L'invention concerne des dispositifs conçus pour le surbouchage de récipients à col contenant un liquide effervescent, notamment pour les bouteilles contenant une boisson sous pression comme les bouteilles contenant une boisson effervescente tel que vin mousseux ou cidre. Le dispositif s'applique par-dessus le bouchon qui ferme le récipient. On connaît des dispositifs usuels qui viennent se positionner sur le bouchon, généralement en forme de champignon, qui ferme une bouteille de vin mousseux ou cidre, afin d'assurer le 10 maintien du bouchon malgré la pression à l'intérieur de la bouteille. Ces dispositifs se composent couramment d'une plaque en métal mince qui se positionne sur la face supérieure du bouchon et d'un muselet sous forme d'une cage en fil de fer et d'un fil de ceinture. La cage du muselet s'encastre par sa partie supérieure en 15 forme de couronne sur la plaque en métal et par ses branches disposées en étoile autour du goulot de la bouteille, l'extrémité inférieure de chacune des branches se positionnant sous l'épaulement du goulot. Le fil de ceinture est disposé au bout de ces extrémités de branches où il est retenu par recourbement desdites 20 extrémités. Il permet de maintenir la cage du muselet par serrement sous l'épaulement du goulot de bouteille, généralement par torsade dudit fil. Il existe des variantes de ces dispositifs qui sont conçus en croisant les branches du muselet et en intégrant le cas échéant la 25 plaque au muselet comme décrit par exemple dans la demande de brevet FR1470413. Un inconvénient de ces dispositifs est que lorsqu'on manipule les bouteilles ou que l'on veut fermer la bouteille en torsadant le fil de ceinture, il arrive que l'extrémité recourbée des 30 branches qui enserre le fil s'ouvre inopinément et qu'ainsi le fil de ceinture s'extrait du muselet et ne joue plus son rôle de retenue du bouchon. Le bouchon peut donc être éjecté sans contrôle sous l'effet de la pression dans la bouteille et causer des accidents et/ou à tout le moins entraîner un vidage prématuré de la bouteille.
L'invention vise à proposer un dispositif de surbouchage offrant une plus grande sécurité tout en étant facile à fabriquer. A cet effet, l'invention propose un dispositif de surbouchage qui présente une bonne retenue d'un fil de ceinture.
Plus spécifiquement l'invention fournit un dispositif de surbouchage pour récipient à col présentant un épaulement, destiné à bloquer un bouchon dans le col du récipient, comportant des branches verticales disposées en étoile pour être positionnées autour du col du récipient et recevoir en leur extrémité inférieure un fil de ceinture prévu pour être positionné sous l'épaulement du col du récipient, l'extrémité inférieure desdites branches se présentant sous forme d'un passant récepteur du fil de ceinture qui comporte deux ouvertures traversantes, séparées par une bande de matière conformée en retrait du plan médian de la branche. Le dispositif comprend en outre le fil de ceinture qui est maintenu dans les passants desdites branches. Le fil est enfilé successivement dans les ouvertures desdits passants et refermé sur lui-même pour former un cercle. Le fil de ceinture est ainsi parfaitement maintenu dans les 20 passants qui ne peuvent pas s'ouvrir. Le fil ne peut pas être extrait inopinément. De préférence ladite bande de matière est conformée en retrait vers l'intérieur dudit dispositif. Avantageusement le passant récepteur est plus large que le 25 reste de la branche qui le comporte. De ce fait le pied de la branche comportant le passant s'applique au mieux sous l'épaulement du col du récipient à maintenir fermé, notamment d'un goulot de bouteille. De plus, il est ainsi plus aisé de faire des ouvertures tout en préservant la solidité de la branche. 30 Pour renforcer leur solidité, chaque branche comporte avantageusement un pli central longitudinal de renfort dont la partie convexe est orientée vers l'extérieur dudit dispositif. Ce pli s'étend sur la branche jusqu'à la racine dudit passant présent au pied de la branche. De préférence selon l'invention, les branches sont disposées en étoile à équidistance l'une de l'autre pour avoir un disposition équilibrée autour du col du récipient et assurer ainsi un maintien correct du bouchon. Les branches sont de préférence au nombre de quatre. Selon l'invention, le dispositif de surbouchage comporte une pièce formant une cage comprenant une couronne supérieure d'où partent lesdites branches verticales, la couronne se plaçant sur 10 la face supérieure du bouchon à bloquer dans le col du récipient. De préférence selon l'invention, la pièce formant la cage comporte aussi une plaque au niveau de sa couronne. De préférence selon l'invention, le dispositif comporte une pièce monobloc constituée d'une calotte supérieure prolongée en sa 15 périphérie par lesdites branches verticales disposées en étoile, ladite calotte étant conformée pour couvrir, au moins en partie, la face supérieure du bouchon à bloquer. Cette pièce monobloc est une forme préférée de la cage munie d'une plaque pour le dispositif de surbouchage selon l'invention. 20 La calotte se présente de préférence sous forme d'un disque central et d'une jupe périphérique. Cette forme de calotte permet de bien recouvrir la face supérieure du bouchon tout en l'enveloppant légèrement. Un avantage de cette calotte est qu'elle permet d'avoir une 25 surface étendue pour y porter des inscriptions comme la marque du produit, un logo. Les branches du dispositif selon l'invention se situent dans le prolongement de la jupe périphérique. Selon un cas particulier de l'invention, le dispositif, en 30 particulier ladite pièce monobloc, est en tôle métallique, notamment en acier ou en aluminium.
Selon une variante de l'invention, le dispositif de l'invention peut être en plastique. Le fait que le dispositif de surbouchage comporte une pièce monobloc constituée d'une calotte prolongée par des branches, permet avantageusement de pouvoir le fabriquer avec une grande facilité. En effet la pièce monobloc du dispositif peut être réalisée par emboutissage d'une tôle métallique quand elle est en métal, ou par injection plastique quand elle est en plastique. L'invention concerne aussi un procédé de fabrication d'un 10 dispositif de surbouchage tel que décrit précédemment lorsqu'il comporte ladite pièce monobloc en métal. Selon l'invention, ce procédé de fabrication comprend une étape de formation de ladite pièce monobloc selon laquelle on découpe par emboutissage une tôle métallique pour former un aplat 15 monobloc constitué d'une pastille centrale et de pattes horizontales disposées en étoile autour de ladite pastille centrale, chaque extrémité des pattes présentant deux lumières côte à côte et séparées par une bande métallique. De préférence selon l'invention, le procédé est tel qu'on 20 découpe les pattes de manière à ce qu'elles soient équidistantes. En particulier on les découpe au nombre de quatre. Ce procédé comporte en outre une étape selon laquelle on conforme par emboutissage l'aplat de manière à ce que la pastille centrale forme la calotte du dispositif pour être apte à être 25 positionnée sur la face supérieure d'un bouchon, notamment en forme de champignon. Le procédé comporte aussi une étape selon laquelle on crée le pli de renfort des branches finales en emboutissant chaque patte selon ce pli, lesdites pattes étant destinées à former les 30 branches verticales dudit dispositif. Avantageusement ces étapes d'emboutissage pour conformer la pastille centrale en calotte et/ou créer le pli de renfort des branches sont réalisées simultanément à l'étape de découpe de l'aplat. Selon un mode particulier du procédé de l'invention, on déforme par emboutissage la bande métallique entre les deux lumières de l'extrémité d'une patte de manière à ce que cette bande soit en retrait du plan médian de la patte, et de préférence vers l'intérieur dudit dispositif. Au cours de cette étape, les deux lumières se retrouvent en enfilade pour former les ouvertures du passant final. La bande métallique forme la bande de matière dudit passant. Le procédé selon l'invention comporte une étape pour poser le fil de ceinture, selon laquelle, après avoir conformé la pièce monobloc, on introduit un fil métallique par une de ses extrémités dans une ouverture puis l'autre ouverture d'un même passant de l'une des branches, puis on répète cette opération pour les passants des autres branches successives, puis on réunit les deux extrémités dudit fil, par exemple par torsadage, pour fermer le fil formant ainsi un cercle. Au cours de cette étape on réalise dans le fil une ébauche de boucle. Cette boucle est utile pour serrer le fil de ceinture sous le goulot d'un récipient comme une bouteille. La boucle permet une prise pour torsader ensemble les deux parties de fil qui la compose.
Elle est aussi utile pour enlever le dispositif de surbouchage en détorsadant ledit fil. L'invention concerne aussi le dispositif de surbouchage non muni de son fil de ceinture. L'invention sera maintenant plus complètement décrite dans 25 le cadre de caractéristiques préférées et de leurs avantages, en faisant référence aux figures 1 à 3 dans lesquelles : - la figure 1 représente une vue en perspective et de trois-quarts d'un dispositif de surbouchage selon l'invention ; - la figure 2 représente un passant du dispositif de surbouchage 30 de la figure 1, vu en perspective selon l'un de ses côtés ; - la figure 3 représente en vue de dessus un aplat d'une partie du dispositif de la figure 1. La figure 1 représente une vue en perspective et de trois- quarts d'un dispositif de surbouchage selon l'invention. Le dispositif de surbouchage se compose d'une cage avec plaque constituée d'une pièce monobloc 1, et d'un fil de ceinture 6 disposé en bas de ladite pièce et fermé en cercle. La pièce monobloc comporte une calotte 10 et quatre branches verticales, 20, 30, 40, 50. Selon cet exemple, le dispositif comporte des branches verticales au nombre de quatre et qui sont équidistantes, afin d'être adapté aux machines de pose de muselets traditionnels qui 10 comportent aussi quatre branches équidistantes. La calotte 10 est destinée à coiffer la partie supérieure affleurante d'un bouchon utilisé par exemple pour boucher une bouteille de vin mousseux. Elle comporte un disque central prolongé sur tout son pourtour d'une jupe périphérique 100 afin de bien 15 recouvrir le bouchon. Cette jupe 100 facilite aussi la création des branches dans le prolongement de ladite capsule 10. Chaque branche 20, 30, 40, 50 comporte en son pied un passant, respectivement 21, 31, 41, 51, récepteur du fil de ceinture 6. Ce fil se serre, selon cet exemple, en torsadant les deux parties 20 de fil d'une ébauche de boucle 61, sous l'épaulement d'un goulot de bouteille par exemple, pour maintenir le dispositif de surbouchage sur la bouteille. Chaque passant en pied de branche, tel que le passant 21 de la branche 20, comporte deux ouvertures traversantes disposées 25 en enfilade, comme les ouvertures 22 et 23, ces ouvertures étant séparées par une bande de matière comme la bande 24. La bande de matière 24 est conformée pour se présenter en retrait du plan médian de la branche, ou du passant. Cette disposition permet d'avoir les ouvertures traversantes d'un passant donné, en enfilade. 30 La bande de matière présente de préférence, comme représenté sur la figure, une convexité dirigée vers l'intérieur du dispositif, la partie extérieure du passant restante autour des ouvertures étant légèrement orientée vers l'extérieur du dispositif. Cette configuration crée un dégagement permettant d'enfiler le fil de ceinture 6 dans les deux ouvertures en vis-à-vis, le fil traversant ainsi ledit passant d'un côté à l'autre. Chaque branche du dispositif est réalisée dans la même épaisseur que la calotte. Pour renforcer la solidité du dispositif, chaque branche comporte un pli central de renfort, réalisé le long de la branche, qui part de la jupe 100 de la calotte 10 pour s'arrêter à la racine du passant récepteur. Sur la figure 1, ne sont visibles que les plis de renfort 200, 300 et 500 respectifs des branches 20, 30 et 50. io Chaque pli de renfort présente une convexité orientée vers l'extérieur du dispositif pour permettre d'appliquer au mieux chaque branche contre le goulot d'une bouteille par exemple. Cette orientation du pli de renfort permet aussi de contrebalancer l'orientation de la bande de matière entre les 15 ouvertures au niveau du passant en pied de branche, dont la convexité est dirigée vers l'intérieur du dispositif. Il favorise aussi l'orientation du tour extérieur du passant vers l'extérieur du dispositif. La figure 2 illustre en perspective et vu de côté, un passant 20 du dispositif de surbouchage de la figure 1, sans le fil de ceinture. Sur cette figure, le passant 21, qui se situe au bout de la branche 20 du dispositif de la figure 1, est représenté en perspective et depuis son côté présentant l'ouverture 22. La bande de matière 24 entre les ouvertures 22 et 23 est en retrait du plan médian du 25 passant (ou de la branche). Cette bande permet un très bon maintien du fil de ceinture dans le passant, fil qui sera introduit dans ledit passant à travers lesdites ouvertures en enfilade. La figure 3 illustre en vue de dessus, un aplat de la pièce monobloc 1 du dispositif de surbouchage de la figure 1, donc avant 30 sa mise en forme. Le dispositif de surbouchage illustré à la figure 1 est avantageusement fabriqué selon un procédé comprenant une étape de fabrication d'un aplat lorsque la pièce monobloc 1 dudit dispositif est réalisée dans une tôle métallique, par exemple d'acier ou d'aluminium. L'aplat, qui forme la pièce monobloc 1 du dispositif de 5 surbouchage, est découpé par emboutissage de la tôle métallique. Il comporte une pastille centrale 10' qui formera la calotte 10 d'où partent les pattes 20', 30', 40', 50' qui formeront respectivement les branches 20, 30, 40, 50. Chaque patte comporte deux découpes en leurs extrémités formant des lumières qui donneront les ouvertures 10 des passants en bout de branches du dispositif final. L'extrémité libre de chaque patte est plus large que le reste de la patte, et comporte donc deux lumières côte à côte et séparées par une bande de matière. Par déformation, cette extrémité de patte, notamment la déformation de la bande de matière, on obtiendra la 15 forme du passant du dispositif final. Par exemple le pied de la patte 20' se présente sous forme d'une zone élargie 21' qui comprend deux lumières 22' et 23' côte à côte et séparées par une bande de matière 24'. Cet ensemble par déformation de la bande de matière 24' en bande 24 comme représentée sur la figure 1 ou 2, formera le 20 passant 21 avec deux ouvertures traversantes 22 et 23 disposées en vis-à-vis, comme illustré par le dispositif final sur la figure 1. Le pli du renfort des branches peut être formé lors de l'emboutissage de la tôle, en même temps que sont découpées les pattes par exemple. Cette possibilité n'est pas représentée sur la 25 figure 3. Le dispositif selon l'invention peut être réalisé par d'autres procédés, par exemple il peut être en plastique et réalisé par injection de plastique dans un moule pour former la pièce monobloc. La description qui précède explique clairement comment 30 l'invention permet d'atteindre les objectifs qu'elle s'est fixés. En particulier, elle fournit un dispositif de surbouchage qui offre une très bonne retenue du fil de ceinture, en prévenant notamment l'extraction inopinée dudit fil, et tout en étant facile à fabriquer.
Il ressort néanmoins de ce qui précède que l'invention n'est pas limitée aux modes de mise en oeuvre qui ont été spécifiquement décrits et représentés sur les figures et qu'elle s'étend au contraire à toute variante passant par le biais de moyens équivalents. Elle 5 s'étend en particulier à tout dispositif de surbouchage dont les branches en leur extrémité comportent un passant similaire permettant d'enserrer parfaitement le fil de ceinture. Elle s'étend notamment à un passant récepteur d'un fil de ceinture comportant plusieurs ouvertures, séparées deux à deux par une bande de 10 matière en retrait du plan médian du passant, le fil étant enfilé à travers les ouvertures et retenu par la/les bande(s) de matière.