FR2714836A1 - Dispositif pour extraire automatiquement l'aiguille d'une seringue à usage médical ou paramédical et, notamment à usage dentaire. - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un dispositif pour extraire automatiquement l'aiguille d'une seringue à usage médical ou paramédical et, notamment à usage dentaire. Ce dispositif comporte un dispositif de pince (17) comportant deux branches articulées, les branches comprenant chacune une partie de saisie proprement dite (27) de l'embout (33) d'aiguille et une partie formant masse (29) opposée à l'articulation (25), laquelle crée en service, par la force centrifuge induite par la rotation sur elle, une force sur chacune des parties de saisie (27) les amenant les unes vers les autres en pincement et d'une intensité suffisante pour permettre de dévisser ou de déboîter l'aiguille de la seringue, l'entraînement étant effectué jusqu'à la séparation puis interrompu de façon à ce que, la force centrifuge sur les parties de masse (29) n'existant plus, à la fin de l'opération et à l'arrêt, l'aiguille séparée soit libérée des parties de saisie (27) et tombe par son propre poids dans le bac de récupération inférieur.

Description

DISPOSITIF POUR EXTRAIRE AUTOMATIQUEMENT L'AIGUILLE D'UNE
SERINGUE A USAGE MEDICAL OU PARAMEDICAL ET, NOTAMMENT A
USAGE DENTAIRE.

L'invention concerne un dispositif pour extraire automatiquement l'aiguille d'une seringue à usage médical ou paramédical et, notamment à usage dentaire.

On sait que les aiguilles des seringues à usage médical ou paramédical doivent être enfermées après usage dans une enveloppe protectrice pour être récupérées et stockées en lieu sûr et détruites ultérieurement. I1 existe un risque pour le praticien, ou tout autre manipulateur, qu'il ne se pique avec l'aiguille souillée au cours de sa réinsertion dans l'enveloppe protectrice.

Des appareils aptes à extraire l'aiguille de ces seringues sans nécessité de monter une enveloppe protectrice ont été développés. Ils utilisent des moyens de saisie de l'aiguille relativement complexes, par exemple à disques ou à mandrin entraînant en rotation l'aiguille par son embout pour la désserrer de la tête du corps de la seringue et la libérer en fin d'opération dans un bac de récupération. Ces dispositifs, relativement complexes ne sont pas commercialisés à ce jour. D'autres appareils destinés à détruire directement l'aiguille et non à l'extraire existent sur le marché mais sont coûteux, de sorte que les praticiens hésitent à s' équiper de ces appareils.

L'invention vise à remédier à cet inconvénient en proposant un dispositif pour extraire automatiquement l'aiguille d'une seringue à usage médical ou paramédical et, notamment à usage dentaire, du type constitué par un bottier muni d'une ouverture sur sa face avant adaptée pour permettre l'introduction de la tête d'une seringue pourvue d'une aiguille d'injection dont l'embout est vissé ou emboîté à ladite tête, de moyens de saisie de l'embout d'aiguille disposés au regard de ladite ouverture, de moyens d'entratnement en rotation des moyens de saisie pour séparer ledit embout d'aiguille de la tête de seringue, et d'un bac inférieur de récupération de l'aiguille extraite en fin d'opération, caractérisé en ce que lesdits moyens de saisie sont constitués par un dispositif de pince comportant des branches articulées, les branches comprenant chacune une partie de saisie proprement dite de l'embout d'aiguille et une partie formant masse opposée à l'articulation, laquelle crée en service, par la force centrifuge induite sur elle par la rotation, une force sur chacune des parties de saisie les amenant les unes vers les autres en pincement et d'une intensité suffisante pour permettre de séparer l'aiguille de la seringue, l'entratnement étant effectué jusqu'à séparation de l'aiguille de la seringue puis interrompu de façon à ce que, la force centrifuge sur les parties de masse n'existant plus, en fin d'opération et à l'arrêt, l'aiguille séparée soit libérée des parties de saisie et tombe par son propre poids dans le bac de récupération inférieur.

Naturellement, dans le cas d'une aiguille vissée par exemple à usage dentaire, l'entrainement est effectué sur un nombre de tours de dévissage supérieur à celui du filetage d'embout d'aiguille. Pour l'autre cas correspondant à une aiguille emboîtée sur la tête de seringue, la séparation est effectuée par extraction volontaire manuelle de la seringue par l'opérateur, l'embout d'aiguille glissant en frottement rotatif relativement à la tête de seringue.

Le dispositif de pince est avantageusement équilibré dynamiquement (centre de gravité sur l'axe de rotation) de manière à ce que l'appareil ne vibre pas en service. A cet effet, les branches de la pince peuvent être formées avec symétrie par rapport à l'axe de rotation.

Naturellement, la vitesse de rotation sera ajustée en fonction de la différence de masse des parties de saisie et des parties de masse opposées et de la force de pincement nécessaire pour entrainer l'embout d'aiguille en rotation relativement à la tête de la seringue, en vue de la séparation (dévissage ou déboitage).

Ladite ouverture est avantageusement pourvue d'au moins une patte formant saillie à sa périphérie et apte à fléchir pour pincer la tête de la seringue dans l'ouverture lorsqu'elle y est présentée en service, cette patte empêchant la seringue de tourner lors de l'entratnement en rotation de la pince. Cette patte peut former en outre un contact d'entratnement, déclenché par son fléchissement à une certaine position, par exemple à une position reculée de butée, limitant le mouvement d'introduction de la seringue traitée. Ce contact peut être doublé d'un contact de sécurité, par exemple par un bouton poussoir disposé à proximité de l'ouverture et pressé par l'opérateur tandis qu'il introduit la seringue dans l'ouverture.

I1 résulte de cette disposition que la seule présentation de la tête de seringue munie de son aiguille usagée, suffit à déclencher la mise en service de l'appareil et ainsi à extraire automatiquement l'aiguille de la tête. La commande est complétée par l'action de l'opérateur sur le bouton poussoir par un doigt et au moyen de la même main. L'extraction est très rapide (1 à 2 secondes), l'aiguille extraite étant recueillie dans le bac inférieur à l'ouverture des pinces en fin d'opération.

L'invention est illustrée ci-après à l'aide d'un exemple de réalisation et en référence au dessin annexé, sur lequel
- La figure 1 est une vue en perspective d'un dispositif d'extraction d'aiguille de seringue selon l'invention
- La figure 2 est une vue en coupe horizontale de ce dispositif, et
- La figure 3 montre selon une vue en coupe transversale partielle agrandie le fonctionnement du dispositif.

Comme représenté sur le dessin, le dispositif d'extraction d'aiguille de seringue selon 1 invention est constitué par un bottier parallèlépipédique rectangle 1 dont la base est carrée, d'environ 10 cm de côté et de hauteur égale à environ 15 cm.

Ce bottier est pourvu d'un couvercle amovible supérieur 3 et d'un bac inférieur 5 monté coulissant en translation par traction manuelle à sa base. Ce bac est fermé au moyen d'une serrure à clef 7 de façon à n'autoriser son accès qu'à l'opérateur praticien de l'appareil. L'une de ses faces est pourvue d'une ouverture circulaire sensiblement en sa partie centrale à l'extrémité d'une surface conique 11, tournée vers l'intérieur, éventuellement d'une fenêtre transparente 13 de visualisation du bac inférieur destiné à la réception des aiguilles usagées et d'un bouton poussoir 15 disposé au dessus de l'ouverture précitée à faible distance de cette dernière. Le bottier renferme en regard de l'ouverture, dans son prolongement axial, une pince 17 montée rotative sur un palier arrière 19 solidaire du bottier. Cette pince est entraînée en rotation selon l'axe horizontal Z par un moteur électrique 21 alimenté en basse tension. Elle comporte deux branches 23 symétriques l'une de l'autre par rapport à l'axe de rotation Z et articulées chacune à une partie d'articulation médiane 25. Les axes d'articulation des branches Z1 et Z2, parallèles l'un à l'autre, sont disposés opposés et à faible distance de l'axe de rotation Z. Chacune des branches comporte une partie avant de saisie 27 ou de pincement proprement dite et une partie arrière 29 opposée à la partie de saisie relativement à l'articulation. Cette partie arrière est alourdie, relativement à la partie avant et constitue la partie formant masse. Lors de la rotation de la pince, ces parties arrières 29, par leur masse, tendront à s'écarter de l'axe de rotation sous l'effet de la force centrifuge induite et par conséquent à appliquer en pincement l'une contre l'autre les parties opposées de saisie 27. L'articulation 25 est munie d'un ressort spirale 31, lequel à l'arrêt écarte les parties de saisie 27 et rappelle l'une vers l'autre les parties de masse 29. L'angle d'ouverture des parties de saisie est faible mais néanmoins suffisant pour recueillir avec jeu l'embout 33 d'une aiguille 35 d'une seringue par exemple à usage médical dentaire 37, (avec carpule) raccordé vissé à la tête 39 de la seringue ou à la carpule (non représentée) montée. Les branches 23 de la pince comportent chacune une partie dentée intérieure 41 au niveau de l'articulation 25 engrenant l'une avec l'autre.

Cette disposition entraîne le mouvement simultané synchrone de chacune des branches l'une vers l'autre de façon à ce qu'aucun déséquilibre dynamique, au cours de la rotation, de la pince ne puisse se produire. Les parties de masse arrière 29 sont formées avec un évidement central longitudinal interne dans lequel est reçu l'axe ou l'arbre d'entraînement en rotation 43 de la pince. Cet arbre est relié à l'une de ses extrémités à la partie d'articulation 25 de la pince et à l'autre à un groupe renvoi réducteur de vitesse 45, lui-même relié au moteur électrique d'entraînement 21. Ce groupe, outre qu'il permet de disposer le moteur dans une position d'encombrement minimal, autorise une démultiplication de la vitesse du moteur à un niveau adéquat adapté à la pince. La force de pincement nécessaire, liée à la force centrifuge de rotation, pour dévisser (désolidariser, dans le cas d'une aiguille emboitée) l'embout 33 d'aiguille de la tête de la seringue (ou de la carpule) est fonction de la différence de masse des parties 29 et de saisie 27 de la pince et de la force de rappel à la fermeture du ressort spirale 31.

En pratique, la pince est entraînée à une vitesse de rotation de l'ordre de quelques centaines de tours par minute.

La partie avant des parties de saisie 27 des branches de la pince est disposée à faible distance de l'ouverture 9, laquelle a un diamètre légèrement supérieur à la tête 39 de la seringue. A l'arrêt, ces parties sont ouvertes débouchant sur ladite ouverture, coaxialement à celle-ci.

Une rondelle 47, de diamètre intérieur inférieur à celui de la tête mais supérieur à l'embout d'aiguille 33 est disposée à l'arrière de l'ouverture 9, coaxialement à celle-ci. Elle est rappelée en contact avec l'ouverture au moyen de ressorts hélicotdaux 49 auxquels elle est attachée en périphérie, fixés eux-mêmes par une de leurs parties d'extrémité à la surface conique d'ouverture 11.

Cette dernière comporte deux fentes longitudinales 51, formées coaxialement à l'ouverture et diamétralement opposées, et dans chacune desquelles est montée mobile une patte 53 articulée avec liberté d'écartement relativement à l'axe de l'ouverture Z. Ces deux pattes 53 sont articulées à la rondelle en leur partie médiane et à une partie fixe solidaire du boitier à l'extrémité. Elles accompagnent le mouvement de la rondelle. Ces pattes, symétriques l'une de l'autre par rapport à l'axe Z, ont un profil externe incliné de façon à accueillir la tête de la seringue lors de son introduction dans l'ouverture. Ce faisant, elles maintiennent la tête de la seringue, avec verrouillage de la rotation. La rondelle est solidaire d'un élément de contact 55 du circuit de commande 57 de l'alimentation du moteur, de type bilame, formant contact au recul de la rondelle sous la poussée d'introduction de la tête de seringue, laquelle est maintenue verrouillée en rotation par les pattes. Le contact 59 du bouton poussoir 15 est monté sur ce même circuit de commande. Un dispositif de temporisation (non représenté), réglé à une valeur de 2 secondes est en outre prévu en série sur ce circuit de façon à autoriser le fonctionnement du moteur sur cette courte période, laquelle est largement suffisante pour dévisser des quelques tours de filetage de raccord l'embout d'aiguille de la tête de seringue. Un dispositif de frein, non représenté, peut en outre être prévu sur l'axe de la pince, agissant sur celui-ci à la fin de l'opération de façon à arrêter rapidement le mouvement de rotation (d'inertie non négligeable)
Le fonctionnement du dispositif est très simple. I1 suffit d'introduire la seringue munie de son aiguille usagée dans l'ouverture 9 du bottier, sensiblement perpendiculairement à celui-ci ou dans l'axe de cette ouverture et de presser du doigt (pouce, par exemple), avec la même main, le bouton poussoir 15. Sous la poussée d'introduction de la seringue, relativement faible, et l'activation de contact simultanée du bouton poussoir, le dispositif se met en marche. Le moteur entraîne en rotation la pince, laquelle se referme par ses parties de saisie avant 27 sur l'embout 33 d'aiguille qui fait saillie à l'ouverture 9 (fig. 3). La tête de la seringue est simultanément maintenue par les deux pattes latérales 53. L'embout est très rapidement saisi et dévissé. Deux secondes après, en fin de temporisation, l'entratnement est interrompu et à l'arrêt de la pince, celle-ci s'ouvre et lâche l'aiguille qui tombe dans le bac récepteur inférieur 5. L'opération est terminée. La seringue est simultanément retirée de l'ouverture, sa tête glissant au retrait longitudinalement sur les pattes, lesquelles reviennent sous le rappel de la rondelle à leur position inclinée initiale.

On notera que lorsque l'aiguille est emboîtée sur la tête de seringue, il suffit d'une impulsion d'entrainement du moteur, par introduction de la seringue dans l'ouverture pour actionner la pince qui agit sur l'embout d'aiguille et donc désolidariser par glissement rotatif de la liaison d'embottement l'aiguille de la seringue, cette dernière étant simultanément tirée vers l'extérieur pour la séparation de l'aiguille. Ainsi le retrait de la seringue entrain simultanément le recul de la rondelle (47), donc la coupure du contact (55) et l'écartement des deux pattes (53). La décélération du moteur provoque la perte de la force centrifuge, et grâce au ressort spirale (31), l'ouverture de la pince et la chute de l'aiguille dans le bac récepteur inférieur (5).

Ce qui précède démontre l'extrême simplicité du dispositif d'extraction selon l'invention ainsi que la grande facilité et commodité de son usage.

Des variantes de réalisation de l'invention peuvent être aisément conçues par l'homme de métier, par exemple quant à la forme du dispositif de pince, laquelle peut être configurée montée sur un disque rotatif, les branches des pinces étant articulées sur des pivots solidaires du disque, l'ensemble étant équilibré dynamiquement en rotation et la saisie se faisant dans la région centrale du disque perpendiculairement à l'axe de l'ouverture.

Cette disposition est très compacte. En outre, le contact peut être formé directement par la tête métallique des seringues par exemple à usage dentaire, appliquée simultanément sur deux parties de contact complémentaires de l'ouverture à l'introduction de la seringue, ce qui évite l'utilisation d'un bouton poussoir complémentaire de sécurité.

Enfin, le nombre de branches du dispositif de pince peut être supérieur à deux, par exemple 3 ou plus à condition qu'elles soient disposées avec équilibre dynamique, par exemple avec symétrie par rapport à l'axe de rotation.

Claims (12)

REVENDICATIONS

1. Dispositif pour extraire automatiquement l'aiguille (35) d'une seringue (37) à usage médical ou paramédical et, notamment à usage dentaire, du type constitué par un bottier (1) muni d'une ouverture (9) sur sa face avant adaptée pour permettre l'introduction de la tête (39) d'une seringue (37) pourvue d'une aiguille d'injection (35) dont l'embout (33) est vissé ou emboîté à ladite tête (39), de moyens de saisie de l'embout d'aiguille (33) disposés au regard de ladite ouverture (9), de moyens d'entratnement en rotation (21) des moyens de saisie pour dévisser ou débotter ledit embout d'aiguille de la tête (39) de seringue, et d'un bac inférieur (5) de récupération de l'aiguille (35) extraite en fin d'opération, caractérisé en ce que lesdits moyens de saisie sont constitués par un dispositif de pince (17) comportant des branches (23) articulées, les branches (23) comprenant chacune une partie de saisie proprement dite (27) de l'embout (33) d'aiguille et une partie formant masse (29) opposée à l'articulation (25), laquelle crée en service, par la force centrifuge induite par la rotation sur elle, une force sur chacune des parties de saisie (27) les amenant les unes vers les autres en pincement et d'une intensité suffisante pour permettre de dévisser ou de débotter l'aiguille de la seringue, l'entratnement étant effectué jusqu'à la séparation puis interrompu de façon à ce que, la force centrifuge sur les parties de masse (29) n'existant plus, à la fin de l'opération et à l'arrêt, l'aiguille séparée soit libérée des parties de saisie (27) et tombe par son propre poids dans le bac de récupération inférieur (5).

2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le dispositif de pince (17) est équilibré dynamiquement (centre de gravité sur l'axe de rotation (Z)) de manière à ce que l'appareil ne vibre pas en service.

3. Dispositif selon l'une des revendications 1, 2, caractérisé en ce que les branches (23) du dispositif de pince sont formées avec symétrie par rapport à l'axe de rotation (Z).

4. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la vitesse de rotation axiale du dispositif de pince (17) est ajustée en fonction de la différence de masse des parties de saisie (27) et des parties de masse (29) opposées et de la force de pincement nécessaire pour entraîner l'embout (33) d'aiguille en dévissage ou débitage.

5. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que ladite ouverture (9) est pourvue d'au moins une patte (53) formant saillie à sa périphérie et apte à se mouvoir, par exemple fléchir pour pincer la tête (39) de la seringue dans l'ouverture lorsqu'elle y est présentée en service, cette patte empêchant la seringue de tourner lors de l'entratnement en rotation de la pince (17).

6. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que ladite ouverture (9) est circulaire, d'un diamètre légèrement supérieur à la tête (39) de la seringue introduite, formée à l'extrémité effilée d'une surface conique (11) tournée vers l'intérieur du bottier, et supporte deux pattes (53) mobiles dans deux fentes respectives complémentaires (51) de la surface (11), l'ensemble étant symétrique par rapport à l'axe de rotation (Z) du dispositif de pince.

7. Dispositif selon la revendication 5, caractérisé en ce que ladite patte (53) forme en outre un contact d'entratnement, déclenché par son fléchissement à une certaine position, par exemple à une position reculée de butée, limitant le mouvement d'introduction de la seringue traitée.

8. Dispositif selon la revendication 7, caractérisé en ce que ledit contact de patte est doublé d'un contact de sécurité, par exemple par un bouton poussoir (15) disposé à proximité de l'ouverture (9) et pressé par l'opérateur tandis qu'il introduit la seringue dans l'ouverture.

9. Dispositif selon l'une des revendications 5-9, caractérisé en ce que ladite patte (53) est reliée, par exemple articulée à une rondelle mobile (47) de diamètre interne inférieur à la tête (39) de la seringue mais supérieur à l'embout (33) d'aiguille, disposée coaxialement à l'axe de rotation (Z) du dispositif de pince (17) et à faible distance de l'ouverture (9), à l'arrière de celle-ci, cette rondelle montée rappelée vers l'ouverture par un moyen de ressort (49) étant apte à être reculée selon un faible déplacement par la tête de la seringue introduite, au terme de butée duquel il déclenche un contact (55) d'entraînement du moteur.

10. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le dispositif de pince (17) est constitué de deux branches (23) articulées chacune à une partie d'articulation (25) reliée à l'arbre d'entraînement en rotation (43), selon deux axes d'articulation respectifs (Z1) et (Z2) parallèles l'un à l'autre et disposés opposés à faible distance de l'axe de rotation (Z), les branches étant en outre pourvues chacune d'une partie dentée (41) complémentaire l'une de l'autre et coopérant en vue d'assurer un déplacement synchrone des branches sous l'effet de la force centrifuge de rotation, et en ce que la partie d'articulation (25) est pourvue d'un moyen ressort (31), par exemple de type spirale, rappelant les branches à une position, à l'arrêt, où l'angle d'ouverture des parties de saisie (27) est suffisant pour accueillir avec jeu l'embout (33) de l'aiguille de seringue introduite.

11. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le dispositif de pinces est monté sur un disque rotatif, les branches des pinces étant articulées sur des pivots solidaires du disque, l'ensemble étant équilibré dynamiquement en rotation et la saisie se faisant dans la région centrale du disque perpendiculairement à l'axe de l'ouverture.

12. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le contact d'entrainement du dispositif de pinces est formé directement par la tête métallique des seringues par exemple à usage dentaire, appliquée simultanément sur deux parties de contact complémentaires de l'ouverture à l'introduction de la seringue, ce qui évite l'utilisation d'un bouton poussoir complémentaire de sécurité.