FR2574721A1 - Dispositif de reglage lineaire continu pour sieges de vehicules terrestres, nautiques ou aeriens - Google Patents

Abstract

LE DISPOSITIF DE REGLAGE LINEAIRE POUR SIEGES DE VEHICULES TERRESTRES, NAUTIQUES OU AERIENS EST CONSTITUE PAR UN SUPPORT 1 EN U CONTENANT, A SA PARTIE SUPERIEURE, UNE CAME DOUBLE 11 MOBILE EN ROTATION ET SUR LAQUELLE SONT PLACEES DEUX PAIRES DE LAMES HORIZONTALES 2, 3, 5, 6 DISPOSEES EN SANDWICH ET POUVANT COULISSER PAR PAIRES EN SENS INVERSE LES UNES PAR RAPPORT AUX AUTRES, CES LAMES ETANT SOUMISES A L'ACTION DE ROULEAUX 8 CONTENUS DANS UNE CAGE 9 DE FACON A CE QU'EN POSITION NORMALE DE LA CAME 11, C'EST-A-DIRE LORSQUE CELLE-CI EST DISPOSEE DANS LE SENS DE SA PLUS GRANDE LARGEUR PERPENDICULAIREMENT AUX DEUX PAIRES DE LAMES 2, 3, LES ROULEAUX 8 SE TROUVENT BLOQUES EN TROIS POINTS, UN POINT SUR LA LAME SUPERIEURE 6 ET DEUX POINTS CONTRE LA PARTIE DE LA CAGE SUPERIEURE 9 SOUS L'EFFET D'UN EFFORT LONGITUDINAL QUELCONQUE APPLIQUE A L'UNE DES PIECES.

Description

On a déjà proposé des dispositifs de réglage linéaire pour des sièges de véhicules terrestres, nautiques ou aériens mais qui sont destinés seulement au réglage avant et arrière des sièges par rapport au plancher et afin de régler la position du siège en fonction des mensurations de l'utilisateur du siège de véhicule considéré.

Mais ces dispositifs ne sont pas utilisables pour d'autres parties du siège et sont assez compliqués surtout pour la fabrication,d'où un prix de revient élevé, un poids important et un volume assez considérable.

La présente invention remédie à ces inconvénients en créant un dispositif de réglage linéaire continu qui peut être utilisé pour toutes les manoeuvres prévues pour un siège que ce soit pour sa position longitudinale dans le plan horizontal, la réhausse de l'assise, l'arts culation du dossier par rapport à l'assise, le réglage lombaire ou le réglage de la têtière du siège.

Conformément à l'invention, le dispositif est constitué par un support en U contenant, à sa partie supérieure, une came double mobile en rotation rappelée en position par un ressort et sur laquelle sont placées deux paires de lames horizontales disposées en sandwich et pouvant coulisser par paires en sens inverse les unes par rapport aux autres, ces lames étant soumises à l'action de rouleaux contenus dans une cage de façon à ce qu'en position normale de la came, c'est-à-dire lorsque celleci est disposée dans le sens de sa plus grande largeur perpendiculairement aux deux paires de lames, les rouleaux se trouvent bloqués en trois points, un point sur la lame supérieure et deux points contre la partie de la cage supérieure.

Suivant une autre caractéristique de l'invention, les rouleaux sont placés dans des arrondis ou emboutis prévus dans la partie supérieure de la cage pour assurer lors d'un effort longitudinal quelconque appliqué à l'une des pièces, soit le jeu de lames soit la cage, le coincement des rouleaux en trois points avec une force verticale et une force latérale donnant pour chaque point une résultante passant par l'un ou l'autre des deux autres points.

Diverses autres caractéristiques de l'invention ressortent d'ailleurs de la description détaillée qui suit.

Une forme de réalisation de l'objet de l'invention est représentée, à titre d'exemple non limitatif, au dessin annexé.

La fig. 1 est une coupe transversale du dispos-itif de réglage linéaire sensiblement suivant la ligne I-I de la fig. 2.

La fig. 2 est une coupe vue sensiblement suivant la ligne II-II de la fig. 1.

La fig. 3 est une coupe partielle d'une légère variante du dispositif de la fig. 1.

La fig. 4 est un schéma de fonctionnement à grande échelle pour l'un des éléments du dispositif de réglage.

La fig. 5 montre schématiquement un siège utilisant pour son réglage le dispositif des fig. 1 à 4.

A la fig. 1, on a représenté un support 1, sensiblement en U renversé, qui maintient , à sa partie supérieure la, deux lames 2 et 3 fixées l'une à l'autre en 4, ces lames étant recouvertes par deux autres lames 5 et 6 réunies entre elles à leur partie arrière 7 de façon à former, par ces deux jeux de lames, un sandwich qui peut coulisser dans les sens opposés indiqués par les flèches F1 et F2 (voir fig. 1). La lame supérieure 6 porte des rouleaux 8 qui sont maintenus, à leur partie supérieure, par une cage 9 fixée, par des moyens convenables, sur les parties latérales du support 1.La partie basse de la cage 9 est évidée, comme représenté à la fig. 1, de façon à laisser libre un espace 10 dans lequel est placée, entre les parties supérieures du support 1 et la lame inférieure 2, une came double 11 qui est maintenue latéralement par un flasque 12 coopérant avec une gorge 13 prévue dans la
came 11. Le flasque 12 est solidaire dela-cage 9.

L'autre c8té de la came double 11 porte, par son
extrémité amincie pila, une commande rotative 14 contenant
intérieurement un ressort ayant pour effet de rappeler
la came double 11 dans le sens de la fleche F4 (voir
fig. 1), c'est-d-dire tendant à bloquer, entre le dessous
de la cage 9 et la surface supérieure de la lame 6, les
rouleaux 8. En effet, en raison de la forme- périphérique
asymétrique de la came 11, il se produit une déformation
des lames 2, 3, 5 et 6 par la came double 11 ce qui
provoque un mouvement d'élévation de ces lames et donc
des rouleaux 8 vers la cage 9 qui comporte,- comme cela
est bien visible à la fig. 1, deux emboutis sensiblement
arrondis 9a et 9b.

En effet, la conformation des arrondis ou emboutis 9a et 9b (voir fig. 4) assure un contact très précis de chaque rouleau 8 en trois points A, B, C (A,B contre la partie inférieure des emboutis 9a, 9b.; C sur la surface supérieure de la lame 6) et la résultante des forces ainsi créées bloque parfaitement les lames 2, 3, 5 et 6 entre elles en cas d'effort longitudinal dans un sens quelconque (voir fig. 4).

Dans certains cas et comme le montre la fig. 3, les rouleaux 8 cylindriques sont remplacés par des rouleaux tonneaux 16 assurant également un parfait contact entre les différents éléments aux points 1, B et C.

On comprendra donc aisément que si l'on relie, par un moyen quelconque, les extrémités 4 et 7 desdeux paires de lames 2, 3, 5 et 6 respectivement à la partie fixe et à la partie mobile d'une glissière G1 on produit, b l'aide d'un dispositif décrit ci-dessus et référence D1 à la fig. 5, le réglage longitudinal d'une glissière G1 dont la partie supérieure porte, par l'intermédiaire de pattes verticales 20, des leviers 21 dont la position est réglable à l'aide du dispositif D1 relié convenablement aux extrémités inférieures de chaque levier 21-du fait que es dispositifs D1 agissent à l'encontre du ressort de rappel 23 disposé entre les leviers 21. On peut donc régler à volonté l'assiette de l'assise As d'un siège Si.De plus, un dispositif D1 commandant, à l'encontre d'un ressort 25, la rotation autour d'un axe 26 du dossier Do du siège Si permet l'inclinaison de ce dossier dans le sens des flèches F5 et F6 (voir fig. 5).

De même lorsque le siège Si comporte un réglage linéaire, la position de l'assise As peut varier en assurant ainsi un confort maximum au passager.

Il est possible également de prévoir un dispositif
D1 qui permet de régler la têtière Te verticalement soit vers le haut, soit vers le bas, d'une manière sûre et rapide.

Tous ces réglages sont possibles en utilisant la commande 14 dans le sens contraire de la flèche F4 (voir fig. 1) pour permettre-le déblocage de chaque dispositif de réglage puis le mouvement relatif des lames 2, 3, 5 et 6 entre elles et, en relâchant la came 14, de ramener le dispositif en position de blocage du fait du ressort inclus dans la commande 14.

Ce dispositif de réglage linéaire permet toutes les positions possibles entre un point minimum et un point maximum et donc un réglage très sur des différentes parties du siège du véhicule terrestre, nautique et aérien.

Bien entendu, le calcul des différentes pièces constituant un dispositif de réglage est fait pour que celui-ci résiste de manière sûre aux sollicitations dont il est l'objet non seulement pendant ce travail normal mais également lors d'un choc du véhicule considéré afin de participer à l'absorption de l'énergie évitant, par sa déformation ou sa destruction, des blessures graves au passager.

Dans certains cas alors qu'il est prévu normalement deux galets ou tonneaux 8 et 16, ceux-ci peuvent être simplement au nombre de 1 ou de plus de deux par dispositif de réglage linéaire.

Bien que cela ne soit représenté que schématiquement, les différénts dispositifs D1 permettant le réglage des glissières G1, de la hauteur avant et arrière de l'assise As de l'inclinaison du dossier Do et de la têtière Te sont commandés à partir de câble Bowden depuis un poste central prévu, en général, sur le tableau de bord du véhicule soit manuellement soit à l'aide de dispositifs moteur, par exemple des moteurs électriques, des vérins pneumatiques, des appareils électromagnétique..

On peut même concevoir une centrale commandant à l'aide d'un circuit imprimé l'ensemble de ces organes moteurs.

Claims (3)

REVENDICATIONS

1 - Dispositif de réglage linéaire continu pour sièges de véhicules terrestres, nautiques ou aériens, caractérisé en ce qu'il est constitué par un support (1) en

U contenant, à sa partie supérieure, une came double (11) mobile en rotation rappelée en position par un ressort et sur laquelle sont placées deux paires de lames horizontales (2, 3,-5, 6) disposées en sandwich et pouvant coulisser par paires en sens inverse les unes par rapport aux autres, ces lames étant soumises à l'action de rouleaux (8) contenus dans une cage (9) de façon à ce qu'en position normale de la came (11), c'est-à-dire lorsque celle-ci est disposée dans le sens de sa plus grande largeur perpendiculairement aux deux paires de lames (2,3), les rouleaux (8) se trouvent bloqués en trois points, un point sur la lame supérieure (6) et deux points contre la partie de la cage supérieure (9).

2 - Dispositif suivant la revendication 1, caractérisé en ce que les rouleaux sont placés dans des arrondis ou emboutis (9a, 9b) prévus dans la partie supérieure de la cage (9) pour assurer lors d'un effort longitudinal quelconque appliqué à l'une des pièces soit le jeu de lames (2, 3, 5, 6) soit les emboutis (9a, 9b), le coincement des rouleaux (8) en trois points avec une force verticale et une force latérale donnant pour chaque point une résultante coincidant avec les deux autres points.

3 - Dispositif suivant l'une des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que les rouleaux peuvent avoir aussi une forme de tonneaux.