L'invention concerne une poignée de véhicule
automobile.
L'invention concerne plus particulièrement une poignée
de commande d'un ouvrant de véhicule automobile, du type
dans lequel la poignée comporte une palette de commande qui
est destinée à être déplacée par un utilisateur depuis une
position de repos jusqu'à une position d'ouverture, le
déplacement de la palette étant transmis à une serrure par
l'intermédiaire d'une tringlerie comportant un organe de renvoi,
notamment un levier de renvoi articulé, qui se déplace avec la
palette depuis une position de repos jusqu'à une position
d'ouverture.
L'invention concerne plus particulièrement une poignée
pour un ouvrant d'un véhicule équipé d'un système de sécurité
qui assure la condamnation de l'ouvrant et dont le verrouillage
et le déverrouillage sont subordonnés à une interrogation à
distance, par une centrale antivol du véhicule, d'un badge de
type radiofréquence porté par l'utilisateur. L'invention trouve
plus particulièrement à s'appliquer à un système dit "mains
libres".
Dans un tel système, avant de déclencher le
déverrouillage, la centrale antivol émet un signal d'interrogation
et attend en retour un signal de réponse codé émis par le
badge. La centrale antivol compare le signal de réponse reçu à
un signal prédéterminé et, en cas de correspondance des
signaux, elle déclenche à ce moment-là le déverrouillage de la
serrure si bien que, en amenant la palette de la poignée vers
sa position d'ouverture, l'utilisateur, dûment autorisé, peut
alors ouvrir l'ouvrant.
Un tel système de sécurité, qui permet de s'affranchir
de l'utilisation d'une clé ou d'une télécommande, est souvent
dénommé "système à accès main libre".
Dans une telle application, la procédure d'échange de
données entre la centrale antivol et le badge d'identification,
l'étape de reconnaissance du signal de réponse, puis
l'opération effective de déverrouillage de la serrure nécessitent
un certain temps.
Or, pour un grand confort d'utilisation d'un tel système
de sécurité, il est important que l'utilisateur autorisé puisse
ouvrir l'ouvrant le plus rapidement possible après qu'il a
amené la palette de la poignée vers sa position d'ouverture.
Aussi, dans ce but, il a été proposé que la procédure
d'identification puisse être déclenchée le plus tôt possible à
partir du moment où, en approchant la main de la palette ou en
déplaçant la palette, l'utilisateur manifeste sa volonté d'ouvrir
l'ouvrant.
Une telle solution s'avère insuffisante car la durée
globale de la procédure d'identification dépend d'autres étapes
consécutives à son déclenchement
L'invention a donc pour objet de proposer une nouvelle
conception d'une poignée qui permette à l'utilisateur d'obtenir
rapidement l'ouverture de l'ouvrant après son action sur la
palette sans qu'il ait besoin d'agir deux fois sur la palette, le
maintien de son effort sur cette dernière pour qu'elle reste en
position d'ouverture étant suffisant pour obtenir le
déverrouillage de la serrure à l'issue de la procédure
d'identification., cette nouvelle conception ne devant en aucun
cas limiter la course de la palette vers sa position d'ouverture,
ni procurer de sensations particulières à l'utilisateur autres
que celles qu'il ressent lors de la manipulation de la palette
d'une poignée selon l'état de la technique, et cette conception
devant permettre son adaptation sur une poignée classique
sans entraíner aucune modification de la serrure avec ses
moyens de verrouillage et de sa tringlerie de commande.
Dans ce but, l'invention propose une poignée de
commande d'un ouvrant de véhicule automobile qui est équipé
d'un système de sécurité qui assure la condamnation de
l'ouvrant dont le verrouillage et le déverrouillage sont
subordonnés à une interrogation à distance, par une centrale
antivol du véhicule, d'un identifiant, par exemple d'un badge
de type radiofréquence, porté par l'utilisateur, et du type dans
lequel, avant de déclencher le déverrouillage, la centrale
antivol émet un signal d'interrogation et attend en retour un
signal de réponse émis par l'identifiant qu'elle compare à un
signal prédéterminé et, en cas de correspondance de ces
signaux, déclenche à ce moment-là le déverrouillage, la
poignée comportant une palette de commande qui est destinée
à être déplacée par l'utilisateur depuis une position de repos
jusqu'à une position d'ouverture, et un organe de renvoi qui se
déplace normalement avec la palette depuis une position de
repos jusqu'à une position d'ouverture et qui est relié à une
tringlerie de commande de la serrure, caractérisée en ce que
l'organe de renvoi est relié à la palette par l'intermédiaire d'un
mécanisme débrayable dont l'embrayage est commandé par la
centrale d'antivol lorsqu'elle détecte ladite correspondance des
signaux et qui, dans son état débrayé, accumule au moins une
partie de l'énergie mécanique d'ouverture appliquée à la
palette par l'utilisateur en vue de la restituer ensuite à l'organe
de renvoi lors de l'embrayage.
Selon d'autres caractéristiques de l'invention :
- le mécanisme débrayable comporte un doigt motorisé
de blocage de l'organe de renvoi qui est commandé entre une
position avant sortie de débrayage dans laquelle il bloque
l'organe de renvoi, et une position arrière rentrée d'embrayage
dans laquelle l'organe de renvoi est libre de se déplacer sous
l'action d'un ressort d'accumulation d'énergie qui relie la
palette à l'organe de renvoi ;
- le ressort d'accumulation d'énergie est un ressort de
traction qui est sollicité en tension pour accumuler de l'énergie
lorsque le doigt de blocage est en position sortie de débrayage
et que l'utilisateur déplace la palette depuis sa position de
repos vers sa position d'ouverture ;
- l'extrémité libre avant du doigt motorisé de blocage est
susceptible d'être reçue dans un trou correspondant de
blocage de l'organe de renvoi ;
- l'organe de renvoi est un levier de renvoi qui est
monté articulé autour d'un axe fixe ;
- les extrémités libres opposées du ressort de traction
sont fixées chacune à l'extrémité d'un bras radial de la palette
et du levier de renvoi respectivement ;
- le doigt motorisé de blocage du levier de renvoi est
mobile en translation selon une direction parallèle à l'axe fixe
d'articulation du levier de renvoi ;
- la poignée comporte des moyens d'indexation qui
solidarisent automatiquement l'organe de renvoi et la palette à
l'issue du déverrouillage sécurisé de l'ouvrant ;
- les moyens d'indexation automatique comportent un
doigt d'indexation porté par la palette par rapport à laquelle il
est monté coulissant entre une position avant escamotée et
une position arrière en saillie, vers laquelle il est rappelé
élastiquement, dans laquelle son extrémité libre arrière est
susceptible de pénétrer dans un trou correspondant
d'indexation formé dans l'organe de renvoi ;
- le trou de blocage et le trou d'indexation sont
constitués par un trou unique débouchant formé dans l'organe
de renvoi et, en position de repos de la palette, la commande
du doigt motorisé de blocage de l'organe de renvoi vers sa
position avant sortie de débrayage provoque le coulissement
du doigt d'indexation vers sa position avant escamotée ;
- le doigt motorisé de blocage est porté par un chariot
de commande monté coulissant entre deux positions opposées
vers l'une desquelles il est rappelé élastiquement, et en ce que
les déplacements du chariot sont provoqués par une came
rotative de commande qui est entraínée en rotation dans les
deux sens par un moteur électrique ;
- le chariot de commande est rappelé élastiquement
vers sa position extrême correspondant à la position avant
sortie de débrayage du doigt motorisé de blocage ;
- la poignée est associée à un verrou manuel et un rotor
de sortie du verrou est susceptible de commander les
déplacements du doigt de blocage ;
- la palette est rappelée élastiquement vers sa position
de repos.
D'autres caractéristiques et avantages de l'invention
apparaítront à la lecture de la description détaillée qui suit
pour la compréhension de laquelle on se reportera aux dessins
annexés dans lesquels :
- les figures 1 et 2 sont des vues en perspective
illustrant une poignée conforme à l'état de la technique, la
palette de cette poignée étant illustrée respectivement en
position de repos et en position d'ouverture ;
- la figure 3 est une vue schématique en perspective
partiellement éclatée des principaux composants de la poignée
réalisée conformément aux enseignements de l'invention ;
- la figure 4 est une vue similaire à celle de la figure 3
qui illustre plus en détail et de manière éclatée les principaux
composants de la poignée selon l'invention ;
- la figure 5 est une vue schématique simplifiée des
composants de la figure 4, en position assemblée, et en
section partielle par un plan vertical, les composants étant
illustrés dans la position de repos de la palette avec le chariot
de blocage en position avancée de débrayage par blocage du
levier articulé de renvoi dans la position de repos de ce
dernier correspondant à la fermeture de la serrure ;
- la figure 6 est une vue schématique de droite selon la
flèche F6 de la figure 5 ;
- la figure 7 est une vue schématique de dessus, avec
arrachement partiel, selon la flèche F7 de la figure 5 ;
- les figures 8 à 10 sont des vues similaires à celles des
figures 5 à 7 sur lesquelles la palette est illustrée en position
d'ouverture et le chariot de blocage avancée de débrayage par
blocage du levier articulé de renvoi dans la position de repos
de ce dernier ;
- les figures 11 à 13 sont des vues similaires à celles
des figures 5 à 7 sur lesquelles la palette et le levier de renvoi
sont illustrés en position d'ouverture de la serrure avec le
chariot de blocage en position arrière escamotée ou reculée
d'embrayage par libération du levier articulé de renvoi ; et
- les figures 14 à 16 sont des vues similaires à celles
des figures 5 à 7 sur lesquelles la palette et le levier articulé
de renvoi sont illustrés en position de repos avec le chariot de
blocage en position reculée de libération du levier articulé de
renvoi.
On a représenté à la figure 1 une poignée 10 selon
l'état de la technique pour un ouvrant de véhicule automobile
qui comporte pour l'essentiel un support de poignée 12,
destiné à être agencé du côté intérieur d'un panneau de
carrosserie de l'ouvrant, et une palette de commande 14 qui
est destinée à être agencée à l'extérieur du panneau de
carrosserie pour pouvoir être amenée par un utilisateur d'une
position de repos, illustrée à la figure 1, à une position
d'ouverture, illustrée à la figure 2.
Dans l'exemple de réalisation illustré, la palette de
commande est réalisée sous la forme d'une barre de
commande 14 qui s'étend selon une direction longitudinale et
qui est articulée par son extrémité avant 16 sur le support 12.
Pour faciliter la compréhension du texte, on définira par
convention les notions d"'horizontale" et de "verticale" telles
qu'elles apparaissent sur les figures 1 et 2, la direction
longitudinale de la palette de commande 14 correspondant
donc à la direction horizontale et la direction verticale étant
représentée par l'axe A1 de pivotement de la palette de
commande 14 par rapport au support 12, cet axe A1 étant
généralement parallèle au panneau de carrosserie de
l'ouvrant.
Ainsi, comme on peut le voir notamment sur la figure 2,
lorsque la palette de commande 14 est amenée vers sa
position d'ouverture, son extrémité longitudinale arrière 18 se
décale transversalement vers l'extérieur par rapport au support
12 qui reste fixe.
L'extrémité arrière 18 de la palette de commande 14
entraíne ici directement, par l'intermédiaire d'un pion 20, un
renvoi articulé 22 qui fait partie d'une tringlerie par laquelle la
palette de commande 14 peut agir sur une serrure qui assure
le maintien de l'ouvrant en position fermée. Le renvoi articulé
22 est articulé sur le support 12 autour d'un axe A2
longitudinal. Ainsi, lorsque la palette de commande 14 est
amenée de sa position de repos à sa position d'ouverture, le
renvoi articulé 22 pivote lui aussi, autour de l'axe A2, d'une
position de repos illustrée à la figure 1 jusqu'à une position
d'ouverture illustrée à la figure 2. Le reste de la tringlerie qui
permet la commande de la serrure de l'ouvrant n'est pas
illustré sur les figures 1 et 2.
Le renvoi articulé 22 est rappelé élastiquement par un
ressort à action angulaire 24 vers sa position de repos.
Avantageusement, ce ressort 24 est dimensionné de manière
que, en revenant vers sa position de repos, le renvoi articulé
22 ramène automatiquement la palette de commande 14 vers
sa position de repos, par l'intermédiaire du pion 20, dès que
l'utilisateur relâche la palette de commande 14.
La poignée 10 comporte par ailleurs un interrupteur
(non représenté en détails) qui est par exemple agencé à
l'intérieur d'un boítier 26 faisant partie du support 12 de la
poignée et qui est destiné à être actionné entre un état ouvert
et un état fermé par un levier 28.
Dans l'exemple de réalisation illustré sur les figures 1 et
2, le levier 28 est un levier qui est monté pivotant sur le
support 12 autour de l'axe A2 de rotation du renvoi articulé 22,
dans le prolongement longitudinal et en avant de celui-ci.
Le levier 28 est ainsi susceptible de pivoter, sous
l'action d'un ergot 42 appartenant à un bras de commande du
levier articulé 22, d'une position inactive, illustrée à la figure 1,
à une position active, illustrée à la figure 2, et il est sollicité
vers cette dernière position par un ressort hélicoïdal à action
angulaire 30.
Pour connaítre le fonctionnement détaillé de la poignée
selon l'état de la technique illustré aux figures 1 et 2 on pourra
avantageusement se reporter au contenu de la demande de
brevet français numéro 99.01396 déposée le 5 février 1999.
Conformément aux enseignements de l'invention, la
palette 14 n'agit pas directement sur le levier de renvoi 22,
mais elle agit sur ce dernier par l'intermédiaire de moyens
constituant un mécanisme débrayable.
Plus précisément, la palette 14 agit sur une plaque
transversale articulée 49 qui comporte deux bras radiaux
inférieur 50 et supérieur 52 qui sont coplanaires en s'étendant
dans un plan perpendiculaire à l'axe horizontal d'articulation
A2 de la palette sur le support fixe 12.
Du fait de la présence du ressort 24, la palette 14 et la
plaque 49 se déplacent ensemble de manière univoque, c'est-à-dire
que, du point de vue fonctionnel, la plaque 49 peut être
considérée comme appartenant à la palette 14 en vue d'agir
sur le levier articulé de renvoi 22.
Le bras inférieur 50 est un bras d'actionnement sur
lequel agit le pion 20, tandis que le bras supérieur 52 est un
bras de transmission de mouvement et qui est relié au levier
de renvoi articulé 22 par l'intermédiaire d'un ressort de traction
56 qui est un ressort d'accumulation d'énergie aux sens de
l'invention.
Le levier de renvoi articulé 22 comporte une branche
sensiblement horizontale 58 qui s'étend depuis l'axe
d'articulation, réalisée ici sous la forme d'une tige horizontale
d'articulation portée par le support fixe 12, commun à la
palette 14 et au levier de renvoi 22 vers l'extérieur de
l'ouvrant.
La branche horizontale 58 se prolonge verticalement
vers le bas par une branche verticale 60 à l'extrémité
inférieure 62 de laquelle on a représenté l'accrochage de
l'extrémité d'un câble 64 de renvoi de mouvement appartenant
à la tringlerie de renvoi de mouvement entre la palette 14 et la
serrure (non représentée)
L'extrémité supérieure 55 du ressort 56 est accrochée à
l'extrémité libre du bras transversal supérieur 52 de la plaque
49 associée à la palette 14, tandis que son extrémité inférieure
57 est accrochée au niveau du coude de raccordement 61
entre les branches horizontale 58 et verticale 60 du levier
articulés de renvoi 22.
Les deux bras 50 et 52 de la plaque 49 se présentent
sous la forme d'une plaque verticale perpendiculaire à l'axe
d'articulation A2 et la face latérale arrière 51 de la plaque
articulée 49 commune aux deux bras est adjacente à la face
latérale avant 59 de la branche horizontale 58 du levier
articulé de renvoi 22 qui est elle aussi réalisée sous la forme
d'une plaque verticale.
Conformément aux enseignements de l'invention, la
branche horizontale 58 du levier de renvoi 22 comporte un trou
débouchant 66 qui s'étend selon une direction horizontale
parallèle à l'axe d'articulation A2 et qui constitue tout d'abord
un trou de blocage en rotation de la branche horizontale 58,
c'est-à-dire de blocage en rotation du levier articulé de renvoi
22 dans sa position de repos représentée notamment aux
figures 5 à 7.
Le trou de blocage 66 est susceptible de recevoir un
doigt de blocage 68, qui est monté coulissant par rapport au
support fixe 12 selon une direction axiale horizontale parallèle
à l'axe d'articulation A2, et qui appartient à un chariot de
blocage motorisé 70.
Le chariot de blocage 70 est monté coulissant
axialement et horizontalement dans un boítier 72 dans lequel il
est guidé en coulissement dans les deux sens entre une
position extrême arrière reculée représenté à la figure 13 et
une position extrême avant avancée, représentée à la figure 7,
vers laquelle il est sollicité élastiquement en permanence par
un ressort de rappel 74 qui est ici un ressort hélicoïdal de
compression monté entre des parties en vis-à-vis du chariot de
blocage 70 et du boítier 72.
Ainsi, sous l'action du ressort de chariot 74, le chariot
est sollicité axialement, vers la droite en considérant les
figures 5 et 7, vers une position de butée dans le boítier 72
dans laquelle le doigt de blocage 68 fait saillie axialement vers
l'avant en dehors du boítier 72 pour être reçu dans le trou 66
de blocage de la branche horizontale 58 du levier articulé de
renvoi 22.
Les déplacements dans les deux sens du chariot de
blocage 70 sont commandés par une came de commande 76
qui est montée à rotation autour d'un axe vertical A3 et qui est
susceptible d'être entraínée en rotation dans les deux sens
par un motoréducteur 78 fixé sur le boítier 72 et dont la
rotation dans les deux sens est commandée par la centrale
d'antivol (non représentée) du véhicule.
Par son profil de came de forme ovoïde, la came 76 est
susceptible, en tournant dans le sens anti-horaire autour de
l'axe A3 en considérant la figure 7, de provoquer le
déplacement du chariot de guidage 70, de la droite vers la
gauche en considérant la figure 7, à l'encontre de l'effort
appliqué par le ressort de chariot 74 ou bien de provoquer le
déplacement de la gauche vers la droite du chariot 70 en
considérant la figure 13, la came 76 tournant alors à cet effet
dans le sens horaire autour de l'axe A3.
Selon l'une ou l'autre des deux positions angulaires
opposées de la came 76, le chariot de blocage 70 occupe l'une
ou l'autre de ses deux positions axiales extrêmes opposées
illustrées notamment aux figures 7 et 13 et, de manière
correspondante, le doigt de blocage 68 occupe l'une ou l'autre
de ses deux positions axiales extrêmes opposées,
respectivement sa position avant sortie de débrayage illustrée
à la figure 16 dans laquelle son extrémité libre avant est reçue
dans le trou de blocage 66, et sa position axiale extrême
arrière rentrée d'embrayage, dans laquelle son extrémité libre
est située entièrement en dehors du trou de blocage 66.
Comme on l'a représenté de manière schématique sur
les figures, la came 76 comporte une tige radiale d'entraínement
80 qui est lui est liée en rotation et qui fait saillie à
l'extérieur du boítier 72, à travers une fenêtre 82 de ce
dernier, en s'étendant dans un plan horizontal perpendiculaire
à l'axe A3, de manière que le tronçon d'extrémité libre de la
tige d'entraínement 80 soit reçu dans une fourchette 84 formée
à l'extrémité libre radiale d'un bras 86 qui est entraíné en
rotation dans les deux sens par un organe rotatif de sortie 88
appartenant à un verrou mécanique 90 qui équipe aussi la
poignée selon l'invention.
Il est ainsi possible d'entraíner manuellement la came
76 en rotation dans les deux sens à l'aide du verrou 90 dont
l'axe de rotation A4 est horizontal et perpendiculaire à l'axe
A3 et à l'axe A2.
Enfin, conformément à l'invention, il est prévu des
moyens 92 d'indexation de la plaque 49 associée à la palette
14 et du levier de renvoi 22 pour rendre ces deux pièces
solidaires en rotation l'une de l'autre pour permettre une
utilisation normale de la poignée pour provoquer le
déverrouillage de l'ouvrant après qu'une première ouverture
sécurisée ait été effectuée.
Ces moyens 92 sont constitués pour l'essentiel par un
doigt d'indexation 94 qui est porté par un boítier 96
appartenant à la plaque articulée 49.
Le boítier 96 porté par la plaque 49 reçoit en coulissement
axial dans les deux sens le doigt d'indexation 94 qui est
sollicité élastiquement en permanence vers l'arrière selon la
direction axiale parallèle à l'axe A2 par un ressort d'indexation
98 qui le pousse en permanence vers la gauche en considérant
par exemple les figures 5 et 7.
Au droit du boítier 96, la plaque 49 comporte un trou
100 à travers lequel s'étend le doigt d'indexation 94 qui peut
ainsi faire saillie axialement vers l'arrière, c'est-à-dire vers la
gauche en considérant les figures 5 et 7 de manière que son
extrémité libre arrière soit en regard de la face latérale avant
59 de la branche horizontale 28 du levier articulé de renvoi 22.
Les dimensions du doigt de blocage 94 sont telles qu'il
est susceptible d'être reçu dans le trou 66 du levier articulé de
renvoi 22, 58 qui, dans le mode de réalisation représenté aux
figures, constitue à la fois le trou de blocage et le trou
d'indexation du levier articulé de renvoi 22.
Selon une variante non représentée, les trous de
blocage et d'indexation peuvent être réalisés sous la forme de
deux trous distincts destinés chacun à recevoir respectivement
le doigt de blocage 68 et le doigt d'indexation 94.
On décrira maintenant le fonctionnement de la poignée
du système sécurisé d'antivol du véhicule en partant de la
position illustrée aux figures 5 à 7.
Dans cette position, la serrure (non représentée) est
verrouillée, la palette 14 avec la plaque 49 et le levier articulé
de renvoi 22 sont dans leur position de repos, et le chariot de
blocage 66 est dans sa position arrière reculée de débrayage
par blocage du levier articulé de renvoi 22 dans laquelle le
doigt de blocage 68 est reçu dans le trou 66 pour immobiliser
en rotation le levier de renvoi 22 autour de son axe de rotation
A2.
Lorsqu'un utilisateur approche du véhicule, il
déclenche, de manière connue, le processus d'interrogation
visant à déterminer s'il est un utilisateur autorisé.
Par exemple, le processus est déclenché soit par
l'approche de la main de l'utilisateur près de la poignée ou à
l'intérieur de la palette, ou il peut aussi être déclenché par un
interrupteur comme mentionné précédemment en référence à
l'état de la technique.
Le mouvement naturel de l'utilisateur consiste ensuite à
agir sur la palette pour provoquer sa rotation et la rotation
simultanée de la plaque 49, dans le sens anti-horaire en
considérant la figure 6, à l'encontre de l'effort qui est appliqué
par le ressort 24 à la plaque articulée 49 et à la palette 14.
Ce mouvement de rotation de la plaque 49 se poursuit
jusqu'à ce que la palette 14 et la plaque 49 soient dans leur
position commune d'ouverture illustrée aux figures 8 à 10.
Du fait de l'immobilisation en rotation du levier articulé
de renvoi 22 par le doigt de blocage 68, l'action de l'utilisateur
sur la palette 14 ne provoque aucune rotation du levier articulé
de renvoi 22, ni donc d'action sur la serrure.
En effet le mécanisme constitué par la plaque articulée
49 et le levier de renvoi 22 est débrayé au sens de l'invention.
Pendant ce temps, sans que l'utilisateur n'ait relâché
son effort sur la palette 14, la centrale d'antivol détermine s'il
est un utilisateur autorisé.
Dans l'affirmative, la centrale d'antivol transmet un
ordre de commande au moteur 78 d'entraínement de la came
76 qui provoque alors sa rotation dans le sens anti-horaire à
partir de la position qu'elle occupe à la figure 10.
Cette rotation, ici d'un quart de tour ou 90°, provoque le
déplacement du chariot de blocage 70 de la droite vers la
gauche en considérant la figure 10 pour aboutir à la position
arrière reculée du chariot 70 et du doigt de blocage 68 illustrée
notamment à la figure 13.
Dès que l'extrémité axiale avant du doigt de blocage 68
sort du trou de blocage 66, le levier articulé de renvoi 22 est
libre de pivoter, dans le sens horaire en considérant la figure
12, sous l'action du ressort 56 qui a préalablement
emmagasiné de l'énergie du fait du déplacement angulaire
rotatif de la branche 52 de la plaque 49 par rapport au levier
de renvoi articulé 22.
Le ressort de traction 56 restitue donc alors l'énergie
qu'il a accumulée pour provoquer la rotation du levier de
renvoi 22 et l'action sur la serrure par l'intermédiaire du câble
64.
La position d'ouverture du levier articulé de renvoi 22,
illustrée notamment à la figure 12, par rapport à la plaque 49.
et par rapport à la branche 52, est déterminée par la venue en
butée de la partie 61 d'orientation verticale qui relie les
branches 58 et 60 contre un bord en vis-à-vis de la plaque 49.
Dans la position illustrée aux figures 11 à 13, on a donc
réalisé une première ouverture sécurisée, c'est-à-dire avec
vérification de l'identité de l'utilisateur, de la serrure et
l'utilisateur peut relâcher son effort sur la palette 14 qui, avec
la plaque 49, revient à sa position de repos illustrée aux
figures 14 à 16.
Le fait qu'une ouverture sécurisée de la serrure se soit
produite peut être détecté tactilement par l'utilisateur qui
perçoit un léger choc par le levier articulé de renvoi 22,
lorsque le ressort 56 revient à son état initial comprimé en
libérant l'énergie qu'il a emmagasinée. Cette indication peut
aussi être fournie visuellement à l'utilisateur par un témoin
lumineux aménagé à proximité de la poignée ou intégré au
corps de la poignée.
Dans son mouvement de retour, dans le sens horaire
autour de l'axe A2 en considérant la figure 12, la plaque 49
entraíne en rotation de manière univoque le levier articulé de
renvoi 22 car le doigt d'indexation 94 a préalablement pénétré
automatiquement dans le trou 66 lorsque, en position
d'ouverture des deux composants (figures 11 à 13), la plaque
49 et le levier de renvoi 22 se sont retrouvés dans une position
angulaire relative dans laquelle le trou 66 était à nouveau en
regard du trou 100 et du doigt d'indexation 94.
Les deux pièces 49 et 22 sont donc désormais
solidaires en rotation l'une de l'autre tant que le doigt
d'indexation 94, sous l'action de son ressort d'indexation 98,
s'étend à la fois à travers le trou 100 et à travers le trou 66
faisant fonction de trou d'indexation.
En partant de la position illustrée aux figures 14 à 16, si
l'utilisateur provoque, par l'intermédiaire de la centrale
d'antivol, un verrouillage des ouvrants du véhicule, et
notamment de l'ouvrant comportant la poignée 10, la centrale
d'antivol provoque, par l'intermédiaire du moteur 78, la
rotation dans le sens horaire autour de l'axe A3 de la came 76
de manière à provoquer un déplacement correspondant, de la
gauche vers la droite en considérant la figure 16, du chariot de
blocage 66 et donc du doigt de blocage 68, et ceci sous
l'action du ressort de chariot 74.
Du fait du déplacement du chariot 70 axialement vers
l'avant en position de débrayage, tous les composants sont à
nouveau dans la position illustrée aux figures 5 à 7, c'est-à-dire
que le doigt de blocage 68 se trouve à nouveau dans le
trou de blocage 66.
Le positionnement relatif de la plaque 49 et du levier
articulé de renvoi 22, et donc le positionnement relatif des
trous 66 et 100, est tel que les doigts de blocage 68 et
d'indexation 94 sont alignés axialement lorsque la plaque 49
et le levier articulé de renvoi 22 sont dans leur position
commune de repos ou de fermeture, le doigt de blocage 68
chassant alors le doigt d'indexation 94 hors du trou 66 pour
débrayer à nouveau le mécanisme, c'est-à-dire pour
désolidariser à nouveau en rotation la plaque 49, et donc la
palette 14, par rapport au levier articulé de renvoi 22.
En cas de défaillance de la centrale d'antivol ou du
moteur 78, l'utilisateur peut bien entendu toujours provoquer
l'ouverture de la serrure en agissant sur le verrou à barillet 90
pour provoquer la rotation, dans le sens horaire en considérant
la figure 5, de l'organe de sortie 88 et du bras 90 autour de
l'axe A4 pour provoquer un déplacement du chariot de blocage
68 vers sa position axiale arrière illustrée notamment aux
figures 11 et 12 pour libérer en rotation le levier articulé de
renvoi 22 et le rendre simultanément solidaire en rotation de la
plaque 49, et donc de la palette 14 grâce au doigt d'indexation
94 qui peut alors pénétrer dans le trou 66.
Dans ce cas de figure, après action sur le verrou, la
poignée se comporte alors comme une poignée mécanique
classique d'action sur la serrure par l'intermédiaire de la
plaque 49, du levier articulé de renvoi 22 et du câble 64, et
ceci indépendamment de tout fonctionnement défaillant de la
centrale d'antivol.
La conception selon l'invention prévoyant un débrayage
mécanique entre la palette 14 et le levier articulé de renvoi 22
permet une optimisation de la gestion de l'ensemble de la
décondamnation du point de vue temporaire, c'est-à-dire du
point de vue du séquencement des différentes phases de la
décondamnation.
L'invention n'est pas limité au mode de réalisation qui
vient d'être décrit.
La palette peut notamment être de tout type et articulée
par rapport à l'ouvrant autour d'un axe d'orientation
quelconque.
La plaque 49 peut aussi être réalisée en une seule
pièce avec la palette.
Qu'elle que soit la conception particulière de la palette
la mise en oeuvre du principe de l'invention nécessite
seulement de disposer de moyens débrayables commandés qui
interviennent entre l'élément "moteur" de la palette sur lequel
l'utilisateur agit manuellement en lui appliquant un effort, et un
organe de renvoi du mouvement et de l'effort appliqué à la
palette en direction de la serrure.