FR2707108A1 - Appareil de lecture de contour, notamment pour monture de lunettes. - Google Patents

Abstract

Il s'agit d'un appareil de lecture de contour du genre comportant, pour la tenue de l'article dont le contour est à lire, deux mâchoires (14A, 14B) dont une au moins est mobile par rapport à l'autre. Suivant l'invention, l'une au moins des mâchoires (14A, 14B), porte, localement sur sa face (22) tournée vers l'autre, pour le pilotage de la mâchoire (14A, 14B) mobile, au moins un capteur tactile (24). Application, notamment, à la lecture de contour des cercles ou entourage d'une monture de lunettes.

Description

Appareil de lecture de contour, notamment pour
monture de lunettes1,
La présente invention concerne d'une manière générale les appareils de lecture de contour du genre comportant, pour la tenue de l'article dont le contour est à lire, deux mâchoires dont une au moins est mobile par rapport à l'autre.

Elle vise plus particulièrement, mais non nécessairement exclusivement, le cas où l'article dont le contour est à lire est l'un et/ou l'autre des cercles ou entourages d'une monture de lunettes.

L'un des problèmes à résoudre dans un tel cas est de contrôler aussi précisément que possible le couple de serrage appliqué par les mâchoires à ces cercles ou entourages.

A défaut, ceux-ci pourraient être l'objet d'une déformation de nature à fausser leur lecture de contour.

La difficulté se trouve accrue lorsque, pour faciliter les opérations, la saisie de la monture de lunettes intervient automatiquement, la mâchoire mobile, au moins, étant à cet effet dûment commandée en conséquence.

La présente invention a d'une manière générale pour objet une disposition permettant de surmonter cette difficulté et conduisant en outre à d'autres avantages.

De manière plus précise, elle a pour objet, un appareil de lecture de contour du genre comportant, pour la tenue de l'article dont le contour est à lire, deux mâchoires dont une au moins est mobile par rapport à l'autre, cet appareil de lecture de contour étant d'une manière générale caractérisé en ce que, pour le pilotage de la mâchoire mobile, l'une au moins des mâchoires porte, localement, sur sa face tournée vers l'autre, au moins un capteur tactile.

Préférentiellement, le capteur tactile ainsi mis en oeuvre est un composant dont la résistance varie avec la force appliquée.

Par exemple, il s'agit d'un composant du type de ceux commercialisés sous la dénomination "Résistance de détection de force et de position".

Quoi qu'il en soit, agissant en pratique comme un interrupteur ou un inverseur, il permet de limiter à la valeur désirée le couple de serrage des mâchoires.

Il suffit en effet d'asservir aux informations de force qu'il délivre l'alimentation des moyens de commande contrôlant la mâchoire mobile.

Mais, le capteur tactile mis en oeuvre s'étendant en pratique suivant les deux directions d'un plan, il permet avantageusement de déterminer exactement la position du point de tangence par lequel la monture de lunettes porte contre lui, ce qui facilite avantageusement l'automatisation des opérations.

En effet, lors de la lecture de contour, le palpeur prévu pour cette lecture de contour peut alors avantageusement se placer de lui-même à ce point de tangence.

En outre, le capteur tactile mis en oeuvre suivant l'invention facilite également l'intervention du praticien.

Il suffit en effet à celui-ci de toucher le capteur tactile avec la monture de lunettes pour que s'enclenche de lui-même le processus de fermeture des mâchoires.

Une fois la lecture de contour effectuée, il lui suffit, ensuite, de saisir à nouveau cette monture de lunettes pour que le processus d'ouverture des mâchoires s'enclenche à son tour.

Enfin, le capteur tactile mis en oeuvre suivant l'invention permet, si désiré, une mesure de l'épaisseur des cercles ou entourages d'une telle monture de lunettes.

Il est ainsi avantageusement possible d'optimiser l'implantation des verres dans ces cercles ou entourages, et notamment, de contrôler l'importance de la saillie qu'ils font éventuellement par rapport à ceux-ci.

Les caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront, d'ailleurs, de la description qui va suivre, à titre d'exemple, en référence aux dessins schématiques annexés sur lesquels
la figure 1 est, avec des arrachements locaux, une vue partielle en perspective d'un appareil de lecture de contour suivant l'invention
la figure 2 en est, également avec des arrachements locaux, une vue en plan, suivant la flèche II de la figure 1
la figure 3 en est une vue en coupe longitudinale, suivant la ligne III-III de la figure 2
les figures 4, 5 en sont, avec des arrachements locaux, des vues de côté, suivant chacune respectivement les flèches
IV, V de la figure 1
la figure 6 est une vue partielle en perspective qui, reprenant celle de la figure 1, illustre la mise en oeuvre de l'appareil de lecture de contour suivant l'invention
les figures 7A, 7B sont, à échelle inférieure, des vues schématiques en plan, qui, dérivées de celles de la figure 2, illustrent deux phases successives de mise en oeuvre de cet appareil de lecture de contour
la figure 8 est, à l'échelle des figures 7A, 7B, une vue schématique en coupe longitudinale, suivant sensiblement la ligne VIII-VIII de la figure 7B.

Tel qu'illustré sur ces figures, et de manière connue en soi, l'appareil de lecture de contour 10 suivant l'invention, comporte, pour la tenue, au-dessus d'un bâti 11, de l'article dont le contour est à lire, en l'espèce l'un et/ou l'autre des deux cercles ou entourages 12 d'une monture de lunettes 13, deux mâchoires 14A, 14B dont une, au moins, est mobile par rapport à l'autre.

De manière également connue en soi, il comporte, pour la lecture de contour à effectuer, un palpeur 15, dûment monté mobile suivant trois directions orthogonales.

Ce palpeur 15 et le mécanisme qui le contrôle ne relevant pas de la présente invention, ils ne seront pas décrits ici.

I1 suffira d'indiquer que le palpeur 15 comporte, au bout d'un fût 16, une tête 16', par laquelle il est adapté à entrer en contact avec le contour interne des cercles/entourages 12 de la monture de lunettes 13, et que ce fût 16 s'étend globalement perpendiculairement à un plan.

En pratique, ce plan est un plan horizontal, et le fût 16 du palpeur 15 s'étend donc verticalement.

En pratique, également, le mécanisme contrôlant le palpeur 15 est sous-jacent au bâti 11, et le palpeur 15 intervient donc à la faveur d'un évidement central 17 de celui-ci.

En pratique, enfin, cet évidement central 17 est occulté par un diaphragme 18, un rideau par exemple, qui suit le palpeur 15 lors du mouvement longitudinal que connaît celui-ci pour passer de l'un à l'autre des cercles ou entourages 12 de la monture de lunettes 13, et qui présente transversalement une boutonnière 19 à la faveur de laquelle le palpeur 15 fait saillie dans l'espace qui s'étend entre les mâchoires 14A, 14B.

Dans la forme de réalisation représentée, le bâti 11 comporte, pour l'essentiel, une platine 20, qui est globalement rectangulaire et présente l'évidement central 17, et, sur les deux bords transversaux opposés de cette platine 20, deux bords tombés 21, par lesquels l'ensemble peut par exemple être rapporté sur un caisson contenant le mécanisme qui commande le palpeur 15.

La platine 20 matérialise le plan vis-à-vis duquel le palpeur 15, et, plus précisément, le fût 16 de celui-ci, est perpendiculaire.

Elle est donc en pratique horizontale.

Suivant l'invention, l'une au moins des mâchoires 14A, 14B porte, localement, sur sa face 22 tournée vers l'autre, pour le pilotage de la mâchoire 14A, 14B mobile, au moins un capteur tactile 24.

Préférentiellement, ce capteur tactile 24 est un composant dont la résistance varie avec la force qui lui est appliquée.

Par exemple, ce composant est du type de ceux commercialisés sous la dénomination "Résistance de détection de force et de position".

Un tel composant étant bien connu par lui-même et ne faisant pas en propre partie de l'invention, il ne sera pas décrit en détail ici.

En pratique, le capteur tactile 24 s'étend suivant les deux directions d'un plan, sous la forme d'une simple plaquette de contour rectangulaire, et il est par exemple rapporté par simple collage sur la face 22 de la mâchoire 14A, 14B qu'il équipe.

Par mesure de simplicité, les conducteurs électriques assurant la desserte de ce capteur tactile 24 n'ont pas été représentés sur les figures.

Dans la forme de réalisation représentée en traits continus sur les figures, seule la mâchoire 14A porte localement au moins un capteur tactile 24.

En pratique, s'agissant, comme indiqué, de la tenue d'une monture de lunettes 13, elle porte localement, échelonnés à distance l'un de l'autre sur sa face 22, parallèlement à la mâchoire 14B, deux capteurs tactiles 24 identiques.

Dans la forme de réalisation représentée, les mâchoires 14A, 14B ont, indépendamment du ou des capteurs tactiles 24, une constitution globalement analogue, et elles sont 1'une et l'autre mobiles.

Elles sont en outre globalement parallèles l'une à l'autre.

En pratique, tout en restant globalement parallèles à elles-mêmes, ces mâchoires 14A, 14B sont mobiles en translation parallèlement au plan vis-à-vis duquel le fût 16 du palpeur 15 s'étend perpendiculairement, et, donc, parallèlement à la platine 20 du bâti 11.

Dans la forme de réalisation représentée, les mâchoires 14A, 14B sont chacune pour l'essentiel formées d'une cornière dont une aile 25, perpendiculaire à la platine 20 du bâti 11, forme la face 22 tournée vers l'autre, tandis que l'autre aile 27, parallèle à la platine 20, est dirigée en direction opposée à l'autre.

Dans la forme de réalisation représentée, les deux mâchoires 14A, 14B sont conjointement montées coulissantes sur des guides 28, 28' parallèles, qui interviennent de part et d'autre de l'évidement central 17 du bâti 11, suivant les bords transversaux de celui-ci.

En pratique, dans cette forme de réalisation, il y a, d'un premier côté du bâti 11, deux guides 28, qui, échelonnés en hauteur l'un par rapport à l'autre, sont conjointement portés par des pattes 30 venues de la platine 20 de ce bâti 11, et, de l'autre côté du bâti 11, un seul guide 28', qui, de manière semblable, est porté par des rebords 31 du bâti 11 venu de la platine 20 de celui-ci.

I1 s'agit de barres cylindriques de section circulaire.

Pour leur engagement sur les guides 28, 28', les mâchoires 14A, 14B sont équipées, d'un côté de douilles 32, et de l'autre, d'une chape 32', et ces douilles 32 et cette chape 32' sont portées par des équerres 33 prévues à cet effet à leurs extrémités.

Enfin, pour l'entraînement en synchronisme des mâchoires 14A, 14B, il est associé à celles-ci des moyens de commande communs.

Dans la forme de réalisation représentée, ces moyens de commande comportent au moins une courroie 34, qui, disposée parallèlement aux guides 28, 28', est passée en boucle sans fin sur deux poulies 35, 36 dont une au moins est motrice, et sur l'un des brins 37A, 37B de laquelle est calée la mâchoire 14A, 14B correspondante tandis que l'autre de celles-ci est calée sur l'autre de ces brins 37A, 37B.

En pratique, dans cette forme de réalisation, deux courroies 34 sont prévues, qui interviennent chacune respectivement de part et d'autre de l'évidement central 17 du bâti 11, l'une entre les guides 28, l'autre au-dessus du guide 28'.

Pour être calées sur le brin 37A, 37B d'une telle courroie 34, les mâchoires 14A, 14B sont équipées d'un fourreau 38 qui, solidaire de leur équerre 33 correspondante, entoure et prolonge la douille 32 correspondante, et sur laquelle est rapportée, pour le serrage d'un tel brin 37A, 37B, une équerre 39.

Dans la forme de réalisation représentée, les courroies 34 sont des courroies crantées.

Seule la poulie 35 de l'une d'elles est motrice.

I1 s'agit en pratique de celle qui est disposée du côté de la mâchoire 14A, en bout du guide 28, et elle est par exemple calée sur l'arbre de sortie d'un motoréducteur 40, soit directement, soit, tel que représenté, par l'intermédiaire d'un embrayage 41 propre à une limitation du couple correspondant.

L'autre poulie 36 est calée sur un arbre intermédiaire 42, qui, allongé perpendiculairement aux guides 28, 28', assure une transmission d'une des courroies 34 à l'autre.

Préférentiellement, le motoréducteur 40 est à commande pas à pas.

I1 est commandé par une unité de pilotage, non représentée, qui est elle-même pilotée par les capteurs tactiles 24.

Une telle unité de pilotage relevant du domaine de l'art, elle ne sera pas décrite ici.

En parallèle l'un avec l'autre, les capteurs tactiles 24 agissent en interrupteur ou inverseur.

Au repos, et tel que représenté sur les figures 1 à 6 et 7A, les mâchoires 14A, 14B sont écartées l'une de l'autre, d'une distance suffisante pour permettre à un praticien 45 d'insérer entre elles, tel que schématisé sur les figures 6 et 7A, la monture de lunettes 13 dont il s'agit de lire le contour des cercles ou entourages 12.

I1 n'est pas nécessaire à ce praticien 45 de poser la monture de lunettes 13 sur le diaphragme 18.

I1 lui suffit en effet de toucher par elle, et, plus précisément, par l'un de ses cercles ou entourages 12, l'un des capteurs tactiles 24, en un point quelconque de celui-ci, tel que schématisé à la figure 7A.

Du fait de la force de pression, même minime, dont ce capteur tactile 24 fait alors l'objet, la résistance de ce capteur tactile 24 varie, et, donc, elle aussi, la tension à ses bornes.

Dès que cette tension est suffisante, ce qui évite un déclenchement intempestif à la suite d'un simple frôlement fortuit, l'unité de pilotage commande le motoréducteur 40 dans le sens correspondant à la fermeture des mâchoires 14A, 14B.

Ces mâchoires 14A, 14B se rapprochent dès lors l'une de l'autre, suivant les flèches F opposées de la figure 7A, jusqu'à enserrer entre elles la monture de lunettes 13 par le bord des cercles ou entourages 12 de celle-ci.

I1 n'est pas nécessaire que le face que forment conjointement ces cercles ou entourages 12 s'étende alors globalement parallèlement au diaphragme 18.

Au contraire, et comme schématisé sur la figure 8, il peut tout aussi bien s'étendre en biais par rapport à ce diaphragme 18.

Dès que la force de pression sur l'un et/ou l'autre des capteurs tactiles 24 atteint une valeur donnée, l'unité de pilotage commande l'arrêt du motoréducteur 40, ce qui limite avantageusement à une valeur donnée le couple de serrage exercé par les mâchoires 14A, 14B sur les cercles ou entourages 12 de la monture de lunettes 13.

Soit T les points de contact, et, en pratique de tangence, de ces cercles ou entourages 12 avec les capteurs tactiles 24, figures 7A, 7B.

Les capteurs tactiles 24 permettent avantageusement, par un relevé de coordonnées orthogonales qui s'effectue automatiquement, de situer ces points de contact T dans le plan de la face 22 concernée de la mâchoire 14A.

Grâce à ce relevé de coordonnées, le mécanisme contrôlant le palpeur 15 peut avantageusement, pour chaque cercle ou entourage 12, positionner très exactement ce palpeur 15 au droit du point de contact T correspondant, ce qui permet avantageusement une complète automatisation de son intervention.

Autrement dit, grâce à l'invention, le mécanisme contrôlant le palpeur 15 peut avantageusement assurer, au début de chaque lecture de contour, une insertion automatique du palpeur 15 dans le cercle ou entourage 12 dont le contour est à lire, sans risque que ce palpeur échappe à sa cible, et, en pratique, l'insertion correspondante se fait systématiquement au droit du point de contact T de ce cercle ou entourage 12 avec la mâchoire 14A.

Une fois la lecture de contour effectuée, il suffit au praticien 45 de saisir à nouveau la monture de lunettes 13.

I1 ne manque pas en effet d'en résulter sur l'un ou l'autre des capteurs tactiles 24 une variation suffisamment significative de la force de pression pour que, par l'intermédiaire de l'unité de pilotage, le motoréducteur 40 soit alors commandé dans le sens correspondant à l'ouverture des mâchoires 14A, 14B.

Les mâchoires 14A, 14B s'écartent alors l'une de l'autre, jusqu'à revenir à leur position initiale.

En pratique, celles-ci peuvent être contrôlées par un interrupteur de fin de course non représenté.

Si désiré, il est possible également de mesurer l'épaisseur des cercles ou entourages 12 de la monture de lunettes 13.

I1 suffit, pour ce faire, de placer successivement le palpeur 15 sous et sur un tel cercle/entourage 12 et de procéder par différence entre les ordonnées verticales relevées lorsque, sous l'effet de son mécanisme de contrôle, ce palpeur 15 entraîne, dans un sens ou dans l'autre, ce cercle ou entourage 12.

Dans la variante de réalisation schématisée en traits interrompus sur les figures 2 et 7B, il y a des capteurs tactiles 24 sur l'une et l'autre des mâchoires 14A, 14B.

Mais, bien entendu, la présente invention ne se limite pas aux formes de réalisation décrites et représentées mais englobe toute variante d'exécution.

En particulier, seule l'une des mâchoires mises en oeuvre pourrait être mobile.

En outre, s'agissant de l'insertion du palpeur dans le cercle ou entourage de monture de lunettes dont le contour est à lire, diverses variantes de mise en oeuvre peuvent être envisagées.

Par exemple, et notamment dans le cas de montures de lunettes de grande longueur ne permettant pas de disposer d'une course suffisante pour le dispositif de transfert assurant le passage du palpeur d'un cercle ou entourage à l'autre, cette insertion peut se faire en biais par rapport au point de tangence au lieu de se faire droit sur celui-ci ; il suffit pour cela de faire tourner la tête du palpeur d'un angle dont la valeur est fonction de la position connue de ce point de tangence et de celle également connue du palpeur lorsque le dispositif de transfert est en fin de course.

Par exemple, également, et notamment dans le cas de montures de lunettes dont les cercles ou entourages ont transversalement une section asymétrique et/ou dans le cas de montures de lunettes qui sont présentées de façon inclinée par rapport aux mâchoires, il est possible de procéder à une comparaison de la position du point de tangence par rapport à celle du palpeur également connue grâce par exemple à un codeur et d'ajuster en conséquence la position du palpeur avant son insertion, pour éviter que, lors de cette insertion, le palpeur échappe latéralement au cercle ou entourage concerné en contournant celui-ci.

Claims (10)

REVENDICATIONS

1. Appareil de lecture de contour du genre comportant, pour la tenue de l'article dont le contour est à lire, deux mâchoires (14A, 14B) dont une au moins est mobile par rapport à l'autre, caractérisé en ce que, pour le pilotage de la mâchoire (14A, 14B) mobile, l'une au moins des mâchoires (14A, 14B) porte, localement sur sa face (22) tournée vers l'autre, au moins un capteur tactile (24).

2. Appareil de lecture de contour suivant la revendication 1, caractérisé en ce que le capteur tactile (24) s'étend suivant les deux directions d'un plan.

3. Appareil de lecture de contour suivant l'une quelconque des revendications 1, 2, caractérisé en ce que le capteur tactile (24) est un composant dont la résistance varie avec la force qui lui est appliquée.

4. Appareil de lecture de contour suivant la revendication 3, caractérisé en ce que le capteur tactile (24) est du type de ceux commercialisés sous la dénomination "Résistance de détection de force et de position".

5. Appareil de lecture de contour suivant l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérise en ce que, le fût (16) du palpeur (15) prévu pour la lecture de contour s'étendant globalement perpendiculairement à un plan, la mâchoire (14A, 14B) mobile est mobile en translation parallèlement à ce plan.

6. Appareil de lecture suivant l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que l'une et l'autre des mâchoires (14A, 14B) portent localement au moins un capteur tactile (24).

7. Appareil de lecture de contour suivant l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que, s'agissant de la tenue d'une monture de lunettes (13), l'une au moins des mâchoires (14A, 14B) porte, localement, échelonnés à distance l'un de l'autre, globalement parallèlement à l'autre mâchoire (14A, 14B), deux capteurs tactiles (24).

8. Appareil de lecture de contour suivant l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que l'une et l'autre des mâchoires (14A, 14B) sont mobiles.

9. Appareil de lecture de contour suivant la revendication 8, caractérisé en ce que les deux mâchoires (14A, 14B) sont conjointement montées coulissantes sur des guides (28, 28') parallèles, et il leur est associé des moyens de commande communs.

10. Appareil de lecture de contour suivant la revendication 9, caractérisé en ce que les moyens de commande des mâchoires (14A, 14B) comportent au moins une courroie (34), qui, disposée parallèlement aux guides (28, 28'), est passée en boucle sans fin sur deux poulies (35, 36) dont une au moins est motrice, et sur l'un des brins (37A, 37B) de laquelle est calée l'une des mâchoires (14A, 14B) tandis que l'autre de celles-ci est calée sur l'autre de ces brins (37A, 37B).