FR2892351A1 - Siege de vehicule automobile comportant des moyens de commande automatique de deplacement longitudinal lors d'un p pivotement du dossier - Google Patents

Abstract

Le siège de véhicule comporte un dossier (2) rabattable sur l'assise (1), des glissières (4) de réglage longitudinal, et des moyens de commande automatique d'un déplacement longitudinal de l'assise vers l'arrière lors d'un rabattement du dossier, ces moyens comportant un levier (5) pivotant par rapport à l'armature d'assise et comportant une branche de poussée (53) et une branche de commande (51) et étant apte à se déformer sous un effort prédéterminé de manière à modifier la position angulaire relative de ses branches, la branche de poussée comportant une extrémité de poussée (54) agencée pour venir en appui sur une butée fixe (44) solidaire de la partie fixe des glissières, et la branche de commande (41) étant reliée à des moyens de traction (7) reliés au dossier (2) et actionnés par un pivotement du dossier selon le dit axe transversal, et des premiers moyens de rappel élastique (6) pour rappeler le levier (5) dans une position de repos où l'extrémité de poussée (54) du levier est distante de la butée (44).

Description

Siège de véhicule automobile comportant des moyens de commande automatique

de déplacement longitudinal lors d'un pivotement du dossier.

La présente invention concerne un siège de véhicule automobile comportant des moyens de commande automatique de déplacement longitudinal lors d'un pivotement du dossier. Des sièges de véhicule automobiles comportent couramment un jeu de glissières qui assurent la liaison d'une armature d'assise du siège sur le plancher du véhicule. Le jeu de glissières est agencé pour notamment permettre un réglage de la position longitudinale de l'assise par rapport au plancher, des moyens de verrouillage assurant le verrouillage en une pluralité de positions possibles des éléments de glissières mobiles, liés à l'assise, par rapport aux éléments de glissière fixes liés au plancher. Par ailleurs, pour notamment faciliter l'accès aux places arrières dans un véhicule à seulement deux portes latérales, il est connu de faire basculer le dossier du siège avant vers l'avant, et d'obtenir un dégagement encore plus important par un déplacement vers l'avant de l'ensemble du siège. Des systèmes connus comportent ainsi à cet effet des moyens de liaison entre le dossier et l'assise, tels que ce soit le pivotement du dossier vers l'avant, qui provoque automatiquement, au-delà d'une certaine inclinaison du dossier, le déplacement de l'assise vers l'avant. Ce déplacement peut se faire par coulissement des glissières évoquées précédemment ou de manière indépendante, les glissières ne servant alors que pour un réglage de confort du siège. Le document DE10207179 par exemple décrit un siège de ce dernier type, où le pivotement du dossier provoque une avancée de l'assise propre à faciliter la mise en position tablette du dossier, et qui comporte des moyens pour déverrouiller et/ou reverrouiller l'assise et le dossier en position, en fonction de leurs positions respectives autorisant ou non l'utilisation du siège par un occupant. Si le déplacement se fait par coulissement des glissières, des moyens de commande du déverrouillage des dites glissières sont prévus pour assurer automatiquement ce déverrouillage par le pivotement du dossier sur une certaine course angulaire prédéfinie, avant d'arriver à l'inclinaison provoquant le déplacement de l'assise. Ces moyens permettent aussi d'assurer le verrouillage en position finale de coulissement ainsi que le reverrouillage lorsque le dossier est ramené en position d'utilisation courante par pivotement vers l'arrière. De même, on connaît aussi des moyens assurant le déverrouillage ou reverrouillage de dispositifs d'ancrage amovibles des pieds arrières d'un siège sur le plancher, par le pivotement du dossier, pour permettre notamment une mise en portefeuille d'un siège, c'est à dire le pivotement de l'ensemble du siège vers l'avant, sensiblement à la verticale, après que le dossier ait été rabattu sur l'assise dans la position dite en tablette.

L'invention concerne plus particulièrement un système de sièges permettant la mise en tablette du dossier, et éventuellement sa mise en portefeuille ultérieure, par un recul de l'assise commandé par le pivotement du dossier. Un tel recul est en effet parfois nécessaire pour permettre le rabattement complet du dossier sur l'assise sans que l'appui-tête ne vienne coincer contre le dossier d'un siège situé devant le siège considéré, ou pour laisser derrière un tel siège avant une place suffisante pour la mise en portefeuille du siège considéré. Pour rendre une telle manoeuvre plus aisée, il est souhaitable que le recul de l'assise puisse être provoqué automatiquement par le pivotement du dossier. Ainsi, un siège de ce type peut comprendre des moyens de réglage de l'inclinaison du dossier sur un certain angle de pivotement, pour des besoins de confort, et un pivotement supplémentaire du dossier provoque d'abord le déverrouillage des glissières puis le déplacement de l'assise vers l'arrière du véhicule. Un tel système est notamment décrit dans le document FR-A-2799702. Son dossier est monté pivotant sur l'assise selon un axe transversal, et un bras relie le dossier à la partie fixe des glissières. Ce bras est articulé par une extrémité sur le dossier, et son autre extrémité est coulissante dans une rainure longitudinale d'une platine solidaire de la partie fixe des glissières.

Ces éléments sont agencés de manière que, d'une part, le siège peut coulisser sur ses glissières et, d'autre part, le dossier peut pivoter librement, tant que l'extrémité du bras coulisse librement dans sa rainure. Lorsque le dossier est basculé vers l'avant et l'extrémité du bras arrivant à proximité de l'extrémité avant de la dite rainure, cette extrémité agit sur la commande de déverrouillage des glissières et provoque leur déverrouillage. Puis, lorsque cette extrémité arrive en en butée en bout de course dans la rainure, le pivotement du dossier se poursuit alors autour de l'articulation du dossier sur le bras, provoquant ainsi part un effet de levier le recul du bas du dossier et donc aussi de l'assise. La présence du bras crée cependant un encombrement qui peut être gênant. De plus, un système de ce type ne permet pas de prévoir la commande d'autres dispositifs du siège par le pivotement du dossier après que l'assise soit arrivée en position maximale de translation, et ne permet notamment pas la mise en position portefeuille.

La présente invention a pour but de résoudre ces problèmes, et vise à permettre un recul du siège par un système simple et peu encombrant, et aussi à permettre un déverrouillage des ancrages de fixation arrière du siège sur le plancher. Elle vise aussi, dans un souci de sécurité, à permettre un accès à l'espace situé derrière le dit siège en basculant le dossier, au moins partiellement, même si les glissières sont bloquées en coulissement pour une raison quelconque.

Avec ces objectifs en vue, l'invention a donc pour objet un siège de véhicule automobile comportant un dossier rabattable vers l'assise par pivotement du dossier sur l'assise selon un axe transversal, des glissières de réglage longitudinal du siège par rapport à un plancher d'un véhicule, les glissières comprenant une partie fixe solidaire du plancher et une partie mobile solidaire d'une armature d'assise, et des moyens de commande automatique d'un déplacement longitudinal de l'assise vers l'arrière lors d'un rabattement du dossier.

Selon l'invention, le siège est caractérisé en ce que les moyens de commande automatique comportent : - un levier pivotant par rapport à l'armature d'assise, le levier comportant une branche de poussée et une branche de commande et étant apte à se déformer sous un effort prédéterminé de manière à modifier la position angulaire relative de ses branches, la branche de poussée comportant une extrémité de poussée agencée pour venir en appui, par rotation du levier, sur une butée fixe solidaire de la partie fixe des glissières, et la branche de commande étant reliée à des moyens de traction reliés au dossier et actionnés par un pivotement du dossier selon le dit axe transversal, et - des premiers moyens de rappel élastique pour rappeler le levier dans une position de repos où l'extrémité de poussée du levier est distante de la butée.

L'invention permet donc d'assurer un recul du siège par l'effet d'une simple poussée sur le dossier pour le faire basculer vers l'avant, après déverrouillage des glissières. Les moyens de traction reliant le dossier au levier transforment un pivotement du dossier en une rotation du levier, qui reste libre tant que l'extrémité de poussée n'est pas au contact de la butée. A partir de ce contact, et du fait que la butée est fixe par rapport à la partie fixe des glissières, et donc par rapport au plancher, une rotation du levier autour de son axe oblige cet axe à se déplacer vers l'arrière, entraînant donc aussi vers l'arrière l'armature d'assise sur laquelle le levier est articulé.

Si le levier était totalement rigide, le pivotement du dossier serait obligatoirement stoppé dés lors que le siège serait amené en une position arrière extrémale, par butée des glissières par exemple. Or il est souhaitable, comme exprimé précédemment, que l'on puisse encore provoquer une action complémentaire par pivotement du dossier, au-delà de la position ayant amené le siège en butée arrière. L'aptitude du levier à se déformer sous un effort prédéterminé autorise une poursuite du pivotement du dossier au-delà de cette inclinaison ayant conduit l'assise en position de recul arrière maximal. L'angle de pivotement subsistant ainsi permet d'utiliser le pivotement du dossier pour commander par exemple un déverrouillage des ancrages des pieds arrières du siège, et permettre alors sa mise en position portefeuille. L'effort apte à provoquer la dite déformation du levier est déterminé de manière à être suffisant élevé pour que la poussée de l'extrémité de poussée du levier sur la butée arrive à faire coulisser les glissières sans que le levier se déforme substantiellement, et de manière suffisamment limité pour qu'un utilisateur puisse cependant sans difficulté majeure continuer à faire pivoter le dossier.

Selon une disposition préférentielle, les moyens de traction sont reliés à la branche de commande par une liaison coulissante autorisant un coulissement relatif, sur une longueur prédéterminée, à l'encontre de seconds moyens de rappel. Cette disposition permet de faire pivoter le dossier sur un certain angle prédéterminé, correspondant à la dite longueur prédéterminée, sans que cela se traduise par une action de pivotement du levier. Le dossier peut ainsi garder une certaine latitude de réglage en inclinaison, pour le confort de l'utilisateur, et ce n'est que lorsque le coulissement relatif des moyens de traction par rapport au levier se retrouve bloqué, que se produit alors le pivotement du levier. Outre cette possibilité de réglage d'inclinaison du dossier pour le confort du passager, cette disposition permet aussi, de manière avantageuse, de commander le déverrouillage des glissières par l'action de pivotement du dossier, comme cela est déjà connu de manière générale, avant de provoquer le recul du siège, ce qui évite à l'utilisateur de devoir manipuler spécifiquement une commande de déverrouillage des glissières en plus de l'action exercée sur le dossier.

Selon une autre disposition préférentielle, les moyens de traction comportent un câble de commande dont une extrémité est liée à la branche de commande par la dite liaison coulissante et la deuxième extrémité est liée au dossier et déplacée lors du pivotement du dossier. L'utilisation d'un câble est particulièrement adaptée pour limiter l'encombrement du système de commande.

Le câble coulisse dans une gaine dont les extrémités sont fixes par rapport à l'armature d'assise, une zone de support en arc de cercle, ayant pour axe l'axe transversal de pivot du dossier et supportant la partie d'extrémité du câble liée au dossier qui glisse sur la dite zone de support lorsque le dossier est pivoté, comme on le comprendra mieux par la suite, pour exercer une traction sur la branche de commande du levier. Selon une autre disposition préférée, pour assurer la déformabilité du levier, la branche de poussée est montée pivotante sur un corps de levier solidaire de la branche de commande, et un ressort de rappel est agencé pour rappeler la dite branche de poussée vers une position de base par rapport à la branche de commande. Comme on le comprendra mieux par la suite, cette disposition autorise la poursuite du pivotement du dossier au-delà de l'inclinaison ayant conduit l'assise en position de recul arrière maximal, comme déjà indiqué ci-dessus. Selon une disposition encore préférentielle, l'axe de pivotement du levier sur l'armature d'assise et l'axe de pivotement de la branche de poussée sur le levier sont parallèles et orientés sensiblement perpendiculairement au plan général de l'assise. Cette disposition permet de minimiser l'encombrement, l'ensemble du levier étant alors situé dans un plan parallèle au dit plan général de l'assise. Préférentiellement encore, dans la dite position de base, la branche de poussée est sensiblement alignée avec la branche de commande, et la distance entre l'axe de pivotement du levier et l'extrémité de poussée est supérieure à la longueur de la branche de commande. Il en résulte qu'une course faible des moyens de traction ou du câble de commande suffit pour provoquer un coulissement relativement important des glissières. On peut ainsi obtenir le recul complet du siège avec un débattement angulaire limité du dossier.

Pour assurer l'automaticité des déverrouillage et reverrouillage des glissières et/ou des ancrages amovibles des pieds d'un siège sur le plancher d'un véhicule, des moyens de commande sont prévus. De tels moyens agissent sur les verrous de glissière ou d'ancrage des pieds par des systèmes de câbles et leviers actionnés lors du pivotement du dossier, l'extrémité inférieure du dossier comportant par exemple à cet effet une forme de came apte à commander le pivotement de ces leviers et la traction de ces câbles. De tels moyens sont de manière générale déjà connus.

D'autres caractéristiques et avantages apparaîtront dans la description qui va être faite d'un siège conforme à l'invention.

On se reportera aux dessins annexés dans lesquels : - les figures 1 à 4 illustrent les positions successives du siège lors des modifications d'inclinaison et du rabattement du dossier, - la figure 5 illustre l'implantation du câble de commande sur le siège, - la figure 6 est une vue partielle de dessous du siège, montrant l'implantation sur l'assise du système de commande de recul automatique, - les figures 7 à 11 illustrent les positions successives du système lors de sa mise en œuvre, - les figures 12 et 13 illustrent le fonctionnement de la liaison coulissante entre le câble de commande et le levier, - les figures 14 et 15 illustrent la commande des déverrouillages, respectivement, de glissière et d'ancrage de pieds, par le pivotement du dossier, - la figure 16 est une vue de détail d'une variante de réalisation de l'extrémité du levier.

Le siège selon l'invention comporte une assise 1 et un dossier 2 monté pivotant sur l'assise selon un axe transversal Al, permettant un réglage de confort de l'inclinaison du dossier, comme illustré figure 1, ainsi que sa mise en position dite de "tablette", où le dossier est rabattu sensiblement horizontalement sur l'assise, comme représenté figure 3. L'assise 1 est liée de manière classique au plancher 3 du véhicule par un système de glissières 4comportant des glissières fixes 41, fixées au plancher 3, et des glissières mobiles 42 solidaires de l'assise 1. Les glissières peuvent être verrouillées en position de manière connue, par des moyens de verrouillage dont le déverrouillage peut être commandé par exemple par un palonnier 43, pour que l'usager puisse régler la position longitudinale du siège à sa convenance. Les glissières fixes 41 sont montées articulées sur le plancher selon un axe transversal A2, de manière à pouvoir amener le siège dans une position dite couramment "portefeuille", illustrée figure 4. Des moyens d'ancrage à billes, appelés couramment "ballfix", sont prévus à l'arrière des glissières pour maintenir rigidement le siège sur le plancher en position d'utilisation courante par un passager. Des moyens de déverrouillage, connus de l'homme du métier, permettent d'assurer le déverrouillage de ces ancrages à billes. Les moyens de commande de recul automatique de l'assise lors du rabattement du dossier comprennent : - un levier 5 monté pivotant selon un axe A3 sur une platine 11 solidaire de l'armature d'assise 12 sur laquelle les glissières mobiles 42 sont fixées. - des moyens de rappel élastique constitués ici par un ressort de rappel 6 monté entre le bras 5 et la platine 11, - des moyens de traction formés ici par un câble de commande 7 dont une première extrémité 7a est reliée au levier 5 comme on le verra plus en détail par la suite, et l'autre extrémité 7b est fixée au dossier 2, comme représenté figure 5. Le levier 5 comporte une branche de commande 51 formée d'une pièce avec un corps 52 sur lequel est montée pivotante une branche de poussée 53, les dimensions du corps et de la branche de poussée étant déterminées de manière qu'une extrémité de poussée 54 de la branche de poussée puisse venir en contact, comme on le verra ensuite, avec une butée 44 solidaire d'une traverse 45 liée aux parties fixes 41 des glissières. La branche de poussée 53 est articulée sur le corps 52 du levier selon un axe A4. Un ressort, tel que le ressort spiral 56, monté entre le corps 52 et la branche de poussée 53 maintient celle-ci sensiblement en alignement avec la branche de commande 51, un repli 57 formant butée de rotation entre le corps 52 et la branche de poussée 53. Le levier est par ailleurs maintenu en butée de rotation contre un taquet 19 solidaire de la platine et contre lequel le ressort 6 maintien le levier, en position de repos. Le câble de commande 7 passe dans une gaine 71 dont l'extrémité avant 72, à proximité de la première extrémité du câble 7, est maintenue en butée sur une patte 13 de la platine 11, et l'extrémité arrière 73 est également fixée sur le chant arrière 14 de l'armature d'assise, de sorte que la portion d'extrémité 7b du câble puisse glisser contre une piste en arc de cercle 15 ménagée ou rapportée sur l'armature d'assise 12 lorsque le dossier change d'inclinaison. La première extrémité 7a du câble 7 est reliée à la branche de commande 5 du levier 5 par un système de liaison coulissante 8, montré en détail figures 12 et 13. Ce système comporte une chape 81 sur laquelle est fixée, par un crochet 74, l'extrémité 7a du câble, et un ressort 82 relie la chape 81 à l'armature d'assise de manière à exercer un effort de traction permanent sur le câble 7. La chape 81 est reliée à la branche de commande 51 du levier 5 par un pion 83 riveté sur la chape et coulissant dans un trou oblong 55 ménagé dans une extrémité inclinée 51a de la dite branche de commande 51, placée entre les ailes 81a, 81b de la chape. Ainsi, lorsqu'un pivotement du dossier 2 provoque une traction sur le câble 7, à l'encontre de l'effort de rappel fourni par le ressort 82, il y a dans un premier temps simplement coulissement du pion 83 dans le trou oblong 55, orienté sensiblement selon la direction de l'extrémité 7a du câble. La chape se déplace ainsi, tirée par le câble, jusqu'à ce que le pion 83 vienne buter au bout du trou oblong, comme représenté figure 13, une traction supplémentaire du câble provoquant alors un couple de pivotement du levier 5, à l'encontre du ressort de rappel 6, comme on le verra par la suite. La commande des verrous de glissières et des verrous d'ancrage par le pivotement du dossier ne sera décrite ici que dans son principe, en relation avec les figures 14 et 15 qui représentent un simple exemple de moyens de commande utilisables, d'autres moyens adaptés étant aussi connus de l'homme du métier. Les moyens 90 de commande de déverrouillage des glissières sont illustrés figure 14. Ces moyens comportent un premier levier-came 91 monté pivotant selon un axe A5 sur l'armature d'assise 12, à proximité de l'extrémité inférieure d'un des flasques de dossier 21. Une extrémité du levier came est reliée par un câble 92 aux moyens de déverrouillage des glissières, l'autre extrémité du levier-came étant agencée pour être repoussée par un bossage 22 aménagé sur le flasque de dossier 21 lors d'un pivotement du dossier. Ainsi, lorsque le bossage 22 appuie sur le levier-came, celui ci pivote et assure sur le câble 92 une traction apte à assurer le déverrouillage des glissières 4.

Les moyens 95 de commande de déverrouillage des ancrages des pieds arrières du siège sont illustrés figure 15. Ces moyens comportent un deuxième levier-came 96 monté pivotant selon un axe A6 sur l'armature d'assise 12, à proximité de l'extrémité inférieure de l'autre flasque de dossier 23. Une extrémité du levier came 96 est reliée par un câble 97 aux moyens de déverrouillage des ancrages, l'autre extrémité du levier-came étant agencée pour être repoussée par un bossage 24 aménagé sur le flasque de dossier 23 lors d'un pivotement du dossier. Ainsi, lorsque le bossage 24 appuie sur le levier-came, celui ci pivote et assure sur le câble 97 une traction apte à assurer le déverrouillage des ancrages des pieds arrières, non représentés.

On va maintenant décrire le fonctionnement des moyens de commande automatique du recul du siège, en se référant notamment aux différentes phases de pivotement du dossier illustrées sur les figures 14 et 15 par les repères A à F. On notera incidemment que, lors de son utilisation courante, la position longitudinale du siège peut être réglée de manière classique, par déverrouillage des verrous de glissière au moyen du palonnier 43 par exemple, puis coulissement des glissières jusque dans la position désirée, de tout en avant jusqu'à tout en arrière, et reverrouillage. Ainsi, à la figure 6, le siège est dans une position longitudinale la plus en arrière possible sur les glissières, alors que sur les figures 7 à 9, le siège est dans une position plus avancée, comme on le remarquera en observant la position relative de la platine 11 liée à l'armature d'assise par rapport à la butée 44 liée aux parties fixes 41 des glissières. Sur les figures 6 et 7 on a par ailleurs représenté en traits pointillés les deux positions extrémales de la butée 44 par rapport à l'armature d'assise : le tracé 44' illustre la position de la butée, relativement au levier 5, lorsque le siège est réglé en position d'avancée maximale sur les glissières, et le tracé 44 "illustre de même la position relative de la butée lorsque la position du siège est réglée au maximum vers arrière. En utilisation courante du siège, l'inclinaison du dossier 2 peut aussi être réglée de manière classique, par des mécanismes connus d'articulation du dossier sur l'assise. Le dossier peut alors être plus ou moins incliné, comme illustré figure 1, la variation d'inclinaison étant possible sur une course angulaire A, indiquée sur les figures 14 et 15. Sur cette course, les bossages 22 et 24 n'interfèrent pas avec les leviers- cames 91, 96. Egalement, le câble de commande 7 suit les mouvements de pivotement du dossier 2, le pion 83 coulissant alors dans le trou oblong 55 du levier 5 sans déplacer ce levier. La figure 7 illustre une position où le dossier 2 est basculé vers l'arrière, le pion 83 étant amené en butée vers l'extrémité avant du trou oblong 55.

En faisant basculer le dossier plus vers l'avant, comme illustré figure 2, sur une course angulaire B, le bossage 22 entre en contact avec le levier came 91 et le fait pivoter (tracé en traits pointillés sur la figure 14), provoquant ainsi une traction du câble 92 et le déverrouillage des glissières 4. Pendant cette course angulaire aussi, le pion 83 ne fait que coulisser dans le trou oblong 55, sans agir sur le levier, jusqu'à arriver en bout de course vers l'arrière dans le dit trou oblong, dans la position représentée figures 8 et 13.

Au cours de la phase suivante, correspondant à la course C, les glissières restent déverrouillées. Le pivotement supplémentaire du dossier, représenté figure 2, se traduit par une traction sur le câble 7, dont l'extrémité 7b glisse sur la piste en arc de cercle 15. Cette traction du câble 7 est transmise au levier 5 par le pion 83, lequel était arrivé en bout de course dans le trou oblong 55. Sous l'effet de la traction exercée par le câble, le levier 5 pivote d'un seul tenant autour de l'axe A3, jusqu'à amener l'extrémité de poussée 54 de la branche de poussée 53 en contact avec la butée fixe 44, comme représenté figure 9. A partir de ce moment, une traction supplémentaire du câble provoque un déplacement vers l'arrière de l'axe de pivotement A3 du levier 5, entraînant l'assise qui peut se déplacer vers l'arrière, comme illustré par la flèche F1 des figures 2 et 10, du fait du déverrouillage des glissières provoqué précédemment.

On notera que les différents éléments du mécanisme sont déterminés de manière que, à la fin de cette phase C, le siège soit amené en position de recul maximal sur les glissières, la commande de déverrouillage des glissières étant également déterminée de manière que le reverrouillage des glissières puisse alors s'effectuer. On notera aussi que ce recul est effectué quelle que soit la position initiale de réglage des glissières. En effet, si le siège est initialement vers l'avant au moment où on provoque le basculement du dossier, l'arrivée de l'extrémité de poussée 54 en contact avec la butée se produira plus tôt que si le siège est initialement plus en arrière, comme on le comprendra bien au vu des tracés 44' et 44" de la figure 7. Mais quelle que soit cette position initiale, la position finale de cette phase de recul sera toujours la même, correspondant à la position illustrée figure 10. On notera encore que, à la fin de cette phase de recul, le dossier n'est pas encore complètement rabattu sur l'assise.

Après la course angulaire C, une course libre D de faible amplitude se termine par l'arrivée du bossage 24 en contact avec le deuxième levier came 96 (voir figure 15). Lors de la poursuite du pivotement sur la course E, le bossage 24 fait pivoter le levier came 96 qui provoque le déverrouillage des ancrages arrières du siège qui solidarisent les parties fixes des glissières sur le plancher du véhicule. Une faible course angulaire finale F, amenant le dossier en position finale de tablette, comme illustré figure 3, peut permettre d'assurer le verrouillage du dossier dans la dite position tablette.

Lors des courses D, E et F, l'assise est déjà située en position de recul maximal et ne peut donc plus reculer, alors que le pivotement du dossier provoque cependant une traction complémentaire sur le câble 7. Conformément à l'invention, le câble peut alors poursuivre sa course, en continuant à entraîner le levier 5 en rotation. Pour permettre ce pivotement supplémentaire du levier 5 alors que l'extrémité de butée 54 ne peut plus se déplacer, c'est alors la branche de poussée 53 qui pivote selon l'axe A4 par rapport au levier 5, à l'encontre du couple fourni par le ressort spiral 56, comme illustré figure 11. Cette déformation du levier 5 permet donc son pivotement complémentaire autour de son propre axe de pivot A3, et autorise donc une traction complémentaire sur le câble 7, et en conséquence permet le rabattement du dossier jusque dans la position tablette. On notera qu'il suffit, pour le bon fonctionnement du système, que le couple exercé par le ressort spiral 56 soit suffisant pour maintenir le levier sans déformation pendant la phase de déplacement du siège vers l'arrière sous l'effet de l'effort exercé par le levier sur la butée. Il suffira donc de dimensionner le ressort spiral de sorte qu'il ne se déforme que pour des efforts sensiblement supérieurs à ceux nécessaires pour assurer le coulissement du siège vers l'arrière sur les glissières.

Enfin, le siège étant reverrouillé en position de recul maximal, et les ancrages de pieds arrières déverrouillés, il suffira, comme cela est déjà connu par ailleurs, de basculer l'ensemble du siège vers l'avant selon l'axe transversal de pivotement A2 pour l'amener dans la position de "portefeuille" illustrée figure 4. La variante de réalisation représentée par le détail de la figure 16 vise à réduire le couple de torsion généré par le ressort spiral 56, et donc les efforts exercés sur le levier 5,lors des dernières phases de basculement du dossier, à partir du moment où le siège est amené en recul maximal et les glissières étant reverrouillées dans cette position. Dans cette variante, l'extrémité de la branche de commande 51 comporte une partie 51b qui s'étend vers l'arrière à partir de la partie d'extrémité 51a, et la rainure formée par le trou oblong 55 se poursuit dans cette partie 51b par un prolongement 55a, orienté obliquement par rapport à la direction générale du trou oblong 55, et dans lequel le pion 83 peu aussi coulisser. Au niveau de la jonction entre les deux parties 55 et 55a, un arrêtoir 55b est formé, constituant l'extrémité de la partie de rainure rectiligne du trou oblong 55, et formant une butée pour le pion 83.

Lorsqu'on fait pivoter le dossier 2 sur la course B, le pion 83 est déplacé dans le trou oblong 55 comme décrit précédemment, et arrive butée contre l'arrêtoir 55b. Comme à ce moment l'orientation du trou oblong est celle représentée figure 8, une traction supplémentaire su câble 7 entraîne le pion 83 qui, étant en butée contre l'arrêtoir 55b, fait pivoter le levier 5. La forme de l'arrêtoir 55b est déterminée de manière que le pion 83 reste engagé avec le dit arrêtoir au moins jusqu'à un pivotement du levier 5 dans sa position de recul maximal du siège, illustrée figure 10, c'est-à-dire au moins jusqu'à la fin de la course C et au reverrouillage des glissières. A partie de ce point, et suite à l'accroissement de l'inclinaison de l'arrêtoir dû au pivotement de la branche de commande 51, le pion 83 peut échapper à l'arrêtoir 55b et coulisser dans le prolongement 55a. De ce fait, le câble 7 peut être entraîné, par le pivotement du dossier, sur une course supplémentaire sans provoquer de pivotement complémentaire du levier 5. Il s'ensuit que un tel pivotement du dossier ne provoque pas une charge supplémentaire du ressort spirale 56, qui n'est amené à exercer à nouveau un couple de rappel que à partir du moment où le pion arrive en fond du prolongement 55a. On notera que au moment où le pion échappe à l'arrêtoir 55b, le bras 5 ne subit plus la traction du câble et en conséquence peut être rappelé par le ressort 6, libérant aussi l'appui de l'extrémité de poussée 54 sur la butée 44. C'est pourquoi, pour éviter que le siège ne puisse alors coulisser vers l'avant, les formes et orientations du trou oblong 55, de son prolongement 55a, et de l'arrêtoir 55b, sont déterminées de manière que le pion 83 ne puisse échapper de l'arrêtoir qu'après que les glissières soient maximal du siège. L'invention réalisation et à la variante uniquement à titre d'exemple. 7 pourrait être remplacé par avec le dossier assurant un pivotement du levier de commande de recul lors du pivotement du dossier. Le mode de réalisation du levier pourrait aussi être modifié, dés lors que ledit levier a une capacité de déformation suffisante pour accepter le pivotement du dossier lors des dernières phases de pivotement, et une résistance suffisante à cette déformation pour garantir ledit recul jusqu'en position de recul maximal. D'autres moyens de commande de déverrouillage et reverrouillage des reverrouillées en position de recul n'est pas limitée au mode de qui viennent d'être décrits Ainsi, le câble de commande d'autres moyens de liaison

Claims (11)

REVENDICATIONS

1. Siège de véhicule automobile comportant un dossier (2) rabattable vers l'assise (1) par pivotement du dossier sur l'assise selon un axe transversal (Al), des glissières (4) de réglage longitudinal du siège par rapport à un plancher (3) d'un véhicule, les glissières comprenant une partie fixe (41) solidaire du plancher et une partie mobile (42) solidaire d'une armature d'assise (12), et des moyens de commande automatique d'un déplacement longitudinal de l'assise vers l'arrière lors d'un rabattement du dossier, caractérisé en ce que les moyens de commande automatique comportent : - un levier (5) pivotant par rapport à l'armature d'assise, le levier comportant une branche de poussée (53) et une branche de commande (51) et étant apte à se déformer sous un effort prédéterminé de manière à modifier la position angulaire relative de ses branches, la branche de poussée comportant une extrémité de poussée (54) agencée pour venir en appui, par rotation du levier (5), sur une butée fixe (44) solidaire de la partie fixe des glissières, et la branche de commande (51) étant reliée à des moyens de traction (7) reliés au dossier (2) et actionnés par un pivotement du dossier selon le dit axe transversal, et -des premiers moyens de rappel élastique (6) pour rappeler le levier (5) dans une position de repos où l'extrémité de poussée (54) du levier est distante de la butée (44).

2. Siège selon la revendication 1, caractérisé en ce que les moyens de traction (7) sont reliés à la branche de commande par une liaison coulissante (8) autorisant un coulissement relatif, sur une longueurprédéterminée, à l'encontre de seconds moyens de rappel (82).

3. Siège selon la revendication 1, caractérisé en ce que les moyens de traction comportent un câble de commande (7) dont une extrémité (7a) est liée à la branche de commande (51) par la dite liaison coulissante (8) et la deuxième extrémité (7b) est liée au dossier (2) et déplacée lors du pivotement du dossier.

4. Siège selon la revendication 3, caractérisé en ce que le câble (7) coulisse dans une gaine (71) dont les extrémités (72, 73) sont fixes par rapport à l'armature d'assise (12).

5. Siège selon la revendication 3, caractérisé en ce qu'il comporte une zone de support (15) en arc de cercle, ayant pour axe l'axe transversal (Al) de pivot du dossier, et supportant la partie d'extrémité (7b) du câble liée au dossier qui glisse sur la dite zone de support lorsque le dossier est pivoté.

6. Siège selon la revendication 1, caractérisé en ce que la branche de poussée (53) est montée pivotante sur un corps de levier (52) solidaire de la branche de commande (51), et un ressort de rappel (56) est agencé pour rappeler la dite branche de poussée vers une position de base par rapport à la branche de commande.

7. Siège selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens (90) de commande de déverrouillage et reverrouillage des glissières (4) actionnés par un pivotement du dossier (2).

8. Siège selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens (95) de commande de déverrouillage et reverrouillage des ancrages amovibles des pieds du siège sur le plancher d'un véhicule, actionnés par un pivotement du dossier (2).

9. Siège selon la revendication 7 ou 8, caractérisé en ce que les moyens de commande (90, 95) agissent sur les verrous de glissière ou d'ancrage des pieds par des systèmes de câbles (92, 97) et leviers (91, 96) actionnés lors du pivotement du dossier, l'extrémité inférieure du dossier comportant à cet effet des bossages (22, 24) aptes à commander le pivotement de ces leviers et la traction de ces câbles.

10. Siège selon la revendication 6, caractérisé en ce que l'axe (A3) de pivotement du levier (5) sur l'armature d'assise (12) et l'axe (A4) de pivotement de la branche de poussée (53) sur le levier (5) sont parallèles et orientés sensiblement perpendiculairement au plan général de l'assise.

11. Siège selon la revendication 6, caractérisé en ce que, dans la dite position de base, la branche de poussée (53) est sensiblement alignée avec la branche de commande (51), et la distance entre l'axe (A3) de pivotement du levier (5) et l'extrémité de poussée (54) est supérieure à la longueur de la branche de commande (51).