Compteur volumétrique de liquide à disque oscillant
La présente invention se rapporte à un compteur volumétrique de liquide à disque oscillant à l'intérieur d'une chambre de mesure épousant le volume engendré par le disque au cours de ses oscillations.
On sait que la chambre de mesure de ces compteurs, à l'intérieur de laquelle osoille le disque, nécessite un usinage précis et coûteux. Cet usinage est effectué par enlèvement de copeaux et présente des difficultés particulières lorsque la boîte de mesure est constituée par un matériau non métallique, tel que par exemple l'ébonite, car dans ce cas, il est nécessaire d'usiner ladite boîte par moulage.
D'autre part, il est également connu que des matériaux non métalliques tels que l'ébonite, utilisés de préférence pour la réalisation des boîtes de mesure des compteurs volumétriques, à cause de leurs propriétés réfractaires au dépot de tartre, ne sont guère utilisables pour des compteurs d'eau chaude, du fait de leur coefficient de dilatation élevé.
Le compteur faisant l'objet de la présente invention est caractérisé en ce que ladite chambre de mesure est constituée par une cuvette réalisée par emboutissage, en tôle d'acier inoxydable, sur les parois de laquelle sont ménagées une ouverture d'entrée et de sortie de part et d'autre d'un diaphragme, une enveloppe métallique entourant extérieurement la cuvette, cette enveloppe étant également réalisée par emboutissage et comportant un évidement disposé en regard de l'ouverture de sortie de ladite cuvette et communiquant avec la tubulure de sortie de la bâche à travers un rebord radial formant cloison de séparation entre les parties amont et aval du compteur.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de l'objet de l'invention.
La fig. 1 représente un compteur avec un disque en forme de cône, suivant une coupe passant par l'axe des tubulures d'entrée et de sortie de la bâche ainsi que par le centre d'oscillation du disque.
La fig. 2 représente une vue de dessus de la boîte mesurante à l'intérieur de la bâche du compteur ouvert (la partie de la bâche comportant le totalisateur ainsi que le disque étant enlevée).
La fig. 3 représente en perspective la cuvette emboutie constituant la boîte de mesure.
La fig. 4 montre en perspective l'enveloppe destinée à entourer la susdite cuvette.
La fig. 5 est une vue en perspective de la cuvette et de l'enveloppe assemblées.
La fig. 6 montre le diaphragme.
Le compteur suivant la fig. 1 possède deux coquilles hémisphériques constituant la bâche du compteur. Chacune de ces coquilles comporte une tubulure, la et 2a, toutes deux disposées suivant le même axe y - y'; I'axe d'oscillation x - x', du disque forme un angle aigu, par exemple de 450, par rapport à l'axe y - y'.
Les deux coquilles 1 et 2 sont assemblées par tout moyen connu tel des vis, non représenté, l'étanchéité étant assurée par le joint 3. La tubulure la (tubulure d'entrée) est en communication avec la cavité lb, à l'intérieur de la coquille 1 par l'intermédfiaire du filtre 4.
La chambre de mesure 11, à l'intérieur de laquelle oscille le disque conique 12, est délimitée d'une part par la cuvette 13 dont la surface interne a une forme correspondant à la partie extérieure du volume engendré par le disque lors de ses oscîjia- tions, et d'autre part, par la paroi plane 2c de la coquille 2. La cuvette 13 est entrée par l'épaulement 2d de la paroi 2c.
Le totalisateur 5 est placé dans une enceinte étanche disposée dans la cavité 2b, à l'intérieur de la coquille 2. Cette enceinte est constituée par une enveloppe 6, une coupelle centrale 16 et un verre 7 de forme sphérique.
La paroi 2c de la coquille 2 comporte en sa partie centrale une concavité destinée au guidage du moyen sphérique 12a du disque 12. Cette concavité possède une ouverture centrale 2e en forme de cheminée, permettant le passage du doigt d'entraînement 12b, du disque 12, dans son mouvement de rotation autour de l'axe d'oscillation du disque. Ce doigt provoque la rotation du totalisateur 5 par l'intermédiaire du train d'engrenages 18, 19 et 20, à travers la paroi 16a de la coupelle 16, par un dispositif d'entraînement magnétique en soi connu, et indifférent au regard de l'invention. Ce dispositif est succinctement représenté sur la fig. 1 par un anneau 8 aimanté radialement, entraîné par le doigt 12b, et un disque 9, lui aussi aimanté radialement, qui entraîne les roues dentées 18, 19, 20 et le totalisateur 5.
La cuvette 13 (fig. 3), de préférence en tôle d'acier inoxydable et réalisée par emboutissage, comporte des ouvertures 13a et 13b. 13a est l'ouverture de sortie du liquide mesuré, tandis que 13b est l'ouverture d'entrée. En outre, la cuvette possède, deux fentes 13c permettant de fixer le diaphragme 14 (fig. 6) qui est muni de languettes 14a destinées à pénétrer dans les fentes 13c. Le diaphragme 14 comporte également une languette 14'a destinée à pénétrer dans une fente (non représentée) aménagée dans la paroi plane 2c de la coquille 2. En outre, la par tie centrale 13d du fond d de la cuvette 13a une forme concave destinée au guidage du moyen sphérique 12a du disque 12.
La cuvette 13 est entourée par l'enveloppe 15 tel que cela ressort des fig. 1, 2 et 5. Cette enveloppe, représentée en perspective sur la fig. 4, en tôle et réalisée par emboutissage, comprend une paroi 15a entourant la cuvette 13 sur sa périphérie qui possède une ouverture 15c, de section égale à l'ouverture d'entrée 13b de la cuvette 13, et un évidement 15d.
Elle se termine par un rebord 15b, dont le centre C' de la périphérie extérieure ne coïncide pas avec le centre C de la cuvette 13 (voir fig. 2). Le centre est décalé vers l'évidement 13d. Cette disposition permet d'éviter d'augmenter le diamètre extérieur des coquilles du compteur.
Lorsque la cuvette 13 est posée à l'intérieur de l'enveloppe 15 (comme cela est représenté sur la fig. 5), l'ouverture de sortie 13a de ladite cuvette est disposée en regard de l'évidement 15d de l'enveloppe tandis que l'ouverture d'entrée 13b se trouve en regard de l'ouverture l5c de l'enveloppe. Comme cela a déjà été mentionné, le rebord 15b est destiné à faire office de cloison de séparation entre les parties amont et aval du compteur. A cette fin, ce rebord prend appui sur le joint 3 lorsque la cuvette 13 et l'enveloppe 15 sont montées à l'intérieur de la bâche du compteur (fig. 1). On constate également, sur cette figure, que l'épaulement 2d de la paroi 2c prend appui sur le bord supérieur de la cuvette 13 afin d'appliquer cette dernière contre la paroi 15a de l'enveloppe 15.
L'évidement 15d est destiné à former un canal de communication entre l'ouverture de sortie 13a de la cuvette et la tubulure 2a de la bâche à travers le rebord 15b de l'enveloppe 15, ce rebord constituant oloison de séparation entre les parties amont et aval du compteur. Comme on le voit notamment sur les fig. 2, 4, 5, l'évidement 15d ne débouche qu'à sa partie supérieure dans le rebord 15b, tandis que sa partie inférieure se trouve fermée par la portion 15'a de la paroi 15a qui s'applique contre la paroi extérieure de la cuvette 13.
On voit donc que le compteur décrit oirdessus comporte une boîte de mesure, de préférence à disque en forme de cône, exécutée en tôle d'acier inoxydable et par procédé d'emboutissage afin d'une part, d'obvier aux inconvénients de l'usinage par enlèvement de copeaux et d'autre part, d'être uti sable dans un compteur d'eau froide ou d'eau chaude, voir même de liquides corrosifs. En effet, l'acier inoxydable est réfractaire au dépôt de tartre et possède un coefficient de dilatation compatible avec des jeux admissibles dans un compteur d'eau chaude, tout en se prêtant bien à des opérations d'emboutissage.
En outre, pour permettre la réalisation facile d'une communication entre l'ouverture de sortie de la boîte de mesure et la tubulure de sortie de la bâche du compteur, ce dernier comporte une enveloppe en tôle, réalisée par emboutissage, entourant la boîte de mesure et comportant, d'une part, un évidement disposé en regard de l'ouverture de sortie de ladite boîte de mesure et communiquant avec la tubulure de sortie de la bâche et d'autre part, un rebord qui forme cloison ide séparation entre les parties amont et aval du compteur. Grâce à cette enveloppe, il devient possible de réaliser une bâche de compteur sans aucun cloisonnement interne compliqué. Dans ces conditions, on peut constituer un compteur dont la bâche comporte deux coquilles hémisphériques munies d'une tubulure de branchement.
De plus la combinaison de la cuvette 13 et de l'enveloppe 15, celle-ci comportant en particulier un évidement 15d, qui est en communication avec l'ouverture de sortie 13a de la cuvette et qui débouche dans la tubulure de sortie de la bâche, à travers le rebord 15b, permet de réaliser des bâches ne comportant aucun cloisonnement interne, ce qui présente l'avantage de pouvoir mouler celles-ci dans des moules non destructibles.