FR2991921A1 - Amortisseur pour velo - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un amortisseur comprenant un corps (0), un piston (1) qui coulisse dans ledit corps (0), un liquide (5) qui est déplacé par le piston (1), deux chambres (C1, C2) qui sont séparées par au moins un orifice (2) par lequel le liquide (5) doit passer lorsque le piston (1) s'enfonce dans le corps (0), un clapet (3) déplaçable entre une position de fermeture et une position d'ouverture dudit orifice pour libérer le passage du liquide (5) de la première chambre (C1) vers la deuxième chambre (C2) à travers ledit orifice, ledit amortisseur comprenant en outre un système de rappel appliquant une force sur le clapet (3), de telle sorte qu'il faille exercer une force sur le piston (1) pour augmenter la pression dans le liquide (5) de la première chambre C1 et déplacer le clapet (3), et que ladite force de rappel est au moins en partie décroissante lorsque le clapet (3) passe de la position de fermeture à la position d'ouverture.

Description

L'invention concerne un vélo ou tout autre véhicule à deux roues, motorisé ou non, comprenant un cadre muni ou non d'une suspension pour la roue arrière et d'une fourche suspendue pour la roue avant.

Sur les vélos tout terrain (VTT), les suspensions avant et arrière permettent d'augmenter le confort du cycliste et l'adhérence des roues au sol, notamment durant la circulation sur un terrain accidenté. On connaît des vélos dont les suspensions avant et arrière sont constituées d'un ressort qui peut être pneumatique ou métallique et d'un amortisseur à huile. Le ressort permet de faire revenir la suspension dans sa position initiale après un choc et l'amortisseur permet d'absorber l'énergie du choc pour éviter que la suspension n'oscille.

Ce type de suspension ne donne pas entière satisfaction, en ce qu'elle provoque un effet de pompage qui se traduit par un enfoncement cyclique de ladite suspension, notamment sous l'action d'un coup de pédale ou lorsque le cycliste se met debout sur les pédales, et ce même lorsque le sol est parfaitement nivelé, ce qui engendre la dissipation dans l'amortisseur d'une partie du couple moteur fourni par ledit cycliste. Pour pallier cet inconvénient, on connaît notamment des vélos dont l'amortisseur comprend un levier de blocage manuel, afin de permettre au cycliste de désactiver la suspension.

Ce type de suspension arrière ne donne pas entière satisfaction, en ce qu'elle nécessite l'attention du cycliste en permanence pour savoir s'il faut activer ou désactiver la suspension. Cela devient notamment problématique quand le cycliste fait un effort intense et qu'il est moins lucide, ou quand ledit cycliste est sur un chemin ou une route qui demande déjà une grande attention pour le pilotage du vélo.

Pour pallier cet inconvénient, on connaît notamment des suspensions dont l'amortisseur est réglé de sorte que son coefficient d'amortissement permette de supprimer le phénomène de pompage, mais que ledit amortisseur reste actif sur les chocs. En effet, le pompage est caractérisé par le fait qu' une faible force s'applique sur la suspension pendant une longue durée, alors que les chocs impliquent une grande force pendant une durée très courte. La force qui s'applique sur la suspension s'applique en partie sur l'amortisseur de ladite suspension et se traduit par une pression dans l'huile dudit amortisseur.

A cet effet, l'amortisseur comprend un piston qui présente un orifice à travers lequel l'huile doit passer pour que ledit amortisseur se déplace, ainsi qu'un clapet qui est plaqué sur ledit orifice grâce à un ressort afin d'empêcher l'huile de passer à travers ledit orifice. Lorsque la pression de l'huile est faible, elle ne permet pas au clapet de vaincre la force du ressort et l'huile ne peut pas passer à travers l'orifice. Lorsque la pression de l'huile est forte, elle déplace le clapet malgré la force du ressort et libère le passage pour l'huile à travers l'orifice, l'amortisseur peut donc se déplacer. Dans la mesure où le pompage implique une petite force sur l'amortisseur, la pression est faible et donc l'huile ne peut pas passer à travers l'orifice 2, l'amortisseur est donc bloqué. Lors d'un choc, la force et donc la pression sont plus grandes, l'huile peut donc passer à travers l'orifice, l'amortisseur se déplace et le choc est absorbé.

Cependant ce type de solution dégrade fortement le confort, car il faut une pression minimum pour que la suspension se déplace et pour maintenir le clapet soulevé, et donc pour maintenir le passage de l'huile à travers l'orifice ouvert. Cela se traduit par une force dans l'amortisseur tout au long du choc qui se transmet au cycliste.

L'invention vise à perfectionner l'art antérieur en proposant notamment un amortisseur pour vélo ou tout autre véhicule, motorisé ou non, ledit amortisseur permettant d'éliminer de façon satisfaisante l'effet de pompage tout en limitant l'impact sur le confort. A cet effet, l'invention propose un amortisseur comprenant un corps, un piston qui coulisse dans ledit corps, un liquide qui est déplacé par le piston, deux chambres Cl et C2 qui sont séparées par au moins un orifice par lequel le liquide doit passer lorsque le piston s'enfonce dans le corps, un clapet déplaçable entre une position de fermeture et une position d'ouverture dudit orifice pour libérer le passage du liquide de la première chambre vers la deuxième chambre à travers ledit orifice, ledit amortisseur comprenant en outre un système de rappel appliquant une force sur le clapet, de telle sorte qu'il faille exercer une force sur le piston pour augmenter la pression dans le liquide de la première chambre et déplacer le clapet, et que ladite force de rappel est au moins en partie décroissante lorsque le clapet passe de la position de fermeture à la position d'ouverture. Le fait que la force du système de rappel est en partie décroissante permet d'avoir une force suffisante pour maintenir le clapet en position de fermeture afin de supprimer le pompage et de réduire la pression dans la première chambre, et donc de réduire la force sur le piston lorsque le clapet est en position d'ouverture. La suspension est donc plus confortable tout en supprimant le pompage. En particulier, le clapet et le système de rappel sont fixes par rapport au piston et se déplacent avec celui-ci. En particulier, le clapet et le système de rappel sont fixes par rapport au corps. En particulier, le clapet se déplace suivant un mouvement de translation.

En particulier, l'amortisseur comprend en outre un système de contrôle de la force du système de rappel.

En particulier, selon un premier mode de réalisation, le système de rappel comprend un aimant et un élément ferromagnétique agencés de sorte que, lorsque le clapet se déplace de la position de fermeture vers la position d'ouverture, l'aimant et l'élément ferromagnétique s'éloignent l'un de l'autre.

De préférence, l'aimant est fixe par rapport à l'orifice et l'élément ferromagnétique est fixe par rapport au clapet. En particulier, l'aimant peut être fixe par rapport au clapet et l'élément ferromagnétique peut être fixe par rapport à l'orifice. En particulier, le système de rappel présente un ressort dont une extrémité est liée au clapet, ledit ressort exerçant sur le clapet une force qui augmente lorsque le clapet passe de la position de fermeture à la position d'ouverture.

En particulier, le système de contrôle de la force du système de rappel comprend un système de vis et écrou permettant de pré contraindre le ressort. Selon un autre mode de réalisation, le système de rappel comprend un système à vis pourvu sur le clapet et dont le pas est variable, ainsi qu' un ressort de torsion, ledit système à vis permettant que la translation du clapet implique sa rotation qui est retenue par le ressort de torsion, ledit système à vis étant réalisé de sorte que son pas augmente lorsque le clapet s'éloigne de l'orifice.

En particulier, le système à vis est réalisé par une gorge et un ergot, ledit ergot coulissant dans ladite gorge. En particulier, le ressort de torsion est lié d'une part à l'ergot et d'autre part à la gorge.

De préférence, la précontrainte du ressort de torsion est réglable.

Quel que soit le mode de réalisation, le liquide peut être de l'huile minérale ou végétale. Quel que soit le mode de réalisation, l'amortisseur peut en outre présenter un système de retour permettant au liquide de passer de la deuxième chambre à la première chambre. De préférence, le système de retour comprend des trous qui sont obstrués par une rondelle ou clapet, ladite rondelle ou ledit clapet étant maintenu(e) par un ressort pour bloquer le liquide quand il se déplace de la première chambre à la deuxième chambre. D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront dans la description qui suit, faite en référence aux figures annexées, dans lesquelles : - les figures la et lb représentent de façon schématique un amortisseur tel que décrit dans l'état de l'art, respectivement dans une position statique (figure la) et en mouvement (figure 1b) ; - la figure 2 représente de façon schématique une autre réalisation d'un amortisseur tel que décrit dans l'état de l'art dans une position statique ; - la figure 3 représente un amortisseur selon un mode de réalisation de l'invention ; - Les figures 4a et 4b représentent graphiquement les caractéristiques techniques de l'amortisseur de la figure 3 ; - la figure 5 représente de façon schématique un amortisseur selon un autre mode de réalisation de l'invention ; - la figure 6 représente graphiquement les caractéristiques techniques de l'amortisseur de la figure 5. En relation avec ces figures, on décrit ci-dessous un vélo comprenant une suspension avant ou arrière, ladite suspension comprenant un ressort métallique ou pneumatique et un amortisseur hydraulique.

L'amortisseur hydraulique est constitué d'un corps 0 et d'un piston mobile 1. Le piston mobile 1 peut se déplacer à l'intérieur du corps 0 et pousser l'huile 5 qui se trouve à l'intérieur du corps O. L'huile 5 étant incompressible, elle doit passer à travers un orifice 2. Un clapet 3 vient obstruer l'orifice 2 et est plaqué sur ledit orifice par un ressort 4a. Lorsqu'une force Fa est appliquée sur le piston mobile 1, la pression dans l'huile 5 augmente. Cette pression s'applique sur le clapet 3 et s'oppose à la force que crée le ressort 4a sur ledit clapet. Les figures la et lb représentent un amortisseur tel que décrit dans l'état de l'art, dans une configuration où l'orifice 2 est fixe par rapport au corps O. La figure la représente l'amortisseur dans une configuration où la force Fa et donc la pression dans l'huile 5 n'est pas suffisante pour que le clapet 3 se soulève et laisse passer l'huile à travers l'orifice 2. Dans ce cas, il n'y a pas de mouvement du piston 1 par rapport au corps O. Le clapet 3 est en position de fermeture. La figure lb représente l'amortisseur dans une configuration où la force Fa et donc la pression dans l'huile 5 est suffisante pour que le clapet 3 se déplace d'une distance dl par rapport à l'orifice 2 et laisse passer l'huile 5 à travers ledit orifice. Le piston 1 peut alors se déplacer par rapport au corps 0 avec une vitesse Vl. Le clapet 3 est en position d'ouverture. La figure 2 représente un amortisseur tel qu'on peut en trouver dans l'état de l'art, dans une configuration où l'orifice 2 est solidaire du piston 1. Un piston flottant 22 fait la séparation avec une chambre 23 où se trouve un gaz compressible. La force Fa et donc la pression dans l'huile 5 n'est pas suffisante pour que le clapet 3 se soulève et laisse passer l'huile 5 à travers l'orifice 2. Dans ce cas, il n'y a pas de mouvement du piston 1 par rapport au corps O.

La figure 3 représente un amortisseur selon un premier mode de réalisation de l'invention. Le corps 0 comprend un piston (non représenté) et contient de l'huile 5 qui est déplacée par ledit piston lorsque ledit piston coulisse dans ledit corps. Un séparateur 9 qui est immobile par rapport au corps 0 effectue la séparation entre une première chambre Cl qui est située en dessous dudit séparateur et une deuxième chambre C2 qui est au dessus dudit séparateur lorsque la suspension est montée sur un vélo en configuration de fonctionnement. Le séparateur 9 présente un orifice 2 pour le passage de l'huile 5, l'amortisseur comprenant un clapet 3 déplaçable entre une position de fermeture et une position d'ouverture dudit orifice. Un joint 13 empêche l'huile 5 de passer entre le corps 0 et le séparateur 9.

L'amortisseur comprend en outre un système de rappel appliquant une force sur le clapet 3, de telle sorte qu'il faille exercer une force sur le piston pour augmenter la pression dans l'huile 5, ladite force de rappel étant au moins en partie décroissante lorsque le clapet 3 passe de la position de fermeture à la position d'ouverture.

En particulier, le clapet 3 et le système de rappel sont fixes par rapport au piston et se déplacent avec celui-ci. Sur la figure 3, le système de rappel comprend un élément ferromagnétique 3b pourvu sur le clapet 3, un aimant 6 pourvu sur le séparateur 9 et présentant un orifice 2a. L'aimant 6 est fixe par rapport à l'orifice 2 car il est maintenu sur ledit séparateur par un tube 8 qui est vissé sur ledit séparateur. En variante non représentée, l'aimant 6 peut être fixe par rapport au clapet 3 et l'élément ferromagnétique 3b peut être fixe par rapport à l'orifice 2.

L'aimant 6 attire l'élément ferromagnétique 3b, de sorte que ledit aimant soit en contact avec ledit élément ferromagnétique lorsque le clapet 3 est en position de fermeture.

Le système de rappel comprend en outre un ressort 4a dont une extrémité est liée au clapet 3 et qui plaque le clapet 3 sur l'aimant 6, ledit ressort 4a étant maintenu à son autre extrémité par un support 12 qui est fixe par rapport au tube 8.

L'amortisseur peut comprendre un système de contrôle de la force du système de rappel. En particulier, ce système de contrôle peut comprendre un système de vis et d'écrou permettant de pré contraindre le ressort 4a.

Lorsque la pression de l'huile 5 dans la partie située en dessous du séparateur 9 augmente et qu'elle pousse suffisamment le clapet 3 pour permettre de séparer l'aimant 6 du clapet 3, l'huile 5 peut passer de la première chambre Cl à la deuxième chambre C2. L'huile 5 peut passer de l'intérieur du tube 8 à l'espace entre le tube 8 et le corps 0 grâce à un trou 14 ménagé sur un côté dudit tube. Comme la force de l'aimant 6 qui retient le clapet 3 diminue fortement lorsque ceux-ci ne sont plus en contact, la pression de l'huile 5 dans la partie située en dessous du séparateur 9 diminue également. De ce fait, la force créée sur le piston diminue également. Au contraire, le ressort 4a exerce sur le clapet 3 une force de rappel qui augmente lorsque ledit clapet passe de la position de fermeture à la position d'ouverture, ce qui permet audit ressort de ramener le clapet 3 au contact de l'aimant 6.

Pour permettre le retour de l'huile 5 de la deuxième chambre C2 à la première chambre Cl, un système de retour est pourvu sur le séparateur 9. Le séparateur 9 est pourvu de trous 15 qui sont obstrués par une rondelle 7 maintenue par un ressort 11. Le ressort 11 est maintenu à son autre extrémité par l'écrou 10. L'ensemble rondelle 7 - ressort 11 ne permet le passage de l'huile 5 que de la deuxième chambre C2 à la première chambre Cl. La figure 4a représente la courbe de la force qui est créée sur le piston en fonction de la vitesse à laquelle ledit piston s'enfonce dans le corps 0. La courbe A représente la courbe de la force sur le piston pour l'amortisseur de la figure 3. La courbe B représente la force sur le piston lpour un amortisseur décrit dans l'état de l'art. La force minimum à atteindre pour déplacer le piston 1 lorsque la vitesse dudit piston est nulle, représentée par la courbe C, est identique dans les deux cas. Cependant, comme représenté sur la courbe A, l'amortisseur de la figure 3 nécessite moins de force pour déplacer le piston lorsque la vitesse dudit piston est strictement positive.

La figure 4b représente le cas d'un choc en relation avec les courbes décrites dans la figure 4a. La vitesse du piston augmente puis diminue. Dans le même temps la force sur le piston passe dès le début du choc au niveau de la force de déclenchement caractérisé par la courbe C dans la figure 3a. Puis, elle augmente et diminue de manière coordonnée avec la vitesse du piston. La courbe D représente la force créée sur le piston pendant le choc dans un amortisseur tel que représenté sur la figure 3. La courbe E représente la force créée sur le piston 1 pendant le choc dans un amortisseur tel que connu de l'état de l'art. Comme représenté sur la courbe D, l'amortisseur de la figure 3 présente l'avantage d'avoir une force très inférieure à celle de l'amortisseur de l'état de l'art (courbe E), ce qui améliore le confort pendant le choc. La figure 5 représente un amortisseur selon un autre mode de réalisation de l'invention. Le corps 0 comprend un piston (non représenté) et contient de l'huile 5 qui est déplacée par ledit piston lorsque ledit piston coulisse dans ledit corps. Un séparateur 9 qui est immobile par rapport au corps 0 effectue une séparation entre une première chambre Cl qui est située en dessous dudit séparateur et une deuxième chambre C2 qui est située au dessus dudit séparateur lorsque la suspension est montée sur un vélo en configuration de fonctionnement. Le séparateur 9 comprend deux orifices 2 par lesquels l'huile 5 doit passer lorsque le piston s'enfonce dans le corps 0, l'amortisseur comprenant un clapet 3 déplaçable entre une position de fermeture et une position d'ouverture desdits orifices. Un joint 13 empêche l'huile 5 de passer entre le corps 0 et le séparateur 9. Par ailleurs, le clapet 3 est guidé par un guide 16 qui est fixe par rapport au séparateur 9.

Dans cet autre mode de réalisation, le système de rappel comprend un système à vis pourvu sur le clapet 3 et dont le pas est variable, ainsi qu'un ressort de tension 19 dont une extrémité est fixé sur ledit clapet. Le système à vis permet que la translation du clapet 3 implique sa rotation qui est retenue par le ressort de tension 19, ledit système à vis étant réalisé de sorte que son pas augmente lorsque le clapet 3 s'éloigne de la position de fermeture.

Pour ce faire, le système à vis est réalisé par un ergot 17 qui est pourvu sur le clapet 3 et qui coulisse dans une gorge 18 prévue sur le guide 16.En particulier, l'autre extrémité du ressort de torsion 19 est fixée sur l'ergot 17, de sorte que ledit ressort de tension est lié d'une part à la gorge 18 et d'autre part audit ergot. De plus, la précontrainte du ressort de tension 19 peut être réglable.

Par ailleurs, le système de rappel comprend un ressort 4a qui présente une extrémité liée au clapet 3 et qui plaque ledit clapet sur le séparateur 9. La gorge 18 comprend une première partie supérieure inclinée d'un angle Alpha par rapport à la verticale et une deuxième partie inférieure verticale. Le clapet 3 doit donc se déplacer en translation verticale et en tournant simultanément lorsque l'ergot 17 est dans la partie supérieure, puis seulement en translation verticale lorsque ledit ergot est dans la partie inférieure.

Le ressort 4a plaque le clapet 3 sur le séparateur 9 en position de fermeture des orifices 2. Le ressort 4a est maintenu à son autre extrémité par le support 12 qui est fixe par rapport au tube 8. Le ressort de torsion 19 crée un couple sur le clapet 3 de sorte que, en raison de l'angle Alpha sur la partie supérieure de la gorge 18, une force s'ajoute au ressort 4a.

Lorsque la pression de l'huile 5 dans la partie située en dessous du séparateur 9 augmente et qu'elle pousse suffisamment le clapet 3 pour dépasser la force créée par le ressort 4a ajoutée à la force créée par le ressort de torsion 19 via l'angle Alpha de la gorge 18, l'huile 5 peut passer de la partie située en dessous du séparateur 9 à la partie située au dessus du séparateur 9. L'huile 5 peut passer de l'intérieur du tube 8 à l'espace entre le tube 8 et le corps 0 grâce à un trou 14 ménagé sur un côté dudit tube.

2 99192 1 11 Quand le clapet 3 s'est suffisamment soulevé, l'ergot 17 arrive dans la partie inférieure verticale de la gorge 18 et la force créée par le ressort de torsion 19 devient nulle, tandis que la pression de l'huile 5 dans la partie située en dessous du séparateur 9 diminue. De ce fait, la force créée sur le piston 1 5 diminue également. Au contraire, le ressort 4a exerce une force sur le clapet 3 qui augmente lorsque ledit clapet passe de la position de fermeture à la position d'ouverture, ce qui permet audit ressort de ramener le clapet 3 au contact du séparateur 9.

10 Pour permettre le retour de l'huile 5 de la deuxième chambre C2 à la première chambre Cl, un système de retour est pourvu sur le séparateur 9. Leséparateur 9 est pourvu de trous 15 qui sont obstrués par une rondelle 7 qui est maintenue par un ressort 11. Le ressort 11 est maintenu à son autre extrémité par l'écrou 10. L'ensemble rondelle 7 - ressort 11 ne permet le passage de l'huile 5 que de 15 la deuxième chambre C2 à la première chambre Cl. En outre, des variantes des amortisseurs représentés sur les figures 3 et 5 peuvent être prévues, dans lesquelles le tube 8 et le séparateur 9 coulissent à l'intérieur du corps 0 en faisant office de piston. Dans ce cas, le clapet 3 et le 20 système de rappel sont fixes par rapport au corps. La figure 6 représente la courbe de la force qui est créée sur le piston de l'amortisseur de la figure 5 en fonction de la vitesse à laquelle ledit piston s'enfonce dans le corps 0. La courbe G représente la courbe de la force exercée sur le piston par le ressort de torsion 19 en fonction de la position de 25 l'ergot 17 dans la gorge 18. La partie I correspond à une position de l'ergot 17 dans la partie supérieure inclinée de la gorge 18 et la partie J correspond à une position de l'ergot dans la partie inférieure verticale de la gorge 18. La courbe H représente la force sur le piston par le ressort 4a. La courbe F est la somme des deux courbes G et H qui représente la force réelle sur le piston.

30 Le système de suspension décrit ci-dessus peut être utilisé sur tout type de véhicules à deux roues: vélo tout terrain, vélo de route, vélo de cyclo-cross, vélo de piste, vélo de ville, vélo électrique, motocyclette ou autre.

Claims (6)

1. REVENDICATIONS1. Amortisseur comprenant un corps (0), un piston (1) qui coulisse dans ledit corps (0), un liquide (5) qui est déplacé par le piston (1), deux chambres (Cl, C2) qui sont séparées par au moins un orifice (2) par lequel le liquide (5) doit passer lorsque le piston (1) s'enfonce dans le corps (0), un clapet (3) déplaçable entre une position de fermeture et une position d'ouverture dudit orifice pour libérer le passage du liquide (5) de la première chambre (Cl) vers la deuxième chambre (C2) à travers ledit orifice, ledit amortisseur étant caractérisé en ce qu'il comprend en outre un système de rappel appliquant une force sur le clapet (3), de telle sorte qu'il faille exercer une force sur le piston (1) pour augmenter la pression dans le liquide (5) de la première chambre (Cl) et déplacer le clapet (3), et que ladite force est au moins en partie décroissante lorsque le clapet (3) passe de la position de fermeture à la position d'ouverture.
2. 2. Amortisseur selon a revendication 1, caractérisé en ce que le clapet (3) et le système de rappel sont fixes par rapport au piston (1) et se déplacent avec celui-ci.
3. 3. Amortisseur selon la revendication 1, caractérisé en ce que le clapet (3) et le système de rappel (4) sont fixes par rapport au corps (0).
4. 4. Amortisseur selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que le clapet (3) se déplace suivant un mouvement de translation.
5. 5. Amortisseur selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce qu'il comprend en outre un système de contrôle de la force du système de rappel.
6. 6. Amortisseur selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que le système de rappel comprend un aimant (6) et un élémentferromagnétique (3b) agencés de sorte que, lorsque le clapet (3) se déplace de la position de fermeture vers la position d'ouverture, l'aimant (6) et l'élément ferromagnétique (3b) s'éloignent l'un de l'autre. Amortisseur selon la revendication 6, caractérisé en ce que l'aimant (6) et l'élément ferromagnétique (3b) sont au contact l'un de l'autre lorsque le clapet (3) est en position de fermeture. Amortisseur selon la revendication 6 ou 7, caractérisé en ce que l'aimant (6) est fixe par rapport à l'orifice (2) et l'élément ferromagnétique (3b) est fixe par rapport au clapet (3). Amortisseur selon la revendication 6 ou 7, caractérisé en ce que l'aimant (6) est fixe par rapport au clapet (3) et l'élément ferromagnétique (3b) est fixe par rapport à l'orifice (2). Amortisseur selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que le système de rappel présente un ressort (4a) dont une extrémité est lié au clapet (3), ledit ressort exerçant sur le clapet (3) une force qui 20 augmente lorsque le clapet (3) passe de la position de fermeture à la position d'ouverture. 11. Amortisseur selon la revendication 10 quand elle dépend de la revendication 5, caractérisé en ce que le système de contrôle de la force du 25 système de rappel comprend un système de vis et écrou permettant de pré contraindre le ressort (4a). 12. Amortisseur selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que le système de rappel comprend un système à vis pourvu sur le 30 clapet (3) et dont le pas est variable, ainsi qu'un ressort de torsion (19), ledit système à vis permettant que la translation du clapet (3) implique sa rotation qui est retenue par le ressort de torsion (19), ledit système à vis étant réalisé7. 8. 9. 10.de sorte que son pas augmente lorsque le clapet (3) s'éloigne de la position de fermeture. 13. Amortisseur selon la revendication 12, caractérisé en ce que le système à vis (24) est réalisé par une gorge (18) et un ergot (17), ledit ergot coulissant dans ladite gorge. 14. Amortisseur selon la revendication 13, caractérisé en ce que le ressort de torsion (19) est lié d'une part à l'ergot (17) et d'autre part à la gorge (18). 15. Amortisseur selon l'une quelconque des revendications 12 à 14, caractérisé en ce que la précontrainte du ressort de torsion (19) est réglable.10