BOOKS - OUVRAGES ET DIRECTIONS D'OUVRAGES by Franck Delorme
Tous à la plage !
Villes balnéaires du XVIIIe siècle à nos jours
Catalogue de l'exposition p... more Tous à la plage !
Villes balnéaires du XVIIIe siècle à nos jours
Catalogue de l'exposition présentée du 19 octobre 2016 au 13 février 2017 à la Cité de l’architecture et du patrimoine
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Maurice Novarina (1907-2002), architecte haut-savoyard, est connu pour ses églises mais peu connu... more Maurice Novarina (1907-2002), architecte haut-savoyard, est connu pour ses églises mais peu connu pour ses réalisations dans le domaine du logement, des équipements publics ou encore des projets en Normandie pour le ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme. Il fait partie des architectes qui marquent le XXe siècle par une production ordinaire importante en quantité et remarquée, hier comme aujourd'hui, en qualité. Acteur de la modernité, son apport n'est pas théorique, mais construit, sur une démarche rationnelle, pragmatique, et sur la valeur d'usage de l'espace.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Sur une terre constamment menacée par les éléments, Soulac-sur-Mer s’est dégagé de sa gangue de s... more Sur une terre constamment menacée par les éléments, Soulac-sur-Mer s’est dégagé de sa gangue de sable dans la seconde moitié du XIXe siècle pour se muer en élégante station balnéaire. Se découvrant une nouvelle vocation, la cité s’est ainsi couverte d’une myriade de villas disséminées à travers les dunes et la forêt de pins.
De la basilique Notre-Dame de la Fin-des-Terres au phare de Cordouan, du port du Verdon au quartier de l’Amélie, la découverte du patrimoine architectural et artistique raconte la
vie et les activités des habitants de la Pointe du Médoc entre fleuve et océan.
Les itinéraires que propose Franck Delorme au fil des rues de Soulac et dans ses environs permettent de revisiter et de comprendre l’aventure passionnante qui, jusqu’à ces
dernières décennies, a contribué à façonner le site enchanteur que nous connaissons aujourd’hui.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Guillaume Gillet (1912-1987) est, par son œuvre et par sa carrière, l’un des architectes les plus... more Guillaume Gillet (1912-1987) est, par son œuvre et par sa carrière, l’un des architectes les plus représentatifs des Trente Glorieuses. Premier Grand Prix de Rome, il est à la tête de l’une des principales agences françaises. Il participe à de nombreux concours, réalise d’importants aménagements urbains et programmes immobiliers. Son œuvre est marquée par le mariage de l’art et de la technique en des édifices à la plastique étonnante. Petit-fils et fils d’académiciens, il entre à l’Académie des Beaux-arts en 1968 récompensé pour son engagement en faveur des arts et de l’architecture en particulier. Sous la coupole de l’Institut, il prononce les discours de réception de nouveaux membres : Iannis Xenakis, Roger Taillibert, Kenzo Tange, Ieoh Ming Pei. Il est l’auteur de nombreux articles dans lesquels ses prises de positions sont toujours en faveur de la défense de la profession régulièrement attaquée. Il milite pour une architecture pleinement de son époque, déclarant en 1965 « Nous vivons un âge d’or de l’architecture ».
Les projets suivants sont ici développés : l’église Notre-Dame de Royan (1958), le pavillon de la France à l’Exposition de Bruxelles (1958), l’École nationale de la magistrature à Bordeaux (1972), le projet du Grand hôtel d’Orsay (1962), le domaine du Roy d’Espagne à Marseille (1958-1973).
Bookmarks Related papers MentionsView impact
L’église Notre-Dame domine Royan de sa silhouette
singulière. Achevée en 1958, elle est devenue l... more L’église Notre-Dame domine Royan de sa silhouette
singulière. Achevée en 1958, elle est devenue le symbole
de la renaissance de toute la ville. Avec son architecte
Guillaume Gillet, elle a pris place dans l’histoire
de l’architecture religieuse et elle s’inscrit dans le
mouvement de renouveau de l’art sacré qui se produit
pendant les Trente Glorieuses, période d’innovation
technique et esthétique.
Pour sa conception et pour son édification, ainsi que
pour les autres églises dont il est l’auteur, Guillaume
Gillet a fait appel à la science des ingénieurs, à des
techniques nouvelles et à des matériaux modernes.
Il a su donner à l’édifice un souffle et une atmosphère
qui font écho, à plusieurs siècles de distance,
à l’esthétique et à l’esprit de l’architecture gothique,
écrivant ainsi une sorte de langage gothique moderne.
Grâce à l’apport d’une iconographie renouvelée,
en grande partie issue des archives de l’architecte,
Franck Delorme, historien de l’architecture, contribue
à la redécouverte de l’oeuvre de Guillaume Gillet
apportant un regard neuf sur un édifice désormais
incontournable.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Juger, au coeur de la cité, l'îlot judiciare bordelais, histoire et architecture, du XV e siècle ... more Juger, au coeur de la cité, l'îlot judiciare bordelais, histoire et architecture, du XV e siècle à nos jours Sous la direction de Franck Delorme Cas unique en France, au coeur de Bordeaux, à deux pas de la cathédrale Saint-André et du palais Rohan, siège de la mairie, un îlot entier est placé depuis des siècles sous le signe de l'ordre et de la justice. Depuis l'édification de la forteresse du Hâ, décidée en 1454 par Charles VII pour surveiller la cité, les lieux ont petit à petit glissé du militaire vers le judiciaire. Notamment à partir du XIX e siècle, avec l'achèvement des prisons et du palais de justice par l'architecte Adolphe Thiac.
L’Ecole nationale de la magistrature, due à l’architecte
Guillaume Gillet, grand prix de Rome 1945, s’installe en 1972 à la
place de la prison. En même temps qu’elle inaugure une nouvelle
esthétique, elle poursuit à sa manière la tradition symbolique de
l’architecture judiciaire.
Enfin, le nouveau palais de justice de l’architecte Richard
Rogers vient parachever, dans les années 1990, un ensemble
unique.
La Justice possède désormais son îlot, véritable cité judiciaire
en plein coeur de la ville.
Alors que l’Ecole nationale de la magistrature célèbre en 2009
le cinquantenaire de sa création, Juger, au coeur de la cité, abondamment
illustré, apporte un nouvel éclairage sur un patrimoine
familier mais peu connu, et permet de découvrir des lieux dans
lesquels on ne pénètre souvent qu’avec appréhension, mais où
s’exerce une des fonctions centrales de notre démocratie.
Sous la direction de Franck Delorme, attaché de conservation
à la Cité de l’architecture et du patrimoine, des spécialistes de
l’histoire de la fortification, de l’architecture et de la justice,
Nicolas Faucherre, Myriam Vialatte, Marc Saboya, Denis Salas et
Pierre Truche, ont contribué à cet ouvrage. Le Premier président de
la Cour de cassation, Vincent Lamanda, plus haut magistrat de
France, en a assuré la préface.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Paul Quintrand, architecte. Une expérimentation entre recherche et projet
JEAN-LUCIEN BONILLO,
... more Paul Quintrand, architecte. Une expérimentation entre recherche et projet
JEAN-LUCIEN BONILLO,
Professeur, ENSA Marseille
ÉLÉONORE MARANTZ,
Maître de conférences, université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Architecte, enseignant et chercheur, mais aussi « animateur » du milieu professionnel et désormais membre de l’Académie d’architecture, Paul Quintrand (né en 1929) est un homme qui, par ses multiples implications, est au cœur des mutations de la scène architecturale française depuis le début des années 1960. Depuis cinq décennies, quelle qu’ait été la nature de son action, il n’a eu de cesse de l’inscrire sous le signe de la recherche et de l’expérimentation, prenant ainsi une part active au renouvellement des cadres théoriques et conceptuels qui ont redéfini sa profession, mais aussi à l’évolution des modalités d’exercice de cette dernière.
Le don de ses archives professionnelles en 2011 – le fonds Quintrand est désormais conservé sous la cote 251 J aux Archives départementales des Bouches-du-Rhône – a donné lieu en novembre 2012 à une journée d’étude que vient prolonger le présent numéro de Colonnes. Les différentes contributions permettent d’esquisser le portrait d’un architecte (hyper)actif et de tracer à grands traits les contours d’une œuvre qui, bien que protéiforme, frappe par sa grande cohérence et entre en résonance avec les principales problématiques ayant sous-tendu la création architecturale du second XXe siècle.
L’évocation des projets d’architecture élaborés et construits par Paul Quintrand au cours des années 1960 et 1970 permet de questionner les pratiques de l’architecte et de prendre la mesure de ses propositions (Eléonore Marantz). Toutefois, la portée de ces dernières ne peut être comprise que dans la mesure où elles sont mises en regard avec son implication dans les structures professionnelles et avec le rôle intellectuel qu’il a développé en région, sans localisme excessif puisque le principal souci de Paul Quintrand fut au contraire d’être en phase avec l’évolution des questionnements et des sensibilités aux niveaux national et international. Ses activités d’enseignant et de chercheur apparaissent d’ailleurs comme le prolongement naturel des actions de réforme, d’animation et de formation du milieu professionnel qu’il a entrepris dès son installation à Aix-en-Provence en 1961 (Jean-Lucien Bonillo) ; une activité qui s’est également attachée précocement à mettre en relation les scènes architecturale et artistique (Gérard Monnier).
La participation de Paul Quintrand à la réforme des structures académiques s’est concrétisée dès la rentrée 1967 par sa contribution décisive au programme de la première des nouvelles écoles nationales, l’Unité pédagogique d’architecture de Marseille. Au sein de ce même établissement, la création en 1969 du laboratoire de recherche GAMSAU atteste du caractère pionnier de ses actions dans le domaine du développement de la recherche et de l’informatisation des pratiques de conception architecturale (Christian Morandi, Jacques Zoller et Didier Dalbera). Son approche rationnelle, mais aussi humaine, des questions d’architecture se retrouve dans la force de ses propositions en matière d’industrialisation de la construction et de participation des usagers au processus de conception, comme l’illustre le système 3.55 développé entre 1967 et 1974 (Christel Palant-Frapier).
L’essentiel des préoccupations de Paul Quintrand, et principalement sa conviction du rôle fondamental que devait jouer la recherche afin de maintenir la discipline et le métier en phase avec les évolutions sociétales, sont aujourd’hui encore au cœur de son action au sein de l’Académie d’Architecture (Eléonore Marantz et Thierry Van de Wyngaert). L’heure d’un premier regard rétrospectif semble donc venue, comme en témoignent la présente publication et la labellisation récente, au titre Label du Patrimoine du XXe siècle, de l’une de ses œuvres, la villa Vaché (Éléonore Marantz). Mais surtout, le classement, la conservation et la mise à disposition du fonds d’archives professionnelles de Paul Quintrand invitent à poursuivre ces premières investigations (Emmanuelle Reimbold).
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Papers by Franck Delorme
Bookmarks Related papers MentionsView impact
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2010
Bookmarks Related papers MentionsView impact
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2012
Bookmarks Related papers MentionsView impact
A Paris, en 1895, deux architectes, Raymond Barbaud et Édouard Bauhain s’associaient. Après une a... more A Paris, en 1895, deux architectes, Raymond Barbaud et Édouard Bauhain s’associaient. Après une activité commune qui dura jusque vers 1910, ils se séparèrent et poursuivirent chacun de leur côté une tout aussi riche activité jusqu’à la fin des années 1920. En suivant les parcours croisés de ces deux architectes, c’est un double portrait qui est dressé, des origines provinciales, en passant par la formation et les débuts professionnels, les engagements, les carrières communes et individuelles.L’activité de Raymond Barbaud et Édouard Bauhain a pris place dans un contexte géographique double voire triple, avec des œuvres parisiennes, charentaises et bordelaises, pour l’essentiel issues de commandes passées par une clientèle constituée de bourgeois parisiens, ou notables ruraux, d’industriels ou de professions libérales, et structurée par des réseaux économiques, politiques ou culturels. Majoritairement constituée d’édifices privés, la production architecturale de Barbaud et Bauhain com...
Bookmarks Related papers MentionsView impact
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2010
Bookmarks Related papers MentionsView impact
In Situ, 2017
Bookmarks Related papers MentionsView impact
In Situ, 2013
Bookmarks Related papers MentionsView impact
In Situ, 2013
Bookmarks Related papers MentionsView impact
In Situ, 2014
Bookmarks Related papers MentionsView impact
In Situ, 2011
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Patrimoines du Sud, 2022
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Bulletin Monumental, 2010
Delorme Franck. La Seconde Reconstruction en Basse-Normandie. In: Bulletin Monumental, tome 168, ... more Delorme Franck. La Seconde Reconstruction en Basse-Normandie. In: Bulletin Monumental, tome 168, n°4, année 2010. pp. 385-386
Bookmarks Related papers MentionsView impact
In Situ Revue des patrimoines, 2022
Ce document a été généré automatiquement le 3 février 2022. In Situ Revues des patrimoines est mi... more Ce document a été généré automatiquement le 3 février 2022. In Situ Revues des patrimoines est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution-Pas d'Utilisation Commerciale-Pas de Modification 4.0 International.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Uploads
BOOKS - OUVRAGES ET DIRECTIONS D'OUVRAGES by Franck Delorme
Villes balnéaires du XVIIIe siècle à nos jours
Catalogue de l'exposition présentée du 19 octobre 2016 au 13 février 2017 à la Cité de l’architecture et du patrimoine
De la basilique Notre-Dame de la Fin-des-Terres au phare de Cordouan, du port du Verdon au quartier de l’Amélie, la découverte du patrimoine architectural et artistique raconte la
vie et les activités des habitants de la Pointe du Médoc entre fleuve et océan.
Les itinéraires que propose Franck Delorme au fil des rues de Soulac et dans ses environs permettent de revisiter et de comprendre l’aventure passionnante qui, jusqu’à ces
dernières décennies, a contribué à façonner le site enchanteur que nous connaissons aujourd’hui.
Les projets suivants sont ici développés : l’église Notre-Dame de Royan (1958), le pavillon de la France à l’Exposition de Bruxelles (1958), l’École nationale de la magistrature à Bordeaux (1972), le projet du Grand hôtel d’Orsay (1962), le domaine du Roy d’Espagne à Marseille (1958-1973).
singulière. Achevée en 1958, elle est devenue le symbole
de la renaissance de toute la ville. Avec son architecte
Guillaume Gillet, elle a pris place dans l’histoire
de l’architecture religieuse et elle s’inscrit dans le
mouvement de renouveau de l’art sacré qui se produit
pendant les Trente Glorieuses, période d’innovation
technique et esthétique.
Pour sa conception et pour son édification, ainsi que
pour les autres églises dont il est l’auteur, Guillaume
Gillet a fait appel à la science des ingénieurs, à des
techniques nouvelles et à des matériaux modernes.
Il a su donner à l’édifice un souffle et une atmosphère
qui font écho, à plusieurs siècles de distance,
à l’esthétique et à l’esprit de l’architecture gothique,
écrivant ainsi une sorte de langage gothique moderne.
Grâce à l’apport d’une iconographie renouvelée,
en grande partie issue des archives de l’architecte,
Franck Delorme, historien de l’architecture, contribue
à la redécouverte de l’oeuvre de Guillaume Gillet
apportant un regard neuf sur un édifice désormais
incontournable.
L’Ecole nationale de la magistrature, due à l’architecte
Guillaume Gillet, grand prix de Rome 1945, s’installe en 1972 à la
place de la prison. En même temps qu’elle inaugure une nouvelle
esthétique, elle poursuit à sa manière la tradition symbolique de
l’architecture judiciaire.
Enfin, le nouveau palais de justice de l’architecte Richard
Rogers vient parachever, dans les années 1990, un ensemble
unique.
La Justice possède désormais son îlot, véritable cité judiciaire
en plein coeur de la ville.
Alors que l’Ecole nationale de la magistrature célèbre en 2009
le cinquantenaire de sa création, Juger, au coeur de la cité, abondamment
illustré, apporte un nouvel éclairage sur un patrimoine
familier mais peu connu, et permet de découvrir des lieux dans
lesquels on ne pénètre souvent qu’avec appréhension, mais où
s’exerce une des fonctions centrales de notre démocratie.
Sous la direction de Franck Delorme, attaché de conservation
à la Cité de l’architecture et du patrimoine, des spécialistes de
l’histoire de la fortification, de l’architecture et de la justice,
Nicolas Faucherre, Myriam Vialatte, Marc Saboya, Denis Salas et
Pierre Truche, ont contribué à cet ouvrage. Le Premier président de
la Cour de cassation, Vincent Lamanda, plus haut magistrat de
France, en a assuré la préface.
JEAN-LUCIEN BONILLO,
Professeur, ENSA Marseille
ÉLÉONORE MARANTZ,
Maître de conférences, université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Architecte, enseignant et chercheur, mais aussi « animateur » du milieu professionnel et désormais membre de l’Académie d’architecture, Paul Quintrand (né en 1929) est un homme qui, par ses multiples implications, est au cœur des mutations de la scène architecturale française depuis le début des années 1960. Depuis cinq décennies, quelle qu’ait été la nature de son action, il n’a eu de cesse de l’inscrire sous le signe de la recherche et de l’expérimentation, prenant ainsi une part active au renouvellement des cadres théoriques et conceptuels qui ont redéfini sa profession, mais aussi à l’évolution des modalités d’exercice de cette dernière.
Le don de ses archives professionnelles en 2011 – le fonds Quintrand est désormais conservé sous la cote 251 J aux Archives départementales des Bouches-du-Rhône – a donné lieu en novembre 2012 à une journée d’étude que vient prolonger le présent numéro de Colonnes. Les différentes contributions permettent d’esquisser le portrait d’un architecte (hyper)actif et de tracer à grands traits les contours d’une œuvre qui, bien que protéiforme, frappe par sa grande cohérence et entre en résonance avec les principales problématiques ayant sous-tendu la création architecturale du second XXe siècle.
L’évocation des projets d’architecture élaborés et construits par Paul Quintrand au cours des années 1960 et 1970 permet de questionner les pratiques de l’architecte et de prendre la mesure de ses propositions (Eléonore Marantz). Toutefois, la portée de ces dernières ne peut être comprise que dans la mesure où elles sont mises en regard avec son implication dans les structures professionnelles et avec le rôle intellectuel qu’il a développé en région, sans localisme excessif puisque le principal souci de Paul Quintrand fut au contraire d’être en phase avec l’évolution des questionnements et des sensibilités aux niveaux national et international. Ses activités d’enseignant et de chercheur apparaissent d’ailleurs comme le prolongement naturel des actions de réforme, d’animation et de formation du milieu professionnel qu’il a entrepris dès son installation à Aix-en-Provence en 1961 (Jean-Lucien Bonillo) ; une activité qui s’est également attachée précocement à mettre en relation les scènes architecturale et artistique (Gérard Monnier).
La participation de Paul Quintrand à la réforme des structures académiques s’est concrétisée dès la rentrée 1967 par sa contribution décisive au programme de la première des nouvelles écoles nationales, l’Unité pédagogique d’architecture de Marseille. Au sein de ce même établissement, la création en 1969 du laboratoire de recherche GAMSAU atteste du caractère pionnier de ses actions dans le domaine du développement de la recherche et de l’informatisation des pratiques de conception architecturale (Christian Morandi, Jacques Zoller et Didier Dalbera). Son approche rationnelle, mais aussi humaine, des questions d’architecture se retrouve dans la force de ses propositions en matière d’industrialisation de la construction et de participation des usagers au processus de conception, comme l’illustre le système 3.55 développé entre 1967 et 1974 (Christel Palant-Frapier).
L’essentiel des préoccupations de Paul Quintrand, et principalement sa conviction du rôle fondamental que devait jouer la recherche afin de maintenir la discipline et le métier en phase avec les évolutions sociétales, sont aujourd’hui encore au cœur de son action au sein de l’Académie d’Architecture (Eléonore Marantz et Thierry Van de Wyngaert). L’heure d’un premier regard rétrospectif semble donc venue, comme en témoignent la présente publication et la labellisation récente, au titre Label du Patrimoine du XXe siècle, de l’une de ses œuvres, la villa Vaché (Éléonore Marantz). Mais surtout, le classement, la conservation et la mise à disposition du fonds d’archives professionnelles de Paul Quintrand invitent à poursuivre ces premières investigations (Emmanuelle Reimbold).
Papers by Franck Delorme
Villes balnéaires du XVIIIe siècle à nos jours
Catalogue de l'exposition présentée du 19 octobre 2016 au 13 février 2017 à la Cité de l’architecture et du patrimoine
De la basilique Notre-Dame de la Fin-des-Terres au phare de Cordouan, du port du Verdon au quartier de l’Amélie, la découverte du patrimoine architectural et artistique raconte la
vie et les activités des habitants de la Pointe du Médoc entre fleuve et océan.
Les itinéraires que propose Franck Delorme au fil des rues de Soulac et dans ses environs permettent de revisiter et de comprendre l’aventure passionnante qui, jusqu’à ces
dernières décennies, a contribué à façonner le site enchanteur que nous connaissons aujourd’hui.
Les projets suivants sont ici développés : l’église Notre-Dame de Royan (1958), le pavillon de la France à l’Exposition de Bruxelles (1958), l’École nationale de la magistrature à Bordeaux (1972), le projet du Grand hôtel d’Orsay (1962), le domaine du Roy d’Espagne à Marseille (1958-1973).
singulière. Achevée en 1958, elle est devenue le symbole
de la renaissance de toute la ville. Avec son architecte
Guillaume Gillet, elle a pris place dans l’histoire
de l’architecture religieuse et elle s’inscrit dans le
mouvement de renouveau de l’art sacré qui se produit
pendant les Trente Glorieuses, période d’innovation
technique et esthétique.
Pour sa conception et pour son édification, ainsi que
pour les autres églises dont il est l’auteur, Guillaume
Gillet a fait appel à la science des ingénieurs, à des
techniques nouvelles et à des matériaux modernes.
Il a su donner à l’édifice un souffle et une atmosphère
qui font écho, à plusieurs siècles de distance,
à l’esthétique et à l’esprit de l’architecture gothique,
écrivant ainsi une sorte de langage gothique moderne.
Grâce à l’apport d’une iconographie renouvelée,
en grande partie issue des archives de l’architecte,
Franck Delorme, historien de l’architecture, contribue
à la redécouverte de l’oeuvre de Guillaume Gillet
apportant un regard neuf sur un édifice désormais
incontournable.
L’Ecole nationale de la magistrature, due à l’architecte
Guillaume Gillet, grand prix de Rome 1945, s’installe en 1972 à la
place de la prison. En même temps qu’elle inaugure une nouvelle
esthétique, elle poursuit à sa manière la tradition symbolique de
l’architecture judiciaire.
Enfin, le nouveau palais de justice de l’architecte Richard
Rogers vient parachever, dans les années 1990, un ensemble
unique.
La Justice possède désormais son îlot, véritable cité judiciaire
en plein coeur de la ville.
Alors que l’Ecole nationale de la magistrature célèbre en 2009
le cinquantenaire de sa création, Juger, au coeur de la cité, abondamment
illustré, apporte un nouvel éclairage sur un patrimoine
familier mais peu connu, et permet de découvrir des lieux dans
lesquels on ne pénètre souvent qu’avec appréhension, mais où
s’exerce une des fonctions centrales de notre démocratie.
Sous la direction de Franck Delorme, attaché de conservation
à la Cité de l’architecture et du patrimoine, des spécialistes de
l’histoire de la fortification, de l’architecture et de la justice,
Nicolas Faucherre, Myriam Vialatte, Marc Saboya, Denis Salas et
Pierre Truche, ont contribué à cet ouvrage. Le Premier président de
la Cour de cassation, Vincent Lamanda, plus haut magistrat de
France, en a assuré la préface.
JEAN-LUCIEN BONILLO,
Professeur, ENSA Marseille
ÉLÉONORE MARANTZ,
Maître de conférences, université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Architecte, enseignant et chercheur, mais aussi « animateur » du milieu professionnel et désormais membre de l’Académie d’architecture, Paul Quintrand (né en 1929) est un homme qui, par ses multiples implications, est au cœur des mutations de la scène architecturale française depuis le début des années 1960. Depuis cinq décennies, quelle qu’ait été la nature de son action, il n’a eu de cesse de l’inscrire sous le signe de la recherche et de l’expérimentation, prenant ainsi une part active au renouvellement des cadres théoriques et conceptuels qui ont redéfini sa profession, mais aussi à l’évolution des modalités d’exercice de cette dernière.
Le don de ses archives professionnelles en 2011 – le fonds Quintrand est désormais conservé sous la cote 251 J aux Archives départementales des Bouches-du-Rhône – a donné lieu en novembre 2012 à une journée d’étude que vient prolonger le présent numéro de Colonnes. Les différentes contributions permettent d’esquisser le portrait d’un architecte (hyper)actif et de tracer à grands traits les contours d’une œuvre qui, bien que protéiforme, frappe par sa grande cohérence et entre en résonance avec les principales problématiques ayant sous-tendu la création architecturale du second XXe siècle.
L’évocation des projets d’architecture élaborés et construits par Paul Quintrand au cours des années 1960 et 1970 permet de questionner les pratiques de l’architecte et de prendre la mesure de ses propositions (Eléonore Marantz). Toutefois, la portée de ces dernières ne peut être comprise que dans la mesure où elles sont mises en regard avec son implication dans les structures professionnelles et avec le rôle intellectuel qu’il a développé en région, sans localisme excessif puisque le principal souci de Paul Quintrand fut au contraire d’être en phase avec l’évolution des questionnements et des sensibilités aux niveaux national et international. Ses activités d’enseignant et de chercheur apparaissent d’ailleurs comme le prolongement naturel des actions de réforme, d’animation et de formation du milieu professionnel qu’il a entrepris dès son installation à Aix-en-Provence en 1961 (Jean-Lucien Bonillo) ; une activité qui s’est également attachée précocement à mettre en relation les scènes architecturale et artistique (Gérard Monnier).
La participation de Paul Quintrand à la réforme des structures académiques s’est concrétisée dès la rentrée 1967 par sa contribution décisive au programme de la première des nouvelles écoles nationales, l’Unité pédagogique d’architecture de Marseille. Au sein de ce même établissement, la création en 1969 du laboratoire de recherche GAMSAU atteste du caractère pionnier de ses actions dans le domaine du développement de la recherche et de l’informatisation des pratiques de conception architecturale (Christian Morandi, Jacques Zoller et Didier Dalbera). Son approche rationnelle, mais aussi humaine, des questions d’architecture se retrouve dans la force de ses propositions en matière d’industrialisation de la construction et de participation des usagers au processus de conception, comme l’illustre le système 3.55 développé entre 1967 et 1974 (Christel Palant-Frapier).
L’essentiel des préoccupations de Paul Quintrand, et principalement sa conviction du rôle fondamental que devait jouer la recherche afin de maintenir la discipline et le métier en phase avec les évolutions sociétales, sont aujourd’hui encore au cœur de son action au sein de l’Académie d’Architecture (Eléonore Marantz et Thierry Van de Wyngaert). L’heure d’un premier regard rétrospectif semble donc venue, comme en témoignent la présente publication et la labellisation récente, au titre Label du Patrimoine du XXe siècle, de l’une de ses œuvres, la villa Vaché (Éléonore Marantz). Mais surtout, le classement, la conservation et la mise à disposition du fonds d’archives professionnelles de Paul Quintrand invitent à poursuivre ces premières investigations (Emmanuelle Reimbold).
Le projet de faculté est confié aux architectes Urbain Cassan, Madeline et René-André Coulon. Les difficultés d'implantation sont nombreuses sur ce site au coeur de Paris, entre proximité de la cathédrale Notre-Dame, l'occupation des terrains par les entrepôts de vins, les réseaux de chemins de fer, etc.