FR3059478A1

FR3059478A1 - Connecteur electrique pour un systeme de retenue de securite

Info

Publication number: FR3059478A1
Application number: FR1661765A
Authority: FR
Inventors: Olivier Pamart; Nicolas Simon; Xavier Rouillard; Francois Jodon de Villeroche
Original assignee: Tyco Electronics France SAS
Current assignee: Tyco Electronics France SAS
Priority date: 2016-11-30
Filing date: 2016-11-30
Publication date: 2018-06-01
Also published as: CN108123328A; US20180151989A1; EP3331105B1; CN108123328B; EP3331105A1; US10236640B2

Abstract

La présente invention porte sur un connecteur électrique pour un système de retenue de sécurité, le connecteur (1) comprenant un boîtier de connecteur (3), enfichable dans un connecteur conjugué (2) selon une direction d'enfichage (E), au moins deux éléments de contact (6, 6'), électriquement conducteurs, logés dans ledit boîtier de connecteur (3) et prévus pour être mis en contact électrique avec des éléments de contact conjugués respectifs (22) du connecteur conjugué (2), et un élément d'activation (8), pouvant être déplacé relativement au boîtier de connecteur (3) selon une direction d'activation (A), depuis une position de désactivation, dans laquelle lesdits au moins deux éléments de contact (6, 6') sont reliés électriquement, dans une position d'activation, dans laquelle lesdits au moins deux éléments de contact (6, 6') ne sont pas reliés électriquement. Le connecteur (1) comprend un élément de court-circuitage (7), électriquement conducteur, prévu sur l'élément d'activation (8) de manière à relier lesdits au moins deux éléments de contact (6, 6') entre eux dans la position de désactivation.

Description

Titulaire(s) : TYCO ELECTRONICS FRANCE SAS Société par actions simplifiée.

Demande(s) d’extension

Mandataire(s) : WOLFGANG NEUBECK - GRUNECKER.

Ai) CONNECTEUR ELECTRIQUE POUR UN SYSTEME DE RETENUE DE SECURITE.

FR 3 059 478 - A1

©) La présente invention porte sur un connecteur électrique pour un système de retenue de sécurité, le connecteur (1 ) comprenant un boîtier de connecteur (3), enfichable dans un connecteur conjugué (2) selon une direction d'enfichage (E), au moins deux éléments de contact (6, 6'), électriquement conducteurs, logés dans ledit boîtier de connecteur (3) et prévus pour être mis en contact électrique avec des éléments de contact conjugués respectifs (22) du connecteur conjugué (2), et un élément d'activation (8), pouvant être déplacé relativement au boîtier de connecteur (3) selon une direction d'activation (A), depuis une position de désactivation, dans laquelle lesdits au moins deux éléments de contact (6, 6j sont reliés électriquement, dans une position d'activation, dans laquelle lesdits au moins deux éléments de contact (6, 6j ne sont pas reliés électriquement. Le connecteur (1) comprend un élément de court-circuitage (7), électriquement conducteur, prévu sur l'élément d'activation (8) de manière à relier lesdits au moins deux éléments de contact (6, 6 j entre eux dans la position de désactivation.

CONNECTEUR ÉLECTRIQUE POUR UN SYSTÈME DE RETENUE DE

SÉCURITÉ

La présente invention porte sur un connecteur électrique pour un système de retenue de sécurité, enfichable dans un connecteur conjugué, et dans lequel les éléments de contact du connecteur sont mis en court-circuit lorsque le connecteur est séparé du connecteur conjugué.

Les systèmes de retenue de sécurité présents notamment au niveau des ceintures de sécurité et/ou des coussins gonflables de véhicules automobiles comprennent de manière conventionnelle des dispositifs ou charges pyrotechniques pouvant déclencher le serrage d’une ceinture et/ou le gonflement d’un coussin gonflable en fonction d’informations de chocs et/ou de vibrations reçues par des capteurs du véhicule. L’unité de commande d’un tel capteur est généralement reliée à un dispositif pyrotechnique correspondant au moyen d’un connecteur électrique, également désigné en tant que connecteur pyrotechnique, qui doit être enfiché et verrouillé dans une prise formant le connecteur conjugué, également désignée en tant que support allumeur.

Dans le secteur automobile, il est nécessaire de s’assurer que le circuit électrique du système de retenue de sécurité est désactivé lorsque le connecteur enfichable est séparé de la prise (connecteur conjugué). Ceci est important notamment afin d’éviter l’activation involontaire du système et, le cas échéant, de la décharge pyrotechnique déclenchant le coussin gonflable lors d’opérations d’enfichage ou de déconnexion du connecteur électrique dans la prise, en particulier sur la chaîne de montage et/ou pendant une opération de maintenance, au cours desquelles des décharges électrostatiques peuvent se produire. De manière conventionnelle, un suivi électrique ou électronique du connecteur électrique et/ou de la prise est réalisé afin de vérifier, d’une part, que le circuit électrique est effectivement désactivé lorsque le connecteur électrique est séparé de la prise et, d’autre part, que le circuit électrique est uniquement activé lorsque le connecteur électrique est correctement enfiché dans la prise.

Les documents WO 2010/143078 A2 et WO 2011/058189 A1 divulguent des exemples de connecteurs électriques pour des systèmes de retenue de sécurité tels que des coussins gonflables, dans lesquels, à l’état de livraison du système de connecteur électrique, c’est-à-dire lorsque le connecteur enfichable est séparé de la prise (connecteur conjugué), les deux éléments de contact électriquement conducteurs, c’est-à-dire les broches de contact, du connecteur électrique sont prévus en contact direct l’un avec l’autre, réalisant ainsi une ligne de court-circuitage, moyennant quoi il est possible de s’assurer que le circuit électrique est désactivé tant que cette ligne de court-circuitage n’est pas interrompue. Ces documents divulguent que la ligne de court-circuitage est réalisée par une patte ou une languette de court-circuitage, électriquement conductrice et déformable de manière résiliente, prévue respectivement sur chacune des broches de contact du connecteur de manière intégrale avec celle-ci. À l’état de livraison, la languette d’une broche de contact est en contact physique, et donc électrique, avec la languette de l’autre broche de contact, réalisant le court-circuit.

Une fois le connecteur électrique correctement enfiché dans la prise (connecteur conjugué), les documents WO 2010/143078 A2 et WO 2011/058189 A1 divulguent en outre l’utilisation d’un dispositif d’assurance de position du connecteur, soit dispositif CPA (de l’anglais « Connecter Position Assurance »), en tant qu’élément d’activation, à savoir non seulement pour verrouiller le système, mais également pour activer le circuit électrique en venant interrompre la ligne de court-circuitage. Lors de l’activation du dispositif CPA pour verrouiller le système, une partie de celui-ci vient donc s’insérer entre les languettes de court-circuitage, qui sont donc séparées l’une de l’autre, moyennant quoi le circuit électrique du système de retenue de sécurité est activé. Lors d’une déconnexion, une fois le dispositif CPA remis dans sa position de livraison, le retour élastique des languettes de court-circuitage à leur position initiale rétablit le court-circuit des broches de contact, désactivant ainsi le circuit électrique.

Ainsi, dans des systèmes connus tels que ceux évoqués ci-dessus, les lignes de court-circuitage sont réalisées par un contact direct entre des languettes de courtcircuitage déformables de manière résiliente, prévues de manière intégrale sur chacune des deux broches de contact électrique du connecteur pyrotechnique. Un inconvénient de ces systèmes connus est que l’élasticité des languettes métalliques, qui sont fines et plates, risque d’être compromise au bout d’un certain nombre de connexions/déconnexions du système, ce qui a un impact direct sur la fiabilité des tests électriques concernant l’état activé ou désactivé du système.

La présente invention a donc pour objectif au moins de fournir des solutions alternatives aux connecteurs électriques de systèmes de retenue de sécurité connus, voire des les améliorer, en ce qui concerne l’activation et la désactivation du circuit électrique suivant l’état connecté ou déconnecté d’un connecteur pyrotechnique à un support allumeur.

L’objectif susmentionné est atteint par un connecteur électrique pour un système de retenue de sécurité, le connecteur comprenant : un boîtier de connecteur, pouvant être enfiché dans un connecteur conjugué selon une direction d’enfichage ; au moins deux éléments de contact, électriquement conducteurs, logés dans ledit boîtier de connecteur, et prévus pour être mis en contact électrique avec des éléments de contact conjugués respectifs du connecteur conjugué ; et un élément d’activation, pouvant être déplacé relativement au boîtier de connecteur selon une direction d’activation, depuis une position de désactivation, dans laquelle lesdits au moins deux éléments de contact sont reliés électriquement entre eux, dans une position d’activation, dans laquelle lesdits au moins deux éléments de contact ne sont pas reliés électriquement entre eux. Selon un aspect de la présente invention, le connecteur comprend en outre un élément de court-circuitage, électriquement conducteur, prévu sur l’élément d’activation de manière à relier lesdits au moins deux éléments de contact entre eux dans la position de désactivation, en particulier seulement dans la position de désactivation.

L’intégration d’un élément de court-circuitage électriquement conducteur, par une pièce métallique telle qu’un shunt, dans l’élément d’activation permet d’éviter les problèmes de connecteurs connus, tels que la diminution de l’élasticité de languettes métalliques de court-circuitage, tout en en maintenant les avantages, en particulier au niveau de la compacité, de la facilité de manipulation, et de la possibilité d’un suivi électrique ou électronique du couplage correct avec un connecteur conjugué. L’intégration d’un élément de court-circuitage électriquement conducteur permet également l’utilisation d’un support allumeur, c’est-à-dire d’un connecteur conjugué, dont les broches de contact ne sont pas mises en court-circuit dans la position de livraison ou de désactivation.

Dans la position de désactivation du connecteur selon la présente invention, c’està-dire lorsque le connecteur est séparé du connecteur conjugué (par exemple une prise ou un support allumeur), les éléments de contact, c’est-à-dire les broches de contact, du connecteur sont court-circuitées par l’élément de court-circuitage prévu sur l’élément d’activation. Autrement dit, les broches de contact du connecteur sont mises au même potentiel, de telle sorte que le circuit électrique du système de retenue de sécurité est désactivé.

La présente invention peut être développée par plusieurs caractéristiques optionnelles, toutes avantageuses en elles-mêmes, et qui peuvent toutes être combinées comme désiré. Certaines caractéristiques optionnelles avantageuses sont résumées ci3059478 après et/ou seront détaillées par la suite dans la description de modes de réalisation avantageux de la présente invention.

Dans un mode de réalisation, l’élément de court-circuitage peut être prévu sur l’élément d’activation de manière à pouvoir être déplacé de manière solidaire avec celuici. Ainsi, une fois que le connecteur électrique est correctement connecté ou enfiché dans un connecteur conjugué, l’élément d’activation, qui est mobile relativement boîtier du connecteur, peut être placé dans la position d’activation. L’élément de court-circuitage, ainsi prévu sur l’élément d’activation, suit le déplacement de ce dernier lorsqu’il est passé de la position de désactivation vers la position d’activation. Dans la position d’activation, l’élément de court-circuitage a été suffisamment déplacé et n’est plus en contact avec les éléments (broches) de contact du connecteur. Dans la position d’activation, les éléments de contact ne sont donc plus court-circuités, et le circuit électrique du système de retenue de sécurité est activé.

Dans un mode de réalisation, l’élément d’activation et/ou le boîtier du connecteur peuvent avoir des moyens de verrouillage qui, dans la position de désactivation, permettent de bloquer un déplacement de l’élément d’activation suivant la direction d’activation tant que le connecteur est séparé du connecteur conjugué. Ceci peut être réalisé par exemple au moyen d’ergots ou de saillies disposés sur l’élément d’activation et/ou le boîtier du connecteur et réalisant une ou plusieurs butées, qui ne peuvent être dégagées qu’une fois le connecteur correctement enfiché dans le connecteur conjugué.

Dans un mode de réalisation, l’élément d’activation peut donc être adapté pour assurer le verrouillage du boîtier de connecteur au connecteur conjugué dans la position d’activation. Autrement dit, l’élément d’activation peut être un dispositif d’assurance de connexion ou d’assurance de position de connecteur, soit un dispositif CPA. Étant donné qu’un dispositif d’assurance de connexion ne peut être activé que lorsque le connecteur électrique est correctement enfiché dans un connecteur conjugué, ceci garantit que les éléments de contact du connecteur ne sont pas court-circuités uniquement lorsque le connecteur électrique est correctement enfiché et verrouillée dans le connecteur conjugué, autrement dit seulement dans la position d’activation. II est donc possible d’effectuer des diagnostics et/ou des détections sur la ligne d’assemblage ou lors d’opérations de maintenance afin de déterminer si élément d’activation, à savoir le dispositif d’assurance de connexion, et donc le connecteur électrique, sont correctement verrouillés.

Dans un mode de réalisation préféré, la direction d’activation peut correspondre essentiellement à la direction d’enfichage. Ceci est avantageux afin de garantir la compacité du connecteur électrique, ainsi que la facilité de sa manipulation. En effet, il est alors possible, en un même mouvement continu selon la direction d’enfichage, d’enficher le connecteur électrique dans le connecteur conjugué, puis d’activer l’élément d’activation. Ainsi, dans une variante avantageuse préférée, l’activation peut se faire par insertion d’un dispositif d’assurance de connexion selon une direction d’activation qui peut être essentiellement la même que la direction d’insertion du connecteur électrique dans le connecteur conjugué.

II est cependant concevable, dans des modes de réalisation alternatifs, que la direction d’activation puisse être essentiellement perpendiculaire à la direction d’enfichage. Même si cette configuration peut s’avérer moins avantageuse en terme de compacité et de facilité de manipulation qu’une configuration dans laquelle la direction d’activation et la direction d’enfichage sont essentiellement confondues, une configuration essentiellement perpendiculaire permettrait d’adapter la présente invention à d’autres types de connecteurs électriques, par exemple des connecteurs plus anciens et/ou moins compacts dans lesquels l’activation d’un dispositif d’assurance de connexion se fait dans une direction essentiellement perpendiculaire à la direction d’enfichage.

Dans un mode de réalisation, ledit élément de court-circuitage peut être prévu sur ledit élément d’activation de manière amovible. Ceci est avantageux car il est alors possible, par exemple lors d’une opération de maintenance, de ne remplacer que l’élément de court-circuitage, contrairement aux connecteurs connus, dans lesquelles une perte d’élasticité de languettes de court-circuitage entraîne la nécessité de démonter tout le connecteur afin d’y remplacer l’ensemble des broches de contact. En combinaison avec le mode de réalisation dans lequel l’élément d’activation est un dispositif d’assurance de connexion, un autre avantage de cette configuration est que le connecteur électrique peut être complètement standardisé, l’élément de court-circuitage n’étant alors assemblé que sur un dispositif d’assurance de connexion destiné à un connecteur nécessitant la fonction de désactivation du circuit électrique dans la position de désactivation.

Dans un mode de réalisation, ledit élément d’activation peut donc comprendre un logement adapté pour recevoir ledit élément de court-circuitage essentiellement selon la direction d’activation. Cette configuration peut être avantageuse afin de faciliter l’assemblage des pièces du connecteur, en particulier dans le cas où la direction d’activation et la direction d’enfichage sont essentiellement confondues.

Dans un mode de réalisation, ledit élément de court-circuitage peut être déformable de manière résiliente. Ceci peut être avantageux pour faciliter l’assemblage de l’élément de court-circuitage sur l’élément d’activation, par exemple pour faciliter son insertion dans un logement de l’élément d’activation. L’élément de court-circuitage peut, dans tous les cas, être suffisamment rigide pour ne pas compromettre la fiabilité des tests électriques. En effet, l’aspect légèrement élastique de l’élément de court-circuitage n’est pas essentiel pour la mise en court-circuit des éléments de contact du connecteur électrique.

Dans un mode de réalisation, ledit élément de court-circuitage peut comprendre au moins deux branches s’étendant à partir d’une extrémité commune. II est donc possible d’utiliser avantageusement un type de shunt essentiellement en forme de U. Cette solution, surprenante par sa simplicité, permet d’améliorer la fiabilité des tests électriques sur l’état activé ou désactivé du circuit électrique d’un système de retenue de sécurité par rapport aux connecteurs pyrotechniques connus.

Selon une variante préférée du mode de réalisation précédent, chaque branche dudit élément de court-circuitage peut comprendre en outre, en direction de son extrémité respective opposée à l’extrémité commune, une partie en saillie vers l’extérieur, en particulier selon une direction essentiellement perpendiculaire à la direction d’activation. II est donc possible de prévoir un shunt essentiellement en forme de U dont chaque patte présente essentiellement une bosse en saillie vers l’extérieur. Cette configuration est avantageuse pour assurer le contact physique et électrique entre l’élément de courtcircuitage et les éléments (broches) de contact du connecteur dans la position de désactivation.

Dans un mode de réalisation, chacun desdits au moins deux éléments de contact peut comprendre en outre une partie de court-circuitage respective faisant saillie, au moins partiellement, en direction d’un autre parmi lesdits au moins deux éléments de contact. Étant donné que, dans la position de désactivation, l’élément de court-circuitage peut être agencé entre les éléments de contact, il peut être avantageux que chaque partie de court-circuitage d’un élément de contact face à y en direction d’un autre élément de contact en particulier selon une direction essentiellement perpendiculaire à la direction d’activation. Cette configuration est avantageuse car elle facilite le contact électrique avec l’élément de court-circuitage dans la position de désactivation. II est également possible de recycler et adapter des broches de contact de connecteurs pyrotechniques existants.

Dans une variante du mode de réalisation précédent, ledit élément de courtcircuitage peut être adapté de telle sorte que chaque partie en saillie vers l’extérieur est en contact avec une partie de court-circuitage respective dans la position de désactivation. L’élément de court-circuitage peut donc être conformé de manière avantageuse en fonction de la conception des broches de contact.

Dans un mode de réalisation, chaque partie de court-circuitage peut être agencée de manière à définir, au moins partiellement, une face de contact pour ledit élément de court-circuitage, en particulier dans lequel ladite face de contact s’étend essentiellement le long de la direction d’activation. Cette configuration est également avantageuse car elle facilite davantage le contact électrique avec l’élément de court-circuitage dans la position de désactivation. Cette configuration permet également de recycler et adapter des broches contact de connecteurs pyrotechniques existants.

L’invention sera expliquée plus en détail dans la suite au moyen de modes de réalisation avantageux et en s’appuyant sur les figures d’accompagnement suivantes, dans lesquelles :

la Figure 1 illustre schématiquement, dans une vue en perspective éclatée, un exemple d’un connecteur électrique selon un mode de réalisation de la présente invention ;

- les Figures 2A à 2C illustrent schématiquement, en coupe transversale, le montage de l’élément de court-circuitage dans l’élément d’activation du connecteur du mode de réalisation illustré à la Figure 1 ;

- la Figure 3 illustre schématiquement, dans une vue en perspective, le connecteur électrique du mode de réalisation illustré à la Figure 1 avec un connecteur conjugué, dans un état ou une position de désactivation ;

- la Figure 4 illustre schématiquement, dans une coupe transversale réalisée sur une vue en perspective, le connecteur électrique et le connecteur conjugué illustrés à la Figure 3, dans une phase d’approche, encore dans un état de désactivation ;

- la Figure 5 illustre schématiquement un élément de contact d’un connecteur électrique selon une variante d’un mode de réalisation de la présente invention ;

la Figure 6 illustre schématiquement, en coupe transversale, le connecteur électrique correctement enfiché dans le connecteur conjugué, mais encore dans un état de désactivation ; et les Figures 7A et 7B illustrent, dans une vue en perspective (Figure 7A) et dans une coupe transversale (Figure 7B), le connecteur électrique correctement enfiché et verrouillé dans le connecteur conjugué, dans un état d’activation.

Les Figures 1 et 3 représentent un connecteur électrique 1 selon un mode de réalisation de la présente invention, en utilisant l’exemple d’un connecteur pyrotechnique d’un système de retenue de sécurité. Le connecteur électrique 1 est un connecteur enfichable, configuré pour être enfiché dans un connecteur conjugué 2 selon une direction d’enfichage E. Dans l’exemple d’un connecteur pyrotechnique, le connecteur conjugué 2 peut donc être une prise conjuguée du type utilisée de manière standard pour un support allumeur d’un système de retenue de sécurité. Le connecteur conjugué 2 peut donc comprendre une embase 21 dans laquelle peuvent être montés une partie de retenue 25 et un élément de mise à la masse 41.

Dans l’exemple du mode de réalisation illustré, le connecteur électrique 1 comprend un boîtier de connecteur 3, qui peut inclure un corps de connecteur 4, formant la partie de connexion du connecteur électrique 1, et un couvercle 5 pouvant être verrouillé au corps de connecteur 4, au moins deux éléments de contact 6, 6’ électriquement conducteurs, un élément de court-circuitage 7, qui est électriquement conducteur et est prévu sur un élément d’activation 8 de manière à relier les éléments de contact 6, 6’ dans la position de désactivation du connecteur électrique 1 illustrée en particulier à la Figure 3. Dans l’exemple illustré, suivant une variante avantageuse d’un mode de réalisation, l’élément d’activation 8 du connecteur électrique 1 peut être également configuré en tant qu’un dispositif d’assurance de connexion 9, également désigné en tant que dispositif d’assurance de position du connecteur, soit dispositif CPA.

Le couvercle 5 et le corps de connecteur 4 peuvent être assemblés et verrouillés entre eux de manière détachable par des moyens de verrouillage 10 et des moyens de verrouillage conjugués 11 correspondants, également illustrés aux Figures 1 et 3, de telle sorte que le couvercle 5 puisse être démonté du corps de connecteur 4 si besoin, par exemple lors d’opérations d’assemblage, de maintenance, ou de réparation du connecteur électrique 1. De plus, le corps de connecteur 4 peut comprendre une zone d’enfichage 12, configuré pour être insérée ou enfichée dans le connecteur conjugué 2 selon la direction d’enfichage E. D’autres moyens de verrouillage 13, typiquement des lances de verrouillage, peuvent être prévus sur la zone d’enfichage 12 afin de verrouiller le connecteur électrique 1 dans le connecteur conjugué 2. Ce verrouillage peut être désigné en tant que verrouillage principal ou verrouillage primaire.

Des ouvertures 15, 15’ pour des câbles électriques 16, 16’ peuvent être prévues à une extrémité du boîtier de connecteur 3, en particulier sur le corps de connecteur 4, à l’opposé de la zone d’enfichage 12. Les câbles électriques 16, 16’ peuvent être recouvert d’une gaine isolante, et leur extrémité dénudée (non isolée) respective peut être agencée à l’intérieur du boîtier de connecteur 3 et connectée à un élément de contact 6, 6’ respectif. Cette connexion peut être réalisée par le sertissage de l’extrémité dénudée d’un câble électrique 16, 16’ dans un terminal de connexion 19 respectif d’un élément de contact 6, 6’ et peut être protégé au moyen d’une ferrite de filtrage 17 tel que l’illustre la Figure 1.

La Figure 5 représente un exemple d’un élément de contact 6, pouvant être utilisé dans le connecteur électif 1 du mode de réalisation illustré aux Figures 1 et 3, dont une extrémité est configurée avec un tel terminal de connexion 19, pouvant s’étendre selon la direction longitudinale du boîtier de connecteur 3, qui correspond la direction de montage des câbles électriques 16, 16’ dans celui-ci. Le terminal de connexion 19 est relié à une zone de contact 20 prévue à l’autre extrémité de l’élément de contact 6 au moyen d’une partie intermédiaire 23 de géométrie préférentiellement adaptée au boîtier du connecteur 3 et formant un coude de manière à ce que le terminal de connexion 19 soit essentiellement perpendiculaire à la zone de contact 20, cette dernière s’étendant selon la direction d’enfichage E. Dans l’exemple illustré, la zone de contact 20 est configurée pour être mise en contact électrique avec un élément de contact conjugué 22 respectif, par exemple une broche de contact, du connecteur conjugué 2 lorsque le connecteur électrique 1 et le connecteur conjugué 2 sont connectés selon la direction d’enfichage E.

L’élément de court-circuitage 7 est un élément distinct des éléments de contact 6, 6’, ce qui le distingue donc des systèmes de connecteurs connus. Il est en effet prévu sur l’élément d’activation 8, comme le détaillent par exemple les Figures 2C, 4, 6 et 7B. Dans la variante de l’exemple de mode de réalisation représenté, l’élément de court-circuitage 7 peut être un type de shunt, autrement dit une pièce de liaison électriquement conductrice. Comme il ressort par exemple la Figure 1, il peut donc comprendre autant de bras ou branches qu’il y a d’éléments de contact 6, 6’ à court-circuiter dans la position de désactivation. Dans le mode de réalisation illustrée, l’élément de court-circuitage 7 comprend donc deux bras de court-circuitage 24, 24’ qui peuvent former une géométrie essentiellement en U à partir de leur extrémité commune 14. Comme il sera expliqué plus en avant, et comme l’illustre en particulier la Figure 4, dans la position de désactivation, chaque bras de court-circuitage 24, 24’ est respectivement en contact avec l’un des éléments de contact 6, 6’ du connecteur électrique 1 de manière à les court-circuiter. Ceci est également le cas dans la configuration représentée à la Figure 3, où le connecteur électrique 1 est également dans la position de désactivation.

L’élément d’activation 8, qui est dans la position de désactivation dans la configuration représentée à la Figure 3, est généralement pré-assemblé sur le boîtier de connecteur 3 dans cette même position de désactivation. Il peut donc comprendre des moyens de verrouillage ou blocage, tel que les ergots de verrouillage 26 illustrés, prévus pour empêcher l’élément d’activation 8 d’être retiré involontairement du boîtier de connecteur 3 en coopérant avec des moyens de verrouillage ou blocage conjugués (non visibles) du boîtier de connecteur 3.

De plus, l’élément d’activation 8 peut comprendre une surface d’actionnement 27. Dans ce mode de réalisation, comme le montre en particulier la Figure 3, cette surface d’actionnement 27 peut-être essentiellement perpendiculaire à la direction d’enfichage E lorsque l’élément d’activation 8 est pré-assemblé sur le boîtier de connecteur 3. Dans le mode de réalisation représenté, l’élément d’activation 8 peut aussi comprendre une partie d’activation 28, réalisée par exemple sous la forme d’une patte, qui est la partie de l’élément d’activation 8 où est prévu l’élément de court-circuitage 7, ainsi que des parties de guidage 29, par exemple des rails de guidage, et des éléments de verrouillage 30, par exemple des lances de verrouillage, qui s’étendent tous à partir de la surface d’actionnement 27 essentiellement selon la direction d’enfichage E.

Comme l’illustrent notamment les Figures 1 et 3, la partie d’activation 28 peut s’étendre à partir du bord du côté de la surface d’actionnement 27 orienté vers la partie du boîtier de connecteur 3 recevant les câbles électriques 16, 16’, les éléments de verrouillage 30 pouvant alors s’étendre à partir du bord du côté opposé de la surface d’actionnement 27. Les parties guidage 29 peuvent s’étendre à partir de chacun des côtés intermédiaires de la surface d’actionnement 27, qui peut être essentiellement rectangulaire.

Comme il ressort en particulier de la Figure 1, le couvercle 5 du boîtier de connecteur 3 peut donc être prévu avec des ouvertures respectives à travers lesquelles la partie d’activation 28, les parties de guidage 29 et les éléments de verrouillage 30 peuvent s’étendre lorsque l’élément d’activation 8 est assemblé sur le boîtier de connecteur 3 tel qu’illustré à la Figure 3. De plus, le boîtier de connecteur 3, en particulier la zone d’enfichage 12 du corps de connecteur 4, comprend également des zones adaptées à la réception de ces éléments. Ainsi, la zone d’enfichage 12 peut comprendre des brides de guidage 31, dans lesquels sont reçues les parties de guidage 29 de manière à ce que l’élément d’activation 8 ne puisse être déplacé, dans ce mode de réalisation, que selon la direction d’enfichage E, dans un sens enfichage ou dans un sens de déconnexion opposé au sens d’enfichage. De plus, la zone d’enfichage 12 peut comprendre des brides de verrouillage 32 configurées pour recevoir les éléments de verrouillage 30, ainsi qu’une zone connexion/déconnexion 33 configurée pour le passage de la partie d’activation 28.

L’élément d’activation 8 peut également comprendre une ou plusieurs saillies (non visibles), par exemple au niveau des parois des éléments de verrouillage 30, venant en buter contre une ou plusieurs saillies (non visibles) correspondante prévues dans le boîtier de connecteur 3, de telle sorte que l’élément d’activation 8 ne puisse pas être passée de la position de désactivation, illustrée à la Figure 3, à la position d’activation, illustrée aux Figures 7A et 7B, tant que le connecteur électrique 1 et le connecteur conjugué 2 ne sont pas complètement enfichés. En revanche, lorsque le connecteur électrique 1 est correctement enfiché dans le connecteur conjugué 2, les éléments de verrouillage 30, par exemple des lances de verrouillage comme mentionné précédemment, sont défléchis latéralement de telle sorte que la butée empêchant jusquelà l’avancée de l’élément d’activation 8 est dégagée et l’élément d’activation 8 est libéré et peut être déplacé plus en avant dans boîtier connecteur 3 selon la direction d’activation A.

Ainsi, lorsque l’élément d’activation 8 est donc également configuré en tant que dispositif d’assurance de connexion 9, après que le connecteur électrique 1 est correctement enfiché dans le connecteur conjugué 2 et que le verrouillage primaire est effectué par les moyens de verrouillage 13 sur la zone d’enfichage 12 et une zone de verrouillage 18 conjuguée de l’embase 21 du connecteur conjugué 2, ce qui correspond à la situation illustrée à la Figure 6, l’élément d’activation 8 peut alors être passé dans la position d’activation par pression sur la surface d’actionnement 27 selon la direction d’activation A, qui est essentiellement la même que la direction d’enfichage E du connecteur électrique 1 dans ce mode de réalisation, tel qu’illustré aux Figures 7A et 7B. Le retour élastique des éléments de verrouillage 30 à leur position initiale permet alors de les verrouiller avec les brides de verrouillage 32, empêchant un retrait involontaire du dispositif d’assurance de connexion 9, à savoir l’élément d’activation 8, et les parties de guidage 29 sont calées derrière les moyens de verrouillage 13 de la zone d’enfichage 12, empêchant ainsi une déconnexion involontaire du verrouillage primaire, autrement dit une déconnexion involontaire du connecteur électrique 1 et du connecteur conjugué 2. Ce verrouillage supplémentaire peut être désigné en tant que verrouillage secondaire.

Dans une variante préférée, correspondant à l’exemple de mode de réalisation illustré, l’élément de court-circuitage 7 peut être monté sur l’élément d’activation 8, si nécessaire de manière amovible afin d’en faciliter le remplacement ou le contrôle lors d’une opération de maintenance. Les Figures 2A, 2B et 2C illustrent des étapes possibles du montage de l’élément de court-circuitage 7 dans une zone de montage 34 de l’élément d’activation 8, pouvant être prévue par exemple sous la forme d’un ou plusieurs évidements dans la partie d’activation 28. Dans la variante illustrée, l’élément de courtcircuitage 7 peut être inséré dans la zone de montage 34 à travers une ouverture prévue à cet effet sur la surface d’actionnement 27 selon une direction correspond essentiellement à la direction d’activation A ou à la direction d’enfichage E.

Comme il ressort par exemple de la Figure 2A, la zone de montage 34 peut être de géométrie adaptée à la réception et au maintien de l’élément de court-circuitage 7. Dans l’exemple illustré, comme mentionné plus haut, l’élément de court-circuitage 7 peut être un type de shunt avec deux bras de court-circuitage 24, 24’ s’étendant à partir d’une extrémité commune 14. La zone de montage 34 peut donc être un évidement entre les parois externes 42 de la partie d’activation 28, comprenant en option une partie formant une paroi intermédiaire 35, qui peut par exemple correspondre à une arrête centrale de la partie d’activation 28, de part et d’autre de laquelle les bras de court-circuitage 24, 24’ peuvent être reçu, et sur le sommet de laquelle leur extrémité commune 14 peut terminer en butée lorsque l’élément de court-circuitage 7 est complètement inséré dans la zone de montage 34, comme illustré notamment aux Figures 2B et 2C. Un ergot de maintien 36 peut également être prévu, orienté de manière à être surmonté par l’extrémité commune 14 lors de l’insertion de l’élément de court-circuitage 7 dans la zone de montage 34 et pour empêcher ensuite un dégagement involontaire de l’élément de court-circuitage 7 lorsqu’il est complètement inséré dans la zone de montage 34, comme illustré à la Figure 2C.

Suivant une variante avantageuse, non limitative pour la portée de la présente invention, l’élément de court-circuitage 7 peut être prévu avec une certaine élasticité, afin de faciliter son insertion dans la zone de montage 34. Ainsi, la Figure 2B représente l’élément de court-circuitage 7 avec ses bras de court-circuitage 24, 24’ défléchis élastiquement vers l’intérieur lors du passage dans la zone de montage 34, et la Figure 2C représente les bras de court-circuitage 24, 24’ retournés élastiquement à leur position initiale lorsque l’élément de court-circuitage 7 est correctement logé dans la zone de montage 34.

De plus, la zone de montage 34 peut comprendre, à son extrémité opposée à la surface d’actionnement 27, des ouvertures 37 adaptées de part et d’autre des parois externes 42 de la partie d’activation 28 pour permettre aux extrémités de connexion 38, 38’ des bras de court-circuitage 24, 24’ de faire saillie en dehors de la partie d’activation 28, de manière à court-circuiter les éléments de contact 6, 6’ dans la position de désactivation, tel que le détaille par exemple la Figure 4. II peut alors être avantageux, à nouveau de manière non limitative pour la portée de la présente invention, que les extrémités de connexion 38, 38’ soit formé en tant que des saillies, par exemple des bosses, vers l’extérieur de l’élément de court-circuitage 7, afin de faire saillie davantage vers l’extérieur par rapport à la partie d’activation 28, de manière essentiellement perpendiculaire à la direction d’activation A, et d’assurer ainsi un meilleur contact électrique avec les éléments de contact 6, 6’ dans la position de désactivation.

Sans départir du cadre de la présente invention, il est néanmoins concevable, en alternative, que l’élément d’activation 8, qui peut généralement être une pièce en matière plastique ou analogue, soit moulé autour de l’élément de court-circuitage 7, ce dernier n’étant alors pas prévu de manière amovible. Différentes géométries de l’élément de court-circuitage 7 pourraient alors être envisagées sans départir de la portée de la présente invention, par exemple un segment métallique ou d’autres géométries, à partir du moment où l’élément de court-circuitage 7 fait suffisamment saillie vers l’extérieur de la partie d’activation 28 pour connecter électriquement les éléments de contact 6, 6’ dans la position de désactivation, sans interférer avec un déplacement de l’élément d’activation 8 par rapport au boîtier de connecteur 3.

La Figure 3 illustre une position ou un état de livraison, où le connecteur électrique 1 et le connecteur conjugué 2 ne sont pas en contact, autrement dit sont séparés. Le connecteur électrique 1 est assemblé, l’élément d’activation 8 étant en particulier préassemblé dans le boîtier de connecteur 3 tel que décrit précédemment. Le connecteur électrique 1, et en particulier l’élément d’activation 8, est dans la position de désactivation. Dans cette position, tel que décrit précédemment, l’élément d’activation 8 est bloqué en translation selon la direction d’activation A, c’est-à-dire qu’il ne peut pas avancer davantage dans le boîtier de connecteur 3 ou bien en être retiré. Dans cette position, grâce à l’élément de court-circuitage 7, les éléments de contact 6, 6’ sont mis au même potentiel. Autrement dit, l’élément de court-circuitage 7 établit un contact physique et électrique entre les éléments de contact 6, 6’, permettant de les court-circuiter et, le cas échéant, de retourner une information de déconnexion du circuit électrique du système de retenue de sécurité lors d’un test électrique ou électronique. Le connecteur électrique 1 peut être présenté de manière à être enficher dans le connecteur conjugué 2 selon la direction d’enfichage E. Autrement dit, comme il ressort de la Figure 3, la zone d’enfichage 12 du connecteur électrique 1 peut être présentée de manière à pouvoir être insérée dans le connecteur conjugué 2 selon la direction d’enfichage E.

La Figure 4 représente un état suivant dans lequel le connecteur électrique 1 a été déplacé selon la direction d’enfichage E de manière à établir un premier contact physique entre le connecteur électrique 1 et le connecteur conjugué 2. En particulier, la zone d’enfichage 12 du connecteur électrique 1 est mise en contact avec l’embase 21 et la partie de retenue 25 du connecteur conjugué 2. Le connecteur électrique 1 n’est cependant pas encore enfiché dans le connecteur conjugué 2. Notamment, les moyens de verrouillage 13 du connecteur électrique 1 ne sont pas encore verrouillés à la zone de verrouillage 18 du connecteur conjugué 2. Par conséquent, l’élément d’activation 8 est encore bloqué dans sa position de désactivation. Autrement dit, un test électrique peut permettre de déterminer que le circuit électrique est toujours désactivé. Le même test électrique peut également révéler que le connecteur électrique 1 n’est pas correctement enfiché dans le connecteur conjugué 2.

Dans le mode de réalisation représenté, tel qu’il ressort de la coupe transversale de la Figure 4, dans la position de désactivation, l’élément de court-circuitage 7 met en contact électrique les éléments de contact 6, 6’ dans le connecteur électrique 1. En particulier, ceci peut être réalisé car les bras de court-circuitage 24, 24’ font saillie vers l’extérieur par rapport à la partie d’activation 28 qui s’étend dans la zone de connexion/déconnexion 33 de manière à passer entre les éléments de contact 6, 6’. Plus particulièrement, chacun des bras de court-circuitage 24, 24’ de l’élément de courtcircuitage 7 est en contact à son extrémité de connexion 38, 38’ avec la partie intermédiaire 23 d’un élément de contact 6, 6’ respectif.

Suivant une variante avantageuse, mais non limitative pour la portée de la présente invention, et comme il ressort également de la Figure 5, un élément de contact

6, 6’ peut comprendre en outre et de manière optionnelle, au niveau de sa partie intermédiaire 23, une partie de court-circuitage 39 respective formant un coude avec la partie intermédiaire 23. Chaque partie de court-circuitage 39 peut donc être essentiellement une patte faisant saillie de la partie intermédiaire 23, repliée de manière à s’étendre essentiellement dans le même sens que la zone de contact 20 selon la direction d’enfichage E. Si une telle partie de court-circuitage 39 n’est pas prévu sur les éléments de contact 6, 6’, les extrémités de connexion 38, 38’ de l’élément de court-circuitage 7 peuvent être adaptées de manière à venir au contact du bord de la partie intermédiaire 23 dans la position de désactivation. Lorsqu’une telle partie de court-circuitage 39 est prévue sur les éléments de contact 6, 6’, comme représenté sur la Figure 5, les extrémités de connexion 38, 38’ de l’élément de court-circuitage 7 peuvent être adaptées de manière à venir au contact des éléments de contact 6, 6’ soit au niveau du coude entre la partie intermédiaire 23 et la partie de court-circuitage 39, soit directement sur la partie de courtcircuitage 39, qui peut donc définir une face de contact facilitant la connexion avec l’élément de court-circuitage 7.

Le connecteur électrique 1, en particulier sa zone d’enfichage 12, peut être ensuite davantage inséré dans le connecteur conjugué 2, le cas échéant en continuant d’exercer une force sur la surface d’actionnement 27 selon le sens de connexion de la direction d’enfichage E. Comme mentionné précédemment, tant que le connecteur électrique 1 n’est pas correctement inséré dans le connecteur conjugué 2, élément d’activation 8 est bloqué dans la position de désactivation.

La Figure 6 représente un état suivant dans lequel le connecteur électrique 1, en particulier sa zone d’enfichage 12, a donc été déplacé davantage dans le connecteur conjugué 2 selon la direction d’enfichage E, jusqu’à l’activation du verrouillage principal ou primaire. Autrement dit, la Figure 6 illustre un état dans lequel le connecteur électrique 1 est correctement monté ou enfiché dans le connecteur conjugué 2. Comme mentionné précédemment, les moyens de verrouillage 13 du connecteur électrique 1 sont donc engagés dans la zone de verrouillage 18 du connecteur conjugué 2 et réalisent le verrouillage primaire. Les éléments de contact conjugués 22 du connecteur conjugué 2 sont à présent en prise dans les zones de contact 20 des éléments de contact 6, 6’ du connecteur électrique 1, qui sont encore court-circuitées par l’élément de court-circuitage 7 de l’élément d’activation 8 qui est encore dans sa position de désactivation. Autrement dit, un test électrique peut permettre de déterminer que le circuit électrique est toujours désactivé. Le même test électrique peut également révéler l’absence du verrouillage secondaire.

Cependant, étant donné que, jusqu’ici, l’élément d’activation 8 était bloqué dans sa position de désactivation par rapport au boîtier de connecteur 3, l’avancée de la zone d’enfichage 12 dans le connecteur conjugué 2 a, en même temps, entraîné l’avancée de l’élément d’activation 8 dans le connecteur conjugué 2, visible par exemple sur la Figure 6 qui illustre que la partie d’activation 28 à avancé dans une zone de réception 40 de la partie de retenue 25 du connecteur conjugué 2 par rapport à l’état représenté à la Figure 4. Ainsi, maintenant que le connecteur électrique 1 est correctement enfiché dans le connecteur conjugué 2, les éléments de verrouillage 30 de l’élément d’activation 8, qui peut être également un dispositif d’assurance de connexion 9, sont en position défléchie latéralement (non visible) de telle sorte que la butée décrite précédemment empêchant jusque-là le déplacement de l’élément d’activation 8 vers la position d’activation est dégagée et l’élément d’activation 8 est libéré. Autrement dit, une force exercée sur la surface d’actionnement 27 selon la direction d’activation À dans le sens permettant d’enfoncer l’élément d’activation 8 dans le boîtier de connecteur 3 peut à présent passer l’élément d’activation 8 dans sa position d’activation.

L’état de connexion du système, c’est-à-dire de verrouillage du connecteur électrique 1 avec le connecteur conjugué 2, dans lequel l’élément d’activation 8 est en position d’activation, est représenté aux Figures 7A et 7B. Cet état peut correspondre essentiellement à un état suivant celui illustré à la Figure 6, une fois que l’élément d’activation 8 a été déplacé jusque dans sa position d’activation, par exemple en exerçant une force sur la surface d’actionnement 27 selon la direction d’activation A tel qu’indiqué précédemment. La position finale de la surface d’actionnement 27, illustrée ici de manière essentiellement alignée avec la surface du couvercle 5 ou affleurant celle-ci, n’est pas limitative pour la présente invention. Dans d’autres modes de réalisation, la surface d’actionnement 27 pourrait avoir une géométrie différente et pourrait donc ne pas être alignée avec la surface du couvercle 5 dans la position d’activation, sans que cela ait nécessairement une influence sur la réalisation de la présente invention.

Dans le mode de réalisation représenté aux Figures 7A et 7B, et comme indiqué précédemment, l’élément d’activation 8 peut avantageusement être aussi configuré en tant que dispositif d’assurance de connexion 9. Les éléments de verrouillage 30 sont retournés à leur position initiale, et les parties de guidage 29 sont calées derrière les moyens de verrouillage 13 de la zone d’enfichage 12 du boîtier de connecteur 3, empêchant ainsi un déverrouillage involontaire du système et réalisant donc le verrouillage secondaire tel qu’indiqué précédemment.

De plus, comme il ressort de la Figure 7B, dans la position d’activation de l’élément d’activation 8, étant donné que la partie d’activation 28 a davantage pénétrer dans la zone de réception 40 de la partie retenue 25, ce déplacement a entraîné également, de manière solidaire, le déplacement de l’élément de court-circuitage 7, qui n’est maintenant plus en contact avec les éléments de contact 6, 6’du connecteur électrique 1. En particulier, les extrémités 38, 38’ des bras de court-circuitage 24, 24’ sont à présent suffisamment éloignées des parties respectives exposées des éléments de contact 6, 6’, c’est-à-dire de leur partie intermédiaire 23 et, le cas échéant, de la partie de court-circuitage 39, pour que celles-ci ne soient plus mises en court-circuit. De plus, comme illustre également la Figure 7B, les parois externes 42 de la partie activation 28 peuvent assurer l’isolement électrique nécessaire entre toute partie de l’élément de courtcircuitage 7 qui serait encore au niveau des parties respectives exposées des éléments de contact 6, 6’ et ces parties exposées des éléments de contact 6, 6’, à savoir leur partie intermédiaire 23 et, le cas échéant, la partie de court-circuitage 39. Un test électrique peut à présent permettre de déterminer que le circuit électrique est bien activé. Le même test électrique peut également permettre de déterminer que le verrouillage primaire est effectivement maintenu par le verrouillage secondaire. Autrement dit, le connecteur électrique 1 est correctement enfiché et verrouillé avec le connecteur conjugué 2, et le système est prêt à être utilisé.

II est donc possible en un même mouvement, notamment par pression sur la surface d’actionnement 27, d’enficher le connecteur électrique 1, autrement dit d’insérer la zone d’enfichage 12, dans le connecteur conjugué 2, jusqu’à l’activation du verrouillage primaire, puis d’activer à la fois le circuit électrique du système de retenue de sécurité et le verrouillage secondaire en passant l’élément d’activation 8, qui peut également être un dispositif d’assurance de connexion 9, dans la position d’activation.

SIGNES DE RÉFÉRENCE

	1	connecteur électrique	21	embase
	2	connecteur conjugué	22	éléments de contact conjugués
	3	boîtier de connecteur	23	partie intermédiaire
5	4	corps de connecteur	24, 24’ bras de court-circuitage
	5	couvercle	25	partie de retenue
	6, 6’ éléments de contact	26	ergots de verrouillage
	7	élément de court-circuitage	27	surface d’actionnement
	8	élément d’activation	28	partie d’activation
10	9	dispositif d’assurance de connexion	29	partie de guidage
	10	moyens de verrouillage	30	élément de verrouillage
	11	moyens de verrouillage conjugués	31	bride de guidage
	12	zone d’enfichage	32	bride de verrouillage
	13	moyens de verrouillage	33	zone de (dé-)connexion
15	14	extrémité commune	34	zone de montage
	15,	15’ ouvertures	35	paroi intermédiaire
	16,	16’ câbles électriques	36	ergot de maintien
	17	ferrite de filtrage	37	ouverture
	18	zone de verrouillage	38,	38’ extrémités de connexion
20	19	terminal de connexion	39	partie de court-circuitage
	20	zone de contact	40	zone de réception

élément de mise à la masse parois externes

A direction d’activation

E direction d’enfichage

Claims

REVENDICATIONS

1. Connecteur électrique pour un système de retenue de sécurité, le connecteur (1) comprenant :

un boîtier de connecteur (3), pouvant être enfiché dans un connecteur conjugué 5 (2) selon une direction d’enfichage (E) ;

au moins deux éléments de contact (6, 6’), électriquement conducteurs, logés dans ledit boîtier de connecteur (3), et prévus pour être mis en contact électrique avec des éléments de contact conjugués respectifs (22) du connecteur conjugué (2) ; et

10 un élément d’activation (8), pouvant être déplacé relativement au boîtier de connecteur (3) selon une direction d’activation (A), depuis une position de désactivation, dans laquelle lesdits au moins deux éléments de contact (6, 6’) sont reliés électriquement entre eux, dans une position d’activation, dans laquelle lesdits au moins deux éléments de contact (6, 6’) ne sont pas reliés électriquement

15 entre eux ;

caractérisé en ce que le connecteur (1) comprend en outre un élément de court-circuitage (7), électriquement conducteur, prévu sur l’élément d’activation (8) de manière à relier lesdits au moins deux éléments de contact (6, 6’) entre eux dans la position de

20 désactivation, en particulier seulement dans la position de désactivation.
2. Connecteur électrique selon la revendication 1, dans lequel l’élément de courtcircuitage (7) est prévu sur l’élément d’activation (8) de manière à pouvoir être déplacé de manière solidaire avec celui-ci.
3. Connecteur électrique selon l’une des revendications 1 ou 2, dans lequel l’élément

25 d’activation (8) est adapté pour assurer le verrouillage du boîtier de connecteur (3) au connecteur conjugué (2) dans la position d’activation.
4. Connecteur électrique selon l’une quelconque des revendications 1 à 3, dans lequel la direction d’activation (A) correspond à la direction d’enfichage (E).
5. Connecteur électrique selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel ledit élément de court-circuitage (7) est prévu sur ledit élément d’activation (8) de manière amovible.
6. Connecteur électrique selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel ledit élément d’activation (8) comprend un logement (34) adapté pour recevoir ledit élément de court-circuitage (7) selon la direction d’activation (A).
7. Connecteur électrique selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel ledit élément de court-circuitage (7) est déformable de manière résiliente.
8. Connecteur électrique selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel ledit élément de court-circuitage (7) comprend au moins deux branches (24, 24’) s’étendant à partir d’une extrémité commune (14).
9. Connecteur électrique selon la revendication 8, dans lequel chaque branche (24, 24’) dudit élément de court-circuitage (7) comprend en outre, en direction de son extrémité respective opposée à l’extrémité commune (14), une partie en saillie vers l’extérieur (38, 38’), en particulier selon une direction perpendiculaire à la direction d’activation (A).
10. Connecteur électrique selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel chacun desdits au moins deux éléments de contact (6, 6’) comprend en outre une partie de court-circuitage (39) respective faisant saillie, au moins partiellement, en direction d’un autre parmi lesdits au moins deux éléments de contact (6, 6’), en particulier selon une direction perpendiculaire à la direction d’activation (A).
11. Connecteur électrique selon la revendication 10, prise en combinaison avec la revendication 9, dans lequel ledit élément de court-circuitage (7) est adapté de telle sorte que chaque partie en saillie vers l’extérieur (38, 38’) est en contact avec une partie de court-circuitage (39) respective dans la position de désactivation.
12. Connecteur électrique selon l’une des revendications 10 ou 11, dans lequel chaque partie de court-circuitage (39) est agencée de manière à définir, au moins partiellement, une face de contact pour ledit élément de court-circuitage (7), en particulier dans lequel ladite face de contact s’étend le long de la direction d’activation (A).

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