CA1160459A - Procede de valorisation de l'uranium a partir d'un minerai uranifere contenant de l'arsenic - Google Patents
Procede de valorisation de l'uranium a partir d'un minerai uranifere contenant de l'arsenicInfo
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Abstract
L'invention concerne un procédé de valorisation de l'uranium solubilisé dans une liqueur aqueuse résultant de l'attaque sulfurique oxydante d'un minerai uranifère contenant, comme impureté particulièrement gênante, de l'arsenic. Ce procédé consiste à insolubiliser l'arsenic passé en solution lors de l'attaque avant que soit effectuée la valorisation de l'uranium, sous la forme d'un arséniate de fer, par addition d'un agent alcalin règlant le pH de la solution résultant de l'attaque entre 1,5 et 3,5, en présence d'ions ferriques, de telle manière que le rapport molaire (FeIII)/(As) soit supérieur à 1. Préférentiellement, le rapport molaire (FeIII)/(As) peut être pris entre 1,5 et 4, et la température du traitement se situer entre 40.degree.C et 80.degree.C.
Description
1 1 6(~5~
L'invention concerne un procédé de valorisation de l'uranium contenu dans un minerai uranifère soumis à une atta-que sulfurique, ce minerai contenant, en outre, comme impureté
particulièrement génante, de l'arsenic.
Depuis longtemps déjà, il est connu que, lors de l'attaque acide d'un minerai uraniEère contenant de l'arsenic, au moyen d'une liqueur aqueuse d'acide sulfurique, l'arsenic est solubilisé en même temps que l'uranium et se retrouve dans la liqueur résultant de l'attaque. Dès lors, quand s'effectue la valorisation de l'uranium solubilisé, l'arsenic en solution est extrait en partie avec l'uranium fournissant ainsi un con-centré uranifère relativement chargé en cette impureté.
C'est ainsi, par exemple, que, lors de l'extraction de l'uranium solubilisé par un solvant organique aminé, tel que la trinormaloctylamine utilisée en solution commerciale ou à l'état pur, on a pu constater que, partant qu'une solution aqueuse contenant 5 g/l d'uranium et 3 g/l d'arsenic, la pro-portion relative d'arsenic et d'uranium dans le solvant orga-nique d'extraction était de 0,5%, valeur très nettement supé-rieure à la valeur admise dans les concentrés uranifères com-mercialisés qui est de 0,05 ~.
La littérature spécialisée (brevet anglais n
L'invention concerne un procédé de valorisation de l'uranium contenu dans un minerai uranifère soumis à une atta-que sulfurique, ce minerai contenant, en outre, comme impureté
particulièrement génante, de l'arsenic.
Depuis longtemps déjà, il est connu que, lors de l'attaque acide d'un minerai uraniEère contenant de l'arsenic, au moyen d'une liqueur aqueuse d'acide sulfurique, l'arsenic est solubilisé en même temps que l'uranium et se retrouve dans la liqueur résultant de l'attaque. Dès lors, quand s'effectue la valorisation de l'uranium solubilisé, l'arsenic en solution est extrait en partie avec l'uranium fournissant ainsi un con-centré uranifère relativement chargé en cette impureté.
C'est ainsi, par exemple, que, lors de l'extraction de l'uranium solubilisé par un solvant organique aminé, tel que la trinormaloctylamine utilisée en solution commerciale ou à l'état pur, on a pu constater que, partant qu'une solution aqueuse contenant 5 g/l d'uranium et 3 g/l d'arsenic, la pro-portion relative d'arsenic et d'uranium dans le solvant orga-nique d'extraction était de 0,5%, valeur très nettement supé-rieure à la valeur admise dans les concentrés uranifères com-mercialisés qui est de 0,05 ~.
La littérature spécialisée (brevet anglais n
2.001.611) a proposé, dans le cas de ces minerais uranifères chargés d'arsenic, d'en effectuer l'attaque au moyen d'une solution aqueuse d'acide sulfurique en présence d'un agent oxydant, à une température comprise entre 65C et 200C, le milieu d'attaque étant sous pression. Dans ces conditions opératoires, l'arsenic initialement présent dans le minerai uranifère est partiellement insolubilisé sous la forme d'un arséniate de fer par réaction avec le fer se trouvant dans le minerai en tant qu'impureté et porté à son niveau de valence supérieure lors de l'attaque oxydante dudit minerai.
1 1 6~59 Or, même dans les conditions les plus favorables, la liqueur résultant de l'attaque acide d'un minerai et de la séparation des matières insolubles comprenant l'arséniate de fer précité, contient en solution non seulement l'uranium à
valoriser, mais éyalement de l'arsenic incomplétement solu-bilisé lors de l'attaque du minerai. Ainsi, dans le tableau n II du brevet anglais 2.001.611, il apparalt que l'arsenic passe en solution, à raison de 0,38 g/1 en même temps que l'uranium lors de l'attaque acide du minerai.
Bien que le procédé décrit dans le brevet précité
présente des avantages certains, en offrant une solution partielle permettant de diminuer la teneur en arsenic dans le concentré d'uranium, il apparalt que l'élimination de l'arsenic doit être infiniment plus complète afin d'obtenir un concentré d'uranium pratiquement exempt en cette impureté.
Consciente des graves inconvénients que provoque la présence de l'arsenic dans les concentrés uranifères, la demanderesse poursuivant ses recherches en ce domaine a trouvé
et mis au point un procédé de valorisation de l'uranium solubi-lisé par l'attaque sulfurique de minerai uranifère contenantde l'arsenic comme impureté particulièrement génante.
Le procédé selon l'invention, dont le but est d'éli-miner l'arsenic d'une liqueur uranifère résultant de l'attaque sulfurique oxydante d'un minerai uranifère, se caractérise par le fait que l'arsenic solubilisé lors de l'attaque est in-solubilisé sous la forme d'un arséniate de fer avant que soit effectuée l'extraction de l'uranium par addition d'un agent alcalin réglant le pll de la solution résultant de l'attaque à une valeur comprise entre 1,5 et 3,5 en présence d'ions ferriques de telle manière que le rapport molaire (Fe )/(As) soit supérieur à 1.
Le fer intervenant dans cette précipitation peut 11 1 ~04~9 provenir du minerai lui-meme puisqu'il est une impureté contenue dans la gangue du minerai uranifère.
P~ur qu'il y ait élimination la plus complète possible de l'arsenic, de telle manière que la proportion relative d'arsenic et d'uraniumdans la solution uranifère soit inférieure à la valeur de 0,05 ~ admise dans les concentrés uranifères commercialisés, la solution d'uranium et d'arsenic doit contenir du fer sous sa forme d'oxydation la plus élevée, c'est-à-dire se trouver sous la forme ferrique. Dès lors, le milieu oxydant pour l'attaque du minerai uranifère doit l'être également pour l'oxydation du fer ferreux en fer ferrique, par addition d'agents d'oxydation en quantité suffisante pour assurer cette transformation.
Ainsi, quand l'attaque oxydante du minerai uranifère est ache-vée, la suspension en résultant est soumise à une séparation des phases ; la phase solide comportant tous les matériaux inattaqués dans les conditions du procédé ainsi qu'une fraction de l'arsenic inattaqué ou précipité dans le milieu d'attaque sous la forme d'arséniate de fer, et une phase liquide conte-nant en solution l'uranium à valoriser ainsi que de l'arsenic et du fer solubilisés, lors de l'attaque.
Le fer, initialement présent dans la gangue du minerai, peut l'être en quantité insuffisante pour assurer l'élimination la plus complète de l'arsenic. Dans ce cas, il est nécessaire d'introduire des quantités complémentaires de fer dans le milieu à traiter pour assurer la précipitation complète de l'arsenic sous la forme d'arséniate de fer. Le fer ajouté dans ces conditions peut être introduit sous une forme ferreuse ou ferrique avec le minerai dans le milieu d'attaque oxydante, ou bien encore peut être introd~it sous la forme ferrique dans la liqueur uranifère résultant de l'at-taque sulfurique du minerai.
Il peut être nécessaire dlintroduire des agents 60~5g d'oxydation complémentaire dans la liqueur uranifère résultant de l'attaque comme l'eau oxygénée, l'hypochlorite de sodium, la bioxyde de manganèse, le chlorate de sodium, de telle manière que l'arsenic soit maintenu à son niveau d'oxydation le plus élevé au moment de la formation du précipité d'arséniate de fer~
Comme cela a déjà été exprimé, le pH de la liqueur uranifère résultant de l'attaque sulfurique du minerai est réglé sur une ~aleur comprise entre 1,5 et 3,5 par addition d'un agent de neutralisation tel que Ca(OH)2, CaCO3, MgO.
Il a en effet été constaté que, dans cette zone de pH, l'arsenic solubilisé lors de l'attaque peut précipiter pratiquement dans ~a totalité sans provoquer une coprécipita-tion de l'uranium. Mais, dès lors que le seuil de 3,5 est dépassé, l'uranium en solution coprécipite d'une manière très importante avec l'arsenic.
Le rapport molaire (Fe )/(As) est également impor-tant dans le procédé objet de l'invention, car, s'il est trop faible, une coprécipitation de l'arsenic et de l'uranium se produit, la quantité d'uranium précipité étant d'autant plus forte que le p~ de la liqueur uranifère est élevé.
C'est pour cette raison que la demanderesse, ayant déterminé les limites de pH les plus favorables, a pu mettre en évidence les limites préférentielles du rapport molaire (FeI I)/(As) qui se situe entre 1,5 et 4 et pour lequel l'uranium reste dans sa presque totalité en solution et n'est plus entraîné par le précipité d'arséniate de fer.
La précipitation de l'arséniate de fer peut se Eaire à la température de la liqueur uranifère provenant de l'attaque, c'est-à-dire entre 40C et 80C. Mais, il ne doit pas être exclu que cette précipitation soit effectuée à des températures autres que l'intervalle précité.
0~5g D'une manière générale, l'arséniate de fer précipité
dans la liqueur uranifère résultant de l'attaque du minerai, et avant que soit extrait l'uranium, est séparé de ladite li-queur, puis subit un lavage afin de récupérer la liqueur d'imprégnation contenant l'uranium avant d'être éliminé.
Mais, il peut être avantageux, dans certains cas du procédé pour lesquels s'est produit une coprécipitation de l'arsenic et de l'uranium, de recycler, a l'attaque du minerai uranifère l'arséniate précipité, afin de so]ubiliser à nouveau l'uranium coprécipité. Dès lors, l'arséniate de fer est éliminé avec les matériaux inattaques quand est réalisée la séparation de la phase solide rejetée et de la phase liquide constituée par la liqueur uranifère.
Le procédé selon l'invention d'élimination de l'arse-nic, s'applique à tous les procédés d'attaque sulfurique de minerais uranifères, qu'ils soient réalisés par empâtage ou en milieu dilué par une solution sulfurique en présence d'un oxydant suffisamment énergique pour provoquer l'oxydation de l'uranium, du fer et de l'arsenic, ain de les amener aux niveaux d'oxydation favorables, tels que U , Fe .et As .
L'invention sera mieux comprise à la lecture de la des-cription suivante en réference au dessin annexé qui illustre schématiquement les étapes du procédé selon l'invention.
Selon ce schéma, le minerai uranifère broyé à une dimension appropriée est introduit dans le réacteur d'attaque (A) avec la liqueur d'attaque sulfurique, en présence d'un agent d'oxydation. La bouillie obtenue après attaque est conduite en (B) où s'effectue la séparation d'un résidu d'atta-que Sl constitué par le mélange des matériaux inattaqués et d'arséniate de fer pouvant provenir, au titre d'un recyclage, de la zone de lavage (G), et d'une liqueur sulfurique L1 résul-tant de l'attaque, contenant en solution lluranium, ainsi que 1 ~1 6~ 9 la fraction d'arsenic et de fer solubilisés lors de l'attaque.
Les eaux-mères d'imprégnation du gateau S1 sont alors e~traites en (C) au moyen d'une quantité adéquate d'eau, et la liqueur en résultant L1 est mélangée à la liqueur L2 pour former la liqueux L3.
Le gâteau S2, contenant les matériaux inattaqués et llarséniate de fer, est alors isolé et rejeté.
La liqueur L3 obtenue après attaque du minerai et constituée par le mélange des liqueurs Ll et L2, est alors in-troduite en (D) où s'effectue l'introduction d'un agent deneutralisation tel que du carbonate de calcium pour régler le pH à la valeur souhaitée et du Fe II de telle manière que le rapport molaire (FeI I)/(As) soit supérieur à 1.
A la sortie de (D), on recueille une suspension cons-tituée par une phase solide contenant de l'arséniate de fer et une phase liquide contenant l'uranium en solution, dont on réalise la séparation en (E) en une fraction solide S4 riche en arsenic et une liqueur L4.
Le précipité S4 est ensuite introduit en ~G) où
s'effectue un lavage par une quantité adéquate d'eau. On obtient ainsi un précipité S5 riche en arsenic débarrassé de la liqueur d'imprégnation et une fraction liquide L5 qui est ointe à L4.
Les liqueurs L4 et L5 sont réunies en formant la liqueur L6 qui est alors introduite en (F) où se réalise la valorisation de l'uranium par un traitement connu.
Le résidu S5 riche en arsenic peut être éliminé à la sortie de (G). r~ais, dans le cas où s'cst réalisée une copré-cipitation en (D) de l'arsenic et de l'uranium, il est possible de recycler le précipité S5 dans le réacteur d'attaque (A), où
l'uranium coprécipité se redissout et où l'arseniate de fer est éliminé du cycle en même temps que les matériaux inattaqués.
~ 1 60~59 Ainsi, selon le procédé de l'invention, la quasi totalité de l'arsenic initialement présent dans le minerai ura-nifère est éliminée de la liqueur urani~ère destinée à être valorisée.
Dans cet exemple, on a voulu montrer par une série d'essais, effectués en laboratoire, l'influence déterminante des deux paramètres qui sont le pH de la liqueur uranifère résultant de l'attaque acide du minerai et le rapport molaire (Fe )/(As) sur la précipitation de l'arséniate de fer et les risques de coprécipitation de l'uranium.
Pour cela, on a traité dans le cadre essai un litre d'une liqueur uranifère ayant la composition suivante :
Uranium 5 g/l H2 4 8 g/l 2 4 21 g/l Arsenic 3 g/l Le traitement comportait l'introduction de CaCO3 pour régler le pH de la liqueur uranifère à des valeurs crois-santes, et l'introduction d'ions Fe I pour obtenir un rapportmolaire (Fe )/(As) allant de 1 jusqu'à 4.
Les résultats d'expérimentation ont été consignés dans les tableaux I à VI suivants, montrant pour un pH donné
et un rapport molaire (Fe )/(As) les pourcentages d'arsenic précipité et d'uranium coprécipité.
TABLL.AU I
- _ _ . _ . _ _ _.
N d'essai pll (FeIII)~(AS~ % As precipité précipité
_ ~ . ~
11,87 1 93,6 9,1 22,10 1 96,2 13,2 32,06 1 96,9 12,7 42,54 1 99,3 18,1 , - . _ _ . _ _ _ ~ ~ ~;0~59 Ainsif l'augmentation du pll, pour un rapport rnolaire (Fe II)/(As) de 1 assure la précipitation de la totalité de l'arsenic présent, mais provoque une auymentation importante de la coprécipitation de l'uranium.
TABLEAU II
. . __ N d'essai pH (FeIII)~(AS~ % As précipité précipite ____________ _____ _____________ ________________ _____________~
1,4 1,5 78,9 2 6 1,8 1,5 95,2 2,8 7 2,1 1,5 99,1 3,5 8 2,06 1,5 99,0 3,4 9 2,54 1,5 99,7 9,5 __ ~ . _ _ Le tableau II montre, par rapport au tableau I, que l'augmenta-tion du rapport molaire (Fe II)/(As) provoque pour un même pH
une diminution très importante de la coprécipitation de l'uranium.
TABLEAU III
N d'essai _ (FeIII)~(As~ ~ As préclpité précipité
____________ ____ ______________ ________________ _______~_______ 1,5 2 77,7 1,5 11 1,8 2 92,1 1,5 12 1,9 2 95,2 1,2 13 2,06 2 97,8 1,57 14` 2,10 2 98,4 1,8 2,30 2 99,3 ].,95 16 2,48 2 99,5 2,44 _ ___ _ _ Le tableau III permet de constater, par comparaison avec les tableaux précédents, que l'augmentation du rapport molaire (Fe )/(~s) pour un même pH, permet de précipiter la totalité de l'arsenic présellt dans la solution uranifère tout en diminuant très fortement le pourcentage d'uranium co-précipité.
TABLEAU IV
_ _ __ _ _ N d'essai pH (F III)/(As) % As précipité % urranciipmtc ____________ ____ .,._____________ ________________ _______________ 17 1,9 3 ~8,6 0,93 18 2,3 3 9~,9 0,79 19 2,7 3 99,5 5,1
1 1 6~59 Or, même dans les conditions les plus favorables, la liqueur résultant de l'attaque acide d'un minerai et de la séparation des matières insolubles comprenant l'arséniate de fer précité, contient en solution non seulement l'uranium à
valoriser, mais éyalement de l'arsenic incomplétement solu-bilisé lors de l'attaque du minerai. Ainsi, dans le tableau n II du brevet anglais 2.001.611, il apparalt que l'arsenic passe en solution, à raison de 0,38 g/1 en même temps que l'uranium lors de l'attaque acide du minerai.
Bien que le procédé décrit dans le brevet précité
présente des avantages certains, en offrant une solution partielle permettant de diminuer la teneur en arsenic dans le concentré d'uranium, il apparalt que l'élimination de l'arsenic doit être infiniment plus complète afin d'obtenir un concentré d'uranium pratiquement exempt en cette impureté.
Consciente des graves inconvénients que provoque la présence de l'arsenic dans les concentrés uranifères, la demanderesse poursuivant ses recherches en ce domaine a trouvé
et mis au point un procédé de valorisation de l'uranium solubi-lisé par l'attaque sulfurique de minerai uranifère contenantde l'arsenic comme impureté particulièrement génante.
Le procédé selon l'invention, dont le but est d'éli-miner l'arsenic d'une liqueur uranifère résultant de l'attaque sulfurique oxydante d'un minerai uranifère, se caractérise par le fait que l'arsenic solubilisé lors de l'attaque est in-solubilisé sous la forme d'un arséniate de fer avant que soit effectuée l'extraction de l'uranium par addition d'un agent alcalin réglant le pll de la solution résultant de l'attaque à une valeur comprise entre 1,5 et 3,5 en présence d'ions ferriques de telle manière que le rapport molaire (Fe )/(As) soit supérieur à 1.
Le fer intervenant dans cette précipitation peut 11 1 ~04~9 provenir du minerai lui-meme puisqu'il est une impureté contenue dans la gangue du minerai uranifère.
P~ur qu'il y ait élimination la plus complète possible de l'arsenic, de telle manière que la proportion relative d'arsenic et d'uraniumdans la solution uranifère soit inférieure à la valeur de 0,05 ~ admise dans les concentrés uranifères commercialisés, la solution d'uranium et d'arsenic doit contenir du fer sous sa forme d'oxydation la plus élevée, c'est-à-dire se trouver sous la forme ferrique. Dès lors, le milieu oxydant pour l'attaque du minerai uranifère doit l'être également pour l'oxydation du fer ferreux en fer ferrique, par addition d'agents d'oxydation en quantité suffisante pour assurer cette transformation.
Ainsi, quand l'attaque oxydante du minerai uranifère est ache-vée, la suspension en résultant est soumise à une séparation des phases ; la phase solide comportant tous les matériaux inattaqués dans les conditions du procédé ainsi qu'une fraction de l'arsenic inattaqué ou précipité dans le milieu d'attaque sous la forme d'arséniate de fer, et une phase liquide conte-nant en solution l'uranium à valoriser ainsi que de l'arsenic et du fer solubilisés, lors de l'attaque.
Le fer, initialement présent dans la gangue du minerai, peut l'être en quantité insuffisante pour assurer l'élimination la plus complète de l'arsenic. Dans ce cas, il est nécessaire d'introduire des quantités complémentaires de fer dans le milieu à traiter pour assurer la précipitation complète de l'arsenic sous la forme d'arséniate de fer. Le fer ajouté dans ces conditions peut être introduit sous une forme ferreuse ou ferrique avec le minerai dans le milieu d'attaque oxydante, ou bien encore peut être introd~it sous la forme ferrique dans la liqueur uranifère résultant de l'at-taque sulfurique du minerai.
Il peut être nécessaire dlintroduire des agents 60~5g d'oxydation complémentaire dans la liqueur uranifère résultant de l'attaque comme l'eau oxygénée, l'hypochlorite de sodium, la bioxyde de manganèse, le chlorate de sodium, de telle manière que l'arsenic soit maintenu à son niveau d'oxydation le plus élevé au moment de la formation du précipité d'arséniate de fer~
Comme cela a déjà été exprimé, le pH de la liqueur uranifère résultant de l'attaque sulfurique du minerai est réglé sur une ~aleur comprise entre 1,5 et 3,5 par addition d'un agent de neutralisation tel que Ca(OH)2, CaCO3, MgO.
Il a en effet été constaté que, dans cette zone de pH, l'arsenic solubilisé lors de l'attaque peut précipiter pratiquement dans ~a totalité sans provoquer une coprécipita-tion de l'uranium. Mais, dès lors que le seuil de 3,5 est dépassé, l'uranium en solution coprécipite d'une manière très importante avec l'arsenic.
Le rapport molaire (Fe )/(As) est également impor-tant dans le procédé objet de l'invention, car, s'il est trop faible, une coprécipitation de l'arsenic et de l'uranium se produit, la quantité d'uranium précipité étant d'autant plus forte que le p~ de la liqueur uranifère est élevé.
C'est pour cette raison que la demanderesse, ayant déterminé les limites de pH les plus favorables, a pu mettre en évidence les limites préférentielles du rapport molaire (FeI I)/(As) qui se situe entre 1,5 et 4 et pour lequel l'uranium reste dans sa presque totalité en solution et n'est plus entraîné par le précipité d'arséniate de fer.
La précipitation de l'arséniate de fer peut se Eaire à la température de la liqueur uranifère provenant de l'attaque, c'est-à-dire entre 40C et 80C. Mais, il ne doit pas être exclu que cette précipitation soit effectuée à des températures autres que l'intervalle précité.
0~5g D'une manière générale, l'arséniate de fer précipité
dans la liqueur uranifère résultant de l'attaque du minerai, et avant que soit extrait l'uranium, est séparé de ladite li-queur, puis subit un lavage afin de récupérer la liqueur d'imprégnation contenant l'uranium avant d'être éliminé.
Mais, il peut être avantageux, dans certains cas du procédé pour lesquels s'est produit une coprécipitation de l'arsenic et de l'uranium, de recycler, a l'attaque du minerai uranifère l'arséniate précipité, afin de so]ubiliser à nouveau l'uranium coprécipité. Dès lors, l'arséniate de fer est éliminé avec les matériaux inattaques quand est réalisée la séparation de la phase solide rejetée et de la phase liquide constituée par la liqueur uranifère.
Le procédé selon l'invention d'élimination de l'arse-nic, s'applique à tous les procédés d'attaque sulfurique de minerais uranifères, qu'ils soient réalisés par empâtage ou en milieu dilué par une solution sulfurique en présence d'un oxydant suffisamment énergique pour provoquer l'oxydation de l'uranium, du fer et de l'arsenic, ain de les amener aux niveaux d'oxydation favorables, tels que U , Fe .et As .
L'invention sera mieux comprise à la lecture de la des-cription suivante en réference au dessin annexé qui illustre schématiquement les étapes du procédé selon l'invention.
Selon ce schéma, le minerai uranifère broyé à une dimension appropriée est introduit dans le réacteur d'attaque (A) avec la liqueur d'attaque sulfurique, en présence d'un agent d'oxydation. La bouillie obtenue après attaque est conduite en (B) où s'effectue la séparation d'un résidu d'atta-que Sl constitué par le mélange des matériaux inattaqués et d'arséniate de fer pouvant provenir, au titre d'un recyclage, de la zone de lavage (G), et d'une liqueur sulfurique L1 résul-tant de l'attaque, contenant en solution lluranium, ainsi que 1 ~1 6~ 9 la fraction d'arsenic et de fer solubilisés lors de l'attaque.
Les eaux-mères d'imprégnation du gateau S1 sont alors e~traites en (C) au moyen d'une quantité adéquate d'eau, et la liqueur en résultant L1 est mélangée à la liqueur L2 pour former la liqueux L3.
Le gâteau S2, contenant les matériaux inattaqués et llarséniate de fer, est alors isolé et rejeté.
La liqueur L3 obtenue après attaque du minerai et constituée par le mélange des liqueurs Ll et L2, est alors in-troduite en (D) où s'effectue l'introduction d'un agent deneutralisation tel que du carbonate de calcium pour régler le pH à la valeur souhaitée et du Fe II de telle manière que le rapport molaire (FeI I)/(As) soit supérieur à 1.
A la sortie de (D), on recueille une suspension cons-tituée par une phase solide contenant de l'arséniate de fer et une phase liquide contenant l'uranium en solution, dont on réalise la séparation en (E) en une fraction solide S4 riche en arsenic et une liqueur L4.
Le précipité S4 est ensuite introduit en ~G) où
s'effectue un lavage par une quantité adéquate d'eau. On obtient ainsi un précipité S5 riche en arsenic débarrassé de la liqueur d'imprégnation et une fraction liquide L5 qui est ointe à L4.
Les liqueurs L4 et L5 sont réunies en formant la liqueur L6 qui est alors introduite en (F) où se réalise la valorisation de l'uranium par un traitement connu.
Le résidu S5 riche en arsenic peut être éliminé à la sortie de (G). r~ais, dans le cas où s'cst réalisée une copré-cipitation en (D) de l'arsenic et de l'uranium, il est possible de recycler le précipité S5 dans le réacteur d'attaque (A), où
l'uranium coprécipité se redissout et où l'arseniate de fer est éliminé du cycle en même temps que les matériaux inattaqués.
~ 1 60~59 Ainsi, selon le procédé de l'invention, la quasi totalité de l'arsenic initialement présent dans le minerai ura-nifère est éliminée de la liqueur urani~ère destinée à être valorisée.
Dans cet exemple, on a voulu montrer par une série d'essais, effectués en laboratoire, l'influence déterminante des deux paramètres qui sont le pH de la liqueur uranifère résultant de l'attaque acide du minerai et le rapport molaire (Fe )/(As) sur la précipitation de l'arséniate de fer et les risques de coprécipitation de l'uranium.
Pour cela, on a traité dans le cadre essai un litre d'une liqueur uranifère ayant la composition suivante :
Uranium 5 g/l H2 4 8 g/l 2 4 21 g/l Arsenic 3 g/l Le traitement comportait l'introduction de CaCO3 pour régler le pH de la liqueur uranifère à des valeurs crois-santes, et l'introduction d'ions Fe I pour obtenir un rapportmolaire (Fe )/(As) allant de 1 jusqu'à 4.
Les résultats d'expérimentation ont été consignés dans les tableaux I à VI suivants, montrant pour un pH donné
et un rapport molaire (Fe )/(As) les pourcentages d'arsenic précipité et d'uranium coprécipité.
TABLL.AU I
- _ _ . _ . _ _ _.
N d'essai pll (FeIII)~(AS~ % As precipité précipité
_ ~ . ~
11,87 1 93,6 9,1 22,10 1 96,2 13,2 32,06 1 96,9 12,7 42,54 1 99,3 18,1 , - . _ _ . _ _ _ ~ ~ ~;0~59 Ainsif l'augmentation du pll, pour un rapport rnolaire (Fe II)/(As) de 1 assure la précipitation de la totalité de l'arsenic présent, mais provoque une auymentation importante de la coprécipitation de l'uranium.
TABLEAU II
. . __ N d'essai pH (FeIII)~(AS~ % As précipité précipite ____________ _____ _____________ ________________ _____________~
1,4 1,5 78,9 2 6 1,8 1,5 95,2 2,8 7 2,1 1,5 99,1 3,5 8 2,06 1,5 99,0 3,4 9 2,54 1,5 99,7 9,5 __ ~ . _ _ Le tableau II montre, par rapport au tableau I, que l'augmenta-tion du rapport molaire (Fe II)/(As) provoque pour un même pH
une diminution très importante de la coprécipitation de l'uranium.
TABLEAU III
N d'essai _ (FeIII)~(As~ ~ As préclpité précipité
____________ ____ ______________ ________________ _______~_______ 1,5 2 77,7 1,5 11 1,8 2 92,1 1,5 12 1,9 2 95,2 1,2 13 2,06 2 97,8 1,57 14` 2,10 2 98,4 1,8 2,30 2 99,3 ].,95 16 2,48 2 99,5 2,44 _ ___ _ _ Le tableau III permet de constater, par comparaison avec les tableaux précédents, que l'augmentation du rapport molaire (Fe )/(~s) pour un même pH, permet de précipiter la totalité de l'arsenic présellt dans la solution uranifère tout en diminuant très fortement le pourcentage d'uranium co-précipité.
TABLEAU IV
_ _ __ _ _ N d'essai pH (F III)/(As) % As précipité % urranciipmtc ____________ ____ .,._____________ ________________ _______________ 17 1,9 3 ~8,6 0,93 18 2,3 3 9~,9 0,79 19 2,7 3 99,5 5,1
3,3 3 99,9 19,5 I _ _ I _ .
Le tableau IV montre qu'en augmentant encore le rapport molaire (FeIII)/(As), on précipité la plus grande partie de l'ar-senic solubilisé tout en rendant la coprécipitation de l'uranium très faible. Mais, ce tableau révèle également que lorsque le pH devient trop élevé, la coprécipitation de l'uranium est for-tement augmentée.
TABLEAU V
_ , _ _ N d'essai pH (FeIII)~(AS~ % As précipité precipite ____________ ____ ______________ ________________ ______________ 21 1,9 4 62,1 0,38 22 2,2 4 76,0 0,2~
23 2,5 4 99,9 2,22 24 5,0 4 >99,9 9~,7 _ ~ _ , Le tableau ~ montre, associé avec les tableaux I
à IV que le pH de précipitation de l'arsenic doit se situer dans l'intervalle 1,5 à 3,5 et que le rapport molaire (FeIII)/
(As) doit être toujours supérieur à 1 et, de préférence, être supérieur à 2.
_ g _ i 160459 .
On a traité un minerai uranifère ayant la composition suivante :
Uranium 1,9 %
Fer 3,5 %
Nickel 1,6 %
Arsenic 1,1 %
Aluminium 7,1 %
Calcium 1,6 Silicium 27 10 kg de ce minerai ont été placés en (A) dans 10 li-tres d'une liqueur aqueuse sulfurique d'attaque contenant 100 ~/1 de réactif.
Le milieu d'attaque se trouvait à une température de 80 C qui a été maintenue à ce niveau pendant 6 heures.
Après une heure d'attaque, on a jouté 60 g de chlorate de sodium. La bouillie obtenue après attaque, qui se trouvait encore à la température de 75C était transvasée en (B~ où
s'opérait la séparation des phases solide Sl et liquide L
contenant l'uranium solubilisé.
Le gâteau Sl était ensuite lavé en (C) par 20 litres d'eau assurant l'extraction des eaux-mères d'imprégnation des inertes en donnant un résidu inerte S2 et une liqueur rési-duelle L2, qui était jointe à la liqueur L1.
Le résidu S2 à l'état sec représentait une masse de 9,3 kg et avait la composition suivante en uranium et arsenic, exprimée en pour cent en poids :
Uranium 0,01 Arsenic 0,3 La liqueur L3, obtenue par le mélange des liqueurs Ll et L2 représentait un volume de 26 litres et avait la com-position suivante :
045~
Uranium 7,3 g/l Arsenic 3,1 g/l Fer 5,9 g/l Nickel 4,5 g/l H2 4 10,0 g/l La liqueur L3 était introduite en (D) et on y ajoutait 0,048 kg de Fe I sous la forme d'une solution de sulfate fer-rique de facon que le rapport molaire (FeIII)/(As) soit de 2,5.
Puis, on introduisait 0,85 kg de CaCO3 afin d'amener le ph de ladite liqueur à une valeur de 2,4. On provoquait ainsi la précipitation de l'arséniate de Eer et de sulfate de calcium dihydraté.
On obtenait alors, à la sortie de (D) une suspension d'arséniate de fer et de sulfate de calcium dihydraté dans la liqueur uranifère. Cette suspension était alors introduite en (E) où s'effectuait la séparation de la liqueur uranifère L4 représentant un volume de 25,5 litres qui était conduit en (F) en vue de réaliser la valorisation de l'uranium et une masse solide S4 de 1,5 kg à l'état humide contenant la quasi totalité de l'arsenic initialement contenu dans L3 et un très faible pourcentage d'uranium.
La précipité S4 était lavé en (G) au moyen de 2,2 li-tres d'eau, la liqueur L5 résultant du lavage étant alors jointe à L4 en (F)-Le solide S5 à l'état sec représentait 1,1 kg quiavait la composition suivante, exprimée en pour cent et en poids :
Uranium 0,1 %
Arsenic 7,3 ~
Le solide S5 était éliminé à la sortie de (G).
Le mélange L6 constitué par les liqueurs L4 et L5 représentait un volume de 27,7 litres qui avait la composition 6~59 suivante :
Uranium 6,72 g/l Arsenic 0,008 g/l L'uranium contenu dans la liqueur L6 a été extrait selon un procédé connu, au moyen d'un solvant oryanique conte-nant en mélange de la trioctylamine et de la tridécylamine en solution dans du Kérosène.
Après la récupération de l'uranium, la liqueur effluente L7 était traitée par du CaCO3 avant d'en effectuer le rejetO
.
Dans cet exemple, on a traité en continu le même minerai que dans l'exemple 2, avec la même solution sulfurique d'attaque, mais le précipité S5 était recyclé à l'attaque (A) en vue de récupérer l'uranium coprécipité et d'éliminer l'ar-senic en (C) avec les matériaux inattaqués.
10 kg/h de ce minerai ont été traités en (A) dans 10 l/h d'une liqueur aqueuse sulfurique d'attaque contenant 100 g/l de réactif en présence de 1,7 kg/h du précipité humide S5, de recyclage.
Le milieu d'attaque se trouvait à une température de 75C et la quantité de chlorate de sodium ajoutée était de 60 g/h. Le temps moyen d'attaque était de 4 heures.
La bouillie obtenue après attaque, qui se trouvait encore à la température de 75C, était transversée en (B) où
s'effectuait la séparation des phases solide Sl et liquide L
contenant l'uranium solubilisé.
Le gâteau Sl était ensuite lavé en (C) par 21 litres d'eau à l'heure, assurant L'extraction dcs eaux-mcres d'imprc-gnation des inertes en donnant un résidu inerte S2 et une liqueur résiduelle L2 qui était jointe à la liqueur Ll.
Le résidu S2 exprimé, à l'état sec, était de 10,5 kg par heure et avait la composition suivante :
1 1 6~45~
-Uranium 0,01 %
Arsenlc 1,05 %
La liqueur L3, obtenue par le rnélange des liqueurs L1 et L2, avait un débit de 26,5 l/h et avait la composition suivante :
Uranium 7,15 g/l Arsenic 3,5 g/l Eer 5,5 g/l Nickel 4,4 g/l H2S 4 8,0 g/l La liqueur L3 était introduite en (D) et on y ajoutait, par heure, 0,132 kg de FeIII sous la forme d'une solution de sulfate ferrique, de fa~con que le rapport molaire (FeIII)/(As) soit de 3.
Puis, on introduisait 0,9 kg/h de CaCO3 afin d'amener le pH de ladite liqueur à une valeur de 2,5. On provoquait - ainsi la précipitation de l'arséniate de fer et de sulfate de calcium dihydraté.
On obtenait, alors, à la sortie de (D) une suspension d'arséniate de fer et de sulfate de calcium dihydraté dans la liqueur uranifère. Cette suspension était alors introduite en (~) où s'effectuait la séparation de la liqueur uranifère L4 correspondant à un volume de 26 litres par heure, qui était conduite en (F) en vue de réaliser la valorisation de l'uranium et une masse solide S4 de 1,7 kg par heure à l'etat humide contenant la quasi totalité de l'arsenic initialement présent dans L3 et un très faible pourcentage d'uranium.
Le précipité S4 était lavé en (G) au moyen de 1,0 l/h d'eau, la liqueur L5 resultant du lavage étant alors jointe à
L4 en (F)-Le solide S5, à l'état humide, sortait de (G) avec undébit de 1,7 kg par heure et avait la composition suivante :
--' 1 Jl 6~459 Uranium 0,16 Arsenic 5,5 Le solide S5 était alors recyclé à l'attaque (A) du minerai.
La liqueur L6 avait un débit de 27 1 par heure et sa composition était de :
Uranium 7,0 g/l Arsenic 0,012 g/l
Le tableau IV montre qu'en augmentant encore le rapport molaire (FeIII)/(As), on précipité la plus grande partie de l'ar-senic solubilisé tout en rendant la coprécipitation de l'uranium très faible. Mais, ce tableau révèle également que lorsque le pH devient trop élevé, la coprécipitation de l'uranium est for-tement augmentée.
TABLEAU V
_ , _ _ N d'essai pH (FeIII)~(AS~ % As précipité precipite ____________ ____ ______________ ________________ ______________ 21 1,9 4 62,1 0,38 22 2,2 4 76,0 0,2~
23 2,5 4 99,9 2,22 24 5,0 4 >99,9 9~,7 _ ~ _ , Le tableau ~ montre, associé avec les tableaux I
à IV que le pH de précipitation de l'arsenic doit se situer dans l'intervalle 1,5 à 3,5 et que le rapport molaire (FeIII)/
(As) doit être toujours supérieur à 1 et, de préférence, être supérieur à 2.
_ g _ i 160459 .
On a traité un minerai uranifère ayant la composition suivante :
Uranium 1,9 %
Fer 3,5 %
Nickel 1,6 %
Arsenic 1,1 %
Aluminium 7,1 %
Calcium 1,6 Silicium 27 10 kg de ce minerai ont été placés en (A) dans 10 li-tres d'une liqueur aqueuse sulfurique d'attaque contenant 100 ~/1 de réactif.
Le milieu d'attaque se trouvait à une température de 80 C qui a été maintenue à ce niveau pendant 6 heures.
Après une heure d'attaque, on a jouté 60 g de chlorate de sodium. La bouillie obtenue après attaque, qui se trouvait encore à la température de 75C était transvasée en (B~ où
s'opérait la séparation des phases solide Sl et liquide L
contenant l'uranium solubilisé.
Le gâteau Sl était ensuite lavé en (C) par 20 litres d'eau assurant l'extraction des eaux-mères d'imprégnation des inertes en donnant un résidu inerte S2 et une liqueur rési-duelle L2, qui était jointe à la liqueur L1.
Le résidu S2 à l'état sec représentait une masse de 9,3 kg et avait la composition suivante en uranium et arsenic, exprimée en pour cent en poids :
Uranium 0,01 Arsenic 0,3 La liqueur L3, obtenue par le mélange des liqueurs Ll et L2 représentait un volume de 26 litres et avait la com-position suivante :
045~
Uranium 7,3 g/l Arsenic 3,1 g/l Fer 5,9 g/l Nickel 4,5 g/l H2 4 10,0 g/l La liqueur L3 était introduite en (D) et on y ajoutait 0,048 kg de Fe I sous la forme d'une solution de sulfate fer-rique de facon que le rapport molaire (FeIII)/(As) soit de 2,5.
Puis, on introduisait 0,85 kg de CaCO3 afin d'amener le ph de ladite liqueur à une valeur de 2,4. On provoquait ainsi la précipitation de l'arséniate de Eer et de sulfate de calcium dihydraté.
On obtenait alors, à la sortie de (D) une suspension d'arséniate de fer et de sulfate de calcium dihydraté dans la liqueur uranifère. Cette suspension était alors introduite en (E) où s'effectuait la séparation de la liqueur uranifère L4 représentant un volume de 25,5 litres qui était conduit en (F) en vue de réaliser la valorisation de l'uranium et une masse solide S4 de 1,5 kg à l'état humide contenant la quasi totalité de l'arsenic initialement contenu dans L3 et un très faible pourcentage d'uranium.
La précipité S4 était lavé en (G) au moyen de 2,2 li-tres d'eau, la liqueur L5 résultant du lavage étant alors jointe à L4 en (F)-Le solide S5 à l'état sec représentait 1,1 kg quiavait la composition suivante, exprimée en pour cent et en poids :
Uranium 0,1 %
Arsenic 7,3 ~
Le solide S5 était éliminé à la sortie de (G).
Le mélange L6 constitué par les liqueurs L4 et L5 représentait un volume de 27,7 litres qui avait la composition 6~59 suivante :
Uranium 6,72 g/l Arsenic 0,008 g/l L'uranium contenu dans la liqueur L6 a été extrait selon un procédé connu, au moyen d'un solvant oryanique conte-nant en mélange de la trioctylamine et de la tridécylamine en solution dans du Kérosène.
Après la récupération de l'uranium, la liqueur effluente L7 était traitée par du CaCO3 avant d'en effectuer le rejetO
.
Dans cet exemple, on a traité en continu le même minerai que dans l'exemple 2, avec la même solution sulfurique d'attaque, mais le précipité S5 était recyclé à l'attaque (A) en vue de récupérer l'uranium coprécipité et d'éliminer l'ar-senic en (C) avec les matériaux inattaqués.
10 kg/h de ce minerai ont été traités en (A) dans 10 l/h d'une liqueur aqueuse sulfurique d'attaque contenant 100 g/l de réactif en présence de 1,7 kg/h du précipité humide S5, de recyclage.
Le milieu d'attaque se trouvait à une température de 75C et la quantité de chlorate de sodium ajoutée était de 60 g/h. Le temps moyen d'attaque était de 4 heures.
La bouillie obtenue après attaque, qui se trouvait encore à la température de 75C, était transversée en (B) où
s'effectuait la séparation des phases solide Sl et liquide L
contenant l'uranium solubilisé.
Le gâteau Sl était ensuite lavé en (C) par 21 litres d'eau à l'heure, assurant L'extraction dcs eaux-mcres d'imprc-gnation des inertes en donnant un résidu inerte S2 et une liqueur résiduelle L2 qui était jointe à la liqueur Ll.
Le résidu S2 exprimé, à l'état sec, était de 10,5 kg par heure et avait la composition suivante :
1 1 6~45~
-Uranium 0,01 %
Arsenlc 1,05 %
La liqueur L3, obtenue par le rnélange des liqueurs L1 et L2, avait un débit de 26,5 l/h et avait la composition suivante :
Uranium 7,15 g/l Arsenic 3,5 g/l Eer 5,5 g/l Nickel 4,4 g/l H2S 4 8,0 g/l La liqueur L3 était introduite en (D) et on y ajoutait, par heure, 0,132 kg de FeIII sous la forme d'une solution de sulfate ferrique, de fa~con que le rapport molaire (FeIII)/(As) soit de 3.
Puis, on introduisait 0,9 kg/h de CaCO3 afin d'amener le pH de ladite liqueur à une valeur de 2,5. On provoquait - ainsi la précipitation de l'arséniate de fer et de sulfate de calcium dihydraté.
On obtenait, alors, à la sortie de (D) une suspension d'arséniate de fer et de sulfate de calcium dihydraté dans la liqueur uranifère. Cette suspension était alors introduite en (~) où s'effectuait la séparation de la liqueur uranifère L4 correspondant à un volume de 26 litres par heure, qui était conduite en (F) en vue de réaliser la valorisation de l'uranium et une masse solide S4 de 1,7 kg par heure à l'etat humide contenant la quasi totalité de l'arsenic initialement présent dans L3 et un très faible pourcentage d'uranium.
Le précipité S4 était lavé en (G) au moyen de 1,0 l/h d'eau, la liqueur L5 resultant du lavage étant alors jointe à
L4 en (F)-Le solide S5, à l'état humide, sortait de (G) avec undébit de 1,7 kg par heure et avait la composition suivante :
--' 1 Jl 6~459 Uranium 0,16 Arsenic 5,5 Le solide S5 était alors recyclé à l'attaque (A) du minerai.
La liqueur L6 avait un débit de 27 1 par heure et sa composition était de :
Uranium 7,0 g/l Arsenic 0,012 g/l
Claims (8)
1. Procédé de valorisation par séparation sélective, de l'uranium et de l'arsenic solubilisés par attaque sulfurique d'un minerai uranifère contenant ledit arsenic comme impureté
gênante, selon lequel l'arsenic se trouvant en solution dans la liqueur résultant de l'attaque est éliminé sous la forme insoluble d'arséniate de fer, avant que soit effectuée la valorisation de l'uranium, caractérisé en ce que le rapport molaire (FeIII)/(As) au sein de la liqueur résultant de l'attaque est supérieur à 1 et en ce que le pH de la liqueur résultant de l'attaque est réglé entre 1,5 et 3,5 par addition d'un agent alcalin.
gênante, selon lequel l'arsenic se trouvant en solution dans la liqueur résultant de l'attaque est éliminé sous la forme insoluble d'arséniate de fer, avant que soit effectuée la valorisation de l'uranium, caractérisé en ce que le rapport molaire (FeIII)/(As) au sein de la liqueur résultant de l'attaque est supérieur à 1 et en ce que le pH de la liqueur résultant de l'attaque est réglé entre 1,5 et 3,5 par addition d'un agent alcalin.
2. Procédé de valorisation par séparation sélective selon la revendication 1, caractérisé en ce que le rapport molaire (FeIII)/(As) est compris entre 1,5 et 4.
3. Procédé de valorisation par séparation sélective selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que l'on augmente la teneur en Fe par ajout de quantités complémen-taires d'ions Fer dans le milieu d'attaque.
4. Procédé de valorisation par séparation sélective selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que l'on augmen-te la teneur en FeIII par ajout de quantités complémentaires d'ions Fer dans la liqueur résultant de l'attaque.
5. Procédé de valorisation par séparation sélective selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'on introduit un agent d'oxydation complémentaire de l'arsenic pour l'amener à l'état AsV.
6. Procédé de valorisation par séparation sélective selon la revendication 5, caractérisé en ce que l'agent d'oxydation complémentaire est choisi parmi l'eau oxygénée, l'hypochloride de sodium, le bioxyde de manganèse et le chlorate de sodium.
7. Procédé de valorisation par séparation sélective selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que la préci-pitation de l'arséniate de fer s'effectue à une température comprise entre 40°C et 80°C.
8. Procédé de valorisation par séparation sélective selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que le précipité contenant l'arséniate de fer est séparé de la liqueur destinée à la valorisation de l'uranium et renvoyé à l'attaque du minerai.
Applications Claiming Priority (2)
Application Number | Priority Date | Filing Date | Title |
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FR8001138 | 1980-01-15 | ||
FR8001138A FR2473556A1 (fr) | 1980-01-15 | 1980-01-15 | Procede de valorisation de l'uranium a partir d'un minerai uranifere contenant de l'arsenic |
Publications (1)
Publication Number | Publication Date |
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CA1160459A true CA1160459A (fr) | 1984-01-17 |
Family
ID=9237657
Family Applications (1)
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---|---|---|---|
CA000368471A Expired CA1160459A (fr) | 1980-01-15 | 1981-01-14 | Procede de valorisation de l'uranium a partir d'un minerai uranifere contenant de l'arsenic |
Country Status (5)
Country | Link |
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AU (1) | AU541856B2 (fr) |
BR (1) | BR8100186A (fr) |
CA (1) | CA1160459A (fr) |
FR (1) | FR2473556A1 (fr) |
OA (1) | OA06724A (fr) |
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FR2504111A2 (fr) * | 1977-09-30 | 1982-10-22 | Pechiney Ugine Kuhlmann Uran | Procede d'extraction de l'arsenic a partir de solutions contenant des carbonate, sulfate, eventuellement de l'hydroxyde, alcalins, ainsi que l'un au moins des metaux vanadium, uranium et molybdene |
FR2510540A2 (fr) * | 1977-09-30 | 1983-02-04 | Pechiney Ugine Kuhlmann Uran | Extraction de l'arsenic en solution dans des liqueurs contenant des carbonate, sulfate, eventuellement de l'hydroxyde, alcalins, ainsi que l'un au moins des metaux vanadium, uranium et molybdene |
WO1982003620A1 (fr) * | 1981-04-15 | 1982-10-28 | Maurel Pierre | Procede d'extraction de l'arsenic a partir de solutions contenant des carbonate, sulfate, eventuellement de l'hydroxyde, alcalins, ainsi que l'un au moins des metaux vanadium, uranium et molybdene |
FR2510609B1 (fr) * | 1981-07-29 | 1985-11-15 | Pechiney Aluminium | Epuration selective en matiere arsenicale au cours d'un procede alcalin de traitement d'un minerai uranifere et/ou molybdenifere au moyen d'un compose du magnesium |
US5384104A (en) * | 1992-11-16 | 1995-01-24 | Westinghouse Electric Corporation | Uranium carbonate extraction process |
DE19505045C1 (de) * | 1995-02-15 | 1996-07-18 | Urt Umwelttechnik Gmbh | Verfahren zur Abtrennung von Uran, Radium und Arsen aus Lösungen ihrer Verbindungen |
AUPN439395A0 (en) * | 1995-07-25 | 1995-08-17 | Bactech (Australia) Pty Limited | Process for the removal of arsenic from bacterial leach liquors and slurries |
Family Cites Families (7)
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FR1058811A (fr) * | 1951-01-19 | 1954-03-19 | Chemical Construction Corp | Perfectionnements à la récupération des métaux des minerais métalliques contenant de l'arsenic |
FR1058812A (fr) * | 1951-01-19 | 1954-03-19 | Chemical Construction Corp | Nouveaux perfectionnements à la récupération des métaux des minerais métalliques contenant de l'arsenic |
US2890933A (en) * | 1951-11-02 | 1959-06-16 | Eugene J Michal | Recovery of uranium values from uranium bearing raw materials |
US2749211A (en) * | 1952-11-19 | 1956-06-05 | Union Carbide & Carbon Corp | Recovery of uranium and vanadium compounds from acid solution |
FR1318427A (fr) * | 1962-03-28 | 1963-02-15 | Perfectionnement au procédé d'extraction de l'uranium de ses minerais | |
CA1105264A (fr) * | 1977-07-05 | 1981-07-21 | Verner B. Sefton | Traduction non-disponible |
FI58354C (fi) * | 1977-11-28 | 1981-01-12 | Outokumpu Oy | Foerfarande foer behandling av raomaterial innehaollande arsenik och metall |
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1980
- 1980-01-15 FR FR8001138A patent/FR2473556A1/fr active Granted
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1981
- 1981-01-12 AU AU66146/81A patent/AU541856B2/en not_active Ceased
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- 1981-01-14 BR BR8100186A patent/BR8100186A/pt unknown
- 1981-01-15 OA OA57301A patent/OA06724A/fr unknown
Also Published As
Publication number | Publication date |
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FR2473556A1 (fr) | 1981-07-17 |
OA06724A (fr) | 1982-06-30 |
BR8100186A (pt) | 1981-07-28 |
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FR2473556B1 (fr) | 1984-05-18 |
AU541856B2 (en) | 1985-01-24 |
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