d'assemblage quand l'ailette 9 est introduite dans le tube 2.
Les résultats indiquent que si l'on réduit la distance entre protubérances on évite les déformations pendant le processus d'assemblage (déformation du tube 2), moyennant quoi on obtient une taille plus petite de l'interstice entre les tubes 2 et les ailettes 9. L'interstice maximal admissible dans cette technologie est de 0,15 mm, ce qui correspond à une distance entre protubérances de 40 mm. Plus la dimension de l'interstice est grande, plus les défauts de brasage au four sont importants et plus la résistance mécanique s'amoindrit.
On peut observer les résultats d'un second essai sur le graphique de la Figure 18, qui montre la sensibilité de l'épaisseur du matériau de soudure, en établissant un rapport entre l'épaisseur du matériau de soudure et l'interstice existant dans le joint d'assemblage quand l'ailette 9 est introduite dans le tube 2.
Les résultats indiquent que plus la dimension de l'interstice est grande, plus l'épaisseur du matériau de soudure nécessaire est grande et par conséquent plus le produit est cher. L'interstice maximal admissible dans cette technologie est de 0,15 mm, ce qui correspond à une épaisseur du matériau de soudure de 50 microns.