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Pièce d'horlogerie Des pièces d'horlogerie connues comportent un dispositif vibrateur moteur actionnant le rouage de la pièce par l'intermédiaire d'un organe élastique.
D'autres pièces d'horlogerie comportent un organe moteur animé d'un mouvement de rotation alternatif et entraînant dans un seul sens une roue d'échappement à dents de loup, par le moyen d'un cliquet sauteur. Dans une pièce de ce type, le cliquet est constitué par la partie terminale d'une lame spirale fixée par son extrémité intérieure à l'organe moteur, cette partie terminale de la lame s'appuyant élastiquement contre une goupille portée par un plateau dudit organe moteur.
La présente invention vise à fournir un dispositif d'entraînement par organe élastique applicable aux piè- ces d'horlogerie comportant un organe moteur animé d'un mouvement de rotation alternatif, tel qu'un balancier sollicité par un spiral réglant, dont les oscillations peuvent notamment être entretenues électriquement.
A cet effet, la pièce d'horlogerie objet de l'invention, à organe moteur animé d'un mouvement de rotation alternatif, est caractérisée par une lame spirale dont l'extrémité intérieure est solidaire dudit organe moteur et dont une spire extérieure est reliée à un organe d'entraînement du rouage de la, pièce d'horlogerie de manière à communiquer à cet organe un mouvement alternatif par suite du battement de cette spire résultant des mouvements alternés d'enroulement et de déroulement de la lame spirale.
Dans la pièce d'horlogerie selon l'invention, l'organe moteur et l'organe d'entraînement du rouage sont ainsi reliés cinématiquement par une liaison mécanique permanente et élastique amortissant les chocs et permettant un fonctionnement plus silencieux et une augmentation des fréquences.
Le dessin représente, à titre d'exemple, trois formes d'exécution de la pièce d'horlogerie objet de l'invention. Les fig. 1 et 2 sont des vues schématiques en élévation et en plan du mouvement d'une première forme d'exécution, certains éléments étant omis.
La fig. 3 est une vue en perspective d'une partie de ce mouvement.
La fig. 4 est une vue en perspective d'une partie du mouvement d'une seconde forme d'exécution.
Les fig. 5 et 6 sont des vues en élévation et en plan du mouvement de cette seconde forme d'exécution, cer- tains éléments étant omis.
Les fig. 7 et 7a sont des vues de détails, à des échel- les différentes, d'une variante de la forme d'exécution représentée aux fig. 1 à 3.
La fig. 8 est une vue partielle du mouvement d'une variante de la forme d'exécution représentée aux fig. 1 à 3.
La fig. 9 montre des vues partielles en élévation et en plan de cette variante.
La fig. 10 est le schéma électrique d'une troisième forme d'exécution constituant un réveil.
La fig. 11 est une vue de détail de ce réveil.
La fig. 12 est une vue analogue à la fig. 11, d'une variante.
La fig. 13 montre des vues partielles, de face et de profil d'un détail du réveil constituant la troisième forme d'exécution.
Les fig. 14, 15 et 16 sont des vues de détails de la forme d'exécution représentée aux fig. 1 à 3.
La pièce d'horlogerie représentée partiellement aux fig. 1 à 3 est une horloge électrique comportant un organe moteur constitué par un balancier sollicité par un spiral réglant et dont les oscillations sont entretenues électriquement. La fréquence d'oscillation du balancier est élevée, par exemple de l'ordre de 10 périodes à la seconde.
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L'axe 1 du balancier est pivoté verticalement entre deux platines horizontales 17 et 18 assemblées par des piliers 19,20 (fig. 1).
Un spiral réglant 6 est pitonné sur la platine 17, avec une raquetterie non représentée. L'axe 1 supporte une armature mobile constituée par un aimant permanent 4 collé sur un support en métal léger 23 dans lequel est vissée une vis d'équilibrage 24, et par des brides en fer 2 et 3.
Des bobines-galettes 21' (fig. 2), de signal et de travail d'un circuit transistorisé sont pla- cées dans les entrefers compris entre l'aimant 4 et les brides 2 et 3, reliées magnétiquement par l'axe 1. Ces bobines sont portées par un support 21.
L'axe 1 porte également une lame spirale 7 pitonnée à la platine inférieure 18, en un point 27a situé sur un rayon faisant un angle A d'environ 300 avec l'axe transversal X-X de la platine 17 (fig. 2). L'ensemble des platines 17 et 18 et des organes montés sur celles-ci constitue -une unité de montage homogène, pouvant être réglée et vérifiée isolément.
Un organe entraîneur du rouage est établi entre des platines verticales 22 et 29 assemblées par des piliers 25, 26, 27 et 28. Sur un axe 13, sont montés un rochet d'entraînement 14 ainsi qu'un pignon 15 entraînant une roue des secondes 16 montée sur un axe 30 entraînant le reste du rouage non représenté. Sur un axe 10, est fixée une ancre 9 dont le battement est limité au jeu existant entre la paroi d'un trou 31 de l'ancre et un manchon en matière amortissante 32 monté sur l'axe 13.
L'ancre 9 comporte à son extrémité supérieure une fente 8 dans laquelle est engagée librement la spire extérieure de la lame spirale 7. L'ancre 9 comporte également, sur deux bras horizontaux 11 et 12, deux lames cliquets 90 tra- vaillant en traction sur deux points diamétralement opposés du rochet 14 (fig. 3).
Les lames 90, facilement remplaçables, sont montées chacune sur une barrette 91 (fig. 15 et 16) par le moyen d'une agrafe en forme de U 92, dont les branches sont repliées sous la barrette qui comporte des encoches identiques à celles de la lame. L'agrafe 92 assure une fixation précise de la lame, sans provoquer aucune déformation de cette lame de très faible épaisseur,
qui est en acier trempé ou autre matière adéquate.
Lorsque l'axe de balancier 1 oscille, une partie de la spire extérieure de 1a lame spirale 7 se déplace radiale- ment par suite de son enroulement et de son déroulement alternés, et imprime un mouvement d'oscillation à l'ancre 9 dans la limite du jeu offert par le trou 31.
Les deux cli- quets 90 entraînant le rochet 14, toujours dans le même sens, d'une demi-dent à chaque alternance, et ceci avec la souplesse élastique de la lame spirale 7.
On note que l'ancre 9 n'oscille pas dans un plan tangentiel à la dernière spire de la lame spirale 7, mais dans un plan radîal passant par l'axe 1, l'angle B compris entre le rayon passant par le point de pitonnage 27a et le rayon passant par le point d'engagement (fente 8) de l'ancre sur la lame 7 est d'environ 120o, la lame 7 étant simplement glissée dans la fente 8 de l'ancre.
La lame spirale 7 a de préférence un couple nettement inférieur à celui du spiral de réglage 6 et un sens d'enroulement opposé à celui de ce dernier. Même los- qu'on bloque le rouage, le balancier peut continuer à osciller sans aucune gêne et sans risque de détérioration des organes de transmission.
Lorsque le mouvement comporte une trotteuse, il est préférable de prévoir un seul cliquet travaillant dans un seul sens sur le rochet 14 et d'immobiliser celui-ci entre deux avances par un sautoir classique. Dans une variante de ce genre représentée aux fig. 7a et 7, l'ancre comporte -un seul cliquet 91a dont une extrémité repose en butée sur un bras 93 de l'ancre, et non pas sur des dents du rochet 14. Le travail du cliquet s'effectue ainsi avec peu de frottement.
Dans une variante non représentée, le rochet 14 placé plus près de la lame-spiral 7 peut être actionné par des cliquets d'entraînement portés par un support fixé sur la lame-spiral.
Selon une seconde forme d'exécution illustrée par les fig. 4, 5 et 6, la spire extérieure de la lame-spirale 7 est pitonnée directement à un bras 33 d'une ancre 34 dont l'axe de pivotement 35 est coaxial à l'axe 1 du balancier moteur. L'ancre 34 comporte deux chevilles 36 et 37 (fig. 6) agissant sur les deux dentures latérales d'une roue 38 en matière plastique, conformée comme une roue d'échappement.
Dans une variante, on peut utiliser une roue d'échappement classique, dont les dents s'étendent dans le place de la roue et sur laquelle agit une ancre à deux palettes.
Dans une variante de balancier moteur représentée aux fig. 8 et 9, le balancier comporte deux aimants permanents 43 et 44, ayant une forme en U très aplati et qui sont portés par des brides 41 et 42 épousant la forme intérieure de ces aimants qui sont collés à -cheval sur ces brides. Des bras opposés des brides 41, 42 portent des contrepoids réglables 45 et 46.
Les aimants 43 et 44 sont disposés face à face de manière à former ensemble un circuit magnétique comprenant deux entrefers donnant passage à un bloc de bobines fixes 47, comprenant une bobine de commande et une bobine motrice du circuit transistorisé.
La troisième forme d'exécution (fig. 10 à 14) représente un mouvement équipé des organes classiques de déclenchement d'un signal de réveil, dont des organes assurent la fermeture, pendant environ une demi-heure sur vingt-quatre, d'un circuit électronique constituant une source de bruit, dont le schéma est représenté à la fig. 10.
Dans le schéma de la fig. 10, la partie entourée par la :trace 48 représente le circuit transistorisé pour l'entretien des oscillations de la base de temps motrice, avec une source de courant branchée en 49. Le circuit bruiteur électronique est raccordé sur ce circuit en 50 et 51, pour fournir des bruits saccadés et qui ne nécessitent qu'une faible énergie.
En effet, grâce au couplage réalisé le circuit bruiteur n'est alimenté et ne consomme du cou- rant que pendant les intervalles de temps .très courts où le transistor 94 laisse passer le courant dans la motrice 95.
Le signal est susceptible d'être arrêté manuellement par l'utilisateur au moyen d'un mécanisme de commande décrit ci-après. Par leurs faibles consommations de courant, les signaux même prolongés, ne réduisent pas sensiblement la durée d'une pile branchée en 49 comme source unique de courant pour le moteur et pour le brui- teur.
Le circuit du bruiteur, qui se compose essentiellement d'un transistor 53, de résistances 54 et 55, d'un transformateur 56 et d'un quartz collé à une membrane 49a, est commandé par un interrupteur 52 (fig. 10).
La fréquence des oscillations est choisie au niveau voulu, en accordant le circuit oscillant. Le transformateur 56 comprend d'une part des enroulements primaires 57 et 58, d'autre part, un enroulement secondaire 59 assurant la tension voulue pour faire vibrer le quartz.
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Le quartz 62 (fig. 11) peut être collé sur une membrane indépendante 61 logée dans un boîtier 60 du réveil, des ajournages 66 permettant le passage du son et un rebord 63 maintenant la membrane à la distance voulue du boîtier.
Dans une variante, le bloc électronique générateur de bruit peut être établi dans un boîtier indépendant 71 (fig. 12), .moulé à part, dont le fond très mince 68 constitue la membrane vibrante, et dont le couvercle 67 porte le circuit imprimé du bloc. Le boîtier 71 qui peut être étanche recouvre tous les organes du générateur de bruit. Il est fixé à l'intérieur du boîtier extérieur 60 du réveil. Pour certaines fréquences de bruit, le circuit électronique peut être simplifié en supprimant la résistance 54.
L'interrupteur 52 (fig. 10) contrôlant le circuit générateur de bruit est commandé par le rouage et doit, en principe, fonctionner une fois par jour, l'intensité du courant qu'il coupe est faible. Cet interrupteur 52 (fig. 13) comprend une pastille 72 fixée sur un support isolant 73, lui-même fixé à la platine 29 du mouvement, et une pastille mobile 74 rivée sur une lame mobile 75 et dont la position est commandée par une came, non représentée, portée par une roue 76 faisant un tour par vingt-quatre heures, sur un axe 77.
Ladite came soulève la lame 75 de manière à séparer les pastilles de contact 74 et 72.
La came présente une encoche provoquant la fermeture brusque de l'interrupteur 52, qui provoque le fonctionnement du générateur de bruit et resterait fermé pendant environ une demi-heure sans intervention manuelle.
On note que le fait d'assurer manuellement l'ouverture prématurée des contacts 72, 74 ne gêne nullement la suite des opérations. Cette manoeuvre peut être faite par une pression manuelle exercée dans le sens y sur un un levier 78 qu'un ressort 79 tend à maintenir contre une butée 80. Le levier 78 comporte une patte en équerre 81 formant une came inclinée comportant une encoche terminale 81a (fig. 13). Poussé dans le sens y, le levier 78 assure l'écartement de la lame 75, par cette came inclinée.
Une fois l'interrupteur ouvert, le levier reste accroché sur la lame 75 par l'encoche 81a, et ne peut revenir dans sa position initiale sous l'action du ressort 79 qu'une fois que la lame 75 aura été à nouveau écartée, par la remontée de la came portée par la roue 76.
Afin d'assurer un arrêt permanent de la sonnerie, un verrou maniable de l'extérieur est prévu pour maintenir la levier 78 dans la position enfoncée.
La pièce d'horlogerie dont le mouvement est représenté aux fig. 1 à 3 comporte un dispositif de lancement du balancier simple et efficace illustré à la fig. 14. Une étoile 82 à trois branches est fixée sur un axe 83 parallèle à l'axe 1 du balancier. Cet axe 83 porte un triangle 84 sur lequel appuie une lame élastique 85 fixée à un pilier 86. Une cuvette est pratiquée dans le boîtier 87 du mouvement, avec une fente 88 dans laquelle s'engage l'étoile 82, dont un bras au pourtour moleté est toujours accessible de l'extérieur.
On peut agir manuellement sur ce bras dans le sens de la flèche 89, pour qu'un autre bras de l'étoile entraîne alors le balancier hors de sa position de repos, ce qui provoque le démarrage des impulsions électromagnétiques. Sous la pression de la lame 85, l'étoile 82, après avoir sauté d'un cran, c'est-à-dire d'un tiers de révolution, reprendra sa position de repos dans laquelle elle ne gêne nullement les oscillations du balancier.
La liaison permanente établie entre l'axe de balancier et l'ancre élimine une source de bruit intempestif et l'emploi, à cet effet, d'une lame-spirale permet de placer l'organe moteur et l'ancre dans des positions relatives différentes, les axes respectifs de ces organes étant parallèles et même coaxiaux, comme dans la seconde forme d'exécution décrite.
La lame spirale peut également être utilisée pour actionner directement un organe animé d'un mouvement de va-et-vient linéaire, tel qu'un cliquet ou un patin.
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Timepiece Known timepieces include a motor vibrator device actuating the cog of the piece by means of an elastic member.
Other timepieces include a motor member driven by a reciprocating rotary movement and driving a wolf-tooth escapement wheel in a single direction, by means of a jumping pawl. In a part of this type, the pawl is formed by the end part of a spiral blade fixed by its inner end to the motor member, this end part of the blade resting elastically against a pin carried by a plate of said member. engine.
The present invention aims to provide a drive device using an elastic member applicable to timepieces comprising a motor member driven by a reciprocating rotational movement, such as a balance driven by a regulating hairspring, the oscillations of which may be possible. in particular be electrically maintained.
To this end, the timepiece object of the invention, with a motor member driven by an alternating rotational movement, is characterized by a spiral blade whose inner end is integral with said motor member and whose outer coil is connected to a drive member of the gear train of the timepiece so as to impart to this member a reciprocating movement as a result of the beating of this turn resulting from the alternating winding and unwinding movements of the spiral blade.
In the timepiece according to the invention, the motor member and the gear train drive member are thus kinematically connected by a permanent and elastic mechanical connection damping shocks and allowing quieter operation and increased frequencies.
The drawing represents, by way of example, three embodiments of the timepiece which is the subject of the invention. Figs. 1 and 2 are schematic elevation and plan views of the movement of a first embodiment, certain elements being omitted.
Fig. 3 is a perspective view of part of this movement.
Fig. 4 is a perspective view of part of the movement of a second embodiment.
Figs. 5 and 6 are elevation and plan views of the movement of this second embodiment, certain elements being omitted.
Figs. 7 and 7a are detail views, at different scales, of a variant of the embodiment shown in FIGS. 1 to 3.
Fig. 8 is a partial view of the movement of a variant of the embodiment shown in FIGS. 1 to 3.
Fig. 9 shows partial elevation and plan views of this variant.
Fig. 10 is the electrical diagram of a third embodiment constituting an alarm clock.
Fig. 11 is a detail view of this alarm clock.
Fig. 12 is a view similar to FIG. 11, of a variant.
Fig. 13 shows partial, front and side views of a detail of the alarm clock constituting the third embodiment.
Figs. 14, 15 and 16 are detail views of the embodiment shown in FIGS. 1 to 3.
The timepiece partially shown in FIGS. 1 to 3 is an electric clock comprising a driving member constituted by a balance actuated by a regulating balance spring and whose oscillations are electrically maintained. The oscillation frequency of the balance is high, for example of the order of 10 periods per second.
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The axis 1 of the balance is pivoted vertically between two horizontal plates 17 and 18 assembled by pillars 19,20 (fig. 1).
A regulating balance spring 6 is studded on the plate 17, with a rack, not shown. The axis 1 supports a movable armature consisting of a permanent magnet 4 glued to a light metal support 23 in which is screwed a balancing screw 24, and by iron flanges 2 and 3.
Wafer coils 21 '(fig. 2), signal and work coils of a transistorized circuit are placed in the air gaps between magnet 4 and flanges 2 and 3, magnetically connected by axis 1. These coils are carried by a support 21.
The axis 1 also carries a spiral blade 7 studded with the lower plate 18, at a point 27a located on a spoke making an angle A of approximately 300 with the transverse axis X-X of the plate 17 (FIG. 2). The set of plates 17 and 18 and of the members mounted on them constitutes a homogeneous assembly unit, which can be adjusted and checked in isolation.
A gear train driving member is established between vertical plates 22 and 29 assembled by pillars 25, 26, 27 and 28. On an axis 13, a drive ratchet 14 is mounted as well as a pinion 15 driving a seconds wheel. 16 mounted on an axle 30 driving the rest of the gear train, not shown. On a pin 10, an anchor 9 is fixed, the beating of which is limited to the clearance existing between the wall of a hole 31 of the anchor and a sleeve of damping material 32 mounted on the pin 13.
The anchor 9 has at its upper end a slot 8 in which the outer turn of the spiral blade 7 is freely engaged. The anchor 9 also comprises, on two horizontal arms 11 and 12, two ratchet blades 90 working in tension. on two diametrically opposed points of the ratchet 14 (fig. 3).
The easily replaceable blades 90 are each mounted on a bar 91 (fig. 15 and 16) by means of a U-shaped clip 92, the branches of which are folded under the bar which has notches identical to those of the blade. The clip 92 ensures precise fixing of the blade, without causing any deformation of this very thin blade,
which is of hardened steel or other suitable material.
When the balance axis 1 oscillates, a part of the outer turn of the spiral blade 7 moves radially as a result of its alternating winding and unwinding, and gives an oscillating movement to the anchor 9 in the shaft. limit of play offered by hole 31.
The two pawls 90 driving the ratchet 14, always in the same direction, by half a tooth at each alternation, and this with the elastic flexibility of the spiral blade 7.
Note that the anchor 9 does not oscillate in a tangential plane to the last turn of the spiral blade 7, but in a radial plane passing through axis 1, the angle B between the radius passing through the point of stud 27a and the radius passing through the point of engagement (slot 8) of the anchor on the blade 7 is approximately 120o, the blade 7 being simply slipped into the slot 8 of the anchor.
The spiral blade 7 preferably has a torque markedly lower than that of the adjustment spiral 6 and a winding direction opposite to that of the latter. Even when the cog is locked, the balance can continue to oscillate without any discomfort and without risk of damage to the transmission components.
When the movement comprises a second hand, it is preferable to provide a single pawl working in one direction on the ratchet 14 and to immobilize the latter between two advances by a conventional jumper. In a variant of this kind shown in FIGS. 7a and 7, the anchor comprises a single pawl 91a, one end of which rests in abutment on an arm 93 of the anchor, and not on the teeth of the ratchet 14. The work of the pawl is thus carried out with little friction. .
In a variant not shown, the ratchet 14 placed closer to the spiral blade 7 can be actuated by drive pawls carried by a support fixed to the spiral blade.
According to a second embodiment illustrated by FIGS. 4, 5 and 6, the outer turn of the spiral blade 7 is pinned directly to an arm 33 of an anchor 34 whose pivot axis 35 is coaxial with the axis 1 of the driving balance. The anchor 34 comprises two pins 36 and 37 (FIG. 6) acting on the two lateral teeth of a wheel 38 made of plastic material, shaped like an escape wheel.
In a variant, it is possible to use a conventional escape wheel, the teeth of which extend in the place of the wheel and on which acts an anchor with two pallets.
In a variant of the engine balance shown in FIGS. 8 and 9, the balance comprises two permanent magnets 43 and 44, having a very flattened U-shape and which are carried by flanges 41 and 42 matching the internal shape of these magnets which are glued to -horse on these flanges. Opposite arms of the flanges 41, 42 carry adjustable counterweights 45 and 46.
The magnets 43 and 44 are arranged face to face so as to form together a magnetic circuit comprising two air gaps giving passage to a block of fixed coils 47, comprising a control coil and a driving coil of the transistorized circuit.
The third embodiment (fig. 10 to 14) represents a movement equipped with the conventional mechanisms for triggering a wake-up signal, the members of which ensure the closing, for approximately half an hour out of twenty-four, of a electronic circuit constituting a noise source, the diagram of which is shown in FIG. 10.
In the diagram of fig. 10, the part surrounded by: trace 48 represents the transistorized circuit for maintaining the oscillations of the driving time base, with a current source connected at 49. The electronic noise generator circuit is connected to this circuit at 50 and 51, to provide jerky noises that only require low energy.
In fact, thanks to the coupling produced, the noise-generating circuit is supplied and consumes current only during the very short time intervals when the transistor 94 allows current to flow through the motor 95.
The signal can be stopped manually by the user by means of a control mechanism described below. By virtue of their low current consumption, even prolonged signals do not appreciably reduce the duration of a battery connected at 49 as the sole current source for the motor and for the noise generator.
The noise generator circuit, which essentially consists of a transistor 53, resistors 54 and 55, a transformer 56 and a quartz glued to a membrane 49a, is controlled by a switch 52 (FIG. 10).
The frequency of the oscillations is chosen at the desired level, by tuning the oscillating circuit. The transformer 56 comprises on the one hand primary windings 57 and 58, on the other hand, a secondary winding 59 providing the desired voltage to make the quartz vibrate.
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The quartz 62 (FIG. 11) can be glued to an independent membrane 61 housed in a housing 60 of the alarm clock, apertures 66 allowing the passage of sound and a rim 63 maintaining the membrane at the desired distance from the housing.
In a variant, the electronic noise generator unit can be set up in an independent box 71 (FIG. 12), molded separately, the very thin bottom 68 of which constitutes the vibrating membrane, and the cover 67 of which carries the printed circuit of the device. block. The housing 71 which can be sealed covers all the components of the noise generator. It is fixed inside the outer case 60 of the alarm clock. For certain noise frequencies, the electronic circuit can be simplified by removing resistor 54.
Switch 52 (FIG. 10) controlling the noise-generating circuit is controlled by the gear train and must, in principle, operate once a day, the intensity of the current which it cuts is low. This switch 52 (fig. 13) comprises a disc 72 fixed to an insulating support 73, itself fixed to the plate 29 of the movement, and a movable disc 74 riveted to a movable blade 75 and whose position is controlled by a cam. , not shown, carried by a wheel 76 making one revolution every twenty-four hours, on an axis 77.
Said cam lifts the blade 75 so as to separate the contact pads 74 and 72.
The cam has a notch causing the sudden closing of the switch 52, which causes the operation of the noise generator and would remain closed for about half an hour without manual intervention.
It is noted that the fact of manually ensuring the premature opening of the contacts 72, 74 in no way hinders the rest of the operations. This maneuver can be carried out by manual pressure exerted in the y direction on a lever 78 that a spring 79 tends to hold against a stop 80. The lever 78 comprises an angled tab 81 forming an inclined cam comprising an end notch 81a (fig. 13). Pushed in the y direction, the lever 78 ensures the separation of the blade 75 by this inclined cam.
Once the switch is open, the lever remains hooked on the blade 75 by the notch 81a, and can only return to its initial position under the action of the spring 79 once the blade 75 has been moved apart again, by raising the cam carried by the wheel 76.
In order to ensure a permanent stop of the ringing, a handy lock from the outside is provided to maintain the lever 78 in the depressed position.
The timepiece whose movement is shown in FIGS. 1 to 3 comprises a simple and effective pendulum launching device illustrated in FIG. 14. A star 82 with three branches is fixed on an axis 83 parallel to the axis 1 of the balance. This axis 83 carries a triangle 84 on which rests an elastic blade 85 fixed to a pillar 86. A bowl is formed in the case 87 of the movement, with a slot 88 in which the star 82 engages, with an arm around the periphery. knurled is always accessible from the outside.
It is possible to act manually on this arm in the direction of arrow 89, so that another arm of the star then drives the balance out of its rest position, which causes the start of the electromagnetic pulses. Under the pressure of the blade 85, the star 82, after having jumped a notch, that is to say a third of a revolution, will resume its rest position in which it does not in any way interfere with the oscillations of the balance. .
The permanent link established between the balance shaft and the anchor eliminates a source of unwanted noise and the use, for this purpose, of a spiral blade allows the driving member and the anchor to be placed in relative positions. different, the respective axes of these members being parallel and even coaxial, as in the second embodiment described.
The spiral blade can also be used to directly actuate a member driven by a linear reciprocating movement, such as a ratchet or a pad.