FR2745274A1 - Bouchon melangeur liquide-poudre en matiere synthetique pour preparation extemporanee - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un bouchon préparant une solution extemporanée. Le piston creux 11 et le capuchon 9, reliés à la capsule 5 par des pontets ruptiles 8, constituent un élément externe, qui contient une dose de poudre, enfermée par l'assemblage de l'élément interne, l'insert-doseur 15, sur l'élément externe, formant ensemble un bouchon obturant le col 3 d'un récipient 1, préalablement rempli d'une dose de liquide. La bague 6 de la capsule 5, s'enclipsant sous l'épaulement 2 du récipient, réalise une fermeture étanche, définitive et inviolable. L'utilisateur, agissant sur le capuchon 9, rompt les pontets 8. Le tranchant conique 12 du piston 11 défonce l'opercule 21, libérant la dose de poudre, qui se mélangeant à la dose de liquide constitue la solution extemporanée, immédiatement utilisable ou aspirable par une seringue ou instillée par une tétine compte gouttes. Ce bouchon, selon l'invention, prépare une solution extemporanée, avec une dose de poudre ou un aggloméré, cachet ou autre, enveloppé ou non sous blister ou équivalent ou une admission séquentielle de plusieurs produits. Il peut être monté sur des flacons, des récipients divers ou une seringue spéciale, ou sur un aérosol ou similaire, éliminant tous risques de contamination.

Description

BOUCHON MELANGEUR LIQUIDE-POUDRE EN MATIERE
SYNTHETIQUE POUR PREPARATION EXTEMPORANEE.

La présente invention a pour objet un bouchon inviolable monobloc, équipé d'un mélangeur liquide-poudre en matière synthétique pour la préparation d'une solution extemporanée, c'est à dire permettant de réaliser sur le champ une préparation, composée d'une dose de liquide et d'une dose de poudre.

Ce bouchon est du type à capsule externe sertie à force, comportant un insert-doseur assurant une double étanchéité, car venant obturer le col d'un récipient par son fût et dont la collerette vient en pression sur le bord du col. Évidé en son centre, l'insert-doseur constitue le volume nécessaire pour contenir la dose de poudre. Le fond de ce doseur est constitué par un opercule étanche à paroi mince, facilement détachable, dans le but de libérer la dose de poudre, qui viendra se mélanger à la dose de liquide, dont au préalable le récipient aura été rempli.

La dose de poudre est enfermée au sein de l'insert-doseur par un piston creux, solidaire du capuchon de la capsule, venant de moulage. La partie inférieure du piston creux comporte un tranchant conique à bord acéré.

L'une des particularités de la capsule cylindrique du bouchon est d'être munie d'une bague annulaire interne, qui, lors de l'opération mécanique de bouchage, vient prendre appui sous l'épaulement, que comporte le col du récipient et en assure ainsi la fermeture définitive.

Cette opération de bouchage met en place et obture en même temps le col du récipient au moyen du fût de l'insert-doseur, tandis que sa collerette contribue à assurer l'étanchéité du bord du col.

La jupe de l'insert-doseur est conique, de façon à faciliter sa mise en place, à l'intérieur du col du récipient.

La capsule est surmontée par un capuchon, dont la particularité est de n'être solidaire de celle-ci qu'au moyen de plusieurs pontets ruptiles à la pression. Ce capuchon sert à la fois de protection à l'insert-doseur et supporte le piston creux, destiné à enfoncer l'opercule de l'insertdoseur. La capsule, son capuchon, les pontets ruptiles et le piston creux constituent un ensemble monobloc, qui vient de moulage.

ll suffit à l'utilisateur d'appliquer une pression sur la partie supérieure du capuchon pour que les pontets ruptiles se détachent de la capsule, tandis que le piston creux vient défoncer l'opercule de l'insert- doseur. La dose de poudre, ainsi libérée, vient se mélanger à la dose de liquide. I1 est possible d'homogénéiser la préparation extemporanée, ainsi obtenue en un seul geste, en secouant le récipient, dont l'obturation totale permet cette opération, si elle s'avère nécessaire, selon les spécifications des produits à mélanger.

Pour utiliser la solution extemporanée, il suffit de retirer le capuchon, dont le piston creux est solidaire. Le produit s'écoule par la partie centrale de l'insert-doseur. Si cette solution doit être injectée, il est facile d'aspirer le produit avec une seringue et son aiguille, en passant par la partie centrale de l'insert-doseur.

Dans le cas d'un produit, nécessitant un dosage précis et répétitif, le fourreau de l'insertdoseur peut être coiffé d'une tétine compte gouttes.

Dans la pratique, la capsule et son capuchon, reliés ensemble par des pontets ruptiles, viennent de moulage, de même que le piston creux, qui est solidaire de la face d'appui du capuchon. Le piston creux, préalablement rempli de la dose de poudre, à l'aide d'une doseuse rapide et automatique, est coiffé automatiquement par le fourreau de l'insert-doseur, au moment de son assemblage sur la capsule, au moyen d'un dispositif mécanique. La dose de poudre est ainsi parfaitement conditionnée. Cet assemblage préalable de l'insert-doseur et de la capsule permet, lors de l'opération de bouchage du récipient, d'utiliser le bouchon mélangeur comme un bouchon ou une capsule ordinaire.

La mise en place sur le col du récipient, préalablement rempli de la dose de liquide, du bouchon mélangeur poudre-liquide, se fait à haute cadence, par une machine de bouchage mécanique classique. La forme de l'insert-doseur, grâce à sa jupe conique, facilite grandement cette opération industrielle. ll doit être précisé que ce capsulage procure une fermeture parfaitement hermétique, de par la forme des constituants de ce bouchon. Cette fermeture devient définitive et inviolable, lorsque la bague annulaire interne de la capsule s'enclipse sous l'épaulement du col du récipient, sous la pression exercée par la tête de la capsuleuse.

Après bouchage, le récipient offre, au fabricant du produit et à l'utilisateur final, une sécurité complète. En effet, s'il avait été ouvert avant son utilisation, cette ouverture frauduleuse apparaîtrait immédiatement, le capuchon étant détaché de la capsule et les pontets se trouvant rompus. ll en serait de même si la jupe de la capsule avait été déchirée ou coupée, ce qui à l'évidence ne peut pas se faire à main nue..

Le trait distinctif de cette invention est d'apporter une grande simplicité de mise en oeuvre par rapport aux moyens existants. Un seul geste suffit : exercer une pression sur le capuchon pour obtenir le mélange liquide-poudre, lequel est tout de suite disponible, soit par simple écoulement par la partie centrale du doseur, soit par aspiration au moyen d'une seringue, soit enfin par utilisation d'une tétine compte gouttes.

Le but de l'invention, tout en conférant ce degré de sécurité parfait aux fabricants des doses pour préparations extemporanées comme aux utilisateurs, est d'améliorer d'une façon décisive le niveau prophylactique, dès lors où il s'agit de réaliser d'une façon instantanée, souvent dans un cas d'urgence, ou bien sans disposer de certaines commodités, une préparation extemporanée, qui peut être utilisée sur le champ.

On sait qu'avec les moyens actuels, notamment pour certains antibiotiques à injecter, les fabricants doivent fournir avec le produit lui-même, une véritable trousse composée du récipient, préalablement rempli de la poudre, obturé par un bouchon étanche, avec un dispositif de sécurité généralement en feuille d'aluminium, une ampoule contenant le liquide, une lime, deux aiguilles hypodermiques et une seringue jetable.

L'une de ces aiguilles hypodermiques est destinée à aspirer le liquide de l'ampoule, à l'injecter à travers le bouchon, dont le centre a été émincé pour faciliter le passage de l'aiguille, puis à aspirer la solution ainsi préparée. Bien sûr, il faut aussi transpercer le bouchon étanche au moyen de la seconde aiguille hypodermique et la laisser plantée, afin de pouvoir injecter le liquide, puis l'aspirer. Naturellement, il est nécessaire d'aseptiser la partie supérieure du bouchon avant de le transpercer par les aiguilles, car ce bouchon a pu être exposé à des manipulations ou à de la poussière et se trouver contaminé.

Il apparaît à l'évidence combien est aléatoire de devoir procéder ainsi en urgence, et dans des conditions difficiles, comme en cas de catastrophes.

La singularité du bouchon mélangeur, suivant l'invention, réside dans la suppression définitivement de toutes ces manipulations, tandis que le prix de revient de la mise en oeuvre de la solution extemporanée est réduit d'une façon considérable.

Un autre avantage spécifique, procuré par l'invention, est d'augmenter sensiblement la durée d'utilisation du produit, dès lors où sa simplicité d'emploi et son faible prix de revient, permettent de généraliser l'utilisation de la préparation extemporanée, au lieu de la mise sur le marché de produits composites, préparés à l'avance. Leur durée d'utilisation, après ouverture, est, par exemple pour de nombreux collyres, limitée à un maximum de quinze jours. Sur ce plan également, l'invention procure aux utilisateurs une bien meilleure sécurité d'emploi.

1l en va de même pour certains produits dangereux, dont la manipulation, grâce à l'invention, ne présentera plus de dangers pour l'utilisateur.

Enfin, il est évident que l'emploi généralisé de ce bouchon mélangeur liquide-poudre va permettre d'éviter de nombreux gaspillages et offre la possibilité de mettre sur le marché des produits beaucoup plus efficaces.

A cet effet, ce système de bouchage, intégrant la dose de poudre, et son mélange automatique avec la dose de liquide, suivant l'invention, comporte en combinaison les éléments
Suivants, qui concourent à atteindre les objectifs économiques et industriels, que celleci s'est fixée, à savoir:
- une capsule monopièce, disposant d'une bague annulaire intérieure, qui, se clipsant sous l'épaulement du col du récipient, réalise une fermeture définitive et inviolable.

- cette capsule est surmontée d'un capuchon, attaché à celle-ci par plusieurs pontets ruptiles. Ceux-ci, sous une pression selon l'axe vertical, se rompent et permettent au capuchon de transmettre cette force sur le piston creux.

- ce piston creux, dont l'extrémité épouse une forme conique au bord acéré, est parfaitement guidé à la fois par le bord du fond de la capsule et par l'insert-doseur tout au long de sa course. Celle-ci est limitée par le bord supérieur du fourreau de l'insert-doseur.

- le fond de l'insert-doseur est constitué par un opercule étanche à paroi mince, qui est défoncé par l'extrémité du piston creux.. Ainsi la dose de poudre est libérée. Elle tombe par gravité dans la dose de liquide, dont le récipient a été préalablement rempli.

- la solution extemporanée est préparée sans aucune autre manipulation, que la pression exercée sur le capuchon par l'utilisateur. Avec un simple mouvement alternatif de la main, celuici peut homogénéiser la solution, si la notice d'emploi du produit le recommande..

- un insert-doseur, dont la partie extérieure, en contact avec le col du récipient, assure l'étanchéité du bouchage, étanchéité qui est complétée de surcroît par sa collerette, montée en pression sur le bord du col.

- un accès facile et immédiat à la solution extemporanée est offerte par la partie centrale de l'insert-doseur, dès que l'utilisateur retire le capuchon, lequel entraîne le piston creux, dont il est solidaire. La préparation peut alors s'écouler librement.

- Si la solution extemporanée est destinée à être injectée, celle-ci est aspirée à l'aide de la seringue, sur laquelle est montée l'aiguille hypodermique: à l'instant même où la solution a été préparée, celle-ci peut être employée sur le champ.

- si la solution extemporanée nécessite, pour son utilisation, un dosage précis et'ou répétitif, alors on coiffera le fourreau de l'insert-doseur, par exemple, d'une tétine compte gouttes. Un capot de fermeture assurera l'étanchéité de la préparation et la protection prophylactique de l'extrémité. Ce système, après ouverture, peut être refermé de façon à assurer la conservation du produit. Ces ouvertures et fermeture multiples peuvent être réalisées successivement de nombreuses fois, sans inconvénient.

- si la solution extemporanée nécessite une pluralité de produits différents, devant être mélangés selon un certain ordre, c'est à dire en fonction d'une séquence prédéterminée, il convenait de concevoir un bouchon mélangeur, tel que celui selon l'invention, capable de répondre positivement à des prescriptions sophistiquées, tout en facilitant au mieux la manipulation de l'utilisateur.

Selon une forme d'exécution de ce bouchon mélangeur doseur liquide-poudre, pour préparer une solution extemporanée, suivant l'invention, l'utilisation de matière synthétique permet de lui donner, sans inconvénient, différentes formes et présentations. La partie extérieure, composée de la capsule et du capuchon, est utilisée à la fois comme sur-bouchage inviolable du récipient, contenant la dose de liquide, qui se trouve hermétiquement bouchée à l'aide de l'insert-doseur de poudre. Celle-ci est elle-même parfaitement conservée, le piston creux venant obturer complètement le corps de l'insert-doseur la contenant.

La capsule et son capuchon peuvent recevoir, sans modifier en rien la caractéristique de l'invention, soit un moletage extérieur, soit des micro-cannelures, soit un striage ou des micropointes de diamant ou un guillochage, de même que la forme extérieure du capuchon peut sans inconvénient se trouver adapté à sa fonction de commande du piston défonceur, transmettant la pression, exercée pas l'utilisateur en vue de libérer la dose de poudre du doseur.

Conformément à une caractéristique avantageuse de l'invention, la forme, le nombre, la disposition, la dimension et la section des pontets ruptiles, assurant la liaison entre la capsule et le capot, peuvent être modifiés sans inconvénient, et par exemple, se trouver appareillés deux à deux, de telle sorte à organiser la progressivité de leur rupture, sous la pression axiale, qu'exercera la main de l'utilisateur sur le capuchon.

Concernant la partie intérieure de la jupe de la capsule, on resterait dans le cadre de l'invention, si sa bague interne annulaire était remplacée soit par un système multi-bagues venant s'enclipser sous l'épaulement du col du récipient, soit par un dispositif de bossages ou de lunules, ayant la même destination et assurant, après bouchage, une liaison définitive et inviolable de la capsule sur le col du récipient.

De même, une spécificité intéressante de l'invention, permet de limiter la longueur du piston creux et d'intercaler un piston indépendant, dont l'extrémité serait également conique avec le bord acéré, qui serait destiné à défoncer l'opercule de l'insert-doseur. Une telle disposition pourrait comporter des avantages de manutention lors du remplissage de la dose de poudre. Dans ce cas, un joint plat en forme de cercle, formé d'une matière adéquate en matière synthétique, aluminium ou autre, entre la base du capuchon et la partie supérieure du culot du piston défonceur pourrait trouver son utilité, tout en restant fidèle au principe de l'invention.

En outre, sans déroger au principe de l'invention, I'insert-doseur comme l'extrémité du piston creux, peuvent revêtir des formes adéquates, permettant d'utiliser à la place d'une dose de poudre, une quantité égale de produit, sous une présentation agglomérée, comme celle d'un cachet, qui viendra se dissoudre dans la dose de liquide, dès qu'il aura été libéré du doseur par l'enfoncement de son opercule, pour la préparation de la solution extemporanée.

Selon la présente invention, I'insert-doseur peut ne pas comporter d'opercule, sa partie centrale restant libre et de forme cylindrique ou conique, la dose de poudre, ou le cachet la remplaçant, étant disposé dans une enveloppe en forme de cylindre ou autre, type blister ou équivalent, qui, sous l'action du capuchon et du piston creux, ou du piston prolongeant l'action de poussée verticale, viendra libérer le cachet, qui, déchirant l'enveloppe, tombera se mélanger dans le liquide, pour y former la solution extemporanée.

Dans une telle réalisation, selon l'invention, la partie inférieure de l'insert-doseur peut être munie, venant de moulage, d'un système approprié de rétention, destinée à maintenir ce type de dose, tel un ceinturage de rainures, de picots, de bossages ou tous autres moyens, dont l'intervention sera de ne libérer la dose, ainsi retenue, que sous l'emprise de la poussée du piston creux ou d'un piston de forme et dimension favorables.

On ne se départirait pas du principe de l'invention si la pression axiale verticale était produite, non par la main de l'utilisateur, ou bien, utilisant celle-ci, se trouvait imprimée au piston creux par une rotation engendrée par le capuchon, muni de filets ainsi que le fourreau de l'insert-doseur, ayant pour effet, étant soumis à un couple de serrage, de provoquer à la fois la rupture des pontets ruptiles puis celle de l'opercule, libérant la dose de poudre, ou le cachet la remplaçant, pour le précipiter dans la dose de liquide, en vue de son mélange.

I1 est évident que cette application reste dans le cadre de l'invention si la dose de poudre, ou le cachet la remplaçant, a été mise sous la protection d'une enveloppe appropriée, type blister ou équivalent, que le doseur soit formé d'une partie centrale avec ou sans opercule, et que l'avancée du piston défonceur, selon son déplacement vertical ou sa rotation, entraîne la rupture de l'enveloppe, précipitant la dose de poudre ou le cachet dans le liquide, afin d'y former la solution extemporanée.

Une autre caractéristique de l'invention permet de réaliser le bouchon mélangeur liquidepoudre en matière synthétique en deux pièces seulement, à partir d'une capsule de surbouchage monopièce comportant, dans sa partie centrale un doseur de poudre ou un réceptacle pour cachet, muni ou non d'un opercule à bord aminci. La partie inférieure et intérieure de la jupe de la capsule est équipée d'un système de bague annulaire, ou de bossages qui viennent, sous l'action mécanique d'une machine classique de bouchage, s'enclipser sous l'épaulement du col du récipient, constituant ainsi une fermeture définitive et inviolable de celui-ci, préalablement rempli de la dose de liquide.

La partie supérieure de la capsule monopièce, dans le cas de cette réalisation, suivant l'invention, comporte un fourreau fileté de dimensions convenable. Ce dernier contribue à servir de réservoir pour la dose de poudre.

La fermeture étanche de ce doseur est assuré par un embout fileté, à tête moletée, pour faciliter l'opération de serrage de l'embout. Celui-ci est prolongé par un tube creux ou plein, de longueur convenable, comportant à son extrémité au moins un élément acéré, destiné en fin de serrage à découper l'opercule du doseur ou bien l'enveloppe si la dose de poudre est remplacé par un cachet protégé par une enveloppe blister ou équivalent. Ce serrage pour effet de précipiter la dose de poudre ou le cachet dans la dose de liquide, en vue de préparer la solution extemporanée.

La tête moletée de l'embout est munie d'une bague de garantie ou d'un système d'arrachage ou de rupture approprié, de telle façon à assurer la sécurité du consommateur.

Sans déroger au principe de l'invention, une réalisation très comparable, à celle qui vient d'être décrite, peut comporter non pas une embout fileté, mais un simple percuteur ou une masselotte ou une vrille ou un piston défonceur, relié à la capsule par des pontets ruptiles ou une bague de sécurité, qui sous l'action d'une pression, exercée sur sa tête par un doigt de l'utilisateur, va se séparer de son système de sécurité et précipiter la dose ou le cachet dans le liquide contenu par le récipient et ainsi, préparer la solution extemporanée.

Au lieu d'une pression ou d'un couple de serrage, il est évident que l'on restera dans le cadre de l'invention, si l'utilisateur imprime un choc vertical sur la tête du percuteur, de la masselotte, de la vrille ou du piston défonceur ou du capuchon de la capsule, ce qui aura pour effet de rompre le système de sécurité et de dégager la dose, quelqu'en soit la forme, enfermée dans le doseur. Celle-ci sera alors précipitée dans le récipient pour la réalisation de la solution extemporanée.

De toute manière, l'invention sera bien comprise à l'aide de la description qui suit, en référence aux dessins schématiques annexés, représentant à titre d'exemple une formule d'exécution de ce bouchon mélangeur liquide-poudre en matière synthétique pour préparation extemporanée:
- la figure 1 en est une vue en coupe longitudinale du bouchon, en position monté, après capsulage, sur le col du récipient, suivant l'axe XX-YY des figures 2 et 3 ci-après
- la figure 2 en est une vue du dessus, à échelle agrandie.

- la figure 3 en est une vue du dessous, à échelle agrandie.

- la figure 4 est une vue en coupe, suivant le même axe de l'insert- doseur liquide
poudre.

- la figure 5 est une vue du dessus, à échelle agrandie de l'insert-doseur.

- la figure 6 est une vue du dessous, à échelle agrandie de l'insert doseur.

- la figure 7 est une vue en coupe, suivant le même axe de la capsule et de son
capuchon.

- la figure 8 est une vue du dessus, à échelle agrandie de la capsule et de son capuchon.

- la figure 9 est une vue du dessous, à échelle agrandie de la capsule et de son capuchon.

- la figure 10 est une vue en coupe longitudinale, suivant l'axe XX-YY des figures 2 et 3, montrant la position des constituants, selon l'invention, après que la dose de poudre a été libérée dans le liquide, qui remplit le récipient, de façon à préparer la solution extemporanée, après rupture des pontets ruptiles et enfoncement de l'opercule.

Sur la figue 1, qui est une vue en coupe longitudinale du bouchon mélangeur liquidepoudre, en position montée sur le col 3 d'un récipient 1, on distingue parfaitement que l'invention comporte une partie externe, venant de moulage et constituée de la capsule 5 et son capuchon 9 dont est solidaire le piston creux 11 d'une part, et une partie interne, constituée de l'insert-doseur 15, d'autre part, venant de moulage séparément.

Pour chaque partie principale, on relève les éléments suivants en ce qui concerne la capsule 5 et son capuchon 9. La bague annulaire interne 6 vient se mettre en appui sous l'épaulement 2 du col 3 d'un récipient 1 de façon à opérer une fermeture définitive et inviolable, en constatant que l'étanchéité du récipient 1, préalablement rempli de la dose de liquide, est assurée à la fois par le fût 19 de l'insert-doseur 15, venant en appui sur la paroi interne 4 du col 3 du récipient 1, tandis que sa collerette 17 s'applique en pression sur le bord du col 3.

On voit en effet que, lors de l'opération de bouchage mécanique, le fond 7 de la capsule 5 vient en contact avec le renfort 18 de l'insert-doseur 15 , de telle manière à ce que, lors de l'enclipsage de la bague annulaire interne 6 sous l'épaulement 2 du col 3 du récipient 1, la collerette 17 vienne en pression sur le bord du col 3 du récipient 1, assurant ainsi une garantie supplémentaire d'étanchéité, celle étant déjà assurée par le fût 19 de l'insert-doseur 15, à l'intérieur de la paroi 4 du col 3 du récipient 1.

La liaison entre la capsule 5 et le capuchon 9, au moyen de pontets ruptiles 8, illustre bien le fonctionnement du système de mélange, selon l'invention. La force appliquée sur la face d'appui 10 du capuchon 9 entraîne la rupture des pontets ruptiles 8 et le glissement du piston creux 11, solidaire du corps de capuchon 9. Ce mouvement est parfaitement guidé par la jupe conique 20 de l'insert-doseur 15, vers l'opercule 21, dont le défoncement est opéré par le tranchant conique 12 du piston creux 1 1 et son bord acéré 13.

De surcroît, le mouvement de descente du piston creux 1 1 vers l'opercule 21 est doublement guidé par la hauteur du fourreau 16 de l'insert-doseur 15, contre lequel glisse le piston creux 11, tandis que la partie intérieure du capuchon 9 coulisse sur la partie extérieure du dit fourreau 16.

Ce mouvement du piston creux 11, vers l'opercule 21, est limité à la fois par la face d'appui interne du capuchon 9, lorsque celleci vient en contact avec le bord supérieur du fourreau 16 de l'insert-doseur d'une part, et quand la partie inférieure du capuchon 9, qui était fixée sur le fond de la capsule 7 par les pontets ruptiles 8, arrive en butée avec la partie supérieure de la collerette 17 de l'insert-doseur 15, d'autre part. De cette manière, est assurée l'étanchéité de la solution extemporanée, lorsque l'utilisateur en provoque l'homogénéisation en agitant le récipient 1.

Dès que l'opercule 21 commence à se détacher, la dose de poudre est libérée et tombe se mélanger avec le liquide du récipient 1 pour former la solution extemporanée. Si la dose de poudre est remplacée par un aggloméré, tel par exemple un ou plusieurs cachets ou des pastilles contenues à l'intérieur du piston creux 1 1 et du volume intérieur de l'insert-doseur 15, il est évident que le défonçage de l'opercule 21, entraînera le mélange poudre-liquide, en vue de la préparation de la solution instantanée désirée.

11 est à remarquer que la course du piston creux 11, par rapport à l'attache de l'opercule 21, sur la jupe conique 20 de l'insert-doseur 15 permet un parfait dégagement de l'opercule 21, donnant ainsi la sûreté que la solution extemporanée sera entièrement constituée avec les doses de la prescription. Cette fonction est illustrée par la Figure 10.

Cette course est en effet limitée par le bord du fourreau 16 de l'insert-doseur 15 sur lequel vient buter l'envers de la face d'appui 10 du capuchon 9. La longueur de cette course est supérieure à la longueur du tranchant conique 12 à bord acéré du piston creux 11. Par conséquent, en position basse, après défonçage de l'opercule 21, le piston creux 11 débouche de la partie inférieure 20 de l'insert-doseur 15, c'est à dire que son contenu n'est en rien gêné pour tomber dans le liquide du récipient 1.

Toutefois, l'enfoncement de l'opercule 21 est organisé de telle sorte que celui-ci demeure attaché au fût 19 de l'insert-doseur 15. S'il en était autrement, si l'opercule 21 tombait dans la solution extemporanée, cela pourrait se trouver gênant au moment de son emploi.

Ainsi qu'il est démontré de ce qui précède, l'invention décrite ci-dessus procure une amélioration considérable par rapport aux moyens actuels de préparation d'une solution extemporanée, en mettant sur le marché un bouchon mélangeur liquide-poudre en matière synthétique simple, efficace, d'une sécurité de fonctionnement assurée, d'une mise en oeuvre facile et offrant toute garantie au fabricant comme au consommateur, que le produit n'a subi aucune ouverture frauduleuse.

A l'évidence, l'invention ne se limite pas à la seule forme d'exécution décrite ci-dessus à titre d'exemple, elle permet au contraire d'en embrasser toutes les variantes.

C'est ainsi que, notamment, le piston creux 11 pourrait être relié au fourreau 16 de l'insert-doseur 15 par un filetage, le corps extérieur du capuchon 9 de la capsule 5 étant muni soit d'un moletage, soit d'un stripage, soit d'un guillochage ou d'une forme sulciforme, de telle façon à permettre facilement la rotation du capuchon 9 par rapport à l'insert-doseur 15. Un couple de serrage, appliqué sur le capuchon 9, entraînerait la rupture des pontets ruptiles 8, et la descente du piston creux 11, dont le tranchant conique 12 au bord acéré 13 entraînerait le défoncement de l'opercule 21, provoquant ainsi le mélange liquide-poudre désiré.

On ne sortirait pas du cadre de l'invention, si la même capsule 5, de forme, de proportions et dimensions quelconques, équipée d'un capuchon 9 de forme quelconque, destiné au support d'un piston creux 11, pouvant être réalisé, non d'une pièce comme sur la description ci-dessus, mais de plusieurs éléments, que l'insert-doseur 15 pourrait comporter également une forme quelconque, destiné à produire automatiquement le mélange désiré, sans autre intervention de l'utilisateur que d'exercer, soit une pression axiale, soit un couple de vissage ou même un choc.

On resterait encore dans le cadre de l'invention si le récipient 1 contenait une dose de poudre ou bien que cette dose soit remplacée par des agglomérés, tels un ou plusieurs cachets, ou des pastilles, ou des pulvérulents de granulométrie quelconque d'une part, et que d'autre part la dose de liquide soit contenue dans un récipient déchirable ou une enveloppe de forme et de matière quelconques, intégré à l'intérieur de l'insert-doseur 15, et qu'une pression axiale ou un couple de serrage ou toute autre force, appliqué sur le capuchon 9 ou sur un embout quelconque, provoque l'ouverture et l'écoulement de la dose de liquide à travers le passage de l'opercule 21 dans le récipient 1, contenant la partie solide, organisant leur mélange et la préparation de la solution extemporanée.

Dans le cas où il serait préféré de placer la dose liquide, comme exposé ci-dessus, c'est à dire à l'intérieur du bouchon mélangeur, le cadre de l'invention serait respecté, si la partie centrale et inférieure de l'insert-doseur 15 était équipée d'une excroissance acérée, dont l'objet serait de déchirer l'enveloppe ou le récipient, dans lequel a été placé la dose de liquide, lorsque ce dernier se trouve comprimé par le piston creux, ou la pièce, qui assume la même fonction. Le liquide s'écoulerait dans le récipient pour rejoindre la dose de poudre, ou l'aggloméré en tenant lieu, afin de constituer la solution extemporanée recherchée.

Le principe de l'invention serait préservé si la partie solide de la solution extemporanée, poudre ou aggloméré, serait conditionnée dans une enveloppe, type blister ou équivalent, logée dans l'insert-doseur 15 et qui serait déchirée, rompue ou enfoncée par le piston creux 11, ou tout autre moyen pouvant le remplacer, de telle manière à organiser son mélange avec la dose de liquide, dont le récipient 1 aurait été rempli, préalablement à l'opération de capsulage mécanique. Dans un tel cas, la présence ou non de l'opercule 21 n'aurait aucun effet sur une telle réalisation, qui resterait ainsi conforme à l'invention.

ll en serait de même, pour obtenir une solution extemporanée à plusieurs composants liquide-poudre ou liquide-aggloméré de produit solide par simple mélange, le prescripteur entendait que celui-ci soit effectué en suivant une séquence prédéterminée. Dans un tel cas, l'inven exemple à crans successifs ou autre, destiné, dans sa progression, à nécessiter plusieurs interventions de l'utilisateur, dont le nombre sera fonction de ceux des composants, dont l'ordre d'introduction est ainsi programmé.

On voit que l'invention concerne un nouveau concept remarquable en ce qu'un simple bouchon, avec une mise en oeuvre extrêmement facile, répondant à toutes les nécessités des cas d'urgence ou de calamités, peut satisfaire des prescriptions même très sophistiquées, dès lors où une solution extemporanée est à préparer.

Dans le but de répondre à des exigences de prescription encore plus sévères, pour la production de solutions extemporanée, réalisées avec plusieurs constituants d'une façon instantanée, avec ou sans mélange séquentiel, on resterait toujours dans le cadre de l'invention, si le récipient était composé de plusieurs cols, tels que celui objet de la description ci-dessus, qui seraient équipés chacun d'un bouchon mélangeur liquide-poudre et/ou poudre-liquide, concourant tous à la préparation d'une solution extemporanée à multiples composants et immédiatement disponible pour l'emploi.

ll est des cas où une intervention extrêmement rapide est indispensable. C'est le cas par exemple de morsure de certains animaux venimeux. Le bouchon mélangeur, selon l'invention, sera alors monté sur une seringue spéciale, servant de réceptacle à l'une des doses, constituant l'un des composants de la solution extemporanée, dans lequel l'autre dose sera projetée, au moyen d'un piston, lequel fera émerger en même temps à l'extrémité de la Seringue, une aiguille hypodermique rétractée. I1 suffira alors à l'utilisateur de poursuivre le mouvement à imprimer sur le capuchon du bouchon pour que l'injection se réalise, dès que l'aiguille hypodermique aura été mise en place.

Certaines industries mettent à la disposition des consommateurs des produits, destinés à être inhalés ou pulvérisés au moyen de gaz propulseur. ll peut se trouver que l'efficacité du produit puisse dépendre du temps s'écoulant entre la date d'ouverture du conditionnement et celle de son utilisation, s'il s'agit notamment d'un mélange de plusieurs composants. Dans un tel cas, on voit que l'utilisation du bouchon mélangeur, selon l'invention, monté sur un aérosol ou un dispositif à air ou gaz comprimé, permet d'apporter une solution positive à la réalisation de la solution extemporanée recherchée.

Enfin, on ne dérogerait pas au principe de l'invention, si l'une quelconque des doses, selon la prescription de la solution extemporanée se trouvait à l'intérieur de l'espace intérieur d'un bouchon de forme quelconque, constitué par une capsule et/ou son capuchon et/ou un insert de formes quelconques, et que sa libération également, soit obtenue d'une manière quelconque, mais qu'enfin il se trouve bien réalisé le mélange des deux ou plusieurs composants de la solution extemporanée désirée, dès lors où l'utilisateur exerce sur le bouchon une action quelconque, mais nécessaire.

Claims (10)

REVENDICATIONS 1.- Bouchon mélangeur liquide-poudre monobloc inviolable en matière synthétique, avec dispositif témoin d'ouverture, destiné à la préparation instantanée d' une solution extemporanée, caractérisé en ce qu'il comporte en combinaison deux éléments principaux, venus de moulage, le premier étant externe et composé d'une capsule 5 et de son capuchon 9, le second étant interne et composé d'un insert-doseur 15. - Ces deux parties coopèrent en vue de former un bouchon mélangeur liquide-poudre monobloc, qui monté sur un récipient 1, préalablement rempli d'une dose de liquide, en assure une parfaite étanchéité au moyen d'un insert-doseur 15, préalablement chargé avec la dose de poudre, la capsule 5 fournissant l'élément de fermeture inviolable et définitive, ainsi qu'un piston creux 11, qui sous l'effet d' une simple pression sur la face d'appui 10 du capuchon 9, assure la rupture des pontets ruptiles 8 et libère la dose de poudre dans la dose de liquide, assurant automatiquement la préparation de la solution extemporanée, prête à l'emploi. - Après chargement de la poudre dans l'insert-doseur 15, celui-ci et la capsule 5 sont assemblés automatiquement pour constituer un bouchon monobloc, qui sera mis en place sur le col 3 du récipient 1 par une machine de bouchage classique à haute cadence de production. - Une capsule 5 se singularisant par un capuchon 9, la surmontant et relié à celle-ci par plusieurs pontets ruptiles 8 au niveau de son fond 7, prolongée par une jupe 14 munie d'une bague annulaire 6, destinée à venir s'enclipser, sous la pression exercée sur le fond 7 de la capsule 5 par une capsuleuse de type classique, sous l'épaulement 2 du col 3 d'un récipient 1, réalisant ainsi une fermeture définitive et inviolable. La caractéristique de ce bouchon mélangeur liquide-poudre est marquée par l'association et la coopération entre eux des composants particuliers suivants: - Un capuchon 9, relié au fond 7 de la capsule 5 par des pontets ruptiles 8 pouvant être rompus, soit par une force exercée sur la face d'appui 10 du capuchon, soit par un couple de serrage imprimé sur le corps du dit capuchon 9 ou autrement. L'état initial des pontets ruptiles 8, attachés sur le fond 7 de la capsule 5, témoignent de l'intégrité de l'emballage. Au contraire, un utilisateur constatant, que les pontets 8 sont séparés du fond 7 de la capsule 5, devra refuser le produit, qui a été ouvert frauduleusement ou par accident. - La réalisation originale de l'ensemble, capsule 5 et capuchon 9, reliés par les pontets ruptiles 8, solidaires du fond 7 de la dite capsule, permet au capuchon 9 de glisser au centre du fond 7 de la capsule 5, dès que la force exercée par un moyen quelconque sur la face d'appui 10 du capuchon 9 ou sur son corps, provoque la rupture des dits pontets 8. - La face d'appui 10 du capuchon 9 de la capsule 5 est prolongée par un piston creux 11, dont le trait distinctif réside dans son extrémité, qui est formée d'un tranchant conique 12 comportant un bord acéré 13, et ayant la particularité de former un cylindre de révolution avec le corps du capuchon 9. La dimension de ce cylindre est tel qu'il est prévu pour le coulissement intérieur du fourreau cylindrique 16 de l'insert-doseur 15, permettant son assemblage préalable par une doseuse automatique de type courant avec la capsule 5 et son capuchon 9, en vue de l'opération de bouchage du récipient 1, au moyen d' une capsuleuse de type classique. - L'insert-doseur 15 possède la particularité de coopérer à la fois, en vue de former un bouchon monobloc, avec la jupe 14 de la capsule 5 grâce à son renfort 18, avec le cylindre de révolution composé par le corps du capuchon 9 et la partie supérieure du piston creux 1 1 au moyen du bord supérieur du fourreau 16 de l'insert-doseur 15, tandis que la jupe conique 20 de l'insert-doseur et son fût 19 viennent en contact avec l'extrémité du piston creux 11, en vue du guidage du dit piston. - La forme de la jupe conique 20 de l'insert-doseur 15 est remarquable en ce que, lors du bouchage mécanique, elle a pour effet de faciliter la mise en place du bouchon mélangeur sur le col 3 du récipient 1 et assure l'étanchéité de la paroi interne 4 du col du récipient, préalablement rempli de la dose de liquide. - ll doit être précisé que cette étanchéité est renforcée par l'appui exercé, lors du bouchage, sur la collerette 17 de l'insert-doseur 15, qui vient en pression sur le bord du col 3 du récipient, cette force étant transmise à la collerette 17 par le renfort 18 du dit insert-doseur lui-même étant sollicité par le fond 7 de la capsule 5, jusqu'au moment où sa bague annulaire interne 6 s'enclipse sous l'épaulement 2 du col 3 du récipient 1, formant ainsi par un capsulage parfaitement étanche, une fermeture définitive et inviolable. - La particularité du capuchon 9 est d'avoir une forme favorisant l'application de la force, exercée d'une manière quelconque par l'utilisateur, ce qui entraîne la rupture des pontets 8. Ceux-ci se détachent du fond 7 de la capsule 5, permettant l'avancement concomitant du capuchon 9 et du piston creux 11, qui sont solidaires. Le mouvement vers le bas de ce piston 1 1 est remarquable en ce que son guidage est assuré tout au long de sa course à la fois par le fourreau 16 de l'insert-doseur 15, du corps du capuchon 9 à travers le fond 7 de la capsule 5, et de la jupe conique 20 du dit insert. - La fin de ce mouvement est assurée par la collerette 17 de l'insert -doseur 15, qui limite le déplacement, lorsque le bord inférieur du capuchon 9 vient en contact avec elle. La limitation de cette course est doublement assurée lorsque le bord supérieur du fourreau 16 de l'insert vient en contact avec l'envers de la face d'appui 10 du capuchon 9. Ainsi, en aucun cas ni le piston creux 11, ni le capuchon 9 ne peuvent, en fin de course, tomber dans le récipient

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12 à bord acéré 13 du piston creux 11 défonce progressivement le bord aminci de l'opercule 21 de l'insert-doseur 15, libérant la dose de poudre qui tombe, par gravité, en se mélangeant avec la dose de liquide, formant ainsi la solution extemporanée, immédiatement disponible pour l'emploi.

- Sous la force exercée par l'utilisateur, les pontets 8 se rompent, le tranchant conique

- La limitation de la course du piston creux 1 1 empêche l'opercule 21 de tomber dans la solution, ce qui pourrait constituer une gène lors de son utilisation.

- Lorsque l'ensemble capuchon 9 et piston creux 11 arrive en butée, l'obturation du récipient 1 reste parfaite, ce qui autorise l'utilisateur, sans inconvénient, de procéder à une homogénéisation du mélange en imprimant quelques secousses au récipient 1, pour le cas où la notice d'emploi le recommanderait.

- L'emploi du mélange, ainsi obtenu, est singularisé par le fait qu'il suffit à l'utilisateur de retirer en arrière le capuchon 9 pour que le piston creux 1 1 donne accès à la solution extemporanée. Celle-ci peut s'écouler par la partie centrale de l'insert-doseur 15 ou être aspirée au moyen d'une seringue, équipée d'une aiguille hypodermique, dans le cas où une injection est à pratiquer.

- Si l'utilisation de la solution exige un dosage précis et/ou répétitif, le fourreau 16 de l'insert-doseur 15 sera coiffé par une tétine compte gouttes stérile, munie de préférence d'un capot, pour refermer le produit après utilisation.

2.- Bouchon mélangeur, selon la revendication 1, caractérisé en ce que le fourreau 16 de l'insert-doseur 15 comporterait un filetage coopérant avec un filetage du piston creux 1 1 entraînerait, après rupture des pontets 8, par application d'un couple exercé par l'utilisateur, le déplacement axial du piston creux 1 1 vers l'opercule 21 de l'insert-doseur 15, dont le bord aminci serait défoncé par son tranchant conique 12 à bord acéré 13, entraînant la libération de la dose de poudre dans la dose de liquide, pour former la solution extemporanée désirée, le corps du capuchon 9 et /ou de la jupe 14 de la capsule 5 étant muni de préférence soit d'un moletage, d'un striage, d'un guillochage, de micro-pointes de diamant, ou d'une forme sulciforme quelconque, en vue de favoriser l'application du couple de serrage sur le capuchon 9.

3.- Bouchon mélangeur, selon les revendications 1 et 2, caractérisé en ce que le piston creux 11 pourrait être remplacé par un percuteur, une masselotte, une vrille, un piston défonceur en une seule ou plusieurs parties, le capuchon de commande étant muni ou non de pontets ruptiles ou d'une bague de sécurité. Le fourreau 16 de l'insert doseur 15, pouvant comporter un filetage, serait réalisé afin de servir également de guidage à ces pièces de poinçonnage de l'opercule 21 de l'insert-doseur, et de butée en fin de course, ces pièces étant actionnées par l'utilisateur soit par pression axiale, soit par un couple de vissage, soit par un choc, en vue de défoncer l'opercule 21 et ainsi libérer la dose de poudre dans la dose de liquide, de telle façon que ce mélange assure la préparation de la solution extemporanée.

4.- Bouchon mélangeur poudre-liquide, selon l'une ou l'autre des revendications précédentes, caractérisé en ce que le récipient 1 pourrait, à la place de liquide, contenir la dose de poudre, celle-ci pouvant être remplacée ou non par un aggloméré, tel un ou plusieurs cachets, des pastilles, des paillettes ou un pulvérulent de granulométrie et dimension quelconques. La dose liquide, conditionnée ou non d'une façon adéquate, serait chargée dans l'insert-doseur 15. Lorsque l'opercule 21 serait défoncé, sous l'action de l'utilisateur, suivant l'un des moyens quelconques énoncés ci-dessus, l'écoulement de la dose de liquide vers le récipient 1 serait provoqué en vue d'y constituer la solution extemporanée désirée.

5.- Bouchon mélangeur poudre-liquide et/ou liquide poudre, selon l'une ou l'autre des précédentes revendications, caractérisé en ce que l'insert-doseur 15 pourrait ou non ne plus comporter d'opercule 21, la forme du piston creux 1 1 ou de tout autre élément le remplaçant étant convenablement modifiée, ainsi que la forme et le volume du doseur, de même que le fût 19 de l'insert-doseur 15 ainsi que la forme intérieure de sa jupe conique 20, de telle manière à recevoir ou bien la dose solide sous la présentation d'un cachet ou autrement, remplaçant la dose de poudre, sous une enveloppe convenable, type blister ou équivalent, ou bien la dose de liquide, conditionnée ou non sous une enveloppe convenable, laquelle étant déchirée par le piston creux 1 1 de forme quelconque serait précipitée, sous l'action de l'utilisateur, dans la dose, contenue par le récipient 1, pour y former la solution extemporanée.

6.- Bouchon mélangeur poudre/liquide et/ou liquide-poudre, selon l'une ou l'autre des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il pourrait être chargé à l'intérieur de l'insertdoseur 15 ou du piston creux 11 soit de la dose de liquide, soit de la dose de poudre, sous des formes et des conditionnements quelconques, comportant pour chaque type de dose une pluralité de produits différents, dont le mélange doit être réalisé suivant un ordre séquentiel prédéterminé, selon la prescription de la solution extemporanée.

Dans ce cas, s'agissant des produits constituant la dose de poudre, ou ce qui la remplace, leur chargement dans l'insert-doseur 15 ou le piston creux 11 serait réalisé dans l'ordre inverse de leur mélange prédéterminé, de telle manière que le dernier produit chargé sera le premier à se trouver libéré et mélangé à la dose de liquide par le déplacement axial du piston creux 11 ou du dispositif le remplaçant. Ce piston pourrait être doté ou non d'un système à crans multiples ou autre, de façon à ce que l'action de l'utilisateur accompagne ou non la progressivité de la libération séquentielle des dits produits, vers le récipient 1.

A l'inverse, si le bouchon mélangeur est chargé de la dose liquide, ou des différents produits la remplaçant, dans l'insert-doseur 15 ou le piston creux 11, l'ordre de ce chargement devrait se faire en respectant l'ordre d'admission programmé dans le récipient 1, dès lors où sous l'action du piston, ou de la ou les pièces qui pourraient y être substitués, le premier produit à admettre dans le mélange se trouvera libéré, l'enveloppe le contenant étant rompue la première. Afin de faciliter 1' écoulement de ce liquide, l'insert-doseur 15 sera réalisé en comportant des rainures, ménagées dans la jupe conique 20 et le fût 19 du dit insert-doseur. Le piston creux 11, ou la ou les pièces qui pourraient lui être substituées, et/ou le capuchon 9, ou le dispositif qui pourrait le remplacer, pourraient être muni ou non d'un système à crans multiples ou autre, comme ci-dessus.

7.- Bouchon mélangeur poudre-liquide et/ou liquide-poudre, selon les différentes revendications présentées ci-dessus, caractérisé en ce qu'il peut être employé en coopération avec un ou plusieurs bouchons mélangeurs, de même conception et réalisation, sur un récipient 1 composé de deux ou plusieurs cols 3, comportant chacun une paroi interne 4 du col, celui-ci étant muni d'un épaulement 2, permettant d'assurer l'enclipsage de la bague annulaire interne 6 de la capsule 5, sous le dit épaulement 4 de ce récipient, de telle manière à en assurer une fixation définitive et inviolable.

L'objet de ce bouchon mélangeur est de répondre à des exigences de prescription très sévères pour la préparation de solution extemporanée, devant être réalisée avec une grande pluralité de constituants avec ou sans mélange séquentiel prédéterminé.

8.- Bouchon mélangeur liquide-poudre et/ou poudre-liquide, selon l'une ou l'autre des précédentes revendications, caractérisé en ce que la jupe 14 de la capsule 5 serait dotée, en remplacement de la bague annulaire 6, d'un filet venant coopérer d'une façon définitive et inviolable avec le filet de la tête d'une seringue spéciale, à aiguille hypodermique rétractable.

La force quelconque, appliquée sur le capuchon 9 par l'utilisateur, entraîne le déplacement axial du piston creux 11, ou tout pièce le remplaçant, ce qui a pour effet de libérer la dose quelconque à mélanger avec la dose correspondante, contenue dans le corps de la seringue pour y constituer la solution extemporanée, tout en dégageant l'aiguille hypodermique de son fourreau protecteur.

Sous la pression continue de l'utilisateur, le piston creux 11 poursuit son déplacement axial au moyen d'un filet, coopérant avec le filet du fourreau 16 de 1'insert-doseur 15. Cette rotation partielle du piston creux 11 entraîne le même mouvement du piston de la seringue.

Celle-ci est prête, sous une seconde pression de l'utilisateur, sur le capuchon 9 de la capsule 5, pour injecter la solution, dès lors où l'aiguille hypodermique a été mise en place. Cette utilisation est destinée à combattre les effets foudroyants de certains venins et/ou poisons.

9.- Bouchon mélangeur poudre-liquide et/ou liquide-poudre, selon l'une ou l'autre des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il est destiné à s'adapter sur le col d'un aérosol ou d'un pistolet ou un orifice distribuant un gaz ou de l'air comprimé mélangé avec une dose préparée lors de la pression sur le capuchon 9 de la capsule 5, entraînant le déplacement du piston creux 11, le défoncement de l'opercule 21 et le mélange des constituants de la solution extemporanée. Cette application est destiné à distribuer la solution extemporanée par pulvérisation, inhalation, brumisation ou autrement.

10.- Bouchon mélangeur liquide-poudre ou poudre-liquide en matière synthétique, selon les différentes revendications présentées ci-dessus, caractérisé en ce que la capsule 5 et son capuchon 9 peuvent revêtir des formes quelconques, leur surface extérieure étant munie ou non de formes sulciformes quelconques, la liaison entre le fond 7 de la capsule 5 et le capuchon 9 pouvant être réalisée au moyen de pontets ruptiles 8 de nombre, forme et section quelconques, appareillés deux à deux ou non ou remplacés par un système de sécurité quelconque, le capsulage sur l'épaulement 2 du récipient 1 par un système d'enclipsage 6 de la jupe 14 de la capsule 5 étant quelconque, mais constituant une fermeture définitive et inviolable.

Ce système d'enclipsage 6 de la jupe 14 de la capsule 5 pourrait être, sans inconvénient, remplacé par un filetage de la capsule venant de moulage et coopérant avec celui du col 3 du récipient 1, la partie inférieure de la jupe 14 de la capsule 5 se trouvant munie ou non d'une bague témoin d'ouverture.

Le piston creux 11, solidaire ou non du capuchon 9, d'une réalisation quelconque, peut par un mouvement axial, provoqué, guidé et limité de manière quelconque, au sein de l'insert-doseur 15 de forme et capacité quelconques, organiser la libération par un moyen quelconque, par l'intermédiaire ou non d'un opercule 21, ou d'une enveloppe quelconque, de façon à ce que, sous l'action d'un tranchant conique 12 ou quelconque, muni ou non d'un bord acéré 13, qu'une dose quelconque, ou un certain nombre de doses quelconques, tombent suivant un ordre séquentiel prédéterminé ou non, dans le récipient 1, rempli de l'autre type de dose, en vue de réaliser le mélange, devant être ou non homogénéisé, pour la préparation de la solution extemporanée, sous la force quelconque mais nécessaire, que doit appliquer l'utilisateur sur le bouchon.