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FR3134004A1 - Dextrines hyperbranchées pour leur utilisation topique pour la prévention ou le traitement d’au moins un symptôme de l’inflammation cutanée. - Google Patents

Dextrines hyperbranchées pour leur utilisation topique pour la prévention ou le traitement d’au moins un symptôme de l’inflammation cutanée. Download PDF

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FR3134004A1
FR3134004A1 FR2202905A FR2202905A FR3134004A1 FR 3134004 A1 FR3134004 A1 FR 3134004A1 FR 2202905 A FR2202905 A FR 2202905A FR 2202905 A FR2202905 A FR 2202905A FR 3134004 A1 FR3134004 A1 FR 3134004A1
Authority
FR
France
Prior art keywords
hyperbranched
dextrins
skin
inflammation
bonds
Prior art date
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Pending
Application number
FR2202905A
Other languages
English (en)
Inventor
Géraldine LOUVET-POMMIER
Léon Mentink
Daniel Wils
Current Assignee (The listed assignees may be inaccurate. Google has not performed a legal analysis and makes no representation or warranty as to the accuracy of the list.)
Roquette Freres SA
Original Assignee
Roquette Freres SA
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Filing date
Publication date
Application filed by Roquette Freres SA filed Critical Roquette Freres SA
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Priority to PCT/EP2023/025145 priority patent/WO2023186353A1/fr
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Pending legal-status Critical Current

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    • A61KPREPARATIONS FOR MEDICAL, DENTAL OR TOILETRY PURPOSES
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    • A61K8/18Cosmetics or similar toiletry preparations characterised by the composition
    • A61K8/72Cosmetics or similar toiletry preparations characterised by the composition containing organic macromolecular compounds
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    • AHUMAN NECESSITIES
    • A61MEDICAL OR VETERINARY SCIENCE; HYGIENE
    • A61QSPECIFIC USE OF COSMETICS OR SIMILAR TOILETRY PREPARATIONS
    • A61Q19/00Preparations for care of the skin
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Abstract

La présente invention a pour objet des dextrines hyperbranchées, préférentiellement des dextrines hyperbranchées et hydrogénées pour leur utilisation topique pour la prévention ou le traitement d’au moins un symptôme choisi parmi la rougeur, la chaleur, le gonflement et la douleur, ainsi que pour la prévention ou le traitement des symptômes de l’inflammation cutanée et de l’inflammation des muqueuses. Elle a également pour objet l’utilisation de ces dextrines hyperbranchées, et préférentiellement hyperbranchées et hydrogénées pour prévenir ou diminuer ou supprimer l’effet irritant induit par des ingrédients contenus dans des compositions cosmétique ou dermatologique.

Description

Dextrines hyperbranchées pour leur utilisation topique pour la prévention ou le traitement d’au moins un symptôme de l’inflammation cutanée.
La présente invention a pour objet des dextrines hyperbranchées, préférentiellement des dextrines hyperbranchées et hydrogénées pour leur utilisation topique pour la prévention ou le traitement d’au moins un symptôme choisi parmi la rougeur, la chaleur, le gonflement et la douleur, ainsi que pour la prévention ou le traitement des symptômes de l’inflammation cutanée et de l’inflammation des muqueuses. Elle a également pour objet l’utilisation de ces dextrines hyperbranchées, et préférentiellement hyperbranchées et hydrogénées, pour prévenir ou diminuer ou supprimer l’effet irritant induit par des ingrédients contenus dans des compositions cosmétique ou dermatologique ou autre.
Etat de la technique
La peau constitue à la fois une barrière anatomique vivante et une zone d'échange entre le corps et son environnement, dont l'efficacité conditionne le maintien d'un bon équilibre homéostasique. Elle comprend une couche superficielle constituée par l'épiderme, et des couches plus profondes formant le derme et l'hypoderme. Chacune de ces couches possède des propriétés spécifiques permettant à l'ensemble de réagir et de s'adapter aux conditions de son environnement.
Les muqueuses objet de la présente demande sont les membranes qui tapissent les cavités internes de l’organisme, choisies parmi la bouche et les organes génitaux. Ce revêtement est un empilement de cellules qu’on appelle épithélium. Dans cet épithélium se trouvent des cellules spécifiques qui fabriquent du mucus, d’où leur nom. Ce mucus va servir à lubrifier et à protéger l’organe qui en est tapissé. Les muqueuses jouent donc un rôle protecteur est sont connectées à la peau. On peut ainsi parfois observer une inflammation de la muqueuse, un repli de la muqueuse, ou des lésions des muqueuses.
En tant que barrière de protection de l’organisme, la peau et les muqueuses subissent de nombreuses agressions qui peuvent conduire à des réactions d'inconfort voire, en cas de réactions très intenses ou plus graves, à des phénomènes d'inflammation cutanée ou des muqueuses.
L’inflammation cutanée peut notamment être induite par l’irritation de la peau qui survient lors du contact de la peau avec des agents irritants, tels que les substances chimiques comme les nettoyants, ou tels que des actions mécaniques comme le rasage, le gommage, le peeling, l'épilation. L’irritation de la peau peut également être due à l'action de la température, du climat, des rayonnements ultra-violets ou encore de la pollution atmosphérique.
L’irritation des muqueuses, par exemple de la muqueuse buccale peut aussi être induite par certains aliments ou boissons conduisant, par exemple, à la formation d’aphtes, ou par des frottements, par exemple ceux d’un brossage avec une brosse à dent. La muqueuse génitale peut également être irritée localement, suite à des frottements répétés, un savon trop agressif, un excès d’ovules, des rapports très rapprochés sur une muqueuse un peu sèche ou une flore déséquilibrée.
Ces agents irritants provoquent une irritation de la peau ou des muqueuses, ce qui active la réponse immunitaire innée, dont la première étape est l’inflammation des tissus irrités ou des muqueuses. L’inflammation cutanée ou des muqueuses peuvent être également provoquées par des pathologies impliquant un processus inflammatoire.
L’action d’une substance chimique irritante dépend de sa capacité à pénétrer la couche supérieure de la peau, lestratum corneum, qui agit comme une barrière protectrice. Concernant les muqueuses, la pénétration d’une substance chimique irritante est beaucoup plus aisée car les muqueuses n’ont pas une barrière physique faite de cellules kératiniques, mais sont justes faites de cellules épithéliales non kératinisées dans lesquelles la substance peut pénétrer aisément. Une fois la barrière de la peau passée, ou une fois pénétrée dans la muqueuse, la substance irritante se trouve alors en contact avec les cellules vivantes et interagit avec les substances endogènes présentes naturellement dans celle-ci, entrainant ainsi des perturbations du fonctionnement biologique des cellules de la peau ou des muqueuses, voire des lésions tissulaires. La première réponse biologique est une réaction inflammatoire aigüe des cellules du tissu endommagé. Ceci traduit une défense des cellules face au produit invasif afin d’en accélérer son élimination selon la réponse immunitaire innée.
Les substances irritantes provoquent en effet des dommages cutanés réversibles. En les appliquant directement à la surface de l’épiderme, leur potentiel irritant peut être évalué à travers divers paramètres tels que les niveaux d’expression des principaux biomarqueurs jouant un rôle dans l’inflammation cutanée.
Le phénomène inflammatoire est composé de quatre symptômes : la douleur, la chaleur, la rougeur et le gonflement du tissu. Son intensité est proportionnelle au degré d’irritation (réponse dose dépendante) ainsi qu’à la quantité de cytokines produites par les kératinocytes de l’épiderme dans le but d’induire et de contrôler la réponse inflammatoire précoce. Les cytokines ayant un rôle majeur dans la réponse cellulaire inflammatoire sont les interleukines IL-1α, IL-6 et IL-8 et le facteur de nécrose tumorale α (TNF- α). L’ IL-1β, IL-8, RANTES et VEGF sont également des biomarqueurs de l’inflammation.
Il existe un besoin permanent pour de nouveaux agents, d’origine naturelle ou végétale, aptes à prévenir ou traiter efficacement un symptôme choisi parmi la rougeur, la chaleur, la douleur et le gonflement ainsi que pour prévenir ou traiter efficacement l’inflammation cutanée ou des muqueuses.
Par ailleurs, les composés connus comme irritants pour la peau tels les produits oxydants par exemple utilisés pour la coloration des cheveux, les produits abrasifs tel que des micro-plastiques synthétiques, les poudres minérales ou les pigments dans les crèmes cosmétiques, les tensioactifs et les solvants utilisés dans les compositions lavantes ou de nettoyage, les acides tel que par exemple l’acide salicylique utilisé dans les peelings, les compositions pour l’exfolier la peau ou favoriser le renouvellement cellulaire, ou bien encore les rétinoïdes employés dans les compositions anti-âge, sont généralement utilisés à de faibles doses. Il n’empêche que l’utilisation même en faibles quantités de ces composés peut causer des irritations dans le cas de peaux sensibles.
Il est ainsi également nécessaire d’identifier des composés qui permettent de prévenir ou diminuer ou supprimer l’effet irritant d’ingrédients, notamment d’ingrédients contenus dans des compositions topiques à usage cosmétique, dermocosmétique, dermatologique, pharmaceutique, médicamenteuse, vétérinaire, ou domestique.
Résumé
La demanderesse a démontré, en utilisant un modèle d’épiderme humain reconstruit en deux dimensions, que les dextrines hyperbranchées hydrogénées selon l’invention induisent une diminution de 4 biomarqueurs impliqués dans l’inflammation (IL-1α, IL-1β, RANTES et VEGF).
Le dosage des marqueurs de l’inflammation IL-1α et IL-8 (suite à une inflammation par le lauryl sulfate de sodium (SLS) en solution aqueuse à 0,5% en poids pendant 6 heures a permis de montrer un profil d’action des dextrines hyperbranchées hydrogénées similaire à l’action de la Bétaméthasone à 0,05%, témoin positif de référence pour l’effet anti-inflammatoire.
Suite à ces résultats, des recherches complémentaires ont été réalisées et ont révélé des biomarqueurs de l’inflammation additionnels, également impactés par les traitements réalisés.
Dans cette étude ultérieure, le dosage de l’IL-1α a confirmé les résultats précédemment obtenus. En effet, la surexpression de l’IL-1α lors du traitement avec le SLS a été compensée par le traitement avec les dextrines hyperbranchées hydrogénées et a permis de redescendre en dessous de la valeur seuil de surexpression de l’interleukine. Il a également été observé une diminution de l’expression de RANTES et VEGF par le traitement par les dextrines hyperbranchées hydrogénées après l’inflammation au SLS. De plus, il a également été démontré que l’IL-1β est sous exprimée en présence du traitement par les dextrines hyperbranchées hydrogénées.
Ainsi, il a été constaté que, pour ces 4 biomarqueurs impliqués dans le mécanisme de l’inflammation, le traitement par les dextrines hyperbranchées hydrogénées induisait une diminution de ces signaux.
La demanderesse a également démontré que des dextrines hyperbranchées selon l’invention permettent de maintenir l’intégrité des membranes des cellules de l’épiderme humain reconstruit, et cela de manière aussi efficace que la bétaméthasone.
Il a également été démontré par la demanderesse que l’application d’une lotion après-rasage comprenant des dextrine hyperbranchées et hydrogénées selon l’invention, a permis de réduire la perte intracellulaire en eau par rapport à la lotion placébo.
Enfin, la demanderesse a montré que les dextrines selon l’invention réduisent la rougeur causée par le SLS de manière significative dès 10 minutes comparativement au groupe placébo et au groupe de référence, cette réduction étant maintenue ensuite jusqu’à 7 jours. Il a également été démontré que les dextrines selon l’invention permettent de réduire de manière significative la perte transépidermique en eau dès 30 minutes après l’application, puis de manière progressivement accrue sur la durée de traitement allant de 2 à 7 jours, pour atteindre une valeur de réduction de la perte en eau par rapport au groupe placébo plus importante d’environ 6,6 unités (soit un écart de 195% environ). Les dextrines selon l’invention permettent donc de maintenir l’hydratation de la peau en maintenant la fonction barrière de la peau.
Ainsi, la présente invention concerne des dextrines hyperbranchées, préférentiellement des dextrines hyperbranchées et hydrogénées pour leur utilisation topique pour la prévention ou le traitement d’au moins un symptôme choisi parmi la rougeur, la chaleur, le gonflement et la douleur.
La présente invention concerne également l’utilisation de dextrines hyperbranchées, préférentiellement de dextrines hyperbranchées et hydrogénées, pour prévenir ou diminuer ou supprimer l’effet irritant d’ingrédients contenus dans des compositions topiques à usage cosmétique, dermocosmétique, dermatologique, pharmaceutique, médicamenteuse, vétérinaire, domestique (par exemple les détergents).
Description Détaillée
Dextrine hyperbranchée
Selon un premier mode de réalisation, les dextrines utiles à l’utilisation thérapeutique objet de la présente demande sont les dextrines hyperbranchées.
Par « dextrine », la demanderesse entend les polymères de glucose obtenus à partir d’amidon granulaire par pyroconversion, usuellement par action d’un acide en milieu généralement sec, c’est-à-dire sur des granules se présentant sous la forme de particules solides sèches, contenant une humidité résiduelle imposée par les conditions d’équilibre physique à une température et une pression donnée. Ainsi, les maltodextrines et les dextrines pyrogénées rentrent dans la famille générale des dextrines utiles à l’invention quand elles ont été modifiées pour être hyperbranchées.
Dans les cadre de l’invention, par « dextrine », la demanderesse entend également les polymères de glucose issus de la liquéfaction ou l’hydrolyse d’amidon par voie acide ou enzymatique et généralement appelés « maltodextrine », « hydrolysat d’amidon » ou « sirop de glucose », dès lors que ces polymères auront été complémentairement modifiées par voie chimique ou enzymatique, notamment par des enzymes de branchement, pour présenter des liaisons glucosidiques entre les molécules d’anhydroglucose, significativement différentes en terme de nature, de celles de l’amidon dont ils sont issus. Ainsi, les maltodextrines, les hydrolysats d’amidon, les sirops de glucose et les dextrines pyrogénées rentrent dans la famille générale des dextrines utiles à l’invention dès lors qu’ils se différencient en termes de liaisons glucidiques de l’amidon dont ils proviennent, en comprenant des liaisons « atypiques ».
Par « dextrine hyperbranchée », la demanderesse entend une « dextrine » présentant des liaisons glucosidiques entre les molécules d’anhydroglucose, significativement différentes en termes de nature et de quantité, de celles naturellement constitutives de l’amidon dont elle est issue. Elle comporte des liaisons glucosidiques entre molécules d’anhydroglucose naturellement présentes, les liaisons 1-6, mais en plus grande quantité, et des liaisons glucosidiques non naturellement présentes dans l’amidon, dites « atypiques », les liaisons 1-3 et 1-2. Ainsi une dextrine hyperbranchée est une dextrine comportant une grande proportion de liaisons glucosidiques de branchement par rapport à la totalité des liaisons glucosidiques présentes dans ladite dextrine. Le terme « hyperbranchée » peut aussi être remplacé par le terme « hautement branchée ».
Par « grande proportion », on entend une proportion en liaisons glucosidiques de branchement supérieure ou égale à 5 % par rapport à la somme des liaisons glucosidiques de branchement et des liaisons glucosidiques linéaires, préférentiellement supérieure ou égale à 10%, plus préférentiellement supérieure ou égale à 20%, plus préférentiellement supérieure ou égale à 30%, plus préférentiellement supérieure ou égale à 40%, plus préférentiellement supérieure ou égale à 50%. Les liaisons glucosidiques de branchement sont des liaisons générant des chaînes non linéaires, en des proportions supérieures aux valeurs normales d’un amidon natif. Les liaisons glucosidiques génératrices de chaînes non linéaires sont les liaisons glucosidiques 1-6, 1-3, et 1-2, telles qu’illustrées sur la . Les liaisons 1-3 et 1-2 sont les liaisons glucosidiques atypiques. Les valeurs normales en ces liaisons dans un amidon natif sont d’environ 5% pour les liaisons 1-6, et d’environ 0 % pour les liaisons 1-2 et 1-3. Le complément est composé par les liaisons glucosidiques 1-4, soit environ 95%. La liaison 1-4 est une liaison qui créée une liaison linéaire.
Pour les liaisons glucosidiques 1-6, des valeurs caractéristiques des dextrines hyperbranchées utiles à l’invention sont des valeurs supérieures à 5 % par rapport à la somme des liaisons 1-2, 1-3, 1-4 et 1-6, préférentiellement supérieures ou égales à 10 %, par rapport à la somme des liaisons 1-2, 1-3, 1-4 et 1-6 et plus préférentiellement supérieures ou égales à 12 % par rapport à la somme des liaisons 1-2, 1-3, 1-4 et 1-6, et tout préférentiellement supérieures ou égales à 15 % par rapport à la somme des liaisons 1-2, 1-3, 1-4 et 1-6.
Ainsi, selon un mode de réalisation, les dextrines hyperbranchées comprennent au moins 5%, préférentiellement au moins 10%, préférentiellement au moins 12%, préférentiellement au moins 15% de liaisons glucosidiques 1-6 par rapport à la somme des liaisons 1-2, 1-3, 1-4 et 1-6.
Pour les liaisons glucosidiques 1-2 et 1-3, les valeurs utiles à l’invention sont des valeurs supérieures à 1 % par rapport à la somme des liaisons 1-2, 1-3, 1-4 et 1-6, préférentiellement supérieures ou égales à 5 % par rapport à la somme des liaisons 1-2, 1-3, 1-4 et 1-6, et plus préférentiellement supérieures ou égales à 10 % par rapport à la somme des liaisons 1-2, 1-3, 1-4 et 1-6.
Ainsi, selon un mode de réalisation, les dextrines hyperbranchées comprennent au moins 1%, préférentiellement au moins 5%, préférentiellement au moins 10%, et préférentiellement au moins 20% de liaisons glucosidiques 1-2 par rapport à la somme des liaisons 1-2, 1-3, 1-4 et 1-6.
Selon un mode de réalisation, les dextrines hyperbranchées comprennent au moins 1%, préférentiellement au moins 5%, préférentiellement au moins 10% et préférentiellement au moins 20% de liaisons glucosidiques 1-3 par rapport à la somme des liaisons 1-2, 1-3, 1-4 et 1-6.
Pour les liaisons glucosidiques 1-4, les valeurs utiles à l’invention sont des valeurs inférieures à 70%, préférentiellement inférieures à 60%, préférentiellement inférieure à 50%, par rapport à la somme des liaisons 1-2, 1-3, 1-4 et 1-6 et préférentiellement comprises entre 42 à 50 %, par rapport à la somme des liaisons 1-2, 1-3, 1-4 et 1-6.
Ainsi, selon un mode de réalisation, les dextrines branchées comprennent au plus 70%, préférentiellement au plus 50% de liaisons glucosidiques 1-4 par rapport à la somme des liaisons 1-2, 1-3, 1-4 et 1-6.
Préférentiellement, les dextrines hyperbranchées, de préférence hyperbranchées et hydrogénées, utiles à l'invention présentent une teneur en liaisons glucosidiques 1-6 comprise entre 5 % et 40 %, préférentiellement entre 10 % et 30 %, plus préférentiellement entre 12 % et 22 %, et tout préférentiellement entre 15 et 20 % par rapport à la somme des liaisons 1-2, 1-3, 1-4 et 1-6.
Selon un mode de réalisation, les dextrines hyperbranchées, de préférence hyperbranchées et hydrogénées, utiles à l’invention présentent :
- de 5 % à 40 %, préférentiellement entre 10 % et 30 %, plus préférentiellement entre 12 % et 22 %, et tout préférentiellement entre 15 et 20% de liaisons glucosidiques 1-6 par rapport à la somme des liaisons 1-2, 1-3, 1-4 et 1-6,
- de 42 à 50 % de liaisons glucosidiques 1-4 par rapport à la somme des liaisons 1-2, 1-3, 1-4 et 1-6,
- de 1 à 20 % de liaisons glucosidiques 1-3 par rapport à la somme des liaisons 1-2, 1-3, 1-4 et 1-6,
- de 1 à 20 % de liaisons glucosidiques 1-2 par rapport à la somme des liaisons 1-2, 1-3, 1-4 et 1-6.
En dehors de l’utilisation d’un procédé de pyroconversion bien connu et appliqué sur l’amidon granulaire pour préparer des dextrines, c’est-à-dire par usage d’un acide sur un amidon granulaire, typiquement à haute température en milieu sec, ces teneurs en liaisons de branchement d’un amidon peuvent être aussi obtenues par action d’une enzyme dite « de branchement » ou « rebranchement » sur un amidon liquéfié, comme une maltodextrine, un hydrolysat d’amidon ou un sirop de glucose, éventuellement préalablement ou postérieurement hydrogénés.
Ces teneurs en liaisons de branchement peuvent donc être à la fois obtenues par l’action d’une enzyme dite « de branchement » ou « rebranchement » sur un amidon liquéfié et/ou par action d’un acide typiquement à haute température en milieu sec, sur un amidon granulaire ou liquéfié.
Selon un mode de réalisation, lesdites dextrines hyperbranchées présentent une masse moléculaire moyenne en nombre Mn inférieure ou égale à 10000 g/mole, préférentiellement inférieure ou égale à 4500 g/mole, plus préférentiellement entre 1000 et 3500 g/mole, plus préférentiellement encore entre 1500 et 3500 g/mole, et tout préférentiellement entre 1800 et 3200 g/mole.
Selon un mode de réalisation, lesdites dextrines hyperbranchées présentent un indice de polymolécularité, rapport de la masse molaire moyenne en poids sur la masse molaire moyenne en nombre, noté IP, inférieur ou égal à 15, préférentiellement inférieur ou égal à 10, plus préférentiellement inférieur ou égal à 5, et tout préférentiellement inférieur ou égal à 3.
Selon un mode de réalisation, lesdites dextrines hyperbranchées présentent une teneur en sucres réducteurs inférieure ou égale à 20 %, préférentiellement inférieure ou égale à 15 %, plus préférentiellement inférieure ou égale à 10 %, encore plus préférentiellement inférieure ou égale à 6 %, et tout préférentiellement inférieure ou égale à 3 % par rapport à la masse totale de la dextrine hyperbranchée.
Selon un mode de réalisation, les dextrines hyperbranchées utiles à l’invention présentent une teneur en liaisons glucosidiques 1-4 résiduelles relativement élevée. Cette teneur en liaisons glucosidiques 1-4 est comprise entre 42 et 50 % par rapport à la somme des liaisons 1-2, 1-3, 1-4 et 1-6, en combinaison avec une teneur en liaisons glucosidiques 1-6 comprise entre 12 et 22 % par rapport à la somme des liaisons 1-2, 1-3, 1-4 et 1-6. De manière préférentielle, les dextrines hyperbranchées utiles à l'invention présentent un ratio de liaisons glucosidiques 1-4 / 1-6 compris entre 1,9 et 4,2 et notamment compris entre2,3 et 3,5.
Selon un mode de réalisation, les dextrines hyperbranchées utiles à l’invention présentent une teneur en liaisons glucosidiques 1-3 comprise entre 1 et 10 % par rapport à la somme des liaisons 1-2, 1-3, 1-4 et 1-6, en combinaison avec une teneur en liaisons glucosidiques 1-4 comprise entre 42 et 50 % par rapport à la somme des liaisons 1-2, 1-3, 1-4 et 1-6. De manière préférentielle, les dextrines hyperbranchées utiles à l'invention présentent un ratio de liaisons glucosidiques 1-4 / 1-3 compris entre 0,02 à 0,24 et notamment compris entre 0,1 et 0,2. Selon un mode de réalisation, les dextrines hyperbranchées utiles à l’invention présentent une teneur en liaisons glucosidiques 1-2 comprise entre 1 et 10 %, en combinaison avec une teneur en liaisons glucosidiques 1-4 comprise entre 42 et 50 %. De manière préférentielle, les dextrines hyperbranchées utiles à l'invention présentent un ratio de liaisons glucosidiques 1-4 / 1-2 compris entre 0,02 et 0,24 et notamment compris entre 0,1 et 0,2.
Selon un mode de réalisation, les dextrines hyperbranchées utiles à l’invention présentent :
- de 5 % à 40 % de liaisons glucosidiques 1-6 par rapport à la somme des liaisons 1-2, 1-3, 1-4 et 1-6,
- une teneur en sucres réducteurs inférieure ou égale à 20% par rapport à la masse totale de la dextrine hyperbranchée,
- un indice de polymolécularité inférieur ou égal à 15,
- et une masse moléculaire moyenne en nombre Mn inférieur ou égal à 4500 g/mole.
Selon un mode de réalisation, les dextrines hyperbranchées utiles à l’invention présentent :
- de 10 % à 30 % de liaisons glucosidiques 1-6 par rapport à la somme des liaisons 1-2, 1-3, 1-4 et 1-6,
- de 42 à 70 % de liaisons glucosidiques 1-4 par rapport à la somme des liaisons 1-2, 1-3, 1-4 et 1-6,
- une teneur en sucres réducteurs inférieure ou égale à 10% par rapport à la masse totale de la dextrine hyperbranchée,
- un indice de polymolécularité inférieur ou égal à 10,
- et une masse moléculaire moyenne en nombre Mn entre 1000 et 3500 g/mole.
Selon un mode de réalisation, les dextrines hyperbranchées utiles à l’invention présentent :
- de 12 % à 22 % de liaisons glucosidiques 1-6 par rapport à la somme des liaisons 1-2, 1-3, 1-4 et 1-6,
- de 42 à 50 % de liaisons glucosidiques 1-4 par rapport à la somme des liaisons 1-2, 1-3, 1-4 et 1-6,
- de 1 à 20 % de liaisons glucosidiques 1-3 par rapport à la somme des liaisons 1-2, 1-3, 1-4 et 1-6,
- de 1 à 20 % de liaisons glucosidiques 1-2 par rapport à la somme des liaisons 1-2, 1-3, 1-4 et 1-6,
- une teneur en sucres réducteurs inférieure ou égale à 6% par rapport à la masse totale de la dextrine hyperbranchée,
- un indice de polymolécularité inférieur ou égal à 5,
- et une masse moléculaire moyenne en nombre Mn entre 1500 et 3000 g/mole.
Des dextrines hyperbranchées utiles à l’invention sont disponibles dans le commerce, tels que les produits « Nutriose® FM 06», « Nutriose® FM 10 » et « Nutriose® FM15S de Roquette®, ou la gamme de produits « Promitor® Soluble fiber » de Tate & Lyle.
D’autres produits commerciaux disponibles sous les noms de « STA-LITE® Polydextrose » auprès de Tate & Lyle, ou « Oliggo-fiber® » auprès de Cargill, sont des polysaccharides ou oligosaccharides hyperbranchés qui, en l’état ou après une hydrogénation éventuelle, pourraient vraisemblablement présenter une propriété apaisante comme les dextrines hyperbranchées selon l’objet de la présente demande.
Dextrines hyperbranchées et hydrogénées
Selon un second mode de réalisation, les dextrines utiles à l’utilisation non thérapeutique objet de la présente demande sont les dextrines hyperbranchées et hydrogénées. De telles dextrines peuvent être obtenues en soumettant les dextrines hyperbranchées selon l’objet de la présente demande à une hydrogénation, ou en appliquant un procédé de « branchement » ou « rebranchement » sur une dextrine préalablement hydrogénée. L’hydrogénation peut par exemple être réalisée en soumettant une solution aqueuse de dextrine hyperbranchée à de l’hydrogène gazeux en présence d’un catalyseur tel que le nickel de Raney.
Aux modes de réalisation précédemment présentés pour les dextrines hyperbranchées, une caractéristique supplémentaire peut ainsi avantageusement être ajoutée, à savoir, une teneur en sucres réducteurs inférieure ou égale à 5% en poids, préférentiellement inférieure ou égale à 3% en poids, plus préférentiellement inférieure ou égale à 2% en poids, plus préférentiellement inférieure ou égale à 1% en poids, plus préférentiellement inférieure ou égale à 0,5% en poids, et tout préférentiellement inférieure ou égale à 0,15% en poids.
Selon un mode de réalisation, les dextrines hyperbranchées et hydrogénées utiles à l’invention présentent :
- de 5 % à 40 % de liaisons glucosidiques 1-6 par rapport à la somme des liaisons 1-2, 1-3, 1-4 et 1-6,
- une teneur en sucres réducteurs inférieure ou égale à 4% par rapport à la masse totale de la dextrine hyperbranchée,
- un indice de polymolécularité inférieur ou égal à 15,
- et une masse moléculaire moyenne en nombre Mn inférieur ou égal à 4500 g/mole.
Selon un mode de réalisation, les dextrines hyperbranchées et hydrogénées utiles à l’invention présentent :
- de 10 % à 30 % de liaisons glucosidiques 1-6 par rapport à la somme des liaisons 1-2, 1-3, 1-4 et 1-6,
- de 42 à 70 % de liaisons glucosidiques 1-4 par rapport à la somme des liaisons 1-2, 1-3, 1-4 et 1-6,
- une teneur en sucres réducteurs inférieure ou égale à 3% par rapport à la masse totale de la dextrine hyperbranchée,
- un indice de polymolécularité inférieur ou égal à 10,
- et une masse moléculaire moyenne en nombre Mn entre 1000 et 3500 g/mole.
Selon un mode de réalisation, les dextrines hyperbranchées et hydrogénées utiles à l’invention présentent :
- de 12 % à 22 % de liaisons glucosidiques 1-6 par rapport à la somme des liaisons 1-2, 1-3, 1-4 et 1-6,
- de 42 à 50 % de liaisons glucosidiques 1-4 par rapport à la somme des liaisons 1-2, 1-3, 1-4 et 1-6,
- de 1 à 20 % de liaisons glucosidiques 1-3 par rapport à la somme des liaisons 1-2, 1-3, 1-4 et 1-6,
- de 1 à 20 % de liaisons glucosidiques 1-2 par rapport à la somme des liaisons 1-2, 1-3, 1-4 et 1-6,
- une teneur en sucres réducteurs inférieure ou égale à 2% par rapport à la masse totale de la dextrine hyperbranchée,
- un indice de polymolécularité inférieur ou égal à 5,
- et une masse moléculaire moyenne en nombre Mn entre 1500 et 3000 g/mole.
Des dextrines hyperbranchées et hydrogénées utiles à l’invention sont disponibles dans le commerce, tels que les « Nutriose® HM 06 » de la société Roquette.
Biomarqueurs impliqués dans l’inflammation (IL-1α, IL-1β, RANTES et VEGF)
L’inflammation est essentiellement une réponse immunitaire innée d’autodéfense contre des stimuli nocifs, notamment des agents infectieux et des défis physiques ou chimiques. Il s’agit d’une modification temporaire orchestrée et adaptée des fonctions cellulaires afin de revenir, si possible, à l’état antérieur avant l’agression. Le profil d’expression temporel des cytokines dans les kératinocytes épidermiques est important dans l’orchestration des réponses inflammatoires (Kataru et al., 2009). Les IL-1, 6, 8, et TNF-α sont connus pour être de puissants inducteurs du VEGF dérivé des kératinocytes (Detmar et al., 1995).
L’IL-1 est une cytokine pro-inflammatoire essentielle qui joue le rôle de médiateur de la phase aigüe de l’inflammation par l’induction de réponse locales et systémiques. L’IL-1α fonctionne comme une « alarme ». Lors de la mort cellulaire par nécrose, l’IL-1α est libérée dans l’espace extracellulaire où elle stimule la production de chimiokines, ce qui entraîne l’infiltration des neutrophiles, puis des monocytes. L’IL-1α est présente de manière constitutive dans les différents types de cellules épithéliales de sujets sains, alors que l’IL-1β est principalement induite dans des conditions pathologiques.
Les médiateurs RANTES et VEGF, quant à eux, sont des facteurs de croissance pour le tissu conjonctif et les vaisseaux.
Il a été montré que RANTES induit l’étalement et la migration des cellules endothéliales et participe à la formation de réseaux vasculaires par le biais d’une sécrétion de VEGF. Le VEGF est un médiateur clé de l’angiogenèse cutanée et de la perméabilité vasculaire, qui intervient lors de processus physiologiques tels que la réparation des plaies et la croissance des cheveux, ainsi que dans des conditions pathologiques incluant l’inflammation cutanée, le cancer de la peau et le psoriasis. Dans de nombreuses affections cutanées telles que le psoriasis, la dermatite de contact, la cicatrisation des plaies et les néoplasies cutanées, qui sont étroitement associées à l’angiogenèse ou à l’inflammation chronique, on observe une induction importante du VEGF dans les kératinocytes épidermiques, ce qui suggère que l’augmentation du VEGF joue un rôle clé dans ces problèmes de peau.
La chimiokines RANTES est un agent chimio attractant pour les éosinophiles, les lymphocytes T de phénotype mémoire et les monocytes. Cette chimiokine joue un rôle important dans les maladies inflammatoires et allergiques chroniques.
Avantageusement, il a été constaté que, pour ces 4 biomarqueurs impliqués dans le mécanisme de l’inflammation, IL-1α, IL-1β, RANTES ET VEGF, le traitement par les dextrines hyperbranchées induit une diminution de ces signaux.
Ces résultats permettent de conclure à l’efficacité des dextrines hyperbranchées, préférentiellement hyperbranchées et hydrogénées pour la prévention ou le traitement, d’au moins un symptôme choisi parmi la rougeur, la chaleur, le gonflement, la douleur, ainsi que pour la prévention ou le traitement de l’inflammation cutanée et de l’inflammation des muqueuses.
Rougeur, chaleur, gonflement, douleur
La présente invention concerne des dextrines hyperbranchées préférentiellement hyperbranchées et hydrogénées pour leur utilisation pour la prévention ou le traitement d’au moins un symptôme, choisi parmi la rougeur, la chaleur, le gonflement et la douleur.
La prévention d’au moins un symptôme choisi parmi la rougeur, la chaleur, le gonflement et la douleur s’entend de la prévention de l’apparition d’au moins l’un de ces symptômes, mais également du retard de l’apparition d’au moins l’un de ces symptômes, ainsi que de la prévention de l’aggravation d’au moins l’un de ces symptômes.
Le traitement d’au moins un symptôme choisi parmi la rougeur, la chaleur, le gonflement et la douleur s’entend de la disparition d’au moins l’un des symptômes, ou à minima de la diminution de l’intensité d’au moins l’un des symptômes, par exemple la diminution de l’intensité de la rougeur et/ou de la chaleur et/ou du gonflement et/ou de la douleur.
Tissus ép ithéliaux
Selon un mode de réalisation, le au moins un symptôme est localisé au niveau d’au moins un tissu épithélial choisi parmi l’épithélium pavimenteux pluristratifié kératinisé, l’épithélium pavimenteux pluristratifié non kératinisé, l’épithélium cylindrique stratifié, l’épithélium cylindrique pseudostratifié cilié ou non cilié
L’épiderme est un épithélium pavimenteux pluristratifié kératinisé.
La cavité buccale, la muqueuse vaginale, les muqueuses uro-génitales sont des épithéliums pavimenteux pluristratifiés non kératinisé.
Les narines et les culs-de-sac conjonctivaux sont des épithéliums cylindriques stratifiés.
La muqueuse nasale est un épithélium cylindrique pseudostratifié cilié ou non cilié.
Ainsi, selon un mode de réalisation, le au moins un symptôme est localisé au niveau de l’épiderme ou de la cavité buccale ou de la muqueuse vaginale ou des narines ou des culs-de-sac conjonctivaux ou de la muqueuse nasale.
Selon un mode de réalisation, le au moins un symptôme est localisé sur l’épiderme, préférentiellement l’épiderme de la peau ou du cuir chevelu.
Selon un mode de réalisation, l’épiderme de la peau ou du cuir chevelu est un épiderme sensible.
Inflammation cutanée
On entend par inflammation cutanée la présence sur l’épiderme des quatre symptômes à savoir la rougeur, la chaleur, le gonflement et la douleur.
L’épiderme est préférentiellement celui de la peau ou du cuir chevelu.
Selon un mode de réalisation, l’épiderme est un épiderme sensible.
L’inflammation cutanée est également connue sous le nom de dermatite ou de dermite.
Ainsi, selon un mode de réalisation, la présente invention concerne des dextrines hyperbranchées, préférentiellement des dextrines hyperbranchées et hydrogénées pour leur utilisation topique pour la prévention ou le traitement des symptômes de l’inflammation cutanée.
La prévention des symptômes de l’inflammation cutanée s’entend de la prévention de l’apparition des quatre symptômes de l’inflammation cutanée, mais également du retard de l’apparition des quatre symptômes de l’inflammation cutanée, ainsi que de la prévention de l’aggravation des quatre symptômes de l’inflammation cutanée.
Le traitement des symptômes de l’inflammation cutanée s’entend de la disparition des quatre symptômes de l’inflammation cutanée, ou à minima de la diminution de l’intensité des quatre symptômes de l’inflammation cutanée, par exemple la diminution de l’intensité de la rougeur et de la chaleur et du gonflement et de la douleur.
Causes non pathologiques
La ou les causes de l’apparition de l’un des symptômes ou de l’ensemble des symptômes, choisis parmi la rougeur, la chaleur, le gonflement et la douleur sont nombreuses.
Ainsi, l’au moins un symptôme est induit par au moins l’une des conditions choisies parmi les agents infectieux, les produits chimiques, les ingrédients contenus dans des compositions topiques à usage cosmétique, dermocosmétique, dermatologique, pharmaceutique, médicamenteuse, vétérinaire, domestique (par exemple les détergents), les agressions mécaniques, les facteurs environnementaux, les agressions thermiques, les aliments et boissons. Une autre cause non pathologique pourrait être un traitement thérapeutique administré par voie orale ou par intraveineuse générant une ou plusieurs réactions secondaires cutanées.
Parmi les agents infectieux, on citera les bactéries, les levures, les moisissures, les parasites, les virus, voire les acariens, les poux et les insectes lorsqu’ils agressent la peau par piqure ou par morsure. A titre illustratif, on pourra citer les dartres causées par les parasites.
Parmi les agressions mécaniques on citera les frottements, le brossage, le rasage, les coupures, les microcoupures, les agressions physiques, l’épilation, l’abrasion, le gommage, les lavages fréquents, l’eau dure à forte concentration de calcaire, ...
Les frottements peuvent être ceux des vêtements sur la peau ou de la peau sur la peau. Par exemple, les vêtements fait de laine ou les vêtements portés serrés au contact de la peau, tels que les chaussettes ou les foulards, frottent contre la peau, et peuvent ainsi générer une irritation de la peau. Les frottements peuvent également être dû au port prolongé des casques, des masques, notamment de masques chirurgicaux, de protections contre le climat, de protection contre les micro-organismes comme les bactéries ou les virus, de protection contre les produits chimiques ou les solvants ou encore contre les poussières.
L’abrasion signifie la mise en contact de la peau ou des muqueuses ave des agents abrasifs, c’est-à-dire des particules solides, généralement de forme irrégulière et non lisse. Pour la peau, les agents abrasifs peuvent être les graviers, le sable, la magnésie. Pour les muqueuses buccales, les agents abrasifs peuvent être le carbonate de calcium.
Par brossage, on entend l’action d’une brosse, notamment l’action d’une brosse à dent sur les gencives.
Parmi les facteurs environnementaux, on citera la pollution, l’exposition au soleil, les radiations telles que les rayons X et les radiations UV, le froid, le vent, la sécheresse, l’humidité, …
Parmi les agressions thermiques on citera, la surexposition soleil, l’exposition à proximité d’une source de chaleur ou de froid, …
Parmi les aliments ou boissons, on citera les épices, les produits laitiers, les fruits secs, les noix, les ananas, les aliments acides, le vinaigre, l'alcool, ...
Parmi les produits chimiques, on pourra citer les agents irritants ou polluants tels que des détergents, la pollution, la fumée de cigarettes, les produits ménagers, et notamment les produits de nettoyage ménagers.
Parmi les ingrédients contenus dans des compositions topiques à usage cosmétique, dermocosmétique, dermatologique, pharmaceutique, médicamenteuse, vétérinaire, ou domestique , on citera des actifs cosmétiques, des principes actifs dermatologiques, des tensioactifs, des solvants, des conservateurs, des parfums, des acides, des exfoliants, les détergents.
Ces actifs au potentiel irritant ont été décrits dans le document FR2902998. Ainsi, à titre d'actifs dermatologiques ou cosmétiques on peut citer certains agents desquamants qui peuvent être également des agents de peeling.
Parmi les agents spécifiquement de peeling on peut citer des particules abrasives/exfoliantes de sources minérales, organiques, naturelles ou synthétiques. On peut plus particulièrement citer les particules de pierre ponce, de silice, des billes de polyéthylènes, de nylon et des poudres de noyaux de fruits.
Parmi ces agents desquamants les suivants sont susceptibles de provoquer une irritation de la peau : les acides monocarboxyliques saturés (acide acétique) et insaturés, les acides dicarboxyliques saturés et insaturés, les acides tricarboxyliques saturés et insaturés ; les α-hydroxyacides et β-hydroxyacides des acides monocarboxyliques ; les α -hydroxyacides et β-hydroxyacides des acides dicarboxyliques ; les α -hydroxyacides et β-hydroxyacides, des acides tricarboxiliques, les cétoacides, les α-cétoacides, les β-cétoacides d'acides polycarboxyliques, d'acides polyhydroxymonocarboxyliques, d'acides polyhydroxy bicarboxyliques et d'acides polyhydroxy tricarboxyliques.
Particulièrement parmi les α-hydroxyacides ou leurs esters on peut citer : les acides glycolique, dioïque comme l'acide octadécène dioïque, citrique, lactique, tartrique, malique ou mandélique, leurs esters comme le tartrate de dialkyle (C12/C13), le citrate de tri-alcools C12-13 ramifiés.
Parmi les β-hydroxyacides on peut citer : l'acide salicylique et ses dérivés (dont l'acide n-octanoyl 5-salicylique).
Parmi les α-cétoacides on peut citer l'acide ascorbique et ses dérivés.
Parmi les autres agents desquamants on peut citer : les acides pyruvique, gluconique, glucuronique, oxalique, malonique, succinique, acétique, gentisique, cinnamique, azélaique ; le phénol ; la résorcine ; l'urée et ses dérivés, l'hydroxyéthyl urée; les oligofucoses ; l'acide jasmonique et ses dérivés ; l'acide ascorbique et ses dérivés, l'acide trichloracétique; l'extrait de Saphora japonica et le résvératrol.
Parmi les agents desquamants, ceux capables d'agir sur les enzymes impliqués dans la desquamation ou la dégradation des cornéodesmosomes peuvent également être susceptibles de provoquer une irritation de la peau.
Parmi ceux-ci, on peut notamment citer les agents chélatants des sels minéraux tels l'EDTA ; l'acide N-acyl-N,N',N'éthylène diaminetriacétique ; les composés aminosulfoniques et en particulier l'acide (N-2 hydroxyéthylpiperazine-N-2-éthane) sulfonique (HEPES) ; les dérivés de l'acide 2-oxothiazolidine-4-carboxylique (procystéine) ; les dérivés d'acides alpha aminés de type glycine; le miel ; les dérivés de sucre tels que l'O-octanoyl-6-D-maltose, le O-linoleyl-6-D-glucose et la N-acétyl glucosamine.
Les rétinoïdes sont également des composés susceptibles de provoquer une irritation de la peau. On peut par exemple citer parmi eux le rétinol et ses esters, le rétinal, 30 l'acide rétinoïque et ses dérivés et l'adapalène.
Les sels et dérivés, comme les formes cis ou trans, les mélanges racémiques, les formes dextrogyres ou levogyres des composés cités précédemment sont aussi considérés comme des composés susceptibles de provoquer une irritation de la peau.
D'autres actifs dermatologiques ou cosmétiques susceptibles de provoquer une irritation de la peau sont également cités ci-après :
-l'urée et ces dérivés comme l'hydroxyéthyl urée,
- certaines vitamines telles que la vitamine D et ses dérivés tels que la vitamine 10 D3, la vitamine D2, le calcitriol, le calcipotriol, le tacalcitol, la 24,25-diOH vitamine D3, la 1-OH vitamine D2 et la 1,24-diOH vitamine D2 ; la vitamine B9 et ses dérivés,
- les peroxydes comme le peroxyde de benzoyle, l'eau oxygénée,
- les antichutes tels que le minoxidil et ses derivés tel que l'aminexyl,
- les teintures et les colorants capillaires comme les aminophénols et leurs dérivés tels que la para-phénylène diamine (p-PDA), la N-phenyl p-PDA, le toluène 2,5-diamine sulfate, la méta-phénylène diamine (m-PDA), la toluène 3,4-diamine et l'ortho-phénylène diamine (o-PDA),
- les agents anti-transpirants comme les sels d'Aluminium, tel que l'hydroxychlorure d'aluminium,
- les déodorants,
- les actifs dépilatoires et/ou de permanentes tels que les thioglycolates, l'ammoniaque,
- le thioglycolate et ses sels,
- le phénoxyéthanol,
- le 1,2-pentanediol,
- les solutions alcooliques parfumantes (parfums, eaux de toilette, après rasage, déodorants)
- les anthralines (dioxyanthranol),
- les anthranodes
- les sels de lithium,
- les dépigmentants (ex : hydroquinone, vitamine C à forte concentration, acide kojique),
- certains actifs amincissants à effet chauffant,
- les nicotinates et leurs dérivés,
- la capsaïcine, les actifs antipoux (pyréthrine),
- les antiprolifératifs tels que le 5-fluoro uracile ou le méthotrexate,
- les agents antiviraux,
- les antiparasitaires,
- les antifongiques,
- les antiprurigineux,
- les anti séborrhéiques,
- certaines filtres solaires,
- les propigmentants tels que les psoralènes et les méthylangécilines, et
- leurs mélanges.
Comme conservateurs, on peut citer l’acide propionique, le propionate de calcium, le formaldéhyde, le paraformaldéhyde, l’o-phenylphenol ou ses sels, le zinc pyrithione, les sulfites, bisulfites ou métabisulfites de sodium, d’ammonium, de potassium, le chlorobutanol, le méthylparaben, l’éthylparaben, le propylparaben, le butylparaben, l’acide formique et ses sels tels que le formate de sodium, l’acide benzoïque et ses sels tels que le benzoate de sodium, l’acide sorbique et ses sels, tels que le sorbate de calcium, le sorbate de sodium, le sorbate de potassium, l’acide salicylique et ses sels, l’acide déhydroacétique et ses sels tels que le déhydroacétate de sodium, l’acide undécylénique et ses sels tels que l’undécylénate de calcium, l’undécylénate de potassium, l’undécylénate de sodium, le phenoxyéthanol, le 1,2-Dimethylol-5,6-dimethylhydantoine, l’alcool benzylique, le chlorhexidine, le diacetate de chlorhexidine, le digluconate de chlorhexidine, le dihydrochlorure de chlorhexidine, le chlorure de behentrimonium, le chlorure de cetrimonium, le bromure de cetrimonium, le chlorure de laurtrimonium, le bromure de laurtrimonium, le chlorure de steartrimonium, le bromure de steartrimonium, l’hexamidine, le diisethionate d’hexamidine, le chlorphenesin, le chlorure de benzalkonium, le bromure de benzalkonium, le saccharinate de benzalkonium, l’éthyl lauroyl arginate.
Comme tensioactifs, on peut citer les tensioactifs anioniques, cationiques et amphotères, plus particulièrement les tensioactifs anioniques tels que les alkyl sulfates et alkyl éther sulfates comme le lauryl sulfate et le lauryl éther sulfate, et leurs sels notamment de sodium.
Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, le composé susceptible de provoquer une irritation de la peau est choisi parmi les tensioactifs, les bases et les acides. Les acides peuvent être choisis parmi l’acide citrique, l’acide lactique, l’acide acetique, l’acide dehydroacetique, l’acide formique, l’acide gluconique, l’acide succinique, l’acide salicylique, l’acide glucuronique, l’acide retinoique, l’acide glycolique, l’acide phytique, l’acide ascorbique, et l’acide levulinique. Les bases peuvent être choisis parmi l’hydroxyde de sodium, l’hydroxyde de potassium, la triethanolamine, l’amino methyl propanol.
Préférentiellement, l’au moins un symptôme choisi parmi la rougeur, la chaleur, le gonflement et la douleur est induit par les produits chimiques, les ingrédients contenus dans des formulations cosmétiques, dermatologiques, les agressions mécaniques, les agressions thermiques, les facteurs environnementaux.
Plus préférentiellement, l’au moins un symptôme choisi parmi la rougeur, la chaleur, le gonflement et la douleur ou l’inflammation cutanée est induit par l’exposition aux produits chimiques ou aux ingrédients contenus dans des compositions topiques à usage cosmétique ou dermatologique choisis parmi les tensioactifs, les détergents, les agents d’oxydation ou décoloration des cheveux, ou est induit par les agressions mécaniques choisies parmi les frottements, le rasage, les coupures, les microcoupures, l’épilation, l’abrasion et le gommage.
La ou les causes, non pathologiques, de l’inflammation cutanée est/sont également nombreuse(s). En effet, l’inflammation cutanée peut être induite par au moins l’une des causes préalablement décrites et choisie parmi les agents infectieux, les produits chimiques, les ingrédients contenus dans des compositions topiques à usage cosmétique, dermocosmétique, dermatologique, pharmaceutique, médicamenteuse, vétérinaire, ou domestique, les agressions mécaniques, les facteurs environnementaux, les agressions thermiques, les aliments et boissons, mais également par une irritation cutanée, une corrosion cutanée, une inflammation cutanée d’origine endogène, ou une combinaison de ces causes.
L’irritation cutanée L’irritation cutanée comprend l’irritation cutanée aigue (ou dermatite de contact irritante aigue), l’irritation cutanée cumulative (ou dermatite de contact irritante cumulative) et la phototoxicité (ou dermatite phototoxique).
On entend par « irritation cutanée aigue » ou « dermatite de contact irritante aigue », une réponse inflammatoire locale réversible de la peau d'un être vivant normal à une blessure directe causée par l'application unique d'une substance toxique, sans l'intervention d'un mécanisme immunologique.
On entend par « irritation cutanée cumulative » ou « dermatite de contact irritante cumulative » une irritation réversible résultant d'expositions répétées ou continues à des matériaux qui ne provoquent pas en eux-mêmes une irritation aiguë.
On entend par « phototoxicité » ou « dermatite phototoxique », l’irritation résultant de changements moléculaires induits par la lumière dans la structure des produits chimiques appliqués sur la peau.
Ainsi, selon un mode de réalisation, l’irritation cutanée est choisie parmi la dermatite de contact irritante cumulative, la dermatite de contact irritante aigue et la dermatite phototoxique.
Selon un mode de réalisation préférée, l’irritation cutanée est une dermatite de contact irritante cumulative.
On entend par « corrosion cutanée », l’action chimique directe sur la peau vivante normale qui entraîne sa désintégration et son altération irréversible au point de contact. La corrosion se manifeste par une ulcération et une nécrose avec formation ultérieure de cicatrices.
Selon un mode de réalisation, la phototoxicité est induite par les produits chimiques, les ingrédients contenus dans des compositions topiques à usage cosmétique, ou dermatologique.
Selon un mode de réalisation préféré, l’inflammation cutanée est induite par l’exposition aux produits chimiques et aux ingrédients contenus dans des compositions topique à usage cosmétique ou dermatologique, les agressions mécaniques, les agressions thermiques.
Selon un mode de réalisation préféré, l’l’inflammation cutanée est induite par l’exposition aux produits chimiques et aux ingrédients contenus dans des compositions topique à usage cosmétique ou dermatologique et préférentiellement par les ingrédients contenus dans des compositions topique à usage cosmétique ou dermatologique.
On entend par « inflammation cutanée d’origine endogène », une inflammation induite par un ou plusieurs facteurs biologiques internes de l’organisme humain, ou par un ou plusieurs agents pathogènes endogène à l’organisme humain, C’est-à-dire d’agents pathogènes synthétisés par l’organisme humain lui-même.
Causes de l’inflammation des muqueuses
Selon un mode de réalisation, l’invention concerne des dextrines hyperbranchées, préférentiellement des dextrines hyperbranchées hydrogénées pour leur utilisation pour la prévention ou le traitement des symptômes de l’inflammation des muqueuses.
Selon un mode de réalisation, l’inflammation est choisie parmi les inflammations des muqueuses buccales, préférentiellement l’inflammation des muqueuses buccales par les tensioactifs anioniques, ou l’inflammation des muqueuses buccales due à l’irritation causée par le brossage des dents. Lesdits tensioactifs anioniques peuvent être appliqués sur les muqueuses buccales au moyen d’un dentifrice, généralement avec un brossage concomitant, ou d’un bain de bouche, généralement sans brossage concomitant.
Ainsi, selon un mode de réalisation, l’inflammation des muqueuses est induite par des ingrédients contenus des compositions topiques à usage cosmétique, dermocosmétique, dermatologique, pharmaceutique, médicamenteuse, vétérinaire, ou domestique tels que des tensioactifs ou par une agression mécanique tel que le brossage.
Causes pathologiques
Selon un mode de réalisation, l’inflammation cutanée est induite par une pathologie dermatologique faisant intervenir un processus inflammatoire.
Selon un mode de réalisation, la pathologie dermatologique faisant intervenir un processus inflammatoire est choisie parmi le psoriasis, l'atopie cutanée, la dermatite atopique, les réactions allergiques de type hypersensibilité immédiate, les réactions allergiques de type hypersensibilité retardée, les hyperpigmentations inflammatoires, les dermatoses immunes, l'élastose actinique, les pelades ou alopecia areata, le vitiligo, le lupus érythémateux systémique, le pemphigus vulgaris, les épidermolyses bulbeuses dystrophiques et la canitie d'origine autoimmune, les érythèmes,
Parmi les réactions allergiques de la peau de type hypersensibilité immédiate on citera l’urticaire, la lucite (ou allergie au soleil), les allergies dues à l’exposition aux tensioactifs.
Parmi les réactions allergiques de la peau de type hypersensibilité retardée on citera, les dermatites de contact, les dermatites séborrhéiques, l'acné, l’eczéma.
Parmi les érythèmes, on citera les érythèmes dus aux ultraviolets, ou aux frottements, ou aux microcoupures.
Selon un mode de réalisation, la dermatite atopique est une dermatite atopique des peaux sensibles.
Préférentiellement, les pathologies dermatologiques sont choisies parmi les érythèmes, le psoriasis, l'atopie cutanée, la dermatite atopique, les réactions allergiques de type hypersensibilité immédiate, les réactions allergiques de type hypersensibilité retardée, les hyperpigmentations inflammatoires.
Préférentiellement, les érythèmes sont dus aux ultraviolets.
Préférentiellement, la réaction allergique de type hypersensibilité immédiate est l’urticaire.
Préférentiellement, les réactions allergiques de type hypersensibilité retardée sont choisies parmi les dermites de contact et l’eczéma.
Selon un mode de réalisation, l’inflammation des muqueuses est induite par une pathologie dermatologique faisant intervenir un processus inflammatoire.
Selon un mode de réalisation, les pathologies dermatologiques sont choisies parmi les pathologies des muqueuses buccales, des muqueuses vaginales, des muqueuses uro-génitales, préférentiellement parmi les pathologies des muqueuses buccales.
Selon un mode de réalisation, les pathologies des muqueuses buccales sont choisies parmi la gingivite, le lichen plan buccal, les aphtes, …
Les termes « prévention » ou « traitement » ou « méthode de prévention » ou « méthode de traitement », ne sont pas des termes absolus et désignent une procédure ou un plan d’action conçu, même avec une probabilité de succès faible mais devant induire un effet bénéfique global tel que la disparition de la pathologie, mais également le retard d’apparition des symptômes de la pathologie, ou la diminution de la gravité d’un ou plusieurs symptômes. Typiquement, dans le cas de l’inflammation cutanée induite par une pathologie dermatologique faisant intervenir un processus inflammatoire, la prévention s’entend de la prévention de symptômes de la pathologie mais également de la prévention de l’aggravation des symptômes de la pathologie.
La présente invention concerne également une méthode pour la prévention ou le traitement des symptômes de l’inflammation cutanée induite par une pathologie dermatologique faisant intervenir un processus inflammatoire comprenant l’administration de dextrines hyperbranchées, préférentiellement de dextrines hyperbranchées et hydrogénées, à un patient en ayant besoin.
La présente invention concerne également l’utilisation de dextrines hyperbranchées, préférentiellement de dextrines hyperbranchées et hydrogénées, pour l’obtention d’un médicament destiné à la prévention ou au traitement des symptômes de l’inflammation cutanée induite par une pathologie dermatologique faisant intervenir un processus inflammatoire.
La présente invention concerne également une composition comprenant des dextrines hyperbranchées, préférentiellement de dextrines hyperbranchées et hydrogénées, pour leur utilisation thérapeutique pour la prévention ou le traitement des symptômes de de l’inflammation cutanée induite par une pathologie dermatologique faisant intervenir un processus inflammatoire.
Prévention et/ou diminution de l’effet irritant de produits chimiques ou d’ingrédients contenus dans des compositions topiques à usage cosmétique, dermocosmétique , dermatologique, pharmaceutique, médicamenteuse, vétérinaire, ou domestique
Selon un mode de réalisation, l’invention concerne l’utilisation de dextrines hyperbranchées, préférentiellement hyperbranchées et hydrogénées, pour prévenir, diminuer ou supprimer l’effet irritant de produits chimiques entrant en contact avec la peau et les muqueuses, ou d’ingrédients appliqués de manière topique, contenus dans des compositions topiques à usage cosmétique, dermocosmétique, dermatologique, pharmaceutique, médicamenteuse, vétérinaire, ou domestique.
Un effet irritant s’entend de l’apparition d’au moins un symptôme au niveau du tissu épithélial ou des muqueuses, choisi parmi la rougeur, la chaleur, le gonflement et la douleur suite à l’exposition de la peau ou de la muqueuse à un ou plusieurs produits chimiques, ou suite à l’application topique de compositions cosmétique, dermocosmétique, dermatologique, pharmaceutique, médicamenteuse, vétérinaire, ou domestique, comprenant des ingrédients irritants pour les tissus épithéliaux ou les muqueuses.
Les dextrines hyperbranchées, préférentiellement hyperbranchées et hydrogénées, pourront être appliquées avant ou après l’utilisation de ces ingrédients ou actifs ayant un effet irritant afin de prévenir, d’atténuer fortement, voire de supprimer cet effet irritant. Dans ces deux cas, la dextrine hyperbranchée, préférentiellement hyperbranchée et hydrogénée, sera dans une formulation topique à usage cosmétique, dermocosmétique ou dermatologique, pharmaceutique, médicamenteuse, ou vétérinaire, qui, de fait, ne contiendra aucun ingrédient ou actif ayant un effet irritant.
La présence de dextrines hyperbranchées, préférentiellement hyperbranchées et hydrogénées, dans une composition topique à usage cosmétique, dermocosmétique, dermatologique, pharmaceutique, médicamenteuse, vétérinaire, ou domestique, préférentiellement dans une composition topique à usage cosmétique, dermocosmétique, ou dermatologique, comprenant un ou plusieurs ingrédient(s) ou actif(s) ayant un effet irritant permet aussi d’atténuer fortement, voire de supprimer cet effet irritant. Cela permet en outre d’augmenter la quantité de produit à effet secondaire irritant par rapport à la quantité de produit normalement utilisée, en vue d’une efficacité améliorée. Cela permet également d’administrer des produits ayant un effet irritant à des peaux sensibles.
Les compositions topiques à usage cosmétique, dermocosmétique, dermatologique, pharmaceutique, médicamenteuse, vétérinaire, ou domestique peuvent en effet contenir un ou plusieurs ingrédients ou actifs susceptibles de provoquer une irritation de la peau, tels que des actifs cosmétiques ou dermatologiques, des tensioactifs, des solvants, des conservateurs, des parfums, des détergents.
Ces ingrédients ou actifs au potentiel irritant sont tels que précédemment décrit.
Composition dermatologique ou composition dermatologiquement acceptable
Les dextrines hyperbranchées, préférentiellement hyperbranchées et hydrogénées, pourront être incorporées dans une composition dermatologique, ou plus généralement dans toute composition faite d’un milieu dermatologiquement acceptable et étant amené à être en contact avec un tissu épithélial choisi parmi l’épithélium pavimenteux pluristratifié kératinisé, l’épithélium pavimenteux pluristratifié non kératinisé, l’épithélium cylindrique stratifié, l’épithélium cylindrique pseudostratifié cilié ou non cilié, préférentiellement, préférentiellement étant amené à être en contact avec l’épiderme, la cavité buccale, les muqueuses buccales, la muqueuse vaginale, les narines, la muqueuse nasale, et tout préférentiellement étant amené à être en contact avec la peau ou les muqueuses buccales.
Ainsi, la présente invention concerne également une composition, dermatologique ou dermatologiquement acceptable, comprenant des dextrines hydrogénées et hyperbranchées et un milieu dermatologiquement acceptable.
On entend par « composition dermatologiquement acceptable » ou «dermatologiquement acceptable », toute composition qui ne présente pas ou très rarement d’effets secondaires délétères et en particulier qui ne produit pas de rougeurs, d’échauffement, de tiraillements ou de picotements inacceptables, ou plus généralement d’inflammation, pour un utilisateur qui fait entrer en contact ladite composition dermatologiquement acceptable avec un tissu épithélial, préférentiellement avec sa peau ou ses muqueuses. La composition dermatologiquement acceptable est ainsi compatible avec les tissus épithéliaux humains, et les muqueuses d’êtres humains. Les compositions dermatologiquement acceptables incluent les compositions pharmaceutiques, médicamenteuses, et domestiques dont les compositions détergentes.
La composition selon l’invention peut également être une autre composition topique destinée à traiter ou soigner, préventivement ou curativement, au moins un tissu épithélial choisi parmi l’épithélium pavimenteux pluristratifié kératinisé (épiderme), l’épithélium pavimenteux pluristratifié non kératinisé (cavité buccale, muqueuse vaginale), l’épithélium cylindrique stratifié (narines, culs-de-sac conjonctivaux), l’épithélium cylindrique pseudostratifié cilié ou non cilié (muqueuse nasale). Par conséquent, cette composition peut être une composition topique d’usage dermatologique, pharmaceutique, médicamenteuse ou vétérinaire, de soins de la peau et des tissus épithéliaux.
Galénique
La composition dermatologique selon l’invention peut se présenter sous toutes les formes galéniques normalement utilisées pour une application topique telles que solutions aqueuses, hydroalcooliques ou huileuses, de solutions ou dispersions du type lotion ou sérum, d'émulsions de consistance liquide ou semi-liquide du type lait, obtenues par dispersion d'une phase grasse dans une phase aqueuse (H/E) ou inversement (E/H), ou de suspensions ou émulsions, de consistance molle, semi-solide ou solide, du type crème, de gel aqueux ou anhydre, des compositions anhydres, de compositions solides de microémulsions, de microcapsules, de microparticules, ou de dispersions vésiculaires de type ionique et/ou non ionique.
Ces compositions sont préparées par les méthodes usuelles connues de l’homme du métier.
La composition peut être appliquée avant, pendant ou postérieurement à l’apparition d’au moins un symptôme choisi parmi la rougeur, la chaleur, le gonflement et la douleur, ou à l’inflammation cutanée ou des muqueuses, et cette application peut être répétée ou renouvelée autant que nécessaire.
Cette composition, lorsqu’elle est appliquée sur la peau, peut être plus ou moins fluide et avoir l’aspect d’une crème, d’une émulsion ou microémulsion, d’une pommade, d’un lait, d’une lotion, d’un sérum, d’une pâte, d’une mousse, d’un masque, d’un fluide, d’un baume, d’une huile, d’un gel, d’un onguent. Elle peut éventuellement être appliquée sur la peau sous forme d’aérosol. Elle peut également se présenter sous forme solide, et par exemple sous forme de stick ou de patch, de savons secs, de barres nettoyantes.
Elle peut être utilisée comme produit de soin, notamment pour application non rincée (dite « leave-on » en anglais), tel qu’une crème de soin de jour ou de nuit pour la peau du visage et/ou du corps, comme produit de nettoyage, comme produit de maquillage, comme produit déodorant, comme produit de rasage, comme produit d’après-rasage, comme produit après-soleil, comme produit de protection solaire, ou comme baume à lèvres protégeant les lèvres du froid et/ou du soleil et/ou du vent.
La composition selon l’invention peut également être une composition pour soins du cuir chevelu et des cheveux et peut-être sous les formes galéniques pour application rincée, dites « rinse-off » en anglais, ou pour application non rincée. Des exemples de ces formes sont les shampoings, les conditionneurs de cheveux, les masques capillaires, les sérums, les mousses, les baumes, les crèmes, les sprays, les après-shampoings, les démêlants, les crèmes capillaires et également sous forme de lotion traitante, de composition de teintures, de shampoings colorants, de composition de permanente, de lotion ou gel antichute, de shampoing antiparasitaire, ou de conditionneur.
La quantité de dextrines hyperbranchées dans les compositions peut varier de manière à administrer une quantité efficace de dextrines hyperbranchées pour obtenir la réponse thérapeutique souhaitée pour un patient particulier.
Par « quantité efficace » ou « quantité thérapeutiquement efficace » d’un composé, on entend une quantité non toxique mais suffisante du composé pour fournir l’effet souhaité.
Typiquement, la quantité administrée ou dose dépend de l’activité des dextrines hyperbranchées, de la voie d’administration, de la gravité de la pathologie, ainsi que de l’état de santé et des antécédents médicaux du patient traité, de divers facteurs tels que le poids corporel, du régime alimentaire, de l’éventuelle combinaison avec d’autres agents thérapeutiques. Il est toutefois de la compétence de l’homme du métier de déterminer le dosage adéquat et d’initier le traitement à un dosage inférieur à celui requis pour obtenir l’effet thérapeutique souhaité et d’augmenter progressivement la dose jusqu’à ce que l’effet souhaité soit obtenu.
Selon un mode de réalisation, la teneur en dextrines hyperbranchées va de 0,5 à 50 % en poids, préférentiellement de 1 à 25 % en poids, plus préférentiellement de 1 à 15 % en poids, encore plus préférentiellement de 2 à 10 % en poids, par rapport au poids total de la composition cosmétique, dermatologique ou dermatologiquement acceptable.
Ingrédients de formulation
Selon un mode de réalisation, les dextrines hyperbranchées sont administrées par voie topique.
Les dextrines hyperbranchées pourront être administrés en plusieurs doses.
La composition dermatologique ou la formulation topique selon l’invention peut comprendre également un solvant choisi en fonction des différents ingrédients et la forme d’administration.
Selon un mode de réalisation, la composition selon l’invention peut comprendre une phase aqueuse comprenant de l’eau et optionnellement, un ou plusieurs solvants organiques miscible à l’eau.
Par « solvant soluble dans l’eau », on désigne un composé liquide à température ambiante et miscible à l’eau (miscibilité dans l’eau supérieure à 50% en poids à 25°C et pression atmosphérique).
Les solvants hydrosolubles utilisables dans les compositions selon l'invention peuvent être volatils.
Parmi les solvants hydrosolubles pouvant être utilisés dans les compositions conformes à l'invention, on peut citer les mono-alcools ayant de 1 à 5 atomes de carbone tels que l'éthanol et l'isopropanol, les cétones en C3-C4et les aldéhydes en C2-C4et les polyols tels que le glycérol ou la glycérine, le sorbitol ou l’isosorbide.
La composition cosmétique peut également comprendre, outre les dextrines hydrogénées et hautement branchées:
- Un ou plusieurs humectant(s) :
Le ou les agent(s) humectant(s) seront choisi(s) parmi les polyols et/ou les esters d'acides gras et de polyéthylèneglycol.
Par « polyols », on entend toute molécule présentant dans sa structure au moins deux groupements hydroxy (-OH) libres. Ces polyols sont de préférence liquides à température ambiante (25°C).
Typiquement, le polyol sera choisi parmi le maltitol, le mannitol, le xylitol, l’érythritol, le sorbitol, l’isosorbide, le glycérol ou la glycérine, le glucose, le saccharose, le polydextrose, les sirops de glucose hydrogénés, les dextrines, les maltodextrines, les sirops de glucose, et leurs mélanges.
A titre illustratif, on citera le produit Beauté by Roquette® PO 071 (INCI : Sorbitol), le produit Beauté by Roquette® PO 260 (INCI : Mannitol), le produit Beauté by Roquette® PO 370 (INCI: Xylitol), le produit Beauté by Roquette® PO 455 (INCI: Hydrogenated starch hydrolysate), le produit Beauté by Roquette® PO 500 (INCI: Isosorbide), tous commercialisés par la société ROQUETTE, la glycérine (INCI : glycerin) vendue par la société COOPER, le propylene glycol (INCI : propylene Glycol) de la société COOPER., le Butylene Glycol (INCI : 1,3-BUTANEDIOL)
On citera parmi les esters d'acides gras et de polyéthylèneglycol, le produit vendu sous la dénomination Glucamate SSE-20 (INCI : PEG-20 METHYL GLUCOSE SESQUISTEARATE) par la société LUBRIZOL ADVANCED MATERIALS, Inc.
La composition comprend de 0,5 à 25% en poids d’un ou plusieurs humectant(s), de préférence, de 1 à 15% en poids, et de manière encore plus préférée, de 2 à 10% en poids de polyols, par rapport au poids total de la composition.
- Une ou plusieurs huile(s)
Au sens de la présente invention, on entend par « huile » un composé liquide à température ambiante (25°C), et qui, lorsqu'il est introduit à raison d'au moins 1% en poids dans l'eau à 25°C, n'est pas du tout soluble dans l'eau, ou soluble à hauteur de moins de 10% en poids, par rapport au poids d'huile introduit dans l'eau.
Selon un mode de réalisation, l’huile sera choisie parmi les huiles volatiles, les huiles non volatiles et leurs mélanges. De préférence, ces huiles sont végétales ou d’origine végétale.
On entend par « huile non volatile », une huile restant sur les matières kératiniques à une température ambiante et pression atmosphérique au moins plusieurs heures et ayant notamment une pression de vapeur inférieure à 10-3mm de Hg (0,13Pa).
Parmi les huiles non volatiles, on peut citer les esters gras tels que l'isononoate de cetearyl, I'isononoate d'isotridecyl, l'isostearate d'isostearyl, l'isostearate d'isopropyl, le myristate d'isopropyl, le palmitate d'isopropyl, stéarate de butyle, le laurate d'hexyle, l'isononate d'isononyle, le palmitate de 2-éthyl-hexyle, le laurate de 2-hexyldécyle, le palmitate de 2-octyl décyle, le myristate ou la lactate de 2-octyldodécyle, le succinate de 2-diéthyl hexyle, le malate de diisostéaryle, la tracétine, la tricprine, les triglycerides d’acide caprylique/caprique, le mélange de caprate et caprylate de coco, les benzoates d'alcools en C12 à C15, les esters de glycol tels que le butylène glycol cocoate, le triisostéarate de glycérine, l'acetate de tocopherol, les acides gras supérieurs tels que l'acide myristique, l'acide palmitique, l'acide stéarique, l'acide béhénique, l'acide oléique, l'acide linoléique, l'acide linolénique ou l'acide isostéarique, les alcools gras supérieurs tel que l'alcool oléique, les huiles végétales comme l'huile d'avocat, l'huile de camélias, l’huile de noisette, l’huile de tsubaki, l'huile de noix de cajou, l'huile d’argan, l'huile de soja, l'huile de pépins de raisin, l'huile de sésame, l'huile de maïs, l’huile de germes de blé, l'huile de colza, l'huile de tournesol, l'huile de coton, l'huile de jojoba, l'huile d'arachide, l’huile de macadamia, l’huile d’amande douce, l'huile d'olive et leurs mélanges.
Ces huiles non volatiles peuvent également être des huiles de type hydrocarbures ou siliconées telles que l'huile de paraffine, de squalane, la vaseline, les diméthyls siloxanes et leurs mélanges.
Selon un mode de réalisation, l’huile non volatile est choisi parmi l’acide stéarique, l’huile de de jojoba (INCI : simmondsia Chinensis Seed Oil), l’huile de pépin de raisin (INCI : vitis vinifera seed oil), l’huile de macadamia (INCI : Macadamia ternifolia seed oil), l’huile de tournesol oléique raffinée (Helianthus annuus seed oil), le mélange de caprate et caprylate de coco tel que le produit Miglyol Coco 810 (INCI : Coco-Caprylate/Caprate), l’huile d’amande douce (INCI : Prunus Amygdalus Dulcis Oil), l’huile de sésame (INCI : Sesamum indicum seed oil).
Par huile volatile, on entend une huile susceptible de s'évaporer de la peau, en moins d'une heure à température ambiante et pression atmosphérique. Les huiles volatiles peuvent être par exemple choisies parmi les huiles de silicones ou triglycérides d’acides gras courts pour réduire le toucher gras.
Selon un mode de réalisation, la ou les huiles est/sont présente(s) en une teneur allant de 0,5 à 70% en poids, de préférence de 1 à 60% en poids, de préférence de 2 à 50% en poids, de préférence de 5 à 40% en poids, de préférence de 5 à 30% en poids par rapport au poids total de la composition.
- Un ou plusieurs cire(s) et/ou un ou plusieurs composé(s) pâteux.
Par « cire », on entend un corps gras à changement d'état liquide / solide réversible, ayant une température de fusion supérieure à 25°C, généralement comprise entre 30°C et 90°C, qui peut être rendu liquide dans les conditions de préparation de la composition et présente à l’état solide une organisation cristalline anisotrope. Les cires utilisées selon l'invention peuvent être constituées de cires polaires ou apolaires ou d'un mélange des deux. Par «apolaire», on entend une cire ne renfermant que des atomes de carbone, d'hydrogène et/ou de phosphore et en particulier un hydrocarbure.
Les cires polaires peuvent notamment être choisies parmi les cires animales, les cires végétales et les cires synthétiques ou de silicone renfermant des groupements polaires tels que les esters. On peut ainsi mentionner les cires de Carnauba, de Candelilla, d’abeille (Cera alba), d'insecte de Chine (Ericerus pela); du Japon, de Sumac, de Montan, les triesters d'acides en C8-C20 et de glycérine tels que le tribéhénate de glycérine, le stéarate de glycol acétylé commercialisé notamment par la société VEVY sous la dénomination commerciale CETACENE, et leurs mélanges. Ces cires peuvent notamment être utilisées sous forme prédispersée dans une huile, comme c'est le cas du mélange de cire de candelilla et d'huile de graine de jojoba. De préférence, ces cires sont végétales ou d’origine végétale.
Selon un mode de réalisation, la cire ou les cire(s) est/sont présente(s) en une teneur allant de 0,5 à 50% en poids, de préférence de 1 à 25% en poids, de préférence de 5 à 10% en poids, par rapport au poids total de la composition.
On entend par “composé pâteux” des corps gras lipophiles qui, comme les cires, sont capables de subir un changement d’état liquide/solide réversible et ont à l’état solide une organisation cristalline anisotrope, mais qui se différencient des cires par le fait qu’ils renferment, à une température de 23°C, une fraction liquide et une fraction solide. Ces composés pâteux sont de préférence des beurres végétaux ou d’origine végétale, comme le beurre de karité ou le beurre de camellia.
Selon un mode de réalisation, le ou les composé(s) pâteux est/sont présent(s) en une teneur allant de 0,5 à 50% en poids, de préférence de 1 à 25% en poids, de préférence de 5 à 10% en poids, par rapport au poids total de la composition.
- Un ou plusieurs agent(s) gélifiant(s)
Par agent gélifiant, on entend un composé qui, en présence d’un solvant, crée des liaisons inter-macromoléculaire plus ou moins fortes induisant ainsi un réseau tridimensionnel qui fige ledit solvant. On entend aussi par agent gélifiant, des agents épaississants ou rhéologiques, agissant sur la viscosité et les propriétés d’écoulement d’une phase aqueuse ou d’une phase grasse.
L’agent gélifiant permet en particulier d’augmenter la viscosité de la phase continue, par exemple d’ajuster la viscosité de la phase continue à une valeur allant de 100 mPa.s à 20 000 mPa.s.
L’agent gélifiant peut être choisi parmi les polymères d’origine synthétique ou d’origine végétale, préférentiellement d’origine végétale, modifiés chimiquement ou non. Il peut être ainsi choisi parmi les gommes issues de plantes comme la gomme arabique, la gomme de konjac, la gomme de guar ou leurs dérivés, les gommes extraits d’algues comme les alginates; les gommes issues d’une fermentation microbienne comme les xanthanes, par exemple, le produit Keltrol CG (INCI : xanthan gum), vendu par la société CP KELCO ou le produit Xanthan Gum FNCS-PC (INCI : xanthan gum) vendu par la société JUNGBUNZLAUER INTERNATIONAL AG, les mannanes, les scléroglucanes ou leurs dérivés; la cellulose et ses dérivés comme la carboxyméthylcellulose ou l’hydroxyéthylcellulose ; l'amidon et ses dérivés comme en particulier les amidons natifs et les amidons modifiés, notamment les amidons prégélatinisés, acétylés, hydroxypropylés, carboxyméthylés, cationiques, octénylsuccinates, réticulés, éventuellement plusieurs fois modifiés ; les polymères synthétiques comme les polyacide-acryliques ou les carbomères, et leurs mélanges.
On citera parmi les amidons et mélanges à base d’amidon, le produit Beauté by Roquette® ST 118 (INCI : Carboxymethyl starch), le produit Beauté by Roquette® ST 720 (INCI : Hydroxypropyl starch) et le produit Beauté by Roquette® DS112 (INCI : Starch acetate (and) Hydroxyethylcellulose (and) Xanthan gum), tous vendus par la société Roquette.
Parmi les carbomères, on citera par exemple le produit Carbopol Ultrez 30 (INCI : carbomer) de la société LUBRIZOL ADVANCED MATERIALS, Inc. ou le CARBOPOL ETD 2050 POLYMER (INCI : carbomer).
On citera également les mélanges de gomme arabique et de gomme xanthane tel que le produit Solagum AX (INCI : Acacia Senegal Gum (and) Xanthan Gum), vendu par la Société SEPPIC, les mélanges d’amidon et de dérivés de cellulose tels que le produit Beauté by Roquette® DS 112 (INCI : Starch acetate (and) Hydroxyethylcellulose (and) Xanthan gum), vendu par la société ROQUETTE.
L’agent gélifiant peut être un agent gélifiant minéral choisi parmi les silicates de magnésium et/ou d’aluminium. Un exemple d’un tel agent gélifiant minéral est le Veegum® Pure de Vanderbilt Minerals LLC, qui est un silicate d’aluminium et de magnésium.
Selon un mode de réalisation, le ou les agent(s) gélifiants est/sont présents en une teneur allant de 0,1 à 50% en poids, de préférence de 0,5 à 25% en poids, de préférence de 0.3 à 15% en poids, par rapport au poids total de la composition.
- Un ou plusieurs liant(s)
On entend par « liant » des composés conférant une cohésion accrue de la composition cosmétique. Cette cohésion peut être ajustée en fonction de la quantité et de l’affinité chimique de l’agent liant par rapport aux ingrédients de la composition cosmétique.
Typiquement, le liant sera choisi parmi les triglycerides d’acide caprylique/caprique tels le produit Labrafac CC (INCI : capric/caprylic triglicerides) ou le Cetyl Dimethicone (INCI).
Le ou les liant(s) est/sont présent(s) dans la composition selon l’invention à une teneur allant de 0,5% à 20%, de préférence de 1 à 15%, de préférence de 5 à 12%, en poids par rapport au poids total de la composition.
- Un ou plusieurs agent(s) émulsionnant(s)
La composition cosmétique selon l’invention peut également comprendre un ou plusieurs les émulsionnants huile-dans-eau (H/E) ou eau-dans-huile (E/H).
L’émulsionnant huile-dans-eau (H/E) est un agent émulsionnant de HLB supérieure ou égale à 8 et choisi parmi les esters de sorbitane éventuellement polyéthoxylés, les esters d'acides gras et de glycérol, les esters ou polyesters d'acides gras et de sucrose, les esters d'acides gras et de polyéthylèneglycol, les polysiloxanes modifiés polyéthers, les éthers d'alcools gras et de polyéthylèneglycol, les alkylpolyglycosides et la lécithine hydrogénée, les alcools gras, les esters de sorbitane sans que cette liste ne soit limitative, et leurs mélanges.
On citera, à titre illustratif, le produit Montanov 68 (INCI : CETEARYL ALCOHOL (AND) CETEARYL GLUCOSIDE), commercialisé par la société SEPPIC, le produit Montanov L (INCI : C14-C22 Alcohols & C12-20 Alkyl Glucoside), commercialisé par la société SEPPIC, le Montanov 202 (INCI : Arachidyl Alcohol (and) Behenyl Alcohol (and) Arachidyl Glucoside), le Citrol GMS 40 (INCI : Glyceryl stearate), vendu par la société CRODA, ou le produit Imwitor 960K (INCI : Glyceryl stearate), vendu par la société BIESTERFELD, le produit Imwitor 372P (INCI : Glyceryl stearate citrate), vendu par la société BIESTERFELD, le produit Glucate SS (INCI : Methyl Glucose Sesquistearate), vendu par la société LUBRIZOL ADVANCED MATERIALS, Inc, le plurol stearique (Polyglyceryl-6 Distearate), le Natragem E145 (INCI : Polyglyceryl-4 Laurate/Succinate (and) Aqua), vendu par la société CRODA, le produit Span 60 (INCI : sorbitan stearate), vendu par la société SIGMA ALDRICH.
Parmi les esters de sorbitane, on citera par exemple le produit Span 20.
Parmi les alcools gras, on citera par exemple le produit vendu sous la dénomination Promulgen D (INCI : Cetearyl alcohol (and) Ceteareth-20).
L’émulsionnant H/E peut être avantageusement choisi parmi les systèmes émulsionnants composés d’une cyclodextrine et d’un émulsionnant eau-dans-huile d’origine naturelle, tels que le système émulsionnant commercialisé par Roquette Frères sous le nom Beauté by Roquette® DS 146, ou parmi les systèmes émulsionnants à base d’amidons modifiés et de gommes végétales, tels que le Beauté by Roquette® DS 421 vendu par la demanderesse.
L’émulsionnant eau-dans-huile (E/H) est un agent émulsionnant de HLB inférieure à 8 et choisi parmi les esters gras non éthoxylés de polyols, et notamment parmi les esters gras non éthoxylés de glycérol, de polyglycérols, de sorbitol, de sorbitan, d’anydrodrohexitols comme en particulier l’isosorbide, de mannitol, de xylitol, d’érythritol, de maltitol, de saccharose, de glucose, de polydextrose, de sirops de glucose hydrogéné, de dextrines et d’amidons hydrolysés.
Le ou les agent(s) émulsionnant(s) est/sont présent(s) dans la composition selon l’invention à une teneur allant de 0,5% à 20%, de préférence de 1 à 15%, de préférence de 2 à 12%, en poids par rapport au poids total de la composition.
Un ou plusieurs tensioactif(s)
Selon un mode de réalisation, la composition selon l’invention comprend au moins un tensioactif choisi parmi les tensioactifs ioniques, non ioniques, anioniques, cationiques ou amphotères ou zwitterioniques. Ces tensioactifs sont choisis pour leur fonction détergente et moussante.
Selon un autre mode de réalisation, la composition selon l’invention comprend au moins un tensioactif choisi parmi les tensioactifs anioniques, les tensioactifs amphotères ou zwitterioniques.
Les tensioactifs anioniques sont choisis parmi les tensioactifs anioniques carboxyliques, les tensioactifs anioniques sulfatés, les tensioactifs sulfonates, les tensioactifs anioniques phosphates, et leurs mélanges, de préférence parmi les tensioactifs anioniques sulfonates, les tensioactifs anioniques carboxyliques, et leurs mélanges.
Par « tensioactif anionique », on entend un tensioactif ne comportant à titre de groupements ioniques ou ionisables que des groupements anioniques. Dans la présente description, on qualifie une entité comme étant "anionique" lorsqu'elle possède au moins une charge négative permanente ou lorsqu'elle peut être ionisée en une entité chargée négativement, dans les conditions d'utilisation de la composition de l'invention (milieu, pH par exemple) et ne comprenant pas de charge cationique. Par « tensioactif anionique sulfaté », on entend un tensioactif anionique comprenant au moins une fonction sulfate (-OSO3H ou -OSO3 -), et pouvant éventuellement comprendre en outre une ou plusieurs autres fonctions dérivées d'acides, telles que les fonctions acides carboxyliques ou carboxylates (-COOH ou -COO-), les fonctions sulfonates (-SO3H ou -SO3 -) et/ou les fonctions phosphates. A titre d'exemple, les alkylsulfates, les alkyléthersulfates, les alkylamidoéthersulfates, les alkylarylpolyéthersulfates, les monoglycéride-sulfates, ainsi que les sels de ces composés, sont des tensioactifs anioniques sulfatés. Les groupes alkyles de ces composés cités à titre d'exemple, comportent de 6 à 30 atomes de carbone, et le groupe aryle désignent un groupe phényle ou benzyle. Ces composés cités à titre d'exemple peuvent être polyoxyalkylénés, notamment polyoxyéthylénés et comporter de 1 à 50 motifs oxyde d'éthylène. On entend par « tensioactif anionique non sulfaté », un tensioactif qui n'entre pas dans la définition de « tensioactif anionique sulfaté » telle que définie ci-avant.
Il est également entendu selon l'invention que :
- les tensioactifs anioniques carboxyliques comprennent au moins une fonction carboxylique ou carboxylate (-COOH ou -COO-), mais ne comprennent pas de fonction sulfonique ou sulfonate (-SO3H ou -SO3 -), ni de fonction sulfate (-OSO3H ou -OSO3 -) ;
- les tensioactifs anioniques sulfonates comprennent au moins une fonction sulfonique ou sulfonate (-SO3H ou -SO3 -), et peuvent éventuellement comprendre en outre une ou plusieurs fonctions carboxyliques ou carboxylates (-COOH ou -COO-) et/ou phosphates, mais ne comprennent pas de fonction sulfate (-OSO3H ou -OSO3 -).
- les tensioactifs anioniques phosphates comprennent au moins une fonction phosphorique ou phosphate (-OPO3H2ou -OPO3 2-), mais ne comprennent pas de fonction carboxylique ou carboxylate (-COOH ou -COO-), ni de fonction sulfonique ou sulfonate (-SO3H ou -SO3 -), ni de fonction sulfate (-OSO3H ou -OSO3 -).
Autrement dit :
- un tensioactif anionique comprenant au moins une fonction sulfate (-OSO3H ou -OSO3 -), et au moins une fonction carboxylique ou carboxylate (-COOH ou –COO-), est considéré, au sens de l'invention et sauf indication contraire, comme un tensioactif anionique sulfaté ;
- un tensioactif anionique comprenant au moins une fonction sulfate (-OSO3H ou -OSO3 -), et au moins une fonction sulfonique ou sulfonate (-SO3H ou -SO3 -), est considéré, au sens de l'invention et sauf indication contraire, comme un tensioactif anionique sulfaté ;
- un tensioactif anionique comprenant au moins une fonction sulfonique ou sulfonate (-SO3H ou -SO3 -), et au moins une fonction carboxylique ou carboxylate (-COOH ou –COO-), est considéré, au sens de l'invention et sauf indication contraire, comme un tensioactif anionique sulfonate non sulfaté ; • un tensioactif anionique comprenant au moins une fonction sulfate (-OSO3H ou -OSO3 -), et au moins une fonction sulfonique ou sulfonate (-SO3H ou -SO3 -), et au moins une fonction carboxylique ou carboxylate (-COOH ou –COO-), est considéré, au sens de l'invention et sauf indication contraire, comme un tensioactif anionique sulfaté.
Les tensioactifs anioniques carboxyliques peuvent être choisis parmi les composés suivants : les acylglycinates, les acyllactylates, les acylsarcosinates, les acylglutamates ; les acides alkyl-D-galactoside-uroniques, les acides alkyléthercarboxyliques, les acides alkyl(aryl)éthercarboxyliques, les acides alkylamidoéthercarboxyliques ; ainsi que les sels de ces composés. Les groupes alkyle et/ou acyle de ces composés comportent de 6 à 30 atomes de carbone, plus préférentiellement de 8 à 28, plus préférentiellement encore de 10 à 24, encore mieux de 12 à 22, atomes de carbone. Le groupe aryle désigne de préférence un groupe phényle ou benzyle. Ces composés peuvent être polyoxyalkylénés, notamment polyoxyéthylénés et comportent alors de préférence de 1 à 50 motifs oxyde d'éthylène, mieux de 2 à 10 motifs oxyde d'éthylène. On peut également utiliser les monoesters d'alkyle en C6-C24 et d'acides polyglycoside-polycarboxyliques tels que les polyglycosidecitrates d'alkyle en C6 C24, les polyglycoside-tartrates d'alkyle en C6 C24, et leurs sels.
Selon un mode de réalisation, les tensioactifs anioniques carboxyliques sont choisis parmi :
- les acylglutamates notamment en C6 C24, voire en C12-C20, tels que les stéaroylglutamates, et en particulier le stéaroylglutamate de sodium ou de disodium ou les cocoylglutamates, en particulier le cocoyl glutamate de sodium ou de disodium;
- les acylsarcosinates notamment en C6 C24, voire en C12-C20, tels que les cocoyl sarcosinates et en particulier le cocoyl sarcosinate de sodium, les lauroyl sarcosinates et en particulier les lauroyl sarcosinate de sodium, les palmitoylsarcosinates, et en particulier le palmitoylsarcosinate de sodium ;
- les acyllactylates notamment en C12-C28, voire en C14-C24, tels que les béhénoyllactylates, et en particulier le behenoyllactylate de sodium, les (iso)stearoyl lactylates, et en particulier l'(iso)stearoyl lactylatede sodium ;
- les acylglycinates en C6 C24, notamment en C12-C20 tels que les cocoyl glycinates et en particulier le cocoyl glycinate de sodium;
- les acides alkyl(C6-C30)éthercarboxyliques, notamment les acides alkyl(C6-C24)éthercarboxyliques;
- les acides alkyl(C6-C30) aryléthercarboxyliques, notamment les acides alkyl(C6-C24) aryléthercarboxyliques ;
- les acides alkyl(C6-C30)amidoéthercarboxyliques, notamment les acides alkyl(C6-C24)amidoéthercarboxyliques ;
- et leurs mélanges ; et en particulier sous forme de sels de métaux alcalins ou alcalino-terreux, d'ammonium, ou d'aminoalcool.
Les tensioactifs anioniques sulfonates peuvent être choisis parmi les composés suivants : les alkylsulfonates, les alkylamidesulfonates, les alkylarylsulfonates, les polyglycoside-sulfosuccinates d'alkyle en C6-C24, les alphaoléfinesulfonates, les paraffine-sulfonates, les alkylsulfosuccinates, les alkyléthersulfosuccinates, les alkylamidesulfosuccinates, les alkylsulfoacétates, les N-acyltaurates, les acyliséthionates ; les alkylsulfolaurates ; ainsi que les sels de ces composés ; les groupes alkyle de ces composés comportant de 6 à 30 atomes de carbone, notamment de 12 à 28, encore mieux de 14 à 24, voire de 16 à 22, atomes de carbone ; le groupe aryle désignant de préférence un groupe phényle ou benzyle ; ces composés pouvant être polyoxyalkylénés, notamment polyoxyéthylénés et comportant alors de préférence de 1 à 50 motifs oxyde d'éthylène, mieux de 2 à 10 motifs oxyde d'éthylène.
Selon un mode de réalisation, les tensioactifs anioniques sulfonates sont choisis parmi : les alkylsulfosuccinates en C6-C24, notamment en C12-C20, notamment les laurylsulfosuccinates ; les alkyléthersulfosuccinates en C6-C24, notamment en C12-C20; les (C6-C24)acyliséthionates, de préférence les (C12-C18) acyliséthionates ; les alpha-oléfine-sulfonates ; et leurs mélanges ; et en particulier sous forme de sels de métaux alcalins ou alcalino-terreux, d'ammonium, ou d'aminoalcool.
Selon un mode de réalisation, les tensioactifs anioniques peuvent être choisis parmi les monoesters d'alkyle en C6-C24 et d'acides polyglycoside-dicarboxyliques tels que les glucoside-citrates d'alkyle, les polyglycoside-tartrates d'alkyle et les polyglycosidesulfosuccinates d'alkyle, les alkylsulfosuccinamates, les acyliséthionates et les N-acyltaurates, le groupe alkyle ou acyle de tous ces composés comportant de préférence de 12 à 20 atomes de carbone. Un autre groupe d'agents tensioactifs anioniques utilisables dans les compositions de la présente invention est celui des acyllactylates dont le groupe acyle comporte de 8 à 20 atomes de carbone. En outre, on peut encore citer les acides alkyl-D-galactosideuroniques et leurs sels ainsi que les acides (alkyl en C6-C24)éthercarboxyliques polyoxyalkylénés, les acides (alkyl en C6 24)(aryl en C6-C24)éther-carboxyliques polyoxyalkylénés, les acides (alkyl en C6-24)amidoéther-carboxyliques polyoxyalkylénés et leurs sels, en particulier ceux comportant de 2 à 50 motifs oxyde d'éthylène, et leurs mélanges.
Les tensioactifs anioniques phosphates sont choisis parmi : les alkyl phosphates en C6-C24, notamment en C12-C20 ; les alkyléther phosphates en C6-C24 notamment en C12-C20 ; et leurs mélanges.
Les tensioactifs amphotères ou zwitterioniques peuvent être choisis parmi les dérivés d'amines aliphatiques secondaires ou tertiaires ou quaternaires, dans lesquels le groupe aliphatique est une chaîne linéaire ou ramifiée comportant de 8 à 22 atomes de carbone et contenant au moins un groupe anionique tel que, par exemple, un groupe carboxylate, sulfonate, sulfate, phosphate ou phosphonate. On peut citer également : les alkyl(C8-C20)bétaïnes, par exemple la cocobetaïne ; les sulfobétaïnes ; les alkyl(C8-C20)sulfobetaïnes ; les alkyl(C8-C20)amidoalkyl(C3-C8)bétaïnes, par exemple la cocamidopropylbetaïne ; ou les alkyl(C8-C20)amidoalkyl(C6-C8)sulfobétaïnes.
Les tensioactifs cationiques peuvent être choisis parmi le Cetrimonium Chloride commercialisé sous la référence Microcare Quat CTC 30.
Le ou les tensioactif(s) est/sont présent(s) dans la composition selon l’invention à une teneur allant de 0,1% à 40 %, de préférence de 0,5 à 30%, de préférence de 1 à 20%, de préférence de 2 à 12% en poids par rapport au poids total de la composition.
- Un ou plusieurs agent(s) filmogène(s)
L’agent filmogène pourra être choisi parmi des polymères d’origine naturelle tels que l'hydroxypropyl méthyl-cellulose (HPMC), l'hydroxypropyl-cellulose (HPC), ou des polymères synthétiques tels que l'alcool polyvinylique (PVA), et/ou des plastifiants autres que les polyols, comme du polyéthylène glycol, du triéthylcitrate, du polysorbate, ou encore des cires comme la cire de Carnauba, ou de l'huile de ricin hydrogénée.
On citera aussi comme agent filmogène d’origine végétale, l’amidon de pois hydroxypropylé Beauté by Roquette® ST 720 comme agent filmogène, vendu par la société ROQUETTE.
Le ou les agent(s) filmogène(s) est/sont présent(s) dans la composition selon l’invention à une teneur allant de 0,1% à 20%, de préférence de 0,5 à 15%, de préférence de 1 à 12%, en poids par rapport au poids total de la composition.
- Une ou plusieurs matière(s) colorante(s)
La composition cosmétique selon l’invention peut encore comprendre au moins une matière colorante choisie parmi les colorants hydrosolubles ou liposolubles, les charges ayant pour effet de colorer et/ou opacifier la composition et/ou de colorer les matières kératiniques, préférentiellement la peau ou les cheveux, telles que les pigments, les nacres, les laques (colorants hydrosolubles adsorbés sur un support minéral inerte), et leurs mélanges. Ces matières colorantes peuvent être éventuellement traitées en surface par un agent hydrophobe tel que les silanes, silicones, savons d’acides gras, C9-15 fluoroalcool phosphates, copolymères acrylate/dimethicone, copolymères mixtes C9-15 fluoroalcool phosphates / silicones, lécithines, cire de carnauba, polyéthylène, chitosan et acides aminés éventuellement acylés tels que la lauroyl lysine, le disodium stearoyl glutamate et l’aluminium acyl glutamate, l’acide phytique. On peut citer aussi comme colorant d’origine naturel, le caramel colorant Beauté by Roquette® CC 001, vendu par la société ROQUETTE.
On entend par « pigments », des particules blanches ou colorées, minérales ou organiques, destinées à colorer et/ou opacifier la composition cosmétique.
Parmi les pigments, on citera les pigments minéraux ou organiques, naturels ou de synthèse. Des exemples de pigments sont notamment les oxydes de fer, de titane ou de zinc, ainsi que les pigments composites et les pigments goniochromatiques, perlescents, interférentiels, photochromes ou thermochromes, sans que cette liste ne soit limitative.
Parmi les pigments traités en surface par des lécithines, on citera les produits UNIPURE WHITE LC981 HLC (INCI: CI 77891 (and) Hydrogenated Lecithin, UNIPURE YELLOW LC182 HLC (INCI: CI 77492 (and) Hydrogenated Lecithin), UNIPURE BLACK LC989 HLC (INCI: CI 77499 (and) Hydrogenated Lecithin, UNIPURE RED LC381HLC (INCI: CI 77491 (and) Hydrogenated Lecithin) de la société Sensient Cosmetic Technologies.
Parmi les pigments traités en surface par l’acide phytique, on citera les produits Unipure White LC 985 PHY (INCI : CI 77891 (and) Phytic Acid (and) Sodium Hydroxide), Unipure Yellow LC 188 PHY (INCI : CI 77492 (and) Phytic Acid (and) Sodium Hydroxide ), Unipure Red LC 388 PHY (INCI : CI 77491 (and) Phytic Acid (and) Sodium Hydroxide ), Unipure Black LC 998 PHY(INCI : CI 77499 (and) Phytic Acid (and) Sodium Hydroxide), de la société Sensient Cosmetic Technologies.
On entend par « nacres », toutes particules colorées irisées ou non et qui présentent un effet de couleur par interférence optique.
On citera parmi les nacres, le mica titane recouvert d’oxyde métallique tel que l’oxyde de fer ou l’oxyde de titane.
Selon un mode de réalisation, la composition de maquillage et/ou de soin selon l’invention comprend au moins des particules colorées, préférentiellement des pigments tels que des pigments d’oxyde de fer et/ou des nacres.
Le ou les matière(s) colorante(s) est/sont présent(s) dans la composition selon l’invention à une teneur allant de 0,05% à 20%, de préférence de 0,1% à 15%, de préférence de 0,5 à 12%, en poids par rapport au poids total de la composition.
Une ou plusieurs charge(s) ou poudre(s) sensorielle ( s )
Par ce terme, on entend toute particule de forme quelconque (notamment sphérique ou lamellaire), minérale ou organique, insoluble dans la composition. Des exemples de charge ou poudre sensorielle sont le talc, le nitrure de bore, l’amidon comme les amidons granulaires Beauté by Roquette® ST 005 et Beauté by Roquette® ST 012 vendus par la société ROQUETTE, les polyamides, les résines de silicone, les poudres d’élastomères de silicone et les poudres de polymères acryliques, en particulier de poly(méthacrylate de méthyle) ou les poudres de copolymère styrène acrylate (Sunsphere Powders de Dow).
Le ou les charge(s) est/sont présent(s) dans la composition selon l’invention à une teneur allant de 0,5% à 20%, de préférence de 1 à 15%, de préférence de 3 à 12%, en poids par rapport au poids total de la composition.
Un ou plusieurs agent(s) sensoriel(s)
Les agents sensoriels permettent de modifier le profil sensoriel de la composition cosmétique ou dermatologique, pour la rendre plus agréable à l’utilisation sur la peau. Les agents sensoriels peuvent être choisis parmi les amidons modifiés tels que les amidons carboxyméthylés, par exemple le Beauté by Roquette® ST 118 de Roquette, les silices, ou les talcs, ou leurs mélanges. Ces agents sensoriels apportent de la douceur au touché pour les compositions solides, ou un effet coussin pour les compositions sous forme liquide ou gel.
Le ou les agent(s) sensoriel(s) est/sont présent(s) dans la composition selon l’invention à une teneur allant de 0,1% à 20%, de préférence de 1 à 15%, de préférence de 3 à 12%, en poids par rapport au poids total de la composition.
- Un ou plusieurs principe(s) actif(s)
Outre les dextrines hyperbranchées, la composition cosmétique peut comprendre un ou plusieurs principes actifs.
Ces actifs pourront être de nature chimique très large du fait, comme a pu le constater la demanderesse, que la dextrine hyperbranchée, préférentiellement la dextrine hyperbranchée et hydrogénée, est plutôt inerte, présente une faible réactivité et une très bonne compatibilité avec la plupart des actifs utilisés dans les compositions dermatologiques/formulations topiques. Ces actifs pourront être choisis parmi les agents hydratant, émollient, filmogène, barrière, antipollution, tenseur, anti-âge, anti-oxydant, exfoliant, stimulant de collagène, anti-acné, réducteur de sébum, stimulant de circulation sanguine, rafraichissant, antibactérien, antifongique, anti-inflammatoire, apaisant, anti-irritant, cicatrisant, amincissant, pigmentant, colorant, matifiant et parfumant.
On citera parmi les agents apaisants, ceux extraits de plantes seront préférentiellement utilisés. On citera en particulier comme agent apaisant, les C-glycosides comme ceux décrits dans le document FR2902998.
Préférentiellement, les dextrines hyperbranchées peuvent être associées à un autre actif cosmétique anti-inflammatoire ou à un actif apaisant.
Parmi les principes actifs, on pourra citer ceux décrits dans le tableau suivant :
Le ou les principe(s) actif(s) est/sont présent(s) dans la composition selon l’invention à une teneur allant de 0,05% à 20%, de préférence de 0,1 à 10%, de préférence de 0,5 à 6%, en poids par rapport au poids total de la composition.
Les compositions dermatologiques selon l’invention sont particulièrement adaptées aux peaux intolérantes et/ou irritables ainsi qu’aux cuirs chevelu sensibles
Les peaux irritables ou intolérantes ou été définies dans le brevet FR2918886.
Une peau intolérante est une peau qui réagit par des sensations d’échauffement, de tiraillements, de fourmillements et/ou de rougeurs, à différents facteurs tels que l’application de produits cosmétiques ou dermatologiques. En général ces signes sont associés à un érythème et à une peau hyperséborrhéique ou acnéique, voir même rosacéiforme, avec ou sans dartres.
Une peau irritable est une peau qui réagit par un prurit, c’est-à-dire par des démangeaisons ou par des picotements, à différents facteurs tels que l’environnement, les émotions, les aliments, le vent, les frottements, le rasoir, l’eau dure à forte concentration de calcaire, les variations de températures ou la laine. Le plus souvent, l’irritabilité de la peau se traduit par des signes visibles tels qu’une rougeur cutanée, un sentiment d’échauffement de la peau ou du cuir chevelu pouvant aller jusqu’à un sentiment de douleur.
Par « cuir chevelu sensible » on entend les cuirs chevelus pour lesquels les sensations de démangeaisons et/ou de picotements et/ou d’échauffements sont essentiellement déclenchées par des facteurs locaux tels que frottements, savon, tensioactifs, eau dure à forte concentration de calcaire, shampoings ou lotions. Ces sensations sont aussi parfois déclenchées par des facteurs tels que l’environnement, les émotions et/ou les aliments. Un érythème et une hyperséborrhée du cuir chevelu ainsi qu’un état pelliculaire sont fréquemment associés aux signes précédents.
Exemples
Exemple 1 : détermination in-vitro de l’effet des dextrines hyperbranchées et hydrogénées sur l’inflammation cutané sur un modèle d’épiderme humain reconstruit 2D
L’objectif de l’étude est de déterminer l’effet des dextrines hyperbranchées et hydrogénées sur les biomarqueurs de l’inflammation en utilisant un modèle d’épiderme humain reconstruit en deux dimensions (2D) après pré-traitement inflammatoire. Dans cet exemple, on a retenu la dextrine hyperbranchée et hydrogénée Nutriose® HM 06 vendu par la Demanderesse.
Matériels et méthodes
Modèle d’épiderme humain reconstruit
Les équivalents de peau humaine reconstruitsin vitroimitent de manière très similaire la peau humaine normale. Etant donné que ces modèles reproduisent, dans une large mesure, les propriétés de la fonction barrière de la peau humaine normale, ils peuvent être utilisés pour le dépistage de potentiels irritants pour la peau. Le modèle utilisé est une reconstruction de l’épiderme humain en deux dimensions, adapté de la méthode Poumay et al., 2004 (1 Poumay, Y., Dupont, F., Marcoux, S., Leclerk-Smekens, M., Herin, M. And Coquette, A. (2004) A simple reconstructed human epidermis: preparation of the culture model and utilization in in vitro studies. Arch. Dermatol. Res. 296: 203-211). Ce modèle comprend une monocouche de kératinocytes épidermiques humains normaux (NHEK, l’un des principaux types cellulaires de la peau), qui ont été cultivés sur des inserts inertes en polycarbonate.
Les substances d’essai peuvent être appliquées localement, directement à la surface de l’épiderme, et leur potentiel irritant et/ou leur efficacité peuvent être évalués à l’aide d’un certain nombre de paramètres, notamment les niveaux d’expression des marqueurs cellulaires clés de l’inflammation.
Exposition des tissus aux échantillons
Les épidermes ont été traités avec une solution aqueuse de Sodium Lauryl Sulfate (SLS) à 0,5% pendant 6 heures de façon à créer une inflammation de l’épiderme reconstruit, puis la surface des épidermes a été rincée avec 500µL de PBS. 20µL des différentes concentrations de dextrines hydrogénées et hautement branchées (10 et 5% dans de l’eau ultrapure) ainsi que la crème Bétaméthasone à 0,05% (crème Biogaran, est un corticoïde ayant un rôle anti-inflammatoire) ont été appliqués de façon topique sur les épidermes pour une durée de 20 heures à 37°C. Aucune application n’a été réalisée pour le contrôle SLS dans les 20h suivant le rinçage au PBS.
Le contrôle négatif (UTC) a suivi, dans les mêmes conditions, les différentes étapes techniques sans l’application de SLS ni d’échantillon. Le sodium lauryl sulfate (SLS à 0,5% dans l’eau) sert de contrôle positif pour l’inflammation de l’épiderme.
Test de prolifération cellulaire au MTT
Les composés chimiques irritants sont capables de pénétrer le stratum corneum et sont cytotoxiques pour les cellules des couches sous-jacentes. La viabilité cellulaire a été montrée comme étant directement en corrélation avec le potentiel irritant des composés chimiques. La viabilité cellulaire est mesurée lors de la métabolisation, par la déshydrogénase succinique mitochondriale, du colorant vital MTT [3 - (4,5- diméthylthiazol-2-yl) -2,5-bromure diphenyltetrazolium, thiazolyle bleu; numéro EINECS 206-069-5, numéro CAS 298-93 -1)], en un sel formazan bleu qui est mesuré quantitativement après son extraction des tissus.
La solution colorée est mesurée par spectrophotométrie à 570 nm à l’aide du lecteur de microplaque Molecular Devices VMAX. et les valeurs d’absorbance sont enregistrées via le logiciel SOFTmax PRO v4.7.1. L’analyse statistique est réalisée à l’aide du logiciel Graph Pad Prism v5.03.
Selon les résultats de ce test,
- Si la viabilité est inférieure à 50%, alors l’ingrédient est irritant
- Si la viabilité est supérieure à 50%, alors l’ingrédient est :
- irritant doux s’il active les biomarqueurs de l’inflammation ;
- non irritant s’il n’active pas les biomarqueurs de l’inflammation.
Dosage des marqueurs de l’inflammation
Les interleukines IL-1α et IL-8 et le facteur de nécrose tumorale-α (TNF-α) sont dosés afin de déterminer si le traitement a induit ou non une réaction inflammatoire du tissu traité.
Pour cela, les surnageants cellulaires sont prélevés après le temps de traitement requis et des kits ELISA commercialisés sont utilisés afin de déterminer de manière quantitative la présence des marqueurs de l’inflammation.
Marqueur dosé Kit ELISA utilisé
Fournisseur Référence
Interleukine-1 alpha Raybiotech 126ELH-IL1a-1
Interleukine-8 Raybiotech 126ELH-IL8-1
TNF-alpha Raybiotech 126ELH-TNFa-1
Ces kits ELISA sont destinés à des mesures quantitatives des marqueurs cités notamment dans les surnageants de culture grâce à des anticorps humains spécifiques. Les échantillons ainsi qu’une gamme de standards sont déposés dans chaque puits (plaque 96 puits) en duplicatas. Le marqueur ciblé présent dans un échantillon est lié par l’anticorps immobilisé dans le fond du puit. Les puits sont lavés et un anticorps biotinylé est ajouté. Après lavage, de la HRP-streptavidine est déposée dans les puits. Ceux-ci sont à nouveau lavés, une solution de substrat TMB est ajoutée aux puits et la couleur se développe en proportion à la quantité de marqueur lié. Une solution de révélation change la couleur du bleu au jaune, et son intensité est mesurée à 450nm à l’aide du lecteur de microplaque Molecular Devices VMAX. Les valeurs d’absorbance sont enregistrées et analysées via le logiciel SOFTmax PRO v4.7.1. La réponse inflammatoire est interprétée sous la forme d’un ratio échantillon/non traité supérieur ou égal à 2.
Dosage semi-quantitatif de cytokines par fluorescence
Afin d’obtenir un profil plus complet de l’effet anti-inflammatoire induit par les dextrines hydrogénées et hautement branchées, un panel de cytokines a été dosé sur lame par dosage semi-quantitatif. Les surnageants de culture cellulaires prélevés après traitement des épidermes sont testés à l’aide du kit Human Cytokines Array G3 (RayBiotech).
Sur une lame en verre contenant les anticorps spécifiques différents, les surnageants sont déposés à raison de 100µL par puits. Un cocktail d’anticorps secondaires couplés à de la biotine est ensuite ajouté. Grâce à l’ajout de streptavidine, les intensités des signaux sont détectées par fluorescence. Chaque étape est suivie de plusieurs lavages.
Résultats
Test de prolifération cellulaire au MTT
La cytotoxicité des échantillons a été testée à l'aide du modèle d’épiderme et est exprimée en pourcentage du tissu témoin non traité (UTC).
Description de l’échantillon Viabilité %* SD%**
Contrôle non traité 100.0
Moyenne des DO obtenues : 2.311
0.79
Contrôle positif SLS 2% 0.9 0.35
Contrôle positif SLS 0.5% (6 heures) 82.1 4.09
SLS 0.5% (6 heures) + crème Bétaméthasone Biogaran (0.05% Bétaméthasone) 77.1 2.88
SLS 0.5% (6 heures) + dextrines hyperbranchées « Nutriose® HM 06 » à 10% 79.5 3.96
SLS 0.5% (6 heures) + dextrines hyperbranchées « Nutriose® HM 06 » à 5% 78.2 3.62
*Moyenne des 3 réplicats ; **SD : déviation standard
On observe une différence significative de la viabilité cellulaire entre le contrôle non traité et les zones traitées, démontrant l’impact du traitement inflammatoire avec le SLS.
Après 20 heures, la viabilité cellulaire en présence de SLS 0,5% et de dextrine hyperbranchée Nutriose HM 06 est supérieure à 50% : ainsi la dextrine hyperbranchée Nutriose HM 06 n’est pas un irritant aigu pour l’épiderme. Comme attendu, il en est de même pour l’échantillon traité avec SLS 0,5 % et bétaméthasone 0,05%. La viabilité cellulaire mesurée en présence de SLS à 0,5% et dextrine hyperbranchée Nutriose® HM 06 est aussi bonne qu’en présence de SLS à 0,5% et de bétaméthasone. Ce test de viabilité cellulaire ayant permis d’établir que la dextrine hyperbranchée Nutriose HM 06 n’est pas un irritant aigu, des tests sur l’expression des marqueurs de l’inflammation ont pu être fait afin de déterminer si cette dextrine peut être qualifiée soit d’irritant doux, dans le cas où il n’y aurait aucune réduction d’expression de marqueur de l’inflammation, soit d’anti-irritant, dans le cas où l’expression d’au moins un marqueur majeur de l’inflammation serait réduite.
Test sur le marqueur de l’inflammation IL-1α, IL-8 et TNF- α
Description de l’échantillon Ratios échantillon / Non traité (quantité dosée)
IL-1α IL-8
Contrôle non traité 1.0
(27 pg/mL)
1.0
(140 pg/mL)
Contrôle positif SLS 0.5% (6 heures) 2.3
(61 pg/mL)
3.2
(453 pg/mL)
SLS 0.5% (6 heures) + crème Bétaméthasone Biogaran (0.05% Bétaméthasone) 1.5
(41 pg/mL)
3.6
(511 pg/mL)
SLS 0.5% (6 heures) + dextrines hyperbranchées « Nutriose® HM 06 » à 10% 1.6
(44 pg/mL)
3.5
(488 pg/mL)
SLS 0.5% (6 heures) + dextrines hyperbranchées « Nutriose® HM 06 » à 5% 1.7
(46 pg/mL)
3.6
(500 pg/mL)
La moyenne des concentrations des marqueurs de l’inflammation a été calculée à partir de deux répétitions de n=3 épidermes lors d’un test ELISA (sauf pour IL-8, n=2). Les ratios (concentration du marqueur en présence des échantillons / concentration du marqueur du contrôle non traité) ont été calculés pour chaque formulation testée.
Un ratio supérieur ou égal à 2 reflète une surexpression du marqueur de l’inflammation tandis qu’un ratio inférieur à 2 indique une non-expression du marqueur de l’inflammation.
La dextrine hyperbranchée « Nutriose® HM 06 » selon l’invention diminue significativement l’expression de l’IL-1α (diminution de 25 et 28%). La bétaméthasone diminue également significativement l’expression de de l’IL-1α (diminution de 33%). Ainsi, aucune différence significative n’est observée entre le composé selon l’invention et le bétaméthasone, contrôle positif témoignant de l’effet anti-inflammatoire du composé selon l’invention.
Aucune des concentrations de dextrines hydrogénées et hautement branchées n’a permis de diminuer l’expression de l’interleukine IL-8 après inflammation des épidermes. De même la crème à la bétaméthasone n’a eu aucun effet sur le ratio d’IL-8. L’expression du TNF- α n’a pas été suffisamment importante pour être détectée selon la courbe de calibration du kit ELISA.
Test sur les 4 marqueurs de l’inflammation IL-1α, IL-1β, RANTES et VEGF
Suite aux résultats obtenus par test ELISA sur le marqueur de l’inflammation IL1-α, l’effet de la concentration de la dextrine hyperbranchée « Nutriose® HM 06 » à 5% a été évalué après inflammation de l’épiderme reconstruit au SLS 5%.
Description de l’échantillon Ratios échantillon / Non traité
IL-1α IL-1β RANTES VEGF
Contrôle non traité 1.0 1.0 1.0 1.0
Contrôle positif SLS 0.5% (6 heures) 2.3 0.8 6.7 1.9
SLS 0.5% (6 heures) + dextrines hyperbranchées « Nutriose® HM 06 » à 5% 1.3 0.4 5.7 1.6
*nd = non détectable, signal trop faible
Les ratios (intensité du signal fluorescent du marqueur en présence des échantillons / intensité du signal fluorescent du marqueur du témoin non traité) ont été calculés pour chaque traitement à partir de n = 3 surnageants de culture épidermique (sauf pour le témoin non traité, n = 2).
Un rapport ≥ 1,5 reflète une surexpression du marqueur de l'inflammation.
Un ratio ≤ 0,65, révèle une sous-expression du marqueur de l'inflammation.
Selon les critères du fournisseur, les signaux sont exploitables lorsqu’ils sont supérieurs à la moyenne du bruit de fond + 2SD. Il a été observé une surexpression ou une sous-expression de 5 marqueurs avec l’inflammation au SLS 0.5%. Il a également été constaté une diminution de l’expression de ces marqueurs par l’ajout du traitement à base de la dextrine hyperbranchée « Nutriose® HM 06 ».
Ainsi, la dextrine hyperbranchée « Nutriose® HM 06 » diminue:
- l'expression de Il-1α (vs SLS seul) et permet de passer sous la limite critique de 1,5
- l'expression de Il-1β (vs SLS seul) et permet de descendre en dessous de 0,65
- l'expression de Il-15 (par rapport au contrôle non traité) et permet de descendre en dessous de 0,65
- l'expression du VEGF (par rapport au SLS seul) et permet de se rapprocher du seuil critique de 1,5
- l'expression de RANTES (vs SLS seul).
La dextrine hyperbranchée Nutriose HM 06 réduit donc l’expression de marqueurs majeurs de l’inflammation (IL-1 alpha et IL-1 beta), et peut donc être qualifié d’anti-irritant. Cette dextrine possède des propriétés anti-inflammatoires.
Exemple 2 : détermination in-vitro de l’effet des dextrines hyperbranchées sur l’intégrité membranaire sur un modèle d’épiderme humain reconstruit 3D
L’objectif de l’étude a été d’évaluer l’intégrité membranaire des cellules de la peau sur un modèle d’épiderme humain reconstruit en trois dimensions (3D), en mesurant la quantité de l’enzyme lactate déhydrogénase (notée LDH) dans le surnageant de culture, par colorimétrie. La LDH est une enzyme qui est libérée en cas de mort cellulaire. L’absence de sécrétion de LDH est le signe que l’intégrité des membranes des cellules de l’épiderme est préservée.
Protocole
Des échantillons d’épiderme humain reconstruit en 3D ont été immergés dans une solution aqueuse contenant 0,5% en poids de sodium lauryl sulfate, pendant 6 heures. Puis la solution a été retirée, et les échantillons ont été immergés dans des solutions différentes pendant 20 heures : 1 échantillon dans une solution aqueuse de Nutriose® HM 06 à 5% en poids, un autre échantillon dans une solution aqueuse de bisabolol à 0,5% en poids, et un autre échantillon dans une solution aqueuse de bétaméthasone à 0,5% en poids. La quantité de LDH sécrété dans le surnageant a ensuite été déterminé par colorimétrie.
Résultats
Tableau 6]
Description de l’échantillon Intégrité membranaire (%)
Contrôle non traité 100
SLS 0.5% (6 heures)+ bisabolol 0,5% (20 heures) 16,8
SLS 0.5% (6 heures) + dextrines hyperbranchées « Nutriose® HM 06 » à 5% (20 heures) 104,5
SLS 0.5% (6 heures) + bétaméthasone à 0,5% (20 heures) 110,7
La dextrine hyperbranchée Nutriose® HM 06 de Roquette permet de maintenir l’intégrité des membranes des cellules de l’épiderme humain reconstruit, et cela de manière aussi efficace que la bétaméthasone.
Exemple 2 : étude clinique sur la perte transépidermique en eau induite par le rasage
L’objectif de l’étude est de déterminer l’effet d’une dextrine hyperbranchée, vendue sous la référence Nutriose® HM 06 par Roquette, sur la perte en eau transépidermique (ou TEWL selon le terme anglais d’usage) induite par le rasage de la peau du visage grâce à l’application topique de ladite dextrine sous la forme d’une lotion (après-rasage), lors d’une étude clinique sur des volontaires.
Volontaires et produits
Cette étude non-invasive et monocentrique a été conduite sur soixante volontaires mâles ayant entre 30 et 55 ans, ayant une peau sensible (sur la base de leur déclaration), ayant pour habitude d’utiliser des rasoirs mécaniques et d’appliquer un après-rasage. Les critères d’inclusion des volontaires sont présentés dans le tableau.
Critère
Sexe Masculin
Phototype I à III
Age De 30 à 55 (répartis en 3 groupes homogène d’âge moyen)
Peau sensible Oui, sur la base de la déclaration du volontaire
Type de rasoir régulier Rasoir mécanique
Application d’un après rasage régulier
Les volontaires répartis en trois groupes homogènes de 20 volontaires, et chaque groupe a reçu un lot de rasoir double lame, de crème de rasage « référence commerciale », et une lotion d’après-rasage selon le tableau ci-dessous.
Compositions des crèmes après-rasage
Groupe de volontaires n° 1 2 3
Ingrédient / Fournisseur INCI Lotion placébo Lotion référence Lotion selon l’invention
Aqua 96,8 96,3 91,8
Dragosantol® 100 Bisabolol 0 0,5 0
Nutriose® HMC06 Non disponible 0 0 5
Cosmedia® SP Sodium polyacrylate 0,2 0,2 0,2
Caprylis / Labrafac cc Caprylic capric triglycerides 2 2 2
Microcare® PHC Phenoxyethanol and glycerin 1,00 1,00 1,00
Acide citrique Qs pH 6 Qs pH 6 Qs pH 6
Matériel
Le visage des volontaires est évalué par mesure de la perte transépidermique en eau (TEWL pour « trans epidermal water loss » selon le terme anglais d’usage). Cette mesure permet une évaluation de la fonction barrière de la peau : la valeur de la perte en eau est en effet inversement proportionnelle à la fonction barrière de la peau. Les mesures de l’évaporation de l’eau transépidermique, exprimées en g/h/m2) ont été réalisées sur un Tewamètre TM300® du fabricant « Courage & Khazaka electronics », selon la technique de diffusion en salle ouverte. Environ vingt mesures successives sont réalisées sur la surface du visage soumise au rasage, et une valeur moyenne est retenue.
Procédure de l’étude
Les volontaires ont remplacé leur rasoir et crème de rasage habituel par le rasoir et la crème de rasage de l’étude trois jours avant le début de l’étude. L’étude a été ensuite démarrée en effectuant une évaluation du visage des volontaires en laboratoire après rasage et application de la lotion d’après-rasage dans les locaux du laboratoire (mesure « jour 0 »). La mesure été répétée 10 minutes après la mesure « jour 0 ».
Entre le jour 0 et le jour 13, les volontaires ont effectué leur rasage quotidien à leur domicile en utilisant un rasoir neuf à chaque rasage, la crème de rasage et la lotion d’après rasage de l’étude. Au 14èmejour, les volontaires sont revenus au laboratoire pour une évaluation du visage en suivant un protocole identique à celui du jour 0, c’est-à-dire une évaluation après un rasage suivi de l’application de la lotion d’après rasage au laboratoire, suivie d’une seconde mesure 10 minutes après la première.
Entre le jour 14 et le 27, les volontaires ont repris le même protocole qu’entre les jours 0 et 13. Puis au 28èmejour, ils sont revenus au laboratoire pour dernière évaluation du visage selon le même protocole qu’à jour 0 et jour 14 : soit une évaluation à jour 28 après rasage et application de la lotion d’après-rasage, suivie d’une seconde mesure 10 minutes après la première.
Résultats
Evaluation TEWL Groupe 1 placébo Groupe 2 référence Groupe 3 invention
Jour 0 21,74 22,07 22,59
Jour 0 + 10 minutes 19,51 16,88 18,83
Jour 14 21,38 22,58 22,40
Jour 14 + minutes 19,65 18,98 19,39
Jour 28 19,98 20,77 24,19
Jour 28 + 10 minutes 18,99 18,02 19,58
Variation (Jour x + 10 minutes) – Jour x Groupe 1 placébo Groupe 2 référence Groupe 3 invention
Jour 0 -2,24 -5,19 -3,77
Jour 14 -1,73 -3,60 -3,01
Jour 28 -0,99 -2,75 -4,62
L’étude a ainsi montré que l’application d’une lotion après-rasage comprenant la dextrine hyperbranchée et hydrogénée selon l’invention, le Nutriose HMC 6, a permis de réduire la perte intracellulaire en eau par rapport à la lotion placébo dès le jour 0 et aux jours 14 et 28. Cela a également permis de réduire la perte en eau au 14èmejour de manière équivalente au produit de référence, et de réduire la perte en eau au 28èmejour de manière plus importante que le produit de référence.
Exemple 3 : étude clinique sur la perte transépidermique en eau (TEWL) et la rougeur induites par le sodium lauryl sulfate
L’objectif de l’étude est de déterminer l’effet d’une dextrine hyperbranchée, vendue sous la référence Nutriose® HM 06 par Roquette, sur la rougeur créée par l’irritation de la peau de l’avant-bras intérieur par un patch-test au SLS 10%, lors d’un test clinique sur des volontaires.
Volontaires et produits
Les volontaires ont été les mêmes que pour l’étude clinique de l’exemple 2 (étude sur le rasage), répartis selon les mêmes groupes, avec les mêmes produits (tableau 6 de l’exemple 2).
Matériels
La couleur de la peau a été évaluée par colorimétrie à l’aide d’un chromamètre « spectrocolorimètre CM2600D TM » du fabricant Minolta. Les mesures de couleur ont été faites selon les paramètres suivants : champ de vision standard de 10°, illumination D65 correspondant à la lumière du jour, mesure sur des zones carrées de 8 mm de côté, espace de couleur utilisé L*a*b*, méthode SCI (spéculaire inclus) pour se libérer des conditions de surface.
La dimensions verticale L* représente la luminosité (ou luminance) avec des valeurs allant de 0 (noir) à 100 (blanc). Le paramètre a* détermine une plage de 600 niveaux sur l’axe rouge (+299 valeurs positives) jusqu’à vert (-300 valeurs négatives) en passant par le gris (valeur de 0). Le paramètre b* détermine une plage de 600 niveaux sur l’axe jaune (+299 valeurs positives) jusqu’au bleu (-300 valeurs négatives) en passant le gris (valeur de 0). Pour cette étude, le paramètre a*, représentant la rougeur de la peau, a été déterminé.
Protocole de l’étude
Au démarrage de l’étude (jour 0), des mesures de la couleur de la peau et de TEWL ont été faites sur des zones délimitées sur les deux avant-bras des volontaires. Puis, des patchs SLS 10% ont été placés sur les deux zones délimitées sur les avant-bras de chaque volontaire. Les volontaires ont gardé les patchs pendant 20 heures, et les ont retirés 4 heures avant la mesure du jour 1, pour que le jour 1, les mesures de couleur et de TEWL ont été faites sur les deux avant-bras de tous les volontaires. Immédiatement après la mesure du jour 1, la lotion après-rasage a été appliquée sur la zone traitée au patch SLS sur l’avant-bras droit, puis la couleur et la TEWL ont été mesurées 5, 10 et 30 minutes après cette application. L’avant-bras gauche n’a reçu aucun traitement.
Du jour 1 au jour 6, les volontaires ont appliqué chaque jour en soirée la lotion après-rasage sur la zone traitée au SLS de l’avant-bras droit. L’avant-bras gauche n’a reçu aucun traitement. Au jour 2, 3, 4 et 7, la couleur et la TEWL de la zone traitée avec la lotion après-rasage et de la zone contrôle ont été mesurées.
Résultats
Groupe placébo Groupe référence Groupe invention
Paramètre a* Traité Non traité Traité Non traité Traité Non traité
Jour 0 4,56 5,05 4,46 4,88 4,29 4,81
Jour 1 6,17 6,12 6,92 6,45 6,41 6,29
Jour 1 + 5 min 6,11 6,05 6,67 6,19 5,74 6,00
Jour 1 + 10 min 5,89 6,07 6,80 6,09 5,49 6,02
Jour 1 + 30 min 6,01 5,59 6,20 5,80 5,28 5,88
Jour 2 6,51 6,68 6,75 6,90 6,43 7,13
Jour 3 6,54 7,05 6,95 7,30 6,66 7,37
Jour 4 6,55 6,80 6,51 6,38 6,43 6,81
Jour 7 5,97 6,09 5,96 5,87 5,67 6,25
Pour comparer les évolutions de la rougeur entre les différents groupes, on a calculé les variations de rougeur entre les différents temps de mesure, par exemple pour une zone de peau traité :
Variation du paramètre a* Groupe placébo Groupe référence Groupe invention
ΔTraité((Jour 1 + 5 min) – Jour 1)
- ΔNon traité ((Jour 1 + 5 min) – Jour 1)
-0,02 0,02 -0,38
ΔTraité((Jour 1 + 10 min) – Jour 1)
- ΔNon traité ((Jour 1 + 10 min) – Jour 1)
-0,23 0,24 -0,66
ΔTraité((Jour 1 + 30 min) – Jour 1)
- ΔNon traité ((Jour 1 + 30 min) – Jour 1)
0,38 -0,06 -0,73
ΔTraité((Jour 2) – Jour 1)
- ΔNon traité ((Jour 2) – Jour 1)
-0,22 -0,61 -0,82
ΔTraité((Jour 3) – Jour 1)
- ΔNon traité ((Jour 3) – Jour 1)
-0,55 -0,81 -0,84
ΔTraité((Jour 4) – Jour 1)
- ΔNon traité ((Jour 4) – Jour 1)
-0,30 -0,33 -0,50
ΔTraité((Jour 7) – Jour 1)
- ΔNon traité ((Jour 7) – Jour 1)
-0,17 -0,37 -0,70
Le tableau représente les écarts des variations de la rougeur au cours du temps entre les zones de peau traitées et les non traitées
La dextrine hyperbranchée Nutriose® HM 06 réduit la rougeur causée par le SLS de manière significative dès 10 minutes comparativement au groupe placébo et au groupe de référence, et cette réduction est maintenue ensuite jusqu’à 7 jours. La réduction de la rougeur de la peau par application de la dextrine hyperbranchée Nutriose HM 06 a montré que cette dextrine a permis de réduire l’inflammation cutanée causée par le patch SLS 10%. De plus, cette réduction de l’inflammation est plus rapide que pour le groupe de référence, donc plus rapide que pour l’anti-inflammatoire connu Bisabolol.
Paramètre a* Groupe placébo Groupe référence Groupe invention
Jour 0 8,88 9,35 9,42
Jour 1 19,12 23,95 24,27
Jour 1 + 30 min 18,78 23,17 19,21
Jour 2 20,28 23,44 23,17
Jour 3 19,37 20,74 21,22
Jour 4 15,68 16,38 16,82
Jour 7 15,73 14,55 14,24
Le tableau représente les pertes transépidermiques en eau sur les zones traitées de l’avant-bras
Paramètre a* Groupe placébo Groupe référence Groupe invention
(Jour 1 + 30 min) – jour 1 -0,34 -0,775 -5,06
Jour 2 – jour 1 1,16 -0,505 -1,095
Jour 3 – jour 1 0,245 -3,205 -3,045
Jour 4 – jour 1 -3,436 -7,565 -7,445
Jour 7 – jour 1 -3,39 -9,4 -10,025
Le tableau 14 représente les variations des pertes transépidermiques en eau sur les zones traitées l’avant-bras par rapport au jour 1.
La dextrine hyperbranchée Nutriose® HM 06 a permis de réduire de manière significative la perte transépidermique en eau dès 30 minutes après l’application, puis de manière progressivement accrue sur la durée de traitement allant de 2 à 7 jours, pour atteindre une valeur de réduction de la perte en eau par rapport au groupe placébo plus importante d’environ 6,6 unités (soit un écart de 195% environ). Cette dextrine hyperbranchée a donc permis de maintenir l’hydratation de la peau en maintenant la fonction barrière de la peau.
Exemple 4 : formulations de produits cosmétiques comprenant une dextrine hydrogénée et hautement branchée selon l’objet de la demande
Crème « skin lover » (SC-079-005)
Phase INCI Nom commercial Fournisseur %w/w
A1 Aqua Eau déminéralisée 59,93
Non disponible Nutriose HM 06 Roquette 5,00
A2 Xanthan gum Keltrol CG CP Kelco 0,30
Microcrystalline cellulose, cellulose gum Tabulose SC 611 Itacel 1,00
A3 Cyclodextrin, sorbitol, polyglyceryl-3-diisostearate Beauté by Roquette DS 146 Roquette 5,00
B Diheptyl succinate, capryloyl glycerin/sebacic acid copolymer Lexfeel N350 Inolex 20,00
C Zea mays starch Beauté by Roquette ST 005 Roquette 5,00
D Gluconic acid, caprylyl/capryl glucoside, cymbopogon Beauté by Roquette LS 007 Roquette 1,00
E Aqua Eau déminéralisée 2,00
Potassium sorbate Microcare KS Thor 0,40
F Fragrance Delicious apple IPO Laboratoires L.R.Flavours & Fragrances industries S.p.A 0,30
Aqua and Cl 42090 FDC blue one (solution aqueuse 2%) Sensient 0,07
Protocole de préparation : à 45°C, on a jouté le Nutriose® HM 06 dans l’eau et on a mélangé au défloculateur à 500 rpm jusqu’à obtenir une solution limpide. On a ensuite mélangé les ingrédients de la phase A2 ensemble dans l’eau sous agitation à 500-1000 rpm. On a ensuite ajouté la phase A3 dans la phase A1+A2, et on a mélangé à 1500 rpm pendant 10 minutes. A part, on a préparé la phase B en la chauffant à 45°C, puis on a émulsifié la phase B liquide dans la phase A1+A2+A3 à 45°C sous agitation 2000-3000 rpm pendant 15 minutes. On a ensuite refroidi à température ambiante, et on a ajouté les phases C et D. On a terminé en ajoutant les E et F préalablement dissoutes dans un peu d’eau. On a ainsi obtenu une émulsion de couleur bleu, présentant une viscosité Brookfield de 4500-5500 mPa.s (mobile SP3, 20 rpm, 20°C).
Crème après-soleil
Phase INCI Nom commercial Fournisseur %w/w
A Aqua Demineralized water / To 100
Sorbitol Beauté by Roquette®
PO 071
Roquette 5
Non disponible Nutriose HM 06 Roquette 5
Xanthan gum Xanthan gum FNCSP-PC JBL 0.3
Polyglyceryl-10 Laurate Emulpharma Eco 10 Res Pharma 3
B Hydrogenated Argania Spinosa Kernel Oil Nat Organic Argan Wax Naturochim 2
Butyrospermum Parkii (Shea) Butter Beurre de karité Aromazone 3
Jojoba Esters and Helianthus Annuus (Sunflower) Seed Wax (and) Acacia Decurrens Flower Wax (and) Polyglycerin-3 Acticire MB Gattefossé 5
Argania Spinosa (argan) Kernel Oil Huile d'argan vierge désodorisée Cooper 12
Tocopherols (mixed), helianthus annuus seed oil Vitamine E Aromazone 0.2
C Aluminium starch octenylsuccinate Beauté by Roquette® ST 012 Roquette 3
D Aqua Demineralized water / 5
Potassium sorbate Potassium sorbate Cooper 0.4
Sodium benzoate Sodium benzoate Cooper 0.4
Protocole de préparation : on a préparé la phase A et la phase B à 70°C dans deux béchers séparés. On a ensuite émulsifié la phase B dans la phase A sous agitation à haut cisaillement pendant 10 minutes. On a ensuite refroidi à 20°C +/-2°C. On a ensuite ajouté la phase C sous agitation, puis enfin la phase D. On a finalement ajusté le pH à 6. On a obtenu une crème blanche, ayant une viscosité Brookfield de 3500 mPa.s +/- 700 (spindle n°4 à 20 rpm).
Gel après-rasage
Phase INCI Nom commercial Fournisseur %w/w
A Aqua Demineralized water / To 100
Isosorbide Beauté by Roquette® PO 500 Roquette 5
Stach acetate, hydroxyethylcellulose et xanthan gum Beauté by Roquette® DS 112 Roquette 3
Non disponible Nutriose HM 06 Roquette 5
B1 Aqua Demineralized water / 5
Potassium sorbate Potassium sorbate Cooper 0.4
B2 Gluconic acid, caprylyl/capryl glucoside, cymbobogon citratus leaf oil Beauté by Roquette® LS 007 Roquette 1
C Sodium hydroxide18 % Sodium hydroxide18 % / qs pH 5,5-6
Protocole de préparation : on a préalablement mélanger l’isosorbide, le Nutriose HMC 06 dans la quantité d’eau requise pour la phase A, puis on y a dispersé l’amidon Beauté by Roquette DS 112 à 80°C pendant 30 à 40 minutes. On a ensuite ajouté successivement les phases B1 et B2, puis on a ajusté le pH à 6. On a obtenu un gel translucide, de viscosité Brookfield 3500 mPa.s +/-700 (spindle n°4 à 20 rpm).
Emulsion huile dans eau apaisante
Phase INCI Nom commercial Fournisseur %w/w
A1 Aqua Demineralized water / 61.93
Non disponible Nutriose HM 06 Roquette 5.00
A2 Xanthan gum Keltrol CG CP Kelco 0.30
Microcrystallin cellulose, cellulose gum Tabulose Roquette 1.00
A3 Cyclodextrin, Sorbitol, Polyglyceryl-3 diisostearate Beauté by Roquette® DS 146 Roquette 5.00
B Diheptyl Succinate, Capryloyl Glycerin/Sebacic Acid Copolymer Lexfeel N350 Inolex 20.00
C Zea Mays Starch Beauté by Roquette® ST 005 Roquette 5.00
D Gluconic acid, caprylyl/Capryl glucoside, cymbopogon citratus leaf oil Beauté by Roquette® LS 007 Roquette 1.00
E Potassium sorbate Microcare KS Thor 0.40
F Perfum Delicious apple IPO LR 0.30
Colour E 133 FDC blue 1 (2% sol. aq.) 0.07
Protocole de préparation : on a ajouté le Nutriose HMC 06 à la moitié du volume d’eau requis pour la formulation à 45°C sous agitation avec une défloculeuse à 500 rpm jusqu’à obtenir une solution limpide. A part, on a mélangé les ingrédients de la phase A2 dans la moitié du volume d’eau requis pour la formulation sous agitation à 500-1000 rpm. On a ensuite mélangé la phase A1 et la phase A2, puis on y a ajouté la phase A3 sous agitation à 1500 rpm pendant 10 minutes. A part, on a préparé la phase B en la chauffant à 45°C. Puis, on a émulsifié la phase B dans la phase A1+A2+A3 sous agitation forte à 2000-3000 rpm pendant 15 minutes à 45°C. On a refroidi à 20°C +/-2°C, puis on a jouté successivement les phases C, D, E et F sous agitation 500 rpm, et on a ajusté le pH à 5,3 +/-0,2. On a ainsi obtenu une émulsion de couleur bleu, de viscosité Brookfield 4500-5500 mPa.s (spindle n°3 à 20 rpm).
Crème apaisante et réparatrice pour les mains
Phase INCI Nom commercial Fournisseur %w/w
A Aqua Water - 60.3
Non disponible Nutriose HM 06 Roquette 5
B Starch Acetate, Starch sodium octenylsuccinate, Guar gum, Tara gum, Xanthan gum​ Beauté by Roquette DS 421 Roquette 3
C Prunusamygdalusdulcis oil​ Sweet almondoil Cooper 30
Fragrance ​ Nola FreshJuice L.R.Flavours & Fragrances 0.2
Benzyl alcohol Microcare alcohol BNA Thor 0.5
D Gluconic acid, caprylyl/Capryl glucoside, cymbopogon citratus leaf oil Beauté by Roquette LS 007 Roquette 1
Protocole de préparation : on a ajouté le Nutriose HMC 06 au volume d’eau requis pour la formulation à 45°C sous agitation avec une défloculeuse à 500 rpm jusqu’à obtenir une solution limpide, puis on a refroidi à 20°C +/-2°C. On a ensuite dispersé le Beauté by Roquette DS 421 dans la phase A sous agitation à la défloculeuse à 1000 rpm pendant environ 10 minutes pour que cet ingrédient soit hydraté, ce qui a visuellement été observé par son opalescence. A part, on a préparé la phase C. A température ambiante (20°C+/-2°C), on a ajouté la phase C dans la phase A+B lentement et sous agitation à la défloculeuse à 2000-3000 rpm, puis on a maintenu l’agitation pendant 10 minutes. Enfin, on a ajouté la phase D sous agitation à 1000-2000 rpm, puis on a ajusté à pH 4,5-4,7. On a obtenu une crème jaune, de viscosité Brookfield 8800 mPa.s (spindle 3 à 20 rpm).
Crème nettoyante apaisante (TO-027-001)
Phase INCI Nom commercial Fournisseur %w/w
A1 Aqua​ Demineralized Water​ - 28.3
Non disponible Nutriose HM 06 Roquette 5
Xanthan Gum​ Keltrol​ CP Kelco​ 0.7
A2 Cyclodextrin, Sorbitol, Polyglyceryl-3 diisostearate​ Beauté by Roquette DS 146 Roquette​ 6
B Helianthus annuus seed oil​ Huile de tournesol ​ Cooper​ 35
C Glycerin (and) Phenoxyethanol (and) Chlorphenesin​ Microcare PHC​ Thor​ 1
D Sodium Lauryl ether Sulfate Texapon NSO UP BASF 7
Coco Glucoside Pureact Gluco C Innospec 5
Disodium Laureth Sulfosuccinate Rewopol SB FA 30 B Evonik 5
Cocamidopropyl Betaine Dehyton PK45 BASF 7
Gel conditionneur apaisant pour les cheveux (HC-040-001)
Phase INCI Nom commercial Fournisseur %w/w
A1 Aqua Demineralized water / 81
Maltitol Beauté by Roquette® PO 455 Roquette 5
Non disponible Nutriose HM 06 Roquette 5
A2 Starch acetate, Hydroxyethyl-cellulose, Xanthan gum Beauté by Roquette® DS 112 Roquette 5
A3 Cetrimonium Chloride Microcare Quat CTC 30 Thor 3
B Phenoxyethanol, Chlorphenesin, Glycerin Microcare PHC Thor 1
Crème conditionnante apaisante pour les cheveux (HC-040-002)
Phase INCI Nom commercial Fournisseur %w/w
A1 Aqua Demineralized water /
Maltitol Beauté by Roquette® PO 455 Roquette
Non disponible Nutriose HM 06 Roquette
A2 Starch acetate, Hydroxyethyl-cellulose, Xanthan gum Beauté by Roquette® DS 112 Roquette
A3 Cetrimonium Chloride Microcare Quat CTC 30 Thor
B Caprylic capric triglycerides Caprylis Aroma Zone
C Phenoxyethanol, Chlorphenesin, Glycerin Microcare PHC Thor
.

Claims (17)

  1. Dextrines hyperbranchées pour leur utilisation topique pour la prévention ou le traitement d’au moins un symptôme choisi parmi la rougeur, la chaleur, le gonflement et la douleur.
  2. Dextrines hyperbranchées pour leur utilisation selon la revendication 1, caractérisée en ce que les dextrines sont des dextrines hyperbranchées hydrogénées.
  3. Dextrines hyperbranchées pour leur utilisation selon la revendication 1 ou 2, caractérisée en ce que le symptôme est localisé au niveau d’au moins un tissu épithélial choisi parmi l’épithélium pavimenteux pluristratifié kératinisé, l’épithélium pavimenteux pluristratifié non kératinisé, l’épithélium cylindrique stratifié, l’épithélium cylindrique pseudostratifié cilié ou non cilié.
  4. Dextrines hyperbranchées pour leur utilisation selon l’une quelconque des revendications 1 à 3 pour la prévention ou le traitement des symptômes de l’inflammation cutanée.
  5. Dextrines hyperbranchées pour leur utilisation selon l’une quelconque des revendications 1 à 3, pour la prévention ou le traitement des symptômes de l’inflammation des muqueuses.
  6. Dextrines hyperbranchées pour leur utilisation selon la revendication 4, caractérisée en ce que l’inflammation cutanée est induite par une irritation cutanée, une corrosion cutanée, une inflammation cutanée d’origine endogène, ou une combinaison de ces causes.
  7. Dextrines hyperbranchées pour leur utilisation selon la revendication 5, caractérisée en ce que l’inflammation des muqueuses est induite par des ingrédients contenus dans des compositions cosmétique, dermocosmétique, dermatologique, pharmaceutique, médicamenteuse, vétérinaire, ou domestique ou par des agressions mécaniques.
  8. Dextrines hyperbranchées pour leur utilisation selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que l’au moins un symptôme ou l’irritation cutanée ou la corrosion cutané ou l’inflammation cutanée est induit par au moins l’une des conditions choisies parmi les agents infectieux, les produits chimiques, les ingrédients contenus dans des compositions cosmétiques, dermatologiques pharmaceutiques, vétérinaires, détergentes ou domestiques., les agressions mécaniques, les facteurs environnementaux, les agressions thermiques, les aliments et boissons.
  9. Dextrines hyperbranchées pour leur utilisation selon l’une quelconque des revendications précédentes caractérisée en ce que les irritations cutanées sont choisies parmi la dermatite de contact irritante cumulative, la dermatite de contact irritante aigüe, et la dermatite phototoxique.
  10. Dextrines hyperbranchées pour leur utilisation selon la revendication 4, selon laquelle l’inflammation cutanée est induite par une pathologie dermatologique faisant intervenir un processus inflammatoire.
  11. Dextrines hyperbranchées pour leur utilisation selon la revendication 10, caractérisée en ce que la pathologie est choisie parmi les érythèmes, le psoriasis, l'atopie cutanée, la dermatite atopique, les réactions allergiques de type hypersensibilité immédiate, les réactions allergiques de type hypersensibilité retardée, les hyperpigmentations inflammatoires, les dermatoses immunes, l'élastose actinique, les pelades, le vitiligo, le lupus érythémateux systémique, le pemphigus vulgaris, les épidermolyses bulbeuses dystrophiques et la canitie d'origine autoimmune, les érythèmes, .
  12. Dextrines hyperbranchées pour leur utilisation selon la revendication 5 selon laquelle l’inflammation des muqueuses est induite par une pathologie faisant intervenir un processus inflammatoire.
  13. Utilisation de dextrines hyperbranchées pour prévenir ou diminuer ou supprimer l’effet irritant d’ingrédients contenus dans des compositions cosmétique ou dermatologique, médicamenteuses, vétérinaires, détergentes ou domestiques.
  14. Utilisation de dextrines hyperbranchées selon la revendication 13, caractérisée en ce que les ingrédients sont choisis parmi les tensioactifs, les parfums, les solvants, les conservateurs, les acides, les bases, les détergents.
  15. Dextrines hyperbranchées selon l’une quelconque des revendications 1 à 12 ou utilisation selon les revendications 13 et 14, caractérisées en ce que les dextrines hyperbranchées comprennent :
    - au plus 70% de liaisons glucosidiques 1-4,
    - au moins 5% de liaisons glucosidiques 1-6,
    par rapport à la somme des liaisons 1-2, 1-3, 1-4 et 1-6.
  16. Dextrines hyperbranchées ou utilisation selon la revendication 15, caractérisées en ce que les dextrines hyperbranchées présentent :
    - de 42 à 50 % de liaisons glucosidiques 1-4 par rapport à la somme des liaisons 1-2, 1-3, 1-4 et 1-6,
    - de 5 % à 40 % de liaisons glucosidiques 1-6 par rapport à la somme des liaisons 1-2, 1-3, 1-4 et 1-6,
    - de 1 à 20 % de liaisons glucosidiques 1-3 par rapport à la somme des liaisons 1-2, 1-3, 1-4 et 1-6,
    - de 1 à 20 % de liaisons glucosidiques 1-2 par rapport à la somme des liaisons 1-2, 1-3, 1-4 et 1-6.
  17. Composition dermatologique comprenant, dans un milieu dermatologiquement acceptable, des dextrines hyperbranchées, préférentiellement des dextrines hyperbranchées et hydrogénées.
    .
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