FR3045295A1 - Applicateur d'un produit cosmetique, de maquillage ou de soin, sur les cils et/ou les sourcils - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne un applicateur pour appliquer un produit cosmétique, de maquillage ou de soin, sur les cils et/ou les sourcils, comportant un organe d'application (8) moulé comportant : - une âme (10) s'étendant selon un axe longitudinal (X), - des picots (15, 16) portés par l'âme (10) et disposés tout autour de l'âme (10) selon une pluralité de rangées longitudinales (17, 19), applicateur dans lequel au moins une rangée longitudinale (17) comporte une alternance de picots incurvés (16) s'étendant chacun selon un axe d'élongation (Ec) curviligne et de picots droits (15) s'étendant chacun selon un axe d'élongation (Er) rectiligne.

Description

La présente invention concerne les applicateurs pour appliquer un produit cosmétique, de maquillage ou de soin, sur les cils et/ou les sourcils, notamment du mascara, et les dispositifs de conditionnement et d’application comportant un récipient contenant le produit à appliquer et l’applicateur.

Le récipient est classiquement pourvu d’un organe d’essorage qui essuie la tige de l’applicateur lors de son extraction du récipient. Le comportement de l’organe d’application à la traversée de l’organe d’essorage dépend de nombreux facteurs tels que la forme et la nature de la lèvre de l’organe d’essorage, la partie de jonction entre la tige et l’organe d’application, et l’agencement des éléments d’application sur l’organe d’application.

Un compromis doit être trouvé concernant la quantité de produit qui est laissée sur l’organe d’application pour le maquillage. Un essorage trop vigoureux de l’organe d’application rend ce dernier trop peu chargeant et oblige l’utilisateur à replonger fréquemment l’applicateur dans le récipient. Un essorage insuffisant laisse un excès de produit difficile à gérer et pourra conduire à des paquets de produit présents sur des cils mal séparés.

On connaît de la demande EP 2 471 409 un applicateur comportant des picots constitués d’une première portion rectiligne surmontée d’une deuxième portion curviligne.

La demande US 2012/192892 décrit un applicateur comportant, sur une même rangée longitudinale, un groupe de picots incurvés et un groupe de picots droits se succédant lorsque l’on progresse le long de l’axe longitudinal de l’âme.

Le document US D664, 362 divulgue un applicateur comportant une pluralité de rangées longitudinales de picots incurvés et une rangée longitudinale de picots droits.

Il existe un besoin pour perfectionner encore les applicateurs pour l’application d’un produit sur les cils et/ou les sourcils, afin d’améliorer leurs performances, et plus particulièrement pour favoriser la création sur l’organe d’application de zones plus chargées en produit, qui permettent un maquillage aisé et une charge rapide et abondante des cils et/ou des sourcils, tout en gardant une capacité élevée de séparation des cils et/ou des sourcils. L’invention vise à répondre à cet objectif et a pour objet, selon l’un de ses aspects, un applicateur pour appliquer un produit cosmétique, de maquillage ou de soin, sur les cils et/ou les sourcils, comportant un organe d’application moulé comportant : une âme s’étendant selon un axe longitudinal, des picots portés par l’âme et disposés selon une pluralité de rangées longitudinales, applicateur dans lequel, au moins une rangée longitudinale comporte une alternance de picots incurvés s’étendant chacun selon un axe d’élongation curviligne et de picots droits s’étendant chacun selon un axe d’élongation rectiligne. L’applicateur selon l’invention comporte ainsi une alternance de picots incurvés et droits, permettant d’avoir une meilleure pénétration des cils dans l’applicateur. L’invention permet d’obtenir, sur l’organe d’application, notamment entre les picots incurvés et les picots droits, des zones formant réservoir, moins essorées lors du passage de l’applicateur à travers l’organe d’essorage, procurant ainsi pour le maquillage, si cela est recherché, un surplus de produit sur toute la longueur de l’âme et tout autour de celle-ci. Ce surplus de produit permet, dès la première application, une charge importante et satisfaisante en produit des cils et/ou des sourcils.

Lors du maquillage, ces zones formant réservoir se vident progressivement de leur contenu, quand les cils et/ou les sourcils viennent à leur contact. Ces derniers sont ainsi convenablement chargés de produit sans que Γutilisateur ne doive recharger trop fréquemment l’applicateur en le réintroduisant dans le récipient.

En outre, les picots incurvés peuvent aider à charger plus les cils en produit. Les cils ont un accès plus rapide au produit situé sur ces picots, puisque, par leur forme, ces picots ont une surface de contact plus importante avec le cil, notamment en partie supérieure. Lors de l’essorage, le picot incurvé est en effet moins essoré dans sa partie supérieure. L'alternance de picots droits et de picots incurvés permet de bénéficier d'un nombre relativement important de picots par rangée tout en ayant des écartements entre les extrémités libres de deux picots qui se suivent qui ne soient pas trop réduits, et donc qui ne gênent pas l'engagement des cils entre les picots.

On peut jouer, lors de la fabrication de l'organe d'application, sur la hauteur et la forme des picots, et sur le nombre et la disposition de picots incurvés par rapport aux picots droits, pour ajuster le niveau de charge en produit de l’applicateur après essorage.

Par « axe longitudinal de l'âme », on désigne la ligne joignant l'ensemble des barycentres des sections transversales de l'âme. L'axe longitudinal peut être un axe central, voire un axe de symétrie pour l'âme, notamment lorsque l'âme présente une section transversale circulaire ou une forme générale de polygone régulier. L'axe longitudinal de l'âme peut être rectiligne ou courbe et peut être contenu dans un plan, lequel peut être un plan de symétrie pour certaines, voire pour toutes les sections transversales de Pâme. De préférence, l'axe longitudinal de l'âme est rectiligne.

Par « picot », on désigne un élément en saillie individualisable destiné à venir en engagement avec les cils et/ou les sourcils.

Selon un autre de ses aspects, l’invention a encore pour objet un applicateur pour appliquer un produit cosmétique, de maquillage ou de soin, sur les cils et/ou les sourcils, comportant un organe d’application moulé comportant : une âme s’étendant selon un axe longitudinal, des picots portés par l’âme et disposés selon une pluralité de rangées longitudinales, applicateur comportant en outre un élément de garde disposé au niveau de l’extrémité proximale de l’âme et comportant une pluralité d’arcs orientés en direction de l’extrémité distale de l’âme.

Un tel élément disposé au niveau de l’extrémité proximale de l’âme permet de modifier l’ouverture de l’organe d’essorage lors de l’extraction de l’applicateur, procurant un essorage moins important de la partie distale de l’applicateur. Par rapport à un élément d'extrémité qui serait annulaire, et/ou continu angulairement tout autour de l'axe de l'organe d'application, le risque de pistonnage à la traversée de l'organe d'essorage est réduit car de l'air peut passer entre les arcs. Ces derniers sont de préférence positionnés angulairement comme les rangées de picots. Le nombre d'arcs peut toutefois être inférieur au nombre de rangées.

Picots incurvés

De préférence, l’axe d’élongation des picots incurvés présente au moins un changement de sens de courbure, avec notamment une première incurvation vers l'extrémité distale de l'âme et une deuxième incurvation dans le sens opposé, qui redresse le picot. Les picots incurvés sont avantageusement réalisés de telle sorte que, lorsqu’ils sont observés en vue de face, au moins un de leurs bords, qui suit une courbe sur au moins une portion de sa longueur, change de concavité en un point, appelé point d’inflexion. La tangente en ce point traverse alors la courbe suivie par ledit bord.

Les picots incurvés se raccordent avantageusement à leur base perpendiculairement à l’âme.

La portion d’extrémité libre des picots incurvés peut s’étendre selon un axe d’élongation sensiblement perpendiculaire à l’axe longitudinal de l’âme. De préférence, l'extrémité libre des picots incurvés est décalée selon l'axe longitudinal de l'âme par rapport à la base du picot, par laquelle il se raccorde à l'âme. Pour un picot incurvé se situant entre deux picots droits, avec l'axe de sa base situé par exemple entre 1/8 et 3/8 de la distance entre les axes des deux picots droits, le décalage peut être tel que l'extrémité libre du picot incurvé se situe entre 3/8 et 5/8 de cette distance, mesurée à partir du même endroit le long de l'axe longitudinal de l'âme.

Les picots incurvés sont avantageusement de même hauteur que les picots droits.

Au moins une rangée longitudinale peut comporter une alternance de picots incurvés et de groupes d’au moins deux picots droits. De préférence, au sein de chaque rangée longitudinale, les picots incurvés sont disposés entre des groupes de picots droits comportant chacun deux picots droits.

Dans une variante, plusieurs picots incurvés se suivent au sein d’une même rangée longitudinale.

Au sein d’une rangée longitudinale, le ratio entre le nombre de picots incurvés et le nombre total de picots de cette rangée peut être compris entre 1/4 et 1/2.

Elément de garde L’élément de garde de l’extrémité proximale de l’âme comporte avantageusement quatre arcs disposés à équidistance l’un de l’autre.

Les arcs de l’élément de garde peuvent s’étendre chacun selon des axes curvilignes.

Les arcs de l’élément de garde peuvent présenter une portion de largeur réduite entre leur base raccordée à l’âme et leur extrémité libre.

Les arcs de l’élément de garde peuvent avoir à leur extrémité libre une largeur inférieure à celle de leur base raccordée à l’âme, étant de préférence environ deux fois inférieure.

La hauteur des arcs de l’élément de garde peut être égale à la hauteur du picot le plus proche, au niveau de l’extrémité proximale de l’âme.

La hauteur des arcs de l’élément de garde, mesurée à partir de l’âme perpendiculairement jusqu’à l’extrémité libre des arcs, et perpendiculairement à l’axe longitudinal de l’âme, peut être comprise entre 1.0 mm et 4 mm, mieux entre 1,9 mm et 2,4 mm.

Les arcs de l’élément de garde peuvent avoir une largeur comprise entre 0,4 mm et 2 mm, mieux entre 0,5 mm et 0,95 mm, étant notamment égale à 0,7 mm environ. Par « largeur d'un arc», on désigne la plus grande dimension transversale de l’arc, en coupe, perpendiculairement à l’axe longitudinal de l’âme. L’élément de garde est avantageusement réalisé d'un seul tenant par moulage de matière thermoplastique avec l’âme. Dans une variante, l’élément de garde est surmoulé.

Les arcs peuvent se situer chacun dans le prolongement d'une rangée.

De préférence, les arcs sont plus épais à leur base que les picots, de façon à être plus rigides à leur base, et ainsi résister davantage à la déformation à la traversée de l'organe d'essorage.

Le nombre d'arcs peut être inférieur ou égal à n/2, où n désigne le nombre de rangées, voire à n/3.

Les arcs peuvent s'élargir à leur base pour se rejoindre, deux arcs adjacents définissant ensemble un bord arrondi concave vers l'extérieur, sensiblement en quart de cercle.

Les arcs peuvent avoir une forme générale incurvée similaire à celle des picots incurvés, en section longitudinale dans un plan contenant l'axe longitudinal de l'âme. Les arcs peuvent ainsi être doublement incurvés, à partir d'une base raccordée sensiblement perpendiculairement à l'âme, avec une première incurvation vers l'extrémité distale de l'âme et une deuxième incurvation dans le sens opposé, qui redresse l'arc.

Les arcs peuvent être tous adjacents à des picots incurvés, avec une distance entre les extrémités libres des arcs et des picots incurvés d'extrémité qui est inférieure à celle existant entre un picot droit et un picot incurvé adjacent. On réduit ainsi le risque que des cils s'engagent entre un arc et le picot adjacent, dans une zone de l'organe d'application susceptible d'être insuffisamment chargée en produit.

Ame et picots

Les picots s’étendent avantageusement à partir de l’âme et tout autour de celle-ci. Le nombre de rangées longitudinales peut être pair. Il peut y avoir au moins huit rangées longitudinales de picots au total, notamment douze rangées.

Les rangées longitudinales sont de préférence rectilignes. L’axe de chaque rangée longitudinale est de préférence parallèle à l’axe longitudinal de l’âme.

Chaque rangée longitudinale est de préférence décalée axialement par rapport à la rangée longitudinale consécutive. Par « rangées longitudinales décalées axialement », il faut comprendre que les picots de même rang de ces rangées n'occupent pas la même position selon l’axe longitudinal de l’âme. De préférence, il n'existe pas de décalage axial entre les rangées situées dans le prolongement d'un arc de l'élément de garde.

Les picots de deux rangées longitudinales adjacentes peuvent être non jointifs à leur base.

Au sein d’une même rangée longitudinale, l’écartement entre deux picots droits de rangs n et n+1, mesuré le long de l'axe longitudinal de la rangée, entre les deux plans médians respectifs des deux picots, peut être compris entre 0,5 mm et 2,5 mm, mieux entre 1 mm et 2 mm, étant notamment égal à 1,4 mm environ.

Au sein d’une même rangée longitudinale, l'intervalle entre deux picots droits de rangs n et n+1, mesuré le long de l'axe longitudinal de la rangée, entre les deux bases des picots se faisant face, peut être compris entre 0,3 mm et 2 mm, mieux entre 0,7 mm et 1,7 mm, étant notamment égal à 0,85 mm environ.

Au sein d’une même rangée longitudinale, l’écartement entre un picot droit et le picot incurvé adjacent, mesuré le long de l'axe longitudinal de la rangée, entre les extrémités libres respectives des deux picots, peut être compris entre 0,7 mm et 2,5 mm, mieux entre 1,1 mm et 2 mm, étant notamment égal à 1,56 mm environ.

Au sein d’une même rangée longitudinale, l'intervalle entre un picot droit et le picot incurvé adjacent, mesuré le long de l'axe longitudinal de la rangée, entre les deux bases des picots se faisant face, peut être compris entre 0,2 mm et 1,5 mm, mieux entre 0,4 mm et 1 mm, étant notamment égal à 0,5 mm environ.

Les picots peuvent être disposés autour de l’axe longitudinal de l’âme selon des couronnes de picots, deux couronnes consécutives selon l’axe longitudinal de l’âme étant décalées angulairement autour de l’axe d’un angle non nul, notamment égal à la moitié du pas angulaire entre les picots d’une couronne. Par « couronne de picots », il faut comprendre une rangée formée par des picots occupant une même position axiale sur l’axe longitudinal de l’âme.

Au moins un picot droit peut s’étendre à partir de l’âme selon un axe d’élongation perpendiculaire à la surface de l’âme, au point de raccordement du picot à l’âme. De préférence, les picots droits s’étendent chacun à partir de l’âme selon un axe d’élongation perpendiculaire à la surface de l’âme, au point de raccordement des picots à l’âme. Cet axe d'élongation peut être radial.

La surface de l'âme sur laquelle les picots se raccordent peut être une surface de révolution.

En variante, l’axe d’élongation des picots droits forme un angle différent de 90° avec la surface de l’âme au point de raccordement des picots à l’âme.

La hauteur d’au moins un picot, mieux de chaque picot ou de la majorité des picots, mesurée à partir de l’âme jusqu’à l’extrémité libre du picot, et perpendiculairement à l’axe longitudinal de l’âme, peut être comprise entre 0,5 mm et 4 mm, mieux entre 0,75 mm et 2 mm.

De préférence, la hauteur des picots varie, par exemple de manière monotone, lorsque l’on se déplace le long de l’axe longitudinal de l’âme. Au sein d’une rangée longitudinale, la hauteur des picots diminue de préférence en direction de l’extrémité distale de l’âme, notamment sur au moins la moitié de la longueur apparente de l’organe d’application. Dans une variante, la hauteur des picots est constante le long de l’axe longitudinal de l’âme.

Les picots droits sont avantageusement de forme conique. Dans des variantes, lesdits picots sont de toute forme, notamment de forme cylindrique ou effilée, semi-conique, tronconique ou pyramidale, notamment à base hexagonale. Dans une variante encore, les picots présentent, en vue de face, une forme dissymétrique et un bord convexe vers l’extérieur, s’amincissent sur au moins une partie de leur hauteur en s’éloignant de l’âme et ont une largeur diminuant vers ledit bord convexe.

La section transversale des picots peut être de forme sensiblement circulaire, semi-circulaire (dite demi-lune), elliptique ou semi-elliptique, ou être autre encore, par exemple polygonale, notamment hexagonale.

Au moins un picot peut être terminé par une extrémité libre arrondie, notamment hémisphérique, dont le rayon de courbure peut être compris entre 0,08 mm et 0,2 mm, étant par exemple égal à 0,15 mm environ.

Les picots peuvent avoir une épaisseur comprise entre 0,2 mm et 0,85 mm, mieux entre 0,45 mm et 0,75 mm, étant notamment égale à 0,5 mm environ. Par « épaisseur d'un picot », on désigne la plus grande dimension transversale du picot, en coupe, perpendiculairement à l'axe d'élongation du picot et à l’axe longitudinal de l’âme.

Les picots peuvent avoir une largeur comprise entre 0,2 mm et 0,8 mm, mieux entre 0,35 mm et 0,65 mm, étant notamment égale à 0,5 mm environ. Par « largeur d’un picot », on désigne la plus grande dimension transversale du picot, en coupe, selon l’axe longitudinal de l’âme.

Les extrémités libres des picots de l'organe d'application définissent une surface enveloppe de l'organe d'application, qui est par exemple cylindrique de révolution sur une partie au moins de sa longueur.

La surface enveloppe de l'organe d'application peut être de plus grande dimension transversale sensiblement constante sur au moins une partie de la longueur de l’organe d’application, notamment sur plus de la moitié de la partie de l'âme portant les picots.

La surface enveloppe peut aussi présenter une section transversale qui varie sur tout ou partie de la longueur de l’organe d’application. La section transversale de la surface enveloppe peut par exemple admettre un ou plusieurs extrema et par exemple au moins un minimum local et deux maxima locaux. Le diamètre de la surface enveloppe passant par le sommet des picots de plus petite hauteur peut être compris entre 5 mm et 7,5 mm, étant par exemple égal à 5,5 mm environ. Le diamètre de la surface enveloppe de l’organe d’application passant par le sommet des picots de plus grande hauteur peut être compris entre 6,5 mm et 9 mm, étant par exemple égal à 8,6 mm environ. L’âme peut présenter une section transversale, prise perpendiculairement à son axe longitudinal, de toute forme, notamment circulaire. La plus grande section transversale de l’âme, à savoir son diamètre dans le cas où la section transversale de l’âme est de forme circulaire, peut être comprise entre 1,8 mm et 3,4 mm, étant notamment égale à 2,8 mm environ. L’âme et/ou les picots et/ou l’élément de garde peuvent être moulés dans une même matière, ou en variante peuvent être réalisés dans au moins deux matières différentes. Dans des variantes, les picots et/ou l’élément de garde sont surmoulés sur l’âme, ou réalisés par bi-injection. L’âme et/ou les picots et/ou l’élément de garde sont de préférence réalisés dans une matière thermoplastique, notamment dans une matière thermoplastique élastomère.

Applicateur L’applicateur peut comporter une tige portant à une première extrémité l’organe d’application et fixée à une deuxième extrémité à un organe de préhension. L’âme peut être pleine, étant par exemple moulée avec un embout de fixation à la tige de l’applicateur. Dans une variante, l’âme est creuse. L’organe d’application peut être fixé sur la tige par encliquetage, collage, soudage, sertissage, matriçage, agrafage, insertion à force, à froid ou à chaud, par exemple par montage d'un embout de l'organe d'application dans un logement de la tige. En variante, la tige est reçue dans un logement prévu dans l’âme.

La tige et l’organe d’application peuvent encore être moulés d’une seule pièce, dans la même matière thermoplastique ou non.

Les picots peuvent être réalisés dans une matière plus ou moins rigide qu’une matière utilisée pour réaliser la tige de l’applicateur à laquelle se raccorde l’âme. L’âme peut s’étendre selon un axe longitudinal faisant en au moins un point de sa longueur un angle non nul avec l’axe longitudinal de la tige à laquelle est fixée l’âme. L’organe d’application peut être coudé au niveau de son raccordement à la tige.

La tige peut comporter une première portion, rigide, prolongée du côté distal par une deuxième portion, plus souple, par exemple en élastomère, portant l'organe d'application.

La longueur apparente de l’organe d’application peut être comprise entre 18 mm et 35 mm, mieux entre 22 mm et 30 mm, étant par exemple égale à 28,3 mm environ. L'applicateur peut comporter entre 150 et 600 picots, par exemple entre 200 et 300 picots.

Le premier picot selon l’axe longitudinal de l’âme en partant de la tige peut être disposé à une distance non nulle de l’extrémité proximale de l’âme, notamment comprise entre 0,2 mm et 0,7 mm. Le dernier picot selon l’axe longitudinal de l’âme en partant de la tige peut être disposé à une distance non nulle de l’extrémité distale de l’âme, notamment comprise entre 0,25 mm et 0,9 mm

Les arcs de l'élément de garde ont avantageusement leur extrémité libre située à une distance de l'axe de la tige supérieure à son diamètre d'extrémité.

Dispositif d’application L’invention a encore pour objet un dispositif de conditionnement et d’application d’un produit sur les cils et/ou les sourcils, comportant un applicateur selon l'invention, tel que défini ci-dessus, et un récipient contenant le produit à appliquer. L’organe de préhension de l’applicateur peut constituer un capuchon de fermeture du récipient.

Le récipient comporte de préférence un organe d’essorage adapté à essorer la tige et l'organe d'application, comportant une lèvre d’essorage.

Le ratio entre le diamètre du cercle circonscrit ayant pour centre l’axe longitudinal de l’âme et passant par les extrémités libres des arcs de l’élément de garde, en coupe transversale perpendiculaire à l’axe longitudinal de l’âme, et le diamètre de l’orifice défini par la lèvre de l’organe d’essorage, peut être compris entre 0.5 et 2.5.

Le produit est de préférence un mascara.

Description détaillée L’invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui va suivre, d’un exemple non limitatif de mise en œuvre de celle-ci, et à l’examen du dessin annexé, sur lequel : la figure 1 est une vue schématique en élévation, avec coupe longitudinale partielle, d’un exemple de dispositif de conditionnement et d’application réalisé conformément à l’invention, la figure 2 représente isolément, en perspective, l’organe d’application de la figure 1, la figure 3 est une coupe selon ΙΙΙ-ΙΠ de l’organe d’application de la figure 2, la figure 3A représente un détail de l’organe d’application de la figure 3 selon A, la figure 3B représente un détail de l’organe d’application de la figure 3 selon B, la figure 4 est une vue de dessus de l’organe d’application de la figure 2, la figure 5 représente, isolément, en perspective, l’élément de garde de l’applicateur de la figure 2, et la figure 6 est une vue de dessous de l’organe d’application de la figure 2. On a représenté à la figure 1 un dispositif 1 de conditionnement et d'application réalisé conformément à l'invention, comportant un applicateur 2 et un récipient associé 3 contenant un produit P à appliquer sur les cils et/ou les sourcils, par exemple du mascara ou un produit de soin.

Le récipient 3 comporte, dans l'exemple considéré, un col fileté 4 et l'applicateur 2 comporte un capuchon de fermeture 5 agencé pour se fixer sur le col 4 afin de fermer le récipient 3 de manière étanche en l'absence d'utilisation, le capuchon de fermeture 5 constituant également un organe de préhension pour l'applicateur 2.

Ce dernier comporte une tige 7 d'axe longitudinal Y, qui se raccorde à son extrémité supérieure au capuchon de fermeture 5 et, à son extrémité inférieure, à un organe d'application 8. Ce dernier comporte une âme 10 portant des picots 15 et 16, s’étendant à partir de l’âme 10 et tout autour de celle-ci. Comme on le voit sur la figure 2, le premier picot 16 selon l’axe longitudinal X de l’âme 10 en partant de la tige 7 est disposé à une distance dt non nulle de l’extrémité proximale 11 de l’âme, par exemple égale à 0,51 mm environ. Le dernier picot 16 selon l’axe longitudinal X de l’âme 10 en partant de la tige 7 est disposé à une distance dci non nulle de l’extrémité distale 12 de l’âme 10, par exemple égale à 0,55 mm environ.

Le récipient 3 comporte également un organe d'essorage 6, inséré dans le col 4.

Cet organe d'essorage 6, qui peut être de tout type adapté, comporte dans l’exemple considéré une lèvre agencée pour essorer la tige 7 et l’organe d’application 8 lorsque l'applicateur 2 est retiré du récipient 3. La lèvre définit un orifice d’essorage 6a de diamètre adapté à celui de la tige 7. L'organe d'essorage 6 peut être réalisé en élastomère. L'orifice d'essorage 6a est par exemple de forme circulaire.

Le diamètre φα de l'orifice d'essorage 6a est typiquement compris entre 3 et 5,5 mm, étant par exemple de l’ordre de 4,5 mm ou de 5 mm.

Dans l'exemple illustré, la tige 7 présente une section transversale circulaire mais on ne sort pas du cadre de la présente invention lorsque la tige 7 présente une section autre, la fixation du capuchon 5 sur le récipient 3 pouvant alors être effectuée autrement que par vissage, si nécessaire. L’organe d’essorage 6 est adapté à la forme de la tige 7 et à celle de l’organe d’application 8, le cas échéant.

De préférence et comme dans l'exemple considéré, l'axe longitudinal Y de la tige 7 est rectiligne et confondu avec l'axe longitudinal du récipient 3 lorsque l'applicateur 2 est en place sur celui-ci, mais on ne sort pas du cadre de la présente invention lorsque la tige 7 est non rectiligne, formant par exemple un coude.

La tige 7 peut comporter, le cas échéant, un rétreint annulaire sur sa portion qui vient se positionner en regard de la lèvre de l'organe d'essorage 6, de façon à ne pas solliciter mécaniquement celle-ci outre mesure pendant le stockage. L'organe d'application 8 peut comporter, comme illustré à la figure 2, un embout 9 permettant sa fixation dans un logement correspondant de la tige 7.

La fixation de l'organe d'application 8 dans ce logement de la tige 7 peut se faire par tout moyen et notamment par montage à force, encliquetage, collage, soudage agrafage ou sertissage.

En se reportant à la figure 2, on voit que l'âme 10 est de forme allongée selon un axe longitudinal X, qui est rectiligne dans l’exemple décrit. L’axe longitudinal X peut être central, comme illustré.

La longueur apparente H de l’organe d’application 8 est par exemple égale à 28,3 mm.

Dans l’exemple décrit et comme visible notamment à la figure 2, chaque rangée longitudinale 17 comporte une alternance de picots incurvés 16 s’étendant chacun selon un axe d’élongation Ec curviligne et de groupes de picots droits comportant deux picots droits 15 s’étendant chacun selon un axe d’élongation Er rectiligne. Les rangées circonférentielles situées aux extrémités proximale 11 et distale 12 de l’âme 10 comportent avantageusement uniquement des picots incurvés 16.

De préférence et comme représenté à la figure 3B, l’axe d’élongation Ec des picots incurvés 16 présente un changement de sens de courbure, avec une première incurvation vers l'extrémité distale 12 de l'âme 10 et une deuxième incurvation dans le sens opposé, qui redresse le picot incurvé 16. Les bords 16d des picots incurvés 16 suivent chacun une courbe changeant de courbure en un point Pi, appelé points d’inflexion. La tangente Ti en chaque point Pi traverse alors la courbe suivie par le bord 16d, comme visible notamment à la figure 3B.

Dans l’exemple décrit, les picots incurvés 16 se raccordent à leur base 16a perpendiculairement à l’âme 10.

La portion 16b d’extrémité libre des picots incurvés 16 peut s’étendre selon un axe d’élongation Ee sensiblement perpendiculaire à l’axe longitudinal X de l’âme 10. Comme visible notamment à la figure 3B, l’extrémité libre 16c des picots incurvés 16 est décalée selon l'axe longitudinal X de l'âme 10 par rapport à la base 16a du picot 16, par laquelle il se raccorde à l'âme 10. Comme visible notamment à la figure 3 A, pour un picot incurvé 16 se situant entre deux picots droits 15, avec l'axe Eb de sa base 16a situé par exemple entre 1/8 et 3/8 de la distance Da entre les axes Er des deux picots droits 15, le décalage peut être tel que l'extrémité libre 16c du picot incurvé 16 se situe entre 3/8 et 5/8 de cette distance Da, mesurée à partir du même endroit le long de l'axe longitudinal X de l'âme 10.

Les picots 15 et 16 peuvent être disposés sur l’organe d’application 8 selon une pluralité de rangées longitudinales rectilignes 17, 19, comme visible à la figure 2, chaque rangée longitudinale 17 de picots étant décalée axialement par rapport à la rangée longitudinale adjacente 19.

Dans l’exemple considéré, le nombre de rangées longitudinales est pair, étant par exemple égal à douze.

Les picots incurvés 16 sont avantageusement de même hauteur que les picots droits 15.

Dans l'exemple illustré, les picots droits 15 s’étendent à partir de l’âme 10 chacun selon un axe d’élongation Er perpendiculaire à la surface de l’âme, au point de raccordement des picots à l’âme 10.

Les picots droits 15 peuvent présenter en section des formes diverses. Dans l'exemple considéré, et comme visible notamment à la figure 3A, les picots droits 15 sont de forme conique.

Les picots 15 et 16 de deux rangées longitudinales 17, 19 adjacentes peuvent être non jointifs à leur base, comme visible à la figure 2.

Comme visible sur la figure 2, la hauteur des picots 15 et 16 peut varier lorsque l’on se déplace le long de l’axe longitudinal X de l’âme 10. La hauteur peut diminuer en rapprochement de l'extrémité distale 12 de l'âme 10, afin de faciliter l’engagement dans le récipient 3.

La hauteur hp des picots 15 et 16 peut être comprise entre 1.5 mm et 3.5 mm.

La largeur lp d’un picot 15, 16 peut être comprise entre 0,35 mm et 0,65 mm, étant par exemple égale à 0,5 mm environ.

Comme visible à la figure 3A, au sein d’une même rangée longitudinale 17, l’écartement Sp entre deux picots droits consécutifs 15 peut être compris entre 1 mm et 2 mm, étant par exemple égal à 1,4 mm, comme dans l’exemple décrit.

Au sein d’une même rangée longitudinale 17, l’intervalle Sb entre deux picots droits consécutifs 15, mesuré entre les deux bases 15a des picots se faisant face, peut être compris entre 0,2 mm et 1,5 mm, mieux entre 0,4 mm et 1 mm, étant par exemple égal à 0,5 mm environ.

Au sein d’une même rangée longitudinale 17, l’écartement Sc entre un picot droit 15 et le picot incurvé 16 adjacent, mesuré entre les extrémités libres respectives 15b et 16c des deux picots, peut être compris entre 0,7 mm et 2,5 mm, étant par exemple égal à 1,56 mm environ.

Au sein d’une même rangée longitudinale 17, l'intervalle Sr entre un picot droit 15 et le picot incurvé 16 adjacent, mesuré entre les deux bases 15a et 16a des picots se faisant face, peut être compris entre 0,2 mm et 1,5 mm, étant par exemple égal à 0,5 mm environ.

En se référant à la figure 4, le diamètre ψ2 de la surface enveloppe formée par les picots 15 et 16 de plus petite hauteur peut être compris entre 5 mm et 7,5 mm, étant par exemple égal à 5,5 mm environ. Le diamètre φι de la surface enveloppe de l’organe d’application 8 formée par les picots 15 et 16 de plus grande hauteur peut être compris entre 5 mm et 11 mm, étant par exemple égal à 8,6 mm environ.

Comme visible à la figure 4, l’implantation des picots 15 et 16 peut être telle que l’angle a autour de l’axe longitudinal X de l’âme 10, entre deux couronnes consécutives 21 et 22 de picots 15 et/ou 16, formées chacune par des picots 15 et/ou 16 occupant une même position axiale sur l’axe longitudinal X de l’âme 10, soit non nul, étant par exemple égal à la moitié du pas angulaire β entre deux picots consécutifs d’une couronne.

Dans l'exemple considéré, les extrémités libres 28 des picots 15 et 16 définissent une surface enveloppe S de l'organe d'application 8, d'axe longitudinal rectiligne et confondu avec l’axe longitudinal X de l’âme 10, symétrique de révolution autour dudit axe X.

Dans l’exemple décrit et comme visible aux figures 2, 3, 5 et 6, l’applicateur 2 selon l’invention comporte un élément de garde 13 disposé au niveau de l’extrémité proximale 11 de l’âme 10, comportant quatre arcs 14 s’étendant selon des axes curvilignes Eb orientés en direction de l’extrémité distale 12 de l’âme 10, et disposés à équidistance l’un de l’autre.

De préférence et dans l’exemple décrit, les arcs 14 ont une forme générale incurvée similaire à celle des picots incurvés 16, en section longitudinale dans un plan contenant l'axe longitudinal X de l'âme 10, les arcs 14 étant doublement incurvés, à partir d'une base 14c raccordée sensiblement perpendiculairement à l'âme 10, avec une première incurvation vers l'extrémité distale 12 de l'âme 10 et une deuxième incurvation dans le sens opposé, qui redresse l'arc 14.

Comme visible sur les figures 5 et 6, les arcs 14 de l’élément de garde 13 présentent une portion 14b de largeur réduite entre leur base 14c raccordée à l’âme 10 et leur extrémité libre 14a.

De préférence et dans l’exemple décrit, les arcs 14 de l’élément de garde 13 ont à leur extrémité libre 14a une largeur environ deux fois inférieure à la largeur de leur base 14c raccordée à l’âme 10.

Dans l’exemple décrit, les arcs 14 sont tous adjacents à des picots incurvés 16, avec une distance entre les extrémités libres des arcs 14 et des picots incurvés 16 d'extrémité qui est inférieure à celle existant entre un picot droit 15 et un picot incurvé 16 adjacent, comme visible à la figure 3.

Dans l’exemple décrit, comme visible à la figure 3 notamment, la hauteur hb des arcs 14 de l’élément de garde 13 est égale à la hauteur hp du picot 16 le plus proche, au niveau de l’extrémité proximale 11 de l’âme 10.

La hauteur hb des arcs 14 de l’élément de garde 13 peut être comprise entre 1,5 mm et 3 mm.

Les arcs 14 de l’élément de garde 13 peuvent avoir une largeur /* comprise entre 0,4 mm et 1,2 mm, étant par exemple égale à 0,7 mm environ.

Le ratio φνΙφα entre le diamètre φν du cercle circonscrit ayant pour centre l’axe longitudinal X de l’âme 10 et passant par les extrémités libres 14a des arcs 14 de l’élément de garde 13 et le diamètre φα de l’orifice 6a défini par la lèvre de l’organe d’essorage 6 peut être compris entre 0.5 et 2.5.

Les picots 15, 16 et l’élément de garde 13 sont réalisés, dans l'exemple considéré, d'un seul tenant par moulage de matière thermoplastique avec l’âme 10.

On peut utiliser pour mouler l’organe d’application 8 toute matière thermoplastique, relativement rigide ou non, par exemple du SEBS, un silicone, du latex, un matériau à glissement renforcé, du butyle, de l'EPDM, un nitrile, un élastomère thermoplastique, un élastomère de polyester, de polyamide, de polyéthylène ou de vinyle, une polyoléfine telle que du PE ou PP, du PVC, de LEVA, du PS, SEBS, SIS, du PET, du POM, du PU, SAM, du PA, du PMMA. On peut aussi utiliser une céramique, par exemple à base d’alumine, une résine, par exemple de type urée-formol, éventuellement une matière chargée de graphite. On peut notamment utiliser les matériaux connus sous les marques Teflon®, Hytrel®, Cariflex®, Alixine®, Santoprène®, Pebax®, Pollobas®, cette liste n'étant pas limitative.

Pour utiliser le dispositif 1, l'utilisateur dévisse le capuchon de fermeture 5 et extrait l'organe d'application 8 du récipient 3.

Après traversée par l'organe d'application 8 de l'organe d'essorage 6, une certaine quantité de produit P demeure entre les picots incurvés 16 et les picots droits 15, grâce en outre à la présence de l’élément de garde 13, créant des réservoirs de produit P sur toute la longueur de l’âme 10 et de tous les côtés, permettant de charger de manière satisfaisante les cils et/ou les sourcils en produit P.

Bien entendu, l'invention n'est pas limitée à l’exemple de réalisation qui vient d'être décrit. L’organe d’application 8 peut être vibrant, c’est-à-dire qu’on peut lui appliquer des vibrations durant l’application, le peignage ou le prélèvement du produit P, par exemple comme décrit dans la demande WO 2006/090343.

En variante encore, l’organe d’application 8 peut être tournant, c’est-à-dire qu’il peut être animé d’un mouvement de rotation autour de l’axe longitudinal X de l’âme 10, par exemple durant l’application, le peignage ou le prélèvement du produit P.

En variante encore, l’organe d’application 8 peut être chauffant, c’est-à-dire comporter un élément chauffant permettant de chauffer les fibres kératiniques, les cils et/ou les sourcils, et/ou les picots 15, 16 et/ou l’âme 10 de l’organe d’application 8.

Il est aussi possible que l’organe d’application 8 soit vibrant, tournant et chauffant, ou uniquement vibrant et tournant, ou uniquement vibrant et chauffant, ou uniquement tournant et chauffant, ou uniquement vibrant ou uniquement tournant ou uniquement chauffant. L’organe d’application 8 peut comporter tout agent bactéricide comme des sels d’argent, de cuivre, des conservateurs ainsi qu’au moins un agent conservateur du produit P. L’âme 10 et/ou les picots 15, 16 peuvent, en outre, comporter des particules, par exemple une charge, notamment un composé magnétique, bactériostatique ou absorbeur d’humidité, ou encore un composé destiné à créer à la surface des picots 15, 16 une rugosité ou à favoriser le glissement des cils et/ou des sourcils sur les picots. L'un au moins de l’âme 10 et d’un picot 15, 16 peut être floqué, ou recevoir tout traitement à chaud ou mécanique.

Claims (18)

1. REVENDICATIONS

   1. Applicateur (2) pour appliquer un produit (P) cosmétique, de maquillage ou de soin, sur les cils et/ou les sourcils, comportant un organe d’application (8) moulé comportant : une âme (10) s’étendant selon un axe longitudinal (X), des picots (15, 16) portés par l’âme (10) et disposés tout autour de l’âme (10) selon une pluralité de rangées longitudinales (17,19,20), applicateur dans lequel au moins une rangée longitudinale (17) comporte ime alternance de picots incurvés (16) s’étendant chacun selon un axe d’élongation (Ec) curviligne et de picots droits (15) s’étendant chacun selon un axe d’élongation (Er) rectiligne.
2. 2. Applicateur (2) pour appliquer un produit (P) cosmétique, de maquillage ou de soin, sur les cils el/ou les sourcils, comportant un organe d’application (8) moulé comportant ; une âme (10) s’étendant selon un axe longitudinal (X), des picots (15, 16) portés par l’âme (10) et disposés selon une pluralité de rangées longitudinales (17, 19,20), applicateur comportant en outre un élément de garde (13) disposé au niveau de l’extrémité proximale (11) de l’âme (10) et comportant une pluralité d’arcs (14) orientés en direction de l’extrémité distale (12) de l’âme (10).
3. 3. Applicateur selon la revendication 2, dans lequel au moins une rangée longitudinale (17) de picots comporte une alternance de picots incurvés (16) s’étendant chacun selon un axe d’élongation (¾) curviligne et de picots droits (15) s’étendant chacun selon un axe d’élongation (Er) rectiligne.
4. 4. Applicateur selon la revendication 1, comportant en outre un élément de garde (13) disposé au niveau de l’extrémité proximale (11) de l’âme (10) et comportant une pluralité d’arcs (14) orientés en direction de l’extrémité distale (12) de l’âme (10).
5. 5. Applicateur selon l’une quelconque des revendications 1, 3 ou 4, dans lequel au moins une rangée longitudinale (17) de picots comporte une alternance de picots incurvés (16) et de groupes d’au moins deux picots droits (15).
6. 6. Applicateur selon l’une quelconque des revendications 1 ou 3 à 5, dans lequel l’axe d’élongation (Ee) des picots incurvés (16) présente au moins un changement de sens de courbure, avec notamment une première incurvation vers l'extrémité distale (12) de l'âme (10) et une deuxième incurvation dans le sens opposé, qui redresse le picot incurvé (16).
7. 7. Applicateur selon l’une quelconque des revendications 1 ou 3 à 6, dans lequel l’extrémité libre (16c) des picots incurvés (16) est décalée selon l'axe longitudinal (X) de l'âme (10) par rapport à la base (16a) du picot (16), par laquelle il se raccorde à l'âme (10).
8. 8. Applicateur selon l’une quelconque des revendications 1 ou 3 à 7, dans lequel la portion (16b) d’extrémité libre des picots incurvés (16) s’étend selon un axe d’élongation (Ee) sensiblement perpendiculaire à l’axe longitudinal (X) de l’âme (10).
9. 9. Applicateur selon l’une quelconque des revendications 1 ou 3 à 8, dans lequel les picots droits (16) sont de forme conique.
10. 10. Applicateur selon l’une quelconque des revendications 1 ou 3 à 9, dans lequel les picots incurvés (16) sont de même hauteur que les picots droits (15).
11. 11. Applicateur selon l’une quelconque des revendications 2 à 10, Hans lequel l’élément de garde (13) de l’extrémité proximale (11) de l’âme (10) comporte quatre arcs (14) disposés à équidistance l’un de l’autre.
12. 12. Applicateur selon l’une quelconque des revendications précédentes dont la revendication 2 à 11, dans lequel les arcs (14) de l’élément de garde (13) présentent une portion de largeur réduite (14b) entre leur base (14c) raccordée à l’âme (10) et leur extrémité libre (14a).
13. 13. Applicateur selon l’une quelconque des revendications précédentes dont la revendication 2 à 12, dans lequel les arcs (14) de l’élément de garde (13) ont à leur extrémité libre (14a) une largeur inférieure à celle de leur base (14c) raccordée à l’âme (10).
14. 14. Applicateur selon l’une quelconque des revendications précédentes dont la revendication 2 à 13, dans lequel la hauteur (h],) des arcs (14) de l’élément de garde (13) est égale à la hauteur (hp) du picot (16) le plus proche, au niveau de l’extrémité proximale (11) de l’âme (10).
15. 15. Applicateur selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel, au sein d’une rangée longitudinale (17, 19, -20), la hauteur des picots (15, 16) diminue en direction de l’extrémité distale (12) de l’âme (10), notamment sur au moins la moitié de la longueur de l’organe d’application (8).
16. 16. Applicateur selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel les picots droits (15) s’étendent à partir de l’âme (10) selon un axe d’élongation (¾) perpendiculaire à la surface de l’âme (10), au point de raccordement des picots droits (15) à l’âme (10).
17. 17. Applicateur selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel les picots (15, 16) sont disposés autour de l’axe longitudinal (X) de l’âme (10) selon des couronnes (21, 22) de picots, deux couronnes consécutives (21, 22) selon l’axe longitudinal (X) de l’âme (10) étant décalées angulairement autour de l’axe longitudinal (X) d’un angle (a) non nul, notamment égal à la moitié du pas angulaire (β) entre les picots d’une couronne.
18. 18. Dispositif (1) de conditionnement et d’application d’un produit (P) sur les cils et/ou les sourcils, comportant un applicateur (2) selon l’une quelconque des revendications précédentes et un récipient (3) contenant le produit (P).