ASPIRATEUR A FILTRATION A EAU
L'invention concerne un aspirateur dans lequel circule, dans un carter , un flux aspiré d' air chargé de particules ou/et de liquide, entre un embout d'entrée et un orifice de communication avec une chambre d' aspiration .
L' invention concerne encore un corps de chauffe conçu apte à être incorporé dans un appareil ménager ou de nettoyage ou dans un tel aspirateur. L'invention concerne l'aspiration de flux mixtes composés d'air, d'eau, et de particules en suspension. Elle concerne tout particulièrement le domaine des appareils électro-ménagers ou/et de nettoyage, en particulier des aspirateurs vapeur ou des appareils de nettoyage de vitres, ou analogues. Les aspirateurs à filtration à eau comportent un dispositif d'aspiration qui entraine un flux d'air, chargé de particules ainsi que de liquide, à travers un liquide contenu dans un réservoir, où la filtration des particules s'effectue par barbotage. L'air est évacué vers l'extérieur après le passage, dans certains cas, dans un système séparateur eau-air. Dans ces appareils, la filtration s'effectue par le fond, ces appareils ne sont conçus que pour utilisation en position de cuve verticale, ce qui rend leur utilisation impossible pour des appareils portatifs.
Des appareils émetteurs de vapeur pour le nettoyage, aspirent en retour des particules et de l'eau provenant de la condensation de la vapeur. Il faut séparer le liquide avant de renvoyer de l'air propre au milieu ambiant, sans eau ni particules. Les gouttelettes d'eau doivent être séparées du flux d'air, et éliminées avant son passage dans le module d'aspiration et avant rejet dans 1' atmosphère .
Le document WO 0154798 décrit un aspirateur à filtration à eau avec des filtres traditionnels, tels des membranes en plastique ou des mousses de polymères, résistantes à l'eau. Ces dispositifs ne sont pas satisfaisants, car un colmatage des pores par l'eau souillée ou des particules fines non filtrées survient toujours
rapidement. De ce fait survient une perte de puissance et on doit interrompre le travail pour nettoyer ou remplacer le filtre. En effet, aucun système de filtre statique n'est en mesure d'arrêter durablement le passage de l'eau, du fait de la perméabilité nécessaire au passage de l'air. L'art antérieur a tenté de résoudre ces problèmes, de passage de l'eau au-delà du filtre, ainsi que du colmatage du filtre, par une augmentation du volume interne de l'appareil, qui nuit à sa maniabilité, ou encore par une forte réduction du débit d'air, qui nuit à son efficacité d'aspiration, ces techniques ayant pour but d'éloigner l'eau sale du filtre. La maintenance des filtres, leur démontage, leur nettoyage, leur échange régulier, posent des problèmes d'hygiène, de difficulté de nettoyage, et de coût.
Le document US01/0015132 décrit un séparateur conique à lamelles verticales rotatif, qui, utilisé seul, présente des inconvénients: un débit d'air restreint, du fait de la proximité des lamelles nécessaire à une bonne efficacité, mais qui limite la surface de passage de l'air, nuisant donc à la performance. Ou bien un réservoir volumineux, ou encore un brassage eau-air peu dynamique réduisant la qualité de la filtration, ou enfin la nécessité de rajout de filtres complémentaires. Sur le même principe, on connaît des rotors à fentes ou à ailettes. Dans une première variante, un tel rotor est rapporté à une turbine, et des frottements se produisent au niveau de moyens d'étanchéité rainure- languette qui sont indispensables pour empêcher la pénétration de particules dans la zone de la turbine d'aspiration, ce qui impose une maintenance régulière. Dans une seconde variante voulue économique, le séparateur est monobloc avec la turbine, et généralement fixé sur l'entrée métallique de cette dernière, par un axe sur dimensionné en longueur, en prolongation de l'entraînement de la turbine et limitant l'entrée d'air dans cette dernière.
Il a été tenté de résoudre le problème d'obstruction au passage de l'air, en prolongeant un premier séparateur fixé directement sur l'entrée d'une turbine par surmoulage ou similaire, par rajout de modules séparateurs supplémentaires sur l'arbre, qui
entraînent d' importants problèmes de balourd en raison de la grande longueur, ce qui est préjudiciable à cause des vibrations. De plus, dans le cas d'un appareil de petite taille, la longueur importante rend l'appareil très volumineux et malcommode. Une accumulation de turbines peut augmenter la dépression nécessaire au passage de l'air, mais sans pour autant améliorer le débit d'air recherché, cette technique entraîne automatiquement un surcoût de consommation électrique et une surmotorisation. Il est encore connu d' augmenter le diamètre du séparateur , offrant ainsi une plus grande surface totale de fentes et ailettes, mais nécessitant l'utilisation d'un support d'étanchéité indépendant de la turbine, du type à rainures et languettes évoqué plus haut. Enfin, la séparation de la motorisation de la turbine et de celle du séparateur à ailettes permet d'agir sur les vitesses de rotation. Pour compenser ces inconvénients, le dispositif d'aspiration doit alors être, généralement, soit surmotorisé ou bi- motorisé, donc onéreux et encombrant, ou consolidé par un axe plus fort, ou encore par un ensemble surdimensionné . A défaut, l'appareil est vite détérioré du fait des vibrations, ou manque notablement de puissance de dépression.
De tels aspirateurs à filtration à eau ne sont donc pas entièrement satisfaisants .
Le document GB 2 382 042 décrit un séparateur eau-air, à brosse rotative, qui fait barrage au flux d'air chargé de particules, et à travers laquelle on force le passage du flux d'air. On fixe par capillarité les éléments en suspension dans l'air, notamment l'eau, guidée le long des poils de brosse sous l'effet de la force centrifuge, et éjectée vers une paroi périphérique, à distance de la brosse, puis vers des zones de recueil et d'évacuation. Des pertes de charge importantes du flux d'air dans des chicanes nécessitent de surmotoriser le dispositif d'aspiration, et entraînent par conséquent une élévation de niveau de bruit. L'efficacité est imparfaite, en raison d'une sortie du flux d'air qui est, soit radiale, soit annulaire axiale et très éloignée de l'axe de rotation. La mise en série de plusieurs
brosses, voire de moyens de filtration traditionnels à matériaux poreux, montre que l'agencement à une seule brosse ne suffit pas, dans ce cas, à résoudre totalement le problème posé qui est de séparer entièrement l'eau du flux d'air lors du passage dans le séparateur. De plus une telle combinaison de plusieurs moyens de séparation montés en série conduit inévitablement à une forte augmentation de volume et de poids, qui rend plus difficile une application dans le domaine de l' électro-ménager portatif, où performance, compacité et légèreté sont recherchées. La demande de brevet FR 06 02951 du déposant permet d'améliorer sensiblement la fiabilité, avec un séparateur eau-air pour aspirateur, entre un réservoir d'eau et une conduite d'aspiration d'air reliées au travers d'un orifice de communication constitué par un cône d'aspiration, comportant une chambre dans laquelle est monté mobile en rotation autour d'un axe un moyen de filtration, perméable à l'air, et conçu apte à acheminer à sa périphérie par centrifugation l'eau captée, où la chambre comporte un rebord d'appui perpendiculaire à l'axe de rotation du moyen de filtration, lequel constitue des moyens d'obturation en coopération avec ce rebord d'appui.
Les documents EP 1 112 712 Al et EP 1048260 Α2 décrivent des moyens de filtration par eau , où vin flux d' air entraine l' eau tout en créant un mélange turbulent, difficile à re-concentrer, entraînant une quantité de gouttelettes d'eau difficile à retenir dans un flux d'air important, supérieur à 30 dm3/seconde dans un appareil de type traîneau par exemple. La nécessité d'un filtre ou grille complémentaire impose un entretien régulier et fastidieux. Ces techniques ne permettent généralement pas de dépasser 25 dm3/s, tout au plus les 30 dm3/s pour un aspirateur de type traîneau. La dépression est indépendante de ce résultat, car elle n'influe que sur la faculté à déplacer les particules. Ces techniques connues ne divergent les unes des autres que par le positionnement des chicanes et conduits d'amenée, toutes exigent des réservoirs de taille importante. La complexité des éléments influant sur la
filtration ne permet de positionner le réservoir que dans une position unique avec peu de variabilité.
Il est particulièrement difficile de bien filtrer, d'abord la poussière par l'eau, puis de séparer cette eau chargée du flux d'air, le tout dans un volume restreint, et de plus dans différentes positions dans l'espace. A ces difficultés de filtration s'ajoute la variabilité du flux d'air due aux obstructions d' entrée d' air sur les accessoires , notamment lors de leur contact avec les parties à nettoyer. En effet, un faible flux est néfaste à une bonne filtration des particules sèches, plus précisément par l'élément liquide filtrant qui, pour être efficace, doit s'accompagner d'un mélange dynamique, homogène et régulier. Les particules sèches non emprisonnées par le liquide viennent alors obstruer un filtre supplémentaire éventuel, et annuler l'effet de débit d'air permanent propre à ce type de filtration, ou, plus grave, sont rejetées dans l'air ambiant.
La production de vapeur dans le domaine de l'électroménager et en particulier du nettoyage, notamment dans les appareils générant une chauffe de l'eau aux fins de production d'eau chaude ou de vapeur, qu'elle soit instantanée ou par chaudière, nécessite toujours la présente d'une sécurité électrique de mise à la terre, apportée dans le cordon d'alimentation électrique, due à la présence simultanée de corps métalliques, d'eau, et d'électricité. Cette sécurité n'est pas indispensable dans un simple aspirateur en raison de l'utilisation générale de moteurs électriques de classe 2. La demande de brevet FR 06 10563 du déposant permet déjà de supprimer cette sécurité, grâce à un recouvrement isolant des parties métalliques , autorisant leur classement de type 2. Les inconvénients d'un conducteur de terre sont le coût supérieur du câble, et l'impossibilité d'utilisation d'un enrouleur de câble, notamment automatique, à longueur de câble identique, alors que le marché exige au contraire des longueurs de câble croissantes. L'invention se propose d'améliorer encore le rapport taille- puissance, la légèreté, le coût et la simplicité de fabrication des moyens de génération de vapeur.
Pour améliorer encore ces différents dispositifs, et répondre aux besoins du marché en appareils portatifs, en particulier en aspirateurs vapeur, il importe de fournir des solutions compatibles avec une faible masse, de 1,5 kg à 4 kg pour une utilisation manuelle, et de faible encombrement. Pour un encombrement donné et un même débit d'air, l'appareil doit fournir des performances de vitesse d'air élevée dans le séparateur ainsi que dans le réservoir .
L'invention a pour objectif de résoudre ces principales difficultés en proposant un aspirateur à filtration à eau, dans lequel on optimise la trajectoire du flux aspiré pour améliorer la séparation des particules en amont de l'aspiration. Dans une version préférée, l'invention comporte un séparateur eau-air de rendement amélioré, adaptable sur tout type d'aspirateur à filtration à eau et d'appareil d'aspiration apte à aspirer du liquide . Dans une version achevée , l' invention intègre un générateur de vapeur permettant de s'affranchir du conducteur de sécurité de terre, ce qui permet l'utilisation d'un enrouleur de câble même pour un appareil de volume et de masse très réduits, en particulier de masse inférieure à 2 kg.
La présente invention concerne un aspirateur dans lequel circule, dans un carter, un flux aspiré d'air chargé de particules ou/et de liquide, entre un embout d'entrée et un orifice de communication avec une chambre d' aspiration , caractérisé par le fait qu'il comporte au moins un séparateur eau-air conçu apte à être motorisé et intercalé entre une conduite amont et des moyens d'aspiration et conçu apte à orienter d'une part la phase gazeuse dans ladite chambre d'aspiration, et d'autre part la phase liquide et les particules dans au moins un réservoir dans lequel ladite phase liquide est conservée.
Selon une caractéristique de l'invention, ledit aspirateur comporte, pour la filtration par eau dudit flux, un réservoir de barbotage dans lequel circule ledit flux aspiré, entre ledit embout d'entrée et ledit orifice de communication au niveau d'une conduite amont, en amont de moyens d'aspiration comportant une turbine,
lequel réservoir de barbotage comporte au moins une veine périphérique de forme sensiblement annulaire conçue apte à effectuer une centrifugation dudit flux.
Selon une caractéristique de l' invention, ladite veine périphérique guide ledit flux vers une zone où des cloisons écartées l'une de l'autre créent un effet de venturi.
L' invention concerne encore un corps de chauffe conçu apte à être incorporé dans un appareil ménager ou de nettoyage, ou dans un tel aspirateur, caractérisé par le fait qu'il comporte au moins un filament métallique noyé dans un ou plusieurs éléments constitués exclusivement de matériaux à base de céramique, et qu'il comporte au moins une chambre de vaporisation, qui est constituée par un espace hélicoïdal ou similaire entre deux corps ou boîtiers emboîtés l'un dans l'autre, l'un au moins de ces corps ou boîtiers emboîtés étant un corps céramique incorporant, noyé, un tel filament métallique.
L'invention concerne encore un fer à repasser comportant au moins un corps de chauffe 201 pour la génération de vapeur ou/et le chauffage de la semelle. D ' autres caractéristiques et avantages de l ' invention ressortiront de la description détaillée qui va suivre des modes de réalisation non limitatifs de l ' invention , en référence aux figures annexées dans lesquelles :
- la figure 1 est une vue schématisée, partielle et en section longitudinale d'une version de base de réservoir de barbotage que comporte un aspirateur à filtration à eau selon l'invention ;
- la figure 2 est une vue schématisée, partielle et en section longitudinale d'une version préférée de ce réservoir; - la figure 3 est une vue schématisée, partielle et en section longitudinale de ce réservoir en position cabrée de l'aspirateur ;
- la figure 4 est une vue schématisée, partielle et en section longitudinale de ce réservoir en position piquée de l'aspirateur ;
- la figure 5 est une vue schématisée, partielle et en coupe d'un séparateur eau-air, équipant un aspirateur selon l'invention, dans un mode préféré de réalisation;
- la figure 6 est une vue de détail partielle de la figure 5 ;
- la figure 7 est une vue schématisée, partielle et en perspective d'un pré-séparateur utilisable avec le séparateur de la figure 5;
- la figure 8 est une vue schématisée, et en perspective d'un aspirateur à filtration à eau selon l' invention ;
- la figure 9 est une vue schématisée, partielle, et en coupe longitudinale, d'un appareil selon la figure 8, sans réservoir de barbotage, et comportant un séparateur eau-air selon la figure 5 ;
- la figure 10 est une vue schématisée, en perspective et partiellement décarénée, d'une version de l'aspirateur avec séparateur air-eau et sans réservoir de barbotage ;
- la figure 11 est une vue schématisée, en perspective et partiellement décarénée, d'une version préférée de l'aspirateur avec séparateur air-eau et avec un réservoir de barbotage dans la version de base de la figure 1;
- la figure 12 est une vue analogue à la figure 9, illustrant le trajet d'air de refroidissement dans l'aspirateur, dans un mode de réalisation avec évacuation de l'air aspiré par l'avant d'une turbine de ventilation, et latéralement de chaque côté de celle-ci ; - la figure 13 est une vue schématisée et en perspective du séparateur air-eau de la figure 6 avec des sorties d'air latérales ;
- la figure 14 est une vue schématisée, partielle et en coupe de moyens de génération de vapeur équipant un appareil électro- ménager, notamment un aspirateur à filtration à eau selon l'invention ;
- la figure 15 est une vue schématisée, et en perspective d'un aspirateur à filtration à eau avec enrouleur de câble inférieur ; - la figure 16 est une vue schématisée, et de dessus d'un
aspirateur à filtration à eau avec enrouleur de câble incorporé entre le corps central et un réservoir latéral ;
-la figure 17 est une vue schématisée, partielle et en section longitudinale d'une variante de réservoir de barbotage avec flotteur ;
- la figure 18 est une vue schématisée illustrant le trajet d'air de refroidissement dans l'aspirateur dans une variante dite by-pass arrière avec évacuation de l'air aspiré par la partie supérieure de l'appareil et périphériquement par l'arrière de la turbine de ventilation, à l'aide d'une coque enveloppant le moteur et séparant les deux flux d'air ; la figure 19 est une vue analogue à la figure 14 représentant une résistance plate ; la figure 20 est une vue schématisée, partiellement ouverte, et en perspective d'une version en by pass périphérique arrière d'un aspirateur selon l'invention ;
- la figure 21 est un détail selon une coupe longitudinale d'un séparateur ogival selon la figure 5 ou 6 ; la figure 22 est une vue schématisée, en coupe longitudinale, similaire à la figure 14, d'un autre corps de chauffe selon l'invention ; la figure 23 est une vue schématisée, en coupe longitudinale , similaire à la figure 22 , d' encore un autre corps de chauffe selon l'invention. L' invention concerne la séparation de fluides contenus dans des gaz, en particulier dans le domaine des appareils électroménagers, notamment des aspirateurs à liquides, à filtration à eau, et à nettoyage par la vapeur appelés aspirateurs vapeur, et similaires . L'invention est applicable à tout gaz et à tout liquide. Dans la suite de la description il est fait en particulier référence à une application particulière où le gaz est de l'air, et le liquide est de l'eau.
L'invention concerne un aspirateur 100 dans lequel circule, dans un carter, un flux aspiré d'air chargé de particules ou/et de
liquide, entre un embout d'entrée 3 et un orifice de communication avec une chambre d' aspiration 60. Selon l'invention, il comporte au moins un séparateur eau-air 1, conçu apte à être motorisé et intercalé entre la conduite amont 2 et les moyens d' aspiration, et conçu apte à orienter d' une part la phase gazeuse dans la chambre d' aspiration 60 , et d' autre part la phase liquide et les particules dans au moins un réservoir dans lequel cette phase liquide est conservée.
Dans un mode de réalisation préféré, cet aspirateur 100 est à filtration à eau, et comporte un réservoir de barbotage 22 dans lequel circule un flux aspiré d'air chargé de particules ou/et de liquide, entre un embout d'entrée 3 et un orifice 119 de communication avec une chambre d'aspiration 60, au niveau d'une conduite amont 2, en amont des moyens d'aspiration, notamment sous forme d'une turbine 10.
Dans un mode préféré de réalisation, l'aspirateur 100 selon l'invention est utilisable manuellement, ou sur un support mobile de type balai ou portable. Dans une application préférée tel qu'illustré sur les figures, il s'agit d'un appareil manuel portatif .
Selon l'invention, le réservoir de barbotage 22 comporte au moins une veine 103 périphérique, du moins partiellement, de forme sensiblement annulaire conçue apte à effectuer une centrifugation dudit flux avant son entrée dans des chicanes. Cette veine 103 peut se développer selon un angle d'ouverture quelconque, même supérieur à un tour.
De façon préférée, tel que visible sur la figure 1 ou 2 ou 17, le réservoir de barbotage 22 est délimité par au moins une cloison externe 101 rayonnée, à courbure constante ou évolutive sans obstacle ni changement brusque de concavité, qui définit, avec une première cloison interne 106 qui fait déflecteur de jet, une veine 103 de circulation du flux entrant d'air chargé de liquide ou/et particules. Dans une réalisation particulière, tel que visible sur les figures, ce réservoir 22 est de forme sensiblement plane, et peut notamment comporter, entre la cloison externe 101 et
la première cloison interne 106, une ou plusieurs joues latérales raccordées de façon étanche, par collage, soudure, moulage ou analogue. Le réservoir 22 peut notamment être encadré par une première joue latérale sensiblement plane, et par une seconde joue latérale en calotte sphérique ou similaire. La forme des joues latérales est dictée par la contenance des réservoirs ou/et accessoires qu'elles contiennent, par les impératifs ergonomiques de l'appareil. Dans le cas d'un appareil très compact, une forme sphérique ou polyédrique à facettes sensiblement égales, cubique ou autre, offre le volume intérieur optimal pour le plus faible encombrement, donc aussi le plus faible poids.
La veine 103 se développe de préférence selon un plan sensiblement circulaire, ou similaire, de façon à créer les conditions, sous l'effet de l'aspiration transmise par l'orifice 119, d'un tourbillon rejetant le flux, par centrifugation qui a pour effet de regrouper ainsi notamment des éléments liquides ou solides, au voisinage de la cloison externe 101. Les flux comprenant du liquide ou des particules sèches sont représentés par des flèches en trait plein, les flux d'air épuré sont représentés en flèches pointillées.
Dans la version la plus simple, tel que visible sur la figure 1, le flux circule, à l'intérieur du réservoir de barbotage 22, le long de la cloison externe 101. Une chicane avec un retour au niveau d'une cloison interne 113 rabat la phase liquide et tend à la faire retomber dans une zone périphérique inférieure 22A du réservoir 22, variable selon l'inclinaison de l'appareil, formant réceptacle de liquide. L'air est quant à lui aspiré par l'orifice 119, auquel il parvient, après avoir contourné une cloison 116 formant chicane, après un passage dans une chambre 108. Cette version simplifiée ne permet pas de filtrer les poussières sèches dans toutes les positions dans l'espace, l'élément liquide filtrant devant se trouver près d'une sortie 150. Elle constitue néanmoins une version très économique bien adaptée pour un nettoyeur à vitre.
Dans une version préférée, tel que visible sur la figure 2, la veine 103 effectue une centrifugation du flux avant son entrée
dans des chicanes au niveau desquelles des cloisons 106 et 107, écartées l'une de l'autre, créent un effet de venturi.
L'extrémité 105 de la première cloison interne 106 la plus éloignée de l'embout d'entrée 3 est écartée de la cloison externe 101 d'une faible distance dl, de façon à accélérer la vitesse du flux. Le parcours du flux en aval de la veine 103 se poursuit dans une chambre 111, limitée du côté extérieur par une cloison 113, de préférence prolongée par une cloison 114 , le long de laquelle ou desquelles s'écoule la phase liquide du flux, après avoir ruisselé le long de la cloison externe 101.
Une seconde cloison interne 107, plus éloignée de la cloison externe 101 que la première cloison interne 106, et disposée sensiblement parallèlement à celle-ci du côté d'une extrémité 105 que comporte cette dernière, définit un premier réceptacle 115 pour le liquide recueilli. De façon préférée, les première 106 et seconde 107 cloisons internes sont sensiblement parallèles à la cloison externe 101, du moins au voisinage de l'extrémité 105. La forme de la seconde cloison interne 107 est telle que l'excédent éventuel de liquide s'écoule sur la paroi interne 106A de la première cloison interne 106, laquelle paroi interne 106A définit un second réceptacle 109 pour le liquide recueilli. En particulier, la première cloison 106 et la seconde cloison 107 sont courbes, et leurs centres de courbure sont situés du même côté de la seconde cloison 107, vers l'intérieur du réservoir de barbotage 22, c'est- à-dire en s'éloignant de la cloison externe 101. De façon préférée, tel que visible sur la figure 2, le rayon de courbure moyen de la première cloison 106 est plus grand que celui de la seconde cloison 107.
Cette seconde cloison interne 107 comporte une extrémité 108 située plus en aval du flux que l'extrémité 105 de la première cloison interne 106, et qui est située à une distance d2 de la paroi extérieure 101 qui est supérieure à la distance dl. Les conditions sont ainsi réunies pour créer un effet de venturi, et de forcer l'appel de liquide dans une zone de turbulence 110 sous forme d'un jet projeté contre ou vers la cloison 113, dans le sens
de l'amont vers l'aval du flux, ce qui est utile notamment quand l'aspirateur 100 est dans une position angulaire extrême telle que l'eau ne soit plus en contact direct avec le flux de particules et ne puisse momentanément plus assurer son rôle de filtre. Cette solution de venturi est applicable dans une variante visible en figure 17, ainsi que dans d'autres configurations nécessitant un mélange d'air et d'eau, sur des aspirateurs de type traîneau ou balai, et notamment comportant des cloisons de réservoirs plates perpendiculaires ou horizontales. On peut y utiliser tous les systèmes connus à effet venturi : à vortex, à diaphragme, à tuyère, à entrée convergente ou à sortie divergente, ou encore propulsif.
On comprend que la forme sensiblement circulaire du réservoir 22 et de la veine 103 autorisent un maniement de l'appareil 100 dans différentes positions, en particulier si l'utilisateur le fait pivoter autour d'un axe sensiblement perpendiculaire aux différents flux de circulation dans les différentes veines et chicanes que comporte le réservoir 100, notamment normal au plan de la figure dans l'exemple de la figure 2. De ce fait, la disposition particulière de la seconde cloison interne 107 et de la paroi interne 106A de la première cloison interne 106 est particulièrement avantageuse, car tout débordement du liquide amassé dans le premier réceptacle 115 contribue, soit à alimenter le second réceptacle 109, soit à conduire le liquide en excédent dans la zone de turbulence 110 ce qui permet de ramener ce liquide, après ruissellement sur les cloisons 113 et 114 , dans le premier réceptacle 115.
Le second réceptacle 109 tend, quant à lui, à être vidé en permanence par l'effet venturi entre les extrémités 105 et 108, et à alimenter la zone de turbulence 110, et donc, par conséquence, à remplir le premier réceptacle 115. Avantageusement, un bouchon de vidange 43 est disposé au niveau de ce premier réceptacle 115.
En aval dans le sens de circulation du flux, la cloison 114 est prolongée par une cloison 116 qui fait chicane et interdit le passage de liquide, alors que le flux d'air longe cette cloison 116
dans une chambre 117, puis, en sens contraire, le long d'une autre cloison ou de l'autre face 116A de la cloison 116, dans une chambre 118, avant son évacuation par l'orifice 119. Ce flux d'air, déchargé en totalité ou partie de ses impuretés selon la configuration de l'appareil, et représenté en flèches pointillées sur la figure 2, est ensuite aspiré jusqu'à la chambre d' aspiration , et dans une version préférée , à travers un séparateur 1 pour y être débarrassé des liquides ou/et particules résiduels.
La figure 17 illustre une autre variante, qui présente un sens d'arrivée d'air inversé vers le bas débouchant d'un orifice 151, et munie d'un flotteur 152 faisant office de trop plein. Une cloison 153 prolonge la cloison 106 et interdit tout passage de l'air épuré, qui doit passer par la chambre 108 pour ensuite chevaucher une cloison 154 courbée. Celle-ci procure l'avantage de retenir les eaux souillées, en cas de renversement de l'appareil à l'horizontale. Cette complémentarité offre ainsi la faculté de pouvoir travailler dans toutes les positions dans l'espace.
Une telle chicane en forme de spire, pouvant faire plusieurs tours, et constituant une véritable spirale à partir de la périphérie du réservoir, garantit une séparation constante et efficace quelque soit le débit d' air, dans toutes les positions dans l'espace. Dans le dispositif de la figure 17, la séparation est indépendante du débit volumique gazeux, qui varie selon les accessoires utilisés, le positionnement et la surface à nettoyer. Ces spires s'enroulent soit de façon horizontale, soit de façon verticale plus adaptée aux réservoirs droits usuels sur des aspirateurs traîneaux.
Ce système présente, par sa conception en courbe a contrario de cloisons angulaires, la particularité de ne pas réduire le débit de l'air. Dans le cadre de spires verticalement superposées il est particulièrement adapté pour la séparation de liquides ou de particules sèches et plus efficace qu'un système cyclonique beaucoup moins performant en cas de chute de la vitesse du flux aspiré
La figure 3 illustre une position de travail dans laquelle l'aspirateur 100 est cabré, avec l'embout d'entrée 3 tourné vers le haut. Dans cette configuration, tout le liquide est ramené au réceptacle 115, et la veine 103 transportant des particules dans l'air ne pourrait être filtrée par du liquide, s'il n'y avait l'effet venturi au niveau de l'extrémité 105 qui, par le jet 110, permet le mélange des particules sèches et du liquide pour leur filtration .
La figure 4 illustre une position de travail dans laquelle l'aspirateur 100 est en piqué, avec l'embout d'entrée 3 tourné vers le bas. Dans cette configuration, le liquide est ramené au niveau des réceptacles 115 et 109, ainsi qu'à l'extrémité 104 de la veine 103, et est donc toujours en contact avec les particules sèches aspirées . Naturellement, les cloisons internes au réservoir 22 prennent des formes et dimensions variables selon le type d'appareil 100, en fonction des positions des orifices de remplissage, de vidange, de communication, et des niveaux de remplissage souhaités, ainsi que des inclinaisons admissibles pour l'appareil, qu'il s'agisse d'un balai, d'un manuel ou d'un portable. En particulier, la cloison 154 ne rejoint pas les deux parois du réservoir, et permet ainsi une utilisation l'appareil couché sur le côté
Dans la version la plus simple de l'aspirateur 100, l'orifice 119 communique directement avec une chambre d'aspiration 60, et l'air aspiré est rejeté à l'extérieur au niveau d'une conduite aval 4, sans passer par le réservoir 22. L'air est débarrassé de son eau par un séparateur 20. Dans le cas de la figure 10, l'eau s'écoule à travers le passage 119 pour aller dans le réservoir 22. Dans le cas de la figure 11, le passage 119 permet le retour de l'air vers le séparateur 20, et l'écoulement des eaux résiduelles retenues par celui-ci pour aller vers le réservoir 22, dans lequel la majeure partie est retenue.
Dans une version préférée, pour une efficacité maximale, l'aspirateur 100 selon l'invention comporte un séparateur liquide- gaz 1 agencé de façon particulière. Ce séparateur 1 comporte des
moyens de canalisation du flux de gaz entre une conduite amont 2 une conduite aval 4 destinée à l'évacuation du gaz épuré débarrassé de tout liquide et de toute impureté. Au niveau de la conduite amont 2 arrive , sous l' effet de moyens d' aspiration ou de pressurisation, soit un flux de gaz chargé de liquide directement issu de l'embout d'entrée 3, soit un flux de gaz chargé de particules et/ou de liquide déjà débarrassé d'une grande partie des ses particules et de sa phase liquide lors de son trajet dans le réservoir de barbotage 22. Ces conduites amont 2 et aval 4 sont reliées par un orifice de communication 13. Le séparateur 1 comporte, monté mobile en rotation autour d'un axe de rotation 8 à 1' intérieur de la conduite amont 2 , au moins un moyen de filtration 19, perméable au gaz, et conçu apte à acheminer à sa périphérie, par centrifugation , du liquide capté. La séparation entre l'eau et l'air est effectuée lors de la rencontre entre le flux de gaz un moyen de filtration 19, qui est interposé sur le passage du flux, à l'intérieur de la chambre ou du canal formé par des moyens de canalisation, et qui obture l'orifice de communication 13, et qui est monté fixe ou de préférence mobile en rotation à l'intérieur de l'une ou l'autre conduite amont 2 ou aval 4 , préférentiellement la conduite amont 2. De façon préférée , le moyen de filtration 19 est animé d'un mouvement de rotation autour d'un axe de rotation 8, qui est de préférence celui d'une turbine 10 générant la dépression et qui est entraînée par des moyens de motorisation 7 , en particulier électriques . Il peut aussi être entraîné par des moyens de motorisation indépendants, ou encore par une turbine entraînée par le flux traversant le séparateur 1. Dans une version particulière, le séparateur 1 comporte des moyens de réglage de sa vitesse de rotation en fonction de la différence de pression entre les conduites amont 2 et aval 4, ou/et du débit du flux de gaz dans le séparateur 1.
Selon l'invention, le moyen de filtration 19 consiste en un séparateur ogival 20, muni d'ailettes ou/et de brosses radiales, fixé sur une turbine 10 mobile en rotation en aval de l'orifice de communication 13, et avec laquelle il communique par ce dernier.
Dans le cas d'un aspirateur ménager 100, notamment lié à des moyens de projection de vapeur pour le nettoyage, le flux d'air est chargé en gouttelettes d'eau. Ce flux est entraîné, sous l'effet de la dépression créée par au moins une turbine 10, vers le séparateur ogival 20 qui élimine ces gouttelettes et les éventuelles particules humidifiées, qui seraient entraînées dans le brouillard formé en amont lors du barbotage dans le réservoir de barbotage 22.
La captation du liquide se fait par un effet de barrage obtenu par la rotation du moyen de filtration 19, qui est perméable au gaz, autour de son axe de rotation 8, en combinaison avec la capillarité le long de ce moyen filtrant, qui permet de guider radialement, par centrifugation , vers sa périphérie, des gouttes de liquide ou/et des particules présentes dans le flux aspiré. Une vitesse élevée de rotation du moyen de filtration 19 permet de prévenir le passage direct du flux de liquide à travers le moyen de filtration par ses intervalles. La vitesse de rotation du séparateur, le nombre des ailettes ainsi que leur forme, la largeur des intervalles entre ailettes, sont adaptables en fonction de la configuration de l'appareil et des performances recherchées. Le moyen de filtration 19 est maintenu radialement éloigné des parois de la conduite amont 2, de façon à permettre la projection des gouttelettes de liquide ou d'eau sur la paroi de ces derniers sous l'effet de sa rotation. Un appareil portable tel que visible sur la figure 9 comporte avantageusement, dans une chambre au niveau de la conduite amont 2, une zone de recueil de l'eau 21 délimitée par un déflecteur de carter 11, et communiquant par l'orifice 119 avec le réservoir de barbotage 22. Le déflecteur de carter 11 forme une cloison entre la conduite amont 2 et la conduite aval 4, et comporte une ouverture axiale de diamètre inférieur au plus grand diamètre du séparateur ogival et qui est préférentiellement unique de façon à éviter tout flux de gaz parasite. La zone de recueil 21 est sensiblement annulaire, autour de la périphérie du moyen de filtration 19, est assez vaste pour prévenir la formation d'un tourbillon, et permet le libre écoulement des gouttes d'eau le long de la paroi, sans accumulation
locale qui serait préjudiciable au bon fonctionnement du séparateur 1.
Le déflecteur de carter 11 autorise le maintien de l'appareil dans des multiples positions, tout en garantissant son fonctionnement, même si on retourne l'appareil, ce qui est particulièrement avantageux pour un appareil portatif. De façon préférée, son profil est en forme de cloche, sensiblement parallèle à celui d'un déflecteur de turbine 12 monté en face avant d'une turbine 10 et qui comporte l'orifice axial de communication 13 entre la conduite amont 2 et la conduite aval 4, et le jeu entre eux est de quelques millimètres, notamment de 1 à 3 mm. Dans le cas préféré d'utilisation d'un séparateur ogival 20, celui-ci est fixé de préférence sur un tel déflecteur de turbine 12, sur le plus grand diamètre possible, par collage, soudage, ou analogue, en des points de jonction 2OB. Si la turbine 10 ne comporte pas de déflecteur 11, le séparateur ogival 20 peut aussi être monté directement sur celle-ci. Le fait de fixer le séparateur ogival 20 directement sur la face amont de la turbine 10, et sur le plus grand diamètre possible, permet de bénéficier d'un passage de grand diamètre ce qui entraine une plus faible vitesse axiale de l'air et donc une séparation plus efficace, et un centre de gravité du séparateur au plus près de sa source d'entraînement.
De préférence, le séparateur ogival 20 a son plus grand diamètre à proximité de l'orifice 13, dont il déborde largement, et il se rétrécit en s' éloignant de l'orifice 13, notamment jusqu'à rejoindre l'axe dans une version préférée tel que visible sur les figures 5 et 9. Ce séparateur ogival 20 peut être de longueur relativement faible par rapport à son diamètre, notamment inférieure ou égale à une fois ce dernier, de façon à éliminer tout problème de balourd. Si, à la limite, le séparateur ogival 20 peut être de forme conique, ou conique tronquée, dans une version préférée, le choix d'une forme ogivale bombée présente l'avantage de ne pas offrir un front plat au flux d'air entrant, ce qui évite toute turbulence néfaste à la libre circulation de l'air. La forme bombée permet d' obtenir sur toute section longitudinale passant par
son axe, une zone périphérique plus longue que dans une version conique, et offre ainsi un pouvoir de séparation élevé, tout en diminuant la vitesse de passage de l'air, pour un faible encombrement et un niveau de vibrations extrêmement bas. De façon préférée, le séparateur ogival 20 comporte, s' étendant sensiblement parallèlement à son axe de rotation 8, un retour 2OA venant coiffer le déflecteur de carter 11 pour constituer une chicane, et qui peut consister en un débordement des ailettes ou poils du séparateur ogival 20 vers l'aval, en recouvrement partiel du déflecteur de carter 11.
Tel que visible sur la figure 21, le séparateur ogival 20 est de préférence monobloc, et comporte, vers l'avant de l'appareil, un chapeau 170 plein. Pour éviter l'infiltration de l'eau, le séparateur 20 est composé d'ailettes alternée : ailettes intérieures 171 prolongeant le chapeau et séparées par des espaces dans lesquels sont intercalées des ailettes périphériques 173 qui forment l'essentiel du corps ogival. Les ailettes intérieures 171 sont prolongées chacune par une partie 172 en débord, qui provoque une extraction de l'eau, et empêche que de l'eau ne s'infiltre à la jonction entre ailettes intérieures 171 et périphériques 173.
L'efficacité de ce moyen de séparation unique permet la totale séparation du liquide contenu dans le flux de gaz entrant. Son fonctionnement est économique. On évite ainsi de devoir monter en série plusieurs séparateurs, ce qui est toujours nuisible sur le plan vibratoire.
On comprend que toute perte de charge sur le flux de d' air est préjudiciable au rendement de l'appareil sur lequel il est installé. Le montage extrêmement simple du séparateur 1 selon l'invention, à nombre de composants réduit, tel que visible sur la figure 5, et sans circulation de gaz inutile, permet de limiter les pertes de charges au strict minimum.
Si, pour une facilité de réalisation, l'axe de rotation 8 du moyen de filtration 19 est parallèle au flux dans la zone du moyen de filtration 19, leur orientation relative peut être différente sans s'éloigner de l'invention.
Dans une version préférée, la turbine 10, de préférence moulée en matière plastique, est fixée sur une plaque de consolidation 14 , de préférence métallique , qui comporte un point de fixation 15 unique sur l'arbre 9 d'un moteur constituant les moyens de motorisation 7, et qui permet une meilleure tenue au niveau de l'axe, et une résistance à la déformation du plastique liée à la forte force centrifuge exercée sur les aubes de la turbine .
Avantageusement, le corps du séparateur 1 est moulé, et la conduite amont 2, la conduite aval 4, les moyens de canalisation et le déflecteur de carter 11 constituent un organe monobloc qui définit l'orifice 13. La turbine 10 est mobile en rotation dans une chambre de convergence 160 de l'air aspiré, en aval du moyen de filtration 19, chambre qui fait de préférence partie du même organe monobloc moulé. La chambre comporte de préférence des canaux de déviation du gaz, vers une extrémité périphérique ou bypass 5 reliée radialement à la conduite aval 4, ou par retour vers l'amont radialement par retournement de l'air ainsi rejeté. Des sorties latérales de la conduite aval 4 et la chambre de convergence C peuvent aussi être inversées et permettre de la même manière l'évacuation de l'air vers l'aval de l'appareil. La conduite aval 4 communique, de façon préférée, avec des sorties d'air 301 de grande surface, ou/et de grande section, par exemple des corps creux 300 intercalés entre un corps central de l'aspirateur 100 et des joues latérales que comporte ce dernier, de façon à réduire le plus possible l'émission sonore, qui est encore réduite par des éléments ou revêtements insonorisants dans ces corps creux 300. La conception moulée des moyens de canalisation qui constituent le corps du séparateur 1 présente un avantage économique du fait de la simplification du montage, et d'un gain en poids et un volume. Avantageusement, les surfaces et les éléments intérieurs, la ou les turbines, les parois des différents canaux et chambres, sont recouverts d'un revêtement ou traitement insonorisant.
La vitesse de rotation du moyen de filtration 19 est typiquement de plus de 20000 tours par minute et de préférence voisin de 25000 tours par minute.
Selon une variante de réalisation, il est envisagé au moins un dispositif complémentaire 40 de séparation du flux liquide-gaz, en amont du moyen de filtration 19 dans le séparateur 1, de manière à effectuer une première séparation, en particulier des particules, notamment en cas de travail à sec ou si dans le cas de l'utilisation du séparateur selon l'invention dans un aspirateur à filtration d'eau, l'utilisateur omet de remplir d'eau la chambre de barbotage. Avantageusement, un tel dispositif complémentaire de séparation 40 comporte un tamis ou filtre, notamment un filtre plissé. Ce dispositif complémentaire de séparation peut être monté fixe tel que visible sur la figure 5, ou encore mobile en rotation autour de l'axe du séparateur ogival 20. Ce dispositif 40 est de préférence de forme générale tronconique. Cette forme facilite, quand l'axe du séparateur est vertical avec la conduite amont 2 en position inférieure, l'auto-nettoyage du tamis par ruissellement du liquide : ainsi et sous l'action de la rotation à grande vitesse, le tamis constituant le dispositif 40 est peu ou pas colmaté, et n'oppose qu'une très faible perte de charge au flux.
Encore en amont, tel que visible sur les figures 5 et 7, le séparateur 1 incorpore avantageusement au moins un pré-séparateur 41, sous la forme d'un carter fermé sur l'amont à l'exception d'une ouverture 42, communiquant avec au moins une spire imprimant au flux de gaz chargé de liquide et de particules un mouvement de vortex ou cyclonique vers l'aval, avant son aspiration. Dans le cas particulier ces figures 5 et 7, le pré-séparateur 41 est en amont de la traversée du dispositif complémentaire de séparation 40 et du passage dans le séparateur ogival 20. Ce pré-séparateur 41 effectue ainsi un premier entraînement périphérique du liquide et des particules qu'il contient. Dans une version préférée, ce préséparateur 41 à effet cyclonique les oriente dans un réservoir 22 de barbotage ou d'eau sale. Il est utilisable quel que soit le type d'appareil. L'emploi de plusieurs pré-séparateurs 41, permet de
générer un effet spirale continu ou répétitif, vertical ou horizontal .
La présente description illustre le cas d'un aspirateur 100 à filtration à eau, où le flux aspiré à l'embout d'entrée 3 est orienté vers le réservoir de barbotage 22 pour sa filtration par eau. Ce séparateur 1, comprenant un séparateur ogival 20, est utilisable pour d' autres variantes d' appareils électro-ménagers , tels que visibles sur la figure 9, où l'embout d'entrée 3 guide directement le flux aspiré vers le séparateur ogival 20, le cas échéant précédé d'un pré-séparateur 41 ou/et d'un dispositif complémentaire de séparation 40. Dans l'exemple de la figure 10 il n'y a pas de réservoir de barbotage, le réservoir 22 est un réservoir d'eau sale qui recueille le liquide et les particules issus de la zone de recueil 21 entre le déflecteur de carter 11, le séparateur 1, et le carter 6 par un canal 119.
Le séparateur liquide-gaz selon l'invention présente de nombreux avantages. Il ne se colmate pas, contrairement aux séparateurs formés avec des filtres poreux imperméables à l'eau. Sa perte de charge est constante dans le temps, ce qui signifie que la puissance d'aspiration d'un appareil électroménager qui incorpore un tel séparateur 1 demeure constante au cours du temps. En effet, il permet le maintien d'un débit de gaz, notamment d'air, constant car le séparateur selon l'invention est auto-nettoyant et ne peut se colmater ni s'encrasser. De ce fait, l'utilisateur n'a pas de maintenance désagréable à effectuer. L'efficacité de séparation liquide-gaz est très bonne, ce qui diminue les rejets de particules dans le milieu ambiant, et empêche également une humidification excessive de l'atmosphère environnante. Ce séparateur permet de concevoir un circuit de gaz simplifié, et sa morphologie permet d'améliorer la compacité et la réduction du coût de l'appareil dans lequel il est monté.
Dans le cas particulier de son utilisation dans un appareil ménager tel qu'un aspirateur 100, le séparateur 1 selon l'invention présente l'avantage de permettre la constitution d'un corps filtrant amovible adaptable entre le corps et les tubes d'un
aspirateur classique à particules, tout en permettant la suppression du sac papier, l'aspiration des liquides ou encore le maintien d'un débit d'air constant. L'utilisation du principe de filtration par eau couplé à l'utilisation d'un séparateur 1 selon l'invention s'adapte avantageusement à tout type d'appareil ménager ou de nettoyage, notamment à vapeur.
De façon préférée, tel que visible sur les figures 9 et 11, l'aspirateur 100 comporte des moyens de génération d'un flux d'air, notamment sous la forme de moyens de motorisation 7 entraînant une turbine 10, et comporte, dans un carter 6, entre une conduite amont 2 et une conduite aval 4, au moins un tel séparateur 1. Cet aspirateur 100 est très compact, et comporte un réservoir de liquide propre 30 alimenté par un orifice de remplissage 34 de préférence muni d'une cartouche filtrante 33, par exemple de résine anti-calcaire. Ce réservoir 30 est raccordé par une pompe 31 à des moyens de génération de vapeur 32, constitués par au moins un corps de chauffe 201 comportant au moins un filament métallique noyé dans un ou plusieurs éléments constitués exclusivement de matériaux à base de céramique et comportant au moins une chambre de vaporisation. Cette dernière est de préférence constituée par un espace hélicoïdal ou similaire entre deux corps emboîtés l'un dans l'autre, l'un au moins de ces corps emboîtés étant un corps céramique incorporant, noyé, un tel filament métallique.
Le corps de chauffe 201 comporte de préférence au moins une résistance électrique 200, dont les caractéristiques sont lisibles dans les demandes FR 06 10563 et PCT/FR2007/05 2423 du même déposant et auxquelles se réfère la présente demande. Notamment, dans ce dernier document est décrit un moyen de chauffage 419. Celui-ci est d'utilisation universelle, que ce soit sur des fers à repasser, des appareils ménagers, de nettoyage, ou autre, tout comme le corps de chauffe 201 décrit ici. Le moyen de chauffage 419, de forme tubulaire, comporte préférentiellement, en allant de l'intérieur vers l'extérieur : d'abord un tube central 421 métallique, éventuellement inoxydable selon l'isolant électrique utilisé, dans lequel circule l'eau à vaporiser, soit directement,
soit au travers d'un dispositif conçu apte à maximiser son trajet et donc la surface de contact, comme un serpentin, un cloisonnement en spirale 442, ou analogue, plaqué sur la paroi du tube 421. Un tel guidage spiral évite une sortie trop directe du flux de vapeur. On évite de préférence les alliages à haut indice de dilatation comme les alliages d'aluminium. Le moyen 419 comporte ensuite un isolant électrique choisi pour être aussi le meilleur conducteur thermique possible 422 ou 425, et est conçu apte à permettre la suppression de la terre dans ce type de corps chauffant. Un tel isolant peut également être appliqué à l'intérieur du tube 421. Le moyen 419 comporte ensuite une résistance chauffante 423, notamment composée, de façon économique, d'un boudin électrique, placée sur la périphérie de l'isolant recouvrant le tube 421 et raccordée à un circuit électrique au moyen de deux fiches. L'épaisseur du boudin peut être complétée par une céramique thermiquement conductrice afin d'améliorer l'inertie de l'ensemble si nécessaire. De façon préférée, cette résistance 423 n'est pas gainée, dans l'optique du volume le plus réduit possible. La résistance chauffante 423 peut présenter différentes configurations, par exemple enroulée en spires sur la périphérie de l ' isolant électrique conducteur thermique, ou en allers-retours sur la périphérie du tube 421. Si la résistance 423 est revêtue d'un isolant électrique, les spires peuvent être jointives. Le tube 421 peut comporter au moins une rainure, notamment hélicoïdale, pour le logement des spires. A valeur de résistance électrique égale, la résistance 423 en spires, pour une même longueur de tube 421, peut, par rapport à une résistance droite, avoir une section bien supérieure, elle peut aussi être mieux appliquée sur le tube, d'où une fiabilité augmentée. Le moyen 419 comporte enfin un isolant thermique 424 externe, avantageusement également isolant électrique, protégeant l'ensemble du moyen de chauffage 419. Le matériau utilisé est de préférence à base de céramique non fibreuse à fort coefficient d'isolation thermique. De préférence l'isolant électrique conducteur thermique 422 ou 425 est sous forme d'un matériau monobloc pouvant être, par exemple, une céramique 422, ou une
porcelaine de type alimentaire ou similaire, ou sous forme d'une couche mince 425 déposée en surface du tube central 421, par exemple une couche d'oxyde d'aluminium obtenue par projection plasma. Ce dépôt peut être également obtenu par céramisation basse température (5000C) après trempage, dans un mélange d'oxyde d'aluminium et de bioxyde de silicium entre autres, cette solution économique permet également d' obtenir une parfaite protection contre l'oxydation du tube métallique 421, qui de ce fait peut être en matière non inoxydable , et avec, de surcroit, une double isolation électrique. Cette technique voisine de l'émaillage, également utilisable, permet de prévenir la fixation de calcaire, cause de dérèglement des sécurités électriques et des rendements. Le recouvrement du tube 421 est encore possible avec un dépôt à base d'oxyde d'aluminium et de résine. Ces matériaux ne sont pas limitatifs, d'autres types d'applications et de produits restent envisageables, dès qu'il s'agit d'utiliser des matériaux possédant la propriété d' isolation électrique et de conductibilité thermique ou d' isolant thermique et électrique en extérieur . Une couche d'isolant 422 ou 425, comme de l'alumine ou encore de la magnésie, d' une épaisseur de 0,10 mm environ donne de bons résultats . De façon préférée, l'isolant 425, appliqué sur le tube 421, est meilleur conducteur thermique que l'isolant 422 utilisé pour la protection de la résistance chauffante 424. Cette différence de conduction thermique provient avantageusement d' un taux d' alumine nettement plus élevé dans l'isolant 425 que dans l'isolant 422. L'épaisseur du tube 421 est calculée en fonction du débit de vapeur souhaité, de la puissance électrique de la résistance, et de l'inertie nécessaire à un débit permanent. D'autres matériaux non limitatifs, comme la magnésie, l'alumine dense, le nitrure de bore, de silicium, peuvent être utilisés selon les besoins et les moyens d'applications non limitatifs. L'isolant électrique conducteur thermique sous forme d'une couche mince 425 présente l'avantage de réduire l'encombrement du moyen de chauffage 419 et permet une diffusion thermique plus rapide au tube central 421 en contact avec l'eau. Cette application en fine couche peut s'effectuer par
projection plasma ou par vernissage par résine, ou par trempage dans un bain, ou encore émaillage, ou tout autre système connu. L'ensemble de chauffage est avantageusement complété par deux raccords 426 et 427, plus gros en sortie pour éviter la pression, permettant l'emboîtement des tuyaux conducteurs. Le moyen de chauffage 419, par sa simplicité, est plus économique et plus léger que les usuelles résistances blindées enrobées dans des blocs d'aluminium.
Ce corps de chauffe 201 peut être utilisé seul dans une grande variété d'applications, notamment pour l' électro-ménager et pour le nettoyage, à usage de chaudière en particulier: cafetière ou bouilloire électrique, ou pour une semelle ou/et une chaudière de fer à repasser.
Le corps de chauffe 201 est encore amélioré tel que visible sur les figures 14 et 22: il comporte au moins un filament 130, raccordé au secteur par ses extrémités 132 et 133. Dans la variante de la figure 14, une âme 131 sert d'appui à au moins un filament 130, cette âme 131 est noyée ou enfermée dans un corps en céramique 134, qui comporte une entrée 138 de liquide, préférentiellement de l'eau pour générer de la vapeur. Dans la variante de la figure 22, le ou les filaments 130 sont contenus dans un contenant en matériau isolant notamment en céramique, notamment un corps intérieur ou tube 301. Ce dernier est enfermé dans un corps interne 302 , de préférence métallique, et de façon préférée en alliage d'aluminium ou en acier inoxydable .
Dans l'une et l'autre variantes, le filament 130 est, de façon préférée, réalisé sous forme d'une résistance blindée, constituée de préférence d'une résistance noyée dans une poudre d' isolant en particulier de céramique procurant un premier niveau d'isolation, cette poudre étant contenue dans un tube en général métallique. Dans la variante de la figure 14, le corps 134 est enfermé dans un boîtier 137, et le liquide circule, de préférence en périphérie du corps 134, dans un ou plusieurs canaux 135 vers un ou plusieurs orifices de sortie 138A.
Dans la variante de la figure 22, le corps interne 302 est enfermé dans vin corps étanche 303, de façon à ménager entre eux un ou plusieurs canaux de circulation 135 formant chambre de vaporisation du liquide. De façon préférée, dans l'une et l'autre variante, un tel canal 135 est en spirale, ou comporte une succession de boucles par exemple en U, et de façon préférée en double U, de façon à allonger le trajet du liquide, de façon à obtenir en sortie une fine vapeur, contrairement au simple tube chauffant usuel qui éjecte aussi de l'eau sous l'effet de la pression de la vapeur déjà formée.
Dans la variante de la figure 14, le corps 134 coopère, au niveau d'une surface extérieure 134A, avec une surface intérieure 137A que comporte un boîtier 137. Ce dernier est de préférence un tube en céramique, qui incorpore au moins une résistance 140, notamment enroulée en spirale et noyée dans la céramique, et raccordée au secteur par ses extrémités 141 et 142. Le corps 134 et le boîtier 137 sont assemblés par des surfaces complémentaires, respectivement 143 et 143A, notamment sous forme d'un filetage et d'un taraudage. Le boîtier 137 comporte un orifice 139 de sortie de la vapeur générée par l' échauffement du liquide introduit dans l'entrée 138, sous l'effet du ou des filaments 130 et de la ou des résistances 140. Le filament 130 ou/et la résistance 140 peuvent, très avantageusement prendre une forme de grande longueur développée, par exemple en spirale, ou de façon préférée car plus économique, avec une succession de boucles en U simples ou multi- étages constituant un serpentin.
Dans la variante de la figure 22, le corps interne 302 coopère avec un corps étanche 303, de façon préférée, le corps 302 interne est contenu dans un cylindre, et le corps étanche 303 est un tube ajusté juste sur ce cylindre. Le corps étanche 303 est de préférence métallique, et de façon préférée en alliage d'aluminium ou en acier inoxydable. Le corps 303 étanche est lui-même enfermé dans un corps intermédiaire 304 en matériau isolant et de préférence en céramique. Le corps intermédiaire 304 est de préférence réalisé sous la forme d'un tube. Le corps intermédiaire
304 est à son tour enfermé dans un boîtier externe 305 de préférence métallique, et de façon préférée en alliage d'aluminium ou en acier inoxydable . Ce dernier boîtier externe 305 incorpore au moins une résistance ou un filament 140. Ce dernier peut être avantageusement constitué par au moins une résistance blindée selon le principe exposé plus haut.
Sur l'exemple de la figure 22, la coopération du corps interne 302 et du corps intermédiaire 304 est réalisée, de façon non limitative, par vissage, l'un des deux comportant un filetage et l'autre un taraudage, ou réciproquement. L'assemblage peut aussi être effectué par collage. Dans une réalisation préférée de la variante de la figure 22, le corps intérieur 301 est un tube en céramique, le corps interne 302 est en alliage d'aluminium, le corps étanche 303 est en acier inoxydable, de façon à résister durablement à la corrosion des eaux très calcaires, et de préférence selon une symétrie de révolution, le corps intermédiaire 304 est en céramique et de préférence tubulaire, et le boîtier externe 305 est en alliage d'aluminium.
Pour assurer une double étanchéité de façon à satisfaire aux normes de double isolation, on utilise de préférence des joints, non représentés sur la figure 14 , mais visibles sur la figure 22 , sous forme préférée mais non limitative de joints toriques, respectivement 306 entre le corps 302 et le corps intermédiaire 304 et à l'extrémité du corps 303, et 307 entre le corps 302 et le corps intermédiaire 304 à l'extrémité de ce dernier. Qn comprend que cette réalisation procure une protection totale en double isolation et en double étanchéité du corps de chauffe 201. Ainsi, la fiabilisation est totale, et il n'est plus nécessaire d'utiliser de câble de mise à la terre, ce qui permet de gagner en poids, en encombrement, en coût, et aussi de permettre de mettre à la disposition de l'utilisateur une longueur de câble beaucoup plus importante que celle d'un appareil usuel raccordé en trois fils.
La figure 23 illustre une variante simplifiée et très économique, dans laquelle le liquide circule entre une entrée 138 et une sortie 139 dans un corps 303 faisant chambre de vaporisation
135, et de préférence réalisé en acier inoxydable, ce corps 303 étant contenu dans, et coopérant avec, un corps intermédiaire 304 en matériau isolant, notamment en céramique, ce dernier incorporé dans un corps externe 305 en particulier en alliage d'aluminium qui enferme lui-même au moins une résistance blindée ou filament 140.
On comprend que le gainage par des corps métalliques permet de prévenir les chocs thermiques, en particulier avec l'utilisation d' alliages d' aluminium, et ainsi de préserver les pièces réalisées en céramique. Et, même en cas de casse, la céramique est maintenue, et la double étanchéité protège totalement l'utilisateur.
De façon préférée, la puissance totale de la ou des résistances 140 est comprise entre 3 et 4 fois celles du ou des filaments 130, par exemple respectivement 1500W et 500W, pour une résistance électrique 200 d'une longueur de 10 à 15 cm. Le filament 130 peut être disposé en spirale sur l'âme 131, avec dans ce cas un diamètre supérieur. Dans les deux cas, on peut obtenir une puissance totale de 2000W pour une longueur de l'ordre de 10 à 11 cm, et un diamètre de 5 cm environ. Le boîtier 137 est, encore, avantageusement isolé sur sa surface extérieure par un isolant fibre ou céramique, ou similaire, retenu par un carter de maintien par exemple en matière plastique. Cette conception n'est pas limitée à la forme tubulaire, et de tels moyens de génération de vapeur 32 sont utilisables, quelle que soit la géométrie d' implantation, pour tout type de chaudière , notamment à blindage extérieur ou intérieur pour résister à la pression.
La figure 19 illustre une variante sur le même principe, entre deux corps en céramique incorporant des résistances 140, un labyrinthe 155, de préférence en spirale, est utilisé pour le chauffage ou la vaporisation de l'eau, dans un volume extrêmement compact.
La grande variété de formes réalisables pour la résistance 200 lui permet avantageusement de remplacer les corps de chauffe de bouilloires et cafetières électriques, et autorise son accouplement à un récipient plastique ou céramique pour réaliser une chaudière.
Une telle chaudière est alors particulièrement économique et performante .
En utilisant une telle résistance électrique 200 réalisée entièrement en céramique, l'isolation en classe 2 est assurée et il n'est pas nécessaire d'effectuer une mise à la terre. Ceci permet d'utiliser un câble d'alimentation à seulement deux fils, ce qui rend possible son logement, soit sur un enrouleur 53 situé dans l'appareil 100 par exemple dans un réservoir de liquide propre 30, ou entre une joue latérale 22 ou 30 et un carter central 6, soit sur un enrouleur ou un support d'enroulement 54 en périphérie, notamment de la base, par exemple entre des pieds ou roulettes 55 que comporte cet appareil 100. L'utilisation d'enrouleurs automatiques de câble électrique de petite taille devient donc possible pour tous types d'aspirateurs vapeur. La vapeur produite par les moyens 32 est de préférence amenée à un ustensile de nettoyage, tel que raclette ou autre, fixé sur un embout 3 d' entrée de la conduite amont 2.
De façon préférée, cet appareil 100 comporte deux joues, l'une constituée d'un réservoir de liquide propre 30, l'autre d'un réservoir de barbotage 22, l'un des deux pouvant contenir un logement pour l'enrouleur 53. Ce réservoir de liquide propre 30 incorpore avantageusement une cartouche anti-calcaire, notamment de résine .
Ces joues sont jointes, du côté d'un embout de service 3 sur la conduite amont 2, par un ou plusieurs éléments de carter 6, dits avant, incluant notamment les moyens de génération de vapeur 32 et la pompe 31. La partie de l'appareil 100, dite supérieure, en aval de l'embout 3 et de la conduite amont 2, incorpore le séparateur 1 et les moyens de motorisation 7. Entre le séparateur 1 d'une part et les joues latérales 22 et 30, d'autre part, sont avantageusement ménagés des canaux de sortie d'air 300 de la plus grande surface possible, sur une large périphérie de l'appareil, les joues latérales 30 et 22 jouant un rôle d' isolant acoustique par un effet de double coque. Sous cette partie supérieure est ménagée une poignée de commande 50, au niveau de laquelle est situé le centre
de gravité 51 de l'appareil 100 en charge de liquide. La main de l'opérateur est ainsi introduite, au niveau d'une ouverture arrière 56, comme dans un gant entre les joues latérales et la partie supérieure, elle est protégée de toute agression par la partie avant du carter 6. L'appareil 100 est apte à fonctionner dans toutes les positions dans l'espace grâce aux déflecteurs de carter 21. L'opérateur le manipule dans toutes ces positions, sans fatigue particulière, puisqu'il le maintient au niveau de son centre de gravité . De façon préférée, l'aspirateur 100 selon l'invention est traversé par un circuit d'air de refroidissement. Une entrée d'air extérieure 200 est ménagée, de préférence à proximité de la poignée 50, et peut comporter une chicane 201 munie éventuellement d'un filtre à air. Une conduite amène cet air frais dans une chambre 202 située à une extrémité des moyens de motorisation 7 de la turbine 10. Avantageusement, ces moyens 7 sont fixés sur une cloison séparant cette chambre 202 d'une autre chambre 203 dans laquelle se situe l'autre extrémité des moyens de motorisation 7. Ceux-ci sont traversés par le flux d'air frais, depuis la chambre 202 vers la chambre 203, dont l'air sort par un orifice 204 dans une conduite 205 qui le conduit dans une chambre 206 entourant les moyens de génération de vapeur 32, qu'il contribue ainsi à refroidir, avant sa sortie de l'appareil par au moins une bouche de sortie 207. Cette dernière communique avantageusement avec des canaux de sortie de l' air aspiré en aval de la chambre aval 4 , réalisés sous forme de chambres situées entre le corps central comprenant la poignée 50 et les joues latérales. Ces dispositions assurent un meilleur confort à l'opérateur, et préservent la coque et en assurant un bon vieillissement. L'air de refroidissement est avantageusement mélangé à l'air issu de la conduite aval 4, et bénéficie alors de sa dynamique par effet venturi.
Dans une variante avantageuse, la circulation de l'air aspiré extrait, par effet venturi, au niveau d'un canal d'extraction, l'air présent dans la zone entourant le moteur d'aspiration, et crée ainsi un flux d'air de refroidissement, sans nécessiter
d'organe en mouvement tel qu'hélice ou similaire, rendant de ce fait la fabrication moins coûteuse.
En somme, selon l'invention, trois types de sorties d'air, dites by-pass, sont préférentiellemεnt utilisables : - sortie latérale par l'avant de l'appareil, c'est-à-dire du côté de l'embout d'entrée 3, avec double joue ; sortie latérale par l'arrière de l'appareil, c'est-à-dire du côté opposé à l'embout d'entrée 3, en partie supérieure ou par le côté, avec suppression éventuelle d'une partie de réservoir, avec double joue ; sortie périphérique vers l'arrière de l'appareil et en partie supérieure avec un boîtier d'étanchéité du moteur.
L'air de refroidissement est avantageusement évacué par la poignée 50 de l'appareil. Une réalisation particulièrement intéressante d'un tel appareil 100 est une raclette à vitres à vapeur avec aspirateur, d'une masse à vide avoisinant 1,5 kg, pour un réservoir de liquide propre 30 et un réservoir de barbotage 22 chacun de 500 ml environ, et pour laquelle une puissance installée de 40OW, ou même 20OW, suffit à l'exécution d'un nettoyage de qualité, sans fatigue pour l'opérateur. Sur un tel appareil, une turbine 10 de diamètre 76 mm, et un séparateur ogival 20 de diamètre 52 mm, par exemple, autorisent un débit d'air de 15 à 20 litres par seconde, compatible avec une bonne efficacité d'aspiration et de séparation. Dans le cas d'un simple aspirateur à poussière sans production de vapeur, l'entrée de l'appareil peut être munie d'un tube, pour acheminer par effet venturi un liquide issu d'un réservoir de liquide propre ou légèrement souillé, afin d'humidifier ces poussières, et de séparer ensuite par les différents moyens de séparation exposés ci-dessus.
L'invention concerne encore un fer à repasser comportant au moins un corps de chauffe 201 pour la génération de vapeur ou/et le chauffage de la semelle.