1. |
Chanson pour la pluie
03:05
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Il pleut
Et je dors dans un lit bleu
La planète tourne
Le monde entier est silencieux
J'entends le bruit de l'eau qui tombe
Le monde entier est silencieux
Tu es passé par là
Silencieux
Parmi tous les éclats
Silencieux
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2. |
Je regrette
04:25
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Je regrette les fleurs au bord de la fenêtre
Quand le jour se lève et que rien ne bouge
Je regrette le papier froissé sous mes doigts
Et le bruit de fond du temps qui passe
Sans qu'on le remarque
Je regrette les rues et cette insouciance
Qui me prend parfois quand j'y pense plus
J'aimerais qu'on se retrouve la folie et moi
A nos heures perdues quand la nuit s'en va
Puisque tout est immobile
Et lorsque la vie s'arrête
Les minutes se défilent
Je lève la tête
La vie est une pluie tranquille
La lumière se projette
Juste au dessus de la ville
Mais je rêve peut-être
Je regrette les mots gravés sur les murs
Ceux qui me séparent du reste du monde
Je veux sentir la Terre qui tourne sous mes pieds
Prise à l'aventure, partie à jamais
Puisque l'instant est fragile
Et si tous mes feux s'endorment
Je laisserai la magie
Reprendre sa forme
La vie est une pluie tranquille
La lumière se projette
Juste au dessus de mon lit
Je lève la tête
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3. |
La terre est rose
03:38
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Je m'en rappelle à peu prés
De cette aventure il ne reste que des mots froissés
Dans la voiture j'ai vu le jour se dissiper
Puis du haut des toits j'ai regardé les astres bruler
Les branches des vignes se sont penchées
Comme si elles avaient quelque chose à me raconter
Du bout des plaines un grondement se répandait
Assise entre chien et loup j'ai senti le vent tourner
REFRAIN
La terre est rose
Les horizons penchent
Les mers déposent
Des pierres de volcan
Et moi je pose
D'étranges questions
Quelle est la cause de ce
Tranquille mouvement ?
Sous mes pieds le monde tremble
Dans mon coeur la nuit descend
Et les secousses répondent
Aux battements
Je m'en rappelle comme au réveil
Tirée de mes songes par la couleur du soleil
Les ombres s'endorment et les portes se ferment
Cachées sous mes paupières quelques images me restent
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4. |
Contre-coeur
02:55
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Je joue du piano noyé dans la brume
Je pose des questions, je flotte, je fume
J'arrive demain, mais ça ne compte plus
J'allume le brouillards de l'intérieur
Des milliers de lumières, des petites lueurs
Comme dans du coton, étouffées
Fragile chaleur
Au revoir, j'ai appris la leçon
Mais à contre-cœur
Ce soir je murmure nos chansons
Mais à contre temps
Je vois demain approcher
Mais à contre courant
Je marche, je nage, j'avance
Mais parfois ça me prend
Ça me prend de penser que tu avais raison
Ça m'arrive de croire que tu vas revenir, pardon
C'est dur à avaler, c'est triste, c'est con
Je pense à ces murs que tu faisais tenir
Me rappelle les silences entre chaque soupir
Et je crois que le matin c'est le pire
Car il y a des mots qui flottent dans l'air
Ça ressemble à ce rêve que j'ai fait de toi
Il y a des choses que je devrais taire
Mais je ne suis pas de celles qui se cachent pour toujours sous les draps
Et cette fenêtre où je t'ai attendu
Tout le mois de juillet, elle m'a soutenue
Je m'y penche encore parfois la nuit venue
Par l'autre fenêtre au bout de la pièce en face
J'ai vu ta voiture sortir de cette place
Et j'ai cru un dernier instant que tu ne le ferais pas
Au revoir, j'ai appris la leçon
Mais à contre-cœur
Ce soir je murmure nos chansons
Mais à contre temps
Je vois demain approcher
Mais à contre courant
Je marche, je nage, j'avance...
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5. |
Dolores
04:02
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Dans ma chambre j'ai laissé passer
Le vent, le temps, les heures, les jours, la pluie
Jusqu'à ce que tu passes aussi
La douleur est une couleur
J'ai transcendé la Dolores
J'accueille septembre à nouveau
Dans ma chambre j'ai laissé passer
Le flot des vagues qui m'attire vers le bord
Jusqu'à ce que ça passe
J'ai transcendé la Dolores
Ton parfum imaginaire est parti avec la fumée de l'encens
Des cailloux, et la poussière d'or et d'argent
Je la laisse dedans
J'ai transcendé la Dolores
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6. |
La fin d'un temps
02:59
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C'est la fin d'un temps
Les oiseaux se lèvent
La matin est là
La montagne est bleue
Je regarde au loin
Et les vents se taisent
Je suis suspendue
Entre un souvenir
Et le lendemain
C'est la fin d'un temps
Ton ombre derrière
Se noie dans la nuit
Tout est différent
C'est la fin d'un temps
Le feu est éteint
Les cendres sont froides
Mes pieds sur le sol
Se lèvent et avancent
Dans un nouveau jour
J'ai dit au revoir
Pour la dernière fois
Je n'y croyais plus
C'est la fin d'un temps
Les fleurs se fanent
La rivière coule
Mon lit est défait
La lumière est pâle
Je reprends le cours
Tout est différent
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7. |
Pardonne
04:30
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J'ai écrit une lettre
Le matin se levant
Au bord de la fenêtre
Des flammes dans le ventre
J'ai caressé l'air
De mes yeux un instant
Ecouté le tonerre
Grésiller dans ma chambre
Cette boule de lumière
Qui se niche dedans
Au delà des barrières
Se réveille souvent
Dans l'eau de mon verre
Les pensées se mélangent
Et du bout des lèvres
Je chante
REFRAIN
Il faut que tu lui pardonnes
Il faut que tu lui pardonnes
Il faut que tu lui pardonnes
Elle mérite mieux
J'ai brisé la fenêtre
De l'intérieur
Les nuées de poussière
S'enfuient et meurent
Quelques bouts de sommeil
Accrochés à mes yeux
Des morceaux de rêve
Que je comprends pas mieux
Tout au fond du ciel
Quelque chose s'allume
Des ruines de pierre
Aux couleurs de la lune
Et dans ce décors
La rancoeur s'atténue
Les échos me répondent
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8. |
Les nuits claires
04:58
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Les nuits claires passent dehors
En silence la poussière s'endort
La lune est pleine de lumière blanche
Le jardin respire par le ventre
Un nuage cache la vue
Le temps passe au dessus des dunes
J'ai traversé les mondes de l'enfer à l'astral
Glissé sur le dos de la plus grande vague
Marché sous des vents qui m'étaient favorables
Combattu des fantômes
Des mystères poussent dehors
Le lière s'aggripe à ma porte
Une voix tremble puis s'endort
Mes miroirs te réflètent encore
J'ai contré des forces presque paranormales
Marché sous la nuit dormi sous les étoiles
Grimpé tout en haut d'une énième montagne
Pour quitter ton royaume
Et pendant que l'été frappait à ma porte
Je l'ai laissé brulé
Je lui ai pas ouvert après tout peut m'importe
Les brulures zébrées
J'en ai connu des temps où la passion se tache
Où les chateaux s'écroulent
J'ai regardé les chambres se défaire en gravats
Et j'ai pleuré l'amour
Et j'ai pleuré l'amour
Le ciel entier en témoigne
Les montagnes me regardent
Pleurer l'amour
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Nolika France
Dimanche matin pluvieux. Souvenirs d'une plage en octobre. Fleurs séchées au bord de la fenêtre.
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Rainy Sunday morning. A beach in October. Drying flowers by the window.
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