FR2576620A1 - Dispositif de chasse d'eau en particulier pour cuvette de toilette. - Google Patents

Abstract

L'INVENTION CONCERNE UN DISPOSITIF DE CHASSE D'EAU A AU MOINS DEUX CAPACITES D'EVACUATION, PERMETTANT D'ASSURER A LA COMMANDE UNE VIDANGE TOTALE OU PARTIELLE D'UN RESERVOIRR. CE DISPOSITIF EST DU TYPE COMPRENANT UN EQUIPAGE MOBILE2, UN CLAPET3 D'OUVERTURE OU DE FERMETURE DE L'ORIFICE DE VIDANGE, UN ORGANE DE MANOEUVRE7 ET DES MOYENS DE SUSTENTATION DE L'EQUIPAGE MOBILE TELS QUE FLOTTEUR5 ETOU TUYERE17. SELON L'INVENTION, LE DISPOSITIF COMPREND UN LEST11, EN PARTICULIER UN AIMANT QUI PEUT ETRE SOLIDARISE A L'EQUIPAGE MOBILE AFIN D'EN ACCROITRE LE POIDS OU LIBERE PAR RAPPORT A CELUI-CI, PAR UNE TRACTION APPROPRIEE EXERCEE SUR L'ORGANE DE COMMANDE7: DANS LE PREMIER CAS L'EQUIPAGE MOBILE RETOMBE APRES UNE VIDANGE PARTIELLE, TANDIS QUE DANS LE SECOND CAS IL RETOMBE APRES UNE VIDANGE TOTALE.

Description

DISPOSITIF DE CHASSE D'EAU EN PARTICULIER POUR
CUVETTE DE TOILETTE.

L'invention concerne un dispositif de chasse d'eau destiné à équiper un réservoir en vue d'assurer à la commande une vidange de celui-ci. Elle s'applique tout particulièrement aux dispositifs de chasse d'eau associés aux cuvettes de toilette en vue d'engendrer l'eva- cuation des matières par le siphon de cuvette.

Les dispositifs de chasse d'eau de toilettes sont la source d'unesurconsommdtion d'eau importante, du fait que l'évacuation de toutesles matières, que--lle que soit leur consistance, est assurée par l'écoulement d'un même volume d'eau, relativement important (généralement de l'ordre de 10 litres). Dans le cas de matières à évacuer liquides, un tel volume est largement supérieur au volume nécessaire.

Des dispositifs ont été conçus pour limiter cette consommation d'eau et autoriser une vidange partielle du réservoir lorsque la consistance des matières à évacuer le permet.

Ainsi les brevets FR nO 2 277 946,
FR nO 2 420 612 et FR 2 473 586 décrivent des dispositifs à deux capacités d'évacuation ; dans ces dispositifs, deux soupapes (au lieu d'une dans les dispositifs tr-aditionnels) ont été prévues et peuvent être commandées indépendamment en vue de libérer des volumes d'eau différents. Dans les dispositifs des brevets nO 2 277 946 et 2 473 566, ces soupapes sont disposées à hauteurs différentes dans le réservoir, l'une de façon classique en partie basse pour produire une vidange totale lorsqu'elle est ouverte, l'autre à hauteur intermédiaire pour produire une vidange partielle (seule l'eau située au-dessus de son niveau étant évacuée lorsque cette dernière soupape est ouverte).Dans le dispositif du brevet FR nO 2 420 612, le réservoir d'eau contient un réservoir auxiliaire interne et la seconde soupape est associée à ce réservoir de façon à vider uniquement ce réservoir auxiliaire lorsqu'elle est ouverte.

Ces dispositifs présentent le grave défaut de doubler les organes des dispositifs tradi tionnels. En premier lieu, le coût de ces dispositifs en est considérablement augmenté ; de plus, la présence de deux soupapes qui assurent deux étanchéités séparées, accroît les risques de fuite et, en conséquence, les coûts d'entretien de ces dispositifs.

Un autre type de dispositif est décrit dans le brevet FR nO 2 442 306 ; le mécanisme de chasse d'eau prévu dans ce brevet permet à l'opérateur d'assurer une évacuation de capacité proportionnelle à la durée de la traction qu'il exerce sur l'organe de commande ; à cet effet, la sustentation (prévue dans les dispositifs traditionnels pour maintenir le clapet de soupape en position relevée en cours d'évacuation) est supprimée dans ce dispositif et le clapet retombe lorsque l'opérateur relâche l'organe de commande.

Toutefois, il est totalement impossible dans ce type de dispositif de contrôler même très approximativement la quantité d'eau évacuée à chaque opération ; ainsi ces dispositifs résolv-ent très mal le problème de surconsommation d'eau et conduisent à des défauts supplémentaires : risque d'évacuation incomplète des matières, utilisation peu pratique exigeant une certaine habitude.

La présente invention se propose de fournir un dispositif de chasse d'eau à au moins deux capacités d'évacuation, remédiant aux défauts susrevoqués des dispositifs connus de ce type.

Un objectif de l'invention est de fournir un dispositif, comportant une soupape unique comme les dispositifs traditionnels et permettant un contrôle précis des capacités évacuées.

Un autre objectif est de fournir un dispositif présentant une commande de type traditionnel, qu'il n'est pas nécessaire de maintenir en position relevée pendant 1 'évacuation.

Un autre objectif essentiel de l'invention est de fournir un dispositif qui puisse être réalisé à partir d'un dispositif traditionnel, avec des modifications simples et peu coûteuses ; l'invention vise en particulier à permettre d'équiper la plupart des dispositifs existants afin de leur conférer la possibilité d'une double capacité d'évacuation (et éventuellement triple ou davantage).

En particulier, l'invention peut être appliquée sans difficulté, aussi bien à des dispositifs de chasse d'eau traditionnels à flotteur ou à cloche, qu'a' des dispositifs plus récents à sustentation dynamique (brevet
FR nO 2 539 778).

Le dispositif de chasse d'eau visé par l'invention est destiné à équiper un réservoir doté en partie basse d'un orifice de vidange et est du type comprenant un équipage mobile dans le sens ascendant ou descendant, un clapet d'ouverture ou de fermeture de l'orifice de vidange, porté par l'équipage mobile et maintenu au repos en position de fermeture, un organe de manoeuvre permettant de déplacer vers le haut l'équipage mobile, et des moyens de sustentation aptes à développer des forces de sustentation sur.l'équipage mobile fonction du niveau d'eau-en vue de maintenir celui-ci en position relevée en cours d'évacuation ; selon la présente invention, ce dispositif se caractérise en ce qu'il comprend :
- au moins un lest de poids fonction de la vidange partielle à réaliser, ledit lest étant associé à l'équipage mobile de façon à pouvoir coulisser dans le sens ascendant ou descendant le long de celui-ci entre une position basse et une position haute,
- des moyens de solidarisation du lest, aptes à lier ledit lest à l'équipage mobile en vue d'accroître le poids de ce dernier,
- des moyens de libération du lest, aptes à détacher le lest de l'équipage mobile au-dessus d'une position relevée prédéterminée de ce dernier, en vue de libérer ledit lest et d'autoriser son retour dans 1-e sens descendant,
- et des moyens de soutien du lest, indépendants de l'équipage mobile et adaptés pour pouvoir porter le lest de sorte que celui-ci soit sans effet sur l'équipage mobile, lesdits moyens de soutien étant agencés pour permettre la solidarisation du lest sur l'équipage mobile en position basse de fermeture de ce dernier.

(Il est à noter que, pour faciliter la compréhension, le dispositif est décrit monté dans le réservoir, dans sa position normale de fonctionnement).

Lorsque lé lest est lié à 11 équipage mobile par les moyens de solidarisation, il exerce sur cet équipage, au cours de l'évacuation, une force dirigée vers le bas qui neutralise partiellement la poussée ascendante des moyens de sustentation : lorsque après évacuation d'une capacité d'eau donnée, cette poussée ascendante devient inférieure au poids accru de l'équipage mobile, ce dernier retombe brusquement et le clapet ferme l'orifice de vidange et est maintenu appliqué sur son siège par le poids de l'équipage mobile et par la pression d'eau. Une partie seulement du réservoir a ainsi été évacuée et son volume est fonction du poids du lest et peut être préréglé.

Lorsque l'organe de manoeuvre est relevé au-dessus de la position limite précitée, les moyens de libération détachent le lest de l'équipage mobile et ce dernier soumis à son poids habituel est sustenté de façon classique jusqu'à évacuation totale de l'eau du réservoir. Les moyens de soutien du lest permettent ensuite le réarmement du dispositif, c'est-à-dire une nouvelle solidarisation du lest sur l'équipage mobile.

Ainsi, un déplacement de organe de manoeuvre en deça de la position limite produit une vidange partielle préréglée, tandis qu'un déplacement plus important produit une vidange totale du réservoir.

Le cas échéant, plusieurs lests peuvent etre prévus avec leurs moyens de solidarisation, moyens de libération et moyens de soutien associés. Chaque lest est alors détaché de l'équipage mobile à partir d'un degré de relèvement prédéterminé de l'organe de manoeuvre : plusieurs capacités d'évacuation, préréglées par le poids des différents lests, sont ainsi possibles. Toutefois, deux capacités d'évacuation suffisent généralement en pratique : une vidange totale du ré-servoir (10 litres environ dans le cas de réservoirs de toilettes) et une vidange partielle qui peut être de l'ordre de la moitié de la capacité du réservoir (4 à 6 litres environ pour les réservoirs- de toilettes).

Selon un mode de réalisation préféré, le lest comprend un aimant permanent, cependant que les moyens de solidarisation dudit lest comprennent un élément ferromagnétique fixé sur l'équipage mobile de façon que le lest puisse venir magnétiquement se coller au-dessous de cet élément ferromagnétique. Bien entendu les fonctions aimant permanent/ élément ferromagnétique peuvent être échangées, le lest constituant l'élément ferromagnétique et les moyens de solidarisation étant formé par l'aimant permanent : la définition sus-visée doit être interprétée de façon large comme englobant ce mode de réalisation symétrique (toutefois, comme on le verra plus loin, il est préférable en pratique que le lest, de masse plus importante, forme l'aimant permanent en vue d'accroltre les forces magnétiques mises en jeu).

Dans le mode de réalisation susévoqué, les moyens de libération du lest comprennent une butée amagnétique fixe formant arrêt pour le lest en position haute et des moyens d'échappement de l'élément ferromagnétique audessus de ladite butée.

Ainsi le lest collé magnétiquement contre l'élément ferromagnétique (qui lui-même est fixé à l'équipage mobile) est détaché de ce dernier lorsque l'organe de manoeuvre relève l'équipage mobile de façon suffisante pour que ledit lest vienne au contact de la butée amagnétique, avec échappement de l'élément ferromagnétique au-dessus de celle-ci.

Le lest ainsi détaché devient libre de coulisser vers le bas jusqu a ce qu'il soit soutenu par les moyens de soutien qui permettront le réarmement pour une autre évacuation.

I1 est à remarquer que les moyens de solidarisation du lest peuvent revêtir d'autres formes de réalisation que la forme magnétique ci-dessus définie et notamment : accrochage amovible du type "VELCRO", accrochage par encliquetage d'un organe mâle dans un organe femelle, adhésif...

Dans leur forme de réalisation la plus simple, les moyens de soutien du lest comprennent un support fixe agencé pour offrir un appui sur lequel peut reposer ledit lest dans sa position basse, l'élément ferromagnétique étant agencé sur l'équipage mobile de façon à venir c o o p é r e r magnétiquement avec le lest 1 o r s q ue celui-ci repose sur son support fixe et lorsque l'équipage mobile est en position basse. Le réarmement se produit alors dès la fin de l'évacuation lorsque l'équipage mobile -parvieht en position basse et que le clapet se referme.

Selon une autre version, les moyens de soutien du lest comprennent un flotteur solidarisé au lest et adapté pour développer, en présence d'eau, une poussée d'Archimède au moins égale au poids du lest, l'élément ferromagnétique étant agencé sur l'équipage mobile de façon à venir coopérer magnétiquement avec le lest lorsque celui-ci est soutenu par le flotteur dans le réservoir plein et lorsque l'équipage mobile esten position basse.

Le réarmement se produit dans cette version, en fin de remplissage du réservoir.

Dans de nombreux dispositifs de chasse d'eau, l'équipage mobile est entouré par une enveloppe tubulaire fixe, cependant que l'orifice de vidange est muni d'un culot, fixé sur le fond du réservoir et auquel est assuJettie ladite enveloppe tubulaire.

Dans ce cas, la butée de libération du lest et ses moyens d'échappement peuvent être solidaires de la partie haute de ladite enveloppe, ou assujettis à cette partie haute, cependant que le support de soutien du lest est lui-même solidaire de cette enveloppe et est si-tué à un niveau inférieur par rapport au niveau de la butée de libération.

L'invention peut être appliquée, par des modifications simples et peu coûteuses, à tout dispositif de chasse d'eau du type précédemment évoqué et notamment sur
les dispositifs dans lesquels un ou plusieurs flotteurs assurent la sustentation de l'équipage mobile en cours d'évacuation,
les dispositifs dans lesquels une cloche d'air assure cette sustentation en cours d'évacuation,
les dispositifs dans lesquels la sustentation de l'équipage mobile est au moins partiellement dynamique grâce à la présence d'une tuyère à la partie inférieure de l'équipage mobile.

L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit et à l'examen des dessins annexés qui en présentent, à titre d'exemples non limitatifs, deux modes de réalisation ; sur ces dessins, qui font partie intégrante de la présente description
- la figure 1 est une vue schématique en coupe verticale axiale d'un dispositif de chasse d'eau conforme à l'invention, équipant un réservoir pour vidange de cuvette de toilette,
- la figure 2 est une coupe à échelle dilatée de la partie P de ce dispositif qui comprend les moyens de l'invention,
- les figures 3a, 3b et 3c sont des coupes schématiques de cette partie P, montrant les moyens de l'invention dans des positions différentes,
- les figures 4a, 4b, 4c, 4d, 4e, 4f sont des coupes schématiques illustrant le fonctionnement du dispositif,
- enfin, la figure 5 est une vue schématique en coupe d'un autre mode de réalisation
Le dispositif de chasse d'eau pour "W. C.", représenté à titre d'exemple aux figures 1 et 2-, présente la structure générale d'un dispositif classique à sustentation partiellement dynamique, et comprend des moyens nouveaux permettant de lui conférer deux capacités d'évacuation.

Les moyens connus sont rappelés ci-dessous.

Le réservoir référencé en R est obturé par un couvercle C percé en son centre pour le passage de la commande de vidange. Ce reservoir est doté d'une vanne V d'admission d'eau et d'un flotteur T de commande de ladite vanne.

Le fond du réservoir est doté d'un orifice autour duquel est fixé un culot 1 (en deux pièces vissées la, lb) qui délimite l'orifice de vidange, sert de guide à un équipage mobile 2, et forme un siège pour un clapet de soupape 3 que comporte cet équipage mobile.

L'équipage mobile 2 est disposé dans une enveloppe tubulaire 4 qui est fixée à sa base sur la pièce lb du culot 1 ; celle-ci est ajourée de façon à permettre le passage de l'eau.

L'équipage mobile représenté à titre d'exemple est doté de moyens de sustentation dynamique 17 et d'un flotteur de substentation 5. En cours d'évacuation, ces moyens dé.veloppent sur l'équipage mobile des forces de sustentation dirigées vers le haut, qui sont fonctions directes du niveau d'eau et décroissent progressivement lorsque le réservoir se vide. Les moyens 17 sont constitués par une tuyère prolongeant la partie basse de l'équipage au niveau du culot 1 ; cette tuyère présente un profil adapté pour engendrer lors de l'évacuation un effet Venturi et une sustentation dynamique.

L'équipage mobile 2 se prolonge e-n partie haute par une tige 6 qui traverse le couvercle et est munie d'un bouton de manoeuvre 7 à son extrémité supérieure.

I1 est à noter que le flotteur 5 qui s'étènd vers le haut avec un diamètre plus réduit dans sa partie supérieure, est ouvert en 8 à son extrémité haute ; cette extrémité est appelée à se positionner au niveau de la surface de l'eau lorsque le réservoir est plein pour former un trop-plein par surverse.

Les moyens ci-dessus décrits sont connus et ne seront pas décrits plus en détail ; ils sont complétés par les moyens de l'invention, décrits ci-après.

L'enveloppe 4 qui est réalisée par moulage en matière synthétique amagnétique, comprend un support 9 moulé avec celle-ci, qui est percé axialement pour permettre le passage de la tige 6 ; cette dernière est elle-même réalisée par moulage en matière synthétique amagnétique. Ce support 9 est pourvu d'une couche souple amagnétique 10, par exemple en mousse alvéolée.

Le support 9 forme un appui pour un lest Il qui est constitué par un aimant permanent annulaire, disposé autour de la tige 6 de façon à pouvoir coulisser librement le long de celle-ci.

Pour accroltre les forces magnétiques mises en jeu, cet aimant annulaire est entaillé d'un entrefer annu
laire 12 qui s'ouvre sur sa face supérieure et peut être rempli de matière synthétique amagnétique. Ainsi, sont constitués, sur la face supérieure du lest, deux pôles magnétiques l'application d'une matière ferromagnétique, au-dessus de l'entrefer, entre ces pôles, referme les lignes de forces magnétiques et développe des forces magnétiques d'attraction puissantes qui sont très largement supérieures au poids du lest 11.

En pratique, ce poids est prévu dans une plage approximativement comprise entre 50 et 200 grammes et peut être réglé par adjonction,en nombre variable,de rondelles ferromagnétiques ou aimantées telles que 13, qui sont collées magnétiquernent au-dessous du lest.

Au-dessus du lest 11, la tige 6 porte une bague ferromagnétique 14 de- diamètre très inférieur à celui du lest, mais suffisant pour que la face inférieure de ladite bague vienne recouvrir l'entrefer 11 et ses bordures afin d'assurer la fermeture des lignes de forces. Le lest peut ainsi venir magnétiquement se coller au-dessous de la bague 14.

Cette bague 14 est associée à des moyens de réglage de sa position le long de la tige 6. Par exemple, ces moyens peuvent être constitués par une vis-pointeau 15, vissée dans un canal taraudé de la bague pour venir en pression contre la tige.

La bague 14 peut ainsi être fixée sur la tige pour venir au contact du lest (et donc coopérer magnétiquement avec celui-ci) lorsque ledit lest repose sur le su-pport 9 et lorsque l'équipage. mobile se trouve en position basse (correspondant à la position de fermeture du clapet 3) cette position est celle qui est représentée aux figures 1 et 2.

Par ailleurs, l'enveloppe tubulaire 4 porte à son extrémité supérieure des moyens de libération du lest, lorsque l'équipage mobile est déplacé vers le haut au-dessus d'une position limite déterminée.

Ces moyens comprennent, très simplement, une butée de libération qui est formée en l'exemple par un cabochon 16 en matière synthétique amagnétique, vissé à l'extrémite de l'enveloppe 4. Cette butée 16 est creusée d'une cavité d'échappement 16a, de diamètre intermédiaire entre celui du lest 11 et celui de la bague 14 et de profondeur très supérieure à l'épaisseur de la bague 14.

Ainsi, fa butée 16 forme un arrêt pour le lest et non pour la bague.

Cette butée 16 est positionnée de façon que le lest (accroché sous la bague 14) vienne au
contact de celle-ci à l'instant où l'équipage mobile parvient
dans une position relevée intermédiaire qui assure une ouver
ture totale du clapet 3, tout en autorisant un déplacement
complémentaire vers le haut de l'équipage mobile.

Les figures schématiques 3a,- 3b et
3c illustrent les déplacements du lest et sa libération.

Le lest 11 magnétiquement collé à la
bague 14 est déplacé vers le haut en même temps que l'équipage
mobile 2 lors de la commande de vidange (figure 3a).

En partie haute, un court déplacement
vers le haut produit le détachement du lest (figure 3b). I1
est à noter que cette action de détachement exige une traction
accrue de l'opérateur (traction dont l'intensité est réglée
par ajustement des forces d'attraction magnétiques) : il est
donc facile de provoquer ou non le détachement lorsque le
contact du lest contre la butée 16 est perçu par l'opérateur.

Une fois détaché, le lest 11 glisse
sous l'effet de son poids jusqu'à venir reposer sur le support
9 (figure 3c). La mousse 10 a pour fonction d'amortir le
bruit lors du contact et également,en position -de fermeture, d autoriser ar son ecrasement, une application parfaite du clapet 3 sur
son siège lorsque la pression d'eau s'applique sur l'équipage
mobile.

Les figures 4a à 4 f illustrent le
fonctionnement du dispositif dans son ensemble, les figures
4a à 4d illustrant une vidange partielle et les figures 4é
et 4f une vidange totale.

Le réservoir R étant plein, le clapet
3 est appliqué sur son siège par la pression de l'eau ; le
lest 11 repose sur son support 9 et coopère magnétiqueme-nt
avec la bague 14. Le dispositif est prêt à fonctionner figure 4a).

L'opérateur soulève le bouton de
manoeuvre 7, mais interrompt sa traction lorsqu'il perçoit la
résistance accrue qui marque le contact du lest 11 avec la
butée 16 (figure 4b). Le clapet a été soulevé de son siège et
l'eau s'écoule par l'orifice de vidange.

L'écoulement de l'eau et le flotteur
5 produisent une sustentation qui maintient l'équipage mobile
en position relevée après relâchement du bouton de commande 7 (figure 4c).

A parti-r d'un niveau déterminé, la sustentation devient trop faible pour équilibrer le poids supplémentaire constitué par le lest 11 ; l'équipage mobile retombe brusquement et le clapet 3 se referme (figure 4d).

Le réservoir se remplit pour une nouvelle utilisation. La capacité d'eau évacuée peut être ajustée de façon précise en ajustant le poids du lest. Les rondelles suplémentaires 13 permettent, le cas échéant, à l'installateur de régler cette capacité en fonction des désirs de l'utilisateur. Par exemple, le lest seul pourra correspondre à une capacité évacuée d'environ 4 litres, chaque rondelle correspondant à 1 litre supplémentaire évacué.

Pour obtenir la vidange totale, il suffit à l'utilisateur d'exercer une traction complémentaire F lorsqu'il perçoit le contact du lest 11 avec la butée 16 (figure 4e). La bague 14 échappe dans la cavité 16a et le lest est détaché de celle-ci.

Le lest retombe alors sur le support et l'évacuation totale se produit de façon classique, comme si le lest n, existait pas (figure 4f).

ta figure 5 représente en coupe partielle un autre mode de réalisation. On y retrouve -les moyens classiques similaires à ceux précédemment décrits et notamment l'enveloppe tubulaire fiXe 18 et le flotteur de sustentation 19.

Dans ce mode de réalisation, un lest 20 formé par un aimant permanent similaire au précédent est lié à un petit flotteur 21 qui est de volume adapté pour développer une force d'Archimède légèrement supérieure au poids du lest. L'ensemble flotteur 21 / lest 20 est disposé autour du tronçon de diamètre réduit 19a du flotteur de sustentation 19, de façon à pouvoir coulisser le long de celui-ci..

Une bague ferromagnétique 22 analogue à la bague 14 est fixée en partie haute de ce tronçon 19a, de façon que l'aimant 20 vienne coopérer magnétiquement avec celle-ci lorsque l'eau atteint, dans le réservoir, son niveau maximum.

En outre, une butée 23 de libé
ration du lest, analogue à la butée 16, est fixée en partie
haute de l'enveloppe tubulaire 18. Ce cabochon comporte, comme
précédemment, une cavité 23a d'échappement de la bague 22.

Le fonctionnement est similaire au
précédent. Toutefois, lorsque le lest s'est détaché de la
bague (vidange totale), il redescend en meme temps que le
niveau d'eau, son soutien étant assuré par le flotteur 21.

Après fermeture du clapet, le lest remonte avec le niveau d'eau
et le réarmement (solidarisation avec la bague 22) se produit
en fin de remplissage du réservoir. A la figure 5, le dispo
sitif-a été représenté dans la phase de remontée du lest pen
dans le remplissage du réservoir.

Les moyens visés par l'invention peuvent aussibien être disposés sur un dispositif de chasse d'eau lors de sa fabrication, qu'être prévus ultérieurement sur un dispositif déjà existant ; dans ce cas, la partie P peut être ajoutée soit à l'intérieur du réservoir, soit audessus du couvercle pour se prolonger par le bouton de manoeuvre.

Claims (16)

REVENDICATIONS

1/ - Dispositif de chasse d'eau à au moins deux capacités d'évacuation, destiné à équiper un réservoir (R) doté en partie basse d'un orifice de vidange, en vue d'assurer, à la commande, une vidange totale dudit réservoir ou une vidange partielle de capacité préréglée, ledit dispositif étant du type comprenant un équipage mobile dans le sens ascendant ou descendant (2), un clapet (3) d'ouverture ou de fermeture de l'orifice de vidange, porté par l'équipage mobile et maintenu au repos en position de fermeture, un organe de manoeuvre (7) permettant de déplacer vers le haut l'équipage mobile, et des moyens de sustentation (5, 17) aptes à développer des forces de sustentation sur l'équipage mobile fonction du niveau d'eau en vue de maintenir celui-ci en position relevée en cours d'évacuation, ledit dispositif de chasse d'eau étant caractérisé en ce qu'il comprend

- au moins un lest (11, 20) de poids fonction de la vidange partielle à réaliser, ledit lest étant associé à l'équipage mobile (2) de façon à pouvoir coulisser dans le sens ascendant ou descendant le long de celui-ci entre une position basse et une position haute,

- des moyens de solidarisation du lest (14, 22) aptes à lier ledit lest à l'équipage mobile en vue d'accroître le poids de ce dernier,

- des moyens de libération du lest (16, 23), aptes à détacher le lest de l'équipage mobile audessus d'une position relevée prédéterminée de ce dernier, en vue de libérer ledit lest et d'autoriser son retour dans le sens descendant,

- et des moyens de soutien du lest (9, 21) indépendants de l'équipage mobile et adaptés pour pouvoir porter le lest de sorte que celui-ci soit sans effet sur l'équipage mobile, lesdits moyens de soutien étant agencés pour permettre la solidarisation du lest sur l'équipage mobile en position basse de fermeture de ce dernier.

2/ - Dispositif de chasse d'eau selon la revendication 1, caractérisé en ce que

- le lest comprend un aimant perna- nent (11, 20),

- les moyens de solidarisation du le-st comprennent un élément ferromagnétique (14, 22) fixé sur l'équipage mobile (2) de façon que le lest puisse venir magnétiquement se coller au-dessous de cet élément,

- les moyens de libération du lest comprennent une butée amagnétique fixe (16, 23) formant arrêt pour le lest en position haute, et des moyens (16a, 23a) d'échappement de l'élément ferromagnétique au-dessus de ladite butée.

3/ - Dispositif de chasse d'eau selon la revendication 2, dans lequel l'équipage mobile (2) comprend une tige amagnétique (6) liée en partie haute à l'organe de manoeuvre (7) et un flotteur de sustentation ayant un tronçon (19a) s'étendant vers le haut, caractérisé en ce que

- le lest est constitué par un aimant permanent annulaire (11, 20) disposé autour de la tige (6) ou du tronçon (19a) en vue de pouvoir coulisser le long de celle-ci ou de celui-ci,

- les moyens de solidarisation sont constitués par une bague ferromagnétique (14, 22) assujettie sur la tige (6) ou le tronçon (19a) de façon que le lest puisse venir magnétiquement se coller au-dessous de ladite bague.

4/ - Dispositif de chasse d'eau selon la revendication 3, caractérisé en ce que l'aimant permanent (11, 20) formant le lest présente un diamètre supérieur à celui de la bague ferromagnétique (14, 22), la butée de libération (16, 23) étant creusée d'une cavité d'échappement (16a, 23a) de diamètre intermédiaire entre celui du lest et celui de la bague, en vue de former arrêt pour le lest et non pour la bague.

5/ - Dispositif de chasse d'eau selon la revendication 4, caractérisé en ce que l'aimant permanent (11, 20) formant le lest est doté d'un entrefer annulaire (12) s'ouvrant sur sa face supérieure et agencé à l'aplomb de la face inférieure de la bague ferromagnétique (14, 22).

6/ - Dispositif de chasse d'eau selon l'une des revendications 3, 4 ou 5, caractérisé en ce que la bague ferromagnétique (14, 22) est associée à des moyens (15) de réglage de sa position le long de la tige (6) ou du tronçon (19a) de l'équipage mobile.

7/ - Dispositif de chasse d'eau selon l'une des revendications 3, 4, 5 ou 6, caractérisé en ce que l'aimant permanent (11, 20) formant le lest est associé à des

r ondelles ferromagnétiques (13) en nombre variable, aptes à venir se coller au-dessous dudit aimant en vue de permettre un réglage de son poids dans une plage approximativement comprise entre 50 et 200 grammes.

8/ - Dispositif de chasse d'eau selon l'une des revendications 2, 3, 4, 5, 6 ou 7, caractérisé en ce que les moyens de soutien du lest comprennent un support fixe (9) agencé pour offrir un appui sur lequel peut reposer ledit lest dans sa position basse, l'élément ferromagnétique (14) étant agencé sur l'équipage mobile (2) de façon à venir coopérer magnétiquement avec le lest lorsque celui-ci repose sur son support fixe et lorsque l'équipage mobile est en position basse.

9/ - Dispositif de chasse d'eau selon la revendication 8, caractérisé en ce qu'une couche souple amagnétique (10) est interposée entre le support. fixe et le lest.

10/ - Dispositif de chasse d'eau selon l'une des revendications 2, 37 42 5, 6 ou 7, caractérisé en ce que les moyens de soutien du lest comprennent un flotteur (21), solidarisé au lest et adapté pour développer en présence d'eau une poussée dlArchimède au moins égale au poids du lest, l'élément ferromagnétique (22) étant agencé sur l'équipage mobile de façon à venir coopérer magnétiquement av-ec le lest lorsque celui-ci est soutenu par le flotteur (21) dans le réservoir plein et lorsque l'équipage mobile est en position basse.

11/ - Dispositif de chasse d'ea-u selon l'une des revendications 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9 ou 10, du type dans lequel

- l'équipage mobile (2) est entouré par une enveloppe tubulaire fixe (4, 18),

- l'orifice de vidange est muni d'un culot (1) fixé sur le fond du réservoir, auquel est assujettie ladite enveloppe tubulaire.

12/ - Dispositif de chasse d'eau selon les revendications 2 et 11 prises ensemble, caractérisé en ce que la butée de~libération (16, 23) et ses moyens d'échappement sont solidaires de la partie haute de l'enveloppe tubulaire (4, 18).

13/ - Dispositif de chasse d'eau selon les revendications 8 et 11 prises ensemble, caractérisé en ce que le support (9) de soutien du lest est solidaire de l'enveloppe (4) et est situé à un niveau inférieur par rapport à celui des moyens de libération (16).

14/ - Dispositif de chasse d'eau selon l'une des revendications 1 à 13, du type dans lequel les moyens de sustentation comprennent un flotteur (5, 19) pour la sustentation de l'équipage mobile en cours d'évacuation.

15/ - Dispositif de chasse d'eau selon l'une des revendications 1 à 13, du type dans lequel les moyens de sustentation comprennent une cloche d'air pour la sustentation de l'équipage mobile en cours d'évacuation.

16/ - Dispositif de chasse d'eau selon l'une des revendications précédentes, du type dans lequel la sustentation de l'équipage mobile est au moins partielle ment dynamique, les moyens de sustentation comprenant une tuyère (17) disposée à la partie inférieure de l'équipage mobile et de profil adapté pour engendrer, lors de l'évacuation, un effet Venturi et une sustentation dynamique.