EP0201419B1

EP0201419B1 - Elément de siège comportant une garniture souple

Info

Publication number: EP0201419B1
Application number: EP86400954A
Authority: EP
Inventors: Jean-Louis Danton
Original assignee: M Duret & Fils Ets SA
Current assignee: M Duret & Fils Ets SA
Priority date: 1985-05-03
Filing date: 1986-04-30
Publication date: 1991-02-06
Anticipated expiration: 2006-04-30
Also published as: FR2581301B1; FR2581301A1; ATE60702T1; DE3677408D1; EP0201419A3; EP0201419A2

Description

La présente invention concerne des éléments de siège comportant une garniture souple. Elle concerne plus particulièrement la réalisation d'un élément de siège par fixation d'éléments rigides ou déformables fixés à la périphérie d'une garniture apte à résister à la lacération ou à des actes similaires de vandalisme.
C'est à ce type de garniture que l'on se réfèrera ci-après en détail, du fait des avantages qu'elle présente, mais l'invention n'y est pas limitée et il apparaîtra clairement qu'elle s'applique à tous autres types de garniture souple, déformable élastiquement.
Des garnitures aptes à résister à des actes de vandalisme tels qu'une lacération ont été décrites par la Demanderesse dans la demande de brevet français publiée n° 2 447 167. Elles comprennent essentiellement, en combinaison, trois éléments distincts:

1. Une couche de couverture en matière plastique compacte, relativement épaisse, qui, en raison de son épaisseur et de sa compacité, constitue un premier obstacle à la lacération. Cette couche de couverture présente une faible élasticité dans son plan, mais une bonne flexibilité.
2. Un réseau, formé d'une nappe continue de ressorts en spirale (ressorts hélicoïdaux), dont les axes sont parallèles à la couche de couverture en matière plastique compacte, et dont les spires sont entremelées les unes avec les autres, de manière à obtenir, vue en plan, une structure en forme de damier, à mailles très peu extensibles, permettant de stopper la pénétration et la progression d'un objet tranchant (les ressorts ne pouvant pas s'écarter pour laisser le passage dudit objet), les spires desdits ressorts venant, d'un côté, sensiblement affleurer contre la face inférieure de la couche de couverture.
3. Une couche intermédiaire de liaison entre la couche de couverture et la nappe de ressorts, cette couche étant réalisée en une mousse de matière plastique d'épaisseur inférieure au diamètre des spires des ressorts de ladite nappe et adhérant, d'un côté, à la face inférieure de la couche de couverture en matière plastique compacte et venant, en partie, enrober les spires de la nappe de ressorts (sur une fraction de l'épaisseur de la nappe de ressorts).

Pour réaliser un élément de siège à l'aide d'une telle garniture, il est nécessaire de découper la garniture aux dimensions, puis de la fixer, par au moins une partie de sa périphérie, à la structure du siège ou sur un élément rigide tel qu'un cadre, destiné à être rapporté sur la structure du siège.
Le recours aux procédés usuels pour assurer cette fixation, tels que clouage, vissage ou même soudure de la nappe de ressorts sur un cadre périphérique, présente de nombreux inconvénients, à savoir:

l'emploi d'une main-d'oeuvre relativement importante,
des coûts de fabrication relativement élevés,
la difficulté de réaliser un siège de structure légère, présentant un aspect esthétique agréable.

En vue de remédier à ces inconvénients, la Demandresse a déjà suggéré de mouler, sur la périphérie de la garniture, un cadre rigide en matière plastique. A cet effet, dans EP-A-0 100 276, elle a proposé de procéder aux opérations suivantes: ¹

(1) découper la garniture à la forme et aux dimensions désirées,
(2) déposer, à une légère distance de la bordure périphérique, du côté où émerge la nappe de ressorts, un cordon en matière plastique possédant des propriétés d'élasticité, ce cordon venant adhérer sur la couche intermédiaire en mousse de matière plastique et enrobant, en la dépassant, la partie de la nappe de ressorts sortant de ladite couche intermédiaire, ce cordon étant notamment destiné à servir d'élément d'étanchéité, lors du moulage du cadre rigide,
(3) mettre en place la bordure périphérique de la garniture dans la cavité d'un moule périphérique, l'étanchéité entre la garniture et le moule étant assurée, d'un côté, par le contact de la paroi du moule avec la face extérieure de la garniture et, de l'autre côté, par le contact de la paroi du moule sur le cordon d'étanchéité, et
(4) couler ou injecter une matière plastique convenablement choisie à l'intérieur du moule.

La phase (3) de ce procédé se révèle cependant coûteuse à mettre en oeuvre, en raison du prix des moules à utiliser.
La présente invention vise à remédier à cet inconvénient en proposant un élément de siège équipé d'une garniture souple, notamment du type rappelé ci-dessus, qui puisse être réalisé de façon simple à l'aide de moyens usuels dans la technique.
L'invention vise également à proposer un élément de siège souple et déformable élastiquement, qui puisse s'adapter à l'anatomie de l'utilisateur et reprendre ensuite sa forme initiale, tout en restant parfaitement solidaire de l'ossature du siège.
L'invention vise enfin à proposer un élément de siège qui puisse être rendu solidaire de l'ossature d'un siège par simple pincement entre deux éléments de cette ossature eux-mêmes assemblables par encliquetage.
A cet effet, l'invention a pour objet un élément de siège équipé d'une garniture comprenant une nappe de ressorts métalliques hélicoïdaux noyés au moins partiellement dans une couche de matière plastique, ladite garniture présentant au moins deux bords opposés, suivant sensiblement toute la longueur de chacun des deux dits bords, un élément longitudinal étant maintenu solidaire de la nappe de ressorts et/ou de ladite couche de matière plastique par un cordon de matière plastique, caractérisé en ce que les éléments longitudinaux sont souples ou rigides, et en ce que les éléments longitudinaux souples comprennent un feuillard métallique ou plastique, tandis que les éléments longitudinaux rigides comprennent un profilé métallique.
Un tel élément de siège pourra être réalisé de la manière suivante:

On découpe ladite garniture à la forme et aux dimensions désirées;
on dépose suivant au moins deux bords rectilignes opposés de cette garniture, du côté opposé à la couche de couverture et sur une largeur déterminée à partir de la bordure latérale de la garniture, un cordon d'une matière liquide ou pâteuse apte à adhérer à la couche;
et l'on applique sur ce cordon, avant solidification de celui-ci, un élément longitudinal plan, souple ou rigide, s'étendant sensiblement suivant toute la longueur de chacun desdits bords, que l'on maintient appliqué contre ledit cordon jusqu'à solidification de celui-ci.

En variante, dans le cas où les ressorts émergeront de la couche de matière plastique, on appliquera ledit élément longitudinal, souple ou rigide, à la périphérie de la garniture, suivant un bord de celle-ci, directement contre la partie de la nappe de ressort émergeant de la couche de la matière plastique, on injectera, entre cette couche et ledit élément longitudinal, une matière plastique apte à adhérer à ces deux organes de manière à remplir l'espace les séparant, et l'on maintiendra ledit élément plan en position jusqu'à solidification de la matière plastique injectée. L'injection pourra être effectuée par exemple à travers des trous ménagés dans lesdits éléments longitudinaux plans.
Comme indiqué ci-dessus, on utilisera, comme élément longitudinal souple, une lame ou un feuillard plastique ou métallique, tandis que, comme élément rigide, ou utilisera un profilé métallique, notamment une aile d'une cornière dont l'autre aile fera saillie vers l'extérieur.
Les éléments souples ou rigides assurent la stabilité dimensionnelle de l'élément de siège dans le plan de la garniture en s'opposant aux efforts de traction exercés à la périphérie de la garniture, lorsque son utilisateur s'assoit sur le siège. Cette stabilité dimensionnelle présente un intérêt particulier dans le cas d'un siège multiple, dans lequel la partie centrale du siège a tendance, habituellement, à s'affaisser sous le poids des utilisateurs. En effet, conformément à l'invention, la déformation de la garniture pourra être limitée à la place occupée par chacun des utilisateurs en fixant un élément souple sur la garniture à la limite de chaque place.
Ces éléments permettent également de conférer un certain galbe à la garniture et de faire varier sa souplesse de façon continue entre ses différentes parties.
Ces éléments permettent enfin de rapprocher ou d'éloigner, si on le désire, les bords correspondants de la garniture, de façon à moduler la souplesse de celle-ci.
Lesdits éléments longitudinaux souples ou rigides pourront être rendus solidaires de la garniture préalablement découpée, suivant au moins deux côtés opposés, l'élément de siège ainsi réalisé étant ensuite fixé en position en rendant les éléments souples ou rigides solidaires de l'ossature du siège.
Bien entendu, on pourra équiper un même élément de siège d'éléments souples uniquement, ou d'éléments rigides uniquement, ou encore d'éléments souples et d'éléments rigides.
Des éléments souples tels que des feuillards présentent l'avantage de pouvoir être conformés aisément au profil des éléments correspondants de l'ossature du siège, tandis que les éléments rigides devront avoir une forme leur permettant d'épouser ce profil.
Dans une forme de mise en forme particulièrement avantageuse de l'invention, au moins deux éléments souples ou rigides, équipant suivant deux bords opposés l'élément de siège, seront pincés entre deux parties rigidement assemblables de l'ossature du siège. De préférence, ces deux parties de l'ossature du siège auront un profil complémentaire et seront assemblées par simple clipsage, ce qui permettra le montage du siège par du personnel non qualifié, sans aucun recours à des outils sophistiqués.
Les dessins schématiques annexés illustrent la mise en oeuvre de l'invention. Sur ces dessins:

La figure 1 est une vue en perspective éclatée d'un élément de garniture antivandalisme utilisable pour la réalisation d'un élément de siège;
La figure 2 est une coupe transversale de cette garniture, équipée suivant deux bords parallèles d'un élément plan souple;
La figure 3 est une coupe transversale de la garniture de la figure 1, équipée suivant deux bords opposés d'un élément longitudinal rigide, en forme de cornière;
Les figures 4 et 5 sont des coupes analogues à celles des figures 2 et 3 dans le cas où la nappe de ressorts de la garniture est complètement noyée dans une couche de matière plastique;
La figure 6 est une vue éclatée illustrant une forme préférée de mise en place d'un élément de siège conforme à l'invention entre deux parties rigides de l'ossature d'un siège assemblées par simple encliquetage ou clipsage;
La figure 7 est une vue en perspective montrant la face inférieure du siège monté de la figure 6;
La figure 8 est une vue du dessus du siège monté.

On rappellera d'abord, en référence à la figure 1, qu'une garniture de siège préférée de l'élément de siège conforme à l'invention comprend une couche de couverture 1 en matière plastique compacte telle que des élastomères de silicone, du polyéthylène, et du polychlorure de vinyle compact (PVC), par exemple d'une densité de l'ordre de 1,18 à 1,30, de dureté Shore de 40 à 98, cette couche de couverture 1 étant relativement épaisse, par exemple de l'ordre de 5 mm.
La face inférieure 2 de cette couche de couverture 1 se trouve solidarisée, au moyen d'une couche intermédiaire en mousse de la même matière plastique 3, à un réseau 4 formé par une nappe continue de ressorts 5 en spirale, à axes parallèles entre eux et à la couche de couverture 1.
Les spires de ces ressorts 5 se trouvent entremêlées les unes avec les autres, comme décrit dans la demande de brevet français précitée, et affleurent, d'un côté, contre la face inférieure de la couche de couverture 1.
Ces ressorts 5 peuvent être réalisés par exemple à l'aide de fils d'acier de diamètre de l'ordre de 5 à 15/10ème de mm. Le diamètre des spires peut alors être compris entre 10 et 20 mm.
La couche intermédiaire 3 peut être réalisée en mousse de matière plastique (PVC, silicone, polyéthylène), de densité pouvant par exemple varier de 1 à 1,25.
L'épaisseur de cette couche intermédiaire 3 est comprise entre g à du diamètre des spires des ressorts 5, de sorte que les spires ne se trouvent qu'en partie enrobée dans la mousse plastique.
Un tissu 6 peut être fixé sur la couche de couverture 1.
La présente invention vise à fixer au moins deux éléments longitudinaux, respectivement souples et/ou rigides, suivant deux bords latéraux opposés, par exemple parallèles, de cette garniture, sur la face inférieure de celle-ci, en vue de réaliser un élément de siège. De tels éléments longitudinaux peuvent naturellement être disposés suivant deux, trois ou quatre côtés d'une telle garniture en forme de quadrilatère.
Dans le cas de la figure 2, les éléments longitudinaux 7 que l'on utilise sont des éléments souples, tels que des feuillards métalliques ou plastiques. Ces feuillards sont appliqués contre la partie externe de la nappe de ressorts 5 en position contiguë aux bords de la garniture et sont maintenus dans cette position pendant que l'on injecte, par des trous 8 dont ils sont percés, un cordon de plastique 9, destiné à remplir l'intervalle séparant le feuillard 7 de la couche 3 et à assurer la liaison entre cette couche, les feuillards 7 et les ressorts 5. Les feuillards 7 sont ensuite maintenus appliqués contre les ressorts 5 jusqu'à durcissement de la matière plastique. L'utilisation d'une lame souple, d'acier ou de matière plastique, pour réaliser les éléments 7, permet d'obtenir une bonne stabilité dimensionnelle dans le plan de la garniture, qui est compensée par la souplesse de celle-ci et plus particulièrement de la nappe de ressorts, en même temps qu'une bonne flexion dans un plan perpendiculaire ou oblique par rapport à la garniture.
La mise en place des lames ou feuillards 7 s'effectue facilement et l'élément de siège résultant offre un confort amélioré à l'utilisateur.
Pour la manutention et le stockage des garnitures ainsi équipées de feuillards, il est possible de les disposer à plat, le galbage désiré de l'élément de siège lui étant conféré ensuite en fixant dans la position adéquate les extrémités des feuillards, sans qu'il soit nécessaire d'exercer un effort sur les bords latéraux de la garniture.
En outre, en maintenant simplement les extrémités des feuillards, on laisse à ceux-ci la possibilité de se veiller ou de se gauchir entre lesdites extrémités, ce qui permet de conformer le siège de manière à présenter des parties plates, d'autres concaves et d'autres convexes, pour le plus grand confort de l'utilisateur.
Bien entendu, au lieu d'injecter la matière plastique par les trous 8 dont est percé le feuillard 7, on peut aussi déposer un cordon de matière plastique sur les ressorts 5, au voisinage des bords latéraux de la nappe, de manière à y noyer ces ressorts, appliquer ensuite les feuillards contre la tranche desdits ressorts et les maintenir en position jusqu'à durcissement de la matière plastique.
En variante, dans le cas de la figure 3, on peut substituer aux éléments souples 7 décrits précédemment des éléments rigides 10, par exemple en forme de cornière, dont une face plane 10a est rendue solidaire de la couche 3 et de la nappe de ressorts 5 par une couche de matière plastique 12. Comme précédemment, la matière plastique pourra être injectée par des trous 11 de la face 10 de la cornière, de manière à remplir l'intervalle séparant cette face de la couche 3. La couche de matière plastique pourra également être déposée préalablement sur la couche 3 au voisinage des bords de la nappe des ressorts 5, sous une épaisseur telle que ces ressorts soient noyés dans le cordon. On appliquera ensuite la face 10a de la cornière 10 contre les ressorts et on la maintiendra en position jusqu'à durcissement de la matière plastique.
Du fait de la rigidité des cornières 10, il est ainsi possible d'orienter la garniture en différentes positions, soit planes, soit galbées,avec un bombage convexe ou concave, lors de la fixation des cornières à l'ossature du siège. On notera d'ailleurs que, dans le cas d'un bombage convexe, plus la garniture est bombée, plus elle est souple, la nappe se déformant élastiquement sous le poids de l'utilisateur.
Il est ainsi possible d'adapter la souplesse et l'élasticité du siège ainsi réalisé aux conditions d'utilisation de ce siège.
On peut, bien entendu, utiliser en combinaison, dans un même élément de siège, des éléments rigides et des éléments souples, en fonction des exigences d'élasticité, de confort et de profil, requises par ce siège.
A la limite, il est possible, sans sortir du cadre de l'invention, de noyer la totalité de la partie de la nappe de ressorts 5 émergeant de la couche de liaison 3 dans une couche additionnelle de matière plastique, par exemple une matière plastique expansée, à laquelle adhèrent latéralement les éléments souples 7 ou rigides 10, ladite couche remplaçant alors les cordons 9 et 12 décrits précédemment. Une telle solution serait naturellement plus coûteuse que celle illustrée par les dessins, mais elle peut présenter de l'intérêt, dans certains cas, par exemple lorsque l'élément de siège est un dossier dont la partie arrière n'est pas dissimulée aux regards, auquel cas il peut être souhaitable de cacher les ressorts. Cette solution a également l'avantage d'étouffer les bruits produits par le frottement mutuel des ressorts en cours d'utilisation du siège.
En variante, dans le cas où les ressorts 5 sont complètement noyés dans la couche de matière plastique 3, les feuillards 7 peuvent être collés par un cordon de colle 9 contre cette couche 3 (figure 4) ou appliqués contre cette couche 3 avant polymérisation de la matière plastique, dont elle est constituée, en cours de fabrication de la garniture. De même, une branche 10a de la cornière peut être collée contre la couche 3 ou noyée dans celle-ci, en cours de fabrication de la garniture, avant polymérisation de la matière plastique dont elle est constituée (figure 5).
Les figures 6 à 8 illustrent une forme de fixation préférée de l'élément de siège conforme à l'invention sur une ossature de ce siège, les figures 6 et 7 montrant la partie inférieure du siège et la figure 8 sa vue de dessus.
L'élément de siège 14 est, dans ce cas, du type représenté sur la figure 1 et il comprend donc des feuillards métalliques 7 rendus solidaires par un cordon de matière plastique des côtés de l'élément de garniture.
L'ossature rigide du siège comprend:

d'une part, une partie fixe 15, appartenant à l'ossature proprement dite, sur laquelle des rebords 16 définissent un cadre vide contre lequel est appliquée la périphérie de la face externe de l'élément de garniture,
d'autre part, une partie amovible 17, dont les rebords 18 de profil analogue à ceux des rebords 16 de la partie 15, qui définissent un cadre vide, peuvent être appliqués contre les feuillards 7 de la face interne de l'élément de siège.

La partie fixe 15 comprend deux ailes parallèles 19, comportant, sur les faces disposées en vis-à- vis, des taquets 20, tandis que la partie amovible 17 comporte deux ailes parallèles 21, dont les arêtes peuvent être engagées par clipsage sous les taquets 20, pour verrouiller les deux parties 15 et 17 en position assemblée.
Dans cette position, comme on le voit sur la figure 7, la périphérie de l'élément de siège 14 est déformée, de manière à épouser la forme des cadres formés par les rebords 16 et les rebords 18, et est pincée fermement entre ces deux rebords, de manière à ne pas s'en désolidariser, sous le poids d'un utilisateur, malgré les déformations imposées à la garniture proprement dite.
L'élément de siège ainsi fixé présente donc une bonne stabilité dimensionnelle, tout en permettant à la garniture de ce déformer élastiquement, en offrant ainsi aux utilisateurs la souplesse et le confort désirés.
On notera que, dans cette forme de réalisation d'un siège, la mise en place de l'élément de siège peut être réalisée par du personnel non spécialisé, sans utilisation d'outils particuliers.
On notera également qu'il est possible de ne maintenir l'élément de siège que par trois, voire deux, de ses côtés. Il est ainsi possible de le laisser souple sur le bord avant du siège, ce qui offre aux utilisateurs un plus grand confort au niveau des cuisses.
Vu de dessus (figure 6), le siège dissimule complètement aux regards la structure de l'élément de siège et le système de montage, et il est possible de lui conférer tout profil harmonieux désiré.
La présente invention apporte donc un moyen simple et facile à mettre en oeuvre pour réaliser un élément de siège souple et confortable, à partir de la garniture de siège déjà décrite par la Demanderesse dans ses précédentes demandes de brevet.

Claims

1. Elément de siège équipé d'une garniture comprenant une nappe (4) de ressorts métalliques hélicoïdaux (5) noyés au moins partiellement dans une couche (3) de matière plastique, ladite garniture présentant au moins deux bords opposés, suivant sensiblement toute la longueur de chacun des deux dits bords, un élément longitudinal (7, 10) étant maintenu solidaire de la nappe de ressorts (4) et/ou de ladite couche de matière plastique par un cordon (9,12) de matière plastique, caractérisé en ce que les éléments longitudinaux sont souples (7) ou rigides (10), et en ce que les éléments longitudinaux souples (7) comprennent un feuillard métallique ou plastique, tandis que les éléments longitudinaux rigides (10) comprennent un profilé métallique.

2. Elément de siège selon la revendication 1, dans lequel la nappe de ressorts (5) émerge partiellement de ladite couche de matière plastique (3) de la garniture, caractérisé en ce que ledit cordon de matière plastique (9, 12) enrobe la partie desdits ressorts (5) émergeant de ladite couche de matière plastique (3).

3. Elément de siège selon la revendication 1, dans lequel ladite nappe de ressorts (5) est complètement noyée dans ladite couche de matière plastique (3), caractérisé en ce que lesdits éléments souples (7) ou rigides adhérent à ladite couche de matière plastique (3) ou sont noyés au moins partiellement dans celle-ci.

4. Siège équipé d'un élément de siège selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que lesdits éléments souples (7) ou rigides (10) sont rigidement solidaires de l'ossature du siège, tandis que ladite garniture est libre de se déformer élastiquement.

5. Siège selon la revendication 4, dans lequel ladite garniture comporte des éléments souples (7), caractérisé en ce que lesdits éléments souples sont pincés entre des organes à profil complémentaire de deux parties (15, 17) de l'ossature dudit siège rigidement assemblées entre elles.

6. Siège selon la revendication 5, caractérisé en ce que lesdites parties (15, 17) de l'ossature dudit siège sont assemblées entre elles par encliquetage desdites parties.