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REVENDICATIONS
1. Pièce de bijouterie comprenant une pierre de joaillerie fixée sur un support, caractérisée par le fait que le support est constitué essentiellement par une plaquette de matière minérale transparente dont la surface présente une cavité dans laquelle la pierre est scellée et dont le pourtour présente au moins un biseau ou des facettes obliques ou concaves métallisés de manière à réfléchir la lumière incidente pénétrant sensiblement perpendiculairement dans la plaquette en direction de la pierre.
2. Pièce de bijouterie selon la revendication 1, caractérisée par le fait que les biseaux ou facettes forment un angle d'environ 45" avec la face de la plaquette.
3. Pièce de bijouterie selon la revendication 1, caractérisée par le fait qu'une partie de la surface de la pierre engagée dans la cavité est métallisée.
4. Pièce de bijouterie selon la revendication 1, caractérisée par le fait qu'une partie de la paroi de la cavité est métallisée.
5. Pièce de bijouterie selon la revendication 1, caractérisée par le fait que la plaquette transparente est fixée sur une plaquette métallique réfléchissante.
6. Pièce de bijouterie selon la revendication 5, caractérisée par le fait que la surface réfléchissante de la plaquette métallique est concave.
7. Pièce de bijouterie selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisée par le fait que la pierre est scellée au moyen d'une colle transparente contenant des particules minérales réfléchissantes, de grandeur telle et en concentration telle que l'on obtienne l'effet Tyndall.
8. Pièce de bijouterie selon la revendication 7, caractérisée par le fait que les particules minérales sont constituées par du dioxyde de titane dans la modification cristalline rutile.
9. Pièce de bijouterie selon la revendication 7, caractérisée par le fait que les particules minérales sont constituées par du sulfure de zinc dopé et que la colle transparente contient en outre un élément radioactif tel que du carbone 14 ou du tritium.
10. Pièce de bijouterie selon la revendication 1, caractérisée par le fait que la plaquette transparente constitue le fond d'un boîtier transparent scellé.
Il. Pièce de bijouterie selon la revendication 1, caractérisée par le fait que la plaquette transparente contient une source de lumière autonome.
12. Pièce de bijouterie selon la revendication 11, caractérisée par le fait que la source de lumière autonome est une ampoule alimentée par une source électrique par l'intermédiaire d'un microrupteur à masse d'inertie.
13. Pièce de bijouterie selon l'une des revendications 1 1 ou 12, caractérisée par le fait qu'elle comprend une source de lumière concentrée en combinaison avec des fibres photoconductrices dirigeant la lumière vers au moins une pierre.
14. Pièce de bijouterie selon la revendication 1, caractérisée par le fait qu'une lentille plan-convexe est fixée par sa face plane au dos de la plaquette transparente, la face convexe étant métallisée de manière à constituer un miroir concave dont le foyer est situé dans ladite cavité.
15. Procédé de fabrication d'une pièce de bijouterie selon la revendication 1, caractérisée en ce qu'on usine dans la plaquette de saphir une cavité de forme correspondant à la pierre à fixer, que l'on métallise les biseaux et/ou facettes par fusion thermique d'une préparation de métal précieux contenant des composants minéraux et que l'on scelle la pierre dans la cavité.
La présente invention a pour objet une pièce de bijouterie comprenant une pierre de joaillerie fixée sur un support.
En joaillerie, les pierres précieuses ou semi-précieuses, naturelles ou synthétiques, sont habituellement fixées en saillie, au moyen de griffes métalliques, dans une monture-support. Ce mode de fixation, qui laisse dépasser la pierre de sa monture, permet de bien capter la lumière ambiante et de la réfléchir en produisant des effets caractéristiques connus de brillance par dispersion chromatique, ayant pour effet d'augmenter la beauté des pierres.
La présente invention a pour but d'augmenter l'éclat et la brillance de la pierre par une meilleure utilisation de la lumière, en particulier, mais non exclusivement, de la lumière ambiante.
A cet effet, selon l'invention, le support de la pierre est constitué essentiellement par une plaquette de matière minérale transparente dont la surface présente une cavité dans laquelle la pierre est scellée et dont le pourtour présente au moins un biseau ou des facettes obliques ou concaves métallisés de manière à réfléchir la lumière incidente pénétrant sensiblement perpendiculairement dans la plaquette, en direction de la pierre.
Les biseaux ou facettes, qui présentent de préférence un angle d'environ 45 avec la surface de la plaquette, respectivement les parties concaves métallisées ont pour effet de réfléchir une partie de la lumière incidente en direction de la pierre. Une autre partie de la lumière réfléchie par les parties métallisées arrive dans la zone occupée par la pierre par réflexion totale. Dans tous les cas, on a un captage supplémentaire de la lumière extérieure et un apport supplémentaire de lumière dans la pierre, de telle sorte que l'éclat et la brillance de la pierre s'en trouvent augmentés.
Des mesures additionnelles peuvent être prises pour augmenter encore le captage de la lumière à l'intérieur de la pierre ou pour obtenir des effets spéciaux, mesures telles que métallisation partielle des parois de la cavité dans laquelle la pierre est scellée ou de la partie scellée de la pierre elle-même, fixation de la plaquette transparente sur une plaquette métallique réfléchissante, utilisation d'une colle transparente contenant des particules minérales provoquant une réflexion et une diffraction des rayons lumineux, pour fixer la pierre dans sa cavité, adjonction à la colle d'une matière phosphorescente et adjonction à la plaquette d'une source de lumière autonome éventuellement combinée avec des fibres photoconductrices.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, quelques formes d'exécution de l'invention.
Les fig. I et 2 représentent des vues en coupe d'une première et d'une deuxième forme d'exécution.
La fig. 3 représente une vue en plan de la deuxième forme d'exécution.
Les fig. 4 et 5 représentent des vues en coupe d'une troisième et d'une quatrième forme d'exécution dans lesquelles une plaquette transparente est montée sur une plaquette métallique.
La fig. 6 représente une cinquième forme d'exécution constituée de deux plaquettes transparentes.
La fig. 7 représente une sixième forme d'exécution constituée d'une plaquette transparente montée sur une plaquette métallique.
Les fig. 8, 9 et 10 représentent d'autres formes d'exécution d'un support constitué d'une plaquette transparente montée sur une plaquette métallique.
La pièce de bijouterie représentée à la fig. 1 est constituée d'une plaquette de saphir synthétique I de forme polygonale, en particulier rectangulaire, dans l'une des faces de laquelle est usinée une cavité 2 dans laquelle est scellée une pierre 3, en particulier un brillant facetté, au moyen d'une colle transparente, par exemple une colle à base de résine époxy ou de résine acrylique. Seules les facettes supérieures du brillant sont situées au-dessus de la surface de la plaquette
1. Sur son pourtour, la plaquette transparente 1 est munie de biseaux 4 et 5 formant un angle d'environ 45 avec les faces de la plaquette et reliée par des facettes verticales 6. Les biseaux inférieurs 5 et les facettes 6 sont métallisés au moyen d'une couche de métal 7, par exemple or, argent, platine, palladium, rhodium, ruthénium ou nitrure de titane.
La métallisation est effectuée par évaporation dans le vide ou par fusion thermique d'une préparation de métaux précieux contenant des composants minéraux afin d'améliorer la résis
tance à l'abrasion et l'adhérence sur le substrat. Les biseaux 5 et les facettes 6 sont rendus ainsi réfléchissants, de telle sorte qu'une grande partie de la lumière extérieure arrivant sur ces biseaux est réfléchie à l'intérieur de la plaquette 1, en direction de la pierre 3. Une partie de cette lumière arrive en outre à la pierre 3 par réflexion totale sur les faces de la plaquette 1. Les facettes 6 métallisées ont également pour effet de retenir la lumière à l'intérieur de la plaquette
1. La pierre 3 reçoit ainsi une plus grande quantité de lumière qui augmente son éclat. La surface de la plaquette 1 peut en outre porter
des ornements tels que 8, incrustés ou non, en métal précieux, en
émail coloré ou en une combinaison métal-émail.
La plaquette 1 peut également être de forme ronde ou ovale, le
biseau 5 ou les facettes ayant alors une surface tronconique, ou de toute autre forme géométrique ou de fantaisie.
Au lieu de saphir, il est possible d'utiliser d'autres matières minérales transparentes telles que du rubis synthétiques, du spinelle, du dioxyde de titane cristallisé en rutile, du zircon, de l'aluminate d'yttrium YAG, du quartz cristallisé, incolore ou fumé, rose ou avec inclusions décoratives, du verre de quartz ou du verre minéral. Pour améliorer la brillance de la pierre scellée, les facettes de cette pierre qui se trouvent dans la cavité 2 peuvent être partiellement métallisées. Cette métallisation réfléchissante est déposée de telle façon que le flux lumineux peut entrer le plus librement possible au centre de la pierre où il est réfléchi entre les facettes métallisées.
Selon une autre variante d'exécution, c'est la paroi de la cavité 2 qui est partiellement métallisée. La métallisation est disposée de telle sorte que la lumière réfléchie par les biseaux métallisés 5 peut pénétrer vers le centre de la pierre.
Selon une autre variante d'exécution, pour augmenter l'intensité de la lumière concentrée dans la zone de scellement de la pierre précieuse 3, la colle transparente est mélangée par dispersion et en faible concentration judicieusement contrôlée, avec une matière minérale de grandeur de particules exactement déterminée, qui réfléchit la lumière et provoque une diffraction des rayons lumineux connue sous le nom d'effet Tyndall. La matière minérale se choisit de préférence dans les pigments à haut indice de réfraction, par exemple le dioxyde de titane dans la modification cristalline rutile ou le sulfure de zinc cristallin (DE-A No 2719808).
Selon une autre variante d'exécution, le sulfure de zinc est dopé par des traces de cuivre et d'autres éléments de telle sorte qu'il transforme les rayons ultraviolets de la lumière diurne en lumière jaune ou verte.
Selon une autre variante d'exécution, on ajoute encore à la colle un composant radioactif contenant par exemple du carbone 14 ou du tritium de manière à obtenir, avec le sulfure de zinc dopé, une phosphorescence, c'est-à-dire une émission lumineuse indépendante de toutes sources lumineuses extérieures.
Selon une autre variante d'exécution, la pigmentation de la colle par la matière minérale produisant l'effet Tyndall est remplacée par des micropaillettes brillantes en nickel, en cobalt ou en un autre métal réagissant au champ magnétique. Avant le durcissement de la colle, ces paillettes sont orientées dans le champ magnétique afin de capter un maximum de lumière et de diriger celle-ci sur le centre de la pierre précieuse.
Les fig. 2 et 3 représentent une forme d'exécution dans laquelle la plaquette de saphir 1 présente des biseaux 9 et 10 plus larges que les biseaux 5, de telle sorte qu'une plus grande quantité de lumière est captée et renvoyée vers la pierre 3. Les biseaux 10 sont plans, tandis que le biseau 9, qui suit le bord arrondi de la plaquette, est tronconique, le rayon de courbure du bord étant choisi de telle sorte qu'un maximum de lumière est renvoyé vers la pierre 3. Comme dans la première forme d'exécution, il est possible de monter plusieurs pierres sur la même plaquette.
Dans la forme d'exécution représentée à la fig. 4, une plaquette de saphir 1 semblable à celle de la fig. 1 est fixée par collage ou soudage sur la face polie d'une plaquette métallique 1 1 réfléchissant la lumière incidente. Cette surface polie peut porter des décorations, des initiales ou une photographie incrustée par gravure chimique.
Selon la forme d'exécution représentée à la fig. 5, la plaquette de
saphir 1 est fixée sur une plaquette métallique polie 11 par l'intermé
diaire d'une couche 12 en matière polymère transparente, colorée ou
non, contenant des paillettes métalliques ou autres éléments décora
tifs ou inclusions. Entre cette couche 12 et le saphir 1 est disposée
une image 13 ou une photographie ou des lamelles en pierres décora
tives ou en nacre ou en ambre avec des inclusions.
La forme d'exécution représentée à la fig. 6 est constituée de
deux plaquettes de saphir 1 et la collées ou soudées ensemble et
entre lesquelles sont disposés des éléments décoratifs 8 en métal pré
cieux ou en émail.
La fig. 7 représente une variante de la fig. 4, selon laquelle une
plaquette de saphir 1, plus mince que dans la première forme d'exé
cution et munie seulement de biseaux supérieurs 14, métallisés, est
collée sur une plaquette métallique polie 11. Dans ce cas, c'est la
lumière réfléchie par la plaquette métallique qui est réfléchie par les
biseaux métallisés 14.
La forme d'exécution représentée à la fig. 8 est une combinaison
de la plaquette de saphir selon la fig. 2 avec une plaquette métallique
polie 11 présentant une partie concave 15 formant un miroir dont le foyer est situé approximativement au centre de la pierre 3. Le bord
16 est de préférence également concave, comme à la fig. 3. Les flèches représentent le trajet de certains rayons lumineux.
Selon une variante non représentée, le miroir concave peut être constitué par la face convexe métallisée d'une lentille plan-convexe collée par sa face plane contre la plaquette de saphir. Le verre de la lentille est de préférence choisi de telle sorte que son indice de réfraction soit au moins approximativement égal à celui du saphir.
La fig. 9 représente une variante de la fig. 8, selon laquelle la plaquette de saphir 1 est collée sur le fond 16 d'un boîtier en matière minérale dure, par exemple en alumine polycristalline, fermée par une plaquette de saphir 17. Les éléments 16, 17 et 18 du boîtier sont soudés ensemble avec une matière céramique de manière à constituer un boîtier inviolable. Le fond 16 présente une partie concave 19 formant miroir, sous la pierre 3, et un espace 20 entre le fond 16 et la plaquette 1, permettant de loger un microfilm du certificat d'authenticité ou du diagramme laser de la pierre.
La forme d'exécution représentée à la fig. 10 permet de capter un maximum de lumière au moyen d'un miroir concave métallique 21 soudé sur les biseaux métallisés 7 de la plaquette de saphir 1 portant la pierre 3. Sur la face supérieure de la plaquette 1 est fixé un prisme 22, en un endroit correspondant au foyer du miroir 21. Un second prisme 23 est fixé sur la face inférieure de la plaquette 1, sous la pierre 3, de telle sorte que la lumière incidente arrivant sur le miroir 21 est réfléchie sur le prisme 22 d'où elle est réfléchie sur le prisme 23 qui la réfléchit à son tour vers la pierre 3. La face intérieure de la plaquette de saphir 1 est de préférence revêtue d'une couche antireflex. Il est bon d'en faire de même pour la face intérieure de la plaquette 17 de la fig. 9.
Selon une autre variante d'exécution non représentée, le boîtier représenté à la fig. 9 est équipé d'une ou de plusieurs micro-ampoules électriques alimentées par une pile et éclairant l'intérieur du boîtier en concentrant la lumière et en la dirigeant dans la pierre précieuse. Au moyen d'un micro-interrupteur à inertie, en particulier un pendule réagissant aux mouvements de la personne portant la pièce de bijouterie, on obtient une lumière intermittente qui confère au bijou une note sophistiquée. Ce système électro-optique peut également être appliqué à la forme d'exécution représentée à la fig. 1.
Dans ce cas, la micro-ampoule, de forme allongée, est placée contre la coupe polie, sur un côté non biseauté ou facetté de la plaquette en saphir. La lumière émise à travers le saphir conducteur est réfléchie par les surfaces biseautées ou facettées pour se concentrer enfin sur les pierres.
Selon une autre variante d'exécution comportant une source autonome de lumière constituée par une micro-ampoule, la lumière est concentrée au moyen d'une lentillee sur des fibres photoconductrices ou fibres optiques qui aboutissent dans une ou plusieurs cavités con tenant une pierre précieuse. Partant de cette solution, il est possible d'exécuter des pièces de bijouterie très sophistiquées comportant plusieurs pierres illuminées individuellement, par intermittence, ensemble ou séparément.
Les applications de l'invention sont innombrables. Par pièce de bijouterie, on entend toutes applications ornementales. A titre d'exemples non limitatifs, on citera pendentif, broche, bouton de manchette, boucle de ceinture, fermoir, verre de montre, etc.
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CLAIMS
1. Piece of jewelry comprising a jewelry stone fixed on a support, characterized in that the support consists essentially of a plate of transparent mineral material, the surface of which has a cavity in which the stone is sealed and the periphery of which presents at minus a bevel or oblique or concave facets metallized so as to reflect the incident light penetrating substantially perpendicularly into the plate in the direction of the stone.
2. Piece of jewelry according to claim 1, characterized in that the bevels or facets form an angle of about 45 "with the face of the plate.
3. Piece of jewelry according to claim 1, characterized in that part of the surface of the stone engaged in the cavity is metallized.
4. Piece of jewelry according to claim 1, characterized in that a part of the wall of the cavity is metallized.
5. Piece of jewelry according to claim 1, characterized in that the transparent plate is fixed to a reflective metal plate.
6. Piece of jewelry according to claim 5, characterized in that the reflecting surface of the metal plate is concave.
7. Piece of jewelry according to one of claims 1 to 6, characterized in that the stone is sealed by means of a transparent adhesive containing reflective mineral particles, of such size and in concentration such that one obtains l Tyndall effect.
8. Piece of jewelry according to claim 7, characterized in that the mineral particles consist of titanium dioxide in the rutile crystal modification.
9. Piece of jewelry according to claim 7, characterized in that the inorganic particles consist of doped zinc sulfide and that the transparent glue also contains a radioactive element such as carbon 14 or tritium.
10. Piece of jewelry according to claim 1, characterized in that the transparent plate constitutes the bottom of a sealed transparent case.
He. Piece of jewelry according to claim 1, characterized in that the transparent plate contains an autonomous light source.
12. Piece of jewelry according to claim 11, characterized in that the autonomous light source is a bulb powered by an electric source via a microswitch with inertia mass.
13. Piece of jewelry according to one of claims 1 1 or 12, characterized in that it comprises a concentrated light source in combination with photoconductive fibers directing light towards at least one stone.
14. Piece of jewelry according to claim 1, characterized in that a plano-convex lens is fixed by its planar face to the back of the transparent plate, the convex side being metallized so as to constitute a concave mirror whose focus is located in said cavity.
15. A method of manufacturing a piece of jewelry according to claim 1, characterized in that one factory in the sapphire plate a cavity of shape corresponding to the stone to be fixed, that the bevels and / or facets are metallized by thermal fusion of a precious metal preparation containing mineral components and the stone is sealed in the cavity.
The present invention relates to a piece of jewelry comprising a jewelry stone fixed on a support.
In jewelry, precious or semi-precious stones, natural or synthetic, are usually fixed projecting, by means of metal claws, in a support frame. This method of fixation, which allows the stone to protrude from its setting, makes it possible to capture ambient light well and to reflect it by producing known characteristic effects of brilliance by chromatic dispersion, having the effect of increasing the beauty of the stones.
The object of the present invention is to increase the luster and the shine of the stone by better use of light, in particular, but not exclusively, of ambient light.
To this end, according to the invention, the support of the stone consists essentially of a plate of transparent mineral material, the surface of which has a cavity in which the stone is sealed and the periphery of which has at least one bevel or oblique facets or concaves metallized so as to reflect the incident light penetrating substantially perpendicularly into the plate, in the direction of the stone.
The bevels or facets, which preferably have an angle of about 45 with the surface of the wafer, respectively the metallized concave parts have the effect of reflecting part of the incident light in the direction of the stone. Another part of the light reflected by the metallized parts arrives in the area occupied by the stone by total reflection. In all cases, there is an additional collection of external light and an additional supply of light in the stone, so that the brightness and the brilliance of the stone are thereby increased.
Additional measures can be taken to further increase the capture of light inside the stone or to obtain special effects, measures such as partial metallization of the walls of the cavity in which the stone is sealed or of the sealed part of the stone itself, fixing the transparent plate to a reflective metal plate, use of a transparent adhesive containing mineral particles causing reflection and diffraction of light rays, to fix the stone in its cavity, adding to the adhesive 'a phosphorescent material and addition to the wafer of an autonomous light source possibly combined with photoconductive fibers.
The accompanying drawing shows, by way of example, some embodiments of the invention.
Figs. I and 2 show sectional views of a first and a second embodiment.
Fig. 3 shows a plan view of the second embodiment.
Figs. 4 and 5 show sectional views of a third and a fourth embodiment in which a transparent plate is mounted on a metal plate.
Fig. 6 shows a fifth embodiment consisting of two transparent plates.
Fig. 7 shows a sixth embodiment consisting of a transparent plate mounted on a metal plate.
Figs. 8, 9 and 10 show other embodiments of a support consisting of a transparent plate mounted on a metal plate.
The piece of jewelry shown in fig. 1 consists of a synthetic sapphire I plate of polygonal shape, in particular rectangular, in one of the faces of which is machined a cavity 2 in which is sealed a stone 3, in particular a faceted brilliant, by means of a transparent adhesive, for example an adhesive based on epoxy resin or acrylic resin. Only the upper facets of the gloss are located above the surface of the wafer
1. On its periphery, the transparent plate 1 is provided with bevels 4 and 5 forming an angle of approximately 45 with the faces of the plate and connected by vertical facets 6. The lower bevels 5 and the facets 6 are metallized by means a layer of metal 7, for example gold, silver, platinum, palladium, rhodium, ruthenium or titanium nitride.
The metallization is carried out by evaporation in a vacuum or by thermal fusion of a preparation of precious metals containing mineral components in order to improve the resistance
abrasion resistance and adhesion to the substrate. The bevels 5 and the facets 6 are thus made reflective, so that a large part of the external light arriving on these bevels is reflected inside the plate 1, in the direction of the stone 3. A part of this light also arrives at the stone 3 by total reflection on the faces of the wafer 1. The metallized facets 6 also have the effect of retaining the light inside the wafer
1. Stone 3 thus receives a greater quantity of light which increases its brightness. The surface of the wafer 1 can also bear
ornaments such as 8, inlaid or not, of precious metal,
colored enamel or in a metal-enamel combination.
The plate 1 can also be round or oval, the
bevel 5 or the facets then having a frustoconical surface, or any other geometric or fancy shape.
Instead of sapphire, it is possible to use other transparent mineral materials such as synthetic rubies, spinel, titanium dioxide crystallized in rutile, zircon, yttrium aluminate YAG, crystallized quartz, colorless or smoked, pink or with decorative inclusions, quartz glass or mineral glass. To improve the brilliance of the sealed stone, the facets of this stone which are in the cavity 2 can be partially metallized. This reflective metallization is deposited in such a way that the light flux can enter as freely as possible at the center of the stone where it is reflected between the metallized facets.
According to another alternative embodiment, it is the wall of the cavity 2 which is partially metallized. The metallization is arranged so that the light reflected by the metallized bevels 5 can penetrate towards the center of the stone.
According to another alternative embodiment, to increase the intensity of the light concentrated in the sealing zone of the precious stone 3, the transparent glue is mixed by dispersion and in a judiciously controlled low concentration, with a mineral material of particle size. exactly determined, which reflects light and causes diffraction of light rays known as the Tyndall effect. The mineral material is preferably chosen from pigments with a high refractive index, for example titanium dioxide in the rutile crystalline modification or crystalline zinc sulfide (DE-A No. 2719808).
According to another alternative embodiment, zinc sulfide is doped with traces of copper and other elements so that it transforms the ultraviolet rays of daytime light into yellow or green light.
According to another alternative embodiment, a radioactive component containing for example carbon 14 or tritium is added to the adhesive, so as to obtain, with doped zinc sulfide, phosphorescence, that is to say an emission light independent of all external light sources.
According to another alternative embodiment, the pigmentation of the adhesive by the mineral material producing the Tyndall effect is replaced by shiny micropaillettes made of nickel, cobalt or another metal reacting to the magnetic field. Before the glue hardens, these flakes are oriented in the magnetic field in order to capture a maximum of light and to direct it on the center of the precious stone.
Figs. 2 and 3 show an embodiment in which the sapphire plate 1 has bevels 9 and 10 wider than the bevels 5, so that a greater quantity of light is captured and returned to the stone 3. The bevels 10 are flat, while the bevel 9, which follows the rounded edge of the plate, is frustoconical, the radius of curvature of the edge being chosen so that a maximum of light is returned to the stone 3. As in the first embodiment, it is possible to mount several stones on the same plate.
In the embodiment shown in FIG. 4, a sapphire plate 1 similar to that of FIG. 1 is fixed by gluing or welding on the polished face of a metal plate 1 1 reflecting the incident light. This polished surface can carry decorations, initials or a photograph encrusted by chemical engraving.
According to the embodiment shown in FIG. 5, the plate of
sapphire 1 is fixed on a polished metal plate 11 by the intermediary
diary of a layer 12 of transparent, colored or
no, containing metallic glitter or other decorative elements
tifs or inclusions. Between this layer 12 and the sapphire 1 is disposed
an image 13 or a photograph or decorated stone slats
tives or mother-of-pearl or amber with inclusions.
The embodiment shown in fig. 6 consists of
two sapphire plates 1 and glued or soldered together and
between which are arranged decorative elements 8 made of metal
heavens or enamel.
Fig. 7 shows a variant of FIG. 4, according to which a
sapphire plate 1, thinner than in the first form of exe
cution and provided only with upper bevels 14, metallized, is
glued to a polished metal plate 11. In this case, it is the
light reflected by the metal plate which is reflected by the
metallized bevels 14.
The embodiment shown in fig. 8 is a combination
of the sapphire plate according to fig. 2 with a metal plate
polished 11 having a concave part 15 forming a mirror whose focus is located approximately in the center of the stone 3. The edge
16 is preferably also concave, as in FIG. 3. The arrows represent the path of certain light rays.
According to a variant not shown, the concave mirror can be constituted by the metallized convex face of a plano-convex lens glued by its planar face against the sapphire plate. The lens glass is preferably chosen so that its refractive index is at least approximately equal to that of the sapphire.
Fig. 9 shows a variant of FIG. 8, according to which the sapphire plate 1 is bonded to the bottom 16 of a case made of hard mineral material, for example polycrystalline alumina, closed by a sapphire plate 17. The elements 16, 17 and 18 of the case are welded together with a ceramic material so as to constitute a tamper-evident case. The bottom 16 has a concave part 19 forming a mirror, under the stone 3, and a space 20 between the bottom 16 and the plate 1, making it possible to accommodate a microfilm of the certificate of authenticity or of the laser diagram of the stone.
The embodiment shown in fig. 10 makes it possible to capture a maximum of light by means of a concave metal mirror 21 welded to the metallized bevels 7 of the sapphire plate 1 carrying the stone 3. On the upper face of the plate 1 is fixed a prism 22, in one place corresponding to the focus of the mirror 21. A second prism 23 is fixed on the underside of the wafer 1, under the stone 3, so that the incident light arriving on the mirror 21 is reflected on the prism 22 from where it is reflected on the prism 23 which in turn reflects it towards the stone 3. The inner face of the sapphire plate 1 is preferably coated with an antireflex layer. It is good to do the same for the inner face of the plate 17 of FIG. 9.
According to another alternative embodiment, not shown, the box shown in FIG. 9 is equipped with one or more electric micro-bulbs powered by a battery and illuminating the interior of the case by concentrating the light and directing it in the precious stone. By means of an inertia microswitch, in particular a pendulum reacting to the movements of the person wearing the piece of jewelry, an intermittent light is obtained which gives the jewel a sophisticated note. This electro-optical system can also be applied to the embodiment shown in FIG. 1.
In this case, the micro-bulb, of elongated shape, is placed against the polished cut, on a non-beveled or faceted side of the sapphire plate. The light emitted through the conductive sapphire is reflected by the bevelled or faceted surfaces to finally focus on the stones.
According to another alternative embodiment comprising an autonomous light source constituted by a micro-bulb, the light is concentrated by means of a lens on photoconductive fibers or optical fibers which terminate in one or more cavities containing a precious stone. Starting from this solution, it is possible to execute very sophisticated pieces of jewelry comprising several stones illuminated individually, intermittently, together or separately.
The applications of the invention are innumerable. By piece of jewelry means all ornamental applications. By way of nonlimiting examples, mention may be made of a pendant, brooch, cufflink, belt buckle, clasp, watch glass, etc.